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Mer 1 Mai 2019 - 20:43
Je fis coulisser la porte du magasin et la petite sonnette fit redresser la tête au vendeur qui tenait un morceau d'emballage en papier entre ses doigts, le visage plissé sous la concentration qui lui était propre. Je l'avais prévenu que je passerais dans la journée, lorsqu'il m'avait contacté pour m'informer que ma commande était enfin complète.
« Oh ! Bonjour monsieur Aoki. Vous êtes en avance non ? »
« Ne vous en faites pas, j'avais envie de flâner un peu dans les rayons en attendant que mon paquet soit prêt. »
Ma phrase eut le don de lui faire décocher un large sourire avant qu'il se remette au travail, comme celui d'un homme d'affaires qui flairait une vente gagnée d'avance. Chacun devait gagner sa vie après tout, mais il est vrai que j'étais en quelque sorte devenu un client régulier, impressionné par la qualité qui était offerte par les fils, et puis je ne comptais plus le nombre d'aiguilles que j'avais fait plier. C'était un hobby un peu embarrassant, mais jouer aux échecs, ça se fait à deux, quant au dessin, il était parfois plus difficile de le faire par simple plaisir, lorsqu'on choisissait d'en faire son métier. J'étais trop perfectionniste dans l'âme, il paraît.
En tout cas, je ne regrettais pas d'avoir pris un peu de temps pour moi. L'anniversaire de mère serait dans quelques semaines, peut-être pouvais-je lui trouver un cadeau qui lui ferait penser un peu à moi, et au fait que je l'aimais profondément, même si j'étais moins présent à la maison. Elle aurait été contente de recevoir quelque chose fait de mes mains, je n'en doutais pas, mais je n'étais pas un professionnel, je ne l'avais jamais prétendu. Mon regard traîna quelques secondes sur les poupées de porcelaine, attiré par les étiquettes des nouveautés. Ça c'était de la qualité ... Mon pouce s'égara quelques secondes sur la surface, tout doucement. Mais mère était maladroite, dans son état. Peut-être une autre fois.
Je me dirigeai donc vers le rayon qui m'intéressait vraiment dans ce petit magasin de jouets. Cela pouvait être assez étonnant de voir qu'un homme d'un certain âge tenait une telle boutique, mais au bout de quelque temps, entre mes observations et nos discussions tranquilles, j'avais plus ou moins compris qu'il avait commencé tout cela pour faire plaisir à sa fille. Sans doute qu'à la retraite, le magasin lui reviendrait, c'était la tradition ... Mes pensées étaient sur le point de s'égarer dans quelques notes de regret. Toutefois, dans un magasin pareil, c'était quasiment impossible pour moi de rester triste et mélancolique. Il y avait bien trop de douceur.
C'était décidé ! J'allais repartir avec mon kit de couture, mais aussi avec au moins deux peluches : une pour ma mère et une pour moi. J'étais tout simplement incapable de résister et puis cela faisait un petit moment que je n'avais rien ajouté à ma collection. Pourtant, je n'aurais pu compter le nombre de fois où elles m'avaient offert un peu de réconfort, pendant les moments durs, et pendant les nuits noires où le sommeil me fuyait. Tout cela me semblait être une autre époque, une autre vie, aujourd'hui, mais il me restait tout de même quelques soucis, et tout simplement, cette affection un peu simple de ces figurines toutes mignonnes. Maintenant ... L'étape la plus difficile. Le choix. On peut dire qu'entre les lapins, les ours et tous les autres animaux, ce ne serait pas une mince affaire. Plusieurs modèles se ressemblaient, pourtant, chacun avait un petit quelque chose d'unique. De plus, je ne voulais pas juste n'importe quelle peluche, c'était un cadeau, après tout. Je voulais trouver la perle rare, un vrai coup de coeur. Tout préoccupé que j'étais dans mes recherches, je ne prêtai pas trop attention à la sonnette qui retentit de nouveau ni même les petits pas qui claquaient contre sol, pas très loin, d'ailleurs. De toute façon, j'avais bien conscience que je n'étais pas le seul client de la boutique.
Il y avait une petite tortue un peu rigolote, avec son sourire et ses petits yeux ronds. J'étais attendri même si je n'aurais pas vraiment su l'expliquer, et c'était exactement pour cette raison que mon choix s'était arrêté. Maintenant ... Pour ce qui est de Sae-sama ... Je crois qu'elle aimerait beaucoup un de ces fameux lapins blancs. Je tendis donc la main vers le haut de l'étagère, il y en avait un qui avait de petits rubans bleus et c'était la couleur préférée de ma douce maman ...
- Spoiler:
- Le marchand parle en #e0cda9, sens-toi libre de l'utiliser :3
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Dim 23 Juin 2019 - 16:52
Un jeu d'enfant
Feat Sachio Aoki & Sarah F. Lawford
Aujourd’hui encore, la Duchesse s’était levée de bonne heure pour aller faire un tour en ville. Cela faisait maintenant deux mois qu’elle était installée dans son appartement luxueux en ville. Pourtant, ce dernier était toujours impersonnel. Il y avait bien quelques photos et portraits installés au mur. Certains meubles avaient aussi été acheté pour son confort. Il y avait même une immense peluche d’ours noir et blanc, datant du jour de sa première rencontre avec Vilhelm Jarlsonfel, posée simplement sur son divan. Mais ce n’était pas encore parfait, pas au goût de la demoiselle. Ainsi donc, si hier elle avait profité d’un bon repas, ce qui était simplement superflu vu que les vampires n’avaient besoin que de sang, elle était décidée aujourd’hui à faire un tour des boutiques de la ville de Nakanoto.
Elle s’était vêtue d’un chemisier blanc cousu sur mesure, d’une jupe plissée aux couleurs pervenche et mauve. Elle s’était glissée dans ses habituelles chaussettes hautes, atteignant la limite de ses genoux, en dessous de ses habituelles bottes montantes lilas. Pour terminer, elle avait mis une cravate rouge pastel, s’harmonisant avec le reste de ses vêtements et accentuant son côté lycéenne. Elle avait ensuite enfilé sa veste et son sac avant de quitter ses appartements d’un pas rapide, mais grâcieux et élégant.
En chemin, elle s’arrêta à un kiosque afin de prendre la dernière édition du journal local. Son père disait toujours : « En affaires, il faut toujours se tenir au courant de tout. Les bonnes opportunités ne te tomberont pas toujours dessus ». Cette pensée fit sourire la demoiselle. Après tout, elle avait la chance de son côté. Toutefois, ce n’était pas une raison de ne pas se renseigner. Elle s’attarda quelques secondes pour lire la une. Cela parlait des attaques de Lycans fous. Il y en avait de plus en plus ces derniers temps. Ce qui n’était pas pour la rassurer.
Elle soupira intérieurement. Les attaques n’avaient lieu que la nuit. Elle ne risquait pas de tomber sur un de ses spécimens en se promenant le jour. Et quand bien même, elle viendrait à devoir faire un trajet de nuit, ce n’était pas demain la veille qu’elle aurait la malchance de croiser une de ses créatures. Elle rangea son exemplaire dans son sac et se remit en route sans attendre. Elle allait avoir le loisir de le lire avec plus d’attention une fois rentrée chez elle.
Après quelques minutes de marches, la demoiselle se trouvait enfin dans le quartier commerçant. Elle passa rapidement le long des boutiques, regardant de temps en temps les vitrines. Mais rien ne lui plaisait réellement dans ce qu’elle voyait. Rien ne lui tapait dans l’œil. De temps en temps, elle entrait tout de même dans l’un ou l’autre magasin, mais elle en ressortait tout de même sans achats. Ce jeu continua ainsi pendant toute la matinée et même pendant une partie de l’après-midi.
C’est un peu énervée qu’elle passa devant une autre vitrine… Où elle aperçut des peluches. Cela eut le mérite de la faire arrêter net. Elle se mordilla légèrement la lèvre avant de détourner le regard. Elle était trop vieille maintenant pour ça. Ce n’est pas pour rien qu’elle avait laissé sa collection entière en Angleterre. Et elle en avait déjà une qui ornait le divan, cela suffisait amplement ! Pourtant, elle avait l’envie irrésistible de rentrer dans ce magasin et d’acheter quelques peluches pour garnir les quelques meubles qu’elle disposait déjà chez elle. Et puis, son père n’allait pas la gronder pour une peluche…
Toutefois, une fois la porte coulissante passée et la sonnette retentie, la Duchesse savait qu’il serait dur de respecter sa résolution. Elle regarda les étagères et les rayons qui grouillaient de peluches en tout genre. Des animaux, des personnes, des objets, des plantes… La demoiselle se serait crûe au paradis. Son habituel masque tomba pour laisser apparaitre des étoiles dans les yeux.
Ces quelques mots suffirent à ramener la vampiresse sur terre. Celle-ci reprit son masque d’indifférence et de froideur avant d’acquiescer d’un signe de tête. Elle se dirigea ensuite vers un rayon et admira les peluches qui s’y trouvait, délaissant les jeux qui se trouvait de l’autre côté. Si elle ne montrait rien extérieurement, Lady Lawford était une petite gamine surexcitée en son for intérieur. Doucement, elle tendit sa main pour prendre une peluche qui ressemblait à un loup, ce dernier portait une cravate rouge comme elle, ce qui la fit sourire. Sa main se tendit ensuite vers un magnifique perroquet violet, assorti à sa tenue, avant de prendre une étoile jaune qui brillait à chaque fois qu’on la pressait. Finalement, pour donner un dernier coup de pelle à sa résolution, elle tendit la main vers une lapine blanche avec de magnifique rubans bleus au niveau de ses oreilles. Mais au lieu de toucher le poil duveteux de l’animal, c’est une autre main que la sienne percuta.
Elle se détourna du rayon et se retrouva face à un jeune homme aux cheveux blonds et aux yeux vairons. Elle haussa un sourcil en se rendant compte qu’il s’agissait d’un vampire aussi, de level B, faisant visiblement partie de la noblesse. Elle tendit sa main libre pour se présenter.
Elle s’était vêtue d’un chemisier blanc cousu sur mesure, d’une jupe plissée aux couleurs pervenche et mauve. Elle s’était glissée dans ses habituelles chaussettes hautes, atteignant la limite de ses genoux, en dessous de ses habituelles bottes montantes lilas. Pour terminer, elle avait mis une cravate rouge pastel, s’harmonisant avec le reste de ses vêtements et accentuant son côté lycéenne. Elle avait ensuite enfilé sa veste et son sac avant de quitter ses appartements d’un pas rapide, mais grâcieux et élégant.
En chemin, elle s’arrêta à un kiosque afin de prendre la dernière édition du journal local. Son père disait toujours : « En affaires, il faut toujours se tenir au courant de tout. Les bonnes opportunités ne te tomberont pas toujours dessus ». Cette pensée fit sourire la demoiselle. Après tout, elle avait la chance de son côté. Toutefois, ce n’était pas une raison de ne pas se renseigner. Elle s’attarda quelques secondes pour lire la une. Cela parlait des attaques de Lycans fous. Il y en avait de plus en plus ces derniers temps. Ce qui n’était pas pour la rassurer.
Elle soupira intérieurement. Les attaques n’avaient lieu que la nuit. Elle ne risquait pas de tomber sur un de ses spécimens en se promenant le jour. Et quand bien même, elle viendrait à devoir faire un trajet de nuit, ce n’était pas demain la veille qu’elle aurait la malchance de croiser une de ses créatures. Elle rangea son exemplaire dans son sac et se remit en route sans attendre. Elle allait avoir le loisir de le lire avec plus d’attention une fois rentrée chez elle.
Après quelques minutes de marches, la demoiselle se trouvait enfin dans le quartier commerçant. Elle passa rapidement le long des boutiques, regardant de temps en temps les vitrines. Mais rien ne lui plaisait réellement dans ce qu’elle voyait. Rien ne lui tapait dans l’œil. De temps en temps, elle entrait tout de même dans l’un ou l’autre magasin, mais elle en ressortait tout de même sans achats. Ce jeu continua ainsi pendant toute la matinée et même pendant une partie de l’après-midi.
Sarah ▬ « Enfin, il doit bien y avoir une boutique de meubles où je pourrais trouver de quoi me faire plaisir ! »
C’est un peu énervée qu’elle passa devant une autre vitrine… Où elle aperçut des peluches. Cela eut le mérite de la faire arrêter net. Elle se mordilla légèrement la lèvre avant de détourner le regard. Elle était trop vieille maintenant pour ça. Ce n’est pas pour rien qu’elle avait laissé sa collection entière en Angleterre. Et elle en avait déjà une qui ornait le divan, cela suffisait amplement ! Pourtant, elle avait l’envie irrésistible de rentrer dans ce magasin et d’acheter quelques peluches pour garnir les quelques meubles qu’elle disposait déjà chez elle. Et puis, son père n’allait pas la gronder pour une peluche…
Sarah ▬ « Allez, juste une ! »
Toutefois, une fois la porte coulissante passée et la sonnette retentie, la Duchesse savait qu’il serait dur de respecter sa résolution. Elle regarda les étagères et les rayons qui grouillaient de peluches en tout genre. Des animaux, des personnes, des objets, des plantes… La demoiselle se serait crûe au paradis. Son habituel masque tomba pour laisser apparaitre des étoiles dans les yeux.
Vendeur ▬ « Bienvenue, Ojousan ! Faites donc le tout des rayons. Je suis à votre disposition si besoin. »
Ces quelques mots suffirent à ramener la vampiresse sur terre. Celle-ci reprit son masque d’indifférence et de froideur avant d’acquiescer d’un signe de tête. Elle se dirigea ensuite vers un rayon et admira les peluches qui s’y trouvait, délaissant les jeux qui se trouvait de l’autre côté. Si elle ne montrait rien extérieurement, Lady Lawford était une petite gamine surexcitée en son for intérieur. Doucement, elle tendit sa main pour prendre une peluche qui ressemblait à un loup, ce dernier portait une cravate rouge comme elle, ce qui la fit sourire. Sa main se tendit ensuite vers un magnifique perroquet violet, assorti à sa tenue, avant de prendre une étoile jaune qui brillait à chaque fois qu’on la pressait. Finalement, pour donner un dernier coup de pelle à sa résolution, elle tendit la main vers une lapine blanche avec de magnifique rubans bleus au niveau de ses oreilles. Mais au lieu de toucher le poil duveteux de l’animal, c’est une autre main que la sienne percuta.
Sarah ▬ « Oh ! Mes excuses ! Je ne vous avais point vu. »
Elle se détourna du rayon et se retrouva face à un jeune homme aux cheveux blonds et aux yeux vairons. Elle haussa un sourcil en se rendant compte qu’il s’agissait d’un vampire aussi, de level B, faisant visiblement partie de la noblesse. Elle tendit sa main libre pour se présenter.
Sarah ▬ « Lady Lawford, enchantée. »
"Charmée par un Serpent"
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Sam 27 Juil 2019 - 19:59
Quelque chose percuta ma main. Ça me laissa réellement étonné, j'étais concentré pour trouver le cadeau idéal et je n'avais donc pas été prévenu à temps de cet impact pour l'éviter. Plus étonnant encore, la « coupable » était elle aussi une vampire ! Et après on racontait que nos sens étaient surdéveloppés non mais n'importe quoi pff ... Heureusement, le secret serait sauf puisque nous étions tous les deux dans le même tort. Je doute fort que ce bon marchand se doute vraiment de l'existence du monde nocturne et de toutes ses menaces. Dans tout ce brouaha, la peluche était tombée par terre. Je me penchai pour la ramasser, un petit soupir de soulagement m'échappant en remarquant qu'elle n'avait pas été abîmée.
Je plissai un peu le regard malgré moi en jaugeant cette fille que je n'avais jamais vu ici auparavant. Une lady, hein ? Même si elle n’avait rien dit, j’aurais pu aisément le deviner. Ce qui était plus étonnant encore, c’était qu’une Level A s’abaisse à s’adresser à moi. Qu'est-ce qu'elle faisait dans ce genre de petites boutiques d'artisan, d’abord, et à une heure pareille ? Bah, peu importe ses motivations globales, l'instant présent était bien plus crucial ! Nous voulions la même peluche, apparemment. Sauf si elle en voulait une qui était juste au-dessus ou un peu plus sur la gauche, mais je n'avais jamais eu de chance, donc mes espoirs étaient minces. Dans d'autres circonstances, je l'aurais laissé repartir avec le petit lapin de bon cœur. C'était ce que ferait quelqu'un de galant. Son rang surplombait le mien. Mais ... C'était pour l'anniversaire de Sae-sama. Ma résolution ne pouvait pas flancher aussi facilement. Souci. Je ne pouvais pas non plus juste refuser quelque chose à une personne de son rang. J’en avais déjà fait les frais et Jess aussi. Je réprimai un frisson d’horreur à tous ces souvenirs.
Il me fallait un plan. C'était ce que répétait père : un homme doit toujours être préparé à la moindre éventualité. Même si pour cela, il fallait discuter, ce qui n'était franchement pas mon point fort. Je me saisis un peu maladroitement de la main de miss Lawford - l'autre étant toujours occupée entre mon sac et la peluche - avant de m'incliner ; heureusement que j'avais l'habitude de ces salutations occidentales, depuis le temps. Je ne pouvais plus me dérober à ne présentation en bonne et due forme maintenant, j’en ai bien peur. À moins de faire une entorse à la politesse de base. J'étais un peu nerveux et mal à l’aise, mais pas au point d'en oublier mes manières. Je n'étais pas un rustre. Si on ne m'énervait pas, en tout cas. Mon impression d’avoir la nausée ne faisait qu’augmenter, pour le moment. Je me demandais bien comment elle allait réagir ... Je n'avais pas vraiment d'amis, chez les vampires. Encore moins de connaissances. Nous verrions bien combien de temps cet « enchanté » tiendrait ... Après ce qui s'était passé au musée, je m'imaginais que tout le monde pouvait lire sur mon front à quel point je pouvais être ... un être dépravé, je suppose. Mais je me tenais à carreau. Jolie façon de dire que je sortais peu, à moins d'être accompagné. Moins que c'était déjà le cas, en tout cas. Tout. Se. Passerait. Bien. Et si ce n'était pas le cas, mieux valait se faire une raison tout de suite, je suppose.
« Sachio Aoki ... Bonjour. »
J'essayai d'esquisser un petit sourire courtois mais les coins de ma bouche ne restèrent pas courbés vers le haut très longtemps. J'étais soucieux. C'était donc me demander de faire trop d'efforts pour le moment. Oh et puis au diable le plan ! Même en supposant que j'arrivais à la distraire, elle finirait sûrement par se rappeler pourquoi elle était entrée dans un magasin de jouets ! À moins d'être la dernière des idiotes. Mais elle n'était pas la dernière des idiotes n'est-ce pas ? Bon sang pourvu qu'elle ne sache pas lire dans les pensées sinon j'étais encore plus dans les emmerdes et depuis le début en fait, sans même m'en rendre compte ! Comment étais-je supposé affronter Dame Izbranova si je perdais tous mes moyens devant une pure inconnue ?
« Vous ... souhaitiez acheter quelque chose en particulier ? »
Question idiote. Mais si je la suppliais de ne pas acheter cette peluche ... J'aurais l'air désespéré, en position de faiblesse, même. J'étais prêt à tout pour que cette fille ne brise pas le moment parfait que je m'étais imaginé. Le souci, c'est que l'argent n'est pas une solution envisageable pour ce genre de personnes. J'hésitai pendant une seconde à cacher la peluche derrière mon dos, mais c'était ridicule, il était trop tard pour ça, maintenant. Ne regarde pas cette peluche, Sachio. N'en parle pas. Ne lui donne pas les armes pour te frapper. Ma simple présence dans cette boutique serait amplement suffisante pour bien des gens. J'étais maintenant tendu comme jamais, me contentant de regarder miss Lawford en me demandant bien ce qu'elle allait faire de moi, à présent. Mais je pouvais toujours prétendre que c'était un malentendu, un différend culturel, tout ça. Excuse classique. Mais ce sont les meilleures, parce qu'elles restent plausibles, après tout.
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Mer 18 Sep 2019 - 11:48
Un jeu d'enfant
Feat Sachio Aoki & Sarah F. Lawford
Un léger silence se fit entre les deux avant que le vampire ne se présente à son tour. Certainement que le pauvre ne savait pas réagir. Il fallait avouer que la demoiselle avait plus de 100 ans, elle devait être mature. Mais elle avait l’apparence d’une adolescence, disposait déjà de deux peluches dans ses bras et s’apprêtait à en choisir une troisième. Forcément, le rang et la noblesse en prenait un coup. Après, il fallait s’en douter, avec le nombre de vampires présents dans cette ville et ce qu’il s’y passait, il y avait de fortes chances d’en croiser un. Et la dame était la chance incarnée, il ne fallait pas l’oublier.
Elle ne courba pas l’échine. Ce n’était pas à elle de le faire. Toutefois, elle resterait polie, par bienséance. Il fallait toujours faire semblant, mettre son masque, ne pas montrer ses émotions, rester forte et digne en toute circonstance devant la noblesse. Manger ou être mangé. Manipulations, trahisons, complots. Trop de choses donc où lui avait de faire attention. Surtout chez les B. Ryan.
Le jeune Aoki-san lui rappela gentiment et bêtement se pourquoi elle était présente ici et la raison pour laquelle ils s’étaient rencontrés. Sans changer d’expression, elle saisit le Saint Graal, l’unique peluche qui les intéressait tous les deux. De toute façon, elle était déjà grillée avec les deux autre. Alors pourquoi mentir sur ses intentions ?
Si le désespoir passa dans les yeux du jeune homme, la duchesse n’y fit pas attention. Toutefois, elle se rendait bien compte qu’il y avait un problème. Deux personnes, un seul lapin. Il serait complétement idiot de le couper en deux. Une solution serait de faire une garde partagée de la peluche. Mais cela serait complétement loufoque. Et totalement irréalisable si la demoiselle venait à repartir en Angleterre. Par contre, il était toujours possible de compter sur la chance. Qui sait ? La petite lapine avait peut-être une jumelle cachée quelque part dans l’arrière-boutique, même s’il s’agissait de créations artisanales.
Décidée, la lady s’approcha du vendeur pour lui poser la question fatidique. Celui-ci lui adressa un grand sourire bienveillant.
L’homme sembla légèrement embêté. Mais il se dirigea tout de même dans l’arrière boutique.
Elle ne courba pas l’échine. Ce n’était pas à elle de le faire. Toutefois, elle resterait polie, par bienséance. Il fallait toujours faire semblant, mettre son masque, ne pas montrer ses émotions, rester forte et digne en toute circonstance devant la noblesse. Manger ou être mangé. Manipulations, trahisons, complots. Trop de choses donc où lui avait de faire attention. Surtout chez les B. Ryan.
Le jeune Aoki-san lui rappela gentiment et bêtement se pourquoi elle était présente ici et la raison pour laquelle ils s’étaient rencontrés. Sans changer d’expression, elle saisit le Saint Graal, l’unique peluche qui les intéressait tous les deux. De toute façon, elle était déjà grillée avec les deux autre. Alors pourquoi mentir sur ses intentions ?
Sarah ▬ « Je viens de m’installer en ville. Je suis donc venue à la recherche que de quoi décorer mon appartement. Ceci devrait très bien aller dans mon salon. »
Si le désespoir passa dans les yeux du jeune homme, la duchesse n’y fit pas attention. Toutefois, elle se rendait bien compte qu’il y avait un problème. Deux personnes, un seul lapin. Il serait complétement idiot de le couper en deux. Une solution serait de faire une garde partagée de la peluche. Mais cela serait complétement loufoque. Et totalement irréalisable si la demoiselle venait à repartir en Angleterre. Par contre, il était toujours possible de compter sur la chance. Qui sait ? La petite lapine avait peut-être une jumelle cachée quelque part dans l’arrière-boutique, même s’il s’agissait de créations artisanales.
Décidée, la lady s’approcha du vendeur pour lui poser la question fatidique. Celui-ci lui adressa un grand sourire bienveillant.
Sarah ▬ « Excusez-moi, nous sommes deux à nous intéresser à cette jolie lapine. Nous aimerions savoir s’il en existe une autre afin de nous contenter tous les deux. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas un drame. Je suis certaine que nous arriverons à trouver une autre solution tous les deux. »
L’homme sembla légèrement embêté. Mais il se dirigea tout de même dans l’arrière boutique.
"A tout problème, il y a une solution."
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Mer 16 Oct 2019 - 20:33
La peluche me fut arrachée des mains. Je ne sais pas pourquoi je m'acharnais à me nourrir d'espoirs. Ils étaient réduits en cendre à chaque fois, je dois être né sous le signe de la malchance. Si je ne craignais pas de déchirer le coton, je la lui aurais peut-être reprise du tac au tac, tant pis pour la politesse, hein … Si elle n'en avait pas à mon égard, pour au moins me demander la permission de récupérer le doudou, je n'avais pas à en avoir à son égard non plus. Mais pour une fois, il était bon que j'ai plus ou moins prévu le coup, même si je ne pouvais réprimer complètement ma déception, je n'allais pas me laisser emporter par mon côté sanguin. Si les cicatrices avaient disparu, le souvenir de mon dernier affront envers un Level A restait très frais dans ma mémoire ... Une fois, c'était bien suffisant.
Je la suivis simplement jusqu'au comptoir, en trainant un peu les pieds. C'était une bonne idée de vérifier s'il y avait d'autres modèles, mais le cœur n'y était plus. Après on s'étonne que je n'aime pas trop me mêler aux autres … C'était finalement juste une foutue bourgeoise de plus parmi tant d'autres, qui croyait que tout lui était dû parce qu'elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche. J'osais espérer en tout cas que toutes les personnes qui venaient de son pays n'étaient pas aussi vaniteuses. Je soupirai profondément avant de reprendre la parole. Qui ne tente rien n'a rien.
