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Mar 4 Sep 2018 - 0:10
Cela faisait des jours et des jours que je l’observais discrètement, voulant venir à elle, mais sans jamais oser franchir le pas. Je étais arrivé à mieux connaître son emploi du temps que le mien, j’avais d’ailleurs pris grand soin de faire un planning consignant tous les cours où elle était officiellement inscrite auquel j’avais adjoins un calque avec tout ceux qu’elle appréciait suivre en supplément.
La maison où elle vivait n’était guère un endroit très sûr à mon goût, mais après tout, peu d’endroit pouvaient bien me résister, alors une maison à l’ancienne… J’avais décidé de franchir le pas en ce jour et rien n’aurait su me faire changer d’avis, il en valait d’un pari sur l’honneur qu’Ôkamiro avait fini par réussir à m’extorquer. Qui plus est, je répugnais à l’idée que d’autres sorciers lui ait déjà parlé avant moi alors que j’étais sa mère. S’en étant donc trop pour moi.
Mes longues observations avaient rendu le choix de sa maison comme lieu de premier contact évident. Elle montrait des signes de timidité, pour ne pas dire d’anxiété lorsqu’elle était entouré de beaucoup de monde et mon flair de psy ne me trompait que rarement sur ce genre de choses.
J’avais longuement hésité sur la manière dont j’allais bien pouvoir venir la voir, mais au dernier moment je me suis dégonflé et j’ai opté pour une visite du Secret plutôt que de sa mère. Toutefois j’ai choisi d’autres teintes que j’affectionnais particulièrement. J’ai pris un corset, ainsi qu’une de mes robes victorienne, celle qui était pourpre avec des bordures et coutures d’un violet sombre. J’optai pour des bottes hautes noires et lacets rouge pour aller avec ainsi qu’un chapeau assortis au tout. Bien entendu j’ai pris soin de prendre mon masque de médecin de peste, le violet justement pour aller avec cette robe. Mais je ne pouvais me mentir à moi-même, c’était davantage pour ne pas avoir à soutenir son regard que pour cacher mon visage. J’ai pris mon collier à l'effigie d’Harpocrate, un visage avec un doigt sur la bouche en signe du silence à garder pour les secrets révélés aux initiés.
J’ai quitté mon domicile en prenant un grand soin à occulter ma personne pendant tout mon trajet jusqu’à chez elle. Je me suis introduit chez elle par l’arrière de la maison sans aucun mal en prenant un grand soin à être là une heure avant le retour que j’estimais être le sien afin de préparer du thé et installer la table pour notre entrevue. Une fois la mise en place terminé, je n’ai plus eu qu’à attendre la venue de ma chère fille que j’allais pouvoir voir de très prêt.
J’ai entendu du bruit, le bruit caractéristique de quelqu’un marchant, elle était enfin là…
Je me suis positionné debout à côté de la table que j’avais dressé pour boire le thé ensemble, prête et bien décidée à lui parler. Lorsqu’elle est apparu dans la pièce enfin, elle fût évidemment surprise par ma présence.
Irina ▬Yukimura-san, je vous rencontre enfin. Je suis le Secret de l’Enclave des Sorciers. Dis-je en portant nonchalamment ma main sur mon médaillon.
Je lui laissai le temps de réagir et d’encaisser l’événement qui était en train de se dérouler chez elle tout en tendant ma main vers la table comme en signe d’invitation à venir s'asseoir pour prendre le thé.
Irina ▬Connaissez-vous ma fonction au sein de l’Enclave des Sorciers ?
Je ne savais pas vraiment ce qu’Elena avait bien pu déjà lui dire comme choses utiles ou inutiles, car avec celle-là, tout était possible.
Irina ▬Vous n’avez pas à avoir peur de moi en tout cas, temps que le secret est respecté. Je préférai venir vous voir dans un cadre plus confortable sachant votre réticence à être entouré de monde, j’ai opté pour un endroit intime et maîtrisé.
J’ai pris les devants en nous servant le thé puis en lui tendant une tasse. J’ai pris la mienne avant de commencer à le déguster tout en la jaugeant doucement, observant la moindre de ses réactions au travers des lucarnes en verre sentin des yeux du masque.
© Etilya sur DK RPG
Taichi Tomoe Lizenko#98783#98783#98783#98783#98783#98783#98783
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Yens : 269
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Mar 9 Oct 2018 - 15:30
Mère et fille ... c'est un secret !
Feat Irina Fujibayashi & Taichi Tomoe Yukimura
La journée est terminée, pour Taichi Tomoe il est plus que temps. Le mardi, le pire jour de toute la semaine pour elle et pour une seule raison : ce ne sont que des cours qu’elle apprécie au plus haut point. Et qu’elle partage, pour certains, avec de bon camarade. Elle n’en loupe aucun, de ce fait sa journée est comme un marathon ... sans médaille au bout.
En effet, elle découvre la biologie durant deux heures le matin en compagnie de sa nouvelle amie Assaad-chan, qui en profite pour lui apprendre quelques mots en arabe. La petite sorcière progresse très lentement, à son avis l’arabe est la plus complexe des langues qu’elle apprend. Ensuite elle perfectionne son projet de robotique durant deux heures. Lors de la pause déjeuner, elle partage un bento typiquement anglais avec Smith-sensei, avant de rejoindre Manabu-chan pour suivre leur cours de français. Par la suite, elle continue son après-midi de classe par un cours plus que divertissant, sur la création de jeu vidéo, avec son meilleur ami Zuko-kun. Pour boucler la journée, déjà bien chargée, l’adolescente suit un ultime cours portant sur la physique électrique.
Très divertissant.
En cette fin de journée donc, la petite souffle un peu, avant d’aller dans la salle de robotique où comme à son habitude elle s’entraine à parfaire sa maîtrise de ses sors. Même un jour pareil ne l’empêche pas de travailler ses dons. Néanmoins elle reconnait en son for intérieur qu’elle pourrait éventuellement ne pas le faire tous les jours.
Sauf qu’une fois n’est pas coutume, elle est allée au-delà de ses forces en prime.
La petite se retrouve obligée de rentrer chez elle à pied. Ce qu’elle fait après avoir caché tout son matériel, qu’elle compte bien récupérer dès le lendemain matin aussi tôt que possible. Taichi Tomoe n’aspire qu’à une seule chose au vu de l’heure tardive : se détendre.
Et pour atteindre cet objectif, elle prévoit de prendre un bain chand, délassant ainsi ses muscles endoloris par l’effort, puis de manger un ramen devant une bonne série. Pour dire vrai, l’adolescente s’y voit déjà.
Pourtant un vendeur de hand pan, un beigner fourré de pâte de haricot rouge, la retient encore un peu loin de son objectif premier. Que ne ferait pas l’adolescente pour un hand pan ? Taichi Tomoe en est certaine, elle pourrait se damner pour en avoir un tellement elle aime. Alors elle s’en offre un, qu’elle tient à deux mains pour le manger, n’avance ainsi plus du moindre millimètre.
Quel délice !
Avant de quitter le stand, elle s’en offre un second pour le dessert. Puis seulement elle reprend sa route.
Cependant en passant la porte de chez elle, elle devine que quelque chose cloche. Déjà les lumières sont allumées dans le salon, en décalage de l’entrée, la rendant temporairement invisible. Elle regrette de s’être entrainée si durement, car pour une fois elle se sent totalement sans défense.
La peur, insidieuse et glacée, la pénètre pour ne plus la quitter. Qui donc est chez elle ? Pourquoi cette personne est là ? Est-ce un cambrioleur ou pire ? Peut-être qu’elle aurait dû écouter Zuko-kun quand il lui avait proposé de venir dans sa chambre universitaire pour une partie de LoL ...
Non.
Taichi Tomoe se donne une claque mentale. Elle doit arrêter de toujours craindre le pire et d’avoir peur de ne pas pouvoir se défendre. Elle retire doucement ses chaussures. Au besoin elle peut puiser un peu plus dans ses réserves pour utiliser son Ryūjin jankushon, et ainsi gagner un peu de répit. Armé de cette nouvelle certitude, et tenant fermement son sac, elle se dirige vers le salon, prête à en découdre si besoin.
Quel n’est pas sa surprise, non sa confusion, en découvrant une femme. Une femme portant une robe d’une autre époque de couleur pourpre et violet sombre, avec pour accessoires un chapeau assortis et un masque. Un masque violet avec un nez crochu comme celui des oiseaux. Un masque qui, malgré toute sa volonté, lui arrache sans effort un frisson tout le long de son échine.
« - Yukimura-san, je vous rencontre enfin. Je suis le Secret de l’Enclave des Sorciers. »
Le frisson laisse place à la sueur glacée puis à la douche froide. Le désarroi la saisit, préparant l’espace à la venue prochaine de sa complice et de sa sœur : la peur et la panique.
Le Secret ? LE Secret chez elle, à presque 21 heures ? Oh ça ne sent pas bon pour elle. Taichi Tomoe connait bien la réputation de ce membre de l’Enclave, de plus Elena-sensei ne l’apprécie pas et il est difficile de savoir ce qu’en pense Tel-san. Pourtant si le Secret est venue jusqu’ici ... c’est qu’elle a du enfreindre la première règle des sorciers.
Alors rapidement, proche de la panique, l’adolescente se remémore ses faits et gestes, cherchant son erreur sans pour autant en trouver. L’éminente femme devant elle, désigne la table nonchalamment. La petite percute alors que le thé est prêt, comme si toute cette rencontre n’est qu’une simple visite de routine.
« - Connaissez-vous ma fonction au sein de l’Enclave des Sorciers ? »
Doit-elle répondre ou la question est seulement rhétorique ? Taichi l’ignore alors, ses plus fidèles amies bien ancrées en elle, elle hoche doucement la tête, n’osant pas approchée.
Bien sûr qu’elle connait sa fonction au sein de l’Enclave, elle l’a apprise à l’académie et ses parents le lui ont bien rabâché mille fois à côté.
« - Vous n’avez pas à avoir peur de moi en tout cas, temps que le secret est respecté. Je préférai venir vous voir dans un cadre plus confortable sachant votre réticence à être entouré de monde j’ai opté pour un endroit intime et maîtrisé. »
Avec des yeux ronds, aussi grands que des billes de billard, la jeune sorcière regarde la plus âgée. Comment peut-elle le savoir ? Mais le cerveau de la petite corrige immédiatement la question. Depuis combien de temps l’observe-t-elle ?
Ne pas avoir peur lui demande-t-elle ... c’est bien facile à dire, beaucoup moins à faire une fois peur et panique installée. Oh Taichi Tomoe ne les connait que trop bien maintenant, et sait qu’il va lui falloir quelques couples de minutes pour se calmer. Elle s’oblige à relativiser, puisque le Secret ne semble pas être venu la punir, elle ne craint rien.
D’une main tremblante elle accepte la tasse que la sorcière membre de l’Enclave lui offre. Elle l’a dépose sur la table et toujours sans le moindre mot, s’éclipse dans une pièce adjacente.
Bien sûr elle sait que ce n’est ni polis, ni correcte de le faire, mais il lui faut calmer le rythme effréné de son cœur. Sa chambre regorge de panda, de toutes les formes, de toutes les tailles et de tous types. Déposant son sac de cours dans un coin, elle attrape sa peluche panda favorite -faisant la moitié de sa taille aisément- puis retourne dans la pièce où l’attend le Secret.
La petite sorcière s’installe donc face à elle, à demi dissimulée par sa peluche, et avale une gorgée de thé. Il lui faut faire preuve d’un peu de courage en cet instant. C’est pourtant d’une voix mal assurée qu’elle débute le dialogue.
« - Je ... er ... je suis honorée de vous ... rencontrer Secret-san. Veillez pardonner mon ... ma fuite ... je ... je ne m’attendais pas à voir quelqu’un chez moi. »
La petite adolescente s’arrête, boit une nouvelle gorgée avant de reprendre, ayant l’impression de posséder une gorge en parchemin tout d’un coup. Ainsi c’est d’une voix plus assurée qu’elle reprend, un peu plus calme.
« - Pourquoi vouloir me rencontrer ? Je n’ai pas enfreint les règles je peux le jurer ! Enfin ... une fois mais mon grand-père d’adoption est décédé et il n’a jamais rien dit à personne. Je ne l’avais pas fait exprès je vous assure. »
Le pourpre prend ses quartiers sur les pommettes de la plus jeune. La gêne s’impose à son tour, la réduisant au silence. Elle en a conscience, elle s’enfonce. La panique résiduelle, la confusion de la présence de ce membre de l’Enclave, ne l’aide pas à être cohérente.
De fait, comme une enfant, elle se cache derrière sa peluche. Le masque l’intimide bien plus qu’elle veut l’admettre pour couronner le tout.
« - Je suis désolé je ... je ne suis pas très douée pour m’exprimer généralement. Votre ... enfin ... votre masque me fait un peu peur aussi je crois. Vous n’êtes pas venue pour me punir ? »
Oui Taichi Tomoe angoisse encore un peu sur ce point. Peut-être que la réponse de son interlocutrice aidera à faire tomber toute cette pression inutile qu’engendre cette peur irraisonnée.
En effet, elle découvre la biologie durant deux heures le matin en compagnie de sa nouvelle amie Assaad-chan, qui en profite pour lui apprendre quelques mots en arabe. La petite sorcière progresse très lentement, à son avis l’arabe est la plus complexe des langues qu’elle apprend. Ensuite elle perfectionne son projet de robotique durant deux heures. Lors de la pause déjeuner, elle partage un bento typiquement anglais avec Smith-sensei, avant de rejoindre Manabu-chan pour suivre leur cours de français. Par la suite, elle continue son après-midi de classe par un cours plus que divertissant, sur la création de jeu vidéo, avec son meilleur ami Zuko-kun. Pour boucler la journée, déjà bien chargée, l’adolescente suit un ultime cours portant sur la physique électrique.
Très divertissant.
En cette fin de journée donc, la petite souffle un peu, avant d’aller dans la salle de robotique où comme à son habitude elle s’entraine à parfaire sa maîtrise de ses sors. Même un jour pareil ne l’empêche pas de travailler ses dons. Néanmoins elle reconnait en son for intérieur qu’elle pourrait éventuellement ne pas le faire tous les jours.
Sauf qu’une fois n’est pas coutume, elle est allée au-delà de ses forces en prime.
La petite se retrouve obligée de rentrer chez elle à pied. Ce qu’elle fait après avoir caché tout son matériel, qu’elle compte bien récupérer dès le lendemain matin aussi tôt que possible. Taichi Tomoe n’aspire qu’à une seule chose au vu de l’heure tardive : se détendre.
Et pour atteindre cet objectif, elle prévoit de prendre un bain chand, délassant ainsi ses muscles endoloris par l’effort, puis de manger un ramen devant une bonne série. Pour dire vrai, l’adolescente s’y voit déjà.
Pourtant un vendeur de hand pan, un beigner fourré de pâte de haricot rouge, la retient encore un peu loin de son objectif premier. Que ne ferait pas l’adolescente pour un hand pan ? Taichi Tomoe en est certaine, elle pourrait se damner pour en avoir un tellement elle aime. Alors elle s’en offre un, qu’elle tient à deux mains pour le manger, n’avance ainsi plus du moindre millimètre.
Quel délice !
Avant de quitter le stand, elle s’en offre un second pour le dessert. Puis seulement elle reprend sa route.
Cependant en passant la porte de chez elle, elle devine que quelque chose cloche. Déjà les lumières sont allumées dans le salon, en décalage de l’entrée, la rendant temporairement invisible. Elle regrette de s’être entrainée si durement, car pour une fois elle se sent totalement sans défense.
La peur, insidieuse et glacée, la pénètre pour ne plus la quitter. Qui donc est chez elle ? Pourquoi cette personne est là ? Est-ce un cambrioleur ou pire ? Peut-être qu’elle aurait dû écouter Zuko-kun quand il lui avait proposé de venir dans sa chambre universitaire pour une partie de LoL ...
Non.
Taichi Tomoe se donne une claque mentale. Elle doit arrêter de toujours craindre le pire et d’avoir peur de ne pas pouvoir se défendre. Elle retire doucement ses chaussures. Au besoin elle peut puiser un peu plus dans ses réserves pour utiliser son Ryūjin jankushon, et ainsi gagner un peu de répit. Armé de cette nouvelle certitude, et tenant fermement son sac, elle se dirige vers le salon, prête à en découdre si besoin.
Quel n’est pas sa surprise, non sa confusion, en découvrant une femme. Une femme portant une robe d’une autre époque de couleur pourpre et violet sombre, avec pour accessoires un chapeau assortis et un masque. Un masque violet avec un nez crochu comme celui des oiseaux. Un masque qui, malgré toute sa volonté, lui arrache sans effort un frisson tout le long de son échine.
« - Yukimura-san, je vous rencontre enfin. Je suis le Secret de l’Enclave des Sorciers. »
Le frisson laisse place à la sueur glacée puis à la douche froide. Le désarroi la saisit, préparant l’espace à la venue prochaine de sa complice et de sa sœur : la peur et la panique.
Le Secret ? LE Secret chez elle, à presque 21 heures ? Oh ça ne sent pas bon pour elle. Taichi Tomoe connait bien la réputation de ce membre de l’Enclave, de plus Elena-sensei ne l’apprécie pas et il est difficile de savoir ce qu’en pense Tel-san. Pourtant si le Secret est venue jusqu’ici ... c’est qu’elle a du enfreindre la première règle des sorciers.
Alors rapidement, proche de la panique, l’adolescente se remémore ses faits et gestes, cherchant son erreur sans pour autant en trouver. L’éminente femme devant elle, désigne la table nonchalamment. La petite percute alors que le thé est prêt, comme si toute cette rencontre n’est qu’une simple visite de routine.
« - Connaissez-vous ma fonction au sein de l’Enclave des Sorciers ? »
Doit-elle répondre ou la question est seulement rhétorique ? Taichi l’ignore alors, ses plus fidèles amies bien ancrées en elle, elle hoche doucement la tête, n’osant pas approchée.
Bien sûr qu’elle connait sa fonction au sein de l’Enclave, elle l’a apprise à l’académie et ses parents le lui ont bien rabâché mille fois à côté.
« - Vous n’avez pas à avoir peur de moi en tout cas, temps que le secret est respecté. Je préférai venir vous voir dans un cadre plus confortable sachant votre réticence à être entouré de monde j’ai opté pour un endroit intime et maîtrisé. »
Avec des yeux ronds, aussi grands que des billes de billard, la jeune sorcière regarde la plus âgée. Comment peut-elle le savoir ? Mais le cerveau de la petite corrige immédiatement la question. Depuis combien de temps l’observe-t-elle ?
Ne pas avoir peur lui demande-t-elle ... c’est bien facile à dire, beaucoup moins à faire une fois peur et panique installée. Oh Taichi Tomoe ne les connait que trop bien maintenant, et sait qu’il va lui falloir quelques couples de minutes pour se calmer. Elle s’oblige à relativiser, puisque le Secret ne semble pas être venu la punir, elle ne craint rien.
D’une main tremblante elle accepte la tasse que la sorcière membre de l’Enclave lui offre. Elle l’a dépose sur la table et toujours sans le moindre mot, s’éclipse dans une pièce adjacente.
Bien sûr elle sait que ce n’est ni polis, ni correcte de le faire, mais il lui faut calmer le rythme effréné de son cœur. Sa chambre regorge de panda, de toutes les formes, de toutes les tailles et de tous types. Déposant son sac de cours dans un coin, elle attrape sa peluche panda favorite -faisant la moitié de sa taille aisément- puis retourne dans la pièce où l’attend le Secret.
La petite sorcière s’installe donc face à elle, à demi dissimulée par sa peluche, et avale une gorgée de thé. Il lui faut faire preuve d’un peu de courage en cet instant. C’est pourtant d’une voix mal assurée qu’elle débute le dialogue.
« - Je ... er ... je suis honorée de vous ... rencontrer Secret-san. Veillez pardonner mon ... ma fuite ... je ... je ne m’attendais pas à voir quelqu’un chez moi. »
La petite adolescente s’arrête, boit une nouvelle gorgée avant de reprendre, ayant l’impression de posséder une gorge en parchemin tout d’un coup. Ainsi c’est d’une voix plus assurée qu’elle reprend, un peu plus calme.
« - Pourquoi vouloir me rencontrer ? Je n’ai pas enfreint les règles je peux le jurer ! Enfin ... une fois mais mon grand-père d’adoption est décédé et il n’a jamais rien dit à personne. Je ne l’avais pas fait exprès je vous assure. »
Le pourpre prend ses quartiers sur les pommettes de la plus jeune. La gêne s’impose à son tour, la réduisant au silence. Elle en a conscience, elle s’enfonce. La panique résiduelle, la confusion de la présence de ce membre de l’Enclave, ne l’aide pas à être cohérente.
De fait, comme une enfant, elle se cache derrière sa peluche. Le masque l’intimide bien plus qu’elle veut l’admettre pour couronner le tout.
« - Je suis désolé je ... je ne suis pas très douée pour m’exprimer généralement. Votre ... enfin ... votre masque me fait un peu peur aussi je crois. Vous n’êtes pas venue pour me punir ? »
Oui Taichi Tomoe angoisse encore un peu sur ce point. Peut-être que la réponse de son interlocutrice aidera à faire tomber toute cette pression inutile qu’engendre cette peur irraisonnée.
"Vent de panique"
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Mar 9 Oct 2018 - 17:35
Je savais bien que ma présence chez elle allait faire l’effet d’une véritable bombe dans la vie de ma petite… mais que pouvais-je faire d’autre ? Les idées étaient embrouillées dans ma tête alors que j’avais imaginé notre rencontre, ce n’est qu’en voyant la peur se distiller dans son regard que j’ai compris mon erreur. J’entendais ses pensées clairement et j’avais raison que de voir cette peur. Son coeur s’était emballé et elle avait éprouvé le besoin d’aller dans sa chambre pour prendre une peluche. C’était de toute évidence un totem pour la rassurer ce qui n’était pas bon signe pour la première impression. J’avais merdé encore une fois avec ma fille.
Elle avait peur de ce que je pouvais être, de la raison de ma venue chez elle, le fil de ses pensées était véritablement compliqué à suivre tant tout se bousculait en elle comme dans une véritable bataille d’idées et d’impression. Malgré mes efforts pour la mettre en confiance, cela n’avait été qu’un terrible et retentissant échec. J’avais pourtant choisi une robe dans une gamme de couleur que je pensais être sa préférée, mais c’était le masque qui la dérangeait. Quelle idiote j’étais, bien évidemment que venir avec ma panoplie du secret, celle prévue pour créer un décalage avec l’époque et de l’incertitude… j’utilisais cela pour me cacher, certes, mais surtout pour impressionner mes interlocuteurs…
Tomoe ne s’était pas privée toutefois de faire remarquer assez rapidement ce qu’elle avait sur le coeur, à savoir peur du masque. La peur en elle était grande et ce n’était pas ce que j’avais voulu pour notre première rencontre. Aussi avec un geste doux de la main pour marquer une négation je reprenai la parole afin de dissiper tout trouble en elle.
Irina ▬ Tranquilliser-vous jeune fille, je ne suis pas là pour vous punir, et on ne peut pas blâmer une jeune fille de révéler son secret à un membre de sa famille d’adoption. Votre grand-père n’a pas failli au secret, aussi, n’en parlons plus.Je n’avais pas prévu que ce masque jouerait contre moi, mais peut-être aurais-je dû m’abstenir de le porter. Bien entendu que ma fille aurait peur de celui-ci.. Quelle idiote je faisais.
Je portais ma main à mon masque pour l’ôter délicatement et le poser à côté de moi sur la table du salon. Pui je prenais une gorgée de thé pour me donner un peu de courage car je ne pensais pas croiser son regard les yeux dans les yeux aussi vite.
Irina ▬ Désolée que ce masque ne vous ait effrayé, ce n’était nullement mon intention croyez-le bien. C’est un outil de travail dont je me défait rarement...Je restais attentive à son esprit pour ne pas faire de fausse note et tenter de ramener un peu le calme dans son esprit. Peut-être qu’une petite boutade serait de bon ton.
Irina ▬ Comme je le disais donc, vous n’avez rien à craindre de moi, surtout avec un telle défenseurJe disais cela tout en pointant délicatement du bout du doigt tenant ma tasse la peluche de panda qu’elle avait pris soin de mettre entre elle et moi.
Irina ▬ Je dois vous présenter mes excuse les plus sincères pour la façon de vous aborder. J’ai appris par une note de service que vous avez été retrouvée par des confrères, comme vous êtes sortis du circuit officiel de l’Enclave pendant de longues années il fallait bien que je vienne vous saluez pour savoir ce que vous saviez de notre monde.J’ai tout de suite pensé que c’était assez maladroit que de lui parler de son passé troublé par la tragédie, mais c’était tout de même mieux que de préserver les apparences de ma venue pour le moment. Il fallait que je la mette en confiance d’autant plus que le Savoir n’aidant pas, elle avait su m’introduire comme une peste de ce que j’ai pu voir de ses souvenirs remontant à la surface lorsque je m’étais présenté. Satoru… celle-là allait me faire chier jusqu’au bout finalement… même dans ma vie intime… Je voyais bien la considération énorme que Tomoe avait pour elle et c’était un problème au vu du peu de considération que j’avais pour le Savoir. Il allait falloir que je change l’idée préconçue qu’elle avait de moi, amalgamé avec la première impression qui était loin d’être bonne que je lui faisais.
Irina ▬ Je sais bien ce que Satoru-dono pense de moi, mais je pense qu’il n’en est rien. Je suis juste à cheval sur les principes et le protocole. C’est ma rigueur qui fait que nous divergeons grandement. Mais je pense qu’être consciencieuse n’est pas un défaut, n’est-ce pas ?Tomoe était très consciencieuse dans son travail, aussi j’espérai que ma remarque fasse mouche et nous crée un point en commun assez vite de son esprit. Bien entendu que je savais aussi ce que le Savoir me reprochait, ma condescendance envers le genre humain, cette vermine qui avait failli détruire tout les sorciers du monde et ma famille.
Irina ▬ Ce sont nos expériences qui nous forgent et parfois celles-ci nous endurcissent un peu trop je pense, voilà toutJ’esquissai bien malgré moi un visage doux et affectueux, comme celui que j’avais eu lorsque je l’ai tenue pour la première fois dans mes bras. Mais il ne fallait pas que je me laisse trop aller, car elle pourrait se demander pourquoi tant de douceur. J’ai décidé de rester attentive à ce qu’elle allait pensée lorsque j’ai parlé de Satoru, histoire de vérifier l’ampleur de la tâche qui m’attendait… lui avait-elle parlé de mes opinions sur les humains?
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Taichi Tomoe Lizenko#99093#99093#99093#99093#99093#99093#99093
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Sam 27 Oct 2018 - 1:03
Mère et fille ... c'est un secret !
Feat Irina Fujibayashi & Taichi Tomoe Yukimura
« - Tranquillisez-vous jeune fille, je ne suis pas là pour vous punir, et on ne peut pas blâmer une jeune fille de révéler son secret à un membre de sa famille d’adoption. Votre grand-père n’a pas failli au secret, aussi, n’en parlons plus. »
Malgré elle, la petite laisse échapper un soupire. Ses paroles la rassurent un peu, sans pour autant la calmer totalement. Posant sa tasse de thé sur la table, elle dissimule ses mains derrière le Panda géant, serrant contre elle son doudou, toujours présent dans les moments spéciaux.
« - Désolée que ce masque ne vous ait effrayé, ce n’était nullement mon intention croyez-le bien. C’est un outil de travail dont je me défais rarement ... Comme je le disais donc, vous n’avez rien à craindre de moi, surtout avec un tel défenseur. »
Sa surprise est totalement lorsque l’adolescente découvre le visage se cachant sous le masque du Secret. La pensée qui la domine est qu’elle est terriblement belle et de suite, la question qui va de pair : pourquoi se cacher derrière un masque ? Une petite lueur s’allume dans son regard. Quant elle sera plus grande, Taichi Tomoe aimerait être aussi belle que le Secret.
Un petit rire, léger comme le son d’une clochette, lui échappe quand son interlocutrice, si intimidante, désigne son panda comme étant son défenseur. Oui il est grand, mais ce n’est pas lui qui la défend au besoin, ni la rassure vraiment. C’est son mini-Gandalf, qu’elle serre contre son cœur en souriant comme une enfant. Un sourire innocent.
« - Je dois vous présenter mes excuses les plus sincères pour la façon de vous aborder. J’ai appris par une note de service que vous avez été retrouvée par des confrères, comme vous êtes sortis du circuit officiel de l’Enclave pendant de longues années il fallait bien que je vienne vous saluez pour savoir ce que vous saviez de notre monde. »
Oh elle vient pour ça ? S’assurer que tout va bien ? La peur quitte enfin la petite, même si au fond d’elle, reste présente l’appréhension. Après tout les membres de l’Enclave sont tous si différents, du moins ceux qu’elle a rencontré. Elle finit sa tasse de thé, écoutant avec attention.
« - Je sais bien ce que Satoru-dono pense de moi, mais je pense qu’il n’en est rien. Je suis juste à cheval sur les principes et le protocole. C’est ma rigueur qui fait que nous divergeons grandement. Mais je pense qu’être consciencieuse n’est pas un défaut, n’est-ce pas ? »
Taichi ne peut pas dire le contraire, ni même le penser. C’est une évidence qu’être consciencieuse n’est pas un défaut pour elle, il faut l’être pour réaliser un travail propre. Elle le fait tous les jours à l’université et plus encore le soir dans ses travails, clandestins ou non.
« - Ce sont nos expériences qui nous forgent et parfois celles-ci nous endurcissent un peu trop je pense, voilà tout. »
La petite sorcière se mord la lèvre inférieure, elle n’est pas tout à fait d’accord avec le Secret sur ce dernier point. Elle hésite, peut-elle se permettre autant de familiarité qu’avec Elena-sama ? La plus jeune fronce ces sourcils. Oh et puis zut, le Secret est venu chez elle pour parler, et bien elles vont parler ! Comme une grande, elle pose le panda sur la chaise à côté d’elle, mais conserve son doudou contre elle. Et c’est avec une fougue, rare chez elle, qu’elle ouvre enfin à nouveau la bouche.
« - Je ne suis pas d’accord ! Les gens qui sont autours de nous aussi nous aide à nous forger et à grandir Secret-sama. Et puis rien ne nous empêche de ne pas laisser nos expériences nous guider totalement. Moi j’ai terriblement peur de la foule ... de sortir de chez moi ... des gens en général. Mais c’est parce que je n’ai jamais été en contact petite avec beaucoup de monde. Mais j’fais des efforts pour dominer mes peurs. J’arrive à aller à l’université ! Enfin ... pas à pied ... pas souvent ... mais sur place j’arrive à gérer un peu ma peur. J’ai des amis maintenant ... et un super professeur Smith-sensei qui sont là pour m’aider. »
Et puis comme si elle se rend soudainement compte de sa témérité, elle rougit violemment. Elle s’est laissée emporté un peu trop peut-être. Tant pis, maintenant qu’elle est lancée, la jeune sorcière n’a pas l’intention de s’arrêter là.
« - Vous êtes mieux sans le masque. En fait vous êtes trop trop belle ! J’voudrais être aussi belle que vous quand je serai adulte ... parce que je ne suis pas adulte là, pas encore. Elena-sama ne ... vous aime pas. Je ne comprends pas forcément tout à fait pourquoi. Je pense que vous êtes juste ... trop semblable en fait pour vous entendre bien. Parce que vous travaillez ensemble et pour la même chose non ? Donc vous êtes toutes les deux des personnes de bien ! »
Sans lâcher mini-Gandalf, Taichi Tomoe met un doigt sur ses lèvres et regarde le plafond traditionnel du salon. Puis elle reporte son regard sur le Secret.
« - J’aime bien votre sourire et l’expression de votre visage là ... doux ... il me fait penser à celui de ma maman. Merci de m’avoir rassuré. »
Taichi Tomoe n’a désormais plus peur du tout, elle n’appréhende même plus. Alors, sans signe avant-coureur, elle se lève et refait du thé pour toutes les deux. Elle repose la théière sur la table et invite le Secret à se resservir si elle le souhaite.
« - C’est vrai j’ai disparu longtemps ... j’aurai pu revenir mais ... je ne connaissais qu’un seul chemin pour revenir. Je n’arrive toujours pas à passer par ce chemin, heureusement Elena-sama m’en a montré un autre et je peux retourner à l’Académie maintenant ! Mais je ne vais pas arrêter d’aller à l’université ... j’ai le droit n’est-ce pas ? »
L’adolescente est visiblement très enthousiaste à cette idée. Son visage s’illumine d’un coup, elle se redresse sur sa chaise et s’appuie sur la table grâce à ses mains, faisant sans le vouloir tomber son doudou.
« - Vous voulez que je vous montre ce que je sais faire comme sort ? J’en connais que trois pour le moment. Oh et puis votre travail vous pouvez m’en parler ? Je ne sais pas trop ce que je pourrai faire pour la communauté sorcière ... j’hésite entre plein de chose encore. Vous ... vous avez les Sentinelles sous vos ordres c’est bien ça ? Vous pensez que je pourrais en être une peut-être ? Oh mais vous voulez parler de mes années d’absences plutôt non ? »
Elle regarde intensément son vis-à-vis. Tellement de questions lui viennent à l’esprit maintenant, sa curiosité reprend le dessus sans le moindre effort. Taichi se rassois normalement sur sa chaise, enfin si normalement correspond à une assise seika.
« - Pourquoi vous portez ce masque ? Il fait peur et en plus il n’est pas beau. Il vous sert à quoi ? »
D’un coup, elle a un instant de peur. Où est passé mini-Gandalf ? Elle regarde partout autour d’elle, puis le voit par terre. Elle le ramasse avec affection, le serre fort contre son petit cœur avant de lui parler.
« - Pardon mini-Gandalf, je ne voulais pas te faire tomber. »
Malgré elle, la petite laisse échapper un soupire. Ses paroles la rassurent un peu, sans pour autant la calmer totalement. Posant sa tasse de thé sur la table, elle dissimule ses mains derrière le Panda géant, serrant contre elle son doudou, toujours présent dans les moments spéciaux.
« - Désolée que ce masque ne vous ait effrayé, ce n’était nullement mon intention croyez-le bien. C’est un outil de travail dont je me défais rarement ... Comme je le disais donc, vous n’avez rien à craindre de moi, surtout avec un tel défenseur. »
Sa surprise est totalement lorsque l’adolescente découvre le visage se cachant sous le masque du Secret. La pensée qui la domine est qu’elle est terriblement belle et de suite, la question qui va de pair : pourquoi se cacher derrière un masque ? Une petite lueur s’allume dans son regard. Quant elle sera plus grande, Taichi Tomoe aimerait être aussi belle que le Secret.
Un petit rire, léger comme le son d’une clochette, lui échappe quand son interlocutrice, si intimidante, désigne son panda comme étant son défenseur. Oui il est grand, mais ce n’est pas lui qui la défend au besoin, ni la rassure vraiment. C’est son mini-Gandalf, qu’elle serre contre son cœur en souriant comme une enfant. Un sourire innocent.
« - Je dois vous présenter mes excuses les plus sincères pour la façon de vous aborder. J’ai appris par une note de service que vous avez été retrouvée par des confrères, comme vous êtes sortis du circuit officiel de l’Enclave pendant de longues années il fallait bien que je vienne vous saluez pour savoir ce que vous saviez de notre monde. »
Oh elle vient pour ça ? S’assurer que tout va bien ? La peur quitte enfin la petite, même si au fond d’elle, reste présente l’appréhension. Après tout les membres de l’Enclave sont tous si différents, du moins ceux qu’elle a rencontré. Elle finit sa tasse de thé, écoutant avec attention.
« - Je sais bien ce que Satoru-dono pense de moi, mais je pense qu’il n’en est rien. Je suis juste à cheval sur les principes et le protocole. C’est ma rigueur qui fait que nous divergeons grandement. Mais je pense qu’être consciencieuse n’est pas un défaut, n’est-ce pas ? »
Taichi ne peut pas dire le contraire, ni même le penser. C’est une évidence qu’être consciencieuse n’est pas un défaut pour elle, il faut l’être pour réaliser un travail propre. Elle le fait tous les jours à l’université et plus encore le soir dans ses travails, clandestins ou non.
« - Ce sont nos expériences qui nous forgent et parfois celles-ci nous endurcissent un peu trop je pense, voilà tout. »
La petite sorcière se mord la lèvre inférieure, elle n’est pas tout à fait d’accord avec le Secret sur ce dernier point. Elle hésite, peut-elle se permettre autant de familiarité qu’avec Elena-sama ? La plus jeune fronce ces sourcils. Oh et puis zut, le Secret est venu chez elle pour parler, et bien elles vont parler ! Comme une grande, elle pose le panda sur la chaise à côté d’elle, mais conserve son doudou contre elle. Et c’est avec une fougue, rare chez elle, qu’elle ouvre enfin à nouveau la bouche.
« - Je ne suis pas d’accord ! Les gens qui sont autours de nous aussi nous aide à nous forger et à grandir Secret-sama. Et puis rien ne nous empêche de ne pas laisser nos expériences nous guider totalement. Moi j’ai terriblement peur de la foule ... de sortir de chez moi ... des gens en général. Mais c’est parce que je n’ai jamais été en contact petite avec beaucoup de monde. Mais j’fais des efforts pour dominer mes peurs. J’arrive à aller à l’université ! Enfin ... pas à pied ... pas souvent ... mais sur place j’arrive à gérer un peu ma peur. J’ai des amis maintenant ... et un super professeur Smith-sensei qui sont là pour m’aider. »
Et puis comme si elle se rend soudainement compte de sa témérité, elle rougit violemment. Elle s’est laissée emporté un peu trop peut-être. Tant pis, maintenant qu’elle est lancée, la jeune sorcière n’a pas l’intention de s’arrêter là.
« - Vous êtes mieux sans le masque. En fait vous êtes trop trop belle ! J’voudrais être aussi belle que vous quand je serai adulte ... parce que je ne suis pas adulte là, pas encore. Elena-sama ne ... vous aime pas. Je ne comprends pas forcément tout à fait pourquoi. Je pense que vous êtes juste ... trop semblable en fait pour vous entendre bien. Parce que vous travaillez ensemble et pour la même chose non ? Donc vous êtes toutes les deux des personnes de bien ! »
Sans lâcher mini-Gandalf, Taichi Tomoe met un doigt sur ses lèvres et regarde le plafond traditionnel du salon. Puis elle reporte son regard sur le Secret.
« - J’aime bien votre sourire et l’expression de votre visage là ... doux ... il me fait penser à celui de ma maman. Merci de m’avoir rassuré. »
Taichi Tomoe n’a désormais plus peur du tout, elle n’appréhende même plus. Alors, sans signe avant-coureur, elle se lève et refait du thé pour toutes les deux. Elle repose la théière sur la table et invite le Secret à se resservir si elle le souhaite.
« - C’est vrai j’ai disparu longtemps ... j’aurai pu revenir mais ... je ne connaissais qu’un seul chemin pour revenir. Je n’arrive toujours pas à passer par ce chemin, heureusement Elena-sama m’en a montré un autre et je peux retourner à l’Académie maintenant ! Mais je ne vais pas arrêter d’aller à l’université ... j’ai le droit n’est-ce pas ? »
L’adolescente est visiblement très enthousiaste à cette idée. Son visage s’illumine d’un coup, elle se redresse sur sa chaise et s’appuie sur la table grâce à ses mains, faisant sans le vouloir tomber son doudou.
« - Vous voulez que je vous montre ce que je sais faire comme sort ? J’en connais que trois pour le moment. Oh et puis votre travail vous pouvez m’en parler ? Je ne sais pas trop ce que je pourrai faire pour la communauté sorcière ... j’hésite entre plein de chose encore. Vous ... vous avez les Sentinelles sous vos ordres c’est bien ça ? Vous pensez que je pourrais en être une peut-être ? Oh mais vous voulez parler de mes années d’absences plutôt non ? »
Elle regarde intensément son vis-à-vis. Tellement de questions lui viennent à l’esprit maintenant, sa curiosité reprend le dessus sans le moindre effort. Taichi se rassois normalement sur sa chaise, enfin si normalement correspond à une assise seika.
