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Mar 20 Aoû 2019 - 18:59
Elle s'éveilla, lâchant un râle de douleur. Se redressant de sa position inconfortable, Anja fut un instant perdue avant de remettre tout en place dans sa tête. Elle s'était endormie, juste effondrée une partie de son piano, chez elle. elle avait trop tiré sur la corde, alors même qu'elle était là pour se reposer. Incorrigible. Au moins avait-elle pensé à manger avant, ainsi, ce n'était que de fatigue qu'elle s'était écroulée, et non d'inanition.
- Ok google, quelle heure est-il ? demanda-t-elle à haute voix à un téléphone rangé elle ne savait où.
- Il est vingt-trois heures quarante-cinq, répondit sur son ton monotone la voix étouffée sous un parterre de partitions en braille.
Un autre soupir, puis Anja s'étira longuement avant de glisser vers sa salle d'eau d'un air peu convaincu. A cette heure-là, il n'était pas encore question de jouer du piano, tant qu'elle n'avait pas fait installer les surfaces anti-bruits sur les murs de sa salle de répétition, le piano en pleine nuit n'était pas dans ses possibilités. Et quant au synthé... Il faudrait déjà qu'elle prenne le temps d'apprendre comment ce nouveau fonctionnait. Se passant plusieurs fois de l'eau sur la figure, bien fraîche, elle prit sa décision. Si elle craignait sortir en pleine nuit, encore plus seule, elle aimait tant l'air nocturne, ses silences et ses murmures, que sa raison céda à son cœur.
Préparée rapidement, vêtue d'une robe longue, au harnais discret mais qui lui simplifiait la vie, tout en restant esthétique, elle s'empara d'une main de sa canne, et de l'autre d'un parapluie, même si le téléphone lui indiqua un temps pour une fois dégagé, on n'était jamais assez sûr. Et après avoir glissé dans son sac quelques objets de précaution, ainsi qu'une petite bombe de poivre, elle se dirigea vers l'air nocturne, descendant doucement les quelques marches aux angles traîtres.
Alors, Anja se laissa voguer dans cette ville qu'elle ne connaissait toujours pas assez, guidée seulement par ses oreilles attirée tantôt par un cri d'animal ou un hululement, tantôt repoussés par quelques voix humaines enivrées qu'elle préférait éviter. Mais cet air-là, lui, était bien ce qu'elle était venue chercher loin des villes ponctuées seulement par des klaxons.
- Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
La poétesse souriait de ce Recueillement de Baudelaire. Si beaucoup de poètes de tous pays désignaient la pluie par des termes imagés aux couleurs variées, elle ne pouvait pas comprendre ce que représentaient ces dernières. Alors, Baudelaire, là, sortait, pour étaler ses impressions qui résonnait si bien dans son propre cœur. Elle termina de sa voix mélodieuse les derniers vers.
- Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la d...
Un grognement sourd bien trop proche l'interrompit en la faisant sursauter de peur. Celui-ci semblait diriger juste vers elle, et les pas... l'accompagnant se rapprochaient de façon dangereuse. Tant et si bien que l'aveugle accéléra le pas comme elle pouvait, sa canne blanche grattait le sol devant elle pour lui éviter une rencontre inopinée. Ça ne ressemblait pas un chien, et c'était trop menaçant et grognant pour être humain... Le souffle devenant court, elle appela à haute voix, tout en fouillant de sa main libre dans son sac à la recherche de la bombe de poivre.
- R... reculez ! ... Quelqu'un ?
Quelle idée d'écouter son cœur quand la raison souffle tout le contraire. L'affolement la gagnait rapidement, et alors que le grognement sembla soudainement se rapprocher, elle se rua un peu en avant, se prenant par le même coup un pylône électrique dans l'épaule droite qu'elle n'avait pu repérer, tombant au sol, et rappant un avant bras, alors qu'elle refermait ses mains sous elle, pour ne pas les abîmer. Même si elle portait des gants, elle préférait se casser une côte que de s’abîmer un doigt.
Se traînant au sol pour se relever, elle sentit comme une poigne griffue sur sa jambe, l'attraper et serrant. Un juron russe plus loin, elle tenta de s'en détacher, aspergeant vers la poigne de sa bombe au poivre, agitant un pied pour tenter de frapper ce soudain agresseur inhumain.
Et la poigne se relâcha, ne lui laissant qu'une douleur vive à sa jambe droite. Elle se releva, sa main crispée sur la canne blanche, pour claudiquer aussi vite qu'elle pouvait loin du grognement. Mais celui-ci n'avait été rendu que plus furieux. Et semblait revenir à la charge.
- Ok google, quelle heure est-il ? demanda-t-elle à haute voix à un téléphone rangé elle ne savait où.
- Il est vingt-trois heures quarante-cinq, répondit sur son ton monotone la voix étouffée sous un parterre de partitions en braille.
Un autre soupir, puis Anja s'étira longuement avant de glisser vers sa salle d'eau d'un air peu convaincu. A cette heure-là, il n'était pas encore question de jouer du piano, tant qu'elle n'avait pas fait installer les surfaces anti-bruits sur les murs de sa salle de répétition, le piano en pleine nuit n'était pas dans ses possibilités. Et quant au synthé... Il faudrait déjà qu'elle prenne le temps d'apprendre comment ce nouveau fonctionnait. Se passant plusieurs fois de l'eau sur la figure, bien fraîche, elle prit sa décision. Si elle craignait sortir en pleine nuit, encore plus seule, elle aimait tant l'air nocturne, ses silences et ses murmures, que sa raison céda à son cœur.
Préparée rapidement, vêtue d'une robe longue, au harnais discret mais qui lui simplifiait la vie, tout en restant esthétique, elle s'empara d'une main de sa canne, et de l'autre d'un parapluie, même si le téléphone lui indiqua un temps pour une fois dégagé, on n'était jamais assez sûr. Et après avoir glissé dans son sac quelques objets de précaution, ainsi qu'une petite bombe de poivre, elle se dirigea vers l'air nocturne, descendant doucement les quelques marches aux angles traîtres.
Alors, Anja se laissa voguer dans cette ville qu'elle ne connaissait toujours pas assez, guidée seulement par ses oreilles attirée tantôt par un cri d'animal ou un hululement, tantôt repoussés par quelques voix humaines enivrées qu'elle préférait éviter. Mais cet air-là, lui, était bien ce qu'elle était venue chercher loin des villes ponctuées seulement par des klaxons.
- Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
La poétesse souriait de ce Recueillement de Baudelaire. Si beaucoup de poètes de tous pays désignaient la pluie par des termes imagés aux couleurs variées, elle ne pouvait pas comprendre ce que représentaient ces dernières. Alors, Baudelaire, là, sortait, pour étaler ses impressions qui résonnait si bien dans son propre cœur. Elle termina de sa voix mélodieuse les derniers vers.
- Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la d...
Un grognement sourd bien trop proche l'interrompit en la faisant sursauter de peur. Celui-ci semblait diriger juste vers elle, et les pas... l'accompagnant se rapprochaient de façon dangereuse. Tant et si bien que l'aveugle accéléra le pas comme elle pouvait, sa canne blanche grattait le sol devant elle pour lui éviter une rencontre inopinée. Ça ne ressemblait pas un chien, et c'était trop menaçant et grognant pour être humain... Le souffle devenant court, elle appela à haute voix, tout en fouillant de sa main libre dans son sac à la recherche de la bombe de poivre.
- R... reculez ! ... Quelqu'un ?
Quelle idée d'écouter son cœur quand la raison souffle tout le contraire. L'affolement la gagnait rapidement, et alors que le grognement sembla soudainement se rapprocher, elle se rua un peu en avant, se prenant par le même coup un pylône électrique dans l'épaule droite qu'elle n'avait pu repérer, tombant au sol, et rappant un avant bras, alors qu'elle refermait ses mains sous elle, pour ne pas les abîmer. Même si elle portait des gants, elle préférait se casser une côte que de s’abîmer un doigt.
Se traînant au sol pour se relever, elle sentit comme une poigne griffue sur sa jambe, l'attraper et serrant. Un juron russe plus loin, elle tenta de s'en détacher, aspergeant vers la poigne de sa bombe au poivre, agitant un pied pour tenter de frapper ce soudain agresseur inhumain.
Et la poigne se relâcha, ne lui laissant qu'une douleur vive à sa jambe droite. Elle se releva, sa main crispée sur la canne blanche, pour claudiquer aussi vite qu'elle pouvait loin du grognement. Mais celui-ci n'avait été rendu que plus furieux. Et semblait revenir à la charge.
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Mar 20 Aoû 2019 - 20:00
Ce quartier de la ville à une heure pareil est toujours désert en pleine semaine. Après tout, les gens travaillent et les étudiants studieux sont couchés pour ne pas se mettre en retard le lendemain. C’est ainsi que vont les choses. Evidemment il y aurait davantage de monde de présent s’il n’y avait pas de lycans sanguinaires en vadrouilles ici et là et dont les victimes se voient à la une des journaux depuis des mois.
Ôkamiô ▬ A croire qu’on peut faire peur à tout l’monde juste comme ça !
C’était pas totalement faux. Je m’arrêtai un instant devant un vitrine. Comme souvent, ce n’est pas moi avec mon air apathique que je voyais en guise de reflet mais bien mon très estimé alter ego. Un lycan est une bête capable de couper un homme en deux d'un coup de griffe bien placé.
Je pouvais bien comprendre l’appréhension, la peur qu’il y avait dans le cœur des habitant de la région. Elle ne me quittait plus moi non plus maintenant.
Ôkamiô ▬ Pourquoi ?
La raison était pourtant très simple à comprendre.
Ôkamiro ▬ Et bien c’est simple... j’ai pas envie qu’on soit attaqué et contaminé...
Je détournais le regard de la vitrine pour reprendre notre route vers la forêt. Il était grand temps de rentrer chez nous et de faire la mise en place pour le service de demain midi. Pas de réservation ce soir, mais pour demain c’est une autre histoire.
Le fond de l’air était frais, rien de spécial à signaler, mais à en juger par cette odeur d’humidité dans l’air accompagné d’une pression étrange, il n’était pas impossible que pleuve dans la nuit.
Ôkamiô ▬ Y a quelque chose !
Je le sentais après coup, comme souvent, il était davantage branché sur nos sens, un peu comme s’il était en direct avec notre subconscient lorsqu’il n’est pas aux commandes. Ce qu’il avait repéré, c’est une odeur de vampire. Rien d’exceptionnel à Nakanoto en fait, avec ce fameux sénat des vampires de présent dans le centre des affaires.
Je pris une grande et profonde inspiration et je pu percevoir une odeur de sang dans la direction de la piste de ce vampire. Du sang humain. Il y avait peut-être une victime d’un vampire dans le coin, mais ce n’était pas vraiment notre problème. Dans le doute, j’allais dans la direction de la piste, juste au cas où l’humain ne serait pas consentant.
Plus nous nous approchions, plus nous pouvions entendre des battements de cœurs frénétiques, une transpiration chargée de peur. Nous émergeâmes alors d’une ruelle dans laquelle claudiquait une jeune fille. Tournant la tête dans la direction opposée, nous vîmes un vampire qui commençait à se ruer vers elle presque en train de courir comme un chien poursuivant une camionnette de facteur. Il arriva à notre hauteur, mais d'un geste nonchalant, les deux mains à plat réceptionnant ce vampire en plein bon, je l’envoyais voler plusieurs mètres en arrière.
Ôkamiro ▬ Tu devrais la laisser tranquille...
Il se releva rapidement, d’un seul bon. Sa tête avait les traits tirés et il avait tout l’air d’un homme totalement excédé. Ce vampire était forcément un level E, mais je n’avais aucune envie de le tuer.
Ôkamiô ▬ Laisse-moi la main !
J’enlevai le bandana noué à notre avant-bras pour le passer autour de la tête et le nouer. En un instant nous avions permuté le contrôle, grâce à ce totem mis au point par des années de thérapies concluante.
Nous sommes très différents l’un et l’autre. Le fait est que j’ai un maintien bien plus énergie qu’Okamiro qui est toujours tellement amorphe. Cela s’entend également grâce à la différence de timbre de voix, lui étant tellement apathique comparativement à moi qui fulmine.
Ôkamiô ▬ Hey ! Connard ! T’as pas entendu mon pote !
J’ai réceptionné d’une main ce vampire à la gorge avant de le lancer violement contre un mur lui rappant le visage contre la brique dure. Le fait est qu’il a guéri en un instant d’une blessure aussi superficielle. Le fait est qu’un regard me suffit pour comprendre que la gamine était sans doute aveugle avec cette canne blanche à laquelle elle s’agrippait.
Ôkamiô ▬ T’as pas honte de t’en prendre à une aveugle ?!
Comme elle ne voyait rien, je pouvais y aller à fond. Notre corps commença à craquer sourdement, se distordant jusqu’à grandir et se recouvrir de poil, déchirant nos vêtements ne nous laissant que quelques lambeaux. Je passais mes griffes contre le mur à côté de nous pour les aiguiser un coup tandis que le vampire entama une nouvelle fois sa course vers nous, comme s’il avait une seule chance. D’un coup simple, son sang jailli tout azimut, repeignant les murs de cette ruelle en rouge, sa tête séparée du reste.
