Trouver ses repères {Taichi Tomoe} 05/04/2018
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Farah Neferet Assaad#98909#98909#98909#98909#98909#98909#98909
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Dim 14 Oct 2018 - 19:45
Trouver ses repères
Taichi Tomoe & Farah
Je m'humecte les lèvres tandis que ma camarade s'exprime. Mon imprudence m'a rendu anxieuse, et je dois faire de gros efforts pour le cacher à Yukimura-san. Il faudra que je fasse plus attention à l'avenir quand je parle de mes passions. Elles ont tendance à me rendre un peu trop bavarde et ma langue à fourcher. D'une main je lisse la bandoulière de mon sac de cours pour me rassurer. J'espère que Mama ne m'en voudra pas. Quoique je n'ai peut-être pas besoin de lui raconter, il n'y a sans doute aucune incidence sur la suite des événements. Nous verrons bien de toute manière. J'opine à la proposition de la japonaise.
- Ça ne m'ennuie pas d'attendre à l'entrée de la salle. Et je n'ai pas envie de déranger le gardien juste pour quelques minutes d'avance. Je pense que c'est mieux ainsi. De toute manière Ichinose-sensei ne devrait plus trop tarder non ?
Nos pas nous guident progressivement vers la porte. C'est alors qu’elle me pose une question plutôt invasive. Mes mains commencent à tripoter la fermeture de mon sac, à l'abri de son regard. Car si je me sens soudainement mal à l'aise, je n'ai pas envie qu’elle s'en aperçoive et qu'elle se pose encore trop de questions. Elle est d'une curiosité maladive, quoique son interrogation soit justifiée étant donné la différence culturelle et climatologique avec l'Egypte. D'habitude j'encourage la curiosité mais là elle me fait plutôt défaut.
- J'ai entendu parler de l'université, de son niveau élevé notamment en biologie et j'avais très envie d'y étudier, donc me voilà ! Qui plus est, l'Université a accepté la candidature de ma mère, donc c'était faire d'une pierre deux coups.
Bien évidemment ce n'est qu’une petite partie de la vérité. Mais je ne pourrais jamais lui dire le reste. J'ai déjà du mal à me débarrasser de mes terreurs nocturnes… ces images reviennent dans mon esprit et je ferme les yeux en inspirant profondément pour les chasser. Ce n'est pas le moment de céder à une crise d'angoisse. Il faut que je change de sujet. Je m'adosse contre le mur près de l'entrée de la salle en attendant le professeur.
- Vous m'aviez parlé d'apprendre l'arabe je crois ? Si vous voulez je peux commencer à vous apprendre quelques mots de vocabulaire avant d'entrer ! Ou alors l'écriture des mots basiques ? On peut peut-être faire les deux.
J'ai cru comprendre qu’elle est passionnée de langues. En discuter devrait donc lui détourner l'esprit de ce sujet trop inconfortable pour moi. Je sors mon petit carnet et un stylo et commence à tracer un mot en arabe.
- صديق “Sadiq”, ça veut dire ami. En arabe on écrit de droite à gauche et notre alphabet ne contient que des consonnes. On marque les sons voyelles autrement.
Je prends du recul sur mon carnet, un index sur le menton. Hum, ce n'est peut-être pas une bonne idée d'aborder la complexité de l'écriture en même temps que la prononciation orale. Il faudrait que je demande conseil à Mama sur ce point. Je pose mon regard céleste sur ma camarade, le bout de mon crayon posé sur mon menton.
-Hum, Yukimura-san, vous préférez apprendre la langue orale ou l’écriture en premier ? Je ne sais pas ce qui conviendrait le mieux. J’irai voir ma mère après les cours, elle pourra me conseiller.
Il est vrai que ma mère travaille dans le même établissement, c’est particulièrement commode lorsque j’ai besoin d’elle pour le moindre détail. Et j’avoue que ça me rassure ; ainsi, quand je suis en proie à l’angoisse, je n’ai que quelques centaines de mètres à faire pour me réfugier dans ses bras.
"Petite leçon d'arabe"
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Taichi Tomoe Lizenko#99137#99137#99137#99137#99137#99137#99137
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Dim 28 Oct 2018 - 16:29
Trouver ses repères
Feat Farah Neferet Assaad & Taichi Tomoe Yukimura
« - J’ai entendu parler de l’université, de son niveau élevé notamment en biologie et j’avais très envie d’y étudier, donc me voilà ! Qui plus est, l’Université a accepté la candidature de ma mère, donc c’était faire d’une pierre deux coups. »
La plus jeune hoche sagement la tête. Elle sait que son université est réputée au niveau international, pourtant quelque chose lui dit que sa camarade ne lui dit pas tout. Elle peut le comprendre, peut-être qu’avec le temps Assaad-chan lui en dira plus.
« - Vous m’aviez parlé d’apprendre l’arabe je crois ? Si vous voulez je peux commencer à vous apprendre quelques mots de vocabulaire avant d’entrer ! Ou alors l’écriture des mots basiques ? On peut peut-être faire les deux. »
Taichi Tomoe a les yeux qui s’allument, oubliant totalement le sujet précédent. Elle va commencer à apprendre l’arabe ! Sans y faire attention, elle sautille légèrement sur place pendant que sa camarade sort un petit carnet de son sac. La jeune sorcière la regarde tracer quelque chose dessus, sans comprendre ce que c’est.
Elle écoute attentivement ce qu’on lui enseigne. Bon l’arabe s’écrit de droite à gauche, comme le japonais, juste c’est en ligne et non en colonne. L’alphabet n’a que des consonnes ? Mais comment il peut y avoir des mots sans voyelles ? Comment les gens parlant cette langue peuvent-il se comprendre ? C’est insensé. Le pire est comment elle peut apprendre une langue sans voyelles ? Visiblement Assaad-chan ne semble pas noter que la petite est perdu dans cette prononciation bizarre. Encore plus avec l’écriture qui lui fait penser à un graffiti.
« - Hum, Yukimura-san, vous préférez apprendre la langue orale ou l’écriture en premier ? Je ne sais pas ce qui conviendrait le mieux. J’irai voir ma mère après les cours, elle pourra me conseiller. »
La sorcière réfléchit un instant : écrit ou oral ? Oral bien sûr, c’est ce qu’elle pense être le plus simple dans un premier temps. Par la suite apprendre à écrire sera bien entendu un plus non négligeable.
« - Assaad-chan, je préfère apprendre d’abord à parler. C’est plus facile d’apprendre ainsi je trouve. J’espère que votre langue maternelle s’y prête, bien sûr. Vous avez dit ... saaddiq ? Non ce n’est pas ça ... Le mot pour « ami » ? »
Bien sûr sa prononciation est mauvaise. L’arabe n’est pas une langue simple d’apprentissage, loin s’en faut. Taichi est sait qu’elle va galérer, mais c’est un challenge et elle aime les relever. Il est vrai que si la mère de sa camarade travaille dans l’université, et si sa professeure particulière a du mal à expliquer, elle peut aller demander conseil. Avant de revenir vers elle pour répondre à son interrogation ou la corriger. Comme elle n’aime pas écorcher les mots, même quand elle ne maîtrise pas la langue, Taichi Tomoe recommence, à prononcer le mot, encore et encore et encore.
« - Saadiqq ... Saddiq ... Sdq ... Sdiq ...Sadq ! Non .... Sadiqq ... Sadiq ... Sadiq ! »
Un nouveau sourire illumine son visage juvénile. Elle a réussi à prononcer ce mot imprononçable. Elle s’incline devant sa camarade avec respect.
« - Merci infiniment Assaad-chan d’accepter de m’apprendre votre langue maternelle. Je ferai tout pour être aussi studieuse et appliquée que possible, pour ne pas vous faire honte. »
Tout cela semble probablement un peu cérémonieux, mais l’adolescente le pense sincèrement. S’appliquer est bien la moindre des choses qu’elle puisse faire pour honorer le temps que Assaad-chan va lui accorder. Avant qu’elle ajoute quelque chose, leur professeur arrive et ouvre la porte de l’amphithéâtre. Il n’est plus temps de discuter, mais d’aller découvrir cette nouvelle matière et ses secrets.
Avec enthousiasme, Taichi Tomoe prend la main de sa camarade et l’emmène dans la salle de classe. Elle s’installe avec elle, au milieu de l’amphithéâtre, la meilleure place pour réussir à suivre un cours sans encombre. Elle sourit à sa camarade largement, ce premier cours en sa compagnie sera magique !
La plus jeune hoche sagement la tête. Elle sait que son université est réputée au niveau international, pourtant quelque chose lui dit que sa camarade ne lui dit pas tout. Elle peut le comprendre, peut-être qu’avec le temps Assaad-chan lui en dira plus.
« - Vous m’aviez parlé d’apprendre l’arabe je crois ? Si vous voulez je peux commencer à vous apprendre quelques mots de vocabulaire avant d’entrer ! Ou alors l’écriture des mots basiques ? On peut peut-être faire les deux. »
Taichi Tomoe a les yeux qui s’allument, oubliant totalement le sujet précédent. Elle va commencer à apprendre l’arabe ! Sans y faire attention, elle sautille légèrement sur place pendant que sa camarade sort un petit carnet de son sac. La jeune sorcière la regarde tracer quelque chose dessus, sans comprendre ce que c’est.
Elle écoute attentivement ce qu’on lui enseigne. Bon l’arabe s’écrit de droite à gauche, comme le japonais, juste c’est en ligne et non en colonne. L’alphabet n’a que des consonnes ? Mais comment il peut y avoir des mots sans voyelles ? Comment les gens parlant cette langue peuvent-il se comprendre ? C’est insensé. Le pire est comment elle peut apprendre une langue sans voyelles ? Visiblement Assaad-chan ne semble pas noter que la petite est perdu dans cette prononciation bizarre. Encore plus avec l’écriture qui lui fait penser à un graffiti.
« - Hum, Yukimura-san, vous préférez apprendre la langue orale ou l’écriture en premier ? Je ne sais pas ce qui conviendrait le mieux. J’irai voir ma mère après les cours, elle pourra me conseiller. »
La sorcière réfléchit un instant : écrit ou oral ? Oral bien sûr, c’est ce qu’elle pense être le plus simple dans un premier temps. Par la suite apprendre à écrire sera bien entendu un plus non négligeable.
« - Assaad-chan, je préfère apprendre d’abord à parler. C’est plus facile d’apprendre ainsi je trouve. J’espère que votre langue maternelle s’y prête, bien sûr. Vous avez dit ... saaddiq ? Non ce n’est pas ça ... Le mot pour « ami » ? »
Bien sûr sa prononciation est mauvaise. L’arabe n’est pas une langue simple d’apprentissage, loin s’en faut. Taichi est sait qu’elle va galérer, mais c’est un challenge et elle aime les relever. Il est vrai que si la mère de sa camarade travaille dans l’université, et si sa professeure particulière a du mal à expliquer, elle peut aller demander conseil. Avant de revenir vers elle pour répondre à son interrogation ou la corriger. Comme elle n’aime pas écorcher les mots, même quand elle ne maîtrise pas la langue, Taichi Tomoe recommence, à prononcer le mot, encore et encore et encore.
« - Saadiqq ... Saddiq ... Sdq ... Sdiq ...Sadq ! Non .... Sadiqq ... Sadiq ... Sadiq ! »
Un nouveau sourire illumine son visage juvénile. Elle a réussi à prononcer ce mot imprononçable. Elle s’incline devant sa camarade avec respect.
« - Merci infiniment Assaad-chan d’accepter de m’apprendre votre langue maternelle. Je ferai tout pour être aussi studieuse et appliquée que possible, pour ne pas vous faire honte. »
Tout cela semble probablement un peu cérémonieux, mais l’adolescente le pense sincèrement. S’appliquer est bien la moindre des choses qu’elle puisse faire pour honorer le temps que Assaad-chan va lui accorder. Avant qu’elle ajoute quelque chose, leur professeur arrive et ouvre la porte de l’amphithéâtre. Il n’est plus temps de discuter, mais d’aller découvrir cette nouvelle matière et ses secrets.
Avec enthousiasme, Taichi Tomoe prend la main de sa camarade et l’emmène dans la salle de classe. Elle s’installe avec elle, au milieu de l’amphithéâtre, la meilleure place pour réussir à suivre un cours sans encombre. Elle sourit à sa camarade largement, ce premier cours en sa compagnie sera magique !
"Apprentissage"
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Sam 24 Nov 2018 - 23:35
Trouver ses repères
Taichi Tomoe & Farah
Je hoche la tête ; très bien, alors nous commencerons par l’oral. Le comprendre et le parler, c’était le plus important pour communiquer. L’écrit pourrait venir plus tard au final, surtout que c’était plus compliqué. Je pourrai lui écrire les sons pour la prononciation des mots, mais comment les illustrer en japonais… Peut-être que la phonétique internationale suffirait ? Elle doit pouvoir la lire… Mon fil de pensée est interrompu par Yukimura-san qui s’évertue à prononcer le premier mot que je lui ai appris. Je m’efforce de rester stoïque ; il serait pas poli de rire de ses efforts, car ce n’est pas une langue facile. Même si j’ai fortement envie de sourire.
- Sadiq, oui c’est ça, bravo ! Je l’applaudis en souriant pour récompenser ses efforts. Et pour dire amie au féminin, c’est « sadika », facile à retenir ! Et sadikati, c’est pour dire « mon amie », en parlant d’une femme.
Comme vous et moi, non ? Je ne l’ai pas dit, mais je le pense très fort. C’est peut-être un peu hâtif, comme conclusion, mais c’est pourtant mon souhait. J’ai grandement besoin d’une présence amicale avec moi à l’Université. Et même si nous ne partageons qu’un seul cours en commun, c’est un bon début. J’aurai au moins un visage familier et sympathique entre ces murs. Je souris de plus belle sous l’effluve de reconnaissance.
- Oh mais ce n’est rien, tout le plaisir est pour moi ! Et je ne vois pas pourquoi vous me feriez honte ! Je ne doute pas que vous vous en sortirez très bien.
Suite à ça, notre professeur fait son apparition. Nous patientons sagement le temps qu’il ouvre la salle. Puis, alors que je m’apprête à lui emboîter le pas, Taichi me prend la main et m’entraîne derrière elle. Ce geste, si délicat et familier à la fois, m’emplit soudainement de joie et un sourire brillant illumine mes traits. C’est signe qu’elle me considère comme son amie, j’en suis sûre ! Comme je suis contente ! Soudain euphorique, je laisse échapper un rire discret et étouffé, pour ne pas faire bruit avec l’acoustique de l’amphithéâtre.
Elle se glisse dans le rang du milieu pour assister au cours. Exactement ce que j’aurais choisi ! Les grands esprits se rencontrent ! Je l’imite pour m’assoir à ses côtés, la mine rayonnante. Cette journée promet, décidément ! Je sors mes affaires une à une avec soin, tout en jetant un œil à ma camarade, toute aussi appliquée. Elle m’adresse un grand sourire, auquel je réponds avec enthousiasme. Ce cours promet d’être passionnant en sa compagnie !
Le professeur commence à parler pour se présenter et mon attention se focalise désormais sur lui. Je commence à prendre des notes, en arabe, car c’est plus facile pour moi de me relire. Toutefois, les mots dont je ne suis pas certaine de la signification, je les retranscris en kanji d’une main maladroite. Il explique en quoi consiste sa matière et ce que nous pourrons apprendre pendant les prochaines semaines. Puis il entame le concret, et je ne pense plus qu’à prendre des notes, totalement absorbée par le sujet.
Le temps est passé trop vite, c’est déjà la fin ! Je range rapidement mes affaires avant de jeter un œil à mon planning. J’ai un cours de chimie juste après. Malheureusement, nous devons nous séparer là, mais avant, je déchire une page de mon petit carnet de note, que j’utilise pour les trucs personnels, et j’y inscrire mon numéro de téléphone.
- Tenez, comme ça nous pourrons reprendre contact facilement, notamment pour les cours d’arabe. Je vous laisse m’envoyer un petit message pour que j’enregistre le vôtre, je dois filer en cours de chimie.
Je glisse sur le banc pour regagner l’allée principale de l’amphithéâtre et permettre à Taichi de sortir. Je grimpe les marches tranquillement, je la sens non loin de moi. Une fois sorties de la salle, je me tourne vers elle avant de m’incliner.
- Je suis ravie d’avoir fait votre connaissance. J’espère que nous pourrons partager plus que des cours à l’avenir… Merci !
Je lui adresse un dernier sourire, un peu plus timide cette fois, puis je m’éloigne d’un pas rapide, soucieuse de ne pas me perdre cette fois. Je suis sur un petit nuage ; je me suis enfin fait une amie ! Et nous nous entendons à merveille ! Finalement, cette première année à l’université ne s’annonce pas si mal.
"Les débuts d'une belle amitié"
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