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Mar 19 Fév 2019 - 16:14
Maria leva les yeux au ciel. Il l’énerve, il l’énerve, il l’énerve ! Très bien, puisqu’il ne voulait rien lui dire, elle n’insisterait pas. On lui avait déjà mentionné jusqu’où certains étaient prêts à aller pour conserver le secret, eh bien, elle ne souhaitait pas risquer qu’on lui efface la mémoire ou quelque tour de magie semblable, puisqu’elle ne savait pas bien à qui elle avait affaire. Grand bien lui fasse, il aurait au moins pu savoir que tout le monde n’était pas aussi subtil que lui semblait désirer le rester ! Pourtant, alors que leur race à eux devenait médiatisée, il n’y avait pas eu de coup d’état public pouvant laisser croire qu’on cherchait à menacer davantage leur existence, au-delà des loups, si ce n’est la montée en flèche de la popularité de ces Chevaliers. Alors lorsque John Smith mentionna quelque chose qui pouvait aussi bien aller dans ce sens, selon la façon dont on l’interprétait, elle ne lâcha pas une miette, encore trop prudente et un peu méfiante.
« Votre travail, ah oui ? Parle-t-on toujours du professeur émérite ? Pourquoi les vampires vont intéressent-ils autant monsieur Smith ? D’habitude, les humains connaissant notre existence se séparent entre trois camps : la fascination presque morbide, la peur ou la haine … »
D’habitude, oui. Un mot qui avait toute son importance. Elle en fréquentait suffisamment pour savoir que ce n’était nullement le cas de tous. Du moins, son hypothèse était que c’était possible lorsque la différence était minimisée à mesure que l’on descendait les échelons. Enfin ça aidait aussi si le vampire en question n’était pas juste un trou du cul fini, mais ça, on en trouvait chez toutes les races. Peut-être que c’est pour cela qu’elle ne se sentait pas concernée par la menace d’une chasse aux sorcières. Dans son cas, cela ne changerait pas grand-chose, juste une case de plus dans la longue liste de ce qui la mènerait jusqu’à la tombe. Façon de parler … De toute façon, ce genre d’opinion s’appliquait encore plus facilement à une personne médiatisée comme il le disait si bien : on pouvait autant l’aduler que lui envoyer des menaces de mort et ce n’était pas supposé être son boulot de vérifier la véracité de tout cela ou même de savoir jusqu’où un individu pouvait être capable d’aller. Mais bref, si elle pouvait déjà arrêter de psychoter sur le fait qu’un vampire pouvait lui tomber dessus alors qu’elle n’était pas encore officiellement sous la protection de l’un des siens, eh bien, ce serait déjà pas mal. Même si la réponse pouvait compliquer les choses, par exemple si on commençait à lui donner des ordres, eh bien ça risquait de ne pas bien lui plaire. La hiérarchie pourrait aussi bien aller se rhabiller !
Pendant que monsieur Smith répondait calmement à sa question, elle réfléchit à nouveau à ce qu’il lui avait dit et en vint à une conclusion, hâtive peut-être, mais la faute de l'énervement. Il ne savait rien du tout. Cela expliquerait pourquoi il avait un besoin pressant de la moindre information qu’elle pourrait avoir récolté sous ses airs de jeune aristocrate sans histoire. Ce qui voudrait dire que les chefs de clan ne savaient pas bien par où commencer leurs recherches non plus ... Ses méninges se mirent à s'activer à plein régime. Qu'en était-il de l'alliance dont on lui avait parlé alors ? Il en serait certainement sorti au moins quelques volontaires prêts à subir des tests et tout ce blabla scientifique pour le bien de la survie, si ce n’est rien d’autre. À moins que ce ne soit pas encore dévoilé de façon publique ...
« Quant à cette enquête, je salue votre imagination ... Même si vous aviez vu juste, pourquoi cette personne en parlerait-elle avec un parfait inconnu ? Simple supposition, évidemment. Un nom ou deux, ce n’est hélas pas suffisant pour ouvrir toutes les portes. Vous n’avez pas l’air de savoir ce qui s’est véritablement passé, ce soir-là. Les lycans ne sont que la pointe émergente de l’iceberg. Alors si vous êtes vraiment un simple humain, continuez à croire ce qui se dit dans les journaux, je n’ai plus rien à vous dire. »
Maria soupira, parlant autant pour lui qu’elle-même cette fois, retournant s’asseoir sur son canapé puisque ses pieds commençaient à la faire souffrir à nouveau, croisant les jambes au lieu de grimacer. Ce serait avec son chef de clan qu'elle devrait en parler, et lui déciderait ensuite de lancer la balle aux autres ou pas ... Maria ne faisait pas confiance aux Level A, alors que quelqu'un tente de jouer dans le dos des autres pour s'attribuer tout le mérite derrière nombre de magouilles pas très nettes, ça ne l'aurait pas étonnée.
Dans tous les cas, ce ne serait certainement pas avec l'agent Smith dont elle ne pouvait même pas vérifier si un traitre mot de ce qu'il racontait était vrai. Il aurait au moins fallu qu'elle passe un coup de fil à son ami écrivain pour cela. Bonjour le mal de tête. Mais si les hommes voulaient toujours quelque chose, eh bien, c'était aussi valable pour les femmes, créatures parfois capricieuses et vénales. Il y avait bien quelque chose qu'elle voulait, plus que tout au monde. Peut-être, en échange, serait-elle plus consentante à lui donner un os à gruger. Malheureusement, quand bien même cet homme était près du Ryan comme il le prétendait, il ne pouvait certainement pas le lui offrir. Du reste, il y avait un pas de géant pour déterminer la véracité de ce qu’une personne pourrait lui confier, plus encore lorsque le sujet la touchait personnellement. Son regard retomba sur les coupes qu'ils n'avaient pas touché.
« Je lève mon verre à cette rencontre pour le moins divertissante. Cela risque de vous surprendre, mais je suis beaucoup plus ... privée, comme femme, en dehors de ces murs, alors j’espère ne pas trop vous avoir déçue. »
Quel joli mot choisi, cela lui évitait de mentir complètement. Elle ne fréquentait juste pas assez de vampires pour pouvoir lui venir en aide. Elle porta la coupe à ses lèvres. Peut-être oserait-il enfin l’imiter pour se détendre un peu, sinon, ils risquaient de ne pas avancer beaucoup l’un comme l’autre, mais ce qu’elle avait vu jusqu’à présent ne lui donnait que peu d’espoir. À tout le moins, la politesse devrait le faire répondre à cette parade pour éviter de lever le moindre soupçon sur la fatigue qui enserrait tout son être.
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Jeu 21 Fév 2019 - 0:57
Cette petite était assez perspicace, peut être d’une manière surnaturelle pour pouvoir assembler des pièces d’un puzzle non présente devant elle en apparence. Cette volonté de me faire dire ce que je suis comme si elle pouvait en avoir une quelconque idée commençait à être énervante. Je demeurai néanmoins des plus poli et calme, ne laissant absolument rien transparaître de cet agacement.
John ▬ Vous avez un raisonnement très simpliste sur la pensée humaine à mon sens. Vous oubliez ceux qui sont juste méfiant tout en leur laissant le bénéfice du doute comme les chevaliers des ombres...Je restais dans un ton très moqueur suite à l’hilarité que m’avait causé le sous entendu sur mon métier véritable. Il est vrai que ce n’était certes pas le professeur d’université qui s’intéressait au cas des vampires. Même s’il ne fallait pas se leurrer non plus. Plus le temps passait, plus les gens commençaient à se poser de véritables questions sur ce qui s’était passé ce soir d’Halloween et moins il y avait de chance que l’affaire ne se tasse dans la région et dans le monde.
