Trouver ses repères {Taichi Tomoe} 05/04/2018
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Farah Neferet Assaad#96787#96787#96787#96787#96787#96787#96787
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Jeu 19 Avr 2018 - 0:29
Trouver ses repères
Taichi Tomoe & Farah
Assise à côté d’une dame d’un certain âge dans le bus, je patiente en remuant légèrement le bout du pied. Aujourd’hui c’est la première fois que je me rends à l’Université depuis mon admission. Je crois que je dois assister à une sorte de cours introductif. J’avoue que je suis excitée, mais j’appréhende un peu aussi. Je vais me retrouver toute seule au milieu de pleins d’inconnus. Et j’espère que les professeurs ne parleront pas trop vite, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour parfaire ma compréhension orale. Cela-dit, je le comprends mieux que je ne le parle ; mon accent est atroce, je n’arrive pas à prononcer les « r » autrement qu’à l’arabe.
La voix automatique s’élève pour annoncer la prochaine station, celle de l’Université. J’y arrive déjà ! Dire que je me suis levée aux aurores pour me préparer, pour cuisiner mon repas du midi, et… Et m’occuper un peu de Shani, même si j’avoue que c’est surtout par obligation pour l’instant. Enfin bon, me voilà enfin sortie du bus. Je lève les yeux pour embrasser du regard le campus universitaire. C’est vraiment immense ! Je remets en place ma coiffe favorite. Je l’ai prise surtout pour me rassurer, je l’avoue. Je risque encore moins de passer inaperçue, mais de toute façon, avec ma couleur de peau, on peu difficilement faire pire. Serrant mon cartable contre moi, je me dirige vers le bâtiment principal.
Excusez-moi, pourriez-vous m’indiquer où je dois aller pour me rendre ici ? je demande dans un japonais un peu bancal.
J’indique au personnel le lieu inscrit sur mon emploi du temps. Celui-ci me bombarde d’informations que je n’arrive pas à retenir totalement, en faisant de grands gestes. Je m’apprête à lui demander de répéter plus lentement, mais il est visiblement pressé et me laisse en plan. Je me retrouve un peu bête pendant quelques secondes. Je jette un œil dépité au plan de l’université affiché en gros sur un panneau d’information. J’avise sa version miniature sur un dépliant et décide d’en prendre un avec des traductions en anglais sous les caractères japonais. Le seul problème, c’est que, j’ai beau être brillante en sciences naturelles ou en mathématiques, j’ai un sens de l’orientation vraiment abominable.
Après dix minutes à tourner en rond, je dois bien me rendre à l’évidence : je suis perdue… En plus, je suis arrivée assez tôt par rapport à l’heure de début des cours. Heureusement, d’ailleurs. J’ai une bonne demi-heure de marge, mais si je ne trouve pas mon chemin rapidement, vu la taille des lieux, je risque de vite perdre mon avance. Un peu désemparée, je me pose sur un banc du parc le temps de reprendre contenance. Dire que je n’ai pas croisé un seul étudiant depuis mon arrivée… Du moins, personne d’apte à m’indiquer clairement quel chemin prendre pour me rendre à mon cours. Je pousse un soupir résigné. Tu parles d’un premier jour ! C’est un peu ridicule comme situation… Je suis un peu vexée je l’avoue. La honte !
C’est alors que j’entends un bruit de pas léger non loin. Je relève la tête et chasse vers l’arrière ma coiffe égyptienne pour mieux visualiser la personne qui se rapproche. Il s’agit d’une jeune fille native, plus petite que moi à vue d’œil. Et peut-être un peu plus jeune aussi. J’avoue que j’ai du mal à faire la différence au sein du peuple asiatique, je n’ai pas l’habitude. Je me mors la lèvre inférieure, indécise. Est-ce que je dois aller la voir ou attendre qu’elle passe ? Mais si elle ne prend pas le chemin qui vient vers moi… j’aurais l’air encore plus bête à lui courir après. Je finis par me lever.
Je trottine pour la rattraper, veillant à ne pas me tordre la cheville ou tomber dans mon empressement. Une fois à son niveau, je reprends un peu ma respiration avant de poursuivre.
Je sors mon emploi du temps pour lui montrer le nom de la salle où doit se dérouler mon premier cours. J’ai fait attention à bien articuler, mais la prononciation de mes « r » est toujours aussi épouvantable.
Cette langue contient trop de nuances sur la façon de s’adresser à quelqu’un. En arabe, il n’y a pas de vouvoiement, juste quelques mots de politesse placés avant le sujet. Les seules exceptions sont pour les gens d’un rang important, comme les régents ou les hommes religieux. J’espère donc qu’elle ne m’en voudra pas si je lui ai parlé de façon trop familière.
La voix automatique s’élève pour annoncer la prochaine station, celle de l’Université. J’y arrive déjà ! Dire que je me suis levée aux aurores pour me préparer, pour cuisiner mon repas du midi, et… Et m’occuper un peu de Shani, même si j’avoue que c’est surtout par obligation pour l’instant. Enfin bon, me voilà enfin sortie du bus. Je lève les yeux pour embrasser du regard le campus universitaire. C’est vraiment immense ! Je remets en place ma coiffe favorite. Je l’ai prise surtout pour me rassurer, je l’avoue. Je risque encore moins de passer inaperçue, mais de toute façon, avec ma couleur de peau, on peu difficilement faire pire. Serrant mon cartable contre moi, je me dirige vers le bâtiment principal.
Excusez-moi, pourriez-vous m’indiquer où je dois aller pour me rendre ici ? je demande dans un japonais un peu bancal.
J’indique au personnel le lieu inscrit sur mon emploi du temps. Celui-ci me bombarde d’informations que je n’arrive pas à retenir totalement, en faisant de grands gestes. Je m’apprête à lui demander de répéter plus lentement, mais il est visiblement pressé et me laisse en plan. Je me retrouve un peu bête pendant quelques secondes. Je jette un œil dépité au plan de l’université affiché en gros sur un panneau d’information. J’avise sa version miniature sur un dépliant et décide d’en prendre un avec des traductions en anglais sous les caractères japonais. Le seul problème, c’est que, j’ai beau être brillante en sciences naturelles ou en mathématiques, j’ai un sens de l’orientation vraiment abominable.
Après dix minutes à tourner en rond, je dois bien me rendre à l’évidence : je suis perdue… En plus, je suis arrivée assez tôt par rapport à l’heure de début des cours. Heureusement, d’ailleurs. J’ai une bonne demi-heure de marge, mais si je ne trouve pas mon chemin rapidement, vu la taille des lieux, je risque de vite perdre mon avance. Un peu désemparée, je me pose sur un banc du parc le temps de reprendre contenance. Dire que je n’ai pas croisé un seul étudiant depuis mon arrivée… Du moins, personne d’apte à m’indiquer clairement quel chemin prendre pour me rendre à mon cours. Je pousse un soupir résigné. Tu parles d’un premier jour ! C’est un peu ridicule comme situation… Je suis un peu vexée je l’avoue. La honte !
C’est alors que j’entends un bruit de pas léger non loin. Je relève la tête et chasse vers l’arrière ma coiffe égyptienne pour mieux visualiser la personne qui se rapproche. Il s’agit d’une jeune fille native, plus petite que moi à vue d’œil. Et peut-être un peu plus jeune aussi. J’avoue que j’ai du mal à faire la différence au sein du peuple asiatique, je n’ai pas l’habitude. Je me mors la lèvre inférieure, indécise. Est-ce que je dois aller la voir ou attendre qu’elle passe ? Mais si elle ne prend pas le chemin qui vient vers moi… j’aurais l’air encore plus bête à lui courir après. Je finis par me lever.
- E… Excusez-moi ! je lance à son attention.
Je trottine pour la rattraper, veillant à ne pas me tordre la cheville ou tomber dans mon empressement. Une fois à son niveau, je reprends un peu ma respiration avant de poursuivre.
- Désolée de déranger. En fait, je suis nouvelle ici et je ne connais pas bien les lieux. Ce serait possible de me dire comment me rendre ici ? One…gai ?
Je sors mon emploi du temps pour lui montrer le nom de la salle où doit se dérouler mon premier cours. J’ai fait attention à bien articuler, mais la prononciation de mes « r » est toujours aussi épouvantable.
- J-Je m’excuse pour mon japonais… Je ne sais pas très bien utiliser les formules de politesse.
Cette langue contient trop de nuances sur la façon de s’adresser à quelqu’un. En arabe, il n’y a pas de vouvoiement, juste quelques mots de politesse placés avant le sujet. Les seules exceptions sont pour les gens d’un rang important, comme les régents ou les hommes religieux. J’espère donc qu’elle ne m’en voudra pas si je lui ai parlé de façon trop familière.
"Ou comment réussir sa première journée en se perdant..."
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Dim 22 Avr 2018 - 19:34
Trouver ses repères
Feat Farah Neferet Assaad & Taichi Tomoe Yukimura
Ce matin-là, Taichi Tomoe prépare ses affaires avec un grand entrain. La reprise des cours s’annonce une nouvelle fois passionnante ! Selon son emploi du temps, très fournis, elle doit assister à un cours en amphi sur l’introduction aux sciences vivantes. Parce que oui, cette année, elle se rajoute des cours supplémentaires pour tenter d’éviter son ennuie.
Alors en plus de son cursus en nouvelles technologies et informatique, elle tente les matières optionnelles liées à la biologie et à la physique. Rien ne l’arrête dans sa quête de savoir. Son fidèle ordinateur portable dans son sac ainsi que son bento et sa bouteille d’eau, elle quitte sa petite maison après avoir –comme d’habitude- longuement hésité à ouvrir la porte. Pour une fois ses cheveux sont attachés en queue de cheval et autour de son cou se trouve son casque audio, lié par son fils à un lecteur MP3.
