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Dim 8 Mar 2020 - 16:28
Depuis ma rencontre avec Tibalt, j'avais résolument le cerveau en feu. Je manquais nettement de concentration à l'Université et ça n'avait pas échappé à Matsudara-sensei, qui m'avait à plusieurs reprises, poussé une soufflante. En même temps, je ne tenais quasiment plus en place et je passais le plus clair de mes nuits à scruter le palmarès de cette sorcière et les antécédents de mon supérieur, entre autres activités frauduleuses. J'avançais plutôt bien, mais au sacrifice de mes heures de sommeil. J'avais l'impression de marcher sur des œufs en ce moment, prêtant attention à mes moindres actions, encore plus que d'habitude ! Je ne savais plus où donner de la tête. Je ne devais surtout pas attirer l'attention mais je ne pouvais m'empêcher de jubiler silencieusement à chaque fois que je rentrais au poste de police. J'étais bien trop excité par les événements, ce qui me valait des coups d'oeil désapprobateurs face à l'énergie que j'irradiais de toute part, malgré la fatigue.
Entre les forces de police, mes propres jeux, mes recherches pour Tibalt, les cours, les exigences de mon père... Je naviguais en eaux troubles, mais c'était également délicieux. Je n'avais pas le temps de m'ennuyer et rien que pour ça, c'était jouissif. Plus j'étais sollicité, mieux encore je me portais, quitte à négliger ma santé physique. Tant pis. J'avais toujours mon joli minois pour sauver les apparences.
La sonnerie se mit enfin à retentir et je pris le bus avec une idée bien définie : faire des courses. Mais pas n'importe lesquelles. Je devais soumettre à mon « mentor » tout ce dont j'avais besoin pour parfaire le laboratoire de dingue qu'il s'était octroyé proche du cyber café. Je devais lui faire une liste exhaustive et lui se chargerait de me fournir tout ce que je désirais. Pas de limite de budget, c'était Noël avant l'heure. Hideko m'avait donc dirigé vers cette boutique sur Nakanoto, dans laquelle je n'avais encore jamais mis les pieds. Pour la simple et bonne raison que je me fournissais la plupart du temps sur internet. Je feignais souvent de mettre le nez dehors, et il était plus simple de rester assis par terre en faisant quelques clics pour s'économiser et éviter la foule.
Confortablement posé, je mettais donc mes écouteurs pour m'isoler du monde et tirait machinalement sur ma veste de costume pour la remettre en place. Je me dévisageais ensuite un instant dans le reflet de la vitre et j'y décelais des cernes qui terminaient de me donner mauvaise mine. A ce constat, j'haussais les épaules -j'étais un élève modèle qui travaillait énormément, après tout- et réajusta ma cravate puis passa mes mains dans ma tignasse bouclée pour lui donner du volume. Je remontais ensuite mon col, où la brûlure de Tibalt était encore apparente lorsqu'il m'avait saisi au cou, pour la dissimuler. Puis je m'adossais enfin dans mon siège, m'accoudant sur le rebord du bus pour regarder les gens défiler sous mes prunelles sombres. A chaque visage, je me demandais bien quelle identité se cachait derrière. J'avais déjà l'habitude d'observer les gens mais ma vision s'étant élargie, j'étais d'autant plus enclin à prendre le temps de les sonder. Je ne devais pas décevoir le Diable et me montrer à la hauteur de sa considération, sans quoi, je ne l'intéresserais plus. Et si cela devait arriver, je ne supporterais pas d'être de retour dans mon univers morne et défiguré par l'ignorance. Je devais rester dans le sien, le plus longtemps possible, pour nourrir mes curiosités et me parfaire au maximum pour devenir le plus grand possible. Atteindre les sommets, juste le temps d'une courte vie d'existence humaine sur cette terre. Je ne voulais pas gâcher une seule seconde de ce qui s'ouvrait à moi.
J'arrivais enfin dans le centre au bout de quelques minutes. Je descendis alors du bus pour me diriger vers la boutique qui m'intéressait, armé de mon calepin. Oh bien-sûr, je ne comptais pas faire la transaction, même si j'en avais les moyens. Au moins, avec les fonds de mon nouveau mentor et ses propres marchés, cela ne susciterait pas l'intrigue par rapport à cette fourniture, à côté d'un petit étudiant, même fils d'un politique. Je poussais alors la porte et m'engouffra à l'intérieur, observant les alentours.
Que du gadget, que du gadget !
Je m'approchais alors d'une vitrine en trottinant, le nez quasiment collé au verre, les yeux émerveillés comme un enfant dans un salon du bonbon. J'espérais qu'il avait un catalogue bien garni parce que j'étais beaucoup trop distrait et intéressé pour faire preuve de raison en ce moment. J'allais demander à Tibalt de faire un massacre dans cet endroit. Enfin, de gros achats. Vaudrait mieux que j'ajuste mon vocabulaire, il risquerait de me prendre au mot.
Toutefois, je pris conscience que je n'avais même pas aperçu le vendeur derrière le comptoir. Certainement occupé à autres choses, peut-être. J'haussais les épaules, assez indifférent à cet état de fait. Puis je repérais un ordinateur dernier cri, en haut d'une étagère. Mais avec ma petite taille, il m'était compliqué de voir quoique ce soit, beaucoup trop haut. Ce simple constat me fit grincer des dents. Mais je repérais bien vite un tabouret, dont je m'emparais sans demander mon reste pour observer le produit de près.
Je mis ensuite les deux pieds dessus pour m'y tenir en équilibre, bien qu'un peu branlante et levait les mains vers l'objet de mon désir jusqu'à ce que...
Oh, oh...
J'entendis un craquement assez inquiétant, qui laissait à penser que mon poids n'avait pas plu à ce bout de bois. Puis rapidement, en une fraction de seconde, je sentis mon corps tanguer dangereusement en arrière, sans possibilité de me réajuster. Par réflexe, je fermais alors fermement les paupières pour anticiper le choc, qui n'allait pas m'être des plus agréables.
Entre les forces de police, mes propres jeux, mes recherches pour Tibalt, les cours, les exigences de mon père... Je naviguais en eaux troubles, mais c'était également délicieux. Je n'avais pas le temps de m'ennuyer et rien que pour ça, c'était jouissif. Plus j'étais sollicité, mieux encore je me portais, quitte à négliger ma santé physique. Tant pis. J'avais toujours mon joli minois pour sauver les apparences.
La sonnerie se mit enfin à retentir et je pris le bus avec une idée bien définie : faire des courses. Mais pas n'importe lesquelles. Je devais soumettre à mon « mentor » tout ce dont j'avais besoin pour parfaire le laboratoire de dingue qu'il s'était octroyé proche du cyber café. Je devais lui faire une liste exhaustive et lui se chargerait de me fournir tout ce que je désirais. Pas de limite de budget, c'était Noël avant l'heure. Hideko m'avait donc dirigé vers cette boutique sur Nakanoto, dans laquelle je n'avais encore jamais mis les pieds. Pour la simple et bonne raison que je me fournissais la plupart du temps sur internet. Je feignais souvent de mettre le nez dehors, et il était plus simple de rester assis par terre en faisant quelques clics pour s'économiser et éviter la foule.
Confortablement posé, je mettais donc mes écouteurs pour m'isoler du monde et tirait machinalement sur ma veste de costume pour la remettre en place. Je me dévisageais ensuite un instant dans le reflet de la vitre et j'y décelais des cernes qui terminaient de me donner mauvaise mine. A ce constat, j'haussais les épaules -j'étais un élève modèle qui travaillait énormément, après tout- et réajusta ma cravate puis passa mes mains dans ma tignasse bouclée pour lui donner du volume. Je remontais ensuite mon col, où la brûlure de Tibalt était encore apparente lorsqu'il m'avait saisi au cou, pour la dissimuler. Puis je m'adossais enfin dans mon siège, m'accoudant sur le rebord du bus pour regarder les gens défiler sous mes prunelles sombres. A chaque visage, je me demandais bien quelle identité se cachait derrière. J'avais déjà l'habitude d'observer les gens mais ma vision s'étant élargie, j'étais d'autant plus enclin à prendre le temps de les sonder. Je ne devais pas décevoir le Diable et me montrer à la hauteur de sa considération, sans quoi, je ne l'intéresserais plus. Et si cela devait arriver, je ne supporterais pas d'être de retour dans mon univers morne et défiguré par l'ignorance. Je devais rester dans le sien, le plus longtemps possible, pour nourrir mes curiosités et me parfaire au maximum pour devenir le plus grand possible. Atteindre les sommets, juste le temps d'une courte vie d'existence humaine sur cette terre. Je ne voulais pas gâcher une seule seconde de ce qui s'ouvrait à moi.
J'arrivais enfin dans le centre au bout de quelques minutes. Je descendis alors du bus pour me diriger vers la boutique qui m'intéressait, armé de mon calepin. Oh bien-sûr, je ne comptais pas faire la transaction, même si j'en avais les moyens. Au moins, avec les fonds de mon nouveau mentor et ses propres marchés, cela ne susciterait pas l'intrigue par rapport à cette fourniture, à côté d'un petit étudiant, même fils d'un politique. Je poussais alors la porte et m'engouffra à l'intérieur, observant les alentours.
Que du gadget, que du gadget !
Je m'approchais alors d'une vitrine en trottinant, le nez quasiment collé au verre, les yeux émerveillés comme un enfant dans un salon du bonbon. J'espérais qu'il avait un catalogue bien garni parce que j'étais beaucoup trop distrait et intéressé pour faire preuve de raison en ce moment. J'allais demander à Tibalt de faire un massacre dans cet endroit. Enfin, de gros achats. Vaudrait mieux que j'ajuste mon vocabulaire, il risquerait de me prendre au mot.