John ▬ Plus les lycans font parler d’eux, plus les vampires vont être dans la lumière. Plus cela arrive, plus il y a de chance que l’humanité finisse par croire en votre existence et il vaut mieux pour tout le monde que cela n’arrive pas. Il n’y a pas beaucoup de hunters de votre côté, mais si la panique s’empare du monde, ils ne seront plus suffisant pour vous protéger.Elle ne se laissait pas impressionner par les noms évoqués, mais au moins j’avais la confirmation que monsieur de la Roche était bel et bien un vampire maintenant. Cela me plongea dans une terrible inquiétude vis à vis de Chloris qui vivait chez lui pour le moment. Il y avait un risque non négligeable que l’existence des changelins ne soit connu de ce vampire, mais fort heureusement, Chloris ne sachant pas ce qu’elle est nous arrangeait.
Enfermée dans son cynisme elle avait l’air de se verrouiller comme une huitre, je n’allais plus pouvoir rien obtenir d’elle malheureusement.
John ▬ Vous avez raison sur un point, je ne sais pas tout ce qui s’est passé cette soirée-là, puisque je n’y était pas. En revanche n’insultez pas ma capacité à savoir des choses sur cette affaire de lycans mademoiselle. Je préférai venir vous voir avant que monsieur Dwight Hodgkin ne le fasse, voilà tout. Mais si vous n’avez rien d’autre à m’apprendre, en effet, nous nous sommes tout dit pour ce soir.C’était encore un sacré coup de bluff sur ce coup-là que d’utiliser la carte de cette homme, mais je savais bien que sa réputation était connu jusqu’ici. Depuis que j’avais reçu son message un soir juste avant de rencontrer monsieur Ryan, je savais qu’il ne tarderai pas à venir. Il y a quelques jours, j’en avais eu la confirmation et je savais qu’il devait être arrivé en ville maintenant où que c’était pour bientôt. Je n’avais vu ce vampire qu’une seule fois de ma vie en personne et il avait réussi à soulever une voiture au dessus de sa tête. Je ne doutais donc pas de l’effet que le nom de cette homme pouvait provoquer tout en imaginant bien qu’il devait être un chef de clan vampire de ce que j’avais compris.
John ▬ Mademoiselle, une rencontre avec une femme comme vous n’ai jamais une déception. Sur ces mots, si nous n’avez en effet plus rien à me dire, je m’en voudrai de vous empêcher de récupérer de votre douleur aux pieds.
“Tout ne fut pas inintéressant...”
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Ven 22 Fév 2019 - 18:40
Voilà ... Ils s'étaient tous deux échangé des mots durs. Tout laisserait à croire que la discussion se terminerait là. C'était avant que ce vieil homme ne souligne qu'il n'était pas le seule à s'intéresser à ce qu'elle pourrait bien avoir à raconter sur cette affaire.
Maria cligna des paupières pendant quelques secondes, confuse. Depuis le début, il n’avait été question que de la famille Ryan. Messire Dwight Hodgkin ? Pourquoi le chef du clan américain se déplacerait-il jusqu'ici ? Certainement pas juste pour venir l’interroger. Il semblait parfaitement satisfait de déléguer ses responsabilités à cette Level D répondant au charmant prénom de Rosalie ... Cela donnait presque envie de se déplacer jusqu'au Sénat pour la voire tenir tête à toutes les pensées arriérées que pouvaient avoir la plupart des vampires.
Le Sénat. La réunion.
Son regard s'écarquilla d'horreur et les couleurs se retirèrent de son visage. On était supposé lui donner un bref compte rendu de ce qui s'était déroulé. Ce n'est pas comme si c'était un secret d'état non plus entre vampires, sans quoi les votes seraient bien inutiles. Elle avait juste failli oublier, avec toute cette comédie de mauvais goût. Si cette réunion avait été particulièrement importante, cela expliquerait bien des choses. Maria trouva donc la force d'ouvrir la bouche. Tant pis si elle le regrettait plus tard. À l'amour comme à la guerre, il fallait parfois envoyer valser toutes les règles.
« Attendez. »
Il fallait qu'elle vérifie. S'il disait vrai, elle voudrait sans doute lui poser d'autres questions. D'un pas fluide, Maria rejoignit son petit bureau et fouilla parmi les lettres pour trouver celle qu'elle avait récupéré plus tôt dans la journée, au point de rendez-vous convenu, près de la station. D'habitude, elle ne trainait pas tout ceci au travail, mais elle n'avait guère eu le choix. Son regard la parcourut à la diagonale jusqu'à trouver ce qu'elle cherchait. Une série de grossièretés lui traversa l'esprit.
« Vous vous foutez de moi ... »
Elle n'avait pas élevé la voix, mais ses deux mains retombèrent contre la latte en bois, signe de toute la colère qui l'habitait, bien que cela ne suffit pas à renverser le meuble. Son invité devait bien rire encore derrière sa moustache en voyant un spectacle pareil. Dommage que le sérieux retomberait beaucoup trop rapidement sur la petite pièce, mais ce n'est pas comme s'il n'avait pas précisément calculé l'effet qu'un nom comme celui de Bradley Dwight Hodgkin pouvait créer, maintenant qu'il était devenu un joueur actif sur la scène japonaise. Comme s'ils n'avaient pas déjà assez de vampires inspirés par la folie des grandeurs. Maria avait d'ailleurs envisagé de repartir quelques semaines en France, pour éviter les ennuis, le temps que la situation se tasse, mais ses beaux projets tombaient à l'eau.
« Je comprends mieux votre sentiment d’urgence. Des infectés qui pourraient se trouver n'importe où dans le monde ... »
L’idée la fit légèrement frémir et un long soupir quitta ses lèvres. En fin de compte, elle ne pourrait pas l'éviter, le mal de tête. Cela signifierait que cette maladie se répandait bien plus rapidement qu’escompté, si ce cas n’était pas isolé. Elle ne pouvait plus prétendre ne pas s'intéresser au conflit actuel. Maria revint s’asseoir devant le gentleman anglais, le scrutant du regard. Chaque fois qu’elle croyait avoir saisi un pan de sa personnalité, monsieur Smith avait tiré une parade avec brio. Il lui donnait l’impression d’être comme elle, en plus raffiné, dirons-nous. Un fantôme qui dansait pour amuser les puissants, et pour détourner l’attention. Il s'était pourtant trompé sur son compte en l'accusant d'avoir une pensée réductrice sur le monde. Ne savait-il pas que la plupart des vampires ne voyaient les humains que comme du bétail ? Comment était-ce seulement possible ? À moins qu'il cherche seulement à la provoquer ...
« Monsieur Smith ... Je veux bien suivre votre conseil, si vous acceptez d'en faire de même. Reprenons à zéro et soyons un peu honnêtes, voulez-vous bien ? Nous n'arriverons nulle part autrement. Croyez bien que j'apprécie votre prévenance pour vous être déplacé jusqu'ici. Vous auriez pu quérir une audience auprès des Chevaliers des ombres au lieu de cela. Dans ma condition, ce genre de détails est capital, surtout qu'en ce moment, vous n'êtes pas sans savoir que le nombre de meurtres violents et non résolus a grimpé en flèche. »
Libre à lui de poser des questions ou non sur le sujet. Il avait deviné que ses pieds étaient douloureux et il avait vu sa démonstration de force un peu pitoyable. Pour un peu qu'il connaissait les vampires, il saurait qu'elle n'était pas comme les autres. Et c'était exactement pour cette raison que Maria ne se mêlait pas de la politique des vampires, outre que pour garder un œil attentif sur l'évolution de la situation, puisque les pistes étaient brouillées.
« J'espère sincèrement que vous vous trompez et que personne d'autre ne viendra me poser de questions, car je ne connais que peu de choses. Comme vous le soulignez si bien, j'étais à la soirée d'Halloween. C'est à ce moment que j'ai pu découvrir que les êtres surnaturels, dirons-nous, sont bien plus divers qu'on aurait pu le croire.