Il fait beau, pas trop chaud et elle est très en avance. De fait elle choisit de se rendre à pied jusqu’au campus, et puis elle se dit que même si elle arrive en retard, ça ne la perturbera pas pour la suite. Cependant ça peut être mal vu par les enseignants, ce n’est donc pas une bonne idée. Taichi Tomoe presse un peu le pas, ou plus exactement sautille dans la rue. Comme pour faire comprendre au monde qu’elle se moque de sa ronde, elle pose sur sa tête son casque et lance l’une de ses playlists favorites. La voilà dans sa bulle. Aucune chance d’en sortir avant l’arrivée au campus.
Après une vingtaine de minutes de marche, la jeune sorcière arrive à l’entrée du campus. Naturellement elle prend la direction de sa première salle de cours et range son casque dans son sac. Elle avance d’un pas tranquille, lorsque soudain, une jeune fille l’aborde.
Au premier coup d’œil, elle comprend qu’elle n’est pas japonaise. Sa peau mât, sa coiffe bizarre mais surtout son accent lui confirme son hypothèse muette. De ce qu’elle entend, elle est nouvelle dans le campus et clairement perdue. Alors gentille comme elle est, elle regarde l’emploi du temps qu’on lui montre.
« - J-Je m’excuse pour mon japonais … Je ne sais pas très bien utiliser les formules de politesse. »
Un rapide coup d’œil pour l’écouter et hop son attention retourne sur le morceau de papier. Elles vont avoir cours ensemble visiblement. Peut-être qu’utiliser l’anglais à la place de sa langue natale peut être une bonne idée. Après tout elle voit un plan du campus dans les mains de la jeune fille sous-titré en anglais. Elle doit donc être plus à l’aise avec la langue de William Shakespeare quand dans celle d’Akira Toriyama.
« - Pas de souci ! Je peux vous proposer de me suivre jusqu’à la salle. Je dois moi-même m’y rendre pour le même cours. Votre japonais va s’améliorer à force de pratique, n’ayez pas peur pour ça. Et vous vous en sortez bien pour le moment … avec les formules de politesse. »
Taichi Tomoe s’éloigne légèrement de la nouvelle étudiante et s’incline légèrement mais avec respect.
« - Je me présente Yukimura Taichi Tomoe. Enchantée. »
Alors en plus de son cursus en nouvelles technologies et informatique, elle tente les matières optionnelles liées à la biologie et à la physique. Rien ne l’arrête dans sa quête de savoir. Son fidèle ordinateur portable dans son sac ainsi que son bento et sa bouteille d’eau, elle quitte sa petite maison après avoir –comme d’habitude- longuement hésité à ouvrir la porte. Pour une fois ses cheveux sont attachés en queue de cheval et autour de son cou se trouve son casque audio, lié par son fils à un lecteur MP3.
Il fait beau, pas trop chaud et elle est très en avance. De fait elle choisit de se rendre à pied jusqu’au campus, et puis elle se dit que même si elle arrive en retard, ça ne la perturbera pas pour la suite. Cependant ça peut être mal vu par les enseignants, ce n’est donc pas une bonne idée. Taichi Tomoe presse un peu le pas, ou plus exactement sautille dans la rue. Comme pour faire comprendre au monde qu’elle se moque de sa ronde, elle pose sur sa tête son casque et lance l’une de ses playlists favorites. La voilà dans sa bulle. Aucune chance d’en sortir avant l’arrivée au campus.
Après une vingtaine de minutes de marche, la jeune sorcière arrive à l’entrée du campus. Naturellement elle prend la direction de sa première salle de cours et range son casque dans son sac. Elle avance d’un pas tranquille, lorsque soudain, une jeune fille l’aborde.
Au premier coup d’œil, elle comprend qu’elle n’est pas japonaise. Sa peau mât, sa coiffe bizarre mais surtout son accent lui confirme son hypothèse muette. De ce qu’elle entend, elle est nouvelle dans le campus et clairement perdue. Alors gentille comme elle est, elle regarde l’emploi du temps qu’on lui montre.
« - J-Je m’excuse pour mon japonais … Je ne sais pas très bien utiliser les formules de politesse. »
Un rapide coup d’œil pour l’écouter et hop son attention retourne sur le morceau de papier. Elles vont avoir cours ensemble visiblement. Peut-être qu’utiliser l’anglais à la place de sa langue natale peut être une bonne idée. Après tout elle voit un plan du campus dans les mains de la jeune fille sous-titré en anglais. Elle doit donc être plus à l’aise avec la langue de William Shakespeare quand dans celle d’Akira Toriyama.
« - Pas de souci ! Je peux vous proposer de me suivre jusqu’à la salle. Je dois moi-même m’y rendre pour le même cours. Votre japonais va s’améliorer à force de pratique, n’ayez pas peur pour ça. Et vous vous en sortez bien pour le moment … avec les formules de politesse. »
Taichi Tomoe s’éloigne légèrement de la nouvelle étudiante et s’incline légèrement mais avec respect.
« - Je me présente Yukimura Taichi Tomoe. Enchantée. »
"Nouvelle camarade"
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Farah Neferet Assaad#96991#96991#96991#96991#96991#96991#96991
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Mer 25 Avr 2018 - 20:16
Trouver ses repères
Taichi Tomoe & Farah
A ma grande surprise, la jeune étudiante me répond en anglais. Mon visage s’illumine ; voilà qui devrait faciliter la communication ! Car, contrairement au japonais que j’ai appris sur le tas, la langue internationale m’a été enseignée très tôt et je me débrouille bien mieux à l’oral. Mon accent est plus agréable à entendre que lorsque je m’exprime dans le langage local. Je lui offre un sourire reconnaissant. En plus, elle m’apprend que nous allons suivre ce cours toutes les deux. Voilà une bonne nouvelle ! Avoir un premier contact avec une autre élève me permettra de me faire plus facilement à la vie étudiante ici, et peut-être pourrons-nous nous entraider à l’avenir. La demoiselle a l’air gentille, j’avoue que je me sens un peu rassurée. Je risque de la suivre de près, haha.
Elle se présente sous le nom de Yukimura Taichi Tomoe, en s’inclinant selon la coutume locale. Je fais de même, sensible à l’idée de me faire bien voir, avant de décliner à mon tour mon identité, dans un anglais bien plus maîtrisé.
Je marque une courte pause pour lui sourire, ravie à l’idée que nous puissions apprendre dans la même salle de classe.
Je lâche un rire gêné. Enfin, l’important c’est qu’une bonne âme accepte de me guider jusqu’à l’endroit où se tient ma leçon de biologie cellulaire. Je sens mon portable vibrer dans mon sac. Ce doit être ma mère qui prend de mes nouvelles. Je prends quelques secondes pour lui dire par SMS que j’ai rencontré ma première camarade de classe et que tout se passe bien. Je remets ensuite mon téléphone à sa place et sourit de nouveau à Yukimura.
J’avoue que ma nouvelle connaissance pique un peu ma curiosité. Je me demande quel âge elle peut bien avoir. Elle fait très jeune pour une étudiante. Il me semble qu’il faut avoir fini le collège et le lycée ici, ce qui correspond plutôt à dix-huit ans. Certes, j’ai moi-même un peu d’avance. Mais, je ne pense pas me tromper en disant qu’elle a une année ou deux de moins que moi. Je finis par vaincre ma timidité pour lancer le sujet de conversation.
Elle va sans doute trouver ça indiscret. Je décide de faire preuve de bonne volonté en répondant à ma propre question.
En réalité je ne sais pas comment je dois m’adresser à elle. Je confonds toujours les noms et les prénoms ici. Et les japonais ont une façon si compliquée de s’adresser à quelqu’un, selon son rang social, son âge, sa proximité relationnelle… En arabe, il n’y a pas vraiment de vouvoiement, et on a juste quelques mots révérencieux pour les gens importants, comme les princes ou les hommes de foi. Soucieuse à l’idée de faire une erreur, je lui pose une nouvelle question.
J’espère que nous allons bien nous entendre, elle et moi. Ainsi, j’aurai peut-être une amie ici, et elle pourra peut-être m’aider à améliorer mon parler japonais, avec le temps.
Elle se présente sous le nom de Yukimura Taichi Tomoe, en s’inclinant selon la coutume locale. Je fais de même, sensible à l’idée de me faire bien voir, avant de décliner à mon tour mon identité, dans un anglais bien plus maîtrisé.
- Enchantée ! Je m’appelle Farah Assaad. Merci pour le compliment, même si j’ai conscience que je suis loin d’être au niveau. Je comprends mieux le japonais que je ne le parle, les sonorités sont assez différentes de l’arabe…
Je marque une courte pause pour lui sourire, ravie à l’idée que nous puissions apprendre dans la même salle de classe.
- En tout cas, c’est un beau hasard que nous assistions au même cours, et une chance pour moi ! Cette université est tellement grande que je me suis perdue… Heureusement que nos chemins se sont croisés. J’ai beau être venue en avance, il aurait été idiot d’être en retard à mon premier cours juste pour ça…
Je lâche un rire gêné. Enfin, l’important c’est qu’une bonne âme accepte de me guider jusqu’à l’endroit où se tient ma leçon de biologie cellulaire. Je sens mon portable vibrer dans mon sac. Ce doit être ma mère qui prend de mes nouvelles. Je prends quelques secondes pour lui dire par SMS que j’ai rencontré ma première camarade de classe et que tout se passe bien. Je remets ensuite mon téléphone à sa place et sourit de nouveau à Yukimura.
- Je vous suis dans ce cas.
J’avoue que ma nouvelle connaissance pique un peu ma curiosité. Je me demande quel âge elle peut bien avoir. Elle fait très jeune pour une étudiante. Il me semble qu’il faut avoir fini le collège et le lycée ici, ce qui correspond plutôt à dix-huit ans. Certes, j’ai moi-même un peu d’avance. Mais, je ne pense pas me tromper en disant qu’elle a une année ou deux de moins que moi. Je finis par vaincre ma timidité pour lancer le sujet de conversation.
- E-Excusez-moi, je me demandais… Vous avez quel âge ? C-C’est juste que vous avez l’air encore plus jeune que moi… Enfin, vous n’êtes pas obligée de répondre à la question si ça vous ennuie !
Elle va sans doute trouver ça indiscret. Je décide de faire preuve de bonne volonté en répondant à ma propre question.
- Moi j’ai dix-sept ans. J’ai un peu d’avance, comme vous devez vous en douter.
En réalité je ne sais pas comment je dois m’adresser à elle. Je confonds toujours les noms et les prénoms ici. Et les japonais ont une façon si compliquée de s’adresser à quelqu’un, selon son rang social, son âge, sa proximité relationnelle… En arabe, il n’y a pas vraiment de vouvoiement, et on a juste quelques mots révérencieux pour les gens importants, comme les princes ou les hommes de foi. Soucieuse à l’idée de faire une erreur, je lui pose une nouvelle question.
- Excusez-moi, comment dois-je m’adresser à vous ? De ce que j’ai compris, les japonais utilisent des suffixes après le prénom… ou le nom de famille aussi. Je ne voudrais pas vous froisser, alors je préfère demander…
J’espère que nous allons bien nous entendre, elle et moi. Ainsi, j’aurai peut-être une amie ici, et elle pourra peut-être m’aider à améliorer mon parler japonais, avec le temps.
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Ven 27 Avr 2018 - 0:47
Trouver ses repères
Feat Farah Assaad & Taichi Tomoe Yukimura
L’anglais qu’utilise la jeune femme face à elle est meilleur que son japonais, Taichi s’en fait mentalement la remarque.
« - Enchantée ! Je m’appelle Farah Assaad. Merci pour le compliment, même si j’ai conscience que je suis loin d’être au niveau. Je comprends mieux le japonais que je ne le parle, les sonorités sont assez différentes de l’arabe … »
Et bien comme ça les choses sont claires, c’est bien un étrangère une « gaikokujin » ou « gaijin » comme ils sont désigné dans la vie quotidienne. Taichi a un peu de mal à voir les étudiants étranger aussi négativement. Après tout l’université est ouverte aux étrangers, alors pourquoi leur rappeler qu’ils ne sont pas japonais ? Enfin soyons honnête aussi, ce n’est pas comme si la dénommée Farah donnait l’impression d’être asiatique.
L’information de sa connaissance de sa langue arabe intrigue de suite la petite sorcière. De quelle région du monde arabe vient-elle ? Vu sa peau mât, elle suppose qu’elle peut venir du Moyen Orient, peut-être du nord de l’Afrique. Cette question la turlupine et elle sait déjà qu’elle finira par la poser … tôt ou tard.
Curiosité quand tu nous tiens !
Ses réflexions s’arrêtent lorsque Farah reprend la parole avec un sourire.
« - En tout cas, c’est un beau hasard que nous assistions au même cours, et une chance pour moi ! Cette université est tellement grande que je me suis perdu … Heureusement que nos chemins se sont croisés. J’ai beau être venue en avance, il aurait été idiot d’être en retard à mon premier cours juste pour ça … »
Taichi Tomoe le pense aussi. Cependant idiot n’est pas le mot adapté : mal vue en revanche l’est. Arriver en retard au Japon est aussi grave comme faute que de tuer quelqu’un. Et dans son esprit la jeune fille sait qu’elle exagère à peine. Elle se dit que finalement, être absente devient plus justifiable qu’un simple retard. Ce qui, sommes toute, est bizarre dans le fond.
D’un hochement de tête elle fait comprendre à son interlocutrice que oui, c’est une chance pour elle. Enfin … même la jeune sorcière arrive encore à sa perdre dans le campus, mais ce n’est pas par manque de connaissance, juste de concentration. Attention papillon quand tu nous tiens !
« - E-Excusez-moi, je me demandais … Vous avez quel âge ? C-C’est juste que vous avez l’air encore plus jeune que moi … Enfin, vous n’êtes pas obligée de répondre à la question si ça vous ennuie ! »
L’adolescente est surprise par la question. C’est bien la première fois qu’on lui demande son âge ! D’habitude les gens, qui remarque sa jeunesse par rapport au lieu, évite de lui demander quoi que ce soit. Dans les faits, ils l’évitent tout court. La jeune Farah semble gênée, comme si elle ne savait pas vraiment comment elle doit lui parler, ou l’appeler. C’est sûrement dû aux subtilités de la langue.
« - Moi j’ai dix-sept ans. J’ai un peu d’avance, comme vous devez vous en douter. »
Dix-sept ou dix-huit ans, c’est du pareil au même, certes elle a un peu d’avance mais rien qui crée un véritable décalage. Néanmoins elle le sait, l’université de Nakanoto est très sélective et possède un niveau très haut. En partant de ce postulat, elle doit avoir un excellent niveau.
« - Excusez-moi, comment dois-je m’adresser à vous ? De ce que j’ai compris, les japonais utilisent des suffixes après le prénom … ou le nom de famille aussi. Je ne voudrais pas vous froisser, alors je préfère demander … »
On part de loin est la pensée qui traverse l’esprit de la plus jeune. En fait ce n’est pas simplement de l’aide pour trouver le chemin dont elle a besoin, mais aussi pour comprendre mieux les us et coutumes japonaises. Taichi ne demande par où elle peut commencer, il y a tellement à expliquer et à corriger.
Un écureuil passe dans son champ de vision, et lui fait perdre un instant le fils de ses pensées. C’est beau l’absence de concentration ! Juste un bref coup d’œil à sa compagne de chemin lui souffle que commencer par le début est une excellente option.
« - Mon nom de famille est Yukimura. C’est toujours le nom de famille en premier quand on se présente. Ensuite le ou les prénoms, dans mon cas c’est Taichi Tomoe. Pour les suffixes, quand on se connait peu c’est le nom de famille plus ‘san’. On utilise ‘kun’ ou 'chan' quand on se connait très bien, car plus amicale. Pour les professeurs et les médecins, ça sera 'sensei', les supérieurs ou plus âgés ça sera ‘senpai’, pour quelqu'un en-dessous de toi ou plus jeune on dit 'kohai'. Pour être plus concrète, tu peux m’appeler Yukimura-chan, quand on se connaitra plus et mieux, tu pourras m’appeler Taichi-kun, ou Taichi-chan par exemple. »
Cela lui semble clair et pourtant elle se dit qu’à la place d’un étranger, ce n’est pas forcément aussi simple que ça. Mais bon elle lui réexpliquera si besoin.
« - On ne m’a jamais demandé mon âge avant toi. Peut-être parce que j’ai encore plus de décalage et que je ressemble à une enfant. J’ai tout juste quinze ans. »
Des tonnes de questions tournent dans sa tête. Le choix est cornélien, mais finalement elle se décide pour la plus simple, celle qui la turlupine le plus. Les autres peuvent être satisfaites plus tard.
« - A mon tour de t’interroger un peu … de quel pays du Moyen Orient ou de l’Afrique du Nord viens-tu ? Tu as dis que tu parlais arabe, c’est bien dans cette zone géographique que cette langue est la plus parlée non ? Pourrais-je aussi te demander de m’apprendre ta langue s’il te plait ? »
« - Enchantée ! Je m’appelle Farah Assaad. Merci pour le compliment, même si j’ai conscience que je suis loin d’être au niveau. Je comprends mieux le japonais que je ne le parle, les sonorités sont assez différentes de l’arabe … »
Et bien comme ça les choses sont claires, c’est bien un étrangère une « gaikokujin » ou « gaijin » comme ils sont désigné dans la vie quotidienne. Taichi a un peu de mal à voir les étudiants étranger aussi négativement. Après tout l’université est ouverte aux étrangers, alors pourquoi leur rappeler qu’ils ne sont pas japonais ? Enfin soyons honnête aussi, ce n’est pas comme si la dénommée Farah donnait l’impression d’être asiatique.
L’information de sa connaissance de sa langue arabe intrigue de suite la petite sorcière. De quelle région du monde arabe vient-elle ? Vu sa peau mât, elle suppose qu’elle peut venir du Moyen Orient, peut-être du nord de l’Afrique. Cette question la turlupine et elle sait déjà qu’elle finira par la poser … tôt ou tard.
Curiosité quand tu nous tiens !
Ses réflexions s’arrêtent lorsque Farah reprend la parole avec un sourire.
« - En tout cas, c’est un beau hasard que nous assistions au même cours, et une chance pour moi ! Cette université est tellement grande que je me suis perdu … Heureusement que nos chemins se sont croisés. J’ai beau être venue en avance, il aurait été idiot d’être en retard à mon premier cours juste pour ça … »
Taichi Tomoe le pense aussi. Cependant idiot n’est pas le mot adapté : mal vue en revanche l’est. Arriver en retard au Japon est aussi grave comme faute que de tuer quelqu’un. Et dans son esprit la jeune fille sait qu’elle exagère à peine. Elle se dit que finalement, être absente devient plus justifiable qu’un simple retard. Ce qui, sommes toute, est bizarre dans le fond.
