One shitty case for another [27/05/2018]
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Fabricio Flores#103113#103113#103113
Lycan Oméga - Solitaire
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Ven 28 Fév 2020 - 20:34
One shitty case for another
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
Je relève la tête. Bon, ça allait encore. Ouais, elle avait pitié. Mais elle m’r’gardait pas comme un p’tit chiot qui avait besoin d’être protégé. En fait, j’aimais bien la manière dont elle réagissait. Elle m’traitais presque comme un adulte. Ce que je n’étais pas, techniquement. Mais j’avais tellement eu une vie de merde que j’avais dû grandir trop vite. Pas la peine de s’voiler la face. Même un aveugle pourrait le voir. J’avais dû prendre sur moi, faire des tâches ingrates pour avoir un peu d’argent et rencontrer des gens peu scrupuleux. Joie, amour et bonheur, en somme.
Elle me dit que je n’avais pas à me sentir coupable. Elle parlait du jeune ? Erf… Ouais, peut-être. Mais bon, si j’avais pu, j’aurais préféré l’éviter. Mais bon, j’avais juste envie qu’on m’laisse tranquille se jour-là. Pas qu’on me rue de coups. Et quand c’est arrivé, j’ai préféré fuir. Parce que j’n’avais pas envie d’avoir d’ennuis. C’était peut-être inévitable, au final. Mais c’était fait… Et j’m’en voulais. Enfin, c’est pas comme si j’allais pouvoir débarquer là-bas pour pouvoir m’excuser. J’savais même pas où il habitait.
Là aussi, elle marquait un point. Ce qui ne me tuait pas me rendait plus fort. Ouais, enfin, au bout d’un moment, la vie pouvait p’être me lâcher la grappe un peu aussi. Pour le moment, j’devais penser au futur. Sauf que j’avais appris à vivre au jour le jour, à force. Parce que je savais pas ce qu’allait me réserver demain. Si j’faisais des projets, c’était jamais à long terme. Peut-être que j’devrais essayer un peu. Erf… Non, le court terme d’abord, on verra pour la suite après.
Nouvelle grimace. C’était plus fort que moi, Je trouvais que c’était une langue de singe savant. Et il ne me fallait pas non plus me demander de le lire. Là, c’était encore plus fichu avec tous leurs symboles qui se ressemblaient.
Elle me dit que je n’avais pas à me sentir coupable. Elle parlait du jeune ? Erf… Ouais, peut-être. Mais bon, si j’avais pu, j’aurais préféré l’éviter. Mais bon, j’avais juste envie qu’on m’laisse tranquille se jour-là. Pas qu’on me rue de coups. Et quand c’est arrivé, j’ai préféré fuir. Parce que j’n’avais pas envie d’avoir d’ennuis. C’était peut-être inévitable, au final. Mais c’était fait… Et j’m’en voulais. Enfin, c’est pas comme si j’allais pouvoir débarquer là-bas pour pouvoir m’excuser. J’savais même pas où il habitait.
Là aussi, elle marquait un point. Ce qui ne me tuait pas me rendait plus fort. Ouais, enfin, au bout d’un moment, la vie pouvait p’être me lâcher la grappe un peu aussi. Pour le moment, j’devais penser au futur. Sauf que j’avais appris à vivre au jour le jour, à force. Parce que je savais pas ce qu’allait me réserver demain. Si j’faisais des projets, c’était jamais à long terme. Peut-être que j’devrais essayer un peu. Erf… Non, le court terme d’abord, on verra pour la suite après.
Fabricio ▬ « ¿Planes? Aquí... voy a aprovechar esta oportunidad para estar solo por un tiempo. También seguiré aprendiendo a controlarme. Todavía tengo un largo camino por recorrer. También tengo que aprender japonés. Finalmente, tengo lo básico y lo entiendo más o menos bien. Pero hablando de eso... »
Nouvelle grimace. C’était plus fort que moi, Je trouvais que c’était une langue de singe savant. Et il ne me fallait pas non plus me demander de le lire. Là, c’était encore plus fichu avec tous leurs symboles qui se ressemblaient.