« Ne prenez pas cette peluche, s'il vous plaît, ojou-sama. Je voulais l'offrir à ma mère pour son anniversaire, elle ... Elle ne va pas bien. »
Elle n'avait qu'à me donner son prix. Je pouvais me le permettre. Il y aurait une exposition à la fin du mois et je réussissais toujours à vendre au moins une oeuvre, quelle que soit la controverse dont je pouvais peut-être faire l'objet. Je pouvais aussi réclamer mon dû pour le piano auprès de Sir Williams pour faire accélérer les choses. Mais … bien sûr, l'argent n'était pas un problème pour les gens de pouvoir comme ces Level A, alors peut-être trouverait-elle une idée bien plus … terrifiante. De toute façon, si elle avait décidé qu'elle allait acheter cette peluche, qui étais-je pour l'en dissuader ? Rien ne prouvait mes dires, si ce n'est ma posture un peu affaissée par le poids du monde. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir dire, si je rentrais les mains vides ?
Le vendeur revint quelques instants plus tard, les mains vides également, l'air toujours aussi embêté. Nous l'avions mis dans une situation délicate. Même si j'étais un de ses clients réguliers, avec une certaine ancienneté, je n'avais pas l'avantage, puisque j'avais déjà jeté mon dévolu sur une de ses peluches. En plus, avec son visage d'ange, cette fille là, il lui suffirait de laisser passer quelques larmes de crocodile pour qu'on lui mange dans la main !
« Je suis navré. Il n'y en a qu'avec des couleurs différentes. Je peux en commander une autre, si vous le désirez ? »
Je secouai la tête, inutile, il serait trop tard à ce moment-là. Le temps m'était compté et il m'en manquait atrocement. Le visage impassible, la demoiselle n'était pas prête à m'accorder une once de terrain, on dirait bien, à moins qu'elle soit en train de réfléchir à une autre solution. J'étais du genre têtu mais même moi je savais reconnaître mes défaites ... Mon regard s'attarda quelques secondes par pur hasard sur mon kit de couture. Je devais encore au moins payer ça, avant de partir.
« Je peux vous en coudre une. Voyez ça comme un cadeau de bienvenue dans la région, si vous voulez. »
Quoi ? Est-ce que je venais bel et bien de partager cette idée saugrenue à voix haute ? Non … Si ? Pourquoi est-ce que je m'avançais sur cette pente glissante ? Jusqu'à quel point étais-je donc prêt à m'embarrasser ? La fin justifie les moyens, je suppose ... Si elle aimait vraiment les peluches, elle ne devrait pas se moquer de moi, simplement remettre en question mes talents, peut-être. Avec le modèle original sous les yeux, ce serait un jeu d'enfant.
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Jeu 17 Oct 2019 - 18:55
Un jeu d'enfant
Feat Sachio Aoki & Sarah F. Lawford
Alors que le gérant du magasin était parti dans l’arrière-boutique, la demoiselle fut rejointe pas le deuxième client. Ce dernier avait une mine assez abattue avant de lui demander de lui laisser la peluche. Sa mère n’allait pas bien ? Cette affirmation lui fit froncer les sourcils. Les vampires ne tombaient pas malade, ni souffrant. Il était donc, à la première pensée de la duchesse, impossible que ça soit vrai. Après réflexion, son mal était peut-être psychologique. Ou, vu les temps actuels, peut-être que la « folie lycane » dont elle a tant entendu parler avait toucher d’une manière ou d’une autre la mère de ce jeune homme. Aussi, elle s’avançait peut-être en parlant de vampires. Peut-être que la mère était humaine. Il y avait donc un large éventail de possibilités qui expliquait que sa mère « n’allait pas bien ».
Intérieurement, Sarah soupira. Sa volonté d’avoir cette peluche n’était rien face à celle du level B. Ce serait égoïste de sa part de la prendre. Certes, elle l’était un peu sur les bords. Mais elle pouvait parfois se montrer conciliante. Elle devrait bien, un jour, faire passer les intérêts des autres avant les siens. Après tout, elle allait devenir la représentante des Lawford, même si elle ne le savait pas encore en cet instant.
Alors qu’elle s’apprêtait à répondre, le vendeur revint de l’arrière-boutique la mine dépitée et les mains vides. Il ne l’avait plus en cette couleur ? Bah, c’est pas grave, un autre coloris ferait aussi bien l’affaire. Cela irait même peut-être mieux avec son salon. Ce fut sans compter une nouvelle intervention du jeune vampire qui aurait peut-être du se taire en cet instant.
Sarah, pour la première fois depuis qu’elle était entrée dans le magasin, laissa tomber son masque pour offrir une mine surprise. Elle ne s’y était absolument pas attendu. Elle prit un instant pour réfléchir à sa réponse avant d’accepter la proposition. Après tout, un cadeau d’un vampire d’un autre clan, c’était un peu un gage d’amitié entre les clans, d’une certaine manière.
Avec un léger sourire, elle tendit le lapin de ses mains afin que le jeune homme le récupère. Il pourrait ainsi faire un cadeau à sa mère pour son anniversaire. Mais s’il était lui-même capable de réaliser des peluches, un cadeau confectionner de ses mains auraient plus de valeur, d’un point de vue sentimentale, non ?
La demoiselle s’était livrée pendant quelques secondes avant de remettre son masque de marbre sur son visage. Ce n’était pas la peine de se répandre ainsi plus encore.
Intérieurement, Sarah soupira. Sa volonté d’avoir cette peluche n’était rien face à celle du level B. Ce serait égoïste de sa part de la prendre. Certes, elle l’était un peu sur les bords. Mais elle pouvait parfois se montrer conciliante. Elle devrait bien, un jour, faire passer les intérêts des autres avant les siens. Après tout, elle allait devenir la représentante des Lawford, même si elle ne le savait pas encore en cet instant.
Alors qu’elle s’apprêtait à répondre, le vendeur revint de l’arrière-boutique la mine dépitée et les mains vides. Il ne l’avait plus en cette couleur ? Bah, c’est pas grave, un autre coloris ferait aussi bien l’affaire. Cela irait même peut-être mieux avec son salon. Ce fut sans compter une nouvelle intervention du jeune vampire qui aurait peut-être du se taire en cet instant.
Sarah ▬ « Pardon ? Me faire une peluche ? »
Sarah, pour la première fois depuis qu’elle était entrée dans le magasin, laissa tomber son masque pour offrir une mine surprise. Elle ne s’y était absolument pas attendu. Elle prit un instant pour réfléchir à sa réponse avant d’accepter la proposition. Après tout, un cadeau d’un vampire d’un autre clan, c’était un peu un gage d’amitié entre les clans, d’une certaine manière.
Sarah ▬ « Et bien… Je serais plus qu’honorée par ce présent. C’est vraiment aimable à vous de prendre de votre temps pour la confection d’une peluche. Je ne sais pas comment vous remercier. Mais je suis réellement touchée. »
Avec un léger sourire, elle tendit le lapin de ses mains afin que le jeune homme le récupère. Il pourrait ainsi faire un cadeau à sa mère pour son anniversaire. Mais s’il était lui-même capable de réaliser des peluches, un cadeau confectionner de ses mains auraient plus de valeur, d’un point de vue sentimentale, non ?
Sarah ▬ « Permettez-moi de vous offrir un café, quand l’occasion se présentera, afin de faire plus ample connaissance. »
La demoiselle s’était livrée pendant quelques secondes avant de remettre son masque de marbre sur son visage. Ce n’était pas la peine de se répandre ainsi plus encore.
"Alliance tacite"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Jeu 7 Nov 2019 - 16:24
J'avais l'impression que nous étions aussi surpris l'un que l'autre de ma proposition. Pourtant, ce n’était pas grand-chose, vraiment … Cela me prendrait un peu de temps à la confectionner cette peluche, c’est vrai, mais le modèle était assez simple et ce n’est pas comme si j’étais un homme très occupé non plus. Non, juste assez distrait pour ne pas penser à préparer l'anniversaire ... Mais l’important, c’était surtout que cela fasse plaisir à la demoiselle non ? À son sourire, je crois bien que c’était le cas. Ça adoucissait son visage et ça la rendait presque mignonne. Je ne doutais pas que le propriétaire du magasin l'inviterait à repasser un autre jour, s'il en avait l'occasion. Elle aimait les peluches, c'était évident. Pourtant, bien vite, ce sourire fugace disparut. J'avais à peine eu le temps de me détourner pour payer. Ça ne devait pas être bien vu d'avoir une attitude tout autre qu'hautaine envers quelqu'un d'inférieur à son rang ...
« Ce serait avec plaisir, miss Lawford. »
Ce n'était pas la stricte vérité. J'aurais préféré ne jamais avoir à la revoir. C'était une Level A, diantre ! Elle n'avait pas du tout besoin de me remercier, alors que je l'avais empêché d'acheter un objet qui lui plaisait. En plus, je n'aimais pas beaucoup le café. Mais il paraît que je devais m'ouvrir un peu plus au monde ... Elle n'était pas visiblement hostile. Juste sur ses gardes, peut-être. Tout comme moi, au final. J'avais mes raisons, en plus de respecter simplement mes coutumes où le respect pouvais parfois donner un air presque froid ou sévère. Cela devait être la même chose, pour elle. N'était-ce pas un comportement normal, pour quelqu'un qui s'est installé dans la région depuis peu de temps ? Et je savais d'expérience qu'on quitte rarement son pays si ce n'est pas pour une bonne raison. Mes mains se resserrèrent légèrement contre la poignée de mon sac.
Peut-être me demanderait-elle pourquoi, lors de cette prochaine rencontre. Peut-être oserais-je lui demander en retour pourquoi elle s'était déplacée si loin de chez elle, si ce n'était pas trop indiscret. Difficile de se faire une idée de la limite à ne pas franchir, quand les membres d'un clan ne partagent pas tous, ou pas dans la même mesure, les idéologies de leurs supérieurs. J'espérais qu'au moins, la peluche que je lui fabriquerais lui plairait. Comme cela, j'aurais un moyen de me racheter, si je me montrais trop effronté, ou trop ... trop moi-même, je suppose. Dans le cas contraire, nous pourrions toujours procéder à un échange.
« Je vous souhaite de passer une bonne fin de journée. Il y a beaucoup de choses à découvrir, dans cette ville. Je ne saurais que trop vous recommander d'aller au théâtre si vous en avez l'occasion. Il y a une jeune Française qui fait un carton et qui essaie de ramener vos vieux auteurs classiques sur le devant de la scène. »
Je les saluai tous les deux. Nul besoin de lui préciser qu'il était imprudent de s'attarder trop longtemps toute seule, n'est-ce pas ? Elle avait certainement tout une ribambelle d'escortes, de serviteurs et de majordomes à ses pieds pour le lui rappeler à chaque jour, tout comme pour l'habiller, la coiffer et lui dire exactement comment elle devait se conduire. Nous avions beau être des créatures de la nuit, les attaques étaient plus nombreuses le soir tombé qu'en plein jour ... Mais qui sait, peut-être que les vampires de sang pur étaient capables, eux, de tenir tête aux lycans, ou alors ils le croyaient. Si c'était le cas, ils étaient sans doute la seule chance d'éviter véritable carnage à grande échelle de se répandre, et ça ne me plaisait qu'à moitié. Le regard bleu acéré de Taena-san me revint en mémoire. Je me pris à me demander ... Et les lycans, eux, dans tout ça ? Ouais, non ... La dernière fois, elle avait été à deux doigts me sauter au visage, vu mon talent naturel à me faire des amis ou même juste à tenir une simple conversation ... T'es cinglé, mon vieux ...
Sarah F. Ryan#102201#102201#102201#102201#102201#102201
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Lun 11 Nov 2019 - 15:29
Un jeu d'enfant
Feat Sachio Aoki & Sarah F. Lawford
Le vampire accepta volontiers la proposition de la jeune lady. Aucun des deux n’avaient fixé de date. Mais la demoiselle pouvait compter sur sa chance pour le revoir au moment opportun. Sachio Aoki pouvait être certain que cela n’allait pas manquer, pour peu qu’il soit au courant. Il se tourna ensuite vers le vendeur afin de payer ses articles et salua la jeune femme en lui soufflant une idée bien plus qu’intéressante. Le théâtre ! Voilà qui lui semblait des lustres qu’elle n’y avait pas été. Elle se souvenait des sorties qu’elle faisait avec ses parents auparavant. Le cinéma, le théâtre, l’opéra. Carmen, la flute enchantée, Roméo et Juliette… Tant de pièces et de films qu’elle avait appréciée. Elle se souvenait de ces femmes fortes qui l’avaient marquée à l’époque. Pour sûr qu’elle n’allait pas manquer d’y aller dans les prochaines semaines.
Elle salua une dernière fois le jeune vampire et paya à son tour les peluches qu’elle avait sous le bras. Une fois chose faite, elle se dirigea vers la sortie et reprit le chemin de chez elle, chargée de ses paquets. La route ne fut pas longue, ni ennuyante. Personne ne vint la déranger.
Elle arriva finalement en sécurité, dans son appartement, et prit son temps pour placer chacune de ses acquisitions. Tout devait être parfait. Elle prit ensuite une délicieuse douche avant de mettre des habits un peu plus confortables, mais toujours aussi classe, pour rester en intérieur. Elle trouva ensuite son domestique afin qu’il fasse le boulot pour elle.
Ce dernier acquiesça sans broncher avant de la laisser seule. Celui lui permit de se prendre un livre et de se poser au calme dans un fauteuil. Elle avait une petite hâte de savoir quand elle allait en profiter quand un détail lui revint en tête. Les représentations se déroulaient généralement le soir. C’était une période qu’elle préférait largement, puisqu’il n’y avait plus de soleil. Mais c’était aussi à ce moment que sortait les lycans. Enfin, elle aurait surement la chance de ne pas en croiser sur sa route, se dit-elle. Elle n’avait donc pas à se soucier. Elle ouvrit donc plus sereinement son livre et commença sa lecture, sous la protection et la surveillance de ses nouvelles peluches.
Sarah ▬ « Je vous remercie grandement pour cette information. »
Elle salua une dernière fois le jeune vampire et paya à son tour les peluches qu’elle avait sous le bras. Une fois chose faite, elle se dirigea vers la sortie et reprit le chemin de chez elle, chargée de ses paquets. La route ne fut pas longue, ni ennuyante. Personne ne vint la déranger.
Elle arriva finalement en sécurité, dans son appartement, et prit son temps pour placer chacune de ses acquisitions. Tout devait être parfait. Elle prit ensuite une délicieuse douche avant de mettre des habits un peu plus confortables, mais toujours aussi classe, pour rester en intérieur. Elle trouva ensuite son domestique afin qu’il fasse le boulot pour elle.
Sarah ▬ « Stephen ! Faites des recherches sur une demoiselle, une française, qui fait des représentations ici, au théâtre de Nakanoto et les pièces qu’elle joue en cet instant. Une fois que c’est fait, prenez-moi une place pour que je puisse assister à ses représentations ! »
Ce dernier acquiesça sans broncher avant de la laisser seule. Celui lui permit de se prendre un livre et de se poser au calme dans un fauteuil. Elle avait une petite hâte de savoir quand elle allait en profiter quand un détail lui revint en tête. Les représentations se déroulaient généralement le soir. C’était une période qu’elle préférait largement, puisqu’il n’y avait plus de soleil. Mais c’était aussi à ce moment que sortait les lycans. Enfin, elle aurait surement la chance de ne pas en croiser sur sa route, se dit-elle. Elle n’avait donc pas à se soucier. Elle ouvrit donc plus sereinement son livre et commença sa lecture, sous la protection et la surveillance de ses nouvelles peluches.
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