D’un hochement de tête elle fait comprendre à son interlocutrice que oui, c’est une chance pour elle. Enfin … même la jeune sorcière arrive encore à sa perdre dans le campus, mais ce n’est pas par manque de connaissance, juste de concentration. Attention papillon quand tu nous tiens !
« - E-Excusez-moi, je me demandais … Vous avez quel âge ? C-C’est juste que vous avez l’air encore plus jeune que moi … Enfin, vous n’êtes pas obligée de répondre à la question si ça vous ennuie ! »
L’adolescente est surprise par la question. C’est bien la première fois qu’on lui demande son âge ! D’habitude les gens, qui remarque sa jeunesse par rapport au lieu, évite de lui demander quoi que ce soit. Dans les faits, ils l’évitent tout court. La jeune Farah semble gênée, comme si elle ne savait pas vraiment comment elle doit lui parler, ou l’appeler. C’est sûrement dû aux subtilités de la langue.
« - Moi j’ai dix-sept ans. J’ai un peu d’avance, comme vous devez vous en douter. »
Dix-sept ou dix-huit ans, c’est du pareil au même, certes elle a un peu d’avance mais rien qui crée un véritable décalage. Néanmoins elle le sait, l’université de Nakanoto est très sélective et possède un niveau très haut. En partant de ce postulat, elle doit avoir un excellent niveau.
« - Excusez-moi, comment dois-je m’adresser à vous ? De ce que j’ai compris, les japonais utilisent des suffixes après le prénom … ou le nom de famille aussi. Je ne voudrais pas vous froisser, alors je préfère demander … »
On part de loin est la pensée qui traverse l’esprit de la plus jeune. En fait ce n’est pas simplement de l’aide pour trouver le chemin dont elle a besoin, mais aussi pour comprendre mieux les us et coutumes japonaises. Taichi ne demande par où elle peut commencer, il y a tellement à expliquer et à corriger.
Un écureuil passe dans son champ de vision, et lui fait perdre un instant le fils de ses pensées. C’est beau l’absence de concentration ! Juste un bref coup d’œil à sa compagne de chemin lui souffle que commencer par le début est une excellente option.
« - Mon nom de famille est Yukimura. C’est toujours le nom de famille en premier quand on se présente. Ensuite le ou les prénoms, dans mon cas c’est Taichi Tomoe. Pour les suffixes, quand on se connait peu c’est le nom de famille plus ‘san’. On utilise ‘kun’ ou 'chan' quand on se connait très bien, car plus amicale. Pour les professeurs et les médecins, ça sera 'sensei', les supérieurs ou plus âgés ça sera ‘senpai’, pour quelqu'un en-dessous de toi ou plus jeune on dit 'kohai'. Pour être plus concrète, tu peux m’appeler Yukimura-chan, quand on se connaitra plus et mieux, tu pourras m’appeler Taichi-kun, ou Taichi-chan par exemple. »
Cela lui semble clair et pourtant elle se dit qu’à la place d’un étranger, ce n’est pas forcément aussi simple que ça. Mais bon elle lui réexpliquera si besoin.
« - On ne m’a jamais demandé mon âge avant toi. Peut-être parce que j’ai encore plus de décalage et que je ressemble à une enfant. J’ai tout juste quinze ans. »
Des tonnes de questions tournent dans sa tête. Le choix est cornélien, mais finalement elle se décide pour la plus simple, celle qui la turlupine le plus. Les autres peuvent être satisfaites plus tard.
« - A mon tour de t’interroger un peu … de quel pays du Moyen Orient ou de l’Afrique du Nord viens-tu ? Tu as dis que tu parlais arabe, c’est bien dans cette zone géographique que cette langue est la plus parlée non ? Pourrais-je aussi te demander de m’apprendre ta langue s’il te plait ? »
"Enseignement"
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Jeu 3 Mai 2018 - 20:22
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Taichi Tomoe & Farah
J’ai cru comprendre, au cours de ces deux dernières années, que les japonais vouent un certain culte à la ponctualité, et qu’il est ainsi malvenu de se présenter en retard à un cours ou un rendez-vous. En soi, ça ne me surprend pas plus que ça. Chez moi aussi, c’est un manque de politesse qui peut être parfois sévèrement réprimé. Enfin je suppose que la tolérance dépend de chacun. En ce qui me concerne, je n’aime de toute façon pas être en retard, d’où mes précautions pour arriver toujours avec un peu d’avance. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver. La preuve !
A mon grand soulagement, la jeune fille m’explique plus en détail la dénomination des japonais, et comment ils s’adressent les uns aux autres. Je penche la tête sur le côté, attentive. C’est un peu plus clair, expliqué comme ça. Je me souviens bien d’un cours sur le sujet, malheureusement je n’étais pas très en forme à l’époque et j’ai certainement dû oublier certains passages. Ce n’est vraiment pas un luxe d’avoir une petite piqûre de rappel. Cette étudiante est vraiment aimable. Et patiente. Et compréhensive, aussi, envers une étrangère comme moi. Je ne sais pas pourquoi les habitants de l’archipel sont si… méfiants ? envers les africains.
Elle m’informe ensuite sur son âge. Je suis soulagée qu’elle ne le prenne pas mal ; elle m’a surtout semblée surprise. Effectivement, j’imagine que ce n’est pas tout le monde qui se renseigne sur le nombre d’années des autres. J’avoue que c’est surtout par curiosité que je lui ai demandé. Mais aussi pour me rassurer ; elle fait en effet jeune, et je sais maintenant que je ne suis pas seule à mettre les pieds ici plus tôt que la normale. Après, je me demande pourquoi les gens ne lui demandent pas son âge… par convenance, peut-être ? ça ne se fait sans doute pas ici.
C’est à son tour de m’interroger, et ses questions me paraissent légitimes. Après tout, elle s’est montrée très patiente avec moi, et j’estime que je lui dois bien des réponses en reconnaissance. J’affiche toutefois une certaine surprise lorsqu’elle évoque la possibilité d’apprendre l’arabe. C’est une langue tellement différente du japonais que je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse réclamer de l’apprendre sans obligation !
Tout en parlant, j’ai posé un index sur mon menton, en pleine réflexion, la tête légèrement penchée sur le côté. En tant que professeur, ma mère a acquis toute la pédagogie nécessaire pour donner une leçon. Ce ne doit donc pas être très différent s’il s’agit d’un langage aussi complexe que l’arabe. Et j’ai moi-même appris l’anglais, il me suffirait de transposer les méthodologies d’apprentissage en adaptant bien sûr en fonction des spécificités de chacune. Un plan détaillé se dessine déjà dans mon esprit, et je dois faire un effort pour le mettre de côté. Je n’ai pas fini de satisfaire sa curiosité. Je redresse la tête et mon bras se replace sur mon sac.
Sans m’en rendre compte, je lui donne déjà une leçon sur l’histoire de l’arabe. En soit, c’est un bon début. Ceci dit, je ne sais pas si ça l’intéresse vraiment. Il y a une différence entre apprendre une langue et en savoir plus sur son passé. Il est vrai que pour moi, ça va de pair. On ne peut pas prétendre connaître une langue si on ignore comment et pourquoi elle est ce qu’elle est aujourd’hui. Je ne prétends d’ailleurs pas connaître le japonais, je sais juste me débrouiller pour le parler et je le comprends.
A mon grand soulagement, la jeune fille m’explique plus en détail la dénomination des japonais, et comment ils s’adressent les uns aux autres. Je penche la tête sur le côté, attentive. C’est un peu plus clair, expliqué comme ça. Je me souviens bien d’un cours sur le sujet, malheureusement je n’étais pas très en forme à l’époque et j’ai certainement dû oublier certains passages. Ce n’est vraiment pas un luxe d’avoir une petite piqûre de rappel. Cette étudiante est vraiment aimable. Et patiente. Et compréhensive, aussi, envers une étrangère comme moi. Je ne sais pas pourquoi les habitants de l’archipel sont si… méfiants ? envers les africains.
- D’accord, Yukimura-chan… Merci beaucoup pour ces précisions ! je la remercie en m’inclinant légèrement, selon la coutume des japonais.
Elle m’informe ensuite sur son âge. Je suis soulagée qu’elle ne le prenne pas mal ; elle m’a surtout semblée surprise. Effectivement, j’imagine que ce n’est pas tout le monde qui se renseigne sur le nombre d’années des autres. J’avoue que c’est surtout par curiosité que je lui ai demandé. Mais aussi pour me rassurer ; elle fait en effet jeune, et je sais maintenant que je ne suis pas seule à mettre les pieds ici plus tôt que la normale. Après, je me demande pourquoi les gens ne lui demandent pas son âge… par convenance, peut-être ? ça ne se fait sans doute pas ici.
C’est à son tour de m’interroger, et ses questions me paraissent légitimes. Après tout, elle s’est montrée très patiente avec moi, et j’estime que je lui dois bien des réponses en reconnaissance. J’affiche toutefois une certaine surprise lorsqu’elle évoque la possibilité d’apprendre l’arabe. C’est une langue tellement différente du japonais que je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse réclamer de l’apprendre sans obligation !
- Oh, j’avoue que c’est bien la première fois qu’on me fait une telle demande, mais… Pourquoi pas, ce serait avec plaisir ! Je ne sais pas si je suis vraiment douée pour enseigner une langue, cela dit… Au besoin, je demanderai conseil à ma mère, elle a l’habitude.
Tout en parlant, j’ai posé un index sur mon menton, en pleine réflexion, la tête légèrement penchée sur le côté. En tant que professeur, ma mère a acquis toute la pédagogie nécessaire pour donner une leçon. Ce ne doit donc pas être très différent s’il s’agit d’un langage aussi complexe que l’arabe. Et j’ai moi-même appris l’anglais, il me suffirait de transposer les méthodologies d’apprentissage en adaptant bien sûr en fonction des spécificités de chacune. Un plan détaillé se dessine déjà dans mon esprit, et je dois faire un effort pour le mettre de côté. Je n’ai pas fini de satisfaire sa curiosité. Je redresse la tête et mon bras se replace sur mon sac.
- Sinon, effectivement, l’arabe est parlé dans ces régions, même s’il existe différents dialectes, selon le pays où on se trouve. En ce qui me concerne, je viens d’Egypte, je suis née au Caire. Je parle donc l’arabe égyptien. C’est lui qui a le plus de locuteurs, d’ailleurs. Mais comme la culture de mon pays rayonne dans le monde arabophone, il n’est pas rare que l’arabe égyptien soit compris par des personnes qui parlent un autre dialecte.
Sans m’en rendre compte, je lui donne déjà une leçon sur l’histoire de l’arabe. En soit, c’est un bon début. Ceci dit, je ne sais pas si ça l’intéresse vraiment. Il y a une différence entre apprendre une langue et en savoir plus sur son passé. Il est vrai que pour moi, ça va de pair. On ne peut pas prétendre connaître une langue si on ignore comment et pourquoi elle est ce qu’elle est aujourd’hui. Je ne prétends d’ailleurs pas connaître le japonais, je sais juste me débrouiller pour le parler et je le comprends.
- Désolée, si je t’ennuie, n’hésite pas à m’interrompre. Je ne me rends pas toujours compte quand je perds les gens dans mes explications.
"Petit échange linguistique"
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Jeu 10 Mai 2018 - 22:14
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Feat Farah Assaad & Taichi Tomoe Yukimura
« - Sinon, effectivement, l’arabe est parlé dans ces régions, même s’il existe différents dialectes, selon le pays où on se trouve. En ce qui me concerne, je viens d’Egypte, je suis née au Caire. Je parle donc l’arabe égyptien. C’est lui qui a le plus de locuteurs, d’ailleurs. Mais comme la culture de mon pays rayonne dans le monde arabophone, il n’est pas rare que l’arabe égyptien soit compris par des personnes qui parlent un autre dialecte. »
Taichi Tomoe écoute attentivement ce début d’information. Jusqu’à maintenant elle ne s’est jamais dit qu’elle rajouterait une nouvelle langue à son curriculum vitae. L’arabe possède donc plusieurs dialectes ? Intéressant. Les questions fusent dans son esprit, se télescopant entre elles, ne laissant qu’à peine le temps à la petite sorcière de les intégrer. Comme elle le supposait, elle vient bien d’Afrique du Nord.
Bien que ses pas guident machinalement Taichi Tomoe et sa camarade vers le bon bâtiment, l’esprit de la sorcière n’est plus du tout sur l’intérêt du cours de biologie à venir. Elle boit les paroles de la jeune égyptienne sur un début de cours sur l’histoire de la langue arabe. Le silence soudain, la fait se stopper pour penser la tête sur le côté en regardant
« - Désolé, si je t’ennuie, n’hésite pas à m’interrompre. Je ne me rends pas toujours compte quand je perds les gens dans mes explications. »
Alors ça elle ne s’y attend pas. Elle ? Être perdu dans les explications ? C’est très rare ! Au contraire pour le moment elle suit parfaitement le cheminement de pensée de Assaad-chan.
« - Vous n’avez pas besoin de vous excusez Assaad-chan. Je trouve au contraire ces informations très intéressantes ! Je n’y connais rien à la langue arabe, du coup je suis surprise de découvrir que comme pour l’Indien il y a plusieurs dialectes. »
Ce qui est la vérité. Tout ceci passionne Taichi autant que l’informatique. Au final, n’importe quel sujet éveillant un tant soit peu sa curiosité la passionne. Toujours aussi machinalement elle reprend sa marche, réfléchissant à la prochaine question qu’elle peut poser. Toute plongée dans sa réflexion, elle joue avec une mèche de ses cheveux. Et d’un coup la question s’impose comme l’évidence même.
« - Dites-moi Assaad-chan … pourquoi la biologie ? Il y a tellement de domaine à découvrir, pourquoi celui-ci en particulier ? »
La biologie est un domaine un peu mystérieux pour la petite sorcière. C’est pour cette raison qu’elle teste un peu le domaine cette année. Comme elle l’a fait au par avant avec la physique et la chimie, les maths, l’histoire et les lettres. Pourtant jusqu’à il y a peu de temps, la biologie malgré son aura de mystère ne la tentait pas outre mesure. Elle suppose le domaine très prenant, mais sans plus. Enfin tout ça c’était avant qu’elle ne tombe sur une société qui s’interroge sur la bioremédiation et sur la meilleure méthode pour lutter contre la pollution. Le domaine jusqu’alors obscure a prit place en pleine lumière.
De plus, cours exceptée, Taichi Tomoe est très curieuse d’en apprendre plus sur le monde. Elle qui n’a jamais quitté son pays natal. Elle ignore même si elle aura la force de le faire un jour, compte-tenue de sa peur panique des foules. Maintenant elle réussit à aller à l’université et à suive les cours au milieu des autres étudiants. Alors peut-être qu’un jour elle pourra voyager ?
« - Encore une question Assaad-chan, comment est l’Egypte ? Vous avez beaucoup voyagé ? Je suis désolée si mes questions vous gênent, ce n’est pas mon intention. Je n’ai jamais voyagé … alors j’essaie d’imaginer ce que c’est. »
Taichi Tomoe écoute attentivement ce début d’information. Jusqu’à maintenant elle ne s’est jamais dit qu’elle rajouterait une nouvelle langue à son curriculum vitae. L’arabe possède donc plusieurs dialectes ? Intéressant. Les questions fusent dans son esprit, se télescopant entre elles, ne laissant qu’à peine le temps à la petite sorcière de les intégrer. Comme elle le supposait, elle vient bien d’Afrique du Nord.
Bien que ses pas guident machinalement Taichi Tomoe et sa camarade vers le bon bâtiment, l’esprit de la sorcière n’est plus du tout sur l’intérêt du cours de biologie à venir. Elle boit les paroles de la jeune égyptienne sur un début de cours sur l’histoire de la langue arabe. Le silence soudain, la fait se stopper pour penser la tête sur le côté en regardant
« - Désolé, si je t’ennuie, n’hésite pas à m’interrompre. Je ne me rends pas toujours compte quand je perds les gens dans mes explications. »
Alors ça elle ne s’y attend pas. Elle ? Être perdu dans les explications ? C’est très rare ! Au contraire pour le moment elle suit parfaitement le cheminement de pensée de Assaad-chan.
« - Vous n’avez pas besoin de vous excusez Assaad-chan. Je trouve au contraire ces informations très intéressantes ! Je n’y connais rien à la langue arabe, du coup je suis surprise de découvrir que comme pour l’Indien il y a plusieurs dialectes. »
Ce qui est la vérité. Tout ceci passionne Taichi autant que l’informatique. Au final, n’importe quel sujet éveillant un tant soit peu sa curiosité la passionne. Toujours aussi machinalement elle reprend sa marche, réfléchissant à la prochaine question qu’elle peut poser. Toute plongée dans sa réflexion, elle joue avec une mèche de ses cheveux. Et d’un coup la question s’impose comme l’évidence même.
« - Dites-moi Assaad-chan … pourquoi la biologie ? Il y a tellement de domaine à découvrir, pourquoi celui-ci en particulier ? »
La biologie est un domaine un peu mystérieux pour la petite sorcière. C’est pour cette raison qu’elle teste un peu le domaine cette année. Comme elle l’a fait au par avant avec la physique et la chimie, les maths, l’histoire et les lettres. Pourtant jusqu’à il y a peu de temps, la biologie malgré son aura de mystère ne la tentait pas outre mesure. Elle suppose le domaine très prenant, mais sans plus. Enfin tout ça c’était avant qu’elle ne tombe sur une société qui s’interroge sur la bioremédiation et sur la meilleure méthode pour lutter contre la pollution. Le domaine jusqu’alors obscure a prit place en pleine lumière.
De plus, cours exceptée, Taichi Tomoe est très curieuse d’en apprendre plus sur le monde. Elle qui n’a jamais quitté son pays natal. Elle ignore même si elle aura la force de le faire un jour, compte-tenue de sa peur panique des foules. Maintenant elle réussit à aller à l’université et à suive les cours au milieu des autres étudiants. Alors peut-être qu’un jour elle pourra voyager ?
« - Encore une question Assaad-chan, comment est l’Egypte ? Vous avez beaucoup voyagé ? Je suis désolée si mes questions vous gênent, ce n’est pas mon intention. Je n’ai jamais voyagé … alors j’essaie d’imaginer ce que c’est. »
"Curiosité"
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Taichi Tomoe & Farah
Je suis assez surprise que Yukimura-san s’intéresse autant à l’arabe. Elle a l’air d’être très curieuse et ouverte d’esprit. D’ailleurs ce doit être la première native qui ne me désigne pas par l’adjectif « gaijin » depuis que je suis au Japon. C’est plutôt agréable de se sentir comme n’importe qui ici. Elle m’aide déjà à trouver mon chemin sans rien demander en retour, je ne pensais pas pouvoir entretenir avec elle une conversation aussi intéressante. Et sans préjugé.
