Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Invité
Invité
Mar 13 Aoû 2019 - 21:57
Ainsi donc, il avait senti ma peur. D'un autre côté, ce n’était pas si surprenant ! On m’avait déjà dit que j’étais assez expressive de mes émotions ... Mais n'importe qui de normal aurait paniqué dans ce genre de situation. En tout cas, ce gaillard avait raison. Il fallait que je me calme avant de faire une bêtise. Il ne devait pas avoir si mauvais fond que ça, s'il m'offrait ce genre de conseils et qu'il avait l'air un peu penaud de s'être laissé emporté de la sorte. En tout cas, c'est ce que moi je voulais bien comprendre ! Je me remémorai les techniques de respiration que j'avais apprises quand ... quand je n'allais pas très bien. Tout doucement, la tension qui battait dans mes veines se calma un peu.
Maintenant que j'étais un peu moins obsédée par l'idée que je pouvais être la prochaine à être prise au col et secouée comme un prunier pour avoir empiété sur ses plate-bandes ou une autre raison bidon, je me rappelais sa toute première question. Il croyait vraiment que je pouvais l’aider pour finir son plat ? Ça avait l’air drôlement complexe, rien à voir avec ce que j’avais appris en cuisine, mais bon, c’est sûr que je n’étais pas assez expérimentée pour tout connaître. J’imagine aussi qu’il y avait une grande différente entre la fine cuisine et les sucreries. Hm ... Peut-être que si cette journée ne se finissait pas entièrement en grande catastrophe, je pourrais lui demander des conseils.
Mais avant ça, il fallait attraper l'escroc et exposer ses crimes envers les efforts de tout le monde. Même si les plats n'étaient pas tous des plus réussis, tout le monde y avait mis beaucoup de coeur et de passion ! C'était impardonnable ! Je portai ma main contre mon front en un salut militaire, en tout cas, c’était supposé s’en rapprocher. Les filles faisaient plutôt des révérences élégantes, d'habitude, mais ça n'aurait pas le même effet badass. De toute façon, je n'étais pas sûre qu'une simple roturière pouvait se le permettre ...
« Miriam Farrow au rapport, chef ! Je suis à votre disposition pour remplir cette mission. Ah ... Mais ... Comment on peut débusquer un rat sans scrupules, au fait ? »
Un peu gênée quand même par mon aveu, je me mis à tordre une mèche de mes cheveux entre mes doigts. Une personne normale se serait enfuie. Moi, j’essayais d’alléger un peu l’atmosphère en riant de ma propre bêtise. Mais si je me montrais utile, il ne pourrait pas me dévorer comme le grand méchant loup. Ah ! Il avait déjà parlé de vieux cuisiniers non ? Est-ce que son expérience lui soufflait que c’était ceux-là qui avaient le plus de risque de faire pencher la balance en leur faveur ?
« Peut-être qu’il y a de vrais critiques incognito ... ? Ça expliquerait pourquoi faire tout ce grabuge ... »
Mais alors comment avaient-ils eu l’info ? Rien n’avait de sens dans cette affaire ... C'est sûr que je ne faisais peut-être pas non plus partie de ce monde depuis assez longtemps pour comprendre le genre de motivation qui pouvait se cacher derrière un geste pareil, un peu désespéré, mais ce serait plus facile de trouver le qui, si ou trouvait le pourquoi, d'après moi ...
Invité
Invité
Mer 14 Aoû 2019 - 14:57
S’il y avait bien une chose pour laquelle je n’avais pas spécialement de patience c’est pour les jeunes, même là dans la vingtaine. C'était au-dessus de moi. Je ne les comprenais de toute façon pas du tout et la plupart du temps je passais pour un rustre sans cœur ou un gougeât. C'était donc le temps pour moi de laisser la place à quelqu’un de plus conciliant que je ne le suis.
D’un geste sec et rapide je dénouai mon bandana laissant la main à mon mou de compagnon d’infortune.
C’est avec un air apathique et totalement inoffensif donc que j’ai commencé à m’approcher un peu de la jeune fille qui s’était mise au garde à vous devant nous. C’était assez mignon et drôle dans le fond de la voir prendre ça avec un sérieux mêlé d'une candeur enfantine. Je me demandais bien ce qui avait pu lui arriver dans sa jeunesse de si terrible.
Ôkamiô ▬ Wow ! Mec ! T’as de ces pensées toi !
Et pourtant nous sommes bien placés pour repérer les personnes qui cache quelque chose de sale au fond d’eux. On fait bonne figure à l’excès où on se réfugie dans quelque chose, une époque, une attitude qui nous aide à affronter la vie et ce qu’elle nous a fait.
Je lui fis un vague sourire ou en tout cas ce qui pouvait s’en rapprocher le plus possible pour la mettre davantage en confiance avant de lui parler.
Ôkamiro ▬ Ton aide est prise avec plaisir... l’avantage avec des rats... c’est qu’on peut facilement les attirés à nous...
Si nous allions nos forces dans cette histoire, il y avait de grandes chances pour que nous attirions à nous certains des sous fifres et pourquoi pas débusquer celui qui se cache derrière tout ça.
