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Ven 30 Aoû 2019 - 16:38
Maintenant que l'adrénaline redescendait avec la peur, la douleur se faisant plus lancinante, plus présente, continuellement. Et c'était sans compter les petits piques de douleur qui remontaient quand elle posait son pied sur le sol pour s'y appuyer. Et elle se rendit aussi compte, à sa grande honte, du comportement qu'elle avait. Presque hautaine, alors que diminuée, face à un sauveteur dont elle mettait les propos en doute.
Elle n'avait pas été élevée ainsi. Et de plus, aveugle, seule dans ces orphelinats variés, à jouer du piano jusqu'à n'en plus pouvoir, elle avait juré, plus jeune, avoir rencontré de ces êtres surnaturels, attirés par son art. Que ce soit sa voix, ou ses notes. A l'époque on en avait rit, on s'était moqué, et Anja s'était encore plus renfermée. Et face à cet inconnu, elle avait réagi exactement comme ceux qui avait provoqué ce comportement déviant.
La jeune artiste secoua la tête de dépit quant à elle-même. Et quand elle reprit parole, après la dernière explication, sur des morts lors d'une fête d'Halloween bien macabre, sa voix avait changée. Plus douce et empreinte de compassion et de tristesse.
- Okamiro-san, acceptez mes excuses, je vous prie. Mon... Comportement n'était que le résultat des croyances habituelles, et je n'avais aucun droit à mettre votre parole en doute. Et encore plus quand celle-ci porte le poids de la vérité de tant de destins abrégés. Je...
S'interrompant, la jeune poétesse resta silencieuse, s'appuyant sur le généreux Okamiro, pour claudiquer doucement dans la direction où il les menait.
- Aux mémoires défuntes
Je m'étais accrochée
Déformant celles empruntes
De cette vérité.
Au delà du connu
n'était plus ingénu
Celle que j'incarnais
Dans des carcans épais.
Mais je ne suis pas Roi
Dans un pays pluvieux
Ne voyant les envieux
Qu'en ceux qui n'ont pas foi.
Un autre soupir, longuet, qui s'éleva cette fois vers les cieux, sa tête aveugle renversée en arrière, les lèvres un peu pincées. Elle termina d'un chuchotement, à peine audible sûrement.
- Je suis désolée, pour mon ignorance.
Et continua à marcher, où il les guidait.
Elle n'avait pas été élevée ainsi. Et de plus, aveugle, seule dans ces orphelinats variés, à jouer du piano jusqu'à n'en plus pouvoir, elle avait juré, plus jeune, avoir rencontré de ces êtres surnaturels, attirés par son art. Que ce soit sa voix, ou ses notes. A l'époque on en avait rit, on s'était moqué, et Anja s'était encore plus renfermée. Et face à cet inconnu, elle avait réagi exactement comme ceux qui avait provoqué ce comportement déviant.
La jeune artiste secoua la tête de dépit quant à elle-même. Et quand elle reprit parole, après la dernière explication, sur des morts lors d'une fête d'Halloween bien macabre, sa voix avait changée. Plus douce et empreinte de compassion et de tristesse.
- Okamiro-san, acceptez mes excuses, je vous prie. Mon... Comportement n'était que le résultat des croyances habituelles, et je n'avais aucun droit à mettre votre parole en doute. Et encore plus quand celle-ci porte le poids de la vérité de tant de destins abrégés. Je...
S'interrompant, la jeune poétesse resta silencieuse, s'appuyant sur le généreux Okamiro, pour claudiquer doucement dans la direction où il les menait.
- Aux mémoires défuntes
Je m'étais accrochée
Déformant celles empruntes
De cette vérité.
Au delà du connu
n'était plus ingénu
Celle que j'incarnais
Dans des carcans épais.
Mais je ne suis pas Roi
Dans un pays pluvieux
Ne voyant les envieux
Qu'en ceux qui n'ont pas foi.
Un autre soupir, longuet, qui s'éleva cette fois vers les cieux, sa tête aveugle renversée en arrière, les lèvres un peu pincées. Elle termina d'un chuchotement, à peine audible sûrement.
- Je suis désolée, pour mon ignorance.
Et continua à marcher, où il les guidait.
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Ven 30 Aoû 2019 - 17:13
Je n’ai jamais été de vraiment bonne compagnie après ce qui nous est arrivé dans les laboratoires, terribles endroits de conception d’une engeance distordue et immortelle. Le fait est que cette apathie qui me caractérise, fait de moi quelqu’un d’assez antipathique justement. Je suis toujours prompt à dire ce que je pense, que cela puisse blesser ou non lorsqu’on me demande mon avis. Je n’ai pas vraiment de sympathie pour les gens et ne me soucie que rarement d’eux ou de ce qu’ils peuvent bien penser de nous. Je suis qui je suis et ça me suffit bien. Que les autres s’effacent dans l’ombre de notre talent après tout.
Cela tranche diablement avec la personnalité de mon comparse, plus volcanique et incisive, toujours empreinte à voir laisser la sienne. Mue par le désir à l’état pur, c’est lui qui avait surtout voulu la sauver sur le coup et maintenant c’est à moi de faire la conversation avec quelqu’un qui n’est pas fichu de se tenir un minimum informé sur la tragédie qui est à l’œuvre dans cette région.
La chose m’a surpris soudainement. Elle nous présenta ses excuses pour son comportement et ses paroles qu’elle estimait maintenant déplacées et inappropriées sans doute à une discussion courtoise avec son sauveur du soir.
Je m’arrêtais alors un instant de la soutenir.
Cela tranche diablement avec la personnalité de mon comparse, plus volcanique et incisive, toujours empreinte à voir laisser la sienne. Mue par le désir à l’état pur, c’est lui qui avait surtout voulu la sauver sur le coup et maintenant c’est à moi de faire la conversation avec quelqu’un qui n’est pas fichu de se tenir un minimum informé sur la tragédie qui est à l’œuvre dans cette région.
La chose m’a surpris soudainement. Elle nous présenta ses excuses pour son comportement et ses paroles qu’elle estimait maintenant déplacées et inappropriées sans doute à une discussion courtoise avec son sauveur du soir.
Ôkamiô ▬ Ou alors tu l’as juste choqué parce que tu as parlé de sa non volonté d’vivre comme la dernière des merde!C’était une possibilité en effet. J’avais peut-être été un peu trop incisif également envers elle. Après tout, elle est humaine et aveugle. Comment blâmer quelqu’un d’aussi fragile face à tout ce qui se déroule en ville depuis des mois et des mois. Elle voulait venir ici pour se détendre avait-elle dit ? Et bien c’est un fort mauvais choix qui a été fait je trouve. La ville est au bord de l’explosion et beaucoup d’humains comme elle se bornent à faire l’autruche et à se dire que tout ça n’est qu’illusion et manipulation des médias et pourquoi pas du maire en personne.
Ôkamiro ▬ Y a pas de mal ne vous en faites pas... les gens ne sont pas tous prêt à croire en ce qui les dépassent... encore moins lorsqu'ils ne peuvent pas voir ce qui est devant eux...Elle récita à nouveau un joli poème. Très beau et lancinant, déclamé avec une douceur incroyable caressant nos oreilles et tranchant avec le ton si dur et hautain qu’avait le sien juste avant. Ce poème à lui seul exprimait son remords sans doute de s’être exprimé avec autant de mépris pour ce qui est notre vérité et qui n’aurait su être la sienne à ce moment-là. C'est ainsi qu'avec une douceur et une certaine timidité, dans un chuchotement dont quelqu’un autre aurait ignoré l’existence, elle s’excusa pour son ignorance.
Je m’arrêtais alors un instant de la soutenir.
Ôkamiro ▬ Je poser votre main sur la mienne... il ne faut pas avoir peur de moi... je vous promets de ne rien vous faire d’accord ?Suivant ces mots je m’exécutais, pour lui montrer de la seule manière possible, l’invisible vérité de ce qui s’est passé. Délicatement je posais sa main par-dessus les miennes avant de la faire se déplacer sur mon avant-bras pour qu’elle saisisse la normalité de ce dernier. Après quoi, j’ai entamé une transformation partielle de mon être. Cubitus et radius commencèrent à s’étirer et prendre volume tout étant accompagné d’une augmentation significative de la pilosité. De légers craquements se laissaient entendre tandis que tous les os carpiens et métacarpiens se réagençaient et s’étiraient également transformant ces mains en amalgame entre ça et une patte, ongle devenant griffes, dont je lui laissai le soin de parcourir d’elle-même si elle en avait le courage.
Ôkamiro ▬ Maintenant... nous croyez-vous Limonov-san...
Etilya sur DK RPG
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Dim 1 Sep 2019 - 16:55
- Et... si je puis rajouter. Même encore, si les logiciels aidant pour lire des journaux existent, il faut encore que les sites soient bien faits. Et quant à espérer du braille...
Elle secoua la tête. Sa non information n'était pas forcément qu'une volonté de sa part. Et par lassitude, elle avait fini par simplement zapper. S'il y avait des choses vraiment importantes, ou bien son agent la mettait au courant, ou bien la radio qu'elle allumait parfois criait les mêmes infos en boucle. De là, se renseigner sur un évènement passé dans un pays étranger. C'était mission impossible. Alors, l'apprendre ainsi, en rajoutant cette dose de surnaturelle, difficile à croire mais pas inconcevable.
Et l'homme s'arrêta sur ses derniers mots du poème chuchoté, la surprenant en cessant de la soutenir pour un instant. Grimaçant, elle se tint droite, s'appuyant légèrement sur sa canne blanche, plissant le nez aux mots prononcés.
- O... Oui... Je vous crois. Mais...
Anja se tint coïte pour un moment. Le moment était assez compliqué pour elle, entre la douleur de sa jambe qui ne voulait pas partir, et les incroyables possibles vérités qu'elle tentait d'ingérer, cela faisait beaucoup pour la poétesse. Mais pourtant, elle le laissa faire, ne tremblant qu'une petite fois quand sa main se posa sur la sienne. Elle déglutit. Avant de trembler, elle. Les bruits si proches de son oreilles n'étaient pas agréables. Aveugle, ses sens étaient un peu plus développés que la normale. Misophone, certains sons devenaient facilement insupportables. Et les craquement d'os n'étaient certainement pas de ceux qu'elle écouterait pour s'endormir.
Mais même si elle trembla, un peu apeurée et inquiète, la pianiste tenait bon, les lèvres pincées quand sur sa main, des ongles se firent sentir. La mémoire de sa jambe lacérée si facilement était encore toute fraîche, et avoir cela sur sa si précieuse main n'était pas pour la rassurer.
- J...
Elle n'arrivait pas à parler, pas encore. Son souffle, même, était devenu un peu plus lourd, mais Okamiro pouvait sentir qu'elle se contenait et qu'elle combattait une peur naturelle. Alors, lentement, avec une précaution infinie, elle tâta points par points, volant au dessus de ... la patte ? Elle ne savait même pas comment penser cela. Mais ce n'était plus vraiment une main, et elle ne pouvait le nier. Elle dégluttit une nouvelle fois.
- C'est douloureux ? fut sa première question, d'une voix teintée d'inquiétude. Si oui... Il ne fallait pas faire cela juste pour me montrer une nature. Je ne sais ce qui est, mais je sais plus que ce qui étai. Je ne sais si mes mots amusés avaient une quelconque capacité. Mais mes notes de piano ou mes chants, aspiraient à eux des soupirs indiscrets, soufflant des arts de temps passés. Soufflant une admiration pour une parcelle d'humanité. Pensez-vous, Okamiro-san, qu'il s'agisse d'immortels ? D'êtres... Comment vous désigner ? Surnaturels ?
Il était un temps où elle jouait pour ceux qui l'écoutaient. Elle, dans un orphelinat japonais, en campagne, avec comme seuls compagnons son piano et l'étendue infinie des champs. Et ses airs résonnant dans l'immensité vide avaient parfois attirés des passants. Et de ce temps, la jeune enfant qu'elle était avait juré plusieurs fois entendre ces murmures indistincts, qui semblaient si peu humain.
- Pourtant, sous la tutelle invisible d'un ange,
L'enfant déshérité s'enivre de soleil,
Et dans tout ce qu'il boit et dans tout ce qu'il mange
Retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil.
Considérez-vous... Votre état, comme une bénédiction ?
Anja leva vers l'homme ses yeux sans éclats, mais pourtant d'un bleu profond, un air curieux et inquiet, concerné sur le visage.
Elle secoua la tête. Sa non information n'était pas forcément qu'une volonté de sa part. Et par lassitude, elle avait fini par simplement zapper. S'il y avait des choses vraiment importantes, ou bien son agent la mettait au courant, ou bien la radio qu'elle allumait parfois criait les mêmes infos en boucle. De là, se renseigner sur un évènement passé dans un pays étranger. C'était mission impossible. Alors, l'apprendre ainsi, en rajoutant cette dose de surnaturelle, difficile à croire mais pas inconcevable.
Et l'homme s'arrêta sur ses derniers mots du poème chuchoté, la surprenant en cessant de la soutenir pour un instant. Grimaçant, elle se tint droite, s'appuyant légèrement sur sa canne blanche, plissant le nez aux mots prononcés.
- O... Oui... Je vous crois. Mais...
Anja se tint coïte pour un moment. Le moment était assez compliqué pour elle, entre la douleur de sa jambe qui ne voulait pas partir, et les incroyables possibles vérités qu'elle tentait d'ingérer, cela faisait beaucoup pour la poétesse. Mais pourtant, elle le laissa faire, ne tremblant qu'une petite fois quand sa main se posa sur la sienne. Elle déglutit. Avant de trembler, elle. Les bruits si proches de son oreilles n'étaient pas agréables. Aveugle, ses sens étaient un peu plus développés que la normale. Misophone, certains sons devenaient facilement insupportables. Et les craquement d'os n'étaient certainement pas de ceux qu'elle écouterait pour s'endormir.
Mais même si elle trembla, un peu apeurée et inquiète, la pianiste tenait bon, les lèvres pincées quand sur sa main, des ongles se firent sentir. La mémoire de sa jambe lacérée si facilement était encore toute fraîche, et avoir cela sur sa si précieuse main n'était pas pour la rassurer.
- J...
Elle n'arrivait pas à parler, pas encore. Son souffle, même, était devenu un peu plus lourd, mais Okamiro pouvait sentir qu'elle se contenait et qu'elle combattait une peur naturelle. Alors, lentement, avec une précaution infinie, elle tâta points par points, volant au dessus de ... la patte ? Elle ne savait même pas comment penser cela. Mais ce n'était plus vraiment une main, et elle ne pouvait le nier. Elle dégluttit une nouvelle fois.
