La pupille des chevaliers [05/07/2018]
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Mitsutsuki Alyssa#105919#105919#105919
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Mer 19 Mai 2021 - 23:49
Je pensais m'être débarrassée de cette pression toujours plus forte de la part de mon nouveau tuteur et du grand chef mais il n'en était rien. A ce juste titre, bien que j'étais déjà complètement clouté au mur, ils décidaient de prendre une tige de métal afin de rentrer encore plus profondément le clou à tel point que vraiment la pression devenait de plus en plus intense. S'en était trop vraiment trop j'étais sur le point de craquer à chaude larme. Je ne savais pas ce qu'ils cherchaient à faire, mais j'en avais marre, je ne comprenais rien, je ne savais même pas ce que je devais faire et les voix des deux hunters résonnaient dans ma tête...
elle n’en reste pas moins une souris...Tu es une vampire, ça ne changera jamais...haïr ton espèce, cela revient à se haïr soi-même...un terme maintenant à ton existence... tu n’as personne... la vie que tu as prise...souhaitaient ta mort... jamais laissé le choix...c'est ainsi que tu me remercies ?...Tu me déçois beaucoup...J'ai eu tort...fin à ta protection...plus rien pour toi...incident, je sévirai...
Cela devenait trop, les larmes sortaient le long de mes joues et je piquais une ultime crise suite à cette torture.
ASSEZ!!!!! CA SUFFIT!!!! STOP!!!
A ce moment ma grosse erreur fut de faire un geste rapide de la main pour repousser la lame du père Riku. Cela m'offrit une coupure avec une vive douleur aussi puissante qu'une brûlure. Du sang s'écoula et la coupure refusait de se soigner. Surement un effet de cette lame et je me laissais tomber sur mes deux genoux, sanglotant. Je fatiguais à me faire démolir ainsi. En soit je n'avais rien demandé, mais mes excuses ne suffisaient pas apparemment... je les regardais tout les deux et pris la parole. J’en perdais la vue tellement que mes larmes brouillaient ma vision. J’étais abattu, blessée plus que de raison, je fatiguais et j’en avais réellement marre.
Itai...ça fait mal... justement... comment ne pas haïr sa propre espèce quand je vois que dans votre regard vous voyez en moi un monstre assoiffé de sang?! snif... j'ai beau être moi même, j'ai l'impression que c'est comme si je n'étais qu'une façade ou une farce de mauvais goût pour vous tous... j'ai toujours été toute seule depuis ma naissance, j'ai peur de l'extérieur et je ne l'ai jamais vraiment connu... personne ne me pleura de toute façon si je meures... snif... alors oui je suis perdue...
J'avais remarqué qu'Hermansson-sama se jouait de moi par les mots en sachant pertinemment la situation délicate voir critique dans laquelle je me trouvais. Je détestais ça.
Je ne sais pas pourquoi je vie, ni même si je le mérite... la mort semble être une option à ce stade... je m'excuse de vous décevoir, mais vous ne savez pas ce que ça fait d'être à ma place...snif...
J'attrape alors dans un élan de courage l'avant-bras du père Riku afin de volontairement placer sa lame au plus proche de ma gorge le regardant sincèrement et à bout de nerf entre les larmes et le sang coulant d'une brebis égaré à ce qu'on choisisse pour moi car je ne savais plus quoi faire.
Je sais plus ce que je dois faire... si vous jugez que je dois mourir allez y... je ne résisterai pas... mais si vous pensez que je dois vivre... pitié aidez moi... mais arrêtez ça... je vous en supplie...
Je n'arrêtais pas de pleurer et de saigner d'ailleurs je n'exerçais aucune pression ou force à l'avant-bras du prêtre, disons que je me maintenais dessus pour ne pas me positionner en victime au sol. J'étais égaré à tel point que je commençais surement à partir dans des délires comme si j'étais proie à la fatalité. Au plus profond de mon être je désirais vivre, mais je n'avais rien ni personne me donnant une raison de pouvoir l'affirmer. Et puis à ce niveau, je pensais bien ne plus être maître de ma vie car ce n'est pas moi qui détenais la lame du destin.
J’avais presque une impression de déjà vu. Cela s’était plus où moins déjà produit il y a maintenant trois ans. A l’époque où j’avais involontairement commis un irréparable préjudice et qu’il était question entre la vie et la mort. Déjà à l’époque, je n’avais pas compris pourquoi j’eu la vie sauve alors qu’un autre avait perdu la sienne par ma faute. Insulté de monstre, de vampire, de créature du diable… j’avais eu le droit à tout les surnoms et j’y croyais fermement que c’est ce que j’étais à l’époque au point de me garder enfermé comme un animale en cage pour ne provoquer aucune gêne et aussi gagner un semblant de vie.
Aujourd’hui c’était pareil à quelque nuance près. Il était question de vie ou de mort pour ma capacité ou non de changer, de découvrir un monde inconnue et effrayant dans lequel je n’ai jamais eu de place. En fonction du choix ma vie risquerait d’être écourté ou au contraire de devenir longue mais très compliqué. Il n’y avait pas de chemin facile, mais les deux étaient douloureux. J’étais incapable de faire un choix par moi-même. Ma vie n’est qu’une succession de décision à laquelle je m’étais soustraite au bon vouloir de mes… sauveurs ? Choisir était impensable, je n’avais pas le choix, je devais obéir, c’est ainsi. Alors j’obéirais de mourir ou de vivre selon ce qui sera choisi pour moi.
elle n’en reste pas moins une souris...Tu es une vampire, ça ne changera jamais...haïr ton espèce, cela revient à se haïr soi-même...un terme maintenant à ton existence... tu n’as personne... la vie que tu as prise...souhaitaient ta mort... jamais laissé le choix...c'est ainsi que tu me remercies ?...Tu me déçois beaucoup...J'ai eu tort...fin à ta protection...plus rien pour toi...incident, je sévirai...
Cela devenait trop, les larmes sortaient le long de mes joues et je piquais une ultime crise suite à cette torture.
ASSEZ!!!!! CA SUFFIT!!!! STOP!!!
A ce moment ma grosse erreur fut de faire un geste rapide de la main pour repousser la lame du père Riku. Cela m'offrit une coupure avec une vive douleur aussi puissante qu'une brûlure. Du sang s'écoula et la coupure refusait de se soigner. Surement un effet de cette lame et je me laissais tomber sur mes deux genoux, sanglotant. Je fatiguais à me faire démolir ainsi. En soit je n'avais rien demandé, mais mes excuses ne suffisaient pas apparemment... je les regardais tout les deux et pris la parole. J’en perdais la vue tellement que mes larmes brouillaient ma vision. J’étais abattu, blessée plus que de raison, je fatiguais et j’en avais réellement marre.
Itai...ça fait mal... justement... comment ne pas haïr sa propre espèce quand je vois que dans votre regard vous voyez en moi un monstre assoiffé de sang?! snif... j'ai beau être moi même, j'ai l'impression que c'est comme si je n'étais qu'une façade ou une farce de mauvais goût pour vous tous... j'ai toujours été toute seule depuis ma naissance, j'ai peur de l'extérieur et je ne l'ai jamais vraiment connu... personne ne me pleura de toute façon si je meures... snif... alors oui je suis perdue...
J'avais remarqué qu'Hermansson-sama se jouait de moi par les mots en sachant pertinemment la situation délicate voir critique dans laquelle je me trouvais. Je détestais ça.
Je ne sais pas pourquoi je vie, ni même si je le mérite... la mort semble être une option à ce stade... je m'excuse de vous décevoir, mais vous ne savez pas ce que ça fait d'être à ma place...snif...
J'attrape alors dans un élan de courage l'avant-bras du père Riku afin de volontairement placer sa lame au plus proche de ma gorge le regardant sincèrement et à bout de nerf entre les larmes et le sang coulant d'une brebis égaré à ce qu'on choisisse pour moi car je ne savais plus quoi faire.
Je sais plus ce que je dois faire... si vous jugez que je dois mourir allez y... je ne résisterai pas... mais si vous pensez que je dois vivre... pitié aidez moi... mais arrêtez ça... je vous en supplie...
Je n'arrêtais pas de pleurer et de saigner d'ailleurs je n'exerçais aucune pression ou force à l'avant-bras du prêtre, disons que je me maintenais dessus pour ne pas me positionner en victime au sol. J'étais égaré à tel point que je commençais surement à partir dans des délires comme si j'étais proie à la fatalité. Au plus profond de mon être je désirais vivre, mais je n'avais rien ni personne me donnant une raison de pouvoir l'affirmer. Et puis à ce niveau, je pensais bien ne plus être maître de ma vie car ce n'est pas moi qui détenais la lame du destin.
J’avais presque une impression de déjà vu. Cela s’était plus où moins déjà produit il y a maintenant trois ans. A l’époque où j’avais involontairement commis un irréparable préjudice et qu’il était question entre la vie et la mort. Déjà à l’époque, je n’avais pas compris pourquoi j’eu la vie sauve alors qu’un autre avait perdu la sienne par ma faute. Insulté de monstre, de vampire, de créature du diable… j’avais eu le droit à tout les surnoms et j’y croyais fermement que c’est ce que j’étais à l’époque au point de me garder enfermé comme un animale en cage pour ne provoquer aucune gêne et aussi gagner un semblant de vie.
Aujourd’hui c’était pareil à quelque nuance près. Il était question de vie ou de mort pour ma capacité ou non de changer, de découvrir un monde inconnue et effrayant dans lequel je n’ai jamais eu de place. En fonction du choix ma vie risquerait d’être écourté ou au contraire de devenir longue mais très compliqué. Il n’y avait pas de chemin facile, mais les deux étaient douloureux. J’étais incapable de faire un choix par moi-même. Ma vie n’est qu’une succession de décision à laquelle je m’étais soustraite au bon vouloir de mes… sauveurs ? Choisir était impensable, je n’avais pas le choix, je devais obéir, c’est ainsi. Alors j’obéirais de mourir ou de vivre selon ce qui sera choisi pour moi.
Invité
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Ven 21 Mai 2021 - 11:01
La jeune fille continue de pleurer encore et encore jusqu’à s’énerver et s’emporter une nouvelle fois, mais c’est là qu’elle se blesse toute seule sur ma lame, ce qui ne manquera pas de lui laisser une cicatrice à la main pendant plusieurs décennies surement. Elle finit une nouvelle fois à éclater en sanglot, mais tout en se laissant tomber au sol à genou. C’est une situation des plus gênante il est vrai, d’autant plus qu’elle ne fait que de gindre et exprimer les tréfonds de son âme d’une façon bien peu intelligible entrecoupé de reniflements et de pleurs.
Comme je le pensais, elle joue les victimes encore et encore. Est-ce que nous allons également en passer par là avec Sumire lorsque nôtre ou nos enfants seront adolescents ? Est-ce qu’il est bien raisonnable de vouloir une descendance si dans l’ère du temps ils deviennent comme elle ? Ou est-ce que c’est un cas bien à part et qu’il n’est pas inévitable d’en arriver là ? Que les dieux nous préservent de ça.
La jeune vampire est totalement à fleur de peau en ce moment et cela ne semble pas du tout s’arranger alors qu’elle livre sa pensée. Elle semble croire que nous la persécutons d’une certaine manière alors qu’on veut juste qu’elle arrête de se comporter comme une enfant et qu’il est temps pour elle de grandir un peu et d’arrêter de fustiger une espèce, son espèce en plus de çà, car ça ne fait rien avancer et n’aide en rien.
Elle me surprend alors en se saisissant de mon avant-bras sur lequel est fixée la lame pour la mettre à sa gorge. On dirait bien qu’elle a fait son choix et je le respecte. Au moins, elle n’aura plus à souffrir inutilement et nous à nous occuper de son cas qui monopolise notre temps précieux. Il n’est pas très ordinaire de procéder ainsi, mais après tout, puisque c’est son choix.
Toutefois, une chose arrête mon envie de satisfaire cette envie digne d’une véritable “drama queen” pour au contraire faire reculer mon bras. Son regard, son regard ne dit pas la même chose que ses mots. Elle en appelle à la mort salvatrice comme si c’était une douce délivrance d’un supplice que la vie lui aurait dévolu. Pourtant, je vois bien dans son regard ne représente pas du tout l’état d’esprit que ses dires laissent à penser. Elle veut au contraire vivre, je le vois. Mais dans ce cas, pourquoi faire autant d’histoires ?
Je jetais un regard en direction d’Aaren qui n’a bien évidemment rien raté de la scène et mes yeux ne manquent pas de rouler vers le ciel d’une façon bien décomplexée qui ne m’est pas ordinaire. L’air de dire “nous n’étions pas comme ça à cet âge” était assez évident, le tout adjoint à une sorte d’étonnement face à la jeunesse d’aujourd’hui qui ne me parle absolument pas. Je suis doué pour comprendre les gens, j’ai acquis ce talent à force de me faire passer pour un prêtre, en devenant un avec le temps, mais là, je ne la comprends pas. Ou pas encore. Son esprit est bien plus perturbé que ceux que je vois à l’église il faut bien l’avouer. Il me faudra du temps, mais je viens de percevoir quelque chose en elle qui me pousse à lui en donner.
Comme je le pensais, elle joue les victimes encore et encore. Est-ce que nous allons également en passer par là avec Sumire lorsque nôtre ou nos enfants seront adolescents ? Est-ce qu’il est bien raisonnable de vouloir une descendance si dans l’ère du temps ils deviennent comme elle ? Ou est-ce que c’est un cas bien à part et qu’il n’est pas inévitable d’en arriver là ? Que les dieux nous préservent de ça.
La jeune vampire est totalement à fleur de peau en ce moment et cela ne semble pas du tout s’arranger alors qu’elle livre sa pensée. Elle semble croire que nous la persécutons d’une certaine manière alors qu’on veut juste qu’elle arrête de se comporter comme une enfant et qu’il est temps pour elle de grandir un peu et d’arrêter de fustiger une espèce, son espèce en plus de çà, car ça ne fait rien avancer et n’aide en rien.
Elle me surprend alors en se saisissant de mon avant-bras sur lequel est fixée la lame pour la mettre à sa gorge. On dirait bien qu’elle a fait son choix et je le respecte. Au moins, elle n’aura plus à souffrir inutilement et nous à nous occuper de son cas qui monopolise notre temps précieux. Il n’est pas très ordinaire de procéder ainsi, mais après tout, puisque c’est son choix.
Toutefois, une chose arrête mon envie de satisfaire cette envie digne d’une véritable “drama queen” pour au contraire faire reculer mon bras. Son regard, son regard ne dit pas la même chose que ses mots. Elle en appelle à la mort salvatrice comme si c’était une douce délivrance d’un supplice que la vie lui aurait dévolu. Pourtant, je vois bien dans son regard ne représente pas du tout l’état d’esprit que ses dires laissent à penser. Elle veut au contraire vivre, je le vois. Mais dans ce cas, pourquoi faire autant d’histoires ?
Je jetais un regard en direction d’Aaren qui n’a bien évidemment rien raté de la scène et mes yeux ne manquent pas de rouler vers le ciel d’une façon bien décomplexée qui ne m’est pas ordinaire. L’air de dire “nous n’étions pas comme ça à cet âge” était assez évident, le tout adjoint à une sorte d’étonnement face à la jeunesse d’aujourd’hui qui ne me parle absolument pas. Je suis doué pour comprendre les gens, j’ai acquis ce talent à force de me faire passer pour un prêtre, en devenant un avec le temps, mais là, je ne la comprends pas. Ou pas encore. Son esprit est bien plus perturbé que ceux que je vois à l’église il faut bien l’avouer. Il me faudra du temps, mais je viens de percevoir quelque chose en elle qui me pousse à lui en donner.
Riku ▬ Tu vivras. Mais il va falloir grandement corriger ton attitude jeune fille. C’est intolérable de faire autant de caprices comme la dernière des gamines. Tu as passé l’âge de te comporter comme une enfant de six ans. Ou alors tu seras traité ainsi, c’est ce que tu veux ?
Etilya sur DK RPG
Aaren S. Hermansson#106193#106193#106193#106193#106193#106193
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
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Mer 28 Juil 2021 - 18:44
Si le coeur d'Aaren se serra devant le triste spectacle qu'offrait Alyssa en proie aux doutes et incapable de s'aimer telle qu'elle était, il n'en resta pas moins inflexible. Il ne pouvait se permettre de céder aux caprices d'une enfant vampire sous sa protection. Elle devait apprendre la rigueur si elle voulait vivre. Voulait-elle vivre, d'ailleurs ? Quelque chose dans son regard triste, mais rebelle, lui disait que oui.
Les nerfs de la jeune fille craquèrent sous la pression du sermon de Riku. Elle voulut écarter la lame d'un geste brusque, et en hérita une plaie superficielle qui ne guérirait pas de si tôt. Le père Kobayashi réagit sévèrement, néanmoins justement, à ce nouvel éclat de larmes et de détresse. Aaren ne pouvait le contredire, même s'il ne jugeait pas nécessaire d'enfoncer le clou une énième fois. Elle devait absolument rectifier son attitude, ne serait-ce que pour fréquenter d'autres vampires.
- Tu te trompes, Alyssa. Je ne te vois pas comme un monstre assoiffé de sang. Plutôt comme un tigre à moitié sauvage que l'on a arraché à des braconniers. Soucieux de montrer son affection, il saute au cou de ses sauveurs à la moindre occasion, risquant de les blesser gravement. Et ses réactions restent soumises à ses instincts primaires qu'il ne contrôle pas. Un tigre affectueux n'en reste pas moins un animal sauvage à la base et qui a besoin d'être éduqué pour côtoyer des humains sans risquer de les écorcher au moindre coup de patte joueur. Nous avons tous une part de bestialité que nous devons apprendre à maîtriser dès notre plus jeune âge, cela vaut d'autant plus pour les races puissantes comme la tienne. Libre à toi de faire ce qui est nécessaire pour devenir ce tigre affectueux sans risquer de blesser ceux que tu aimes.
Il espérait que la comparaison avec un animal aussi noble et populaire que le tigre l'apaiserait un tant soi peu. Il ne devait néanmoins pas effacer ses sermons et demeurer solidement campé sur ses positions. Il marqua un temps de réflexion en repensant à la situation de la jeune vampire et ses paroles chaotique. Elle se sentait bien seule, cependant ils avaient plus en commun qu'elle ne le pensait. Elle avait peut-être besoin qu'on se mit à son niveau.
- Je ne sais pas ce que c'est que d'être à ta place, car je ne suis pas un vampire en quête de rédemption. Mais je suis orphelin, moi aussi. Ma mère est morte quand j'avais six ans, et je n'ai jamais connu mon père biologique. Je connais le sentiment de privation de ses origines. Ce n'est pas pour autant que j'en veux à la terre entière, mon père inconnu en particulier, parce que j'ai été abandonné. J'ai eu la chance de croiser la route de mon père adoptif qui m'a donné une raison de vivre. C'est cette même opportunité que je t'offre aujourd'hui, car j'estime que tu en as le droit et les capacités. Mais il faudra te montrer digne de la confiance que je te porte.
Il la fixa de son regard céruléen pendant plusieurs secondes, pour être sûr qu'elle comprenait la portée de son discours. Il acceptait de lever le voile sur une partie de son histoire pour se mettre à sa place, même s'il ne pouvait la comprendre totalement. Mais ils devaient avancer sur l'objet de la convocation. Ils avaient déjà perdu assez de temps avec les états d'âme de la jeune fille. Il se renfonça donc sur son siège et remit en ordre ses papiers.
- Bon, tu es donc d'accord avec mes conditions, je peux ranger ceci ?
Il lui désigna la feuille qu'il lui avait tendue un peu plus tôt, celle qui mettrait un terme à sa protection si elle la signait. Il posa un doigt dessus et la tira vers lui pour la replacer dans le tiroir de son bureau, sans quitter l'orpheline des yeux.
- Bien. J'ai beaucoup réfléchi à la façon de faire tes preuves. Cela passe inévitablement par l'apprentissage auprès de l'un des tiens. J'ai quelques bons amis vampires à qui je m'adresserai pour leur parler de toi. Je veux bien te laisser choisir auprès de qui tu souhaites apprendre, mais tu devras recevoir un enseignement de la part d'un vampire. Cela n'est pas discutable.
Il se doutait qu'elle protesterait encore, farouchement opposée à l'idée de fréquenter l'un des siens -une attitude fort regrettable. Aussi passa-t-il rapidement à la suite pour ne pas s'attarder sur ce point déjà discuté plus tôt.
- L'autre étape nécessaire pour valider ton insertion dans le monde des humains consistera à t'instruire à l'Université de Nakanoto dans la discipline de ton choix. Si tu termines ton cursus avec un diplôme sans incident, en ayant reçu l'éducation de l'un des tiens, en sachant maîtriser tes pulsions et ton pouvoir, donc sans ton bracelet, je considérerai que tu seras apte à vivre sans notre surveillance. Kobayashi-san devra te guider sur cette voie, par tous les moyens qu'il jugera nécessaire, mais tu pourras également trouver tes propres ressources, du moment que tu respectes les termes de notre accord.
Il se tut enfin pour la fixer paisiblement, les mains croisées sur son bureau, en l'attente de sa réaction.
Mitsutsuki Alyssa#106216#106216#106216
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Jeu 5 Aoû 2021 - 1:02
La tempête passa enfin. J'avais fini de pleurer, j'avais fini mes crises, j'avais fini mes caprices et j'étais fatiguée de me battre sur un débat que je ne pourrais gagner de mon jeune âge. Au fond, je m'étais résignée. Le père Riku me fit un ultime sermon sur mon comportement. Il n'avait pas tort, j'avais tendance à me laisser aller dans des gamineries qui au sens de ses paroles n'ont plus raison d'être à mon âge. Je me mis à réfléchir sur moi-même. Je comprenais que ma façon de vivre jusqu'à aujourd'hui a engendré un énorme retard. La décision du père Riku me laissait cependant perplexe. Lui, qui était prêt à m'éliminer à ma première crise ainsi qu'au moment de ma demande, s'est résigné. J'en tombais sur mes genoux au sol ayant lâché délicatement son avant-bras qu'il avait reculé. Les mots sortirent seuls de ma bouche.
Pardonnez-moi...père Ri...mon père...
Je ne m'attendais pas a ce genre de réaction dans la finalité. Mais je ne voulais pas être traitée comme une petite enfant. J'avais conscience de mon âge, mais pas de mon comportement. Puis, Hermansson-sama reprit la parole et je tournais la tête vers lui, l'écoutant silencieusement avec une expression surprise, plus calme et sereine. Je trouvais pendant ses paroles la force de me relever et m'asseoir gentiment comme une personne bien élevée. J'écoutais son allusion au tigre comprenant le danger que je représentais malgré mes bonnes intentions. Mon instabilité risquerait indéniablement de reproduire une erreur similaire à ce que j'avais déjà fait. Blesser les personnes que j'aime... Au fond, il n'y avait personne... Enfin si, mais je l'ai déçu il y a trois ans plus tôt et je ne pense pas qu'il pouvait pardonner un acte comme le mien. Vampire ou non, l'acte n'est pas pardonnable à mon sens. Mais le fait d'en être un rendait la tâche bien plus compliqué finalement.
J'écoutais ensuite Hermansson-sama qui me parlait pour la première fois de lui. Étant très attentive, je me sentais encore plus bête de toute la scène qui s'est produite jusqu'à maintenant. Je me sentais assez honteuse d'entendre tout ça et de voir ce qu'il est devenu, mais une chose avait attiré mon attention. "Chance" et "père adoptif". Est-ce qu'avoir une famille n'est pas systématique ? Est-ce à ce point compliqué ? Avec du recul, repensant à ma vie à l'orphelinat, il est vrai qu'on ne voyait pas toujours beaucoup d'adulte inconnues qui venaient nous voir dans l'optique d'adopter l'un d'entre nous. Je comprenais grâce à son histoire personnelle, celle que j'ai vécue et que je vivrais toute ma vie sûrement. Il me montra le papier de la délivrance maudite ou plutôt de l'abondons pur et simple des aides et d'une cible sur ma tête à la moindre connerie. J'aurais bien déchiré le papier en confettis devant lui, mais je pensais que cette action serait sûrement déplacée après les paroles du père Riku. Alors je hochais simplement la tête pour dire à Hermansson-sama de la ranger avant de prendre la parole brièvement.
Oui... Vous avez eu beaucoup de chance... Je ne pourrais pas en dire autant si ce n'est votre gentillesse de m'avoir laissé vivre par le passé et d'être ici aujourd'hui...
J'écoutais à nouveau la suite des évènements qui allaient moins me plaire. En effet, de ce que je comprenais rapidement, j'allais devoir passer une espèce d'examen sur moi-même qui aurait un effet sur la durée. Je pris une inspiration sur ce que j'allais entendre bien qu'une condition me paraissait avant même de l'entendre, le plus compliqué à accepter et il fallait ravaler une grosse dose de fierté à moins que ce soit de la gaminerie ou encore une preuve de maturité enfin acquise. À ses premières paroles, j'en étais sur. Je faisais une légère grimace avec l'un de mes sourcils qui bougeait à mon agacement très prononcé et serrais les dents et le poing pour ne pas refaire un scandale.
La seconde condition me paraissait plus abordable et très intéressante. Je pourrais même dire que malgré mes peurs, je préférais n'avoir que cette condition. Je ne connaissais pas le monde ni la ville d'ailleurs, mais voir et vivre comme une humaine m'intéressait alors je me décrispais un peu de la première condition.
Attends une seconde ? C'est quoi cette troisième condition placée comme un bonus ? Maîtriser mon pouvoir et pas de bracelet ? Arnaque ! On parlait d'éducation avec une sangsue, pas du retrait de la meilleure sécurité et du bonheur que l'artefact me procurait en me bridant. Oui, je pourrais être masochiste de dire que j'aime être enchaînée et en ce qui concerne enchaîner ma force et mes pouvoirs, c'était le cas, car je me sentais plus humaine. Je pris une inspiration nouvelle et pourtant respirer ne me servait à rien.
D'accord pour "entretien avec un vampire"... Je vous laisse choisir. Moi, je ne connais pas les sangsues... Ça me pèse de dire ça alors n'insistez pas sur le sujet pitié.
D'un coup, un sourire et une inquiétude légère s'afficha sur le visage d'Alyssa totalement différente de l'expression morose concernant la première condition.
Je veux bien découvrir le monde des humains même si j'ai peur de sortir, mais je ne connais même pas ce qui se passe en dehors de ce bâtiment et l'orphelinat où j'étais. Je risque de me perdre... Mon père ? ... Voudriez-vous bien m'aider à trouver mon chemin ? Je me sentirais en quelque sorte rassurée... Enfin, si ce n'est pas trop en demander après mon comportement déplacé... S'il vous plaît...
Fais sa mine de mignonne et petite fille gênée pour essayer d'amadouer surement de façon vaine, mais il fallait bien essayer et sortir dehors seule, clairement c'est sur je me perdrais si je n'ais pas au minimum une route ou un tracé à connaître pour être sur que si je me perds et le retrouve, je puisse revenir sur Bonsecours, le QG où l'université facilement. Nakanoto paraissait immense à mon seul avis.
En revanche Hermansson-sama, vous essayez de me duper avec votre condition bonus non ? Le bracelet est un précieux artefact qui assure a tout le monde une meilleure sécurité et me concernant, une vie plus humaine, sans réels soucis. Pourquoi vouloir me rendre à nouveau dangereuse ? Vous êtes fou ?
Pardonnez-moi...père Ri...mon père...
Je ne m'attendais pas a ce genre de réaction dans la finalité. Mais je ne voulais pas être traitée comme une petite enfant. J'avais conscience de mon âge, mais pas de mon comportement. Puis, Hermansson-sama reprit la parole et je tournais la tête vers lui, l'écoutant silencieusement avec une expression surprise, plus calme et sereine. Je trouvais pendant ses paroles la force de me relever et m'asseoir gentiment comme une personne bien élevée. J'écoutais son allusion au tigre comprenant le danger que je représentais malgré mes bonnes intentions. Mon instabilité risquerait indéniablement de reproduire une erreur similaire à ce que j'avais déjà fait. Blesser les personnes que j'aime... Au fond, il n'y avait personne... Enfin si, mais je l'ai déçu il y a trois ans plus tôt et je ne pense pas qu'il pouvait pardonner un acte comme le mien. Vampire ou non, l'acte n'est pas pardonnable à mon sens. Mais le fait d'en être un rendait la tâche bien plus compliqué finalement.
J'écoutais ensuite Hermansson-sama qui me parlait pour la première fois de lui. Étant très attentive, je me sentais encore plus bête de toute la scène qui s'est produite jusqu'à maintenant. Je me sentais assez honteuse d'entendre tout ça et de voir ce qu'il est devenu, mais une chose avait attiré mon attention. "Chance" et "père adoptif". Est-ce qu'avoir une famille n'est pas systématique ? Est-ce à ce point compliqué ? Avec du recul, repensant à ma vie à l'orphelinat, il est vrai qu'on ne voyait pas toujours beaucoup d'adulte inconnues qui venaient nous voir dans l'optique d'adopter l'un d'entre nous. Je comprenais grâce à son histoire personnelle, celle que j'ai vécue et que je vivrais toute ma vie sûrement. Il me montra le papier de la délivrance maudite ou plutôt de l'abondons pur et simple des aides et d'une cible sur ma tête à la moindre connerie. J'aurais bien déchiré le papier en confettis devant lui, mais je pensais que cette action serait sûrement déplacée après les paroles du père Riku. Alors je hochais simplement la tête pour dire à Hermansson-sama de la ranger avant de prendre la parole brièvement.
Oui... Vous avez eu beaucoup de chance... Je ne pourrais pas en dire autant si ce n'est votre gentillesse de m'avoir laissé vivre par le passé et d'être ici aujourd'hui...
J'écoutais à nouveau la suite des évènements qui allaient moins me plaire. En effet, de ce que je comprenais rapidement, j'allais devoir passer une espèce d'examen sur moi-même qui aurait un effet sur la durée. Je pris une inspiration sur ce que j'allais entendre bien qu'une condition me paraissait avant même de l'entendre, le plus compliqué à accepter et il fallait ravaler une grosse dose de fierté à moins que ce soit de la gaminerie ou encore une preuve de maturité enfin acquise. À ses premières paroles, j'en étais sur. Je faisais une légère grimace avec l'un de mes sourcils qui bougeait à mon agacement très prononcé et serrais les dents et le poing pour ne pas refaire un scandale.
La seconde condition me paraissait plus abordable et très intéressante. Je pourrais même dire que malgré mes peurs, je préférais n'avoir que cette condition. Je ne connaissais pas le monde ni la ville d'ailleurs, mais voir et vivre comme une humaine m'intéressait alors je me décrispais un peu de la première condition.
Attends une seconde ? C'est quoi cette troisième condition placée comme un bonus ? Maîtriser mon pouvoir et pas de bracelet ? Arnaque ! On parlait d'éducation avec une sangsue, pas du retrait de la meilleure sécurité et du bonheur que l'artefact me procurait en me bridant. Oui, je pourrais être masochiste de dire que j'aime être enchaînée et en ce qui concerne enchaîner ma force et mes pouvoirs, c'était le cas, car je me sentais plus humaine. Je pris une inspiration nouvelle et pourtant respirer ne me servait à rien.
D'accord pour "entretien avec un vampire"... Je vous laisse choisir. Moi, je ne connais pas les sangsues... Ça me pèse de dire ça alors n'insistez pas sur le sujet pitié.
D'un coup, un sourire et une inquiétude légère s'afficha sur le visage d'Alyssa totalement différente de l'expression morose concernant la première condition.
Je veux bien découvrir le monde des humains même si j'ai peur de sortir, mais je ne connais même pas ce qui se passe en dehors de ce bâtiment et l'orphelinat où j'étais. Je risque de me perdre... Mon père ? ... Voudriez-vous bien m'aider à trouver mon chemin ? Je me sentirais en quelque sorte rassurée... Enfin, si ce n'est pas trop en demander après mon comportement déplacé... S'il vous plaît...
- Spoiler:
Fais sa mine de mignonne et petite fille gênée pour essayer d'amadouer surement de façon vaine, mais il fallait bien essayer et sortir dehors seule, clairement c'est sur je me perdrais si je n'ais pas au minimum une route ou un tracé à connaître pour être sur que si je me perds et le retrouve, je puisse revenir sur Bonsecours, le QG où l'université facilement. Nakanoto paraissait immense à mon seul avis.
En revanche Hermansson-sama, vous essayez de me duper avec votre condition bonus non ? Le bracelet est un précieux artefact qui assure a tout le monde une meilleure sécurité et me concernant, une vie plus humaine, sans réels soucis. Pourquoi vouloir me rendre à nouveau dangereuse ? Vous êtes fou ?
Invité
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Jeu 5 Aoû 2021 - 15:44
J’écoute avec attention la réaction et le discours du norvégien qui est en train de statuer sur le sort de la jeune fille. La petite n’en reste pas moins sur la défensive et dans une démonstration de sa demande de pardon de notre part pour son attitude qu’elle comprend être totalement déplacée et inappropriée en raison des enjeux. Ce n'est pas un monstre, c’est pire que ça, c’est une adolescente. Autant dire qu’il faut batailler encore et encore pour faire entrer quelque chose de sa tête déjà bien persuadée de savoir ce qu'elle a besoin de savoir, d'avoir compris comment fonctionne le monde et les autres et surtout d’être capable de juger si la vie vaut la peine d’être vécu ou non.
Heureusement que le chef des chevaliers des ombres n’est pas un excentrique aux lubies changeantes ou un fanatique. Il a su mettre ce qu’il faut de pression de pression sur les épaules de la petite pour lui faire réaliser son erreur de jugement. Il fait preuve d’une grande maîtrise de la nature humaine et bien que cela ne m'étonne plus vraiment depuis les quelques années maintenant passé dans son organisation, je vois à quel point il est un brillant leader. Nous avons de la chance qu’il soit venu en personne pour essayer de régler le problème dans la région et ce sera sans doute le cœur lourd que nous le verrons repartir pour administrer l’ensemble de son organisation depuis sa Norvège natale. Il sait se rendre plus humain quand il le faut et c’est précisément ce qu’il fait ce soir en livrant à la vampiresse des morceaux de son passé pour créer un lien empathique avec elle. C’est une orpheline et lui n’est pas très loin de pouvoir en dire autant au final, donc la souffrance il sait ce que c’est que de la connaître lorsqu’on est jeune et vulnérable. Elle ne mesure pas encore bien ce que le monde peut lui offrir, mais rien n’est que souffrance dans ce monde et il faut savoir prendre du recul par rapport à soi-même pour pouvoir analyser les choses sous un autre angle.
J’écoute donc en silence la conversation reprendre véritablement sur le sujet pour lequel nous sommes réunis ici ce soir. Hermansson-sama fait état de la nécessité de faire appel à un vampire pour aider la jeune fille à comprendre son peuple, leurs coutumes et la culture qui est propre à cette espèce ainsi que pour maîtriser ses pouvoirs. C'est une nécessité qui ne fait aucun doute. La petite se montre encore une fois entêtée et il va bien falloir qu'elle accepte de faire partie de ce monde qui est le sien. Un loup peut faire tout ce qu’il veut pour se persuader qu’il est agneau pour vivre parmi eux, il n’en reste pas moins un loup. Sans vraiment faire grand cas de la réponse de la jeune demoiselle, je m’adresse à mon chef.
Heureusement que le chef des chevaliers des ombres n’est pas un excentrique aux lubies changeantes ou un fanatique. Il a su mettre ce qu’il faut de pression de pression sur les épaules de la petite pour lui faire réaliser son erreur de jugement. Il fait preuve d’une grande maîtrise de la nature humaine et bien que cela ne m'étonne plus vraiment depuis les quelques années maintenant passé dans son organisation, je vois à quel point il est un brillant leader. Nous avons de la chance qu’il soit venu en personne pour essayer de régler le problème dans la région et ce sera sans doute le cœur lourd que nous le verrons repartir pour administrer l’ensemble de son organisation depuis sa Norvège natale. Il sait se rendre plus humain quand il le faut et c’est précisément ce qu’il fait ce soir en livrant à la vampiresse des morceaux de son passé pour créer un lien empathique avec elle. C’est une orpheline et lui n’est pas très loin de pouvoir en dire autant au final, donc la souffrance il sait ce que c’est que de la connaître lorsqu’on est jeune et vulnérable. Elle ne mesure pas encore bien ce que le monde peut lui offrir, mais rien n’est que souffrance dans ce monde et il faut savoir prendre du recul par rapport à soi-même pour pouvoir analyser les choses sous un autre angle.
J’écoute donc en silence la conversation reprendre véritablement sur le sujet pour lequel nous sommes réunis ici ce soir. Hermansson-sama fait état de la nécessité de faire appel à un vampire pour aider la jeune fille à comprendre son peuple, leurs coutumes et la culture qui est propre à cette espèce ainsi que pour maîtriser ses pouvoirs. C'est une nécessité qui ne fait aucun doute. La petite se montre encore une fois entêtée et il va bien falloir qu'elle accepte de faire partie de ce monde qui est le sien. Un loup peut faire tout ce qu’il veut pour se persuader qu’il est agneau pour vivre parmi eux, il n’en reste pas moins un loup. Sans vraiment faire grand cas de la réponse de la jeune demoiselle, je m’adresse à mon chef.
Riku ▬ Si je puis me permettre Hermansson-sama. J’aimerai proposer de s’intéresser à la Duchesse Lawford si d’aventure elle est d’accord pour venir en aide à cette demoiselle. C’est de loin la vampire qui m’a laissé le meilleur souvenir tant sur le plan de l’agréabilité de sa conversation que sur sa posture, son savoir-vivre et pleine et entière maîtrise de l'étiquette.Je me tourne à nouveau vers la jeune fille tout en levant la main dans la direction de mon supérieur comme pour mettre un stop et me laisser tenter de gérer la situation. Je me penche vers elle d’un air légèrement sévère, mais sans réellement que cela passe pour un regard noir non plus.
Riku ▬ Tu peux vouloir une vie plus humaine, tu ne l’es pas. En outre, on ne félicitation pas un chien muselé de ne pas avoir attaqué qui que ce soit. Le but de ta réinsertion dans la société est de voir si tu peux te passer de ce bracelet. Donc oui, il va falloir un jour qu’on te le retir pour voir si tu peux te contrôle sans. Pour ça il va falloir que tu t’alimentes normalement selon tes besoins, d’où la nécessité de te trouver un tuteur de ton espèce également qui va pouvoir t’enseigner tout ce que nous ne pouvons pas. Enfin l’université n’est pas négociable car il faut simplement que tu te cultives et devienne indépendante. Actuellement ce sont les fonds de l’organisation d’Hermansson-sama qui subvient à tous des besoins, mais ce n‘est pas comme ça que le monde tourne. Nous allons te responsabiliser. Il est temps de grandir et de devenir adulte et ça non plus ce n’est pas négociable.Je prends une large inspiration qui se traduit par une sorte de soupir las immédiatement après.
Riku ▬ [color=#0066CC] Tu vas venir vivre à Bonsecours. C’est un établissement d’accueil pour les désœuvrés, les laissés pour compte de la société qui est géré par le diocèse. Je pense que l’on peut dire que c’est l’endroit idéal pour repartir à zéro. Comme Hermansson-sama m’a prévenu en avance, un studio est déjà prêt à t'accueillir.C’est presque triste de penser ainsi, mais c’est l’assassin expérimenté en moi qui s’exprime, toutefois nous devons admettre que s’il y a un incident là-bas et qu’une victime est faite, la perte resterait discrète et minime.
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Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Dim 22 Aoû 2021 - 17:23
Des excuses à l'égard de Riku. Voilà un changement appréciable dans l'attitude et le discours de la jeune fille. Ils progressant, lentement mais sûrement. Et il semblerait que ce rythme sera permanent pour la vampire, qui avait décidément bien du mal à assimiler l'essentiel. Les suceurs de sang étaient réputé pour leur évolution lente, de part leur extrême longévité, mais Alyssa en était à son paroxysme. Aaren espérait tout de même qu'un apprentissage auprès d'un pair de confiance saurait accélérer le processus. Sinon… eh bien ils en auraient pour des années et Alyssa pourrait bien aller jusqu'au PhD sans parvenir à ses fins.
Le discours d'Aaren avait bien apaisé l'enfant qui s'était redressée lentement pour lui prêter une oreille attentive. Et finalement elle opina, prête à poursuivre leur "collaboration". Bien. Il se doutait qu'elle ne rendrait pas la tâche facile au vampire qui se chargerait de so' éducation, mais avoir son engagement était déjà un succès en soi. Elle reconnaissait également les actes bien-fondés du chef des chevaliers. Même si elle ne réalisait pas à quel point, si, elle avait eu de la chance : elle était logée, nourrie, blanchie, et surtout, en vie.
L'annonce des différentes conditions ne la laissa pas de marbre, mais elle se contenta de grimacer en entendant de nouveau parler de l'enseignement qu'elle allait recevoir de l'un des siens. Elle se détendit quelque peu en entendant la suite. Bien sûr que vivre parmi les humains à l'Université lui plairait, il s'en doutait, c'était bien pour cela qu'il lui proposait ce type de test. Elle finit donc par accepter ouvertement ses conditions. Aaren se retint de soupirer en entendant le terme péjoratif pour désigner les vampires. Avait-elle seulement conscience qu'elle s'insultait elle-même ainsi ?
Riku interrompit le flux de ses réflexions en faisant une proposition. Aaren posa son regard céruléen sur lui pendant quelques secondes, avant de hocher la tête. Il n'eut toutefois pas le temps de rétorquer, que le prêtre se tournait vers l'adolescente pour réagir à ses dernières paroles. Le norvégien s'était contenté de hausser un sourcil sous le coup de la surprise. Elle le prenait pour un fou ? Quelle ironie. En tout cas, Riku lui offrit un nouveau sermon que lui-même n'aurait pas mieux trouvé. Finalement l'assassin lui offrit le gîte à Bonsecours, sans aucune surprise. Aaren avait pris en compte cette solution dans l'équation. En vérité, c'était le meilleur endroit pour accueillir Alyssa en dehors de leurs locaux. Un bâtiment fréquenté par de nombreux humains, de tout horizon, qui reste sous la vigilance de Riku en cas de problème.
Aaren joignit le bout de ses doigts en attendant patiemment la fin de la scène. Puis il s'adressa au prêtre.
"Vous avez raison, Kobayashi-san. Lady Lawford est issue de la meilleure éducation qui soit. Elle présente toutes les qualités pour enseigner à Alyssa les principes de vie des vampires -et les bonnes manières."
Son regard revint brièvement sur la jeune fille. Oui, Sarah Lawford lui avait laissé une bonne impression à lui aussi. Elle était issue de la plus haute noblesse, celle-là même qu'Alyssa méprisait au plus haut point, aussi la confrontation promettait d'être houleuse, mais il n'y avait pas mieux qu'elle, finalement, pour s'occuper d'une adolescente en perdition. Les yeux d'Aaren se posèrent à nouveau sur son officier.
"Je vais prendre contact avec elle prochainement pour qu'elle commence aussi vite que possible." Son regard revint sur Alyssa, un peu plus sévère. "Je te prierai de lui réserver un bon accueil lorsqu'elle se présentera à ta porte."
Une part de lui savait pourtant qu'elle risquait de se donner en spectacle. Il espérait toutefois qu'elle ne dépasserait pas les limites et ne provoquerait pas un crime de lèse-majesté. Déjà qu'il allait demander un énorme service à la Lady sans contrepartie à lui proposer, si en plus la petite se montrait aussi farouche, sa prochaine dette allait enfler plus vite qu'un ballon de baudruche.
"Bien, nous avons déterminé ton enseignant, et le père Kobayashi te propose généreusement le gîte à Bonsecours. Voilà déjà deux détails réglés. Tu n'auras plus qu'à faire les démarches pour t'inscrire à l'Université. Oui, j'insiste pour que ce soit toi, et pas un tiers. Je peux soutenir ta demande avec les bons contacts, car tu vas arriver en milieu d'année scolaire ici, et je ne te cache pas que ce sera difficile. Mais pour t'inscrire, il te faut déjà choisir une discipline à étudier. Je t'invite à demander conseil auprès d'autres étudiants, certains fréquentent certainement le refuge."
Il lui aurait bien trouvé des flyers expliquant les différentes disciplines enseignées à l'Université, mais la jeune vampire devait apprendre à se débrouiller. Cela faisait également partie du test. Elle ne pouvait éternellement compter sur lui et ses chevaliers. Ils avaient malheureusement d'autres chats à fouetter en ce moment.
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Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Sam 18 Sep 2021 - 12:35
C'est ainsi que ce débat stérile où je n'avais pas d'opinion à formuler se concrétisait. Je me retrouvais dans plusieurs obligations. La première et c'est bien la pire, j'allais devoir supporter une sangsue pour m'inculquer des bonnes manières et des trucs de vampire pour lesquels je ne veux rien savoir. Une certaine duchesse rien que ça du nom de Lawford. A ce moment je voyais Hermansson-sama me regarder de façon sévère. Lui préparer un bon accueil ? il en va de soit. Comptez sur moi pour la recevoir à ma sauce. Ma pensée de méprise dans un coin de ma tête je fis bonne figure devant le chef des hunters et le père Riku. Une duchesse... rien que par le nom du titre, je m'attendais à recevoir des indications de haute société. Société à laquelle je n'appartiens pas. Pourquoi refusent-ils de me laisser vivre une vie normal comme je l'entends ?
Oui...Hermansson-sama...
Le père Riku enchaina à me remettre à ma place encore. Je compris cependant qu'il voulait passer à la vitesse supérieur. Ou du moins passer de la première à la cinquième vitesse. Ce qu'il voulait semblait à mon sens relever d'un objectif fou. Serais-je seulement capable d'autant de prouesse ? Pour ce que j'en voyais aussi du moins me concernant, Riku et négocier ne faisait pas partie du même vocabulaire. Il m'offrit cependant un nouveau toit. De ce que j'en savais, ce lieu aidait les plus démunis et c'était très généreux de sa part bien que cela me gênait un peu. Je regardais mon tuteur dans les yeux mon tuteur. Je ne savais pas que je coutais de l'argent. En même temps, je ne savais pas comment fonctionnait le monde.
Mon père... vous êtes sûr que vous voulez de moi là-bas ? Je crois qu'il y a bien d'autres personnes qui aurait plus besoin d'aide et d'un toit. Et puis surtout qui le méritent plus que moi. Je préfèrerais savoir ces gens en sécurité.
J'étais plus soucieuse des autres que de moi même. A mon niveau, c'était surtout que je n'avais aucune importance aux yeux des autres et de moi même et que ce qui avait déjà été fait à mon égard était bien plus que ce que j'aurais pu imaginé. J'étais déjà une écartée de la société, pourquoi vouloir faire plus pour moi? Cela n'aurait pas de sens.
Nous arrivions enfin à l'histoire de l'université. Me débrouiller seule? Mais comment faire? Je ne connais pas le fonctionnement, ni même ce qui peut s'y passer. En plus s'était dehors, en ville. Une ville qui me faisait peur et que je ne connaissais pas. Bon en soit on me donnait quelque piste, mais cela demandait de faire preuve de sociabilité. Les chevaliers avaient bien préparé leur coup afin de me mettre dans toute les situations embarrassante au possible. Comment pourrais-je bien faire? Je regardais alors le père Riku et Hermansson-sama légèrement stressée.
D'accord pour l'université mais... dernière question. A quoi elle ressemble et comment on la trouve? Je rappelle que je ne connais pas la ville. C'est grand, effrayant et surtout... je vais me perdre...
Je n'étais pas tranquille à l'idée d'y aller toute seule. Je savais que je me perdrais à coup sur. En soit je me refaisais une petite synthèse dans ma tête de tout ce que j'allais subir et devoir faire pour justifier de ma bonne volonté et de ma réinsertion dans ce monde de fou. Premièrement, j'allais vivre à côté de l'église. En soit ce n'étais pas un problème, même si je considérais que je volais une place pour quelqu'un qui en aurait plus besoin que moi. Secondement, j'allais bientôt être confronté à une sangsue du nom de Lawford. C'était bien le point critique. En effet, j'avais dit oui pour qu'on me lâche, car j'en avais marre et quoi que je pouvais dire je me ferais recadrer et de toute façon ça arriverai surement après lorsqu'elle sera venue. Je n'avais pas hâte d'y être. J'élaborais déjà un plan pour essayer d'éviter cette confrontation. La troisième chose était l'université. En soit j'étais intéressé par cette idée, mais disons que j'avais oublié que pour ça j'allais devoir affronter un monde inconnue et à cette idée je n'étais pas vraiment sereine sans un petit coup de pouce. Enfin dernière condition, ce bracelet qui m'avait bien aidé jusqu'à présent on voulait me le retirer. Cette idée me faisait peur, car je ne savais pas comment je pourrais réagir à cause de la puissance endormi en moi. Elle pourrait surement se déchaîner. J'attendrais de voir.
Une chose est sûre, tout était dit à présent. Ce mauvais moment allait se terminer et une autre allait surement commencer dans peu de temps.
Oui...Hermansson-sama...
Le père Riku enchaina à me remettre à ma place encore. Je compris cependant qu'il voulait passer à la vitesse supérieur. Ou du moins passer de la première à la cinquième vitesse. Ce qu'il voulait semblait à mon sens relever d'un objectif fou. Serais-je seulement capable d'autant de prouesse ? Pour ce que j'en voyais aussi du moins me concernant, Riku et négocier ne faisait pas partie du même vocabulaire. Il m'offrit cependant un nouveau toit. De ce que j'en savais, ce lieu aidait les plus démunis et c'était très généreux de sa part bien que cela me gênait un peu. Je regardais mon tuteur dans les yeux mon tuteur. Je ne savais pas que je coutais de l'argent. En même temps, je ne savais pas comment fonctionnait le monde.
Mon père... vous êtes sûr que vous voulez de moi là-bas ? Je crois qu'il y a bien d'autres personnes qui aurait plus besoin d'aide et d'un toit. Et puis surtout qui le méritent plus que moi. Je préfèrerais savoir ces gens en sécurité.
J'étais plus soucieuse des autres que de moi même. A mon niveau, c'était surtout que je n'avais aucune importance aux yeux des autres et de moi même et que ce qui avait déjà été fait à mon égard était bien plus que ce que j'aurais pu imaginé. J'étais déjà une écartée de la société, pourquoi vouloir faire plus pour moi? Cela n'aurait pas de sens.
Nous arrivions enfin à l'histoire de l'université. Me débrouiller seule? Mais comment faire? Je ne connais pas le fonctionnement, ni même ce qui peut s'y passer. En plus s'était dehors, en ville. Une ville qui me faisait peur et que je ne connaissais pas. Bon en soit on me donnait quelque piste, mais cela demandait de faire preuve de sociabilité. Les chevaliers avaient bien préparé leur coup afin de me mettre dans toute les situations embarrassante au possible. Comment pourrais-je bien faire? Je regardais alors le père Riku et Hermansson-sama légèrement stressée.
D'accord pour l'université mais... dernière question. A quoi elle ressemble et comment on la trouve? Je rappelle que je ne connais pas la ville. C'est grand, effrayant et surtout... je vais me perdre...
Je n'étais pas tranquille à l'idée d'y aller toute seule. Je savais que je me perdrais à coup sur. En soit je me refaisais une petite synthèse dans ma tête de tout ce que j'allais subir et devoir faire pour justifier de ma bonne volonté et de ma réinsertion dans ce monde de fou. Premièrement, j'allais vivre à côté de l'église. En soit ce n'étais pas un problème, même si je considérais que je volais une place pour quelqu'un qui en aurait plus besoin que moi. Secondement, j'allais bientôt être confronté à une sangsue du nom de Lawford. C'était bien le point critique. En effet, j'avais dit oui pour qu'on me lâche, car j'en avais marre et quoi que je pouvais dire je me ferais recadrer et de toute façon ça arriverai surement après lorsqu'elle sera venue. Je n'avais pas hâte d'y être. J'élaborais déjà un plan pour essayer d'éviter cette confrontation. La troisième chose était l'université. En soit j'étais intéressé par cette idée, mais disons que j'avais oublié que pour ça j'allais devoir affronter un monde inconnue et à cette idée je n'étais pas vraiment sereine sans un petit coup de pouce. Enfin dernière condition, ce bracelet qui m'avait bien aidé jusqu'à présent on voulait me le retirer. Cette idée me faisait peur, car je ne savais pas comment je pourrais réagir à cause de la puissance endormi en moi. Elle pourrait surement se déchaîner. J'attendrais de voir.
Une chose est sûre, tout était dit à présent. Ce mauvais moment allait se terminer et une autre allait surement commencer dans peu de temps.
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Lun 20 Sep 2021 - 15:40
Je m’incline doucement aux mots de mon supérieur qui cautionne parfaitement mes dires et mon idée d’envoyer cette vampire auprès de la Duchesse Lawford. Cette vampire fait partie de la haute société de la nuit et a reçu une éducation exemplaire d’aristocrate. Il ne faut aucun doute qu’elle peut être une préceptrice d’exception avec ce standing et ce flegme so british qui la caractérise. La dernière fois que j’ai pu avoir une discussion profonde avec cette demoiselle, elle m’a fait part de ses craintes à devoir assumer un rôle aussi important que celui de sénatrice pour représenter sa famille et succéder à son père dans cette tâche que d’être la face publique de leur dynastie. Je lui ai assuré à l’époque qu’il fallait surtout se poser les bonnes questions que de savoir si c’était ce qu’elle voulait, car prête et capable elle l’était forcément. Il ne serait donc pas impossible que de venir en aide à une âme aussi perdue et égarée que celle de cette petite Alyssa soit aussi bénéfique pour la jeune que pour la Duchesse.
Bonsecours est un lieu fraichement réouvert et qui accueille les vagabonds et les indigeants rejetés par la société. Beaucoup d’entre eux ailleurs vont jusqu’à la forêt d’Aokigahara pour s’y suicider dans l’indifférence totale. C’est un fléau à mon sens qui touche bien trop de gens chaque année et qu’il faut endiguer. Si aujourd’hui certaines de ces personnes commencent à venir dans ce lieu d’accueil, beaucoup restent encore dans les rues, les égouts ou la forêt ne voulant pas accepter de l’aide. Ils risquent leur vie bien plus tous les jours en restant vulnérables dehors qu’à demeurer dans un lieu où séjournera un vampire en apprentissage de sa retenue.
L’univerté n’est vraiment pas compliquée à trouver et il est facile de voir qu’elle ne doit rien connaître de la ville d’autre que ces locaux. Les chevaliers l’ont contrainte à demeurer éloignée de la société et à part l’endroit où elle a atterri elle a dû toujours être en contact avec des chasseurs qui l’ont escorté jusqu’ici.
Bonsecours est un lieu fraichement réouvert et qui accueille les vagabonds et les indigeants rejetés par la société. Beaucoup d’entre eux ailleurs vont jusqu’à la forêt d’Aokigahara pour s’y suicider dans l’indifférence totale. C’est un fléau à mon sens qui touche bien trop de gens chaque année et qu’il faut endiguer. Si aujourd’hui certaines de ces personnes commencent à venir dans ce lieu d’accueil, beaucoup restent encore dans les rues, les égouts ou la forêt ne voulant pas accepter de l’aide. Ils risquent leur vie bien plus tous les jours en restant vulnérables dehors qu’à demeurer dans un lieu où séjournera un vampire en apprentissage de sa retenue.
Riku ▬ Ma fille, vous apprendrez à dompter vos démons et s’il le faut la douleur sera votre professeur. Mais vous y parviendrez. Il le faut pour votre propre santé et sécurité.Je préfère rester franc envers cette demoiselle et ne pas lui cacher la vérité. Elle risque sa vie en restant ici, mais on n’apprend pas à maîtriser sa nature de prédateur si on se préserve d’être en présence de ses proies, ce n’est qu’éviter le problème. Il faut qu’elle affronte sa nature et soit en phase avec elle-même pour pleinement avancer dans sa vie d’adulte. Les chevaliers la préservent coupée du monde depuis de bien trop nombreuses années déjà, peut-être même beaucoup trop pour qu’elle ne puisse s’intégrer à une société normale. Seul l’avenir nous permettra de dire si c’était un choix judicieux ou non, mais quoi qu’il en soit-elle prévenu de ce qu’il peut lui arriver si elle échoue à dompter son instinct de prédation.
L’univerté n’est vraiment pas compliquée à trouver et il est facile de voir qu’elle ne doit rien connaître de la ville d’autre que ces locaux. Les chevaliers l’ont contrainte à demeurer éloignée de la société et à part l’endroit où elle a atterri elle a dû toujours être en contact avec des chasseurs qui l’ont escorté jusqu’ici.
Riku ▬ L’université est le plus simple à trouver ici à Nakanoto. C’est indiqué de partout avec les panneaux voyons. Il est directement à côté du complexe éducatif et est comme le cœur de la ville avec tout un tas d’infrastructures en périphérie de l’université. Mais si vraiment vous avez besoin d’aide, nous irons dès son ouverture ensemble pour que vous mémoriser le chemin et t’inscrire.J’en vient à me demander si le fait d’avoir été encadré toujours pas des chasseurs dans des complexes de chasseurs ne va pas plus porter plus préjudice que le fait d’avoir grandi sans l’éducation d’une vampire.
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Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Jeu 21 Oct 2021 - 23:15
Pourquoi ce "oui" de résignation sonnait-il étrangement à ses oreilles ? La jeune fille se pliait à sa volonté, mais ce n'était pas de gaîté de coeur, il s'en doutait bien. Une petite voix lui murmurait qu'il entendrait bien vite parler de la rencontre entre Lady Lawford et Alyssa, et ce n'était pas certainement pas dans le bon sens. Néanmoins, il ne pouvait rien faire de plus en l'instant, hormis croire en chacune.
Alyssa émit un doute quant aux bienfaits de sa présence au refuge. En vérité, c'était le meilleur endroit pour elle. Il n'était pas dupe. Il raisonnait en stratège, aussi avait-il parfaitement saisi la réflexion de son officier. La jeune vampire y fréquenterait au quotidien des humains, pour la plupart sans défense. Des proies parfaites. Mais tout cela sous la surveillance de Riku, qui pourrait intervenir rapidement en cas d'incident. Aaren espérait sincèrement qu'il n'aurait pas à en arriver là.
Les paroles de Riku portait la foi et l'optimisme. Il en fallait bien. Mais aussi un degré de lucidité. Si Alyssa ne parvenait pas à se maîtriser, malgré toutes les cartes que les chevaliers mettaient dans sa main… Elle y perdrait assurément la vie au bout du compte.
"Aie confiance en Riku. Et surtout en toi-même. Tu n'arriveras pas à te contrôler sans ce bracelet tant que tu n'y croiras pas. Tu en as les capacités. Après tout, d'autres vampires vivent à l'insu des humains sans jamais lever la main sur eux. Pourquoi eux y arriveraient et pas toi ?"
La comparaison à ses pairs qu'elle détestait tant n'était peut-être pas la meilleure façon de l'apaiser, néanmoins, il avait un but précis. Si elle se jugeait vraiment plus bienveillante qu'eux, en ce cas, elle n'avait qu'à le démontrer. Il espérait que cette occasion de prouver qu'elle avait raison serait une bonne motivation pour parvenir à ses fins.
La voix fluette d'Alyssa brisa à nouveau le silence pour poser une question des plus innocentes, mais également des plus inattendues. Aaren leva un sourcil. Comment ? Elle ignorait où se trouvait l'Université ? Certes, les chevaliers l'avaient longtemps gardé près d'eux, par mesure de précaution, autant pour sa sécurité que pour celle des autres. Mais comment envisageait-elle de poursuivre son rêve, vivre parmi les humains, sans avoir aucune connaissance de la ville ? Décidément cet apprentissage s'annonçait plus ardu qu'escompté. Il aurait dû s'occuper de son cas bien plus tôt. Hélas, le temps et les événements jouaient contre lui…
"Il y a des plans de la ville à l'accueil, avec quelques guides sur les endroits importants. Tu pourras demander à l'hôtesse de te donner un exemplaire de chaque."
C'était le moins qu'il pût faire pour la guider. Le reste dépendait désormais de Riku, de Sarah, et surtout d'Alyssa. Il ne voyait pas ce qu'il pourrait lui apporter de plus, du moins, aujourd'hui.
"Bien, je pense que nous en avons assez vu pour aujourd'hui. Je vous laisse faire connaissance et commencer les démarches qui peuvent être entamées dès aujourd'hui. Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit d'autres, n'hésitez pas à m'appeler."
Sur ces mots, il les invita à quitter son bureau. Non pas qu'il s'ennuyait, mais il avait malheureusement d'autres dossiers à traiter en urgence. Le menton appuyé sur le dos de ses doigts entrelacés, il fixa Alyssa jusqu'à ce que son dos disparût de son champ de vision. Il allait surveiller ses progrès de près. De très près.
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