Je me suis dirigé vers le stand de la petite pour le pousser. Avec ma force, ce n’était pas un gros problème que de pousser doucement ce stand pour le coller au mien et ainsi fusionner nos étales dans le but d’avoir plus de place.
Ôkamiro ▬ Ah partir de maintenant on bosse ensemble... il ne reste plus qu’à se mettre au travail...
Comme elle le dit elle-même, il y avait des chances pour qu’en effets certain critiques se soient mêlés à la foule aujourd'hui. Ce genre de fêtes ne sont pas grand-chose, pas de quoi gagner des étoiles au michelin, mais si des critiques vous font de la pub dans la presse et que vous gagnez le prix et avez votre photo dans le journal, c’est un tremplin pour les affaires.
Ôkamiro ▬ Dans ce genre de concours... ce n’est pas impossible oui... toute la pub faite par les critiques et le concours peuvent assurer le lancement d’un établissement... ou augmenter ses recettes... Tu as des idées de comment procéder ?
Tout en lui parlant, je commençai à travailler à nouveau sur le stand pour lancer de nouvelles préparations culinaires. Je lui tendis alors quelques légumes et fruits pour être épluchés tout en lui montrant un bac dans lequel mettre les pelures. Je pourrais surement arriver à extraire un jus de ces épluchures avec une centrifugeuse.
Ôkamiro ▬ Tu as... une spécialité en cuisine ?
C’était le moment d’en savoir un peu plus sur ma nouvelle collègue.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 18 Aoû 2019 - 22:23
D’un point de vue extérieur, on ne formait certainement pas le duo le plus probable. Moi, j’avais de l’énergie à revendre. Le mec aux griffes, qui ne m’avait pas donné son identité encore en passant – quel manque de politesse ! – semblait avoir un coup de mou tout à coup. Ça devait être à cause de la chaleur ou quelque chose comme ça. Je restai surprise tout de même quand il poussa mon stand à côté du sien, encore plus quand il me demanda de lui donner un coup de main, il pensait vraiment que je pouvais avoir assez de compétence pour ça ? De la part d’un grand maître, c’était tout un compliment ! Pourvu que ce ne soit pas contre les règles de travailler en équipe, mais il n’y avait pas de raison ! En tout cas, ça faisait plaisir de voir qu’il n’avait pas l’air de se méfier de moi. Mais après tout pourquoi aurais-je saboté mes propres chances de remporter la victoire, si c’était pour nuire aux autres ?
Je me tapotai le front, sourcils froncés, à sa question. C’est vrai qu’on n’était pas aidé, si aucun de nous deux ne trouvait une solution et malheureusement, je n’étais pas une flèche. Et je ne voulais pas attendre qu’un autre accident se produise avant d’agir. Je me mis au travail en silence, une façon de lui répondre en quelque sorte. Tiens ? Pourquoi j’avais l’impression qu’il me fixait ? Je penchai un peu la tête sur le côté, perplexe. Okay, j’avais peut-être des réactions complètement décalées, mais ce n’était pas moi la plus bizarre entre nous deux ! À part pour l’épisode de la coupure tout à l’heure peut-être.
« Oui ? Tu as une autre question à me poser ? »
Oui, bon, il avait entamé le tutoiement donc j’imagine que cela ne le dérangerait pas que j’en fasse de même ! Oh, il voulait connaître ma spécialité ? En un sens, c’était sûrement mieux ainsi. Je ne pense pas que ce soit bien vu de parler de magie même devant quelqu’un qui n’est clairement pas un humain, puis n’importe qui d’autre pouvait nous entendre. D’habitude, j’évitais d’utiliser mes pouvoirs à moins d’en être obligée ...
« Je fais des bonbons et des petites pâtisseries, je les vends au café … Ça ne fait pas très longtemps que j’ai ouvert mais je trouve ça passionnant ! »
Je lui montrai mon écusson du doigt, lui adressant un sourire encourageant pour qu’il poursuive la conversation sur le sujet. Pour être honnête, je serais bien surprise qu’il ne représente pas un grand restaurant ou quelque chose du genre. Ça expliquait peut-être pourquoi il n'avait pas proposé qu'on aille voir les juges pour dénoncer la situation ? Comme ça, le concours pouvait continuer ... Perso, je pensais juste qu'ils ne nous écouteraient pas vraiment, ou en tout cas, qu'ils ne pourraient pas faire grand-chose pour rectifier la situation.
« Ne le prends pas mal. Heavens. Ça va sonner vraiment très étrange. Tu ne peux pas juste ... flairer des odeurs, une piste ? »
Je détournai le regard en faisant mine de m'intéresser davantage aux légumes qu'il m'avait donné, les joues bien rouges. Je ne le prenais pas pour un chien ! Non ! J'étais juste curieuse, je ne savais pas du tout comment réagir dans ce genre de situation et je n'avais pas d'autres idées pour le moment. Il allait falloir qu'il y mette du sien !
Invité
Invité
Mar 20 Aoû 2019 - 1:53
C’était donc une pâtissière de formation. Voilà pourquoi je sentais sur elle des odeurs de sucres en de telles quantité. Elle nous parla d’une boutique qui venait d’ouvrir en ville et j’avais une bonne idée de ce dont elle parlait. Nous sommes passés devant à de nombreuses reprises déjà.