- C'est douloureux ? fut sa première question, d'une voix teintée d'inquiétude. Si oui... Il ne fallait pas faire cela juste pour me montrer une nature. Je ne sais ce qui est, mais je sais plus que ce qui étai. Je ne sais si mes mots amusés avaient une quelconque capacité. Mais mes notes de piano ou mes chants, aspiraient à eux des soupirs indiscrets, soufflant des arts de temps passés. Soufflant une admiration pour une parcelle d'humanité. Pensez-vous, Okamiro-san, qu'il s'agisse d'immortels ? D'êtres... Comment vous désigner ? Surnaturels ?
Il était un temps où elle jouait pour ceux qui l'écoutaient. Elle, dans un orphelinat japonais, en campagne, avec comme seuls compagnons son piano et l'étendue infinie des champs. Et ses airs résonnant dans l'immensité vide avaient parfois attirés des passants. Et de ce temps, la jeune enfant qu'elle était avait juré plusieurs fois entendre ces murmures indistincts, qui semblaient si peu humain.
- Pourtant, sous la tutelle invisible d'un ange,
L'enfant déshérité s'enivre de soleil,
Et dans tout ce qu'il boit et dans tout ce qu'il mange
Retrouve l'ambroisie et le nectar vermeil.
Considérez-vous... Votre état, comme une bénédiction ?
Anja leva vers l'homme ses yeux sans éclats, mais pourtant d'un bleu profond, un air curieux et inquiet, concerné sur le visage.
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Dim 1 Sep 2019 - 19:44
Cela m’avait l’air d’une bonne excuse si elle était en ville depuis déjà un mois complet que de dire qu’elle n’a pas accès à des site viables pour la lecture ou les radios intéressantes.
Elle resta prise de panique face à ce qui se passait et dont elle ne pouvait avoir conscience qu’au travers de son ouïe et de son touché. J’imaginai vraiment mal ce que cela pouvait induire comme images horrible dans son esprit tandis que la transformation était terriblement lente.
J’accélérait la manœuvre sur la fin pour arriver plus vite à une patte recouverte de fourrure et réduire la portée de son calvaire.
Hm... en voilà une question finalement très intéressante et complexe à traiter. Mais avant d’y répondre, il fallait que je sache si ça valait la peine d’y réfléchir.
Ôkamiô ▬ J’dois t’rappeler qu’on a pas la télé, ni la radio et qu’on lit pas l’journal chez nous ?C’est vrai qu’en y réfléchissant un peu, certaines personnes sont dans dans un style de vie très ermite, un peu comme nous. Finalement j’ai peut-être juger un peu trop durement cette fille.
Elle resta prise de panique face à ce qui se passait et dont elle ne pouvait avoir conscience qu’au travers de son ouïe et de son touché. J’imaginai vraiment mal ce que cela pouvait induire comme images horrible dans son esprit tandis que la transformation était terriblement lente.
J’accélérait la manœuvre sur la fin pour arriver plus vite à une patte recouverte de fourrure et réduire la portée de son calvaire.
Ôkamiro ▬ Douloureux ? Non pas du tout... ça ne fait absolument pas mal... c’est même plutôt libérateur pour tout dire...J’avoue que je ne compris pas vraiment ce qu’elle voulait nous dire avec cet élan artistique. Pourquoi faire autant d’effet ? Hm... elle voulait dire par là qu’elle pensait être observée par des immortels à cause de l’art ancien qu’elle faisait revivre ? C’est ma foi très possible en tout cas vu qu’il y a beaucoup de vampire à cause du sénat et que beaucoup peuvent se passionner pour les arts à force d’avoir vécu.
Ôkamiro ▬ Et bien... c’est à dire que... il y a les loup-garous et les vampires... donc oui c’est possible si ces gens vous ont inspiré un décalage avec leur temps...Je ne la comprenais pas vraiment en fait. Elle avait un comportement un peu bizarre en fin de compte. Ce tic de réciter des morceaux de poème sans raison apparente m’intriguait au plus haut point.
Ôkamiô ▬ Venant de quelqu’un qui partage son corps avec une autre personnalité c’est un peu fort de café tu crois pas ?!Touché ! Il a raison, je suis mal placé pour parler de toc et de comportements ou de personnalité étrange vis-à-vis de quelqu’un d’autre. Nous avons été suivis pendant des années par des psy à cause de ce mal de crâne que provoquaient nos personnalités qui s’entrechoquaient l’une contre l’autre. Le fait est que nous avons notre totem pour nous maintenir sous contrôle nous aussi.
Hm... en voilà une question finalement très intéressante et complexe à traiter. Mais avant d’y répondre, il fallait que je sache si ça valait la peine d’y réfléchir.
Ôkamiro ▬ Je peux te demander ce que tu veux savoir ? … je veux dire que c’est pas banal comme question pour quelqu’un qui n’y croyait pas l’instant d’avant... je veux dire... c’est comme si je te demandais comment ça fait d’être aveugle ou de perdre la vue si tu l’avais avant...
Etilya sur DK RPG
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Sam 7 Sep 2019 - 15:30
Anja plissa son petit nez face au mot "libérateur". A son oreille, les déchirements des muscles, craquement des os, et tous les autres sons ne pouvaient que définir quelque chose de douloureux... A moins que ce ne fut l'état "humain", qui était plus torturant pour cet homme ? Ce qui pourrait justifier l'adjectif utilisé.
Cependant après ses propres questions doucement posées, les réponses étaient étranges, un peu décousues. Vu le vampire qu'elle venait de rencontrer elle avait quelques doutes quant à leur penchant pour l'art. Plutôt les mettait-elle avec un penchant pour le lard humain bien vivant, mais quant à apprécier des notes, ou les subtilités d'un solfège taquin, et des vers cachés... Elle n'allait pas jusque là.
Alors, la jeune femme se racla la gorge pour zapper les vampires de son esprit et se concentrer sur le reste.
- Y a-t-il autre chose que... les loups-garous et les vampires ? Ou de tous les mythes existant se retrouvant finalement réels, seuls ces deux-là sont concernés ? Et... Si.. votre état... mmh, bes... (Elle s'interrompit, se corrigeant rapidement.) poilu est libérateur, cela signifie que vous vous sentez mal, sous une forme plus humaine ?
S'oubliant un instant, l'écoutant poser sa propre question avant de vouloir répondre à la sienne, Anja s'appuya légèrement plus sur ses deux jambes. Suffisamment pour qu'elle laisse échapper un petit miaulement douloureux, reportant directement son poids sur sa jambe saine.
- Si l'on peut discuter en marchant... Lentement, cela m'irait, je pense, Okamiro-san ?
Elle devait bien avoir l'air pathétique, dans son état, ses cheveux n’importe comment, ses yeux sans éclats perdus et douloureux, quelques égratignures sur une joue qu'elle avait dû avoir en tombant, protégeant ses bras plutôt que son visage... Et son vêtement tout sali désormais. Mais pour l'heure, l'humaine tentait de ne pas y penser, reportant sans cesse son esprit sur l'instant présent pour oublier sa soudaine terreur.
- Alors je peux vous répondre comment je ressens la chose. Sur tout ce qui n'est pas adapté. Sur les feux rouges défaillants, ou ceux qui n'ont plus d'annonce au changement d'état. Je peux parler de l'inconvenance de la société qui bousculent sans cesse lors des affluences de personnes. Je peux parler d'une lutte constante, chez moi-même, pour faire à manger, et manger. Pour se laver. Pour se maquiller, en espérant que les gestes que l'on a tant et plus retenus sont les bons. Je peux vous faire part de la rareté des systèmes pour inclure les personnes aveugles, où celles-ci doivent inventer pour palier au gap existant. Je peux parler de tant de concepts qui n'ont pour nous aucun sens, où votre monde se base sur les couleurs. Et je peux continuer cette liste pendant des années.
Elle prit sa respiration, pour reprendre d'une voix plus douce.
- Mais je peux vous parler aussi des sons, des sensations, de la douceur d'un lever de soleil, ou des cliquetis des pattes d'un chien ou d'un chat sur un parquet. Du chant de la rosée du matin, où les feuilles plient pour goutter peu à peu, sur les sols bétonnés. Je peux vous parler de la magnificience d'une seule note d'un piano, emplissant un lieu entier, pour le couver de sa douceur incroyable. Ou d'un chant porté par un vibrato à peine soutenu. Ou les caresses d'un vent sur une nuque nouvellement découverte. Être aveugle, c'est sûrement, sociétalement, une terrible malédiction. Mais je ne changerai pour autant rien de ce que je suis, car c'est ce qui m'a construit. Dans mes perditions, dans mes échecs, et aussi dans mes réussites.
Elle étendit sa main pour tapoter avec prudence une griffe, sans se couper.
- Alors, je ne sais pas ce qu'implique votre état. Ni comment vous le voyez. Ni comment vous le sentez. Je ne sais rien de ce que tout cela peut impliquer. Je ne connais que des brides de mythes peu glorieux qui inspirent la peur, qui inspirent la fascination. Alors je vous le demande, Okamiro-san. Comment vous voyez-vous, dans votre nature non-humaine ?
Cependant après ses propres questions doucement posées, les réponses étaient étranges, un peu décousues. Vu le vampire qu'elle venait de rencontrer elle avait quelques doutes quant à leur penchant pour l'art. Plutôt les mettait-elle avec un penchant pour le lard humain bien vivant, mais quant à apprécier des notes, ou les subtilités d'un solfège taquin, et des vers cachés... Elle n'allait pas jusque là.
Alors, la jeune femme se racla la gorge pour zapper les vampires de son esprit et se concentrer sur le reste.
- Y a-t-il autre chose que... les loups-garous et les vampires ? Ou de tous les mythes existant se retrouvant finalement réels, seuls ces deux-là sont concernés ? Et... Si.. votre état... mmh, bes... (Elle s'interrompit, se corrigeant rapidement.) poilu est libérateur, cela signifie que vous vous sentez mal, sous une forme plus humaine ?
S'oubliant un instant, l'écoutant poser sa propre question avant de vouloir répondre à la sienne, Anja s'appuya légèrement plus sur ses deux jambes. Suffisamment pour qu'elle laisse échapper un petit miaulement douloureux, reportant directement son poids sur sa jambe saine.
- Si l'on peut discuter en marchant... Lentement, cela m'irait, je pense, Okamiro-san ?
Elle devait bien avoir l'air pathétique, dans son état, ses cheveux n’importe comment, ses yeux sans éclats perdus et douloureux, quelques égratignures sur une joue qu'elle avait dû avoir en tombant, protégeant ses bras plutôt que son visage... Et son vêtement tout sali désormais. Mais pour l'heure, l'humaine tentait de ne pas y penser, reportant sans cesse son esprit sur l'instant présent pour oublier sa soudaine terreur.
- Alors je peux vous répondre comment je ressens la chose. Sur tout ce qui n'est pas adapté. Sur les feux rouges défaillants, ou ceux qui n'ont plus d'annonce au changement d'état. Je peux parler de l'inconvenance de la société qui bousculent sans cesse lors des affluences de personnes. Je peux parler d'une lutte constante, chez moi-même, pour faire à manger, et manger. Pour se laver. Pour se maquiller, en espérant que les gestes que l'on a tant et plus retenus sont les bons. Je peux vous faire part de la rareté des systèmes pour inclure les personnes aveugles, où celles-ci doivent inventer pour palier au gap existant. Je peux parler de tant de concepts qui n'ont pour nous aucun sens, où votre monde se base sur les couleurs. Et je peux continuer cette liste pendant des années.
Elle prit sa respiration, pour reprendre d'une voix plus douce.
- Mais je peux vous parler aussi des sons, des sensations, de la douceur d'un lever de soleil, ou des cliquetis des pattes d'un chien ou d'un chat sur un parquet. Du chant de la rosée du matin, où les feuilles plient pour goutter peu à peu, sur les sols bétonnés. Je peux vous parler de la magnificience d'une seule note d'un piano, emplissant un lieu entier, pour le couver de sa douceur incroyable. Ou d'un chant porté par un vibrato à peine soutenu. Ou les caresses d'un vent sur une nuque nouvellement découverte. Être aveugle, c'est sûrement, sociétalement, une terrible malédiction. Mais je ne changerai pour autant rien de ce que je suis, car c'est ce qui m'a construit. Dans mes perditions, dans mes échecs, et aussi dans mes réussites.
Elle étendit sa main pour tapoter avec prudence une griffe, sans se couper.
- Alors, je ne sais pas ce qu'implique votre état. Ni comment vous le voyez. Ni comment vous le sentez. Je ne sais rien de ce que tout cela peut impliquer. Je ne connais que des brides de mythes peu glorieux qui inspirent la peur, qui inspirent la fascination. Alors je vous le demande, Okamiro-san. Comment vous voyez-vous, dans votre nature non-humaine ?
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Lun 9 Sep 2019 - 14:10
En voilà une question des plus complexes que celle consistant à savoir si les vampires et les loups-garous sont les seules espèces surnaturelles existant ou non. Je ne me suis jamais vraiment posé la question ou sinon en de rares moments de doutes existentiels, mais peut-on légitimement douter du fait qu’il puisse y avoir d’autres espèces ? Je ne pense pas. Si l’humain s’accroche aujourd’hui à la possibilité que des extraterrestres existent, allant jusqu’à le prouver à un niveau statistique, nous pouvons sans doute appliquer le même raisonnement à la possibilité d’autres espèces encore dissimulées dans l’ombre.
Il fallait que je dissipe donc maintenant ses doutes sur la nature de notre transformation qui n’est en rien douloureuse. En tout cas, plus maintenant.
Elle commença à mettre l’emphase sur le monde complètement pourri qui constituait son environnement quotidien. Assurément, le cadre de vie d’un aveugle d’aujourd’hui est mieux dans le sens où il peut avoir accès à tout un tas d’instrument pour améliorer ce dernier. Logiciels de lecture, infrastructures équipées, portables à commande vocale et j’en passe. Pourtant un à l’entendre, un aveugle n’a jamais été aussi malheureux qu’aujourd’hui. Du temps de ma jeunesse, rien de tout ça n’existait, mais les aveugles étaient veillés par leur famille et demeuraient parfois dans des endroits plus calme pour eux, avec beaucoup de visite pour les garder connectés au monde et au lien social. Mais le monde d’aujourd’hui est tourné vers le profit, les gains, la compétitivité et n’a plus rien d’humain.
