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Invité
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Mar 10 Déc 2019 - 22:36
Contre toute attente, mon chef n’était pas vraiment d’accord avec mon idée d’investiguer l’hôpital de la ville en quête de réponses sur l’affaire qui touchait Alyssa. Il enchaîna très vite pour me donner plus d’explication sans doute à cause de ce sourcil lourd de sens qui s’était levé suite à sa répartie.
Evidemment qu’il est certain que les sorciers sont à l’hôpital, infiltrés dans le personnel ou même pourquoi pas à diriger tout le complexe pourquoi pas. C’est précisément pour ça que je demande à mener une telle enquête. Je comprends évidemment les risques que m’énumère mon chef, mais je ne saisis pas vraiment en quoi cela serait plus dangereux que de faire face à un vampire en réalité. Alors oui c’est vrai qu’ils peuvent en savoir beaucoup, peut-être même sont-ils déjà au courant de ce que je fais dans la vie, mais s’ils ne sont pas physiquement aussi forts que des vampires, ils sont par définition moins dangereux qu’eux. Toutefois, il est vrai également qu’on n’approche pas les level B et A, à moins d’avoir un plan très bien conçu à l’avance.
J’ai rejoint un ordre d’assassins dans le but de participer à quelque chose de plus grand, de familiale, certes, mais surtout qui impliquait de risquer sa vie et son âme pour une cause supérieure qui était le bien commun et le libre arbitre du peuple. Après beaucoup de choses et surtout une rencontre fâcheuse, j’ai rejoint les chevaliers des ombres pour les mêmes raisons qu’avec les assassins, si ce n’est que cela impliquait maintenant le surnaturel et imposait une prudence d’autant plus grande. Ce n’était pas le moment de rester trop en retrait, surtout avec ce qu’il se passe depuis un an en ville.
J’écoute mon chef avec attention alors qu’il m’explique son point de vue, mais j’ai l’impression qu’il me prend pour un novice ou n’a pas l’habitude à s’adresser à quelqu’un qui a mon bagage. Croit-il que je comptais foncer dans le tas pour casser du sorcier ? De toute façon, cesser d’aller voir ma mère me serait un déchirement impossible à supporter. Il serait vraiment suspect que je ne me rende plus à l’hôpital soudainement et si ces sorciers soupçonnent ou juste se tiennent informés de ce qu’il y a dans la tête des gens venant là, je suis de toute façon démasqué en tant que chasseur de vampire sans doute depuis un moment. Je dois vraiment me méfier des médecins. Il y en a un certain nombre que je n’apprécie pas vraiment de toute façon. Heureusement que je peux me fier au docteur Fukibayashi. Je devrais peut-être essayer de garder un œil sur elle quelque fois qu’elle soit la cible de ces sorciers de façon régulière.
Je gardais le silence alors que sans raison apparente mon chef leva la main en l’air comme pour m’arrêter par avance. Je pense qu’Hermansson-san a encore beaucoup à apprendre sur nous autre les Japonais. Il n’est pas dans mon habitude de couper un supérieur pendant qu’il parle, pas plus que je ne prends la parole si on ne m’y invite pas très directement.
Le sens du devoir Japonais couplé à un profond détachement terrestre acquis par la méditation et rompu à la discipline et l’abnégation des assassins font surtout que j’ai un profond respect de la hiérarchie. Tel un militaire émérite, j’écoute en silence mon supérieur me donner ses instructions et intentions pour la suite des choses et c’est avec déférence que je vais m’y tenir.
Evidemment qu’il est certain que les sorciers sont à l’hôpital, infiltrés dans le personnel ou même pourquoi pas à diriger tout le complexe pourquoi pas. C’est précisément pour ça que je demande à mener une telle enquête. Je comprends évidemment les risques que m’énumère mon chef, mais je ne saisis pas vraiment en quoi cela serait plus dangereux que de faire face à un vampire en réalité. Alors oui c’est vrai qu’ils peuvent en savoir beaucoup, peut-être même sont-ils déjà au courant de ce que je fais dans la vie, mais s’ils ne sont pas physiquement aussi forts que des vampires, ils sont par définition moins dangereux qu’eux. Toutefois, il est vrai également qu’on n’approche pas les level B et A, à moins d’avoir un plan très bien conçu à l’avance.
