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Mar 22 Jan 2019 - 22:26
« Pardon ? Vous êtes tombé ... Dessus ? »
J'écarquillai un peu le regard, étonné par autant de franchise. J'essayais aussi d'imaginer la scène telle qu'il la décrivait avec ces mots, sans bien y parvenir, tant cela me semblait saugrenu ... D’abord, que ferait un enfant à la hauteur du barbecue ? À la limite, il pouvait avoir couru jusque-là, en échappant à l’attention des adultes. Est-ce que c’est ce qu’il voulait dire ? J’écoutais ce qu’il avait à me dire, mais je ne lui posai pas de questions plus précises. Nous ne nous connaissions pas davantage que notre nom respectif, après tout. Il n’avait pas de comptes à me rendre juste parce que j’étais un artiste.
« Cela ne vous fait plus mal, je suppose. » dis-je simplement lorsqu’il eût terminé.
Je cherchais à meubler un peu le silence, mais je n’améliorais pas du tout le tir là et puis ce n’était pas ce que je voulais dire ! Pourquoi fallait-il toujours que je sois toujours aussi maladroit avec mes paroles ? Je passai la main dans mes cheveux, expirant un peu lourdement, contrarié contre moi-même plus qu’autre chose.
« Je veux dire … Je ne trouve pas ça particulièrement moche ou repoussant. Cela vous rend un peu unique. C’est tout. »
Bon … J’aurais au moins essayé, même si je pensais m’être plus enfoncé qu’autre chose … De façon similaire, mes mains avaient disparu dans mes poches, aussi profondément que possible, comme mon refléter mon ressenti un peu misérable. Mon visage reprit toutefois un peu de couleur et de vie lorsqu’il mentionna juste les bons mots pour décrire ce que j’avais tenté de faire dégager de ma toile. Une sérénité qui m’avait trop longtemps échappé. Pourtant, de mon point de vue, il restait un peu triste ; peut-être parce qu’il représentait aussi une grande solitude. Aujourd’hui, non pas que je n’avais plus besoin de tout ceci pour m’apaiser l’esprit, mais les choses avaient un peu changé.
« Si personne ne s'en porte acquéreur, je peux vous l'offrir. »
Les mots avaient quitté ma bouche sans que je n'y ai vraiment réfléchi. J’avais juste été sincère, au bout du compte. Je ne croyais pas vraiment réussi à vendre quoique ce soit. À la limite, cette exposition, elle me servait surtout à ne pas tomber entièrement dans l’oubli, et aussi à tâter un peu le terrain, mais si on se fiait aux visiteurs de la journée, eh bien, disons que ce n’était pas le type de public qui habituellement pouvait se payer une peinture de qualité. J'haussai finalement les épaules pour mettre fin à ses protestations. Comme si je ne venais pas de céder quelques centaines de yens. Comme si nous n’avions pas besoin d’argent. En théorie, pas vraiment, d’ailleurs, mais … C’était tout de même ma toile. Je pouvais bien en faire ce que j’en voulais. Ce n’est pas comme si je serais le premier artiste en ce monde à faire une sorte de caprice, sur un coup de tête.
« J'ai déjà beaucoup trop de tableaux. Je n'y ai pas mis des heures de travail pour qu'ils prennent la poussière. Et puis, il ne faudrait pas que vous oubliez de ne jamais abandonner votre rêve. Vous pouvez aussi voir cela comme un investissement de ma part. J’ai un jeune frère qui est très friand de mangas d’ailleurs. Si votre nom se retrouve dans les librairies un jour, je ne manquerai pas de le recommander. »
Car des obstacles, il y aurait toujours sur sa route. C'était comme cela. Dans toute la péninsule, il n’y avait qu’un seul métier qui ait vraiment d’honneur et c’était celui derrière un bureau. Franchement, j’avais du mal à comprendre. Cela semblait tellement ennuyant. Pas étonnant que mon autre frère soit toujours d’humeur maussade lorsqu’il passait au manoir en coup de vent.
« Si vous y tenez vraiment, en échange, vous me montrerez ce que je pourrais bien vous avoir inspiré. J’avoue être un peu curieux, tout de même. »
Je ne lui demandais pas de me transformer en héros comme bien d’autres auraient pu le faire, pour se vanter ou flatter leur égo disproportionné. Je préférerais qu'il laisse libre court à son imagination. C'était finalement cela qui était beau dans son coup de crayon. Il ne se contentait pas de suivre les techniques figées qu'il avait pu apprendre de lui-même ou par des professeurs. Il y avait de la passion. Cela se sentait à ses paroles et à son regard rempli de lumière.
« Et puis … Le monde est déjà bien assez sombre ... »
Ah voilà que je me remettait à parler tout seul, maintenant ... Je n'aimais pas l'idée de lui retirer son sourire et son enthousiasme. Il s'en rendrait compte bien assez tôt, de toute façon, tôt ou tard ... Si ce n'était pas déjà le cas. Peut-être devrais-je m'excuser ? Lui dire de ne pas faire attention à mes divagations, tout ça ...
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Jeu 24 Jan 2019 - 15:19
Artiste vs Artiste
Sachio
Louka regarda l’homme blond et sourit doucement à sa question. Il est vrai que dit comme ça, ça portait à confusion. Ce n’est pas vraiment qu’il est tombé dessus, qu’il a sauté pour tomber dessus ou pire que quelqu’un l’a mis dessus. La maison de ses parents a un jardin à l’arrière de la maison, le barbecue était à cette époque située juste à côté de l’escalier. Il courrait lorsqu’il a glissé brusquement dans l’escalier et est tombé comme cela sur le barbecue. Sa mère avait heureusement réagit vite mais lui ne se souvient de rien du tout puisqu’il s’est évanoui à cause de la douleur. Il regarda donc Sachio et rit doucement.
« Non ça ne me fait plus mal, sauf en été quand il fait trop chaud, ça gratte en peu. En fait quand j’étais petit le barbecue se trouvait juste à côté des escaliers qui menaient au jardin. J’ai glissé dans les escaliers et je suis tombé pile sur le barbecue… Ce n’était pas vraiment malin de ma part. »
Il ouvrit grand les yeux en entendant ses paroles et posa machinalement une main sur sa peau abimée. On lui avait souvent dit que cette cicatrice le rendait unique, mais il ne savait pas si cela était une bonne chose de ressortir des autres à cause de cela. De toute façon il s’était habitué à elle et si un jour on lui donnait le choix de la faire disparaitre, il n’accepterait pas. Elle faisait partie de lui, entièrement partie de lui et sans elle il ne serait physiquement plus le même. Ses yeux vairons se reposèrent sur la toile qu’il regarda avec plus de détail, elle lui plaisait vraiment. Il écarquilla brusquement les yeux en se figeant soudainement, tournant la tête pour regarder Sachio, est ce qu’il avait bien dit ce qu’il avait entendue ? Est-ce qu’il venait vraiment de dire que si personne ne se portait acquéreur pour cette toile, il lui offrirait.
Il n’avait pas assez d’argent pour acheter des toiles, la plupart du temps il n’en voyait que dans les musées ou comme aujourd’hui dans des galeries. Bien qu’il était passionné par l’art et le dessins, il n’aurait jamais cru qu’il pourrait un jour avec un tableau comme celui qui se trouvait devant lui. Il se gratta la nuque en baissant les yeux, il aurait tant aimé sauter sur place en disant à Sachio qu’il était heureux de sa proposition, avant qu’il ne pût répondre à la proposition de l’homme, celui-ci se remit en parler. Il mettait donc des heures à faire de tels tableaux ? Cela état plutôt logique, après tout lui-même mettait parfois des jours à finir un dessin, surtout qu’il mettait énormément de temps pour les détails et les retouches. Cela était vraiment dommage que les œuvres d’art de l’homme prennent la poussière dans un endroit, il était doué aux yeux de Louka et celui-ci pensait réellement qu’il était quelqu’un de connu… Il faudrait vraiment que plus de monde viennent voir ses œuvres, il en parlerait à des personnes de sa classe qui aime l’art afin de le faire connaitre par un peu plus de monde.
Il sourit à son interlocuteur en l’entendant dire qu’il avait un frère qui était fan de manga et que si un jour il devient mangaka et que son nom se trouve en boutique, il le recommanderait. Cela faisait grandement plaisir au changelin qui passa une main dans ses cheveux. Il rit doucement en entendant ses paroles, il venait de dire qu’il accepta un échange, il devait lui montrer ce que son physique lui aura inspiré contre le tableau. Louka se gratta la nuque en se remettant à parler.
« Je serais très heureux d’avoir ce tableau, il est vraiment beau. Je ferais en sorte de devenir mangaka afin que vous en parliez à votre frère. Je peux très bien vous montrez le dessin que j’aurais fait en m’inspirant de vous, si vous souhaitez je peux vous l’envoyez d’ailleurs, si vous me donnez une adresse je le ferais avec plaisir ! »
« Non ça ne me fait plus mal, sauf en été quand il fait trop chaud, ça gratte en peu. En fait quand j’étais petit le barbecue se trouvait juste à côté des escaliers qui menaient au jardin. J’ai glissé dans les escaliers et je suis tombé pile sur le barbecue… Ce n’était pas vraiment malin de ma part. »
Il ouvrit grand les yeux en entendant ses paroles et posa machinalement une main sur sa peau abimée. On lui avait souvent dit que cette cicatrice le rendait unique, mais il ne savait pas si cela était une bonne chose de ressortir des autres à cause de cela. De toute façon il s’était habitué à elle et si un jour on lui donnait le choix de la faire disparaitre, il n’accepterait pas. Elle faisait partie de lui, entièrement partie de lui et sans elle il ne serait physiquement plus le même. Ses yeux vairons se reposèrent sur la toile qu’il regarda avec plus de détail, elle lui plaisait vraiment. Il écarquilla brusquement les yeux en se figeant soudainement, tournant la tête pour regarder Sachio, est ce qu’il avait bien dit ce qu’il avait entendue ? Est-ce qu’il venait vraiment de dire que si personne ne se portait acquéreur pour cette toile, il lui offrirait.
Il n’avait pas assez d’argent pour acheter des toiles, la plupart du temps il n’en voyait que dans les musées ou comme aujourd’hui dans des galeries. Bien qu’il était passionné par l’art et le dessins, il n’aurait jamais cru qu’il pourrait un jour avec un tableau comme celui qui se trouvait devant lui. Il se gratta la nuque en baissant les yeux, il aurait tant aimé sauter sur place en disant à Sachio qu’il était heureux de sa proposition, avant qu’il ne pût répondre à la proposition de l’homme, celui-ci se remit en parler. Il mettait donc des heures à faire de tels tableaux ? Cela état plutôt logique, après tout lui-même mettait parfois des jours à finir un dessin, surtout qu’il mettait énormément de temps pour les détails et les retouches. Cela était vraiment dommage que les œuvres d’art de l’homme prennent la poussière dans un endroit, il était doué aux yeux de Louka et celui-ci pensait réellement qu’il était quelqu’un de connu… Il faudrait vraiment que plus de monde viennent voir ses œuvres, il en parlerait à des personnes de sa classe qui aime l’art afin de le faire connaitre par un peu plus de monde.
Il sourit à son interlocuteur en l’entendant dire qu’il avait un frère qui était fan de manga et que si un jour il devient mangaka et que son nom se trouve en boutique, il le recommanderait. Cela faisait grandement plaisir au changelin qui passa une main dans ses cheveux. Il rit doucement en entendant ses paroles, il venait de dire qu’il accepta un échange, il devait lui montrer ce que son physique lui aura inspiré contre le tableau. Louka se gratta la nuque en se remettant à parler.
« Je serais très heureux d’avoir ce tableau, il est vraiment beau. Je ferais en sorte de devenir mangaka afin que vous en parliez à votre frère. Je peux très bien vous montrez le dessin que j’aurais fait en m’inspirant de vous, si vous souhaitez je peux vous l’envoyez d’ailleurs, si vous me donnez une adresse je le ferais avec plaisir ! »
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Lun 28 Jan 2019 - 4:07
Habituellement, lorsque j’étais mal à l’aise, je me renfermais sur moi-même, sans doute parce que je craignais de ne pas réussir à trouver les bons mots pour redresser la situation. Pourtant, cette fois-ci, ce fut tout l’effet contraire. J’avais tenté de mon mieux d’expliquer le raisonnement derrière mon geste désintéressé. J’avais bien vu à ses yeux ronds comme des soucoupes que le jeune Louka ne s’attendait pas à une proposition pareille. En fait, nous étions deux à être surpris, pour le coup.
L’artiste en herbe ne disait rien, mais c’est toute une gamme d’émotions qui venait de passer sur son visage avant de finalement s’arrêter sur un simple sourire. Mes mots semblaient l’avoir rempli de détermination. À moins que ce soit mes compliments. Je n’en étais pas tout à fait sûr. Cela n’avait pas vraiment d’importance non plus, au fond.
Je pouvais être assez fier de moi, franchement. Si nous étions dans un dessin animé, il ne manquerait que la petite musique de la victoire. J’avais réussi à parler avec quelqu’un sans trop m’égarer dans des sujets étranges ! À part mon dernier commentaire, peut-être, mais il avait été habilement ignoré, donc on avait évité la catastrophe. À mon tour, un mince sourire prit place sur mes lèvres, par simple satisfaction.
Il me proposa alors de m’envoyer le dessin si je lui donnais mon adresse, quelle merveilleuse idée ! Cependant, je n’avais pas de quoi écrire sous la main. Ironique pour un artiste qui fait dans le dessin et la reproduction n’est-ce pas ? Heureusement, Louka-san avait pensé à tout et comme un véritable aventurier, il était venu bien équipé. Je pris un stylo pour écrire mon adresse aussi lisiblement que possible. Il pourrait ainsi m’en envoyer une copie physique ou numérique à sa bonne convenance.
« Si jamais vous avez une question, n’hésitez pas à m’écrire. Je ne vous promets pas que j’aurais une réponse mais ... parfois c’est bien d’avoir juste quelqu’un pour nous écouter. »
Je parlais en pleine connaissance de cause ! Pourtant, cette fois, il n’y avait pas la moindre trace de tristesse dans mes paroles ou mon regard. Quelque chose dans la situation ne pouvait que m’amuser. Peut-être parce que nous en étions presque encore au stade d’étrangers ? Ce n’était pas tout à fait une carte professionnelle après tout. Mais je n’en avais pas. Je suppose que je lui faisais confiance. D’artiste à artiste, peut-être y avait-il comme un code de conduite ou un accord silencieux ? Dans le genre qu’il n’enverrait pas de journalistes, photographes et autres groupies ou que sais-je à mon domicile tant que je ne lui en donnais pas une raison valable. Non. C’était quelqu’un de bien, tout simplement. Ce n’était pas n’importe qui qui serait venu en aide à un pur inconnu alors qu’il y avait des choses bien plus intéressantes tout autour. Après tout, il avait eu l’air vraiment surpris lorsqu’il avait appris que j’étais un artiste. La sonnerie de mon portable interrompit ce moment. Je fronçai les sourcils en reconnaissant le numéro qui était affiché.
« Je suis désolé, mais je dois prendre cet appel. »
Je me dirigeai un peu à l’écart pour répondre, de toute façon, la plupart des visiteurs s’était plutôt dirigée vers l’aire de repos à cette heure ou vers la sortie. Je ne savais pas si Louka serait encore là à mon retour, après tout, à première vue, il était venu seul à l’exposition et l’heure tournait. Il préférerait donc peut-être continuer de regarder le reste de l’exposition seul avec ses propres pensées ou même rentrer pour commencer à se mettre au boulot rapidement. Il avait tout ce qu’il lui fallait, maintenant, n’est-ce pas ?
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Mar 9 Avr 2019 - 17:17
Artiste vs Artiste
Sachio
Louka regarda le jeune homme aux cheveux blonds écrire sur son carnet son adresse, il allait ainsi pouvoir lui envoyer le dessin qu’il aurait fait en s’inspirant de lui et cela rendait le jeune changelin heureux. Il le regarde de nouveau avec étonnement en l’entendant parler, il allait pouvoir lui envoyer des lettres afin de lui poser des questions… ou juste pour pouvoir lui parler, puisque que comme il le disait, cela faisait du bien d’avoir quelqu’un qui pouvait nous écouter. Le jeune hocha doucement la tête en guise de réponse et il rangea son carnet dans son sac, la sonnerie du téléphone de Sachio raisonna alors dans la pièce. Son interlocuteur du prendre l’appelle et Louka décida que c’était pour lui le moment de partir, il regarda une dernière fois le tableau avant d’aller vers la sortie.
Il se stoppa devant l’accueil et s’inclina devant la femme qui tenait l’accueil afin de la saluer, il passa les portes en glissant son casque sur ses oreilles et tripota son téléphone, il mit sa musique en marche et enfouie les mains dans ses poches en marchant tranquillement dans la rue dans le but de rentrer chez lui. Il allait se souvenir de cette rencontre, Sachio Aoki, un artiste qui en avait fait son métier, c’était une personne, aux yeux de Louka, à respecter, il savait pertinemment que ses parents ne pouvait comprendre ceci… Il n’allait d’ailleurs pas savoir ce que leur fils avait fait aujourd’hui, après tout ils étaient contre le fait qu’il voulait devenir dessinateur, ils trouvaient cela puéril et ne comprend pas pourquoi il aimait autant cela.
C’est quelque minutes plus tard que le jeune homme arriva chez lui, bien entendue ses parents n’étaient pas là, la maison était complètement vide. Il retira ses chaussures à l’entrer et attrapa de quoi grignoter et boire puis monta rapidement dans sa chambre, il alluma la lumière, attrapa deux barrettes pour retenir ses cheveux en arrière afin qu’ils ne tombent pas devant ses yeux. Il s’installa à son bureau et sortie son carnet devant lui, il allait se mettre au boulot tout de suite tant que ses souvenirs sont encore neuf. Il allait commencer par faire un croquis pour ensuite faire plus propre, il allait ensuite transférer cela sur sa tablette graphique pour mettre la couleur et faire de joli trait ce qui aura un meilleur rendu. Cela allait lui prendre quelques jours, comme toujours, mais cela lui plaisait.
Il se stoppa devant l’accueil et s’inclina devant la femme qui tenait l’accueil afin de la saluer, il passa les portes en glissant son casque sur ses oreilles et tripota son téléphone, il mit sa musique en marche et enfouie les mains dans ses poches en marchant tranquillement dans la rue dans le but de rentrer chez lui. Il allait se souvenir de cette rencontre, Sachio Aoki, un artiste qui en avait fait son métier, c’était une personne, aux yeux de Louka, à respecter, il savait pertinemment que ses parents ne pouvait comprendre ceci… Il n’allait d’ailleurs pas savoir ce que leur fils avait fait aujourd’hui, après tout ils étaient contre le fait qu’il voulait devenir dessinateur, ils trouvaient cela puéril et ne comprend pas pourquoi il aimait autant cela.
C’est quelque minutes plus tard que le jeune homme arriva chez lui, bien entendue ses parents n’étaient pas là, la maison était complètement vide. Il retira ses chaussures à l’entrer et attrapa de quoi grignoter et boire puis monta rapidement dans sa chambre, il alluma la lumière, attrapa deux barrettes pour retenir ses cheveux en arrière afin qu’ils ne tombent pas devant ses yeux. Il s’installa à son bureau et sortie son carnet devant lui, il allait se mettre au boulot tout de suite tant que ses souvenirs sont encore neuf. Il allait commencer par faire un croquis pour ensuite faire plus propre, il allait ensuite transférer cela sur sa tablette graphique pour mettre la couleur et faire de joli trait ce qui aura un meilleur rendu. Cela allait lui prendre quelques jours, comme toujours, mais cela lui plaisait.
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Sam 13 Avr 2019 - 3:21
C'est avec un soupir de soulagement que je raccrochai la ligne dix minutes plus tard : Kenji m'avait foutu la trouille, en m'appelant alors qu'il savait pertinemment que je sortais ce soir. Cela faisait quand même deux jours que je me préparais à ce vernissage ! Il était important d'être présent le premier soir, mais surtout de bien choisir les toiles pour le thème présenté par la galerie. Tout ce qu'il avait à me dire, c'était que mère était rentrée de sa soirée et qu'il garderait un oeil sur elle. Il avait même eu l'audace de me dire d'en profiter pour m'amuser ... Non mais je n'étais pas aussi coincé que lui, MOI, quand même. Du moins, je m'améliorais un peu.
C'est à ce moment là que je remarquai deux messages non lus dans ma boîte de messagerie : j'avais été tellement concentré par ma discussion avec le jeune Louka que je ne m'étais même pas rendu compte que mon portable avait vibré. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine rien qu'en lisant le nom de l'expéditeur. Jess avait décidé de rentrer ! Quel bonheur. Elle me demandait ensuite d'aller la chercher à l'église ... Lieu peu commun, mais soit, elle pourrait m'expliquer ce qu'elle faisait là-bas si ce n'était pas en lien avec l'enterrement qu'ils avaient à préparer ...
Je jetai un dernier regard à la pièce avant de me diriger vers la sortie. Comme je le pensais, Louka avait quant à lui déjà quitté les lieux, je ne me formalisais guère de ne pas avoir pu lui dire au revoir, il faut dire qu'il commençait à se faire tard, pour ceux qui n'étaient pas des créatures de la nuit. D'ailleurs, il restait beaucoup moins de monde dans la galerie maintenant. Cette rencontre avait été rafraîchissante et m'avait un peu redonné confiance en moi-même. Je ne pense pas qu'il s'était trop ennuyé à tenir la conversation avec moi. Je n'oublierais pas ma promesse ; je comptais bien lui faire parvenir mon tableau après l'exposition. Normalement, lorsqu'il enverrait une copie de son dessin, j'aurais l'adresse de retour. Ah ! La relève était entre de bonnes mains ! C'était tout de même dommage que ses parents ne l'encouragent pas dans la voie qu'il avait choisi. Peut-être pourrais-je faire quelque chose pour l'aider en ce sens ? Bien sûr je ne connaissais pas encore sa solitude à ce moment là, mais entre artistes il faut bien se serrer les coudes ...
C'est après avoir offert mes salutations cordiales et mes remerciements à l'organisateur que je pus retrouver ma voiture, prêt à retrouver enfin ma fiancée. Il avait toutes mes coordonnées en main dans l'éventualité où quelqu'un voudrait acheter l'une de mes toiles. Je ne souhaitais pas trop la faire attendre beaucoup plus. De nombreuses gouttes d'eau étaient en train de déchirer le ciel ... J'espérais en silence que ce ne soit pas un mauvais présage pour le reste de la soirée, et que tout le monde avait trouvé un refuge à temps.
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