Toutefois, je pris conscience que je n'avais même pas aperçu le vendeur derrière le comptoir. Certainement occupé à autres choses, peut-être. J'haussais les épaules, assez indifférent à cet état de fait. Puis je repérais un ordinateur dernier cri, en haut d'une étagère. Mais avec ma petite taille, il m'était compliqué de voir quoique ce soit, beaucoup trop haut. Ce simple constat me fit grincer des dents. Mais je repérais bien vite un tabouret, dont je m'emparais sans demander mon reste pour observer le produit de près.
Je mis ensuite les deux pieds dessus pour m'y tenir en équilibre, bien qu'un peu branlante et levait les mains vers l'objet de mon désir jusqu'à ce que...
Oh, oh...
J'entendis un craquement assez inquiétant, qui laissait à penser que mon poids n'avait pas plu à ce bout de bois. Puis rapidement, en une fraction de seconde, je sentis mon corps tanguer dangereusement en arrière, sans possibilité de me réajuster. Par réflexe, je fermais alors fermement les paupières pour anticiper le choc, qui n'allait pas m'être des plus agréables.
Adrien#103438#103438#103438
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Mer 11 Mar 2020 - 20:11
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Adrien poussa un long soupire. Que c’était chiant. Là, actuellement, il avait juste envie de remettre tout à plus tard pour juste filer dans l’arrière-boutique et bricoler sur son dernier projet en cours. Hélas, il y avait bien des choses qu’il fallait qu’il fasse de temps en temps. La paperasse, la logistique, les comptes… Si certaines choses devenaient de plus en plus automatiques, ce n’est pas pour autant qu’il ne fallait plus d’être vivant derrière. Et c’était donc sur quoi il se trouvait actuellement.
Il entendit un bip caractéristique. La porte venait d’être ouverte. Il leva un instant le regard de son écran pour voir un jeune homme entrer dans sa boutique. Un signe du destin, surement. En effet, il n’allait plus pouvoir filer dans son atelier en laissant le nouveau venu. Autant ne pas rater une nouvelle transaction. Après tout, il fallait se l’avouer, l’argent dirigeait le monde et il fallait bien faire des ventes pour vivre « normalement ».
Il regarda encore un instant le client mais ce celui-ci semblait tellement absorbé dans sa contemplation qu’il ne l’avait même pas vu. Bon, c’est pas grave, il pouvait entre-temps continuer à chercher sa motivation. Si jamais il avait besoin de lui, il n’aurait qu’à tourner la tête vers le comptoir.
La remarque fit sourire l’aberration. Elle était typique du vampire. Celui-ci se trouvait adosser au mur, semblant s’ennuyer comme un rat mort. Bien sûre, encore une fois, il n’était visible que par Adrien. Et notre ami se retint de répondre à la remarque. Ouais, autant ne pas montrer qu’il était fou tout de suite. De toute façon, l’aberration avait en horreur cette manie qu’avait les commerçants japonais de souhaiter la bienvenue dans leurs magasins. Il trouvait juste ça oppressant. Sans compter qu’il entendait déjà assez les trois autres. Donc, entendre en boucle la même phrase à chaque client qui entrait dans un endroit…
Il releva la tête. Le jeune homme était toujours là. Son nez était presque collé à une vitrine et ses yeux semblaient pétiller tout simplement. Bah, voilà qui avait l’air prometteur. Allez ! un peu de bonne humeur, c’était ce qu’il fallait pour faire les tâches ennuyeuses, non ? Non, toujours pas sembla-t-il…
Un bruit se fit entendre. Clairement, quelque chose avait été déplacé. Les sourcils froncés, Adrien quitta à nouveau sa tâche du regard pour regarder son client qui était monté sur un tabouret. Oh… Il voulait jeter un coup d’œil en haut d’une vitrine.
Comme de fait, le tabouret craqua sous le poids du jeune homme. Adrien, dans un réflexe, sauta par-dessus le comptoir et se réceptionna l’humain, lui évitant ainsi le choc.
Sous cette remarque sarcastique, Adrien remarqua qu’il s’était redressé et tenait le jeune homme comme une princesse dans ses bras. Il s’empressa de le redéposer délicatement par terre avant que ce dernier ne se sente honteux par la situation.
Apparemment non. Plus de peur que de mal. Tant mieux. Bon, si le jeune homme s’intéressait au pc, il valait peut-être mieux le déplacer pour éviter une nouvelle catastrophe.
Sur ces mots, il se dirigea vers son pc et ouvrit un tiroir pour en sortir les clés des vitrines.
Il entendit un bip caractéristique. La porte venait d’être ouverte. Il leva un instant le regard de son écran pour voir un jeune homme entrer dans sa boutique. Un signe du destin, surement. En effet, il n’allait plus pouvoir filer dans son atelier en laissant le nouveau venu. Autant ne pas rater une nouvelle transaction. Après tout, il fallait se l’avouer, l’argent dirigeait le monde et il fallait bien faire des ventes pour vivre « normalement ».
Il regarda encore un instant le client mais ce celui-ci semblait tellement absorbé dans sa contemplation qu’il ne l’avait même pas vu. Bon, c’est pas grave, il pouvait entre-temps continuer à chercher sa motivation. Si jamais il avait besoin de lui, il n’aurait qu’à tourner la tête vers le comptoir.
Valerius ▬ « Tsss… Quelle impolitesse ! »
La remarque fit sourire l’aberration. Elle était typique du vampire. Celui-ci se trouvait adosser au mur, semblant s’ennuyer comme un rat mort. Bien sûre, encore une fois, il n’était visible que par Adrien. Et notre ami se retint de répondre à la remarque. Ouais, autant ne pas montrer qu’il était fou tout de suite. De toute façon, l’aberration avait en horreur cette manie qu’avait les commerçants japonais de souhaiter la bienvenue dans leurs magasins. Il trouvait juste ça oppressant. Sans compter qu’il entendait déjà assez les trois autres. Donc, entendre en boucle la même phrase à chaque client qui entrait dans un endroit…
Il releva la tête. Le jeune homme était toujours là. Son nez était presque collé à une vitrine et ses yeux semblaient pétiller tout simplement. Bah, voilà qui avait l’air prometteur. Allez ! un peu de bonne humeur, c’était ce qu’il fallait pour faire les tâches ennuyeuses, non ? Non, toujours pas sembla-t-il…
Un bruit se fit entendre. Clairement, quelque chose avait été déplacé. Les sourcils froncés, Adrien quitta à nouveau sa tâche du regard pour regarder son client qui était monté sur un tabouret. Oh… Il voulait jeter un coup d’œil en haut d’une vitrine.
Silas ▬ « J’ai l’impression qu’il va se casser la gueule. »
Valerius ▬ « Oh… Ça fera enfin un peu d’animation ! Je commençais à mourir d’ennui. »
Comme de fait, le tabouret craqua sous le poids du jeune homme. Adrien, dans un réflexe, sauta par-dessus le comptoir et se réceptionna l’humain, lui évitant ainsi le choc.
Silas ▬ « Oh… Regarde, Valerius ! Notre bon prince est parti au secours de sa demoiselle en détresse »
Sous cette remarque sarcastique, Adrien remarqua qu’il s’était redressé et tenait le jeune homme comme une princesse dans ses bras. Il s’empressa de le redéposer délicatement par terre avant que ce dernier ne se sente honteux par la situation.
Adrien ▬ « Tout va bien, jeune homme ? Vous ne vous êtes pas fait mal ? »
Apparemment non. Plus de peur que de mal. Tant mieux. Bon, si le jeune homme s’intéressait au pc, il valait peut-être mieux le déplacer pour éviter une nouvelle catastrophe.
Adrien ▬ « Vous voulez jutez sur le pc ? Je vais vous le descendre sur le comptoir. »
Sur ces mots, il se dirigea vers son pc et ouvrit un tiroir pour en sortir les clés des vitrines.
"Sauvetage"
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Jeu 19 Mar 2020 - 19:35
Hum ? Qu'est ce qui vient de se passer, là ? Je n'étais pas sensé me faire mal ? Alors que je fermais intensément les yeux pour me préparer au choc, je me suis sentie soudainement envahi par une chaleur agréable, qui enlaçait mon corps comme une couverture chaude. A ce constat, je me risquais à ouvrir un œil curieux, et je vis le visage de cet homme qui me fixait avec une certaine bienveillance. J'écarquillais donc mes prunelles tout en battant frénétiquement des paupières, assez surpris par sa présence alors que je ne l'avais même pas remarqué en rentrant. Mais comment est-ce qu'il avait fait pour réagir aussi vite sans même que je ne m'en rende compte ? Mystère, mystère.
En tout cas, je lui étais assez reconnaissant de m'avoir attrapé au vol, sinon l'atterrissage aurait été corsé. Alors qu'il s'assurait de mon état, il me déposa sur le sol peu de temps après afin d'éviter une situation de gêne. A vrai dire, je détestais le contact physique et je ne pouvais décemment pas m'empêcher de frotter les endroits où il m'avait agrippé par pur réflexe. Mais je ne manquais pas de le saluer en lui marquant mes remerciements dans un sourire angélique.
-Tout va bien, je vous remercie. C'est de ma faute, après tout, je l'ai bien cherché.
Je ne savais pas attendre et je me servais souvent comme cela me chantait, n'en déplaise à certains. Mais ce vendeur n'était même pas agacé par mon attitude alors que la plupart m'aurait sûrement fichu dehors. Enfin, pour ceux qui pouvaient avoir l'audace de le faire. Mon nom était assez réputé dans le pays, assez pour éviter de se frotter à ma famille impunément. C'était plutôt utile d'avoir une renommée pour trôner sur ses droits et dépasser même les limites. Mais cet homme se montrait particulièrement aimable malgré mon comportement désinvolte.
Il entreprit même de me proposer si je voulais « juter » sur le pc. Cette remarque me fit pencher la tête sur le côté d'un air perplexe avant de m'arracher un rire poli. Décidément, il n'était pas gêné. Ce genre de vocabulaire pouvait passer pour un message déplacé, encore heureux que je n'étais pas sensible. A moins qu'il ne l'ait pas fait exprès ? Même si une autre personne aurait eu vite fait d'être offusqué. Personnellement, peu m'importait. L'idée de tester ce matériel m'émerveillait énormément et si j'étais ici, c'était pour une raison existentielle.