J’ai rejoint un ordre d’assassins dans le but de participer à quelque chose de plus grand, de familiale, certes, mais surtout qui impliquait de risquer sa vie et son âme pour une cause supérieure qui était le bien commun et le libre arbitre du peuple. Après beaucoup de choses et surtout une rencontre fâcheuse, j’ai rejoint les chevaliers des ombres pour les mêmes raisons qu’avec les assassins, si ce n’est que cela impliquait maintenant le surnaturel et imposait une prudence d’autant plus grande. Ce n’était pas le moment de rester trop en retrait, surtout avec ce qu’il se passe depuis un an en ville.
J’écoute mon chef avec attention alors qu’il m’explique son point de vue, mais j’ai l’impression qu’il me prend pour un novice ou n’a pas l’habitude à s’adresser à quelqu’un qui a mon bagage. Croit-il que je comptais foncer dans le tas pour casser du sorcier ? De toute façon, cesser d’aller voir ma mère me serait un déchirement impossible à supporter. Il serait vraiment suspect que je ne me rende plus à l’hôpital soudainement et si ces sorciers soupçonnent ou juste se tiennent informés de ce qu’il y a dans la tête des gens venant là, je suis de toute façon démasqué en tant que chasseur de vampire sans doute depuis un moment. Je dois vraiment me méfier des médecins. Il y en a un certain nombre que je n’apprécie pas vraiment de toute façon. Heureusement que je peux me fier au docteur Fukibayashi. Je devrais peut-être essayer de garder un œil sur elle quelque fois qu’elle soit la cible de ces sorciers de façon régulière.
Je gardais le silence alors que sans raison apparente mon chef leva la main en l’air comme pour m’arrêter par avance. Je pense qu’Hermansson-san a encore beaucoup à apprendre sur nous autre les Japonais. Il n’est pas dans mon habitude de couper un supérieur pendant qu’il parle, pas plus que je ne prends la parole si on ne m’y invite pas très directement.
Le sens du devoir Japonais couplé à un profond détachement terrestre acquis par la méditation et rompu à la discipline et l’abnégation des assassins font surtout que j’ai un profond respect de la hiérarchie. Tel un militaire émérite, j’écoute en silence mon supérieur me donner ses instructions et intentions pour la suite des choses et c’est avec déférence que je vais m’y tenir.
Riku ▬ A vos ordres Hermansson-sama !Je commençais à prendre la direction de la porte de sortie du bureau de mon supérieur sans plus faire de vague. J’étais amplement satisfait de l’entrevue rapide et improviste qu’il m’avait accordée ce soir.
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#102462#102462#102462#102462#102462#102462
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
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Jeu 26 Déc 2019 - 19:31
L’officier ne contesta pas les recommandations de son chef. Peut-être Aaren sous-estimait-il son expérience. Mais au moins, il avait exprimé ses réticences, sans pour autant donner des ordres. Riku ne protesta pas non plus après le discours du norvégien, contrairement à ce qu’il s’attendait. Les japonais étaient décidément très à cheval sur la hiérarchie. Il n’y était pas totalement habitué. Même si peu de ses hommes exprimaient un avis contraire au sien ; soit parce qu’ils adhéraient tous à ses idées, soit parce qu’ils n’osaient pas. Le prêtre exprima son accord avec cérémonie.
Très bien. Je pense que nous avons fait le tour dans ce cas. Vous pouvez disposer.
Riku n’avait vraisemblablement pas d’autre sujet à aborder ; il prit la direction de la sortie, visiblement satisfait de l’issue de cet entrevue. Ce qui n’était pas le cas de son chef. Alors que l’ex assassin quittait son bureau, Aaren fixait la porte sans vraiment la voir. Cette histoire le préoccupait bien plus qu’il ne l’avait laissé paraître. Il s’interrogeait sur les motivations des sorciers. Pourquoi s’en prendre à une humaine innocente et sans défense quand ils avaient accès à des moyens simples de contourner le problème de son existence ? Au moins, ils n’avaient pas tenté de mettre fin à sa vie, même s’ils y réfléchissaient peut-être maintenant, en ce moment-même, d’où l’urgence d’une protection rapprochée. En tant que chevalier, il ne pouvait fermer les yeux sur la situation de cette jeune Alyssa. Il ne pouvait non plus laisser couler sans rien faire. Mais, que pouvait-il faire, à part l’intégrer dans les rangs de ses apprentis pour lui accorder la protection de son ordre ?
Il soupira en se massant les tempes. Il ne voulait pas mettre en péril l’accord fragile le concernant. Bénéficiant d’une dérogation pour être dans la confidence des sorciers, aller contre eux risquait de le placer dans une fâcheuse position. Pour autant, il devait bien faire quelque chose pour aider cette Alyssa. Il se posait une multitude de questions, et trouvait actuellement bien peu de réponse. Il n’y avait ici qu’une seule personne capable de lui en apporter : son bras droit et meilleur ami, Jorgen, sorcier de son Etat.
