Rencontre au Cercle [02/07/2018]
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Fabricio Flores#103672#103672#103672
Lycan Oméga - Solitaire
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Sam 4 Avr 2020 - 19:26
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
Fabricio ▬ « Genial... No está aquí... »
Je soupirais longuement. J’m’en doutais. Il y avait un mot sur la porte. Mais en japonais. Du coup, j’savais pas ce qu’il disait. Il pouvait r’venir d’ici dix minutes comme dans trois heures. Bon, qu’est-ce que j’allais faire ? J’aurais bien voulu discuter avec lui. Ou bosser… J’avais besoin de faire un truc. Et pour une fois, autre chose que m’promener à travers la ville. J’avais l’impression que l’avoir vue en long, en large et en travers. Ça suffisait comme ça.
J’me contentais d’m’asseoir, m’appuyant sur la porte. J’fermais les yeux et j’profitais des quelques rayons du soleil. Il allait bien finir par s’ram’ner à un moment où à un autre. De préférence, avant l’couché du soleil. Au pire, j’pouvais passer la nuit ici. Faudrait juste prév’nir Mia. Je savais pas trop comment, avec toute c’t’histoire de quarantaine. L’Alpha m’avait un peu expliqué. Quel bordel. D’ailleurs, c’était aussi une bonne raison de n’pas trainer en ville. J’avais pas envie d’entendre les conneries tous ces idiots bien trop enjoués par la mort l’un des miens. J’plaignais un peu cette Alpha, là… Asuna. Elle le connaissait, de qu’elle avait dit. Elle avait l’air affectée. Enfin bref…
J’sentis soudainement une odeur et j’ouvrais les yeux pour voir une gamine. Pas plus vieille que moi, j’dirais. Elle s’était visiblement arrêtée en m’voyant. Quoi ? Elle voulait entrer dans la forge ? Elle était pas un peu jeune pour ça, la fille ? Bon, visiblement, c’était la raison. Vu qu’son regard se posa sur la porte d’entrée.
Fabricio ▬ « Pour Vil ? »
Elle me regarda, comme pour être certaine que j’m’adressais à elle. On était qu’deux dans la rue. J’parlais pas encore tout seul. J’avoue que j’devais être fameusement ravagé du bocal, maintenant. Mais pas à c’point. Enfin, elle me répondit, d’un simple signe de tête. Bon, elle venait par Vil. Et apparemment, elle le connaissait. J’sais pas comment ils ont réussi à faire connaissance. Mais j’avoue qu’c’était bizarre. J’étais un peu en train d’imaginer l’pire. Bon, pas de conclusions pour l’instant.
Fabricio ▬ « Pas là… Mot… Sur la porte… »
Du doigt, j’montrais la feuille, celle accroché sur la porte. Elle semblait seulement la voir. Bon, j’avoue que si elle s’était d’abord concentrée sur moi, ça n’aidait pas. Elle voulait pas s’approcher. Bon… J’me levais et m’écartais un peu, qu’elle puisse s’approcher et lire la fiche. Elle pourrait p-être me dire quand Vil revenait.
Fabricio ▬ « Il… revient… Quand ? »
Son regard se tourna vers mois, choqué. C’était quoi cette tête ? Elle voulait que j’lui saute dessus ? Sérieux… Oui, j’sais pas lire le japonais. Mais ça s’voyait que j’étais pas un fou d’jap, non ?
Fabricio ▬ « Ouais… J’sais pas… lire… »
Je détourne le regard… Sérieux, la honte…
"Attendre"
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Taichi Tomoe Lizenko#103756#103756#103756#103756#103756#103756#103756
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Sam 11 Avr 2020 - 3:33
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Taichi Tomoe est en colère et frustrée. Depuis la veille minuit, elle n’avait plus accès au réseau internet. Elle avait d’abord cru à un problème sur son installation, mais après avoir tout vérifié le mystère était resté entier. Elle s’était alors dit que c’était son opérateur qui avait un souci, ce qui arrivait parfois même si c’était rare et exceptionnel. Sauf que voilà, lors de son réveil l’information était tombée : la région était mise en quarantaine. Ce qui impliquait que la ville était comme dans une bulle ... une maudite bulle coupée du monde.
Impensable pour la jeune fille. Comment allait-elle pouvoir s’en sortir ? Jamais elle n’avait vécu sans son ordinateur et encore moins sans internet. Cette mise en quarantaine était comme une apocalypse à ses yeux. Quasiment pire que la réapparition de sa mère biologique dans sa vie. Elle n’avait aucune solution pour palier le problème pour le moment. Et cela, la rendait presque folle de tourner en rond chez elle.
C’est donc sur un coup de tête qu’elle décide d’aller voir Jarlsonfel-sensei pour s’offrir un entrainement haut en couleur. Elle avait progressé depuis le premier cours, elle tenait un peu mieux la distance. Et Tsukinoha tenait merveilleusement bien le choc des entrainements.
Une fois apprêtée, elle file au Cercle. Devant la forge, elle est surprise de trouver un jeune garçon, le teint mât et les yeux fermés. Taichi Tomoe s’arrête nette et le regarde, un peu perdue. Pourquoi était-il assis devant la porte de la forge ? Son regard alterne entre le jeune homme et la porte. Impossible de passer tant qu’il est assis devant. Heureusement, il comprend rapidement son dilemme et articule dans un japonais hésitant une phrase simple.
« - Pour Vil ? »
D’un coup d’œil, elle regarde à droite, puis à gauche pour s’assurer qu’il lui parle bien à elle et à personne d’autre. L’adolescente est surprise et penche la tête légèrement sur le côté. Elle n’a jamais vu ce garçon chez son sensei. Et ce dernier ne lui avait jamais parlé d’un autre élève. Il n’y avait pas d’autre explication pour justifier sa présence devant la forge. A nouveau il lui adresse la parole, toujours aussi hésitant. Taichi Tomoe en est persuadée, il n’est pas japonais.
« - Pas là ... Mot ... Sur la porte ... »
Il lui désigne la feuille sur la porte. Feuille qu’elle n’avait pas vu jusqu’à maintenant. La petite ne bouge pas. C’est tout de même un inconnu et en bonne agoraphobe qu’elle est, il est potentiellement un problème. Il se lève et s’écarte, de fait elle en profite pour s’approcher pour lire la fiche. Comment ça son sensei était absent ? Il se moquait d’elle non ? Il n’avait pas le droit d’être absent comme ça, sans informations sur son retour. Parce que pour Taichi, le « je serai de retour rapidement » ne veut absolument rien dire. C’était quoi « rapidement » ? Dix minutes ou trois heures ?
« - Il ... revient ... Quand ? »
La sorcière fait volte-face et regarde médusée le garçon face à elle. Comment ça ? C’était écris sur le papier de la porte. Certes pas de manière claire ni précise mais ... c’était écrit noir sur blanc. Il était impossible d’avoir loupé le message, enfin sauf pour elle qui avait une attention des plus défaillantes.
« - Ouais ... J’sais pas ... lire ... »
Pour le coup, l’adolescente est soufflée. Son cerveau frise même sur l’information donnée. Il était analphabète ou simplement il ne savait pas lire le japonais ? Parce que ce n’était absolument pas la même chose. La petite cherche alors comment communiquer avec lui, puisque le japonais n’est pas son fort. Il a un fort accent, elle en a déjà entendu dans le même style sur les nombreux forums et jeux sur lesquelles elle est. C’est un accent latin, donc il est probablement européen, mais tout est relatif elle pouvait se tromper. Quelle langue maîtrisait-elle de ce continent ? L’anglais bien évidemment, mais aussi l’espagnol et le finois. Par où commencer ? Peut-être lui demander quelle langue il maîtrise ? Après tout elle s’adaptera au besoin comme ça. Ainsi la jeune fille articule pour la première fois et lentement sa réponse.
« - Tu parles quelle langue ? Le japonais est ... difficile pour toi non ? Jarlsonfel-sensei ne sera pas de retour tout de suite. Il a marqué qu’il revient rapidement, mais j’ignore quand.
Si tu veux, on peut entrer par la cour et l’attendre ... ensemble ? »
Taichi Tomoe a l’impression d’aller en terre inconnue. Est-ce bien raisonnable ?
Impensable pour la jeune fille. Comment allait-elle pouvoir s’en sortir ? Jamais elle n’avait vécu sans son ordinateur et encore moins sans internet. Cette mise en quarantaine était comme une apocalypse à ses yeux. Quasiment pire que la réapparition de sa mère biologique dans sa vie. Elle n’avait aucune solution pour palier le problème pour le moment. Et cela, la rendait presque folle de tourner en rond chez elle.
C’est donc sur un coup de tête qu’elle décide d’aller voir Jarlsonfel-sensei pour s’offrir un entrainement haut en couleur. Elle avait progressé depuis le premier cours, elle tenait un peu mieux la distance. Et Tsukinoha tenait merveilleusement bien le choc des entrainements.
Une fois apprêtée, elle file au Cercle. Devant la forge, elle est surprise de trouver un jeune garçon, le teint mât et les yeux fermés. Taichi Tomoe s’arrête nette et le regarde, un peu perdue. Pourquoi était-il assis devant la porte de la forge ? Son regard alterne entre le jeune homme et la porte. Impossible de passer tant qu’il est assis devant. Heureusement, il comprend rapidement son dilemme et articule dans un japonais hésitant une phrase simple.
« - Pour Vil ? »
D’un coup d’œil, elle regarde à droite, puis à gauche pour s’assurer qu’il lui parle bien à elle et à personne d’autre. L’adolescente est surprise et penche la tête légèrement sur le côté. Elle n’a jamais vu ce garçon chez son sensei. Et ce dernier ne lui avait jamais parlé d’un autre élève. Il n’y avait pas d’autre explication pour justifier sa présence devant la forge. A nouveau il lui adresse la parole, toujours aussi hésitant. Taichi Tomoe en est persuadée, il n’est pas japonais.
« - Pas là ... Mot ... Sur la porte ... »
Il lui désigne la feuille sur la porte. Feuille qu’elle n’avait pas vu jusqu’à maintenant. La petite ne bouge pas. C’est tout de même un inconnu et en bonne agoraphobe qu’elle est, il est potentiellement un problème. Il se lève et s’écarte, de fait elle en profite pour s’approcher pour lire la fiche. Comment ça son sensei était absent ? Il se moquait d’elle non ? Il n’avait pas le droit d’être absent comme ça, sans informations sur son retour. Parce que pour Taichi, le « je serai de retour rapidement » ne veut absolument rien dire. C’était quoi « rapidement » ? Dix minutes ou trois heures ?
« - Il ... revient ... Quand ? »
La sorcière fait volte-face et regarde médusée le garçon face à elle. Comment ça ? C’était écris sur le papier de la porte. Certes pas de manière claire ni précise mais ... c’était écrit noir sur blanc. Il était impossible d’avoir loupé le message, enfin sauf pour elle qui avait une attention des plus défaillantes.
« - Ouais ... J’sais pas ... lire ... »
Pour le coup, l’adolescente est soufflée. Son cerveau frise même sur l’information donnée. Il était analphabète ou simplement il ne savait pas lire le japonais ? Parce que ce n’était absolument pas la même chose. La petite cherche alors comment communiquer avec lui, puisque le japonais n’est pas son fort. Il a un fort accent, elle en a déjà entendu dans le même style sur les nombreux forums et jeux sur lesquelles elle est. C’est un accent latin, donc il est probablement européen, mais tout est relatif elle pouvait se tromper. Quelle langue maîtrisait-elle de ce continent ? L’anglais bien évidemment, mais aussi l’espagnol et le finois. Par où commencer ? Peut-être lui demander quelle langue il maîtrise ? Après tout elle s’adaptera au besoin comme ça. Ainsi la jeune fille articule pour la première fois et lentement sa réponse.
« - Tu parles quelle langue ? Le japonais est ... difficile pour toi non ? Jarlsonfel-sensei ne sera pas de retour tout de suite. Il a marqué qu’il revient rapidement, mais j’ignore quand.
Si tu veux, on peut entrer par la cour et l’attendre ... ensemble ? »
Taichi Tomoe a l’impression d’aller en terre inconnue. Est-ce bien raisonnable ?
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Fabricio Flores#103820#103820#103820
Lycan Oméga - Solitaire
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Mer 15 Avr 2020 - 12:22
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
La petite s’était enfin s’approchée. Apparemment, c’était bien moi, l’problème. Quelle idée ! J’mords pas. Enfin, si. Mais uniquement les vampires. C’qu’elle avait pas l’air d’être. Du moins, elle en avait pas l’odeur et elle montrait pas un signe de pouvoir. Bon, c’était un détail. Il y avait apparemment un autre problème. L’mot laissé sur la porte n’semblait pas lui faire plaisir. Il disait quoi, c’mot ?
Bon, apparemment, elle était trop contrée sur le fait que j’sais pas lire le japonais. A moins qu’elle pense que j’savais pas lire tout court. Maudite langue de cinglés. Elle pouvait pas être plus compliquée ? Finalement, elle me demande qu’elle langue j’parle. Euh… Anglais et espagnol. Elle parlait p-être couramment une des deux. C’était à espérer. Elle rajouta que Vil ne serait pas de r’tour tout d’suite et me proposa d’attendre dans la cour, ensemble. Ouais, c’était une bonne idée.
Fabricio ▬ « Espagnol… Et anglais. »
L’Espagnol était ma langue maternelle. Mon père me parlait tout l’temps en espagnol. J’en avais pas vraiment d’souvenirs mais j’en était certain. Et l’anglais, bah, aux US. Apparemment, ça a eu l’air de convenir à la petite alors qu’elle m’entrainait déjà ailleurs. J’la suivais doucement. Elle était bizarre c’te petite, quand même. J’me d’mandais d’où elle connaissait le géant. Parce que, franchement, j’voyais pas quel point commun ils pouvaient avoir. Vil était grand, fort, nordique, sanguin, extraverti, passionné d’armes en tout genre. Elle, elle était petite, maigrichonne, asiatique. Elle semblait aussi introvertie. Il y avait rien qui avait l’air de le rassembler. Après, Quand on voit Vil et moi, c’est bien parce qu’on f’sait partie d’la même meute qu’on s’connaissait. Si ça tombe, la p’tite cachait un truc. Elle avait l’air maigrichonne mais elle pouvait p’être bien manier les armes. J’l’imaginais un instant avec une épée. Mouais… Pas convaincu.
Fabricio ▬ « Dis… D’où tu connais vil ? »
Puisqu’elle parlait couramment l’espagnol, j’décidais d’enchainer là-d’ssus. Après tout, des deux, c’était la langue que j’maitrisais l’mieux. Et c’était plus simple pour moi. J’devais pas chercher mes mots avec l’anglais. Mais l’espagnol était plus instinctif.
Fabricio ▬ « Et, du coup, tu as dit qu’il r’venait quand, Vil ? »
Elle m’l’avait dit mais j’étais pas sûr d’avoir bien compris. Ah non, j’avais bien compris. J’poussais un grognement. Il pouvait pas être plus vague encore ? Ca voulait rien dire, « rapidement ». Il était encore parti voir ses vampires et ses hunters ? Super… Mia allait encore faire la gueule, et j’vais encore devoir la supporter. Enfin, ça va, ça m’retombe pas d’ssus. Mais contrairement à cet idiot, j’fais rien pour la contrarier, moi…
Bon, apparemment, elle était trop contrée sur le fait que j’sais pas lire le japonais. A moins qu’elle pense que j’savais pas lire tout court. Maudite langue de cinglés. Elle pouvait pas être plus compliquée ? Finalement, elle me demande qu’elle langue j’parle. Euh… Anglais et espagnol. Elle parlait p-être couramment une des deux. C’était à espérer. Elle rajouta que Vil ne serait pas de r’tour tout d’suite et me proposa d’attendre dans la cour, ensemble. Ouais, c’était une bonne idée.
Fabricio ▬ « Espagnol… Et anglais. »
L’Espagnol était ma langue maternelle. Mon père me parlait tout l’temps en espagnol. J’en avais pas vraiment d’souvenirs mais j’en était certain. Et l’anglais, bah, aux US. Apparemment, ça a eu l’air de convenir à la petite alors qu’elle m’entrainait déjà ailleurs. J’la suivais doucement. Elle était bizarre c’te petite, quand même. J’me d’mandais d’où elle connaissait le géant. Parce que, franchement, j’voyais pas quel point commun ils pouvaient avoir. Vil était grand, fort, nordique, sanguin, extraverti, passionné d’armes en tout genre. Elle, elle était petite, maigrichonne, asiatique. Elle semblait aussi introvertie. Il y avait rien qui avait l’air de le rassembler. Après, Quand on voit Vil et moi, c’est bien parce qu’on f’sait partie d’la même meute qu’on s’connaissait. Si ça tombe, la p’tite cachait un truc. Elle avait l’air maigrichonne mais elle pouvait p’être bien manier les armes. J’l’imaginais un instant avec une épée. Mouais… Pas convaincu.
Fabricio ▬ « Dis… D’où tu connais vil ? »
Puisqu’elle parlait couramment l’espagnol, j’décidais d’enchainer là-d’ssus. Après tout, des deux, c’était la langue que j’maitrisais l’mieux. Et c’était plus simple pour moi. J’devais pas chercher mes mots avec l’anglais. Mais l’espagnol était plus instinctif.
Fabricio ▬ « Et, du coup, tu as dit qu’il r’venait quand, Vil ? »
Elle m’l’avait dit mais j’étais pas sûr d’avoir bien compris. Ah non, j’avais bien compris. J’poussais un grognement. Il pouvait pas être plus vague encore ? Ca voulait rien dire, « rapidement ». Il était encore parti voir ses vampires et ses hunters ? Super… Mia allait encore faire la gueule, et j’vais encore devoir la supporter. Enfin, ça va, ça m’retombe pas d’ssus. Mais contrairement à cet idiot, j’fais rien pour la contrarier, moi…
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Taichi Tomoe Lizenko#103985#103985#103985#103985#103985#103985#103985
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Ven 8 Mai 2020 - 20:44
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
L’espagnol ! Mais bien sûr ! La lumière s’allume dans l’esprit de la petite. Ce type d’accent, elle l’avait entendu chez son ami Xernys22, ou Javier pour les intimes. Il était espagnol son ami, son interlocuteur peut-être pas. Il pouvait très bien venir d’Espagne comme d’Amérique latine, l’espagnol y étant une langue très répandue, aucun moyen de le savoir. C’était comme différencier un britannique d’un américain juste parce qu’ils parlaient tous les deux anglais, impensable.
« Alors on parlera en espagnol, ça sera plus simple. »
Au moins un souci de régler, plus de difficulté de compréhension au moins en théorie. Parce que l’adolescente le sait, parler la même langue peut ne pas suffire. Le chemin pour la cour arrière était simple et familier. La forge était un peu comme un second chez elle maintenant, au vu du temps qu’elle y passait. Elle connaissait très bien l’endroit, même si ce n’était pas encore par cœur ni dans les moindres recoins. Déjà les emplacements des trousses de premiers secours n’avaient plus de secret pour elle, ni celui de la salle de bain ou de la cuisine. Dans l’absolu, elle savait où trouver le double de la clef de la porte arrière pour attendre tranquillement à l’intérieur mais ... un simple coup d’œil sur le garçon à ses côtés la dissuade.
Elle ne le connait pas. Elle n’a donc pas confiance, même si rien n’indique qu’elle ne peut pas la lui accorder. Elle est tellement plongée dans ses réflexions sur qui il est, que la première question qu’il lui pause passe à la trappe. Cependant la seconde parvient à passer les brumes de ses réflexions.
« Il a juste mis qu’il revenait rapidement. Ce n’est pas très précis, ça peut être dans dix minutes comme dans trois heures. C’est du Jarlsonfel-sama tout craché. »
Elle s’assoie alors par terre, le dos callé contre le mur de la forge et les jambes étendues, face à ce jeune homme mystérieux. Parce qu’il est un mystère à ses yeux. Que vient-il faire ici ? Un étranger qui semble aussi perdu, c’est bizarre de le trouver ici à Nakanoto surtout avec la situation ... L’absence d’internet vient presque la narguer dans ses pensées, ce qui l’irrite à nouveau. Maudite quarantaine !
Pour tromper cette frustration, son esprit lui rappelle la première question de son interlocuteur. Une diversion plus que bienvenue aux yeux de la petite sorcière qu’elle est !
« Jarlsonfel-sama est mon sensei. Mon professeur. Il m’aide à progresser sur la voie du maniement des armes. Moi je suis une kunoichi, hn ... une guerrière de l’ombre si tu veux. Lui c’est plutôt un Berserker. Jarlsonfel-sama me pousse souvent dans mes retranchements, mais je l’y pousse aussi. C’est très instructif pour nous deux, et grâce à ses conseils j’arrive à progresser à nouveau. »
Le doute s’ancre en elle. Peut-elle lui parler du véritable but de sa formation auprès de Jarlsonfel-sama ? Du fait que ce n’est pas juste pour l’art du maniement, mais dans le but de devenir hunter ? N’est-ce pas un peu trop risqué ? Ce jeune homme sait-il seulement ce qu’est un hunter et son rôle ? Et quand bien même il le saurait, croit-il au surnaturel ? Ou à l’inverse pense-t-il que ce n’est qu’une farce et que ces histoires de chasseur de vampire ne sont que des élucubrations d’illuminés ? Sa raison lui dicte de ne pas allant plus en avant sur la raison de ces entrainements, du moins tant que le lien entre ce garçon et son sensei n’est pas clairement établit et défini.
« A l’origine, j’étais venue le supplier de réparer mon wakisashi. C’est une sorte de sabre japonais comme le katana, mais en plus petit. Mais il était trop abîmé, alors il me l’a reforgé totalement. Maintenant Tsukinoha, c’est le nom de mon arme, est quasiment indestructible !
Oh est-ce que tu veux la voir ? »
Ni une ni deux, la voilà qui se relève et déloge du creux de ses omoplates et de derrière ses cheveux la précieuse mais néanmoins mortelle amie. Encore dans son écrin ouvragé d’ébène polis, lui donnant un fini lustré noir et rouge, la lame semble endormis et sans danger. Doucement et avec délicatesse, la petite sorcière sort la lame affutée pour la montrer à ce garçon latin. La lame reflète la luminosité ambiante, donnant l’impression de s’en nourrir et d’en être apaisé.
« Elle est belle non ? Jarlsonfel-sama est un forgeron hors-paire et avec un savoir-faire unique. C’est un homme fiable sur qui on peut compter. Je suppose que tu le connais pour être venu ici non ? Si tu peux entrer dans sa forge, c’est que tu es quelqu’un de bien. »
Taichi Tomoe sourit légèrement. Un vrai sourire doux et sincère car elle ne doute pas de son affirmation malgré l’absence totale de preuve allant dans ce sens. La curiosité, vieille amie, arrive à son rythme pour réveiller un peu la kunoichi qu’elle est. Mais l’objectif est aussi et surtout de détourner son esprit de l’immonde réalité que représente la quarantaine. A son tour de poser des questions.
« Et toi, comment connais-tu Jarlsonfel-sama ? Pour quelle raison es-tu venu le voir aujourd’hui ? »
Un instant de réflexion supplémentaire en rendormant sa lame dans son fourreau. Soudain son cerveau semble voir l’évidence qui lui avait échappé et elle décide d’y remédier de suite.
« Est-ce que je peux te demander d’où tu viens et ton prénom ? Moi je m’appelle Taichi Tomoe. »
Pour le moment, elle préfère taire son nom de famille. Parce qu’à cet instant précis il n’est peut-être plus celui qui la définit le mieux ...
« Alors on parlera en espagnol, ça sera plus simple. »
Au moins un souci de régler, plus de difficulté de compréhension au moins en théorie. Parce que l’adolescente le sait, parler la même langue peut ne pas suffire. Le chemin pour la cour arrière était simple et familier. La forge était un peu comme un second chez elle maintenant, au vu du temps qu’elle y passait. Elle connaissait très bien l’endroit, même si ce n’était pas encore par cœur ni dans les moindres recoins. Déjà les emplacements des trousses de premiers secours n’avaient plus de secret pour elle, ni celui de la salle de bain ou de la cuisine. Dans l’absolu, elle savait où trouver le double de la clef de la porte arrière pour attendre tranquillement à l’intérieur mais ... un simple coup d’œil sur le garçon à ses côtés la dissuade.
Elle ne le connait pas. Elle n’a donc pas confiance, même si rien n’indique qu’elle ne peut pas la lui accorder. Elle est tellement plongée dans ses réflexions sur qui il est, que la première question qu’il lui pause passe à la trappe. Cependant la seconde parvient à passer les brumes de ses réflexions.
« Il a juste mis qu’il revenait rapidement. Ce n’est pas très précis, ça peut être dans dix minutes comme dans trois heures. C’est du Jarlsonfel-sama tout craché. »
Elle s’assoie alors par terre, le dos callé contre le mur de la forge et les jambes étendues, face à ce jeune homme mystérieux. Parce qu’il est un mystère à ses yeux. Que vient-il faire ici ? Un étranger qui semble aussi perdu, c’est bizarre de le trouver ici à Nakanoto surtout avec la situation ... L’absence d’internet vient presque la narguer dans ses pensées, ce qui l’irrite à nouveau. Maudite quarantaine !
Pour tromper cette frustration, son esprit lui rappelle la première question de son interlocuteur. Une diversion plus que bienvenue aux yeux de la petite sorcière qu’elle est !
« Jarlsonfel-sama est mon sensei. Mon professeur. Il m’aide à progresser sur la voie du maniement des armes. Moi je suis une kunoichi, hn ... une guerrière de l’ombre si tu veux. Lui c’est plutôt un Berserker. Jarlsonfel-sama me pousse souvent dans mes retranchements, mais je l’y pousse aussi. C’est très instructif pour nous deux, et grâce à ses conseils j’arrive à progresser à nouveau. »
Le doute s’ancre en elle. Peut-elle lui parler du véritable but de sa formation auprès de Jarlsonfel-sama ? Du fait que ce n’est pas juste pour l’art du maniement, mais dans le but de devenir hunter ? N’est-ce pas un peu trop risqué ? Ce jeune homme sait-il seulement ce qu’est un hunter et son rôle ? Et quand bien même il le saurait, croit-il au surnaturel ? Ou à l’inverse pense-t-il que ce n’est qu’une farce et que ces histoires de chasseur de vampire ne sont que des élucubrations d’illuminés ? Sa raison lui dicte de ne pas allant plus en avant sur la raison de ces entrainements, du moins tant que le lien entre ce garçon et son sensei n’est pas clairement établit et défini.
« A l’origine, j’étais venue le supplier de réparer mon wakisashi. C’est une sorte de sabre japonais comme le katana, mais en plus petit. Mais il était trop abîmé, alors il me l’a reforgé totalement. Maintenant Tsukinoha, c’est le nom de mon arme, est quasiment indestructible !
Oh est-ce que tu veux la voir ? »
Ni une ni deux, la voilà qui se relève et déloge du creux de ses omoplates et de derrière ses cheveux la précieuse mais néanmoins mortelle amie. Encore dans son écrin ouvragé d’ébène polis, lui donnant un fini lustré noir et rouge, la lame semble endormis et sans danger. Doucement et avec délicatesse, la petite sorcière sort la lame affutée pour la montrer à ce garçon latin. La lame reflète la luminosité ambiante, donnant l’impression de s’en nourrir et d’en être apaisé.
« Elle est belle non ? Jarlsonfel-sama est un forgeron hors-paire et avec un savoir-faire unique. C’est un homme fiable sur qui on peut compter. Je suppose que tu le connais pour être venu ici non ? Si tu peux entrer dans sa forge, c’est que tu es quelqu’un de bien. »
Taichi Tomoe sourit légèrement. Un vrai sourire doux et sincère car elle ne doute pas de son affirmation malgré l’absence totale de preuve allant dans ce sens. La curiosité, vieille amie, arrive à son rythme pour réveiller un peu la kunoichi qu’elle est. Mais l’objectif est aussi et surtout de détourner son esprit de l’immonde réalité que représente la quarantaine. A son tour de poser des questions.
« Et toi, comment connais-tu Jarlsonfel-sama ? Pour quelle raison es-tu venu le voir aujourd’hui ? »
Un instant de réflexion supplémentaire en rendormant sa lame dans son fourreau. Soudain son cerveau semble voir l’évidence qui lui avait échappé et elle décide d’y remédier de suite.
« Est-ce que je peux te demander d’où tu viens et ton prénom ? Moi je m’appelle Taichi Tomoe. »
Pour le moment, elle préfère taire son nom de famille. Parce qu’à cet instant précis il n’est peut-être plus celui qui la définit le mieux ...
"Curiosité"
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Ven 22 Mai 2020 - 11:48
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
Ouais… C’était bien l’genre de Vil, ça. Plus imprécis, tu meures. J’poussais un long soupir. Ce type allait me tuer, un jour, je pense, avec des trucs du genre. « Le Lycan qui en avait tué deux autres ». Ah, c’était sûr que Mia n’allait pas en rire. Bon, trêve de blagues et revenons à la demoiselle. Ainsi, Vilhelm lui apprenait le maniement des armes ? Bof... Pourquoi pas ? Il était un Hunter, après tout. Donc il savait y faire. N’empêche, C’était un colosse lycan. La p’tite brindille devait donc pas s’amuser tous les jours durant son entrainement. Hein ? Kunoichi ? Qu’est-ce qu’était qu’ça, encore ? Guerrière de l’ombre ? Un ninja, en somme ? Je l’imaginais tout d’un coup habillé d’une de ces combinaisons noires, se cachant au plafond et jetant des boules de fumée. Un Berseker, par contre… C’était pas le genre de chevalier colosse qui fonce dans le tas ? Ouais… ça devait être ça. Ça collait bien à Vilhelm. Foncer tête baissée au moindre truc et ne pas réfléchir.
N’empêche, du coup, j’me d’mandais comment ces deux-là s’étaient rencontrés. Et La réponse vint comme si elle avait lu dans mes pensées. Rien d’surprenant à ça en fait, c’était la suite logique de l’explication. Elle était venue faire réparer une arme. Ouais, Vil était forgeron aussi. J’avoue qu’ça, ça m’épatait. J’avais déjà eu l’occasion de voir ce qu’il avait fabriqué. C’était un peu des œuvres d’art, en vrai. L’art, c’était pas l’genre de trucs qui m’intéressait. Mais après avoir r’gardé Vil bosser une fois, disons qu’j’avais un peu changer d’avis. J’suis pas un imbécile buté. La brindille m’proposa de voir la lame. Pourquoi pas ? J’ai pas l’temps de répondre qu’elle l’a déjà sortie d’sa cachette. Oh… Ca d’vait valoir du pognon, c’machin avec tout le machin qui protégeait la lame… Euh… Un fourreau ? Heu non… Un écrin ! Elle aurait pu sortir un collier d’sa boite que ça n’aurait pas été étonnant. Etrange de ranger ça là-d’dans.
Doucement, elle l’ouvre et en sort la lame. J’avais jamais rien vu d’tel. Ouais, ça ressemblait à un katana. Mais en plus p’tit. Parfait pour elle, j’suppose. Si la lame avait été abimée, on ne l’voyait plus maintenant. Preuve que Vil pouvait faire du bon boulot quand il l’voulait. J’hochais simplement la tête quand elle me d’manda si l’arme était belle. Par contre, pour le reste… Pouvait-on vraiment dire que Vil était fiable ? Il était plutôt fou, oui… Il côtoyait des vampires. Franch’ment, l’idée la plus stupide qui ait bien pu lui passer par la tête. Pour le lycan, J’avais appris par la suite qu’c’était pas qu’il voulait. Il cherchait surtout à survivre, c’soir-là. C’que Mia et moi pouvions parfait’ment comprendre. Et, pour moi, j’étais pas sûr d’être vraiment quelqu’un bien. Si j’pouvais entrer dans la forge, c’était uniquement parc’qu’on f’sait partie d’la même meute.
Hein ? Comment j’connaissais Vil ? Et bien, simplement parc’qu’on était tous les deux des lycans et qu’on f’sait partie d’la même meute. Mais bon, j’pouvais pas lâcher ça comme ça. Comment j’pouvais expliquer ? Pendant un instant, j’repensais à la réu’ avec les autres lycans, surtout à Loufoca et son oméga Preux Chevalier… Erf… Mia allait sûr’ment m’tuer si elle l’apprenait. Mais il y avait aucune raison que ça arrive à ses oreilles, n’est-ce pas ?
Elle rangea son arme et sembla tout d’un coup avoir une illumination divine. Qu’cette fille était bizarre. Toute timide au départ. Et maintenant, elle n’arrêtait pas d’parler. Erf… Les présnetations ? C’est vrai qu’on y avait pas pensé.
Simple. Efficace. Court. Pas b’soin d’en savoir plus. Juste une légère tendance à buté sur les mots. Forcément, j’avais pas l’habitude d’parler de Mia comme ma « mère adoptive ». Bordel, mais elle allait vraiment m’tuer quand elle saurait. J’pouvais pas arrêter de signer mon arrêt d’mort tous les deux jours ?
J’tourne la tête, incapable d’la r’garder dans les yeux. A la place, j’cherchais rapidement un endroit où m’assoir. Un r’bord, ça suffisait. De toute façon, au point où on en était, autant attendre l’autre, même sans savoir ce quand il allait rev’nir exactement. Hu… Par contre, fallait trouver un sujet d’conversation. J’aimais bien l’silence mais ça allait vite dev’nir génant.
N’empêche, du coup, j’me d’mandais comment ces deux-là s’étaient rencontrés. Et La réponse vint comme si elle avait lu dans mes pensées. Rien d’surprenant à ça en fait, c’était la suite logique de l’explication. Elle était venue faire réparer une arme. Ouais, Vil était forgeron aussi. J’avoue qu’ça, ça m’épatait. J’avais déjà eu l’occasion de voir ce qu’il avait fabriqué. C’était un peu des œuvres d’art, en vrai. L’art, c’était pas l’genre de trucs qui m’intéressait. Mais après avoir r’gardé Vil bosser une fois, disons qu’j’avais un peu changer d’avis. J’suis pas un imbécile buté. La brindille m’proposa de voir la lame. Pourquoi pas ? J’ai pas l’temps de répondre qu’elle l’a déjà sortie d’sa cachette. Oh… Ca d’vait valoir du pognon, c’machin avec tout le machin qui protégeait la lame… Euh… Un fourreau ? Heu non… Un écrin ! Elle aurait pu sortir un collier d’sa boite que ça n’aurait pas été étonnant. Etrange de ranger ça là-d’dans.
Doucement, elle l’ouvre et en sort la lame. J’avais jamais rien vu d’tel. Ouais, ça ressemblait à un katana. Mais en plus p’tit. Parfait pour elle, j’suppose. Si la lame avait été abimée, on ne l’voyait plus maintenant. Preuve que Vil pouvait faire du bon boulot quand il l’voulait. J’hochais simplement la tête quand elle me d’manda si l’arme était belle. Par contre, pour le reste… Pouvait-on vraiment dire que Vil était fiable ? Il était plutôt fou, oui… Il côtoyait des vampires. Franch’ment, l’idée la plus stupide qui ait bien pu lui passer par la tête. Pour le lycan, J’avais appris par la suite qu’c’était pas qu’il voulait. Il cherchait surtout à survivre, c’soir-là. C’que Mia et moi pouvions parfait’ment comprendre. Et, pour moi, j’étais pas sûr d’être vraiment quelqu’un bien. Si j’pouvais entrer dans la forge, c’était uniquement parc’qu’on f’sait partie d’la même meute.
Hein ? Comment j’connaissais Vil ? Et bien, simplement parc’qu’on était tous les deux des lycans et qu’on f’sait partie d’la même meute. Mais bon, j’pouvais pas lâcher ça comme ça. Comment j’pouvais expliquer ? Pendant un instant, j’repensais à la réu’ avec les autres lycans, surtout à Loufoca et son oméga Preux Chevalier… Erf… Mia allait sûr’ment m’tuer si elle l’apprenait. Mais il y avait aucune raison que ça arrive à ses oreilles, n’est-ce pas ?
Fabricio ▬ « Vil est… le copain d’ma mère adoptive, simplement. Et j’suis v’nu parce que j’avais simplement besoin d’changer un peu d’air. Passer du temps à la forge pendant qu’il travail a quelqu’chose de… reposant. »
Elle rangea son arme et sembla tout d’un coup avoir une illumination divine. Qu’cette fille était bizarre. Toute timide au départ. Et maintenant, elle n’arrêtait pas d’parler. Erf… Les présnetations ? C’est vrai qu’on y avait pas pensé.
Fabricio ▬ « Fabricio. J’viens des USA. Mais mon père était d’originaire du Mexique. Ma… Mère adoptive, elle, vient d’Espagne. »
Simple. Efficace. Court. Pas b’soin d’en savoir plus. Juste une légère tendance à buté sur les mots. Forcément, j’avais pas l’habitude d’parler de Mia comme ma « mère adoptive ». Bordel, mais elle allait vraiment m’tuer quand elle saurait. J’pouvais pas arrêter de signer mon arrêt d’mort tous les deux jours ?
Fabricio ▬ « Bref… C’est la raison pour laquelle j’connais pas encore bien l’japonais. J’prends des cours mais c’est clairement une langue de barge. Deux Alphabets… Enfin, non… C’est pas des Alphabets… Mais tu m’as compris. Et j’parle même pas des Kanjis qui s’ressemblent tous… J’ai encore des progrès à faire. »
J’tourne la tête, incapable d’la r’garder dans les yeux. A la place, j’cherchais rapidement un endroit où m’assoir. Un r’bord, ça suffisait. De toute façon, au point où on en était, autant attendre l’autre, même sans savoir ce quand il allait rev’nir exactement. Hu… Par contre, fallait trouver un sujet d’conversation. J’aimais bien l’silence mais ça allait vite dev’nir génant.
Fabricio ▬ « Sinon… Tu fais des études, j’suppose… Où ? »
"Attendre"
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Taichi Tomoe Lizenko#104316#104316#104316#104316#104316#104316#104316
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Dim 14 Juin 2020 - 0:04
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Taichi Tomoe regarde le jeune homme avec des yeux rond. Jarlsonfel-sama avait une copine ? Jamais elle n’aurait pu l’imaginer ! Faudra qu’elle lui pose la question, juste pour le taquiner un peu. Sa mère adoptive ... La petite est triste pour lui, parce qu’elle comprend ce que ça signifie. Soit il n’a jamais connu ses parents biologiques, soit il les a perdus ce qui n’était pas tellement enviable. La petite a de la peine pour lui et ignore comment le lui exprimer. Alors elle le fait tout simplement, à sa façon.
« Je suis désolée pour tes parents ... je sais ce que c’est. Je te souhaite le meilleur avec ta mère d’adoption. Tu verras c’est une chouette ville ici, même si bon en ce moment c’est pas la meilleure période pour la découvrir avec tout ce qui se passe. »
Sagement, elle l’écoute se présenter. Lui non plus ne donne pas de nom de famille, mais vu l’origine de son père, elle le suppose de consonance hispanique. Jamais elle n’avait été au Mexique, en fait Taichi n’avait jamais quitté le Japon en réalité. Son voyage jusqu’ici avait dû être fascinant ! La curiosité qu’abrite le cœur de la petite s’agite en elle, brûlant ses lèvres de questionnement. Pourtant Taichi arrive à les taire pour le moment. Ce qui constitue un exploit pour la jeune fille.
Bien sûr ses origines expliquent sans la moindre difficulté sa connaissance aussi limité du japonais. Les cours s’étaient une chose, mais elle savait d’expérience que le professeur jouait un rôle important. Si en plus on ajoutait à cela son sentiment négatif envers les hiragana, les katakana et encore plus les kanjis ... il ne risquait pas d’avancer beaucoup dans son apprentissage. Peut-être pourrait-elle l’aider ? Après tout elle apprenait bien à Farah-chan à se perfectionner en nippon.
« Si tu veux, je peux peut-être t’aider à t’améliorer ? Parfois il ne faut pas grand-chose pour se débloquer en fait, et je comprends que ça te semble difficile. Ça l’a été pour moi aussi que j’ai appris l’espagnol. D’ailleurs je ne sais pas l’écrire, juste le parler.
Peut-être qu’on pourrait faire comme je le fais avec ma meilleure amie ? Je l’aide à se perfectionner en japonais et elle m’apprend sa langue natale, l’arabe. C’est pas toujours facile, mais c’est plus visuel quand tu peux mettre les mots que tu connais en face de ceux que tu ne connais pas. »
La jeune sorcière aime aider les autres quand elle le peut et elle le fait avec plaisir. Elle le regarde s’assoir sur le muret proche. Il semble perdu dans la lune, elle connait bien cette expression pour l’arborer très souvent elle-même. Le temps s’écoule doucement et en silence sans qu’il ne soit pour autant gênant. C’est son compagnon d’attente qui le brise cette fois-ci. Où faisait-elle ses études ? Question facile !
« Oui je fais des études. Je suis à l’Université de Nakanoto, en troisième année d’informatique, en première de robotique et ... enfin je suis beaucoup trop de cours et à trop de niveau différent en fait. Je suis petite mais comme disait mon grand-père j’en ai dans la tête.
Tu es arrivé en ville il y a longtemps ? Tu as pu t’inscrire quelque part pour des cours ? D’ailleurs tu as quel âge ? Pardon c’est indiscret, tu peux ne pas me répondre si tu veux. »
Son cerveau commence à divaguer, mais son interlocuteur l’intrigue à un tel point qu’il recentre toute son attention. La quarantaine, encore si proche de son esprit le matin même en cours avec le début de l’ombre d’un plan pour retrouver le réseau internet, s’éloigne à grand pas. Non là elle souhaite satisfaire sa curiosité. Elle doit le faire.
« Dit ... ça ressemble à quoi le Mexique et les USA ? Je n’y suis jamais allée ... je n’ai jamais quitté mon pays natal en fait. Voyager me fait un peu peur.
Ton voyage a dû être long pour venir ici. Ce n’était pas trop difficile ? Et ça a été pour toi ? Je veux dire, tu n’as pas eu trop de soucis ? Gomen je te pose beaucoup de question ... Je suis trop curieuse. Tu peux m’en poser aussi si tu veux hein !
Oh juste une dernière ... tu y crois au surnaturel ? »
Cette dernière question est vaste et épineuse. Taichi Tomoe avance à tâtons, pour savoir comme ce nouveau venu va pouvoir appréhender de vivre dans cette ville. Ville qui est une véritable poudrière à l’heure actuelle, sans compter qu’elle est truffée de gens appartenant à l’une des factions surnaturelles existantes.
« Je suis désolée pour tes parents ... je sais ce que c’est. Je te souhaite le meilleur avec ta mère d’adoption. Tu verras c’est une chouette ville ici, même si bon en ce moment c’est pas la meilleure période pour la découvrir avec tout ce qui se passe. »
Sagement, elle l’écoute se présenter. Lui non plus ne donne pas de nom de famille, mais vu l’origine de son père, elle le suppose de consonance hispanique. Jamais elle n’avait été au Mexique, en fait Taichi n’avait jamais quitté le Japon en réalité. Son voyage jusqu’ici avait dû être fascinant ! La curiosité qu’abrite le cœur de la petite s’agite en elle, brûlant ses lèvres de questionnement. Pourtant Taichi arrive à les taire pour le moment. Ce qui constitue un exploit pour la jeune fille.
Bien sûr ses origines expliquent sans la moindre difficulté sa connaissance aussi limité du japonais. Les cours s’étaient une chose, mais elle savait d’expérience que le professeur jouait un rôle important. Si en plus on ajoutait à cela son sentiment négatif envers les hiragana, les katakana et encore plus les kanjis ... il ne risquait pas d’avancer beaucoup dans son apprentissage. Peut-être pourrait-elle l’aider ? Après tout elle apprenait bien à Farah-chan à se perfectionner en nippon.
« Si tu veux, je peux peut-être t’aider à t’améliorer ? Parfois il ne faut pas grand-chose pour se débloquer en fait, et je comprends que ça te semble difficile. Ça l’a été pour moi aussi que j’ai appris l’espagnol. D’ailleurs je ne sais pas l’écrire, juste le parler.
Peut-être qu’on pourrait faire comme je le fais avec ma meilleure amie ? Je l’aide à se perfectionner en japonais et elle m’apprend sa langue natale, l’arabe. C’est pas toujours facile, mais c’est plus visuel quand tu peux mettre les mots que tu connais en face de ceux que tu ne connais pas. »
La jeune sorcière aime aider les autres quand elle le peut et elle le fait avec plaisir. Elle le regarde s’assoir sur le muret proche. Il semble perdu dans la lune, elle connait bien cette expression pour l’arborer très souvent elle-même. Le temps s’écoule doucement et en silence sans qu’il ne soit pour autant gênant. C’est son compagnon d’attente qui le brise cette fois-ci. Où faisait-elle ses études ? Question facile !
« Oui je fais des études. Je suis à l’Université de Nakanoto, en troisième année d’informatique, en première de robotique et ... enfin je suis beaucoup trop de cours et à trop de niveau différent en fait. Je suis petite mais comme disait mon grand-père j’en ai dans la tête.
Tu es arrivé en ville il y a longtemps ? Tu as pu t’inscrire quelque part pour des cours ? D’ailleurs tu as quel âge ? Pardon c’est indiscret, tu peux ne pas me répondre si tu veux. »
Son cerveau commence à divaguer, mais son interlocuteur l’intrigue à un tel point qu’il recentre toute son attention. La quarantaine, encore si proche de son esprit le matin même en cours avec le début de l’ombre d’un plan pour retrouver le réseau internet, s’éloigne à grand pas. Non là elle souhaite satisfaire sa curiosité. Elle doit le faire.
« Dit ... ça ressemble à quoi le Mexique et les USA ? Je n’y suis jamais allée ... je n’ai jamais quitté mon pays natal en fait. Voyager me fait un peu peur.
Ton voyage a dû être long pour venir ici. Ce n’était pas trop difficile ? Et ça a été pour toi ? Je veux dire, tu n’as pas eu trop de soucis ? Gomen je te pose beaucoup de question ... Je suis trop curieuse. Tu peux m’en poser aussi si tu veux hein !
Oh juste une dernière ... tu y crois au surnaturel ? »
Cette dernière question est vaste et épineuse. Taichi Tomoe avance à tâtons, pour savoir comme ce nouveau venu va pouvoir appréhender de vivre dans cette ville. Ville qui est une véritable poudrière à l’heure actuelle, sans compter qu’elle est truffée de gens appartenant à l’une des factions surnaturelles existantes.
"Curiosité"
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Jeu 25 Juin 2020 - 18:21
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
Et de la pitié. Ouin, ouin. Je suis désolé pour toi. Bon, apparemment, elle avait l’air de savoir, un peu, de quoi je parle. Ce qui laissait, un peu, de lémigi… limégi… légitimité à ses paroles. Elle se proposait aussi de m’apprendre le japonais. Bon, ouais, peut-être. Je supposais qu’elle voudrait que je lui apprenne à écrire à côté. J’suis pas convaincu d’être le meilleur prof du monde. Mais bon, j’aimais bien le principe du donnant-donnant.
Oh bordel… Mais c’était quoi c’moulin à paroles ? J’en r’venais pas. Une simple question et elle s’était mise à parler, parler, parler. Moi, j’étais là, paf. C’est qu’il fallait la suivre aussi. On la débranche où, la puce à ressort, là ? Attendez… Quoi ? Ce machin était déjà à l’unif ? C’était une caméra cachée, c’est ça ? Elle était plus jeune que moi. Juste un rien, j’en étais sûr. Elle pouvait pas déjà y être. Et elle était en troisième ? Mais c’est un ovni, c’te fille ! Et elle suivait d’autres cours à côté ? Mais c’était quoi, ce monstre ? Mais Stop ! Du calme avec les questions. Déjà, laisse-moi le temps d’y répondre, bordel ! Elle est déjà à la 4ème que j’ai oublié les premières. Je suivais pas. J’avais pas l’temps. Instinctivement, je recule et je place un bras devant moi en signe de protection tout en la toisant ouvertement. Mais c’est une véritable furie. En plus de ça… Sérieux ? Mais les questions, quoi…
Elle sembla soudainement s’être calmé et me regardait avec impatience. Elle attendait ses réponses.
J’avais l’impression de voir des étoiles apparaitre dans ces yeux, comme si elle était prête à se relancer dans la s’conde. Ok. Tu t’calmes et tu m’laisses parler. Je lui foutais même la main sur la bouche pour l’empêcher d’répondre.
Je retirai ma main pour m’approcher d’elle et je lui d’mandais avec un large sourire.
J’avais surtout dit ça pour la charrier. J’imaginais même pas qu’en vrai, c’était bien le cas, que la p’tite n’était pas humaine. Mais rien ne la trahissait en cet instant. Pour moi, c’était juste une petite fille bien trop bavarde pour son propre bien.
Oh bordel… Mais c’était quoi c’moulin à paroles ? J’en r’venais pas. Une simple question et elle s’était mise à parler, parler, parler. Moi, j’étais là, paf. C’est qu’il fallait la suivre aussi. On la débranche où, la puce à ressort, là ? Attendez… Quoi ? Ce machin était déjà à l’unif ? C’était une caméra cachée, c’est ça ? Elle était plus jeune que moi. Juste un rien, j’en étais sûr. Elle pouvait pas déjà y être. Et elle était en troisième ? Mais c’est un ovni, c’te fille ! Et elle suivait d’autres cours à côté ? Mais c’était quoi, ce monstre ? Mais Stop ! Du calme avec les questions. Déjà, laisse-moi le temps d’y répondre, bordel ! Elle est déjà à la 4ème que j’ai oublié les premières. Je suivais pas. J’avais pas l’temps. Instinctivement, je recule et je place un bras devant moi en signe de protection tout en la toisant ouvertement. Mais c’est une véritable furie. En plus de ça… Sérieux ? Mais les questions, quoi…
Elle sembla soudainement s’être calmé et me regardait avec impatience. Elle attendait ses réponses.
Fabricio ▬ « J’ai 16 ans. »
J’avais l’impression de voir des étoiles apparaitre dans ces yeux, comme si elle était prête à se relancer dans la s’conde. Ok. Tu t’calmes et tu m’laisses parler. Je lui foutais même la main sur la bouche pour l’empêcher d’répondre.
Fabricio ▬ « Et sinon, j’pense qu’avec c’qui s’passe en ville, faut être fou pour nier son existence. Tout simplement. »
Je retirai ma main pour m’approcher d’elle et je lui d’mandais avec un large sourire.
Fabricio ▬ « Pourquoi ? Tu es surnaturelle ? Vu comment tu déblates, ça m’étonnerait pas que tu sois humaine. »
J’avais surtout dit ça pour la charrier. J’imaginais même pas qu’en vrai, c’était bien le cas, que la p’tite n’était pas humaine. Mais rien ne la trahissait en cet instant. Pour moi, c’était juste une petite fille bien trop bavarde pour son propre bien.
"Charrier"
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Jeu 23 Juil 2020 - 1:22
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Oups. Voilà la pensée de Taichi Tomoe, lorsqu’elle voit son camarade d’infortune mettre un bras devant lui et reculer. Instantanément, le rouge lui monte aux joues et elle baisse les yeux. Une nouvelle fois, la petite sorcière prend conscience qu’elle est allée, et va trop loin. Elle n’aime pas se sentir regardée de cette façon, elle se sent terriblement mal à l’aise. Comme lorsqu’elle prend la parole au milieu d’un amphithéâtre pour poser une question. L’adolescente n’arrive même pas à relever son petit nez lorsqu’elle découvre qu’il est légèrement plus âgé qu’elle, de quelques semaines ou mois au maximum. Après tout, son anniversaire à elle arrive à grand pas maintenant. Même si elle n’a personne avec qui le fêter.
Se fustigeant intérieurement, elle s’efforce de redresser le visage et de l’écouter avec la plus grande des attentions. Des étoiles se dessinent dans ses yeux améthystes, il faut dire qu’un camarade de son âge c’est assez rare, même Farah-chan est plus âgée qu’elle. La surprise remplace les étoiles lorsqu’il lui pose une main sur sa bouche. Elle ne s’attendait pas à cela. Elle ne bouge pas d’un millimètre en écoutant sa réponse suivante.
Fou … c’était vite dit. Elle connaissait plus d’une personne refusant d’y croire, et même que certaines avançaient des théories du complot des plus divertissantes … bien que totalement grotesques. Maintenant il était vrai qu’avec la quarantaine mise en place, et par voix de conséquence le fait que le gouvernement reconnaisse l’existence réelle du surnaturelle, qu’il devenait vraiment complexe d’ignorer la vérité.
Fabricio-san retire sa main et se rapproche de lui, plus qu’aucun autre garçon avant lui, à l’exception près de Zuko-kun. Le rouge lui teinte à nouveau les pommettes, montrant à quel point elle est gênée par cette proximité dont elle n’a pas l’habitude. Un hoquet de surprise, lui fait écarquiller les yeux lorsqu’il affirme qu’il ne serait pas étonnée si elle était une humaine. Puis, sournoise, la colère lié au jugement qu’elle subit la pique au vif.
Comment ça il doutait qu’elle soit un être surnaturel ?! Son cerveau ne saisit absolument pas la boutade, et la prend au pied de la lettre. Elle ne peut pas tout appréhender comme tout le monde, elle en est incapable. L’orage gronde dans son regard, mais ne trahit en rien pour autant sa nature sorcière. Une petite voix, pratiquement muette, a pourtant réussi dans son esprit à obtenir qu’elle se contienne et ne révèle pas ses pouvoirs. Cette voix se fait plus forte, plus impérieuse pour contrer celle nettement plus railleuse. Après tout, elle a déjà révélé son secret à Zuko-kun, Farah-chan, Jess-chan, Jarlsonfel-sama aussi. Autant dire, beaucoup trop de monde si cela venait à se savoir.
Elle finit par tirer la langue à son interlocuteur. Comme une enfant mécontente en fait.
« Et si je n’étais pas ce à quoi je ressemble ? C’est pas bien de juger aussi rapidement les gens Fabricio-san. On n’est pas tous dans des cases bien définis et très claires.
Si je te regarde bien, je peux dire avec certitude que c’est ton passé qui te fait placer les gens dans une case directement. Pourtant Jarlsonfel-sama m’a prise comme élève, et j’arrive à lui tenir tête en combat singulier, même si je sais qu’il se retient. Alors qu’est-ce qui empêcherait que je ne sois pas qu’une … simple humaine ? »
A son tour, elle s’assure qu’il se taise en mettant un doigt sur les lèvres de son camarade. Plus sereine, plus douche et plus mature qu’elle n’a pu le montrer jusqu’ici, elle continue sur sa lancée.
« A la façon dont tu parles des humains, je sais que tu n’en es pas un, ou plus un. Alors sache que je n’en suis pas plus un que toi. Je ne suis pas pourtant une ennemie, ou un danger pour toi.
Jarlsonfel-sama a un jugement sûr concernant les personnes qui l’entourent. Alors je sais que tu es quelqu’un de bien, même si tu en doutes peut-être. On va juste avoir besoin de s’appréhender, d’apprendre à nous connaître un peu avant de pouvoir de nous juger.
Il est possible que tu n’aimes pas ce que je suis réellement, mais peut-être que tu peux me laisser une chance avant de me mettre dans une cas ou un autre … non ? Sache que je n’aime pas les cases, tu es comme tu es et c’est comme ça que je t’apprécierai, j’en suis convaincue. Je ne te juge pas, je ne demande qu’à te connaitre, si tu le veux bien. »
Retirant son doigt, Taichi Tomoe sourit doucement. Pour une fois, une des rares fois, elle ressemble à une adolescente ayant presque atteint le statu de jeune femme. De manière parfaitement téméraire par rapport à son caractère de base, elle dépose un bisou sur la joue de Fabricio-san.
« Je sais que tu as peur d’être blessé par les autres, j’ignore pourquoi. Sache que tu n’es pas seul, j’ai peur aussi, probablement même bien plus que toi. Ca ne m’empêche pas de laisser les gens m’approcher. Il … il te suffit d’être toi-même et d’accepter tes failles. »
D’un petit riz fluet, elle rougit à nouveau, se rendant compte de la leçon qu’elle lui fait alors qu’elle est bien mal placée pour. Mais ne dit-on pas que les conseilleurs ne sont pas les payeurs ?
« Gomen, je parle beaucoup et en plus je te fais la moral … je te conseille de faire quelque chose que je n’arrive pas à faire moi-même. Je veux dire accepter mes failles.
Je peux te poser encore une question ? Pourquoi le Japon ? »
Se fustigeant intérieurement, elle s’efforce de redresser le visage et de l’écouter avec la plus grande des attentions. Des étoiles se dessinent dans ses yeux améthystes, il faut dire qu’un camarade de son âge c’est assez rare, même Farah-chan est plus âgée qu’elle. La surprise remplace les étoiles lorsqu’il lui pose une main sur sa bouche. Elle ne s’attendait pas à cela. Elle ne bouge pas d’un millimètre en écoutant sa réponse suivante.
Fou … c’était vite dit. Elle connaissait plus d’une personne refusant d’y croire, et même que certaines avançaient des théories du complot des plus divertissantes … bien que totalement grotesques. Maintenant il était vrai qu’avec la quarantaine mise en place, et par voix de conséquence le fait que le gouvernement reconnaisse l’existence réelle du surnaturelle, qu’il devenait vraiment complexe d’ignorer la vérité.
Fabricio-san retire sa main et se rapproche de lui, plus qu’aucun autre garçon avant lui, à l’exception près de Zuko-kun. Le rouge lui teinte à nouveau les pommettes, montrant à quel point elle est gênée par cette proximité dont elle n’a pas l’habitude. Un hoquet de surprise, lui fait écarquiller les yeux lorsqu’il affirme qu’il ne serait pas étonnée si elle était une humaine. Puis, sournoise, la colère lié au jugement qu’elle subit la pique au vif.
Comment ça il doutait qu’elle soit un être surnaturel ?! Son cerveau ne saisit absolument pas la boutade, et la prend au pied de la lettre. Elle ne peut pas tout appréhender comme tout le monde, elle en est incapable. L’orage gronde dans son regard, mais ne trahit en rien pour autant sa nature sorcière. Une petite voix, pratiquement muette, a pourtant réussi dans son esprit à obtenir qu’elle se contienne et ne révèle pas ses pouvoirs. Cette voix se fait plus forte, plus impérieuse pour contrer celle nettement plus railleuse. Après tout, elle a déjà révélé son secret à Zuko-kun, Farah-chan, Jess-chan, Jarlsonfel-sama aussi. Autant dire, beaucoup trop de monde si cela venait à se savoir.
Elle finit par tirer la langue à son interlocuteur. Comme une enfant mécontente en fait.
« Et si je n’étais pas ce à quoi je ressemble ? C’est pas bien de juger aussi rapidement les gens Fabricio-san. On n’est pas tous dans des cases bien définis et très claires.
Si je te regarde bien, je peux dire avec certitude que c’est ton passé qui te fait placer les gens dans une case directement. Pourtant Jarlsonfel-sama m’a prise comme élève, et j’arrive à lui tenir tête en combat singulier, même si je sais qu’il se retient. Alors qu’est-ce qui empêcherait que je ne sois pas qu’une … simple humaine ? »
A son tour, elle s’assure qu’il se taise en mettant un doigt sur les lèvres de son camarade. Plus sereine, plus douche et plus mature qu’elle n’a pu le montrer jusqu’ici, elle continue sur sa lancée.
« A la façon dont tu parles des humains, je sais que tu n’en es pas un, ou plus un. Alors sache que je n’en suis pas plus un que toi. Je ne suis pas pourtant une ennemie, ou un danger pour toi.
Jarlsonfel-sama a un jugement sûr concernant les personnes qui l’entourent. Alors je sais que tu es quelqu’un de bien, même si tu en doutes peut-être. On va juste avoir besoin de s’appréhender, d’apprendre à nous connaître un peu avant de pouvoir de nous juger.
Il est possible que tu n’aimes pas ce que je suis réellement, mais peut-être que tu peux me laisser une chance avant de me mettre dans une cas ou un autre … non ? Sache que je n’aime pas les cases, tu es comme tu es et c’est comme ça que je t’apprécierai, j’en suis convaincue. Je ne te juge pas, je ne demande qu’à te connaitre, si tu le veux bien. »
Retirant son doigt, Taichi Tomoe sourit doucement. Pour une fois, une des rares fois, elle ressemble à une adolescente ayant presque atteint le statu de jeune femme. De manière parfaitement téméraire par rapport à son caractère de base, elle dépose un bisou sur la joue de Fabricio-san.
« Je sais que tu as peur d’être blessé par les autres, j’ignore pourquoi. Sache que tu n’es pas seul, j’ai peur aussi, probablement même bien plus que toi. Ca ne m’empêche pas de laisser les gens m’approcher. Il … il te suffit d’être toi-même et d’accepter tes failles. »
D’un petit riz fluet, elle rougit à nouveau, se rendant compte de la leçon qu’elle lui fait alors qu’elle est bien mal placée pour. Mais ne dit-on pas que les conseilleurs ne sont pas les payeurs ?
« Gomen, je parle beaucoup et en plus je te fais la moral … je te conseille de faire quelque chose que je n’arrive pas à faire moi-même. Je veux dire accepter mes failles.
Je peux te poser encore une question ? Pourquoi le Japon ? »
"Miroir ?"
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Fabricio Flores#104559#104559#104559
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Jeu 6 Aoû 2020 - 11:32
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
La petite mord à l’hameçon, littéralement. Visiblement, elle n’avait pas compris que ce n’était qu’une petite raillerie. Je vais pas m’en plaindre, elle me lâchait littéralement qu’elle n’était pas humaine. Et par conséquent, il était facile de d’viner ce qu’elle était. Déjà, elle n’était pas lycane, j’l’aurais tout de suite senti. Elle n’était visiblement pas vampire non plus. Bien qu’elle pût peut-être le cacher. Il ne restait qu’une seule possibilité. Mia m’avait parlé il y a quelques jours, juste après la rencontre avec les autres meutes, de l’existence d’une autre race bien cachée : les sorciers. Elle m’avait toutefois bien fait comprendre que cela devait rester un secret. Un échange de bon procédé. Ils cherchaient un vaccin contre le virus et nous on disait rien sur eux.
Alors que j’allais répondre, elle me colla un doigt sur la bouche. Eh ! M’fille ! C’est pas moi qui piaille comme une pie ! Hein ? Comment ça ? Comment j’me suis fait griller. Enfin… Elle devait pas savoir encore c’que j’étais réellement. Donc, toujours un point pour moi ! Et en effet, de c’que je savais, tu n’étais ni une ennemie, ni un danger.
Hum… Vil ? Là, tu t’trompais un peu. C’est pas moi qui étais dans l’entourage de Vil. Mais plutôt Vil et moi qui étions dans c’lui d’Mia ! Donc, que j’sois quelqu’un de bien ou pas, Vil devait faire avec. Et, sérieux, c’était quoi cette tirade pleine de bon sentiments. J’haussais un sourcil. Franchement, j’m’étonnais qu’entre Vil et toi, ça ait pu s’accrocher.
Heu… Merde ! Elle venait d’m’embrasser sur la joue, là ! Merde… J’ai chaud d’un coup. Qu’est-ce qui lui appris ! On a pas garder les cochons ensemble ! Et elle r’prenait son monologue… Instinctivement, je grognais. J’aimais pas qu’elle sous-entendait. Peut-être parc’que c’était la vérité et qu’j’étais pas encore prêt à l’entendre, simplement. J’étais encore trop brisé pour laisser les autres m’approcher sans ma carapace. Alors, tu allais d’voir faire avec pour l’instant. Elle rit, puis elle s’excusa. Me faisant à nouveau sourire de manière moqueur. Fais c’que j’dis, pas c’que j’fais, c’est ça ? Dans c’cas, on va faire simple ! J’écoute tes conseils si tu les écoutes aussi ! Marché conclu ?
Elle me pose une dernière question qui fit tirer une grimace. Mais tu as l’art et la manière de les poser celle qui fallaient pas, toi ! Pourquoi l’Japon. Bah tu vas être très déçue.
Nouveau sourire railleur. J’aime bien charrier cette petite. J’ai l’impression qu’elle va s’mettre à courir à chaque fois que je vais essayer. Et c’est plutôt drôle à imaginer.
Alors que j’allais répondre, elle me colla un doigt sur la bouche. Eh ! M’fille ! C’est pas moi qui piaille comme une pie ! Hein ? Comment ça ? Comment j’me suis fait griller. Enfin… Elle devait pas savoir encore c’que j’étais réellement. Donc, toujours un point pour moi ! Et en effet, de c’que je savais, tu n’étais ni une ennemie, ni un danger.
Hum… Vil ? Là, tu t’trompais un peu. C’est pas moi qui étais dans l’entourage de Vil. Mais plutôt Vil et moi qui étions dans c’lui d’Mia ! Donc, que j’sois quelqu’un de bien ou pas, Vil devait faire avec. Et, sérieux, c’était quoi cette tirade pleine de bon sentiments. J’haussais un sourcil. Franchement, j’m’étonnais qu’entre Vil et toi, ça ait pu s’accrocher.
Heu… Merde ! Elle venait d’m’embrasser sur la joue, là ! Merde… J’ai chaud d’un coup. Qu’est-ce qui lui appris ! On a pas garder les cochons ensemble ! Et elle r’prenait son monologue… Instinctivement, je grognais. J’aimais pas qu’elle sous-entendait. Peut-être parc’que c’était la vérité et qu’j’étais pas encore prêt à l’entendre, simplement. J’étais encore trop brisé pour laisser les autres m’approcher sans ma carapace. Alors, tu allais d’voir faire avec pour l’instant. Elle rit, puis elle s’excusa. Me faisant à nouveau sourire de manière moqueur. Fais c’que j’dis, pas c’que j’fais, c’est ça ? Dans c’cas, on va faire simple ! J’écoute tes conseils si tu les écoutes aussi ! Marché conclu ?
Elle me pose une dernière question qui fit tirer une grimace. Mais tu as l’art et la manière de les poser celle qui fallaient pas, toi ! Pourquoi l’Japon. Bah tu vas être très déçue.
Fabricio ▬ « Pas vraiment eu le choix. J’ai été trainé ici d’force. Tout simplement. Au départ, j’voulais m’rendre en Espagne. La suite… Et bien… »
Nouveau sourire railleur. J’aime bien charrier cette petite. J’ai l’impression qu’elle va s’mettre à courir à chaque fois que je vais essayer. Et c’est plutôt drôle à imaginer.
Fabricio ▬ « On va faire un marché. J’écoute tes conseils si tu les écoutes aussi. Ca te va ? »
"Promesse"
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Taichi Tomoe Lizenko#104644#104644#104644#104644#104644#104644#104644
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Mar 25 Aoû 2020 - 1:30
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Fabricio-san rougit lui aussi après qu’elle ait déposé un baiser sur sa joue. Cela se voit moins sur ses joues allées que sur les siennes beaucoup plus pâle. Ensuite de quoi il grogne. Malgré elle, Taichi Tomoe recul un peu. Ce grognement lui fait terriblement penser à celui d’un loup. Cette espèce continue de lui faire peur, même si elle arrive désormais à les regarder au zoo de loin. Le temps ne semble rien faire sur ce point, malgré ses efforts. Elle se reprend rapidement pourtant, parce qu’elle n’a aucune raison d’avoir peur de Fabricio-san après tout. Ce n’est pas un loup.
Elle préfère quand il sourit, à quand il fait la tête. Même si son sourire ne va pas jusque dans ses yeux. Peut-être parce que son cœur est encore trop meurtrie pour accepter de sourire réellement ? Elle-même avait mit beaucoup de temps à sourire avec son cœur. Ce fût Sofu qui lui avait réappris, lentement avec beaucoup de patience. D’abord à s’ouvrir à lui, puis à lui ouvrir son cœur. Un jour, elle s’en souvenait, il lui avait promis qu’elle ouvrirai son âme à quelqu’un. Aujourd’hui encore, elle ne comprenait pas de quoi il parlait.
Elle penche la tête sur le côté. Elle comprends que la question qu’elle vient de poser, est encore une qu’elle n’aurait pas dû. Est-ce que c’était sa faute s’il ne voulait pas parler de quasiment tout ce qui pouvait le concerner ? Elle n’y était pour rien elle ! Et puis il n’avait qu’à pas considérer que le monde était contre lui d’abord !
Il voulait aller en Espagne ? C’était en effet clairement pas la bonne direction. L’adolescente se souvenait bien de ses cours de géographie, et ce n’était pas sur le même continent. Comment avait-il pu dériver aussi loin ? Qui donc l’avait trainer de force jusqu’au Japon ? Et puis comment traine-t-on quelqu’un de force quelque part ? Taichi ne comprenait pas. Elle savait qu’une pièce du puzzle lui manquait, cependant elle ignorait laquelle. Et elle sentait que son interlocuteur n’allait pas l’aider à la trouver.
Encore ce sourire bizarre, qui ne lui dit rien qui vaille. Un marché ? Et puis quoi encore ! Elle était curieuse certes mais elle n’avait pas l’intention de marchander des informations … Enfin pas encore. Peut-être que cela viendrait avec le temps. Elle n’excluait jamais aucune possibilité … ou presque. Qu’elle … écoute ses … conseils ? Taichi baisse le regard. Voilà quelque chose qu’elle n’est pas en mesure de faire. Elle a bien trop peur de beaucoup trop de choses pour réussir à suivre ce que la logique lui dicte pourtant.
Elle le devrait, parce que la logique était au-dessus de tout à sa yeux. L’unique chose qui régissait à peu près sa vie et l’aidait à remettre de l’ordre dans le chaos et le désordre. Néanmoins, malgré toute sa volonté à suivre la logique, ses peurs prenaient toujours le dessus. Quoi qu’elle tente ou fasse. Certaines choses restaient hors de portés, ou impossible à faire à son niveau. Ce marché qu’il lui propose est tout simplement injuste.
Elle ne lève pas son petit museau pour lui répondre, fixant le sol comme s’il était son seul ancrage à la réalité. Son esprit, sournoisement, lui rappelle son dernier problème en date. Celui qui a remis l’entièreté de sa vie en question : Irina Fujibayashi, le Secret, sa mère.
« Je … j’aimerai pouvoir te dire que ça me va mais … non. Je n’en suis pas capable. Tu penses être le seul à être complètement cassé de l’intérieur ? Ce n’est pas le cas, je le suis tout autant. Pas de la même façon, je veux bien te le concéder.
J’ai trop de cassures, trop de fêlures, trop de peurs pour pouvoir relever la tête. Je n’en ai pas la force. Peut-être pas le courage à tes yeux, c’est possible oui … »
C’est un aveux qu’elle lui fait, et un triste état de la réalité. Elle se dépasse aussi souvent qu’elle le peut. Jarlsonfel-sama y veille, mais elle sait que ce n’est que physique malheureusement. Mentalement parlant, elle est bloquée, et surtout n’arrive pas à passer outre ce blocage. Elle en rêve, tout en sachant que c’est hors de sa portée.
Taichi Tomoe le regarde à nouveau. Ses améthyste trahissent la douleur qui la ronge intérieurement. Elles se rivent dans les prunelles chocolat de Fabricio-san.
« Toi tu as cette force en toi, cette … rage de t’en sortir. Tu n’as pas peur du monde comme moi. Tu t’en sortiras, j’en suis sûre. »
Elle préfère quand il sourit, à quand il fait la tête. Même si son sourire ne va pas jusque dans ses yeux. Peut-être parce que son cœur est encore trop meurtrie pour accepter de sourire réellement ? Elle-même avait mit beaucoup de temps à sourire avec son cœur. Ce fût Sofu qui lui avait réappris, lentement avec beaucoup de patience. D’abord à s’ouvrir à lui, puis à lui ouvrir son cœur. Un jour, elle s’en souvenait, il lui avait promis qu’elle ouvrirai son âme à quelqu’un. Aujourd’hui encore, elle ne comprenait pas de quoi il parlait.
Elle penche la tête sur le côté. Elle comprends que la question qu’elle vient de poser, est encore une qu’elle n’aurait pas dû. Est-ce que c’était sa faute s’il ne voulait pas parler de quasiment tout ce qui pouvait le concerner ? Elle n’y était pour rien elle ! Et puis il n’avait qu’à pas considérer que le monde était contre lui d’abord !
Il voulait aller en Espagne ? C’était en effet clairement pas la bonne direction. L’adolescente se souvenait bien de ses cours de géographie, et ce n’était pas sur le même continent. Comment avait-il pu dériver aussi loin ? Qui donc l’avait trainer de force jusqu’au Japon ? Et puis comment traine-t-on quelqu’un de force quelque part ? Taichi ne comprenait pas. Elle savait qu’une pièce du puzzle lui manquait, cependant elle ignorait laquelle. Et elle sentait que son interlocuteur n’allait pas l’aider à la trouver.
Encore ce sourire bizarre, qui ne lui dit rien qui vaille. Un marché ? Et puis quoi encore ! Elle était curieuse certes mais elle n’avait pas l’intention de marchander des informations … Enfin pas encore. Peut-être que cela viendrait avec le temps. Elle n’excluait jamais aucune possibilité … ou presque. Qu’elle … écoute ses … conseils ? Taichi baisse le regard. Voilà quelque chose qu’elle n’est pas en mesure de faire. Elle a bien trop peur de beaucoup trop de choses pour réussir à suivre ce que la logique lui dicte pourtant.
Elle le devrait, parce que la logique était au-dessus de tout à sa yeux. L’unique chose qui régissait à peu près sa vie et l’aidait à remettre de l’ordre dans le chaos et le désordre. Néanmoins, malgré toute sa volonté à suivre la logique, ses peurs prenaient toujours le dessus. Quoi qu’elle tente ou fasse. Certaines choses restaient hors de portés, ou impossible à faire à son niveau. Ce marché qu’il lui propose est tout simplement injuste.
Elle ne lève pas son petit museau pour lui répondre, fixant le sol comme s’il était son seul ancrage à la réalité. Son esprit, sournoisement, lui rappelle son dernier problème en date. Celui qui a remis l’entièreté de sa vie en question : Irina Fujibayashi, le Secret, sa mère.
« Je … j’aimerai pouvoir te dire que ça me va mais … non. Je n’en suis pas capable. Tu penses être le seul à être complètement cassé de l’intérieur ? Ce n’est pas le cas, je le suis tout autant. Pas de la même façon, je veux bien te le concéder.
J’ai trop de cassures, trop de fêlures, trop de peurs pour pouvoir relever la tête. Je n’en ai pas la force. Peut-être pas le courage à tes yeux, c’est possible oui … »
C’est un aveux qu’elle lui fait, et un triste état de la réalité. Elle se dépasse aussi souvent qu’elle le peut. Jarlsonfel-sama y veille, mais elle sait que ce n’est que physique malheureusement. Mentalement parlant, elle est bloquée, et surtout n’arrive pas à passer outre ce blocage. Elle en rêve, tout en sachant que c’est hors de sa portée.
Taichi Tomoe le regarde à nouveau. Ses améthyste trahissent la douleur qui la ronge intérieurement. Elles se rivent dans les prunelles chocolat de Fabricio-san.
« Toi tu as cette force en toi, cette … rage de t’en sortir. Tu n’as pas peur du monde comme moi. Tu t’en sortiras, j’en suis sûre. »
"Peurs"
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