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Lun 18 Jan 2021 - 11:54
Je riais grassement alors qu’il me demanda de ne pas trop abimer ses petits nazis tout mignons dans leurs beaux uniformes tout laqués. Si on passait sous silence les morts dans la pièce, les autres ne s’en tiraient pas trop mal. Entre stupéfaction, incrédulité et l’état de choc, on peut dire qu’ils étaient vraiment calmes maintenant.
Alors que je tirais sur mon cigare, je me rappelais de nos conversations sans trop de complexe dans la tente nous ayant accueillis lui et moi après notre toute première bataille l’un avec l’autre. C’est un être bien singulier et je ne saurais que trop reconnaître sa supériorité à moi lorsqu’il se bat sérieusement. Le simple fait que je ne puisse plus le toucher alors qu’il ne se constitue que d’électricité est un avantage certain. Je respecte sa force. Cela a su nouer visiblement une certaine forme d’amitié malgré le millénaire passé entre nos rencontres.
Tandis que je lui expliquais mes motivations à me trouver là, il sortit à son tour un cigare, mais quelque chose dans son regard me troubla quelque peu. On aurait dit presque de la pitié. C’était à ça que j’étais réduit ? Peut-être bien en réalité. Qui pouvait bien se vanter d’une vie à juste récolter des informations à droit à gauche pour un grand puissant dans une tour d’ivoire qu’on ne voit jamais ? Il faut dire que j’ai dû exprimer les choses non sans une certaine amertume peut-être. Depuis combien de dizaines d’années n’avais-je pas vu mon petit frère déjà ? Pire encore, ma sœur que je n’ai jamais vu, c’était à pleurer une telle famille.
Gâcher mon talent dans un conflit qui s’embourbait, depuis plusieurs mois, c’était plutôt vrai sur ce coup, mais en même temps je n’avais que peu à me plaindre à part de l’ennuis. Je pouvais déjà visualiser les choses à long termes et cette guerre me servait de terrain d’essais grandeur nature.
Je l’écoutais avec attention alors qu’il décrivit une sorte d’absence prolongée dans le temps loin de tout fallait-il croire vu qu’il a réussi à perdre le fil des événements du monde au point de passé à la trappe un conflit mondial. Mais en même temps, les vampires n’étaient pas beaucoup mieux. Beaucoup d’entre nous sont totalement décadent à différents niveaux et ont des attitudes totalement datées. Evidemment, de prime abord, on pouvait croire que moi aussi car quand je n’étais pas en uniforme militaire comme aujourd’hui, j’avais tout d’un cowboy ou d’un pirate d’antan. Ce sont des périodes qui me manquent grandement, je dois bien l’avouer. Mais contrairement à beaucoup d’autres vampires, je n’ai jamais vraiment cessé d’être au milieu des humain quasi quotidiennement. Il serait étonnant que je n’ai pas semé une quantité importante de bâtards à travers le monde au fil des siècles mine de rien.
Je tirais une grosse latte sur mon cigare avant de le lever comme on le ferait avec un verre dans la direction de mon interlocuteur.
Alors que je tirais sur mon cigare, je me rappelais de nos conversations sans trop de complexe dans la tente nous ayant accueillis lui et moi après notre toute première bataille l’un avec l’autre. C’est un être bien singulier et je ne saurais que trop reconnaître sa supériorité à moi lorsqu’il se bat sérieusement. Le simple fait que je ne puisse plus le toucher alors qu’il ne se constitue que d’électricité est un avantage certain. Je respecte sa force. Cela a su nouer visiblement une certaine forme d’amitié malgré le millénaire passé entre nos rencontres.
Bradley ▬ Pour tout te dire, pas vraiment le monde entier non. Bien que ce ne soit pas flagrant vu ma carrure, nous sommes affaiblis en plein jour ainsi que nos pouvoirs. De fait, on peut pas vraiment dire qu’on nous trouve à régir les affaires des hommes dans les coins vraiment chauds et ensoleillés toute l’année ahahah !Il me paraissait toutefois évident qu’un jour où l’autre nous arriverions à contrôler le monde des hommes en entier. Il n’y avait qu’à voir à quelle vitesse les choses évoluent maintenant. Qui pouvait vraiment prédire ce qui allait arriver dans quarante ou cinquante ans et à quoi le futur ressemblerait. Il avait parfaitement bien cerné la façon de fonctionner des vampires et la métaphore était simplement idéale pour représenter au mieux la mascarade entre nous et le monde. Autant dire que j’étais bien content de ne pas avoir à gérer ce bordel pour le clan. Tant que mon vieux s’occupait des affaires j’étais bien pénard sans avoir à joindre la partie et il n’était pas près de lâcher la barre. C'est du moins ce que je pensais encore à ce moment-là.
Tandis que je lui expliquais mes motivations à me trouver là, il sortit à son tour un cigare, mais quelque chose dans son regard me troubla quelque peu. On aurait dit presque de la pitié. C’était à ça que j’étais réduit ? Peut-être bien en réalité. Qui pouvait bien se vanter d’une vie à juste récolter des informations à droit à gauche pour un grand puissant dans une tour d’ivoire qu’on ne voit jamais ? Il faut dire que j’ai dû exprimer les choses non sans une certaine amertume peut-être. Depuis combien de dizaines d’années n’avais-je pas vu mon petit frère déjà ? Pire encore, ma sœur que je n’ai jamais vu, c’était à pleurer une telle famille.
Gâcher mon talent dans un conflit qui s’embourbait, depuis plusieurs mois, c’était plutôt vrai sur ce coup, mais en même temps je n’avais que peu à me plaindre à part de l’ennuis. Je pouvais déjà visualiser les choses à long termes et cette guerre me servait de terrain d’essais grandeur nature.
Je l’écoutais avec attention alors qu’il décrivit une sorte d’absence prolongée dans le temps loin de tout fallait-il croire vu qu’il a réussi à perdre le fil des événements du monde au point de passé à la trappe un conflit mondial. Mais en même temps, les vampires n’étaient pas beaucoup mieux. Beaucoup d’entre nous sont totalement décadent à différents niveaux et ont des attitudes totalement datées. Evidemment, de prime abord, on pouvait croire que moi aussi car quand je n’étais pas en uniforme militaire comme aujourd’hui, j’avais tout d’un cowboy ou d’un pirate d’antan. Ce sont des périodes qui me manquent grandement, je dois bien l’avouer. Mais contrairement à beaucoup d’autres vampires, je n’ai jamais vraiment cessé d’être au milieu des humain quasi quotidiennement. Il serait étonnant que je n’ai pas semé une quantité importante de bâtards à travers le monde au fil des siècles mine de rien.
Bradley ▬ Des sacrées vacances que tu t’es offert mon vieux pour louper un conflit comme la dernière guerre ! C’était quelque chose ! J’avoue que j’comprends totalement c’que tu veux dire avec les humains. Leur vie est tellement éphémère qu’ils évoluent très vite et surtout toujours plus vite ! Articulais-je avec mon cigare coincé dans un coin de la bouche. Mais crois-moi, j’trouve mon compte dans l’coin. A chaque fois qu’entends une arme américaine tirer ici c’est comme la sonnerie d’un tiroir-caisse. Sans compter que j’ai lancé un nouveau modèle de fusil mitrailleur sur le marché et que je voulais voir c’qu’il rendait face aux boshs. Dis-je en tapotant sur la joue d’un des officiers à côté de moi.Je dois dire que j’adorais l’expression qu’il avait eu en disant que l’ennuis était le pire de ces ennemis. Je suis totalement d’accord avec ça. Lorsqu’on est trop vieux, l’ennuis est toujours plus omniprésent et les humains aident sérieusement à tromper l’aspect dérisoire de la vie grâce à leurs surprises. J’ai parcouru le monde en long en large et en travers et depuis que je me suis servi de la poudre pour des armes, ils ont perfectionné la chose. Quand je la perfectionnais à mon tour, ils en faisaient de même et les guerres basculaient dans de nouveaux cycles terriblement intéressant à suivre. Bien qu’il soit infiniment prévisible de la part des humains de les voir s’entretuer, c’est toujours intéressant de voir comment ils vont s’atteler à la tâche. Quelle trouvaille allaient-ils inventer pour propulser leur peuple dans un nouveau cycle ? Un canon tirant jusqu’à la lune pour y envoyer un homme comme l’écrivit Vernes ? Une bombe capable de raser une ville en un instant ? Peu importe, j’étais intéressé d’avance de voir les surprises de l’humanité, car à chaque fois il y avait un sursaut dans mon ennui qui m’empêchait de juste me laisser tomber au sol jusqu’à ce qu’on vienne m’achever.
Je tirais une grosse latte sur mon cigare avant de le lever comme on le ferait avec un verre dans la direction de mon interlocuteur.
Bradley ▬ Puissions-nous être toujours plus surpris par les hommes et ne jamais plus nous ennuyer alors ahah ! Même si avec l’arrivée américaine franchement je pense qu’on va bien s’marrer dans cette putain d’guerre !
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Mar 2 Fév 2021 - 0:01
L'espace d'un instant, nos regards s'attachent, magnétiques, et je vois défiler dans ses yeux carmins les souvenirs partagés mille ans auparavant. Une bien belle époque, où les vrais guerriers brillaient par leurs talents indiscutés. Lui, parmi tous les autres, reléguait le soleil au rang de simple luminaire. Excepté, peut-être, son homologue, Metuselah Shidara, chez qui la lumière elle-même était une seconde nature. Notre affrontement avait été, parmi tous ceux qui jalonnent mon parcours, le plus stimulant, et de loin. Tant par la véhémence de ses assauts, que la franchise de ses coups. Et si j'avais été fier d'être reconnu comme son égal, voire supérieur, c'était surtout cet instant en lui-même qui m'avait pleinement satisfait. Nul autre ne s'était illustré à son égal. Il représente aujourd'hui l'adversaire idéal, bien que nos affrontements doivent s'achever systématiquement par une égalité.
Sigurd me contredit sur l'ampleur de la domination de son peuple. L'astre solaire les affaiblit. C'est bien ce que j'avais retenu de mes échanges avec le chef du clan japonais, mais il confirme mes acquis. De ce fait, il paraît logique que leur influence trouve des limites dans les pays où les rayons solaires règnent en maître. J'esquissai un sourire.
"Mais ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne trouviez une parade à cet obstacle, n'est-ce pas ?"
Et du temps, ils n'en manquent pas. Je n'ai aucun doute quant à leur capacité de détourner une nouvelle invention humaine à leur avantage. De la même manière que l'électricité fut une véritable apologie à ma domination de l'ère moderne. Quand je repense à cette sensation inédite qui a accueilli mon réveil… Ressentir cette énergie à chaque coin de rue civilisée… Pouvoir me ressourcer sans limite, ou presque, à n'importe quelle période de l'année… C'était mon principal frein au temps de jadis. Désormais, seule la nécessité de rester à l'écart des projecteurs, à cause des sorciers, retient mes pulsions de créature magique.
Je hausse un sourcil en entendant le commentaire du vampire. Des… vacances ? C'est une vision très grossière, mais j'imagine que c'est ce qui s'en rapproche le plus pour les non initiés à cette triste période de mon existence. Des vacances forcées, dirons-nous. Mes lèvres s'étirent pour former un rictus. Si seulement il savait. Je tire une bouffée sur mon cigare avant de répliquer.
"C'est donc en partie à toi qu'on doit ce… spectacle d'obus qui volent en tous sens ? Eh bien, je dois dire que tu n'as pas chômé."
Pour un peu, j'en serais presque impressionné. Mais je prête trop peu d'estime pour l'utilisation des armes à feu aujourd'hui. A une époque, nous n'avions que des canons et quelques armes d'artillerie, et le combat était bien plus intéressant. Enfin, je suppose que je suis encore trop peu imprégné des nouveautés de ce monde pour en apprécier pleinement toutes les nuances.
Mon ami millénaire dresse son cigare dans ma direction, à la manière de verre qui s'entrechoquent pour marquer une entente festive. Un geste qui ne manque pas de me faire rire et que j'imite aussitôt.
"Je n'aurais pas dit mieux mon ami !"
Je reste un instant silencieux, en proie à la sensation dérangeante d'un manque crucial. Cette situation fait remonter un épisode particulier, celui où nous avions trinqué à notre notre cordialité. Une absence lui fait défaut. Le troisième protagoniste. Fujin, connu sous le pseudonyme de Loki en Scandinavie. Quelle plaisanterie n'aurait-il pas lancé en croisant ce bon vieux Sigurd ! Quelque chose ayant trait à sa dégaine, certainement. Ah, le bon vieux temps… Mais avec le travail acharné de ces maudits sorciers pour effacer l'histoire de leurs créations, je doute qu'il se souvienne de lui. Enfin, il se rappelle bien de moi après tout. Je m'arrache à ce bref instant de nostalgie en repensant à ce que le vampire a dit juste avant. Je redresse légèrement le menton en inclinant la tête.
"Les rumeurs sont donc vraies, les américains se décident enfin à s'impliquer dans le conflit."
Je darde mon regard électrique sur lui, à la recherche d'une objection, qui ne vient pas. Hum, la première puissance mondiale en ascension qui entre sur la scène de cette formidable comédie internationale. Voilà qui promet du divertissement en effet. Mon index tape brièvement le cigare pour faire tomber le mégot dans le cendrier -j'ai un certain respect pour cette table finement ouvragée.
"Et tu comptes faire quoi pour la suite ?"
Je lui lance un regard perçant par-dessus mon cigare, à l'affût de sa réponse qui, je le pressens, ne va pas me décevoir.
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Mer 10 Fév 2021 - 15:55
Le temps, c’est de loi l’arme la plus puissante des vampires par-delà n’importe quel pouvoir. Pour ceux qui sont en tout cas assez intelligents pour comprendre comment jouer avec. C’est avec du temps que tout est possible et il faut juste savoir prédire la course des événements ou dans un autre ordre d’idée, prévoir ses actions pour les rendre plus efficaces que jamais. Alors oui, il paraît peu probable que nous autres ne finissions pas un jour par mettre le monde des hommes totalement à genoux à force d’intrigues politiques de plus en plus complexe. Plus le temps passe et plus la puissance économique se profile à mon sens comme le futur terrain où les guerres se mèneront avant d’en venir à la poudre et au métal.
Comme je vois les choses, après cette guerre-là, les conflits seront plus modestes, plus sournois. Il y aura quelques conflits, mais rien de cette ampleur avant des lustres sans doute. L’URSS occupe une place forte en termes d’armement et de puissance et à moins qu’il ne joue mal ses cartes, il paraît peu probable qu’il ne sorte pas avec une bonne part du gâteau de ce conflit. Izbranova a la réputation d’être une femme au cœur de glace, mais d’être une imbécile en dépit de son jeune âge. Un chaos et une pression énorme sur le monde pourrait perdurer après ce conflit entre deux superpuissances qui tireront leur épingle du jeu. Je ne peux douter du fait que mon clan essayera de pousser les States à prendre leur place de libérateur et sortir grandi de ce conflit comme jamais.
J’esquissais un large sourire alors qu’il vantait les mérites de mon travail en constatant les pluies d’obus américain sur les têtes allemandes depuis peu. Il est vrai qu’étant derrière les deux plus grosses sociétés d’armements ainsi que derrière un certain nombre de plus modeste, chaque balle tirée, chaque obus qui tombe me rapporte de l’argent. Plus mes armes tuent et se montrent efficaces dans ce conflit, plus les commandes affluent. Heureusement que Vincent veille sur mes actifs tandis que je moisi ici pour le plaisir de mon cher père...
Je tiquai un instant sur son silence soudain après notre pourtant bien gaie invitation à profiter de l’instant et des joies du conflit tout en espérant mieux à l’avenir. Je ne prêtai pas plus attention que ça à sa réaction qui passa bien vite. Il en vint d’ailleurs à me demander si les américains entraient bien dans le conflit. Je n’avais pas besoin de répondre à cela à nouveau. Ma présence en était la preuve, ainsi que les bombes et les troupes qui montaient lentement. Nous n’étions pour le moment qu’une poignée à nous trouver en France et à avancer aux côtés des alliés. Ou plutôt à les aider à résister pour l’instant. Mais les bridés avaient décidé de bombarder directement sur le sol américain. Ce n’était vraiment pas une bonne idée. Avant ça, les humains restaient frileux à soutenir une guerre pareil au-delà de leurs frontières et mon Père n’avait sans doute pas voulu plus que ça les pousser. Maintenant c’était une autre histoire. Le peuple cautionnait une punition contre le Japon et l’Axe au grand complet. Toute l’armée se mettait en branle pour répondre à une agression et faire le ménage. Si le reste du monde n’était pas capable de tourner droit, alors les Etats-Unis allait venir donner la cadence. Voilà la penser résument tout un peuple. Mon père devait se laver les mains d’avance de pouvoir botter le cul indirectement à Shidara et Von Reizel ou Izbranova.
Comme je vois les choses, après cette guerre-là, les conflits seront plus modestes, plus sournois. Il y aura quelques conflits, mais rien de cette ampleur avant des lustres sans doute. L’URSS occupe une place forte en termes d’armement et de puissance et à moins qu’il ne joue mal ses cartes, il paraît peu probable qu’il ne sorte pas avec une bonne part du gâteau de ce conflit. Izbranova a la réputation d’être une femme au cœur de glace, mais d’être une imbécile en dépit de son jeune âge. Un chaos et une pression énorme sur le monde pourrait perdurer après ce conflit entre deux superpuissances qui tireront leur épingle du jeu. Je ne peux douter du fait que mon clan essayera de pousser les States à prendre leur place de libérateur et sortir grandi de ce conflit comme jamais.
J’esquissais un large sourire alors qu’il vantait les mérites de mon travail en constatant les pluies d’obus américain sur les têtes allemandes depuis peu. Il est vrai qu’étant derrière les deux plus grosses sociétés d’armements ainsi que derrière un certain nombre de plus modeste, chaque balle tirée, chaque obus qui tombe me rapporte de l’argent. Plus mes armes tuent et se montrent efficaces dans ce conflit, plus les commandes affluent. Heureusement que Vincent veille sur mes actifs tandis que je moisi ici pour le plaisir de mon cher père...
Bradley ▬ Je dois dire que je ne suis pas peu fier des investissements. Les humains se feront toujours la guerre. Et même si un jour ils cessent de la faire avec des soldats sur le terrain, ils éprouveront toujours la nécessité de s’armer en cas de problème où pour nuire à leur voisin de quartier. Je ne me fais pas de soucis, mais c’est vrai qu’en ce moment le marché de l’armement est de loin le plus rentable. Plus les Bosch s’entêtent, plus je m’enrichi. C’est presque marrant à voir.L’ambiance était détendue, presque bon enfant, pour nous en tout cas. La déconfiture pouvait se lire sur le visage de ces officiers nazis qui à mesure que le temps passait prenaient conscience de la nature insondable des deux êtres que nous sommes. En train d’échanger autour d’une guerre, comme si celle-ci n’était pas à la hauteur des glorieuses batailles d’antan que nous avons vécu.
Je tiquai un instant sur son silence soudain après notre pourtant bien gaie invitation à profiter de l’instant et des joies du conflit tout en espérant mieux à l’avenir. Je ne prêtai pas plus attention que ça à sa réaction qui passa bien vite. Il en vint d’ailleurs à me demander si les américains entraient bien dans le conflit. Je n’avais pas besoin de répondre à cela à nouveau. Ma présence en était la preuve, ainsi que les bombes et les troupes qui montaient lentement. Nous n’étions pour le moment qu’une poignée à nous trouver en France et à avancer aux côtés des alliés. Ou plutôt à les aider à résister pour l’instant. Mais les bridés avaient décidé de bombarder directement sur le sol américain. Ce n’était vraiment pas une bonne idée. Avant ça, les humains restaient frileux à soutenir une guerre pareil au-delà de leurs frontières et mon Père n’avait sans doute pas voulu plus que ça les pousser. Maintenant c’était une autre histoire. Le peuple cautionnait une punition contre le Japon et l’Axe au grand complet. Toute l’armée se mettait en branle pour répondre à une agression et faire le ménage. Si le reste du monde n’était pas capable de tourner droit, alors les Etats-Unis allait venir donner la cadence. Voilà la penser résument tout un peuple. Mon père devait se laver les mains d’avance de pouvoir botter le cul indirectement à Shidara et Von Reizel ou Izbranova.
Bradley ▬ Hum.. Je suppose que je retournerai un temps au pays histoire de peut-être rencontrer ma sœur que je n’ai pas encore vu. Mais je vais sans doute zoner parmi les humains et leurs troubles comme toujours. Et toi ? Tu vas sans doute retourner auprès de ton ami... comment c’était déjà ? … Loki ? J’le vois pas avec toi l’loustic. Il fait la quatre cent coup ailleurs pendant que tu t’fais chier dans cette fenge ?
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Sam 27 Fév 2021 - 11:50
Le large sourire de Sigurd m'arrache à mon tour un rictus. Pour un homme impliqué dans la fabrique d'armes à feu, en particulier les gros calibres de guerre, ce conflit mondial est du pain béni. Il y a là de quoi enrichir ses comptes pour le siècle à venir. Lui aussi sait vivre avec son temps. Profiter des inventions humaines pour servir au mieux ses intérêts. Le vingtième siècle s'avère une ère captivante. Décevante sur certains points, mais satisfaisante sur beaucoup d'autres. Pour moi, c'est même mon époque, avec les progrès en électricité.
"En effet, l'être humain a toujours ressenti le besoin de s'armer. Pour être plus impressionnant que son voisin, pour se sentir supérieur, pour se défendre, pour avoir du pouvoir sur autrui. C'est un investissement plus que rentable pour une source de revenus inépuisable."
Il a l'esprit d'un homme d'affaires. De ces "businessman" comme semblent les appeler certains humains. Guère intéressé par l'utilisation de ses marchandises, il cherche à les vendre aux plus offrants. Et qui se préoccuperait du destin des produits qu'il fabrique ? Seul l'utilisateur final en est responsable, après tout.
Je glisse le cigare entre mes dents en écoutant sa réponse, et je profite quelques secondes des arômes subtiles qui se dégagent de la fumée. Je consens volontiers que c'est un des plaisirs de la vie que j'apprécie le plus : les sensations. Bien différentes de ce que je perçois sous forme immatérielle. Mon enveloppe charnelle m'octroie bon nombre de perceptions uniques qui sont loin d'être désagréables, pour la plupart.
Je hausse un sourcil. Une sœur qu'il n'a jamais rencontrée ? A vrai dire, je ne me suis jamais vraiment posé de question sur sa famille. Nous ne sommes pas du genre à parler chiffon et polichinelle. Néanmoins, maintenant qu'il en parle, je m'interroge sur son quotidien personnel. A-t-il une épouse ? Des descendants ? Je l'imagine bien mal en père de famille, je le crains. Mais cette pensée provoque une certaine hilarité que je ne peux totalement masquer sur mon expression.
Mais mon sourire se fige alors qu'il mentionne l'alias de feu mon compagnon. Puis il se fane à mesure que les secondes s'écoulent, laissant planer un silence étrange, troublé uniquement par quelques détonations lointaines. Je détourne le regard pour fixer un arbre à travers la fenêtre, secoué par quelques rafales intempestives. La peine m'étreint trop le cœur pour répliquer aussitôt. Je reprends une bouffée de mon cigare, inhalant ses effluves à pleins poumons sans crainte de finir asphyxié.
"Loki…"
Je recrache la fumée et suis son mouvement des yeux. Elle monte lentement en volutes gracieuses jusqu'au plafond, avant de s'éparpiller en deux torrents presque invisibles, pour disparaître totalement de notre vision. Un sourire nostalgique étire mes lèvres.
"Je doute qu'il aurait laissé passer l'occasion de manipuler des esprits aussi malléables. Et il aimait trop faire les quatre cent coups avec moi."
Mon compagnon d'éternité avait toujours eu une emprise sur les mots, ce qui le rendait si redoutable d'ailleurs, outre son aptitude à asphyxier les mortels. Ce fut grâce à son talent que le vent de la rébellion se répandit si vite dans les rangs des mongols, nous octroyant un avantage considérable sur l'envahisseur. Je me lève lentement pour gagner la fenêtre à pas mesurés, les mains croisées dans le dos, et je contemple un instant cet arbre bicentenaire qui brave les méfaits du temps et des humains.
"J'aurais aimé le retrouver. Mais c'est impossible. Voilà bien longtemps qu'on m'a privé définitivement de lui."
Cinq cent ans depuis son exécution. Et seulement cinquante dans ma mémoire. Le reste est comblé par quatre siècles de léthargie desquels je ne garde pour seul souvenir que la conscience d'avoir été en sommeil. Mais toutes ces années de torpeur n'ont jamais pu apaiser le chagrin qui m'accable… ni étouffer la rage qui m'anime. Réveillée par cet aveu, la voilà qui embrase mon essence. La lumière du plafonnier se met à clignoter frénétiquement, sensible à mon pouvoir. Un arc s'échappe de mon enveloppe charnelle dans un claquement sec. Un roulement sourd chasse momentanément le silence, écho grotesque de la véritable tempête qui rugit en moi. Et puis l'orage se calme et la pièce retrouve sa luminosité habituelle. Je me retourne vers Bradley, le visage impassible, mais mon regard affecté trahit mon semblant d'indifférence.
"Que disent les humains, déjà ? Ah oui. Paix à son âme. Pour autant que nous en ayons une. Ils sont amusants, ces mortels et leurs croyances en une vie après la mort. Je suppose que c'est pour se rassurer. Avoir conscience d'exister, et finir dans l'oubli… ce n'est assurément pas une fin enviable."
Mes paroles reflètent plus que je ne le voudrais ma réflexion intérieure. Car c'est un peu le sort funeste que Fujin a connu. Condamné pour avoir existé et finir dans l'indifférence totale, oublié de tous, à cause de la fourberie des sorciers. Mais quelque part, tant que je vivrai, son souvenir survivra. ça aussi, c'est une croyance humaine, non ?
"Pour te répondre, dis-je en revenant m'asseoir, je vais attendre encore un peu, sait-on jamais si j'ai loupé quelque chose d'intéressant. Et je verrai ensuite où le vent me portera. Il me reste tant de nouveautés à explorer."
Je récupère mon cigare, laissé jusque là dans le cendrier, et j'en tire une autre bouffée, le regard perdu dans le vague, en pensant à tous ce que nous aurions pu faire ensemble aujourd'hui, et qui lui échappait à tout jamais.
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Dim 28 Fév 2021 - 13:27
Les humains sont des créatures tellement malléables et en même temps tellement fidèle à leur véritable nature. L’humain comme le vampire pense à tort être au sommet de l’évolution et se distinguer des autres créatures qui arpentent cette terre. Mais c’est faux. Nous ne sommes qu’animalité, savant étayée par l’évolution de l’intelligence, soit, je l’accorde de bon cœur, mais nous restons des êtres de pulsions. Une pulsion primaire qui nous ordonne de survivre à tout prix, en dépit de nos semblables, pour ne pas dire à leurs dépens. C’est même peut être ce qui nous diminue le plus en comparaison de l’animal en réalité. Cette soif de sécurité et de conservation s’est muée, pastichée avec le temps et l’intelligence en une soif de pouvoir et de contrôle sur la vie toujours plus inextinguible. La guerre est devenue le moyen d’expression le plus courent des nations à travers le temps, sans jamais que cela ne s’arrête. Cette expression naturelle des hommes aujourd’hui n’a pas toujours le même visage et évolue avec la progression technique, mais le symbole reste le même.
Il confirma non sans une colère sourde et intérieure à en juger par un arc électrique volant et les lumières oscillantes que son ami avait bel et bien quitter notre monde. C’est malheureusement des choses qui arrivent comme on dit.
Après cela, mon camarade de circonstance me répondit enfin sur ce qu’il comptait faire de son temps. Se laisser porter par les événements, voilà que je pouvais bien comprendre. Il n’y avait que peu d’intérêt à mon sens à faire autrement lorsqu’on jouit d’une vie presque illimitée. A quoi bon s’enfermer dans une tour à méditer sur l’avenir et prévoir ce que ses ennemis vont peut-être faire ou non. Rien ne valait mieux que de rester proche de ce qui se passe vraiment.
Bradley ▬ Dans le fond rien ne change jamais vraiment. Que ce soit en l’an 400 ou aujourd’hui... La guerre a toujours été leur façon de faire et je dois dire étant envoyé depuis des siècles parmi eux, j’ai appris à en profiter pour me divertir. Quand il fallait des épées j’étais forgeron et propriétaire d’échoppes. Quand les asiatiques ont inventé les toutes premières arquebuses, j’ai aimé l’idée et j’ai décidé de me lancer à bras le corps dans ce marché de l’armement et nous y voilà aujourd’hui. Ahah.L’ambiance de la conversation était bon enfant pour tout dire. Jusqu’à ce que je ne soulève ce qui devait être un souvenir douloureux. Je me souvenais parfaitement de ces soirées autour du feu de joie après notre rencontre et un combat mémorable resté dans les poèmes nordiques. Nous avons fait campagne en unifiant les peuples du nord autour de l’idée de conquête vers le sud. Enfin en tout cas c’est ce qui s’est dit. Dans mon souvenir je ne guidais rien du tout, bien trop heureux que j’étais de déployer ma force et de faire bain de sang sur bain de sang. En plus, il était certain que je devais faire relativement profil bas dans cette région du monde gouvernée par Maneheim à l’époque. Quoi qu’il en soit, Loki avait dû sans l’ombre d’un doute passer l’arme à gauche. Il n’y avait qu’à voir comment Thor avait changé en l’espace d’une fraction de seconde, sa joie se transformant en une profonde mélancolie.
Il confirma non sans une colère sourde et intérieure à en juger par un arc électrique volant et les lumières oscillantes que son ami avait bel et bien quitter notre monde. C’est malheureusement des choses qui arrivent comme on dit.
Bradley ▬ Rien n’est éternel en ce monde il est vrai. C’est triste. C’était un gars bien. Je lèverai mon verre à sa mémoire ce soir.Je ne l’ai pas vraiment connu, mais du peu que je me souvienne, il m’avait laissé un très bon souvenir. Cela était suffisamment rare dans l’histoire de ma vie pour être souligner et mériter reconnaissance.
Après cela, mon camarade de circonstance me répondit enfin sur ce qu’il comptait faire de son temps. Se laisser porter par les événements, voilà que je pouvais bien comprendre. Il n’y avait que peu d’intérêt à mon sens à faire autrement lorsqu’on jouit d’une vie presque illimitée. A quoi bon s’enfermer dans une tour à méditer sur l’avenir et prévoir ce que ses ennemis vont peut-être faire ou non. Rien ne valait mieux que de rester proche de ce qui se passe vraiment.
Bradley ▬ Comme je te comprends.Je laissais un moment de flottement et de silence s’installer, juste assez pour que cela ne soit un peu gênant finalement.
Bradley ▬ Bon. J’pense que j’ai fait assez de dégât pour que mon escadron disparu au combat reçoive les honneurs et me faire passer pour mort dans la volée une nouvelle fois. J’m’en voudrait de m’imposer d’avantage et si ces gusses te sont encore utiles, j’accepte de bonne foi de les laisser en vie. Mais de fait j’pense que j’vais commencer à trainer mes guêtres loin de ce patelin.Je commençais à faire route vers la sortie de cette salle de réunion, enjambant le corps décapité qui s’était vidé totalement sur le parquet ciré de la pièce avant de me retourner vers lui.
Bradley ▬ A la prochaine dans une autre vie comme on dit hein ! Espérons dans moins d’un millénaire quand même, c’est un peu long si tu veux mon avis, même pour nous !
Etilya sur DK RPG
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Aberration
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Sam 13 Mar 2021 - 18:58
Mon camarade n'affiche aucune émotion perceptible sur son visage. Mais il ne tarde pas à exprimer, avec regret, ce qui ressemble à des condoléances. Un gars bien… C'est un qualificatif trop raccourci pour refléter la grandeur d'âme de mon compagnon défunt, cependant, je lui concède qu'il ne le connaissait que peu, au final. Je hoche donc distraitement la tête pour toute réponse. De sa part, c'est finalement un bel hommage.
L'évocation de Loki a quelque peu terni mon enthousiasme, et cela se ressent sur la conversation, qui plonge dans un silence presque malaisant. Je n'ai plus tellement l'humeur à discuter de la joyeuseté de l'imperfection humaine. Et puis, il ne faut pas oublier mes "amis" qui nous fixent toujours avec des yeux de merlan frit -j'aime bien cette expression. Sigurd semble ressentir la même chose, car il brise le silence de sa voix rocailleuse, pour sonner la fin de cette conversation.
"C'est trop aimable de ta part." je lance avec un sourire espiègle, retrouvant la flamme de l'esprit.
Je me lève pour l'accompagner, enjambant avec autant de nonchalance le corps sans tête qui s'est intégralement vidé de son sang sur le parquet de la kommandantur. J'esquisse un sourire en entendant son salut, alors qu'il quitte les lieux à grandes enjambées.
"Alors disons-nous à bientôt !"
Ainsi nous aurons peut-être une chance de nous revoir dans un siècle. Je l'observe quelques secondes s'éclipser entre les deux tours de guêt inutiles, puis je pivote sur mes talons et retourne dans la salle de réunion. Je m'immobilise en constatant que l'autre général me tient en joue. Un sourcil haussé, je l'interroge du regard.
"Que faites-vous au juste ?"
"Qui êtes-vous vraiment ?"
J'écrase mon cigare dans le cendrier avec un calme olympien, nullement inquiété par son attitude menaçante et son ton pressant.
"Heir General Klaus Blitzmann."
"J'en doute ! Vous conversez avec ce… ce … monstre comme deux vieilles connaissances. Vous n'êtes pas celui que vous prétendez. Déclinez votre véritable identité, sinon…"
"Sinon quoi ?"
Je pose sur lui mon regard électrique, dans lequel une étincelle d'antipathie s'allume, juste assez pour l'obliger à reculer d'un pas. Je pose mes mains à plat sur la table en bois massif, parfaitement décontracté, bien qu'un peu contrarié.
"Je ne saisis pas bien l'intérêt de votre initiative. Si vraiment j'étais comme celui qui vient de quitter cette pièce, pensez-vous que cette arme aurait un quelconque effet ?"
L'idée fait lentement son chemin dans l'esprit étriqué de mon homologue. Il commence à comprendre la futilité de son geste. Si je ne suis pas humain, comme il semble le croire, suis-je seulement vulnérable à cette arme ? Peut-il prendre le risque de le vérifier et de subir une lourde riposte ? Il ne sait pas de quoi je suis capable, après tout. L'autre officier présent, tendu comme un arc, nous regarde alternativement, ne sachant visiblement pas de quel côté se ranger.
"Je vous rappelle que vous visez un officier général d'infanterie d'Hitler. Quelle sera sa réaction, à votre avis, quand il apprendra que vous avez abattu l'un de ses plus fidèles stratèges militaires, et pour quel prétexte d'ailleurs ?"
Mon aplomb sème le doute dans l'esprit de mon agresseur, suffisamment pour ébranler sa détermination. Le canon de son revolver finit par s'incliner. Je lui adresse un sourire satisfait. Il ne réalise pas à quel point il vient d'échapper à la mort. Ou peut-être que si ?
"Messieurs, la violence inouïe de cette attaque barbare nous a quelque peu perturbés, j'en ai peur. Tâchons de garder la tête sur les épaules."
Je me retiens de jeter un œil à la tête qui fixe le plafond, encore surprise d'avoir quitté son corps. Mais la situation ne m'amuse pas moins. Une nouvelle suggestion sous-jacente pour inciter les survivants à garder leur sang-froid. Et j'insinue la possibilité qu'ils aient surinterprété suite au traumatisme qu'ils viennent de vivre. Dans la cour, le fracas de la pierre martelée interrompt notre conciliabule. Je me tourne vers les hommes armés qui font irruption dans la kommandantur.
"Ah c'est pas trop tôt ! L'ennemi est déjà loin. Ce n'est pas grâce à vous que nous l'avons repoussé. Rendez-vous utiles et emmenez ces pauvres bougres."
Je désigne les victimes de Sigurd en masquant au mieux l'indifférence que génère la vue de leurs cadavres. Il ne me reste plus qu'à donner le récit officiel ; une attaque éclair de l'ennemi, menée par un leader féroce, dans une vaine tentative d'affaiblir le centre de commandement. Et il n'y a aucun officier assez fou pour protester.
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