Son corps commença à partir en poussière comme à chaque fois qu’un vampire meurt, sonnant le glas de cette âme perdue et la délivrance de la jeune fille.
Nous nous approchâmes d'elle tout en reprenant notre apparence humaine et j’ai retiré le bandana de ma tête pour redonner la main à quelqu’un qui saurait la rassurer un peu plus.
Ôkamiro ▬ Vous allez bien mademoiselle ? ... Lui demandais-je avec toujours ce même ton lancinant et apathique qui me caractérisait.
“c'était moins une”
Etilya sur DK RPG
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Mer 21 Aoû 2019 - 0:45
Elle tentait désespérément de reprendre le contrôle de son esprit affolé, passant au delà des grognements pour s'enfuir, ou donner des coups de pieds dans la bonne direction. Mais au demeurant, après cette soudaine griffure étrange sur sa jambe, laissant la douleur affluer dans son être. Elle ne fut que tétanisée, de peur, là incapable de bouger à regarder l'espace infini de ses sens qui lui ordonnaient de bouger, quelque part, n'importe où sauf là.
Mais soudainement, sans qu'elle ne comprenne, le grognement s'éloigna... Pour terminer sur un premier glapissement. Ou couinement, elle n'aurait su dire. Une voix humaine résonna, mais toujours choquée, elle ne saisit pas vraiment son ton, toute à son affolement. Mais le grognement n'était pas mort pour autant, juste éloigné. Il résonnait toujours si fort à ses oreilles, mais cette fois elle ne savait plus s'il était dirigé sur elle et sa jambe griffée au sang, ou sur la présence qu'elle ressentait.
Et la voix résonna à nouveau, plus incisive lui semblait-il. Plus direct. Et si Anja se recroquevilla, mains contre son ventre pour les protéger, quand elle entendit la bête se ruer à nouveau en avant, celle-ci fut à nouveau interceptée. Et la lamentation inhumaine retentit à nouveau, suivie d'une autre insulte, encore. Mais elle ne s'en faisait pas.... plus. Doucement, la pianiste avait relevé la tête, se détendant non pas de calme, mais pour s'éloigner d'une traînée supplémentaire, toujours aussi inquiète et effrayée. D'autant que les bruits qui suivirent, craquement terribles ne furent pas pour la rassurer, bien au contraire.
- ... vous allez bien ? demanda-t-elle d'une voix teintée de tourments et d'angoisse pour son éventuel sauveteur. Ca.... Craque et...
Elle n'avait pas les mots sur le moment. Comment décrire le bruit de ces vêtements se déchirant sous ses oreilles, ou cette... chose... Elle ne savait comment l'appeler. Elle espérait juste qu'il n'arrivait rien de mal. Et son ton d'attente, craintif, elle cillant et sursautant presque à chaque nouveau bruit indéfini, trouva sa fin quand des pas, bien... humains, en sorte, revinrent vers elle. La jeune femme tenta de se remettre sur pieds, s'appuyant plus que normalement sur sa canne, avec un air tout aussi choqué que craintif.
- Et... vous ? Cette... bête est loin ? Que s.. Que s'est-il passé ?
Elle parlait vite, de sa voix toujours mélodieuse et effrayée en même temps. Claire et tremblante. Elle prenait le temps, agrippée sur son ancre actuelle, de reprendre le contrôle de son esprit, répétant instinctivement la fin du poème plus tôt cité.
- Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Un soupir, elle dégluttit.
- Quel... Je pense que... je me suis blessée la jambe, peut-être un clou ? Mais je vous remercie grandement pour votre aide. Il... vous allez vraiment bien ? Je... n'avais jamais rencontré une telle bête...
Elle tremblait toujours, ne sachant encore où poser ses mots et ses pensées.
Mais soudainement, sans qu'elle ne comprenne, le grognement s'éloigna... Pour terminer sur un premier glapissement. Ou couinement, elle n'aurait su dire. Une voix humaine résonna, mais toujours choquée, elle ne saisit pas vraiment son ton, toute à son affolement. Mais le grognement n'était pas mort pour autant, juste éloigné. Il résonnait toujours si fort à ses oreilles, mais cette fois elle ne savait plus s'il était dirigé sur elle et sa jambe griffée au sang, ou sur la présence qu'elle ressentait.
Et la voix résonna à nouveau, plus incisive lui semblait-il. Plus direct. Et si Anja se recroquevilla, mains contre son ventre pour les protéger, quand elle entendit la bête se ruer à nouveau en avant, celle-ci fut à nouveau interceptée. Et la lamentation inhumaine retentit à nouveau, suivie d'une autre insulte, encore. Mais elle ne s'en faisait pas.... plus. Doucement, la pianiste avait relevé la tête, se détendant non pas de calme, mais pour s'éloigner d'une traînée supplémentaire, toujours aussi inquiète et effrayée. D'autant que les bruits qui suivirent, craquement terribles ne furent pas pour la rassurer, bien au contraire.
- ... vous allez bien ? demanda-t-elle d'une voix teintée de tourments et d'angoisse pour son éventuel sauveteur. Ca.... Craque et...
Elle n'avait pas les mots sur le moment. Comment décrire le bruit de ces vêtements se déchirant sous ses oreilles, ou cette... chose... Elle ne savait comment l'appeler. Elle espérait juste qu'il n'arrivait rien de mal. Et son ton d'attente, craintif, elle cillant et sursautant presque à chaque nouveau bruit indéfini, trouva sa fin quand des pas, bien... humains, en sorte, revinrent vers elle. La jeune femme tenta de se remettre sur pieds, s'appuyant plus que normalement sur sa canne, avec un air tout aussi choqué que craintif.
- Et... vous ? Cette... bête est loin ? Que s.. Que s'est-il passé ?
Elle parlait vite, de sa voix toujours mélodieuse et effrayée en même temps. Claire et tremblante. Elle prenait le temps, agrippée sur son ancre actuelle, de reprendre le contrôle de son esprit, répétant instinctivement la fin du poème plus tôt cité.
- Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.
Un soupir, elle dégluttit.
- Quel... Je pense que... je me suis blessée la jambe, peut-être un clou ? Mais je vous remercie grandement pour votre aide. Il... vous allez vraiment bien ? Je... n'avais jamais rencontré une telle bête...
Elle tremblait toujours, ne sachant encore où poser ses mots et ses pensées.
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Mer 21 Aoû 2019 - 3:12
Finalement à bien y regarder elle n’était pas si jeune que ça, bien qu’au demeurant dotée d’une beauté certaine. La pauvre avait échappé au pire à peu de chose près. Une humaine aveugle prise pour cible par un vampire n’a vraiment aucune chance et ça n’aurait pas été un level E que je ne suis même pas certain qu'un vampire se serait abaissé à chasser une proie aussi facile.