« - Pourquoi vous portez ce masque ? Il fait peur et en plus il n’est pas beau. Il vous sert à quoi ? »
D’un coup, elle a un instant de peur. Où est passé mini-Gandalf ? Elle regarde partout autour d’elle, puis le voit par terre. Elle le ramasse avec affection, le serre fort contre son petit cœur avant de lui parler.
« - Pardon mini-Gandalf, je ne voulais pas te faire tomber. »
"La vérité sort de la bouche des enfants"
© Etilya sur DK RPG
Invité
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Sam 27 Oct 2018 - 11:49
Le temps semblait soudainement se distordre tandis que je parlais, parlais et encore parlais, monopolisant totalement conversation. Elle me laissait parler, m’écoutant certes avec attention, mais ne disant rien. Heureusement que j’étais en même temps focalisée sur ses pensées immédiates, sans quoi, je n’aurais pas su ce qu’il se passait de son point de vue avant un long moment.
Fort heureusement, enlever le masque avait été une bonne idée et par conséquent le mettre au début, une très mauvaise. Elle se demandait évidemment pourquoi dissimuler mon visage derrière ce masque, mais à son âge, on ne pouvait pas forcément comprendre à quel point l’information était pouvoir. Encore que, avec son hobbie sur le deep web, elle aurait pu penser de cette façon. Je supposais donc que son activité de hackeuse était sans doute une forme de jeu intellectuel de niveau supérieur au vu de son intelligence hors du commun. Ses pensées m’ont soudainement un peu troublées, se demandant si elle me ressemblerait quand elle serait grande. C’était peu probable qu’elle me ressemble de façon ostensible, notre couleur de cheveux étant différentes, néanmoins, ils ont la finesse des miens, malgré le fait que la couleur soit celle de son père, elle a des cheveux magnifique. Même si elle ne me ressemble pas, elle sera une magnifique jeune femme à n’en pas douter.
C’est toujours difficile de seulement suivre les pensées immédiate, car beaucoup de souvenirs viennent souvent pour les former et les altérer. Et avec son intelligence, cela était encore plus compliqué, le fil de ses pensées étant très rapide. Néanmoins, j’y voyais de plus en plus clair à mesure que je lui parlais, signe évident qu’elle commençait à se calmer de plus en plus et à se détendre en ma présence. C’est là que j’ai perçu que nous étions d’accord sur la rigueur de travail qui était tout sauf un défaut de notre point de vue. J’aimais énormément l’idée que malgré toutes les années nous ayant séparés, ne l’ayant tenue que quelques fois dans mes bras, nous étions spirituellement liées toutes les deux. Elle avait pris de moi sa passion pour le travail propre et bien fait, mais aussi mon intelligence et c’était déjà un cadeau en soi.
Il y a souvent un bémol dans une conversation et le voici qui se profilait enfin. Ce que j’avais avancé sur nos expériences était loin d’avoir convaincu, bien au contraire. Cela avait mis son esprit dans tous ses états et cela allait finalement exploser.
Taichi ▬ Je ne suis pas d’accord ! Les gens qui sont autours de nous aussi nous aide à nous forger et à grandir Secret-sama. Et puis rien ne nous empêche de ne pas laisser nos expériences nous guider totalement. Moi j’ai terriblement peur de la foule ... de sortir de chez moi ... des gens en général. Mais c’est parce que je n’ai jamais été en contact petite avec beaucoup de monde. Mais j’fais des efforts pour dominer mes peurs. J’arrive à aller à l’université ! Enfin ... pas à pied ... pas souvent ... mais sur place j’arrive à gérer un peu ma peur. J’ai des amis maintenant ... et un super professeur Smith-sensei qui sont là pour m’aider.Des amis ? Oui… on avance toujours plus lorsqu’on est aidé, c’était un fait que je ne pouvais nier, malgré tout ce que tout le monde pouvait bien penser de moi, je n'étais pas dans le déni. J’étais consciente du fait que je ne faisais pas le meilleur choix stratégique que de m’isoler comme je le faisais. Toutefois je trouvais ça plus sûr pour moi, cesser de faire confiance à qui que ce soit. Même si je commençais à pouvoir compter à nouveau sur une certaine forme d’ami, même si c’était encore réduit à seulement deux personne et demi. J’aurais bien répondu à Tomoe, mais elle était lancée et j’ai senti dans son esprit l’envie de ne pas s’arrêter-là de peur de sans doute ne jamais oser reprendre. La voir rougir de la sorte était si mignon à voir, j’en ai esquissé un sourire tendre bien malgré moi.
Taichi ▬ Vous êtes mieux sans le masque. En fait vous êtes trop trop belle ! J’voudrais être aussi belle que vous quand je serai adulte ... parce que je ne suis pas adulte là, pas encore. Elena-sama ne ... vous aime pas. Je ne comprends pas forcément tout à fait pourquoi. Je pense que vous êtes juste ... trop semblable en fait pour vous entendre bien. Parce que vous travaillez ensemble et pour la même chose non ? Donc vous êtes toutes les deux des personnes de bien !Elle était si gentille d’oser le dire à voix haute, cette volonté de vouloir être aussi belle que moi lorsqu’elle sera adulte, puis le fait de préciser les évidences.. C’était tout simplement adorable à voir. Elle pensait que nous étions pareil Elena et moi, quelle tristesse, j’en aurai presque recracher la dernière gorgée de mon thé la seule écoute de cette affirmation, mais ma retenu m’a permis de rester stoïque.
Irina ▬ Sans entrer dans les détails, nous avons des opinions bien trop opposées sur des points essentiels pour être à ce point semblable. Toutefois je vous donne raison sur un point, lorsqu’elle reste dans le stricte rôle qu’est le sien, j’apprécie beaucoup Satoru-dono. C’est une pile électrique infatigable qui se disperse dans tous les sens sans grande cohérence souvent, mais elle a développé son sortilège signature permettant de canaliser tout ce qu’elle a déjà pu avoir en mémoire une fois dans sa vie. En soit, cela rend très compétente dans ce qu’elle a à faire et je respecte cela. Mais comme nous nous opposons régulièrement, je dois bien avouer qu’elle ne saura sans doute jamais cela. Malgré ses opinions extrêmements progressistes, elle ne se doute vraiment pas que pouvoir elle a eu tout mon soutien lors de son élection à son poste…En russie il y a un dicton qui dit “Mieux vaut une amère vérité qu'un doux mensonge”. Pourtant je ne pouvais pas lui dire le fond de ma pensée, la raison véritable qui nous opposait le Savoir et moi. Que pourrait-elle penser d’une personne qui voue une haine sans bornes envers le genre humain, alors qu’elle a été élevé parmis eux au final ? Si je lui disais ce que je pensais réellement d’eux, je mettrai fin au peu d’espoir qu’il y avait entre nous.
Mais faites également attention avec votre professeur, ce Smith Sensei n’est pas ce qu’il prétend être.
Taichi ▬ J’aime bien votre sourire et l’expression de votre visage là ... doux ... il me fait penser à celui de ma maman. Merci de m’avoir rassuré.Ce fût aussi rapide, fulgurant et imprévisible que se prendre une balle dans le coeur de la part d’un sniper. Une vérité si simple, si enfantine, si instinctive peut-être ? Elle ne savait pas, c’était certain, mais avais-je envoyé des signaux malgré moi ? Je n’étais plus sûre de rien à ce moment-là. J’avais appris à cacher tout un tas d’émotions diverses et variées, mais je n’avais jamais appris à cacher le sourire d’une mère pour son enfant, à quoi cela pouvait-il bien ressembler ?
Toute ma vie j’ai porté le deuil d’une maternité qu’on m’a obligé à laisser de côté. J’étais espionne, je ne pouvais rien assumé et lui n’était qu’un britannique travaillant à l’ambassade. Tout nous séparait dans la vie, malgré deux années bénies par les astres. En outre, je savais que ces enfants, je ne les avait pas vraiment voulu, enfin si, mais, il y avait mon père encore à l’époque, je ne pouvais pas faire comme je le voulais. Lorsque j’étais devenue indépendante, je les ai retrouvé, mais ils n’étaient pas des sorciers, ne me connaissaient simplement pas et ils s’était écoulé plus de vingt ans déjà, sans que je ne change physiquement beaucoup au final.. J’avais oublié ce que cela faisait que d’être une mère aimante jusqu’à avoir mes deux filles et ma très chère Tomoe venait de dire que mon sourire lui rappelait celui de sa mère. C’était à la fois la plus belle et la plus terrible chose qu’elle pouvait me dire. Une fois l’euphorie passée, je repensais tout de suite au fait qu’elle parlait d’une autre personne comme ayant été sa mère…
J’acceptais avec le plus grand plaisir son thé en me servant en même temps qu’elle.
Taichi ▬ C’est vrai j’ai disparu longtemps ... j’aurai pu revenir mais ... je ne connaissais qu’un seul chemin pour revenir. Je n’arrive toujours pas à passer par ce chemin, heureusement Elena-sama m’en a montré un autre et je peux retourner à l’Académie maintenant ! Mais je ne vais pas arrêter d’aller à l’université ... j’ai le droit n’est-ce pas ?
Irina ▬ Bien évidemment que cela est dans votre droit, sans quoi vous auriez été abordé d’une autre manière. Tant que vous ne représentez pas un danger pour les humains et vous même et par extension, pour le monde des sorciers, alors vous êtes libre de faire votre vie comme vous l’entendez. Tant que vous suivez vos cours à l’académie de magie auprès d’un maître pour vous parfaire et être à terme déclarée comme étant une sorcière apte à l’autonomie.La discussion était devenue tout à fait sereine maintenant, elle était lancée, enthousiaste, rayonnante. La voir ainsi vouloir me montrer ce qu’elle savait faire, parler de ce qu’elle souhaitait faire, ce qu’elle pourrait faire et très vite une avalanche de questions dans tous les sens.
Irina ▬ Vous pourrez faire absolument tout ce que vous voulez dans votre vie avec votre intelligence jeune fille. Rien ne vous sera véritablement impossible tant que vous travaillerez pour y parvenir. Que ce soit travailler pour le Secret ou la Ruse, vous avez des talents indéniables qui pourront vous permettre encore une fois de faire ce que vous voudrez.Elle fit alors tomber une petite peluche qu’elle s’empressa de ramasser et de câliner ouvertement. Cela m’a instantanément renvoyé le 2 août 2002, sa naissance. Le Seigneur des Anneaux était sorti l’année précédente et la suite arrivait à grand pas maintenant. J’avais rencontré tolkien par le passé lorsque je fus envoyée en Angleterre dans le cadre d’une mission. Passionnée par son personnage si magnifiquement interprété par Ian mckellen. À cette époque et celle de la frénésie Harry Potter, j’étais envahie par l’idée que les humains avaient changé et étaient prêt, peut-être, à renouer avec le monde des sorciers. J’avais acheté cette peluche pour ma douce Tomoe, quelques jours avant mon accouchement, dans le but qu’il y ait toujours un sorcier sage, plus sage que moi, proche d’elle.
Ce masque, que pour ma part j’affectionne, est un instrument d’intimidation et de dissimulation. L’information est un pouvoir qu’on a sur l’autre. Derrière ce masque je vous vois, mais vous ne distinguer pas mes traits, vous ne pouvez pas croiser mon regard, je reste alors maîtresse de la situation. De plus je ne souhaite pas que l’on ait connaissance de mon identité. Seul les membres de l’Enclave et une ou deux sentinelles, ainsi que vous, personne ne connaît le visage du Secret.
J’étais figée sur place, à dévisager cette petite peluche qu’elle possédait encore après toutes ces années, la chérissait comme un véritable trésors juste devant moi. Une larme est vite montée au bord de mon oeil droit que j’essuyai immédiatement lorsque je l’ai sentie, avant qu’elle ne le voit.
© Etilya sur DK RPG
Taichi Tomoe Lizenko#99175#99175#99175#99175#99175#99175#99175
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Mar 30 Oct 2018 - 13:39
Mère et fille ... c'est un secret !
Feat Irina Fujibayashi & Taichi Tomoe Yukimura
Bien que serrant fort son mini-Gandalf contre elle, Taichi Tomoe a bien entendu les paroles de son interlocutrice. Un point lui traverse l’esprit, elle ignore le nom du Secret, son véritable nom. Comment peut-elle vendre une mèche qu’elle ne possède pas ?
Quand elle relève la tête, elle voit ... elle ne sait pas trop ce qu’elle voit en fait. Un mélange de joie et de tristesse perse dans son regard. La petite hésite un peu, ce n’est pas forcément une bonne idée qui lui vient à l’esprit, mais peut-être que c’est la bonne chose à faire là maintenant ? Alors sans prendre plus de temps pour réfléchir, elle se relève et enlace le Secret, avec toute la tendresse et la gentillesse qu’elle a. L’odeur de fleur de sakura lui emplit les narines, la réconforte et la transporte loin dans son passé. C’est une impression agréable de déjà senti qui l’envahit. Elle se sait en parfaite sécurité, sans pour autant se l’expliquer, là tout contre le Secret.
« - Faut pas être triste Secret. Moi je veux bien être votre amie. »
Ces mots sont dits avec l’innocence la plus totale et sans la moindre arrière-pensée. Quand elle se détache de la femme, elle lui offre son plus beau sourire. D’un coup une idée lui vient à l’esprit, sans lâcher sa peluche, elle file dans sa chambre et revient tout aussi rapidement. Elle pose son mini-Gandalf sur sa chaise, puis tend un petit panda pelucheux au Secret.
Enfin petit, tout est une question de point de vu, puisque la peluche fait tout de même 20 centimètres de haut sur 8 de large environ. Il arbore une magnifique couleur violette, deux grands yeux et un léger sourire. C’est un de ses pandas favori, mais la jeune sorcière est convaincue que le Secret en a plus besoin qu’elle. Mentalement, elle s’ajoute qu’un panda de plus ou de moins dans sa chambre, ça ne risque pas de changer la donne. Elle dépose un baiser sur la tête du panda et ensuite elle le met dans les mains de l’Enclaviste, comme si tout est normal. Son sourire ne l’a pas quitté un seul instant durant tout ce petit manège.
« - C’est mini-panda, il va vous protéger comme le fait mon mini-Gandalf ! Je vous le donne, comme ça quand vous vous sentirez triste, il pourra vous consoler. Vous pourrez même lui confier des secrets rien qu’à lui, comme moi avec mini-Gandalf. »
Ah l’innocence ... c’est tellement beau à voir. Taichi Tomoe est véritablement pleine de dualité. Très intelligente, très sensible et conservant malgré le temps et la tragédie de son enfance les caractéristiques que possèdent tous les plus petits. Elle voit le monde à travers un filtre, un filtre connu d’elle seule. Il ne lui cache pas la laideur mais il ne la met pas en avant pour autant, lui permettant de voir tout ce qu’il peut y avoir de beau. Parmi toutes ces choses, elle voit bien que le Secret, malgré sa carapace, a besoin de ne pas être seule ... de ne plus être seule.
La solitude, la petite sorcière connait bien. Elle fait partie depuis longtemps de sa vie. Au début elle la dérangeait, et l’inquiétait, mais plus maintenant. C’est presque une vieille amie, dont elle prend des nouvelles de temps en temps au plus profond de la nuit. Quand ces certitudes vacillent, que l’impression de mensonge se répand dans ses veines ou encore quand l’idée de ne pas pouvoir s’en sortir la ronge. C’est toujours mini-Gandalf qui lui redonne un peu de courage pour passer outre ses heures sombres, lui ... ce sourire et cette odeur.
Elle n’est sûre de rien concernant ce sourire si doux et aimant. Peut-être l’a-t-elle imaginé ? Au fond d’elle, Taichi Tomoe sait que non, il est bien réel. Pourtant il est loin de ceux dont elle se souvient de la part de sa mère. Ceux-là avaient moins de douceur, moins de chaleur, moins de bonheur en eux. Tout ça pouvait être dû au fait qu’elle déshonorait son père en étant une fille. Cela a du sens, puisque son père, dans ses souvenirs, était un homme froid avec elle et tellement strict.
Pourtant cette odeur ... elle la connait. Petite c’était bien la seule capable de l’aider à se calmer, comme si elle avait ce pouvoir rassurant et apaisant. Ce parfum qu’elle a l’impression de connaître depuis toujours, comme si elle l’avait senti toute petite. C’est comme le fameux sourire, un souvenir tellement flou et volatile qu’elle en doute parfois. Mais à chaque moment de doute, la conviction que ce souvenir est bien réel l’envahit et la submerge comme un tsunami. Cependant jamais elle ne l’avait senti sur sa mère, même pas grâce à un parfum. Et là soudainement, elle retrouve cette fragrance si particulière, si agréable, sur l’Enclaviste ayant le rôle du Secret. Le parfum des sakura ... comme le prénom de sa grande sœur.
Cette dernière qui pourtant n’était pas forcément des plus aimante elle aussi. Combien de fois la petite fille se faisant passer pour un petit garçon avait demandé à son aînée si leur mère était bien leur mère ? Combien de fois Sakura lui avait rit au nez en disant qu’elle n’était qu’une imbécile ? Qu’elle avait imaginé le sourire et le parfum juste pour se rendre intéressante ?
Taichi avait fini par cesser de compter, preuve que ces remarques n’avaient été que trop nombreuses. Néanmoins jamais sa sœur n’avait pu faire vaciller son feu intérieur les concernant. Cette croyance si puissante a fini, avec le temps, par faire naître une question bien plus vaste et bien plus taboue. Jamais elle n’a osé la formuler à haute voix, ni même la murmurer. Personne sauf mini-Gandalf, n’est au courant. La gravité de cette interrogation l’a toujours fragilisé au tréfond de son cœur. Seulement Taichi Tomoe a finit par s’y faire à cette blessure secrète. L’un des chanteurs français qu’elle affectionne a bien dit dans une de ses chansons : les blessures qui ne se voient pas font bien plus de mal que toutes les autres.
Elle l’expérimente tous les jours, c’est terriblement véridique. Par contre cela ne l’empêche pas d’avancer.
Revenant au temps présent, elle se rend compte qu’une nouvelle fois sa concentration et son attention lui ont tous deux fait défauts. Décidément, il faut qu’elle trouve une technique pour rester concentrée. Ça devient urgent maintenant. Alors tirant légèrement la langue, elle sourit en fermant les yeux.
« - Pardon Secret-sama, je me suis perdue dans mes pensées. »
Après coup, elle reprend son doudou et se rassois. Elle avale une nouvelle gorgée de thé et ses pensées changent totalement d’orientation.
« - Dites ... il faut quoi comme qualité pour travailler pour vous ? Quel type de sors il faudrait ? Les miens ne sont peut-être pas totalement adapté je pense ... mais je peux en apprendre encore deux donc me rapprocher de ce qu’il faut pour être une Sentinelle. Ou pas ... j’envisage aussi de travailler pourquoi pas pour la Ruse, ou le Bouclier ou même la Puissance ! Par contre je ne pense pas avoir encore ni l’âge ni les capacités. »
Une idée menant à une autre, la petite termine une nouvelle fois sa tasse. Avec toute cette théine d’absorbée, elle n’est pas près de dormir, mais elle s’en moque au fond. La discussion est trop intéressante et stimulante pour dormir, et ce n’en déplaise à la fatigue qui se tapit dans un coin de son esprit. L’heure se rappelle à son bon souvenir, elle quitte alors sa chaise pour se diriger vers la cuisinière et lancer le repas pour deux personnes. Le hand pan qu’elle s’est offert plus tôt, est coupé en deux part égale. Taichi Tomoe dépose l’une d’elle devant le Secret.
« - C’est un hand pan, c’est super méga bon ! Vous en avez déjà goûté ? Je sais que normalement c’est un dessert, mais un repas dans un sens précis ce n’est pas amusant ! Vous restez manger avec moi hein ? »
La question sort presque de nulle part, tout comme beaucoup d’interrogation chez la plus jeune. Mais qu’importe, elle a son propre chemin de pensée, et surtout sa propre logique. Donc faire un câlin, offrir une peluche, se perdre dans ses pensées, puis préparer le repas pour deux, offrir un demi hand pan et seulement enfin demander si son interlocutrice veut rester pour le dîner ... tout ça fait partis d’une logique désarmante.
Quand elle relève la tête, elle voit ... elle ne sait pas trop ce qu’elle voit en fait. Un mélange de joie et de tristesse perse dans son regard. La petite hésite un peu, ce n’est pas forcément une bonne idée qui lui vient à l’esprit, mais peut-être que c’est la bonne chose à faire là maintenant ? Alors sans prendre plus de temps pour réfléchir, elle se relève et enlace le Secret, avec toute la tendresse et la gentillesse qu’elle a. L’odeur de fleur de sakura lui emplit les narines, la réconforte et la transporte loin dans son passé. C’est une impression agréable de déjà senti qui l’envahit. Elle se sait en parfaite sécurité, sans pour autant se l’expliquer, là tout contre le Secret.
« - Faut pas être triste Secret. Moi je veux bien être votre amie. »
Ces mots sont dits avec l’innocence la plus totale et sans la moindre arrière-pensée. Quand elle se détache de la femme, elle lui offre son plus beau sourire. D’un coup une idée lui vient à l’esprit, sans lâcher sa peluche, elle file dans sa chambre et revient tout aussi rapidement. Elle pose son mini-Gandalf sur sa chaise, puis tend un petit panda pelucheux au Secret.
Enfin petit, tout est une question de point de vu, puisque la peluche fait tout de même 20 centimètres de haut sur 8 de large environ. Il arbore une magnifique couleur violette, deux grands yeux et un léger sourire. C’est un de ses pandas favori, mais la jeune sorcière est convaincue que le Secret en a plus besoin qu’elle. Mentalement, elle s’ajoute qu’un panda de plus ou de moins dans sa chambre, ça ne risque pas de changer la donne. Elle dépose un baiser sur la tête du panda et ensuite elle le met dans les mains de l’Enclaviste, comme si tout est normal. Son sourire ne l’a pas quitté un seul instant durant tout ce petit manège.
« - C’est mini-panda, il va vous protéger comme le fait mon mini-Gandalf ! Je vous le donne, comme ça quand vous vous sentirez triste, il pourra vous consoler. Vous pourrez même lui confier des secrets rien qu’à lui, comme moi avec mini-Gandalf. »
Ah l’innocence ... c’est tellement beau à voir. Taichi Tomoe est véritablement pleine de dualité. Très intelligente, très sensible et conservant malgré le temps et la tragédie de son enfance les caractéristiques que possèdent tous les plus petits. Elle voit le monde à travers un filtre, un filtre connu d’elle seule. Il ne lui cache pas la laideur mais il ne la met pas en avant pour autant, lui permettant de voir tout ce qu’il peut y avoir de beau. Parmi toutes ces choses, elle voit bien que le Secret, malgré sa carapace, a besoin de ne pas être seule ... de ne plus être seule.
La solitude, la petite sorcière connait bien. Elle fait partie depuis longtemps de sa vie. Au début elle la dérangeait, et l’inquiétait, mais plus maintenant. C’est presque une vieille amie, dont elle prend des nouvelles de temps en temps au plus profond de la nuit. Quand ces certitudes vacillent, que l’impression de mensonge se répand dans ses veines ou encore quand l’idée de ne pas pouvoir s’en sortir la ronge. C’est toujours mini-Gandalf qui lui redonne un peu de courage pour passer outre ses heures sombres, lui ... ce sourire et cette odeur.
Elle n’est sûre de rien concernant ce sourire si doux et aimant. Peut-être l’a-t-elle imaginé ? Au fond d’elle, Taichi Tomoe sait que non, il est bien réel. Pourtant il est loin de ceux dont elle se souvient de la part de sa mère. Ceux-là avaient moins de douceur, moins de chaleur, moins de bonheur en eux. Tout ça pouvait être dû au fait qu’elle déshonorait son père en étant une fille. Cela a du sens, puisque son père, dans ses souvenirs, était un homme froid avec elle et tellement strict.
Pourtant cette odeur ... elle la connait. Petite c’était bien la seule capable de l’aider à se calmer, comme si elle avait ce pouvoir rassurant et apaisant. Ce parfum qu’elle a l’impression de connaître depuis toujours, comme si elle l’avait senti toute petite. C’est comme le fameux sourire, un souvenir tellement flou et volatile qu’elle en doute parfois. Mais à chaque moment de doute, la conviction que ce souvenir est bien réel l’envahit et la submerge comme un tsunami. Cependant jamais elle ne l’avait senti sur sa mère, même pas grâce à un parfum. Et là soudainement, elle retrouve cette fragrance si particulière, si agréable, sur l’Enclaviste ayant le rôle du Secret. Le parfum des sakura ... comme le prénom de sa grande sœur.
Cette dernière qui pourtant n’était pas forcément des plus aimante elle aussi. Combien de fois la petite fille se faisant passer pour un petit garçon avait demandé à son aînée si leur mère était bien leur mère ? Combien de fois Sakura lui avait rit au nez en disant qu’elle n’était qu’une imbécile ? Qu’elle avait imaginé le sourire et le parfum juste pour se rendre intéressante ?
Taichi avait fini par cesser de compter, preuve que ces remarques n’avaient été que trop nombreuses. Néanmoins jamais sa sœur n’avait pu faire vaciller son feu intérieur les concernant. Cette croyance si puissante a fini, avec le temps, par faire naître une question bien plus vaste et bien plus taboue. Jamais elle n’a osé la formuler à haute voix, ni même la murmurer. Personne sauf mini-Gandalf, n’est au courant. La gravité de cette interrogation l’a toujours fragilisé au tréfond de son cœur. Seulement Taichi Tomoe a finit par s’y faire à cette blessure secrète. L’un des chanteurs français qu’elle affectionne a bien dit dans une de ses chansons : les blessures qui ne se voient pas font bien plus de mal que toutes les autres.
Elle l’expérimente tous les jours, c’est terriblement véridique. Par contre cela ne l’empêche pas d’avancer.
Revenant au temps présent, elle se rend compte qu’une nouvelle fois sa concentration et son attention lui ont tous deux fait défauts. Décidément, il faut qu’elle trouve une technique pour rester concentrée. Ça devient urgent maintenant. Alors tirant légèrement la langue, elle sourit en fermant les yeux.
« - Pardon Secret-sama, je me suis perdue dans mes pensées. »
Après coup, elle reprend son doudou et se rassois. Elle avale une nouvelle gorgée de thé et ses pensées changent totalement d’orientation.
« - Dites ... il faut quoi comme qualité pour travailler pour vous ? Quel type de sors il faudrait ? Les miens ne sont peut-être pas totalement adapté je pense ... mais je peux en apprendre encore deux donc me rapprocher de ce qu’il faut pour être une Sentinelle. Ou pas ... j’envisage aussi de travailler pourquoi pas pour la Ruse, ou le Bouclier ou même la Puissance ! Par contre je ne pense pas avoir encore ni l’âge ni les capacités. »
Une idée menant à une autre, la petite termine une nouvelle fois sa tasse. Avec toute cette théine d’absorbée, elle n’est pas près de dormir, mais elle s’en moque au fond. La discussion est trop intéressante et stimulante pour dormir, et ce n’en déplaise à la fatigue qui se tapit dans un coin de son esprit. L’heure se rappelle à son bon souvenir, elle quitte alors sa chaise pour se diriger vers la cuisinière et lancer le repas pour deux personnes. Le hand pan qu’elle s’est offert plus tôt, est coupé en deux part égale. Taichi Tomoe dépose l’une d’elle devant le Secret.
« - C’est un hand pan, c’est super méga bon ! Vous en avez déjà goûté ? Je sais que normalement c’est un dessert, mais un repas dans un sens précis ce n’est pas amusant ! Vous restez manger avec moi hein ? »
La question sort presque de nulle part, tout comme beaucoup d’interrogation chez la plus jeune. Mais qu’importe, elle a son propre chemin de pensée, et surtout sa propre logique. Donc faire un câlin, offrir une peluche, se perdre dans ses pensées, puis préparer le repas pour deux, offrir un demi hand pan et seulement enfin demander si son interlocutrice veut rester pour le dîner ... tout ça fait partis d’une logique désarmante.
"Déroutement et logique particulière"
© Etilya sur DK RPG
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Mar 30 Oct 2018 - 15:39
Malgré toute la retenue du monde, on ne peut pas cacher au regard d’une fille la tristesse et la joie de sa mère. Il y a une sorte de lien qui s’est noué entre nous au moment même où elle est née il y a de cela presque seize ans de cela maintenant. Contrairement à sa soeur qui était plus âgée dont j’ai préférée effacer les souvenirs, rares, qu’elle avait, je n’avais pas touché à ma petite Tomoe.
Pour une raison totalement inattendue, elle s’est jeté sur moi pour me prendre dans ses petits bras de jeune fille. J’étais totalement prise au dépourvu sur le coup. Je détestais le contact physique depuis mon ex-mari et j’avais été jusqu’à cacher mon visage de pratiquement tout mes subordonnés à une ou deux exceptions. Pire encore je cachais mon visage de mes proches collaborateur, bien qu’ils l’aient tous déjà vu au moins une fois. En tant que Secret, je ne pouvais pas me laisser ainsi faire à une démonstration d’affection, mais d’un autre côté c’était une enfant et je ne pouvais pas la repousser violemment en lui rappelant qui j’étais. Plus encore parce qu’il s’agissait de ma propre fille. Bien que je n’aurai pas dû, je l’ai enlacé également, lui rendant ce câlin, passant une main dans sa chevelure, coulant dans son dos avec la tendresse d’une mère.
Elle avait cette candeur d’une enfant en bas âge, avec pourtant l’esprit d’une génie avec des décennies d’expériences. Aujourd’hui, comme un rien, elle me proposait d’être son amie, comme si cela était des plus normal, mais était-ce notre lien qui revenait peu à peu dans son esprit ?
Elle était adorable de me parler ainsi de ses peluches et de leur capacité à la consoler et la protéger, nous protéger même, puisqu’elle m’a offert ce magnifique panda aux teintes comparables aux reflet de sa chevelure volant au gré de la frénésie de son corps s’emballant.
Irina ▬ Merci Yukimura-san, je le conserverai précieusement pour me protéger.Je lui répondai très naïvement pour entrer un minimum dans ce jeu comme tout parent qui se respectait. Ce n’était bien entendu pas dans mon idée que de me confier réellement à une peluche de panda, mais le geste était là. Elle ne me connaissait pas depuis plus d’une poignée de minutes et pourtant elle voulait déjà me consoler comme une vieille amie.
Son esprit s’est alors calmé, se focalisant sur le sourire étrange qu’elle avait vu chez moi, je m’étais bien trahie comme une novice sur ce coup-là. Elle comparait mon sourire à celui de sa “mère”, se repassant alors plusieurs souvenir en tête vis-à-vis de l’attitude de ses “parents” envers elle. J’avais voulu contrôler les souvenirs de ces gens pour leur faire imaginer avoir eu des enfants, n’ayant ensuite qu’à venir les récupérer et remodeler leurs souvenirs à tous. Cette lubie du contrôle et du secret que j’avais toujours eu m’avait tout coûter. J’aurais pu seulement faire en sorte de les confier à la responsabilité d’Eiko pour leur épargner. Je voyais les souvenirs de ma fille, cette obligation de prendre un nom de garçon et se conduire en tant que tel pendant des années. Les souvenirs de Sakura était presque du même acabi. Ces gens avaient monté mes filles l’une contre l’autre. Je n’ai pa pu retenir cette colère soudaine se transcrivant par une crispation des doigts, brisant la tasse que je tenais.
Cela avait suffit à la sortir de ses pensées par la suite et moi de ma colère, me confondant en excuse sur l’instant.
Irina ▬ Veuillez bien m’excuser, je ne sais pas ce qui est arrivé.Je ne m’étais pas figuré que son enfance avait pu être si triste. J’avais imaginé depuis mon retour qu’elles avaient vécu un début d’enfance tout à fait normal, rempli de l’amour d’une famille fictive dans le fond, mais authentique dans les faits. Je m’étais terriblement trompé et l’élitisme des sorciers était encore farouche dans le coin visiblement. Bien sur, j’avais de sérieuses considération sur la pureté du sang, chose tout à fait évident et normal, mais jamais je n’avais totalement compris certaine conceptions de la famille chez les japonais. Cela n’était pas propre qu’aux sorciers, c’était encore une histoire de traditions.
De surcroît c’était finalement un humain en plus de cela qui lui avait donné tout l’amour dont elle avait manqué pendant des années. Le sort était d’une douce ironie aujourd’hui à n’en pas douter. J’avais fais de très mauvais choix par le passé, c’était certain, mais la question qu’il me restait à résoudre, c’était de savoir si elle pouvait entendre la vérité et plus encore, me pardonner. Elle avait perdu sa soeur par ma faute, une mère par ma faute… J’aurai pu le vouloir autant que je le pouvais, mais son père tout traîtres qu’il était, ayant engendré la situation, ne m’a pas obligé à prendre décision de contrôle pareil.
Le ton de la conversation changea une fois que j’eus fini de nettoyer rapidement le désordre que j’avais fait. Elle voulait quelles qualités ou quels sortilèges il fallait avoir pour travailler pour moi. Même si elle gardait à l’idée que travailler pour la Ruse ou pour la Puissance était toujours une option viable. La puissance était un allié, alors ce n’était pas à exclure, quant à la Ruse, le vote n’avait pas encore eu lieu, mais Noor avait tout pour devenir une bonne Ruse et une bonne enseignante également. Elles partageaient toutes les deux la passions de la robotique en plus de cela.
Irina ▬ Bien que je soit ravie que vous songiez à travailler comme Sentinelle un jor, il est vrai que la Ruse en devenir est toute indiqué à cause de vos… passions communes dirons nous.Bien entendu je ne pouvais pas directement lui dire aussi qu’au jour d’aujourd’hui, l’Enclave était dans la merde jusqu’au cou avec cette histoire de lycans rendus fous. Nos effectifs de sentinelles n’étaient plus suffisant pour gérer à la fois les affaires courantes et cette histoire . J’étais passé depuis plusieurs semaines déjà dans une gestion de crise des effectifs et j’acceptai avec bien plus de largesse qu’avant des demandes d’emplois.
Quoi qu’il en soit, vous avez tout pour travailler en tant que Sentinelle. Il faut être rigoureux dans son travail et je sais parfaitement que vous l’êtes. Par ailleurs je sais que vous vous débrouillez très bien en tant que Kage Shiina, donc que ce soit pour le compte de la Ruse ou pour le mien, ce talent peut être mis à profit au sein de l’Enclave. Pour ce qui est des sorts, je dirais bien, bien que ce n’est pas de l’avis de la Sagesse, que tout le monde peut prétendre au même rôle. Ce qui compte, ce n’est pas forcément les sorts que l’on connais, mais l’usage qu’on sait en faire. Bien sur que des sorts pour se montrer discret, enquêter ou pour interpeller sont un plus non négligeable ne le nions pas, mais quelqu’un d’ingénieux peut arriver à faire beaucoup de chose avec un sort qu’on pourrait penser inapproprié.
Irina ▬ Ce serait un réel plaisir que de travaillez avec vous plus tard lorsque vous aurez votre diplôme de l’académie de magie bien entendu. Mais sachez que c’est une vie rude que de travailler pour maintenir le secret de l’existence des sorciers intacte. Parfois, cela signifie devoir agir contre des gens auquel on peut tenir ou être proche et surtout mentir très souvent à son entourage. La plupart des sentinelles ne disent pas qu’il le sont à leur famille, car ce sont des informateurs, mettant certaine personnes sous surveillance… J’accepterai votre candidature avec plaisir, vous seriez un atout incroyable, mais vous êtes une enfant si adorable que je ne saurais que trop vous conseillez de rester loin d’une vie si rude.Elle s’était remise de ce drame arrivé dans sa vie. Moi j’avais grandi en Russie, dans la Russie d’après guerre, avec un grand père condamné pour sorcellerie et mort dans d’horribles souffrances. Le KGB avait été une nouvelle famille et la rudesse de cette vie était la mienne depuis longtemps maintenant. Mais si je pouvais préserver ma fille d’une vie faite de mensonges et de faux semblant pour qu’elle reste aussi innocente et adorable qu’elle l’était aujourd’hui, il valait bien mieux qu’elle passe dans le département de la Ruse. L’espièglerie enfantine de Noor était du pain béni pour Tomoe. D’un côté nous avions une sorcière âgée au point d’être autorisé en tant qu’Enclaviste, mais avec souvent le physique d’une petite fille et de l’autre nous avions une petite fille avec l'intellect d’une grande savante également.
Elle parit un court instant pour nous rapporter des Hand Pan, une délicieuse pâte fourrée de haricot, c’était un dessert que j’avais à la longue appris à aimer, bien que demeurant étrange de mon point de vue. Sa justification était si drôle et adorable que je ne pu pas m’empêcher de rire un bref instant. Un petit rire, pas vraiment mignon, mais avec une sorte de retenue incrusté dessus.
Irina ▬ Je vois que nous partageons la même tendance à commencer par le dessert en privé alorsC’était en effet un petit péché mignon que j’avais développé que de commencer par des sucrerie avec le temps, préférant ainsi prendre le dessert en guise d’ouverture de repas lorsque j’étais en intimité. Je commençais à visualiser un peu plus qu’elle enfant elle était. Celle que j’aurai pu être si jamais grandi à une autre époque. J’ai grandi avec beaucoup d’amour quoi qu’on en dise, mais c’était d’une autre manière, à la russe dira-t-on, mais si nous n’avions pas eu une vie dure dans mes jeunes années, j’aurai pu avoir une telle candeur. Toutefois, elle avait mon intelligence stupéfiante, celle qui m’avait vu être diplômée de médecine et de chirurgie à 19 ans. Elle en avait quinze, mais était en train de suivre tout un tas de cursus, mais la robotique, son dada, elle allait à n’en pas douter faire parler d’elle d’ici quelques années comme l’une des plus jeunes diplômée en ingénierie de son époque. Elle avait visiblement un goût prononcé pour les sucrerie comme tout enfant, mais pour ma façon d’inverser les repas. Peut-être que finalement elle avait quand même un peu de moi en elle.
Elle me proposa comme si cela était tout à fait normal de rester manger avec elle. J’hésitai un instant, car si elle évoquait ce genre de choses à d’autres, ils pourraient se demander pourquoi j’avais accepté. Cependant, je ne pouvais plus reculer maintenant et j’avais vraiment trop envie de passer du temps avec elle même si c’était en tant que Secret pour l’instant.
Irina ▬ J’accepte, mais alors à la seule condition que nous cuisinions ensemble To… hm.. Yukimura-sanJ’avais de très agréables souvenir de moi et ma mère en train de cuisiner, malgré sa dépression c’étaient des moments que nous partagions et où nous étions heureuses toutes les deux. Bien que j’étais une piètre cuisinière, je voulais partager une sorte de moment mère-fille des plus commun.
Nous nous sommes levé pour gagner la cuisine de cette habitation afin de voir un peu ce que nous pourrions bien faire à manger pour nous deux ce soir. Je n’excluai pas le faire commander à manger si d’aventure cela tournait au désastre culinaire à cause de moi. J’avais pris l’habitude d’aller manger au restaurant très souvent que ce soit pour manger une salade ou un repas complet avec mes moyens. Ma maison étant ce qu’elle est, je ne cuisinai plus depuis bien des années. Le dernier repas que j’avais vraiment cuisiné et réussi remontait à quelques jours après la naissance de ma petite Tomoe.
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Taichi Tomoe Lizenko#99421#99421#99421#99421#99421#99421#99421
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Ven 23 Nov 2018 - 12:40
Mère et fille ... c'est un secret !
Feat Irina Fujibayashi & Taichi Tomoe Yukimura
D’un coup Taichi aperçoit enfin la tasse cassée par le Secret un tout petit peu plus tôt. Championne de l’inattention est un titre non usurpé chez la petite, elle le prouve à chaque instant. Pourtant elle se souvient vaguement que son interlocutrice s’est excusée. Certes le Secret a tout nettoyer, et de l’incident ne subsiste que la tasse en morceau. D’un coup une idée totalement saugrenue traverse son esprit. Tirant un tabouret devant le frigo, elle l’ouvre, monte sur son appui temporaire et attrape une petite fiole tout en haut avant de descendre et tout refermer.
Sans la moindre explication, et laissant en plan le début de préparation du repas ainsi que le Secret, voilà la petite sorcière qui commence à rafistoler la tasse en riant. Cette dernière est poreuse maintenant, et a un aspect assez particulier, mais qu’importe aux yeux de la jeune fille. Avec la plus grande des précautions, elle la déplace pour la poser sur une étagère à sa hauteur.
« - Elle est toute mignonne comme ça. On dirait Tips, vous connaissez ? La Belle et la Bête hein ! Mon préféré ... Oh et si on le regardait pendant qu’on mangeait ! »
Taichi Tomoe se met à sautiller sur place rien qu’à cette idée. En réalité, le Secret l’ignore encore mais ce n’est pas un « si on le regardait » mais un « on va le regarder », un minime détail de conjugaison. Elle retourne en cuisine, se rappelant d’un coup la requête de son invitée. Cuisiner ensemble le repas ? Quelle bonne idée ! Une fois n’est pas coutume, c’est dans les bras du Secret qu’elle saute ravi à cette idée.
« - Ca sera tellement trop génial ! On va rire ensemble, j’en mets partout quand je cuisine. Papy il disait toujours que c’est meilleur quand on cuisine avec son cœur. Et que la créativité ne doit pas avoir de limite comme ne pas en mettre partout. »
En se détachant de sa nouvelle amie, parce que c’est ainsi qu’elle considère l’Enclaviste. Pourtant elle ne la connait, si on peut utiliser ce mot que depuis une voir deux heures, tout au plus. Ah la capacité des enfants à faire de n’importe quelle personne leur ami ... Une véritable magie ne nécessitant aucun pouvoir particulier. Cependant, c’est bien par habitude que Taichi ouvre un petit portail et en sort deux tabliers. Attention pas n’importe quel tablier non. Le premier est violet, tirant sur le pourpre, et possède un texte imprimé en mauve dessus disant « Mini-chef en cuisine ! ». Le second, à la différence, est une tête de panda avec un grand sourire et plein de chocolat autour de la bouche.
Bien entendu, la plus jeune enfile celui panda. Sans demander son avis à son aînée, elle lui enfile le tablier mini-chef.
« - Maintenant on est prête ! Comme ça votre jolie robe ne sera pas sale ! Et si on faisait des ramens au poulet et champignons maison ? Oh oui ! »
Comme une tornade, elle sort de son frigo et des placards tout ce qu’il faut pour préparer ce plat typique. À aucun moment, l’hypothèse que sa camarade ne connaisse pas la recette ne l’effleure. Ni même le fait que potentiellement elle ne sait pas cuisiner, ou qu’elle soit mauvaise cuisinière. Ses pensées en sont très loin, à des années lumières même.
Tout en confiant la découpe de la viande au Secret, et en préparant la pâte pour les nouilles, une phrase dite bien plus tôt dans la soirée lui revient en mémoire. Elle peut tout lui dire non ? Après tout c’est le Secret, elle doit déjà quasiment tout savoir, ou presque.
« - Vous savez, je sais que Smith-sensei n’est pas que mon professeur. Il avait une autre vie avant quand il était jeune, mais maintenant il est vieux, donc il fait plus pareil. Il n’est pas comme nous, il ne vit pas plus de 100 ans, à peu près, donc c’est normal qu’il soit vieux maintenant. Je veux dire ... que ce n’est pas un sorcier comme vous ou moi. J’suis hackeuse vous savez ? Alors j’ai fait des recherches après tout, c’est normal non ? Et Smith-sensei est un peu comme un grand papy, il est gentil. »
Toutes ces phrases sont ponctuées d’un haussement d’épaule et d’un sourire de fierté. Après tout, Taichi Tomoe a le droit de l’être de temps en temps. Parallèlement elle tait le fait qu’il est un espion, enfin un ex-espion. Elle se dit que c’est le secret professionnel en quelque sorte.
« - Oh et pour Elena-sama, vous devriez lui dire que vous la soutenez et la respectez. Cela fait toujours plaisir de savoir que quelqu’un nous soutient, même si parfois il peut y avoir des disputes. Vous devriez même être amies. Oh et je pourrai vous aider à l’être ! Ça serait trop génialissime ! »
Et oui, l’adolescente est comme ça, parfois il n’y a qu’un pas entre une idée et son opposé. Et hop une information qu’elle entend mais ne relève pas sur l’instant, revient en boomerang. La Ruse en devenir ? Passions communes ? Comment ça ? L’idée de devenir amie avec la Ruse en plus des autres enclavistes traverse l’esprit de la petite et lui semble merveilleuse. Cela semble difficile d’être sentinelle à écouter son amie ... est-ce qu’elle en connait une de sentinelle d’ailleurs ? Mais bien sûr ! Tsukishima-san est une sentinelle ! Peut-être qu’il peut la renseigner ?
« - Pourquoi tu penses que je m’entendrais bien avec la Ruse ? Et pourquoi elle est en devenir ? Si elle a le titre, c’est que c’est la Ruse, non ? Et c’est quoi ses passions pour qu’on en ait en commun ? »
Des questions, toujours des questions, presque une caractéristique parfaite de la jeune fille.
Sans la moindre explication, et laissant en plan le début de préparation du repas ainsi que le Secret, voilà la petite sorcière qui commence à rafistoler la tasse en riant. Cette dernière est poreuse maintenant, et a un aspect assez particulier, mais qu’importe aux yeux de la jeune fille. Avec la plus grande des précautions, elle la déplace pour la poser sur une étagère à sa hauteur.
« - Elle est toute mignonne comme ça. On dirait Tips, vous connaissez ? La Belle et la Bête hein ! Mon préféré ... Oh et si on le regardait pendant qu’on mangeait ! »
Taichi Tomoe se met à sautiller sur place rien qu’à cette idée. En réalité, le Secret l’ignore encore mais ce n’est pas un « si on le regardait » mais un « on va le regarder », un minime détail de conjugaison. Elle retourne en cuisine, se rappelant d’un coup la requête de son invitée. Cuisiner ensemble le repas ? Quelle bonne idée ! Une fois n’est pas coutume, c’est dans les bras du Secret qu’elle saute ravi à cette idée.
« - Ca sera tellement trop génial ! On va rire ensemble, j’en mets partout quand je cuisine. Papy il disait toujours que c’est meilleur quand on cuisine avec son cœur. Et que la créativité ne doit pas avoir de limite comme ne pas en mettre partout. »
En se détachant de sa nouvelle amie, parce que c’est ainsi qu’elle considère l’Enclaviste. Pourtant elle ne la connait, si on peut utiliser ce mot que depuis une voir deux heures, tout au plus. Ah la capacité des enfants à faire de n’importe quelle personne leur ami ... Une véritable magie ne nécessitant aucun pouvoir particulier. Cependant, c’est bien par habitude que Taichi ouvre un petit portail et en sort deux tabliers. Attention pas n’importe quel tablier non. Le premier est violet, tirant sur le pourpre, et possède un texte imprimé en mauve dessus disant « Mini-chef en cuisine ! ». Le second, à la différence, est une tête de panda avec un grand sourire et plein de chocolat autour de la bouche.
Bien entendu, la plus jeune enfile celui panda. Sans demander son avis à son aînée, elle lui enfile le tablier mini-chef.
« - Maintenant on est prête ! Comme ça votre jolie robe ne sera pas sale ! Et si on faisait des ramens au poulet et champignons maison ? Oh oui ! »
Comme une tornade, elle sort de son frigo et des placards tout ce qu’il faut pour préparer ce plat typique. À aucun moment, l’hypothèse que sa camarade ne connaisse pas la recette ne l’effleure. Ni même le fait que potentiellement elle ne sait pas cuisiner, ou qu’elle soit mauvaise cuisinière. Ses pensées en sont très loin, à des années lumières même.
Tout en confiant la découpe de la viande au Secret, et en préparant la pâte pour les nouilles, une phrase dite bien plus tôt dans la soirée lui revient en mémoire. Elle peut tout lui dire non ? Après tout c’est le Secret, elle doit déjà quasiment tout savoir, ou presque.
« - Vous savez, je sais que Smith-sensei n’est pas que mon professeur. Il avait une autre vie avant quand il était jeune, mais maintenant il est vieux, donc il fait plus pareil. Il n’est pas comme nous, il ne vit pas plus de 100 ans, à peu près, donc c’est normal qu’il soit vieux maintenant. Je veux dire ... que ce n’est pas un sorcier comme vous ou moi. J’suis hackeuse vous savez ? Alors j’ai fait des recherches après tout, c’est normal non ? Et Smith-sensei est un peu comme un grand papy, il est gentil. »
Toutes ces phrases sont ponctuées d’un haussement d’épaule et d’un sourire de fierté. Après tout, Taichi Tomoe a le droit de l’être de temps en temps. Parallèlement elle tait le fait qu’il est un espion, enfin un ex-espion. Elle se dit que c’est le secret professionnel en quelque sorte.
« - Oh et pour Elena-sama, vous devriez lui dire que vous la soutenez et la respectez. Cela fait toujours plaisir de savoir que quelqu’un nous soutient, même si parfois il peut y avoir des disputes. Vous devriez même être amies. Oh et je pourrai vous aider à l’être ! Ça serait trop génialissime ! »
Et oui, l’adolescente est comme ça, parfois il n’y a qu’un pas entre une idée et son opposé. Et hop une information qu’elle entend mais ne relève pas sur l’instant, revient en boomerang. La Ruse en devenir ? Passions communes ? Comment ça ? L’idée de devenir amie avec la Ruse en plus des autres enclavistes traverse l’esprit de la petite et lui semble merveilleuse. Cela semble difficile d’être sentinelle à écouter son amie ... est-ce qu’elle en connait une de sentinelle d’ailleurs ? Mais bien sûr ! Tsukishima-san est une sentinelle ! Peut-être qu’il peut la renseigner ?
« - Pourquoi tu penses que je m’entendrais bien avec la Ruse ? Et pourquoi elle est en devenir ? Si elle a le titre, c’est que c’est la Ruse, non ? Et c’est quoi ses passions pour qu’on en ait en commun ? »
Des questions, toujours des questions, presque une caractéristique parfaite de la jeune fille.
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Invité
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Ven 23 Nov 2018 - 14:08
Chaque minute passé en sa présence était un véritable délice, c’était comme une petite fille malgré le fait qu’elle était adolescente, mais avec le génie et le talent d’une adulte. Une sorte de cocktail improbable et merveilleux à la fois. Il n’y avait qu’à la voir réparer avec beaucoup de soin cette tasse cassée avec des points de colles et une forme de dextérité enfantine mêlée avec cette candeur qui transformait toutes ses expressions faciales en un ravissante et terrible sourire angélique. Comment ne pas succomber à ce visage ?
Je n’avais pas vraiment compris la référence, enfin si le filme la belle et la bête, mais je pense qu’elle faisait allusion au disney, car je n’avais aucun souvenir d’une sorte de tasse cassée réparée à la colle. Pour ma part j’étais resté sur celui réalisé par Jean Cocteau dont mon père avait pu récupérer une bobine lorsqu’il était allé en France après la guerre. C’était l’un des premiers film que j’avais pu voir enfant lorsqu’il nous l’avait diffusé à moi et certain autres enfants de notre quartier. Plus récemment j’avais vu celui refait avec la maintenant très célèbre Emma Watson, et j’entrevoyais un peu de quoi elle parlait, sauf de quel film elle avait envie de voir.
Irina ▬ Tout dépend quel film, il y en a tellement de films sur la belle et la bête...J’ai laissé échapper cela sans crier gare, c’était plus fort que moi. D’habitude j’avais un certain contrôle de ce que je disais, mais je commençai simplement à me détendre et à apprécier l’ambiance décontracté de la situation.
Nous nous sommes mises à la cuisine, moi à la découpe des viandes et elle à la préparation de la pâte pour les nouilles. C’est à ce moment-là qu’elle a évoqué son “Papy” et sa maxime en matière de cuisine. Ce n’était pas vraiment ce que j’avais connu en Russie..
Irina ▬ là-bas c’était plutôt fait bien et coeur viendra...Oh mince ! Encore une fois j’avais laissé échappé à voix haute ce que je pensais.
Irina ▬ C’était ce que disait ma mère… C’était pas vraiment le conseil de l’année en matière de cuisine mère-fille je l’avoue, mais la Russie…c’est particulier comme pays dira-t-on.Je lui souriais comme une mère aimante pour une fois, avec la plus grande sincérité du monde dans l’amour que j’avais pour elle. J’étais vraiment très heureuse de pouvoir partager un tel moment avec ma petite Tomoe. Ce tablier qu’elle m’avait passé autour de la taille pour se montrer bienveillante envers ce que je portai… mais tout ça n’avait pas d’importance maintenant, seule comptait ma fille.
D’une façon bien surprenante, elle revint sur le sujet de son professeur de français en me disant qu’elle savait bien qu’il avait eu une autre vie étant jeune. C’est alors que toujours occupée à avoir une vision sur ses pensées superficielles, j’ai brièvement aperçu les quelques souvenir en lien avec le fait qu’il était un ancien espion qu’elle avait aidé en tant que hackeuse. Je préférais ne pas relever pour l’instant, pour profiter plus tard d’un moment propice pour en savoir davantage sur ce qu’elle savait de lui et s’il était judicieux de lui dire que son professeur était un changelin. Et c’est près cela qu’elle m’a parlé d’Elena…
Irina ▬ Disons que nous avons des opinions très opposées sur des sujets très sensible. Aussi.. Nous nous prenons la tête souvent et il serait mal venue de ma part de lui faire un compliment, d’autant que je ne souhaite pas trop flatter son ego. En plus, je suis certaine qu’elle penserait que je me fiche d’elle si je lui dit que je trouve qu’elle fait son travail à merveille.Je disais cela avec un petit rire qui me caractérise si bien, tout en discrétion et subtilité, mais tout à fait sincère.
Irina ▬ Pour ce qui est de la Ruse, la réunion pour officialiser son introduction dans l’Enclave n’a juste pas encore eu lieu. Voilà pourquoi “en devenir”. Je suis certaine que vous vous entendrez bien, car c’est une professionnelle des nouvelles technologie et de la robotique de pointe.
J’ai profité de la fin de préparation pour l’enlacer dans mes bras comme une victoire personnelle d’avoir réussi à être à peu prêt utile à la cuisine avec Tomoe. J’avoue qu’à ce moment, j’ai décidé d’en savoir un peu plus sur ce qu’elle avait sur John Smith en fouillant un peu sa mémoire. Je n’aurais jamais dû faire cela… C’était parfaitement indolore et discret, et comme je savais quoi chercher, c’était rapide, mais maintenant j’avais en vu ce qu’elle avait de lui, y compris des photos de lorsqu’il était jeune.
Après avoir relâché mon étreinte. Je n’étais plus tout à fait la même.
Irina ▬ Ce.. ce n’est pas possible… Tomoe..Une mère devrait toujours respecter les secrets de ses enfants. J’étais la pire de toutes les mères du monde. J’étais tellement sous le choc maintenant que j’ai vaciller sur mes jambes au point de m’effondrer sous le poid de ma culpabilité. J’avais pu voir une image du dossier de Smith qu’elle avait traité en tant que hackeuse. C’était lui… le seul autre homme que j’avais aimé, mais après toutes ces années… évidemment que je ne l’avais pas reconnu. Cela m’a renvoyé en plein visage mes deux autres enfants que mon père m’avait obligé à abandonner à cet homme et à l’Enclave britannique. J’avais refoulé tellement loin ce souvenir de lui, de mes enfants, de leur haine envers moi… Le poid de tout ça pesa encore plus lourd sur ce que j’avais fais à mes deux filles et là j’étais à côté de Tomoe, presque en état de choc. Il fallait que je me ressaisisse très vite.
Irina ▬ Il faut que je te dise… ton professeur… c’est un changelin...Ma voix était chevrotante, mais cette révélation pourrait sans doute donner illusion quand à mon état et au secret que je gardais jusqu’à ce que j’arrive à reprendre le contrôle sur moi-même.
“Craquer c’est mourir”
© Etilya sur DK RPG
Taichi Tomoe Lizenko#99553#99553#99553#99553#99553#99553#99553
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Yens : 269
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Mer 26 Déc 2018 - 2:02
Mère et fille ... c'est un secret !
Feat Irina Fujibayashi & Taichi Tomoe Yukimura
C’est avec un grand sourire que la petite sorcière serre dans ces bras la plus grande avec plaisir. Pour une fois ce n’est pas elle qui initie ce contact. Cependant, l’impression qu’il lui manque une pièce du puzzle qui se joue face à elle. D’un coup, après avoir relâché son étreinte, le Secret semble déboussolée et accablée. L’incompréhension se peint sur son visage juvénile.
« - Ce ... ce n’est pas possible ... Tomoe ... »
Pourquoi le Secret la nomme-t-elle avec seulement son second prénom ? Parce qu’il fait plus fille ? Mais pourtant elle se nomme Taichi Tomoe, c’est même elle qui a fait ce choix. Tout lui paraît brusquement bizarre presque anormal. Cependant anormal n’est pas suffisamment fort pour décrire la situation, c’est le mot irréel qui d’un coup s’impose. Il est confirmé par la chute surprise de son interlocutrice. Clairement, et en cela l’adolescente ne se trompe pas, sa nouvelle amie est dans un état de choc.
Prévenante, la jeune fille lui tend un verre d’eau qu’elle vient de servir. Au fond, elle est inquiète parce qu’elle ne voit aucune raison pour l’apparition de cet état. Malgré tout son amie apparait toujours aussi choquée, aussi chamboulée. Elle lui donne la sensation d’avoir vu un fantôme. Oui c’est exactement cela, un fantôme. Sans vraiment s’en rendre compte, la voilà qui se retourne pour essayer d’apercevoir le dit fantôme. Ce dernier n’étant pas dans la pièce, elle ne voit que la table à manger et rien d’autre.
« - Il faut que je te dise ... ton professeur ... c’est un changelin ... »
La voix du Secret la ramène à l’instant présent. La révélation sortie de nulle part lui fait esquisser un simple « oh » muet avec ses lèvres. Au fond ça ne la choque pas tellement plus que ça, son meilleur ami est un changelin et ils s’amusent très bien tous les deux. D’un coup, l’information perce la brume d’inquiétude de son cerveau et fait voler en éclat la bulle de silence de la pièce.
« - Un changelin ? Comme Zuko-kun ? Trop génial !! Comment tu l’as su ? Même moi j’avais rien trouvé quand j’ai cherché ! Tu connais beaucoup d’autres changelins ? Et tu sais ce qu’il est comme changelin ? Oh attends je sais ! Un oiseau ! Il arrive à voir n’importe qui faire n’importe quoi en classe ! Donc c’est forcément ça ! Mais quel oiseau ? »
Et la voilà partie loin, très très loin, dans ses réflexions, oubliant pour un instant l’état de son amie. Probablement pas assez longtemps au goût de cette dernière.
« - Ce n’est pas la peine de te mettre dans un état pareil. C’est pas grave tu sais qu’il soit un changelin, mon meilleur ami en est un. On s’amuse beaucoup ensemble en plus. Je pourrai te le présenter ! »
Rien à faire, les idées se suivent et s’entrechoquent sans lien automatique. Alors de cette façon, un retour sur les propos de l’Enclaviste concernant la Ruse s’impose. Tout de fois, avant tout autre chose, la petite aide son aînée à se remettre sur pied et même à s’assoir sur l’un des sièges. Son attention chasse instantanément l’idée de parler de la Ruse. Au fond, pour la sorcière son inquiétude sincère pour la plus grande prend le pas sur tout le reste.
« - Ca va aller ? Tu es toute pâle. Tu vas souffler un peu, je suis sûre que c’est parce que tu as trop travaillé ! En plus il est super tard ! Alors tu restes assise là, moi je vais tout faire cuire. Et puis tu vas rester à la maison pour dormir, parce que tu n’es pas en état pour rentrer chez toi. D’ailleurs c’est où chez toi ? »
Une question sortie de nulle part et de bonnes intentions toutes enfantines, c’est la petite tout craché ! Si le Secret souhaite connaître Taichi Tomoe, elle est servie. Joignant le geste à la parole, elle lance la cuisson des divers ingrédients. Ensuite, comme quoi parfois sa mémoire est celle d’un poisson rouge, elle emmène le Secret dans sa chambre. Elle sait que, quelque part dans son placard, il y a une chemise de nuit. Bien sûr elle est trop grande pour elle, mais quand elle a vu le vêtement de nuit, elle n’a pas pu s’empêcher de l’acheter.
Taichi sait qu’elle va enfin servir.
La petite aide le Secret à se poser sur son lit, lui laissant ainsi le loisir de détailler cette pièce à des années lumières de la décoration traditionnelle de la pièce de vie. Pendant ce temps, elle fouille le placard à la recherche du trésor caché dedans. Une fois son saint graal trouvé, elle la déplie et la montre au Secret en souriant telle une enfant. La chemise de nuit est de couleur mauve avec des bretelles fines. Aucunes fioritures, une chemise de nuit très simple.
« - Je l’avais acheté parce que je la trouvais trop jolie dans la boutique ! Mais elle est trop grande pour moi ... du coup je ne l’ai pas encore mise. Un jour je suis sûre que je pourrai la mettre ! Ce soir elle est pour toi, et puis tu auras aussi un bon lit pour dormir parce qu’il y a une chambre toute prête. »
Une nouvelle fois, sans arrière-pensée, elle essuie délicatement la joue du Secret. Effaçant une larme insidieuse qui a roulé le long du visage de son amie.
« - Tout va bien tu sais. On est amie toutes les deux. Et puis je vais te confier un secret : avec toi j’ai un peu l’impression d’avoir une maman, une vraie maman rien qu’à moi. »
C’est sorti sans réflexion juste de la sincérité pure. C’est avec un énorme sourire, que Taichi Tomoe lui donne la chemise de nuit et file vérifier la cuisson du repas.
« - Ce ... ce n’est pas possible ... Tomoe ... »
Pourquoi le Secret la nomme-t-elle avec seulement son second prénom ? Parce qu’il fait plus fille ? Mais pourtant elle se nomme Taichi Tomoe, c’est même elle qui a fait ce choix. Tout lui paraît brusquement bizarre presque anormal. Cependant anormal n’est pas suffisamment fort pour décrire la situation, c’est le mot irréel qui d’un coup s’impose. Il est confirmé par la chute surprise de son interlocutrice. Clairement, et en cela l’adolescente ne se trompe pas, sa nouvelle amie est dans un état de choc.
Prévenante, la jeune fille lui tend un verre d’eau qu’elle vient de servir. Au fond, elle est inquiète parce qu’elle ne voit aucune raison pour l’apparition de cet état. Malgré tout son amie apparait toujours aussi choquée, aussi chamboulée. Elle lui donne la sensation d’avoir vu un fantôme. Oui c’est exactement cela, un fantôme. Sans vraiment s’en rendre compte, la voilà qui se retourne pour essayer d’apercevoir le dit fantôme. Ce dernier n’étant pas dans la pièce, elle ne voit que la table à manger et rien d’autre.
« - Il faut que je te dise ... ton professeur ... c’est un changelin ... »
La voix du Secret la ramène à l’instant présent. La révélation sortie de nulle part lui fait esquisser un simple « oh » muet avec ses lèvres. Au fond ça ne la choque pas tellement plus que ça, son meilleur ami est un changelin et ils s’amusent très bien tous les deux. D’un coup, l’information perce la brume d’inquiétude de son cerveau et fait voler en éclat la bulle de silence de la pièce.
« - Un changelin ? Comme Zuko-kun ? Trop génial !! Comment tu l’as su ? Même moi j’avais rien trouvé quand j’ai cherché ! Tu connais beaucoup d’autres changelins ? Et tu sais ce qu’il est comme changelin ? Oh attends je sais ! Un oiseau ! Il arrive à voir n’importe qui faire n’importe quoi en classe ! Donc c’est forcément ça ! Mais quel oiseau ? »
Et la voilà partie loin, très très loin, dans ses réflexions, oubliant pour un instant l’état de son amie. Probablement pas assez longtemps au goût de cette dernière.
« - Ce n’est pas la peine de te mettre dans un état pareil. C’est pas grave tu sais qu’il soit un changelin, mon meilleur ami en est un. On s’amuse beaucoup ensemble en plus. Je pourrai te le présenter ! »
Rien à faire, les idées se suivent et s’entrechoquent sans lien automatique. Alors de cette façon, un retour sur les propos de l’Enclaviste concernant la Ruse s’impose. Tout de fois, avant tout autre chose, la petite aide son aînée à se remettre sur pied et même à s’assoir sur l’un des sièges. Son attention chasse instantanément l’idée de parler de la Ruse. Au fond, pour la sorcière son inquiétude sincère pour la plus grande prend le pas sur tout le reste.
« - Ca va aller ? Tu es toute pâle. Tu vas souffler un peu, je suis sûre que c’est parce que tu as trop travaillé ! En plus il est super tard ! Alors tu restes assise là, moi je vais tout faire cuire. Et puis tu vas rester à la maison pour dormir, parce que tu n’es pas en état pour rentrer chez toi. D’ailleurs c’est où chez toi ? »
Une question sortie de nulle part et de bonnes intentions toutes enfantines, c’est la petite tout craché ! Si le Secret souhaite connaître Taichi Tomoe, elle est servie. Joignant le geste à la parole, elle lance la cuisson des divers ingrédients. Ensuite, comme quoi parfois sa mémoire est celle d’un poisson rouge, elle emmène le Secret dans sa chambre. Elle sait que, quelque part dans son placard, il y a une chemise de nuit. Bien sûr elle est trop grande pour elle, mais quand elle a vu le vêtement de nuit, elle n’a pas pu s’empêcher de l’acheter.
Taichi sait qu’elle va enfin servir.
La petite aide le Secret à se poser sur son lit, lui laissant ainsi le loisir de détailler cette pièce à des années lumières de la décoration traditionnelle de la pièce de vie. Pendant ce temps, elle fouille le placard à la recherche du trésor caché dedans. Une fois son saint graal trouvé, elle la déplie et la montre au Secret en souriant telle une enfant. La chemise de nuit est de couleur mauve avec des bretelles fines. Aucunes fioritures, une chemise de nuit très simple.
« - Je l’avais acheté parce que je la trouvais trop jolie dans la boutique ! Mais elle est trop grande pour moi ... du coup je ne l’ai pas encore mise. Un jour je suis sûre que je pourrai la mettre ! Ce soir elle est pour toi, et puis tu auras aussi un bon lit pour dormir parce qu’il y a une chambre toute prête. »
Une nouvelle fois, sans arrière-pensée, elle essuie délicatement la joue du Secret. Effaçant une larme insidieuse qui a roulé le long du visage de son amie.
« - Tout va bien tu sais. On est amie toutes les deux. Et puis je vais te confier un secret : avec toi j’ai un peu l’impression d’avoir une maman, une vraie maman rien qu’à moi. »
C’est sorti sans réflexion juste de la sincérité pure. C’est avec un énorme sourire, que Taichi Tomoe lui donne la chemise de nuit et file vérifier la cuisson du repas.
"Ah les enfants ..."
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