Ainsi, après une dizaine de minute, Aaren sortit son téléphone sécurisé pour appeler l’autre norvégien sur sa ligne privée. Un fait assez rare pendant les horaires de présence. Jorgen décrocha d’ailleurs avec un ton quelque peu étonné, limite inquiet.
Oui, Aaren ? Qu’y-a-t-il ?
Il faut que je te parle d’une affaire urgente. Cela concerne tes… camarades.
… J’arrive.
Jorgen n’eut pas besoin de plus de détail pour comprendre où il voulait en venir. Et Aaren sentit à sa voix qu’il était désormais préoccupé, au moins autant que lui. Il raccrocha donc aussitôt. En l’attendant, Aaren fit un peu d’ordre sur son bureau, rangeant le dossier de Yukito à sa place dans l’armoire. Un moyen pour mettre en même temps un peu d’ordre dans son esprit, afin d’exposer clairement la situation à Jorgen, et aligner les bonnes questions à lui poser.
Son ami ne tarda pas à faire irruption dans la pièce, toquant au préalable trois fois à la porte selon leur code. Son regard interrogateur et inquiet valut toutes les questions du monde. Aaren l’invita à s’installer en face de lui pour la suite. Car entre son récit, et la discussion qui allait suivre, ils allaient en avoir pour un bon moment. Et pour cause.
Très bien. Je pense que nous avons fait le tour dans ce cas. Vous pouvez disposer.
Riku n’avait vraisemblablement pas d’autre sujet à aborder ; il prit la direction de la sortie, visiblement satisfait de l’issue de cet entrevue. Ce qui n’était pas le cas de son chef. Alors que l’ex assassin quittait son bureau, Aaren fixait la porte sans vraiment la voir. Cette histoire le préoccupait bien plus qu’il ne l’avait laissé paraître. Il s’interrogeait sur les motivations des sorciers. Pourquoi s’en prendre à une humaine innocente et sans défense quand ils avaient accès à des moyens simples de contourner le problème de son existence ? Au moins, ils n’avaient pas tenté de mettre fin à sa vie, même s’ils y réfléchissaient peut-être maintenant, en ce moment-même, d’où l’urgence d’une protection rapprochée. En tant que chevalier, il ne pouvait fermer les yeux sur la situation de cette jeune Alyssa. Il ne pouvait non plus laisser couler sans rien faire. Mais, que pouvait-il faire, à part l’intégrer dans les rangs de ses apprentis pour lui accorder la protection de son ordre ?
Il soupira en se massant les tempes. Il ne voulait pas mettre en péril l’accord fragile le concernant. Bénéficiant d’une dérogation pour être dans la confidence des sorciers, aller contre eux risquait de le placer dans une fâcheuse position. Pour autant, il devait bien faire quelque chose pour aider cette Alyssa. Il se posait une multitude de questions, et trouvait actuellement bien peu de réponse. Il n’y avait ici qu’une seule personne capable de lui en apporter : son bras droit et meilleur ami, Jorgen, sorcier de son Etat.
Ainsi, après une dizaine de minute, Aaren sortit son téléphone sécurisé pour appeler l’autre norvégien sur sa ligne privée. Un fait assez rare pendant les horaires de présence. Jorgen décrocha d’ailleurs avec un ton quelque peu étonné, limite inquiet.
Oui, Aaren ? Qu’y-a-t-il ?
Il faut que je te parle d’une affaire urgente. Cela concerne tes… camarades.
… J’arrive.
Jorgen n’eut pas besoin de plus de détail pour comprendre où il voulait en venir. Et Aaren sentit à sa voix qu’il était désormais préoccupé, au moins autant que lui. Il raccrocha donc aussitôt. En l’attendant, Aaren fit un peu d’ordre sur son bureau, rangeant le dossier de Yukito à sa place dans l’armoire. Un moyen pour mettre en même temps un peu d’ordre dans son esprit, afin d’exposer clairement la situation à Jorgen, et aligner les bonnes questions à lui poser.
Son ami ne tarda pas à faire irruption dans la pièce, toquant au préalable trois fois à la porte selon leur code. Son regard interrogateur et inquiet valut toutes les questions du monde. Aaren l’invita à s’installer en face de lui pour la suite. Car entre son récit, et la discussion qui allait suivre, ils allaient en avoir pour un bon moment. Et pour cause.
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