Elle était recroquevillée sur elle-même, mais dans une posture étrange, comme si elle voulait faire en sorte d'éviter d'exposer ses mains avant tout.
Ôkamiô ▬ Peut-être qu'elle se la joue princesse et fait gaffe à sa putain d'manucure !Toutes les femmes ne sont pas ainsi et c’est encore moins ce à quoi on pense face à une situation de vie ou de mort. Elle ne s’est pas rendue compte que c’était un vampire et pris cette attaque pour celle d’une bête dangereuse et errante. Ce qui n’était pas totalement loin de la vérité d’une certaine manière.
Ôkamiro ▬ La bête est loin... d'une certaine manière... ne vous en faites plus pour elle... vous êtes hors de danger... Lui répondis-je toujours avec ce timbre monocorde et caractéristique d’une forme d’apathie.Je vérifiais rapidement en tendant l’oreille. Son cœur était toujours rapide, elle avait encore peur à cause de l’attaque qui venait de se produire. Elle entonna alors deux petites phrases très belles qui résonnèrent comme une sorte de bribe de poème mélancolique.
Ôkamiô ▬ Oh non ta gueule on s’en fou ! Ôkamiro ▬ Chut Laissais-je échapper à voix haute en répondant à mon comparse.Elle nous remercia pour ce que nous venions de faire, quand bien même ce n'était pas grand-chose pour l'alpha qu'est Ôkamiô face à un stupide level E. C’était peut-être mieux qu'elle soit aveugle mine de rien en réalité. Au moins, elle n’allait pas avoir à devoir surmonter le traumatisme d’une transformation de lycan devant elle au beau milieu de la nuit par les temps qui courent.
Ôkamiro ▬ C’est très beau ce que vous dites... c'est de vous ?
Ôkamiro ▬ Nous allons bien ne vous en faites pas... pour votre jambe si vous me permettez de regarder je pourrais vous dire...Je la pris doucement dans mes bras pour la poser sur un container qui se trouvait à côté de nous afin qu’elle soit assise et que je puisse regarder de plus près. Il faisait très sombre, mais ce n’était pas un réel problème étant donné qu’elle est aveugle. Nos yeux de lycan sont parfaitement capables de voir dans cette petite obscurité de ville, mais ils sont visibles.
Le vampire n’avait pas eu le temps d’enfoncer profondément ses griffes dans sa chair et elle n’aurait pas besoin de point de suture à première vue.
Ôkamiro ▬ Ne vous en faites pas mademoiselle... la blessure est superficielle... je peux vous faire un bandage rapide... il vous faudra surement vous désinfecter en rentrant chez vous...Je guettais maintenant sa réaction, notre démarche étant bien cavalière. Nous ne la connaissons pas du tout après tout.
Etilya sur DK RPG
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Mer 21 Aoû 2019 - 23:49
Elle s'était relevée, appuyée avec hardiesse sur sa canne qui supportait une partie de son poids. Et si Anja tremblait encore, prise par l'émotion, et son esprit qui tentait de rattraper le présent comme il pouvait, elle était sauve. Juste un peu blessée. Mais à écouter ce qui s'était passé, maintenant qu'elle arrivait un peu à penser, elle ne comprenait toujours pas. L'homme avait-il repoussé la bête qui avait glapi au delà des décombres, grattements et craquements horribles ? L'avait-il tué ? Elle n'arrivait pas à comprendre. Si c'était un chien de passage, il devait être au moins aussi gros... qu'un loup ! Sinon, comment expliquer la lourdeur et le bruit de ses pas ? Mais pourtant à l'écouter parfois, il lui semblait que la bête se déplaçait sur deux pattes... Et ainsi...
Elle ne comprenait pas. Et l'homme reprit parole sans pour autant vraiment résoudre cette incompréhension notable. Pour quelqu'un qui venait d'envoyer paître une bête épaisse et lourde... Et rapide, il lui semblait si... calme. Peut-être finalement n'était-ce que pour la rassurer, et la poétesse se força à souffler un peu plus pour retrouver une certaine sérénité.
- Je... Merci... Hein ?
Elle pencha la tête sur un côté, au "chut", prononcé, interdite. Son poème avait... pas vraiment, vu qu'il reprit bien vite, en la complimentant sur celui-ci. Et... c'est d'une voix teintée de perplexité qu'elle répondit.
- Non, bien sûr. Il s'agit d'un poème d'un poète Français, Baudelaire. Il... avait dans celui-ci, "Recueillement", l'avantage d'être fait d'images compréhensibles par une personne aveugle. Loin des descriptions de couleurs ou de teintes. Pour le coup, je vous conseille de lire le recueil de poésie, les Fleurs du mal. Il peut soulever de nombreuses émotions intérnes....
Avant qu'elle ne put terminer sa phrase, voilà qu'Anja était soulevée par cet homme, sans prévenir ni demander, pour être posée quelques instants plus tard sur container. Rosissant furieusement, ses yeux d'un bleu ciel sans éclat dans le vide, elle secoua la tête, pour finalement balbutier quelques mots de protestations colériques.
- Je suis peut-être faible. Je suis peut-être aveugle. Je suis peut-être maigre. Mais je ne suis pas incapable !! grogna-t-elle d'un ton vif et un peu aigu. Si... Vous aviez simplement prêté une épaule, ou demandé simplement avant... Ce n'est pas parce que à vos yeux je parais fragile, que mon consentement doit passer à la trappe ! Et cela... Rmbmfbmbfm.
Elle poussa un long soupir après avoir grogné. Ces personnes valides qui pensaient mieux savoir que ceux atteints d'un handicap. C'était si commun. Et même si elle était blessée, et qu'elle appréciait sans réserve ce sauvetage... Ce côté allant désabusé de son bienfaiteur était juste déplacé.
- Je... Je ne m'en fais pas, souffla-t-elle, se calmant à nouveau après son petit éclat. Je... suivrais cependant vos... indications. Vous sauriez me dire si le.. chien, je suppose, était enragé, ou atteint d'une maladie ? Si c'est le cas, il faudra que je fasse tout de même un tour à l'hôpital. Je... je ne sais pas si tous les vaccins sont à jours, ou bien ...
Elle secoua la tête doucement, pour reprendre d'une voix plus calme, douce et mélodieuse.
- Pardonnez-moi. Je me suis emportée. Entre cette... attaque qui est une première pour moi, et ce geste inopportun, je ne savais vraiment où me placer. Mais pourriez-vous me dire... De quoi vous m'avez effectivement sauvée ? Mes mains ou bras n'auraient pas supportés une morsure. Je suis sincèrement reconnaissante.... Si je puis savoir votre nom ?
