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Ven 22 Mai 2020 - 22:13
Si j'avais su que mes courses devaient se passer de cette façon... Non en fait, j'y serais quand même allé. Je n'étais pas reconnu pour être raisonnable et encore moins pour mettre ma curiosité en veilleuse. Cela aurait été plus fort que moi. D'ailleurs, je pensais que si j'avais été informé avant, je serais venu avant, même sans avoir rencontré Tibalt. Est-ce que j'étais suicidaire ? Non pour cela, il fallait avoir envie de mourir. Moi ce que je désirais, c'était exploser les limites de l'excitation.
Je n'aurais jamais cru pouvoir être aussi bien servi de toute mon existence. C'était bien plus fort et puissant que toutes ces activités illégales sur internet. Même les meurtres les plus glauques faisaient pâle figure à côté. Je me sentais même comme un petit privilégié, bien que très fragile dans ma condition face à ce monde qui m'était donné de découvrir. Je ne rivalisais pas du tout frontalement mais là n'était pas mon atout, de toute manière.
Je me mis à sursauter une nouvelle fois, alors que sa voix tonna dans la pièce pour surplomber ses gémissements. Toujours aussi inerte, je conservais donc le silence alors que mes yeux noisettes poursuivaient de l'observer. Étrangement, j'avais un doute sur le fait qu'il s'adresse réellement à moi. Mais plutôt à... D'autres personnes ? Mes sourcils se froncèrent davantage. Je ne savais pas réellement de quoi il était capable, ni ce qu'il était, ni ce qu'il se tramait dans son crâne. Mais une chose était sûre, il lui suffisait d'une seule enjambée pour me couper la tête. Néanmoins, ma respiration ne vacillait pas et mon cœur gardait un rythme tout à fait normal. Je posais les yeux sur mes paumes, un peu ailleurs. Je n'avais pas peur spécifiquement pour ma vie. Non, ce que je craignais, c'était de mourir d'ennui.
Contre toute attente, mon interlocuteur finit par reprendre le dessus sur sa rage. Je m'attendais plutôt à me faire hurler dessus, tabasser, me faire expédier à l'autre bout de la pièce... Mais pas du tout à ce qu'il se lamente. A sa remarque, je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux grand comme une soucoupe, effaré par cette plainte.
-Pardon ?
Sur ces mots, je décidais de me lever. J'avais du mal à y voir quelque chose dans cette pénombre, je tentais alors tant bien que mal à trouver la lumière en râlant. Mais je me résignais assez vite en lâchant un petit soupir. Tant pis. Je m'approchais de lui, cette fois-ci en croisant les bras, le fixant d'une lueur perçante et ombrageuse.
-Qui a décidé que vous ne devriez pas vivre ? Qui vous a laissé croire ça ? Qui aurait le droit d'en décider ?
Je lui tournais ensuite le dos pour mettre la main sur ce que j'avais abîmé. L'objet qui l'avait fait sortir de ses gongs. Je pris tout de même le soin d'y faire attention en le manipulant. A quoi cela lui servait-il ? Je me posais bien la question. Je décidais quand même de lui rapporter, il avait l'air d'y tenir particulièrement.
-Ne soyez pas pathétique, dis-je en lui tendant son dû, nous ne tirons rien de l'ordinaire. L'ordinaire est d'ailleurs un vrai massacre dans l'évolution du monde. Heureusement que des gens arrivent encore à sortir du lot. Ce serait terriblement ennuyeux sinon.
Je lui cédais donc son masque tout en m'asseyant à ses côtés. Je remis ensuite ma cravate correctement. Après toutes ces émotions, j'étais tout débraillé.
-Ce n'est pas « quelque chose » mais « quelqu'un ». Comme vous. Comme moi. Et je peux faire mieux que vous en dire un peu plus, je peux vous le faire rencontrer.
Je lui offris un sourire fourbe tout en plissant les paupières.
-Mais il va falloir m'en dire un peu plus à votre sujet d'abord. Ah et ça ne servira à rien de me torturer ou qu'en sais-je pour me tirer les vers du nez, je suis programmé, dira t'on, pour ne rien pouvoir révéler sous la contrainte.
C'était une façon de dire de façon tout à fait subliminal que l'un de mes vœux consistait à protéger ses secrets à lui. Mais je pouvais toujours ouvrir la bouche à son sujet, bien que si cela venait à se savoir, je pouvais bien en mourir. Je devais donc être certain à qui je m'adressais.
-Accessoirement, si j'en divulgue trop, je risque d'y passer rien qu'en passant la porte de votre boutique. Alors ne prenons pas de risques inutiles. Dites moi, vendeur-dans-une-boutique-d'informatique-san, qui êtes-vous, au juste ?
Si jamais il me sortait qu'il était un sorcier, je pouvais toujours le balancer à Tibalt. S'il était un vampire, un lycan, ou un changelin, ce ne serait pas très intéressant pour les affaires de mon mentor, mais cela aura été bénéfique pour ma part. Mais j'avais un doute. Il avait l'air de souffrir de sa condition. A moins qu'il ne soit un petit nouveau dans la cours du surnaturel ? Aucune idée, j'étais encore novice en la matière. Cependant, est-ce que toutes les personnes comme le Diable désirait se venger des magiciens ? Je n'étais pas idiot, il soulevait bien une armée. Jusque-là, je n'avais eu que sa version et j'aimais que mon opinion soit plus prismatique. Mais sinon, ces futilités comme la vengeance, toutes ces choses... Je m'en foutais royalement. J'étais bien au dessus de tout ça. Tout ce qui m'intéressait, étaient mes intérêts. Toutefois, admettons, si un jour, je tombais sur un spécimen qui ne désirait pas la guerre ? Comment réagirait Wishmaker ? Il userait sûrement de son parler pour que la balance penche en sa faveur en plus de ses « souhaits ». Mais est-ce que cela pouvait à chaque fois suffire ? Ce n'était pas sûr.
Mais chaque chose en son temps. Déjà, j'avais un homme avec des dents trop longues pour être banales avec qui discuter.
-Ah et qui sont ces personnes à qui vous vous adressez ? Elles vous importunent ?
Je n'aurais jamais cru pouvoir être aussi bien servi de toute mon existence. C'était bien plus fort et puissant que toutes ces activités illégales sur internet. Même les meurtres les plus glauques faisaient pâle figure à côté. Je me sentais même comme un petit privilégié, bien que très fragile dans ma condition face à ce monde qui m'était donné de découvrir. Je ne rivalisais pas du tout frontalement mais là n'était pas mon atout, de toute manière.
Je me mis à sursauter une nouvelle fois, alors que sa voix tonna dans la pièce pour surplomber ses gémissements. Toujours aussi inerte, je conservais donc le silence alors que mes yeux noisettes poursuivaient de l'observer. Étrangement, j'avais un doute sur le fait qu'il s'adresse réellement à moi. Mais plutôt à... D'autres personnes ? Mes sourcils se froncèrent davantage. Je ne savais pas réellement de quoi il était capable, ni ce qu'il était, ni ce qu'il se tramait dans son crâne. Mais une chose était sûre, il lui suffisait d'une seule enjambée pour me couper la tête. Néanmoins, ma respiration ne vacillait pas et mon cœur gardait un rythme tout à fait normal. Je posais les yeux sur mes paumes, un peu ailleurs. Je n'avais pas peur spécifiquement pour ma vie. Non, ce que je craignais, c'était de mourir d'ennui.
Contre toute attente, mon interlocuteur finit par reprendre le dessus sur sa rage. Je m'attendais plutôt à me faire hurler dessus, tabasser, me faire expédier à l'autre bout de la pièce... Mais pas du tout à ce qu'il se lamente. A sa remarque, je ne pus m'empêcher d'écarquiller les yeux grand comme une soucoupe, effaré par cette plainte.
-Pardon ?
Sur ces mots, je décidais de me lever. J'avais du mal à y voir quelque chose dans cette pénombre, je tentais alors tant bien que mal à trouver la lumière en râlant. Mais je me résignais assez vite en lâchant un petit soupir. Tant pis. Je m'approchais de lui, cette fois-ci en croisant les bras, le fixant d'une lueur perçante et ombrageuse.
-Qui a décidé que vous ne devriez pas vivre ? Qui vous a laissé croire ça ? Qui aurait le droit d'en décider ?
Je lui tournais ensuite le dos pour mettre la main sur ce que j'avais abîmé. L'objet qui l'avait fait sortir de ses gongs. Je pris tout de même le soin d'y faire attention en le manipulant. A quoi cela lui servait-il ? Je me posais bien la question. Je décidais quand même de lui rapporter, il avait l'air d'y tenir particulièrement.
-Ne soyez pas pathétique, dis-je en lui tendant son dû, nous ne tirons rien de l'ordinaire. L'ordinaire est d'ailleurs un vrai massacre dans l'évolution du monde. Heureusement que des gens arrivent encore à sortir du lot. Ce serait terriblement ennuyeux sinon.
Je lui cédais donc son masque tout en m'asseyant à ses côtés. Je remis ensuite ma cravate correctement. Après toutes ces émotions, j'étais tout débraillé.
-Ce n'est pas « quelque chose » mais « quelqu'un ». Comme vous. Comme moi. Et je peux faire mieux que vous en dire un peu plus, je peux vous le faire rencontrer.
Je lui offris un sourire fourbe tout en plissant les paupières.
-Mais il va falloir m'en dire un peu plus à votre sujet d'abord. Ah et ça ne servira à rien de me torturer ou qu'en sais-je pour me tirer les vers du nez, je suis programmé, dira t'on, pour ne rien pouvoir révéler sous la contrainte.
C'était une façon de dire de façon tout à fait subliminal que l'un de mes vœux consistait à protéger ses secrets à lui. Mais je pouvais toujours ouvrir la bouche à son sujet, bien que si cela venait à se savoir, je pouvais bien en mourir. Je devais donc être certain à qui je m'adressais.
-Accessoirement, si j'en divulgue trop, je risque d'y passer rien qu'en passant la porte de votre boutique. Alors ne prenons pas de risques inutiles. Dites moi, vendeur-dans-une-boutique-d'informatique-san, qui êtes-vous, au juste ?
Si jamais il me sortait qu'il était un sorcier, je pouvais toujours le balancer à Tibalt. S'il était un vampire, un lycan, ou un changelin, ce ne serait pas très intéressant pour les affaires de mon mentor, mais cela aura été bénéfique pour ma part. Mais j'avais un doute. Il avait l'air de souffrir de sa condition. A moins qu'il ne soit un petit nouveau dans la cours du surnaturel ? Aucune idée, j'étais encore novice en la matière. Cependant, est-ce que toutes les personnes comme le Diable désirait se venger des magiciens ? Je n'étais pas idiot, il soulevait bien une armée. Jusque-là, je n'avais eu que sa version et j'aimais que mon opinion soit plus prismatique. Mais sinon, ces futilités comme la vengeance, toutes ces choses... Je m'en foutais royalement. J'étais bien au dessus de tout ça. Tout ce qui m'intéressait, étaient mes intérêts. Toutefois, admettons, si un jour, je tombais sur un spécimen qui ne désirait pas la guerre ? Comment réagirait Wishmaker ? Il userait sûrement de son parler pour que la balance penche en sa faveur en plus de ses « souhaits ». Mais est-ce que cela pouvait à chaque fois suffire ? Ce n'était pas sûr.
Mais chaque chose en son temps. Déjà, j'avais un homme avec des dents trop longues pour être banales avec qui discuter.
-Ah et qui sont ces personnes à qui vous vous adressez ? Elles vous importunent ?
Adrien#104147#104147#104147
Aberration
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Ven 29 Mai 2020 - 13:19
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Le silence qui avait suivi son coup d’éclat lui avait fait du bien. Personne, que ce soit le client ou ses trois amis, n’avait osé parler. Cela lui avait permis de remettre un peu d’ordres dans ses idées et de reprendre une forme plus ou moins normale et bien moins effrayante. Au, il pouvait toujours se retransformer d’un moment où à un autre, lancer un sort ou sauter sur le pauvre humain qui en savait trop à son goût. Mais ce dernier semblait bien plus informer et au courant de ce qui se cachait en ville. Il semblait même avoir croisé le chemin d’une autre aberration et en était ressorti vivant en toute connaissance de cause. Cela avait de quoi piquer la curiosité.
L’homme en question, se leva, avant de venir se planter devant l’aberration. Qui avait décidé qu’il ne devait pas vivre ? Bien trop de monde pour dresser une liste complète. On pouvait toujours résumer ça à toutes les autres races existantes. A quelques exceptions près toutefois, comme la dame du lac. Cette dernière était au courant de sa condition. Il ne savait toujours pas comment et il ne le saurait surement jamais. Enfin, avec le temps, il oublierait même surement ce détail, comme il avait oublié ses parents.
L’homme devant lui se tourna pour prendre son masque avec attention et le lui donner. C’est avec dépit qu’Adrien se dit qu’il allait encore devoir passer du temps pour le réparer. Mais bon, ce qui était fait était fait. Il lui adressait aussi des mots qui lui faisait ni chaud ni froid. Sortir du lot… Vu son parcours, il s’en serait tout de même bien passé. Adrien ne répondit rien, laissant plutôt l’humain répondre à sa question. Il n’en sut toutefois pas plus. Mais la curiosité était de plus en plus forte au fur et à mesure que le mystère autour de cette fameuse personne s’épaississait. Vouloir la rencontrer ? Il était partagé. Et ce n’est pas les trois autres voix qui s’étaient remise à parler qui allait l’aider à se décider.
Le regard de l’homme sembla soudainement lointain, comme s’il commençait une réflexion instance. Ses pensées se mirent à sortir à voix haute. Ce qui confirmait l’intuition de l’aberration. Le jeune homme en savait bien plus qu’il ne le devrait. Peu d’humain savaient encore pour les changelins ou les sorciers à l’heure actuelle. Il fallait avouer que ces derniers avaient bien couvert leurs traces. Un sourire s’afficha que le visage d’Adrien. Il était fier de son coup.
…pour se faner tout aussi tôt. Il était temps de revenir sérieux.
Adrien put voir un sourcil se hausser de perplexité devant une telle réponse. Il était évident qu’il s’attendait à n’importe quelle réponse, sauf à celle-ci. Et, en soit, c’était assez drôle à voir. Pour lui comme pour les trois autres toujours présents. Pourtant, il ne mentait pas. Enfin, en partie.
L’aberration venait de lâcher la bombe. Maintenant, c’était au tour du jeune homme de convaincre Adrien de ne pas le tuer. Parce qu’il en savait beaucoup trop. Il savait ce qu’il était, en plus de l’avoir vu. Il avait toutefois la chance qu’Adrien ne soit pas du genre, en temps normal et en toute possession de ses moyens, à faire couler du sang à la moindre occasion. Toutefois, pour une fois qu’il était bien installé, il n’avait pas envie de fuir, encore.
Le ton n’était pas menaçant. Il sonnait plutôt comme un simple fait. Il y avait pourtant une tension palpable dans la pièce pour Adrien. Valerius et Silas étaient au abois là où le changelin étaient simplement dépité par la rélévation de son ami et résigné quant à la possible suite des événements. Au passage, l’Aberration avait complétement éludé la deuxième question. Il n’avait tout simplement pas envie d’en parler.
L’homme en question, se leva, avant de venir se planter devant l’aberration. Qui avait décidé qu’il ne devait pas vivre ? Bien trop de monde pour dresser une liste complète. On pouvait toujours résumer ça à toutes les autres races existantes. A quelques exceptions près toutefois, comme la dame du lac. Cette dernière était au courant de sa condition. Il ne savait toujours pas comment et il ne le saurait surement jamais. Enfin, avec le temps, il oublierait même surement ce détail, comme il avait oublié ses parents.
L’homme devant lui se tourna pour prendre son masque avec attention et le lui donner. C’est avec dépit qu’Adrien se dit qu’il allait encore devoir passer du temps pour le réparer. Mais bon, ce qui était fait était fait. Il lui adressait aussi des mots qui lui faisait ni chaud ni froid. Sortir du lot… Vu son parcours, il s’en serait tout de même bien passé. Adrien ne répondit rien, laissant plutôt l’humain répondre à sa question. Il n’en sut toutefois pas plus. Mais la curiosité était de plus en plus forte au fur et à mesure que le mystère autour de cette fameuse personne s’épaississait. Vouloir la rencontrer ? Il était partagé. Et ce n’est pas les trois autres voix qui s’étaient remise à parler qui allait l’aider à se décider.
Adrien ▬ « Ce n’est pas très équilibré comme magasin. Sachant que vous en savez déjà pas mal sur moi. Je suis sûr que vous avez déjà une petite idée. Vous me semblez d’ailleurs bien au courant de ce qui se cache en ce monde. Allez-y, faites une proposition. »
Le regard de l’homme sembla soudainement lointain, comme s’il commençait une réflexion instance. Ses pensées se mirent à sortir à voix haute. Ce qui confirmait l’intuition de l’aberration. Le jeune homme en savait bien plus qu’il ne le devrait. Peu d’humain savaient encore pour les changelins ou les sorciers à l’heure actuelle. Il fallait avouer que ces derniers avaient bien couvert leurs traces. Un sourire s’afficha que le visage d’Adrien. Il était fier de son coup.
Adrien ▬ « Voilà qui confirme ce que je viens d’entendre. »
…pour se faner tout aussi tôt. Il était temps de revenir sérieux.
Adrien ▬ « Je suis un humain, tout comme vous. »
Adrien put voir un sourcil se hausser de perplexité devant une telle réponse. Il était évident qu’il s’attendait à n’importe quelle réponse, sauf à celle-ci. Et, en soit, c’était assez drôle à voir. Pour lui comme pour les trois autres toujours présents. Pourtant, il ne mentait pas. Enfin, en partie.
Adrien ▬ « Je suis aussi un sorcier. Je suis un changelin. Et surtout, je suis un vampire. Ah… Et je m’appelle Adrien. »
L’aberration venait de lâcher la bombe. Maintenant, c’était au tour du jeune homme de convaincre Adrien de ne pas le tuer. Parce qu’il en savait beaucoup trop. Il savait ce qu’il était, en plus de l’avoir vu. Il avait toutefois la chance qu’Adrien ne soit pas du genre, en temps normal et en toute possession de ses moyens, à faire couler du sang à la moindre occasion. Toutefois, pour une fois qu’il était bien installé, il n’avait pas envie de fuir, encore.
Adrien ▬ « Bon… Vu que j’ai pas envie de courir une nouvelle fois, il va falloir me convaincre de ne pas vous faire disparaitre. »
Le ton n’était pas menaçant. Il sonnait plutôt comme un simple fait. Il y avait pourtant une tension palpable dans la pièce pour Adrien. Valerius et Silas étaient au abois là où le changelin étaient simplement dépité par la rélévation de son ami et résigné quant à la possible suite des événements. Au passage, l’Aberration avait complétement éludé la deuxième question. Il n’avait tout simplement pas envie d’en parler.
"Chance"
Etilya sur DK RPG
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Dim 31 Mai 2020 - 17:31
Je supposais que par comme « magasin », il entendait comme « situation », comme si j'avais une longueur d'avance sur lui. Alors peut-être qu'en terme d'informations, j'étais mieux placé effectivement mais alors sur le reste... Sa propre nature dépassait de loin mon humanité, on ne pouvait pas donc dire que c'était bien équilibré entre nous. Et même si j'avais une idée de son appartenance réelle, elle n'était, comme il l'indiquait si bien, que petite. J'étais tout nouveau dans ce monde dissimulé aux yeux de tous, je n'étais donc pas un expert en la matière. Il me fit alors une proposition intéressante, celle d'émettre une suggestion. Je trainais donc des fesses pour me mettre face à lui et fronça des sourcils tout en le fixant. Il s'était un peu calmé, donc son physique se rapprochait désormais plus de ma forme. Même si en soi, il y avait quelques détails apparents qui sortaient de la norme.
-Hmm... A vrai dire, je ne connais pas grand chose de l'univers surnaturel, seulement les bases. Mais je veux bien essayer !
Je me redressais alors puis croisa les bras, la mine sérieuse et réfléchie.
-Alors je dirais qu'avec vos crocs, vous avez la caractéristique d'un vampire ou bien d'un animal qui en possède. Et vue l'apparence que vous aviez il y a quelques minutes, cela se rapproche du critère d'un change peau. Mais ce qui est étrange, c'est que vous ressemblez à ces deux espèces, tout en restant bien différent à la fois. Du coup, je ne sais pas réellement ce que vous êtes.
Et c'était là donc tout l'intérêt. Cet homme ne rentrait pas dans aucune case. Tout comme Tibalt. Cela leur faisait donc un point commun. Il me sourit alors tandis que je lui soumettais mon avis puis l'instant d'après, sa mine devint plus sombre. Contre toute attente, sa réponse n'était pas celle que j'espérais, ce qui me fit lever un sourcil assez perplexe. Un humain. En soi, ce mot n'avait aucun sens. Moi j'étais humain, parce que je n'avais pas de don spécifique dans leur monde. Après, vous aviez la qualification « d'humain » pour désigner les valeurs du cœur. Laquelle de ces deux notions souhaitait-il pointer ? Mais avant que je n'ouvre la bouche, il me surprit lorsqu'il m'informa brièvement être toutes ces races à la fois. Mais le plus hallucinant à mes oreilles, était le fait qu'il soit aussi un sorcier.
Attendez, attendez, at-ten-dez. Les sorciers n'étaient-ils pas les ennemis de Tibalt ? N'était-ce donc pas eux qui l'avait créé ? Hum, mais il avait insisté sur le côté vampire. Donc, à l'entendre, il était donc un vampire de naissance ? Un humain ? Je m'emmêlais les pinceaux.
-Raaaah bon bon bon, soupirais-je un peu perdu, bien Adrien. Je m'appelle Lexter. Cela me semble important pour la suite, si suite il y a. Cependant, quelque chose m'échappe. D'après Celui qui m'enseigne, ce sont les sorciers qui l'ont fait naître, en quelque sorte. D'ailleurs, Il leur voue une haine assez féroce. Donc, j'ai du mal à saisir. Vous n'êtes pas une de leur création ?
Wishmaker ne m'avait pas fait mention de cela. Alors du coup, est-ce qu'ils étaient bien similaires tous les deux ? J'avais un doute. Mais alors que je me laissais aller à connecter tous les éléments sans perdre le fil, sa rétorque me fit écarquiller de grands yeux avant d'éclater de rire spontanément.
-Ne soyez pas si sérieux voyons !
Il était si calme en m'annonçant cela de but en blanc que je n'avais pas pu me retenir.
-Si vous faites cela, vous aurez sûrement le Diable aux trousses, intimais-je entre deux hoquets avant de m'apaiser pour reprendre le sérieux de la discussion, et autant vous dire que c'est à prendre au sens propre du terme.
Enfin, c'était l'image qu'il s'était donnée, nourrie par les craintes et les convictions des humains depuis des générations. Il n'était pas vraiment le Diable à proprement parler, mais il s'en rapprochait largement d'une certaine manière.
-Même si vous deviez m'abattre parce que vous n'êtes pas convaincu, Il ne me pleurerait sûrement pas et moi je serais trop mort pour le faire aussi.
A nouveau, je me mis à ricaner à cette perspective de mauvais goût. Mais j'étais plutôt détendu, aussi, je posais les paumes de mes mains derrière moi en me penchant en arrière.
-Je ne fonctionne que par intérêt. Comme nous tous, même si certains s'évertuent à vous faire croire que tendre la main est désintéressé, c'est complètement faux. Il s'agira toujours d'une forme de satisfaction, consciente ou non. Ce que je vous propose, c'est de pouvoir éventuellement trouver des personnes qui vous ressemblent. Oui, parce qu'il n'y a pas que vous et Lui. J'ai eu l'occasion de voir une autre créature de votre genre, une femme, et un autre aussi, mais je le connais seulement de nom. Vous avez le choix. Soit vous me tuez, et vous continuez de vous cacher en croyant que vous n'êtes qu'une difformité qui ne mérite pas de vivre, ce qui est totalement faux. Soit, vous pourrez trouver des réponses à vos questions et être mis en relation avec des gens qui vous ressemblent mais surtout, l'éventualité de trouver votre place où vous n'aurez pas à vous soucier de ce que vous êtes.
Ma tête pencha légèrement sur le côté, tandis que je lui souriais gentiment. Je pourrais mettre ma main à couper que ce type se sentait extrêmement seul et divisé des autres, ainsi que de lui-même. Tout était à son avantage ici.
-Alors dans laquelle de ces propositions vous voyez vos intérêts, Adrien-san ?
-Hmm... A vrai dire, je ne connais pas grand chose de l'univers surnaturel, seulement les bases. Mais je veux bien essayer !
Je me redressais alors puis croisa les bras, la mine sérieuse et réfléchie.
-Alors je dirais qu'avec vos crocs, vous avez la caractéristique d'un vampire ou bien d'un animal qui en possède. Et vue l'apparence que vous aviez il y a quelques minutes, cela se rapproche du critère d'un change peau. Mais ce qui est étrange, c'est que vous ressemblez à ces deux espèces, tout en restant bien différent à la fois. Du coup, je ne sais pas réellement ce que vous êtes.
Et c'était là donc tout l'intérêt. Cet homme ne rentrait pas dans aucune case. Tout comme Tibalt. Cela leur faisait donc un point commun. Il me sourit alors tandis que je lui soumettais mon avis puis l'instant d'après, sa mine devint plus sombre. Contre toute attente, sa réponse n'était pas celle que j'espérais, ce qui me fit lever un sourcil assez perplexe. Un humain. En soi, ce mot n'avait aucun sens. Moi j'étais humain, parce que je n'avais pas de don spécifique dans leur monde. Après, vous aviez la qualification « d'humain » pour désigner les valeurs du cœur. Laquelle de ces deux notions souhaitait-il pointer ? Mais avant que je n'ouvre la bouche, il me surprit lorsqu'il m'informa brièvement être toutes ces races à la fois. Mais le plus hallucinant à mes oreilles, était le fait qu'il soit aussi un sorcier.
Attendez, attendez, at-ten-dez. Les sorciers n'étaient-ils pas les ennemis de Tibalt ? N'était-ce donc pas eux qui l'avait créé ? Hum, mais il avait insisté sur le côté vampire. Donc, à l'entendre, il était donc un vampire de naissance ? Un humain ? Je m'emmêlais les pinceaux.
-Raaaah bon bon bon, soupirais-je un peu perdu, bien Adrien. Je m'appelle Lexter. Cela me semble important pour la suite, si suite il y a. Cependant, quelque chose m'échappe. D'après Celui qui m'enseigne, ce sont les sorciers qui l'ont fait naître, en quelque sorte. D'ailleurs, Il leur voue une haine assez féroce. Donc, j'ai du mal à saisir. Vous n'êtes pas une de leur création ?
Wishmaker ne m'avait pas fait mention de cela. Alors du coup, est-ce qu'ils étaient bien similaires tous les deux ? J'avais un doute. Mais alors que je me laissais aller à connecter tous les éléments sans perdre le fil, sa rétorque me fit écarquiller de grands yeux avant d'éclater de rire spontanément.
-Ne soyez pas si sérieux voyons !
Il était si calme en m'annonçant cela de but en blanc que je n'avais pas pu me retenir.
-Si vous faites cela, vous aurez sûrement le Diable aux trousses, intimais-je entre deux hoquets avant de m'apaiser pour reprendre le sérieux de la discussion, et autant vous dire que c'est à prendre au sens propre du terme.
Enfin, c'était l'image qu'il s'était donnée, nourrie par les craintes et les convictions des humains depuis des générations. Il n'était pas vraiment le Diable à proprement parler, mais il s'en rapprochait largement d'une certaine manière.
-Même si vous deviez m'abattre parce que vous n'êtes pas convaincu, Il ne me pleurerait sûrement pas et moi je serais trop mort pour le faire aussi.
A nouveau, je me mis à ricaner à cette perspective de mauvais goût. Mais j'étais plutôt détendu, aussi, je posais les paumes de mes mains derrière moi en me penchant en arrière.
-Je ne fonctionne que par intérêt. Comme nous tous, même si certains s'évertuent à vous faire croire que tendre la main est désintéressé, c'est complètement faux. Il s'agira toujours d'une forme de satisfaction, consciente ou non. Ce que je vous propose, c'est de pouvoir éventuellement trouver des personnes qui vous ressemblent. Oui, parce qu'il n'y a pas que vous et Lui. J'ai eu l'occasion de voir une autre créature de votre genre, une femme, et un autre aussi, mais je le connais seulement de nom. Vous avez le choix. Soit vous me tuez, et vous continuez de vous cacher en croyant que vous n'êtes qu'une difformité qui ne mérite pas de vivre, ce qui est totalement faux. Soit, vous pourrez trouver des réponses à vos questions et être mis en relation avec des gens qui vous ressemblent mais surtout, l'éventualité de trouver votre place où vous n'aurez pas à vous soucier de ce que vous êtes.
Ma tête pencha légèrement sur le côté, tandis que je lui souriais gentiment. Je pourrais mettre ma main à couper que ce type se sentait extrêmement seul et divisé des autres, ainsi que de lui-même. Tout était à son avantage ici.
-Alors dans laquelle de ces propositions vous voyez vos intérêts, Adrien-san ?
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Lun 1 Juin 2020 - 16:35
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Adrien venait de perdre Lexter, puisque c’était comme ça que le jeune homme s’appelait. Ce dernier n’avait vraiment retenu que la partie sorcier ? Ca ne représentait qu’un quart de lui-même. En fait, L’aberration pensait que son client réfléchissait bien trop et cherchait trop loin la réponse qui était sous son nez. Mais l’évidence même était parfois difficile à voir. Il souleva quelques points intéressants qui firent sourire l’éolien. L’autre création semblait un peu à côté de la plaque. Ou la haine qu’il avait contre ceux qui l’avait transformé le rendait aveugle, contrairement à lui. Il fallait avouer qu’il avait d’autres problèmes à régler avant de penser à se venger de tout ceux qu’ils l’avaient chassé. Et quand bien même il tenterait, il lui faudrait au moins des siècles pour y arriver. Il réfléchit aussi à cette histoire de Diable. Il parlait de l’autre aberration ?
Sans rien ajouter, Adrien se leva pour aller dans l’arrière-boutique. Il fit un simple signe au jeune homme de le suivre et ils se retrouvèrent tous les cinq dans un pièce dont le léger désordre ambiant démontrait l’activité qu’il y avait lieu ici. On pouvait voir quelques tables de travail où se trouvait des loupes, des lampes et des postes à souder. Parfois, un multimètre ou une bobine d’étain trainait ici et là. Ou pouvait voir aussi un boitier démonté, laissant voir l’électronique caché à l’intérieur. Adrien posa le masque avec délicatesse sur l’un des plans de travail avant de prendre un tabouret pour s’assoir.
Comme cela, l’explication était plus claire. Adrien put le voir dans le regard de Lexter.
Adrien se montra.
Simple constat.
Ah oui… La dame du lac. Elle, elle était gentille. Elle savait ce qu’il était mais n’avait rien dit à personne. Comment s’appelait-elle, encore ? Plus moyen de revenir sur son nom.
Adrien posa ses coudes sur ses genoux et sa tête dans ses mains, maudissant son cerveau d’oublier sans cesse.
Adrien ▬ « Celui dont vous parlez doit être sourd par son amour pour les changelins. »
Sans rien ajouter, Adrien se leva pour aller dans l’arrière-boutique. Il fit un simple signe au jeune homme de le suivre et ils se retrouvèrent tous les cinq dans un pièce dont le léger désordre ambiant démontrait l’activité qu’il y avait lieu ici. On pouvait voir quelques tables de travail où se trouvait des loupes, des lampes et des postes à souder. Parfois, un multimètre ou une bobine d’étain trainait ici et là. Ou pouvait voir aussi un boitier démonté, laissant voir l’électronique caché à l’intérieur. Adrien posa le masque avec délicatesse sur l’un des plans de travail avant de prendre un tabouret pour s’assoir.
Adrien ▬ « En tout cas, je me suis pas trompé. Pour un humain, vous êtes bien au courant. Vous savez même pour les Changelins et les Sorciers. Enfin… Si c’est eux que vous appelez change peau.
Ah ! Vous réfléchissez trop aussi. Oui, je sais que j’ai dit être un changelin. Mais je ne suis pas que ça. Ne me voyez pas comme un représentant que chaque race. Mais comme un mélange… un amalgame. »
Xánthos ▬ « Tu lui en dis beaucoup trop, Adrien ! »
Valerius ▬ « Laisse-le faire ! Il pourra le vider de son sang juste après ! J’en ai déjà l’eau à la bouche ! »
Silas ▬ « Erk… Dégoutant »
Comme cela, l’explication était plus claire. Adrien put le voir dans le regard de Lexter.
Adrien ▬ « Pour en revenir à votre proposition, qu’est-ce qui vous fait croire que je pense être seul ? J’ai vécu assez pour savoir que ce n’est pas le cas. Je crois que je suis né… Aux alentours de l’antiquité. Bref, je ne sais que je ne suis pas le seul. Il y a eu beaucoup d’essais fait par des changelins comme par des vampires. Certains ont réussi… »
Adrien se montra.
Adrien ▬ « D’autres non. Simplement. Regardez les lycans ! Eux aussi ont été créé par des vampires. Et par des humains ! Tout le monde s’y met ! »
Simple constat.
Adrien ▬ « Quant au fait que je ne devrais pas vivre. On me l’a assez répété et on m’a assez chassé à ce propos. Vous l’avez dit, je ne rentre pas dans une case. Je ne suis aucune des races existence. Encore une fois, il n’y a pas que les sorciers sur le coup. »
Silas ▬ « Chassé par des druides changelins. »
Xánthos ▬ « Par des vampires vaticans »
Valerius ▬ « Et des humains particulièrement idiots. Il suffit de se rappeler de ce Roi, là… Celui donc le fils était changelin. »
Silas ▬ « Uther. J’avoue que c’était pas une flèche. Il n’avait qu’à écouter attentivement la Dame du Lac et s’en prendre qu’à lui-même. On ne défie pas la nature sans en payer les conséquences. Tout sorcier sait ça ! »
Ah oui… La dame du lac. Elle, elle était gentille. Elle savait ce qu’il était mais n’avait rien dit à personne. Comment s’appelait-elle, encore ? Plus moyen de revenir sur son nom.
Adrien ▬ « Stupide mémoire défaillante… »
Adrien posa ses coudes sur ses genoux et sa tête dans ses mains, maudissant son cerveau d’oublier sans cesse.
Adrien ▬ « Plus le temps passe, plus j’oublie des choses. Je me souviens plus de mon nom, ni de comment je suis né. Je ne sais même pas si Adrien est mon vrai prénom. Si j’ai déjà rencontré celui dont vous parlez, peut-être pourra-t-il me rafraichir la mémoire… »
"Expliquer"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Sam 6 Juin 2020 - 14:24
Je dus faire un effort de compréhension pour saisir la tournure de sa phrase. Son vocabulaire pouvait s'avérer être perturbant mais avec de la volonté, il n'était pas si compliqué d'y mettre du sens. Disons qu'il passait pour quelqu'un de bizarre mais c'était bien loin de me poser un éventuel problème. Toutefois, je supposais que cela devait lui porter préjudice face à d'autres moins conciliants ou moins familiarisés avec les étrangetés de la vie. Malheureusement, c'était bien trop souvent le cas à mon goût. Personnellement, j'avais vécu dans un centre psychiatrique pendant plusieurs années alors les gens qui sortaient des sentiers battus, j'en avais fréquenté à la pelle. La plupart n'était pas bien méchant, juste à côté des normes imposées donc incompris. La souffrance transpirait dans leurs différences. Bon, ce n'était pas le cas pour tous bien évidemment, certains étaient de sacrées menaces pour eux-mêmes ou pour autrui. Je songeais que cet Adrien était à la fois un homme gentil, malgré sa personnalité trouble, mais qu'il devait être aussi sacrément dangereux.
-Je suis d'accord avec vous.
J'étais plutôt content qu'il me fasse cette remarque. Certes, Tibalt était un monstre de puissance à tous les points de vue. Mais dans ce pouvoir suprême qui lui avait été injecté dans les veines contre son gré, j'y voyais aussi de l'exagération. Son désir ardent et brûlant de vengeance incontrôlable, le rabaissait au rang de ceux qui l'avaient torturé. Tout le monde était différent et personne n'était à mettre dans le même panier. Il était prêt à détruire tout un peuple, un peuple qui n'avait rien à voir avec l'époque où il était né. Des âmes innocentes, en somme. Certes, cela lui conférait une motivation et un but dans sa longue existence, ce que je comprenais, mais il n'avait pas daigné m'en dire plus lorsqu'il sera parvenu à son but. Et c'était très justement ce qui m'intéressait. Que feras-tu ensuite, Diable, quand tu auras évincé tes ennemis ? En tout cas, en supposant qu'il y arrive. Je n'avais encore jamais eu l'occasion de rencontrer des sorciers, tout du moins, en parfaite connaissance de cause. Je me demandais alors à quel point l'opinion de ce type en face de moi pouvait varier de celui de Tibalt. Est-ce qu'il désirait lui aussi, suivre ce triste chemin qu'était la haine ? Je ne l'espérais pas, au fond. La vengeance était bien quelque chose que j'avais fini pas trouvé inutile et sans intérêt à la longue. Une sacrée perte de temps et moi qui n'était que mortel, je n'avais pas à en perdre pour rien. Après, pour le monde magique, leur rapport au temps était bien différent, puisque ses créatures en possédaient à perte d'horizon.
Néanmoins, j'étais bien curieux de savoir ce qui motivait « Adrien » dans son existence. Il se leva alors et me fit signe de le suivre. J'obtempérais donc rapidement et nous nous retrouvions dans une salle en arrière boutique. C'était un peu le bazar. Il s'assied ensuite, alors que je préférais rester debout, les mains dans le dos.
-Effectivement. Il m'a révélé des informations non accessibles au commun des mortels, même si je dois avouer que j'ai également provoqué le destin à ma façon.
J'avais disloqué tous ses comptes bancaires et je m'étais immiscé dans son réseau. Quelques indices m'avaient mis la puce à l'oreille et j'avais décidé de me faire prendre volontairement. Autant dire, j'avais eu le nez fin, même si j'avais failli y rester. J'ouvris alors de grands yeux quand il me révéla être en fait, une sorte de mélange de plusieurs espèces.
-Impressionnant, impressionnant.
Je n'avais que ce mot à la bouche, là tout de suite. En même temps, ça l'était ! Cela me rappelait un peu les films de science fiction, où des scientifiques codaient l'ADN de plusieurs animaux sur un homme pour en faire des machines de guerre. Mais là, c'était réel.
-Hm, il y a solitude et solitude. Celle où vous êtes seul sans éprouver de malaise puisque vous savez ce que vous valez et celle où vous êtes entourés par une masse d'individus et pourtant, vous ressentez comme un vide, comme si vous sentiez que vous n'avez pas réellement votre place. C'est de la seconde version dont je vous parle.
Sinon, il ne passerait pas son temps à fuir ni même à se dénigrer ouvertement.
-L'antiquité... murmurais-je assez pensif, ça me paraît tellement inaccessible, j'ai du mal à me rendre compte.
Il nous revenait de très loin. C'était vraiment incroyable ! C'était si loin à mes yeux, j'avais bien du mal à réaliser qu'un individu puisse traverser les âges ainsi. Et pourtant, il se tenait assis en face de moi. De surcroît, il semblait assez en colère. « Tout le monde s'y met ! » comme si cela n'était qu'une activité comme une autre, pire encore, une mode. Mais il n'y avait rien de bien étonnant à bien y réfléchir.
-C'est le cas depuis la nuit des temps. Les gens s'utilisent les uns et les autres, de façon plus ou moins abjecte. Vous avez dû vous en rendre compte au fil des siècles. Qu'importe la race, Adrien, il n'y en a pas une seule pour rattraper l'autre. Mais parfois, il arrive que des individus fassent la différence. Ce n'est en aucun cas la race qui détermine la personne.
Et c'était bien le reproche que je pouvais faire à Tibalt. Mais encore une fois, j'écarquillais mes prunelles d'une immense stupeur et j'appuyais mes mains sur les hanches en fronçant des sourcils.
-Non non non, je ne veux pas entendre ça ! Dis-je en fouettant l'air de ma main de façon presque comique, on se fiche bien des cases ! Elles n'existent que pour vous ranger sagement et rassurer les règles imposées d'une soi disant normalité ! Et on se fiche bien de ce que les gens disent.Vous n’êtes pas rien, vous êtes une symbiose de toutes les races ! Et ça, c'est très fort ! Vous êtes u-ni-que.
Décidément, il devait absolument travailler sa confiance en lui. Il n'avait même pas conscience qu'il était même une créature exceptionnelle. Ah ? Il avait l'air de chercher une info dans son esprit, sans pouvoir la trouver. En même temps, depuis l'antiquité... Soudainement, un éclat d'extase apparut dans mes rétines brillantes.
-Je n'arrive déjà pas à me souvenir de mon enfance par moment, alors je n'imagine même pas l'état de ma mémoire avec une longévité comme la vôtre. Mais effectivement, peut-être que Tibalt pourrait bien vous apporter des éléments de réponse, enfouis dans les tréfonds de votre crâne.
Un sourire malicieux se dessina sur mes traits enjoués.
-Il s'en fera même un plaisir.
-Je suis d'accord avec vous.
J'étais plutôt content qu'il me fasse cette remarque. Certes, Tibalt était un monstre de puissance à tous les points de vue. Mais dans ce pouvoir suprême qui lui avait été injecté dans les veines contre son gré, j'y voyais aussi de l'exagération. Son désir ardent et brûlant de vengeance incontrôlable, le rabaissait au rang de ceux qui l'avaient torturé. Tout le monde était différent et personne n'était à mettre dans le même panier. Il était prêt à détruire tout un peuple, un peuple qui n'avait rien à voir avec l'époque où il était né. Des âmes innocentes, en somme. Certes, cela lui conférait une motivation et un but dans sa longue existence, ce que je comprenais, mais il n'avait pas daigné m'en dire plus lorsqu'il sera parvenu à son but. Et c'était très justement ce qui m'intéressait. Que feras-tu ensuite, Diable, quand tu auras évincé tes ennemis ? En tout cas, en supposant qu'il y arrive. Je n'avais encore jamais eu l'occasion de rencontrer des sorciers, tout du moins, en parfaite connaissance de cause. Je me demandais alors à quel point l'opinion de ce type en face de moi pouvait varier de celui de Tibalt. Est-ce qu'il désirait lui aussi, suivre ce triste chemin qu'était la haine ? Je ne l'espérais pas, au fond. La vengeance était bien quelque chose que j'avais fini pas trouvé inutile et sans intérêt à la longue. Une sacrée perte de temps et moi qui n'était que mortel, je n'avais pas à en perdre pour rien. Après, pour le monde magique, leur rapport au temps était bien différent, puisque ses créatures en possédaient à perte d'horizon.
Néanmoins, j'étais bien curieux de savoir ce qui motivait « Adrien » dans son existence. Il se leva alors et me fit signe de le suivre. J'obtempérais donc rapidement et nous nous retrouvions dans une salle en arrière boutique. C'était un peu le bazar. Il s'assied ensuite, alors que je préférais rester debout, les mains dans le dos.
-Effectivement. Il m'a révélé des informations non accessibles au commun des mortels, même si je dois avouer que j'ai également provoqué le destin à ma façon.
J'avais disloqué tous ses comptes bancaires et je m'étais immiscé dans son réseau. Quelques indices m'avaient mis la puce à l'oreille et j'avais décidé de me faire prendre volontairement. Autant dire, j'avais eu le nez fin, même si j'avais failli y rester. J'ouvris alors de grands yeux quand il me révéla être en fait, une sorte de mélange de plusieurs espèces.
-Impressionnant, impressionnant.
Je n'avais que ce mot à la bouche, là tout de suite. En même temps, ça l'était ! Cela me rappelait un peu les films de science fiction, où des scientifiques codaient l'ADN de plusieurs animaux sur un homme pour en faire des machines de guerre. Mais là, c'était réel.
-Hm, il y a solitude et solitude. Celle où vous êtes seul sans éprouver de malaise puisque vous savez ce que vous valez et celle où vous êtes entourés par une masse d'individus et pourtant, vous ressentez comme un vide, comme si vous sentiez que vous n'avez pas réellement votre place. C'est de la seconde version dont je vous parle.
Sinon, il ne passerait pas son temps à fuir ni même à se dénigrer ouvertement.
-L'antiquité... murmurais-je assez pensif, ça me paraît tellement inaccessible, j'ai du mal à me rendre compte.
Il nous revenait de très loin. C'était vraiment incroyable ! C'était si loin à mes yeux, j'avais bien du mal à réaliser qu'un individu puisse traverser les âges ainsi. Et pourtant, il se tenait assis en face de moi. De surcroît, il semblait assez en colère. « Tout le monde s'y met ! » comme si cela n'était qu'une activité comme une autre, pire encore, une mode. Mais il n'y avait rien de bien étonnant à bien y réfléchir.
-C'est le cas depuis la nuit des temps. Les gens s'utilisent les uns et les autres, de façon plus ou moins abjecte. Vous avez dû vous en rendre compte au fil des siècles. Qu'importe la race, Adrien, il n'y en a pas une seule pour rattraper l'autre. Mais parfois, il arrive que des individus fassent la différence. Ce n'est en aucun cas la race qui détermine la personne.
Et c'était bien le reproche que je pouvais faire à Tibalt. Mais encore une fois, j'écarquillais mes prunelles d'une immense stupeur et j'appuyais mes mains sur les hanches en fronçant des sourcils.
-Non non non, je ne veux pas entendre ça ! Dis-je en fouettant l'air de ma main de façon presque comique, on se fiche bien des cases ! Elles n'existent que pour vous ranger sagement et rassurer les règles imposées d'une soi disant normalité ! Et on se fiche bien de ce que les gens disent.Vous n’êtes pas rien, vous êtes une symbiose de toutes les races ! Et ça, c'est très fort ! Vous êtes u-ni-que.
Décidément, il devait absolument travailler sa confiance en lui. Il n'avait même pas conscience qu'il était même une créature exceptionnelle. Ah ? Il avait l'air de chercher une info dans son esprit, sans pouvoir la trouver. En même temps, depuis l'antiquité... Soudainement, un éclat d'extase apparut dans mes rétines brillantes.
-Je n'arrive déjà pas à me souvenir de mon enfance par moment, alors je n'imagine même pas l'état de ma mémoire avec une longévité comme la vôtre. Mais effectivement, peut-être que Tibalt pourrait bien vous apporter des éléments de réponse, enfouis dans les tréfonds de votre crâne.
Un sourire malicieux se dessina sur mes traits enjoués.
-Il s'en fera même un plaisir.
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Aberration
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Mar 16 Juin 2020 - 14:04
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
A chaque révélation, pensée de l’Aberration, l’humain avait un commentaire à faire. Parfois, rien de constructif, parfois il répondait avec véhémence à ces propos. Adrien ne put s’empêcher de sourire. Il avait l’air si désespéré que ça dans ces paroles ? Après tout, tout cela n’était pas vraiment sa façon de penser. Il rapportait plutôt tout ce qu’on lui avait dit et répété. Il avait, il le pensait, trouvé sa place. Et tant que son secret serait bien gardé, il ne le risquait pas de devoir fuir à nouveau. Ce qui amenait toujours son esprit à la même question en ce qui concernait le jeune homme : Que devait-il faire de lui ? S’il écoutait ses amis, il devrait le tuer ou en faire son repas. Toutefois, ses propos lui plaisaient énormément, rappelant encore et toujours cette sorcière fabuleuse et mystérieuse qu’il avait croisée il fut un temps et dont le nom lui échappait encore et toujours. Il avait l’impression que lui aussi, à sa manière, il ne rentrait pas dans une case. Et il se demandait bien comment.
Sans s’en rendre compte, Lexter, avait lâché le nom de l’aberration en question, tout en épaississant le mystère qui se trouvait tout autour de lui. Le sourire d’Adrien s’agrandit un peu plus, comme victorieux. Bien que, malheureusement, ce nom ne lui disait absolument rien.
Adrien se détourna pour aller chercher un tournevis et pour commencer à démonter le masque, tout en réfléchissant activement. Quelles pouvaient bien êtres les capacités de cette personne capable de fouiller dans le crâne. Surement un lecteur d’esprit. Valait peut-être mieux éviter. Avec ls trois autres présents quasiment en permanence autour de lui, il y avait de quoi rendre toute personne extérieure folle. Il repensa aussi à la remarque du jeune homme sur l’état de sa mémoire.
Adrien ouvrit un tiroir et sortit une boite de tournevis. Il retourna s’assoir et commença à démonter minutieusement le masque tout en continuant la conversation.
Sans s’en rendre compte, Lexter, avait lâché le nom de l’aberration en question, tout en épaississant le mystère qui se trouvait tout autour de lui. Le sourire d’Adrien s’agrandit un peu plus, comme victorieux. Bien que, malheureusement, ce nom ne lui disait absolument rien.
Adrien ▬ « Tibalt, hein… »
Adrien se détourna pour aller chercher un tournevis et pour commencer à démonter le masque, tout en réfléchissant activement. Quelles pouvaient bien êtres les capacités de cette personne capable de fouiller dans le crâne. Surement un lecteur d’esprit. Valait peut-être mieux éviter. Avec ls trois autres présents quasiment en permanence autour de lui, il y avait de quoi rendre toute personne extérieure folle. Il repensa aussi à la remarque du jeune homme sur l’état de sa mémoire.
Adrien ▬ « Je peux vous donner un bon compte-rendu. Je me souviens avoir beaucoup voyagé. Je ne sais plus précisément où. Mais je pense avoir fait au moins un tour de ronde. Je me souviens plus de mes parents, ni même si j’en ai eu un jour. Mais il me semble que oui. Quelque chose qui s’en rapprochait, du moins. J’ai peut-être existé avant d’avoir été créé. Je suis certain d’avoir un lien avec Eole et le Mercure, sans savoir lesquels. J’ai rencontré du monde et des civilisations. Les Incas, ça me parle, par exemple.
Ce sont les faits les plus marquants dont je me souviens, comme avoir été plusieurs fois chassé. Les personnes les plus méprisables aussi. Uther Pendragon. Un cas bien particulier. Il méprisait les créatures ordinaires. Il savait même pas que son fils en était une… C’était un… heu… »
Valerius ▬ « Changelin, j’ai dit. »
Adrien ▬ « Ah oui ! Un sorcier ! C’est ça ! »
Adrien ouvrit un tiroir et sortit une boite de tournevis. Il retourna s’assoir et commença à démonter minutieusement le masque tout en continuant la conversation.
Adrien ▬ « Enfin, je pense que vous avez surpris. Sinon, votre… Tibalt. Vous pensez que je l’ai déjà rencontré ? Ou c’est un liseur d’esprit ? »
"Souvenirs"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Ven 19 Juin 2020 - 19:52
C'était la première fois que je lui donnais une miette sur celui que je qualifiais comme mon mentor, dont je m'étais évertué de dissimuler l'identité jusque là. A sa réaction, je constatais que ce nom ne lui disait rien du tout. Peut-être en avait-il porté un autre dans une époque passée, qui aurait pu lui raviver la mémoire mais malheureusement, je ne connaissais que celui-ci. En plus, cela n'avait pas l'air d'être son fort concernant ses souvenirs. Je pouvais donc difficilement certifier que ces deux là s'étaient croisés. Et encore, rien ne prouvait qu'ils s'étaient rencontrés en toute connaissance de leur nature respective, en admettant qu'ils se soient adressés la parole un jour. Je partais donc du point zéro, dans le but ultime d'une entrevue entre ces hommes. Cela promettait d'être vraiment intéressant. J'espérais pouvoir être présent lorsque cela arrivera, si j'arrivais évidemment à le convaincre que cette entrevue pouvait avoir un impact significatif sur son existence. En tout cas, j'en avais personnellement la certitude même si je ne promettais pas que ce soit du positif.
Quel mauvais tu fais !
Tibalt restait insondable mais même en le côtoyant depuis très peu de temps, je savais pertinemment que son attitude dépendrait fortement de celle d'Adrien. Peut-être devrais lancer un pari pour le fun ? Il alla ensuite chercher du matériel tout en méditant d'un air sérieux. A quoi pouvait-il bien penser ? Son masque ? Ou mesurait-il ses possibilités ? Aucune idée. En tout cas, je le laissais relater les étapes de sa vie, bien qu'elles lui semblaient floues au final, ensevelies dans des siècles d'âge. Il ne se souvenait même plus de ses parents, c'était pour dire. Mieux encore, il se rappelait nettement d'une personne en particulier, qui semblait lui avoir fait du mal. Toutefois, le nom qu'il me sortit me fit froncer des sourcils
-Pendragon comme dans la légende d'Arthur qu'on raconte dans les bouquins ? Ce n'était pas des histoires ?
Et ben, si je m'attendais à cela, c'était fort de café quand même.
M'enfin, il était toujours plus aisé de se rappeler le goût de la souffrance plutôt que de la tendresse, quoique cela dépendait grandement de l'intérêt qu'on pouvait y apporter. Mais pour certains, la douleur leur permettait de conserver une connexion, même infime, avec la réalité, ce qui semblait être son cas. Toutefois, en fonction de cette affinité, en découlait une attitude fuyante, extrêmement méfiante et agressive. Dangereuse. Ce n'était pas un mode de vie sain, Adrien.
Je croisais donc les bras, écoutant attentivement, même si ses dires ne m'apprenaient pas grand chose dans la forme, mais plutôt dans le fond. Il m'était plus aisé de tirer avantage de ces lacunes de cette façon.Tibalt pouvait potentiellement boucher ces trous de mémoire, ce qui avait l'air d'intéresser cet homme. Il lui suffirait de demander, mais en échange d'une contrepartie évidemment. Il pouvait aussi l'aider dans la foulée à comprendre son statut de créature unique, rien qu'en prenant conscience qu'il n'était pas isolé et aussi, les circonstances de sa transition. Comment refuser une telle aubaine ? De plus, même s'il s'en gardait devant moi, il transpirait la résignation et l'instabilité. Peut-être également agir sur cette facette pour l'aider à s'apprivoiser lui-même. Ce ne fut en aucun cas un jugement malveillant de ma part, pour une fois, simplement un constat que je pouvais m'en faire en comparant ma courte durée de vie à côté de la sienne, similaire d'un certain point de vue. Je n'avais pas des milliers d'années, mais tout de même, je comprenais cette sensation désagréable que d'être « secoué ».
Cela aussi, il faudrait donc y remédier pour qu'il soit bien dans ses baskets. N'étais-je pas un adolescent bienveillant ? En tout cas, je pouvais bien lui accorder quelques informations supplémentaires au sujet de Tibalt. Chez moi c'était donnant-donnant-.
-C'est probable. Il est né en période de la Rome Antique. Votre apparition sur terre est donc quasiment équivalente, bien que je ne connaisse pas le détail.
Je ne connaissais pas tout de lui. Bien au contraire, il se gardait bien de m'en dire trop afin de me garder sous son contrôle encore un bon moment. J'étais assez frustré mais c'était le jeu, du moment que je respectais les règles et lui aussi. Néanmoins, je tirais à nouveau un sourire alors qu'il demandait s'il était capable de s'arranger des pensées des autres. J'avais l'impression de faire de la pub pour un produit.
-Il ne lit pas l'esprit, non. Par contre, il est capable d'exaucer des souhaits, Adrien.
Et cela pourrait t'être grandement utile.
Quel mauvais tu fais !
Tibalt restait insondable mais même en le côtoyant depuis très peu de temps, je savais pertinemment que son attitude dépendrait fortement de celle d'Adrien. Peut-être devrais lancer un pari pour le fun ? Il alla ensuite chercher du matériel tout en méditant d'un air sérieux. A quoi pouvait-il bien penser ? Son masque ? Ou mesurait-il ses possibilités ? Aucune idée. En tout cas, je le laissais relater les étapes de sa vie, bien qu'elles lui semblaient floues au final, ensevelies dans des siècles d'âge. Il ne se souvenait même plus de ses parents, c'était pour dire. Mieux encore, il se rappelait nettement d'une personne en particulier, qui semblait lui avoir fait du mal. Toutefois, le nom qu'il me sortit me fit froncer des sourcils
-Pendragon comme dans la légende d'Arthur qu'on raconte dans les bouquins ? Ce n'était pas des histoires ?
Et ben, si je m'attendais à cela, c'était fort de café quand même.
M'enfin, il était toujours plus aisé de se rappeler le goût de la souffrance plutôt que de la tendresse, quoique cela dépendait grandement de l'intérêt qu'on pouvait y apporter. Mais pour certains, la douleur leur permettait de conserver une connexion, même infime, avec la réalité, ce qui semblait être son cas. Toutefois, en fonction de cette affinité, en découlait une attitude fuyante, extrêmement méfiante et agressive. Dangereuse. Ce n'était pas un mode de vie sain, Adrien.
Je croisais donc les bras, écoutant attentivement, même si ses dires ne m'apprenaient pas grand chose dans la forme, mais plutôt dans le fond. Il m'était plus aisé de tirer avantage de ces lacunes de cette façon.Tibalt pouvait potentiellement boucher ces trous de mémoire, ce qui avait l'air d'intéresser cet homme. Il lui suffirait de demander, mais en échange d'une contrepartie évidemment. Il pouvait aussi l'aider dans la foulée à comprendre son statut de créature unique, rien qu'en prenant conscience qu'il n'était pas isolé et aussi, les circonstances de sa transition. Comment refuser une telle aubaine ? De plus, même s'il s'en gardait devant moi, il transpirait la résignation et l'instabilité. Peut-être également agir sur cette facette pour l'aider à s'apprivoiser lui-même. Ce ne fut en aucun cas un jugement malveillant de ma part, pour une fois, simplement un constat que je pouvais m'en faire en comparant ma courte durée de vie à côté de la sienne, similaire d'un certain point de vue. Je n'avais pas des milliers d'années, mais tout de même, je comprenais cette sensation désagréable que d'être « secoué ».
Cela aussi, il faudrait donc y remédier pour qu'il soit bien dans ses baskets. N'étais-je pas un adolescent bienveillant ? En tout cas, je pouvais bien lui accorder quelques informations supplémentaires au sujet de Tibalt. Chez moi c'était donnant-donnant-.
-C'est probable. Il est né en période de la Rome Antique. Votre apparition sur terre est donc quasiment équivalente, bien que je ne connaisse pas le détail.
Je ne connaissais pas tout de lui. Bien au contraire, il se gardait bien de m'en dire trop afin de me garder sous son contrôle encore un bon moment. J'étais assez frustré mais c'était le jeu, du moment que je respectais les règles et lui aussi. Néanmoins, je tirais à nouveau un sourire alors qu'il demandait s'il était capable de s'arranger des pensées des autres. J'avais l'impression de faire de la pub pour un produit.
-Il ne lit pas l'esprit, non. Par contre, il est capable d'exaucer des souhaits, Adrien.
Et cela pourrait t'être grandement utile.
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Aberration
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Dim 19 Juil 2020 - 10:06
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Il semblait, visiblement, que le jeune humain n’était pas au bout de ces surprises. Apprendre qu’une partie des contes et des légendes était vraie. Ou, du mois, que cela partait de quelque chose qui avait déjà existé. Adrien ne se savait pas ce que racontait exactement les légendes arthuriennes, mais il ne doutait pas que cela ne devait pas être si proche de la vérité.
L’aberration, alors qu’il commençait à retirer les vis de son masque une à une, sourit à cette remarque. Lui-même avait été pleinement conscient de ce fait. Même plus encore étant donné qu’il avait eu un pied dans chacun des mondes. Sorciers, changelins, vampires. Sa mémoire lui faisait défaut, mais c’était bien une chose qu’il n’avait pas pu oublier. Chaque mythe avait eu son point de départ. Et il ne doutait pas que, lui-même, avait été à l’origine de certaines. Surement des créatures. Il se demandait ce que les humains lui ayant survécus avait pu raconter à son sujet. Nul doute qu’il était à l’origine de pas mal de créature mythologique sans le vouloir. Tel que les sirènes, les griffons ou encore la manticore.
La discussion se réorienta, suite à ses questions, sur Tibalt. Exaucer les vœux ? Voilà qui était peu commun.
Les mots de la Dame du lac lui revenait plus clairement en tête, moins flou. Comme l’histoire de la famille Pendragon. L’univers était un équilibre qu’il fallait respecter et la compensation pour une simple souhait devait se retrouver très élevé. Adrien n’était pas sûr de demander à retrouver toute la mémoire. Le prix lui semblait colossal.
Adrien posa son outils afin de poser son regard dans celui de l’humain. Celui-ci semblait très intéressé d’en connaitre un peu plus sur les motivations du Roi de Camelot. Cela arracha un nouveau sourire à l’amalgamé qui se fit une joie d’en dire un peu plus, tant que sa mémoire le lui permettait.
Ledit Lexter, qui était complétement suspendu aux lèvres d’Adrien, se redressa, légèrement surpris par la question en plein milieu du récit, pour se mettre à réfléchir. La bonne réponse ne tarda pas, évidente comme elle était.
Adrien ▬ « Ne prenez pas cet air. Vous êtes au courant pour le surnaturel caché parmi les hommes. Vous deviez donc bien vous douter que les vielles histoires viennent bien de fait… réels. »
L’aberration, alors qu’il commençait à retirer les vis de son masque une à une, sourit à cette remarque. Lui-même avait été pleinement conscient de ce fait. Même plus encore étant donné qu’il avait eu un pied dans chacun des mondes. Sorciers, changelins, vampires. Sa mémoire lui faisait défaut, mais c’était bien une chose qu’il n’avait pas pu oublier. Chaque mythe avait eu son point de départ. Et il ne doutait pas que, lui-même, avait été à l’origine de certaines. Surement des créatures. Il se demandait ce que les humains lui ayant survécus avait pu raconter à son sujet. Nul doute qu’il était à l’origine de pas mal de créature mythologique sans le vouloir. Tel que les sirènes, les griffons ou encore la manticore.
La discussion se réorienta, suite à ses questions, sur Tibalt. Exaucer les vœux ? Voilà qui était peu commun.
Adrien ▬ « Un génie ? Sérieusement ? Voilà qui me semble terriblement ennuyant, terrifiant et puissant. Même dangereux, non ? »
Les mots de la Dame du lac lui revenait plus clairement en tête, moins flou. Comme l’histoire de la famille Pendragon. L’univers était un équilibre qu’il fallait respecter et la compensation pour une simple souhait devait se retrouver très élevé. Adrien n’était pas sûr de demander à retrouver toute la mémoire. Le prix lui semblait colossal.
Adrien ▬ « Tiens… Pour revenir à Uther. Vous voulez savoir pourquoi il haïssait tellement le surnaturel ? »
Adrien posa son outils afin de poser son regard dans celui de l’humain. Celui-ci semblait très intéressé d’en connaitre un peu plus sur les motivations du Roi de Camelot. Cela arracha un nouveau sourire à l’amalgamé qui se fit une joie d’en dire un peu plus, tant que sa mémoire le lui permettait.
Adrien ▬ « La Reine n’arrivait pas à avoir d’enfants, au grand désespoir d’Uther. Ils avaient tout essayé, je crois. Rien ne fonctionnait. Si bien qu’ils finirent par demander l’aide d’une grande sorcière. Celle-ci lui dit qu’une telle demande ne serait pas sans conséquences. Mais je pense bien qu’Uther ne l’écoutait pas. Il aurait peut-être dû. Il se serait rendu compte qu’il ne devait s’en prendre qu’à lui-même. Bref, il eut un fils. Mais, d’après vous, Lexter, quel est le prix pour une vie ? »
Ledit Lexter, qui était complétement suspendu aux lèvres d’Adrien, se redressa, légèrement surpris par la question en plein milieu du récit, pour se mettre à réfléchir. La bonne réponse ne tarda pas, évidente comme elle était.
Adrien ▬ « Exactement, une autre vie. Ainsi, la Reine est morte quelque peu après l’accouchement. Uther, fou de peine, considéra qu’il s’agissait d’une trahison et voulait la tête de la Dame de l’eau. Il mena la guerre contre les sorciers et les changelins. Tellement risible quand on sait que le Prince en faisait partie. »
"Un peu d'histoire"
Etilya sur DK RPG
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Mer 22 Juil 2020 - 23:46
J'avais beau effectivement avoir conscience du monde surnaturel, cela ne m'empêchait pas d'être toujours surpris à mesure que j'en apprenais davantage. Après tout, les contes et légendes étaient vendus comme des histoires inventées de toutes pièces, ayant pour objectif de fantasmer un monde qui n'existerait qu'au bout du crayon d'un écrivain, d'un scénariste ou le pinceau d'un peintre. Depuis la nuit des temps, traversant les époques, les récits continuaient d'exister dans l'imaginaire collectif, inscrits dans les bouquins, les films et les tableaux. Ils évoluaient aussi, selon les époques, et devenaient sources d'inspiration pour des variantes toutes plus inventives les unes que les autres, se démultipliant dans plusieurs versions. Mais tout cela ressortait d'une trame originelle, même si des modifications étaient apportées. Il était donc complexe d'intégrer que de telles histoires, prenaient finalement racines dans une réalité ignorée par le commun des mortels. Et même moi, qui en possédait des notions, j'arrivais encore à être fasciné par ces révélations. Toutefois, à mon humble avis, il était plus prudent que cette vérité continue d'être cachée, sous le pli de l'imagination.
Les humains n'étaient pas réellement reconnus pour leur degré de tolérance et d'acceptation de ce qui différait d'eux. L'Histoire le prouvait inlassablement et le présent poursuivait de valider cette triste réalité. Nous ne pouvions pas non plus nous mettre dans le même panier, certes, j'en étais la preuve vivante. Mais Je comprenais pourquoi ces créatures qui sortaient de l'ordinaire, préféraient côtoyer les ombres, c'était plus prudent. Je hochais donc la tête, en signe de compréhension par rapport au message qu'il voulait me faire passer.
Les légendes existent, vivent et s'étirent dans l'invisible de notre quotidien.
Alors qu'il commençait à travailler son objet fétiche, il semblait assez mitigé sur l'idée de réaliser des vœux. Je ne pouvais que lui accorder raison sur ce point. Tibalt exigeait toujours une contrepartie, mais généralement, il s'arrangeait pour que cela reste équitable et profitable à tous. Enfin, ce fut mon cas de mon côté, je ne pouvais pas garantir qu'il ne cherchait pas à en duper certains. Mais cet homme représentait un atout bien trop précieux pour qu'il puisse se permettre de le mener en bateau. En tout cas, je serais d'avis qu'il ne valait mieux pas tenter lui tendre un piège ou même d'exercer une pression sur lui dans une menace. Il ne ferait que perdre la partie dans un échec cuisant.
Je conservais toujours le silence, alors qu'il rebondissait sur ce fameux Uther. Je le laissais donc prendre son aise, non sans un certain intérêt qui prit place dans mes prunelles marrons. J'aimais plutôt les anecdotes, surtout si elles se montraient enrichissantes. Il commença alors à me raconter son récit, toujours occupé à manipuler des outils pour son masque, alors que je l'écoutais sagement. J'étais certain que cela allait me plaire. Il narra donc cette histoire connue et reconnue qui parcourait bien souvent les livres d'école. Mais dans sa bouche, ce monde prenait une toute autre dimension, avec plus de relief, en phase avec une réalité déconcertante. Je clignais ensuite des yeux, tiré de ma concentration par une question qui coupa le dialogue.
-Hm. Une autre vie ?
Cela me paraissait assez logique en fait, même si j'avais déjà eu vent de ce retour de bâton dans le mythe originel. Il me donna alors raison, poursuivant le conte qui n'en était plus un à mon sens. A la fin, une interrogation me brûlait les lèvres tant et si bien qu'elle s'échappa d'emblée.
-Comment cela s'est-il réellement terminé ? Avec Uther, son fils, et la Dame du Lac ? Quelle fin est la bonne ?
J'étais bien trop curieux pour ne me retenir de poursuivre le sujet. Il y avait bien des fins qu'on accordait à cette légende et je me demandais quelle version était la vraie.
-Et Merlin ? dis-je en penchant légèrement la tête sur le côté, je suppose que lui aussi doit s'inscrire dans ce scénario. Ah et Excalibur ! Savez-vous ce que représentait vraiment cette arme et son pouvoir ?
C'était plus fort que moi, mon cerveau enclenchait la seconde dans une foulée grandissante.
-Et vous Adrien-san, quelle était votre place dans tout ce cadre ? Pour m'en parler avec autant de conviction alors que votre mémoire vous fait tant défaut, vous deviez accorder de l'importance à ce beau monde.
Quel lien pouvait-il bien avoir dans tout cela ? C'était manifestement trop fascinant.
Les humains n'étaient pas réellement reconnus pour leur degré de tolérance et d'acceptation de ce qui différait d'eux. L'Histoire le prouvait inlassablement et le présent poursuivait de valider cette triste réalité. Nous ne pouvions pas non plus nous mettre dans le même panier, certes, j'en étais la preuve vivante. Mais Je comprenais pourquoi ces créatures qui sortaient de l'ordinaire, préféraient côtoyer les ombres, c'était plus prudent. Je hochais donc la tête, en signe de compréhension par rapport au message qu'il voulait me faire passer.
Les légendes existent, vivent et s'étirent dans l'invisible de notre quotidien.
Alors qu'il commençait à travailler son objet fétiche, il semblait assez mitigé sur l'idée de réaliser des vœux. Je ne pouvais que lui accorder raison sur ce point. Tibalt exigeait toujours une contrepartie, mais généralement, il s'arrangeait pour que cela reste équitable et profitable à tous. Enfin, ce fut mon cas de mon côté, je ne pouvais pas garantir qu'il ne cherchait pas à en duper certains. Mais cet homme représentait un atout bien trop précieux pour qu'il puisse se permettre de le mener en bateau. En tout cas, je serais d'avis qu'il ne valait mieux pas tenter lui tendre un piège ou même d'exercer une pression sur lui dans une menace. Il ne ferait que perdre la partie dans un échec cuisant.
Je conservais toujours le silence, alors qu'il rebondissait sur ce fameux Uther. Je le laissais donc prendre son aise, non sans un certain intérêt qui prit place dans mes prunelles marrons. J'aimais plutôt les anecdotes, surtout si elles se montraient enrichissantes. Il commença alors à me raconter son récit, toujours occupé à manipuler des outils pour son masque, alors que je l'écoutais sagement. J'étais certain que cela allait me plaire. Il narra donc cette histoire connue et reconnue qui parcourait bien souvent les livres d'école. Mais dans sa bouche, ce monde prenait une toute autre dimension, avec plus de relief, en phase avec une réalité déconcertante. Je clignais ensuite des yeux, tiré de ma concentration par une question qui coupa le dialogue.
-Hm. Une autre vie ?
Cela me paraissait assez logique en fait, même si j'avais déjà eu vent de ce retour de bâton dans le mythe originel. Il me donna alors raison, poursuivant le conte qui n'en était plus un à mon sens. A la fin, une interrogation me brûlait les lèvres tant et si bien qu'elle s'échappa d'emblée.
-Comment cela s'est-il réellement terminé ? Avec Uther, son fils, et la Dame du Lac ? Quelle fin est la bonne ?
J'étais bien trop curieux pour ne me retenir de poursuivre le sujet. Il y avait bien des fins qu'on accordait à cette légende et je me demandais quelle version était la vraie.
-Et Merlin ? dis-je en penchant légèrement la tête sur le côté, je suppose que lui aussi doit s'inscrire dans ce scénario. Ah et Excalibur ! Savez-vous ce que représentait vraiment cette arme et son pouvoir ?
C'était plus fort que moi, mon cerveau enclenchait la seconde dans une foulée grandissante.
-Et vous Adrien-san, quelle était votre place dans tout ce cadre ? Pour m'en parler avec autant de conviction alors que votre mémoire vous fait tant défaut, vous deviez accorder de l'importance à ce beau monde.
Quel lien pouvait-il bien avoir dans tout cela ? C'était manifestement trop fascinant.
Adrien#104558#104558#104558
Aberration
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Jeu 6 Aoû 2020 - 10:58
C'est l'heure de faire les courses
Feat Lexter Nakida & Adrien
Ce petit point histoire semblait vraiment intéresser l’humain qui se mit à poser plus de question, au grand dam d’Adrien. Comment l’aberration pouvait-elle se souvenir de manière si claire de ces événements si lointain ? Il y avait bien une réponse précise à cela. Un passage qui l’avait marqué au fer rouge. Pas en lui-même. Mais la réalisation de ce qui s’était passé, de ce qu’il avait fait par la suite. L’hécatombe qu’il avait provoqué dans un instant où il s’était purement et simplement laissé guider par la colère. Il se souvenait parfaitement de cette clairière dont l’herbe était devenue rouge, maculé par le sang. Juste après, il avait fui, ne voulant pas affronter le regard du jeune Prince ou du sorcier. Il était parti loin, sans jamais se retourner.
Quelle fin était la bonne ? Il ne le savait pas. Il n’y était plus. Ce qui était arrivé à Arthur ou à son père ? Il était juste certain qu’ils étaient tous les deux morts depuis bien longtemps. La dame du lac ? Il ne sut jamais ce qu’elle était devenue par la suite. Merlin ? Il était effectivement là. Il savait que le sorcier et l’héritier s’étaient rapprochés par leur nature surnaturelle. Grâce à lui, d’ailleurs. Il s’était arrangé dans l’ombre. Excalibur ? Il avait vu l’épée de ses propres yeux. Mais il n’avait jamais vu ce dont elle était capable. Surement de grandes choses, avec Nimuhe dans l’équation.
Et lui ? Où se situait-il dans l’histoire pour en savoir autant ? C’était peut-être la seule question à laquelle l’amalgamé voulu et pu bien répondre.
Adrien n’en rajouta pas plus, la douleur qu’il avait ressenti après le massacre des chevaliers du roi refaisait surface. L’ancre de ses souvenirs à cette époque. L’ancre la plus efficace à ce jour, d’ailleurs. Peut-être parce que c’était la seule dont il était l’unique responsable.
Pendant un instant, il ne se sentit plus l’envie de faire quoique ce soit. Si bien qu’il posa l’outil qu’il tenait en main. Il s’occuperait de la réparation de son masque demain matin, sans savoir encore qu’il serait dérangé par une petite sorcière bien trop intelligente et curieuse pour son propre bien. Il prit un instant, le regard dans le vide, pour soupirer intérieurement avant de se retourner à nouveau sur la seule personne réellement présence dans la pièce.
Son regard se posa sur les trois autre. Le changelin le regardait avec une lueur d’inquiétude dans les yeux. Les deux autres, du défi dans le regard. Pour toute réponse, il alla juste chercher la clé de la porte. Il allait aussi devoir s’occuper de cela et réparer la poignée. Bon sang qu’il n’en avait pas envie pour l’instant.
Pour ce soir, exceptionnellement, la boutique fermerait un peu plus tôt que prévu. Pour ne s’ouvrir que le lendemain matin.
Quelle fin était la bonne ? Il ne le savait pas. Il n’y était plus. Ce qui était arrivé à Arthur ou à son père ? Il était juste certain qu’ils étaient tous les deux morts depuis bien longtemps. La dame du lac ? Il ne sut jamais ce qu’elle était devenue par la suite. Merlin ? Il était effectivement là. Il savait que le sorcier et l’héritier s’étaient rapprochés par leur nature surnaturelle. Grâce à lui, d’ailleurs. Il s’était arrangé dans l’ombre. Excalibur ? Il avait vu l’épée de ses propres yeux. Mais il n’avait jamais vu ce dont elle était capable. Surement de grandes choses, avec Nimuhe dans l’équation.
Et lui ? Où se situait-il dans l’histoire pour en savoir autant ? C’était peut-être la seule question à laquelle l’amalgamé voulu et pu bien répondre.
Adrien ▬ « J’ai vécu pendant quelques temps là-bas, dans le jardin du château. J’ai été embauché comme apprenti chez le forgeron du fou. Il avait besoin de main d’œuvre. J’avais besoin d’un travail. Merlin était l’apprenti du médecin de la cour…
Je ne sais pas comment ça s’est fini… J’ai quitté le terrain avant la fin de l’histoire… »
Adrien n’en rajouta pas plus, la douleur qu’il avait ressenti après le massacre des chevaliers du roi refaisait surface. L’ancre de ses souvenirs à cette époque. L’ancre la plus efficace à ce jour, d’ailleurs. Peut-être parce que c’était la seule dont il était l’unique responsable.
Pendant un instant, il ne se sentit plus l’envie de faire quoique ce soit. Si bien qu’il posa l’outil qu’il tenait en main. Il s’occuperait de la réparation de son masque demain matin, sans savoir encore qu’il serait dérangé par une petite sorcière bien trop intelligente et curieuse pour son propre bien. Il prit un instant, le regard dans le vide, pour soupirer intérieurement avant de se retourner à nouveau sur la seule personne réellement présence dans la pièce.
Adrien ▬ « Bien… Je suppose que vous allez retrouver votre Tibalt. Je vous avoue que je ressens le besoin d’être un instant seul. »
Xánthos ▬ « Tu comptes vraiment le laisser partir ? »
Son regard se posa sur les trois autre. Le changelin le regardait avec une lueur d’inquiétude dans les yeux. Les deux autres, du défi dans le regard. Pour toute réponse, il alla juste chercher la clé de la porte. Il allait aussi devoir s’occuper de cela et réparer la poignée. Bon sang qu’il n’en avait pas envie pour l’instant.
Adrien ▬ « Ne vous inquiétez pas pour votre demande. Je la passe juste après votre arrivée. »
Pour ce soir, exceptionnellement, la boutique fermerait un peu plus tôt que prévu. Pour ne s’ouvrir que le lendemain matin.
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