Alors certes elle parle avec de jolis mots de tous ses sens qui ont pris le relai. J’avais vu quelque part que la vue était ce qui surchargeait le plus le cerveau dans le traitement de l’information et donc un aveugle voyait alors ses sens “décuplés”. Le fait est que c’est en fermant les yeux que nous nous sommes entraîné pendant des années à perfectionner notre odorat de lycan, déjà proche de celui du chien sous forme humaine. Mais la vue reste quelque chose d’important.
Ôkamiro ▬ Je ne suis certain de rien concernant d’autres espèces... toutefois, on peut penser que c’est du domaine du possible je suppose... Balbutiais-je d’un ton monocorde et dénué de passion.Le fait est que dans ce monde qui se découvre peu à peu, comme si l’on retirait le linceul de notre imaginaire pour dévoiler que la réalité est bien pire. En 1939, la seule certitude était que les allemands voulaient notre peau et celle d’innocentes personnes. Nous étions alors convaincus que Dieu nous protégerait et que les vampires comme les loups-garous n’étaient que des légendes commençant à devenir archaïques. Nous étions à des lieues d’imaginer que nous deviendrions alors la première incarnation véritable, le réceptacle d’une partie de ces croyances.
Ôkamiô ▬ Il vaut mieux ne pas la perdre ! Pour le moment, gardons pour nous le fait que ce sont les vampires qui ont créé notre espèce au siècle dernier !C’est une judicieuse décision de prise. J’étais totalement d’accord avec mon camarade sur ce coup-là. Cela n’avait que peu d’intérêt que de venir sur ce genre de terrain houleux.
Il fallait que je dissipe donc maintenant ses doutes sur la nature de notre transformation qui n’est en rien douloureuse. En tout cas, plus maintenant.
Ôkamiro ▬ En réalité, les craquements que vous avez entendus sont dus à la lenteur de la transformation pour que vous puissiez en percevoir les aspects sans penser que je fabule... Nous ne nous souffrons pas plus du fait de demeurer sous forme humaine... Mais c’est libérateur dans le fait de relâcher cette partie de nous qui reste cachée... Nous avons en permanence nos instincts qui perçoivent le monde au-delà de la capacité humaine normale et nous nous savons capable de tellement plus... une fois la nuit venue... lorsque nous pouvons nous transformer complètement... c’est donc une libération, un relâchement de la tension psychologique... un peu comme si nous pouvons être qui nous sommes réellement à l’intérieur...La jeune fille avait vraiment du mal à marcher. L’entaille n’était pas très grave, mais elle ne devait pas avoir l’habitude d’être blessée évidemment et son teint émacié était révélateur d'une frêle constitution qui ne faisait qu’aggraver sans doute la douleur.
Ôkamiro ▬ Je peux toujours vous porter sur mon dos si vous le voulez...C’était une proposition tout à fait innocente, bien que formuler d’une façon totalement nonchalante, pour ne pas dire blasée.
Elle commença à mettre l’emphase sur le monde complètement pourri qui constituait son environnement quotidien. Assurément, le cadre de vie d’un aveugle d’aujourd’hui est mieux dans le sens où il peut avoir accès à tout un tas d’instrument pour améliorer ce dernier. Logiciels de lecture, infrastructures équipées, portables à commande vocale et j’en passe. Pourtant un à l’entendre, un aveugle n’a jamais été aussi malheureux qu’aujourd’hui. Du temps de ma jeunesse, rien de tout ça n’existait, mais les aveugles étaient veillés par leur famille et demeuraient parfois dans des endroits plus calme pour eux, avec beaucoup de visite pour les garder connectés au monde et au lien social. Mais le monde d’aujourd’hui est tourné vers le profit, les gains, la compétitivité et n’a plus rien d’humain.
Alors certes elle parle avec de jolis mots de tous ses sens qui ont pris le relai. J’avais vu quelque part que la vue était ce qui surchargeait le plus le cerveau dans le traitement de l’information et donc un aveugle voyait alors ses sens “décuplés”. Le fait est que c’est en fermant les yeux que nous nous sommes entraîné pendant des années à perfectionner notre odorat de lycan, déjà proche de celui du chien sous forme humaine. Mais la vue reste quelque chose d’important.
Ôkamiro ▬ Je peux comprendre votre point de vue... De toute façon je ne vous aurais pas transformé même si vous le demandiez...La réalité des lycans était bien loin des mythes qui parsèment l’histoire et les croyances de l’homme. Nous nous sommes bien documentés après notre fuite des laboratoires et ce mythe remonte à l’antiquité au moins. Un des plus vieux mythes est celui de Lycaon de ses enfants, transformés en loups par Zeus. Pour beaucoup c’est là le premier jalon de la croyance en l’existence des loups-garous, mais ce n’est pas vraiment mon avis.
Ôkamiô ▬ Ouai ! C’est plutôt le premier jalon d’une idée à la con qui est né dans l’esprit d’un vampire !C’est vrai que si nous avions été une réalité plus ancienne, à l’instar des vampires, nous aurions pu dire que dans tout mythe il y a une part de vérité cachée et que donc il est en cela possible de croire en l’existence d’autres êtres surnaturels. Pourtant, les lycans sont de très loin postérieurs aux mythes sur eux. Le mythe précède la création dans notre cas. Alors que sommes-nous vraiment en fin de compte ? Voilà tout le problème en somme. Comment se définir soi-même lorsque nous ne pouvons définir véritable ce que nous sommes ? D'un autre côté, la race définit-elle vraiment ce que nous sommes ? Je ne pense pas, ça n’a pas d’importance après tout, car seuls nos actes et la perception que nous avons d’eux doit nous définir.
Ôkamiro ▬ Peut-on qualifier le fait d’être un être humain d’être une bénédiction ?... Je ne pense pas... Alors dire que cela en est une d’être ce que je suis serait tout aussi absurde... Ce“ que je peux dire, c’est que nous ne serions pas devenus le meilleur cuisinier du monde sans cette immortalité, sans cette jeunesse et cette énergie ou sens tous nos sens largement au-dessus de ceux d’un humain... notre état nous a permis de vivre, ou plutôt d'élever notre existence à un autre niveau grâce à notre passion... Je n’ai aucun problème avec ce que je suis ou ce que sont les vampires... seuls nos actes ont de l’importance et définissent notre nature ainsi que la raison pour laquelle nous les faisons... Je vis avec ce que je suis comme vous le faites vous-même en un sens... Je ne sais pas si ça répond à votre questionnement...
Etilya sur DK RPG
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Mar 10 Sep 2019 - 2:05
Son ton était étonnant. Pendant un instant, un instant seulement, durant l'espèce de combat où Okamiro-san avait affronté apparemment un vampire qui lui tenait -littéralement- la jambe, il semblait vivant, explosif. Et depuis la fin de celui-ci, il n'y avait que cet unique ton, apathique. Peut-être était-il un de ceux-là qui ne vivaient que dans l'action, mais à l'écouter, elle en doutait un peu et cela ne l'arrangerait pas vraiment à saisir la véritable nature de cet homme.
Cependant, l'idée qu'il pouvait exister d'autres espèces plut à la poétesse. Si tous les mythes ne pouvaient décemment pas provenir de réalités, venant plutôt de confusions avec des animaux ou de folies d'instants, le fait que certains puisse prendre racine dans la réalité était quelque chose de plutôt exaltant, même si elle ne le montrait pas. Et les doutes que prononçait le... lycan, ne signifiaient pas impossibilité.
- Je comprends... J'imagine, plutôt, se corrigea la jeune femme bien vite.
Face à une telle description, elle n'arrivait pas à comprendre la sensation que pouvait procurer "la lenteur de la transformation". Et quant à la libération qu'il évoquait, cela pouvait déjà résonner plus facilement dans son esprit. Quand elle chantait, jouait du piano ou même couchait ses idées en poèmes, elle devenait un peu plus elle-même, certes sans commune mesure avec le lycan. Mais suffisant pour lui permettre de qualifier ce dernier fait de compréhension.
Et elle rosit. Se faire porter. Déjà, juste à le proposer, l'homme semblait en avoir déjà marre.
- Je ne vais pas vous imposer cela, Okamiro-san, souffla-t-elle d'une voix presque non tremblante. M'accompagner chez votre amie est déjà bien généreux de votre part.
Mais marcher ça elle pouvait le faire. Un pas, puis un autre pour commencer. Tout son être tremblait, mais ce n'était pas forcément lié directement à la blessure, c'était plus un tout qu'elle combattait alors que son soutien répondait à ses propos.
- Je vous prie, Okamiro-san, ne prenez pas mes mots, pour en faire autre chose, commença enfin l'éclopée après un instant de silence. Je ne considère pas l'humanité comme une bénédiction, je demandais simplement votre point de vue. De même... dire que "les actes définissent notre nature", est souvent ignoré tout un ...
Elle plissa son nez s'interrompant, et soufflant un peu pour faire passer une faiblesse passagère.
- Je ne suis pas forcément d'accord avec votre façon de prendre mes propos, ou de voir les choses. Mais je peux comprendre ce point de vue, je ne compte pas du tout le remettre en question. Mais... Si je puis me permettre deux questions. Votre amie est-elle aussi une ... dame Lycane ? Et vous avez dit "transformer" ? -Sachant que je tiens à ma nature, hein, c'est de la simple curiosité... Vous avez... déjà transformé des gens, et comment, Okamiro-San ?
La voix à la fin, s'était teintée d'une curiosité presque candide, pure.
Cependant, l'idée qu'il pouvait exister d'autres espèces plut à la poétesse. Si tous les mythes ne pouvaient décemment pas provenir de réalités, venant plutôt de confusions avec des animaux ou de folies d'instants, le fait que certains puisse prendre racine dans la réalité était quelque chose de plutôt exaltant, même si elle ne le montrait pas. Et les doutes que prononçait le... lycan, ne signifiaient pas impossibilité.
- Je comprends... J'imagine, plutôt, se corrigea la jeune femme bien vite.
Face à une telle description, elle n'arrivait pas à comprendre la sensation que pouvait procurer "la lenteur de la transformation". Et quant à la libération qu'il évoquait, cela pouvait déjà résonner plus facilement dans son esprit. Quand elle chantait, jouait du piano ou même couchait ses idées en poèmes, elle devenait un peu plus elle-même, certes sans commune mesure avec le lycan. Mais suffisant pour lui permettre de qualifier ce dernier fait de compréhension.
Et elle rosit. Se faire porter. Déjà, juste à le proposer, l'homme semblait en avoir déjà marre.
- Je ne vais pas vous imposer cela, Okamiro-san, souffla-t-elle d'une voix presque non tremblante. M'accompagner chez votre amie est déjà bien généreux de votre part.
Mais marcher ça elle pouvait le faire. Un pas, puis un autre pour commencer. Tout son être tremblait, mais ce n'était pas forcément lié directement à la blessure, c'était plus un tout qu'elle combattait alors que son soutien répondait à ses propos.
- Je vous prie, Okamiro-san, ne prenez pas mes mots, pour en faire autre chose, commença enfin l'éclopée après un instant de silence. Je ne considère pas l'humanité comme une bénédiction, je demandais simplement votre point de vue. De même... dire que "les actes définissent notre nature", est souvent ignoré tout un ...
Elle plissa son nez s'interrompant, et soufflant un peu pour faire passer une faiblesse passagère.
- Je ne suis pas forcément d'accord avec votre façon de prendre mes propos, ou de voir les choses. Mais je peux comprendre ce point de vue, je ne compte pas du tout le remettre en question. Mais... Si je puis me permettre deux questions. Votre amie est-elle aussi une ... dame Lycane ? Et vous avez dit "transformer" ? -Sachant que je tiens à ma nature, hein, c'est de la simple curiosité... Vous avez... déjà transformé des gens, et comment, Okamiro-San ?
La voix à la fin, s'était teintée d'une curiosité presque candide, pure.
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Mer 11 Sep 2019 - 0:50
Visiblement elle avait ses propres convictions, quitte à ce qu’elle souffre de sa blessure à la jambe jusqu’à ce que nous arrivions à la pharmacie. Je reconnais aussi bien volontiers qu’être portée sur le dos d’un inconnu est une chose délicate qui ne va pas à tout le monde. C’est toutefois quelque chose qu’il faut respecter, cela traduit une certaine force de caractère malgré son corps frêle.
Nous mettrons le temps qu’il faudra, mais nous arriverons à la pharmacie pour qu’Anzu s’occupe d’elle avec soin.
Il réside entre nous une forme d’incompréhension totale. Une fois encore j’avais été sans doute trop peu clair dans mes propos en répondant à la jeune fille. C’était pourtant simple, mais je n’arrive jamais à bien me faire comprendre et ma réponse directe a eu un effet néfaste. J’ai l’impression de l’avoir un peu contrarié en lui répondant de la sorte.
Ôkamiô ▬ Bah elle te prend pour un muffle quoi ! En même temps, à l’entendre, on dirait que tu retournes la question contre elle en prétendant qu’elle juge le fait d'être humain comme une bénédiction. Alors j’sais bien qu’c’est pas l’cas, mais bon c’est ce qu’elle en a compris en tout cas.C’est vrai que c’est pas du tout le message que je voulais faire passer à la jeune Anja. Il n’y a pas de bénédiction à être d’une race ou d’une autre voilà ce que je voulais lui expliquer, il faut juste faire avec les cartes qu’on a et éviter de d’essayer de vouloir donner du sens à tout ce qui nous arrive ou à ce qu’on est. La vie ne se résume pas aussi simplement.
Ôkamiro ▬ Je crois que l’on s’est mal compris... je disais juste qu’une bénédiction ou une malédiction n’est qu’affaire de point de vue en réalité... ce que je peux prendre pour une bénédiction serait malédiction pour d’autre et inversement voilà tout... quant au fait que ce sont les actes qui nous définisse... je vois mal comment voir le monde autrement... se laisser définir par ce que nous sommes revient à admettre que vous n’êtes qu'une aveugle et moi une bête féroce... j'ose pourtant espérer que nous sommes plus que ça...Ce serait comme donner raison à Ogawa-san que d’accepter que de dire que nous ne sommes définis par notre espèce et non par ce que nous faisons de notre vie et de ce que nous sommes. Ce serait accepter que Rosalie n’est qu’une buveuse de sang sans âme et c'est tout simplement impossible que d’accepter de dire ou d’envisager ça.
Ôkamiô ▬ N’oublies pas une chose mon vieux ! Elle a la trentaine seulement à vue d’nez, elle vient de découvrir le surnaturel alors que pour elle tout ne devait sans doute ne se résumer qu’à une triste et morne réalité. Lui demande pas en plus de voir les gens autrement ! Chacun son truc ! C’est dommage mais c’est comme ça !Voilà qu’elle avait tout de même un regain de curiosité, mais comment lui en vouloir pour ça ? C’est normal après tout. Je lui dis que je suis un lycan et derrière que je vais l’emmener chez une amie pour qu’elle la soigne, la question est donc légitime.
Ôkamiro ▬ Oui... Anzu-san est une lycane comme moi... mais ne vous en faites pas... c’est une chique fille qui va vous aider sans l’ombre d‘un doute... elle vous appelera aussi un taxi pour rentrer...Transformer un mortel, voilà une question importante. C’est une chose qui est délicate en soi. Cela signifie soustraire à sa vie normale un humain. Fort heureusement pour nous, le fait d’avoir eu une conscience qui s’est divisée en deux nous a fait nous transformer en un omega et être classé dans les expériences ratées. Cela nous a épargné de connaître le sort des alphas créés dans les laboratoires. Eux ont été obligés de transformer des humains pour permettre à une nouvelle espèce de se multiplier encore et encore bien qu’il y eût des ratés encore une fois. Cette seule pensée est douloureuse en fait.
Ôkamiro ▬ Non... nous n’avons jamais transformé d’humain... et à moins qu’il n’en fasse expressément la demande... ça n’arrivera probablement jamais... pour ce qui est du comment... il faut mordre un humain... goutter sa chair en profondeur... qu’un alpha le fasse en tout cas... ensuite ça peut prendre quelques minutes comme des jours... ça dépend des gens... mais de ce que je sais... la transformation ne réussit pas toujours et se solde parfois par la mort de la personne mordue aussi...Curieux jeu du sort pour qui voudrait être transformer en ayant une chance de succomber en tentant d’obtenir l’immortalité et la puissance de la bête.
Etilya sur DK RPG
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Mer 11 Sep 2019 - 11:08
Au moins, le pianiste avait encore son support, et devant elle, sa canne blanche avait reprit son rythme habituel quoi qu'un peu pressé par la douleur, balayant le sol pour lui indiquer tout obstacle ou changement de terrain. Même si elle avait une confiance -relative- en son guide surnaturel, un trou ou une petite marche n'avait pas la même signification pour une personne voyante, et elle. Mais elle avançait, sûrement, et doucement.
- Je crains sur-interpréter vos mots, mais quand je parlais de bénédiction. Je parlais bien évidemment de votre point de vue, Okamiro-san, souffla-t-elle avec délicatesse. Et je voulais surtout mettre le point où, dire simplement "seuls nos actes nous définissent", serait oublier le conditionnement réel imposé par nos états. Il y a une différence entre se laisser définir par uniquement ce que nous sommes, et ne pas l'oublier. Personnellement, je ne peux pas faire comme si mes actes étaient naturels face à la société. Et car je ne compte pas vivre uniquement dans l'ombre comme il était commun avant -faute d'autres possibilités-, je dois avancer dans cette lumière, ce qui me fait mettre en avant ce que j'ai cité plus tôt.
Elle poussa un petit soupir, pour arrêter un tremblement de jambe inopportun. La soirée avait été bien vive en émotions et actions, et son corps commençait doucement à protester contre tout effort supplémentaire. Mais la vaillante tenait bon, une fois à la pharmacie promise, elle se poserait.
- Je ne me définies pas en tant qu'aveugle. Ni en tant que pianist, poétesse ou chanteus. En tant que moi seulement. Nous sommes, je pense d'accord là dessus. Mais dire simplement cela, et l'appliquer à tous, seraient ignorer les efforts supplémentaires que beaucoup ont à faire, pour avoir au moins le droit de vivre "normalement", je pense. C'était seulement cela mon point. Je suppose que dans les faits, nous sommes d'accord. Je mais juste une maigre emphase sur le départ, pour ne pas oublier la raison d'un chemin parcouru.
Elle rosit légèrement, dans cette nuit fraiche. Si d'ordinaire, Anja se révélait démonstrative en parole quand il s'agissait de musique ou d'arts, il semblait que son guide et ses paroles qui nécessitaient éclaircissement arrivent à lui tirer plus que quelques phrases déjà pensées. D'un côté, ce vieil ho... ce vieux lycan ? N'était pas commun, et il parlait sûrement d'une expérience qu'elle ne pouvait même pas imaginer. 94 ans. Elle secoua la tête pour s'enlever ce fait de tête.
- Juste pour savoir... A votre âge. Vous êtes tout fripé ?
Penchant la tête sur le côté, la question était sortie juste comme ça, avant qu'elle ne puisse ni la penser, ni la retenir. Toussant soudainement, il n'y eut, de gêne un peu, elle ne pouvait qu'espérer qu'il ignore la question. Surtout que la main qui la guidait ne l'était pas. Mais son imagination sur son visage avait pris un tournant inattendu.
Ah, la pharmacienne. Comme lui, donc. Peut-être plus jeune, "chic fille"... Elle réfléchissait trop. Et dans un domaine où elle n'était et ne pouvait être que perdue. Au diable les présupposés du moment, elle devait juste se laisser guider sur cette nouvelle partition.
Et quant à la transformation, sa simple description du possible processus lui faisait froid dans le dos. Autant, les morsures ou griffures, elle pouvaient reconnaître cela dans certains jeux plaisants. Mais là... Ca ressemblait plus à de la torture pour extraire l'humanité d'un corps. Et cette idée l'effrayait facilement.
Rentrant la tête dans ses épaules, puis la hochant pour le remercier de sa réponse, la poétesse préféra enchaîner sur un autre sujet, plus plaisant, et tout aussi important, selon elle.
- Vous... Savez ce qui pourrait lui faire plaisir ? Mes moyens, s'ils ne sont pas forcément modestes, sont plus orientés vers l'art. Pianiste, chants, poèmes ? Si elle fait cet effort, lui payer le traitement me semblerait peu suffisant. Et cela, de même pour vous. Je préfère, si vous le voulez bien, Okamiro-san, que ma reconnaissance laisse une mémoire agréable, plutôt qu'une simple rencontre où j'ai été un poids à sauver... Et à traîner.
- Je crains sur-interpréter vos mots, mais quand je parlais de bénédiction. Je parlais bien évidemment de votre point de vue, Okamiro-san, souffla-t-elle avec délicatesse. Et je voulais surtout mettre le point où, dire simplement "seuls nos actes nous définissent", serait oublier le conditionnement réel imposé par nos états. Il y a une différence entre se laisser définir par uniquement ce que nous sommes, et ne pas l'oublier. Personnellement, je ne peux pas faire comme si mes actes étaient naturels face à la société. Et car je ne compte pas vivre uniquement dans l'ombre comme il était commun avant -faute d'autres possibilités-, je dois avancer dans cette lumière, ce qui me fait mettre en avant ce que j'ai cité plus tôt.
Elle poussa un petit soupir, pour arrêter un tremblement de jambe inopportun. La soirée avait été bien vive en émotions et actions, et son corps commençait doucement à protester contre tout effort supplémentaire. Mais la vaillante tenait bon, une fois à la pharmacie promise, elle se poserait.