Elle devait avoir donc des bases solides en cuisine même si elle s'est montrée maladroite au début, sans doute à cause du stress. Maintenant un homme avait fait monter d’un cran encore la tension du concours. Tout ça pour un concours local, qu’elle idiotie.
Toutefois je pouvais aisément comprendre qu’il fasse cela pour s’attirer une renommée locale, cela permet de faire beaucoup de pub mine de rien. Si on pouvait mettre la main sur le critique qui est là ce serait génial en fait pour découvrir qui était le tricheur. Maintenant qu’elle m’avait mis en tête l'idée selon laquelle il pouvait en avoir un qui se promenait, je ne parvenais pas à me dire que c’était là la clef de cette histoire. Notre tricheur devait avoir eu l’information, la certitude selon laquelle un critique devait être de passage.
Ôkamiro ▬ De la pâtisserie hein... c'est très bien ça...
J’ai sortie quelques pommes que j’avais amené et j’ai commencé à les éplucher rapidement en quelques gestes techniques. Un petit coup de jus de citron dessus pour les protéger de l’oxydation à cause de l’air.
La petite était partie sur çà au début je m’en souviens. C’était avant qu’elle ne se coupe, bien que je ne sentisse plus aucune odeur de sang venant d’elle, à croire qu’elle n’avait pas saigner du tout en fin de compte.
Elle en vint à me demander si je ne pouvais pas suivre une piste, les odeurs venant peut-être des tricheurs. C’était assez direct.
Ôkamiô ▬ Elle te prend pour un clébard ! La bonne blague !
Ôkamiro ▬ ça ne serait sans doute pas arrivé si tu n’avais pas encore fait du grabuge.
Elle avait dû voir les griffes de mon compagnon et cela expliquait les trémolos dans sa voix peu après et son ton hésitant à venir nous parler. Il n’y avait plus aucun doute maintenant, elle avait plus que des soupçons sur ce que nous sommes véritablement.
Sans pour autant vraiment adopté le chuchotement, je parlais nonchalamment et de façon totalement détachée, comme un cuisinier parle à son partenaire sans que cela ne s’entende vraiment à plus de deux mètres.
Ôkamiro ▬ Tu sais ce que je suis... pourtant tu ne sembles pas effrayée... d’autres se seraient sauvés en hurlant en comprenant...
Je pris un instant pour réfléchir à sa recette possible vu le peu d’ingrédients qu’elle semblait avoir. Elle ne devait pas s’être mise là pour pouvoir vendre toute la journée, vraiment servir les juges le moment venu. Fort heureusement, ils ne sont toujours pas passés pour le moment dans ce coin ci du concours.
Ôkamiro ▬ Je peux arriver à trouver ceux qui trafique les recettes des participant comme toi... mais je doute que le tricheur soit assez stupide pour l’avoir fait lui aussi... le truc serait de trouver le critique... il a dû dire à quelqu'un qu'il venait...
Le fil conduteur de sa recette me revint en tête. Elle fabriquait des bonbons et des pâtisseries alors peut être qu'on pouvait partir du concept de la pomme d’amour, mais en changeant d’angle d’attaque dans le but de surprendre.
Ôkamiro ▬ Les japonais sont amusés par les pommes d’amour... comme tu m’as l’air étrangère... je dirais anglosaxonne même... tu dois maîtriser la technique d'enrobage au sirop épais non ? … de mon côté je peux évider et préparer tout une fournée de pommes qu’on pourra farcir avec une crème pâtissière exotique pourquoi pas...
J’essayai de chercher une lueur de passion dans ses yeux. Je ne sais même pas pourquoi. Malgré l'apathie don je fais preuve pratiquement tout le temps, il n’y a que dans la cuisine que je mets de l’énergie à ce point et bien que ma parole ne suive pas la cadence de mes gestes, je lui fis une description de mon idée.
Je pris une pomme que j’avais épluchée et à l’aide d’un instrument, je retirais le trognon d’un coup avant de couper en deux la pomme. Sa chair est ferme et permet de facilement passer avec une cuillère pour la creuser un peu plus. Ainsi je lui expliquai qu’on pourrait la farcir au centre avant de la ressouder avec une pique en bois dans l’autre sens. Avec un nappage épais on pourra à nouveau lui donner une apparence de pomme et masquer le tout. Avec les épluchures, les trognons et les chairs retirées, on pouvait les mettre en centrifugeuse pour en extraire encore du jus à incorporer dans le sirop et préserver la saveur de la pomme en surface.
La balle était dans son camp maintenant pour peu qu’elle suive le mouvement. Il fallait maintenant attendre de prendre en flagrant délit un autre sbire du tricheur ou trouver le critique.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Lun 9 Sep 2019 - 4:56
J'étais assez contente de parler avec quelqu'un qui écoutait avec attention ce que j'avais à dire. La plupart des gens n'étaient pas très impressionnés quand je leur parlais de mon métier. Pas comme avant, quand je voulais devenir infirmière. Même mamie pensait que j'étais folle d'abandonner ma carrière ... Mais je ne pouvais plus mettre les pieds dans un hôpital depuis que ... Petit soupir. Tout le monde se plait à croire que cuisiner est facile, en plus. Il suffit de suivre une recette. Eh bien non. Comment ces fameuses recettes étaient-elles découvertes hein ? Ça prenait du temps. Ça prenait de la patience. Ça prenait de la passion ! Il fallait faire travailler son imagination et avoir une certaine intuition pour combiner les saveurs dans un savant équilibre. Prendre des risques pour faire de nouvelles expériences !
Je ne pus pas m'empêcher de rire un peu timidement à sa remarque, me frottant le bout du nez avec l'index. Oh non non. Ça m'avait fait très peur. Est-ce que je devais le corriger ? Il l'avait senti pourtant non ? Il avait essayé de me réconforter. Me mettre à courir ... Honnêtement ça aurait sûrement été un peu inutile et puis ça aurait été au dessus de mes forces. Mais c'est vrai que j'aurais pu hurler. Au moins pour éviter qu'on me cogne dessus. Maintenant c'était du passé et ça n'était pas arrivé donc inutile de se torturer avec les possibilités ! De toute façon, je préférais voir le côté positif des choses !
« Je ne dois pas être une personne normale alors ... C'est ce que tout le monde dit. Pourtant on est tous un peu bizarres à notre façon ! »
Il fallait que j'arrête de parler sinon il allait commencer à soupçonner quelque chose ... J'haussai juste les épaules, on s'en fiche de ce que les autres pensent. Au moins, ma curiosité était un peu satisfaite, avec sa réponse à ma question.
Des complices ? Sapristi ... Ça voulait dire que la fille qui s'était blessée tout à l'heure était probablement une d'entre eux ? Dire que je l'avais aidé à nous échapper ... Je voulais juste bien faire. Je ne pouvais pas deviner ...
« Je ne suis pas trop inquiète. Quelqu'un finira par te reconnaître mon gars ... Ou l'inverse ! »
Il ne devait pas y avoir des centaines de critiques culinaires dans cette ville. Je n'en avais jamais rencontré en tout cas ! Ça nous ramenait au sujet du concours ... J'étais vraiment déçue que les choses se soient terminées de cette façon ... Mais je n'avais pas préparé de stock, à part le nécessaire pour le kiosque. Mon camarade a du remarquer que j'étais un peu dépitée parce qu'il se mit à parler de pommes d'amour. Il avait de la suite dans les idées, oui, j'en avais déjà vu dans les fêtes foraines et un festival était dans le même esprit pour les japonais, mais ...
« Mais, les brochettes alors ? »
J'étais assez surprise. Je laissai même retomber le couteau. Il voulait vraiment aider quelqu'un qui était supposé être sa rivale ? Il n'avait pas proposé un coup de pouce aux autres alors pourquoi ? Je gonflai un peu les joues en me retenant de croiser les bras. J'avais l'air si perdue que ça ? Très bien ! J'allais lui prouver que je savais ce que je faisais, dans ma spécialité ! Je relevai mes manches. Je replaçai ma casquette. D'un pas vit et décidé, je sortis une casserole profonde pour y mélange le sucre et l'eau. Retour aux fourneaux jusqu'à ébullition ... J'ajoutai un peu de beurre et de crème en baissant l'intensité du feu, je me mis ensuite à mélanger le tout avec un regain d'énergie pour que le mélange s'épaississe et prenne une couleur plus foncée. Maintenant une petite pincée de cannelle ce serait trop bon aussi .., Même pas besoin qu'il regarde tout le temps par dessus mon épaule, na.
Pourvu qu'il ait gardé l'œil ouvert parce que moi, j'avais presque oublié les mauvais événements de la journée, trop concentrée sur ma tâche ! Du moins jusqu'à ce qu'une odeur désagréable me fasse froncer le nez, juste comme je mettais mon contenant de côté pour le laisser refroidir ... Mon sirop avait l'air très réussi, je n'étais pas une parfaite empotée non plus, alors qu'est-ce que ...
« Une odeur de brûler ? »
Mon visage devait refléter mon inquiétude. C'est mauvais, très mauvais. C'était encore le saboteur et ses copains à coup sûr. Et s'ils continuaient à escalader ? Et si quelque chose explosait ? Je ne pouvais pas protéger tout le monde ! Il fallait trouver la source du problème bientôt sinon ... La fête tournerait très vite au vinaigre ... Je frappai les mains contre le comptoir, franchement énervée, avant de marcher rapidement en laissant l'odeur portée par le vent me guider. Il fallait que je fasse quelque chose ! Je ne savais pas quoi encore, c'est tout ! Je ne risquais pas d'être capable de les tabasser après tout ...
Invité
Invité
Mer 11 Sep 2019 - 11:19
Elle était touchante cette jeune fille dans sa manière d’apprécier mes paroles vis-à-vis de la cuisine ou de mes suggestions sur ce qu’elle pourrait faire pour se ressaisir. Est-ce que je l’aidais à ne pas finir dernière ? Est-ce que nous faisions un team up ? Je n’avais pas la réponse à ça pour l’instant, mais tout ce dont j’étais certain, c’est qu’à en juger par l’étincelle dans ses yeux lorsque le sujet de la cuisine est venu, c’est que c’est une passionnée. J’avais l’impression d’être en 1933 lorsque je restais avec ma mère dans la cuisine pour la voir cuisiner et m’expliquer les rudiments de la chose. C’est à ce genre de regard qu’on reconnait ceux qui ont ça dans le sang.
Je me surpris à adapter mes mouvements pour qu’ils soient un maximum clars pour qu’elle puisse assimiler les techniques de cuisines les plus élémentaires, mais en même temps les plus professionnelles possibles. C'était un instant de partage que je n’aurais pas cru possible un jour.
Ôkamiô ▬ C’est surement parce qu’on peut plus que fuir les concours après les avoir gagné car lorsqu’on s’aperçoit de qui on peut être ça tourne mal tu crois pas ?Même son rire est amusant et touchant. Cette manière timide de se frotter le bout du nez avec son index pour masquer sa gêne du moment fasse à la remarque que je lui ai faite. Sa réponse n'en fut que plus savoureuse. La normalité est une notion bien abstraite pour moi à cause de cette autre personnalité qui partage mon corps.
Ôkamiro ▬ Vous avez raison... il n’y a rien de plus ennuyeux dans ce monde que de tomber dans la normalité... faut juste rester qui on est finalement... j’en connais qui dirait quelque chose comme “l’éternité est trop courtes pour s’faire chier avec ce que pensent les autres” ou un truc comme ça...Est-ce que j’ai vraiment tort de penser ça ou d’imaginer un instant que c’est ce qu’il dirait face à elle ? Je ne pense pas le moins du monde. Il a raison de voir le monde ainsi en fin de compte et je devrais m’inspirer un peu plus de cette philosophie, cette façon de penser les choses.
Ôkamiô ▬ J’te remercie mon vieux ! Ça m’touche beaucoup !Le fait est qu’elle n’avait pas spécialement envie de mon coup de main à en juger par ce gonflement des joues et cet air renfrogné soudainement lorsque nous parlions des brochettes. C’était une bonne idée et comme souvent, il faut aider ceux qui ont du talent à croire en eux. Elle avait surement du talent en elle, ça sent à son étincelle dans les yeux lorsqu’elle décide de se mettre à l’ouvrage avec des restes de déjeuner et quelques ingrédients. A croire qu’elle n’était pas prête pour le concours mais que malgré tout elle voulait en découdre.
Elle a très vite pris le coup. C’est une bonne chose car c’est vraiment signe qu’elle a des connaissances et une formation. La cannelle est un bon choix, ça va mettre un peu de relief à ce gout de pomme parfois un peu fade. Ni une ni deux je la laisse à sa préparation enfin lancée et me raccroche à mes propres occupations. Nos stands collés, je peux garder un œil sur ce qu’elle fait de loin tout en m’assurant que tout se passe bien.
Une odeur de brûlé se fait soudainement sentir. C’est à six stand d’ici, soit environs trente mètres de nous seulement. À en juger par l’odeur, c’est un poulet qui a cramé dans un four trop chaud. Quelqu’un a dû dérégler le thermostat discrètement. Le problème c’est que je sens des notes de vanille dans l’air émanent de cet endroit. Il n’est pas rare aujourd’hui que les gaz soient parfumés à la vanille pour que l’on s’aperçoive des fuites.
J’empoignais mon bandana à mon poignet pour le passer à ma tête. Il me fallait l'aide de mon partenaire sur ce coup-là pour mettre un terme à toute cette histoire dans les plus brefs délais. Avant de quitter mon stand en emboitant le pas de la jeune fille, j’ai décidé de m’assurer qu’on ne viendrait pas fourrer le nez dans nos affaires et ai éteint les feux ainsi que mis en réserve nos préparations déjà effectuées.
Bien, maintenant que j’étais là, l’oeil vif et le corps prêt à l'action, je pouvais suivre cette fille.
Ôkamiô ▬ Par ici !Nous parvînmes assez rapidement à l’endroit d’où venait cette horrible odeur de fumée, de brulé. C’était bien un four qui avait été saboté. Là ça devient vraiment grave car ça aurait pu vraiment mal tourner.
Je flairai une odeur vissée sur les molettes du four, une odeur assez singulière. C’est un mélange d’épices. Il y a de la canaelle, du paprika, de l’épice de tandore, mais aussi du citron et un léger goût de yaourt. Sans doute une préparation de poulet dans un style indien, mais il en a mis sur les molettes du four. Si quelqu’un a un déréflé ce dernier, il aura des traces de cela sur les mains.
Je tends mon doit vers la molette avec encore quelques traces dessus.
Ôkamiô ▬ Si on trouve l’odeur, on trouve le mec !Je repartis directement, me laissant porter par mon flair infaillible jusqu’à un stand très imposant. Un chef local assez reconnu je crois se tient derrière celui-ci. Je sonde un peu ma mémoire et en parvient à une conclusion évidente. S’il arrive à attirer les regards sur lui aujourd’hui, il vise surement une visite du guide Michelin dans l’année à son restaurant. Ce mec fait surement tout ça pour avoir une étoile dans l’année
Ôkamiô ▬ C’est un de ses commis, celui-là, qui a l’odeur du four sur les mains. Je crois qu’on a touché le jackpot !
