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Dojima Kaede Nanako#107140#107140#107140#107140#107140
Changelin Requin - Civil
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Lun 15 Aoû 2022 - 21:25
L'accueil de Lloyd prolongea le sourire sur les lèvres de la changeline, alors qu'elle le voyait aussi fatigué qu'elle-même. Elle disposa le contenu de son plateau sur la table basse, en utilisant les espaces laissés libres par les documents liés à l'enquête. Sans même y songer, elle présentait tout cela harmonieusement, ainsi que le permettait une grande habitude d'un service raffiné. Il ne lui fallut cependant que quelques instants pour que la collation soit prête.
- Je dirai, sans vouloir vous offenser, que nous avons tout autant l'un que l'autre l'air d'avoir besoin d'une pause. Mais je ne me serai pas permise de vous déranger si je n'avais que du thé à vous apporter.
D'un mouvement fluide, elle s'agenouilla devant sa tasse, dans laquelle elle place quelques perles de thé au jasmin avant de verser l'eau chaude dans les deux récipients. Elle demeura ensuite silencieuse tandis qu'il lui résumait ses avancées, laissant les parfums de thé s'élever dans la pièce. Elle se faisait peut-être des idées, mais il lui semblait que le policier appréciait d'échanger avec elle, au-delà de son seul rôle de témoin. Elle-même appréciait grandement cette marque de confiance. Même s'il n'avait guère pu apprendre de choses de l'identité de la victime, un homme malheureusement plutôt banal en apparence. Mais il l'assura ensuite qu'il demeurerait présent le temps de trouver le coupable, et elle ne chercha pas à dissimuler le soulagement qui s'afficha sur ses traits fatigués.
- Je vous en suis infiniment reconnaissante. La situation est extrêmement angoissante, mais vous savoir présent la rend supportable. Elle eut un petit sourire presque taquin. - Je crois que votre présence est aussi la seule chose qui empêche mes clients de fuir.
Avec un petit rire, elle eut un geste de la main pour l'inviter à se servir parmi les génoises, minazuki et mochi disposés dans de petites assiettes. Elle-même saisit un mochi, mais elle ne le porta pas immédiatement à sa bouche, alors qu'elle livrait ses propres découvertes.
- Les réfugiés du bâtiments secondaires sont parfois curieux, et certains m'ont apporté quelques détails. Ils sont prêts à témoigner auprès de vous si nécessaire. Même si Keisuke-san ne venait pas accompagné, il semblerait que ses dernières visites coïncident avec la présence d'une autre femme venue elle aussi seule. Toujours la même femme. Ils l'ont bien reconnue.
Bien sûr, elle ne pouvait dire à Lloyd qu'ils l'avaient identifiée à son odeur, mais en cherchant dans ses registres, il serait sans doute possible de la retrouver. Sauf si elle changeait de nom à chaque visite.
- C'est une femme d'une trentaine d'années, à la chevelure noire très longue qu'elle porte souvent détachée. Elle est très belle, avec des formes attrayantes. Le genre qui attire les regards, surtout masculins. Ses traits sont plus chinois que purement japonais il semblerait, mais sans certitude.
Si c'était son odeur que la plupart avaient reconnu, d'autres n'avaient pas été insensibles à ses charmes. Certains avaient même profités d'une forme discrète pour l'épier. Et ils avaient pu lui confirmer qu'elle n'était pas farouche auprès de l'infortuné homme d'affaire.
- Je suis désolée, je n'ai pas encore regardé dans mes registres si on avait un nom, et je crains que ce ne soit pas sa véritable identité, nous ne demandons aucun justificatif lors des réservations. J'espère que cela vous aidera tout de même...
Une fois ses informations livrées, elle s'autorisa la douceur au cœur d'anko, fermant brièvement les yeux pour mieux la savourer.
- Je dirai, sans vouloir vous offenser, que nous avons tout autant l'un que l'autre l'air d'avoir besoin d'une pause. Mais je ne me serai pas permise de vous déranger si je n'avais que du thé à vous apporter.
D'un mouvement fluide, elle s'agenouilla devant sa tasse, dans laquelle elle place quelques perles de thé au jasmin avant de verser l'eau chaude dans les deux récipients. Elle demeura ensuite silencieuse tandis qu'il lui résumait ses avancées, laissant les parfums de thé s'élever dans la pièce. Elle se faisait peut-être des idées, mais il lui semblait que le policier appréciait d'échanger avec elle, au-delà de son seul rôle de témoin. Elle-même appréciait grandement cette marque de confiance. Même s'il n'avait guère pu apprendre de choses de l'identité de la victime, un homme malheureusement plutôt banal en apparence. Mais il l'assura ensuite qu'il demeurerait présent le temps de trouver le coupable, et elle ne chercha pas à dissimuler le soulagement qui s'afficha sur ses traits fatigués.
- Je vous en suis infiniment reconnaissante. La situation est extrêmement angoissante, mais vous savoir présent la rend supportable. Elle eut un petit sourire presque taquin. - Je crois que votre présence est aussi la seule chose qui empêche mes clients de fuir.
Avec un petit rire, elle eut un geste de la main pour l'inviter à se servir parmi les génoises, minazuki et mochi disposés dans de petites assiettes. Elle-même saisit un mochi, mais elle ne le porta pas immédiatement à sa bouche, alors qu'elle livrait ses propres découvertes.
- Les réfugiés du bâtiments secondaires sont parfois curieux, et certains m'ont apporté quelques détails. Ils sont prêts à témoigner auprès de vous si nécessaire. Même si Keisuke-san ne venait pas accompagné, il semblerait que ses dernières visites coïncident avec la présence d'une autre femme venue elle aussi seule. Toujours la même femme. Ils l'ont bien reconnue.
Bien sûr, elle ne pouvait dire à Lloyd qu'ils l'avaient identifiée à son odeur, mais en cherchant dans ses registres, il serait sans doute possible de la retrouver. Sauf si elle changeait de nom à chaque visite.
- C'est une femme d'une trentaine d'années, à la chevelure noire très longue qu'elle porte souvent détachée. Elle est très belle, avec des formes attrayantes. Le genre qui attire les regards, surtout masculins. Ses traits sont plus chinois que purement japonais il semblerait, mais sans certitude.
Si c'était son odeur que la plupart avaient reconnu, d'autres n'avaient pas été insensibles à ses charmes. Certains avaient même profités d'une forme discrète pour l'épier. Et ils avaient pu lui confirmer qu'elle n'était pas farouche auprès de l'infortuné homme d'affaire.
- Je suis désolée, je n'ai pas encore regardé dans mes registres si on avait un nom, et je crains que ce ne soit pas sa véritable identité, nous ne demandons aucun justificatif lors des réservations. J'espère que cela vous aidera tout de même...
Une fois ses informations livrées, elle s'autorisa la douceur au cœur d'anko, fermant brièvement les yeux pour mieux la savourer.
Lloyd D. Evans#107214#107214#107214
Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Jeu 18 Aoû 2022 - 22:45
Scène de crime
La fatigue était présente aussi bien chez elle que chez moi, mais je ne suis pas du genre à me plaindre. Alors que Kaede disposait du contenu de son plateau de manière très professionnelle, elle me fit la remarque comme quoi, j'étais au moins aussi fatigué qu'elle. Elle n'avait pas tord, mais malgré ça et le désordre que j'avais mis sur le bureau, son service était impeccable, ce qui rendait le tout encore plus impressionnant. Sa remarque étira mes lèvres, feignant un léger sourire, il y a bien longtemps que je n'avais plus montré ce visage pendant une enquête, et Kaede venait de prouver qu'elle était l'exception qui confirmait la règle.
Cependant, elle venait avec d'autres choses que du thé, avec de la chance, peut-être des bonnes nouvelles pour la suite de cette enquête. Si, pour l'instant, mes informations étaient maigres, j'espérais que cela allait rapidement changer. J'admirais silencieusement la grâce dont la propriétaire des lieux faisait preuve en versant le thé dont la fragrance envahit rapidement la pièce. Il était agréable de pouvoir converser avec elle, regrettant de plus en plus les circonstances de cette rencontre fortuite. Quoiqu'il en soit, le fait que je dise que nous continuerons de rester ici afin d'assurer la sécurité des lieux jusqu'à la fin de l'enquête semblait avoir un effet positif sur le moral de Kaede, qui témoignait sa reconnaissance, mais qui afficha aussi un sourire taquin par la suite.
-J'ose imaginer l'angoisse que vous devez ressentir à l'heure actuelle, c'est pourquoi, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour régler cette affaire. J'aurais tendance à dire que votre dévotion est en grande partie responsable de la présence des clients. Vous ne semblez pas lésiner sur les efforts, on voit à quel point, tout cela vous tiens à coeur.
Que de la sincérité dans mes mots. Aucun sous-entendu ou parole déplacée, juste de l'honnêteté. Il y avait différentes petites gourmandises, mais mon choix se porta sur le mochi, quand bien même, le minazuki était plus qu'alléchant. Je décidais d'en prendre un, alors que Kaede continua de m'expliquer ses découvertes. En effet, une autre piste était à envisager. Une femme, d'une trentaine d'années, qui était souvent en compagnie de notre victime. On tenait quelque chose et je continuais de l'écouter. Longue chevelure noire, avec des traits chinois et un charme redoutable, le genre de femmes fatales qui ne laisse pas insensible. Réfléchissant quelques instants, j'attendis que Kaede commença sa collation avant de m'exprimer, restant songeur un instant.
-Une telle femme était avec notre victime ... hmmm.. Parmi les personnes interrogées, aucun ne correspondait à ce profil. Il est possible qu'elle ait utilisé un faux nom, mais si vos réfugiés sont capable de témoigner chaque trait du visage ou ce qu'ils ont pu voir, on serait en mesure de faire un portrait-robot. Nous avons pris l'identité de tout le monde parmi les résidents actuels, il faudra juste faire un lien entre les personnes présentes ou non.
Buvant une gorgée de mon thé, le savourant un peu, je pris une liste de noms, notés sur un papier, ainsi que les noms notés à partir du registre, sur un autre, afin de faire une rapide corrélation entre les deux papiers. Une telle découverte, ce n'était pas anodin, et alors que je continuais de chercher, je tombais sur un autre nom.
-Bao Zhu... Je sens le faux nom... Ou alors, une parfaite inconnue.
L'information sentait le pétard mouillé mais c'étiat une piste à exploiter, peut-être que ce nom avait été usé ailleurs, ou qu'on aurait des indices avec le futur portrait-robot, mais pour l'instant, je ne voyais pas ce que je pouvais faire. Encore une fois, au point mort. Soudain, une idée me vint, mais cela reviendrait à utiliser un de mes avantages raciaux, quand bien même, il ne fallait pas que je le fasse devant des témoins, mais au moins, cela m'aidera à trouver où chercher. Savourant mon mochi au taro, et après avoir pris une gorgée de mon thé, je m'adresse à Kaede, d'un air interrogateur.
-Est-ce que la chambre de Bao Zhu ou de Keisuke-san est encore disponible? Il faut que je l'inspecte, si je pouvais trouver quelque chose dans la chambre où ils ont dormi ou l'autre ... je pourrais faire avancer l'enquête.
Compter sur mon odorat étiat un peu de la triche, et n'entrait pas vraiment dans le cadre d'une preuve tangible, à moins que je divulgue ma race, et je ne ferais pas cette même erreur deux fois. Par chance, je pourrais me souvenir de quelques odeurs, en dehors de celle du sang qui était omniprésente dans la blanchisserie. Ou alors, au moins trouver un cheveu et le faire analyser par la police scientifique pour voir si la femme fatale mystère y était le soir du meurtre ou non. Pour le moment, j'attendais l'aval de la propriétaire des lieux pour continuer mes recherches. Elle a été particulièrement agréable à avoir accepté que je loge ici le temps d'effectuer mon travail, je n'aimerais pas abuser de la bonté dont elle a fait preuve jusqu'à présent.
Cependant, elle venait avec d'autres choses que du thé, avec de la chance, peut-être des bonnes nouvelles pour la suite de cette enquête. Si, pour l'instant, mes informations étaient maigres, j'espérais que cela allait rapidement changer. J'admirais silencieusement la grâce dont la propriétaire des lieux faisait preuve en versant le thé dont la fragrance envahit rapidement la pièce. Il était agréable de pouvoir converser avec elle, regrettant de plus en plus les circonstances de cette rencontre fortuite. Quoiqu'il en soit, le fait que je dise que nous continuerons de rester ici afin d'assurer la sécurité des lieux jusqu'à la fin de l'enquête semblait avoir un effet positif sur le moral de Kaede, qui témoignait sa reconnaissance, mais qui afficha aussi un sourire taquin par la suite.
-J'ose imaginer l'angoisse que vous devez ressentir à l'heure actuelle, c'est pourquoi, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour régler cette affaire. J'aurais tendance à dire que votre dévotion est en grande partie responsable de la présence des clients. Vous ne semblez pas lésiner sur les efforts, on voit à quel point, tout cela vous tiens à coeur.
Que de la sincérité dans mes mots. Aucun sous-entendu ou parole déplacée, juste de l'honnêteté. Il y avait différentes petites gourmandises, mais mon choix se porta sur le mochi, quand bien même, le minazuki était plus qu'alléchant. Je décidais d'en prendre un, alors que Kaede continua de m'expliquer ses découvertes. En effet, une autre piste était à envisager. Une femme, d'une trentaine d'années, qui était souvent en compagnie de notre victime. On tenait quelque chose et je continuais de l'écouter. Longue chevelure noire, avec des traits chinois et un charme redoutable, le genre de femmes fatales qui ne laisse pas insensible. Réfléchissant quelques instants, j'attendis que Kaede commença sa collation avant de m'exprimer, restant songeur un instant.
-Une telle femme était avec notre victime ... hmmm.. Parmi les personnes interrogées, aucun ne correspondait à ce profil. Il est possible qu'elle ait utilisé un faux nom, mais si vos réfugiés sont capable de témoigner chaque trait du visage ou ce qu'ils ont pu voir, on serait en mesure de faire un portrait-robot. Nous avons pris l'identité de tout le monde parmi les résidents actuels, il faudra juste faire un lien entre les personnes présentes ou non.
Buvant une gorgée de mon thé, le savourant un peu, je pris une liste de noms, notés sur un papier, ainsi que les noms notés à partir du registre, sur un autre, afin de faire une rapide corrélation entre les deux papiers. Une telle découverte, ce n'était pas anodin, et alors que je continuais de chercher, je tombais sur un autre nom.
-Bao Zhu... Je sens le faux nom... Ou alors, une parfaite inconnue.
L'information sentait le pétard mouillé mais c'étiat une piste à exploiter, peut-être que ce nom avait été usé ailleurs, ou qu'on aurait des indices avec le futur portrait-robot, mais pour l'instant, je ne voyais pas ce que je pouvais faire. Encore une fois, au point mort. Soudain, une idée me vint, mais cela reviendrait à utiliser un de mes avantages raciaux, quand bien même, il ne fallait pas que je le fasse devant des témoins, mais au moins, cela m'aidera à trouver où chercher. Savourant mon mochi au taro, et après avoir pris une gorgée de mon thé, je m'adresse à Kaede, d'un air interrogateur.
-Est-ce que la chambre de Bao Zhu ou de Keisuke-san est encore disponible? Il faut que je l'inspecte, si je pouvais trouver quelque chose dans la chambre où ils ont dormi ou l'autre ... je pourrais faire avancer l'enquête.
Compter sur mon odorat étiat un peu de la triche, et n'entrait pas vraiment dans le cadre d'une preuve tangible, à moins que je divulgue ma race, et je ne ferais pas cette même erreur deux fois. Par chance, je pourrais me souvenir de quelques odeurs, en dehors de celle du sang qui était omniprésente dans la blanchisserie. Ou alors, au moins trouver un cheveu et le faire analyser par la police scientifique pour voir si la femme fatale mystère y était le soir du meurtre ou non. Pour le moment, j'attendais l'aval de la propriétaire des lieux pour continuer mes recherches. Elle a été particulièrement agréable à avoir accepté que je loge ici le temps d'effectuer mon travail, je n'aimerais pas abuser de la bonté dont elle a fait preuve jusqu'à présent.
Codage par Libella sur Graphiorum
Dojima Kaede Nanako#107220#107220#107220#107220#107220
Changelin Requin - Civil
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Sam 20 Aoû 2022 - 21:48
Ce n'était rien ou presque, mais cela toucha tout de même Kaede que son interlocuteur vante la qualité de son travail au sein du ryukan. Cet établissement était pour elle l'un des centres de sa vie, et entendre ses qualités d'hôtesse louées ainsi l 'émouvait, plus sans doute qu'il pouvait l'être attendu de si anodines paroles. Son sourire et son regard se réchauffèrent alors qu'elle le remerciait d'un signe de tête, avant de lui livrer ses informations.
Celles-ci éveillèrent l'intérêt de l'enquêteur, qui en tira de pertinentes conclusions tout en se plongeant dans les documents qu'ils étudiait peu avant. Il en tira un nom, peut-être faux, mais qui donnait d'autres informations indirectes. En effet, ce patronyme n'était pas inconnu de la jeune femme, même si elle ne connaissait pas vraiment la jeune femme. Mais au moins pouvait-elle désormais mettre un visage, bien que trouble, sur cette mystérieuse inconnue.
- Ils pourront vous la décrire précisément oui, si cela peut vous aider au moins un peu.
Et bien que la piste semblât maigre, elle inspira une nouvelle idée à Lloyd, qui demanda si les chambres pouvaient être examinées. Terminant sa bouchée, la changeline acquiesça.
- La chambre de Keisuke-san est vide, puisqu'il était censé y dormir. Je pense que certains de vos collègues y sont déjà passé, mais le ménage n'a pas été fait aujourd'hui, nous nous sommes assurés qu'elle demeure intacte tant que vous pouviez en avoir besoin. Quand à celle de Bao Zhu...
Elle reposa sa tasse et se leva, pour contourner la table et s'installer près du lycan. Se penchant en avant, elle prit le registre posé sur le meuble et le feuilleta rapidement, cherchant tout d'abord la dernière chambre occupée par la femme, ainsi que la date de départ de celle-ci. Se mordillant la lèvre inférieure, elle parcourut quelques pages encore.
- Hummmm... A priori, elle fait partie des clients qui sont partis ce matin dès que la nouvelle du drame a été connue. Je pense que sa chambre est encore telle qu'elle l'a laissée, nous avons eu d'autres priorités que le ménage aujourd'hui, surtout qu'elle devait l'occuper encore deux jours.
Tournant ses yeux gris vers Lloyd, elle poursuivit.
- Il vaudrait peut-être mieux commencer par celle-ci ? Pour ne pas risquer qu'elle soit nettoyée. Je peux vous y conduire si vous le désirez.
Vérifiant une dernière fois de quelle chambre il s'agissait, elle se leva dans un froissement de tissus, avant d'inviter le policier à la suivre. Ils suivirent les couloirs sur quelques dizaines de mètres, avant de s'arrêter devant une porte verrouillée. Mais cela ne fut en rien un obstacle, puisque Kaede tira un trousseau de sa poche pour ouvrir le passage. Elle demeura néanmoins dans le couloir.
- Puis-je faire quoi que ce soit pour vous aider ?
Celles-ci éveillèrent l'intérêt de l'enquêteur, qui en tira de pertinentes conclusions tout en se plongeant dans les documents qu'ils étudiait peu avant. Il en tira un nom, peut-être faux, mais qui donnait d'autres informations indirectes. En effet, ce patronyme n'était pas inconnu de la jeune femme, même si elle ne connaissait pas vraiment la jeune femme. Mais au moins pouvait-elle désormais mettre un visage, bien que trouble, sur cette mystérieuse inconnue.
- Ils pourront vous la décrire précisément oui, si cela peut vous aider au moins un peu.
Et bien que la piste semblât maigre, elle inspira une nouvelle idée à Lloyd, qui demanda si les chambres pouvaient être examinées. Terminant sa bouchée, la changeline acquiesça.
- La chambre de Keisuke-san est vide, puisqu'il était censé y dormir. Je pense que certains de vos collègues y sont déjà passé, mais le ménage n'a pas été fait aujourd'hui, nous nous sommes assurés qu'elle demeure intacte tant que vous pouviez en avoir besoin. Quand à celle de Bao Zhu...
Elle reposa sa tasse et se leva, pour contourner la table et s'installer près du lycan. Se penchant en avant, elle prit le registre posé sur le meuble et le feuilleta rapidement, cherchant tout d'abord la dernière chambre occupée par la femme, ainsi que la date de départ de celle-ci. Se mordillant la lèvre inférieure, elle parcourut quelques pages encore.
- Hummmm... A priori, elle fait partie des clients qui sont partis ce matin dès que la nouvelle du drame a été connue. Je pense que sa chambre est encore telle qu'elle l'a laissée, nous avons eu d'autres priorités que le ménage aujourd'hui, surtout qu'elle devait l'occuper encore deux jours.
Tournant ses yeux gris vers Lloyd, elle poursuivit.
- Il vaudrait peut-être mieux commencer par celle-ci ? Pour ne pas risquer qu'elle soit nettoyée. Je peux vous y conduire si vous le désirez.
Vérifiant une dernière fois de quelle chambre il s'agissait, elle se leva dans un froissement de tissus, avant d'inviter le policier à la suivre. Ils suivirent les couloirs sur quelques dizaines de mètres, avant de s'arrêter devant une porte verrouillée. Mais cela ne fut en rien un obstacle, puisque Kaede tira un trousseau de sa poche pour ouvrir le passage. Elle demeura néanmoins dans le couloir.
- Puis-je faire quoi que ce soit pour vous aider ?
Lloyd D. Evans#107221#107221#107221
Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Dim 28 Aoû 2022 - 2:41
]
Scène de crime
Les paroles que j'avais prononcées provoquèrent un sourire chez mon interlocutrice. Il était agréable de pouvoir observer ce rictus en ces temps si difficiles et ce meurtre de sang-froid. Les informations communiquées étaient assez importantes, et j'avais pu émettre d'autres hypothèses, quand bien même, la piste était un peu fragile. Pour moi, ce nom ressemblait fortement à un faux, mais au moins, les témoins pourront me dire à quoi elle ressemblait, afin de mettre un doigt sur le visage de cette fameuse Bao Zhu. Je la laissais répondre, alors que je reprenais une gorgée de mon thé qui apaisait ma gorge assoiffée. Kaede se leva ensuite, s'installant à côté de moi, si bien que je pouvais commencer à humer son parfum, le mémorisant inconsciemment, me permettant de la reconnaître lors des prochaines fois où nous nous croiserons, si jamais, cela doit se faire.
Elle inspectait les feuilles avec moi, et je la laissais faire, regardant moi aussi, les informations à ses côtés. La chambre de la suspecte était vide, étant partie ce matin, mais elle n'a pas été nettoyée, ce qui laissait le champ libre pour une fouille. Encore une fois, nous étions sur la même longueur d'ondes, elle et moi, ce qui rendait cette collaboration des plus agréables. Si seulement toutes mes enquêtes pouvaient être aussi fluides avec les personnes collaboratrices, je pense que beaucoup d'affaires se seraient résolues plus rapidement. J'acquiesce quand au fait de commencer par fouiller la chambre dès maintenant, cette petite pause m'avait fait du bien et je me sentais déjà un peu mieux, même si on peut pas remplacer une nuit de sommeil par un thé et une collation, aussi délicieux soit-il.
-Vous avez raison. Mieux vaut ne pas perdre de temps et nous y rendre dès maintenant.
Regardant l'hôte de ces lieux se lever, je la suivis sans dire quoique ce soit, restant à ses côtés jusqu'à arriver à la chambre. Les clients semblaient avoir repris le cours de leur séjour, non sans une certaine crainte. L'accès à certaines zones a été restreint, et mes collègues faisaient le maximum pour assurer la paix dans ces lieux. Nous arrivâmes à la chambre de notre suspecte et Kaede ouvrit la porte sans problème à l'aise de son trousseau de clé. Je m'incline pour la remercier, répondant à sa requête.
-Bien sûr. Si vous voulez m'aider, reposez vous. Vous en avez fait beaucoup et il serait dommage que vous tombiez de fatigue.
J'avais du mal à dissimuler ma propre fatigue, mais c'est avec un léger sourire que je lui avais répondu. