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Sam 3 Aoû 2019 - 19:01
La petite est décidément très courageuse pour son jeune âge et dispose d’une grande force intérieure dont elle n’a pas encore conscience. Le fait est que sans vraiment hésiter un instant, elle fût animée par l’envie de retrouver sa mémoire et de se souvenir plus en détail de ce qui lui est arrivé lorsqu’elle fût l’ôte forcée de ces sorciers à l’hôpital de Nakanoto.
Retrouver ses souvenirs ne serait sans doute pas une chose facile. Je ne voyais même pas vraiment ce qu’à un niveau humain il était possible de faire. Après tout, nous parlions de sorciers, de shugenja, aux pouvoirs sans doute infinis et tout puissants. Ils étaient peut-être encore plus redoutables que les vampires tout en étant manifestement des ennemis encore plus discrets qu’eux.
Je pris un instant pour répondre à sa volonté de vouloir en savoir plus. Elle demeurait visiblement très incertaine de ses capacités. Je posai ma main sur son épaule comme pour la soulager de son fardeau.
Riku ▬ Nous sommes deux maintenant à pouvoir essayer de trouver la vérité et une réponse aux blancs de ton esprits.
Je parais mon visage d’un tendre et doux sourire pour manifester la confiance que j’avais en elle et dans la situation que nous vivions maintenant à deux.
Les chevaliers des ombres savaient probablement quelque chose sur ces adversaires millénaires et terrifiants qu’étaient les poursuivants de la petite O’Brien. Avec leurs moyens, peut-être même que retrouver ses parents n’allaient pas être si compliqué que cela.
Le fait est qu’en cas de problème, si je la faisais entrer au sein des chevaliers des ombres pour commencer dès maintenant sa formation, elle pourrait rester dans les dortoirs et espace de vie du QG où elle ne courrait aucun risque. Tout du moins, c’était ce que j’espérai.
Avec de la chance, si elle pouvait être officiellement sous la garde des chevaliers des ombres, elle bénéficierait d’une forme de bouclier, d’aura de l’organisation, sur elle qui lui donnerait enfin un plein accès à la liberté de faire ce qu’elle voudrait de sa vie.
Riku ▬ J’en parlerai dès ce soir à mon supérieur, le chef des chevaliers dont tu as forcément du entendre parlé en lisant le journal. Si je te recommande et lui explique la situation en détail, je pense que tu pourras commencer dès demain. Une fois tout ça derrière toi, tu pourras trouver un autre endroit où vivre et travailler si tu veux. Rester dans un quartier un peu mourant n’est pas chose facile pour une jeune fille de ton âge.
J’étais heureux à l’idée qu’un jour prochain, elle puisse faire vraiment ce qu’elle aimerait faire dans la vie. Après tout, s’occuper des indigents et vivre parmi eux, dans un quartier qui est encore très détérioré. Ce n’était pas le cadre de vie idéal pour une jeune femme comme Alyssa.
Je souriais donc à l’idée que peut-être allait-elle se lancer dans des études en plus de sa formation de chevalier des ombres et pourquoi pas même un jour aider au mieux cette ville ou toute autre dont elle déciderait de faire son foyer.
Etilya sur DK RPG
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Sam 10 Aoû 2019 - 23:55
« Nous sommes deux maintenant à pouvoir essayer de trouver la vérité et une réponse aux blancs de ton esprits. »
Je hochai la tête et acquiesçai avec un trémolo ému dans la voix. Mes errances étaient définitivement terminées. Peut-être que j’aurais à bouger en tant que membre des Chevaliers des Ombres, mais ce serait totalement différent. Ce serait pour accomplir un véritable but, et non juste pour fuir. Je me demandais à quel point Aaren Hermansson ressemblait au portrait dépeint par les médias. Il avait une excellente réputation. Le journal de la ville le traitait presque comme un prince venu sauver Nakanoto sur son cheval blanc. N’était-ce pas un peu trop beau pour être vrai ? Il avait l’air très demandé, en tout cas. J’avais plutôt hâte de le rencontrer, mais c’était en même temps assez intimidant.
« J’en parlerai dès ce soir à mon supérieur, le chef des chevaliers dont tu as forcément du entendre parlé en lisant le journal. Si je te recommande et lui explique la situation en détail, je pense que tu pourras commencer dès demain. »
Dès demain ? Commencer quoi exactement ? Je me sentais un peu à la ramasse. Je commençais à ne pas être mauvaise en arts martiaux, il était vrai, mais je n’avais pas grand-chose d’un hunter tel que je l’imaginais. Je n’arrivais même pas à la cheville de Kobayashi-sensei. Je ferais tout ce qu’on me demanderait avec beaucoup de bonne volonté, bien entendu, mais je craignais de ne pas être la hauteur.
« Une fois tout ça derrière toi, tu pourras trouver un autre endroit où vivre et travailler si tu veux. Rester dans un quartier un peu mourant n’est pas chose facile pour une jeune fille de ton âge. »
Je répondis un peu rapidement.
« Si vous me le permettez et si vous avez toujours besoin de moi, j’aimerais autant rester ici, si cela ne vous dérange pas. Je suis heureuse, ici, et je peux me rendre réellement utile auprès de gens qui en ont besoin. »
Je ne me voyais plus trop serveuse dans un bar. Et je devais admettre que j’appréhendais l’idée de vivre seule. Je n’avais jamais vécu seule. Même à l’hôpital, où le poids de la solitude m’avait écrasé plus que jamais, je n’étais jamais seule très longtemps. Le personnel allait et venait. Je ne pourrais probablement pas dépendre ainsi du prêtre trop longtemps, même si je travaillais dur, et le moment viendrait sans doute où il faudrait que je quitasse Bonsecours, afin de laisser ma chambre à quelqu’un qui en aurait plus besoin que moi. Mais si je pouvais repousser ce moment le plus longtemps possible…
Je me levai et exécutai un salut du Wushu.
« Je suis prête à reprendre la leçon, si vous le souhaitez, Sensei. »
Nous n’avions pas vraiment commencé, mais quoi que je fisse demain, je tenais à être le plus prête possible.
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