Fabricio ▬ « Y luego, después, tratar de encontrarme algunos trabajos, sólo para ahorrar algo de dinero. Después de eso, no lo sé. No he hecho ningún plan todavía. ¿Irse? ¿Quedarse? No sé nada de eso. Lo averiguaré más tarde. No es que pueda predecir mi situación con demasiada antelación. Y cómo me tratan aquí y si puedo acostumbrarme a ello. Lo admito, no quiero volver a hacer un largo viaje en barco pronto. »
"Plans"
Etilya sur DK RPG
Mia Luna Ogawa#103118#103118#103118#103118#103118#103118#103118
Lycan Alpha - Meute Ogawa
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Sam 29 Fév 2020 - 11:21
L’adolescent sembla plutôt réceptif aux commentaires de Mia. S’il ne réagit pas outre mesure, il ne fut pas non plus sur la défensive. Elle le sentait plus serein qu’avant. Cette petite discussion lui avait fait du bien, enfin, cela lui avait au moins permis de se calmer et de mettre de l’ordre dans sa tête. D’autant qu’elle le questionnait sur son avenir proche. Il pouvait ainsi réfléchir plus profondément à ce qu’il comptait faire dans l’immédiat. Elle ne fut pas surprise par sa réponse, d’ailleurs. Elle aussi s’était isolée pendant une longue période, quand la plupart des lycans avaient suivi leur alpha ou s’étaient regroupés en meute reconstituée. Ils avaient visiblement plus que leur langue natale en point commun. Leur fonctionnement était assez similaire en fin de compte.
S’habituer à sa nouvelle forme, apprendre à se contrôler, trouver un travail pour avoir de quoi manger, et travailler le japonais. C’était plutôt un bon plan. Cela lui permettrait déjà de se mêler à la population. S’il craignait, avec raison, le comportement des locaux à son égard, la ville regroupait une grosse proportion d’étrangers. Aussi, si les japonais risquaient de se montrer quelque peu distants et froids, les occidentaux devraient eux l’accueillir plus facilement.
« Veo. Buenos planes. No hay escasez de trabajo aquí en Nakanoto. No tengo dudas de que llegarás allí. »
Pour le moment, Mia ne pouvait pas l’aider. C’était à lui de se débrouiller pour s’en sortir et se forger une nouvelle vie. Lui donner un coup de pouce maintenant ne serait pas jouer en sa faveur. A moins qu’il ne lui demandât de l’aide, auquel cas, elle ne pourrait pas l’ignorer. Et justement.... Mia tira une dernière fois sur sa cigarette avant de l’écraser sur le tronc d’un arbre, puis elle rangea le mégot dans un sac plastique -bah oui, elle n’allait pas polluer la forêt sur laquelle elle veillait au quotidien.
« Mira, niño. Planeas administrar por tu cuenta y es bueno. Pero si alguna vez te cansas de la soledad, o si necesitas algo ... »
Elle fouilla dans ses poches jusqu'à dégoter un vieux papier froissé. Elle sortit le stylo utilisé pour remplir ses bulletins en journée de travail et griffona son adresse de résidence, en Kanji pour qu'il pût se repérer sur les panneaux, et rajouta la traduction espagnole. Quant à son numéro personnel… Le petit n'avait pas les moyens d'avoir un téléphone. A moins qu'il n'en subtilisât un. Elle l'ajouta quand même, juste au cas où -en chiffre arabes et en kanji également. Puis elle lui tendit le bout de papier.
« ... Aquí es donde tengo guardería, si es necesario. A menudo me quedo en el bosque, pero eso te convertirá en una base. También puedes llamarme a este número, si alguna vez encuentras un teléfono, o lo suficiente para pagar un teléfono público. Los encontrarás en la estación. »
Libre à lui d’accepter ses coordonnées. Libre à lui également de venir la trouver le jour où il aura besoin de compagnie, juste de son aide. Elle lui laissait le choix, sans rien lui imposer. Car elle aurait apprécié une main tendue sans obligation de la saisir.
« Buena. Te dejo ahora. Tengo un cazador furtivo para encontrar. »
Autant dire que le sort qu’elle lui réservait n’était pas enviable. Elle détestait qu’une proie lui échappât si longtemps. Et il lui semblait justement percevoir une odeur familière, celle laissée sur les lieux de ses crimes. Mia tourna les talons et fit quelques pas dans la bonne direction, en humant l’air. Elle s’arrêta toutefois au bout de quelques mètres, pour pivoter légèrement afin de jeter un dernier regard à l’oméga.
« Buena suerte niño.» lui lança-t-elle une dernière fois.
Puis elle reprit son chemin, avec la certitude qu’elle recroiserait le sien dans un avenir proche.
S’habituer à sa nouvelle forme, apprendre à se contrôler, trouver un travail pour avoir de quoi manger, et travailler le japonais. C’était plutôt un bon plan. Cela lui permettrait déjà de se mêler à la population. S’il craignait, avec raison, le comportement des locaux à son égard, la ville regroupait une grosse proportion d’étrangers. Aussi, si les japonais risquaient de se montrer quelque peu distants et froids, les occidentaux devraient eux l’accueillir plus facilement.
« Veo. Buenos planes. No hay escasez de trabajo aquí en Nakanoto. No tengo dudas de que llegarás allí. »
Pour le moment, Mia ne pouvait pas l’aider. C’était à lui de se débrouiller pour s’en sortir et se forger une nouvelle vie. Lui donner un coup de pouce maintenant ne serait pas jouer en sa faveur. A moins qu’il ne lui demandât de l’aide, auquel cas, elle ne pourrait pas l’ignorer. Et justement.... Mia tira une dernière fois sur sa cigarette avant de l’écraser sur le tronc d’un arbre, puis elle rangea le mégot dans un sac plastique -bah oui, elle n’allait pas polluer la forêt sur laquelle elle veillait au quotidien.
« Mira, niño. Planeas administrar por tu cuenta y es bueno. Pero si alguna vez te cansas de la soledad, o si necesitas algo ... »
Elle fouilla dans ses poches jusqu'à dégoter un vieux papier froissé. Elle sortit le stylo utilisé pour remplir ses bulletins en journée de travail et griffona son adresse de résidence, en Kanji pour qu'il pût se repérer sur les panneaux, et rajouta la traduction espagnole. Quant à son numéro personnel… Le petit n'avait pas les moyens d'avoir un téléphone. A moins qu'il n'en subtilisât un. Elle l'ajouta quand même, juste au cas où -en chiffre arabes et en kanji également. Puis elle lui tendit le bout de papier.
« ... Aquí es donde tengo guardería, si es necesario. A menudo me quedo en el bosque, pero eso te convertirá en una base. También puedes llamarme a este número, si alguna vez encuentras un teléfono, o lo suficiente para pagar un teléfono público. Los encontrarás en la estación. »
Libre à lui d’accepter ses coordonnées. Libre à lui également de venir la trouver le jour où il aura besoin de compagnie, juste de son aide. Elle lui laissait le choix, sans rien lui imposer. Car elle aurait apprécié une main tendue sans obligation de la saisir.
« Buena. Te dejo ahora. Tengo un cazador furtivo para encontrar. »
Autant dire que le sort qu’elle lui réservait n’était pas enviable. Elle détestait qu’une proie lui échappât si longtemps. Et il lui semblait justement percevoir une odeur familière, celle laissée sur les lieux de ses crimes. Mia tourna les talons et fit quelques pas dans la bonne direction, en humant l’air. Elle s’arrêta toutefois au bout de quelques mètres, pour pivoter légèrement afin de jeter un dernier regard à l’oméga.
« Buena suerte niño.» lui lança-t-elle une dernière fois.
Puis elle reprit son chemin, avec la certitude qu’elle recroiserait le sien dans un avenir proche.
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Fabricio Flores#103119#103119#103119
Lycan Oméga - Solitaire
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Sam 29 Fév 2020 - 12:02
One shitty case for another
Feat Mia Luna Ogawa & Fabricio Flores
J’la regardais. Vu la tête qu’elle faisait, cela semblait aussi être une bonne idée pour elle. Encore une fois, elle approuvait et m’encourageait. Le travail ne manquait pas par ici, c’était une bonne chose. Même si c’était qu’un p’tit job insignifiant et ingrat, ça m’permettrait au moins de m’remettre sur les rails. Bon, il fallait aussi découvrir un peu la ville. J’savais pas à quoi m’attendre pour le coup. Mais… Ma première rencontre était tout d’même hispanique, c’était encourageant.
