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Mitsutsuki Alyssa#107332#107332#107332
Vampire Level B - Clan B. Ryan
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Dim 5 Mar 2023 - 12:14
Je ne cessais de l'observer dans sa façon d'être suite à mes paroles. Je devais trouver les petites choses qui faisait défaut à se pauvre Raphaël. Au début il ne me sortie qu'une simple phrase et à son comportement j'avais touché juste. Il devait enfin prendre conscience. Ce pendant c'était la suite qui allait m'agacer. Petit noble effronté ! Il avait beau être plus âgé, il jouait au plus fin. Oh alors lui je dois comprendre pourquoi l'heureuse élu l'esquive en partie. Ce manque de sincérité dissimulé derrière un sourire forcé et le pire c'est que ça se voit. Il passe pour quelqu'un qui se fout de vous quand il fait ça. Je commence a revoir certaines raisons de pourquoi je me prends parfois la tête avec lui. Puis comme si cela ne suffisait pas, je le voyais terminer son thé, observer ce pourquoi il était la et maintenant il parlait de moi pour échapper au sujet. Scélérat ! J'usa de mes capacités de vampire pour le coup profitant qu'il ait la tête à échapper à mon regard. La tasse de thé fut posé que je me trouvais un genou à terre juste devant lui déjà en place pour lui mettre une pichenette que finalement je lui assena sur son front à force humaine.
Baka ! Cessez de faire ça ! Je ne sais pas ce qu'elle vous trouve surtout quand vous utilisez cette image de noble vicieux. Ne pensez pas vous échappez du sujet de la conversation comme vous le faite d'habitude. C'est vraiment un point clé que vous devez cessez de faire surtout devant elle. Vous vous planquez. J'en met ma mains à couper que c'est elle qui fait le premier pas pour vous montrer qu'elle tiens fortement à vous et que à votre habitude plutôt que d'accepter le fait ou simplement être honnête vous avez fait ce fameux sourire faux à essayer feindre l'évidence. Ah, sur ça je suis sur qu'elle vous en veux. Arrêtez d'être lâche ou vous questionner sur le peut être que oui ou peut être que non. Qualité apprécié d'un homme, le courage, la détermination, la douceur pour ne citer que ça en espérant ne point me tromper et il vous en manque deux sur trois parce que vous êtes trop lâche envers vous même pour commencer.
Je repris ma place terminant mon thé à mon tour. Je proposais à Raphaël de le resservir. Cela commençait à devenir curieux que mère ne fit pas encore appeler Raphaël à son bureau vu les minutes qui sont passées. D'habitude, elle le fait convier dans les plus bref délais. La connaissant d'avoir l'ouïe très fine je suspectais qu'elle écoutait de loin cette conversation me laissant le soin et le temps de faire ce que j'ai à faire pour terminer mon entrevue avec Raphaël. Si c'était ça, je me sentais heureuse intérieurement.
Je vais néanmoins vous répondre sur mon compte. Oui, la psychiatrie est liée. Cependant elle n'est pas une spécialité que j'en conviens de faire mienne et por être honnête je ne sais que choisir comme spécialité. Je ne suis qu'au début de ma cinquième année et ce n'est qu'à terme de la sixième que je devrais être spécialisé, j'ai énormément à apprendre. Mais état de fais parce que je suis généreuse, si cela devient ma spécialité, je vous garantie Raphaël que vous seriez mon premier patient de gré ou de force.
Je lui fit un sourire sincère, amusé et piégeur. Je venais de retourner le sujet contre Raphaël lui rappelant qu'on discutait déjà d'un sujet important. Je pouvais devenir une vraie stratège. Je dévoilais ouvertement que mes griffes se refermaient sur lui. Qu'il comprenne qu'il était foutu et que j'allais le suivre pour qu'il se corrige et fasse enfin face à ses sentiments et sa dulcinée. Qu'il les acceptes et soit sincère.
Si j'ai choisis la médecine c'est pour pouvoir aider les autres. Je ne serais pas la si on m'avais laissée seule. Une aide est toujours bonne à accepter quand elle est bienveillante. Comprenez donc que si je vous agace actuellement c'est pour votre bien. N'aimeriez vous pas que face à vous ou plutôt à côté de vous se trouve la personne à qui vous pensez? Que sa présence, son regard, son sourire, son odeur ou sa main réconfortante vous donne une force à pouvoir tout braver ? J'en suis convaincu sinon vous ne m'auriez pas parler de ce soucis. La seule chose que je ne comprends pas c'est votre peur alors que tout montre qu'il n'y a pas à l'être. Elle vous attend et vous savez ce qu'elle attends de vous. Que ce soit une chose brisé ou une évolution dans votre relation, ce qui est fait était une chose inévitable mutuelle pour laquelle vous vous êtes mentit depuis bien longtemps, il est temps de l'accepter et d'avancer avec. Je vous apporterez mon soutient autant que nécessaire.
Je lui refit un sourire cette fois bienveillant en prenant une première gorgé de ma seconde tasse de thé. Maintenant que toute la surface de l'iceberg était gratté on allait pouvoir creuser profondément. Il n'en tenait qu'à Raphaël de lâcher prise et sa fierté personnel pour parler en détail de son problème. Je ne pouvais faire plus que ça avec les maigres informations dont je disposais. Bien qu'étudiante en médecine, j'étais comme devenue par aléa de circonstance l'écoute et la force de proposition de Raphaël que j'analysait à chaque parole, geste, expression ou regard. Au fond de lui il savait qu'il n'avait que deux choix possible. L'aide offerte ou la refuser avec une forte probabilité d'échouer dans le fragment d'objectif qu'il aurait pu se fixer. Il était seul dépositaire de son avenir et cela dépendait de lui. Je ne pouvais pas aider quelqu'un qui ne le veut pas.
Baka ! Cessez de faire ça ! Je ne sais pas ce qu'elle vous trouve surtout quand vous utilisez cette image de noble vicieux. Ne pensez pas vous échappez du sujet de la conversation comme vous le faite d'habitude. C'est vraiment un point clé que vous devez cessez de faire surtout devant elle. Vous vous planquez. J'en met ma mains à couper que c'est elle qui fait le premier pas pour vous montrer qu'elle tiens fortement à vous et que à votre habitude plutôt que d'accepter le fait ou simplement être honnête vous avez fait ce fameux sourire faux à essayer feindre l'évidence. Ah, sur ça je suis sur qu'elle vous en veux. Arrêtez d'être lâche ou vous questionner sur le peut être que oui ou peut être que non. Qualité apprécié d'un homme, le courage, la détermination, la douceur pour ne citer que ça en espérant ne point me tromper et il vous en manque deux sur trois parce que vous êtes trop lâche envers vous même pour commencer.
Je repris ma place terminant mon thé à mon tour. Je proposais à Raphaël de le resservir. Cela commençait à devenir curieux que mère ne fit pas encore appeler Raphaël à son bureau vu les minutes qui sont passées. D'habitude, elle le fait convier dans les plus bref délais. La connaissant d'avoir l'ouïe très fine je suspectais qu'elle écoutait de loin cette conversation me laissant le soin et le temps de faire ce que j'ai à faire pour terminer mon entrevue avec Raphaël. Si c'était ça, je me sentais heureuse intérieurement.
Je vais néanmoins vous répondre sur mon compte. Oui, la psychiatrie est liée. Cependant elle n'est pas une spécialité que j'en conviens de faire mienne et por être honnête je ne sais que choisir comme spécialité. Je ne suis qu'au début de ma cinquième année et ce n'est qu'à terme de la sixième que je devrais être spécialisé, j'ai énormément à apprendre. Mais état de fais parce que je suis généreuse, si cela devient ma spécialité, je vous garantie Raphaël que vous seriez mon premier patient de gré ou de force.
Je lui fit un sourire sincère, amusé et piégeur. Je venais de retourner le sujet contre Raphaël lui rappelant qu'on discutait déjà d'un sujet important. Je pouvais devenir une vraie stratège. Je dévoilais ouvertement que mes griffes se refermaient sur lui. Qu'il comprenne qu'il était foutu et que j'allais le suivre pour qu'il se corrige et fasse enfin face à ses sentiments et sa dulcinée. Qu'il les acceptes et soit sincère.
Si j'ai choisis la médecine c'est pour pouvoir aider les autres. Je ne serais pas la si on m'avais laissée seule. Une aide est toujours bonne à accepter quand elle est bienveillante. Comprenez donc que si je vous agace actuellement c'est pour votre bien. N'aimeriez vous pas que face à vous ou plutôt à côté de vous se trouve la personne à qui vous pensez? Que sa présence, son regard, son sourire, son odeur ou sa main réconfortante vous donne une force à pouvoir tout braver ? J'en suis convaincu sinon vous ne m'auriez pas parler de ce soucis. La seule chose que je ne comprends pas c'est votre peur alors que tout montre qu'il n'y a pas à l'être. Elle vous attend et vous savez ce qu'elle attends de vous. Que ce soit une chose brisé ou une évolution dans votre relation, ce qui est fait était une chose inévitable mutuelle pour laquelle vous vous êtes mentit depuis bien longtemps, il est temps de l'accepter et d'avancer avec. Je vous apporterez mon soutient autant que nécessaire.
Je lui refit un sourire cette fois bienveillant en prenant une première gorgé de ma seconde tasse de thé. Maintenant que toute la surface de l'iceberg était gratté on allait pouvoir creuser profondément. Il n'en tenait qu'à Raphaël de lâcher prise et sa fierté personnel pour parler en détail de son problème. Je ne pouvais faire plus que ça avec les maigres informations dont je disposais. Bien qu'étudiante en médecine, j'étais comme devenue par aléa de circonstance l'écoute et la force de proposition de Raphaël que j'analysait à chaque parole, geste, expression ou regard. Au fond de lui il savait qu'il n'avait que deux choix possible. L'aide offerte ou la refuser avec une forte probabilité d'échouer dans le fragment d'objectif qu'il aurait pu se fixer. Il était seul dépositaire de son avenir et cela dépendait de lui. Je ne pouvais pas aider quelqu'un qui ne le veut pas.
Raphaël de La Roche#107346#107346#107346#107346#107346#107346#107346
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Dim 11 Juin 2023 - 22:36
Un froissement dans l'air attira mon attention, et je tournai la tête juste à temps pour apercevoir Alyssa s'immobiliser devant moi, usant de sa vitesse surnaturelle pour dévorer les mètres qui nous séparaient en moins d'une seconde. Je fronçai les sourcils devant cette attitude et reculai légèrement la tête par réflexe. Quelle était son intention ? Mon expression sonnait un avertissement à son égard, mais elle n'en tint nullement compte. Pire, elle se permit même un geste déplacé, frappant mon front d'une impulsion du pouce et de l'index. Ma réaction fut immédiate. Je lui saisis fermement le poignet, très irrité. Mais comme si cela ne suffisait pas, elle partit dans un long monologue empreint de jugement et d'insultes.
Je venais à peine de m'apaiser suite à cette discussion éprouvante. Elle parvint à souffler tous mes efforts pour me contenir. Mes yeux virèrent au carmin alors que je me relevais, raffermissant ma poigne sur son bras bien frêle par rapport à moi. Pris d'un accès de fureur, je retroussai les lèvres, dévoilant mes canines bien plus longues que la normale.
- Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton, Lady Alyssa, feulai-je d'une voix bien plus grave qu'à l'accoutumée, en utilisant consciemment le préfixe qu'elle détestait.
Mon expression inhabituellement sombre tranchait fortement avec la douceur ordinaire de mes traits, ce qui me donnait un air d'autant plus menaçant. J'oubliai l'espace d'un instant à qui j'avais affaire : la fille adoptive d'une amie et actuelle cheffe de clan par intérim, héritière officielle de Junya. J'oubliai jusqu'à mes propres principes, bien trop en colère pour prendre de nouveau sur moi.
- Vous n'êtes pas en position de me juger, vous qui confondez courage et audace, détermination et irrespect. Vous ne savez rien de ma vie, encore moins de la sienne. Le deuil est sans doute un concept obscur pour vous, mais que moi je respecte profondément. Je le porte autant qu'elle, et il y a des limites qui ne se franchissent pas. Et ce n'est certainement pas une ignorante de votre espèce qui me convaincra de le faire. Je paie déjà bien assez le prix de mes erreurs passées !
Je posai un index accusateur sur son torse, indifférent à notre inhabituelle proximité. L'extrémité de ma griffe vint piquer le drapé de son vêtement, sans que je n'affichasse aucune retenue. En l'instant présent, mes nerfs étaient aussi à vif qu'il y avait quatre ans, cette fameuse nuit où j'avais brisé tous mes interdits. Je sentais à la frontière de mon subconscient le vampire qui grondait de fureur. J'avais toutefois encore assez de lucidité pour le tenir en respect.
- Vous vous plaisez à critiquer, vous me parlez de lâcheté, mais c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Vous êtes ben mal placée, vous qui refusez d'embrasser votre nature profonde !
Guidé par la colère, je m'engageai sur une voix plus abrupte et passai à mon tour à l'offensive. J'avais entendu des bruits de couloir à son sujet, et de part l'amitié cordiale que j'entretenais avec Aaren, ce dernier m'avait déjà parlé d'elle une fois. Je n'ignorais rien du marché passé entre lui et Sarah pour éduquer cette jeune fille, quelques années auparavant. Je n'avais pas tous les détails, mais suffisamment pour me faire une idée de sa situation. Je n'étais pas rancunier, encore moins vindicatif, mais j'avais trop longtemps laisser couler maints affronts. Je ne pouvais plus tendre l'autre joue, désormais ; si on m'attaquait, je me défendais férocement. Peut-être cela résultait-t-il de la façon dont Jess m'avait traité ce soir-là…
- Oui, moi aussi j'ai les oreilles qui traînent, en dépit de tout. On me trouve souvent trop tendre pour être né vampire… Mais moi au moins, je n'ai jamais tenté d'être quelqu'un d'autre ! Alors avant de me faire la leçon, commencez par cesser de vous voiler la face sur vous-même… Et alors peut-être vous accorderai-je un soupçon de crédibilité !
Le déluge passé, je lâchai enfin son bras, mais restai immobile, sans la quitter des yeux. Mon humeur noire reflua quelque peu, et mes iris retrouvèrent leur teinte habituelle. Je conservais néanmoins une expression sombre et fermée. Ce n'était probablement pas la réaction la plus sensée, surtout considérant le tempérament fougueux de cette jeune vampiresse. Mais je n'avais pas pu laisser cet ultime affront passer sans me révolter. Je m'attendais à un acte de rébellion de sa part, et si d'ordinaire je me serais certainement détourné pour me repentir et chercher l'apaisement, cette fois je refusais de me laisser dominer, surtout par une jeune fille encore immature. Et si cela signifiait un affrontement plus corsé, et bien soit, au temps pour la visite de courtoisie.
J'écris en #00cc66
Mitsutsuki Alyssa#107349#107349#107349
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Dim 25 Juin 2023 - 19:24
Et bien si on pouvait s'attendre à cela. La réaction du jeune homme fut disproportionné à mon égare quand bien même je m'étais permise plus que je ne le pouvais. Si une pichenette amicale pouvait le révolter ainsi, qu'est ce que cela devait être pour ses véritables ennemis. Je le laissait cracher son venin qui malheureusement pour lui ne m'atteignait plus aujourd'hui. Il faut croire que les vampires ont vraiment une prédisposition pour évoluer lentement et il en allait de même avec certaines émotions ou remise en cause. La seule différence que je n'avais pas contrairement à mère était d'une position de sang pur qui assouvissait une autorité immédiate bien que je n'étais pas réceptive à mes débuts et qu'aujourd'hui je l'obéis plus comme fille que subordonnée de clan et ce de façon aveugle. Pour le coup un rang de sang plus élevé aurait été utile. Néanmoins, l'énervement de Raphaël disproportionné m'agaçait de plus en plus si bien que l'envie de riposter me vain à l'esprit, il ne me suffisait que de retirer ce bracelet pour laisser mon aura exploser et retrouver sa puissance originel. Je n'avais plus vraiment besoin de l'artéfact. Sarah s'était assuré que je contrôle mon pouvoir depuis un bon moment déjà, mais j'aimais me brider oubliant parfois ma force et éviter de me faire remarquer aussi. Cependant je n'en fit rien, je le laissais se décharger jusqu'à ce qu'il reprenne ses esprits, du moins suffisamment pour pouvoir reprendre un dialogue.
Je ne m'attendais pas à une réaction aussi impulsive pour une pichenette amical surtout venant de votre part. Hôpital qui se fout de la charité dites vous ? Votre tentative verbal pour me blesser à échoué, vous avez quatre ans de retard à mon sujet Raphaël. Mon espèce? C'est la votre même si je vous accorde que cela ne m'a jamais plus, j'ai accepté l'horrible vérité et je continue d'avancer. Vous vous attendiez à se que je riposte ? Ce serait bien trop facile de vous donner une autre excuse pour laisser votre colère exploser. M'enfin ce test confirme ce que je soupçonnais... Et pour le cas présent de manière général, absolument que je suis en droit de vous juger car mon but est de vous faire prendre conscience afin de vous aider. Vous êtes actuellement aussi impulsif et à fleur de peau que je l'étais par le passé.
S'approche sans soucis de Raphaël et pose mes mains sur ses avant-bras tendrement et cherche son regard, même si celui-ci semble me fusiller.
Raphaël, si au plus profond de vous, vous cherchez un moyen de vous sentir mieux et de ne plus souffrir autant, il est temps de lâcher prise. Je vous tends une main pour vous aider et je serai surement peut-être la seule à le faire. Car comme vous le dite de vous même on vous considère trop tendre pour un vampire, autant que je peux être...humaine dans mon comportement. Je ne peux pas tout connaître, je suis encore jeune c'est vrai, mais je suis peut être la seule qui peut vous écouter et essayer de trouver une solution. Pour le peu que vous m'aviez déjà raconté, vos émotions et vos sentiments tel que vous les exprimez, ce n'est pas comme un vampire idiot qui fait tout pour réprimer, mais comme un homme qui a perdu, qui a été blessé et qui ne veux pas perdre voir veut retrouver pour tout souder. Vivre parmi les humains est ma vie et mon expérience, mais vous observer me rappelle un schéma identique. Vous êtes peut-être l'un des vampires à moins se cacher derrière un filtre de tout le clan et j'apprécie ça. Ne laissez pas les émotions et souvenirs négatif vous absorber comme j'ai pu l'être.
Réfléchissez... ce sera dur mais je pense être en mesure de vous aider vous et peut être cette personne qui partage ou vous à volé votre coeur je pourrai l'aider aussi si vous le désirez. Je ne garantis cependant pas la finalité autre que de réussir à vous remettre sur pied. Depuis combien de temps souffrez vous ? Cette seule histoire que vous m'aviez confié ne suffit pas à mettre quelqu'un autant à bout de nerf, peut être la goutte de trop qui a fait déborder le vase, une grosse goutte car votre dernier pilier à cédé par cette dernière souffrance et vous m'en voyez navré. Ne laissez pas les autres vous changer en ce que vous n'êtes pas.
J'offrais un sourire rassurant à ce vampire perdu. J'avais certes un peu dépassé les bornes, mais cela était nécessaire. Je ne voulais pas que la facette que Raphaël avait l'habitude de prendre, empêche de voir la vérité. Je ne savais pas ce qu'il pouvait penser, à vrai dire je devais faire redescendre ce niveau de rage que j'avais provoqué. C'était la moindre des choses. Espérons seulement qu'il ne se ferme pas à moi. Cela était clairement visible, il n'était pas comme d'habitude. Il n'était que l'ombre de lui même et encore je pensais bien être présomptueuse en affirmant ça, car il semblait être pire que cela.
Je ne m'attendais pas à une réaction aussi impulsive pour une pichenette amical surtout venant de votre part. Hôpital qui se fout de la charité dites vous ? Votre tentative verbal pour me blesser à échoué, vous avez quatre ans de retard à mon sujet Raphaël. Mon espèce? C'est la votre même si je vous accorde que cela ne m'a jamais plus, j'ai accepté l'horrible vérité et je continue d'avancer. Vous vous attendiez à se que je riposte ? Ce serait bien trop facile de vous donner une autre excuse pour laisser votre colère exploser. M'enfin ce test confirme ce que je soupçonnais... Et pour le cas présent de manière général, absolument que je suis en droit de vous juger car mon but est de vous faire prendre conscience afin de vous aider. Vous êtes actuellement aussi impulsif et à fleur de peau que je l'étais par le passé.
S'approche sans soucis de Raphaël et pose mes mains sur ses avant-bras tendrement et cherche son regard, même si celui-ci semble me fusiller.
Raphaël, si au plus profond de vous, vous cherchez un moyen de vous sentir mieux et de ne plus souffrir autant, il est temps de lâcher prise. Je vous tends une main pour vous aider et je serai surement peut-être la seule à le faire. Car comme vous le dite de vous même on vous considère trop tendre pour un vampire, autant que je peux être...humaine dans mon comportement. Je ne peux pas tout connaître, je suis encore jeune c'est vrai, mais je suis peut être la seule qui peut vous écouter et essayer de trouver une solution. Pour le peu que vous m'aviez déjà raconté, vos émotions et vos sentiments tel que vous les exprimez, ce n'est pas comme un vampire idiot qui fait tout pour réprimer, mais comme un homme qui a perdu, qui a été blessé et qui ne veux pas perdre voir veut retrouver pour tout souder. Vivre parmi les humains est ma vie et mon expérience, mais vous observer me rappelle un schéma identique. Vous êtes peut-être l'un des vampires à moins se cacher derrière un filtre de tout le clan et j'apprécie ça. Ne laissez pas les émotions et souvenirs négatif vous absorber comme j'ai pu l'être.
Réfléchissez... ce sera dur mais je pense être en mesure de vous aider vous et peut être cette personne qui partage ou vous à volé votre coeur je pourrai l'aider aussi si vous le désirez. Je ne garantis cependant pas la finalité autre que de réussir à vous remettre sur pied. Depuis combien de temps souffrez vous ? Cette seule histoire que vous m'aviez confié ne suffit pas à mettre quelqu'un autant à bout de nerf, peut être la goutte de trop qui a fait déborder le vase, une grosse goutte car votre dernier pilier à cédé par cette dernière souffrance et vous m'en voyez navré. Ne laissez pas les autres vous changer en ce que vous n'êtes pas.
J'offrais un sourire rassurant à ce vampire perdu. J'avais certes un peu dépassé les bornes, mais cela était nécessaire. Je ne voulais pas que la facette que Raphaël avait l'habitude de prendre, empêche de voir la vérité. Je ne savais pas ce qu'il pouvait penser, à vrai dire je devais faire redescendre ce niveau de rage que j'avais provoqué. C'était la moindre des choses. Espérons seulement qu'il ne se ferme pas à moi. Cela était clairement visible, il n'était pas comme d'habitude. Il n'était que l'ombre de lui même et encore je pensais bien être présomptueuse en affirmant ça, car il semblait être pire que cela.
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Sam 16 Sep 2023 - 20:02
Je restai impassible face à la réplique de la jeune vampire, bien que je fus quelque peu surpris, sceptique même, de sa défense. Elle avait vraiment autant évolué en quatre ans ? Elle n'en donnait pas tant l'impression lors des réunions du clan. Son manque de maturité était flagrant. Tant mieux pour elle si elle avait su affronter ses démons, mais elle avait encore beaucoup de chemin à faire visiblement. Je ne supportais néanmoins pas la comparaison de nous deux, et mes yeux lancèrent des éclairs tandis qu'elle finissait sa première tirade.
- Rectification, vous vous octroyez le droit de me juger, sous prétexte de m'aider. Mais je ne vous ai rien demandé, et il n'y a rien que vous puissiez faire.
Je m'étais exprimé plus calmement, plus froidement, détachant soigneusement les syllabes tranchantes comme l'acier. Elle posa ses mains sur mes avant-bras, mais je me dégageai aussitôt, dépréciant cette proximité physique. La voilà qui repartait dans une nouvelle diatribe moralisatrice, dans une veine tentative de m'atteindre. Ses paroles glissèrent sur moi comme le vent caressait le flanc de la montagne. Il n'y eut peut-être que la conclusion à laquelle j'accordais un tant soit peu d'importance, empreinte d'une sagesse que je ne pouvais pas totalement ignorer.
Depuis combien je souffrais ? Ah pauvre enfant. Elle n'avait pas idée. Le sens des mots "sérénité" et "bonheur" m'échappaient depuis plus de vingt ans. Depuis que l'on m'avait arraché la moitié de mon âme, mon frère jumeau Mickaël, en même temps que ma femme de l'époque. Et quand la vie semblait enfin accepter de me laisser embrasser de nouveau ces concepts, elle me les avait arraché tout aussi brutalement quatre ans auparavant. Je préférai rester silencieux. Elle n'obtiendrait pas de réponse à cette question.
Mon regard fut accroché par la théière ; un mince filet de fumée s'échappait encore du bec. Je m'en saisis pour me resservir une tasse et reprit place dans mon siège pour en apprécier les saveurs.
- Vous voulez vraiment m'aider, Alyssa ?
Mon regard glissa du breuvage fumant vers mon interlocutrice. Mon visage avait retrouvé une expression neutre, presque amicale, mais derrière mon ton avenant se cachait un revers, qui ne tarda pas à se dévoiler.
- Cessez de m'importuner. Faites ce que vous voulez, mais laissez moi en paix. J'ai fort à faire actuellement, aussi dois-je mettre à profit mes rares moments de tranquillité pour me ressourcer.
Le dossier qui reposait à côté du service à thé me rappela mon objectif premier. Faire un rapport à Sarah sur l'enquête au sujet de Junya. Je guettai la porte de son office. J'étais pressé qu'elle eut terminé pour m'accorder du temps. Ainsi je pourrai rentrer chez moi et m'isoler et me ressourcer un tant soit peu.
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Lun 8 Jan 2024 - 13:28
Et bien tiens si ce n'est pas culoté de chercher à me renvoyer la faute de comportement encore une fois sous prétexte de mon manque d'éducation et j'en passe pour justifier sa langue de vipère sur ma façon d'agir. Entre autre je peux être encore maladroite je ne le dit pas mais mes intention envers lui sont bien pur. Comment peut-il être fermé à ce point alors qu'il y a deux secondes il était sur le point de chialer comme une madeleine ?
Rectification de votre rectification, je ne vous juge pas même si je le pouvais, je constate simplement votre état d'esprit actuel. Ce qui vous agace le plus c'est que dans un sens vous arrivez à agir exactement de façon immature que je suis capable de le faire. Et en quoi est ce une mauvaise chose d'être possiblement immature? Au moins dans ce contexte vous laissez vos émotions et sentiments sortir. Justement vous ne m'avez rien demandé c'est donc bien de bon cœur que je vous aide et je n'attends rien en retour.
Je le laissais reprendre de ce délicieux thé alors qu'il jouait à nouveau la carte du laissez moi tranquille j'ai des choses à faire pour simplement esquiver la question. A ce moment je commençait un peu plus à comprendre lorsque c'était moi qui agissait de la sorte, du moins assez souvent en réalité. La chose que je savais c'est que à jouer ainsi je perdais toujours et aujourd'hui c'est lui qui perd parce qu'il est perdu. Est-ce que mère me donnait subtilement une leçon de vie pour me faire comprendre que d'agir ainsi est puéril quand bien même nous pouvons être fortement blessé ? Je ne saisissait pas tout, pourtant maman m'avait tendu la main et j'avais fini par l'attraper. Alors pourquoi il refusait de saisir alors qu'il savait que c'était une solution? Une fierté masculine ? Ou parce que c'était moi, une jeune immature en éducation qui lui exposait la vérité en face et qu'il n'acceptait pas cela?
Mmm... vous me dites ça quand bien même la présence de votre dossier, cela ne vous a pas empêché de ressentir le besoin de parler de ce qui vous arrive et que clairement ça ne va pas. N'est ce pas un peu gonfler de déballer votre chagrin avec un espoir de trouver l'aide et que lorsque celle ci vous est proposé vous la balayez. Mais peut être préférez vous que je vous le dise autrement.
Je me levais pour lui tournez le dos et juste tourner la tête pour le regarder du coin de l'oeil avant de reprendre la parole.
Vous êtes constamment à me reprocher mon immaturité et ma façon d'agir, pour autant aujourd'hui c'est vous qui l'êtes. Alors peut-être quand vous cesserez de vouloir cesser de m'imiter au point de chercher à m'égaler sur mes moments les plus immatures vous trouverez la bonne réponse. Je vous tends la mains pour vous apporter mon aide, car dans le fond j'arrive à voir que vous n'êtes pas un abruti de vampire sans émotions et imbu de lui même et que je reconnais ce regard de tristesse mieux que quiconque car c'était mon état d'esprit quotidien avant que mère ne me trouve. Pourtant, vous refusez l'aide après avoir déballé les grandes lignes, mais entre nous est ce que quelqu'un a vraiment pris le temps de vous écouter ou essayer de vous comprendre parmi nos semblables? J'en doute fortement. Vous voulez que je vous laisse tranquille ? Certes, je vais vous laisser tranquille, mais ne revenez plus avec cet aspect cadavre devant moi en étant en recherche de soutien pour ensuite tout envoyer valser. Dernière chance Raphaël, une fois que j'aurai quitté le salon, vous serez seul et sans aide. Surtout que depuis que je vous ai vu pour la première fois, vous avez toujours ce même regard de souffrance et vous n'avez pas bouger d'un iota. Bonne journée Raphaël.
Je marchait tranquillement vers la sortie, seul lui avait les cartes en mains, je ne pouvais pas aider quelqu'un qui refusait tout aide d'autrui. Je n'avais pas les capacités ou la persuasion comme ma mère. Je ne pouvais qu'essayer de le mettre au pied du mur. Certes je n'étais pas la meilleure aide, j'admet. Mais j'étais surement la seule en cet instant et avant un long moment. Se laisserai engloutir dans les ténèbres ou chercherait-il au moins un éclat de lumière? J'approchait de la sortie il ne lui restait que quelque seconde pour prendre une décision. Ais-je bien agis dans l'espoir de le voir réagir enfin? J'aurai essayé du moins. Mais si j'échoue, alors j'en parlerai à mère pour obtenir ses conseils et comprendre ce que je j'ai mal fait dans l'histoire.
Rectification de votre rectification, je ne vous juge pas même si je le pouvais, je constate simplement votre état d'esprit actuel. Ce qui vous agace le plus c'est que dans un sens vous arrivez à agir exactement de façon immature que je suis capable de le faire. Et en quoi est ce une mauvaise chose d'être possiblement immature? Au moins dans ce contexte vous laissez vos émotions et sentiments sortir. Justement vous ne m'avez rien demandé c'est donc bien de bon cœur que je vous aide et je n'attends rien en retour.
Je le laissais reprendre de ce délicieux thé alors qu'il jouait à nouveau la carte du laissez moi tranquille j'ai des choses à faire pour simplement esquiver la question. A ce moment je commençait un peu plus à comprendre lorsque c'était moi qui agissait de la sorte, du moins assez souvent en réalité. La chose que je savais c'est que à jouer ainsi je perdais toujours et aujourd'hui c'est lui qui perd parce qu'il est perdu. Est-ce que mère me donnait subtilement une leçon de vie pour me faire comprendre que d'agir ainsi est puéril quand bien même nous pouvons être fortement blessé ? Je ne saisissait pas tout, pourtant maman m'avait tendu la main et j'avais fini par l'attraper. Alors pourquoi il refusait de saisir alors qu'il savait que c'était une solution? Une fierté masculine ? Ou parce que c'était moi, une jeune immature en éducation qui lui exposait la vérité en face et qu'il n'acceptait pas cela?
Mmm... vous me dites ça quand bien même la présence de votre dossier, cela ne vous a pas empêché de ressentir le besoin de parler de ce qui vous arrive et que clairement ça ne va pas. N'est ce pas un peu gonfler de déballer votre chagrin avec un espoir de trouver l'aide et que lorsque celle ci vous est proposé vous la balayez. Mais peut être préférez vous que je vous le dise autrement.
Je me levais pour lui tournez le dos et juste tourner la tête pour le regarder du coin de l'oeil avant de reprendre la parole.
Vous êtes constamment à me reprocher mon immaturité et ma façon d'agir, pour autant aujourd'hui c'est vous qui l'êtes. Alors peut-être quand vous cesserez de vouloir cesser de m'imiter au point de chercher à m'égaler sur mes moments les plus immatures vous trouverez la bonne réponse. Je vous tends la mains pour vous apporter mon aide, car dans le fond j'arrive à voir que vous n'êtes pas un abruti de vampire sans émotions et imbu de lui même et que je reconnais ce regard de tristesse mieux que quiconque car c'était mon état d'esprit quotidien avant que mère ne me trouve. Pourtant, vous refusez l'aide après avoir déballé les grandes lignes, mais entre nous est ce que quelqu'un a vraiment pris le temps de vous écouter ou essayer de vous comprendre parmi nos semblables? J'en doute fortement. Vous voulez que je vous laisse tranquille ? Certes, je vais vous laisser tranquille, mais ne revenez plus avec cet aspect cadavre devant moi en étant en recherche de soutien pour ensuite tout envoyer valser. Dernière chance Raphaël, une fois que j'aurai quitté le salon, vous serez seul et sans aide. Surtout que depuis que je vous ai vu pour la première fois, vous avez toujours ce même regard de souffrance et vous n'avez pas bouger d'un iota. Bonne journée Raphaël.
Je marchait tranquillement vers la sortie, seul lui avait les cartes en mains, je ne pouvais pas aider quelqu'un qui refusait tout aide d'autrui. Je n'avais pas les capacités ou la persuasion comme ma mère. Je ne pouvais qu'essayer de le mettre au pied du mur. Certes je n'étais pas la meilleure aide, j'admet. Mais j'étais surement la seule en cet instant et avant un long moment. Se laisserai engloutir dans les ténèbres ou chercherait-il au moins un éclat de lumière? J'approchait de la sortie il ne lui restait que quelque seconde pour prendre une décision. Ais-je bien agis dans l'espoir de le voir réagir enfin? J'aurai essayé du moins. Mais si j'échoue, alors j'en parlerai à mère pour obtenir ses conseils et comprendre ce que je j'ai mal fait dans l'histoire.
Raphaël de La Roche#107395#107395#107395#107395#107395#107395#107395
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Dim 10 Mar 2024 - 16:26
Mes yeux lancèrent des éclairs lorsqu'elle parla d'immaturité. Je ne devrais pas me laisser atteindre par son discours, pourtant, je ne pouvais nier au fond de moi qu'il y avait un soupçon de vérité. Sa comparaison de nos deux situations mettait en lumière les incohérences de mon comportement émotif et ça me déplaisait profondément. Je ne me voyais pas reconnaître les faits, pour autant, je ne pouvais pas non plus les réfuter. Je me sentais piégé, le pire étant que j'avais la sensation d'avoir moi-même tissé cette toile.
Je restai donc de marbre tandis qu'elle poursuivait, réprimant le conflit intérieur qui m'agitait. Je ne m'attendais toutefois pas à ce qu'elle lançât un ultimatum. Je clignai des yeux en la voyant tourner les talons et s'éloigner. J'avais beau déprécier ses manières tactiles et frontales, je ne pouvais pas non plus ignorer les fonds de vérité. Sa bienveillance malgré nos différents, son écoute, son aide désintéressée croyant bien faire, son propre lot de malheurs… Mon blocage se limitait principalement, essentiellement, à la différence d'âge. C'était bien par fierté, en partie du moins, que je me refusais de l'écouter, ou de lui parler, vis à vis d'un problème que j'estimais hors de sa portée justement parce qu'elle n'avait pas l'expérience. Pour autant elle avait su faire preuve d'une certaine clairvoyance, et je ne pouvais pas nier non plus qu'être écouté m'avait apporté un certain réconfort, même passager.
Finalement, je me projetai quatre ans en arrière, et le parallèle m'arracha un sourire amer. Ne marchais-je pas dans les sillons de Jess en montant sur mes grands chevaux et en refusant une main tendue à plusieurs reprises ? Voulais-je réellement fuir la lumière pour me complaire dans les ténèbres ? Certainement que non… Il m'était difficile de reconnaître mes contradictions, mais il m'était aussi difficile de me complaire dans une situation que je réprouvais. J'étais le premier à condamner mon comportement, alors même que j'avais pu apprécier la fraîcheur de la jeune fille, qui me faisait quelque peu penser à la fougue de ma jeunesse. Concéder blesserait probablement mon égo, mais quelle serait-ce l'estime de moi si je persistais dans ce comportement incohérent ? Ne serait-ce pas faire preuve d'intelligence que d'accepter cette remise en question ? Je craignais qu'elle en fut douloureuse pour ma fierté, et probablement qu'Alyssa jubilerait d'avoir gain de cause. Mais ne valait-je pas mieux qu'un noble bouffi d'orgueil ?
Une petite voix résonna quelque part dans mon subconscient.
Tu vaux mieux que ça, Raph…
Ses pas martelaient le sol au rythme de l'horloge, chaque seconde me rapprochant un peu plus de la tranquillité, mais aussi… de la solitude. Mon esprit se remémora à toute vitesse l'essentiel des propos échangés. Il resta sur une conclusion lourde de sens. "Il vaut mieux avoir des remords que des regrets."
- Attendez…
Je regrettais déjà, mais… j'avais fait mon choix et je me devais de l'assumer en cessant les incohérences qu'elle avait si bien soulignées. Je poussai un soupir, une main levée dans sa direction, à l'instant où elle franchissait le seuil. Je fermai les yeux, le temps de trouver les mots justes.
- Je regrette de m'être emporté et je vous présente mes excuses si je vous ai blessée. Ce n'était pas mon intention. Vous n'avez pas tort sur certains points.
Je marquai une pause, me refusant d'aller plus en avant dans la confession de mes fautes. Je reposai la paume sur l'accoudoir, l'expression fatiguée.
- Je suis sincère quand je vous dis que je ne vois pas comment vous pourriez m'aider…
Je poussai un léger soupir avant de poursuivre.
- … mais, je vous laisse le bénéfice du doute. Tant que vous respectez mes silences. Et mon espace vital, ajoutai-je rapidement après une courte réflexion.
Je gardai le regard rivé sur le siège vide face à moi, l'oreille tendue à l'affût de sa réaction devant ma soudaine reddition. Cette manœuvre d'apaisement permettrait-elle de repartir sur de bonnes bases pour le futur ?
J'écris en #00cc66
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