-Je veux bien y jeter un œil, s'il vous plaît. D'ailleurs, j'aimerais jeter mon dévolu sur plusieurs de vos articles. J'espère que votre catalogue est bien fourni, je ne compte pas épargner votre boutique.
Je fis quelques pas pour continuer d'inspecter les lieux, les mains rangées derrière le dos, l'allure fière mais le visage concentré à la tâche. D'un geste, je sortis un petit carnet de ma poche qui organisait tout le matériel nécessaire pour mon futur laboratoire. Il n'aura sûrement pas la totalité à disposition. Pour ce qui était du haut de gamme pouvant prêter au doute, je me fournirais autrement. En attendant, je devais m'assurer d'avoir une couverture réseau parée à toute épreuve pour mes recherches et d'un système de stockage ahurissant avec des outils informatiques infaillibles.
Je déchirais donc la page concernée avant de la glisser sur son comptoir regroupant le nécessaire et même plus. Je souhaitais seulement qu'il ne se pose pas de questions et qu'il s'exécute. Je n'aimais pas rendre des comptes, si ce n'était pour Tibalt puisque c'était mon job désormais. Mais je sentais que j'allais forcément susciter des interrogations au moins pour le financement, je n'étais qu'un gosse aux yeux de tout le monde, après tout. Mais au fond, j'espérais qu'il ne m'ennuie pas et qu'il continue à se montrer professionnel comme le simple vendeur qu'il était.
-Tenez, pour vous aiguiller un peu.
Alors qu'il préparait l'ordinateur, je l'observais du coin de l'oeil. Grand. Blond. Mâchoire carrée. Athlétique. Et rapide, de ce que j'en avais conclu. Vue son physique, il n'était certainement pas d'ici. C'était assez ahurissant de croiser autant d'étrangers dans le coin, à croire que cette ville monotone attirait vraiment l'intérêt. Enfin, depuis quelque temps, il y avait quand même plus d'ambiance qu'auparavant avec ces attaques de lycans. Et c'était bien plus stimulant ainsi. Je poursuivais de le regarder de biais, me faisant la réflexion qu'il pouvait être largement plus qu'un commerçant banal pourrissant s'il avait songé à faire usage de son apparence en tant que mannequin dans les publicités ou bien dans d'autres entreprises plus vastes. D'ailleurs, peut-être que c'était déjà le cas, je n'en savais rien. Je m'en faisais seulement l'idée et je n'avais pas encore envie de faire la discussion surtout si c'était pour raconter des futilités. Je m'en tenais à mon objectif premier qui consistait à bâtir mon futur labo très rapidement.
En tout cas, je lui étais assez reconnaissant de m'avoir attrapé au vol, sinon l'atterrissage aurait été corsé. Alors qu'il s'assurait de mon état, il me déposa sur le sol peu de temps après afin d'éviter une situation de gêne. A vrai dire, je détestais le contact physique et je ne pouvais décemment pas m'empêcher de frotter les endroits où il m'avait agrippé par pur réflexe. Mais je ne manquais pas de le saluer en lui marquant mes remerciements dans un sourire angélique.
-Tout va bien, je vous remercie. C'est de ma faute, après tout, je l'ai bien cherché.
Je ne savais pas attendre et je me servais souvent comme cela me chantait, n'en déplaise à certains. Mais ce vendeur n'était même pas agacé par mon attitude alors que la plupart m'aurait sûrement fichu dehors. Enfin, pour ceux qui pouvaient avoir l'audace de le faire. Mon nom était assez réputé dans le pays, assez pour éviter de se frotter à ma famille impunément. C'était plutôt utile d'avoir une renommée pour trôner sur ses droits et dépasser même les limites. Mais cet homme se montrait particulièrement aimable malgré mon comportement désinvolte.
Il entreprit même de me proposer si je voulais « juter » sur le pc. Cette remarque me fit pencher la tête sur le côté d'un air perplexe avant de m'arracher un rire poli. Décidément, il n'était pas gêné. Ce genre de vocabulaire pouvait passer pour un message déplacé, encore heureux que je n'étais pas sensible. A moins qu'il ne l'ait pas fait exprès ? Même si une autre personne aurait eu vite fait d'être offusqué. Personnellement, peu m'importait. L'idée de tester ce matériel m'émerveillait énormément et si j'étais ici, c'était pour une raison existentielle.
-Je veux bien y jeter un œil, s'il vous plaît. D'ailleurs, j'aimerais jeter mon dévolu sur plusieurs de vos articles. J'espère que votre catalogue est bien fourni, je ne compte pas épargner votre boutique.
Je fis quelques pas pour continuer d'inspecter les lieux, les mains rangées derrière le dos, l'allure fière mais le visage concentré à la tâche. D'un geste, je sortis un petit carnet de ma poche qui organisait tout le matériel nécessaire pour mon futur laboratoire. Il n'aura sûrement pas la totalité à disposition. Pour ce qui était du haut de gamme pouvant prêter au doute, je me fournirais autrement. En attendant, je devais m'assurer d'avoir une couverture réseau parée à toute épreuve pour mes recherches et d'un système de stockage ahurissant avec des outils informatiques infaillibles.
Je déchirais donc la page concernée avant de la glisser sur son comptoir regroupant le nécessaire et même plus. Je souhaitais seulement qu'il ne se pose pas de questions et qu'il s'exécute. Je n'aimais pas rendre des comptes, si ce n'était pour Tibalt puisque c'était mon job désormais. Mais je sentais que j'allais forcément susciter des interrogations au moins pour le financement, je n'étais qu'un gosse aux yeux de tout le monde, après tout. Mais au fond, j'espérais qu'il ne m'ennuie pas et qu'il continue à se montrer professionnel comme le simple vendeur qu'il était.
-Tenez, pour vous aiguiller un peu.
Alors qu'il préparait l'ordinateur, je l'observais du coin de l'oeil. Grand. Blond. Mâchoire carrée. Athlétique. Et rapide, de ce que j'en avais conclu. Vue son physique, il n'était certainement pas d'ici. C'était assez ahurissant de croiser autant d'étrangers dans le coin, à croire que cette ville monotone attirait vraiment l'intérêt. Enfin, depuis quelque temps, il y avait quand même plus d'ambiance qu'auparavant avec ces attaques de lycans. Et c'était bien plus stimulant ainsi. Je poursuivais de le regarder de biais, me faisant la réflexion qu'il pouvait être largement plus qu'un commerçant banal pourrissant s'il avait songé à faire usage de son apparence en tant que mannequin dans les publicités ou bien dans d'autres entreprises plus vastes. D'ailleurs, peut-être que c'était déjà le cas, je n'en savais rien. Je m'en faisais seulement l'idée et je n'avais pas encore envie de faire la discussion surtout si c'était pour raconter des futilités. Je m'en tenais à mon objectif premier qui consistait à bâtir mon futur labo très rapidement.
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Dim 29 Mar 2020 - 15:49
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Valerius ▬ « Au moins, il reconnait qu’il est un p’tit con… »
« Pas comme toi », pensa Adrien en levant les yeux aux ciels. Il se retient de justesse de le dire, d’ailleurs. Mais il ne voulait pas paraitre fou. Bon, il l’était un peu, surement. Après tout, pour lui, il l’était pas. Bon… Peut-être un peu. Mais avec les trois autres qui le rendait chèvre, comment ne pas sombrer tout doucement vers la folie. Foutu capacité de voir les morts. Surtout ces trois-là en particulier.
Les clés en mains, il avait ouvert la vitrine et avait sortit le pc pour le déposer sur le comptoir. Entre-temps, l’autre jeune homme avait parlé de plusieurs articles. Il avait même dressé une liste.
Silas ▬ « Tiens, tu as une impression de déjà-vu. »
Xánthos ▬ « Ouais, il y avait cette fille à l’époque qui avait besoin de matériel. »
Ah, tiens… Il était là, lui ? Voilà que les trois esprits étaient réunis. Pourvu que cela n’annonce pas une énième dispute. En tout cas, la remarque du changelin lui avait rapidement rafraichi la mémoire. Cette fameuse cliente… Ça devait faire quoi ? Cinq ans ? Dix ? Il fallait avouer que la notion du temps de notre aberration était maintenant bien biaisée par sa longévité et son amnésie partielle. En tout cas, il retroussa ses manches et jeta un coup d’œil à la fameuse liste. Ouais, c’était carrément la même situation.
Adrien ▬ « Je devrais pouvoir combler une partie de vos désirs. Il faut juste que je vérifie ce que j’ai en poches. Si pas, je peux toujours passer livraison si besoin et si ce n’est pas urgent. »
Routeur, il avait. Commutateurs, il avait. Serveurs pour du stockage… Adrien se dirigea vite fait sur son ordinateur pour vérifier. Ah, il n’avait plus de stock mais il devait normalement recevoir une commande. Câbles, il avait largement. Alimentations, à vérifier selon ses besoins. Bon, ça dressait déjà une idée de base.
Silas ▬ « C’est bon, Adriános ? Tu as tout ce qu’il faut pour ta princesse ? »
L’interpellé prétendit ne pas entendre en ne répondant pas et en évitant de rouler des yeux. Il préféra se concentrer sur ladite princesse. Oui, parce qu’après réflexion, ce surnom allait bien au client. Il en avait les manières, sur certains points. Celle de manière capricieuse, en tout cas. Il lui rappellait… Allez, c’était quoi encore le nom de l’autre, là ? Morg…
Xánthos ▬ « Dame Morgane »
Silas ▬ « Ah oui ! Cette sorcière qui voulait l’avenir. »
Valerius ▬ « Franchement… C’était un comble pour Uther d’avoir autant de créature surnaturelle dans sa cour alors qu’il les chassait. Cette idée me fait toujours autant rire. Quel sombre con… »
Silas ▬ « Quel langage fleuri pour quelqu’un de ton rang. »
Valerius ▬ « Faut bien que je m’abaisse au niveau du paysan nudiste et du pêcheur ici présents. »
Xánthos ▬ « Tu sais ce qu’il te dit, le paysan ? »
Valerius ▬ « Tu vois, il ne nie même pas… »
Et voilà… Ca recommençait… C’était fou ce qu’Adrien avait envie de se fracasser la tête contre le comptoir en cet instant. Mais il fallait rester zen et maitre de soi.
Adrien ▬ « A part l’architecture nécessaire pour des garçons de stockage, j’ai normalement ce qu’il vous faut. Ceci dit, on me livre lundi précédent si ce n’est pas urgent. Vous avez une idée plus précieuse de vos besoins ? »
"Tendu"
Etilya sur DK RPG
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Ven 3 Avr 2020 - 17:19
A mon soulagement, il ne s’interrogeait pas plus que cela. Pas pour l’instant, en tout cas. Il s’exécuta dans l’immédiat, pour vérifier sur son ordinateur de travail s’il avait bien le nécessaire. Néanmoins, mon regard s’assombrit lorsqu’il mentionna la possibilité d’une commande s’il manquait du matériel à l’appel. J’étais connu pour être terriblement impatient et ne supportait décemment pas perdre mon temps à attendre. Si j’étais venu ici, c’était sur les conseils d’Hideko et mon exigence ne connaissait pas de souplesse. Et quand bien même, mis à part ce détail de ma personnalité pointue que j’aurais pu mettre en veilleuse, nous n’avions précisément pas le temps.
Je connaissais le programme qui s’annonçait dans les prochains jours concernant le confinement et je ne pouvais pas me permettre de patienter. C’était plutôt utile d’avoir un père politicien pour être en avance sur les décisions prises. Et autant dire que le bazar commencera bientôt.
-C’est urgent.
Mes yeux noisette le transpercèrent de leur noirceur, lui laissant ma foi fort entendre que je ne tolérerai aucun imprévu de ce genre. C’était inenvisageable que je passe à côté d’un laboratoire digne d’un ambassadeur quand Tibalt en attendait beaucoup de moi. Je ne pouvais décemment pas le décevoir. Je ne pouvais décemment pas me faire jeter pour une excuse aussi minable, c’était hors de question.
Aussi, j’ai bien cru constater un agacement fugace sur son visage qui me fit froncer des sourcils. Ou plutôt, un énervement subit qui s’éteignait bien vite cependant. Pas très professionnel pour un vendeur. S’il s’était cru discret, j’étais très observateur et le moindre tic ne m’échappait pas. J’avais bénéficié du meilleur apprentissage en même temps. Avec Irina comme psychiatre, j’étais rodé jusqu’à la moelle de mes os.
Une ombre glissa sur mon visage qui affichait une expression sévère et sérieuse.
-Je vais être honnête, l’heure est tendue. Impossible d’ignorer ce qui se passe en ville. En tant que consultant au service de la cybercriminalité, je me dois de monter un laboratoire ultra performant pour soutenir mes collègues dans leurs démarches. De plus - je passais un doigt sur la surface de l’ordinateur mis à disposition, laissant une trace dans la poussière déposée dessus, erk -, le gouvernement a l’intention de cloîtrer la ville totalement très prochainement alors veillez à ce qu’il n’y ait aucun retard s’il vous plaît.
Je mettais mon attachement au devoir en avant, espérant qu’il ait la décence d’activer le rythme ou tout du moins, que tout me parvienne à temps. Les japonais avaient le sens des responsabilités, ce ne devait donc pas être bien étonnant que j’insiste, tout en restant poli quand même. Lorsque vous donniez un ordre, les gens avaient tendance à se braquer, ce n’était pas le but. Je préférais mettre sa conscience professionnelle à contribution. Même si concrètement, je me fichais bien de ces coutumes, elles me servaient seulement d’excuses.
-Je me débrouillerais pour le reste. La liste suffira. Il me faut aussi un espace de stockage digne de celui de la NASA. Enfin, façon de parler. Je ne veux pas faire de jaloux non plus.
Je laissais glisser un sourire enjoué sur mes lèvres et d’un geste rapide, j’entrepris de découvrir le petit bijou laissé à ma merci. Je gardais mon regard accroché à l’écran alors que je poursuivais de lui parler.
-Le réseau risque en plus de rencontrer quelques dysfonctionnements très bientôt alors, il faut bien s’armer en conséquence également. Ça me tient à cœur alors je m’excuse d’être un peu désagréable, je ne voulais pas vous froisser.
Je levais de nouveau mes yeux sur lui. Bien entendu, ce n’était qu’un euphémisme mais cela m’amusait de poser cette information-là en laissant planer un peu de mystère. De plus, je marquais expressément mes excuses histoire de ne pas passer pour un impoli si à l’occasion je devais le recroiser. J’avais bien remarqué son agacement et j’aimais particulièrement être en bon terme avec les gens, c’était souvent plus productif et plus utile.
Je connaissais le programme qui s’annonçait dans les prochains jours concernant le confinement et je ne pouvais pas me permettre de patienter. C’était plutôt utile d’avoir un père politicien pour être en avance sur les décisions prises. Et autant dire que le bazar commencera bientôt.
-C’est urgent.
Mes yeux noisette le transpercèrent de leur noirceur, lui laissant ma foi fort entendre que je ne tolérerai aucun imprévu de ce genre. C’était inenvisageable que je passe à côté d’un laboratoire digne d’un ambassadeur quand Tibalt en attendait beaucoup de moi. Je ne pouvais décemment pas le décevoir. Je ne pouvais décemment pas me faire jeter pour une excuse aussi minable, c’était hors de question.
Aussi, j’ai bien cru constater un agacement fugace sur son visage qui me fit froncer des sourcils. Ou plutôt, un énervement subit qui s’éteignait bien vite cependant. Pas très professionnel pour un vendeur. S’il s’était cru discret, j’étais très observateur et le moindre tic ne m’échappait pas. J’avais bénéficié du meilleur apprentissage en même temps. Avec Irina comme psychiatre, j’étais rodé jusqu’à la moelle de mes os.
Une ombre glissa sur mon visage qui affichait une expression sévère et sérieuse.
-Je vais être honnête, l’heure est tendue. Impossible d’ignorer ce qui se passe en ville. En tant que consultant au service de la cybercriminalité, je me dois de monter un laboratoire ultra performant pour soutenir mes collègues dans leurs démarches. De plus - je passais un doigt sur la surface de l’ordinateur mis à disposition, laissant une trace dans la poussière déposée dessus, erk -, le gouvernement a l’intention de cloîtrer la ville totalement très prochainement alors veillez à ce qu’il n’y ait aucun retard s’il vous plaît.
Je mettais mon attachement au devoir en avant, espérant qu’il ait la décence d’activer le rythme ou tout du moins, que tout me parvienne à temps. Les japonais avaient le sens des responsabilités, ce ne devait donc pas être bien étonnant que j’insiste, tout en restant poli quand même. Lorsque vous donniez un ordre, les gens avaient tendance à se braquer, ce n’était pas le but. Je préférais mettre sa conscience professionnelle à contribution. Même si concrètement, je me fichais bien de ces coutumes, elles me servaient seulement d’excuses.
-Je me débrouillerais pour le reste. La liste suffira. Il me faut aussi un espace de stockage digne de celui de la NASA. Enfin, façon de parler. Je ne veux pas faire de jaloux non plus.
Je laissais glisser un sourire enjoué sur mes lèvres et d’un geste rapide, j’entrepris de découvrir le petit bijou laissé à ma merci. Je gardais mon regard accroché à l’écran alors que je poursuivais de lui parler.
-Le réseau risque en plus de rencontrer quelques dysfonctionnements très bientôt alors, il faut bien s’armer en conséquence également. Ça me tient à cœur alors je m’excuse d’être un peu désagréable, je ne voulais pas vous froisser.
Je levais de nouveau mes yeux sur lui. Bien entendu, ce n’était qu’un euphémisme mais cela m’amusait de poser cette information-là en laissant planer un peu de mystère. De plus, je marquais expressément mes excuses histoire de ne pas passer pour un impoli si à l’occasion je devais le recroiser. J’avais bien remarqué son agacement et j’aimais particulièrement être en bon terme avec les gens, c’était souvent plus productif et plus utile.
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Mar 7 Avr 2020 - 11:41
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Adrien se ferma automatiquement. La manière donc son client avait répondu avait eu au moins l’occasion de faire taire les trois autres. Il n’empêchait qu’il n’aimât pas qu’on lui réponde sur ce ton. Le client était roi. Mais le client n’allait bientôt plus être s’il ne se calmait pas bien vite. Il ne fallait pas réveiller les instincts de l’aberration. Et là, actuellement, malgré le fait qu’il aille se nourrir toutes les nuits, la soif se faisait sentir. Il lui laissa donc une chance de s’expliquer et de se calmer. Adrien se redressa tout de même, de toute sa hauteur. Son regard était devenu froid et noir. La gestuelle faisait bien passer le message. L’aberration était prête à bondir par-dessus le comptoir si la raison ne lui plaisait pas.
Heureusement, elle semblait correcte. En effet, on ne pouvait nier ce qu’il se passait actuellement en ville. C’était d’ailleurs pour cela qu’il s’était installé à Nakanoto, il y avait bien longtemps. Parce qu’il avait eu vent de la création des lycans. Ce n’était pas compliqué, d’ailleurs, en ayant un pied dans le monde surnaturel. Il haussa tout de même un sourcil à l’annonce d’un confinement, si on pouvait dire cela ainsi. Voilà qui semblait bien étrange. Mais vu le contexte, ce n’était pas improbable. Et si cela était vrai, ça allait compliquer ses affaires. Toute cette histoire ne sentait pas bon… mais expliquait l’empressement de la princesse tête-à-claques.