Inutile de feindre la surprise, je vous soupçonne fortement d'être l'un d'entre eux. N'en soyez pas offusqué mais ... les humains de votre âge ont des limites bien définies, quel que soit leur état de santé, donc je doute que quiconque vous aurait lancé dans une telle enquête. Non, je pense que vous êtes comme moi, vous cherchez des réponses pour des raisons personnelles que j'ignore, si ce n'est pour protéger la population. Quelle noblesse ...
Rassurez-vous, je n'ai pas de preuves tangibles, juste quelques rencontres fortuites, donc même si l'on avait le moyen de me faire parler sur ce point, on accorderait peu de mérite à ces histoires. Soyez simplement conscient que ce n'est probablement qu'une question de temps avant que vos supérieurs ne se penchent sur ce cas. Comme vous le disiez vous-même, sir Ryan est très occupé, en ce moment. »
Il était bien silencieux tout à coup. Le moment décisif était venu, nierait-il tout en bloc, ou accepterait-il de concéder un peu de terrain ? Bon, il n'était pas trop tard pour la faire taire à jamais non plus, bien que ce ne soit pas des menaces voilées. Mais elle doutait d'être vraiment la seule à connaître l'existence des sorciers et des changelins. Incertaine sur le sort qui lui serait réservé, elle se leva à nouveau pour aller ouvrir la fenêtre, déposant sa petite cage à l'avant, la porte grande ouverte. L'oiseau noir pencha la tête sur le côté puis prit son envol, sous le regard triste de l'actrice. Ainsi, elle n'aurait pas de regrets.
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Sam 23 Fév 2019 - 2:34
J’étais prêt à partir, enfin en tout cas j’en donnais l’image. Le poisson a fini par mordre à l’hameçon cette fois-ci. Elle m’a demandé d’attendre avant de partir et c’était signe que j’avais fait mouche avec mon ultime coup de poker. A croire que le nom de Dwight Hodgkin était aussi craint que le loup blanc parmis les vampires que ce imposante et terrifiante stature le laissait à penser.
J’ai pris cette légère grossièreté pour moi sur le coup, mais lorsque ses mains se sont abattues lourdement et pitoyablement sur son bureau j’ai compris. Il y avait un sujet beaucoup plus épineux que j’avais dû soulever en mentionnant le nom du vampire américain. Si c’était personnel, alors ce n’était pas quelque chose qui avait un lien avec l’enquête que je menais vis à vis des lycans. Toutefois, je m’en voulais légèrement d’avoir mis la jeune femme dans une tel état. Je me retournais vers elle sans dire un mot, la laissant poursuivre.
Il n’y avait pas de conflits entre vampires et lycans alors. C’était une histoire de maladie. Le terme infectés qu’elle avait utilisé était sans équivoque. Si le nom de l’américain avait fait mouche sur le fait qu’il puisse venir et à ce point là, c’était surement qu’il était déjà au Japon comme je le pensais. Mais si cela était aussi stupéfiant de la part de la jeune femme, c’était sans doute un fait rarissime de le voir par ici. Aussi je songeais immédiatement à une possible expansion de cette maladie à d’autre pays pourquoi pas. Ce n’était pas bon signe du tout…
Elle semblait de bonne fois et vouloir repartir à zéro, mais je ne comprenais toujours pas ce qui lui donnait la certitude abusive que je n’étais pas un humain normal. Sous le simple fait de mon âge ? Malgré quelques rides et mon poil blanchi, je ne pense pas avoir une faiblesse physique particulière. J’avais encore corrigé sans mal un petit voyou quelques jours auparavant.
John ▬ Miss Blanchet, je salue votre honnêteté et je vous accord bien volontier le fait de repartir à zéro.Lorsque je dis cela, je dévissai d’un geste rapide le pommeau de ma canne, laissant ainsi voir un fragment du fleuret qui se trouvait à l’intérieur.
Toutefois, il devient déplaisant que vous vous accrochiez à l’idée que je ne soit pas humain. Un homme de mon âge comme vous dites, est tout à fait habilité à passer des plus inaperçu pour enquêter, mais sachez que je sais encore me défendre sans mal. Il faut se méfier des cheveux blancs. D’autant qu’il y a des espions de terrain bien plus vieux que moi encore. Lorsqu’on est espion, c’est à vie, la retraite n’existe pas. Il y a toujours des missions qu’on peut remplir, comme venir discuter avec d’agréables jeunes vampires.
John ▬ Toutefois je salue le fait que vous ayez vu juste sur le fait que je ne fais pas parti des Chevaliers des Ombres. A vrai dire, je travaille pour le MI-6 et connaissant mr Ryan, je m’assure à ce que l’affaire de Nakanoto ne devienne pas médiatiquement hors de contrôle. Je suis donc là à la fois pour le compte du MI-6, pour leur donner de fausses informations et éviter à ce que le surnaturel ne devienne une réalité. Mais aussi pour essayer de découvrir si d’autre organisme sont en train d’enquêter sur cette histoire en pensant que tout est vrai.J’employais alors un ton moqueur sur la fin, car elle ne pouvait pas avoir de preuves quelconque de ma véritable nature. J’en vins à me demander si elle n’était pas la proie d’une forme de paranoïa à cause du drame qu’elle avait vécu lors de la soirée d’Halloween.
Le fait que vous connaissiez d’autres êtres surnaturels autre que vampires ou loup-garou est en soi très intéressant, mais je n’ai pas d’informations là dessus. Tant que l’humanité n’en a pas non plus, ce n’est pas le sujet en réalité.
Donc je peux vous dire que je ne cherche pas ces réponses pour moi seul. Je suis là en effet pour protéger la population, humaine comme vampire. Car il faut que les humains pensent à la fin que tout celà n’était pas possible et cachait les actes d’un tueur en série pourquoi pas. Pensez donc comme vous voulez, mais si je ne suis pas humain, que suis-je selon vous ? Et pourquoi le pensez vous ?
John ▬ Vous l’aurez compris en tout cas, je suis seul pour enquêter. Mais j’ai pour moi l’expérience et on ne se méfie pas de moi à cause de mon appartenance au troisième âge. Mais je suis capable de collaborer avec vous et pourquoi pas même répondre à quelques question si vous enquêter également comme vous le laisser penser...
“Eveil de l’intérêt”
© Etilya sur DK RPG
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Mar 5 Mar 2019 - 19:30
Dans sa grande sagesse, John Smith commença par signifier son agacement bien que ce fut encore en des mots enrobés de politesse. Maria resta quand à elle pantoise lorsqu'il révéla la lame cachée dans sa canne, comme un habile tour de magie. Ainsi donc, il était un espion ? La jeune actrice soupira doucement, lorsqu'il eût terminé son exposé sur ce qui l'intéressait vraiment. Si elle s'était trompée, elle était prête à reconnaître son erreur, toutefois, il fallait reconnaître que les éléments étaient incriminants ... Peut-être devrait-elle lui expliquer, en effet, avant de poursuivre le débat.
« Pouvez-vous vraiment me blâmer d'avoir remis en doute vos motivations ? Il y a votre âge, oui, mais aussi un petit je ne sais quoi ... Vous avez dit une chose intéressante, en entrant. Vous connaîtriez ce théâtre comme votre poche. Pourtant, vous ne travaillez pas ici. »
À la retraite ou pas ... La question ne se posait plus. Bien entendu, ces miettes de pain n'étaient pas suffisantes à démontrer toute logique, car Maria n'était pas du théâtre depuis bien longtemps et cela, cela tenait du domaine public.
« Soit, vous connaissez peut-être l'un de mes collègues qui aurait pu vous faire visiter. Mais je crois que si c'était le cas, je vous aurais déjà aperçu dans les parages. »
Cela aurait pu se passer des décennies auparavant, évidemment, mais le bâtiment était trop récent pour cela, dans son architecture tout comme dans son histoire. Maria était toujours très bien renseignée sur son entourage.
« Vous me posez aussi beaucoup de questions, pour quelqu'un qui est lié aux vampires. Je suppose qu'il reste encore beaucoup de mystère entourant tout le sujet du problème lycan. D'ailleurs, pour le moment, la seule piste que j'ai, c'est un nom : Hirano. Ce serait une meute prête à créer une trêve entre lycans et vampires. Mais entre vous et moi ... Vous devriez aussi porter votre intérêt vers les Chevaliers des Ombres. Ils n'apparaissent pas maintenant sans raison. Bien sûr, tous les autres chasseurs comme l'Ordre Renfield n'est pas forcément à exclure dans cette affaire. Ils sont implantés ici depuis bien plus longtemps. Garder ses amis près de soi, et ses ennemis encore plus près, ainsi va l'adage. »
Elle n'avait pas d'autres informations à lui offrir. Des questions ... À voir. Mais il restait encore un point à éclaircir avant qu'ils puissent discuter calmement, sans craindre de marcher sur des œufs.
« Pour en revenir à votre serviteuse dévouée ... Je n'enquête pas exactement, j'ai simplement de très bonnes sources. Si vous vous inquiétez que je mette en péril le secret de notre existence, c'est inutile. Ne croyez-vous pas que j'en aurais déjà eu l'occasion, si je souhaitais faire une conférence de presse ou quelque chose du genre pour prouver que les vampires existent ? J'en perdrai bien trop au change ! De toute façon, qui voudrait croire qu'une femme qui s'évanouit après les répétitions lorsqu'elle ne respecte pas son horaire très strict serait l'une des leurs ? Mademoiselle Blanchet ne mérite pas votre respect, ni votre crainte, messire. »
Maria serra les poings. Sa colère était enfouie depuis si longtemps envers l'injustice dont elle avait été l'objet et il avait percé une faille, comme si le barrage venait de sauter. Au moins, pour le moment, elle retenait encore ses larmes et les spasmes ou autres soubresauts qui auraient pu agiter son corps. Devant un étranger, franchement, c'était pitoyable. Elle était pitoyable. Mais elle avait toujours aimé se donner en spectacle et vivre plus grand que nature n'est-ce pas ? Peut-être monsieur Smith comprendrait-il au moins qu'elle avait bien d'autres soucis que le sort des lycans, si ce n'est pour sa propre sécurité. Raison de plus pour laquelle sob ébauche d'enquête n'avançait pas : elle n'en avait ni le cœur ni la force.
« Je n'existais tout simplement pas, avant d'entrer sur cette scène, vous comprenez ? Faut-il vraiment que je me taise et que je disparaisse à nouveau ? »
Jusqu'où allait la cruauté des hommes ? Elle était hystérique, bien qu'elle ne hurlait pas exactement, sa voix montant juste dans les aigus, presque hoquetant, elle accusait sans savoir, mais finalement, voilà ce que la vie lui avait appris. Obéis, Maria. C'est pour ton bien.
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Mer 6 Mar 2019 - 14:18
Il n’était vraiment pas exclure qu’elle dispose de quelques pouvoirs que ce soit, ce qui la rendait dangereuse. Avec son opinion tranché sur une nature plus qu’humaine que je devais avoir selon elle était dangereuse également. Il fallait que nous éloignons le débat de moi pour se recentrer sur la problématique que posaient ces loups-garous qui arpentaient la région et faisaient toujours plus de victimes chaque jours.
Je savais que j’en avais trop fait en disant que je connaissais parfaitement l’endroit et malheureusement, cela l’avait emmené vraisemblablement sur la piste du surnaturel. Il fallait que je tue dans l’oeuf au plus vite cette certitude.
Cela me faisait un nom de plus à rechercher et peut être que Kage Shiina pourrait m’aider à y voir plus clair. Une telle organisation ne pouvait pas passer inaperçu pendant des décennies sans que quelque chose ne figure dans le deep web. Toutefois, cela m’ennuyait un peu d’impliquer la fille d’Irina dans tout ça, sans oublier qu’elle me fusillerait sur place si jamais elle apprenait que je mêlai sa fille à une enquête aussi dangereuse.
La colère de la demoiselle m’a vite fait sortir de mes pensées. Ce n’était pas une colère tonitruante, mais d’un genre plus insidieux, plus pervers. Il n’était pas impossible que sa colère fusse tournée autant contre elle que contre le reste du monde. Certes à tout instant elle aurait pu faire un conférence de presse pour révéler le secret de l’existence des vampires pour faire taire les tensions dû à l’incompréhension humaine.
Pour le moment, les humains n’étaient pas encore sûrs qu’il y avait une affaire surnaturelle dans toute cette histoire et le crédit donné aux chevaliers des ombres était sans doute davantage dû à une sorte d’aura de chasseur de prime. J’avais déjà vu quelques articles du journal qui parlaient de tueurs en série organisés en bande qui auraient réussi à dompter des loups enragés.
Personne ne songeaient réellement à l’existence de loups-garous ou de vampires, mis à part les plus enclins aux théorie ésotériques comme il y en a tant sur le net. La vidéo parue deux années avant donnait beaucoup de crédit aux événements d’Halloween et vis et versa pour ces gens. Le pire étant qu’ils ont raison. Miss Blanchet était intelligente, très intelligente même et donc dangereuse pour moi à cause de sa nature de vampire. Toutefois, elle avait l’air aussi de porter une fragilité en elle, de la rancoeur ou quelque chose de la sorte peut être. Elle ne se définit plus que par le fait d’être actrice et faire parti de ce théâtre.
Je savais que j’en avais trop fait en disant que je connaissais parfaitement l’endroit et malheureusement, cela l’avait emmené vraisemblablement sur la piste du surnaturel. Il fallait que je tue dans l’oeuf au plus vite cette certitude.
John ▬ Pour tout vous dire, j’ai bien préparé ma venu en étudiant les plans du théâtre en cas de… d’hostilité de votre part. Peut être donc que dire que je connais l’endroit comme ma poche était un peu excessif.Elle commençait à comprendre que mes informations étaient limitées pour ce que j’avançais, ce qui n’était pas bon signe pour moi, mais qui trahissait un esprit très effilé. Il ne valait mieux pas que je me fie à son apparence de femme fatale, jeune et candide, c’était une adversaire potentiellement dangereuse. D’autant plus que malgré mon épée dans ma canne, je doutais très sérieusement de son efficacité sur un vampire. Ce n’était pas une arme conçue pour leur nuire. Néanmoins, elle me vendait beaucoup d’informations, comme sa méfiance envers les chevaliers des ombres, cas sur lequel il fallait que je penche bientôt pour mesurer le risque. Cet ordre Renfield m’était totalement inconnu, je n’avais jamais entendu ce nom, mais je ne pouvais pas lui dire au risque de finir de révéler que mon personnage était factice.
Cela me faisait un nom de plus à rechercher et peut être que Kage Shiina pourrait m’aider à y voir plus clair. Une telle organisation ne pouvait pas passer inaperçu pendant des décennies sans que quelque chose ne figure dans le deep web. Toutefois, cela m’ennuyait un peu d’impliquer la fille d’Irina dans tout ça, sans oublier qu’elle me fusillerait sur place si jamais elle apprenait que je mêlai sa fille à une enquête aussi dangereuse.
La colère de la demoiselle m’a vite fait sortir de mes pensées. Ce n’était pas une colère tonitruante, mais d’un genre plus insidieux, plus pervers. Il n’était pas impossible que sa colère fusse tournée autant contre elle que contre le reste du monde. Certes à tout instant elle aurait pu faire un conférence de presse pour révéler le secret de l’existence des vampires pour faire taire les tensions dû à l’incompréhension humaine.
Pour le moment, les humains n’étaient pas encore sûrs qu’il y avait une affaire surnaturelle dans toute cette histoire et le crédit donné aux chevaliers des ombres était sans doute davantage dû à une sorte d’aura de chasseur de prime. J’avais déjà vu quelques articles du journal qui parlaient de tueurs en série organisés en bande qui auraient réussi à dompter des loups enragés.
Personne ne songeaient réellement à l’existence de loups-garous ou de vampires, mis à part les plus enclins aux théorie ésotériques comme il y en a tant sur le net. La vidéo parue deux années avant donnait beaucoup de crédit aux événements d’Halloween et vis et versa pour ces gens. Le pire étant qu’ils ont raison. Miss Blanchet était intelligente, très intelligente même et donc dangereuse pour moi à cause de sa nature de vampire. Toutefois, elle avait l’air aussi de porter une fragilité en elle, de la rancoeur ou quelque chose de la sorte peut être. Elle ne se définit plus que par le fait d’être actrice et faire parti de ce théâtre.
John ▬ Miss Blanchet… Sachez que pour moi, toute personne mérite le respect jusqu’à preuve du contraire. Vous avez l’air tourmentée par mes dires, aussi je m’en excuse.Ces petites pointes dans les aigus étaient la preuve qu’elle perdait son sang froid malgré son calme apparent. Je ne voulais pas me retrouver face à une vampire enragée, surtout avec les gens présents dans le théâtre encore. Il ne manquerait plus que l’étoile de ce lieu ne fasse la une du journal pour avoir été retrouvée au milieu d’un bain de sang au théâtre dont elle serait l’auteur.
John ▬ Je suis désolé que notre conversation vous mise dans cet état très chère. Si vous voulez que je me retir, vous n’avez qu’un mot à dire my lady… Toutefois, dans le cas contraire, sachez juste que je suis sur cette affaire dans le but de collecter des informations sur le problème qui est le nôtre et voir si certain vampires ont quelque chose à cacher. Je n’ai rien de personnel contre vous et je prends votre avis de bonne fois pour la vérité… Je ne suis pas un ennemis supplémentaire, mais plutôt un émissaire de la neutralité, je cherche des alliés potentiels en cas de problèmes de cohésion des vampires et de schisme de leur organisation.
“Pardon et alliance”
© Etilya sur DK RPG
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Sam 16 Mar 2019 - 21:34
Maria était tel un volcan sur le point d’exploser. Elle avait beau être chétive, elle restait un vampire, un Level B qui plus est. Ce ne serait donc pas un spectacle agréable si elle perdait les pédales. Il n’en aurait pas fallu de beaucoup plus. Étonnant alors qu’elle avait envisagé le fait que cet homme soit venu la tuer. Mais la menace de la mort l’accompagnait au quotidien : elle n’avait pas, contrairement à cet homme, le nom d’un seigneur en guise de bouclier. Ses réserves de sang diminuaient à vue d’œil. Autrefois, elle n’aurait eu aucun scrupule à s’abreuver d’un animal, mais la découverte des changelins l’avait bouleversée ... Encore heureux que son pouvoir soit un minimum utile dans ce genre de situation. Elle ne pouvait pas juste menacer quelqu'un ou encore se servir de son manager, ce ne serait qu'une solution temporaire qui lui créerait plus de problèmes. Elle était au bout du rouleau. Seule. Fatiguée.
Les paroles de l'espion l'avait poussé au fond de ses retranchements, sans qu'il sache dans quoi il mettait les pieds, et ironie du sort, c'est quelque chose dans ses paroles suivantes qui lui fit l’effet d’une douche froide. La colère s’estompa pour laisser place à son chagrin. Elle vida son verre, un rire jaune s’échappant de ses lèvres. Elle aurait sans doute vidé l'autre, si elle ne savait pas d'avance que cela ne ferait qu'exacerber ses nerfs à fleur de peau.
« Tout le monde a ses secrets, Monsieur Smith, vous devriez pourtant être bien placé pour le savoir aussi bien que moi. Quoique il est vrai que mes semblables sont doués pour exécuter de sombres complots. Mes raisons semblent bien égoïstes comparées aux vôtres ... »
Chacun ses raisons. Mais elle ne travaillait que pour elle-même, depuis tout ce temps. Grattant les moindres miettes de pain que son avantage pouvait lui offrir pour bâtir sa place dans le monde des ombres et des informations, au travers des yeux des autres. Elle avait cherché à obtenir un moyen de pression sur le reste du monde avec un espoir fou, celui de percer le secret qui entourait sa naissance. Et alors qu'elle semblait être prêt de toucher son but, peut-être était-il en effet temps de réfléchir à ce qu'elle devrait faire par la suite. Se retirer n'était pas une option, sans quoi on la tuerait, si on remontait sa trace. Comment ses services pouvaient-ils servir afin qu'ils puissent être utile à quelqu'un d'autre ? Et combien de temps pouvait-elle encore agir au théâtre ... D'ailleurs, cela l'étonnait presque que personne n'ait envoyé un représentant des vampires pour la rencontrer avant ce jour. Mais elle supposait qu'on ne remettait pas toujours en question ce qu'on avait en face des yeux. Une actrice n'aurait pas dû avoir la moindre chose à cacher, et le fait qu'elle ne soit pas particulièrement très célèbre ne changeait pas la donne. Mais Maria avait toujours été très prudente, surtout pour effacer tout ce qui aurait pu la relier à la Maîtresse des corbeaux, et elle avait l'expérience du parfait déguisement pour se fondre dans la masse.
« Certains secrets sont plus pesants que d'autres, je suppose. Un allié ... Je crois que nous pourrions nous entendre sur certains points, en effet. J'aime bien cette idée de neutralité. Même si je ne sais toujours pas si je pourrai mettre toutes mes ressources à votre disposition ou à d'autres qui pourraient avoir besoin d'un œil critique sur la situation. »
C'était du moins une utopie intéressante. La réalité était souvent beaucoup plus complexe. La toute récente réunion du Sénat n'en était-il pas la preuve, au fond ? Beaucoup de paroles, pas beaucoup d'actions. Difficile de punir les coupables lorsqu'ils n'avaient qu'à répondre aux lois qu'ils avaient aidé à créer. Peut-être le temps était-il venu qu'ils sortent de l'ombre, dans ce cas. Pensée dangereuse que cela, si elle trouvait écho chez d'autres. L'humanité n'était pas prête pour une telle découverte, sinon cela ferait longtemps que la ville aurait été l'épicentre d'une grande crise, mais le seraient-ils jamais ? John Smith l'avait dit lui-même, ils craignaient ce qu'ils ne connaissaient et ne comprenaient pas. Quand les humains se séparaient entre chasseurs assoiffés de sang et des personnes qui finissaient par accepter la réalité, il était difficile de juger laquelle des deux situations était vraiment la plus avantageuse. Pour sa part, c'était la toute première fois qu'un tel doute s'emparait de son cœur. Sans doute était-ce la fatigue, ou le fait qu'elle avait eu à construire sa vie de ses propres mains. Elle gardait une pensée amère envers ses semblables. Ce n'était pas tout à fait sérieux, de toute façon. Elle l'avait dit : elle aurait trop à perdre, si l'existence des vampires éclatait au grand jour et qu'on se lançait dans une grande chasse aux sorcières.
Deux coups se firent entendre contre la porte, coupant court à ses réflexions.
« Tout va bien Maria ? »
Bonté divine, avaient-ils été si bruyants que cela ? Avant même qu’elle eut le temps de répondre ou de faire un geste, Owen avait ouvert la porte pour s'assurer qu'il n'y avait nul besoin de protéger sa dame.
« Ce n'est rien. Je me suis un peu emportée. »
« Reprenez-vous alors mademoiselle. Ce genre de scène n’est pas très bon pour votre image. Vous ne voudriez pas non plus que quelqu'un d'autre vous entende discuter de ces sujets délicats. »
« Je sais. Je ne suis pas une enfant. Vous m’avez interrompu dans une discussion privée. Vous êtes mon agent, pas mon père, ni mon ami. Vous avez été assez clair là-dessus. »
Disparue, la femme séduisante et passionnée. Son regard lançait des éclairs et elle était aussi froide qu’un glacier, les poings serrés. On pouvait presque l'entendre grincer des dents. Elle faillit même lui lancer la bouteille à la tête, mais à quoi bon ? Il l'aurait rattrapée au vol et n'aurait fait que la regarder avec encore plus de désapprobation. Il adressa un petit salut de la tête poli à l'homme vénérable qui conversait avec son actrice, puis se retira à nouveau. Ce ne fut qu'après qu'il ait quitté la pièce qu'elle soupira doucement, reprenant la parole avec bien plus de calme. Cette intermission n'était pas sans lui rappeler celles du théâtre et cela lui donnait presque envie de rire devant l'inquiétude injustifiée du Level C. Elle n'était pas faite en verre. Pas tout à fait. Et puis ses paroles n'étaient pas très incriminantes, lorsqu'elle avait haussé le ton ...
« Monsieur Smith, je vous remercie de votre patience. Pour m’excuser, si vous souhaitez un jour visiter un salon de thé, je ne doute pas que celui-ci saurait vous plaire. Je vous promets que l’ambiance est beaucoup moins électrisante que cela peut parfois être le cas dans un théâtre. La maison vous offrira une consommation, évidemment. Je connais bien la propriétaire. »
Ou plutôt, la nouvelle propriétaire, oui. Maria fit glisser la carte d'affaires sur la table. Oh, il la prendrait. Par simple politesse ou par réel intérêt, par contre, ça ... Il était à tout le moins évident que l'endroit restait sous sa supervision et faisait partie de son territoire, en quelque sorte. Ce ne serait pas trop mal pour se retrouver et discuter, s'il n'avait pas d'autre moyen pour le rejoindre facilement, ce qu'elle lui demanda de but en blanc. S'ils devaient travailler ensemble, c'était la moindre des choses.
« Je ne peux pas toutefois vous laisser partir sans vous mettre en garde. Votre arme ne vous sera pas très utile si vous devez affronter l'un d'entre eux, vous savez ... Ce qu'on ne peut malheureusement pas toujours éviter. »
Elle frissonna légèrement à ce souvenir. Mais s'il le désirait, elle lui raconterait les moindres détails de ce qu'elle avait pu voir, ce soir-là. Il devrait simplement se montrer patient, une fois de plus. Elle ne souhaitait à personne de se retrouver entre les griffes d'un lycanthrope enragé. Que savait-il exactement à leur sujet ?
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Mer 20 Mar 2019 - 14:04
Elle était à la fois énervée et mélancolique en un sens, c’était assez perceptible malgré sa retenue. Le tout était de savoir si elle était entrée dans un nouveau personnage et m’offrait une prestation digne d’une premier rôle dans une pièce totalement inédite ou si elle était sincère. Je ne pouvais pas savoir sur quel pied danser avec cette personne. Une vampire qui pouvait être plus vieille que moi, même si j’avais quelques doutes, une artiste de théâtre qui faisait sensation à chacune de ses représentations, j’étais dans un brouillard d’incertitudes.
Il me paraissait tout à fait évident qu’elle cherchait encore à me jauger, à évaluer la quantité d’informations dont je pouvais disposer dans cette histoire. Rien n’était plus logique et compréhensible que cela. Après tout, je sortais de nulle part et je l’avais l’air d’en savoir un minimum sans pour autant avoir peur d’elle. J’étais de son point de vue tout à fait louche, mais j’avais retenu une chose très importante. Elle a reconnu que j’avais de nobles intentions bien que ce fut au détriment du jugement des siennes, ce que je trouvais dommage dans le fond. Pourquoi se juger aussi sévèrement ?
Elle évoqua sans concession le fait qu’elle puisse avoir des secrets pesant sur la conscience et qui ne lui facilitaient pas la vie. Je pouvais tout à fait comprendre cet état de fait. Mais l’idée qu’elle puisse collaborer avec moi était une idée assez intéressante bien que je me demandais encore de quelles genres de ressources nous pouvions bien parler à ce moment là.
C’était son agent qui était entré. Elle faisait fit de ses avertissement et l’avait rembarré sans ménagement. De ce que j’avais pu voir du show business, aucune actrice ne rembarrait son agent de la sorte à cause de l’importance qu’il a dans la capacité de trouver du travail, à moins d’être Sharon Staun. J’ai compris qu’il y avait une ascendance hiérarchique en faveur de miss Blanchet dans leur relation en plus de celle de travail. Je n’avais que peu de connaissance sur les vampires, mais je savais qu’il y avait des histoires de chef de clan et de grade, mais je ne comprenais pas encore s’il s’agissait juste de grades ou d’une réelle valeur de dangerosité.
Nous sommes d’un seul coup après cette irruption redescendu d’un cran dans la tragédie émotionnelle. Elle m’a proposé de venir visiter un salon de thé pour une entrevue ultérieure. Lorsqu’elle me tendit la carte, j’ai compris alors qu’elle en était la propriétaire.
C’est après qu’elle me mis en garde au sujet de mon arme et de ces lycans qui hantent les rues de la ville et les forêts de la région. C’était une information intéressante. Si les chasseurs de vampires avaient des armes prévues pour leur nuire, celles-ci étaient inefficace contre les lycans. Cela était logique en fait, donc je me suis demandé l’intérêt de préciser cela. C’est alors que j’ai repensé aux dires de la jeune femme. Elle avait dit que les vampires étaient à l’origine de toute cette pagaille. J’avais compris cela comme une sorte de conflit entre les deux espèces, mais peut-être y avait-il un lien plus profond entre elles qui aurait pu me laisser à penser qu’une arme tueuse de vampire pourrait fonctionner sur un loup-garou..
Il fallait que je tente un coup de poker pour savoir si les vampires avaient des informations sur nous autre les changelins. Après tout, ils étaient très vieux et pouvaient facilement pour les plus âgés se souvenir de notre existence avant qu’on ne se cachent tous. Mais si elle était jeune et avait des connaissances sur nous, alors c’était qu’il y avait des fuites à colmater. Peut-être qu’elle n’en saurait pas suffisamment pour reconnaître un symbole changelin dissimulé dans une nom, mais je décidais de tout de même tenter ma chance.
Il me paraissait tout à fait évident qu’elle cherchait encore à me jauger, à évaluer la quantité d’informations dont je pouvais disposer dans cette histoire. Rien n’était plus logique et compréhensible que cela. Après tout, je sortais de nulle part et je l’avais l’air d’en savoir un minimum sans pour autant avoir peur d’elle. J’étais de son point de vue tout à fait louche, mais j’avais retenu une chose très importante. Elle a reconnu que j’avais de nobles intentions bien que ce fut au détriment du jugement des siennes, ce que je trouvais dommage dans le fond. Pourquoi se juger aussi sévèrement ?
Elle évoqua sans concession le fait qu’elle puisse avoir des secrets pesant sur la conscience et qui ne lui facilitaient pas la vie. Je pouvais tout à fait comprendre cet état de fait. Mais l’idée qu’elle puisse collaborer avec moi était une idée assez intéressante bien que je me demandais encore de quelles genres de ressources nous pouvions bien parler à ce moment là.
John ▬ Et bien Miss Blanchet, c’est une offre tout à fait intéressante. Toutefois, je ne voudrais pas vous ennuyer, mais j’aimerai savoir de quelles genre de ressources nous parlons.C’est à ce moment là qu’un autre individus fit son entrée dans la loge de la brillante artiste d’albâtre. Il était inquiet mais semblait en savoir long sur ce qu’il s’était dit à l’intérieur. J’ai compris tout de suite qu’il s’agissait donc d’un vampire, sans quoi cela aurait été difficile d’entendre étant donné les murs, la porte et la faible portée de ma voix. Il était vrai qu’elle avait haussé le ton de son côté et que cela avait dû être perceptible depuis l’extérieur, d’où ce petit rappel à l’ordre.
C’était son agent qui était entré. Elle faisait fit de ses avertissement et l’avait rembarré sans ménagement. De ce que j’avais pu voir du show business, aucune actrice ne rembarrait son agent de la sorte à cause de l’importance qu’il a dans la capacité de trouver du travail, à moins d’être Sharon Staun. J’ai compris qu’il y avait une ascendance hiérarchique en faveur de miss Blanchet dans leur relation en plus de celle de travail. Je n’avais que peu de connaissance sur les vampires, mais je savais qu’il y avait des histoires de chef de clan et de grade, mais je ne comprenais pas encore s’il s’agissait juste de grades ou d’une réelle valeur de dangerosité.
Nous sommes d’un seul coup après cette irruption redescendu d’un cran dans la tragédie émotionnelle. Elle m’a proposé de venir visiter un salon de thé pour une entrevue ultérieure. Lorsqu’elle me tendit la carte, j’ai compris alors qu’elle en était la propriétaire.
John ▬ Je vous remercie miss Blanchet. Le seul autre salon de thé que je connaissais jusqu’à lors était La Fleur du Mal que m’avait recommandé monsieur Ryan. Je ne doute pas que le vôtre est doté d’un aussi grand raffinement que vous-même. Aussi, ce sera avec plaisir que je viendrais.Je dis tout cela en m’inclinant avec respect et déférence et en rangeant la carte dans la poche intérieure de mon veston.
C’est après qu’elle me mis en garde au sujet de mon arme et de ces lycans qui hantent les rues de la ville et les forêts de la région. C’était une information intéressante. Si les chasseurs de vampires avaient des armes prévues pour leur nuire, celles-ci étaient inefficace contre les lycans. Cela était logique en fait, donc je me suis demandé l’intérêt de préciser cela. C’est alors que j’ai repensé aux dires de la jeune femme. Elle avait dit que les vampires étaient à l’origine de toute cette pagaille. J’avais compris cela comme une sorte de conflit entre les deux espèces, mais peut-être y avait-il un lien plus profond entre elles qui aurait pu me laisser à penser qu’une arme tueuse de vampire pourrait fonctionner sur un loup-garou..
John ▬ Je vous remercie pour votre avertissement miss Blanchet. Dis-je en faisant un petit signe de tête sec de remerciement cordiale.J’ai songé à un moyen de mettre à l’épreuve ce qu’elle pouvait bien savoir d’autre. Il y avait beaucoup de changelins très jeunes dans la région après tout. Le conseil territorial était quant à lui assez difficilement efficace depuis quelques années. Le jeune Zuko par exemple en savait tellement peu sur sa véritable nature qu’il ne se doutait pas que les changelins puissent se transformer sans retirer leurs vêtements.
Il fallait que je tente un coup de poker pour savoir si les vampires avaient des informations sur nous autre les changelins. Après tout, ils étaient très vieux et pouvaient facilement pour les plus âgés se souvenir de notre existence avant qu’on ne se cachent tous. Mais si elle était jeune et avait des connaissances sur nous, alors c’était qu’il y avait des fuites à colmater. Peut-être qu’elle n’en saurait pas suffisamment pour reconnaître un symbole changelin dissimulé dans une nom, mais je décidais de tout de même tenter ma chance.
John ▬ Permettez moi de vous proposer également de venir dans l’établissement que je possède miss Blanchet. C’est bien moins calme qu’un salon de thé, mais l’esprit authentique des gentlemen irlandais y est je puis vous l’assurer.Je lui tendis la carte du Fior-Nadur dans le but de voir si le symbole du sanctuaire changelin au milieu du “O” allait la faire réagir. Si c’était le cas, alors je n’avais pas spécialement d’intérêt à lui cacher ma nature encore plus longtemps. Si ce n’était pas le cas, et bien ma proposition serait perçue comme un juste retour des choses de ma part.
John ▬ Si nous entrions dans le vif du sujet alors. J’aimerai vous demander avant toute chose lequel de mes dires vous a perturbé, pour m’en excuser davantage...
“Repartons à zéro”
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Lun 1 Avr 2019 - 22:33
Maria se saisit de la carte avec un sourire plus mesuré. Un pub irlandais ? Était-ce vraiment le genre d'endroit convenables pour une demoiselle de son rang ? Sa mère le lui aurait interdit. Raison de plus pour aller jeter un coup d'œil ! Il y avait quelques symboles étranges, tout de même, sur cette carte, ce qui lui fit hausser un sourcil. Toutefois, Maria ne dit rien. Cela pouvait être un simple choix graphique. Elle ne devait plus sauter aux conclusions n'est ce pas ? Les sorciers, les changelins ... Elle ne connaissais pas suffisamment toutes ces races. Il était plus que temps que cela change. C'est en connaissant ses ennemis que l'on peut s'en défendre le mieux. Notre petite actrice avait ses états d'âmes, mais elle n'avait jamais été du genre à se morfondre pendant des heures et des heures. Elle préférait agir, analyser la situation, trouver un angle d'attaque et une parade pour trouver une solution. Elle alla se rassoir, plissant sa robe dans un geste suffisamment familier pour finir de la remettre d'aplomb. La partie n'était pas encore terminée. Il fallait encore mettre de côté l'orage. Ainsi monsieur Smith n'aurait pas l'impression qu'elle était une folle hystérique, auquel il ne fallait prêter aucune attention, si ce n'est pour éviter de la blesser. Elle pouvait devenir dangereuse, si quelqu'un écoutait tout ce qu'elle avait à raconter. Mais jusqu'à présent personne n'avait jamais suffisamment acquis sa confiance pour cela.
« Vous avez mentionné que vous vouliez éviter que les choses deviennent hors de contrôle. Mais que se passerait-il si quelqu’un tuait la belle Maria ? »
Il allait se dire que c’était une obsession chez elle, ma parole. Ce n’était peut-être pas totalement faux. Il m'était pas ici uniquement question des lycans fous. Les dangers étaient nombreux et partout autour d’elle. Elle s'était faite à la fatalité de son existence, pourtant, elle restait triste de cette impuissance. Elle était encore très jeune. Pouvait-elle vraiment mourir, avant d'avoir encore vécu ? Quant à sa question de rhétorique ... La réponse était très simple : c'était tout un mouvement de foule qui s'élèverait, à la recherche de réponses, à la recherche du coupable. Or Maria savait d'expérience que le théâtre n'était pas forcément inattaquable.
« Vous m’avez fait peur, à force de mentionner monsieur Ryan, en plus. On m’a déjà mentionné qu’il avait des idées hors normes, mais on ne sait jamais … »
Elle ne devait pas encore être très claire. Pourquoi un chef de clan voudrait-il sa mort ? Après tout, déléguer les sales besognes, ça, c'était presque la routine non ? Allez, c'était le moment de se mouiller. Elle avait promis d'être honnête ce qui était la base de toute alliance de ce genre. La confiance devait être établie, d'un moyen ou l'autre. Bien sûr, la peur fonctionnait aussi si on n'arrivait à rien par la manière douce ... Et être un vampire, même une demi-portion, avait ses avantages dans ce genre de situation. Dans ce cas-ci, elle devrait se fier à la discrétion légendaire des espions.
« Si vous m’aviez transpercé de votre épée, bien que ce ne soit pas une lame anti-vampire, mes plaies ne se seraient pas refermées en quelques secondes. S'il l'on ne m'avait pas offert de sang à temps, j'en aurais peut-être même péri. Je n’ai pas reçu les mêmes cadeaux à la naissance que mes semblables, ce qui est inconcevable pour la fille d'un Level A. »
On pouvait presque la comparer à tous ces mortels. Alors non, elle ne les jugeait pas. Comme la rose, elle se parait d'épines pour tenter de se protéger. Le mal était peut-être imaginaire, sans fondement réel, mais c'est ce qu'on lui avait appris et les histoires sur les Level A étaient bien suffisamment nombreuses pour prouver qu'ils étaient les plus cruels de tous. Bien qu'il existe des fois furieux partout. Rien pour la rassurer ...
« Je suis un paria. On a voulu étouffer ma naissance pour me protéger alors que je n'ai jamais rien demandé de tout cela. Alors j'ai quitté mon pays et son palais glacial. S'il y a des vampires partout, pourquoi ne pas suivre la trace du Sénat et de ses vieilles familles ? Mais je n'ai pas trouvé beaucoup de réponses. Juste plus de questions. Je sais que mes jours sont comptés. Sans doute que je joue avec le feu. Mais si je puis me rendre un peu utile avant la fin … Tout ceci n’aura pas été en vain. Je laisserai quelque chose derrière moi, même si je ne ferais sans doute jamais partie d'un clan. »
Elle haussa les épaules avec un petit sourire triste. Ils l'avaient reniés, et en retour, elle avait choisi l'exil. À mesures extrêmes, réaction extrême. Peut-être que ce gentleman britannique lui donnerait tort ou raison, si son histoire ne l'avait pas fait mourir d'ennui. Au moins, il comprendrait maintenant pourquoi elle était autant sur la défensive et pourquoi l'affaire lycan n'avait pas été sa priorité. Dans tous les cas, Maria sentait qu'elle pouvait être fière, car même à cet espion d'expérience, elle avait pu apporter quelques éléments qui l'aideraient à éclaircir cette situation.
Il fallait bien que quelqu'un tente de redresser la situation sans servir leurs propres intérêts.
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Jeu 4 Avr 2019 - 16:59
La jeune vampire semblait se calmer un peu pour revenir à un niveau de maîtrise tout à fait surprenant. Son sourire en prenant ma carte faisait office de remerciement, comme si bien étrangement j’allais pouvoir la compter comme une futur cliente peut être. Je ne vis point de regard pouvant confirmer ou non qu’elle eût reconnu un symbole changelin, aussi je me dis qu’elle ne doit pas en avoir dans ses relations qui ont pu l’orienter sur certaine connaissances réservées à notre peuple.
Il y avait tout de même beaucoup de tristesse chez cette femme, ce qui me donnait à penser qu’elle devait commencer à avoir un certain âge pour être aussi lasse et mélancolique qu’elle l’était devant moi. A croire qu’elle attendait la mort, comme imminente et inévitable, comme si de tout ce qui était possible de lui arriver, c’était le pire qui allait se produire. Je ne pouvais pas vraiment la laisser dans un tel état, mais ses sous entendus étaient purement rhétoriques et ne demandaient pas de réponses véritablement.
Elle me surprit légèrement en disant que mon épée n’était pas une arme anti-vampire. Il y avait donc bel et bien des armes spécialement conçues pour pouvoir terrasser ces créatures et donc de grandes chances pour qu’il soit compliqué de tuer un vampire autrement. Toutefois je décidais de poursuivre le bluff jusqu’au bout pour ne pas avoir fait tout ça pour rien. Avec beaucoup d’aplomb je décidais donc de lui répondre, très sûr de moi.
Encore une fois elle était très mélancolique et raisonnée à connaître une fin prochaine.
Il y avait tout de même beaucoup de tristesse chez cette femme, ce qui me donnait à penser qu’elle devait commencer à avoir un certain âge pour être aussi lasse et mélancolique qu’elle l’était devant moi. A croire qu’elle attendait la mort, comme imminente et inévitable, comme si de tout ce qui était possible de lui arriver, c’était le pire qui allait se produire. Je ne pouvais pas vraiment la laisser dans un tel état, mais ses sous entendus étaient purement rhétoriques et ne demandaient pas de réponses véritablement.
Elle me surprit légèrement en disant que mon épée n’était pas une arme anti-vampire. Il y avait donc bel et bien des armes spécialement conçues pour pouvoir terrasser ces créatures et donc de grandes chances pour qu’il soit compliqué de tuer un vampire autrement. Toutefois je décidais de poursuivre le bluff jusqu’au bout pour ne pas avoir fait tout ça pour rien. Avec beaucoup d’aplomb je décidais donc de lui répondre, très sûr de moi.
John ▬ Comment pouvez-vous êtres certaine que ce n’est pas une arme anti-vampire très chère ?Il était possible qu’avec son seul odorat cela dit elle puisse en déduire une telle vérité, car mon épée n’avait jamais pourfendue de vampire. Toutefois, le bénéfice du doute serait sûrement en ma faveur, car après tout j’aurais très pu la nettoyer. Je fût en tout cas réellement surpris d’apprendre qu’elle était si chétive et vulnérable. Je décidais donc de poursuivre sans lui laisser le temps de répondre à ma question.
John ▬ Vous me voyez surpris d’une telle nouvelle en tout cas. Je ne savais pas que les vampires pouvaient naître sans toutes les spécificités de leur espèces.Il y avait une histoire de niveau… level A… j’avais déjà entendu cela auparavant. Je crois que cela désigne les plus puissants de leur espèce. C’est donc une fille bien née. En une tirade pour libérer ce qu’elle avait sur le coeur, elle m’en a plus appris que j’ai pu le faire en plus de six mois. Il y avait un sénat ici, ou dans la région, et il devait être composée de tout un tas de vieille famille. J’ai bien vite fait le rapprochement avec la présence de monsieur Ryan et le sms de monsieur Dwight Hodgkin qui m’avait visiblement gardé à l’oeil suffisamment bien pour me retrouver ici. Ils devaient faire parti de ces familles dont venait de parler miss Blanchet. La concentration de vampire devait être très importante en ville de ce fait s’il y avait un sénat, peut être bien plus qu’on ne pourrait s’y attendre dans une grande ville même. Cela venait d’alourdir considérablement la tâche qu’était la mienne.
Encore une fois elle était très mélancolique et raisonnée à connaître une fin prochaine.
John ▬ Pardonnez-moi miss Blanchet, mais ce que vous me dites là est troublant. Vous semblez attendre une mort imminente. Êtes vous à ce point en danger ?Elle avait mentionné le fait qu’elle n’appartenait à aucun clan, c’était peut être de là que venait sa vulnérabilité. Si elle était parti de son pays sans se retourner et qu’elle est venue ici pour se créer une nouvelle vie mais sans la protection d’un clan, elle pouvait être en effet en danger. En tout cas je pouvais supposer que les vampires pouvaient se montrer aussi durs entre eux que les humains et donc il n’était pas à exclure de multiples assassinats ici et là surtout si elle est la fille fragile physiquement d’un noble vampire de haut rang. Peut-être était-elle même la fille d’un chef de clan… non c’était stupide. Aucune héritière même dont on cacherait la naissance ne saurait être en danger à ce point et non à l’abri de son clan aussi difficile que ce soit d’y vivre.
John ▬ Vos informations sont d’une grande aide, certes, mais si je peux vous venir également en aide, je m’en fais un devoir miss Blancet. Aussi… puis-je vous demander ce qui vous a amené à être sans clan ?
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