La louve écrasa son mégot et le rangea dans un sac platique. Un point écolo pour elle. Ceci dit, elle avait l’air de travailler comme responsable forestière. Alors, forcément, elle allait pas polluer les bois. Elle reprit parole, aussi, m’faisant froncer les sourcils. Quand elle sortit un papier et un bic de sa poche, j’compris qu’elle voulait m’passer ses coordonnées. J’pris l’papier et j’le tins fermement dans mon point. J’allais d’voir faire attention à pas l’perdre. J’étais à poil. J’pouvais donc pas l’mettre à l’abri dans une poche. A vrai dire, j’savais pas trop quoi en faire. Mais pour une fois, j’avais l’impression d’pouvoir compter sur quelqu’un. C’était… étrange. L’idée d’avoir un endroit où j’pouvais crécher si besoin l’était aussi. J’avais pas l’habitude. J’avais oublié ce que ça f’sait. Depuis le temps que je n’comptais plus qu’sur moi-même…Merde ! J’allais pas m’mettre à chialer, non plus !
J’frottais rapidement mes yeux. Clairement, si j’étais pas déjà partiellement transformé, j’le serais surement maintenant. Pour toute réponses, j’me contentais d’un hochement de tête. J’avais pas envie de m’trahir plus encore. De toute façon, si j’étais aussi émotif c’soir, c’était à cause de l’évasion.
Elle m’adressa un dernier regard. Un braconnier. Ah oui, c’était garde-chasse qu’elle devait être, du coup. J’comprenais mieux pourquoi elle était arrivée après avoir entendu l’arbre tomber. Elle s’retourna et huma l’air, comme pour retrouver la piste. Le coupable n’allait pas passer un bon moment. A savoir ça, j’me dis qu’j’ai pas une si grosse vie d’merde, en fait.
Elle m’jeta un dernier regard, pour me souhaiter un bon courage, avant de r’partir bosser. Bon, un « bonne merde » aurait p’être été plus adapté. Mais j’n’allais pas cracher d’ssus et la r’merciait intérieurement. Quant à moi… Bah, il fallait que je m’trouve une grotte pour pouvoir pioncer. Avec tout ça, j’commençais à être fatigué. Pour ce qui était d’bouffer, j’allais voir ça le lendemain matin. Là, j’voulais surtout me r’poser jusqu’à midi, sans quelqu’un me tombe dessus durant la nuit, ou au matin.
La louve écrasa son mégot et le rangea dans un sac platique. Un point écolo pour elle. Ceci dit, elle avait l’air de travailler comme responsable forestière. Alors, forcément, elle allait pas polluer les bois. Elle reprit parole, aussi, m’faisant froncer les sourcils. Quand elle sortit un papier et un bic de sa poche, j’compris qu’elle voulait m’passer ses coordonnées. J’pris l’papier et j’le tins fermement dans mon point. J’allais d’voir faire attention à pas l’perdre. J’étais à poil. J’pouvais donc pas l’mettre à l’abri dans une poche. A vrai dire, j’savais pas trop quoi en faire. Mais pour une fois, j’avais l’impression d’pouvoir compter sur quelqu’un. C’était… étrange. L’idée d’avoir un endroit où j’pouvais crécher si besoin l’était aussi. J’avais pas l’habitude. J’avais oublié ce que ça f’sait. Depuis le temps que je n’comptais plus qu’sur moi-même…Merde ! J’allais pas m’mettre à chialer, non plus !
J’frottais rapidement mes yeux. Clairement, si j’étais pas déjà partiellement transformé, j’le serais surement maintenant. Pour toute réponses, j’me contentais d’un hochement de tête. J’avais pas envie de m’trahir plus encore. De toute façon, si j’étais aussi émotif c’soir, c’était à cause de l’évasion.
Elle m’adressa un dernier regard. Un braconnier. Ah oui, c’était garde-chasse qu’elle devait être, du coup. J’comprenais mieux pourquoi elle était arrivée après avoir entendu l’arbre tomber. Elle s’retourna et huma l’air, comme pour retrouver la piste. Le coupable n’allait pas passer un bon moment. A savoir ça, j’me dis qu’j’ai pas une si grosse vie d’merde, en fait.
Elle m’jeta un dernier regard, pour me souhaiter un bon courage, avant de r’partir bosser. Bon, un « bonne merde » aurait p’être été plus adapté. Mais j’n’allais pas cracher d’ssus et la r’merciait intérieurement. Quant à moi… Bah, il fallait que je m’trouve une grotte pour pouvoir pioncer. Avec tout ça, j’commençais à être fatigué. Pour ce qui était d’bouffer, j’allais voir ça le lendemain matin. Là, j’voulais surtout me r’poser jusqu’à midi, sans quelqu’un me tombe dessus durant la nuit, ou au matin.
"Dormir. Le reste, on verra demain."
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