La pupille des chevaliers [05/07/2018]
2 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
Aaren S. Hermansson#105449#105449#105449#105449#105449#105449
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
Ven 19 Mar 2021 - 12:47
Après de longues heures à rédiger, lire, relire, vérifier ses informations, et consulter son personnel scientifique, Aaren pouvait enfin considérer le rapport sur la mort de Manenheim comme achevé. Bien sûr, il ne s'agissait là que d'une synthèse des observations, de l'analyse des preuves, et des hypothèses dressées après leur étude. Ce dossier urgent et conséquent avait balayé d'autres affaires prioritaires qui nécessitaient son attention, en tant que Chef des chevaliers. Et justement, celui qui se trouvait au sommet de sa pile n'était pas des moindres. Il portait en lettres capitales le titre "MITSUTSUKI".
Il connaissait très bien son contenu. L'histoire avait débuté lorsque son père adoptif était encore chef des chevaliers. Erik avait été alerté de la présence d'une jeune fille dans un orphelinat, qui semblait toujours affamée malgré les nombreux repas qu'elle ingurgitait. C'était une visite de contrôle d'un officier qui lui avait rapporté la probabilité qu'elle fut un vampire abandonné à la naissance. C'était plausible, si sa mère humaine ne l'avait pas désirée.
L'institut fut placé sous la surveillance de Hunters, qui aidaient les responsables à la nourrir grâce à quelques fioles de sang prélevées sur des volontaires. Malheureusement, de simples humains n'étaient pas qualifiés pour élever une créature comme elle. La mort d'Erik marqua un tournant dans la gestion du dossier ; la surveillance fut temporairement relâchée. Malheureusement, un incident se produisit pendant cette même période. La mort du pensionnaire scella définitivement le destin de la jeune Alyssa. Elle ne pouvait pas rester parmi des humains sans défense. Aaren prit donc la décision de la retirer de l'orphelinat.
Cependant, son sort divisait les chevaliers. Certains prônaient la prudence, ne se sentant pas capable de gérer un être nocturne incapable de se contrôler, quand d'autres, touché par son triste destin, souhaitaient lui laisser une chance. Un vote fut prononcé, mais les deux partis se retrouvèrent à égalité. Ce fut donc à lui de trancher, et il ne pouvait décemment pas condamner une enfant qui n'avait rien demandé à personne. Il pencha donc en sa faveur, mais sous deux conditions. Premièrement, elle devait vivre en permanence sous leur garde, avec un tuteur chargé de la surveiller et de l'éduquer. Deuxièmement, il devait absolument trouver un moyen de limiter ses facultés et son pouvoir d'aristocrate. Ce fut Jorgen qui apporta la solution : un bracelet fabriqué par les sorciers et capable justement de bloquer les capacités d'un vampire. Son meilleur ami parvint à négocier son obtention auprès de l'Enclave norvégienne, qui tenait Aaren en bonne estime. Ainsi, Alyssa se retrouva sous leur responsabilité âgée seulement de quinze ans.
Mais loin d'être sage, elle posait de nombreux problèmes. Bagarres, boulimie, comportement erratique, délits mineurs… Si bien que son actuel tuteur avait demandé qu'elle lui fût retirée. Aaren avait conscience que la situation de la petite n'aidait en rien à s'adapter. Abandonnée à la naissance, aucun congénère pour lui apprendre les bases de son peuple, elle montrait les signes d'une dépression chronique, isolée de tous, éternellement différente. Il ne voyait alors qu'une seule personne capable de la prendre en charge et lui permettre de dépasser ses démons intérieurs.
Après s'être imprégné des derniers éléments du dossier, il contacta le tuteur actuel de la jeune fille pour la convoquer dans son bureau à dix-huit heures. Puis il téléphona à Riku pour lui demander de se tenir disponible à la même heure, en l'informant de son intention de lui confier la tutelle de la vampire. Il ne lui restait plus qu'à traiter quelques papiers pour l'administration, afin d'officialiser le changement. Deux heures s'écoulèrent, lui permettant d'amorcer le traitement d'autres dossiers urgents. Puis l'accueil le prévint cinq minutes avant l'heure fatidique que la jeune fille était arrivée et patientait dans la salle d'attente. Il demanda qu'elle fut conduite jusqu'à son bureau. Il souhaitait d'abord s'entretenir avec elle, pour l'informer de ses intentions et la mettre à l'aise. Une minute plus tard, on toqua à la porte.
"Entrez."
La silhouette de la jeune Alyssa Mitsutsuki se dessina dans l'encadrement de la porte. Il lui sourit avec bienveillance tandis qu'elle s'avançait timidement vers le fauteuil. D'une main, il lui fit signe de s'installer.
"Bonjour Alyssa. Comment vas-tu aujourd'hui ?"
Il ne s'agissait pas d'une simple question de banalité. Aaren portait toujours de l'attention au bien-être de ses chevaliers, et cela valait aussi pour toute personne sous leur responsabilité.
"Bien, tu te doutes de la raison pour laquelle je t'ai demandé de venir ?"
Il marqua une courte pause pour observer la réaction d'Alyssa. Il croisa les mains sur son bureau avant de poursuivre.
"Ton tuteur ne s'estime pas assez qualifié pour poursuivre ta réinsertion. Force est de constater que, malgré vos efforts ces trois dernières années, tes progrès, bien que notables, ne sont pas suffisants. Tu as encore des difficultés à t'adapter et à te contrôler. C'est pourquoi j'aimerais confier ta tutelle à un autre chevalier. Quelqu'un qui sera mieux à même de te comprendre."
A cet instant, la voix de la secrétaire retentit dans son interphone, pour lui annoncer l'arrivée de Riku. Il donna donc l'instruction de l'amener jusqu'à son bureau. En attendant son entrée, il poursuivit le briefing d'Alyssa.
"Ne vois pas cela comme une punition. Je comprends que ta situation est difficile à gérer. Tu es encore jeune, trop jeune pour porter autant sur tes épaules. Je souhaite justement t'apporter les meilleures ressources pour t'aider."
On toqua finalement à la porte. Sur son autorisation, Riku pénétra dans la pièce.
"Bonjour Kobayashi-san. Merci d'être venu." Le chef des chevaliers lui fit signe de prendre place à côté d'Alyssa. "Alyssa, voici Riku Kobayashi. Je ne sais pas si tu l'as déjà croisé auparavant ?"
Il se tut pour leur laisser le loisir de faire connaissance à leur convenance.
Mitsutsuki Alyssa#105470#105470#105470
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Dim 21 Mar 2021 - 23:37
Je fus informée rapidement que Hermansson-sama voulait me voir dans son bureau à 18 heures 00. Cette simple information me faisait frissonner. J'avais beau être un vampire, il était très imposant à mes yeux, il faisait peur. C'est sûrement parce que j'avais eux à faire avec le père à l'époque. Je supposais que c'était pour mes bêtises à répétition ou alors parce que mon besoin en sang est conséquent ? Etre un vampire est une malédiction avec laquelle je vis depuis ma naissance. Je détestais ce que j'étais. Si je pouvais être humaine, rien de tout ceci ne se serait produit.
J'arrivais avec 5 minutes d'avances sur l'horaire. Je savais qu'Hermansson-sama aimait la ponctualité. Je me fis connaître devant la secrétaire qui me demanda de patienter jusqu'à ce qu'elle me dise qu'il était temps de faire face à mon destin encore une fois. Je toquais à la grande double porte de son bureau.
"Entrez."
Doucement, j'ouvris la porte et il me salua en me faisant signe d'approcher et de m'installer sur le fauteuil.
Bonjour Hermansson-sama, je vais comme quelqu'un dans ma condition...
Je baissais sensiblement la tête, je ne voulais pas lui faire véritablement face. J'étais persuadé que j'avais encore fait une autre bêtise et cette fois encore plus grave pour que ce ne soit pas mon tuteur qui m'y reprenne. Je m'installais alors de façon timide et abattu avant de garder les mains croisées, les jambes resserrées. Ainsi, lorsqu'il parla de se douter de la raison pour laquelle je fus convoqué, je ne disais rien. A vrai dire, il ne servait à rien de chercher une excuse. Autant accepter les réprimandes et retourner m'isoler dans ma chambre où... QUOI?
Je murmurais...Mon tuteur... me laisse... tombé...
Les larmes montaient rapidement, je prenais tout sur mes épaules, j'estimais que s'il n'arrivait pas et m'abandonne, c'est que je suis un cas désespérer et je fonds en larme tout simplement. J'en avais marre de ma condition.
Tout ça parce que je suis un vampire...snif...pourquoi je ne suis pas humaine comme tout le monde?
Je n'écoutais déjà plus Hermansson-sama tourmenté dans mon éternel problème personnel jusqu'à ce qu'il me présenta Riku Kobayashi. Un autre chevalier qui serait mon tuteur. Celui-ci me dit quelque chose, je pense l'avoir déjà croisé de loin sans pour autant avoir fait véritablement connaissance et en levant la tête pour regarder mon nouveau tuteur, mon visage humidifié par les larmes avec encore quelques-unes demandant à sortir.
Vous êtes.. celui que l'on nomme père Riku c'est ça?
J'étais très sensibles, la moindre chose pouvait faire repartir mes larmes. Si j'étais une vampire maline et ignoble ce genre de comédie pour chasser un humain serait remarquable. Sauf qu'Alyssa, le seul moment où c'est une menteuse c'est quand elle paraît trop sur d'elle et ça tout le monde le sait et elle ne s'en rend même pas compte.
La seconde chose qui me dérangeait, c'est est-ce qu'il a été forcé ou a-t-il choisi de prendre la relève? A ce juste titre je saurais si cette seconde chance est.. désiré ou juste un problème pour lui. J'avais du mal à me faire à l'idée et je ne comprenais pas non plus pourquoi les hunters s'entêtaient à vouloir m'éduquer et m'aider. En soit pour eux j'étais normalement le genre de cible à abattre.
La seul chose que je savais, c'est que tant que je portais ce bracelet à mon poignet, je ne risque rien ici tant que je ne fais pas de mal à quelqu'un. Les sorcières... de ce que j'avais lu des légendes qu'on pouvait trouver dans les écrits humains, ils étaient fabuleux de par leurs compétences. Hélas, les humains étaient trop fermés d'esprits et ont essayé de s'en débarrasser. Si elle auraient existés, auraient-elles une magie qui pourrait... me rendre humaine? Je m'interrogeais.
Il se passait tellement de choses dans ma tête en si peu de temps que je ne pourrais dire si le père Riku m'avait déjà ou non adressé la paroles que je le fixais toujours de mes yeux rouges larmoyant.
J'arrivais avec 5 minutes d'avances sur l'horaire. Je savais qu'Hermansson-sama aimait la ponctualité. Je me fis connaître devant la secrétaire qui me demanda de patienter jusqu'à ce qu'elle me dise qu'il était temps de faire face à mon destin encore une fois. Je toquais à la grande double porte de son bureau.
"Entrez."
Doucement, j'ouvris la porte et il me salua en me faisant signe d'approcher et de m'installer sur le fauteuil.
Bonjour Hermansson-sama, je vais comme quelqu'un dans ma condition...
Je baissais sensiblement la tête, je ne voulais pas lui faire véritablement face. J'étais persuadé que j'avais encore fait une autre bêtise et cette fois encore plus grave pour que ce ne soit pas mon tuteur qui m'y reprenne. Je m'installais alors de façon timide et abattu avant de garder les mains croisées, les jambes resserrées. Ainsi, lorsqu'il parla de se douter de la raison pour laquelle je fus convoqué, je ne disais rien. A vrai dire, il ne servait à rien de chercher une excuse. Autant accepter les réprimandes et retourner m'isoler dans ma chambre où... QUOI?
Je murmurais...Mon tuteur... me laisse... tombé...
Les larmes montaient rapidement, je prenais tout sur mes épaules, j'estimais que s'il n'arrivait pas et m'abandonne, c'est que je suis un cas désespérer et je fonds en larme tout simplement. J'en avais marre de ma condition.
Tout ça parce que je suis un vampire...snif...pourquoi je ne suis pas humaine comme tout le monde?
Je n'écoutais déjà plus Hermansson-sama tourmenté dans mon éternel problème personnel jusqu'à ce qu'il me présenta Riku Kobayashi. Un autre chevalier qui serait mon tuteur. Celui-ci me dit quelque chose, je pense l'avoir déjà croisé de loin sans pour autant avoir fait véritablement connaissance et en levant la tête pour regarder mon nouveau tuteur, mon visage humidifié par les larmes avec encore quelques-unes demandant à sortir.
Vous êtes.. celui que l'on nomme père Riku c'est ça?
J'étais très sensibles, la moindre chose pouvait faire repartir mes larmes. Si j'étais une vampire maline et ignoble ce genre de comédie pour chasser un humain serait remarquable. Sauf qu'Alyssa, le seul moment où c'est une menteuse c'est quand elle paraît trop sur d'elle et ça tout le monde le sait et elle ne s'en rend même pas compte.
La seconde chose qui me dérangeait, c'est est-ce qu'il a été forcé ou a-t-il choisi de prendre la relève? A ce juste titre je saurais si cette seconde chance est.. désiré ou juste un problème pour lui. J'avais du mal à me faire à l'idée et je ne comprenais pas non plus pourquoi les hunters s'entêtaient à vouloir m'éduquer et m'aider. En soit pour eux j'étais normalement le genre de cible à abattre.
La seul chose que je savais, c'est que tant que je portais ce bracelet à mon poignet, je ne risque rien ici tant que je ne fais pas de mal à quelqu'un. Les sorcières... de ce que j'avais lu des légendes qu'on pouvait trouver dans les écrits humains, ils étaient fabuleux de par leurs compétences. Hélas, les humains étaient trop fermés d'esprits et ont essayé de s'en débarrasser. Si elle auraient existés, auraient-elles une magie qui pourrait... me rendre humaine? Je m'interrogeais.
Il se passait tellement de choses dans ma tête en si peu de temps que je ne pourrais dire si le père Riku m'avait déjà ou non adressé la paroles que je le fixais toujours de mes yeux rouges larmoyant.
Invité
Invité
Lun 22 Mar 2021 - 0:27
Cette journée de jeudi se déroule agréablement bien et je me réjouis après en avoir fini à l’Eglise et à Bonsecours de rentrer enfin à la maison. Je sais que Sumire s’y trouve déjà et étant donné que c’est un jour de repos pour elle quant à son travail de chevalier des ombres. Je rentre à peine que le téléphone sonne c’est bien heureux que les lignes fixes région soient préservées de la coupure de la part des militaires, mais cela rend très compliqué d’être pleinement joignable. Ce n’est pas que je sois un addicte à ce genre de technologie, mais avant j’avais un portable pour être joins en cas de problème par les chevaliers. En tout cas je suis surpris en décrochant car il s’agit d’Hermansson-sama en personne.
Il m’informe d’un sujet que nous n’avions qu’évoquer brièvement au sujet d’une potentiel mise sous tutelle d’une vampire un peu instable. Je lui ai répondu à cette occasion qu’il n’y avait pas de soucis de mon côté et que s’il avait vraiment besoin, je suis volontaire. La décision était donc prise de son point de vue et il voulait que je vienne pour dix-huit heures afin de rendre tout cela officiel. J’accepte de bon cœur et lui dit que je serai à l’heure dite à son bureau sans faute et sans retard.
Une fois que je raccroche je vais rejoindre mon épouse pour la saluer comme il se doit avant de lui signifier que je vais devoir sortir pour me rendre au QG des chevaliers contrairement à ce que je pensais. Nous prenons le temps de parler brièvement du fait que je vais devoir prendre sous mon aile une jeune vampire vraisemblablement instable. Ce qui me fait penser qu’il vaut mieux que j’en sache un peu plus sur son cas avant de la rencontrer. Ni une ni deux, je décide de quitter ma demeure sur le champ et de me rendre au quartier général en ville. Je prends une douche directement sur place avant d’enfiler la tenue que je porte lorsque je suis en mission de chasse au vampire. Cela est peut-être un peu impression à cause de ce tissu plus sombre, les bandes de cuirs un peu vieillies et le reste de la tenue, mais je préfère toujours me présenter ainsi devant le chef de notre ordre. C’est tout de même plus respectueux d’être en tenue de travail prêt en cas de soucis. Je profite également donc de l’occasion pour enfiler mes bracelets de cuir renforcés protégeant mes lames dissimulées. Avant de venir tirer le tissu et le verrouiller pour donner l’allure d’une manche normale.
Après ça, je me dirige donc vers la bibliothèque du bâtiment, ce qui nous sert à nous renseigner sur les vampires ou tout autre renseignements nécessaire à une mission. En temps normal, l’endroit est relativement vide comme les locaux sont neuf, qu’il n’y a pas de véritables archives ici, peu d’effectifs basés ici et que d’ordinaire nous accédons à tout en ligne directement d’un ordinateur. Pour le coup je salue la sagesse d’avoir des sauvegardes de tous les dossiers actifs dans la région sur des ordinateurs présents dans le bâtiment ainsi qu’en version papier. C’est ce que m’a remis Hermansson-same lorsque nous en avons parlé, mais comme d’accoutumé, les dossiers papiers ne sortent pas des locaux et lorsqu’ils sont à usage restreints il faut les laisser dans son coffre personnel sécurisé. Je m’empressais alors de parcourir ce dossier une fois entre mes mains.
C’est une jeune vampire de dix-huit ans qui se trouve être sous la garde des chevaliers depuis trois années déjà. Sa photo me laisse à penser que je l’ai déjà vu ici parfois. Il est fait mention qu’à son actif elle a causé la mort d’un humain à cause d’une frénésie causé par la soif de sang. C’est donc une circonstance atténuante apporté par les enquêteurs de l’époque en raison du fait qu’elle a été élevée dans un orphelinat humain comme une simple humaine sans aucun contrôle ou apprentissage issu de la communauté vampire. Il doit y avoir une erreur dans ce dossier c’est impossible ! Il est fait mention qu’il s’agit d’une vampire dont la pureté de sang est estimée à celui d’une aristocrate. Comment peut-elle en être arrivée là ? Il est fait mention d’une fait qu’une relique vampire lui a été imposé pour réduire ses facultés et la priver de pouvoir en raison de la dangerosité qu’elle représente sans les contrôler. Ce dispositif aurait également la faculté de réduire sa soif de sang. Intéressant. Je ne savais pas que les chevaliers disposaient de ce genre de chose dérobées aux vampires. Cette espèce est décidément bien singulière pour avoir ce genre d’artefact, mais ce doit être destiné à punir les leurs je suppose. Après tout, pour des êtres se sentant aussi supérieur, être réduit à l’état d’humain doit être une sacrée humiliation.
Lorsque dix-huit heures approche je me dirige directement vers l’ascenseur qui m’amène à l’étage où se trouve le bureau d’Hermansson-sama. Je me dirige vers le bureau de la secrétaire pour qu’elle informe qui de droit de ma présence. Elle me confirme qu’il m’attend et que je n’ai qu’à toquer à la porte et attendre son invitation à entrer ce que je fais.
Lorsque j’entre, la jeune fille est déjà là devant le bureau de chef de toute cette organisation mondiale, taillé comme un géant et donnant l’impression sans doute pour cette petite d’être un monstre pouvant la balayer du revers de la main. Cette dernière a encore des larmes au bord des yeux et les joues humides. Je ne sais pas trop à quoi c’est dû mais il est facile de se faire une vague idée de la raison.
Je m’incline respectueusement comme il se doit envers le chef suprême des chevaliers des ombres.
Il m’informe d’un sujet que nous n’avions qu’évoquer brièvement au sujet d’une potentiel mise sous tutelle d’une vampire un peu instable. Je lui ai répondu à cette occasion qu’il n’y avait pas de soucis de mon côté et que s’il avait vraiment besoin, je suis volontaire. La décision était donc prise de son point de vue et il voulait que je vienne pour dix-huit heures afin de rendre tout cela officiel. J’accepte de bon cœur et lui dit que je serai à l’heure dite à son bureau sans faute et sans retard.
Une fois que je raccroche je vais rejoindre mon épouse pour la saluer comme il se doit avant de lui signifier que je vais devoir sortir pour me rendre au QG des chevaliers contrairement à ce que je pensais. Nous prenons le temps de parler brièvement du fait que je vais devoir prendre sous mon aile une jeune vampire vraisemblablement instable. Ce qui me fait penser qu’il vaut mieux que j’en sache un peu plus sur son cas avant de la rencontrer. Ni une ni deux, je décide de quitter ma demeure sur le champ et de me rendre au quartier général en ville. Je prends une douche directement sur place avant d’enfiler la tenue que je porte lorsque je suis en mission de chasse au vampire. Cela est peut-être un peu impression à cause de ce tissu plus sombre, les bandes de cuirs un peu vieillies et le reste de la tenue, mais je préfère toujours me présenter ainsi devant le chef de notre ordre. C’est tout de même plus respectueux d’être en tenue de travail prêt en cas de soucis. Je profite également donc de l’occasion pour enfiler mes bracelets de cuir renforcés protégeant mes lames dissimulées. Avant de venir tirer le tissu et le verrouiller pour donner l’allure d’une manche normale.
Après ça, je me dirige donc vers la bibliothèque du bâtiment, ce qui nous sert à nous renseigner sur les vampires ou tout autre renseignements nécessaire à une mission. En temps normal, l’endroit est relativement vide comme les locaux sont neuf, qu’il n’y a pas de véritables archives ici, peu d’effectifs basés ici et que d’ordinaire nous accédons à tout en ligne directement d’un ordinateur. Pour le coup je salue la sagesse d’avoir des sauvegardes de tous les dossiers actifs dans la région sur des ordinateurs présents dans le bâtiment ainsi qu’en version papier. C’est ce que m’a remis Hermansson-same lorsque nous en avons parlé, mais comme d’accoutumé, les dossiers papiers ne sortent pas des locaux et lorsqu’ils sont à usage restreints il faut les laisser dans son coffre personnel sécurisé. Je m’empressais alors de parcourir ce dossier une fois entre mes mains.
C’est une jeune vampire de dix-huit ans qui se trouve être sous la garde des chevaliers depuis trois années déjà. Sa photo me laisse à penser que je l’ai déjà vu ici parfois. Il est fait mention qu’à son actif elle a causé la mort d’un humain à cause d’une frénésie causé par la soif de sang. C’est donc une circonstance atténuante apporté par les enquêteurs de l’époque en raison du fait qu’elle a été élevée dans un orphelinat humain comme une simple humaine sans aucun contrôle ou apprentissage issu de la communauté vampire. Il doit y avoir une erreur dans ce dossier c’est impossible ! Il est fait mention qu’il s’agit d’une vampire dont la pureté de sang est estimée à celui d’une aristocrate. Comment peut-elle en être arrivée là ? Il est fait mention d’une fait qu’une relique vampire lui a été imposé pour réduire ses facultés et la priver de pouvoir en raison de la dangerosité qu’elle représente sans les contrôler. Ce dispositif aurait également la faculté de réduire sa soif de sang. Intéressant. Je ne savais pas que les chevaliers disposaient de ce genre de chose dérobées aux vampires. Cette espèce est décidément bien singulière pour avoir ce genre d’artefact, mais ce doit être destiné à punir les leurs je suppose. Après tout, pour des êtres se sentant aussi supérieur, être réduit à l’état d’humain doit être une sacrée humiliation.
Lorsque dix-huit heures approche je me dirige directement vers l’ascenseur qui m’amène à l’étage où se trouve le bureau d’Hermansson-sama. Je me dirige vers le bureau de la secrétaire pour qu’elle informe qui de droit de ma présence. Elle me confirme qu’il m’attend et que je n’ai qu’à toquer à la porte et attendre son invitation à entrer ce que je fais.
Lorsque j’entre, la jeune fille est déjà là devant le bureau de chef de toute cette organisation mondiale, taillé comme un géant et donnant l’impression sans doute pour cette petite d’être un monstre pouvant la balayer du revers de la main. Cette dernière a encore des larmes au bord des yeux et les joues humides. Je ne sais pas trop à quoi c’est dû mais il est facile de se faire une vague idée de la raison.
Je m’incline respectueusement comme il se doit envers le chef suprême des chevaliers des ombres.
Riku ▬ Bonjour Hermasonn-sama. C’est un plaisir d’être ici.Puis je m’incline comme je le ferai auprès d’une enfant.
Riku ▬ Bonjour Mitsutsuki-san.Je vois qu’à son air et à la façon de répondre elle ne doit pas avoir les idées très clair. Ce n’est pas des plus protocolaire, mais je passe pour l’instant sur la façon de m’appeler “père Riku” et préfère lui sourire directement pour la mettre dans de bonnes conditions.
Riku ▬ On m’appelle Père Kobayashi ici aussi ça arrive en effet. Rien de plus normal car dans le civil je suis le prêtre de l’Eglise Catholique de Nakanoto.Je tourne mon avant-bras vers le haut pour avoir une vue sur le trou dans le tissu et dans le cuir laissant apparaître le métal qui brille bien d’une lueur orangée au niveau de la marque. La vibration évidemment était là depuis mon entrée dans le bureau et même avant. C’est bien une vampire du rang mentionné dans son dossier. Je peine à y croire alors que mes yeux et mon arme sont formels.
Riku ▬ Nous ne nous sommes jamais vraiment vu avant, mais je suis sûr que nous apprendrons à nous connaître. Dis-je avec le sourire.Puis je pivote légèrement pour me tourner à nouveau pleinement vers Hermansson-sama dans le but de quérir ce qu’il pouvait bien avoir à nous dire au sujet de la situation et pour l’officialiser.
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#105549#105549#105549#105549#105549#105549
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
Sam 3 Avr 2021 - 15:23
Bien évidemment, l'enfant n'allait pas bien. Son attitude réservée et son expression penaude trahissaient son inquiétude. Elle craignait sans doute d'être convoquée à la suite d'une énième bêtise. Et le chef des chevaliers n'avait peut-être pas pris assez de précaution pour lui annoncer l'objet de leur entretien. Dès lors qu'il fit entendre le changement de tuteur, Alyssa fondit en larmes. Il garda le silence devant son chagrin, ne sachant trop comment la consoler.
"Alyssa, ta condition n'est pas une fatalité. Tu n'as pas été élevée dans le meilleur milieu en considérant ta nature. Il est normal qu'une vampire ne puisse s'épanouir pleinement parmi les humains sans avoir reçu l'éducation d'un pair…"
Mais elle ne l'écoutait pas, trop abattue pour entendre raison. Il retint un soupir. Cette affaire demanderait plus d'efforts et d'attention à Riku qu'il ne l'avait prévu. Il espérait que le prêtre parviendrait à aider la demoiselle. Car si même lui échouait, qui y parviendrait ? Il songeait également à prendre contact avec ses amis vampires, Junya et Raphaël. Peut-être pourraient-ils guider leur jeune congénère. Le problème était l'aversion de la petite pour son propre peuple. Elle accepterait difficilement de recevoir l'instruction d'un autre vampire. Un problème insoluble.
Aaren accueillit l'arrivée de Riku avec soulagement. La présence apaisante de l'ecclésiaste aiderait peut-être à calmer la jeune fille en manque d'affection. Comme à son habitude, l'officier le salua avec respect, puis s'inclina également devant la jeune Alyssa. Il ne broncha pas lorsque la vampire fit emploi de son prénom. Riku lui sourit même, bienveillant. Son timbre de voix, doux et chaud, devrait rassurer l'enfant. Du moins, il l'espérait.
Le geste subtile de Riku, qui pivota son avant-bras pour apercevoir brièvement l'éclat de sa lame, n'échappa pas au regard alerte de son supérieur. Le fils d'Erik opina très légèrement, pour confirmer ses soupçons. C'était difficile à croire, mais Alyssa était bien d'une pureté de sang égale à un rang B. Personne ne savait pourquoi elle avait été abandonnée. Aucun vampire sensé n'aurait laissé son enfant dans la neige, eux qui étaient si rares.
"Je vous en prie, Kobayashi-san, asseyez-vous," lui indiqua-t-il, voyant que l'officier attendait ses instructions.
Son regard fit un aller-retour entre Alyssa et Riku, avant de poursuivre, d'un ton aussi bienveillant et rassurant que possible.
"Comme l'a dit Kobayashi-san, il officie en tant que prêtre de l'église de Nakanoto. De ce fait, il comprend mieux que quiconque l'âme humaine, ou de quelque autre être vivant. Je pense qu'il fera un excellent guide spirituel pour une jeune fille en pleine construction."
Il ne le dit pas, mais il comptait aussi sur l'entraînement de Riku pour mieux appréhender la condition de la jeune fille lors de ses fameuses crises. Certes, le bracelet généreusement remis par l'Enclave scandinave diminuait ses pouvoirs, mais elle ne pouvait pas vivre éternellement ainsi. Et ce même si elle souhaitait n'être qu'une humaine. Elle était née vampire, et personne ne pouvait rien y changer.
"Kobayashi-san, Alyssa est une jeune vampire en pleine recherche identitaire. Elle n'a pas bénéficié de l'instruction habituelle des siens. Je ne présume pas que nous pouvons nous substituer à eux, mais en attendant d'en savoir plus sur ses origines, il nous faut lui apporter les meilleures ressources pour trouver sa place ici."
Son regard revint sur Alyssa.
"Cela implique que tu doive suivre ses instructions à la lettre, bien sûr en posant des questions pour comprendre. Mais aussi et surtout, que tu sois sincère avec lui."
Il soutint son regard, sans développer davantage. Elle comprendrait où il voulait en venir. Il profita de cette courte pause pour organiser ses pensées et choisir la meilleure manière d'amener son idée. Mais il ne voulait pas griller les étapes. Il préféra donc la prudence à la précipitation.
"Est-ce que vous avez des questions, pour moi, ou l'un pour l'autre, avant de continuer ?"
Il valait mieux procéder pas à pas pour ne pas effrayer Alyssa, ni la décourager, et ce serait aussi l'occasion pour Riku d'avoir un aperçu de sa personnalité, et, peut-être, de ses lacunes.
Mitsutsuki Alyssa#105629#105629#105629
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Lun 12 Avr 2021 - 13:57
Et donc voila mon nouveau tuteur. Plus jeune, plus impressionnant et aussi plus ouvert d'esprit? Je ne savais pas trop comment l'aborder m'ai j'écoutais ce qu'il avait à me dire. En effet, je serais amené à l'avoir souvent derrière moi à présent. Il avait l'air gentil aussi je me permettais naturellement d'essayer d'être plus amical en grillant peut être les étapes ou en cassant ma position.
Kobayashi-san... mmm.... Père Riku c'est plus court et ça sonne mieux! Et hâte de faire plus ample connaissance. Dis-je avec le sourire.
Je le voyais faire quelque chose avec son avant-bras et je ne comprenais pas alors curieuse je cherchais à regarder sans savoir vraiment pourquoi il avait fait ça avec ça petite lumière qui brille. Lorsqu'il n'y avait plus rien à voir, je m’assaillais sur ma chaise avant qu'Hermansson-sama reprit la parole. J'écoutais parler un peu de père Riku et je cernais mieux ce qu'il faisait. Donc en dehors d'être un hunter c'était un homme de foi et de grande générosité? Puis, j'étais couverte de honte avec l'histoire de ma crise identitaire, puis je serrais légèrement ma mâchoire à l'écoute qu'il parlait des autres de mon espèce. Vrai je les détestais tous, je ne voulais plus jamais avoir à faire avec eux et plus encore j'aspirais à gagner l'humanité. Si les humains pouvaient être transformé alors l'inverse était possible de ce que je me disais et mon nouveau tuteur m’aidera surement à atteindre mon but.
Puis la parole reprit et j’écoutais Hermansson-sama que si le père Riku devenait mon tuteur, c’est parce qu’il pourrait justement m’aider à me construire, à me faire une place dans ce monde et qui sait en bonus pourra t-il m’apporter la foi et la paix intérieur ? J’en doutais cependant encore quant à mes capacités. Pouvais-je vraiment à ce point changer ?
Lorsque le regard d'Hermansson-sama était fixe sur moi je me crispais tellement qu'il me semblait imposant. Cependant, je boudais déjà en partie par ses paroles et lorsque qu'il parla de mes origines forcément je n'étais pas enthousiaste et je me levais brusquement en posant mes mains ou du moins les écrasant sur son bureau dans un élan de courage ou de folie. J'avais plus tendance à aboyer qu'à mordre de toute façon. Le simple fait de parler de…. Ces machins qui m’ont lâchement laissé crever dans le froid hivernal me révoltaient et pas qu’un peu.
Pardon? Mes origines ? On s'en fout de mes origines! Chercher, ça veut dire côtoyer ses sangsues répugnantes et sans coeurs! Hors de question d'en voir un! Ma vie chez les humains me convient parfaitement Hermansson-sama! JE NE SUIS PAS COMME EUX !
Et voila comment Alyssa pouvait pour presque rien faire des sauts d'humeurs. Je me doutais hélas que ce n’est pas face au chef que j'allais avoir le dernier mot. Il était même certain que j'allais surement me faire recadrer d'avoir haussé le ton et mon énervement. M’enfin ne changeait pas que je regardais pour le coup le chef avec des yeux noir pour bien faire comprendre ma réponse négative à cette idée. Pour la bonne impression devant mon tuteur on repassera. Cela allait être difficile et je n'avais pas encore idée à quel point. J’avais conscience que mon statut posait problème, l’essence même de ce que je pouvais être à leurs yeux. Tout ce qui n’est pas humain effraye. J’étais cependant bien plus effrayer du monde que l’humanité de moi.
Je savais que je devais me calmer et m’assoir pour écouter la suite mais mon côté rebelle me dictait de tenir tête. Si déjà au naturel je tenais autant tête, imaginez le résultat si devant un haut rang des vampires je faisais la même à piquer ma crise. Le résultat serait différent en fonction de mon interlocuteur ou interlocutrice, mais ça se passerait majoritairement mal.
Kobayashi-san... mmm.... Père Riku c'est plus court et ça sonne mieux! Et hâte de faire plus ample connaissance. Dis-je avec le sourire.
Je le voyais faire quelque chose avec son avant-bras et je ne comprenais pas alors curieuse je cherchais à regarder sans savoir vraiment pourquoi il avait fait ça avec ça petite lumière qui brille. Lorsqu'il n'y avait plus rien à voir, je m’assaillais sur ma chaise avant qu'Hermansson-sama reprit la parole. J'écoutais parler un peu de père Riku et je cernais mieux ce qu'il faisait. Donc en dehors d'être un hunter c'était un homme de foi et de grande générosité? Puis, j'étais couverte de honte avec l'histoire de ma crise identitaire, puis je serrais légèrement ma mâchoire à l'écoute qu'il parlait des autres de mon espèce. Vrai je les détestais tous, je ne voulais plus jamais avoir à faire avec eux et plus encore j'aspirais à gagner l'humanité. Si les humains pouvaient être transformé alors l'inverse était possible de ce que je me disais et mon nouveau tuteur m’aidera surement à atteindre mon but.
Puis la parole reprit et j’écoutais Hermansson-sama que si le père Riku devenait mon tuteur, c’est parce qu’il pourrait justement m’aider à me construire, à me faire une place dans ce monde et qui sait en bonus pourra t-il m’apporter la foi et la paix intérieur ? J’en doutais cependant encore quant à mes capacités. Pouvais-je vraiment à ce point changer ?
Lorsque le regard d'Hermansson-sama était fixe sur moi je me crispais tellement qu'il me semblait imposant. Cependant, je boudais déjà en partie par ses paroles et lorsque qu'il parla de mes origines forcément je n'étais pas enthousiaste et je me levais brusquement en posant mes mains ou du moins les écrasant sur son bureau dans un élan de courage ou de folie. J'avais plus tendance à aboyer qu'à mordre de toute façon. Le simple fait de parler de…. Ces machins qui m’ont lâchement laissé crever dans le froid hivernal me révoltaient et pas qu’un peu.
Pardon? Mes origines ? On s'en fout de mes origines! Chercher, ça veut dire côtoyer ses sangsues répugnantes et sans coeurs! Hors de question d'en voir un! Ma vie chez les humains me convient parfaitement Hermansson-sama! JE NE SUIS PAS COMME EUX !
Et voila comment Alyssa pouvait pour presque rien faire des sauts d'humeurs. Je me doutais hélas que ce n’est pas face au chef que j'allais avoir le dernier mot. Il était même certain que j'allais surement me faire recadrer d'avoir haussé le ton et mon énervement. M’enfin ne changeait pas que je regardais pour le coup le chef avec des yeux noir pour bien faire comprendre ma réponse négative à cette idée. Pour la bonne impression devant mon tuteur on repassera. Cela allait être difficile et je n'avais pas encore idée à quel point. J’avais conscience que mon statut posait problème, l’essence même de ce que je pouvais être à leurs yeux. Tout ce qui n’est pas humain effraye. J’étais cependant bien plus effrayer du monde que l’humanité de moi.
Je savais que je devais me calmer et m’assoir pour écouter la suite mais mon côté rebelle me dictait de tenir tête. Si déjà au naturel je tenais autant tête, imaginez le résultat si devant un haut rang des vampires je faisais la même à piquer ma crise. Le résultat serait différent en fonction de mon interlocuteur ou interlocutrice, mais ça se passerait majoritairement mal.
Invité
Invité
Lun 12 Avr 2021 - 14:32
La jeune vampiresse n’a pas la langue dans sa poche et décide d’avoir la répartie facile et audacieuse, mais surtout impertinente à mon humble avis. Il est hors de question de tenir ce genre de discours aussi familier alors qu’on ne se connaît guère. Si la première fois je l’ai pris avec le sourire, je décide néanmoins à cette seconde occurrence de remettre les choses en place.
Je reste humble devant le portrait élogieux que dresse mon supérieur devant la jeune femme. Je ne sais pas si je suis un expert dans l’âme humaine, mais la confiance qu’il porte à mes compétences me touche.
Un vampire en plein recherche identitaire, sans aucune connaissance des coutumes de son peuples ou de leur façon de se comporter. Voilà donc pourquoi elle était si impertinente. Elle est plus proche de l’adolescente humaine que du vampire. C’est alors qu’il parle de ses origines que la jeune fille commence à s’emporter et vient abattre ses mains sur le bureau du chef des chevalier tout en haussant le ton et s’emportant comme une furie.
Mon corps réagit plus vite que ma penser. D’un bond je suis debout avec ma lame qui jaillit de son mécanisme et sort de ma manche. Je stoppe toutefois mon geste avant de la pourfendre en voyant l’air paisible d’Aaren qui l’écoute juste et reste imperturbable. Mon visage est fermé et sévère à l’encontre de la vampire.
Riku ▬ Vous m’avez l’air sympathique Mitsutsuki-san, mais appelez-moi Kobayashi-san our Père Kobayashi. Je ne sais pas ce qu’il vous a été inculqué comme savoir vivre là où vous étiez et auprès de qui vous étiez, mais c’est un manque de respect de s’adresser ainsi à un inconnu. Si vous devez vous intégrer à la société, commençons par les bases. Dis-je tout en joignant les mains avant de m’incliner.Ce genre de conduite n’est pas sans conséquence dans la société humaine, mais si elle doit un jour gagner celle de ses congénères... Autant dire que ce genre d’attitude lui vaudra une sanction immédiate et à en juger par la réputation de certain chef de clan et de leur cour, je ne donne pas cher de sa vie. Peut-être que cette nouvelle mission n’allait pas être aussi simple que je le supposais en entrant ici. Il faut que je garde les idées claires et l’invitation à m’assoir de la part de mon supérieur me donne à penser que je vais pouvoir en savoir un peu plus sur la demoiselle. Son dossier est assez vide et je me demande s’il est vraiment à jour. Sans internet, impossible de savoir avec précision tout ce qu’il peut contenir en temps normal. Toutefois, je ne doute pas qu’Aaren le connaisse sur le bout des doigts.
Je reste humble devant le portrait élogieux que dresse mon supérieur devant la jeune femme. Je ne sais pas si je suis un expert dans l’âme humaine, mais la confiance qu’il porte à mes compétences me touche.
Un vampire en plein recherche identitaire, sans aucune connaissance des coutumes de son peuples ou de leur façon de se comporter. Voilà donc pourquoi elle était si impertinente. Elle est plus proche de l’adolescente humaine que du vampire. C’est alors qu’il parle de ses origines que la jeune fille commence à s’emporter et vient abattre ses mains sur le bureau du chef des chevalier tout en haussant le ton et s’emportant comme une furie.
Mon corps réagit plus vite que ma penser. D’un bond je suis debout avec ma lame qui jaillit de son mécanisme et sort de ma manche. Je stoppe toutefois mon geste avant de la pourfendre en voyant l’air paisible d’Aaren qui l’écoute juste et reste imperturbable. Mon visage est fermé et sévère à l’encontre de la vampire.
Riku ▬ Voici ma première leçon. Agir comme une gamine furieuse lorsqu’on est une vampire dans un endroit comme celui-ci est le meilleur moyen de perdre la vie. Calmez-vous et présentez vos excuses à Hermansson-san. Maintenant !Le moment viendra où je poserai mes questions comme l’avais suggéré mon chef avant que cet événement n’arrive, mais pour l’heure, je suis intransigeant avec ce genre de conduite.
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#105699#105699#105699#105699#105699#105699
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
Sam 17 Avr 2021 - 12:13
Aaren retint un soupir lorsqu'Alyssa exprima un commentaire puéril dont ils auraient pu se passer. Elle mettait les pieds dans le plat. Malheureusement, les japonais étaient tatillons sur la bienséance et le respect. Il ne fut pas surpris que Riku la reprit sur sa façon de s'adresser à lui. La remontrance bienveillante lui arracha un sourire. Il ne doutait pas que Riku saurait gérer le tempérament particulier de la jeune fille. Il savait se montrer doux, mais ferme. A dire vrai, si Aaren n'était pas tant pris par ses fonctions, peut-être se serait-il penché lui-même sur le cas de la jeune vampire. Après tout, c'était sa voix qui avait donné le change, il se sentait donc d'autant plus responsable d'elle.
Le norvégien connaissait le caractère à fleur de peau d'Alyssa. Il prenait donc soin de choisir ses mots pour expliquer à chacun la situation. Néanmoins, il comprit à sa mine renfrognée qu'il n'avait su éviter une certaine irritation en parlant de crise identitaire. Mais ce ne fut rien à côté de la recherche de ses origines. Il savait à quel point ce sujet était délicat, car elle reniait en bloc son appartenance à la race vampirique, et vouait un profond ressentiment à l'égard de tous ses représentants. Il haussa néanmoins un sourcil lorsqu'elle s'emporta avec véhémence, martelant son bureau de la paume de ses mains.
Le chef des chevaliers resta parfaitement stoïque et immobile sur son siège, ne craignant nullement la jeune fille. Il n'en fut pas autant pour Riku. Formé au combat et fier d'une réactivité à toute épreuve, il se précipita pour coller sa lame anti-vampire, qui brillait d'une lueur orangée, contre la gorge d'Alyssa, soucieux de protéger la vie de son supérieur. Il retint néanmoins le tranchant en constatant qu'Aaren n'avait pas jugé nécessaire de bouger.
Le discours d'Alyssa déplut fortement à Aaren. Il pouvait comprendre son ressenti, mais elle restait totalement bloquée sur ses positions et ce petit jeu commençait sérieusement à le lasser. La manière douce ne semblait pas toujours fonctionner avec elle, aussi devrait-il passer par une remontrance plus piquante. Son regard sévère se durcit tandis que Riku exigeait des excuses à son encontre. Il laissa la jeune fille les prononcer avant de se lever à son tour, dominant largement les deux autres protagonistes. Le bleu de ses yeux, d'ordinaire doux comme un ciel d'été, reflétait aujourd'hui le froid glacial de l'hiver.
"Tu vas te calmer, jeune fille."
Son ton était aussi tranchant que sa lame, mais il restait parfaitement calme, à la différence de l'adolescente.
"J'aimerais te dire que tu as le choix, mais dois-je te rappeler que tu as déjà tué par manque d'éducation ?"
Il laissa cette lourde piqûre de rappel cheminer jusqu'à l'esprit de sa destinataire. C'était direct, mais parfois une bonne claque était plus efficace pour remettre les idées en place. Cependant il n'en avait pas fini.
"Tu oses porter un jugement sur toute une race alors que tu n'as jamais rencontré un seul de ses représentants. Et tu prétends les connaître ? Tu fais d'un cas une généralité en considérant que parce que tes parents t'ont abandonnée, ils sont tous aussi méprisables. Comment comptes-tu te faire accepter par quiconque si tu es toi-même bouffi d'orgueil et de préjugés ?"
Il marqua une pause pour lui laisser le temps d'assimiler chacune de ses paroles. Il appuya ses mains sur son bureau, à l'instar de la jeune fille un peu plus tôt.
"Que tu le veuilles ou non, tu es née vampire et tu le resteras. Et un vampire ne peut pas vivre comme un humain. Tu as toi-même constaté les dégâts lorsqu'on s'entête sur cette voie. Ce bracelet -il le désigna de l'index- est une solution temporaire le temps que tu apprennes. Nous ne savons pas combien de temps il fera effet, et je ne prendrai pas le risque de le découvrir. Je refuse de te laisser parmi des humains tant que tu n'auras pas reçu l'enseignement approprié pour te contrôler. Dusse-je t'enfermer le temps que tu comprennes."
Il était parfaitement sérieux. S'il devait être amené à la faire surveiller nuit et jour par des Hunters, il était prêt. Néanmoins il ne pouvait continuer longtemps sur cette voie. Si la majorité des chevaliers s'exprimait sur le bien fondé de son entreprise, il serait obligé de sévir définitivement. La survie de la vampire était en jeu, et elle avait tendance à l'oublier.
"Pour ta gouverne, je connais plusieurs vampires, d'honnêtes gens qui sont à mes yeux bien plus respectables que tu l'es en cet instant."
Une nouvelle claque qui saurait sans doute lui remettre les idées en place. Si elle les méprisait tant, dans ce cas elle se reléguait à un rang encore plus bas. Cette fois, il en avait terminé. Il espérait qu'il n'aurait plus besoin à l'avenir de lui rappeler tout ça.
"Maintenant, tu vas t'asseoir et tu vas nous écouter."
Il reprit place dans son siège et croisa les mains sur son bureau, son regard sévère rivé sur Alyssa, dans l'expectative.
Mitsutsuki Alyssa#105784#105784#105784
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Date d'inscription : 06/03/2021
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Nombre de messages : 78
Yens : 173
Mar 27 Avr 2021 - 11:51
J'étais remonté, oh que oui! Mais je pensais aussi qu'il était également le moment de me calmer. En effet, même si je ne manquais pas d'audace dans ma furie, il était claire que je n'étais pas en position de négocier et quand bien même que j'aurais très bien pu perdre la vie. J'étais également rapidement effrontée par moment. D'abord la lame du père assez proche que je pourrais sentir le tranchant de la lame au moindre geste brusque avec une menace de devoir m'excuser sur-le-champ. Bien avant que je puisse m'exécuter, Hermansson-sama avait aiguisé ses paroles en une arme redoutable. Il ne lui fallut que deux phrases pour me rappeler ma honte, mon crime, ma crainte... Quoi de mieux que me torturer avec mes souvenirs et mes actes passés...
C'est vrai, j'avais tué un humain il y a maintenant trois années de ça, je n'avais pas besoin de me le rappeler tout ça à cause de ce que j'étais. J'étais différente de ces sangsues. Pourquoi tout le monde refusaient de me voir comme une humaine? Cela suffit, je ne voulais pas parler de mes parents et je ne pouvais pas croire que d'autres vampires pouvaient être sympa. C'était impossible. Quand j'avais besoin d'eux et encore aujourd'hui aucun d'entre eux n'étaient là pour moi alors que les humains eux, oui.
Je pensais qu'il en resterait là, mais il enfonça le clou en me blessant plus profondément moi qui rêvait de tout cœur être humaine ou le devenir, mon rêve fût brisé en un instant. Puis vins l'histoire du bracelet qui me garantissait une vie presque humaine. Des effets qui pourraient s'amoindrir et donc faire de moi un danger à haut risque? Je ne voulais pas finir par perdre les pédales ou quoi que ce soit d'autre, je ne voulais plus faire de mal à qui que ce soit. Enfin, il m'achevait en disant que les autres sangsues valaient mieux que moi. Quelle hérésie! J'en étais tellement vexé et blessé que je regardais Hermansson-sama avec des yeux de merlan frit. J'essayais de contenir mes larmes, mais... c'était très dur.
En plus d'être énervée, j'étais vexée et blessée. Je culpabilisais tout les jours sans qu'on me le rappelle. Malgré les yeux humides, je tournais mon regard vers le père Kobayashi du coin de l'œil presque aussi sévère que blessée. Vraiment, je n'étais pas effrayé par son arme. J'étais tellement seule et que je n'avais rien à perdre que mon désir de vivre était... Plutôt bas.
Mon père, je vous prie de poser ce machin. Si je dois apprendre de vous alors apprenez que ce genre d'arme n'est d'aucune utilité avec moi. Vous me torturez plus psychologiquement et êtes blessant à me considérer comme un monstre à me pointer de votre lame. Limite, en faire l'usage me libérerai de la prison damnée dans laquelle je suis enfermée.
Je pris une pause et soupirais une fois avant de reprendre me calmant d'avantage.
Je n'ai pas choisi mon corps, mais bien que les paroles d'Hermansson-sama m'ont formellement blessées plus que de nécessaire, mes actes et ma façon d'agir ont toujours été ceux d'une humaine. Certes pas irréprochable... Mais humaine. Mon erreur a été la seule fois où j'ai planté mes crocs et ça me hante tous les jours...Je préfère amplement boire du sang animal pour apaiser ma faim... Et je ne mords jamais. Il m'est inconcevable de mon plein gré de faire du mal à l'espèce qui m'a recueilli biens que très peu d'entre eux m'ont accepté véritablement. Je le compte sur un seul doigt... Ce n'est pas le rapport sur ce bureau qui vous apportera des informations.
Tirade terminée, j'avais dit ce que j'avais à dire. Il ne me restait plus que de m'asseoir et... ah oui avant ça...
Veuillez excuser mon comportement...
Je m'inclinais avant de m'asseoir. Néanmoins, je m'étais mise à bouder de m'être fait à ce point secoué. Je n'aimais pas être engueulé et encore moins blessé dans le peu de confiance que j'avais. Ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient maintenant je m'en fichais.
Je préférais me taire comme ça, on ne me reprocherait plus rien. Cette réunion était censée être une bonne nouvelle ou non, je n'en savais rien. En revanche, tout l'agréable était parti. Je faisais une fixette sur le fait que j'allais rencontrer d'autre sangsue. Je n'étais cependant pas au bout de mes peines, car il y avait encore sûrement d'autre point à soulever et pour certains pour lesquels j'aurai encore d'autres obligation. Je me demandais si c'était pour mon bien ou une torture planifier. J'observais mon tuteur et Hermansson-sama en me demandant à quoi pouvaient-ils penser. La encore, j'étais perdue. Je ne voyais pas le monde tel qu'ils le voyaient et le décrivait. En réalité le monde, je ne connaissais rien.
C'est vrai, j'avais tué un humain il y a maintenant trois années de ça, je n'avais pas besoin de me le rappeler tout ça à cause de ce que j'étais. J'étais différente de ces sangsues. Pourquoi tout le monde refusaient de me voir comme une humaine? Cela suffit, je ne voulais pas parler de mes parents et je ne pouvais pas croire que d'autres vampires pouvaient être sympa. C'était impossible. Quand j'avais besoin d'eux et encore aujourd'hui aucun d'entre eux n'étaient là pour moi alors que les humains eux, oui.
Je pensais qu'il en resterait là, mais il enfonça le clou en me blessant plus profondément moi qui rêvait de tout cœur être humaine ou le devenir, mon rêve fût brisé en un instant. Puis vins l'histoire du bracelet qui me garantissait une vie presque humaine. Des effets qui pourraient s'amoindrir et donc faire de moi un danger à haut risque? Je ne voulais pas finir par perdre les pédales ou quoi que ce soit d'autre, je ne voulais plus faire de mal à qui que ce soit. Enfin, il m'achevait en disant que les autres sangsues valaient mieux que moi. Quelle hérésie! J'en étais tellement vexé et blessé que je regardais Hermansson-sama avec des yeux de merlan frit. J'essayais de contenir mes larmes, mais... c'était très dur.
- Spoiler:
En plus d'être énervée, j'étais vexée et blessée. Je culpabilisais tout les jours sans qu'on me le rappelle. Malgré les yeux humides, je tournais mon regard vers le père Kobayashi du coin de l'œil presque aussi sévère que blessée. Vraiment, je n'étais pas effrayé par son arme. J'étais tellement seule et que je n'avais rien à perdre que mon désir de vivre était... Plutôt bas.
Mon père, je vous prie de poser ce machin. Si je dois apprendre de vous alors apprenez que ce genre d'arme n'est d'aucune utilité avec moi. Vous me torturez plus psychologiquement et êtes blessant à me considérer comme un monstre à me pointer de votre lame. Limite, en faire l'usage me libérerai de la prison damnée dans laquelle je suis enfermée.
Je pris une pause et soupirais une fois avant de reprendre me calmant d'avantage.
Je n'ai pas choisi mon corps, mais bien que les paroles d'Hermansson-sama m'ont formellement blessées plus que de nécessaire, mes actes et ma façon d'agir ont toujours été ceux d'une humaine. Certes pas irréprochable... Mais humaine. Mon erreur a été la seule fois où j'ai planté mes crocs et ça me hante tous les jours...Je préfère amplement boire du sang animal pour apaiser ma faim... Et je ne mords jamais. Il m'est inconcevable de mon plein gré de faire du mal à l'espèce qui m'a recueilli biens que très peu d'entre eux m'ont accepté véritablement. Je le compte sur un seul doigt... Ce n'est pas le rapport sur ce bureau qui vous apportera des informations.
Tirade terminée, j'avais dit ce que j'avais à dire. Il ne me restait plus que de m'asseoir et... ah oui avant ça...
Veuillez excuser mon comportement...
Je m'inclinais avant de m'asseoir. Néanmoins, je m'étais mise à bouder de m'être fait à ce point secoué. Je n'aimais pas être engueulé et encore moins blessé dans le peu de confiance que j'avais. Ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient maintenant je m'en fichais.
- Spoiler:
Je préférais me taire comme ça, on ne me reprocherait plus rien. Cette réunion était censée être une bonne nouvelle ou non, je n'en savais rien. En revanche, tout l'agréable était parti. Je faisais une fixette sur le fait que j'allais rencontrer d'autre sangsue. Je n'étais cependant pas au bout de mes peines, car il y avait encore sûrement d'autre point à soulever et pour certains pour lesquels j'aurai encore d'autres obligation. Je me demandais si c'était pour mon bien ou une torture planifier. J'observais mon tuteur et Hermansson-sama en me demandant à quoi pouvaient-ils penser. La encore, j'étais perdue. Je ne voyais pas le monde tel qu'ils le voyaient et le décrivait. En réalité le monde, je ne connaissais rien.
Invité
Invité
Mar 27 Avr 2021 - 12:14
La jeune fille ne semble pas voir son erreur, son regard est vraiment des plus désagréable. Je ne conçois pas une attitude comme celle-là comme acceptable, non, c’est intolérable. Vampire ou non, on doit savoir où se trouve sa place dans la société. Quand on est reçue dans le bureau d’une personne aussi importante qu’Hermansson-sama, on doit savoir faire preuve de respect et de déférence et non pas se conduire comme une gamine. Son âge n’est pas une excuse. A croire que seule les japonais inculquent à leurs pupilles les bonnes manières, mais où va le monde ?
Mon chef ne tarde pas à montrer son visage calme, impassible, mais surtout la sévérité de son jugement irrévocable et implacable. Il lui rappel avec justesse qu’il est impardonnable et inacceptable de porter un jugement à l’encontre de toute une race. Il compte tout comme moi un grand nombre de vampires dans ses relations proches et je vois certains d’entre eux comme des personnes parmi les plus admirables et sincère en ce monde. Je ne peux que me rappeler les quelques rares rencontres que j’ai pu avoir avec Alessio Di Altiero, un chef de clan duquel on pourrait attendre une froideur et un cynisme digne des plus vieux vampires, mais il n’en est rien. L’homme est chaleureux et plein de compassion. Il voit le monde avec ses possibilités, ses gens et leurs interactions qui peuvent donner le meilleur. Quant aux autres, je connais des vampires qui ont bien plus de raisons d’être torturé que cette petite à commencer par Archet-san et la réelle perte de son humanité lors de sa transformation.
Cette gamine a tué un humain et porte cet acte sur sa conscience, chose qui la poursuivra sans doute toute sa vie. Toutefois, me défier ainsi n’est en rien en sa faveur. Si elle veut être libérée du tourment de son existence, cela peut encore s’arranger. Je lui accorde le plaisir de rétracter ma lame dans l’instant, ainsi soit-il pour l’heure.
Aaren a raison sur tous les points qu’il avance selon moi. Je ne peux pas ne pas aller dans son sens sur ces points et j’irai même beaucoup plus loin que lui après la formulation des excuses de la jeune vampire. Il faut que nous lui fassions comprendre notre point de vue avant de poursuivre et même si cela revient à reprendre les paroles de mon chef, je ne peux pas me taire.
Alors, est-ce que finalement tu as envie de vivre jeune fille...
Mon chef ne tarde pas à montrer son visage calme, impassible, mais surtout la sévérité de son jugement irrévocable et implacable. Il lui rappel avec justesse qu’il est impardonnable et inacceptable de porter un jugement à l’encontre de toute une race. Il compte tout comme moi un grand nombre de vampires dans ses relations proches et je vois certains d’entre eux comme des personnes parmi les plus admirables et sincère en ce monde. Je ne peux que me rappeler les quelques rares rencontres que j’ai pu avoir avec Alessio Di Altiero, un chef de clan duquel on pourrait attendre une froideur et un cynisme digne des plus vieux vampires, mais il n’en est rien. L’homme est chaleureux et plein de compassion. Il voit le monde avec ses possibilités, ses gens et leurs interactions qui peuvent donner le meilleur. Quant aux autres, je connais des vampires qui ont bien plus de raisons d’être torturé que cette petite à commencer par Archet-san et la réelle perte de son humanité lors de sa transformation.
Cette gamine a tué un humain et porte cet acte sur sa conscience, chose qui la poursuivra sans doute toute sa vie. Toutefois, me défier ainsi n’est en rien en sa faveur. Si elle veut être libérée du tourment de son existence, cela peut encore s’arranger. Je lui accorde le plaisir de rétracter ma lame dans l’instant, ainsi soit-il pour l’heure.
Aaren a raison sur tous les points qu’il avance selon moi. Je ne peux pas ne pas aller dans son sens sur ces points et j’irai même beaucoup plus loin que lui après la formulation des excuses de la jeune vampire. Il faut que nous lui fassions comprendre notre point de vue avant de poursuivre et même si cela revient à reprendre les paroles de mon chef, je ne peux pas me taire.
Riku ▬ Hermansson-sama a raison. On ne choisit pas la façon dont on vient au monde, on fait avec. Une souris peut vouloir de toutes ses forces être un oiseau et voler, elle n’en reste pas moins une souris. Il n’est pas sain de nier ainsi ta nature.Je fais en sorte de croiser son regard, bougeant sa chaise pour la regarder les yeux dans les yeux.
Riku ▬ Tu es une vampire, ça ne changera jamais. Tu peux vouloir être une humaine de toutes tes forces, de chaque fibre de ton corps, tu resteras vampire. Il faut que tu acceptes cet état de fait Alyssa-san. Tu ne peux pas haïr ton espèce, cela revient à se haïr soi-même.Il faut enfoncer une fois pour tout le clou, bien que je ne tienne pas particulièrement à me donner en spectacle devant Hermansson-sama il faut que j’aille au bout de cette première leçon que je lui donne. Je sors à nouveau ma lame conçue pour tuer les représentants de son espèce.
Riku ▬ Tu dis que ce serait une délivrance ? Vraiment ? Si tu veux, je peux mettre un terme maintenant à ton existence, ici, dans ce bureau froid où tu n’as personne pour te dire au revoir. Tu mourrais seule et nous reprendrions notre vie. N’as-tu donc aucun problème à te dire prête à mourir sans raison ? N’as-tu donc aucun respect pour la vie que tu as prise ?J’avance doucement la lame dans sa direction une nouvelle fois.
Riku ▬ N’as-tu donc rien qui te donne envie de vivre ? Ou vas-tu nous prouver que tu n’es pas qu’une coquille vide ?Je n’ai que mépris pour ceux qui se disent à ce point enclin à accepter la mort, surtout quand une fois devant le fait accompli, ils sont prompts à regretter leurs paroles. Je lui montre bien avec mon regard que je suis sérieux et que tout pourrait s’arrêter là et maintenant.
Alors, est-ce que finalement tu as envie de vivre jeune fille...
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#105858#105858#105858#105858#105858#105858
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
Nombre de messages : 205
Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
Ven 7 Mai 2021 - 12:01
Chaque mot choisi avec réflexion fut un coup de poignard pour Alyssa. Aaren le voyait bien dans ses yeux abattus et son expression choquée qui tendait vers la détresse. Cela ne lui plaisait pas, de la blesser ainsi. Mais elle ne lui laissait pas le choix en poursuivant sur la voie de l'entêtement. Elle voulait n'en faire qu'à sa tête, soit, il devait lui rappeler les bases de sa situation. Il resta parfaitement impassible devant sa comédie censée l'amadouer. Il n'avait jamais élevé d'enfant, même en apprenti, mais il avait l'habitude de naviguer en eaux troubles avec les vampires. Un minois aussi mignon soit-il n'allait pas lui faire baisser sa garde si facilement.
Alyssa invectiva Riku et l'arme posée contre sa gorge. Le chef des chevaliers se retint de se masser les temps. La libérer de sa prison damnée… qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. Pourquoi se donner autant de mal pour une gamine immature qui souhaitait mourir au lieu d'affronter la vie et ses ornières ? II commençait à se demander si ce n'était pas une perte de temps. Heureusement, le père Kobayashi réagit en conséquence, offrant à la jeune fille l'occasion d'abréger son existence. Aaren observa la scène en silence, avant de se lever lentement pour se rapprocher de la vampire.
"Voilà trois ans que je te défends devant la moitié des chevaliers qui souhaitaient ta mort. Parce que j'estime qu'on a tous le droit à une seconde chance. Tu n'as rien demandé pour en arriver là. On ne t'a jamais laissé le choix. Il me paraissait normal de t'aider à remonter la pente, de te laisser la chance de t'affirmer avec l'aide des bonnes personnes."
Il se pencha pour appuyer une main sur chaque accoudoir, encadrant la jeune fille, son visage assez proche pour qu'il put sentir son souffle sur le sien. Il la fixa dans le blanc des yeux, l'expression sévère, et un rien déçue.
"Et c'est ainsi que tu me remercies ?"
Il ne craignait pas cette proximité inédite. Il était parfaitement capable de maîtriser une jeune vampire sans entraînement. Par ailleurs, le moindre faux mouvement lui attirerait les foudres de Riku. Et comme elle le soutenait, elle ne voulait aucun mal aux humains, encore moins à ses protecteurs. Il espérait que sa présence, son charisme et la reconnaissance qu'elle lui devait la feraient flancher. Mais il pensait sincèrement ses paroles. Il attendait mieux de la part d'une jeune fille dont il avait réellement sauvé la vie. Il se releva lentement.
"Tu me déçois beaucoup, Alyssa. Je pensais réellement que tu avais les qualités pour t'en sortir. Pour prouver aux Hunters que tu fais partie des vampires raisonnables et que tu n'es pas un danger, même involontairement. Pour prouver aux autres vampires qu'une entente entre nos peuples est possible sans sacrifice. J'ai eu tort, il semblerait… Soit."
Il regagna son bureau et sortit un papier de son tiroir avant de s'asseoir.
"Tu ne souhaites pas m'écouter. Je ne peux pas te forcer. Je vais donc mettre fin à ta protection parmi nous. Tu pourras me remettre le bracelet et les chevaliers cesseront de te surveiller à chaque instant. Tu seras libre de faire ce que bon te semble. Mais je ne pourrai plus rien pour toi."
Il fit glisser vers elle le document signifiant la fin de leur accord. Bien sûr, il bluffait. Enfin, il comptait sur son désir de pouvoir se contrôler et vivre parmi les humains pour peser dans la balance et choisir de rester et de suivre ses prérogatives. Car sans les chevaliers et sans enseignant vampire, elle n'y arriverait pas.
"Sache toutefois une chose. Au moindre incident, je sévirai personnellement."
Si elle décidait vraiment de partir, il ne la retiendrait pas. Mais il cesserait alors de la protéger, et à la moindre incartade, il serait en devoir de mettre un terme à ses agissements.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum