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Raphaël de La Roche#98142#98142#98142#98142#98142#98142#98142
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
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Lun 30 Juil 2018 - 23:42
Je m’éveillai d’un rêve dérangeant, tiré de mon sommeil par un bruit invasif de l’extérieur. L’esprit quelque peu embrumé, je jetai un oeil à ma montre. Vingt-trois heures trente passées… J’avais dû m’endormir en lisant ces ouvrages, assis au bureau de la bibliothèque. J’avais eu besoin de m’imprégner de l’odeur de bois et de vieux papier qu’elle affectionnait tant de son vivant. ç’avait toujours été sa pièce favorite. Mon coeur se serra à cette pensée et, la gorge nouée, je réprimai un sanglot. J’avais encore rêvé d’elle, de sa vie et de sa mort. C’était systématique depuis son enterrement et ça expliquait en partie pourquoi je manquais de sommeil. J’avais peur de dormir, peur d’être à nouveau confronté à ça. Alors je me forçais à rester éveillé, jusqu’à ce que l’épuisement me gagnât -autant dire que c’était long pour un vampire. Et ce malgré les précautions de mes amis pour me consoler, me changer les idées et m’aider à surmonter cette épreuve. ça devait bien faire deux heures que Jess était partie, me laissant aux bons soins de mon majordome...
Un pas familier me tira de mes pensées et je tournai la tête vers sa provenance, toujours avachi sur l’unique bureau de la pièce. C’était Seito qui venait me trouver, certainement en rapport avec la sonnette qui avait retenti un peu plus tôt. Je lui avais pourtant dit que je ne souhaitais pas recevoir de visiteur, en dehors de mes proches. Non pas que je fusse ermite, mais je ne voulais pas qu’on me vît dans mon état actuel. Le simple fait de converser avec un inconnu sans s’écrouler était une épreuve difficile. Et c’était d’autant plus vrai pour les quelques journalistes et autres fouineurs qui s’étaient à ma porte en improviste indétrônables. Les premiers avaient pu m’approcher et j’avais usé de toute ma patience pour les renvoyer. Les suivants s’étaient heurtés à la volonté inébranlable de Seito, qui pas un seul instant n’avait fléchi devant leurs assauts furieux. Curieusement les visites s’étaient faites plus rares depuis. D’où ma double surprise. Je lui avais dit de prétexter une heure tardive pour les visiteurs nocturnes et une absence inopportune pour la journée -histoire de ne pas dire que je dormais la plupart du temps quand il faisait jour.
- Je vous avais dit pas de visite, Seito…
- C’est que Monsieur est demandé par un vénérable et une demoiselle.
- Eh bien dites leur de revenir plus tard…
- Monsieur, votre présence est indispensable.
- Quel est le motif de leur visite ? demandai-je en fonçant les sourcils, interloqué par le ton de mon majordome.
Celui-ci resta muet comme une tombe, nullement prompt à éclairer ma lanterne, mais quelque chose dans son regard sombre m’interpella. Le level C était un homme discret,très peu démonstratif et en général impossible à décrypter -excepté par moi, et encore. Mais en cet instant, ses prunelles étaient illuminées d’une humeur inhabituelle. Il me paraissait… réjoui. Et connaissant l’individu, il fallait que ce soit réellement exceptionnel. Je décidai donc de céder, plus pour satisfaire ma curiosité piquée au vif que par le réel devoir d’hôte qui m’incombait.
- Très bien, installez-les dans le salon. Et offrez leur à boire pour les faire patienter.
Sur ces mots je disparus -littéralement- dans ma chambre pour soigner un peu mon apparence. Le peu de visiteurs extérieurs à mon cercle proche que je recevais méritaient que je fusse présentable, et surtout je ne voulais pas leur offrir une vision négative de ma personne. Car les on-dit allaient bon train à Nakanoto, surtout actuellement. Je me recoiffai donc, domptant ma chevelure rebelle avec un soupçon de laque, puis enfilai une tenue plus adéquate -chemise et pantalon noirs. Puis je pris la direction des escaliers pour descendre et accueillir mes invités imprévus. Le claquement de mes semelles sur le bois laqué résonnait dans le hall spacieux. Puis il s’arrêta brusquement alors que je m’immobilisai. Il y avait une odeur familière qui provenait de la porte d’entrée. Une odeur qui me frappa, alors que je ne pensais jamais la sentir à nouveau.
Lorsque Seito passa dans mon champ de vision, portant un plateau avec les commandes des visiteurs, je lui adressai un regard stupéfait et interrogateur. Fidèle à lui même, il garda le silence, mais affichait un air énigmatique sur son visage. Et mes yeux reconnurent l’une des boissons ; du jus de pomme… Je l’entendis déposer son plateau sur la petite table basse du salon tout en les informant de mon arrivée imminente. Je me secouai pour retrouver le fil de mes pensées. Je repris ma descente, d’un pas un peu plus précipité qu’avant.
Pourtant, arrivé à l’entrée du salon, je ralentis, craignant de ce que je pourrais y découvrir. Mon esprit me jouait-il des tours ? Devenais-je fou de chagrin à ce point ? Mais pourquoi sentirais-je cette odeur familière fictive 6 ans après sa disparition, alors qu’elle n’avait jamais refait surface entre temps ? Je passai une main sur mon visage avant de m’avancer, le coeur battant. En me voyant approcher, Seito me gratifia de ce qui était pour lui l’équivalent d’un sourire.
Finalement j’aperçus enfin la jeune femme à qui appartenait l’odeur, assise sur un fauteuil, l’air nerveux. Alors, je n’avais pas rêvé… J’en restai muet de stupeur, la bouche entrouverte, incapable de prononcer un mot. Cet état de sidération dura quelques secondes avant que je pusse retrouver l’usage de la parole.
- Chloris ?... murmurai-je dans un souffle.
Un pas familier me tira de mes pensées et je tournai la tête vers sa provenance, toujours avachi sur l’unique bureau de la pièce. C’était Seito qui venait me trouver, certainement en rapport avec la sonnette qui avait retenti un peu plus tôt. Je lui avais pourtant dit que je ne souhaitais pas recevoir de visiteur, en dehors de mes proches. Non pas que je fusse ermite, mais je ne voulais pas qu’on me vît dans mon état actuel. Le simple fait de converser avec un inconnu sans s’écrouler était une épreuve difficile. Et c’était d’autant plus vrai pour les quelques journalistes et autres fouineurs qui s’étaient à ma porte en improviste indétrônables. Les premiers avaient pu m’approcher et j’avais usé de toute ma patience pour les renvoyer. Les suivants s’étaient heurtés à la volonté inébranlable de Seito, qui pas un seul instant n’avait fléchi devant leurs assauts furieux. Curieusement les visites s’étaient faites plus rares depuis. D’où ma double surprise. Je lui avais dit de prétexter une heure tardive pour les visiteurs nocturnes et une absence inopportune pour la journée -histoire de ne pas dire que je dormais la plupart du temps quand il faisait jour.
- Je vous avais dit pas de visite, Seito…
- C’est que Monsieur est demandé par un vénérable et une demoiselle.
- Eh bien dites leur de revenir plus tard…
- Monsieur, votre présence est indispensable.
- Quel est le motif de leur visite ? demandai-je en fonçant les sourcils, interloqué par le ton de mon majordome.
Celui-ci resta muet comme une tombe, nullement prompt à éclairer ma lanterne, mais quelque chose dans son regard sombre m’interpella. Le level C était un homme discret,très peu démonstratif et en général impossible à décrypter -excepté par moi, et encore. Mais en cet instant, ses prunelles étaient illuminées d’une humeur inhabituelle. Il me paraissait… réjoui. Et connaissant l’individu, il fallait que ce soit réellement exceptionnel. Je décidai donc de céder, plus pour satisfaire ma curiosité piquée au vif que par le réel devoir d’hôte qui m’incombait.
- Très bien, installez-les dans le salon. Et offrez leur à boire pour les faire patienter.
Sur ces mots je disparus -littéralement- dans ma chambre pour soigner un peu mon apparence. Le peu de visiteurs extérieurs à mon cercle proche que je recevais méritaient que je fusse présentable, et surtout je ne voulais pas leur offrir une vision négative de ma personne. Car les on-dit allaient bon train à Nakanoto, surtout actuellement. Je me recoiffai donc, domptant ma chevelure rebelle avec un soupçon de laque, puis enfilai une tenue plus adéquate -chemise et pantalon noirs. Puis je pris la direction des escaliers pour descendre et accueillir mes invités imprévus. Le claquement de mes semelles sur le bois laqué résonnait dans le hall spacieux. Puis il s’arrêta brusquement alors que je m’immobilisai. Il y avait une odeur familière qui provenait de la porte d’entrée. Une odeur qui me frappa, alors que je ne pensais jamais la sentir à nouveau.
Lorsque Seito passa dans mon champ de vision, portant un plateau avec les commandes des visiteurs, je lui adressai un regard stupéfait et interrogateur. Fidèle à lui même, il garda le silence, mais affichait un air énigmatique sur son visage. Et mes yeux reconnurent l’une des boissons ; du jus de pomme… Je l’entendis déposer son plateau sur la petite table basse du salon tout en les informant de mon arrivée imminente. Je me secouai pour retrouver le fil de mes pensées. Je repris ma descente, d’un pas un peu plus précipité qu’avant.
Pourtant, arrivé à l’entrée du salon, je ralentis, craignant de ce que je pourrais y découvrir. Mon esprit me jouait-il des tours ? Devenais-je fou de chagrin à ce point ? Mais pourquoi sentirais-je cette odeur familière fictive 6 ans après sa disparition, alors qu’elle n’avait jamais refait surface entre temps ? Je passai une main sur mon visage avant de m’avancer, le coeur battant. En me voyant approcher, Seito me gratifia de ce qui était pour lui l’équivalent d’un sourire.
Finalement j’aperçus enfin la jeune femme à qui appartenait l’odeur, assise sur un fauteuil, l’air nerveux. Alors, je n’avais pas rêvé… J’en restai muet de stupeur, la bouche entrouverte, incapable de prononcer un mot. Cet état de sidération dura quelques secondes avant que je pusse retrouver l’usage de la parole.
- Chloris ?... murmurai-je dans un souffle.
Invité
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Mar 31 Juil 2018 - 10:21
Seito, le majordome de mon prédateur, s'éloigna de la porte, sûrement pour prévenir son maître de notre présence. Il commençais à ce faire tard, la nuit était bien avancé et le froid ce faisait ressentir, caressant mes jambes délicatement, j'ai toujours apprécié la fraîcheur que la nuit nous apportait en été, le seul moment de cette saison qui m'était agréable.
Après de longues minutes de patience, Seito fini par nous ouvrir la porte puis nous permis d'entrer tout en nous installant dans le salon, un lieu qui fit remonter en moi des souvenirs: j'y avais longuement appris à écrire et tenté de parler sous la tutelle de Raphaël. Je m'assis sur un des fauteuils, ferma les yeux et me remémora ces instants agréables, l'odeur était toujours la même, imprégné de celle de mon prédateur, nuancé par quelques petites notes de Seito ainsi que ceux des tissus et papiers qui l'en peuplait depuis sûrement des années, mais une autre note d'odeur vînt chatouiller mes narines, une odeur féminine, légèrement atténué, sûrement une femme qui y est restait pendant quelques années mais qui n'est plus dans cette demeure depuis un moment, peut un porte j'étais tellement excité par les retrouvailles qui allait suivre que mes mains tremblaient sur mes genoux. Je les frotta l'une contre l'autre pour me calmer comme à mon habitude, puis me pinçant les lèvres je regarda Seito demander à Mr Smith ce qu'il souhaitait boire en attendant son maître, je n'écouta pas sa réponse, mon regard était dans le vide et je continuais à penser à tout ces souvenirs passé ici. Un petit sourire ce dessina lorsque je me souvint du moment où il m'avait tendu mon journal pour me dire d'y inscrire mes mémoires.
Le majordome arriva avec un plateau sur lequel était posé ma boisson favorite, du jus de pomme verte !
Seito s'en rappelait donc !? pensais-je l'air ébahi.
Il déposa délicatement les deux boissons sur la table, ce mit en retrait, puis resta debout, le plateau dans les mains, à attendre son maître.
Je pris mes cheveux, les englobant de mes mains, pour les ramener en arrière et pouvoir déguster mon jus de pomme. Hum ! Seito était toujours le meilleur pour les préparer, je me suis toujours demander ce qu'il y faisait de spécial pour que ce jus soit aussi succulent et accide à la fois ! Je pris quelques gorgé puis reposait le verre sur la table. Je tourna la tête vers la fenêtre pour regardé le jardin inondé de la pénombre, il était tellement beau ainsi que je fis un soupir de bien-être. Je n'avais alors pas encore entendu Raphaël arriver.
C'est alors que j'entendis un bruit de pas descendant les marches. Ce rythme de pas ! Oui c'était lui ! Je le reconnaîtrais entre mille ! Je n'osais pas tourner le visage, figer par la peur ou l'excitation, l'odeur de prédation était entrain d'envahir mes narines à mesure que cette homme descendait l'escalier. Tout à coup, il s'arrêta de bouger, je frissonna un peu plus, le visage toujours tourné vers le paysage derrière la fenêtre.
L'odeur âcre et à la fois envoûtante de mon prédateur envahi alors la pièces, il était là juste derrière moi et ne bougeait plus lui aussi. J'ai tourné alors légèrement la tête vers lui, très lentement, comme si j'avais peur qu'il me saute à la gorge ou peur de voir sa réaction. Il était là debout, un air stupefai dessiné sur son visage, puis après quelques secondes qui paru des heures pour moi, il brisa le silence d'un mot qu'il prononça presque de manière inodible.
"Cholirs ?..."
Je venais alors de réaliser qu'il c'était posé la question à voix haute en prononçant mon prénom, un sourire tremblant ce dessina alors sur mon visage, il était là juste devant moi, j'avais envi de lui répondre, de lui dire "oui c'est bien moi !" mais comme d'habitude je n'y arrivais pas, mes larmes de joie fit à nouveau surface, je les retint du mieux que je puisse mais l'une d'être elle perla sur ma joue, c'était plus fort que moi, après avoir perdu grand mère il était là seule autre personne à me connaître et étrangement, son odeur de prédateur m'avait tellement manqué.
Avec un grand courage, je me décida de me relever du fauteuil, mes jambes tremblaient, j'avais tellement du mal à rester debout, tellement d'émotions était entrain de surgir en moi et autant de difficultés pour les retenir.
Je baissa alors la tête, les poings serré, le lèvres compressé l'une contre l'autre, mes pas dirigé vers lui étaient raides, presque comme ceux d'un robot, j'avança ainsi jusqu'à ce que ses pieds fit leurs apparition juste devant les miens. Je redressa doucement le visage vers le sien, les lèvres et poing toujours serré pour me donner du courage, il me paraissait moins grand, mais toujours aussi impressionnant ! Les larmes dégoulinaient de mes yeux sans émotions, je le fixa un instant et c'est alors que je décida de dire un seul mot, d'une voix basse, et tremblante comme le reste de mon corps, le mot qu'il prononçait en japonais à chaque fois qu'il était sorti depuis plusieurs heures et qu'il m'avait laissé seule en compagnie de Seito.
"Tadaima Raphaël-kun"
Après de longues minutes de patience, Seito fini par nous ouvrir la porte puis nous permis d'entrer tout en nous installant dans le salon, un lieu qui fit remonter en moi des souvenirs: j'y avais longuement appris à écrire et tenté de parler sous la tutelle de Raphaël. Je m'assis sur un des fauteuils, ferma les yeux et me remémora ces instants agréables, l'odeur était toujours la même, imprégné de celle de mon prédateur, nuancé par quelques petites notes de Seito ainsi que ceux des tissus et papiers qui l'en peuplait depuis sûrement des années, mais une autre note d'odeur vînt chatouiller mes narines, une odeur féminine, légèrement atténué, sûrement une femme qui y est restait pendant quelques années mais qui n'est plus dans cette demeure depuis un moment, peut un porte j'étais tellement excité par les retrouvailles qui allait suivre que mes mains tremblaient sur mes genoux. Je les frotta l'une contre l'autre pour me calmer comme à mon habitude, puis me pinçant les lèvres je regarda Seito demander à Mr Smith ce qu'il souhaitait boire en attendant son maître, je n'écouta pas sa réponse, mon regard était dans le vide et je continuais à penser à tout ces souvenirs passé ici. Un petit sourire ce dessina lorsque je me souvint du moment où il m'avait tendu mon journal pour me dire d'y inscrire mes mémoires.
Le majordome arriva avec un plateau sur lequel était posé ma boisson favorite, du jus de pomme verte !
Seito s'en rappelait donc !? pensais-je l'air ébahi.
Il déposa délicatement les deux boissons sur la table, ce mit en retrait, puis resta debout, le plateau dans les mains, à attendre son maître.
Je pris mes cheveux, les englobant de mes mains, pour les ramener en arrière et pouvoir déguster mon jus de pomme. Hum ! Seito était toujours le meilleur pour les préparer, je me suis toujours demander ce qu'il y faisait de spécial pour que ce jus soit aussi succulent et accide à la fois ! Je pris quelques gorgé puis reposait le verre sur la table. Je tourna la tête vers la fenêtre pour regardé le jardin inondé de la pénombre, il était tellement beau ainsi que je fis un soupir de bien-être. Je n'avais alors pas encore entendu Raphaël arriver.
C'est alors que j'entendis un bruit de pas descendant les marches. Ce rythme de pas ! Oui c'était lui ! Je le reconnaîtrais entre mille ! Je n'osais pas tourner le visage, figer par la peur ou l'excitation, l'odeur de prédation était entrain d'envahir mes narines à mesure que cette homme descendait l'escalier. Tout à coup, il s'arrêta de bouger, je frissonna un peu plus, le visage toujours tourné vers le paysage derrière la fenêtre.
L'odeur âcre et à la fois envoûtante de mon prédateur envahi alors la pièces, il était là juste derrière moi et ne bougeait plus lui aussi. J'ai tourné alors légèrement la tête vers lui, très lentement, comme si j'avais peur qu'il me saute à la gorge ou peur de voir sa réaction. Il était là debout, un air stupefai dessiné sur son visage, puis après quelques secondes qui paru des heures pour moi, il brisa le silence d'un mot qu'il prononça presque de manière inodible.
"Cholirs ?..."
Je venais alors de réaliser qu'il c'était posé la question à voix haute en prononçant mon prénom, un sourire tremblant ce dessina alors sur mon visage, il était là juste devant moi, j'avais envi de lui répondre, de lui dire "oui c'est bien moi !" mais comme d'habitude je n'y arrivais pas, mes larmes de joie fit à nouveau surface, je les retint du mieux que je puisse mais l'une d'être elle perla sur ma joue, c'était plus fort que moi, après avoir perdu grand mère il était là seule autre personne à me connaître et étrangement, son odeur de prédateur m'avait tellement manqué.
Avec un grand courage, je me décida de me relever du fauteuil, mes jambes tremblaient, j'avais tellement du mal à rester debout, tellement d'émotions était entrain de surgir en moi et autant de difficultés pour les retenir.
Je baissa alors la tête, les poings serré, le lèvres compressé l'une contre l'autre, mes pas dirigé vers lui étaient raides, presque comme ceux d'un robot, j'avança ainsi jusqu'à ce que ses pieds fit leurs apparition juste devant les miens. Je redressa doucement le visage vers le sien, les lèvres et poing toujours serré pour me donner du courage, il me paraissait moins grand, mais toujours aussi impressionnant ! Les larmes dégoulinaient de mes yeux sans émotions, je le fixa un instant et c'est alors que je décida de dire un seul mot, d'une voix basse, et tremblante comme le reste de mon corps, le mot qu'il prononçait en japonais à chaque fois qu'il était sorti depuis plusieurs heures et qu'il m'avait laissé seule en compagnie de Seito.
"Tadaima Raphaël-kun"
Invité
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Mar 31 Juil 2018 - 18:00
Nous étions devant la porte lorsque celle-ci fût ouverte par ce qui semblait être un majordome avec un visage assez froid. On ne pouvait se douter que de la raison, après tout, il était bien tard pour déranger les gens chez eux et un majordome a déjà si peu de temps libre que je comprenais aisément ce visage fermé.
Nous fûmes invité à entrer malgré tout. L’endroit était chaleureux malgré l’heure tardive et le peu de lumières allumées. Le salon où nous avons été installé par le majordome était tout à fait charmant et bien décoré comme bien agencé. C’était un plaisir que de me retrouver dans la demeure du célèbre Raphaël De La Roche.
Le majordome se rappela à nous en nous demandant ce que nous allions prendre à boire, mais étant donné l’heure, c’était indécent que d’accepter quelque chose à boire et lui rajouter du travail à ce pauvre bougre.
John - Rien, merci. Je ne vais pas m’attarder.
L’homme me dévisagea comme si j’avais dit une bétise, mais je ne comptais effectivement pas m’attarder. Si il nous avait fait entrer, c’était que Chloris était bien connus de monsieur De La Roche et donc j’osais espérer qu’elle serait arrivée à domicile. Ce sur quoi je pourrais ensuite partir bien vite pour retourner chez moi. C’est à ce moment que ma pensé fût troublée par des pas hâtifs dans les escaliers de ce qu’il semblait. C’est ainsi que notre hôte est arrivé au salon, à pas précipités. Chloris avait tout autant remarqué ces pas et c’est levé très vite pour le saluer à la manière des japonais qui rentre chez eux, finissant ainsi de me confirmer qu’elle serait chez elle ici et que j’avais fait ce qu’il fallait.
Je me suis levé, chapeau à la main posé contre ma poitrine tout en inclinant la tête respectueusement envers notre hôte.
John - Monsieur De La Roche, pardonnez l’heure tardive, mais cette jeune fille cherchait l’endroit où vous viviez et je ne me suis pas senti de la laisser venir toute seule ici.
Comme c’était un romancier, je le savais intelligent, il valait bien mieux pour moi que je ne m’attarde pas en sa demeure pour attirer les questions sur la manière dont j’ai découvert qu’il vivait là en si peu de temps et à une heure si tardive. De plus je voulais éviter de prolonger ma présence pour ne pas trop que Chloris pense à cette soirée et reste focalisée sur monsieur De La Roche, ainsi elle ne pensera pas trop à dire de choses impliquant directement des changelins.
John - Sur ce, je vais vous laisser vous retrouver et rentrer chez moi maintenant si vous le voulez bien.
Dis-je avec un grand sourire tout en ramenant mon couvre-chef sur ma tête, prêt à partir juste avant de me diriger vers monsieur De La Roche pour lui serrer la main en guise de salutations.
John - Si vous me permettez, je lis et suis de très prêt vos publications et j’attend votre prochain livre avec impatience monsieur De La Roche.
Raphaël de La Roche#98233#98233#98233#98233#98233#98233#98233
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Dim 5 Aoû 2018 - 18:31
Je la regardai s’approcher de moi, l’air partagé entre la joie et l’étonnement le plus total. Chloris était certainement la dernière personne au monde que je m’attendais à recevoir chez moi. A l’époque où je l’hébergeais, je m’étais attaché à elle, un peu comme un père et sa fille, moi qui n’avait jamais eu d’enfant -ma femme étant morte avant de pouvoir le mettre au monde. Je m’étais habitué à sa présence, assez pour qu’elle me manquât par la suite, peut-être pas encore assez pour trouver son absence invivable. J’avais été inquiet, triste, préoccupé par sa disparition. Mais j’avais fini par me résoudre à l’idée qu’elle ne reviendrait pas, imaginant qu’elle avait simplement retrouvé sa famille et oublié les quelques temps passé en ma compagnie. C’était ce que je lui souhaitais de mieux en tout cas, même si ça signifiait tirer un trait sur les souvenirs qui me concernaient.
Mais elle était de retour, en bonne santé, et elle se souvenait très bien de moi. Je le voyais dans son regard si indéfinissable. A la fois expressif et neutre. Elle avait toujours eu cette difficulté de montrer ses émotions, et je constatais qu’elle n’avait pas progressé ces dernières années. Pourtant des larmes coulaient sur ses joues. De joie, j’espérais. J’étais vraiment réjoui de son retour, mais celui-ci soulevait un millier de questions dans mon esprit qui m’assaillait et que je peinais à trier. Il me fallait pourtant les mettre de côté pour l’instant.
Je l’aurais prise dans mes bras si son accompagnateur ne s’était pas levé pour me saluer. Je fronçai légèrement les sourcils en l’entendant parler. Comment avait-il trouvé mon adresse ? Cette demeure appartenait à mon grand-père et je ne portais pas son nom. Personne ne pouvait deviner que j’y habitais. Cependant ce mystère devrait attendre car j’en avais d’autre plus urgent à éclaircir, et surtout je ne devais pas manquer à mes devoirs d’hôte. Je lui rendis donc son salut traditionnel.
- Je vous en prie, vous avez bien fait et je vous en remercie. Excusez mon majordome, je lui avais transmis des instructions précises sur les visites… nocturnes.
Pour moi, recevoir de nuit n’était pas inhabituel, puisque je vivais souvent sous le clair de lune. Il me fallait donc garder à l’esprit que ce n’était pas le cas du commun des mortels. Le vieil homme s’approcha de moi pour me serrer la main de façon plus européenne. D’ailleurs, il avait tout des gentlemen anglais que je pouvais croiser lorsque j’habitais chez Kevin. Je lui offris un sourire navré ; malheureusement pour lui, j’avais toujours le syndrome de la page blanche.
- Vous m’en voyez flatté. Je tâcherai de ne pas vous faire trop attendre pour la suite, en ce cas.
Je n’avais pas le cœur à lui dire que les circonstances actuelles ne me permettaient pas de laisser libre cours à ma plume d’écrivain. Le sujet était encore trop douloureux pour l’aborder avec un parfait inconnu, et je ne souhaitais pas assombrir ces retrouvailles avec Chloris. La pauvre ne méritait pas de se heurter à un cœur endeuillé alors qu’elle devait me chercher depuis longtemps.
- Seito va vous reconduire à l’entrée. Merci d’avoir accompagné Chloris jusqu’ici.
Il était rassurant de savoir qu’elle n’avait pas déambulé seule dans les rues de Nakanoto. Surtout par les temps qui couraient. Surtout après les circonstances de la mort de ma fiancée… Ce souvenir jeta un voile sur mon visage pendant un bref instant, et je fis un effort pour le repousser. Je me tournai vers Chloris, et après un bref instant d’hésitation, je finis par me rapprocher d’elle et la pris dans mes bras pour la serrer contre moi.
- Okaeri, Chloris-chan. Je suis tellement heureux de te retrouver, saine et sauve…
Je pus constater, ainsi blottie dans mes bras, à quel point elle avait grandi depuis la dernière fois. Je n’avais plus besoin de me pencher pour la fixer dans les yeux. Elle devait bien faire cent-soixante-dix centimètre maintenant. Son corps avait changé, lui aussi, pour approcher celui d’une jeune femme. Pourtant, elle conservait ces traits adolescents sur son visage, pour une mystérieuse raison. Je réalisai à quel point le temps avait fait son œuvre, et à quel point elle m’avait vraiment manqué. Je finis par me dégager, un sourire réjoui sur le visage, et, je devais l’avouer, les yeux légèrement humides. Je passai une main dans ses longs cheveux blancs pour découvrir qu’ils n’avaient rien perdu de leur superbe, au contraire.
Mon sourire s’effaça au profit d’un air plus sérieux et préoccupé et je reportai mes yeux bleu-vert dans les siens. Je posai ma paume droite sur sa joue, comme pour vérifier qu’elle était bien là, saine et sauve, et en bonne santé. Comme pour m’assurer qu’elle était bien faite de chaire et de sang, et non de songes et de souvenirs.
- Que s’est-il passé Chloris ? Tu as disparue si soudainement il y a six ans… Je t’ai cru perdue, pour toujours... Il ne t’est rien arrivé de grave j’espère ?
A présent que les émotions fortes des premiers instants se tarissaient, il me connaître l’origine de son absence. Savoir pourquoi elle n’était jamais revenue, ce jour-là. C’était un mystère qui m’avait rongé pendant bien longtemps, et qui, je le réalisai à présent, n’avait jamais vraiment cessé de me tourmenter.
Mais elle était de retour, en bonne santé, et elle se souvenait très bien de moi. Je le voyais dans son regard si indéfinissable. A la fois expressif et neutre. Elle avait toujours eu cette difficulté de montrer ses émotions, et je constatais qu’elle n’avait pas progressé ces dernières années. Pourtant des larmes coulaient sur ses joues. De joie, j’espérais. J’étais vraiment réjoui de son retour, mais celui-ci soulevait un millier de questions dans mon esprit qui m’assaillait et que je peinais à trier. Il me fallait pourtant les mettre de côté pour l’instant.
Je l’aurais prise dans mes bras si son accompagnateur ne s’était pas levé pour me saluer. Je fronçai légèrement les sourcils en l’entendant parler. Comment avait-il trouvé mon adresse ? Cette demeure appartenait à mon grand-père et je ne portais pas son nom. Personne ne pouvait deviner que j’y habitais. Cependant ce mystère devrait attendre car j’en avais d’autre plus urgent à éclaircir, et surtout je ne devais pas manquer à mes devoirs d’hôte. Je lui rendis donc son salut traditionnel.
- Je vous en prie, vous avez bien fait et je vous en remercie. Excusez mon majordome, je lui avais transmis des instructions précises sur les visites… nocturnes.
Pour moi, recevoir de nuit n’était pas inhabituel, puisque je vivais souvent sous le clair de lune. Il me fallait donc garder à l’esprit que ce n’était pas le cas du commun des mortels. Le vieil homme s’approcha de moi pour me serrer la main de façon plus européenne. D’ailleurs, il avait tout des gentlemen anglais que je pouvais croiser lorsque j’habitais chez Kevin. Je lui offris un sourire navré ; malheureusement pour lui, j’avais toujours le syndrome de la page blanche.
- Vous m’en voyez flatté. Je tâcherai de ne pas vous faire trop attendre pour la suite, en ce cas.
Je n’avais pas le cœur à lui dire que les circonstances actuelles ne me permettaient pas de laisser libre cours à ma plume d’écrivain. Le sujet était encore trop douloureux pour l’aborder avec un parfait inconnu, et je ne souhaitais pas assombrir ces retrouvailles avec Chloris. La pauvre ne méritait pas de se heurter à un cœur endeuillé alors qu’elle devait me chercher depuis longtemps.
- Seito va vous reconduire à l’entrée. Merci d’avoir accompagné Chloris jusqu’ici.
Il était rassurant de savoir qu’elle n’avait pas déambulé seule dans les rues de Nakanoto. Surtout par les temps qui couraient. Surtout après les circonstances de la mort de ma fiancée… Ce souvenir jeta un voile sur mon visage pendant un bref instant, et je fis un effort pour le repousser. Je me tournai vers Chloris, et après un bref instant d’hésitation, je finis par me rapprocher d’elle et la pris dans mes bras pour la serrer contre moi.
- Okaeri, Chloris-chan. Je suis tellement heureux de te retrouver, saine et sauve…
Je pus constater, ainsi blottie dans mes bras, à quel point elle avait grandi depuis la dernière fois. Je n’avais plus besoin de me pencher pour la fixer dans les yeux. Elle devait bien faire cent-soixante-dix centimètre maintenant. Son corps avait changé, lui aussi, pour approcher celui d’une jeune femme. Pourtant, elle conservait ces traits adolescents sur son visage, pour une mystérieuse raison. Je réalisai à quel point le temps avait fait son œuvre, et à quel point elle m’avait vraiment manqué. Je finis par me dégager, un sourire réjoui sur le visage, et, je devais l’avouer, les yeux légèrement humides. Je passai une main dans ses longs cheveux blancs pour découvrir qu’ils n’avaient rien perdu de leur superbe, au contraire.
Mon sourire s’effaça au profit d’un air plus sérieux et préoccupé et je reportai mes yeux bleu-vert dans les siens. Je posai ma paume droite sur sa joue, comme pour vérifier qu’elle était bien là, saine et sauve, et en bonne santé. Comme pour m’assurer qu’elle était bien faite de chaire et de sang, et non de songes et de souvenirs.
- Que s’est-il passé Chloris ? Tu as disparue si soudainement il y a six ans… Je t’ai cru perdue, pour toujours... Il ne t’est rien arrivé de grave j’espère ?
A présent que les émotions fortes des premiers instants se tarissaient, il me connaître l’origine de son absence. Savoir pourquoi elle n’était jamais revenue, ce jour-là. C’était un mystère qui m’avait rongé pendant bien longtemps, et qui, je le réalisai à présent, n’avait jamais vraiment cessé de me tourmenter.
Invité
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Lun 6 Aoû 2018 - 21:56
Il était là, enfin, juste devant moi à seulement quelque centimètre ! Cette situation était presque inimaginable pour moi, j'avais enfin réussi à le retrouver et ce grâce à Mr Smith, je ne lui en serai jamais assez reconnaissante pour cela et pensa alors le revoir plu-tard pour le remercier comme il ce doit. Ce dernier, se leva derrière moi, pris son chapeau à la main et s'excusa pour être venu aussi tardivement, il annonça par la suite son départ pour la même raison et également pour ne pas nous déranger dans nos retrouvailles ce qui est compréhensible. Juste avant de partir il pris la main de Raphaël de manière très familière pour un japonais, pour lui annoncé son amour pour l'écriture de ce dernier et qu'il avait hâte de lire la suite de ces écris.
Je compris mieux à cette instant pourquoi il appréciait tant le faite de m'apprendre à écrire et de passer des heures à me montrer la signification de tel ou tel mot pour que sache comment tourner au mieux mes phrases et que je puisse me faire bien comprendre par mes interlocuteurs.
Voyant Mr Smith s'éloigner pour partir des lieux, je me décida à me tourner au plus vite vers lui et faire une révérence en sa direction de manière respectueuse pour le remercier de ça gentillesse, rien ne l'avait forcé à m'aider et à être aussi attentionné, je lui devait beaucoup et lui adressa donc un petit sourire pour lui montrer ma gratitude puis j'ajouta doucement de maladroitement :
"Domo... arigato go... zaimasu"
Seito suivi alors Mr Smith pour le raccompagner à la porte d'entrée, comme le lui avait gentiment demander Raphaël et lui permettre de rentrer chez lui. Je me retrouvais alors seule avec mon prédateur, je vis alors se dessiner sur son visage un regard triste pendant quelques instant ce qui me fit ressentir un léger pincement au cœur, il se tourna subitement vers moi, resta quelque instant sans bouger, me regardant sérieusement, ce rapprocha, puis m'enlaça contre son cœur.
Je n'avais jamais eu l'occasion de ressentir cela au par avant, jamais personne ne m'avais prise dans ces bras et étrangement, ce touché était agréable. J'hésitas un instant, les bras ballant, puis je tendis les mains vers lui pour lui rendre son étreinte. C'était une douce chaleur, et en même temps son corps paraissait froid, ce qui était étrange mais je ne m'y arrêtais point, je ne sentais à présent plus cette odeur de prédation mais seulement la douce odeur envoûtante qui m'avait toujours autant intrigué, lorsque j'inspira une bonne bouffé d'air pour sentir au mieux cette senteur agréable, je l'entendis dire ces quelques mots :
"Okaeri, Chloris-chan. Je suis tellement heureux de te retrouver, saine et sauve…"
Puis après quelques instant de silence il finit par ce dégager de notre étreinte tout en me souriant avec quelques larmes au bord des yeux, il devait être tellement triste lorsque je me suis enfin... j'ai du lui faire beaucoup de peine et je n'en avait point le droit après tout ce qu'il avait pu faire pour moi. Il caressa délicatement mes cheveux comme pour les regarder, comme s'il avait peur quel j'ai pu changer entre temps mais la seule choses qui avait changer en moi, du moins c'est ce que je pensais, était mon physique qui avait, malgré mon visage figé dans le temps, bien évolué.
Tout à coup son sourire ce figea pour laisser place à un air sérieux qui m'effraya dans l'instant, il me fixa intensivement droit dans les yeux, ses grands yeux bleu aux magnifiques reflets vert tellement différent de ceux des habitant des lieux, je frissonna alors quelques instant, j'avais peur de la phrase qui allait suivre. Mon prédateur posa alors délicatement une main sur ma joue.
Que s’est-il passé Chloris ? Tu as disparue si soudainement il y a six ans… Je t’ai cru perdue, pour toujours... Il ne t’est rien arrivé de grave j’espère ? Me questionna-t-il soudainement.
Ma gorge ce serra et je déglutis lentement, ne me sentant pas très bien à l'idée de devoir expliquer ce qui c'était passer ce jour là, de devoir me rappeler de cette instant où je le vis boire le sang d'un cerf lors d'une de mes promenade nocturne favorite. Je serra alors mes mains l'une contre l'autre tout en les frottants, je pris une inspiration pour me forcer à parler mais les mots ne voulurent point sortir tellement ma gorge était serrée, je pris alors une deuxième inspiration, mais impossible, les mots ne voulaient pas sortir.
Je me dégagea alors de la mains de Raphaël puis fila chercher mon cahier pour lui répondre par écrit. Il fallait absolument que je le lui dise, même s'il risque d'être en colère contre moi, même si je risque de le blesser, je me devait de lui expliquer par tous les moyens et du mieux que je puisse.
-Je suis tellement désolé d'être partie si promptement, je n'ai jamais voulu vous blesser ainsi que vous laisser seul avec Seito, mais cette nuit j'avais si peur, et vous savez comme je peut-être peureuse, je me promenais comme à mon habitude dans les bois car j'aime ces lieux la nuit, et...
Je m'arréta quelque instant pour serrer mon cœur à tel point l'effort de me souvenir de cette situation m'était douloureuse, puis je repris l'écriture.
- je vous ai vu, ou plutôt, j'ai sentie votre odeur de loin.
J'ai voulu vous rejoindre me demandant ce que vous faisiez dors si tardivement et surtout dans la forêt, et c'est à cette instant que je vous ai trouvé penché sur le corps sans vie d'un cerf, un animal de mon espèce. Je n'ai pas réfléchis et mes jambes parlèrent avant mon esprit, lorsque je pu enfin me remettre de mes émotions, je ne savais pas où je me trouvais ni comment rentrer mais je n'avais également pas envie de rentrer car j'étais terroriser.
Je suis tellement désolé Raphaël-kun je comprendrais tellement si vous êtiez en colère contre moi pour avoir réagis de la sorte.
Je tendis toute tremblant mon cahier à Raphaël pour le lui faire lire puis attendis le verdicts de ce dernier.
Je compris mieux à cette instant pourquoi il appréciait tant le faite de m'apprendre à écrire et de passer des heures à me montrer la signification de tel ou tel mot pour que sache comment tourner au mieux mes phrases et que je puisse me faire bien comprendre par mes interlocuteurs.
Voyant Mr Smith s'éloigner pour partir des lieux, je me décida à me tourner au plus vite vers lui et faire une révérence en sa direction de manière respectueuse pour le remercier de ça gentillesse, rien ne l'avait forcé à m'aider et à être aussi attentionné, je lui devait beaucoup et lui adressa donc un petit sourire pour lui montrer ma gratitude puis j'ajouta doucement de maladroitement :
"Domo... arigato go... zaimasu"
Seito suivi alors Mr Smith pour le raccompagner à la porte d'entrée, comme le lui avait gentiment demander Raphaël et lui permettre de rentrer chez lui. Je me retrouvais alors seule avec mon prédateur, je vis alors se dessiner sur son visage un regard triste pendant quelques instant ce qui me fit ressentir un léger pincement au cœur, il se tourna subitement vers moi, resta quelque instant sans bouger, me regardant sérieusement, ce rapprocha, puis m'enlaça contre son cœur.
Je n'avais jamais eu l'occasion de ressentir cela au par avant, jamais personne ne m'avais prise dans ces bras et étrangement, ce touché était agréable. J'hésitas un instant, les bras ballant, puis je tendis les mains vers lui pour lui rendre son étreinte. C'était une douce chaleur, et en même temps son corps paraissait froid, ce qui était étrange mais je ne m'y arrêtais point, je ne sentais à présent plus cette odeur de prédation mais seulement la douce odeur envoûtante qui m'avait toujours autant intrigué, lorsque j'inspira une bonne bouffé d'air pour sentir au mieux cette senteur agréable, je l'entendis dire ces quelques mots :
"Okaeri, Chloris-chan. Je suis tellement heureux de te retrouver, saine et sauve…"
Puis après quelques instant de silence il finit par ce dégager de notre étreinte tout en me souriant avec quelques larmes au bord des yeux, il devait être tellement triste lorsque je me suis enfin... j'ai du lui faire beaucoup de peine et je n'en avait point le droit après tout ce qu'il avait pu faire pour moi. Il caressa délicatement mes cheveux comme pour les regarder, comme s'il avait peur quel j'ai pu changer entre temps mais la seule choses qui avait changer en moi, du moins c'est ce que je pensais, était mon physique qui avait, malgré mon visage figé dans le temps, bien évolué.
Tout à coup son sourire ce figea pour laisser place à un air sérieux qui m'effraya dans l'instant, il me fixa intensivement droit dans les yeux, ses grands yeux bleu aux magnifiques reflets vert tellement différent de ceux des habitant des lieux, je frissonna alors quelques instant, j'avais peur de la phrase qui allait suivre. Mon prédateur posa alors délicatement une main sur ma joue.
Que s’est-il passé Chloris ? Tu as disparue si soudainement il y a six ans… Je t’ai cru perdue, pour toujours... Il ne t’est rien arrivé de grave j’espère ? Me questionna-t-il soudainement.
Ma gorge ce serra et je déglutis lentement, ne me sentant pas très bien à l'idée de devoir expliquer ce qui c'était passer ce jour là, de devoir me rappeler de cette instant où je le vis boire le sang d'un cerf lors d'une de mes promenade nocturne favorite. Je serra alors mes mains l'une contre l'autre tout en les frottants, je pris une inspiration pour me forcer à parler mais les mots ne voulurent point sortir tellement ma gorge était serrée, je pris alors une deuxième inspiration, mais impossible, les mots ne voulaient pas sortir.
Je me dégagea alors de la mains de Raphaël puis fila chercher mon cahier pour lui répondre par écrit. Il fallait absolument que je le lui dise, même s'il risque d'être en colère contre moi, même si je risque de le blesser, je me devait de lui expliquer par tous les moyens et du mieux que je puisse.
-Je suis tellement désolé d'être partie si promptement, je n'ai jamais voulu vous blesser ainsi que vous laisser seul avec Seito, mais cette nuit j'avais si peur, et vous savez comme je peut-être peureuse, je me promenais comme à mon habitude dans les bois car j'aime ces lieux la nuit, et...
Je m'arréta quelque instant pour serrer mon cœur à tel point l'effort de me souvenir de cette situation m'était douloureuse, puis je repris l'écriture.
- je vous ai vu, ou plutôt, j'ai sentie votre odeur de loin.
J'ai voulu vous rejoindre me demandant ce que vous faisiez dors si tardivement et surtout dans la forêt, et c'est à cette instant que je vous ai trouvé penché sur le corps sans vie d'un cerf, un animal de mon espèce. Je n'ai pas réfléchis et mes jambes parlèrent avant mon esprit, lorsque je pu enfin me remettre de mes émotions, je ne savais pas où je me trouvais ni comment rentrer mais je n'avais également pas envie de rentrer car j'étais terroriser.
Je suis tellement désolé Raphaël-kun je comprendrais tellement si vous êtiez en colère contre moi pour avoir réagis de la sorte.
Je tendis toute tremblant mon cahier à Raphaël pour le lui faire lire puis attendis le verdicts de ce dernier.
Raphaël de La Roche#98263#98263#98263#98263#98263#98263#98263
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Mar 7 Aoû 2018 - 21:44
Malgré son absence habituelle d’expression, je sentis sa nervosité suite à ma question. J’en déduisis que la cause de son départ était un sujet délicat. Son malaise gagna en ampleur et elle commença à frotter ses mains l’une contre l’autre. Elle tenta de s’exprimer à deux reprises, en vain. Je lui lançai un sourire encouragea alors qu’un mauvais pressentiment me gagnait. Que s’était-il donc passé à l’époque qui put la mettre dans un tel état rien que d’y penser ? Elle s'écarta pour rejoindre ses affaires et en sortit un petit carnet. Je souris ; ainsi donc elle avait gardé cette habitude d’écrire dessus.
Dès qu’elle revint vers moi, elle se mit à tracer des lignes élégantes sur la feuille de son support. Mon regard glissa sur son contenu, attentif à ce qu’elle voulait me dire. Je françai les sourcils ; oui je la savais peureuse, mais quel rapport avec sa disparition ? Avait-elle été la cible d’une attaque ? Un animal sauvage aurait ou la poursuivre dans la forêt et elle se serait perdue… pourtant cette hypothèse ne me semblait pas satisfaisante. Il y avait peu de prédateurs là-bas et y étant moi-même ce soir là, j’aurais forcément remarqué quelque chose. Une pensée dérangeante surgit en même temps qu’elle écrivit avoir senti mon odeur. Mon visage se décomposait au fur-et-à-mesure qu’elle s’expliquait sur le papier.
Je fermai les yeux à la fin de ma lecture, une main sur le front. Effectivement je n’avais aucune chance de repérer le prédateur qui l’avait effrayée cette nuit-là, puisque c’était moi… Le coeur lourd je m’éloignai de quelques pas pour me retrouver face à la fenêtre, qui me renvoya mon image. Que je me détestais en cet instant… Pourquoi avait-il fallu que ses pas la conduisent jusqu'à moi alors que je chassais ? Je n’osais imaginer ce qu’elle ressentit en surprenant cette scène horrible, insoutenable pour elle, alors que je m’alimentais sur le corps sans vie d’un de ses congénères -même si lui n’avait pas été humain.
- Je suis désolé Chloris. Que tu aie été témoin de cette scène… Je… Je ne voulais pas que tu l’apprennes comme ça...
Je me massai le front du pouce et de l’index. Bonté divine. Quel cruel coup du sort. Il avait suffi qu’elle se baladât d’un peu trop près de mon terrain de chasse pour sentir mon odeur. D’ailleurs, d’où lui venait cette faculté ? L’avait-elle hérité de son côté animal ? Enfin, c’était une question que je réglerais plus tard, tout comme sa nature véritable.
- Je ne peux pas t’en vouloir pour ça. N’importe qui aurait réagi comme toi. C'est plutôt contre moi que je suis en colère. Mon imprudence t'as causé bien du tort...
Je n’avais pas réalisé à l’époque qu’elle pouvait me surprendre. Ce n’était pourtant pas improbable. J’avais fait preuve d’imprudence et résultat, je l’avais terrifiée. Je n’osais imaginer ce qu’elle avait ressenti… Je n’avais même pas senti son odeur. Le vent devait être contre moi ce soir là….
- Tu dois penser que je suis un monstre… tu as sans doute raison… et je peux le comprendre.
Je saisis la bague d’Emeraude qui pendait à une chaîne autour de mon cou. Je la portais ainsi depuis quelques temps, comme si ce bijou, symbole de notre amour, pouvait combler le vide que sa mort avait laissé en moi. C'était un tic que j’avais développé depuis que je la portais. Après un long moment de silence, je finis par me retourner en lâchant la bague. Mon regard triste se posa sur la jeune femme et je soupirai de lassitude.
- Tu sais, ce cerf était vieux, il n’en avait plus pour longtemps…
C’était une bien piètre excuse pour justifier mes actes, cependant je ne mentais pas. Je ne m’en prenais jamais à un animal en parfaite santé, prompt à concevoir de nombreux descendants forts et fiers. J’espérais au moins qu’elle comprendrait.
- Je te remercie de me l’avoir dit. C’est mieux, pour tous deux, même si j’aurais préféré que tu restes dans l’ignorance… ou tout du moins que tu apprennes autrement qui je suis -ce que je suis réellement.
Connaissant la naïveté de Chloris sur le monde qui nous entourait -j’entends par là son amnésie et son ignorance sur les créatures surnaturelles- je me doutais qu’elle ne réalisait pas toute la portée de ce qu’elle avait vu ce soir là. Elle m’avait vu boire le sang d’un animal, certes, mais pouvait-elle mettre un mot sur ce phénomène ? Avait compris quelle était ma nature véritable ? Je n’en doutais pas moins, et puisqu’elle s'était montrée sincère, je lui devais la vérité. Je finis donc par m'approcher lentement, comme si elle risquait de s’enfuir au moindre faux mouvement. Je m'arrêtai près d’elle et l’invitai à s'asseoir avant d’en faire autant.
- Est-ce que tu réalises ce que ça signifie Chloris ? Je marquai une pause pour me pencher en avant, les coudes appuyés sur mes genoux. Tu es loin d’être la seule personne… “différente" en ce monde. Il en existe d’autres, bien plus étranges, bien plus fascinantes, bien plus dangereuses…
Je plantai mes yeux bleu-vert dans ses iris presque violettes. Je prenais sur moi pour la confronter alors que j’allais lui faire une terrible révélation.
- Comme les vampires. Des êtres d’une beauté envoûtante, doués d’une vitesse et d’une force qui dépassent l’entendement, qui se nourrissent de sang et possèdent, pour certains, des pouvoirs particuliers… Comme moi.
Je laissai ces derniers mots en suspent tout en guettant sa réaction. Fuirait-elle comme à l’époque, maintenant qu’elle savait ce que j’étais -un vampire, comme ces histoires que j’avais pu lui raconter parfois ? Ou resterait-elle ? Après tout, elle était bien revenue malgré ce terrible souvenir… Rien n’était moins sûr.
Dès qu’elle revint vers moi, elle se mit à tracer des lignes élégantes sur la feuille de son support. Mon regard glissa sur son contenu, attentif à ce qu’elle voulait me dire. Je françai les sourcils ; oui je la savais peureuse, mais quel rapport avec sa disparition ? Avait-elle été la cible d’une attaque ? Un animal sauvage aurait ou la poursuivre dans la forêt et elle se serait perdue… pourtant cette hypothèse ne me semblait pas satisfaisante. Il y avait peu de prédateurs là-bas et y étant moi-même ce soir là, j’aurais forcément remarqué quelque chose. Une pensée dérangeante surgit en même temps qu’elle écrivit avoir senti mon odeur. Mon visage se décomposait au fur-et-à-mesure qu’elle s’expliquait sur le papier.
Je fermai les yeux à la fin de ma lecture, une main sur le front. Effectivement je n’avais aucune chance de repérer le prédateur qui l’avait effrayée cette nuit-là, puisque c’était moi… Le coeur lourd je m’éloignai de quelques pas pour me retrouver face à la fenêtre, qui me renvoya mon image. Que je me détestais en cet instant… Pourquoi avait-il fallu que ses pas la conduisent jusqu'à moi alors que je chassais ? Je n’osais imaginer ce qu’elle ressentit en surprenant cette scène horrible, insoutenable pour elle, alors que je m’alimentais sur le corps sans vie d’un de ses congénères -même si lui n’avait pas été humain.
- Je suis désolé Chloris. Que tu aie été témoin de cette scène… Je… Je ne voulais pas que tu l’apprennes comme ça...
Je me massai le front du pouce et de l’index. Bonté divine. Quel cruel coup du sort. Il avait suffi qu’elle se baladât d’un peu trop près de mon terrain de chasse pour sentir mon odeur. D’ailleurs, d’où lui venait cette faculté ? L’avait-elle hérité de son côté animal ? Enfin, c’était une question que je réglerais plus tard, tout comme sa nature véritable.
- Je ne peux pas t’en vouloir pour ça. N’importe qui aurait réagi comme toi. C'est plutôt contre moi que je suis en colère. Mon imprudence t'as causé bien du tort...
Je n’avais pas réalisé à l’époque qu’elle pouvait me surprendre. Ce n’était pourtant pas improbable. J’avais fait preuve d’imprudence et résultat, je l’avais terrifiée. Je n’osais imaginer ce qu’elle avait ressenti… Je n’avais même pas senti son odeur. Le vent devait être contre moi ce soir là….
- Tu dois penser que je suis un monstre… tu as sans doute raison… et je peux le comprendre.
Je saisis la bague d’Emeraude qui pendait à une chaîne autour de mon cou. Je la portais ainsi depuis quelques temps, comme si ce bijou, symbole de notre amour, pouvait combler le vide que sa mort avait laissé en moi. C'était un tic que j’avais développé depuis que je la portais. Après un long moment de silence, je finis par me retourner en lâchant la bague. Mon regard triste se posa sur la jeune femme et je soupirai de lassitude.
- Tu sais, ce cerf était vieux, il n’en avait plus pour longtemps…
C’était une bien piètre excuse pour justifier mes actes, cependant je ne mentais pas. Je ne m’en prenais jamais à un animal en parfaite santé, prompt à concevoir de nombreux descendants forts et fiers. J’espérais au moins qu’elle comprendrait.
- Je te remercie de me l’avoir dit. C’est mieux, pour tous deux, même si j’aurais préféré que tu restes dans l’ignorance… ou tout du moins que tu apprennes autrement qui je suis -ce que je suis réellement.
Connaissant la naïveté de Chloris sur le monde qui nous entourait -j’entends par là son amnésie et son ignorance sur les créatures surnaturelles- je me doutais qu’elle ne réalisait pas toute la portée de ce qu’elle avait vu ce soir là. Elle m’avait vu boire le sang d’un animal, certes, mais pouvait-elle mettre un mot sur ce phénomène ? Avait compris quelle était ma nature véritable ? Je n’en doutais pas moins, et puisqu’elle s'était montrée sincère, je lui devais la vérité. Je finis donc par m'approcher lentement, comme si elle risquait de s’enfuir au moindre faux mouvement. Je m'arrêtai près d’elle et l’invitai à s'asseoir avant d’en faire autant.
- Est-ce que tu réalises ce que ça signifie Chloris ? Je marquai une pause pour me pencher en avant, les coudes appuyés sur mes genoux. Tu es loin d’être la seule personne… “différente" en ce monde. Il en existe d’autres, bien plus étranges, bien plus fascinantes, bien plus dangereuses…
Je plantai mes yeux bleu-vert dans ses iris presque violettes. Je prenais sur moi pour la confronter alors que j’allais lui faire une terrible révélation.
- Comme les vampires. Des êtres d’une beauté envoûtante, doués d’une vitesse et d’une force qui dépassent l’entendement, qui se nourrissent de sang et possèdent, pour certains, des pouvoirs particuliers… Comme moi.
Je laissai ces derniers mots en suspent tout en guettant sa réaction. Fuirait-elle comme à l’époque, maintenant qu’elle savait ce que j’étais -un vampire, comme ces histoires que j’avais pu lui raconter parfois ? Ou resterait-elle ? Après tout, elle était bien revenue malgré ce terrible souvenir… Rien n’était moins sûr.
Invité
Invité
Jeu 9 Aoû 2018 - 22:14
Je sentis Raphaël regarder ce que je pouvais écrire par dessus mon épaule, il devait avoir hâte de connaître le fin mot de l’histoire, ce qui était totalement normal au vu des circonstances passée.
A mesure de mon avancement vers la fin de ma narration je le vis, du coin de l’oeil, changer de visage vers celui de la tristesse. Inquiète de le voir ainsi je fis alors volte face pour lui montrer qu’il ne devait pas être triste mais il s'était déjà retourné en direction de la fenêtre pour fixer la pénombre dehors. Il s’excusa alors de m’avoir présenté cette scène horrible et était triste que je l’apprenne comme cela, mais… “Que j’apprenne quoi donc ?” Ai-je chuchoté sans le remarquer.
Il me rassura par la suite en m’assurant que je ne devais pas croire qu’il puisse être en colère contre moi puis ajouta que sa colère réelle se dirigeait plutôt contre lui, il était persuadé d’être un monstre à mes yeux… mais en aucun cas je penserais une tel chose ! Je voulus avancer ma main pour la poser sur lui et lui faire comprendre que je ne pouvais pas le voir ainsi mais je le vis alors prendre entre sa main un objet qu’il portait autour de son coup, comme pour se rassurer ou ce réconforter.
J’étais intrigué par ce phénomène que je ne comprenais pas, comme un objet pouvait réconforter quelqu’un ? Je haussa alors une sourcil et fixa Raphaël continuant à me demander pourquoi un objet pouvait être aussi important. La salle était silencieux et je n’osais plus bouger de peur de le mettre d'autant plus mal alaise. Soudainement il se retourna, avec ce regard triste qui me faisait si mal à la poitrine.
“Tu sais, ce cerf était vieux, il n’en avait plus pour longtemps…” Disait-il soudainement tout en soupirant. C’était cela alors ! un cerf âgé ! en effet je me rappelle bien avoir senti une odeur qui pouvait faire penser à un être qui n’était plus tout jeune mais cela n'empêchait en rien le faite qu’il faisait pour moi partie de ma famille… Je me suis toujours plus sentie biche qu’humaine, allez savoir pourquoi...
Puis il me remercia d’avoir été franche avec lui, mais pourquoi un tel remerciement ? je trouvais ça totalement normal de le lui dire ! ce que je ne trouve pas normal mais de m’être enfuis en le laissant seul. Puis il prononça encore ce mot : Apprenne, que je l’apprenne autrement… mais que devrais-je apprendre autrement à la fin ? cela me turlupina et m'inquièta d'autant plus
Il se rapprocha, par la suite, doucement de moi puis me fit signe de m'asseoir et je m'exécuta immédiatement, le voyant faire de même juste en face de moi. Je sentais qu’il allait me dévoiler quelque chose d’important alors je me concentra sur sa bouche pour être sûr de ne rien rater.
“Est-ce que tu réalises ce que ça signifie Chloris ? Tu es loin d’être la seule personne… “différente" en ce monde. Il en existe d’autres, bien plus étranges, bien plus fascinantes, bien plus dangereuses… “ Dit-il de but en blanc. Je pencha la tête légèrement en fronçant les sourcils marquant à quel point je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire. Oui, avec Mr Smith, j’avais compris qu’il y avait d’autre personne, comme moi avec des pouvoir qui dépassent l'entendement, mais bien plus dangereuse ? en quoi un faucon pouvait être bien plus dangereux ?
Raphaël me fixa intensivement dans les yeux, si bien que mon regard se releva doucement de ses lèvres à ses grands yeux bleu, vert lorsque je sentis la tension venant de son regard. Puis il ajouta soudainement :
“Comme les vampires. Des êtres d’une beauté envoûtante, doués d’une vitesse et d’une force qui dépassent l’entendement, qui se nourrissent de sang et possèdent, pour certains, des pouvoirs particuliers… Comme moi.”
Des Vampires !? mais qu’est-ce donc qu’un vampire ? alors il existe d’autre créature que les changelins ? et qui… boivent le sang !? possèdent en plus des pouvoir particulier !?
J’ouvris alors grand la bouche pour marquer mon étonnement malgré mon absence habituel d’émotion dans mon regard, intérieurement j’étais subjugué. A quoi peut bien servir le faite de boir du sang !?
Ma bouche se referma d’elle même doucement puis je serra doucement les lèvres réfléchissant à ce que je pouvais bien lui dire. Je ne voulais pas qu’il se méprenne, qu’il puisse croire que je lui en veuille mais en même temps la description d’une créature tel que le… vampire était effrayant pour moi. Puis je repensa à l’un des mots qu’il avait prononcé dans la description de ceux de son espèce : Une beauté envoûtante. Serait-ce la raison de cette odeur douce et attirante qui provient de lui en plus de cette horrible odeur de prédation?
Je secoua la tête, ce n’était pas le moment de penser à ce genre de détail ! Le plus important à l’heure actuel était de le rassurer, de lui faire comprendre que je ne penses en aucun cas qu’il est un monstre. Je serai alors mes poings puis les relevèrent doucement vers ses mains pour ensuite les prendre et les joindre dans les miennes, les posant doucement sur mes genoux.
Je secoua la tête en signe de négation et lui souris doucement, puis je finis par dire lentement et avec difficulté, vu qu’il m’était désagréable de parler:
“Je ne... te vois.... pas comme... un monstre, mon prédateur... est aussi… mon sauveur…” Je ne l'avais jamais appelé à voix haute par le surnom que je lui avait attribué mais peu importe, il fallait que je le rassure à tout pris. Je pencha délicatement le visage du côté droit puis lui souris tristement les yeux légèrement embrumé par l’envi de pleurer de joie et la tristesse de le voir si désolé à mon égard.
A mesure de mon avancement vers la fin de ma narration je le vis, du coin de l’oeil, changer de visage vers celui de la tristesse. Inquiète de le voir ainsi je fis alors volte face pour lui montrer qu’il ne devait pas être triste mais il s'était déjà retourné en direction de la fenêtre pour fixer la pénombre dehors. Il s’excusa alors de m’avoir présenté cette scène horrible et était triste que je l’apprenne comme cela, mais… “Que j’apprenne quoi donc ?” Ai-je chuchoté sans le remarquer.
Il me rassura par la suite en m’assurant que je ne devais pas croire qu’il puisse être en colère contre moi puis ajouta que sa colère réelle se dirigeait plutôt contre lui, il était persuadé d’être un monstre à mes yeux… mais en aucun cas je penserais une tel chose ! Je voulus avancer ma main pour la poser sur lui et lui faire comprendre que je ne pouvais pas le voir ainsi mais je le vis alors prendre entre sa main un objet qu’il portait autour de son coup, comme pour se rassurer ou ce réconforter.
J’étais intrigué par ce phénomène que je ne comprenais pas, comme un objet pouvait réconforter quelqu’un ? Je haussa alors une sourcil et fixa Raphaël continuant à me demander pourquoi un objet pouvait être aussi important. La salle était silencieux et je n’osais plus bouger de peur de le mettre d'autant plus mal alaise. Soudainement il se retourna, avec ce regard triste qui me faisait si mal à la poitrine.
“Tu sais, ce cerf était vieux, il n’en avait plus pour longtemps…” Disait-il soudainement tout en soupirant. C’était cela alors ! un cerf âgé ! en effet je me rappelle bien avoir senti une odeur qui pouvait faire penser à un être qui n’était plus tout jeune mais cela n'empêchait en rien le faite qu’il faisait pour moi partie de ma famille… Je me suis toujours plus sentie biche qu’humaine, allez savoir pourquoi...
Puis il me remercia d’avoir été franche avec lui, mais pourquoi un tel remerciement ? je trouvais ça totalement normal de le lui dire ! ce que je ne trouve pas normal mais de m’être enfuis en le laissant seul. Puis il prononça encore ce mot : Apprenne, que je l’apprenne autrement… mais que devrais-je apprendre autrement à la fin ? cela me turlupina et m'inquièta d'autant plus
Il se rapprocha, par la suite, doucement de moi puis me fit signe de m'asseoir et je m'exécuta immédiatement, le voyant faire de même juste en face de moi. Je sentais qu’il allait me dévoiler quelque chose d’important alors je me concentra sur sa bouche pour être sûr de ne rien rater.
“Est-ce que tu réalises ce que ça signifie Chloris ? Tu es loin d’être la seule personne… “différente" en ce monde. Il en existe d’autres, bien plus étranges, bien plus fascinantes, bien plus dangereuses… “ Dit-il de but en blanc. Je pencha la tête légèrement en fronçant les sourcils marquant à quel point je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire. Oui, avec Mr Smith, j’avais compris qu’il y avait d’autre personne, comme moi avec des pouvoir qui dépassent l'entendement, mais bien plus dangereuse ? en quoi un faucon pouvait être bien plus dangereux ?
Raphaël me fixa intensivement dans les yeux, si bien que mon regard se releva doucement de ses lèvres à ses grands yeux bleu, vert lorsque je sentis la tension venant de son regard. Puis il ajouta soudainement :
“Comme les vampires. Des êtres d’une beauté envoûtante, doués d’une vitesse et d’une force qui dépassent l’entendement, qui se nourrissent de sang et possèdent, pour certains, des pouvoirs particuliers… Comme moi.”
Des Vampires !? mais qu’est-ce donc qu’un vampire ? alors il existe d’autre créature que les changelins ? et qui… boivent le sang !? possèdent en plus des pouvoir particulier !?
J’ouvris alors grand la bouche pour marquer mon étonnement malgré mon absence habituel d’émotion dans mon regard, intérieurement j’étais subjugué. A quoi peut bien servir le faite de boir du sang !?
Ma bouche se referma d’elle même doucement puis je serra doucement les lèvres réfléchissant à ce que je pouvais bien lui dire. Je ne voulais pas qu’il se méprenne, qu’il puisse croire que je lui en veuille mais en même temps la description d’une créature tel que le… vampire était effrayant pour moi. Puis je repensa à l’un des mots qu’il avait prononcé dans la description de ceux de son espèce : Une beauté envoûtante. Serait-ce la raison de cette odeur douce et attirante qui provient de lui en plus de cette horrible odeur de prédation?
Je secoua la tête, ce n’était pas le moment de penser à ce genre de détail ! Le plus important à l’heure actuel était de le rassurer, de lui faire comprendre que je ne penses en aucun cas qu’il est un monstre. Je serai alors mes poings puis les relevèrent doucement vers ses mains pour ensuite les prendre et les joindre dans les miennes, les posant doucement sur mes genoux.
Je secoua la tête en signe de négation et lui souris doucement, puis je finis par dire lentement et avec difficulté, vu qu’il m’était désagréable de parler:
“Je ne... te vois.... pas comme... un monstre, mon prédateur... est aussi… mon sauveur…” Je ne l'avais jamais appelé à voix haute par le surnom que je lui avait attribué mais peu importe, il fallait que je le rassure à tout pris. Je pencha délicatement le visage du côté droit puis lui souris tristement les yeux légèrement embrumé par l’envi de pleurer de joie et la tristesse de le voir si désolé à mon égard.
Raphaël de La Roche#98315#98315#98315#98315#98315#98315#98315
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Ven 10 Aoû 2018 - 20:13
Je sentais que cette révélation la dépassait complètement. C'était difficile à avaler. Et comment pourrais-je lui en vouloir ? Elle avait vécu plus d’un an chez moi sans jamais se douter de ce que j’étais. Jusqu'au soir de sa disparition. Et là encore elle n’avait jamais vraiment compris ce qu’elle avait vu. Elle ouvrit la bouche, stupéfaite malgré son masque neutre habituel, mais aucun son n’en sortit. Il y avait de quoi en perdre l’usage de la parole. Apprendre brutalement après six ans d’absence que votre protecteur était une créature de légende, et qui plus est dangereuse. Elle avait peur, comme je m’y attendais. Même si elle n’en montrait rien, j’entendais son coeur qui battait plus vite et plus fort qu’avant. Et son odeur rejetait un soupçon de frayeur. Je pouvais la comprendre. Je ne lui en voudrais même pas si elle revenait sur sa décision et s’eclipsait sans rien dire. Au moins j.aurais été honnête avec elle et je n’aurais pas le sentiment de la tromper.
Mais elle n’en fit rien. Elle resta assise près de moi, sans chercher à fuir. Ma présence de vampire devait donc lui être supportable. Ou tenait-elle assez à moi pour faire fi de ma nature ? J’espérais que ce ne lui serait pas fatal. Les gens que j’aimais avaient tendance à disparaître dans d’horribles circonstances. Je sentis ses mains sur les miennes, ce qui me fit relever le regard du sol à mes pieds que je fixais inconsciemment depuis un moment. Je ne m’attendais pas à une réaction aussi… calme de sa part. Elle me sourit, ce qui m’apaisa, avant de trouver la force de parler. Je fronçai les sourcils, intrigué.
- Prédateur ? C’est ainsi que tu me vois ? … Oh ce doit être mon odeur, j’imagine. J’ai cru comprendre que tu as un odorat développé. Sache que je ne t’ai pourtant jamais considérée comme un proie.
J’avais eu maintes occasions de m’en prendre à elle depuis que je l’avais trouvé, mais je ne l’avais jamais touchée autrement que pour la soigner ou la protéger. Elle le savait, et probablement qu’elle se doutait que je ne l’avais jamais considérée comme un repas potentiel. Du moins je l’espérais. Mais si effectivement elle avait toujours senti mon odeur de vampire… j’imaginais facilement qu’elle avait dû être tiraillée tout ce temps entre l’envie de fuir et le besoin d’exprimer sa reconnaissance. Un dilemne conflictuel auquel je l’avais soumise malgré moi pendant si longtemps, et même après sa disparition je supposai. Je me râclai la gorge après un court silence.
- Je suis agréablement surpris que tu le prennes aussi… bien, si j’ose dire.
Je lui offris un sourire navré, mais soulagé. Je pensais que les choses se passeraient différemment. De façon plus… éprouvante. Je regrettais d’autant moins de lui avoir dit la vérité. J’étais relevé de ce poids conséquent, et je savais à présent qu’elle resterait de son plein gré, en tout connaissance de cause. Je serrai une dernière fois ses mains entre les miennes avant de poser ma dextre sur le sommet de son crâne, comme je le faisais souvent par le passé. Seito en profita pour revenir de la cuisine avec une assiette de petits fours et un verre de vin rouge à mon attention, qu’il déposa sur la table basse.
- J’ai pensé que Chloris ojo-sama aurait faim après son périple. Reprendra-t-elle un autre verre de jus de pomme ?
Je jetai un oeil à mon majordome. Au demi-sourire qui s’affichait sur ses lèvres, je compris qu’il était également ravi du retour providentiel de notre jeune protégée. Et même si je ne doutais pas de son affection et de son attachement pour elle… je devinai à son regard que la raison était plus profonde. J’affichai un sourire en quoi tandis que je baissai les yeux. Il pensait qu’elle ne tombait pas mieux, en cette dure période de deuil, pour me changer les idées et panser les plaies de mon coeur. Car Seito savait que lorsqu’il s’agissait de prendre soin de quelqu’un d’autre que ma propre personne, je ne manquais jamais à mes devoirs. Il avait probablement raison, sur ces deux points…
J’attrapai la bague qui pendait autour de mon cou puis posai mon regard bleu-vert sur l’albinos. Il y avait encore beaucoup de mystères à éclaircir à son sujet. Son passé, la raison de son amnésie permanente, l’explication de sa nature bivalente… Mais il y avait une question plus importante que les autres à lui poser. Je l’invitai à se servir et en fis de même avant de prendre mon verre pour boire une gorgée de vin. Puis je m’adossai au canapé.
- Et si tu me racontais ce qu’il t’es arrivé après ta fuite ? Si tu es là aujourd’hui, si bien portante, c’est que tu as trouvé quelqu’un pour t’accueillir sous son toit. Du moins je l’espère.
C’était un bon sujet pour rediriger la conversation sur un terrain plus paisible, pour nous deux. Je lui offris un sourire chaleureux et encourageant, lui indiquant même son carnet pour lui signifier qu’elle pouvait écrire si elle ne se sentait pas de parler. La bague d’Emeraude serrée entre mes doigts, je me fis la réflexion que ma vie avait pris à nouveau un tournant inattendu, et cette fois dans le bon sens.
Mais elle n’en fit rien. Elle resta assise près de moi, sans chercher à fuir. Ma présence de vampire devait donc lui être supportable. Ou tenait-elle assez à moi pour faire fi de ma nature ? J’espérais que ce ne lui serait pas fatal. Les gens que j’aimais avaient tendance à disparaître dans d’horribles circonstances. Je sentis ses mains sur les miennes, ce qui me fit relever le regard du sol à mes pieds que je fixais inconsciemment depuis un moment. Je ne m’attendais pas à une réaction aussi… calme de sa part. Elle me sourit, ce qui m’apaisa, avant de trouver la force de parler. Je fronçai les sourcils, intrigué.
- Prédateur ? C’est ainsi que tu me vois ? … Oh ce doit être mon odeur, j’imagine. J’ai cru comprendre que tu as un odorat développé. Sache que je ne t’ai pourtant jamais considérée comme un proie.
J’avais eu maintes occasions de m’en prendre à elle depuis que je l’avais trouvé, mais je ne l’avais jamais touchée autrement que pour la soigner ou la protéger. Elle le savait, et probablement qu’elle se doutait que je ne l’avais jamais considérée comme un repas potentiel. Du moins je l’espérais. Mais si effectivement elle avait toujours senti mon odeur de vampire… j’imaginais facilement qu’elle avait dû être tiraillée tout ce temps entre l’envie de fuir et le besoin d’exprimer sa reconnaissance. Un dilemne conflictuel auquel je l’avais soumise malgré moi pendant si longtemps, et même après sa disparition je supposai. Je me râclai la gorge après un court silence.
- Je suis agréablement surpris que tu le prennes aussi… bien, si j’ose dire.
Je lui offris un sourire navré, mais soulagé. Je pensais que les choses se passeraient différemment. De façon plus… éprouvante. Je regrettais d’autant moins de lui avoir dit la vérité. J’étais relevé de ce poids conséquent, et je savais à présent qu’elle resterait de son plein gré, en tout connaissance de cause. Je serrai une dernière fois ses mains entre les miennes avant de poser ma dextre sur le sommet de son crâne, comme je le faisais souvent par le passé. Seito en profita pour revenir de la cuisine avec une assiette de petits fours et un verre de vin rouge à mon attention, qu’il déposa sur la table basse.
- J’ai pensé que Chloris ojo-sama aurait faim après son périple. Reprendra-t-elle un autre verre de jus de pomme ?
Je jetai un oeil à mon majordome. Au demi-sourire qui s’affichait sur ses lèvres, je compris qu’il était également ravi du retour providentiel de notre jeune protégée. Et même si je ne doutais pas de son affection et de son attachement pour elle… je devinai à son regard que la raison était plus profonde. J’affichai un sourire en quoi tandis que je baissai les yeux. Il pensait qu’elle ne tombait pas mieux, en cette dure période de deuil, pour me changer les idées et panser les plaies de mon coeur. Car Seito savait que lorsqu’il s’agissait de prendre soin de quelqu’un d’autre que ma propre personne, je ne manquais jamais à mes devoirs. Il avait probablement raison, sur ces deux points…
J’attrapai la bague qui pendait autour de mon cou puis posai mon regard bleu-vert sur l’albinos. Il y avait encore beaucoup de mystères à éclaircir à son sujet. Son passé, la raison de son amnésie permanente, l’explication de sa nature bivalente… Mais il y avait une question plus importante que les autres à lui poser. Je l’invitai à se servir et en fis de même avant de prendre mon verre pour boire une gorgée de vin. Puis je m’adossai au canapé.
- Et si tu me racontais ce qu’il t’es arrivé après ta fuite ? Si tu es là aujourd’hui, si bien portante, c’est que tu as trouvé quelqu’un pour t’accueillir sous son toit. Du moins je l’espère.
C’était un bon sujet pour rediriger la conversation sur un terrain plus paisible, pour nous deux. Je lui offris un sourire chaleureux et encourageant, lui indiquant même son carnet pour lui signifier qu’elle pouvait écrire si elle ne se sentait pas de parler. La bague d’Emeraude serrée entre mes doigts, je me fis la réflexion que ma vie avait pris à nouveau un tournant inattendu, et cette fois dans le bon sens.
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Ven 10 Aoû 2018 - 22:46
“Prédateur ? C’est ainsi que tu me vois ? … Oh ce doit être mon odeur, j’imagine. J’ai cru comprendre que tu as un odorat développé. Sache que je ne t’ai pourtant jamais considérée comme un proie.”
J'agitais la tête pour lui montrer mon approbation, voilà bien la raison du pourquoi je lui avais précisé qu’il était mon sauveur, mais comme il avait expliqué, c’était bien mon odorat qui m’avait donné envie de le surnommer ainsi, au vu de sa senteur marqué de prédation malgré son délicat parfum envoûtant qui tentait toujours de le masquer. Il ajouta qu’il était agréablement surpris de ma réaction passive ce qui me donna envi de sourire timidement.
Seito arriva soudainement, muni d’un plateau garnis de petits gâteau salé ainsi qu’un grand verre cristallin remplit d’un liquide rouge légèrement transparent. Je me suis surprise à penser pendant un instant si ce liquide n’était pas du sang.
"J’ai pensé que Chloris ojo-sama aurait faim après son périple. Reprendra-t-elle un autre verre de jus de pomme ?" Disait-il d’un air aussi détaché qu'auparavant. Hors je cru percevoir pendant un court instant un léger sourire en coin, non cela ne se peu, j’ai du surement rêver, Seito ne sourit jamais, je me suis toujours demandé s’il était capable de sourire d’ailleurs. et Ojo-sama ? je ne me rappelais pas qu’il m’ai appelé ainsi au par avant.
J'acquiesçai alors, pour le jus de pommes d’un signe de la tête suivi d’un petit sourire en direction du majordome puis tourna de nouveau le visage vers Raphaël qui me fit signe de me servir puis me proposa de narrer mon histoire suivant ma fuite tout en me montrant mon petit cahier, toujours à mes côtés, fidèle au travail qu’on lui avait demandé il y a de cela plus de 6 ans maintenant.
Je le vis encore une fois caresser cette objet qu’il avait autour du cou et j'espérais, fortement, que ce ne soit encore une fois pas de l’inquiétude de sa part.
Je pris un petit gâteau salé, suivant le mouvement de la main de mon prédateur, qui s’était également servie sur le plateau, en croqua un petit morceau, puis savourant celui-ci, je me mit dans l’écriture de ce qui c’était passé suivant ma fuite, pour qu’il puisse voir à quel point je pouvais avoir de la chance sur mon entourage.
Tous continuant de déguster les petits gâteaux salé je finis par tendre mon cahier à Raphaël puis bus une longue gorgée du délicieux jus de pommes que m’avait apporté entre temps Seito.
J'agitais la tête pour lui montrer mon approbation, voilà bien la raison du pourquoi je lui avais précisé qu’il était mon sauveur, mais comme il avait expliqué, c’était bien mon odorat qui m’avait donné envie de le surnommer ainsi, au vu de sa senteur marqué de prédation malgré son délicat parfum envoûtant qui tentait toujours de le masquer. Il ajouta qu’il était agréablement surpris de ma réaction passive ce qui me donna envi de sourire timidement.
Seito arriva soudainement, muni d’un plateau garnis de petits gâteau salé ainsi qu’un grand verre cristallin remplit d’un liquide rouge légèrement transparent. Je me suis surprise à penser pendant un instant si ce liquide n’était pas du sang.
"J’ai pensé que Chloris ojo-sama aurait faim après son périple. Reprendra-t-elle un autre verre de jus de pomme ?" Disait-il d’un air aussi détaché qu'auparavant. Hors je cru percevoir pendant un court instant un léger sourire en coin, non cela ne se peu, j’ai du surement rêver, Seito ne sourit jamais, je me suis toujours demandé s’il était capable de sourire d’ailleurs. et Ojo-sama ? je ne me rappelais pas qu’il m’ai appelé ainsi au par avant.
J'acquiesçai alors, pour le jus de pommes d’un signe de la tête suivi d’un petit sourire en direction du majordome puis tourna de nouveau le visage vers Raphaël qui me fit signe de me servir puis me proposa de narrer mon histoire suivant ma fuite tout en me montrant mon petit cahier, toujours à mes côtés, fidèle au travail qu’on lui avait demandé il y a de cela plus de 6 ans maintenant.
Je le vis encore une fois caresser cette objet qu’il avait autour du cou et j'espérais, fortement, que ce ne soit encore une fois pas de l’inquiétude de sa part.
Je pris un petit gâteau salé, suivant le mouvement de la main de mon prédateur, qui s’était également servie sur le plateau, en croqua un petit morceau, puis savourant celui-ci, je me mit dans l’écriture de ce qui c’était passé suivant ma fuite, pour qu’il puisse voir à quel point je pouvais avoir de la chance sur mon entourage.
Après m’être enfuit de chez vous, Je me suis retrouvé très loin au point de ne plus me souvenir comment revenir chez vous. Je me suis arrêté pendant un instant pour reprendre mes esprits puis j’ai fini par trouver, grâce aux odeurs, car comme vous avez pu le préciser, j’ai en effet un odorat plus développé que la normal si j’ai bien compris.
Je pu ainsi trouver un petit village paisible au bord de la montagne, les gens y était vraiment très gentil mais me regardaient d’un air étrange. Puis une femme âgé m'interpela, elle vit immédiatement que je n’étais pas d’ici et que je n’avais nul part où aller, alors elle décida de me prendre chez elle.
C’était une grande fleuriste, très apprécié du village. En échange d’un toit, ainsi que de nourriture et d’un bon revenu, elle me proposa de l’aider dans son travail. Elle me transmit sa passion pour les fleurs ainsi que les ficelles du métier, et m’enseigna également des phrases toutes faite pour me présenter devant la clientèle ainsi que pour être bien vu des autres villageois, puisque la politesse est important apparemment dans ce “pays”, mais cela n’a rien changé à ma réticence envers le langage oral…
Pour lui faire plaisir j’avais décidé de faire au mieux et de l’aider un maximum, même s’il pouvait m’arriver de disparaître pendant plusieurs jours à cause de mes transformations incontrôlées, elle ne m’avait jamais reproché quoi que ce soit.
Kikyo, c’est ainsi qu’elle se nommait, m’avait même offert les robes de sa fille perdue, ainsi que confectionné une magnifique robe en cadeau de l’enregistrement de mon nom de famille. C’était une femme merveilleuse !
Puis un jour elle est tombé gravement malade, j’ai continué à m'occuper de la boutique pour pouvoir vivre des revenue et ainsi prendre soin de grand mère Kikyo, puis lorsqu’elle finit par mourir de cette calomnie, j’ai confectionné toutes les fleurs que les clients avait commandé pour son enterrement. Il y en avait tellement ! elle était vraiment très apprécié de tous, dans ce village, ce qui est totalement normal avec une femme aussi généreuse et attentionné.
Incapable de continuer finalement sans elle, j’ai décidé de mettre en vente la boutique puis de me lancer à votre recherche.
J’ai également narré toute ma vie pour ne pas perdre une trace de mon passé au cas ou il m’arrivait d’être de nouveau amnésique comme vous me l’aviez conseillé par le passé. Si jamais cela vous intéresses, je peux vous montrer mes écris suivant ma fuite.
Je pu ainsi trouver un petit village paisible au bord de la montagne, les gens y était vraiment très gentil mais me regardaient d’un air étrange. Puis une femme âgé m'interpela, elle vit immédiatement que je n’étais pas d’ici et que je n’avais nul part où aller, alors elle décida de me prendre chez elle.
C’était une grande fleuriste, très apprécié du village. En échange d’un toit, ainsi que de nourriture et d’un bon revenu, elle me proposa de l’aider dans son travail. Elle me transmit sa passion pour les fleurs ainsi que les ficelles du métier, et m’enseigna également des phrases toutes faite pour me présenter devant la clientèle ainsi que pour être bien vu des autres villageois, puisque la politesse est important apparemment dans ce “pays”, mais cela n’a rien changé à ma réticence envers le langage oral…
Pour lui faire plaisir j’avais décidé de faire au mieux et de l’aider un maximum, même s’il pouvait m’arriver de disparaître pendant plusieurs jours à cause de mes transformations incontrôlées, elle ne m’avait jamais reproché quoi que ce soit.
Kikyo, c’est ainsi qu’elle se nommait, m’avait même offert les robes de sa fille perdue, ainsi que confectionné une magnifique robe en cadeau de l’enregistrement de mon nom de famille. C’était une femme merveilleuse !
Puis un jour elle est tombé gravement malade, j’ai continué à m'occuper de la boutique pour pouvoir vivre des revenue et ainsi prendre soin de grand mère Kikyo, puis lorsqu’elle finit par mourir de cette calomnie, j’ai confectionné toutes les fleurs que les clients avait commandé pour son enterrement. Il y en avait tellement ! elle était vraiment très apprécié de tous, dans ce village, ce qui est totalement normal avec une femme aussi généreuse et attentionné.
Incapable de continuer finalement sans elle, j’ai décidé de mettre en vente la boutique puis de me lancer à votre recherche.
J’ai également narré toute ma vie pour ne pas perdre une trace de mon passé au cas ou il m’arrivait d’être de nouveau amnésique comme vous me l’aviez conseillé par le passé. Si jamais cela vous intéresses, je peux vous montrer mes écris suivant ma fuite.
Tous continuant de déguster les petits gâteaux salé je finis par tendre mon cahier à Raphaël puis bus une longue gorgée du délicieux jus de pommes que m’avait apporté entre temps Seito.
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Ven 17 Aoû 2018 - 12:19
Chloris m’avait rassuré, par un simple hochement de tête, qu’elle ne m’avait jamais vraiment perçu comme un prédateur. C’était déjà ça. Je culpabilisais déjà à cause de ce qu’elle avait surpris, il y a six ans. Si en plus elle pensait que je finirais par la dévorer… Quoique je me doutais que mon odeur avait dû l’effrayer au début. Je me souvenais bien, maintenant que j’y pensais, de ses réactions en tant que jeune biche. Elle avait montré des signes indéniables de peur, tentant de se soustraire à plusieurs reprises de mes bras. J’eus un sourire triste ; les animaux réagissaient souvent ainsi avec moi, à cause de ma nature vampirique, quand bien même je les aimais.
Chloris attrapa un petit four avant de se mettre à l’ouvrage. Je savais qu’elle risquait de mettre un peu de temps à écrire tout ce qu’elle avait traversé, aussi je me levai pour m’affairer. J’allai d’abord trouver Seito dans la cuisine pour lui demander de préparer la chambre de Chloris, celle-là même qu’elle avait occupé à l’époque. Personne ne l’avait utilisée depuis, puisqu’Emeraude dormait avec moi de son vivant, lorsqu’elle passait la nuit ici. Dieu que sa présence me manquait… Je me fis violence pour m’extirper de son souvenir. Ce n’était pas le moment de succomber au chagrin. Je revins au salon pour jeter un œil sur ma protégée, toujours affairée à écrire. La voyant encore bien occupée, je me dirigeai vers ma collection de disque pour choisir finalement mon morceau préféré : « Les quatre saisons » de Vivaldi. Je le possédais en vinyle, un grand disque noir d’une autre époque. Je le sortis de son emballage pour le poser délicatement sur le lecteur et positionnai soigneusement le diamant dessus.
Je fermai les yeux dès les premières notes du Printemps. Ce concerto pour violon m’avait toujours transporté. Sans doute parce qu’il relatait si bien l’aventure de toute une vie, par la métaphore des quatre saisons qui composaient une année de l’hémisphère Nord. Je me laissai transporter quelques minutes avant de retourner m’assoir près de la jeune femme, qui grattait toujours sur le papier. Elle avait décidément beaucoup de choses à dire… Ce qui était compréhensible après six années d’absence. Je remarquai que son écriture s’était embellie avec l’âge ; toute en courbes finement tracées.
Finalement, le son du stylo se stoppa net. Je tournai la tête pour constater qu’elle avait terminé son récit et me tendait son carnet. Je le saisis avec délicatesse et commençai aussi la lecture de ses six dernières années. Mon expression fluctua, tantôt soucieuse, tantôt réjouie, pour finir sur une note de tristesse en apprenant la mort de celle qui l’avait recueillie. Je ne pourrai jamais la remercier pour ce qu’elle avait fait pour Chloris… Manifestement, la mort s’acharnait sur tout le monde ici. Je portai ma main libre à la bague autour de mon cou et lui rendis son support d’écriture, la mine chagrinée.
- Toutes mes condoléances pour ta… grand-mère Kikyo. Je suis triste que ce soit sa disparition qui t’ait poussée à revenir à Nakanoto. Néanmoins elle a pu prendre soin de toi ces dernières années, et je lui en suis reconnaissant, même si je ne pourrai pas lui dire.
Je bus une gorgée de vin, tout à mon regret de n’avoir pu connaître cette femme qui avait hébergé la jeune française. Je jetai un œil à son dernier paragraphe, songeur. J’étais certes curieux quant à ce qu’elle avait pu traverser en détail juste après sa fuite. Cependant, j’étais mal à l’aise à l’idée de lire ses mémoires. C’était, en quelque sorte, son journal intime et il ne me paraissait pas correct de le lire.
- C’est bien que tu aies gardé l’habitude de tout écrire. Mais ce sont tes mémoires, je n’ai pas besoin de tout savoir de ta vie. Que tu aies été bien traitée, et que tu n’aies pas été blessée après ton départ, ça me suffit. Tu as aussi le droit à ton intimité, alors garde-les pour toi, Chloris.
Je ponctuai mon discours d’un léger sourire. C’était mieux ainsi. Je n’aurais pas la sensation d’en lire plus que ce que je devais. Je surpris son regard songeur posé sur le verre que je tenais à la main. Je mis quelques secondes à réaliser la nature de ses interrogations. Je m’empressai alors de la rassurer sur la nature de la boisson que je consommais.
- C’est du vin rouge, rassure-toi. Je ne m’alimente jamais en présence d’invité, sauf si ce sont mes congénères. Vérifie par toi-même.
Je tendis mon verre pour qu’elle pût en humer l’odeur. Sa pensée était toute légitime, à présent que je lui avais révélé ma véritable nature. Et à dire vrai, Emeraude s’était posée la même, la première fois qu’elle m’avait vu avec un verre de rouge à la main… Je serrai de nouveau sa bague entre mes doigts, incapable de m’arracher à son souvenir.
- J’ai demandé à Seito de préparer ta chambre, celle que tu occupais à l’époque. Personne n’y a dormi depuis, elle est telle que tu l’as laissée, il y a juste les draps à changer, et la pièce a besoin d’être un peu dépoussiérée. Est-ce que tu voudras prendre un bain ? Je peux t’en faire couler un.
Je jetai un œil à ses maigres bagages. Il n’y avait qu’un sac de voyage, que j’imaginais remplis de vêtements et de quelques affaires de toilette. Chloris ne s’était jamais encombrée plus que nécessaire. Je me rappelais qu’à l’époque, j’avais dû lui expliquer qu’il était plus commode de s’habiller en société, quand bien même les vêtements ne lui paraissaient pas naturels… Cette pensée m’arracha un sourire. C’est alors qu’une information refit surface. Je jetai un œil au paragraphe qui en parlait pour m’assurer que je ne me trompais pas.
- Tu as parlé de l’enregistrement de ton nom de famille. Tu t’en es souvenu finalement, ou tu t’en es trouvé un ? Je serais curieux de le connaître.
Chloris attrapa un petit four avant de se mettre à l’ouvrage. Je savais qu’elle risquait de mettre un peu de temps à écrire tout ce qu’elle avait traversé, aussi je me levai pour m’affairer. J’allai d’abord trouver Seito dans la cuisine pour lui demander de préparer la chambre de Chloris, celle-là même qu’elle avait occupé à l’époque. Personne ne l’avait utilisée depuis, puisqu’Emeraude dormait avec moi de son vivant, lorsqu’elle passait la nuit ici. Dieu que sa présence me manquait… Je me fis violence pour m’extirper de son souvenir. Ce n’était pas le moment de succomber au chagrin. Je revins au salon pour jeter un œil sur ma protégée, toujours affairée à écrire. La voyant encore bien occupée, je me dirigeai vers ma collection de disque pour choisir finalement mon morceau préféré : « Les quatre saisons » de Vivaldi. Je le possédais en vinyle, un grand disque noir d’une autre époque. Je le sortis de son emballage pour le poser délicatement sur le lecteur et positionnai soigneusement le diamant dessus.
Je fermai les yeux dès les premières notes du Printemps. Ce concerto pour violon m’avait toujours transporté. Sans doute parce qu’il relatait si bien l’aventure de toute une vie, par la métaphore des quatre saisons qui composaient une année de l’hémisphère Nord. Je me laissai transporter quelques minutes avant de retourner m’assoir près de la jeune femme, qui grattait toujours sur le papier. Elle avait décidément beaucoup de choses à dire… Ce qui était compréhensible après six années d’absence. Je remarquai que son écriture s’était embellie avec l’âge ; toute en courbes finement tracées.
Finalement, le son du stylo se stoppa net. Je tournai la tête pour constater qu’elle avait terminé son récit et me tendait son carnet. Je le saisis avec délicatesse et commençai aussi la lecture de ses six dernières années. Mon expression fluctua, tantôt soucieuse, tantôt réjouie, pour finir sur une note de tristesse en apprenant la mort de celle qui l’avait recueillie. Je ne pourrai jamais la remercier pour ce qu’elle avait fait pour Chloris… Manifestement, la mort s’acharnait sur tout le monde ici. Je portai ma main libre à la bague autour de mon cou et lui rendis son support d’écriture, la mine chagrinée.
- Toutes mes condoléances pour ta… grand-mère Kikyo. Je suis triste que ce soit sa disparition qui t’ait poussée à revenir à Nakanoto. Néanmoins elle a pu prendre soin de toi ces dernières années, et je lui en suis reconnaissant, même si je ne pourrai pas lui dire.
Je bus une gorgée de vin, tout à mon regret de n’avoir pu connaître cette femme qui avait hébergé la jeune française. Je jetai un œil à son dernier paragraphe, songeur. J’étais certes curieux quant à ce qu’elle avait pu traverser en détail juste après sa fuite. Cependant, j’étais mal à l’aise à l’idée de lire ses mémoires. C’était, en quelque sorte, son journal intime et il ne me paraissait pas correct de le lire.
- C’est bien que tu aies gardé l’habitude de tout écrire. Mais ce sont tes mémoires, je n’ai pas besoin de tout savoir de ta vie. Que tu aies été bien traitée, et que tu n’aies pas été blessée après ton départ, ça me suffit. Tu as aussi le droit à ton intimité, alors garde-les pour toi, Chloris.
Je ponctuai mon discours d’un léger sourire. C’était mieux ainsi. Je n’aurais pas la sensation d’en lire plus que ce que je devais. Je surpris son regard songeur posé sur le verre que je tenais à la main. Je mis quelques secondes à réaliser la nature de ses interrogations. Je m’empressai alors de la rassurer sur la nature de la boisson que je consommais.
- C’est du vin rouge, rassure-toi. Je ne m’alimente jamais en présence d’invité, sauf si ce sont mes congénères. Vérifie par toi-même.
Je tendis mon verre pour qu’elle pût en humer l’odeur. Sa pensée était toute légitime, à présent que je lui avais révélé ma véritable nature. Et à dire vrai, Emeraude s’était posée la même, la première fois qu’elle m’avait vu avec un verre de rouge à la main… Je serrai de nouveau sa bague entre mes doigts, incapable de m’arracher à son souvenir.
- J’ai demandé à Seito de préparer ta chambre, celle que tu occupais à l’époque. Personne n’y a dormi depuis, elle est telle que tu l’as laissée, il y a juste les draps à changer, et la pièce a besoin d’être un peu dépoussiérée. Est-ce que tu voudras prendre un bain ? Je peux t’en faire couler un.
Je jetai un œil à ses maigres bagages. Il n’y avait qu’un sac de voyage, que j’imaginais remplis de vêtements et de quelques affaires de toilette. Chloris ne s’était jamais encombrée plus que nécessaire. Je me rappelais qu’à l’époque, j’avais dû lui expliquer qu’il était plus commode de s’habiller en société, quand bien même les vêtements ne lui paraissaient pas naturels… Cette pensée m’arracha un sourire. C’est alors qu’une information refit surface. Je jetai un œil au paragraphe qui en parlait pour m’assurer que je ne me trompais pas.
- Tu as parlé de l’enregistrement de ton nom de famille. Tu t’en es souvenu finalement, ou tu t’en es trouvé un ? Je serais curieux de le connaître.
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