“Game Over”
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 12 Oct 2019 - 16:27
Le loup-garou n'avait pas trop tardé à me rattraper, on était donc arrivés au même moment devant la scène de crime et je serrai les poings plus forts, retenant des larmes de frustration, c'est bien ce que je craignais ... Les choses allaient finir par mal tourner. Quelqu'un allait être blessé, tout ça pour quoi ? Pour un simple article dans le journal ? Franchement, après tous ces évènements, si on parlait du festival du solstice d'été, ça ne serait sûrement pas juste pour vanter le concours culinaire. Et si le responsable avait besoin de ça, au point de nuire aux autres et de cracher sur leurs efforts ... Il n'était pas digne d'avoir une tribune pour sa table. Les gens autour étaient dévastés, ou sous le choc, ça se lisait sur leur visage, il y en avait même qui s'étaient assis par terre. C'était une chance qu'ils se soient aperçus à temps du sabotage. Ils ne méritaient pas ça. Encore moins aujourd'hui, pendant cette grande fête.
Le mec au bandana avait l'air d'être d'accord avec moi, parce qu'il repartit après avoir inspecté de plus près le four. Ah bah, au moins, je n'étais pas complètement timbrée ! Il y avait bien une odeur qu'il était capable de suivre. Je retins un petit sourire en me remettant au pas de course derrière lui pour rattraper la distance. Ce n'était pas le moment de plaisanter ! Il avait retrouvé la personne qui avait trafiqué les molettes du four. Je me demandais pourquoi il semblait aussi sûr qu'on ait trouvé notre coupable, mais j'allais lui faire confiance sur ce coup là, il avait plus d'expérience que moi, dans le milieu de la cuisine. Je me contentai donc d'hocher la tête.
« Je vais le distraire. À nous deux, on devrait pouvoir trouver des preuves pour le mettre hors course avant que le chrono soit écoulé. »
Les hommes aiment qu'on flatte leur égo. Je retirai le badge de mon café m'identifiant comme une rivale pour l'accrocher au col de mon camarade, en lui laissant aussi ma casquette qui lui porterait peut-être chance (tout détective ou gentleman qui se respecte doit avoir un chapeau fétiche après tout( avant de m'éloigner en trottinant un peu, dénouant mes cheveux pour les lisser du bout des doigts. J'étais un petit peu nerveuse, je n'étais pas très douée pour mentir ... Je n'étais pas non plus une poulette des plus sexy, même s'il paraît que mon regard ambré est assez fascinant. Mais c'était pour une bonne cause ! Il ne pouvait pas avoir saboté tout le monde qui pouvait menacer sa victoire. Même s'il restait des complices, ils feraient moins les malins s'ils risquaient d'être accusés à leur tour. Bon, ça ne causerait sûrement qu'une amende aux yeux de la loi, mais exit la réputation.
« Oh. My. GOD. J'y crois pas ! Vous avez vraiment des rillettes de canard ! Il faut ab-so-lu-ment que vous m'en gardiez une part, même si c'est pour le concours, dearie. Parlez moi un peu de vous, vous avez bien un restaurant, je l'espère ? »
Je lui adressai un sourire charmant pour l'encourager à me faire son pitch, comme une parfaite idiote extasiée par son premier festival, la bouche en cœur, prête à papillonner dès paupières et à dépenser tout min argent. Mon petit numéro avait l'air d'avoir fait son effet, tout à l'heure, les gens s'étaient regroupés autour de la technique du chef Lacroix, mais maintenant, la curiosité attirait l'attention sur ce kiosque-ci. Tout pour plaire à notre vandale coupable d'autant de vanité ... En plus, avec mon accent cassé, la possibilité de faire parler de lui à l'étranger devait être séduisante. Mais on finit toujours par récolter ce que l'on sème. Ce n'est pas en flattant mon estomac qu'il arriverait à gagner ma sympathie. La vengeance est douce. J'essayais pour le moment une approche un peu directe pour observer de plus près son comptoir, vu que j'avais déjà moi aussi, en quelque sorte, subi un interrogatoire musclé de la sorte. Il y avait du vinaigre et beaucoup de taches, de sauces et d'autre , je suppose ... J'attendais d'avoir mon échantillon en main pour rendre un verdict plus précis, et j'espérais qu'il se dévoile en discourant devant une admiratrice.
Invité
Invité
Mer 16 Oct 2019 - 9:22
La petite en avait dans les tripes pour me lancer de but en blanc une phrase de la sorte. Il faut se méfier de celles semblent être fluettes et timides en fin de compte. Elle voulait distraire le chef de ce stand qui devait forcément tirer les ficelles pendant que moi, je devais chercher des preuves de la culpabilité de notre homme et ses commis. Comment j’allais bien pouvoir chopper des preuves alors que c’est notre nez qui nous a conduit ici ? Pas facile et je ne peux pas non plus choper le commis par le col et le menacer.
Je me faufile donc derrière le stand pendant que ma coéquipière d’infortune commence alors à distraire le chef. C’est là que par chance je repère un commis qui commence à s’éloigner doucement du stand en retirant son tablier et rodant autour d’autre stands. Je l’ai pris en filature pour voir un peu ce qu’il allait faire et je ne pouvais pas le prendre en flagrant délit en train de saboter un plat de quelqu’un.
Il profite que le propriétaire du stand regarde son voisin pour approcher furtivement du four et changer le termostat. C’est là que je reste debout, très visible, lorsqu’il se retrouve il ne peut pas rater le fait que je suis là à l’observer, ayant absolument tout vu de ce qu’il a fait. Je le chope par le col d’un geste et l’éclate contre un mur tout en le maintenant en position haute d’une seule main.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’il fonde en larme et commence à répéter en boucle que son patron lui avait demandé de trafiquer le plus de fours possibles de cette petite compétition.
La foule commençait à s’agglomérer devant le stand de ce chef local de renom qui briguait surement une meilleure notoriété encore, en dépit du bon sens et de l’esprit sportif.
Je me faufile donc derrière le stand pendant que ma coéquipière d’infortune commence alors à distraire le chef. C’est là que par chance je repère un commis qui commence à s’éloigner doucement du stand en retirant son tablier et rodant autour d’autre stands. Je l’ai pris en filature pour voir un peu ce qu’il allait faire et je ne pouvais pas le prendre en flagrant délit en train de saboter un plat de quelqu’un.
Il profite que le propriétaire du stand regarde son voisin pour approcher furtivement du four et changer le termostat. C’est là que je reste debout, très visible, lorsqu’il se retrouve il ne peut pas rater le fait que je suis là à l’observer, ayant absolument tout vu de ce qu’il a fait. Je le chope par le col d’un geste et l’éclate contre un mur tout en le maintenant en position haute d’une seule main.
Ôkamiô ▬ Crois-moi mon gars, toi tu viens de t’foutre sacrément dans la merde !Je fis luire brièvement mes yeux de lycan pour rajouter à la pesanteur de la situation tandis que des gens commençaient à se demander ce qui pouvait bien se passer.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’il fonde en larme et commence à répéter en boucle que son patron lui avait demandé de trafiquer le plus de fours possibles de cette petite compétition.
Ôkamiô ▬ Montre à tout le monde qui est ton patron enfoiré d’tricheur !Il commença à claudiquer sous l’effet de la peur en direction du stand que nous avions tout deux quitter plus tôt et où ma partenaire avait déjà dû de son côté obtenir une quelconque preuve.
La foule commençait à s’agglomérer devant le stand de ce chef local de renom qui briguait surement une meilleure notoriété encore, en dépit du bon sens et de l’esprit sportif.
Ôkamiô ▬ Il est temps d’avouer enfoiré ! Ton commis a déjà tout déballer ! Passe à table maintenant !Si ma partenaire n’avait pas eu le temps de recueillir des preuves sur son stand, avec une diversion pareil, elle aura tôt fait d'en obtenir une maintenant que la sueur lui coulait le long de la nuque et qu’il commençait à empester la peur à plein nez.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 27 Oct 2019 - 1:41
Le grand sourire de cet homme me donnait froid dans le dos. Il parlait comme s'il n'avait rien sur la conscience, vantard parce qu'on s'intéressait à son talent. Il ne devait pas avoir ouvert depuis très longtemps, s'il cachait aussi précieusement quelques doutes pour son avenir culinaire. Ou alors il était vraiment mauvais ... Mince et maintenant il me tendait un échantillon. Trop tard pour reculer. Je ne pouvais pas non plus le piquer avec son cure-dent à la noix. Ça aurait mis en péril ma mission.
Je pris une bouchée de l'amuse-bouche et retins une grimace. Ouais. Il était vraiment très mauvais cuisiner. Ça expliquait sûrement la présence des commis, â tout les coup, ils faisaient quelques ajustements derrière. Son plat était beaucoup trop relevé, ça brûlait les papilles et faisait disparaître toutes les saveurs ... Je toussotai discrètement contre la paume de ma main pour recracher le morceau. Enfin ... Même si ce n'était pas la meilleure cuisine au monde, pour le moment en tout cas, ça remporterait le concours contre les autres catastrophes qu'il avait causé. Le jury allait être vénère devant cette grande farce ...
« Le goût est ... unique. »
« Un grand chef ne révèle pas sa recette mademoiselle. »
Il m'adressa quand même un petit clin d'œil. Malédiction, il était en train de me faire du gringue là ? Comme s'il voulait m'inviter à rester dans les parages après que tout le monde soit parti. J'émis un petit rire presque forcé puis je m'éventai en lui demandant s'il pouvait me donner un verre d'eau. En cours de route, je l'aperçus parler avec l'un de ses commis qui quitta son poste. Il ne se doutait pas de ce qui l'attendait celui-là ...
En regardant le kiosque de plus près, je fis une liste mentale des épices, qu'est-ce qui était resté collé au four déjà ? Il avait une sauce au yogourt donc ça pouvait coller mais ce n'était pas une preuve tangible. J'étais déçue mais c'est à ce moment là que je vis un bout de papier qui traînait sous une pile d'assiettes. Une enveloppe plutôt ? Tiens tiens ...
Un juron faillit m'échapper. Je n'avais jamais vu autant de billets ! Il graissait donc la patte à ses employés pour qu'ils se salissent les mains et lui récoltait les honneurs ... Et il pensait sûrement faire la même chose avec le critique non ? Il y avait aussi une lettre, une lettre de menaces dans l'éventualité qu'il soit battu à son propre jeu, probablement.
