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Mer 22 Aoû 2018 - 15:22
Sans que je ne m'en appersoive, Raphaêl avait mit une musique d'ambience pendant l'écriture de mon récit, sûrement pour s'occuper un peu les idées en attendant, j'avoue m'être un peu laché dans mon écriture... comme à mon habitude. Je me pinça alors les lèvres de gène, réalisant le temps que cela m'avait pris et à quel point mon prédateur ai pu s'ennuyer en attendant que je finisse. Je pris alors une longue gorgé de mon jus de fruit en regardant Raphaël lire mon récit, il changea souvent d'expression pendant cette lecture puis fini par un air triste, ce qui était totalement normal.
Il ferma les yeux un instant puis me fit ses condoléances pour grand mère Kikyo ce qui me provoca un léger pincement au coeur, après avoir ajouté qu'il était reconnaissant envers elle d'avoir pris soin de moi, il m'assura qu'il ne voulait pas lire mon petit carnet pour une raison très simple : j'avais le droit à mon intimité. Encore une chose que je n'ai jamais trop compris venant des humains, cette histoire d'intimité et ce besoin de cacher des choses aux autres. Je pencha légèrement le regard montrant mon air intrigué puis lui fit un petit sourire, ma chambre était près venait-il de m'annoncer et elle n'avait jamais était toujours par une autre personne, avec joie je me redressa alors pour aller la voir et retrouver mon tout premier lieu de vie en tant qu'humaine, j'avais tellement hâte ! Mais avant que je ne puisse me diriger vers celle-ci, il prit les devant et me proposa de me faire couler un bain. Cela faisait une éternité que je n'avais pas pu profiter d'un bon bain chaud, avec grand mère Kikyo, nous avions pour habutude d'aller dans les bains publique vu que dans le village il était peu répendu de posséder une salle de bain personnelle sauf pour les habitants très aisé. Je me retourna alors vers lui pour lui faire un grand sourire et lui montrer mon approbation d'un hochement de tête accompagné d'un petit son provement de ma gorge sans que je ne puis l'empécher.
C'est alors qu'il eu un air de surprise en relisant une partie de mon écris, l'enregistrement de mon nom de famille venait de l'intriguer, il me demanda alors si je m'étais souvenu de mon nom ou s'il avait été choisi. Je le vis me fixer intansivement, il avait vrai envie de le savoir mais malheureusement je ne me souvient toujours aucunement de mon passé... Je pris alors la peine de me rassoir, puis pris une légère inspiration pour me forcer à lui répondre à voix haute.
"Non... je ne me rappelle toujours pas... de mon passé... je suis désolé... Grand mère Kikyo à trouver un nom de famille pour moi... Elle avait reconnu mon accent et mes traits physique français, pensait que mes yeux faisait penser aux... fleurs de Cosmos, en français... le Cosmos est aussi l'espace infinie envahi d'étoiles... dont l'humain c'est servie pour créer les signe astrologique... elle m'a donné alors le nom de... Dyodake, comme zodiaque en vieux français i j'ai bien compris... son explication..."
Je lui souris légèrement puis je commença à prendre ma valise à pleine main pour l'emmener dans ma chambre, liant mes mains devant moi avec celle-ci, j'avait hâte de la revoir enfin.
Je prendrais... avec plaisir un bain, je suis éreinté de cette journée mouvementée et cela me ferais beaucoup de bien, il y a tellement longtemps que je ne pouvais plus profiter d'un bon bain" ai-je ajouté avec le plus beau de mes sourires pour bien montrer ma joie à mon prédateur.
Il ferma les yeux un instant puis me fit ses condoléances pour grand mère Kikyo ce qui me provoca un léger pincement au coeur, après avoir ajouté qu'il était reconnaissant envers elle d'avoir pris soin de moi, il m'assura qu'il ne voulait pas lire mon petit carnet pour une raison très simple : j'avais le droit à mon intimité. Encore une chose que je n'ai jamais trop compris venant des humains, cette histoire d'intimité et ce besoin de cacher des choses aux autres. Je pencha légèrement le regard montrant mon air intrigué puis lui fit un petit sourire, ma chambre était près venait-il de m'annoncer et elle n'avait jamais était toujours par une autre personne, avec joie je me redressa alors pour aller la voir et retrouver mon tout premier lieu de vie en tant qu'humaine, j'avais tellement hâte ! Mais avant que je ne puisse me diriger vers celle-ci, il prit les devant et me proposa de me faire couler un bain. Cela faisait une éternité que je n'avais pas pu profiter d'un bon bain chaud, avec grand mère Kikyo, nous avions pour habutude d'aller dans les bains publique vu que dans le village il était peu répendu de posséder une salle de bain personnelle sauf pour les habitants très aisé. Je me retourna alors vers lui pour lui faire un grand sourire et lui montrer mon approbation d'un hochement de tête accompagné d'un petit son provement de ma gorge sans que je ne puis l'empécher.
C'est alors qu'il eu un air de surprise en relisant une partie de mon écris, l'enregistrement de mon nom de famille venait de l'intriguer, il me demanda alors si je m'étais souvenu de mon nom ou s'il avait été choisi. Je le vis me fixer intansivement, il avait vrai envie de le savoir mais malheureusement je ne me souvient toujours aucunement de mon passé... Je pris alors la peine de me rassoir, puis pris une légère inspiration pour me forcer à lui répondre à voix haute.
"Non... je ne me rappelle toujours pas... de mon passé... je suis désolé... Grand mère Kikyo à trouver un nom de famille pour moi... Elle avait reconnu mon accent et mes traits physique français, pensait que mes yeux faisait penser aux... fleurs de Cosmos, en français... le Cosmos est aussi l'espace infinie envahi d'étoiles... dont l'humain c'est servie pour créer les signe astrologique... elle m'a donné alors le nom de... Dyodake, comme zodiaque en vieux français i j'ai bien compris... son explication..."
Je lui souris légèrement puis je commença à prendre ma valise à pleine main pour l'emmener dans ma chambre, liant mes mains devant moi avec celle-ci, j'avait hâte de la revoir enfin.
Je prendrais... avec plaisir un bain, je suis éreinté de cette journée mouvementée et cela me ferais beaucoup de bien, il y a tellement longtemps que je ne pouvais plus profiter d'un bon bain" ai-je ajouté avec le plus beau de mes sourires pour bien montrer ma joie à mon prédateur.
Raphaël de La Roche#98507#98507#98507#98507#98507#98507#98507
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Mar 28 Aoû 2018 - 23:21
Je souris en la voyant se redresser avec entrain pour retrouver sa chambre d’antan. Elle n’avait rien perdu de sa vivacité, et ça me réchauffait le cœur. Il y en avait au moins une, dans cette pièce, qui n’avait pas souffert ces six dernières années -hormis la disparation de Kikyo oba-san. En la voyant si pleine de vie, je n’avais plus qu’un souhait : la préserver. J’avais déjà vu tant de monde happé par la cruauté de la vie, je ne voulais pas voir le schéma se reproduire avec Chloris. La mort d’Emeraude m’avait déjà laissé en mille morceaux, que je doutais un jour de pouvoir recoller. Je ne préférais même pas imaginer une telle possibilité.
Chloris m’expliqua cette histoire de nom de famille. J’affichai un air désolé ; j’aurais tellement voulu, pour elle, qu’elle retrouvât la mémoire et pût un jour porter son véritable nom de naissance. Cependant, c’était une bonne chose de lui avoir trouvé un patronyme. Quand bien même il n’était pas d’origine, ça lui permettait de combler un manque que j’imaginais grand. Quoique, elle n’avait jamais attaché autant d’importance aux futilités de la société actuelle que moi. Peut-être que ça lui importait peu, finalement, d’avoir un nom de famille authentique.
- Grand-mère Kikyo a très bien choisi, commentai-je en souriant. Dyodake. Chloris Dyodake... ce nom te va à ravir.
Elle me confirma ensuite son envie de se ressourcer dans un bain chaud. Ma proposition n’était donc pas inutile. Et c’était avec un pincement au cœur que je pris cette nouvelle ; si elle n’avait pu prendre de bain pendant si longtemps, c’est qu’elle n’avait pas eu accès à une baignoire. C’était surtout le cas dans les milieux pauvres du Japon. J’espérai qu’elle n’avait manqué de rien à part ça. Je ne doutais pas des capacités de feu Kikyo à s’occuper d’elle, mais… n’était-il pas normal de s’interroger sur ses anciennes conditions de vie ?
- Bien, alors ne tardons pas. Je t’accompagne à l’étage. Je vais porter ton sac.
Je me saisis de son unique bagage, qui était pour moi aussi lourd qu’une plume, mais devait lui tirer considérablement sur les bras pour une humaine -ou presque humaine- comme elle, de plus si fatiguée par son périple. Je lui fis signe de me suivre. Elle se souvenait sans doute du chemin à prendre ; les lieux n’avaient pas changé depuis son départ. Mais c’était un vieux réflexe. Arrivée devant la porte, je marquai une pause pour lui laisser l’occasion d’ouvrir elle-même son ancienne chambre. Je l’observai avec un sourire redécouvrir la pièce. Je déposai son sac sur le lit déjà propre.
- Je te laisse t’installer, je vais m’occuper de ton bain.
Je la laissai tout à sa contemplation et à ses souvenirs pour rejoindre la salle d’eau de l’étage. Je m’agenouillai pour ouvrir le robinet. Si Seito s’occupait de beaucoup de choses ici, tout ce qui relevait de la toilette, je tenais à m’en occuper moi-même. Et je devais avouer que ça me faisait plaisir -et même du bien – de le faire pour quelqu’un d’autre. Ça me rappelait une époque autrement plus agréable à vivre. En attendant que la baignoire se remplît, je sortis du linge de toilette propre pour Chloris. Ensuite, satisfait de la température et du niveau d’eau, je fermai le robinet. J’allai retrouver ma protégée.
- Ça va, tu as retrouvé tes repères ? lui dis-je en souriant. Ton bain est prêt, tu te souviens où se trouve la salle de bain ? Je t’ai sorti une serviette propre. N’hésite pas à me demander, si tu as besoin de quelque chose.
Je m’écartai de l’entrée pour la laisser passer, puis je désignai ma chambre, qui faisait également bureau, de l’index.
- Je serai dans ma chambre.
Sur ces mots, je la laissai rejoindre la salle de bain et je regagnai mon propre lit pour m’allonger dessus, la tête appuyée dans mes mains. Les événements se bousculaient, prenant des tournures imprévisibles. Pour une fois, c’était une bonne chose, mais je ne pouvais m’empêcher de craindre ce que nous réservait l’avenir. Pendant que Chloris occupait la salle de bain, je fermai les yeux en portant une main à la bague autour de mon coup ; j’avais un peu de répit, et me reposer ne me ferait pas de mal.
Chloris m’expliqua cette histoire de nom de famille. J’affichai un air désolé ; j’aurais tellement voulu, pour elle, qu’elle retrouvât la mémoire et pût un jour porter son véritable nom de naissance. Cependant, c’était une bonne chose de lui avoir trouvé un patronyme. Quand bien même il n’était pas d’origine, ça lui permettait de combler un manque que j’imaginais grand. Quoique, elle n’avait jamais attaché autant d’importance aux futilités de la société actuelle que moi. Peut-être que ça lui importait peu, finalement, d’avoir un nom de famille authentique.
- Grand-mère Kikyo a très bien choisi, commentai-je en souriant. Dyodake. Chloris Dyodake... ce nom te va à ravir.
Elle me confirma ensuite son envie de se ressourcer dans un bain chaud. Ma proposition n’était donc pas inutile. Et c’était avec un pincement au cœur que je pris cette nouvelle ; si elle n’avait pu prendre de bain pendant si longtemps, c’est qu’elle n’avait pas eu accès à une baignoire. C’était surtout le cas dans les milieux pauvres du Japon. J’espérai qu’elle n’avait manqué de rien à part ça. Je ne doutais pas des capacités de feu Kikyo à s’occuper d’elle, mais… n’était-il pas normal de s’interroger sur ses anciennes conditions de vie ?
- Bien, alors ne tardons pas. Je t’accompagne à l’étage. Je vais porter ton sac.
Je me saisis de son unique bagage, qui était pour moi aussi lourd qu’une plume, mais devait lui tirer considérablement sur les bras pour une humaine -ou presque humaine- comme elle, de plus si fatiguée par son périple. Je lui fis signe de me suivre. Elle se souvenait sans doute du chemin à prendre ; les lieux n’avaient pas changé depuis son départ. Mais c’était un vieux réflexe. Arrivée devant la porte, je marquai une pause pour lui laisser l’occasion d’ouvrir elle-même son ancienne chambre. Je l’observai avec un sourire redécouvrir la pièce. Je déposai son sac sur le lit déjà propre.
- Je te laisse t’installer, je vais m’occuper de ton bain.
Je la laissai tout à sa contemplation et à ses souvenirs pour rejoindre la salle d’eau de l’étage. Je m’agenouillai pour ouvrir le robinet. Si Seito s’occupait de beaucoup de choses ici, tout ce qui relevait de la toilette, je tenais à m’en occuper moi-même. Et je devais avouer que ça me faisait plaisir -et même du bien – de le faire pour quelqu’un d’autre. Ça me rappelait une époque autrement plus agréable à vivre. En attendant que la baignoire se remplît, je sortis du linge de toilette propre pour Chloris. Ensuite, satisfait de la température et du niveau d’eau, je fermai le robinet. J’allai retrouver ma protégée.
- Ça va, tu as retrouvé tes repères ? lui dis-je en souriant. Ton bain est prêt, tu te souviens où se trouve la salle de bain ? Je t’ai sorti une serviette propre. N’hésite pas à me demander, si tu as besoin de quelque chose.
Je m’écartai de l’entrée pour la laisser passer, puis je désignai ma chambre, qui faisait également bureau, de l’index.
- Je serai dans ma chambre.
Sur ces mots, je la laissai rejoindre la salle de bain et je regagnai mon propre lit pour m’allonger dessus, la tête appuyée dans mes mains. Les événements se bousculaient, prenant des tournures imprévisibles. Pour une fois, c’était une bonne chose, mais je ne pouvais m’empêcher de craindre ce que nous réservait l’avenir. Pendant que Chloris occupait la salle de bain, je fermai les yeux en portant une main à la bague autour de mon coup ; j’avais un peu de répit, et me reposer ne me ferait pas de mal.
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Jeu 30 Aoû 2018 - 17:48
Je rougis légèrement à l'entente du compliment de Raphaël vis à vis de mon nom de famille et eu un petit sourire timide. Il prit alors de mes mains mon sac de voyage avec une grande facilité, il était vrai qu'il avait toujours eu cette force incroyable mais ayant toujours pensé que seulement les "mâles" étaient bien plus fort que les femelles, je m'étais donc mise cette logique en tête pour ne pas être en permanence surprise.
Je le remercie chaudement pour sa gentillesse de bien vouloir porter à ma place ce sac qui, avec la fatigue, commence à peser de plus en plus lourd pour mes pauvres bras, et pris sa suite dans la monter des escaliers en direction de ma chambre. Je me rappelle toujours de sa place, vu son explication précédente, sur le faite qu'elle n'avait pas changé, mais cela a l'air de lui faire plaisir de m'y emmener.
Arrivant devant la salle, j'ouvris délicatement la porte pour me délecter du plaisir de redécouvrir peu à peu cette chambre que j'avais tant aimé. Tout y est toujours à sa place, les peluches de faons et de chatons toujours déposé délicatement dans un coin du lit, la literie violette et blanche bien tirer proprement, comme Seito sait si bien mettre au propre, Les meubles bien rangé avec mes livres toujours ordonnés de manière peu commune, celui de leurs couleurs. Les couleurs avait toujours eu une grande importance pour moi, surement parce qu'avant de prendre l'apparence d'humaine je ne voyais pas autant de nuance pour ce qui est de la palette lumineuse. Mes yeux s'illumine à la vision de ce lieu que j'avait toujours autant apprécié et dont Raphaël m'avait laissé le soin de la décorer à mon goût tant je la laissais bien rangé et agréable.
Raphaël me propose alors de m'installer pendant la préparation de mon bain, je lui souris, fais un oui de la tête, prends mon sac à pleine main pour rentrer dans ma chambre et poser délicatement chacun de mes vêtements dans la commode ainsi que les robes dans la penderie. Une fois la tache fini, je glisse mon sac soul le lit puis me jette en arrière dessus pour profiter quelques instant de sa tendresse et de son odeur. Même l'odeur n'avait presque pas changé et ce matelas, tellement moelleux, une literie aussi agréable m'avais bien manqué également, les futon des japonais moins aisé son décidément plus dure et moins accueillant.
J'entend alors mon prédateur revenir vers la chambre et me redresse immédiatement pour voir se qu'il a à me dire :
"Ça va, tu as retrouvé tes repères ? Ton bain est prêt, tu te souviens où se trouve la salle de bain ? Je t’ai sorti une serviette propre. N’hésite pas à me demander, si tu as besoin de quelque chose."
Il s'écarte alors pour me laisser passer puis me montre du bout du doigt sa chambre pour me dire qu'en cas de besoin je le retrouverais là-bas.
"M... Merci je penses que cela ira très bien" Lui ai-je répondu en faisant la révérence avec un grand sourire.
Puis je me dirige vers la salle de bain avec mon pyjama en main, pour m'y installer tranquillement. J'hume doucement le délicat parfum des produits entourant la baignoire, et décide de prendre une jolie petite boule de sel de bain pour l'y jeter de dans. Je ne sais pas si j'avais le droit, mais cette odeur de fleurs me donne vraiment envi. La voyant ce dissoudre délicatement dans l'eau en faisant plusieurs bulles coloré, je décide de tremper doucement ma main dans l'eau bien chaude pour ressentir la douceur de ces particules, appréciant celles-ci.
Je me redresse et commence à retirer délicatement mes vêtements devant un miroir pour regarder à quel point j'avais changé depuis ma dernière visite dans cette salle. Je fixe mes formes pendant un moment, pensant à quel point cette poitrine me gène quand j'essaye de de courir ou même de me mouvoir, mais grand mère Kikyo m'avait toujours demander de ne pas la cacher ou l'écraser avec du bandage, comme le font certaines femmes japonaises pour ce battre, cela les rendrait moins beau et finirait par leur faire perdre leurs jolie forme, alors pour elle, je les laisserais toujours ainsi.
Je finis par détourner mon regard du miroir, puis me diriger vers la baignoire pour prendre le petit bac à côté, me recouvrir de l'eau puisé dans la baignoire. Il était tellement doux et agréable de ce détendre tranquillement avec cette odeur de fleur vous caressant la peau et baignant au milieu des bulles naissantes multicolores. Je prends entre mes mains le savon puis le passe délicatement sur ma peau pour me laver entièrement, y compris le visage. Ayant à présent la peau bien propre, remplis de nouveau le petit bac d'eau pour me rincer, entre dans le bain puis profite de quelques instant pour m'étaler dans le bain en ne laissant sortir que le haut de mon visage ainsi que mon nez pour pouvoir respirer tranquillement, malgré ma grande taille, la baignoire est bien assez grande pour que je puisse m'y installer dans toute ma longueur, ce qui est vraiment le comble de l'aisance pour moi à cette instant.
Après de très longues minutes, sûrement même une bonne heure, de détente et de délectation, je choisis de sortir finalement du bain, pris la serviette, que Raphaël avait gentiment laissé pour moi, m'essuya avec, repose délicatement celle-ci sur son support pour ensuite enfiler mon pyjama et prendre à plaine main mes habilles de la journée que j'avais préalablement plié avant d'entrer dans le bain.
Propre et bien habiller pour la nuit, je sortie pour me diriger vers la chambre de Raphaël. Arrivé devant la porte, j'hésite un instant puis finis par frapper à la porte et demander l'autorisation d'entrer.
"Je sui désolé de vous déranger de nouveau mais… puis-je rentrer… quelques instant pour vous parler... encore un peu avant d'aller me coucher ?"
J'avais décidé, préalablement, de lui demander ce qui c'était passé en mon absence pour qu'il garde gravé sur son visage un air aussi triste et inquiet à la fois. Je l'avais bien remarqué, malgré ses efforts mis en place pour masquer sa tristesse, et cela m'inquiète fortement, et j'ai besoin de le savoir, y compris l'importance flagrante de cette anneau qu'il porte autour de son coup.
Raphaël me pria d'entrer, me montre une place pour m'assoir et me donne la parole pour que je puisse m'exprimer dans mon inquiétude qui, malgré mon absence continuel d'expression sur mon visage, doit ce ressentir. Je prend une grande inspiration avant de poser ma question, tellement j'ai peur de le blesser avec.
"Je suis... désolé de te demander cela mais... pourquoi as-tu l'air si triste ? je sens bien que ce n'est pas que parce que tu te sens mal sur les raisons de ma disparition... même si d'ailleurs tu ne devrais pas... tu ne pouvais pas savoir... et tu n'as jamais... pensé à mal,... non je sens qu'il y a autre chose qui te rend triste... et cela me rend triste aussi... et…"
Je pris une pose quelques seconde avant de continuer, dû à la fatigue de parler à voix haute, mais aussi au faite du malaise que je ressent de pauser ce genre de question.
"Cette Bague, elle à l'air très importante pour toi, mais je ne me rappelle pas l'avoir vu par le passé... aurait-elle un rapport avec cette... tristesse ?"
Je reste là, devant lui, à attendre ma réponse tout en me sentant mal et frottant mes mains l'une contre l'autre en les fixant pour essayer de me calmer.
Je le remercie chaudement pour sa gentillesse de bien vouloir porter à ma place ce sac qui, avec la fatigue, commence à peser de plus en plus lourd pour mes pauvres bras, et pris sa suite dans la monter des escaliers en direction de ma chambre. Je me rappelle toujours de sa place, vu son explication précédente, sur le faite qu'elle n'avait pas changé, mais cela a l'air de lui faire plaisir de m'y emmener.
Arrivant devant la salle, j'ouvris délicatement la porte pour me délecter du plaisir de redécouvrir peu à peu cette chambre que j'avais tant aimé. Tout y est toujours à sa place, les peluches de faons et de chatons toujours déposé délicatement dans un coin du lit, la literie violette et blanche bien tirer proprement, comme Seito sait si bien mettre au propre, Les meubles bien rangé avec mes livres toujours ordonnés de manière peu commune, celui de leurs couleurs. Les couleurs avait toujours eu une grande importance pour moi, surement parce qu'avant de prendre l'apparence d'humaine je ne voyais pas autant de nuance pour ce qui est de la palette lumineuse. Mes yeux s'illumine à la vision de ce lieu que j'avait toujours autant apprécié et dont Raphaël m'avait laissé le soin de la décorer à mon goût tant je la laissais bien rangé et agréable.
Raphaël me propose alors de m'installer pendant la préparation de mon bain, je lui souris, fais un oui de la tête, prends mon sac à pleine main pour rentrer dans ma chambre et poser délicatement chacun de mes vêtements dans la commode ainsi que les robes dans la penderie. Une fois la tache fini, je glisse mon sac soul le lit puis me jette en arrière dessus pour profiter quelques instant de sa tendresse et de son odeur. Même l'odeur n'avait presque pas changé et ce matelas, tellement moelleux, une literie aussi agréable m'avais bien manqué également, les futon des japonais moins aisé son décidément plus dure et moins accueillant.
J'entend alors mon prédateur revenir vers la chambre et me redresse immédiatement pour voir se qu'il a à me dire :
"Ça va, tu as retrouvé tes repères ? Ton bain est prêt, tu te souviens où se trouve la salle de bain ? Je t’ai sorti une serviette propre. N’hésite pas à me demander, si tu as besoin de quelque chose."
Il s'écarte alors pour me laisser passer puis me montre du bout du doigt sa chambre pour me dire qu'en cas de besoin je le retrouverais là-bas.
"M... Merci je penses que cela ira très bien" Lui ai-je répondu en faisant la révérence avec un grand sourire.
Puis je me dirige vers la salle de bain avec mon pyjama en main, pour m'y installer tranquillement. J'hume doucement le délicat parfum des produits entourant la baignoire, et décide de prendre une jolie petite boule de sel de bain pour l'y jeter de dans. Je ne sais pas si j'avais le droit, mais cette odeur de fleurs me donne vraiment envi. La voyant ce dissoudre délicatement dans l'eau en faisant plusieurs bulles coloré, je décide de tremper doucement ma main dans l'eau bien chaude pour ressentir la douceur de ces particules, appréciant celles-ci.
Je me redresse et commence à retirer délicatement mes vêtements devant un miroir pour regarder à quel point j'avais changé depuis ma dernière visite dans cette salle. Je fixe mes formes pendant un moment, pensant à quel point cette poitrine me gène quand j'essaye de de courir ou même de me mouvoir, mais grand mère Kikyo m'avait toujours demander de ne pas la cacher ou l'écraser avec du bandage, comme le font certaines femmes japonaises pour ce battre, cela les rendrait moins beau et finirait par leur faire perdre leurs jolie forme, alors pour elle, je les laisserais toujours ainsi.
Je finis par détourner mon regard du miroir, puis me diriger vers la baignoire pour prendre le petit bac à côté, me recouvrir de l'eau puisé dans la baignoire. Il était tellement doux et agréable de ce détendre tranquillement avec cette odeur de fleur vous caressant la peau et baignant au milieu des bulles naissantes multicolores. Je prends entre mes mains le savon puis le passe délicatement sur ma peau pour me laver entièrement, y compris le visage. Ayant à présent la peau bien propre, remplis de nouveau le petit bac d'eau pour me rincer, entre dans le bain puis profite de quelques instant pour m'étaler dans le bain en ne laissant sortir que le haut de mon visage ainsi que mon nez pour pouvoir respirer tranquillement, malgré ma grande taille, la baignoire est bien assez grande pour que je puisse m'y installer dans toute ma longueur, ce qui est vraiment le comble de l'aisance pour moi à cette instant.
Après de très longues minutes, sûrement même une bonne heure, de détente et de délectation, je choisis de sortir finalement du bain, pris la serviette, que Raphaël avait gentiment laissé pour moi, m'essuya avec, repose délicatement celle-ci sur son support pour ensuite enfiler mon pyjama et prendre à plaine main mes habilles de la journée que j'avais préalablement plié avant d'entrer dans le bain.
Propre et bien habiller pour la nuit, je sortie pour me diriger vers la chambre de Raphaël. Arrivé devant la porte, j'hésite un instant puis finis par frapper à la porte et demander l'autorisation d'entrer.
"Je sui désolé de vous déranger de nouveau mais… puis-je rentrer… quelques instant pour vous parler... encore un peu avant d'aller me coucher ?"
J'avais décidé, préalablement, de lui demander ce qui c'était passé en mon absence pour qu'il garde gravé sur son visage un air aussi triste et inquiet à la fois. Je l'avais bien remarqué, malgré ses efforts mis en place pour masquer sa tristesse, et cela m'inquiète fortement, et j'ai besoin de le savoir, y compris l'importance flagrante de cette anneau qu'il porte autour de son coup.
Raphaël me pria d'entrer, me montre une place pour m'assoir et me donne la parole pour que je puisse m'exprimer dans mon inquiétude qui, malgré mon absence continuel d'expression sur mon visage, doit ce ressentir. Je prend une grande inspiration avant de poser ma question, tellement j'ai peur de le blesser avec.
"Je suis... désolé de te demander cela mais... pourquoi as-tu l'air si triste ? je sens bien que ce n'est pas que parce que tu te sens mal sur les raisons de ma disparition... même si d'ailleurs tu ne devrais pas... tu ne pouvais pas savoir... et tu n'as jamais... pensé à mal,... non je sens qu'il y a autre chose qui te rend triste... et cela me rend triste aussi... et…"
Je pris une pose quelques seconde avant de continuer, dû à la fatigue de parler à voix haute, mais aussi au faite du malaise que je ressent de pauser ce genre de question.
"Cette Bague, elle à l'air très importante pour toi, mais je ne me rappelle pas l'avoir vu par le passé... aurait-elle un rapport avec cette... tristesse ?"
Je reste là, devant lui, à attendre ma réponse tout en me sentant mal et frottant mes mains l'une contre l'autre en les fixant pour essayer de me calmer.
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Ven 31 Aoû 2018 - 19:25
Je ne saurais dire combien de temps s'écoula. Suffisamment pour que je trouvasse le chemin de la somnolence. Je naviguais entre deux mondes, entouré de brume onirique, lorsqu’un léger coup provenant de la réalité me sortit de ma torpeur. J’ouvris les yeux, clignant plusieurs fois des paupières. La voix de Chloris me demanda poliment la permission d’entrer. Je me redressai sur mon lit pour m'asseoir sur le bord.
- Oui bien sûr, tu peux venir.
Un plis soucieux se forma sur mon front. À son ton, elle était préoccupée par quelque chose. Pour qu’elle demandât de discuter juste avant d’aller dormir, par cette heure très tardive et après son périple, ce devait être important. Et effectivement, malgré son habituelle expression neutre, je sentis son inquiétude. D’un geste de la main je l’invitai à prendre place, sur le lit ou sur la chaise selon sa convenance.
- Qu'y a-t-il de si important, dis-moi ?
Sa nervosité m'inquiétait. Y’avait-il quelque chose dans la villa qui la dérangeait ? Ou était-ce la révélation sur ma nature profonde qui la turlupinait ? Elle prit une grande inspiration avant de se lancer. Dès les premiers mots mon coeur se serra et je baissai les yeux sur mes pieds. Elle avait donc perçu mon chagrin malgré mes efforts pour le refouler. À dire vrai, sa question était légitime. Je ne pouvais pas dire qu’elle ne me blessait pas car la mort d'Émeraude était encore trop fraîche dans mon coeur et en parler était une épreuve difficile. Cependant je ne m’en offusquai pas. Quand elle évoqua la bague, je me rendis compte que je la tenais toujours entre mes doigts et je la lâchai. Il s'écoula quelques secondes d’un silence pesant pendant lesquelles je tentai de contrôle l’afflux d’émotions.
- Il y a environ quatre ans, j’ai rencontré une femme, Emeraude. Nous sommes tombés très amoureux. Il y a deux ans, je lui ai demandé sa main. Nous attendions le bon moment pour nous marier. Les derniers événements en ville n’offraient pas des circonstances propices pour de telles réjouissances.
Je marquai une pause, la gorge serrée, alors que tous les heureux souvenirs se rappelaient à ma mémoire. Machinalement, je portai une main au bijoux qui ornait mon cou.
- Elle est décédée récemment. Ma voix se brisa sur le dernier mot. Je pris une inspiration pour poursuivre. C’est d’autant plus douloureux que ma première femme est morte également dans des circonstances similaires...
J’omis volontairement les circonstances de la mort d’Emeraude. Je ne voulais pas effrayer Chloris, notamment parce qu’il était tard et que je ne voulais pas troubler son sommeil avec des histoires de lycans fous. Je lui apprendrai plus tard, lorsqu’elle serait prête, et moi aussi… D’un doigt, je plaçai la bague au centre de ma paume, tournée vers le ciel, et je la fixai, le regard hanté.
- Cette bague, je l’ai passée à son doigt il y a deux ans. Aujourd’hui, c’est tout ce qu’il me reste d’elle…
Voilà qui répondait à sa dernière question. Cette bague était effectivement importante pour moi, et liée à l’infinie tristesse que je ressentais. Tout à ma contemplation, je ne sentis que tardivement une larme couler sur ma joue. Je l’essuyai d’un gest vif avant de glisser le bijoux sous le col de ma chemise. Puis, sentant le malaise de Chloris, je lui pris une main, pour qu’elle cessât de se la malmener.
- Je suis désolé que ça te rende triste. Tu n’as pas à subir ça. C’est un fardeau que moi seul peut porter. Mais ne t’en fais pas pour moi, ça va aller. Il me faudra juste du temps.
Malheureusement, le temps était très relatif pour les vampires. Il m’avait fallu vingt-cinq ans pour faire le deuil de ma première femme, et j’avais su tourner la page seulement grâce à Emeraude. Aujourd’hui, je ne pouvais pas prédire combien de temps je mettrais à surmonter tout ça. Chloris se rapprocha alors de moi pour entourer ma taille de ses petits bras, tout en me murmurant d'une petite voix que je n'avais pas à supporter cette épreuve seul, et qu'elle serait là en cas de besoin. Sa sollicitude me toucha et je tapotai son dos affectueusement en la remerciant. Puis je m'écartai avant de sourire tristement à ma protégée et d'essuyer sa larme avec mon pouce. Je posai une main sur son crâne pour lui frotter les cheveux, comme je le faisais dans le temps.
- Aller, il est déjà tard, tu devrais aller te coucher.
Je la suivis du regard tandis qu’elle quittait la pièce, en me souhaitant la bonne nuit au passage. Ce à quoi je répondis de la même façon, avant de me rallonger sur mon matelas. Cette soirée avait été forte en émotions. J’avais moi aussi besoin de repos, même si mon mode de vie était plus nocturne que diurne. J’espérai toutefois pouvoir dormir sans être assailli par les mêmes images que d’habitude. Je fermai les yeux et m’endormis sur une seule pensée : que Chloris, elle, fût épargnée.
- Oui bien sûr, tu peux venir.
Un plis soucieux se forma sur mon front. À son ton, elle était préoccupée par quelque chose. Pour qu’elle demandât de discuter juste avant d’aller dormir, par cette heure très tardive et après son périple, ce devait être important. Et effectivement, malgré son habituelle expression neutre, je sentis son inquiétude. D’un geste de la main je l’invitai à prendre place, sur le lit ou sur la chaise selon sa convenance.
- Qu'y a-t-il de si important, dis-moi ?
Sa nervosité m'inquiétait. Y’avait-il quelque chose dans la villa qui la dérangeait ? Ou était-ce la révélation sur ma nature profonde qui la turlupinait ? Elle prit une grande inspiration avant de se lancer. Dès les premiers mots mon coeur se serra et je baissai les yeux sur mes pieds. Elle avait donc perçu mon chagrin malgré mes efforts pour le refouler. À dire vrai, sa question était légitime. Je ne pouvais pas dire qu’elle ne me blessait pas car la mort d'Émeraude était encore trop fraîche dans mon coeur et en parler était une épreuve difficile. Cependant je ne m’en offusquai pas. Quand elle évoqua la bague, je me rendis compte que je la tenais toujours entre mes doigts et je la lâchai. Il s'écoula quelques secondes d’un silence pesant pendant lesquelles je tentai de contrôle l’afflux d’émotions.
- Il y a environ quatre ans, j’ai rencontré une femme, Emeraude. Nous sommes tombés très amoureux. Il y a deux ans, je lui ai demandé sa main. Nous attendions le bon moment pour nous marier. Les derniers événements en ville n’offraient pas des circonstances propices pour de telles réjouissances.
Je marquai une pause, la gorge serrée, alors que tous les heureux souvenirs se rappelaient à ma mémoire. Machinalement, je portai une main au bijoux qui ornait mon cou.
- Elle est décédée récemment. Ma voix se brisa sur le dernier mot. Je pris une inspiration pour poursuivre. C’est d’autant plus douloureux que ma première femme est morte également dans des circonstances similaires...
J’omis volontairement les circonstances de la mort d’Emeraude. Je ne voulais pas effrayer Chloris, notamment parce qu’il était tard et que je ne voulais pas troubler son sommeil avec des histoires de lycans fous. Je lui apprendrai plus tard, lorsqu’elle serait prête, et moi aussi… D’un doigt, je plaçai la bague au centre de ma paume, tournée vers le ciel, et je la fixai, le regard hanté.
- Cette bague, je l’ai passée à son doigt il y a deux ans. Aujourd’hui, c’est tout ce qu’il me reste d’elle…
Voilà qui répondait à sa dernière question. Cette bague était effectivement importante pour moi, et liée à l’infinie tristesse que je ressentais. Tout à ma contemplation, je ne sentis que tardivement une larme couler sur ma joue. Je l’essuyai d’un gest vif avant de glisser le bijoux sous le col de ma chemise. Puis, sentant le malaise de Chloris, je lui pris une main, pour qu’elle cessât de se la malmener.
- Je suis désolé que ça te rende triste. Tu n’as pas à subir ça. C’est un fardeau que moi seul peut porter. Mais ne t’en fais pas pour moi, ça va aller. Il me faudra juste du temps.
Malheureusement, le temps était très relatif pour les vampires. Il m’avait fallu vingt-cinq ans pour faire le deuil de ma première femme, et j’avais su tourner la page seulement grâce à Emeraude. Aujourd’hui, je ne pouvais pas prédire combien de temps je mettrais à surmonter tout ça. Chloris se rapprocha alors de moi pour entourer ma taille de ses petits bras, tout en me murmurant d'une petite voix que je n'avais pas à supporter cette épreuve seul, et qu'elle serait là en cas de besoin. Sa sollicitude me toucha et je tapotai son dos affectueusement en la remerciant. Puis je m'écartai avant de sourire tristement à ma protégée et d'essuyer sa larme avec mon pouce. Je posai une main sur son crâne pour lui frotter les cheveux, comme je le faisais dans le temps.
- Aller, il est déjà tard, tu devrais aller te coucher.
Je la suivis du regard tandis qu’elle quittait la pièce, en me souhaitant la bonne nuit au passage. Ce à quoi je répondis de la même façon, avant de me rallonger sur mon matelas. Cette soirée avait été forte en émotions. J’avais moi aussi besoin de repos, même si mon mode de vie était plus nocturne que diurne. J’espérai toutefois pouvoir dormir sans être assailli par les mêmes images que d’habitude. Je fermai les yeux et m’endormis sur une seule pensée : que Chloris, elle, fût épargnée.
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