- Je ne me définies pas en tant qu'aveugle. Ni en tant que pianist, poétesse ou chanteus. En tant que moi seulement. Nous sommes, je pense d'accord là dessus. Mais dire simplement cela, et l'appliquer à tous, seraient ignorer les efforts supplémentaires que beaucoup ont à faire, pour avoir au moins le droit de vivre "normalement", je pense. C'était seulement cela mon point. Je suppose que dans les faits, nous sommes d'accord. Je mais juste une maigre emphase sur le départ, pour ne pas oublier la raison d'un chemin parcouru.
Elle rosit légèrement, dans cette nuit fraiche. Si d'ordinaire, Anja se révélait démonstrative en parole quand il s'agissait de musique ou d'arts, il semblait que son guide et ses paroles qui nécessitaient éclaircissement arrivent à lui tirer plus que quelques phrases déjà pensées. D'un côté, ce vieil ho... ce vieux lycan ? N'était pas commun, et il parlait sûrement d'une expérience qu'elle ne pouvait même pas imaginer. 94 ans. Elle secoua la tête pour s'enlever ce fait de tête.
- Juste pour savoir... A votre âge. Vous êtes tout fripé ?
Penchant la tête sur le côté, la question était sortie juste comme ça, avant qu'elle ne puisse ni la penser, ni la retenir. Toussant soudainement, il n'y eut, de gêne un peu, elle ne pouvait qu'espérer qu'il ignore la question. Surtout que la main qui la guidait ne l'était pas. Mais son imagination sur son visage avait pris un tournant inattendu.
Ah, la pharmacienne. Comme lui, donc. Peut-être plus jeune, "chic fille"... Elle réfléchissait trop. Et dans un domaine où elle n'était et ne pouvait être que perdue. Au diable les présupposés du moment, elle devait juste se laisser guider sur cette nouvelle partition.
Et quant à la transformation, sa simple description du possible processus lui faisait froid dans le dos. Autant, les morsures ou griffures, elle pouvaient reconnaître cela dans certains jeux plaisants. Mais là... Ca ressemblait plus à de la torture pour extraire l'humanité d'un corps. Et cette idée l'effrayait facilement.
Rentrant la tête dans ses épaules, puis la hochant pour le remercier de sa réponse, la poétesse préféra enchaîner sur un autre sujet, plus plaisant, et tout aussi important, selon elle.
- Vous... Savez ce qui pourrait lui faire plaisir ? Mes moyens, s'ils ne sont pas forcément modestes, sont plus orientés vers l'art. Pianiste, chants, poèmes ? Si elle fait cet effort, lui payer le traitement me semblerait peu suffisant. Et cela, de même pour vous. Je préfère, si vous le voulez bien, Okamiro-san, que ma reconnaissance laisse une mémoire agréable, plutôt qu'une simple rencontre où j'ai été un poids à sauver... Et à traîner.
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Jeu 12 Sep 2019 - 21:14
Elle se remit d’un seul coup à parler et parler encore, comme si on ne pouvait plus l’arrêter et que sa blessure ne lui faisait plus si mal que ça, n’entrecoupant plus son discours. Il est dommage que je ne comprenne pas vraiment un broc de ce qu’elle me dit. Nous avons des visions différentes de la vie, tout simplement, la belle affaire. C’est ça le problème dans le fait de répondre aux gens quand ils nous parlent, après on est obligé de leur faire la conversation. Pourquoi est-ce que j’ai fait la conversation ? Encore une idée de génie tiens.
En y réfléchissant bien comme il faut, je ne me définis même pas comme un lycan, mais avant tout comme un cuisinier et c’est pareil pour mon alter ego. Donc en soi, ce que nous sommes en temps qu’espèce, n’a que peu d’importance, puisqu’on n’a pas changé fondamentalement. Être humain, être lycan, ça ne devrait pas avoir d’importance pour nous définir comme individu. Être un lycan nous définit en quoi après tout ?
Nous commencions à émerger d’une rue donnant accès à la place où se trouve la pharmacie que tient Anzu. C’est là qu’elle avança l’envie de nous remercier moi comme Anzu d’une façon très surprenante. Elle voulait nous remercier artistiquement parlant. J’avoue que je ne compris pas vraiment cette volonté bien singulière.
Ôkamiô ▬ Elle n’a pas totalement tort tu sais mon vieux ! On est en parti forgé par ce que nous sommes d’un côté et ce qu'on fait de ce que nous sommes d’un autre.Le fait est que j’avais bien compris ce qu’elle voulait dire là, mais pourquoi revenir sur le sujet si elle est en parti d’accord ? Suffisait de passer à autre chose.
En y réfléchissant bien comme il faut, je ne me définis même pas comme un lycan, mais avant tout comme un cuisinier et c’est pareil pour mon alter ego. Donc en soi, ce que nous sommes en temps qu’espèce, n’a que peu d’importance, puisqu’on n’a pas changé fondamentalement. Être humain, être lycan, ça ne devrait pas avoir d’importance pour nous définir comme individu. Être un lycan nous définit en quoi après tout ?
Ôkamiô ▬ Bah quand même mon grand ! Si t’étais pas un lycan tu serais surement mort. Si nous n’étions pas des lycans, nous ne serions pas devenus le meilleur chef au monde ! Ou tout du moins, sans équivalent humain. Ni vampire pour le moment en tout cas.Je l’écoutais parler et s’expliquer, éclaircir les différents points qu’elle jugeait bon d’approfondir. Je me contentai donc de l’aider à se mouvoir avec difficulté avant de lui répondre très simplement.
Ôkamiro ▬ Oui je comprends votre point de vue...C’est alors qu’elle a eu la question la plus incroyablement stupéfiante et de très loin. Est-ce que j’étais frippé ? Mais, pourtant elle nous avait touché, elle aurait dû sentir que bien sûr que non. J’étais totalement abasourdi, si bien qu’il y eu un moment de flottement avant ma réponse, bien plus que de coutume en tout cas.
Ôkamiro ▬ Je... je crois que je n’ai pas dû comprendre... fripé ? … je croyais que c’était évident... en fait j’ai physiquement le corps que j’avais lorsque j’avais 22 ans... on ne vieillit pas...Tout les lycans qui ont été transformés au moment des laboratoires sont restés figés avec l’âge qu'ils avaient lorsqu'il ont subi leur transformation à cause des différents sérums qu’ils nous ont injecté. Même Ogawa n'avait pas trop changé alors qu’elle a été transformée en tant qu’omega avant de s’élever par la suite. Je crois que c’est en partie pour ça que certain des nôtres voient cette existence comme une sorte de malédiction.
Nous commencions à émerger d’une rue donnant accès à la place où se trouve la pharmacie que tient Anzu. C’est là qu’elle avança l’envie de nous remercier moi comme Anzu d’une façon très surprenante. Elle voulait nous remercier artistiquement parlant. J’avoue que je ne compris pas vraiment cette volonté bien singulière.
Ôkamiro ▬ Ce n’est pas nécessaire... j’ai pas fait grand-chose vous savez... quant à Anzu-san, c’est son métier d’être pharmacienne et d'aider les gens... mais refuser un témoignage de gratitude serait contraire à ce qu’on m’a appris... alors comme vous voudrez... vous n’aurez qu’à laisser des place à nos nom pour votre prochain récital ou concert...Nous arrivâmes alors à la porte de la pharmacie où mon amie allait pouvoir soigner cette jeune femme et où j’allais la laisser entrer pour aller quérir son aide.
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