Elle pencha la tête sur le côté, la lune éclairant son teint d'albâtre un peu plus pâle, si c'était possible, que la normale. Sa maigreur était plus apparente, maintenant que le calme était revenu en ces lieux. Les joues légèrement creusées, les doigts long et presque squelettiques, elle tenait pourtant de garder une bonne mesure et allure... malgré tout.
- Vous avez vraiment des bandages sur vous ?
Elle ne comprenait pas. Et l'homme reprit parole sans pour autant vraiment résoudre cette incompréhension notable. Pour quelqu'un qui venait d'envoyer paître une bête épaisse et lourde... Et rapide, il lui semblait si... calme. Peut-être finalement n'était-ce que pour la rassurer, et la poétesse se força à souffler un peu plus pour retrouver une certaine sérénité.
- Je... Merci... Hein ?
Elle pencha la tête sur un côté, au "chut", prononcé, interdite. Son poème avait... pas vraiment, vu qu'il reprit bien vite, en la complimentant sur celui-ci. Et... c'est d'une voix teintée de perplexité qu'elle répondit.
- Non, bien sûr. Il s'agit d'un poème d'un poète Français, Baudelaire. Il... avait dans celui-ci, "Recueillement", l'avantage d'être fait d'images compréhensibles par une personne aveugle. Loin des descriptions de couleurs ou de teintes. Pour le coup, je vous conseille de lire le recueil de poésie, les Fleurs du mal. Il peut soulever de nombreuses émotions intérnes....
Avant qu'elle ne put terminer sa phrase, voilà qu'Anja était soulevée par cet homme, sans prévenir ni demander, pour être posée quelques instants plus tard sur container. Rosissant furieusement, ses yeux d'un bleu ciel sans éclat dans le vide, elle secoua la tête, pour finalement balbutier quelques mots de protestations colériques.
- Je suis peut-être faible. Je suis peut-être aveugle. Je suis peut-être maigre. Mais je ne suis pas incapable !! grogna-t-elle d'un ton vif et un peu aigu. Si... Vous aviez simplement prêté une épaule, ou demandé simplement avant... Ce n'est pas parce que à vos yeux je parais fragile, que mon consentement doit passer à la trappe ! Et cela... Rmbmfbmbfm.
Elle poussa un long soupir après avoir grogné. Ces personnes valides qui pensaient mieux savoir que ceux atteints d'un handicap. C'était si commun. Et même si elle était blessée, et qu'elle appréciait sans réserve ce sauvetage... Ce côté allant désabusé de son bienfaiteur était juste déplacé.
- Je... Je ne m'en fais pas, souffla-t-elle, se calmant à nouveau après son petit éclat. Je... suivrais cependant vos... indications. Vous sauriez me dire si le.. chien, je suppose, était enragé, ou atteint d'une maladie ? Si c'est le cas, il faudra que je fasse tout de même un tour à l'hôpital. Je... je ne sais pas si tous les vaccins sont à jours, ou bien ...
Elle secoua la tête doucement, pour reprendre d'une voix plus calme, douce et mélodieuse.
- Pardonnez-moi. Je me suis emportée. Entre cette... attaque qui est une première pour moi, et ce geste inopportun, je ne savais vraiment où me placer. Mais pourriez-vous me dire... De quoi vous m'avez effectivement sauvée ? Mes mains ou bras n'auraient pas supportés une morsure. Je suis sincèrement reconnaissante.... Si je puis savoir votre nom ?
Elle pencha la tête sur le côté, la lune éclairant son teint d'albâtre un peu plus pâle, si c'était possible, que la normale. Sa maigreur était plus apparente, maintenant que le calme était revenu en ces lieux. Les joues légèrement creusées, les doigts long et presque squelettiques, elle tenait pourtant de garder une bonne mesure et allure... malgré tout.
- Vous avez vraiment des bandages sur vous ?
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Jeu 22 Aoû 2019 - 0:33
Une jeune pousse frêle et fragile au teint lunaire, voilà comment on pouvait aisément décrire cette femme sans pour autant évoquer son handicap. Bien entendu on peut aussi dire qu’elle est amaigrie, pour ne pas dire sous-alimentée et anémiée. Son teint d’albâtre peut aussi être mis sur une hygiène de vie décousue. Des bras cependant relativement musclés et des doigts longs, fins et osseux, typique d’une artiste musicale. Voilà qui pouvait donc expliquer ce réflexe de protection lors de l’attaque.
Ôkamiô ▬ Rrrooo j’comprends mieux !Le poème n’était pas d’elle alors. C’était donc du Charles Baudelaire. Cela nous renvoyait loin dans le passé pour tout dire, lorsque nous discutions avec grand-père nous apprenant le bon français.
Ôkamiro ▬ Oh je vois... je connais... notre grand-père avait eu Les fleurs du mal à sa sortie pour ses dix ans justement... et bien c’est très beau...Peut-être que nous aurions dû plus l'écouter et mieux retenir ses leçons auquel cas nous aurions peut-être pu reconnaître. Après tout cet auteur reste enseigné en France à l’école justement pour sa prose savamment composée.
Ôkamiô ▬ Pourquoi elle s’excite celle-là d’un coup ?Il est vrai que cela m’a également surpris. A peine eussé-je posé la fille sur ce container qu’elle s’est mise dans tous ses états. Elle était là a parlé sans s’arrêter à propos de sa vulnérabilité présumée de ma part, mais que cela ne me conférait aucun droit de la porter pour la poser. J’étais totalement amorphe à l’écouter se mettre en colère sans comprendre pourquoi, aussi ai-je lâcher sa jambe.
Ôkamiro ▬ Je l’avais prévenu pourtant...Elle redevint bien docile après coup et demandait à en savoir plus sur la bête qui l'avait attaqué. Si ça avait été un chien, cela aurait été plus simple à expliquer. Là elle ne semblait pas avoir compris que c’était un homme et donc expliqué qu’elle a été attaquée par un vampire ne ferait qu’apporter de l’eau au moulin de la peur. D’un autre côté il vaut peut-être mieux lui dire la vérité pour elle évite de sortir en pleine nuit dans les rues de la ville.
Ôkamiô ▬ Laisse ! C'est une femme ! Ça s‘excite pour un rien !
Ôkamiro ▬ Ôkamiro... mon nom est Ôkamiro...J’ai bien entendu ce qu’elle m’avait demandé, mais comment lui dire la vérité sans la paniquer totalement ? Ah moins que ça n’ait absolument aucune importance en fin de compte de préserver l’innocence d’une personne déjà fragile.
Je déchirai un morceau de ma manche pour l’enrouler autour de la plaie de la jeune fille en serrant bien pour que ça arrête de saigner.