A tel point que je m’emporte un peu dans mes explications. Mais mes craintes ne sont pas fondées ; elle m’assure y trouver un grand intérêt. La voilà qui m’apprend que l’indien aussi a plusieurs dialectes. Mais, elle connait donc un peu l’indien ? J’avoue que ça m’intrigue, c’est une langue vraiment différente du japonais. Veut-elle l’apprendre également ? Ou la parle-t-elle déjà ? Elle a l’air vraiment doué en langue. Et, vu sa jeunesse apparente -même si Mama m’a toujours dit de ne pas juger sur les apparences- en à peu près tout. Elle a l’air plus talentueuse que moi.
La voilà qui m’inonde de questions. Ça me fait sourire ; je suis contente de voir qu’elle est encore plus curieuse que moi ! Cet état de fait me permet de me détendre un peu et je m’ouvre un peu plus à la conversation. Je secoue négativement la tête pour répondre à la dernière qu’elle m’a posée.
- Non, avant de venir ici, je n’avais jamais mis un pied en dehors du Caire. Même si j’aurais bien aimé. Cependant, mon père… Enfin, on avait peur que je m’ouvre trop au monde et que j’en pâtisse, je suppose. J’avoue que je serais curieuse moi aussi de découvrir d’autres pays, mais l’inconnu m’effraie autant qu’il me fascine… Je ne sais pas si j’aurais le courage.
J’ai dérivé sur un sujet trop sensible, il faut absolument que je m’en écarte, sinon Yukimura-san va sentir mon malaise. J’en profite donc pour revenir sur l’intérêt de la biologie, après tout, elle m’a posée une question et je me dois d’y répondre.
- J’ai toujours aimé les sciences du vivant, en particulier la réaction des organismes à chaque événement autour d’eux et les mécanismes de défense de chacun. Le venin des serpents par exemple, et la façon dont chaque être vivant va s’en protéger ou, au contraire, y succomber. Et puis j’ai toujours aimé la faune et la flore, la nature en règle générale. Etudier la biologie, c’est à la fois mieux la comprendre, et vivre avec elle.
Chaque fois que j’en parle, mes yeux brillent. La biologie est une véritable passion. Je suis fascinée par la complexité des créatures d’Allah, à quel point son génie est grand. Et finalement je me dis que s’il a mis la science à notre portée, c’est pour mieux comprendre le monde qu’il nous offre. Je m’émerveille chaque jour de sa beauté et de sa diversité. Je cligne des yeux avant de revenir sur Taichi.
- Euh, hum. Et vous, Yukimura-san, pourquoi étudiez-vous la biologie ? Est-ce également votre matière de prédilection ? Et j’avoue être curieuse, vous parliez de l’indien et de ses différents dialectes tout à l’heure. Est-ce que vous le parlez aussi ?
Nous nous bombardons mutuellement de question, décidément. Nous sommes aussi curieuses l’une que l’autre, quoiqu’elle semble encore plus intéressée que moi par toute la diversité du monde. Les grands esprits se rencontrent, comme on dit. J’espère qu’elle voudra bien être mon amie. J’ai vraiment besoin d’une présence amicale dans ce monde si différent du mien.
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Sam 7 Juil 2018 - 19:09
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Feat Farah Neferet Assaad & Taichi Tomoe Yukimura
« - Non, avant de venir ici, je n’avais jamais mis un pied en dehors du Caire. Même si j’aurais bien aimé. Cependant, mon père … Enfin, on avait peur que je m’ouvre trop au monde et que j’en pâtisse, je suppose. J’avoue que je serais curieuse moi aussi de découvrir d’autres pays, mais l’inconnu m’effraie autant qu’il me fascine … Je ne sais pas si j’aurais le courage. »
Comment lui en vouloir ? Taichi Tomoe se pose exactement la même question tous les jours à son levé. Heureusement elle a compris qu’en y croyant juste un peu, elle est capable de sortir de chez elle et de vivre à peu près normalement. Enfin … aux heures creuses de la ville. Sinon sa petite maison est son lieu de sécurité. Oui c’est ça, elle y est en sécurité mais un jour, il faudra bien prendre des risques pour avancer.
Malgré elle, la jeune sorcière sent que sa question innocente a provoqué une sorte de malaise chez sa nouvelle camarade. Peut-être une blessure enfouie qui menace de la submerger ? Ça aussi elle connait. Elle fait toujours des cauchemars de cette funeste nuit. Mais l’égyptienne semble se reprendre et embraille déjà sur la biologie.
« - J’ai toujours aimé les sciences du vivant, en particulier la réaction des organismes à chaque évènement autour d’eux et les mécanismes de défense de chacun. Le venin des serpents par exemple, et la façon dont chaque être vivant va s’en protéger ou, au contraire, y succomber. Et puis j’ai toujours aimé la faune et la flore, la nature en règle générale. Etudier la biologie, c’est à la fois mieux la comprendre, et vivre avec elle. »
Pour l’adolescente, le but est louable. Mieux comprendre la nature pour vivre avec elle. Pourtant ce n’est pas ce but qui retient son attention mais l’information continue dans l’exemple donné. Etrange, à son sens, de prendre un tel exemple justement, dans l’objectif d’étayer son argumentaire. Pourquoi ne pas parler de maladie tout simplement ? Un virus ou une bactérie engendre le même modèle de réponse, à des degrés différents. Pourquoi évoquer précisément le venin des serpents ? Parce qu’il est aussi utilisé pour faire certains remèdes ?
Taichi se mordille la lèvre inférieure. Elle est perplexe vis-à-vis de cet exemple. Elle a la sensation que Assaad-chan ne dit pas forcément tout. Qu’elle s’y connait mieux qu’elle ne le dit peut-être ? Ou quelle maîtrise le sujet sur les serpents, d’où son exemple ? En tout cas, ce domaine est une passion pour elle à n’en point douter. Soudain elle se met à cligner des yeux, avant de reposer son regard sur la petite sorcière. Durant quelques secondes, Taichi réalise que sa voisine l’a presque oubliée.
« - Euh, hum. Et vous, Yukimura-san, pourquoi étudiez-vous la biologie ? Est-ce également votre matière de prédilection ? Et j’avoue être curieuse, vous parliez de l’indien et de ses différents dialectes tout à l’heure. Est-ce que vous le parlez aussi ? »
C’est au tour de la plus jeune de cligner des yeux. Comme si, pour une fois, les questions ne parvenaient pas jusqu’à son cerveau. Ce n’est bien sûr pas le cas, mais aucun début de réponse ne lui vient. Pourquoi étudiez la biologie ? C’est une excellente interrogation. Elle s’est inscrite sur un coup de tête, juste parce qu’une entreprise qui lui a semblé intéressante dans son projet. Mais au fond, il n’y a pas tellement plus de raisons, que lorsqu’elle a voulu étudier la physique ou la chimie, ou bien les lettres. Quant à sa matière de prédilection, bien sûr c’est l’informatique. D’ailleurs en y pensant, sans vraiment le faire exprès, Taichi met sa main dans son sac et effleure son ordinateur. Son compagnon de toujours et son meilleur outil.
« - Et bien je … enfin … non la biologie n’est pas ma matière de prédilection. C’est l’informatique et les nouvelles technologies qui me passionnent vraiment. Je débute la biologie ce semestre uniquement par curiosité et … pour avoir de nouvelles excuses pour sauter certains cours un peu trop barbants pour moi. Même si je sais que ce n’est pas bien. »
La vérité. Elle estime que c’est toujours ce qui doit primer, même si elle dissimule habilement certaines de ses caractéristiques.
« - J’ai vu un reportage sur une société faisant de la bioremédiation, et j’ai seulement voulu acquérir le vocabulaire pour mieux comprendre ce dont il s’agissait. D’où mon inscription en biologie. »
Simple, court et efficace. Elle se prit même à être désolé de ne pas avoir un but aussi noble que sa camarade. La jeune sorcière se laisse juste porter par ses envies du moment.
« - Pour l’indien, non je ne le parle pas. Mais je me suis documentée sur cette langue. Cependant l’apprendre ne m’intéresse pas. Et puis je suis déjà polyglotte alors autant que j’apprenne que les langues qui me tentent vraiment. »
Taichi Tomoe ne le cachait pas, il parlait le russe, le chinois et l’anglais sans le moindre problème. Elle possédait de bonne base en français mais pas suffisante à son sens. Et bien sûr elle parle le japonais, ce qui est normal puisque c’est sa langue maternelle.
« - Pourquoi prendre le venin de serpent comme exemple ? Les maladies sont tout aussi illustratives non ? Je suppose que vous vous y connaissez bien en reptile du coup. Pourquoi les reptiles et plus précisément les serpents ? Je ne comprends pas. En plus j’ai parcouru le programme du semestre, ils ne sont même pas au programme. C’est aussi une de vos passions ? Je veux dire les reptiles. »
Comment lui en vouloir ? Taichi Tomoe se pose exactement la même question tous les jours à son levé. Heureusement elle a compris qu’en y croyant juste un peu, elle est capable de sortir de chez elle et de vivre à peu près normalement. Enfin … aux heures creuses de la ville. Sinon sa petite maison est son lieu de sécurité. Oui c’est ça, elle y est en sécurité mais un jour, il faudra bien prendre des risques pour avancer.
Malgré elle, la jeune sorcière sent que sa question innocente a provoqué une sorte de malaise chez sa nouvelle camarade. Peut-être une blessure enfouie qui menace de la submerger ? Ça aussi elle connait. Elle fait toujours des cauchemars de cette funeste nuit. Mais l’égyptienne semble se reprendre et embraille déjà sur la biologie.
« - J’ai toujours aimé les sciences du vivant, en particulier la réaction des organismes à chaque évènement autour d’eux et les mécanismes de défense de chacun. Le venin des serpents par exemple, et la façon dont chaque être vivant va s’en protéger ou, au contraire, y succomber. Et puis j’ai toujours aimé la faune et la flore, la nature en règle générale. Etudier la biologie, c’est à la fois mieux la comprendre, et vivre avec elle. »
Pour l’adolescente, le but est louable. Mieux comprendre la nature pour vivre avec elle. Pourtant ce n’est pas ce but qui retient son attention mais l’information continue dans l’exemple donné. Etrange, à son sens, de prendre un tel exemple justement, dans l’objectif d’étayer son argumentaire. Pourquoi ne pas parler de maladie tout simplement ? Un virus ou une bactérie engendre le même modèle de réponse, à des degrés différents. Pourquoi évoquer précisément le venin des serpents ? Parce qu’il est aussi utilisé pour faire certains remèdes ?
Taichi se mordille la lèvre inférieure. Elle est perplexe vis-à-vis de cet exemple. Elle a la sensation que Assaad-chan ne dit pas forcément tout. Qu’elle s’y connait mieux qu’elle ne le dit peut-être ? Ou quelle maîtrise le sujet sur les serpents, d’où son exemple ? En tout cas, ce domaine est une passion pour elle à n’en point douter. Soudain elle se met à cligner des yeux, avant de reposer son regard sur la petite sorcière. Durant quelques secondes, Taichi réalise que sa voisine l’a presque oubliée.
« - Euh, hum. Et vous, Yukimura-san, pourquoi étudiez-vous la biologie ? Est-ce également votre matière de prédilection ? Et j’avoue être curieuse, vous parliez de l’indien et de ses différents dialectes tout à l’heure. Est-ce que vous le parlez aussi ? »
C’est au tour de la plus jeune de cligner des yeux. Comme si, pour une fois, les questions ne parvenaient pas jusqu’à son cerveau. Ce n’est bien sûr pas le cas, mais aucun début de réponse ne lui vient. Pourquoi étudiez la biologie ? C’est une excellente interrogation. Elle s’est inscrite sur un coup de tête, juste parce qu’une entreprise qui lui a semblé intéressante dans son projet. Mais au fond, il n’y a pas tellement plus de raisons, que lorsqu’elle a voulu étudier la physique ou la chimie, ou bien les lettres. Quant à sa matière de prédilection, bien sûr c’est l’informatique. D’ailleurs en y pensant, sans vraiment le faire exprès, Taichi met sa main dans son sac et effleure son ordinateur. Son compagnon de toujours et son meilleur outil.
« - Et bien je … enfin … non la biologie n’est pas ma matière de prédilection. C’est l’informatique et les nouvelles technologies qui me passionnent vraiment. Je débute la biologie ce semestre uniquement par curiosité et … pour avoir de nouvelles excuses pour sauter certains cours un peu trop barbants pour moi. Même si je sais que ce n’est pas bien. »
La vérité. Elle estime que c’est toujours ce qui doit primer, même si elle dissimule habilement certaines de ses caractéristiques.
« - J’ai vu un reportage sur une société faisant de la bioremédiation, et j’ai seulement voulu acquérir le vocabulaire pour mieux comprendre ce dont il s’agissait. D’où mon inscription en biologie. »
Simple, court et efficace. Elle se prit même à être désolé de ne pas avoir un but aussi noble que sa camarade. La jeune sorcière se laisse juste porter par ses envies du moment.
« - Pour l’indien, non je ne le parle pas. Mais je me suis documentée sur cette langue. Cependant l’apprendre ne m’intéresse pas. Et puis je suis déjà polyglotte alors autant que j’apprenne que les langues qui me tentent vraiment. »
Taichi Tomoe ne le cachait pas, il parlait le russe, le chinois et l’anglais sans le moindre problème. Elle possédait de bonne base en français mais pas suffisante à son sens. Et bien sûr elle parle le japonais, ce qui est normal puisque c’est sa langue maternelle.
« - Pourquoi prendre le venin de serpent comme exemple ? Les maladies sont tout aussi illustratives non ? Je suppose que vous vous y connaissez bien en reptile du coup. Pourquoi les reptiles et plus précisément les serpents ? Je ne comprends pas. En plus j’ai parcouru le programme du semestre, ils ne sont même pas au programme. C’est aussi une de vos passions ? Je veux dire les reptiles. »
"Scepticisme"
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Dim 22 Juil 2018 - 23:32
Trouver ses repères
Taichi Tomoe & Farah
Je sens que ma dernière question l’a perturbée ; Taichi me fixe d’un air surpris. Je ne vois pourtant pas ce qui pourrait la déstabiliser. C’est une question toute légitime, qu’elle m’a elle-même posée juste avant. Peut-être qu’elle n’y a jamais réfléchi avant, et qu’elle s’est inscrite en biologie sur un coup de tête. Ce serait étrange, mais après tout pourquoi pas ? Elle a le droit d’étudier ce qu’elle veut, pour des raisons qui ne regardent qu’elle. Elle finit par me répondre, confirmant ma réflexion. Ainsi donc elle est passionnée d’informatique ? Elle doit être très douée avec ces technologies… Moi je dois avouer qu’à part les téléphones nouvelle génération, je n’ai jamais eu de grande affinité avec ce genre de chose. En Egypte, je n’avais qu’un ordinateur personnel très simple que j’utilisais pour apprendre. Et je n’ai jamais cherché à développer une quelconque compétence dans ce domaine. Au moins, je sais me débrouiller avec, c’est déjà ça , haha !
Moi je n’oserais pas sécher des cours. Déjà parce que je suis une étrangère, et que je dispose d’une bourse de mérite qui me contraint à être très assidue. Et puis, j’ai simplement trop bonne conscience pour enfreindre un règlement. Même si ce n’est pas interdit de s’absenter à certains cours. En plus, j’apprends toujours bien mieux en écoutant un professeur qu’en recopiant bêtement les prises de note d’un camarade. J’ai une très bonne mémoire auditive. La jeune étudiante évoque un documentaire sur la bioremédiation, ce qui m’interpelle.
L’Homme est un être imparfait qui se laisse régulièrement dominer par ses démons. Mais il arrive aussi à reconnaître ses erreurs et agir pour réparer les torts qu’il a causé autour de lui. Et Allah sait combien il y a du travail… C’est certainement pour ça qu’il met à notre disposition toutes ces nouvelles connaissances ; pour que l’Homme se rachète à ses yeux. Et je compte bien y contribuer, même si je n’ai rien à me reprocher. Et en plus, en tant que changelin, je suis particulièrement proche de la nature et de l’environnement, alors ça me paraît normal de tout faire pour qu’il subsiste intact.
Je ne pourrais jamais prétendre être apte à devenir un jour polyglotte, bien que je m’en sorte plutôt bien avec deux langues courantes, et une autre en apprentissage -car mon japonais est loin d’être parfait encore. Alors cette information m’impressionne. Enfin, il faut dire que je me laisse facilement impressionner, pour un oui ou pour un non… Taichi me pose une nouvelle question ; cette fois, c’est moi qui la regarde avec stupéfaction. Le venin de serpent ? Mais pourquoi s’attarde-t-elle sur un si petit détail ? Sur le moment, je ne sais pas quoi lui répondre.
Je me sens un peu acculée, et je me traite d’idiote. Ce n’était pas très malin d’en parler de façon si ouverte. Il est vrai que les pathologies infectieuses sont bien plus pertinentes, comme exemple. J’ai fait preuve d’imprudence, et ça se retourner désormais contre moi. J’ai soudain peur de finir par me trahir. Je dois trouver un argument valable et irréfutable, car je sens que sinon elle ne lâchera pas le morceau.
Mes yeux se portent ensuite sur le bâtiment qui s’étend devant nous. Je m’arrête en réalisant que nous avons avalé les mètres sans que je m’en aperçoive. Le temps passe terriblement vite quand notre attention est accaparée par un sujet de discussion qui nous passionne. Je pose ma main en visière sur mon front et je lève la tête pour contempler l’édifice.
Je reporte mon regard céleste sur ma camarade et lui sourit amicalement, en espérant que cette diversion suffira à chasser de son esprit cette idée saugrenue sur les serpents. Bon sang, Farah, ta langue a fourché, c’est bien le comble !
- Je vous comprends. On ne peut pas toujours tout apprécier. La vie est ainsi faite.
Moi je n’oserais pas sécher des cours. Déjà parce que je suis une étrangère, et que je dispose d’une bourse de mérite qui me contraint à être très assidue. Et puis, j’ai simplement trop bonne conscience pour enfreindre un règlement. Même si ce n’est pas interdit de s’absenter à certains cours. En plus, j’apprends toujours bien mieux en écoutant un professeur qu’en recopiant bêtement les prises de note d’un camarade. J’ai une très bonne mémoire auditive. La jeune étudiante évoque un documentaire sur la bioremédiation, ce qui m’interpelle.
- Oh oui, je vois de quoi vous parlez, je l’avais vu aussi ! C’était très intéressant. Et ça redonne fois en l’humanité, je trouve, car on cherche des moyens de réparer nos erreurs. La pollution ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre. Je comprends que la bioremédiation vous intéresse, c’est également un sujet que j’aimerais approfondir dans mon cursus.
L’Homme est un être imparfait qui se laisse régulièrement dominer par ses démons. Mais il arrive aussi à reconnaître ses erreurs et agir pour réparer les torts qu’il a causé autour de lui. Et Allah sait combien il y a du travail… C’est certainement pour ça qu’il met à notre disposition toutes ces nouvelles connaissances ; pour que l’Homme se rachète à ses yeux. Et je compte bien y contribuer, même si je n’ai rien à me reprocher. Et en plus, en tant que changelin, je suis particulièrement proche de la nature et de l’environnement, alors ça me paraît normal de tout faire pour qu’il subsiste intact.
- Oh, vous êtes polyglotte vraiment ? Je la regarde avec surprise et un soupçon d’admiration. Et vous savez parler quelles langues ? Hormis le japonais et l’anglais bien sûr.
Je ne pourrais jamais prétendre être apte à devenir un jour polyglotte, bien que je m’en sorte plutôt bien avec deux langues courantes, et une autre en apprentissage -car mon japonais est loin d’être parfait encore. Alors cette information m’impressionne. Enfin, il faut dire que je me laisse facilement impressionner, pour un oui ou pour un non… Taichi me pose une nouvelle question ; cette fois, c’est moi qui la regarde avec stupéfaction. Le venin de serpent ? Mais pourquoi s’attarde-t-elle sur un si petit détail ? Sur le moment, je ne sais pas quoi lui répondre.
- Je, euh… oui, j’adore les serpents, ce sont mes animaux préférés…
Je me sens un peu acculée, et je me traite d’idiote. Ce n’était pas très malin d’en parler de façon si ouverte. Il est vrai que les pathologies infectieuses sont bien plus pertinentes, comme exemple. J’ai fait preuve d’imprudence, et ça se retourner désormais contre moi. J’ai soudain peur de finir par me trahir. Je dois trouver un argument valable et irréfutable, car je sens que sinon elle ne lâchera pas le morceau.
- Ce n’est pas au programme en effet, mais il existe une matière optionnelle qui traite des différents poisons, y compris les venins, et de leurs effets sur le corps humain et les traitements ou anti-venin existants. J’aimerais bien pouvoir m’y inscrire quand j’aurai le niveau.
Mes yeux se portent ensuite sur le bâtiment qui s’étend devant nous. Je m’arrête en réalisant que nous avons avalé les mètres sans que je m’en aperçoive. Le temps passe terriblement vite quand notre attention est accaparée par un sujet de discussion qui nous passionne. Je pose ma main en visière sur mon front et je lève la tête pour contempler l’édifice.
- Oh, c’est ici alors. Dire que je l’avais vu de loin… Heureusement que vous êtes là, j’étais loin du compte. Nous sommes en avance, mais nous n’avons qu’à nous rendre dans la salle de cours, si elle est ouverte, et nous pourrons continuer de discuter le temps que le professeur arrive.
Je reporte mon regard céleste sur ma camarade et lui sourit amicalement, en espérant que cette diversion suffira à chasser de son esprit cette idée saugrenue sur les serpents. Bon sang, Farah, ta langue a fourché, c’est bien le comble !
"Ou comment appliquer le proverbe 'avoir la langue qui fourche' "
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Ven 17 Aoû 2018 - 1:23
Trouver ses repères
Feat Farah Neferet Assaad & Taichi Tomoe Yukimura
La jeune étrangère lui demande quelles sont les langues qu’elle parle, autre que le japonais et l’anglais. La petite sorcière sourit légèrement avant de répondre.
« - Je parle le russe et le chinois. C’est seulement parce que ce sont des pays proches du Japon, mais aussi que j’y ai deux camarades de classe. C’était plus simple d’apprendre leur langue pour se comprendre. »
Pourtant la dernière question de l’adolescente provoque une réaction qu’elle n’attendait pas. Sa camarade semble avoir été frappée de stupéfaction, comme si l’exemple sur les serpents n’a pas autant de signification que Taichi Tomoe le pense. Assaad-chan bredouille une réponse, affirmant que les serpents sont ses animaux favoris. Pourquoi pas, après tout ils peuvent avoir leur charme dans un sens.
« - Ce n’est pas au programme en effet, mais il existe une matière optionnelle qui traite des différents poisons, y compris les venins, et de leurs effets sur le corps humain et les traitements ou anti-venin existants. J’aimerais bien pouvoir m’y inscrire quand j’aurai le niveau. »
Oh ce n’est que ça ? Sa camarade se prépare seulement à la suite de son cursus en amont alors. C’est une grande travailleuse dans ce cas. Et très prévoyante au final, puisque cette matière ne semble pas pouvoir être prise en option au premier semestre … peut-être même durant la première année tout court. La jeune égyptienne reprend alors la parole, sortant la japonaise de ses pensées.
« - Oh c’est ici alors. Dire que je l’avais vu de loin … Heureusement que vous êtes là, j’étais loin du compte. Nous sommes en avance, mais nous n’avons qu’à nous rendre dans la salle de cours, si elle est ouverte, et nous pourrons continuer de discuter le temps que le professeur arrive. »
Sa camarade la regarde en souriant. La plus petite lui rend son sourire en hochant la tête, puis prend le chemin de l’entrée du bâtiment de biologie. Quelque chose dans un recoin de son esprit lui souffle pourtant que tout cela n’est qu’une supercherie, une vaste diversion du sujet précédent. Au fond d’elle, elle se sent confortée dans son idée initiale, à savoir qu’il y a un lien plus fort qu’Assaad-chan ne l’avoue entre elle et les serpents. Cependant Taichi Tomoe décide de ne pas creuser plus, pour le moment. Elle sait qu’elle aura des tas d’autres occasions au cours du semestre pour ça. Par contre cela va requérir un peu de documentation sur les serpents, parce qu’elle n’y connait pas grand-chose.
« - Vu que c’est la première heure de cours, la salle est probablement fermée, mais on peut aller chez le gardien du bâtiment Assaad-chan. Ainsi on peut enter dedans et attendre le début du cours. Ou on attend à l’entrée de la salle que Ishinose-sensei vienne ouvrir la salle pour son cours. »
La petite a énoncé cet état de fait sans la moindre réflexion. Elle connait suffisamment le campus et les habitudes des professeurs pour faire son affirmation. Ils sont tous très prévisibles : ouverture de la salle de cours quinze minutes avant son début, installation du professeur dans la salle, enfin à cinq minutes avant le cours les étudiants entrent et s’installent. Toujours le même rituel, dans le même ordre et sans la moindre variation. Dépriment.
« - Assaad-chan, pardon si ma question est indiscrète mais … pourquoi avoir quitter votre pays pour le mien ? »
La petite sorcière se mordille à nouveau la lèvre inférieure et regarde sa camarade avec une légère inquiétude. Peut-être que cette fois, sa curiosité l’a poussée trop loin.
« - Je parle le russe et le chinois. C’est seulement parce que ce sont des pays proches du Japon, mais aussi que j’y ai deux camarades de classe. C’était plus simple d’apprendre leur langue pour se comprendre. »
Pourtant la dernière question de l’adolescente provoque une réaction qu’elle n’attendait pas. Sa camarade semble avoir été frappée de stupéfaction, comme si l’exemple sur les serpents n’a pas autant de signification que Taichi Tomoe le pense. Assaad-chan bredouille une réponse, affirmant que les serpents sont ses animaux favoris. Pourquoi pas, après tout ils peuvent avoir leur charme dans un sens.
« - Ce n’est pas au programme en effet, mais il existe une matière optionnelle qui traite des différents poisons, y compris les venins, et de leurs effets sur le corps humain et les traitements ou anti-venin existants. J’aimerais bien pouvoir m’y inscrire quand j’aurai le niveau. »
Oh ce n’est que ça ? Sa camarade se prépare seulement à la suite de son cursus en amont alors. C’est une grande travailleuse dans ce cas. Et très prévoyante au final, puisque cette matière ne semble pas pouvoir être prise en option au premier semestre … peut-être même durant la première année tout court. La jeune égyptienne reprend alors la parole, sortant la japonaise de ses pensées.
« - Oh c’est ici alors. Dire que je l’avais vu de loin … Heureusement que vous êtes là, j’étais loin du compte. Nous sommes en avance, mais nous n’avons qu’à nous rendre dans la salle de cours, si elle est ouverte, et nous pourrons continuer de discuter le temps que le professeur arrive. »
Sa camarade la regarde en souriant. La plus petite lui rend son sourire en hochant la tête, puis prend le chemin de l’entrée du bâtiment de biologie. Quelque chose dans un recoin de son esprit lui souffle pourtant que tout cela n’est qu’une supercherie, une vaste diversion du sujet précédent. Au fond d’elle, elle se sent confortée dans son idée initiale, à savoir qu’il y a un lien plus fort qu’Assaad-chan ne l’avoue entre elle et les serpents. Cependant Taichi Tomoe décide de ne pas creuser plus, pour le moment. Elle sait qu’elle aura des tas d’autres occasions au cours du semestre pour ça. Par contre cela va requérir un peu de documentation sur les serpents, parce qu’elle n’y connait pas grand-chose.
« - Vu que c’est la première heure de cours, la salle est probablement fermée, mais on peut aller chez le gardien du bâtiment Assaad-chan. Ainsi on peut enter dedans et attendre le début du cours. Ou on attend à l’entrée de la salle que Ishinose-sensei vienne ouvrir la salle pour son cours. »
La petite a énoncé cet état de fait sans la moindre réflexion. Elle connait suffisamment le campus et les habitudes des professeurs pour faire son affirmation. Ils sont tous très prévisibles : ouverture de la salle de cours quinze minutes avant son début, installation du professeur dans la salle, enfin à cinq minutes avant le cours les étudiants entrent et s’installent. Toujours le même rituel, dans le même ordre et sans la moindre variation. Dépriment.
« - Assaad-chan, pardon si ma question est indiscrète mais … pourquoi avoir quitter votre pays pour le mien ? »
La petite sorcière se mordille à nouveau la lèvre inférieure et regarde sa camarade avec une légère inquiétude. Peut-être que cette fois, sa curiosité l’a poussée trop loin.
"Curiosité quand tu nous emmènes ... trop loin ?"
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