Une femme couleur de lune [PV Chloris] 08/06/2018

Non seulement nous venions de mettre la main sur l’adresse de monsieur De La Roche pour qu’elle puisse aller le retrouver, mais elle a dans la foulée réussi à reprendre sa forme humaine, cela devait être véritable formidable pour elle.
En outre elle me remercia si chaleureusement que je ne puis m’empêcher de profiter de ce moment et de le savourer. Le Fior-Nadur avait aidé son premier changelin et Chloris serait la première d’une longue liste j’osais espérer.

John - Doucement, doucement. Nous allons aller le trouver, ne vous faites pas jeune demoiselle.

Je disais cela tout en arborant un large sourire satisfait et confiant. Je ne pouvais cependant pas laisser cette jeune femme aller là-bas toute seule à une heure pareil. Surtout que les abords du parc de Nakanoto sont loin d’être sûrs si tard dans la nuit et pas seulement à cause des lycans qui rôdent ici et là.

John - Je reviens très vite, profite un peu de l’endroit encore un peu.

Je suis aller jusqu’à mon bureau, puis grâce à la porte qui communique directement chez moi. Je suis aller faire au plus vite pour prendre une tenue qui n’avait pas endurée le ménage et la journée de travail. J’ajustai mon veston avant de retourner la voir tout en prenant soin de me munir d’un parapluie au cas où il se mettrait à pleuvoir.

John - Voilà, je suis pour ma part prêt à l'emmener là-bas.

J’ai commencé à fermer les fenêtre à l’exception d’une petite lucarne qui me permettait de passer sous forme de faucon uniquement. Puis j’ai commencé à éteindre toutes les lumières de l’endroit et à fermer les portes derrières nous les unes après les autres jusqu’aux portes d’entrées que nous avons franchi.

Les rues étaient encore plus sombres qu’avant et je me montrais vraiment méfiant quant à ce qui pouvait se trouver dissimulé dans l’ombre. Pourtant je ne montrai pas l’inquiétude qui était la mienne à ce moment-là.
Nous arrivâmes devant une belle villa qui dominait le parc de par une forme de majesté sans démesure. Un endroit où il devait faire bon vivre pour laisser libre court à sa passion de l’écriture.

Je sonnai à l’interphone et très vite une voix agréable et distinguée se fit entendre et se présentant comme le majordome. Il m'avertit de l’heure qu’il était et qu’on ne dérange pas les gens à de telles heures.

John - Veuillez bien m’excuser. Je me confonds en excuses pour vous déranger à une heure si tardive. Néanmoins j’ai amené une connaissance de monsieur De La Roche. Mon nom est Smith et j’amène une demoiselle prénommée Chloris qui semblait chercher cet endroit.

Je regardai la jeune fille tout en attendant de voir si le majordome allait nous ouvrir ou non la porte et j'en profitai pour dire sans doute les derniers mots avant un moment que j'avais à dire à Chloris.

John - N'oubliez pas ce que je vous ai dit sur le Fior-Nadur mademoiselle Chloris. Le deuxième étage est pour les changelins et eux seuls. Personne ne doit savoir qu'il existe, tout comme il ne faut pas révéler le véritable but de mon établissement ou qui je suis vraiment moi-même.

J'avais dit cette phrase avec beaucoup de tendresse dans la voix lorsqu'au même moment la porte automatique s'ouvrit