Ôkamiro ▬ Maintenant j’ai un bandage...La solution était toute simple. Que cela peut être fatigant de devoir parler et encore parler. Je l’ai juste sauvé d’un vampire assoiffé de sang rien de plus, pas besoin de parler pendant des heures de ça...
Ôkamiro ▬ Vous avez été attaqué par un vampire... vous devriez faire plus attention à vous... c’est pas très prudent de sortir en pleine nuit à Nakanoto...
Etilya sur DK RPG
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Sam 24 Aoû 2019 - 22:49
Anja eut un moment l'air interdite face à la parole qui avait suivi son explication. Son grand père avait eu un exemplaire... à sa sortie ? C'était à peu près autour de l'année 1857, normalement. Elle secoua la tête d'un air plein de doutes quant aux paroles de son sauveteur. Il avait eu beau avoir des muscles pour le débarrasser de la bête sauvage, il semblait tout de même prompte à mentir. Alors, pour être polie, elle ne fit que sourire avec douceur.
- Enchantée, Ôkamiro-san, je m'appelle Anja Limonov... Mais vous pouvez m'appeler Mion, si un nom à consonance étrangère vous dérange. Je suis habituée aux deux.
Commençant à entendre un début de déchirement, elle tenta bien de lever une main en signe de stop, et de commencer rapidement une phrase
- Pasbesoindedéchi....
Scratch. Trop tard. A nouveau,l'homme fit preuve d'une grande force. Pour elle, il lui aurait été sûrement bien impossible e déchirer aussi facilement un bout de vêtement. Et vu la brèveté du son qu'elle avait su reconnaître, sans même un souffle d'effort... Ou bien il portait un vêtement particulièrement vieux.
- Vous n'aviez pas besoin de déchirer votre vêtement... soupira-t-elle d'un air bien désolé, alors qu'elle avait levé sa jambe légèrement en avant pour qu'il officie. Mais... merci, néanmoins. Ouch ! Je ne sais pas si l'hôpital est ouvert de nuit, sinon j'irai demain matin, juste pour faire vérifier la blessure.
Le bandage serré l'avait surprise. Il n'était certainement pas aussi bon d'avoir un bout de tissu impropre, ou usé, pour panser une blessure qui avait laissé du sang couler. Mais c'était mieux que rien. Alors, même si elle ne savait pas comment trop se comporter avec cet étrange énergumène, elle était reconnaissante.
- Ôkamiro-san... Je peux très bien comprendre que... la situation ait été étrange en pleine nuit. Mais entre votre grand père âgé de plus de 170 ans, et les vampires... vous n'avez pas besoin de mentir ou d'inventer comme cela, vous savez. Je suis déjà amplement reconnaissante de votre intervention, et même si je ne peux voir, vous brillez suffisamment à mes yeux pour ne pas à avoir rajouter des couches, encore.
Elle sourit d'un air presque attendrit. Etait-il jeune pour vouloir se mettre tant en avant ? C'était mignon, en un sens. Cependant... Il avait bien raison sur la fin. Ramenant la canne contre elle, tout en pinçant les lèvres, elle soupira d'un air désolé, et plus encore, pour évacuer encore une partie du stress et de la peur qui l'habitait.
- Vous avez raison... D'autant que je ne connaissais pas ce coin. J'aurais dû me tenir au quartier culturel, ou celui des loisirs... Mais dans ses zones peuplées même à ces heures là. Je venais de me réveiller après m'être écroulée sur mon piano, et puis...
La jeune pianiste secoua la tête doucement une nouvelle fois. Sur ce point, au moins, c'était entièrement sa faute.
- Et plus réalistement, pour que j'indique aux médecins l'origine de la blessure. Par quoi ai-je été attaquée, exactement ? S'il faisait trop noir pour distinguer, ce n'est pas grave, vous savez.
- Enchantée, Ôkamiro-san, je m'appelle Anja Limonov... Mais vous pouvez m'appeler Mion, si un nom à consonance étrangère vous dérange. Je suis habituée aux deux.
Commençant à entendre un début de déchirement, elle tenta bien de lever une main en signe de stop, et de commencer rapidement une phrase
- Pasbesoindedéchi....
Scratch. Trop tard. A nouveau,l'homme fit preuve d'une grande force. Pour elle, il lui aurait été sûrement bien impossible e déchirer aussi facilement un bout de vêtement. Et vu la brèveté du son qu'elle avait su reconnaître, sans même un souffle d'effort... Ou bien il portait un vêtement particulièrement vieux.
- Vous n'aviez pas besoin de déchirer votre vêtement... soupira-t-elle d'un air bien désolé, alors qu'elle avait levé sa jambe légèrement en avant pour qu'il officie. Mais... merci, néanmoins. Ouch ! Je ne sais pas si l'hôpital est ouvert de nuit, sinon j'irai demain matin, juste pour faire vérifier la blessure.
Le bandage serré l'avait surprise. Il n'était certainement pas aussi bon d'avoir un bout de tissu impropre, ou usé, pour panser une blessure qui avait laissé du sang couler. Mais c'était mieux que rien. Alors, même si elle ne savait pas comment trop se comporter avec cet étrange énergumène, elle était reconnaissante.
- Ôkamiro-san... Je peux très bien comprendre que... la situation ait été étrange en pleine nuit. Mais entre votre grand père âgé de plus de 170 ans, et les vampires... vous n'avez pas besoin de mentir ou d'inventer comme cela, vous savez. Je suis déjà amplement reconnaissante de votre intervention, et même si je ne peux voir, vous brillez suffisamment à mes yeux pour ne pas à avoir rajouter des couches, encore.
Elle sourit d'un air presque attendrit. Etait-il jeune pour vouloir se mettre tant en avant ? C'était mignon, en un sens. Cependant... Il avait bien raison sur la fin. Ramenant la canne contre elle, tout en pinçant les lèvres, elle soupira d'un air désolé, et plus encore, pour évacuer encore une partie du stress et de la peur qui l'habitait.
- Vous avez raison... D'autant que je ne connaissais pas ce coin. J'aurais dû me tenir au quartier culturel, ou celui des loisirs... Mais dans ses zones peuplées même à ces heures là. Je venais de me réveiller après m'être écroulée sur mon piano, et puis...
La jeune pianiste secoua la tête doucement une nouvelle fois. Sur ce point, au moins, c'était entièrement sa faute.
- Et plus réalistement, pour que j'indique aux médecins l'origine de la blessure. Par quoi ai-je été attaquée, exactement ? S'il faisait trop noir pour distinguer, ce n'est pas grave, vous savez.
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Dim 25 Aoû 2019 - 0:34
Anja Limonov, j’ai déjà entendu ça quelque part, mais où était-ce déjà ? Des doigts fins, un gabarit de musicienne, pianiste. C’est ça, j’ai lu quelque chose sur elle dans un magasin il y a quelques années lorsque nous fûmes de passage en Russie. C'est une sorte de prodige incroyable du piano qui a fait sensation.
Ôkamiro ▬ Enchanté Limonova-san... je serais bien mal placé pour pour rejeter parce que vous êtes étrangère... je suis métis... franco-japonais pour être exact...Elle semblait très gênée, comme si nous je l’avais mise mal à l’aise par le fait que j’eu déchiré un bout de vêtement. Il faut dire qu'il ne pouvait pas se rendre compte que ma transformation en alpha avait suffi à réduire en lambeau l’essentiel de ce qui composait ma garde-robe du jour.
Ôkamiô ▬ Franchement j’pense que c’est parce qu’t’es un vrai barge !Le fait est que pouvons facilement passer pour des fous vis-à-vis d’une personne aveugle à nous adresser ainsi à elle ou à agir aussi directement, mais c’est bien mieux que de la traumatiser à vie en lui montrant de près une bête terrible.
Ôkamiô ▬ Anzu ! Elle pourrait l‘aider à une heure pareille ! Elle faire hyper tard sa putain d’pharmacie !Anzu est en effet toute désignée pour lui venir en aide, surtout si nous lui disons la vérité sur la nature de l’attaque qui a eu lieu ce soir.
Ôkamiro ▬ hmm... je connais une pharmacie tenue par une amie... elle pourrait jeter un œil à la blessure et vous faire un vrai bandage... ainsi que désinfecter la plaie...Par contre on peut pas dire que nous avons été très convainquants. Elle n’a pas cru un seul instant au fait qu’elle a été attaquée par un vampire. C’est pas facile d’expliquer la vérité en temps normal, alors à une jeune fille aveugle, cela l’est d’autant moins.
Ôkamiro ▬ Mon grand-père n’a pas 170... il est mort... c’est moi qui en ai 94... je ne vous ai donc pas menti... vous ne vous gardez pas informée de ce qu‘il se passe à Nakanoto ?Bien que mon ton était toujours aussi laconique qu’au début de la conversation, je pris une grande inspiration avant de poursuivre.
Ôkamiro ▬ Lors de la fête d’Halloween dernier... le surnaturel est devenu réalité par ici... tout le monde n’est pas au courant pour les vampires... mais les gens sont au courant pour les lycans... enfin.. Les loup-garous quoi...Pourquoi est-ce qu’il faut toujours autant parler ?
Ôkamiro ▬ J’ai 94 ans car... je suis un lycan... voilà comment votre sauvetage a été une formalité pour nous...Elle avait raison pour son inconscience à parcourir la ville à cette heure toute seule avec sa conditon physique, mais si elle n’est pas au courant pour les lycans, ce n’est pas très étonnant en fin de compte.
Ôkamiro ▬ Il faut me croire lorsque je vous dit que c’était un vampire...
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Mer 28 Aoû 2019 - 15:04
L'artiste pencha la tête sur un côté en l'écoutant. Décidément, ce... métis franco-japonais, était bien étrange. Peut-être avait-il des connaissances d'origine Russe pour vouloir modifier son nom ainsi. Elle sourit en coin, amusée : plusieurs fois, quand des journaux Russes avaient voulu faire un article sur elle, eux-même l'avaient nommée ainsi. D'autres média d'autres pays avaient suivi ensuite, ce qui avait posé quelques soucis. Mais au bout d'un temps, les agents d'Anja avaient abandonné l'idée de corriger ces média.
- Limonov, tout simplement. Mes pa... (Elle soupira, se reprenant.) Je suis japonaise entière, même si mes origines sont autres. Mon nom a été fixé Limonov avant que je naisse, ainsi. L'accord en -a ne se fait donc pas.
Les souvenirs remontant avec cette simple phrase n'étaient pas les plus agréables, aussi,l'enchaînement fut rapide, alors qu'elle balançait doucement ses jambes grimaçant parfois, quand sa jambe blessée touchait le container.
- Quant à rencontrer votre amie... Si vous pensez qu'elle ne sera pas dérangée d'ouvrir sa pharmacie à cette heure-là. Mon but n'est pas de la déranger, mh ?
Et voilà qu'il reprenait dans ses doux mensonges. Quatre-vingt-quatorze ans... Si la blague l'avait surprise la première fois, cette insistance la surprenait aussi. Même si l'homme semblait plutôt jeune... Dans ses propos du moins. Elle ne comprenait pas trop ce besoin d'inventer une telle vie... ou un tel univers ?
- Je suis arrivée à Nakanoto il y a un peu moins d'un mois. Et c'est d'abord le côté charmant et dépaysant de la ville, loin de celles que je connaissais sans être complètement perdues -ma cécité oblige- qui m'a attirée. Pas des histoires que l'on raconte aux enfants, Okamiro-kun, sourit-elle d'une voix douce, changeant le -san en -kun par la même occasion. Je vous suis bien reconnaissante de ce sauvetage... Et encore plus de l'aide que vous m'apportez par votre proposition et ce bandage pour le moment improvisé.
Elle tenta de se laisser glisser de son perchoir, atterrissant d'abord, tout en se retenant comme elle pouvait au rebord, sur sa jambe saine, avant de précautionneusement appuyer la blessée sur le sol, et de gémir douloureusement.
- Il n'y a pas besoin de.. uf. C'est... plus profond que je pensais. J'espère qu'il n'avait pas la rage. Il ne bavait pas ou autre, Okamiro-kun ? Et... Vous verriez mon sac non loin ? Dans ma fuite, j'ai dû le faire tomber, en prenant la bombe au poivre.
Bombe au poivre qu'elle tenait toujours d'une main un peu crispée d'ailleurs, remarquant à son tour ce fait, elle se détendit avec une autre longue expiration.
- Soit... Si vous voulez, je vous crois, je vous crois. Vous êtes un lycan. C'était un vampire. Et vous allez m'amener chez votre amie fée. Mais... Tant que vous m'y amenez, je vous en serai sincèrement reconnaissante.
Elle tenta de faire un pas, mais sa canne n'était pas vraiment faite pour supporter son poids. Son visage se fendant d'une autre grimace de douleur.
- Si... vous pouvez juste me prêter votre épaule ? Ou que j'appelle un Uber ou taxi.. ou quoi que ce soit si vous préférez... ?
- Limonov, tout simplement. Mes pa... (Elle soupira, se reprenant.) Je suis japonaise entière, même si mes origines sont autres. Mon nom a été fixé Limonov avant que je naisse, ainsi. L'accord en -a ne se fait donc pas.
Les souvenirs remontant avec cette simple phrase n'étaient pas les plus agréables, aussi,l'enchaînement fut rapide, alors qu'elle balançait doucement ses jambes grimaçant parfois, quand sa jambe blessée touchait le container.
- Quant à rencontrer votre amie... Si vous pensez qu'elle ne sera pas dérangée d'ouvrir sa pharmacie à cette heure-là. Mon but n'est pas de la déranger, mh ?
Et voilà qu'il reprenait dans ses doux mensonges. Quatre-vingt-quatorze ans... Si la blague l'avait surprise la première fois, cette insistance la surprenait aussi. Même si l'homme semblait plutôt jeune... Dans ses propos du moins. Elle ne comprenait pas trop ce besoin d'inventer une telle vie... ou un tel univers ?
- Je suis arrivée à Nakanoto il y a un peu moins d'un mois. Et c'est d'abord le côté charmant et dépaysant de la ville, loin de celles que je connaissais sans être complètement perdues -ma cécité oblige- qui m'a attirée. Pas des histoires que l'on raconte aux enfants, Okamiro-kun, sourit-elle d'une voix douce, changeant le -san en -kun par la même occasion. Je vous suis bien reconnaissante de ce sauvetage... Et encore plus de l'aide que vous m'apportez par votre proposition et ce bandage pour le moment improvisé.
Elle tenta de se laisser glisser de son perchoir, atterrissant d'abord, tout en se retenant comme elle pouvait au rebord, sur sa jambe saine, avant de précautionneusement appuyer la blessée sur le sol, et de gémir douloureusement.
- Il n'y a pas besoin de.. uf. C'est... plus profond que je pensais. J'espère qu'il n'avait pas la rage. Il ne bavait pas ou autre, Okamiro-kun ? Et... Vous verriez mon sac non loin ? Dans ma fuite, j'ai dû le faire tomber, en prenant la bombe au poivre.
Bombe au poivre qu'elle tenait toujours d'une main un peu crispée d'ailleurs, remarquant à son tour ce fait, elle se détendit avec une autre longue expiration.
- Soit... Si vous voulez, je vous crois, je vous crois. Vous êtes un lycan. C'était un vampire. Et vous allez m'amener chez votre amie fée. Mais... Tant que vous m'y amenez, je vous en serai sincèrement reconnaissante.
Elle tenta de faire un pas, mais sa canne n'était pas vraiment faite pour supporter son poids. Son visage se fendant d'une autre grimace de douleur.
- Si... vous pouvez juste me prêter votre épaule ? Ou que j'appelle un Uber ou taxi.. ou quoi que ce soit si vous préférez... ?
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Mer 28 Aoû 2019 - 17:08
Je vois. C’est donc une histoire de nationalité changeante. Boarf, la belle affaire, ça ne changeait pas grand-chose et je ne comptais vraiment la revoir après cette nuit non plus alors à quoi bon retenir les noms et leur bonne prononciation.
Elle ne croyait pas un seul mot vis-à-vis du surnaturel ? La belle affaire. Avec de la chance je la reverrai donc dans la rubrique nécrologique. Le problème des lycans est publique en ville et fait la une de l’actualité aussi bien de la presse écrite que des médias télévisuels et radiophoniques. Si au bout d’un mois elle n’était pas au courant et prompt à y croire et bien elle finira surement à agoniser dans une ruelle sombre suite à l’attaque d’un vampire ou pire encore.
Je commençais doucement à en avoir déjà bien assez de discuter avec cette gamine. Finalement au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, cela n’avait jamais été aussi vrai qu’après sa rencontre.
Ôkamiro ▬ Je vois...Anzu-san a le cœur sur la main, même vis-à-vis des humains et je ne doutais pas du fait qu’elle nous aiderait sans condition pour le coup. Sa blessure n’est pas dramatique, mais elle demeure assez vilaine. Une pommade ou un baume cicatrisant et désinfectant ainsi qu’un bandage stérile seraient des plus appropriés pour sa jambe.
Ôkamiro ▬ C’est une fille bien... avec le cœur sur la main... vous en faites pas pour le dérangement elle vous soignera...Je regardais à droite à gauche dans cette ruelle pour voir un peu où s’étaient retrouvés mes vêtement quasiment déchirés dans leur totalité histoire de ne pas me baladé avec juste un pantalon transformé en short comme l’aurait fait l’incroyable Hulk.
Elle ne croyait pas un seul mot vis-à-vis du surnaturel ? La belle affaire. Avec de la chance je la reverrai donc dans la rubrique nécrologique. Le problème des lycans est publique en ville et fait la une de l’actualité aussi bien de la presse écrite que des médias télévisuels et radiophoniques. Si au bout d’un mois elle n’était pas au courant et prompt à y croire et bien elle finira surement à agoniser dans une ruelle sombre suite à l’attaque d’un vampire ou pire encore.
Ôkamiô ▬ J’avoue qu’avec ce comportement le premier lycan infecté venu la sabré l’champagne avec sa tête en guise de bouchon ahah!Ce n’est pas notre problème.
Ôkamiro ▬ Hm... pas de soucis pour le sauvetage c’est rien... le bandage c’est rien, mes fringues sont à moitié foutu maintenant de toute façon...Elle descendit de son perchoir avec douleur et difficulté. De toute évidence elle avait mal à cause de sa jambe. Elle voulait son sac qui était en effet tombé non loin de là à la suite de son agression.
Ôkamiro ▬ PFffff... non il ne bavait pas.... Tenez, votre sac...Voilà maintenant qu’elle se foutait ouvertement de nous. J’aurais peut-être dû le laisser la bouffer en fin de compte. Les humains sont vraiment de plus en plus stupides avec le temps. Je regrette les années trente en fait.
Je commençais doucement à en avoir déjà bien assez de discuter avec cette gamine. Finalement au royaume des aveugles, les borgnes sont rois, cela n’avait jamais été aussi vrai qu’après sa rencontre.
Ôkamiro ▬ Je vous conseille vivement de vous renseigner sur ce qui se passe en ville... il y a eu déjà environs une quarantaine de morts depuis Halloween dernier... ça fait beaucoup pour des histoires d’enfants... mais je suppose que lorsqu’on est aveugle on en a déjà pas grande chose à faire de vivre ou mourir... mais oui, je veux bien vous prêter mon épaule ce n'est pas si loin d’ici...Je me penchais doucement pour passer son bras par-dessus mon épaule pour s’appuyer sur moi. S’il n’y avait eu que ça, nous aurions pu la soulever et bondir par-dessus les ruelles étroites en passant par les toits, mais elle serait fichue de croire que j’avais un deltaplane et des chaussures à ressors comme l’inspecteur gadget.
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