« La discrétion, c'est pas votre fort, hein ? »
Je n'accueillais pas son retour avec un sourire de plus. Tout ça, c'était dégueulasse. Pourquoi avait-il fait ça ? Pour la gloire ? Est-ce que ça le rendrait plus heureux ? Son visage grassouillet était confus, sa surprise ne faisant qu'augmenter lorsque son regard tomba sur l'enveloppe que je tenais sous mon bras, hésitante à m'enfuir en courant pendant qu'il était figé de stupéfaction. C'est à ce moment là que Monsieur l'Expert fit son entrée fracassante, avec le commis qui hoquetait et pleurait presque comme un porcelet qu'on était sur le point de saigner. Je n'approuvais pas ces méthodes ... Mais cela avait le mérite de donner des résultats. Le complice raconta toute l'histoire.
« Vous devriez avoir honte. Vous croyez que tous ces gens ne méritent pas leur chance eux aussi ? Vous croyez que l'argent peut tout acheter ? Vous vous moquez de notre passion. N'en avez-vous donc aucune ? »
Non, pour agir de la sorte, il ne devait pas comprendre. Je me penchai vers lui avec un sourire doucereux, murmurant comme on le ferait pour un enfant pris en faute dont on a pitié. Les personnes douces, gentilles et naïves sont celles qu'il ne faut précisément pas mettre en colère.
« Estimez-vous heureux qu'on en reste là dearie, plutôt que de vous rendre la monnaie de votre pièce, ou de vous empoisonner. »
Ça devrait lui passer l'envie de recommencer. J'avais de quoi faire pour lui donner un horrible mal de ventre. Sans parler de mon comparse qui aurait sûrement pu lui arracher un bras. Ça aurait été très fairplay, mais je ne m'abaisserais pas à son niveau. Je retournai plutôt vers mon kiosque, laissant les hommes s'occuper du saboteur. Je n'oubliai pas de remettre l'enveloppe à l'un des organisateurs bien sur, mais j'en avais assez fait, je pense. J'aurais été gênée qu'on me traite comme une héroïne d'un jour ... Moi, j'avais une pomme à farcir ! Je trempai un doigt paresseux dans mon sirop refroidi avant de le porter à mes lèvres pour vérifier la cuisson. Satisfaite, je pouvais finir ma recette. Ensuite, il faudrait attendre le verdict final ... Quelle journée.
Invité
Invité
Mar 29 Oct 2019 - 16:38
La petite confiseuse en avait vraiment dans le coffre à tenir tête à ce vieux con avec son air suffisant lorsque je l’avais laissé avec elle. Maintenant il n’avait plus aucune réparti, plus de rhétorique facile à lancer entre le plat et le fromage sans aucune saveur ou sens. Maintenant il était seul face à une jeune femme qui n’allait pas lâcher le morceau facilement et lui collait une honte modèle géant devant tout le monde sans même se rendre compte que l’esclandre était devenu publique.
Je la laissais parler tout en fermant les arrivés de gaz pour les fours du stand avant de discrètement tordre le métal pour empêcher le rebranchement sur les bombonnes avant de me diriger vers leur groupe électrogène et arracher un câble pour qu'il s'arrête net. Il fallait bien le mettre au même niveau que ceux dont il a ruiné les chances de réussite vis-à-vis de ce putain de concours.
Je m’approchais de lui alors qu’elle avait dit ses quatre vérités et que tout le monde commençait enfin à s’éloigner de ce stand en ayant bien compris à quel point ce mec était une merde. Ses commis étaient partis en courant vers les juges pour dénoncer leur patron et c’est sûr qu'il n'allait pas pouvoir revenir à un concours organisé par la ville avant un moment. Toutefois je l’ai quand même attrapé par le col de son uniforme de cuisinier.
Ôkamiô ▬ Maintenant que la messe est dite mon gars ! Laisse-moi t’expliquer clairement les choses.Je l’ai soulever d’une main du sol en le tenant par sa tenue, appuyer contre son stand. Ma voix devint sans doute très rauque et gutturale alors que mes yeux devinrent rouge vif et des crocs remplaçant mes dents humaines.
Ôkamiô ▬ Si tu continues comme ça, je t’ajouterai à un tout autre genre de menu ! Tu n’es qu’une merde, mais ça ne change en rien le goût de ce qui innonde les fibres de ton corps dont beaucoup de mes clients sont très friand. Change de crèmerie ou d’attitude car y aura pas de troisième chance.Je le lâchais, son cul tombant sur le sol, le tout laissant s’échapper une vague odeur d’urine.
Je tournais les talons pour m’en retourner vers mon stand, mitoyen maintenant avec celui de la demoiselle qui avait déjà repris son travail pour essayer de sortir quelque chose de bien de tout ce concours. Je sortis tout un tas de matos et surtout de provisions pour lui permettre de rattraper son travail au mieux. Il y avait encore beaucoup à faire, mais au moins cette journée allait pouvoir continuer comme il se devait. Nous n’avions plus besoin de nous inquiéter pour ces histoires de tricherie et les risques que certains concurrents ne soient blessés.
La seule chose qui était encore à savoir, c’était si nous allions laisser passer devant nous la petite ou si nous participions avec sérieux...
Etilya sur DK RPG
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum