Rencontre au Cercle [02/07/2018]
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Fabricio Flores#104683#104683#104683
Lycan Oméga - Solitaire
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Mer 2 Sep 2020 - 14:43
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
J’avais mis dans l’mille. Elle n’était pas capable d’avancer ? Oh… Tu venais de tomber sur une tuile ? peut-être ? Voilà qui était bien triste. Ouais, elle me faisait d’la peine. Mais elle s’méprenait sur un truc. La force, j’commençais doucement à la voir. Parce que, pour la toute première fois, dans ma vie, j’avais l’impression d’avoir la tête hors de l’eau, d’voir l’bout du tunnel, d’avoir des moyen d’m’en sortir. Même si j’devais encore me faire violence sur certains points, comme la confiance. Il y avait aussi c’te bonne femme qui vivait reculée dans la forêt qui avait émis l’idée de r’prendre les cours, mais j’avais encore quelques… réserves à c’sujet. Alors, j’fis pour la première fois un effort. Mais j’pouvais pas avouer un truc sur moi en la regardant. J’détournai rapidement le regard. Enfin, si elle continuait à fixer le sol ainsi, elle n’allait surement pas le voir.
Mon regard dévia sur le sol avec cet aveu.
J’osai un rapide coup d’œil vers elle pour voir si elle avait relevé la tête ou non. J’savais pas ce qu’il se passait dans sa vie. Et j’avais pas envie de le savoir. D’un côté, j’me disais que ça pouvait pas être pire qu’ma situation. Ça avait été tellement l’bordel dans ma vie. Mais j’pouvais pas en être sûr. En tout cas, elle avait besoin d’être secouée un p’tit peu. Ça, c’était certain.
J’me tus tout à coup. J’en avais trop dit sur moi et j’me maudis d’avoir lâcher ça ainsi. Un nouveau grognement m’échappa et je serrais les poings, de rage contre moi-même. Il me fallut au moins cinq secondes pour me calmer et reprendre où j’en étais. Mon regard s’reposa sur la p’tite, dur et déterminé.
Fabricio ▬ « Tu trompes sur un point. La force, j’l’ai pas… »
Mon regard dévia sur le sol avec cet aveu.
Fabricio ▬ « J’suis pas con. J’me doute bien que tout l’monde n’a pas une vie d’château et à ses emmerdes. Visiblement, tu en fais partie. Comme moi. Cependant, j’ai bien compris une chose. C’est pas en laissant couler qu’on s’en sort. Pendant longtemps, j’ai fait mon maximum pour survivre… pas pour vivre. J’ai longtemps été déçu par tous l’monde. Au point où j’fais confiance à personne, actuellement. »
J’osai un rapide coup d’œil vers elle pour voir si elle avait relevé la tête ou non. J’savais pas ce qu’il se passait dans sa vie. Et j’avais pas envie de le savoir. D’un côté, j’me disais que ça pouvait pas être pire qu’ma situation. Ça avait été tellement l’bordel dans ma vie. Mais j’pouvais pas en être sûr. En tout cas, elle avait besoin d’être secouée un p’tit peu. Ça, c’était certain.
Fabricio ▬ « Mais, y a un moment, comme tu l’as si bien dit, sans aides, j’pouvais pas m’en sortir. J’ai fini par accepter une main tendue. J’sais pas si on peut parler de confiance. Mais sans l’aide de m… ma mère, j’s’rais toujours à la rue. »
J’me tus tout à coup. J’en avais trop dit sur moi et j’me maudis d’avoir lâcher ça ainsi. Un nouveau grognement m’échappa et je serrais les poings, de rage contre moi-même. Il me fallut au moins cinq secondes pour me calmer et reprendre où j’en étais. Mon regard s’reposa sur la p’tite, dur et déterminé.
Fabricio ▬ « C’que j’veux dire. C’est que j’ai mes problèmes, tu as les tiens. Et si tu fais rien, ils vont pas disparaitre tous seuls du jour au lendemain. C’est pas une vie, ça. Faut que tu trouves la force de les régler. Et si tu l’as pas en toi, faut pas hésiter à aller la chercher ailleurs. J’sais pas. T’as pas d’amis qui peuvent te sout’nir ? D’la famille ? Une seule personne peut faire la différence. Faut juste la trouver. »
"Secouer"
Etilya sur DK RPG
Taichi Tomoe Lizenko#104750#104750#104750#104750#104750#104750#104750
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Mer 16 Sep 2020 - 20:39
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Surprise, Taichi Tomoe redresse son petit visage vers son interlocuteur. Comment ça il n’a pas la force ? C’est impossible, elle le voit elle qu’il la possède ! A son tour il regarde le sol, comme elle venait de le faire. Elle l’écoute sans mot dire, l’observant de ses améthystes un peu éteints. Ne pas se laisser couler ? La petite ne sait pratiquement plus ce que cela signifie. Il lui semble que cela fait une éternité qu’elle a la tête sous l’eau, qu’elle est perdue loin de tout ce qu’elle peut connaitre. Sa mère biologique était passé dans sa vie, tel un ouragan d’une violence inouïe, balayant tout sur son passage.
Survivre … elle y pensait seulement maintenant. Alors que jusqu’à ce 9 juin … elle vivait. Elle vivait vraiment et pleinement, toute proportion gardée bien sûr face à ses peurs nombreuses. Elle ne pouvait pas passer outre toutes ses peurs, même si elle savait d’où elles venaient. Toutes, quasiment sans exception, proviennent de la nuit funeste où les Yukimura sont tous décédés. Seuls les kamis savaient comment la petite avait pu se relever après cette histoire. Et ils seront, à ses yeux, les seuls à savoir comment réellement elle va se relever. Elle n’est plus certaine d’avoir envie de faire confiance à quelqu’un à l’avenir … surtout si c’est pour encore tout perdre. Taichi Tomoe le sait, au plus profond de son être : elle n’y survivrait pas.
Le saphir violet pourpre rencontre l’enstatite un court instant. Un échange silencieux qui ne dure que quelques dixièmes de seconde, mais qui raconte énormément. Elle y devient les peines et les difficultés traversées ainsi que les douleurs vécues. La sorcière peut-elle se lancer à les imaginer ? Non bien sûr que non, elle ne le veut pas et ne pense pas en être capable non plus. Il est un survivant, encore plus qu’elle-même peut-être. Elle n’a pas le droit de l’embêter avec ses doutes, ses peurs et son problème risible.
Pourtant … lorsqu’elle l’entend parler de sa mère, quelque chose en elle explose. Bien sûr, son cerveau note l’hésitation avant de lâcher le mot, tout comme le fait que la femme dont son interlocuteur parle n’est hypothétiquement pas sa mère biologique. En revanche, son cœur lui n’entend plus rien. Il a une mère … une mère là pour l’aider, même si tout n’est pas parfait ni idyllique.
Malgré elle, ses prunelles se voilent un peu s’ancrant une nouvelle fois dans celles de Fabricio-san. Il lui parle tentant de la secouer avec ses mots. L’esprit de Taichi en a pleinement conscience mais une nouvelle fois, son cœur saigne. Le mot famille n’a plus de sens pour elle. Bien sûr elle a ses meilleurs amis Zuko-kun et Farah-chan, et ils l’ont aidé oui, tout comme ils la soutiennent mais … ils ne font, malgré ses efforts, pas la différence. La jeune fille le sait, tous les deux lui ont permis de quitter le fond du ravin, mais pas de continuer à marcher au bord du gouffre. Un rien pourrait la faire chuter à nouveau.
« Je … j’ai des amis oui. Ils m’ont aidé à … à ne plus être au fond du gouffre. Pourtant … pourtant ils ne suffisent pas pour m’éloigner du bord du gouffre. Et ma famille … »
Taichi Tomoe essuie rapidement une larme au coin de son œil droit. Elle doit retenir ses larmes, elle n’a pas le droit de craquer ainsi face à Fabricio-san qui a plus souffert qu’elle. Cette larme est autant de peine que de colère. La colère qu’elle ressent contre elle-même de ne pas être capable de reprendre totalement le dessus face à Fujibayashi-san et la tempête qu’elle a provoqué.
« Je n’ai plus de famille … enfin … c’est compliqué. J’en ai eu une … qui n’était pas vraiment la mienne. J’ai perdu ma famille de cœur il … il y a longtemps. Et là … là mon inconnue d’imbécile de … je veux dire … ma mè … mère biologique vient de débarquer.
Parfois la vie est simple, parfois non. La mienne a été bâti sur un gigantesque mensonge. Mensonge qui vient justement de m’exploser en pleine tête. Je … je n’arrive pas à affronter cela. C’est trop pour moi.
Imagine un instant que tout ce que tu es, n’existe qu’à cause d’un mensonge. Qu’est-ce qui pourrait te définir toi, en tant que personne ? Moi je l’ignore. Je n’arrive plus à …. Me définir réellement. Je suis devenue une étrangère devant mon propre reflet. »
La petite est sincère et se livre un peu. Que dire de plus de toute façon ? Elle sait qu’elle devra aller voir sa mère, qu’elle va devoir l’affronter, remettre tout à plat en sa présence. Mais plus cette perspective se rapproche, moins elle se reconnait.
« Sumimasen. Je sais que tu as raison … que je dois me battre et affronter les choses … Je suis contente pour toi, que tu ai pu trouver quelqu’un pour te montrer le chemin et t’épauler. Je t’envie Fabricio-san. Et je te souhaite le meilleur pour le futur. »
Survivre … elle y pensait seulement maintenant. Alors que jusqu’à ce 9 juin … elle vivait. Elle vivait vraiment et pleinement, toute proportion gardée bien sûr face à ses peurs nombreuses. Elle ne pouvait pas passer outre toutes ses peurs, même si elle savait d’où elles venaient. Toutes, quasiment sans exception, proviennent de la nuit funeste où les Yukimura sont tous décédés. Seuls les kamis savaient comment la petite avait pu se relever après cette histoire. Et ils seront, à ses yeux, les seuls à savoir comment réellement elle va se relever. Elle n’est plus certaine d’avoir envie de faire confiance à quelqu’un à l’avenir … surtout si c’est pour encore tout perdre. Taichi Tomoe le sait, au plus profond de son être : elle n’y survivrait pas.
Le saphir violet pourpre rencontre l’enstatite un court instant. Un échange silencieux qui ne dure que quelques dixièmes de seconde, mais qui raconte énormément. Elle y devient les peines et les difficultés traversées ainsi que les douleurs vécues. La sorcière peut-elle se lancer à les imaginer ? Non bien sûr que non, elle ne le veut pas et ne pense pas en être capable non plus. Il est un survivant, encore plus qu’elle-même peut-être. Elle n’a pas le droit de l’embêter avec ses doutes, ses peurs et son problème risible.
Pourtant … lorsqu’elle l’entend parler de sa mère, quelque chose en elle explose. Bien sûr, son cerveau note l’hésitation avant de lâcher le mot, tout comme le fait que la femme dont son interlocuteur parle n’est hypothétiquement pas sa mère biologique. En revanche, son cœur lui n’entend plus rien. Il a une mère … une mère là pour l’aider, même si tout n’est pas parfait ni idyllique.
Malgré elle, ses prunelles se voilent un peu s’ancrant une nouvelle fois dans celles de Fabricio-san. Il lui parle tentant de la secouer avec ses mots. L’esprit de Taichi en a pleinement conscience mais une nouvelle fois, son cœur saigne. Le mot famille n’a plus de sens pour elle. Bien sûr elle a ses meilleurs amis Zuko-kun et Farah-chan, et ils l’ont aidé oui, tout comme ils la soutiennent mais … ils ne font, malgré ses efforts, pas la différence. La jeune fille le sait, tous les deux lui ont permis de quitter le fond du ravin, mais pas de continuer à marcher au bord du gouffre. Un rien pourrait la faire chuter à nouveau.
« Je … j’ai des amis oui. Ils m’ont aidé à … à ne plus être au fond du gouffre. Pourtant … pourtant ils ne suffisent pas pour m’éloigner du bord du gouffre. Et ma famille … »
Taichi Tomoe essuie rapidement une larme au coin de son œil droit. Elle doit retenir ses larmes, elle n’a pas le droit de craquer ainsi face à Fabricio-san qui a plus souffert qu’elle. Cette larme est autant de peine que de colère. La colère qu’elle ressent contre elle-même de ne pas être capable de reprendre totalement le dessus face à Fujibayashi-san et la tempête qu’elle a provoqué.
« Je n’ai plus de famille … enfin … c’est compliqué. J’en ai eu une … qui n’était pas vraiment la mienne. J’ai perdu ma famille de cœur il … il y a longtemps. Et là … là mon inconnue d’imbécile de … je veux dire … ma mè … mère biologique vient de débarquer.
Parfois la vie est simple, parfois non. La mienne a été bâti sur un gigantesque mensonge. Mensonge qui vient justement de m’exploser en pleine tête. Je … je n’arrive pas à affronter cela. C’est trop pour moi.
Imagine un instant que tout ce que tu es, n’existe qu’à cause d’un mensonge. Qu’est-ce qui pourrait te définir toi, en tant que personne ? Moi je l’ignore. Je n’arrive plus à …. Me définir réellement. Je suis devenue une étrangère devant mon propre reflet. »
La petite est sincère et se livre un peu. Que dire de plus de toute façon ? Elle sait qu’elle devra aller voir sa mère, qu’elle va devoir l’affronter, remettre tout à plat en sa présence. Mais plus cette perspective se rapproche, moins elle se reconnait.
« Sumimasen. Je sais que tu as raison … que je dois me battre et affronter les choses … Je suis contente pour toi, que tu ai pu trouver quelqu’un pour te montrer le chemin et t’épauler. Je t’envie Fabricio-san. Et je te souhaite le meilleur pour le futur. »
"Sincérité"
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Fabricio Flores#104770#104770#104770
Lycan Oméga - Solitaire
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Jeu 24 Sep 2020 - 14:41
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
Ma fille, si tes amis ne sont pas suffisants pour t’aider à t’en sortir, c’est q’c’est pas les personnes qu’il t’faut. Enfin, visiblement, ils sont là pour t’aider à remonter. Mais la force dont j’parlais n’était pas chez eux. Fallait chercher ailleurs. Ou peut-être pas chercher. Il parait que c’est quand on n’cherche pas qu’on trouve. Mia, j’l’avais pas cherchée. Elle m’était tombé d’ssus. Une rencontre, une discussion au hasard. J’avais beaucoup en commun avec elle. Du moins, c’est c’que j’imaginais. J’étais p-être complét’ment à côté d’la plaque. Mais l’idée qu’elle me comprenait… m’aidait, d’un certain côté. Il était compliqué d’savoir c’que j’s’rais dev’nu si j’l’avais pas croisé un jour. Mais je serais certainement pas aussi bien qu’maint’nant.
Hu ? C’est quoi cette histoire. Elle a plus de famille, elle en avait une qui n’était pas la sienne… T’as l’air de prendre beaucoup trop la tête pour rien, clairement. On va éclaircir un peu c’te histoire. J’esquissai au passage un rictus moqueur. Et bien… quelle insulte ! Faudrait peut-être t’apprendre à te lâcher un peu plus. Vider c’que t’as sur l’cœur. Parce que c’est pas en gardant tout pour toi qu’ça va aller mieux. Au pire, tu d’viendras comme moi. Et j’suis pas sûr d’être un excellent modèle de stabilité émotionnelle.
Oui, faut que tu t’bouges. Arrête de t’apitoyer, tu m’énerves plus qu’autre chose. Je m’approchais d’elle et je la bousculais une première fois, doucement, la faisant reculer d’un pas. Ton putain de mensonge, celui sur lequel était basé ta vie, j’vais t’apprendre à l’envoyer balader.
Oui, c’était le cas. Je la bousculais un peu plus fort, elle recula à nouveau d’un pas. Mon ton montait tandis que je reprenais la parole.
J’étais d’plus en plus énervé. Et plus j’m’énervais, plus j’la bousculais. C’était un sujet sensible. J’avais perdu mon père, la personne qui m’aimait et s’était occupé d’moi. J’avais ensuite passé de foyer en foyer, subissant ces « parents » qui n’s’intéressait pas à moi, que je dégoutais. Parce que j’étais pas un véritable p’tit américain, que j’avais abandonné l’école, que j’étais un « élément perturbateur à problèmes ». Elle, apparemment, elle avait été aimée. C’était p-être pas ses parents biologiques, mais ils s’étaient occupés d’elle. Et elle balayait tout cela parce qu’une simple personne était venue la trouver pour lui r’véler qu’elle est en fait sa fille ?
Une dernière bousculade et elle se retrouva contre le mur. Mon visage se trouvait à quelques centimètres du sien. Son regard était ancré dans le mien. Je la regardais avec attention, attendant sa réaction.
Hu ? C’est quoi cette histoire. Elle a plus de famille, elle en avait une qui n’était pas la sienne… T’as l’air de prendre beaucoup trop la tête pour rien, clairement. On va éclaircir un peu c’te histoire. J’esquissai au passage un rictus moqueur. Et bien… quelle insulte ! Faudrait peut-être t’apprendre à te lâcher un peu plus. Vider c’que t’as sur l’cœur. Parce que c’est pas en gardant tout pour toi qu’ça va aller mieux. Au pire, tu d’viendras comme moi. Et j’suis pas sûr d’être un excellent modèle de stabilité émotionnelle.
Oui, faut que tu t’bouges. Arrête de t’apitoyer, tu m’énerves plus qu’autre chose. Je m’approchais d’elle et je la bousculais une première fois, doucement, la faisant reculer d’un pas. Ton putain de mensonge, celui sur lequel était basé ta vie, j’vais t’apprendre à l’envoyer balader.
Fabricio ▬ « Ta famille qui ne l’était pas. C’est celle qui t’a élevée, n’est-ce pas ? Elle t’a aimée. Elle s’est occupée de toi. Elle t’a inculquée des valeurs qui font de toi ce que tu es, n’est-ce pas ? »
Oui, c’était le cas. Je la bousculais un peu plus fort, elle recula à nouveau d’un pas. Mon ton montait tandis que je reprenais la parole.
Fabricio ▬ « Et parce qu’une connasse que tu connais d’nulle part se point et te dit qu’elle est ta mère biologique, tu vas renier tout ce qu’ils t’ont appris, tous les souvenirs et les bons moments que tu as eu avec eux ? Ceux qui t’ont élevée, qui se sont occupés de toi n’valent plus rien, juste parce qu’ils n’sont pas tes parents ? C’est ça ce que t’es en train de m’dire ? Ils n’étaient pas tes vrais parents donc tout l’amour qu’ils avaient pour toi n’vaut rien ? Qu’ça n’existe pas ? Que ça n’te définit plus ? »
J’étais d’plus en plus énervé. Et plus j’m’énervais, plus j’la bousculais. C’était un sujet sensible. J’avais perdu mon père, la personne qui m’aimait et s’était occupé d’moi. J’avais ensuite passé de foyer en foyer, subissant ces « parents » qui n’s’intéressait pas à moi, que je dégoutais. Parce que j’étais pas un véritable p’tit américain, que j’avais abandonné l’école, que j’étais un « élément perturbateur à problèmes ». Elle, apparemment, elle avait été aimée. C’était p-être pas ses parents biologiques, mais ils s’étaient occupés d’elle. Et elle balayait tout cela parce qu’une simple personne était venue la trouver pour lui r’véler qu’elle est en fait sa fille ?
Fabricio ▬ « Et quoi ? C'mensonge ? Il en vaut tell’ment la peine ? C’est quoi ? Tu pensais qu’tes parents adoptifs étaient tes parents biologiques ? Que ta mère biologique était morte dans un accident d’voiture ? J’sais pas ce qu’elle t’a fait, cette imbécile, comme tu l’dis. Mais visiblement, tu y accordes bien trop d’importance par rapport à c’que tu devrais. »
Une dernière bousculade et elle se retrouva contre le mur. Mon visage se trouvait à quelques centimètres du sien. Son regard était ancré dans le mien. Je la regardais avec attention, attendant sa réaction.
"Bousculer"
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Taichi Tomoe Lizenko#105039#105039#105039#105039#105039#105039#105039
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Ven 6 Nov 2020 - 18:09
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Taichi se fit bousculer une première fois par Fabricio-san. Ce n’était pas violent, mais suffisant pour la faire reculer d’un pas. Elle ne comprit pas de suite pourquoi il faisait ça.
Les premières paroles qui quittent les lèvres de son interlocuteur ne lui plaisent absolument pas. Comment peut-il se permettre de faire de telles affirmations ? Il n’a pas connu les Yukimura, il ignore tout ! Rien qu’à son ton, elle savait qu’il était convaincu d’avoir raison. Alors qu’elle savait qu’il ne pouvait pas être plus dans l’erreur qu’avec ces affirmations-là.
Seconde bousculade, la faisant reculer à nouveau d’un pas. Le volume de ses paroles augmenta encore un peu, comme si son attitude à elle l’agaçait au plus haut point. Les souvenirs qu’elle a eu ? Difficile de les renier, même avec beaucoup d’envie puisqu’ils la marquent au fer rouge. Quant aux bons moments … y’en a-t-il seulement eu réellement ? Objectivement, la mémoire de la jeune fille lui montre qu’il y en a eu des pas trop mauvais, mais aucun pouvant être qualifié de bon. Avec le temps et le recul, la petite sorcière sait que les Yukimura l’ont apprécié pour ce qu’elle représentait, à savoir une génie apportant la renommée sur la famille tout entière. Sauf qu’à part sa sœur, les autres ne l’aimaient pas pour ce qu’elle était-elle. Pour preuve elle ne pouvait pas être elle-même en dehors de sa chambre et de la solitude qui y régnait. De plus, Taichi se souvient parfaitement des trois gouvernantes et finalement du précepteur aveugle qu’elle avait eu pour l’éduquer. Ses parents adoptifs étant bien trop occupés à vanter les capacités de leur ‘fils’ au sein de la communauté.
Il n’y avait rien à retenir réellement de ce morceau de son passé. A part son goût pour l’art ninja et les connaissances magiques qu’elle avaient apprises.
Plus le ton de son interlocuteur hispanique montait, plus il l’a bousculait. La sorcière voyait dans le regard ambré du jeune homme qu’il avait perdu quelqu’un qui l’aimait réellement, qui aurait fait absolument tout pour lui. Elle connaissait cette douleur sourde et profonde, qui patientait avant de frapper sournoisement pour ramener sur le devant les souvenirs sombres. Son grand-père humain, le premier à l’avoir vraiment aimé et éduqué, était la personne cher qu’elle avait perdu. Il lui avait tout donné, et l’avait accepté comme elle était sans condition ni restriction. Mais ce n’était pas cette partie de son passé qui se trouvait remis en cause.
Une dernière bousculade et Taichi se retrouva dos au mur. Sauf que c’était la bousculade de trop. Toutes ces bousculades n’avait eu qu’une seule conséquence : il l’énervait à son tour. La lueur flamboyante dans son regard d’améthyste ne trompait pas. Fabricio-san venait de franchir des limites dont il ignorait encore l’existence. De quel droit se permettait-il de juger ce qu’elle traversait sans rien savoir ? Est-ce qu’elle jugeait ce qu’il avait pu traverser et vivre ? Non elle respectait ce qu’il avait pu vivre, quoique ce soit.
La sorcière, grâce à un grand effort de volonté, musela l’envie d’utiliser ses sorts sur Fabricio-san. Elle était énervée, mais pas stupide et savait qu’elle lui ferait bien trop de mal en comparaison de ses mots à lui. Alors, à son tour, elle le repousse et le bouscule. Plusieurs fois de suite, sans un mot, jusqu’à le faire tomber les fesses sur le sol. De ses saphirs pourpre, elle le toise, des larmes de colère aux coins des yeux.
« Tu juges sans rien savoir, juste parce qu’à tes yeux mon attitude t’énerve. Parce que tu estimes que j’ai dû avoir une belle vie en comparaison de la tienne et qu’aucun mensonge ne peut justifier mon état n’est-ce pas ? Alors je vais t’expliquer Fabricio-san. Tu as souffert mais moi aussi. »
Taichi Tomoe ne bouge pas d’un pouce. Son cerveau ordonne à sa mémoire de libérer ces souvenirs douloureux qu’elle gardait enfouie bien au fond. Son esprit lui, sait qu’elle va probablement lui crier dessus. Mais la petite s’en contre-fiche. Elle a perçu une sorte de haine et de peine dans le regard de son interlocuteur. Elle ne peut faire que des suppositions sur leurs origines. Mais quelle importance ? Qu’il ouvre un peu les yeux.
« Mes parents adoptifs ne m’aimaient pas ! Ils aimaient le prestige que je leur apportais. Ils me méprisaient pour être moi, ils avaient honte que je sois une fille. Je devais me travestir pour être le garçon qu’ils voulaient que je sois ! Ceux qui ont été mes parents, n’en avait jamais eu que le nom mais ils étaient les seuls qui je connaissais ! J’ai pas été élevé par eux, mais par des gouvernantes et des précepteurs. Entre leurs mains … je n’étais qu’un objet précieux rien de plus.
Quant à ma mère biologique, elle m’a abandonné avec ma sœur ainée chez ceux qui nous ont servis de parents. Tout ça pour traquer notre père qui avait trahit. La mémoire est une chose fascinante tu sais ? C’est tellement facile de manipuler des souvenirs et de faire croire à une vie qui n’existe pas réellement ! Et c’est à cause de ça que j’ai perdu ma sœur ! C’est à cause de ça que ma vie est un mensonge ! »
Bien que son camarade d’attente soit encore à terre, elle le bouscule à nouveau au niveau des épaules. L’adolescente est ivre de colère, néanmoins sa mémoire bloque ces autres souvenirs douloureux. Rien ne sert de les ressasser indéfiniment, Taichi préfère tâcher de les oublier. Les Yukimura sont une part sombre de son passé, tout autant que le retour de sa mère biologique.
« Mais visiblement tu ne peux pas comprendre ça. Je le vois dans tes yeux que tu as eu quelqu’un qui t’a aimé inconditionnellement, qui aurait fait n’importe quoi pour toi. Et j’ai compris aussi que tu as perdu cette personne, comme j’ai perdu Sofu, le seul qui m’a aimé pour ce que j’étais. Je vois aussi ta haine des autres, moi j’en ai peur. Parce que ce que j’ai pu vivre m’a terrifié profondément.
Nous réagissons différemment à ce qui nous a blessé profondément. Cependant contrairement à toi, je ne juge pas. Jarlsonfel-sama ne me juge pas non plus, malgré ceux que je fréquente et qui ne sont pas forcément comme tout le monde. »
Sa voix ne montre plus la colère qui l’habite encore, malgré une certaine dureté. Taichi Tomoe recouvre son calme lentement, comme toujours. Le pire est qu’elle ne lui en veut pas pour son attitude. Elle sait qu’elle le devrait, mais à quoi bon ? Elle sentait que Fabricio-san était bien trop habitué à ce genre de comportement. Et elle ne souhaite en aucun cas lui donner raison.
Alors elle lui prend la main et l’aide à se relever.
« Tu n’as pas besoin de faire confiance aux gens pour au moins leur accorder le bénéfice du doute. Tu peux au moins écouter, avant de juger. Tes mots m’ont blessé, mais je ne t’en veux pas pour autant, parce que c’est ce dont tu as l’habitude, je le sens. Alors malgré tes paroles, tes bousculades et ton jugement hâtif, je te laisse une chance.
Prouve-moi que tu n’es pas aussi haineux que tu peux le montrer. »
Les premières paroles qui quittent les lèvres de son interlocuteur ne lui plaisent absolument pas. Comment peut-il se permettre de faire de telles affirmations ? Il n’a pas connu les Yukimura, il ignore tout ! Rien qu’à son ton, elle savait qu’il était convaincu d’avoir raison. Alors qu’elle savait qu’il ne pouvait pas être plus dans l’erreur qu’avec ces affirmations-là.
Seconde bousculade, la faisant reculer à nouveau d’un pas. Le volume de ses paroles augmenta encore un peu, comme si son attitude à elle l’agaçait au plus haut point. Les souvenirs qu’elle a eu ? Difficile de les renier, même avec beaucoup d’envie puisqu’ils la marquent au fer rouge. Quant aux bons moments … y’en a-t-il seulement eu réellement ? Objectivement, la mémoire de la jeune fille lui montre qu’il y en a eu des pas trop mauvais, mais aucun pouvant être qualifié de bon. Avec le temps et le recul, la petite sorcière sait que les Yukimura l’ont apprécié pour ce qu’elle représentait, à savoir une génie apportant la renommée sur la famille tout entière. Sauf qu’à part sa sœur, les autres ne l’aimaient pas pour ce qu’elle était-elle. Pour preuve elle ne pouvait pas être elle-même en dehors de sa chambre et de la solitude qui y régnait. De plus, Taichi se souvient parfaitement des trois gouvernantes et finalement du précepteur aveugle qu’elle avait eu pour l’éduquer. Ses parents adoptifs étant bien trop occupés à vanter les capacités de leur ‘fils’ au sein de la communauté.
Il n’y avait rien à retenir réellement de ce morceau de son passé. A part son goût pour l’art ninja et les connaissances magiques qu’elle avaient apprises.
Plus le ton de son interlocuteur hispanique montait, plus il l’a bousculait. La sorcière voyait dans le regard ambré du jeune homme qu’il avait perdu quelqu’un qui l’aimait réellement, qui aurait fait absolument tout pour lui. Elle connaissait cette douleur sourde et profonde, qui patientait avant de frapper sournoisement pour ramener sur le devant les souvenirs sombres. Son grand-père humain, le premier à l’avoir vraiment aimé et éduqué, était la personne cher qu’elle avait perdu. Il lui avait tout donné, et l’avait accepté comme elle était sans condition ni restriction. Mais ce n’était pas cette partie de son passé qui se trouvait remis en cause.
Une dernière bousculade et Taichi se retrouva dos au mur. Sauf que c’était la bousculade de trop. Toutes ces bousculades n’avait eu qu’une seule conséquence : il l’énervait à son tour. La lueur flamboyante dans son regard d’améthyste ne trompait pas. Fabricio-san venait de franchir des limites dont il ignorait encore l’existence. De quel droit se permettait-il de juger ce qu’elle traversait sans rien savoir ? Est-ce qu’elle jugeait ce qu’il avait pu traverser et vivre ? Non elle respectait ce qu’il avait pu vivre, quoique ce soit.
La sorcière, grâce à un grand effort de volonté, musela l’envie d’utiliser ses sorts sur Fabricio-san. Elle était énervée, mais pas stupide et savait qu’elle lui ferait bien trop de mal en comparaison de ses mots à lui. Alors, à son tour, elle le repousse et le bouscule. Plusieurs fois de suite, sans un mot, jusqu’à le faire tomber les fesses sur le sol. De ses saphirs pourpre, elle le toise, des larmes de colère aux coins des yeux.
« Tu juges sans rien savoir, juste parce qu’à tes yeux mon attitude t’énerve. Parce que tu estimes que j’ai dû avoir une belle vie en comparaison de la tienne et qu’aucun mensonge ne peut justifier mon état n’est-ce pas ? Alors je vais t’expliquer Fabricio-san. Tu as souffert mais moi aussi. »
Taichi Tomoe ne bouge pas d’un pouce. Son cerveau ordonne à sa mémoire de libérer ces souvenirs douloureux qu’elle gardait enfouie bien au fond. Son esprit lui, sait qu’elle va probablement lui crier dessus. Mais la petite s’en contre-fiche. Elle a perçu une sorte de haine et de peine dans le regard de son interlocuteur. Elle ne peut faire que des suppositions sur leurs origines. Mais quelle importance ? Qu’il ouvre un peu les yeux.
« Mes parents adoptifs ne m’aimaient pas ! Ils aimaient le prestige que je leur apportais. Ils me méprisaient pour être moi, ils avaient honte que je sois une fille. Je devais me travestir pour être le garçon qu’ils voulaient que je sois ! Ceux qui ont été mes parents, n’en avait jamais eu que le nom mais ils étaient les seuls qui je connaissais ! J’ai pas été élevé par eux, mais par des gouvernantes et des précepteurs. Entre leurs mains … je n’étais qu’un objet précieux rien de plus.
Quant à ma mère biologique, elle m’a abandonné avec ma sœur ainée chez ceux qui nous ont servis de parents. Tout ça pour traquer notre père qui avait trahit. La mémoire est une chose fascinante tu sais ? C’est tellement facile de manipuler des souvenirs et de faire croire à une vie qui n’existe pas réellement ! Et c’est à cause de ça que j’ai perdu ma sœur ! C’est à cause de ça que ma vie est un mensonge ! »
Bien que son camarade d’attente soit encore à terre, elle le bouscule à nouveau au niveau des épaules. L’adolescente est ivre de colère, néanmoins sa mémoire bloque ces autres souvenirs douloureux. Rien ne sert de les ressasser indéfiniment, Taichi préfère tâcher de les oublier. Les Yukimura sont une part sombre de son passé, tout autant que le retour de sa mère biologique.
« Mais visiblement tu ne peux pas comprendre ça. Je le vois dans tes yeux que tu as eu quelqu’un qui t’a aimé inconditionnellement, qui aurait fait n’importe quoi pour toi. Et j’ai compris aussi que tu as perdu cette personne, comme j’ai perdu Sofu, le seul qui m’a aimé pour ce que j’étais. Je vois aussi ta haine des autres, moi j’en ai peur. Parce que ce que j’ai pu vivre m’a terrifié profondément.
Nous réagissons différemment à ce qui nous a blessé profondément. Cependant contrairement à toi, je ne juge pas. Jarlsonfel-sama ne me juge pas non plus, malgré ceux que je fréquente et qui ne sont pas forcément comme tout le monde. »
Sa voix ne montre plus la colère qui l’habite encore, malgré une certaine dureté. Taichi Tomoe recouvre son calme lentement, comme toujours. Le pire est qu’elle ne lui en veut pas pour son attitude. Elle sait qu’elle le devrait, mais à quoi bon ? Elle sentait que Fabricio-san était bien trop habitué à ce genre de comportement. Et elle ne souhaite en aucun cas lui donner raison.
Alors elle lui prend la main et l’aide à se relever.
« Tu n’as pas besoin de faire confiance aux gens pour au moins leur accorder le bénéfice du doute. Tu peux au moins écouter, avant de juger. Tes mots m’ont blessé, mais je ne t’en veux pas pour autant, parce que c’est ce dont tu as l’habitude, je le sens. Alors malgré tes paroles, tes bousculades et ton jugement hâtif, je te laisse une chance.
Prouve-moi que tu n’es pas aussi haineux que tu peux le montrer. »
"Colère"
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Mer 11 Nov 2020 - 13:59
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
J’avais fait une grosse erreur, je n’savais pas à quel point j’étais à côté d’la plaque. J’avais atteint son point d’non-retour comme elle allait atteindre le mien, quelques secondes plus tard. Je ne l’vis pas venir, elle me bouscula. Au point d’me retrouver à terre, un geste qu’elle comme moi allions vite regretter. Des images de mon enfermement me r’vinrent en tête. Ce n’était plus la petite fille cassée par la vie que j’avais en face de moi, c’était l’souvenir d’Elena Shidara, tyrannique, méchante, écrasante. La colère monta en moi, se mêlant à la haine que j’avais pour la vampire.
La perte de contrôle se fit sentir. La douleur d’la transformation aussi. Mes muscles se contractèrent. La peau de mes mains et de mon visage se couvraient petit à petit de ma fourrure de lycan. Les ongles s’aiguisèrent pour dev’nir des griffres. Les crocs poussèrent dans ma gueule, tandis que j’laissai passer des grognements plaintifs. Dans le bas de mon dos, poussaient ma queue, dans l’prolongement de ma colonne vertébrale. Mes oreilles se changèrent. Heureusement que nous étions en pleine journée. Sinon, il ne s’rait plus rien resté du jeune homme. Il n’y aurait eu plus qu’la bête.
Mon regard s’porta sur Shidara. La haine et la colère se lisant sur mon expression. J’voyais encore et toujours son mirage, Elena Shidara, riante, moqueuse. Je s’apprêtai à se lancer sur elle. Je n’m’arrêtai qu’à la dernière seconde, quand la réalité r’prit le dessus sur l’imaginaire. J’vis la jeune fille avec qui je discutais. La scène me revint en tête. Je l’avais bousculée. Elle m’avait repoussé en retour. C’était encore flou. Les mots étaient étouffés. Mais j’réalisais, j’m’étais trompé. Sur tout la ligne. Qu’est-ce que j’m’apprêtais à faire. J’avais failli faire la plus grosse erreur de ma vie. Jamais je n’aurais pu me le pardonner.
Sans attendre, je m’éloignais. J’sentais la peur qui dégageait d’elle. C’était d’la terreur. J’la terrifiais. Et encore… Je n’étais pas entièrement transformé. Qu’est-ce que ça aurait été si j’avais été complét’ment transformé ? Il fallait que j’me calme. Que j’reprenne mes esprits. J’me rendais dans un coin. J’me roulais en boule. Doucement, j’reprenais forme humaine. Plus d’traces de ma nature lycane. Des larmes commençaient à couler. Il y avait tellement longtemps. J’avais eu tellement peur. J’aurais pu… J’aurais tellement… Je… Pour la première fois, je m’effrayais. J’avais peur de moi.
J’avais même plus les mots. Je n’étais même pas sûr d’pouvoir me faire pardonner.
La perte de contrôle se fit sentir. La douleur d’la transformation aussi. Mes muscles se contractèrent. La peau de mes mains et de mon visage se couvraient petit à petit de ma fourrure de lycan. Les ongles s’aiguisèrent pour dev’nir des griffres. Les crocs poussèrent dans ma gueule, tandis que j’laissai passer des grognements plaintifs. Dans le bas de mon dos, poussaient ma queue, dans l’prolongement de ma colonne vertébrale. Mes oreilles se changèrent. Heureusement que nous étions en pleine journée. Sinon, il ne s’rait plus rien resté du jeune homme. Il n’y aurait eu plus qu’la bête.
Mon regard s’porta sur Shidara. La haine et la colère se lisant sur mon expression. J’voyais encore et toujours son mirage, Elena Shidara, riante, moqueuse. Je s’apprêtai à se lancer sur elle. Je n’m’arrêtai qu’à la dernière seconde, quand la réalité r’prit le dessus sur l’imaginaire. J’vis la jeune fille avec qui je discutais. La scène me revint en tête. Je l’avais bousculée. Elle m’avait repoussé en retour. C’était encore flou. Les mots étaient étouffés. Mais j’réalisais, j’m’étais trompé. Sur tout la ligne. Qu’est-ce que j’m’apprêtais à faire. J’avais failli faire la plus grosse erreur de ma vie. Jamais je n’aurais pu me le pardonner.
Sans attendre, je m’éloignais. J’sentais la peur qui dégageait d’elle. C’était d’la terreur. J’la terrifiais. Et encore… Je n’étais pas entièrement transformé. Qu’est-ce que ça aurait été si j’avais été complét’ment transformé ? Il fallait que j’me calme. Que j’reprenne mes esprits. J’me rendais dans un coin. J’me roulais en boule. Doucement, j’reprenais forme humaine. Plus d’traces de ma nature lycane. Des larmes commençaient à couler. Il y avait tellement longtemps. J’avais eu tellement peur. J’aurais pu… J’aurais tellement… Je… Pour la première fois, je m’effrayais. J’avais peur de moi.
Fabricio ▬ « J’suis… désolé. J’ai pas voulu. J’ai… »
J’avais même plus les mots. Je n’étais même pas sûr d’pouvoir me faire pardonner.
"Terreur"
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Taichi Tomoe Lizenko#105108#105108#105108#105108#105108#105108#105108
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Lun 30 Nov 2020 - 23:44
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Taichi avait à peine terminé sa dernière tirade que son instinct la bloqua totalement. La colère et la haine dans le regard de Fabricio-san lui font redouter le pire. Machinalement, elle fait un pas en arrière pour mettre de la distance entre eux deux. Geste terriblement vain, son cerveau n’en prend conscience qu’une fois fait. Son esprit imprime dans sa mémoire ce qui se déroule devant elle.
La petite se sens à la fois actrice et spectatrice de la scène.
La peur, très vieille amie la balaye tel un tsunami sans lui laisser le temps de respirer. L’apparition de poils sur le visage ainsi que les mains de son interlocuteur pétrifiait littéralement l’adolescente. Au fond, d’elle une très vieille terreur se réveille lentement, affichant son sourire carnassier aussi aiguisé que les ongles devenus griffes face à elle. Lentement, cette terreur primaire remonte le long des ses veines jusqu’à son cerveau. Alors qu’elle pensait qu’il allait geler, par la froideur qui l’envahit, son cœur loupe un battement. Cette ennemie, enfouie pendant bien longtemps au fond de son être ouvre les vannes de sa mémoire pour faire écho à ce qu’elle voit.
Cette déferlante de froid interne, alliée avec le souvenir de son unique confrontation à des lycans, amplifie plus encore l’effroi qu’elle ressent. Son esprit n’est plus capable de réflexion, ni d’action. Ses membres paralysés refusent d’esquisser la moindre ébauche de geste, y compris ceux de fuite. La glace dans ses veines l’empêche de réagir, mais ne l’empêche en rien de comprendre ce qu’elle observe.
Ses yeux s’humidifient, son corps se met à trembler légèrement sans que Taichi ne puisse rien y faire. La terreur s’est encrée en elle profondément. Comme une graine qui se nourrit du sol pour pousser, ce sentiment néfaste se sert de la vision d’épouvante qu’elle affronte, mêlé à son passé, pour croître toujours plus. L’adolescente n’en est plus une, c’est une enfant de 7 ans, impuissante face à une mort qu’elle présent imminente.
Durant quelques instants, elle se retrouve à nouveau dans cette rue centrale menant aux théâtre et menant chez les Yukimura. Elle se revoit en train d’essayer de convaincre sa sœur de ne pas y retourner. Sa sœur mourir devant elle, la douleur dans son dos. Sa vieille blessure lui fait mal, bien qu’elle ne soit plus qu’une sage cicatrice, son esprit ravive la sensation douloureuse entre ses omoplates.
Les tremblements qui l’agitent s’accentuent encore, les larmes coulent sur ses joues sans retenues, lorsque ses saphirs pourpre croisent les ambres haineuses. Sa bouche s’ouvre en un cri muet alors que Fabricio-san s’apprêtait à se jeter sur elle. Ses yeux se ferment pour ne pas voir les griffes s’approcher plus encore d’elle. Sous le coup de l’émotion, ses jambes se dérobes sous elle, la laissant sur les fesses. L’attente du coup se prolonge sans qu’aucune douleur n’arrive. Réouvrant ses yeux, elle fixe son camarade, sans réellement le voir. L’image de la bête qui a tué sa sœur superposée à Fabricio-san, Taichi Tomoe pleure de terreur, incapable de bouger.
Son cerveau bloqué sur une seule question, déclenchant une nouvelle vague glacée dans ses veines menée par la terreur qui la submerge. Qu’est-ce qui se serait passé s’il n’avait pas arrêté son geste ? La petite sorcière se refuse à l’imaginer, probablement parce qu’elle a conscience que dans son état tétanique, elle n’aurait pas réagi. Elle se serait laisser faire mettre en morceau. Pourtant …
Pourtant dans ce brouillard de panique et de terreur, son ouïe capte les excuses de son camarade. Et ces quelques mots suffisent à engendrer un second choc dans l’esprit de la petite, balayant l’image des meurtriers de sa grande sœur. Ses yeux embuées se pose sur le jeune garçon qui l’a terrifié, et qui la terrifie toujours. Il semble aussi bouleversé qu’elle l’est. Recroquevillé sur lui-même, dans un coin, nu comme un nouveau-né. Taichi Tomoe fixe son dos en silence, qui n’est lui rompu que par les pleurs qu’ils partagent.
Très doucement, la jeune sorcière essaie de bouger. Les premières tentatives qu’elle fait se soldent par des échecs, tellement ses muscles sont tétanisés et sa tête encore trop engourdis. Le temps s’étire lentement, sans que rien ne change entre eux. Puis, encore sous l’emprise de cette peur violente, Taichi s’approche de Fabricio-san en s’appuyant sur Tsukinoha, ses jambes menaçants de se dérober sous elle à chaque pas. Finalement, elle se laisse glisser au sol, juste derrière son camarade d’attente. Elle ouvre la bouche, mais les mots, eux ne sortent pas. Sa gorge est toujours nouée par la peur. Sa main s’approche de l’épaule du jeune garçon, mais reste en suspend sans la toucher, hésitante.
Ne risque-t-elle rien à faire ça ? La peur, toujours là, la conseille mal et son esprit logique le sait. Cependant c’est bien plus fort qu’elle sur l’instant.
Alors Taichi Tomoe se fait violence, elle ne peut pas … elle n’a pas le droit de laisser la peur la paralyser ainsi. Elle a réussi à se ressaisir face à Jarlsonfel-sama, pourquoi ne pas réussir maintenant ? Regardant le sol, l’adolescente doit admettre que ce n’est fondamentalement pas pareil. Elle avait seulement eu peur, elle n’avait pas été terrifiée. Se secouer face à un mélange de traumatisme passé et présent, n’avait rien de simple ni de facile.
Toujours tremblante, elle dépose finalement sa main sur l’épaule de Fabricio-san, fermant fort les yeux en parallèle. Espérant qu’aucun coup ne viendrait sur elle. Heureusement aucune douleur ne survient, encourageant la petite à entrouvrir les yeux à nouveau. Sa voix tremble en quittant ses lèvres, tout comme sa vue reste brouillée par ses larmes de terreur.
« Pa … Par-pardon … je … je … je vou-voulais pas … te … te mettre … d-dans cet … état. »
Elle le pense sincèrement, ce qui est paradoxale elle le sait avec son état actuel. Alors qu’il tourne la tête vers elle, Taichi Tomoe recule prestement. Elle ne peut pas effacer sa terreur comme ça, pas aussi rapidement.
« Pa-par … pardon … Tu … tu … tu es … u-un ly … ly-lycan, ne … n’est-ce … ce pas ? »
La jeune sorcière voit bien qu’il est autant déboussolé qu’elle. Elle aimerait pouvoir le rassurer … sauf qu’elle n’en est pas capable pour le moment.
La petite se sens à la fois actrice et spectatrice de la scène.
La peur, très vieille amie la balaye tel un tsunami sans lui laisser le temps de respirer. L’apparition de poils sur le visage ainsi que les mains de son interlocuteur pétrifiait littéralement l’adolescente. Au fond, d’elle une très vieille terreur se réveille lentement, affichant son sourire carnassier aussi aiguisé que les ongles devenus griffes face à elle. Lentement, cette terreur primaire remonte le long des ses veines jusqu’à son cerveau. Alors qu’elle pensait qu’il allait geler, par la froideur qui l’envahit, son cœur loupe un battement. Cette ennemie, enfouie pendant bien longtemps au fond de son être ouvre les vannes de sa mémoire pour faire écho à ce qu’elle voit.
Cette déferlante de froid interne, alliée avec le souvenir de son unique confrontation à des lycans, amplifie plus encore l’effroi qu’elle ressent. Son esprit n’est plus capable de réflexion, ni d’action. Ses membres paralysés refusent d’esquisser la moindre ébauche de geste, y compris ceux de fuite. La glace dans ses veines l’empêche de réagir, mais ne l’empêche en rien de comprendre ce qu’elle observe.
Ses yeux s’humidifient, son corps se met à trembler légèrement sans que Taichi ne puisse rien y faire. La terreur s’est encrée en elle profondément. Comme une graine qui se nourrit du sol pour pousser, ce sentiment néfaste se sert de la vision d’épouvante qu’elle affronte, mêlé à son passé, pour croître toujours plus. L’adolescente n’en est plus une, c’est une enfant de 7 ans, impuissante face à une mort qu’elle présent imminente.
Durant quelques instants, elle se retrouve à nouveau dans cette rue centrale menant aux théâtre et menant chez les Yukimura. Elle se revoit en train d’essayer de convaincre sa sœur de ne pas y retourner. Sa sœur mourir devant elle, la douleur dans son dos. Sa vieille blessure lui fait mal, bien qu’elle ne soit plus qu’une sage cicatrice, son esprit ravive la sensation douloureuse entre ses omoplates.
Les tremblements qui l’agitent s’accentuent encore, les larmes coulent sur ses joues sans retenues, lorsque ses saphirs pourpre croisent les ambres haineuses. Sa bouche s’ouvre en un cri muet alors que Fabricio-san s’apprêtait à se jeter sur elle. Ses yeux se ferment pour ne pas voir les griffes s’approcher plus encore d’elle. Sous le coup de l’émotion, ses jambes se dérobes sous elle, la laissant sur les fesses. L’attente du coup se prolonge sans qu’aucune douleur n’arrive. Réouvrant ses yeux, elle fixe son camarade, sans réellement le voir. L’image de la bête qui a tué sa sœur superposée à Fabricio-san, Taichi Tomoe pleure de terreur, incapable de bouger.
Son cerveau bloqué sur une seule question, déclenchant une nouvelle vague glacée dans ses veines menée par la terreur qui la submerge. Qu’est-ce qui se serait passé s’il n’avait pas arrêté son geste ? La petite sorcière se refuse à l’imaginer, probablement parce qu’elle a conscience que dans son état tétanique, elle n’aurait pas réagi. Elle se serait laisser faire mettre en morceau. Pourtant …
Pourtant dans ce brouillard de panique et de terreur, son ouïe capte les excuses de son camarade. Et ces quelques mots suffisent à engendrer un second choc dans l’esprit de la petite, balayant l’image des meurtriers de sa grande sœur. Ses yeux embuées se pose sur le jeune garçon qui l’a terrifié, et qui la terrifie toujours. Il semble aussi bouleversé qu’elle l’est. Recroquevillé sur lui-même, dans un coin, nu comme un nouveau-né. Taichi Tomoe fixe son dos en silence, qui n’est lui rompu que par les pleurs qu’ils partagent.
Très doucement, la jeune sorcière essaie de bouger. Les premières tentatives qu’elle fait se soldent par des échecs, tellement ses muscles sont tétanisés et sa tête encore trop engourdis. Le temps s’étire lentement, sans que rien ne change entre eux. Puis, encore sous l’emprise de cette peur violente, Taichi s’approche de Fabricio-san en s’appuyant sur Tsukinoha, ses jambes menaçants de se dérober sous elle à chaque pas. Finalement, elle se laisse glisser au sol, juste derrière son camarade d’attente. Elle ouvre la bouche, mais les mots, eux ne sortent pas. Sa gorge est toujours nouée par la peur. Sa main s’approche de l’épaule du jeune garçon, mais reste en suspend sans la toucher, hésitante.
Ne risque-t-elle rien à faire ça ? La peur, toujours là, la conseille mal et son esprit logique le sait. Cependant c’est bien plus fort qu’elle sur l’instant.
Alors Taichi Tomoe se fait violence, elle ne peut pas … elle n’a pas le droit de laisser la peur la paralyser ainsi. Elle a réussi à se ressaisir face à Jarlsonfel-sama, pourquoi ne pas réussir maintenant ? Regardant le sol, l’adolescente doit admettre que ce n’est fondamentalement pas pareil. Elle avait seulement eu peur, elle n’avait pas été terrifiée. Se secouer face à un mélange de traumatisme passé et présent, n’avait rien de simple ni de facile.
Toujours tremblante, elle dépose finalement sa main sur l’épaule de Fabricio-san, fermant fort les yeux en parallèle. Espérant qu’aucun coup ne viendrait sur elle. Heureusement aucune douleur ne survient, encourageant la petite à entrouvrir les yeux à nouveau. Sa voix tremble en quittant ses lèvres, tout comme sa vue reste brouillée par ses larmes de terreur.
« Pa … Par-pardon … je … je … je vou-voulais pas … te … te mettre … d-dans cet … état. »
Elle le pense sincèrement, ce qui est paradoxale elle le sait avec son état actuel. Alors qu’il tourne la tête vers elle, Taichi Tomoe recule prestement. Elle ne peut pas effacer sa terreur comme ça, pas aussi rapidement.
« Pa-par … pardon … Tu … tu … tu es … u-un ly … ly-lycan, ne … n’est-ce … ce pas ? »
La jeune sorcière voit bien qu’il est autant déboussolé qu’elle. Elle aimerait pouvoir le rassurer … sauf qu’elle n’en est pas capable pour le moment.
"Terreur glaçante"
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Jeu 25 Fév 2021 - 21:42
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
Pendant un instant, j’restais là, assis par terre, les g’noux rel’vés, ma tête enfouille d’dans et ets bras autour, comme pour m’couper du monde. J’étais honteux. Littéralement. Si Mia l’apprenait. Bordel… Elle allait m’passer un d’ses savons. J’devais apprendre à m’contrôler. Surtout quand j’m’énervais. Dire que j’ai failli… Non. J’veux même pas y penser. J’me s’rais jamais pardonné s’il était arrivé quelqu’chose. Mia non plus. Et Vilhelm, encore moins. Très clairement. Il m’aurait massacré, j’en étais sûr.
J’tentais tant bien qu’mal d’imaginer c’qui aurait pu s’passer. Comme je tendais d’ignorer la p’tite. Mais c’était compliqué. Elle empestait la peur. Elle sentait tellement que j’m’étonnais que personne d’autres ne se soit montré. Elle puait tellement que j’l’avais même pas senti s’rapprocher. Pourtant, elle avait dû. Parc’que j’avais sentis sa main tramblante sur mon épaule. J’avais pas bougé. J’avais peur d’lui faire encore plus peur. Bordel, c’est qu’elle allait mourir de frousse, bientôt ! Elle resta là, s’main sur moi. Elle tendait d’faire quoi, là ? D’me rassurer ? Faudrait p-être qu’elle commence par elle-même, non ? Parce que là, elle était en train d’signer mon arrêt d’mort si Vil rev’nait.
Elle commença à parler. Même un bègue bégayait pas autant, bordel ! Elle voulait pas m’mettre dans cet état ? Bah, il aurait manqué plus qu’ça. Non, Elle était à mille lieux la fille Shidara. Elle était gentille, Taichi. Elle cherchait pas à blesser les autres volontairement. Moi non plus, j’avais pas voulu la mettre dans c’t état. Elle m’secouait plus qu’un séisme, à trembler ainsi. J’tournai la tête vers elle. Elle avait les larmes aux yeux. J’aurais voulu m’excuser plus encore. Mais ma voix était cassée, pour l’instant. J’le sentais bien.
Elle posa une autre question et j’y répondis toujours pas. Parc’que j’en étais encore incapable. Et puis, parce que la réponse était évidente. Si j’étais pas un lycan, j’étais l’lapin d’Pâques. J’savais pas ce qu’elle avait avec les gens d’ma race. Mais j’étais maintenant certain qu’c’tétait ça qui posait problème. J’pris une grande inspiration, retrouvant ma voix au passage. J’pris la décision d’m’en aller. Ma présence n’l’aidait pas du tout. Tant pis pour Vil, j’repasserai un autre jour. Ou il viendrait me trouver pour m’flanquer une raclée avant.
J’lui adressai un r’gard d’excuse avant d’me lever, avec douceur pour pas plus l’effrayer. J’pris ensuite la direction d’la sortie d’la cour. Autant rentrer chez Mia.
J’tentais tant bien qu’mal d’imaginer c’qui aurait pu s’passer. Comme je tendais d’ignorer la p’tite. Mais c’était compliqué. Elle empestait la peur. Elle sentait tellement que j’m’étonnais que personne d’autres ne se soit montré. Elle puait tellement que j’l’avais même pas senti s’rapprocher. Pourtant, elle avait dû. Parc’que j’avais sentis sa main tramblante sur mon épaule. J’avais pas bougé. J’avais peur d’lui faire encore plus peur. Bordel, c’est qu’elle allait mourir de frousse, bientôt ! Elle resta là, s’main sur moi. Elle tendait d’faire quoi, là ? D’me rassurer ? Faudrait p-être qu’elle commence par elle-même, non ? Parce que là, elle était en train d’signer mon arrêt d’mort si Vil rev’nait.
Elle commença à parler. Même un bègue bégayait pas autant, bordel ! Elle voulait pas m’mettre dans cet état ? Bah, il aurait manqué plus qu’ça. Non, Elle était à mille lieux la fille Shidara. Elle était gentille, Taichi. Elle cherchait pas à blesser les autres volontairement. Moi non plus, j’avais pas voulu la mettre dans c’t état. Elle m’secouait plus qu’un séisme, à trembler ainsi. J’tournai la tête vers elle. Elle avait les larmes aux yeux. J’aurais voulu m’excuser plus encore. Mais ma voix était cassée, pour l’instant. J’le sentais bien.
Elle posa une autre question et j’y répondis toujours pas. Parc’que j’en étais encore incapable. Et puis, parce que la réponse était évidente. Si j’étais pas un lycan, j’étais l’lapin d’Pâques. J’savais pas ce qu’elle avait avec les gens d’ma race. Mais j’étais maintenant certain qu’c’tétait ça qui posait problème. J’pris une grande inspiration, retrouvant ma voix au passage. J’pris la décision d’m’en aller. Ma présence n’l’aidait pas du tout. Tant pis pour Vil, j’repasserai un autre jour. Ou il viendrait me trouver pour m’flanquer une raclée avant.
Fabricio ▬ « J’vais te laisser. J’crois bien ma présence t’aide pas. »
J’lui adressai un r’gard d’excuse avant d’me lever, avec douceur pour pas plus l’effrayer. J’pris ensuite la direction d’la sortie d’la cour. Autant rentrer chez Mia.
"Départ ?"
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Taichi Tomoe Lizenko#105338#105338#105338#105338#105338#105338#105338
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Ven 5 Mar 2021 - 0:07
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Bien sûr sa question n’appelle pas réellement de réponse. Taichi Tomoe avait surtout besoin d’exprimer avec des mots ce qu’elle avait vu. Une façon, vaine, de faire tomber la terreur qui l’habite encore dans les limbes de l’oubli. Elle le regarde prendre une grande inspiration, et l’écoute lorsqu’il affirme que sa présence ne l’aide pas.
L’adolescente ne peut pas le nier. Le fait qu’il soit un lycan change totalement la donne pour elle. Son esprit n’arrive pas à rationnaliser la réaction qu’il a eu, encore moins à envisager que ça ne pourrait pas se reproduire. Au contraire même, il prévoit que ça recommence sous peu. Presqu’il pourrait reprendre cette forme terrifiante là, de suite sans crier gare.
Cependant son regard, celui qu’elle croise lorsqu’il se lève avec douceur … la sorcière y décèle un véritable sentiment de culpabilité et d’excuses. Il ne voulait pas réagir ainsi, ni provoquer ce choc chez elle. Ces quelques secondes où leurs regards se croisent, suffisent à l’adolescente pour être profondément convaincu que ça ne se reproduira pas. Parce qu’il ne prendra pas le risque d’une part et de l’autre … parce que Taichi espère devenir capable de se gérer elle aussi.
Ses forces lui reviennent d’un coup, lui permettant de se redresser rapidement. Sa peur, encore tapis dans son esprit, lui souffle de fuir à l’opposé de ce monstre. Son dragon intérieur, lui, met en avant qu’au contraire, elle devrait le retenir. Combattre la peur qu’il lui a insufflé, comme elle a l’intention d’affronter le Secret sous peu. Arrêter de reculer à chaque fois que la situation ne rentre pas dans les cadres mentaux qu’elle a défini. Et c’est ce dernier qui l’emporte dans la bataille interne contre la peur.
Taichi Tomoe le rattrape et prend sa main dans les siennes pour le retenir.
« Non … non. Ça va … ça va aller. Je … je … c’est juste le choc. Tu n’es pas … responsable. Enfin … pas totalement. Reste … d’accord ? Et puis tu … tu ne vas pas te … te balader dans cet état. Viens. »
Rassemblant les forces qu’il lui reste, la petite sorcière tire son camarade d’attente vers la porte arrière de la forge. Une fois devant la porte, elle lâche sa main, monte sur un tonneau proche et soulève une tuile du toile. Lorsque la petite redescend, elle a une petite clef dans la main, avec laquelle elle ouvre la porte.
« Jarl … Jarlsonfel-sama m’a … montré où il la cachait … Juste au … au cas où. Ton pantalon ça peut encore aller … je crois mais … mais ton haut … enfin … Jarlsonfel-sensei ne dira rien si tu lui en empruntes un. Faudra juste … lui rendre en l’état. »
Sans laisser le temps à Fabricio-san de protester, elle l’entraine dans l’arrière forge avant de refermer la porte derrière eux. Puis, connaissant bien le chemin maintenant, Taichi le guide jusqu’à l’étage tenant à nouveau sa main dans la sienne. Ce contact la rassure, inconsciemment, parce que ce n’est pas la main d’un monstre, mais celle d’un garçon pas si différent d’elle. Arrivée en haut, sans lâcher sa main, elle l’emmène directement dans la chambre de son sensei et désigne la commode.
« Il range ses hauts là .. même s’ils sont trop grand pour toi … ça … enfin … ça t’évitera des ennuies en rentrant chez toi. Je … je te laisse te changer. »
Précipitamment, elle le plante à l’entrée de la pièce pour aller dans une autre qui s’avère être la salle de bain. Là, elle se passe de l’eau froide sur le visage, afin de faire disparaitre les traces de larmes mais aussi de se calmer. Sa peur susurre encore que tout peu basculer, qu’elle ne peut pas lui faire confiance, qu’elle doit fuir. Néanmoins, Taichi Tomoe sait qu’elle est mauvaise conseillère et préfère tenter sa chance en partant du principe que ce n’était qu’un accident. Juste un accident.
L’adolescente retourne alors dans le salon et patiente sagement, assise sur le canapé, que Fabricio-san sorte de la chambre de Jarlsonfel-sama. Peut-être devrait-elle expliquer sa réaction extrême au moins un peu ? Son esprit s’interroge sur un autre sujet. Aura-t-elle le courage de lui demander l’origine de son emportement à lui ?
L’adolescente ne peut pas le nier. Le fait qu’il soit un lycan change totalement la donne pour elle. Son esprit n’arrive pas à rationnaliser la réaction qu’il a eu, encore moins à envisager que ça ne pourrait pas se reproduire. Au contraire même, il prévoit que ça recommence sous peu. Presqu’il pourrait reprendre cette forme terrifiante là, de suite sans crier gare.
Cependant son regard, celui qu’elle croise lorsqu’il se lève avec douceur … la sorcière y décèle un véritable sentiment de culpabilité et d’excuses. Il ne voulait pas réagir ainsi, ni provoquer ce choc chez elle. Ces quelques secondes où leurs regards se croisent, suffisent à l’adolescente pour être profondément convaincu que ça ne se reproduira pas. Parce qu’il ne prendra pas le risque d’une part et de l’autre … parce que Taichi espère devenir capable de se gérer elle aussi.
Ses forces lui reviennent d’un coup, lui permettant de se redresser rapidement. Sa peur, encore tapis dans son esprit, lui souffle de fuir à l’opposé de ce monstre. Son dragon intérieur, lui, met en avant qu’au contraire, elle devrait le retenir. Combattre la peur qu’il lui a insufflé, comme elle a l’intention d’affronter le Secret sous peu. Arrêter de reculer à chaque fois que la situation ne rentre pas dans les cadres mentaux qu’elle a défini. Et c’est ce dernier qui l’emporte dans la bataille interne contre la peur.
Taichi Tomoe le rattrape et prend sa main dans les siennes pour le retenir.
« Non … non. Ça va … ça va aller. Je … je … c’est juste le choc. Tu n’es pas … responsable. Enfin … pas totalement. Reste … d’accord ? Et puis tu … tu ne vas pas te … te balader dans cet état. Viens. »
Rassemblant les forces qu’il lui reste, la petite sorcière tire son camarade d’attente vers la porte arrière de la forge. Une fois devant la porte, elle lâche sa main, monte sur un tonneau proche et soulève une tuile du toile. Lorsque la petite redescend, elle a une petite clef dans la main, avec laquelle elle ouvre la porte.
« Jarl … Jarlsonfel-sama m’a … montré où il la cachait … Juste au … au cas où. Ton pantalon ça peut encore aller … je crois mais … mais ton haut … enfin … Jarlsonfel-sensei ne dira rien si tu lui en empruntes un. Faudra juste … lui rendre en l’état. »
Sans laisser le temps à Fabricio-san de protester, elle l’entraine dans l’arrière forge avant de refermer la porte derrière eux. Puis, connaissant bien le chemin maintenant, Taichi le guide jusqu’à l’étage tenant à nouveau sa main dans la sienne. Ce contact la rassure, inconsciemment, parce que ce n’est pas la main d’un monstre, mais celle d’un garçon pas si différent d’elle. Arrivée en haut, sans lâcher sa main, elle l’emmène directement dans la chambre de son sensei et désigne la commode.
« Il range ses hauts là .. même s’ils sont trop grand pour toi … ça … enfin … ça t’évitera des ennuies en rentrant chez toi. Je … je te laisse te changer. »
Précipitamment, elle le plante à l’entrée de la pièce pour aller dans une autre qui s’avère être la salle de bain. Là, elle se passe de l’eau froide sur le visage, afin de faire disparaitre les traces de larmes mais aussi de se calmer. Sa peur susurre encore que tout peu basculer, qu’elle ne peut pas lui faire confiance, qu’elle doit fuir. Néanmoins, Taichi Tomoe sait qu’elle est mauvaise conseillère et préfère tenter sa chance en partant du principe que ce n’était qu’un accident. Juste un accident.
L’adolescente retourne alors dans le salon et patiente sagement, assise sur le canapé, que Fabricio-san sorte de la chambre de Jarlsonfel-sama. Peut-être devrait-elle expliquer sa réaction extrême au moins un peu ? Son esprit s’interroge sur un autre sujet. Aura-t-elle le courage de lui demander l’origine de son emportement à lui ?
"Seconde chance ?"
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Dim 7 Mar 2021 - 20:35
Rencontre au Cercle
Feat Taichi Tomoe Yukimura & Fabricio Flores
J’fis un pas. Puis un autre. Le troisième n’vint pas. Pour la simple raison qu’quelqu’un me retint pas la main. J’e relevai la tête et mon r’gard s’posa sur la p’tite. C’était elle qui m’empêchait d’avancer plus loin. Elle bégaya, encore. Mais elle t’nait visiblement à c’que j’reste. Puisqu’elle insistait… Et puis, elle avait raison sur un point. J’jetais un regard sur mes vêtements. Oh bordel ! Comme j’avais réussi à les détruire ainsi ? J’m’étais même pas transformé à fond… Mia allait me tuer, c’était pas possible autrement.
Taichi m’laissa donc pas le choix et j’la suivis à l’intérieur, résigné. Enfin, c’était ça ou elle m’arrachait un bras. Enfin, pas réellement, hein. C’était une image, qu’on soit bien d’accord. En vrai, j’s’rais resté sur place, elle aurait pas bougé d’un pouce et le lend’main matin, on s’rait encore là. Une fois d’vant la porte, elle monta sur un tabouret pour aller chercher une petite clé. Ah ? Vil’ cachait donc ça là ? Bon à savoir. On entra dans la forge de mon compagnon de meute, en se t’nant toujours la main et elle m’emmena à l’étage où se trouvait sa chambre. La p’tite me montra rapidement une armoire, avant partir vers ailleurs. Elle d’vait réellement bien connaitre Vil pour savoir comment était la maison.
J’ouvris la porte. Mouais… Y avait rien bien terrible. On pouvait même remplir certains pulls avec deux comme moi. J’trouvai rapidement un t-shirt par trop grand. C’était un truc qu’il devait plus mettre d’puis longtemps. J’me d’mandais même c’que ça foutait là. Je l’enfilai rapidement. J’flottais d’dans, mais ça dépannait. Bon, allez ! On valide. J’allais pas r’tourner tout l’armoire non plus. J’pensais pas trouver mieux, de t’façon.
Du coup, J’me d’mandais ce que je devais faire. Taichi n’était toujours pas r’venue. Était-elle r’descendue ? Autant aller vérifier. J’pris la direction inverse, jetant d’abord un r’gard dans la forge. Personne. Dans la cuisine ? Non plus. J’finis pas la trouver dans l’salon, assise dans l’divan. Elle semblait être en train d’réfléchir. J’devais p’être la laisser tranquille. Non, elle m’avait d’mandé de rester. Fallait p-être que j’dise quelque chose. Au moins pour signaler qu’j’étais de r’tour. Mais quoi ? Après tout, au final, j’étais pas doué pour m’faire des amis. Et encore moins pour faire confiance aux gens. J’avais été trop souvent trompé, abusé. J’pouvais toujours tenter. Une dernière fois seulement. Après tout, elle était gentille. Elle m’avait pas jugé, critiqué. Faut quand je l’avais un peu poussé à bout. Mais c’était mérité. Allez, Fa’ ! On r’prend à zéro. J’entrain enfin dans l’salon et j’vins m’assoir à côté d’elle.
Taichi m’laissa donc pas le choix et j’la suivis à l’intérieur, résigné. Enfin, c’était ça ou elle m’arrachait un bras. Enfin, pas réellement, hein. C’était une image, qu’on soit bien d’accord. En vrai, j’s’rais resté sur place, elle aurait pas bougé d’un pouce et le lend’main matin, on s’rait encore là. Une fois d’vant la porte, elle monta sur un tabouret pour aller chercher une petite clé. Ah ? Vil’ cachait donc ça là ? Bon à savoir. On entra dans la forge de mon compagnon de meute, en se t’nant toujours la main et elle m’emmena à l’étage où se trouvait sa chambre. La p’tite me montra rapidement une armoire, avant partir vers ailleurs. Elle d’vait réellement bien connaitre Vil pour savoir comment était la maison.
J’ouvris la porte. Mouais… Y avait rien bien terrible. On pouvait même remplir certains pulls avec deux comme moi. J’trouvai rapidement un t-shirt par trop grand. C’était un truc qu’il devait plus mettre d’puis longtemps. J’me d’mandais même c’que ça foutait là. Je l’enfilai rapidement. J’flottais d’dans, mais ça dépannait. Bon, allez ! On valide. J’allais pas r’tourner tout l’armoire non plus. J’pensais pas trouver mieux, de t’façon.
Du coup, J’me d’mandais ce que je devais faire. Taichi n’était toujours pas r’venue. Était-elle r’descendue ? Autant aller vérifier. J’pris la direction inverse, jetant d’abord un r’gard dans la forge. Personne. Dans la cuisine ? Non plus. J’finis pas la trouver dans l’salon, assise dans l’divan. Elle semblait être en train d’réfléchir. J’devais p’être la laisser tranquille. Non, elle m’avait d’mandé de rester. Fallait p-être que j’dise quelque chose. Au moins pour signaler qu’j’étais de r’tour. Mais quoi ? Après tout, au final, j’étais pas doué pour m’faire des amis. Et encore moins pour faire confiance aux gens. J’avais été trop souvent trompé, abusé. J’pouvais toujours tenter. Une dernière fois seulement. Après tout, elle était gentille. Elle m’avait pas jugé, critiqué. Faut quand je l’avais un peu poussé à bout. Mais c’était mérité. Allez, Fa’ ! On r’prend à zéro. J’entrain enfin dans l’salon et j’vins m’assoir à côté d’elle.
Fabricio ▬ « Je… Je voulais… encore m’excuser pour tout à l’heure. Je n’aurais pas du agir ainsi… Ni dire ce que j’ai dit… Je crois. »
"On efface et on recommence"
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Mar 16 Mar 2021 - 21:11
Rencontre au Cercle
Feat Fabricio Flores & Taichi Tomoe Yukimura
Taichi Tomoe redresse et tourne sa tête, ne s’étant même pas aperçu qu’elle fixait le sol depuis un moment, lorsque Fabricio-san lui adresse la parole. Assise en position seika, elle donne l’impression d’être encore plus petite qu’elle ne l’est réellement. Comme à chaque fois qu’elle est mal à l’aise, l’adolescente se mord la lèvre inférieure.
« Tu es pardonné. C’est aussi ma faute, je t’ai poussé à bout et …. Quelque chose dans ce que j’ai fait ou dit t’a mis hors de toi. Je ne voulais pas te rappeler quelque chose de … enfin quelque chose qui t’a visiblement fait du mal par le passé.
On ne se connait pas … je dirai que c’est normal que l’on fasse des … faux-pas on va dire. »
Le silence retombe entre les deux jeunes. Ne sachant pas vraiment comment s’expliquer, ou plus exactement par où commencer à s’expliquer un peu, Taichi finit par se lever et se diriger vers le bar présent dans la pièce. Sans se gêner le moins du monde, elle fouille dedans et en tire deux verres à whiskey. Elle attrape sur le comptoir la bouteille laissé visiblement en plan depuis la dernière fois qu’elle a servi. Rapidement, la sorcière ramène le tout sur la table basse, sert les deux verres et en donne un à Fabricio-san.
D’un geste plus ou moins assuré, elle fait trinquer les deux verres l’un contre l’autre.
« Kanpaï ! »
D’une traite, voilà l’adolescente avalant l’intégralité de son verre cul sec, avant de le poser sur la table basse. La rasade d’alcool ne tarde pas à apporter le courage et l’audace qui lui manquait. Son esprit se dit qu’un jour, il faudra qu’elle trouve un autre procédé pour chasser loin les peurs qui l’assaillent.
« C’est vrai … tu n’aurais peut-être pas dû dire ce que tu m’as dit, ni partir du principe que j’avais eu la même chance que toi. Tu ignores tout de moi, de qui je peux être, de ce que j’ai pu traverser et de ce que je traverse actuellement. Et tout ça est parfaitement normal et logique, puisque c’est la première fois que l’on se voit. Nous sommes des inconnus l’un pour l’autre.
Ma mère biologique m’a abandonné dans une famille qu’elle pensait être bien. Ce n’était pas le cas. J’ai passé mon enfance à dissimuler qui j’étais vraiment, à n’être rien d’autre qu’un outil pour la renommé supposée de cette famille. Ils ont été tué … par des hommes-loups, il y a maintenant neuf ans. C’est … pour ça que j’ai eu peur.
Ils m’ont attaqué moi aussi mais … mais j’ai été sauvé par un vieil homme. C’est avec lui que j’ai découvert ce que ça faisait d’être aimé. Je sais à quel point c’est précieux, et je suis vraiment désolée pour toi que la personne qui t’a aimé ne soit plus à tes côtés. Je sais aussi ce que c’est que de perdre une personne pareil.
Il s’avère que … je ne suis pas bien parce que ma mère biologique est revenue dans ma vie et que je ne sais plus du tout où j’en suis, ni ce que je veux faire de cette information. J’ignore si j’aurai la force de l’accepter dans ma vie, ni si j’aurai celle de l’en exclure.
Néanmoins tu n’as pas à payer mon état d’esprit vacillant, parce que tu n’y es pour rien. C’est à moi d’être désolée, et de te présenter mes excuses. Je n’aurai pas dû être aussi méchante avec toi tout à l’heure. Je te demande pardon Fabricio-san. »
« Tu es pardonné. C’est aussi ma faute, je t’ai poussé à bout et …. Quelque chose dans ce que j’ai fait ou dit t’a mis hors de toi. Je ne voulais pas te rappeler quelque chose de … enfin quelque chose qui t’a visiblement fait du mal par le passé.
On ne se connait pas … je dirai que c’est normal que l’on fasse des … faux-pas on va dire. »
Le silence retombe entre les deux jeunes. Ne sachant pas vraiment comment s’expliquer, ou plus exactement par où commencer à s’expliquer un peu, Taichi finit par se lever et se diriger vers le bar présent dans la pièce. Sans se gêner le moins du monde, elle fouille dedans et en tire deux verres à whiskey. Elle attrape sur le comptoir la bouteille laissé visiblement en plan depuis la dernière fois qu’elle a servi. Rapidement, la sorcière ramène le tout sur la table basse, sert les deux verres et en donne un à Fabricio-san.
D’un geste plus ou moins assuré, elle fait trinquer les deux verres l’un contre l’autre.
« Kanpaï ! »
D’une traite, voilà l’adolescente avalant l’intégralité de son verre cul sec, avant de le poser sur la table basse. La rasade d’alcool ne tarde pas à apporter le courage et l’audace qui lui manquait. Son esprit se dit qu’un jour, il faudra qu’elle trouve un autre procédé pour chasser loin les peurs qui l’assaillent.
« C’est vrai … tu n’aurais peut-être pas dû dire ce que tu m’as dit, ni partir du principe que j’avais eu la même chance que toi. Tu ignores tout de moi, de qui je peux être, de ce que j’ai pu traverser et de ce que je traverse actuellement. Et tout ça est parfaitement normal et logique, puisque c’est la première fois que l’on se voit. Nous sommes des inconnus l’un pour l’autre.
Ma mère biologique m’a abandonné dans une famille qu’elle pensait être bien. Ce n’était pas le cas. J’ai passé mon enfance à dissimuler qui j’étais vraiment, à n’être rien d’autre qu’un outil pour la renommé supposée de cette famille. Ils ont été tué … par des hommes-loups, il y a maintenant neuf ans. C’est … pour ça que j’ai eu peur.
Ils m’ont attaqué moi aussi mais … mais j’ai été sauvé par un vieil homme. C’est avec lui que j’ai découvert ce que ça faisait d’être aimé. Je sais à quel point c’est précieux, et je suis vraiment désolée pour toi que la personne qui t’a aimé ne soit plus à tes côtés. Je sais aussi ce que c’est que de perdre une personne pareil.
Il s’avère que … je ne suis pas bien parce que ma mère biologique est revenue dans ma vie et que je ne sais plus du tout où j’en suis, ni ce que je veux faire de cette information. J’ignore si j’aurai la force de l’accepter dans ma vie, ni si j’aurai celle de l’en exclure.
Néanmoins tu n’as pas à payer mon état d’esprit vacillant, parce que tu n’y es pour rien. C’est à moi d’être désolée, et de te présenter mes excuses. Je n’aurai pas dû être aussi méchante avec toi tout à l’heure. Je te demande pardon Fabricio-san. »
"Honnêteté"
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