Princesse Tête-à-claques fronça les sourcils. Cette question n’avait rien d’étrange. S’il voulait savoir si le matériel pouvait arriver, il devait avoir une idée de la période à laquelle cela allait commencer. Il finit par lui répondre. Début juillet ? Voilà qui laissait au minimum une semaine. Si cette histoire était vraie, il allait devoir faire vite.
Si cela ne convenait pas, il n’avait qu’à prendre la porte. Et de préférence en la fermant s’il voulait pas tout simplement disparaitre de la carte. En attendant, il regardait déjà la liste pour calculer le matériel qui allait lui manquer. Il valait mieux être prévenant. Une dernière commande avant la fin du monde. Il allait peut-être devoir cacher une partie de son matériel, au cas où.
Heureusement, elle semblait correcte. En effet, on ne pouvait nier ce qu’il se passait actuellement en ville. C’était d’ailleurs pour cela qu’il s’était installé à Nakanoto, il y avait bien longtemps. Parce qu’il avait eu vent de la création des lycans. Ce n’était pas compliqué, d’ailleurs, en ayant un pied dans le monde surnaturel. Il haussa tout de même un sourcil à l’annonce d’un confinement, si on pouvait dire cela ainsi. Voilà qui semblait bien étrange. Mais vu le contexte, ce n’était pas improbable. Et si cela était vrai, ça allait compliquer ses affaires. Toute cette histoire ne sentait pas bon… mais expliquait l’empressement de la princesse tête-à-claques.
Adrien ▬ « J'entends… Vous avez une lumière de la date de l’opération ? »
Princesse Tête-à-claques fronça les sourcils. Cette question n’avait rien d’étrange. S’il voulait savoir si le matériel pouvait arriver, il devait avoir une idée de la période à laquelle cela allait commencer. Il finit par lui répondre. Début juillet ? Voilà qui laissait au minimum une semaine. Si cette histoire était vraie, il allait devoir faire vite.
Adrien ▬ « D’accord. J’aurais donc le matériel sans faute. Je peux vous fournir une partie aujourd’hui. J’ai un renouvellement des réserves lundi prochain. Pour le résultat, je vais passer une demande expresse. Au plus tard… Vivaldi 29. Cela vous convient ? »
Si cela ne convenait pas, il n’avait qu’à prendre la porte. Et de préférence en la fermant s’il voulait pas tout simplement disparaitre de la carte. En attendant, il regardait déjà la liste pour calculer le matériel qui allait lui manquer. Il valait mieux être prévenant. Une dernière commande avant la fin du monde. Il allait peut-être devoir cacher une partie de son matériel, au cas où.
"Précaution"
Etilya sur DK RPG
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Sam 11 Avr 2020 - 20:32
Hum. Mais qu'est ce que c'était ça, à l'instant ? Il n'aimait décemment pas la contrariété celui-là et c'était peu de le dire. J'avais bien vu à quel point il s'était crispé à ma rétorque. Cela nous faisait au moins un point commun mais disons que j'étais doué pour dissimuler mes sautes d'humeur. Lui par contre, ne s'en était pas caché. Son regard s'était nettement assombri et j'avais senti comme une pression soudaine, comme s'il était prêt à bondir tel un prédateur sur sa proie. Son attitude laissait suggérer comme une menace silencieuse, alors qu'il me surplombait d'au moins deux têtes.
Mais quelle mouche le piquait ?
Fort heureusement, j'eus tôt fait de rectifier le tir en argumentant mon urgence. Cela avait fait son petit effet que déjà, la tension retombait de ses épaules. Toutefois, je poursuivais d'observer ce grand blond alors qu'une étrange impression commençait à pointer le bout de son nez. Il n'était pas net. Pas tant par rapport à son vocabulaire qu'il employait d'une manière tout à fait original, mais surtout par rapport à sa réaction excessive. Un vendeur digne de ce nom ne se serait jamais permis d'adopter un comportement aussi menaçant.
Par réflexe, je tirais sur ma cravate pour l'arranger à ce constat. Je ne pouvais pas le certifier pour le moment, mais il me paraissait soudainement plus imprévisible qu'au premier abord. Je fronçais donc des sourcils, absorbé par ma réflexion alors qu'il me demandait quand est-ce qu'aurait lieu cette quarantaine.
-Début juillet, répondis-je encore un peu songeur.
Il m'annonça donc un délai tout à fait raisonnable. Au moins, j'aurais le matériel en temps et en heure, c'était déjà une bonne chose. J'avais encore quelques courses à faire, mais pour le reste, je ne m'en remettais qu'à moi-même et certains contacts.
-C'est parfait.
Je lui offrais un sourire satisfait pour détendre l’atmosphère alors qu'il commençait déjà à préparer la commande. Je restais donc un instant silencieux, toujours occupé à le toiser. Je glissais ensuite mon regard sur le comptoir où trônait l'ordinateur puis des crayons, puis des papiers, puis... Cette tasse. Cette tasse encore chaude d'un café brûlant. Mes paupières se plissèrent alors que mon esprit commençait à composer une fâcheuse sournoiserie. Cet homme, aussi tranquille soit-il d'apparence, avait fait preuve d'une certaine virulence retenue. Je l'avais senti, pour avoir été confronté moi-même à ce type d'impulsion strictement nerveuse lors de mon internement. Peut-être que nous nous ressemblions finalement lui et moi ? En soi, je n'avais pas vraiment de temps à perdre avec ce type mais j'étais un peu curieux. Je ne pouvais pas lui demander de but en blanc s'il avait une pathologie quelconque, ce serait vraiment trop direct et impoli, même pour moi.
A la place, alors que je tapais toujours sur le clavier de ma convoitise mais qui finira victime de ma fourberie, je tournais mon buste rapidement en prenant soin de renverser son café du coude sur l'ordinateur en question. La chaleur m'arracha tout de même une grimace sous la brûlure, ce qui ajouta nécessairement un réalisme certain à ma maladresse calculée. Néanmoins, je retenais que ce qu'il l'avait fâché n'était pas nécessairement mon comportement à l'arrivée, mais bien que le ton employé. Si je me confondais en excuses, j'étais à peu près certain qu'il laisserait passer. Alors... Je devais opter pour une attitude plus désinvolte, où j'étais certain qu'il ne resterait pas de marbre.
-Merde... Ajoutez ça sur ma note également.
J'arborais une expression agacée et prenais soin de ne surtout pas m'excuser même si j'exprimais la conscience de mon geste dans le "merde" pour équilibrer ma provocation. L'impact des mots était une arme en soi, alors je fondais aussi une autorité dissimulée dans ma réplique sous forme impérative. Ce gars devait avoir un problème avec les ordres. J'espérais seulement qu'il n'ait pas cet ordinateur en unique exemplaire, parce que ça me fendrait vraiment le cœur. Et s'il était autant attaché que moi à son activité, je n'aurais plus qu'à constater sa réaction en priant pour qu'il ne m'arrache pas la tête.
Mais quelle mouche le piquait ?
Fort heureusement, j'eus tôt fait de rectifier le tir en argumentant mon urgence. Cela avait fait son petit effet que déjà, la tension retombait de ses épaules. Toutefois, je poursuivais d'observer ce grand blond alors qu'une étrange impression commençait à pointer le bout de son nez. Il n'était pas net. Pas tant par rapport à son vocabulaire qu'il employait d'une manière tout à fait original, mais surtout par rapport à sa réaction excessive. Un vendeur digne de ce nom ne se serait jamais permis d'adopter un comportement aussi menaçant.
Par réflexe, je tirais sur ma cravate pour l'arranger à ce constat. Je ne pouvais pas le certifier pour le moment, mais il me paraissait soudainement plus imprévisible qu'au premier abord. Je fronçais donc des sourcils, absorbé par ma réflexion alors qu'il me demandait quand est-ce qu'aurait lieu cette quarantaine.
-Début juillet, répondis-je encore un peu songeur.
Il m'annonça donc un délai tout à fait raisonnable. Au moins, j'aurais le matériel en temps et en heure, c'était déjà une bonne chose. J'avais encore quelques courses à faire, mais pour le reste, je ne m'en remettais qu'à moi-même et certains contacts.
-C'est parfait.
Je lui offrais un sourire satisfait pour détendre l’atmosphère alors qu'il commençait déjà à préparer la commande. Je restais donc un instant silencieux, toujours occupé à le toiser. Je glissais ensuite mon regard sur le comptoir où trônait l'ordinateur puis des crayons, puis des papiers, puis... Cette tasse. Cette tasse encore chaude d'un café brûlant. Mes paupières se plissèrent alors que mon esprit commençait à composer une fâcheuse sournoiserie. Cet homme, aussi tranquille soit-il d'apparence, avait fait preuve d'une certaine virulence retenue. Je l'avais senti, pour avoir été confronté moi-même à ce type d'impulsion strictement nerveuse lors de mon internement. Peut-être que nous nous ressemblions finalement lui et moi ? En soi, je n'avais pas vraiment de temps à perdre avec ce type mais j'étais un peu curieux. Je ne pouvais pas lui demander de but en blanc s'il avait une pathologie quelconque, ce serait vraiment trop direct et impoli, même pour moi.
A la place, alors que je tapais toujours sur le clavier de ma convoitise mais qui finira victime de ma fourberie, je tournais mon buste rapidement en prenant soin de renverser son café du coude sur l'ordinateur en question. La chaleur m'arracha tout de même une grimace sous la brûlure, ce qui ajouta nécessairement un réalisme certain à ma maladresse calculée. Néanmoins, je retenais que ce qu'il l'avait fâché n'était pas nécessairement mon comportement à l'arrivée, mais bien que le ton employé. Si je me confondais en excuses, j'étais à peu près certain qu'il laisserait passer. Alors... Je devais opter pour une attitude plus désinvolte, où j'étais certain qu'il ne resterait pas de marbre.
-Merde... Ajoutez ça sur ma note également.
J'arborais une expression agacée et prenais soin de ne surtout pas m'excuser même si j'exprimais la conscience de mon geste dans le "merde" pour équilibrer ma provocation. L'impact des mots était une arme en soi, alors je fondais aussi une autorité dissimulée dans ma réplique sous forme impérative. Ce gars devait avoir un problème avec les ordres. J'espérais seulement qu'il n'ait pas cet ordinateur en unique exemplaire, parce que ça me fendrait vraiment le cœur. Et s'il était autant attaché que moi à son activité, je n'aurais plus qu'à constater sa réaction en priant pour qu'il ne m'arrache pas la tête.
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Ven 1 Mai 2020 - 16:24
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Bien, apparemment, le délai était suffisant. Tant mieux d’un côté. Adrien ne pouvait pas faire de miracle. Il voulait bien fournir ce type, mais sans le matériel à disposition, cela n’allait pas être possible. Adrien commença rapidement à dresser le devis. Plus vite c’était fait, plus vite la personne qui lui tapait doucement sur les nerfs allait déguerpir. Après tout, il avait déjà deux emmerdeurs sur le dos à longueur de journée. Une de plus ne permettait pas à son humeur de s’améliorer. Surtout qu’il ne pouvait pas se permettre d’ignorer un client. Cela ferait d’abord une mauvaise publicité pour son magasin. Et la commande était impressionnante, ça serait con de rater un tel bénéfice.
L’aberration lança l’impression et se tourna vers l’imprimante quand il entendit un bruit qui ne lui disait pas bon signe. Il se retourna sans attendre vers le comptoir et vit que sa tasse de café avait été renversée et l’ordinateur portable avait été inondé. Mais qui lui avait fichu un empoté pareil ? Ce dernier ne se confondit même pas en excuse, disant simplement de rajouter les dégâts sur la note. Bien sûr qu’il allait le faire. C’était limite si l’ordinateur n’était pas bon pour la casse. Enfin, il allait tout de même regarder si les dégâts n’étaient pas trop grave auparavant. Mais s’il fallait changer trop de pièce, ce n’était même pas la peine. Adrien se retient de grogner mais son visage était clairement mauvais. Une fois que cette personne serait sortie, il fermerait boutique pour souffler et se détendre en bricolant. Oh non… MERDE ! Le vendeur remarqua que le liquide s’était écoulé jusqu’au bord du comptoir pour tomber droit sur son masque. Masque qu’il avait tout simplement oublié de ranger en rentrant cette nuit.
La peur au ventre, Adrien alluma le masque mais rien ne se produit. L’écran LED n’avait pas supporter la douche. Son plus grand trésor avait rendu l’âme. La colère monta et explosa comme le Vésuve. Rien ne pouvait la contenir. Et tel Pompéi, le jeune homme allait s’y brûler.
La peau de l’aberration commença à s’épaissir comme cette d’un rhinocéros et les crocs d’une vipère apparurent dans sa bouche. D’un bond, tel un kangourou, Adrien sauta sur le jeune homme qui n’allait pas en survivre si personne ne faisait rien. Adrien était fou de rage. Sa conscience noyée dans ses sentiments. Il n’était plus qu’instinct et violence.
Le changelin se jeta sur son ami mais il ne pouvait le retenir par la force. A la place, il s’était placé à ses côtés, parlant, essayant de calmer la colère qui avait envahi son ami. Cela suffit. Lexter ne dut son salut qu’à une hallucination, la voix de la raison du monstre, son ancre vers l’humanité. Les trois voix se battaient, maintenant. Deux criaient au sang, la dernière à la raison et la clémence.
Dans un infime espoir de le plus les entendre, Adrien plaqua ses mains sur ses oreilles avant de s’agenouiller et de se rouler en boule. Il ne savait plus quoi faire, mais il devait avant tout reprendre son calme.
Dans cette unanimité, Adrien se leva et fonça vers la porte d’entrée, il verrouilla la porte, avec un peu trop de force, si bien que la poignée lui resta en main, il tira ensuite les rideaux afin que personne ne voie ce qu’il se passait dans la boutique. Une fois dans la pénombre, il se dirigea vers le comptoir afin de se calmer. Il s’assis contre un mur, mains sur les oreilles. Entre-temps, le client était toujours au sol, hagard.
L’aberration lança l’impression et se tourna vers l’imprimante quand il entendit un bruit qui ne lui disait pas bon signe. Il se retourna sans attendre vers le comptoir et vit que sa tasse de café avait été renversée et l’ordinateur portable avait été inondé. Mais qui lui avait fichu un empoté pareil ? Ce dernier ne se confondit même pas en excuse, disant simplement de rajouter les dégâts sur la note. Bien sûr qu’il allait le faire. C’était limite si l’ordinateur n’était pas bon pour la casse. Enfin, il allait tout de même regarder si les dégâts n’étaient pas trop grave auparavant. Mais s’il fallait changer trop de pièce, ce n’était même pas la peine. Adrien se retient de grogner mais son visage était clairement mauvais. Une fois que cette personne serait sortie, il fermerait boutique pour souffler et se détendre en bricolant. Oh non… MERDE ! Le vendeur remarqua que le liquide s’était écoulé jusqu’au bord du comptoir pour tomber droit sur son masque. Masque qu’il avait tout simplement oublié de ranger en rentrant cette nuit.
Xánthos ▬ « Oh, par Zeus, pourvu qu’il n’ait rien. »
La peur au ventre, Adrien alluma le masque mais rien ne se produit. L’écran LED n’avait pas supporter la douche. Son plus grand trésor avait rendu l’âme. La colère monta et explosa comme le Vésuve. Rien ne pouvait la contenir. Et tel Pompéi, le jeune homme allait s’y brûler.
Silas ▬ « Oh oui ! Réduis-le en cendre ! Vas-y ! »
Valerius ▬ « Que ça tombe bien ! Je me disais bien que ça manquait d’animation, ici, dernièrement. Je commençais à mourir d’ennuis. »
La peau de l’aberration commença à s’épaissir comme cette d’un rhinocéros et les crocs d’une vipère apparurent dans sa bouche. D’un bond, tel un kangourou, Adrien sauta sur le jeune homme qui n’allait pas en survivre si personne ne faisait rien. Adrien était fou de rage. Sa conscience noyée dans ses sentiments. Il n’était plus qu’instinct et violence.
Xánthos ▬ « Adrianòs ! Arrête ! Il ne l’a pas fait exprès. »
Le changelin se jeta sur son ami mais il ne pouvait le retenir par la force. A la place, il s’était placé à ses côtés, parlant, essayant de calmer la colère qui avait envahi son ami. Cela suffit. Lexter ne dut son salut qu’à une hallucination, la voix de la raison du monstre, son ancre vers l’humanité. Les trois voix se battaient, maintenant. Deux criaient au sang, la dernière à la raison et la clémence.
Adrien ▬ « Arrête, Xant. Il a vu ce que j’étais, il ne peut pas survivre. Il va le dire à tout le monde. »
Silas ▬ « Et puis, sérieusement, un humain en moins sur terre, ce ne fera pas de mal à personne. »
Valerius ▬ « Du sang ! Du sang ! Nous devons nous nourrir ! »
Xánthos ▬ « Calme-toi ! Tu dois te calmer et tu pourras lui jeter un sort. Sers-toi de la confusion ! »
Valerius ▬ « Tue-le ! »
Silas ▬ « Les humains doivent disparaitre ! »
Adrien ▬ « Arrêtez ! Taisez-vous… »
Dans un infime espoir de le plus les entendre, Adrien plaqua ses mains sur ses oreilles avant de s’agenouiller et de se rouler en boule. Il ne savait plus quoi faire, mais il devait avant tout reprendre son calme.
Xánthos ▬ « Tu dois reprendre tes esprits. Et va fermer la porte. »
Silas ▬ « Oui, va fermer la porte ! Empêche-le de fuir ! »
Valerius ▬ « Et massacre-le après ! »
Dans cette unanimité, Adrien se leva et fonça vers la porte d’entrée, il verrouilla la porte, avec un peu trop de force, si bien que la poignée lui resta en main, il tira ensuite les rideaux afin que personne ne voie ce qu’il se passait dans la boutique. Une fois dans la pénombre, il se dirigea vers le comptoir afin de se calmer. Il s’assis contre un mur, mains sur les oreilles. Entre-temps, le client était toujours au sol, hagard.
"sugmergé"
Etilya sur DK RPG
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Sam 9 Mai 2020 - 19:46
Moi qui craignais que mon petit stratagème ne tombe à l'eau -ou plutôt dans le café- en vue d'une première réaction passablement agacée, je fus servi par une autre beaucoup plus déstabilisante et imprévue. Finalement, je découvris bien assez tôt que ma supercherie avait très -trop- bien marché. Contre toute attente, ce ne fut pas l'ordinateur qui le mit dans cet état là mais plutôt une sorte de... Masque ? Mais je n'eus pas réellement le temps d'y méditer, seulement de froncer des sourcils très songeur et de constater un visage froid et colérique prendre place sur son expression jusque là tranquille.
J'entendais déjà mon propre démon éclater d'un rire sinistre pour signaler que la situation n'allait pas tarder à m'échapper totalement.
Lexter, tu es un génie ! Regarde ! Regarde regarde regarde !
Cette voix mauvaise, qui représentait cette ombre infâme cachée derrière les rebords de mon esprit que je m'évertuais à faire taire pour ne pas céder à mes pulsions, commença à s'étancher pour s'extasier de la scène surréaliste qui se déroulait sous mes yeux ronds. Alors que je tombais au sol sous l'effet de surprise, je retins ma respiration par simple réflexe. Ce n'était pas du tout prévu au programme. Et pourtant, je ne pouvais me résoudre à bouger d'un seul centimètre, planté devant ce spectacle à la nature tout à fait désarmante et exceptionnelle.
Le vendeur se transforma littéralement, en quelque chose qui sortait largement du commun des mortels. Tout comme lorsque j'avais eu à faire à Tibalt lors de notre première rencontre, mais tout aussi différemment. Sa peau si blanche s'affubla d'une peau grise et épaisse, qui glissa sur son corps au fur et à mesure que sa colère grimpait farouchement. Tel un animal, ses dents ne tardèrent pas à pousser à leur tour, pour laisser apparaître des canines.
J'essayais tant bien que mal d'acheminer une réflexion en tentant de situer cette... chose qui se tenait debout devant moi mais je me heurtais à une difficulté certaine. Crocs ? Vampire ? Bon ça, ça correspond. Peau grise ? Lycans ? Non il n'y avait pas de poils sur ses bras. Sorcier ? Je n'y croyais pas une seule seconde. Un changelin ? Un changelin n'était-il pas sensé prendre la forme parfaite d'un animal ?
Je me mis à grincer des dents tout en cherchant à me faire le plus immobile possible. Mais bordel, qu'est ce que c'était que ce type ?! Il me manquait sûrement des informations, quelque chose m'échappait. A moins que...? Oh mais... Mon regard s'illumina soudainement en prise de conscience alors qu'une voix caverneuse s'éleva dans la salle, me faisant sursauter. Mais à qui est-ce qu'il parlait ? Xant ? Je risquais un mouvement de tête très léger sur le côté pour tenter de cibler à qui cet « animal » pouvait bien s'adresser mais je ne vis que l'invisible. Un frisson me parcourut l'échine, me rendant compte à quel point ce type n'était pas net ni d'esprit ni de corps. Et comme si cela ne suffisait pas, il lâcha un détonnant « Taisez-vous ! » qui me fit vite comprendre qu'il ne devait pas être seul dans sa tête en plus de me crisper sur place. Je fis alors le lien logique avec l'asile dans lequel j'étais interné. Je ne l'y avais jamais croisé, sinon je m'en serais souvenu. Il était fort surprenant qu'Irina ne dispose pas d'un patient comme lui dans son zoo, comme elle l'aimait l'appeler.
Je me demande comment il va nous tuer... Il va commencer par les yeux ? Les bras ? Les jambes ? Oh non, non, le cerveau ! Oh ! Tu trouves pas ça excitant ?
Je chassais cette pensée d'un mouvement vif de la tête, maudissant par moment ma propre condition qui m'empêchait de réfléchir posément. A l'époque, cette tendance machiavélique me remplissait totalement mais Irina avait su m'apprendre à dissocier cette partie sombre pour en reprendre le contrôle afin d'éviter qu'elle ne m'emporte dans ses tréfonds. Mais là, je n'avais pas le temps de m'extasier, je devais trouver un moyen de le calmer et vite.
L'homme mi humain mi quelque chose d'autre, sautait déjà sur la porte pour la verrouiller tout en cassant la poignée. Puis il installa la pénombre dans le magasin certainement pour...
… Nous dévorer !
Je resserrais mes genoux contre moi, toujours dos au comptoir, restant alerte au moindre de ses mouvements. Sérieusement, heureusement que j'avais eu un avant goût avec Tibalt bien qu'il ne lui ressemblait pas du tout. Lui ne semblait même pas pouvoir se maîtriser, ce qui le rendait encore plus imprévisible et tout aussi dangereux. Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque celui-ci me dépassa pour venir se poser un peu plus loin contre un mur, la tête entre ses mains.
Vas-y ! Parle lui !
En dehors de cette scène complètement irréelle, je m'attardais néanmoins sur cet homme en le fixant quelque peu intrigué. Non, ce n'était pas vraiment le mot. Je dirais plutôt : fasciné. Mon cœur s'accéléra, sûrement dû à un mécanisme naturel de mon métabolisme qui pulsait de l'adrénaline en grande quantité. Tremblant, j'avalais alors ma salive difficilement avant de me mettre à quatre pattes et de le contourner prudemment à bonne distance. Je quittais donc le comptoir sur cette position avant de l'imiter pour venir me poser de dos sur ce même mur, toujours assez loin pour maintenir une certaine sécurité. Enfin, sécurité, si j'ose dire. Qu'est ce que j'étais sensé dire ? Est-ce que j'étais au moins sensé parler ? De toute évidence, dans son esprit, la seule solution pour conserver son secret serait de m'exécuter et ce, je suppose, même si je devais le supplier de me garder en vie. Mais par chance, je n'avais pas encore usé de toutes mes cartes. Son attitude transpirait le trouble, ce qui nous faisait au moins un point commun. Je savais encore ce que c'était, même si je n'étais pas rendu à ce degré de gravité, je pouvais bien concevoir que ce ne devait pas être simple à gérer. Et puis surtout, je devais m'arranger pour savoir ce qu'il était exactement. Est-ce qu'il le savait au moins lui-même ? Rien n'était moins sûr... Par réflexe, je tâtais ma nuque, là où Tibalt m'avait brûlé la peau. Ce n'était pas encore guéri.
J'inspirais donc une énorme goulée d'air, pour reprendre également mon calme avant de risquer de prononcer quelques mots.
-Je ne voulais pas vous mettre en colère, dis-je en murmurant, je m'excuse pour ce geste. Peut-être pourrais-je me racheter ?
Ce n'était sûrement pas la réaction officielle que devrait avoir un humain dans ces circonstances. Mais à quoi cela aurait servi que je me mette à hurler et à courir vers une porte qui n'avait même pas de poignée ? Cela l'aurait peut-être même incité à me courir après pour me transpercer le ventre.
Je lui jetais ensuite un coup d'oeil en coin, alors que mon détachement habituel ne revienne en surface.
-Je connais quelqu'un qui vous ressemble un peu. Mais au lieu d'être gris, il est rouge. Je n'ai donc aucun intérêt de tout raconter à tout le monde.
Je me grattais la joue à cette réflexion. Ce ne serait pas logique que je le crie sur tous les toits. Et puis, en bon disciple du monde surnaturel avec un professeur comme le Diable, j'avais plutôt intérêt de me tenir à carreau si je voulais poursuivre ma formation. Mais d'abord, je devais avancer à tâtons. C'était encore bien trop flou pour que je sois sûr de quoique ce soit.
-Ce ne doit pas être facile à vivre. A vrai dire, je vous comprends un peu. Tout ce qui sort de l'ordinaire, ça effraie les gens. C'est compliqué.
Quand bien même un grand fossé nous séparait, puisque nous ne faisions pas partie du même monde lui et moi, il était différent à sa façon et moi, à la mienne. Même si pour ma part, que vous soyez un monstre, un humain, un vampire, un loup, un changelin ou qu'en sais-je encore, cela m'était totalement indifférent.
Parce qu'il n'y avait jamais une espèce pour rattraper l'autre et c'était tout ce qui faisait la beauté du chaos.
J'entendais déjà mon propre démon éclater d'un rire sinistre pour signaler que la situation n'allait pas tarder à m'échapper totalement.
Lexter, tu es un génie ! Regarde ! Regarde regarde regarde !
Cette voix mauvaise, qui représentait cette ombre infâme cachée derrière les rebords de mon esprit que je m'évertuais à faire taire pour ne pas céder à mes pulsions, commença à s'étancher pour s'extasier de la scène surréaliste qui se déroulait sous mes yeux ronds. Alors que je tombais au sol sous l'effet de surprise, je retins ma respiration par simple réflexe. Ce n'était pas du tout prévu au programme. Et pourtant, je ne pouvais me résoudre à bouger d'un seul centimètre, planté devant ce spectacle à la nature tout à fait désarmante et exceptionnelle.
Le vendeur se transforma littéralement, en quelque chose qui sortait largement du commun des mortels. Tout comme lorsque j'avais eu à faire à Tibalt lors de notre première rencontre, mais tout aussi différemment. Sa peau si blanche s'affubla d'une peau grise et épaisse, qui glissa sur son corps au fur et à mesure que sa colère grimpait farouchement. Tel un animal, ses dents ne tardèrent pas à pousser à leur tour, pour laisser apparaître des canines.
J'essayais tant bien que mal d'acheminer une réflexion en tentant de situer cette... chose qui se tenait debout devant moi mais je me heurtais à une difficulté certaine. Crocs ? Vampire ? Bon ça, ça correspond. Peau grise ? Lycans ? Non il n'y avait pas de poils sur ses bras. Sorcier ? Je n'y croyais pas une seule seconde. Un changelin ? Un changelin n'était-il pas sensé prendre la forme parfaite d'un animal ?
Je me mis à grincer des dents tout en cherchant à me faire le plus immobile possible. Mais bordel, qu'est ce que c'était que ce type ?! Il me manquait sûrement des informations, quelque chose m'échappait. A moins que...? Oh mais... Mon regard s'illumina soudainement en prise de conscience alors qu'une voix caverneuse s'éleva dans la salle, me faisant sursauter. Mais à qui est-ce qu'il parlait ? Xant ? Je risquais un mouvement de tête très léger sur le côté pour tenter de cibler à qui cet « animal » pouvait bien s'adresser mais je ne vis que l'invisible. Un frisson me parcourut l'échine, me rendant compte à quel point ce type n'était pas net ni d'esprit ni de corps. Et comme si cela ne suffisait pas, il lâcha un détonnant « Taisez-vous ! » qui me fit vite comprendre qu'il ne devait pas être seul dans sa tête en plus de me crisper sur place. Je fis alors le lien logique avec l'asile dans lequel j'étais interné. Je ne l'y avais jamais croisé, sinon je m'en serais souvenu. Il était fort surprenant qu'Irina ne dispose pas d'un patient comme lui dans son zoo, comme elle l'aimait l'appeler.
Je me demande comment il va nous tuer... Il va commencer par les yeux ? Les bras ? Les jambes ? Oh non, non, le cerveau ! Oh ! Tu trouves pas ça excitant ?
Je chassais cette pensée d'un mouvement vif de la tête, maudissant par moment ma propre condition qui m'empêchait de réfléchir posément. A l'époque, cette tendance machiavélique me remplissait totalement mais Irina avait su m'apprendre à dissocier cette partie sombre pour en reprendre le contrôle afin d'éviter qu'elle ne m'emporte dans ses tréfonds. Mais là, je n'avais pas le temps de m'extasier, je devais trouver un moyen de le calmer et vite.
L'homme mi humain mi quelque chose d'autre, sautait déjà sur la porte pour la verrouiller tout en cassant la poignée. Puis il installa la pénombre dans le magasin certainement pour...
… Nous dévorer !
Je resserrais mes genoux contre moi, toujours dos au comptoir, restant alerte au moindre de ses mouvements. Sérieusement, heureusement que j'avais eu un avant goût avec Tibalt bien qu'il ne lui ressemblait pas du tout. Lui ne semblait même pas pouvoir se maîtriser, ce qui le rendait encore plus imprévisible et tout aussi dangereux. Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque celui-ci me dépassa pour venir se poser un peu plus loin contre un mur, la tête entre ses mains.
Vas-y ! Parle lui !
En dehors de cette scène complètement irréelle, je m'attardais néanmoins sur cet homme en le fixant quelque peu intrigué. Non, ce n'était pas vraiment le mot. Je dirais plutôt : fasciné. Mon cœur s'accéléra, sûrement dû à un mécanisme naturel de mon métabolisme qui pulsait de l'adrénaline en grande quantité. Tremblant, j'avalais alors ma salive difficilement avant de me mettre à quatre pattes et de le contourner prudemment à bonne distance. Je quittais donc le comptoir sur cette position avant de l'imiter pour venir me poser de dos sur ce même mur, toujours assez loin pour maintenir une certaine sécurité. Enfin, sécurité, si j'ose dire. Qu'est ce que j'étais sensé dire ? Est-ce que j'étais au moins sensé parler ? De toute évidence, dans son esprit, la seule solution pour conserver son secret serait de m'exécuter et ce, je suppose, même si je devais le supplier de me garder en vie. Mais par chance, je n'avais pas encore usé de toutes mes cartes. Son attitude transpirait le trouble, ce qui nous faisait au moins un point commun. Je savais encore ce que c'était, même si je n'étais pas rendu à ce degré de gravité, je pouvais bien concevoir que ce ne devait pas être simple à gérer. Et puis surtout, je devais m'arranger pour savoir ce qu'il était exactement. Est-ce qu'il le savait au moins lui-même ? Rien n'était moins sûr... Par réflexe, je tâtais ma nuque, là où Tibalt m'avait brûlé la peau. Ce n'était pas encore guéri.
J'inspirais donc une énorme goulée d'air, pour reprendre également mon calme avant de risquer de prononcer quelques mots.
-Je ne voulais pas vous mettre en colère, dis-je en murmurant, je m'excuse pour ce geste. Peut-être pourrais-je me racheter ?
Ce n'était sûrement pas la réaction officielle que devrait avoir un humain dans ces circonstances. Mais à quoi cela aurait servi que je me mette à hurler et à courir vers une porte qui n'avait même pas de poignée ? Cela l'aurait peut-être même incité à me courir après pour me transpercer le ventre.
Je lui jetais ensuite un coup d'oeil en coin, alors que mon détachement habituel ne revienne en surface.
-Je connais quelqu'un qui vous ressemble un peu. Mais au lieu d'être gris, il est rouge. Je n'ai donc aucun intérêt de tout raconter à tout le monde.
Je me grattais la joue à cette réflexion. Ce ne serait pas logique que je le crie sur tous les toits. Et puis, en bon disciple du monde surnaturel avec un professeur comme le Diable, j'avais plutôt intérêt de me tenir à carreau si je voulais poursuivre ma formation. Mais d'abord, je devais avancer à tâtons. C'était encore bien trop flou pour que je sois sûr de quoique ce soit.
-Ce ne doit pas être facile à vivre. A vrai dire, je vous comprends un peu. Tout ce qui sort de l'ordinaire, ça effraie les gens. C'est compliqué.
Quand bien même un grand fossé nous séparait, puisque nous ne faisions pas partie du même monde lui et moi, il était différent à sa façon et moi, à la mienne. Même si pour ma part, que vous soyez un monstre, un humain, un vampire, un loup, un changelin ou qu'en sais-je encore, cela m'était totalement indifférent.
Parce qu'il n'y avait jamais une espèce pour rattraper l'autre et c'était tout ce qui faisait la beauté du chaos.
Adrien#104039#104039#104039
Aberration
Date d'inscription : 01/03/2020
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Yens : 79
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Jeu 21 Mai 2020 - 10:52
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Adrien était toujours accroupi, dos au mur, les mains sur les oreilles. Si seulement les autres pouvait se taire, arrêter de lui prendre la tête. Mais le vampire et le sorcier n’arrêtaient pas s’appeler au sang et au meurtre. Ils n’avaient donc que ce mot à la bouche ? Lui, il était en colère. En colère de ne plus être et réclamaient vengeance. Vengeance sur les vampires qui leur avaient ôter la vie, vengeance sur ses humains, sorciers et changelins qui les avaient chassés. Mais la violence n’appelait qu’à la violence. Cela ne servait à rien de leur donner raison à part attirer la haine. C’est ce que lui rappelait tous les jours le changelin, seule voix de raison parmi eux trois.
Tentant tant bien que mal de faire abstraction de son environnement, réel ou non, Adrien ne remarqua pas que le client s’était rapproché. Il était assis, à une distance raisonnable toutefois, appuyer contre le mur. Il disait quelque chose mais l’aberration n’arrivait qu’à comprendre que quels mots, le reste étant mêlé aux vociférations des trois autres. Des excuses… Quelqu’un qui lui ressemble… Sortir de l’ordinaire… compliqué…Quelqu’un qui lui ressemble ?
Son coup d’éclat fut suffisant pour faire taire tout le monde. Un miracle, de son point de vue. Et le silence qui suivit fut comme une bénédiction. Il pouvait enfin commencer à reprendre ses esprits et à faire le point sur la situation. Avec une respiration lente et profonde, il se concentra pour retrouver forme humaine. Enfin, celle qu’il avait d’habitude. On ne peut pas dire que les crocs de vampires étaient un attribut humain. Malgré tout, il se sentait encore un peu à fleur de peau, légèrement tremblant. Ce genre d’action incontrôlée le mettait toujours dans un sale état : il prenait à nouveau conscience de qu’il venait de faire. Et là, il venait d’agresser un humain et de l’enfermer avec lui dans la boutique. Ce dernier avait donc une vague idée de ce qu’il était réellement et ce n’était pas une bonne nouvelle. Au fond de lui, une immense tristesse lui serra le cœur tandis que son corps fut secoué par des spasmes et qu’un fou rire qu’il ne put réprimer sortit de ses lèvres. Cela dura quelques minutes, de simples minutes où il allait encore paraitre plus fou qu’il ne l’était encore. Ce ne fut qu’une fois calmé qu’il brisa le silence qui les entourait.
Une aberration. Un mélange de tout et n’importe quoi. Quelque chose qui ne devrait pas exister. Cela, c’était encore que la partie émergée de l’iceberg, ce dont il se rendait compte. Il y avait le reste, ce dont il n’avait pas conscience.
A sa gauche, ses trois amis les regardaient d’un air grave, se rendant compte de ce qui venait d’être dit. Adrien n’était apparemment pas la première aberration qu’il avait rencontrée. Enfin, il ne fallait pas tirer de conclusion hâtive non plus.
Tentant tant bien que mal de faire abstraction de son environnement, réel ou non, Adrien ne remarqua pas que le client s’était rapproché. Il était assis, à une distance raisonnable toutefois, appuyer contre le mur. Il disait quelque chose mais l’aberration n’arrivait qu’à comprendre que quels mots, le reste étant mêlé aux vociférations des trois autres. Des excuses… Quelqu’un qui lui ressemble… Sortir de l’ordinaire… compliqué…Quelqu’un qui lui ressemble ?
Adrien ▬ « ASSEZ ! »
Son coup d’éclat fut suffisant pour faire taire tout le monde. Un miracle, de son point de vue. Et le silence qui suivit fut comme une bénédiction. Il pouvait enfin commencer à reprendre ses esprits et à faire le point sur la situation. Avec une respiration lente et profonde, il se concentra pour retrouver forme humaine. Enfin, celle qu’il avait d’habitude. On ne peut pas dire que les crocs de vampires étaient un attribut humain. Malgré tout, il se sentait encore un peu à fleur de peau, légèrement tremblant. Ce genre d’action incontrôlée le mettait toujours dans un sale état : il prenait à nouveau conscience de qu’il venait de faire. Et là, il venait d’agresser un humain et de l’enfermer avec lui dans la boutique. Ce dernier avait donc une vague idée de ce qu’il était réellement et ce n’était pas une bonne nouvelle. Au fond de lui, une immense tristesse lui serra le cœur tandis que son corps fut secoué par des spasmes et qu’un fou rire qu’il ne put réprimer sortit de ses lèvres. Cela dura quelques minutes, de simples minutes où il allait encore paraitre plus fou qu’il ne l’était encore. Ce ne fut qu’une fois calmé qu’il brisa le silence qui les entourait.
Adrien ▬ « Vous avez raison sur ce point. Je ne suis pas ordinaire. J’en suis près même. Je ne devrais même pas vivre… »
Une aberration. Un mélange de tout et n’importe quoi. Quelque chose qui ne devrait pas exister. Cela, c’était encore que la partie émergée de l’iceberg, ce dont il se rendait compte. Il y avait le reste, ce dont il n’avait pas conscience.
Adrien ▬ « Vous avez parlé de quelque chose qui me ressemble. Vous pouvez m’en lire un peu plus ? »
A sa gauche, ses trois amis les regardaient d’un air grave, se rendant compte de ce qui venait d’être dit. Adrien n’était apparemment pas la première aberration qu’il avait rencontrée. Enfin, il ne fallait pas tirer de conclusion hâtive non plus.
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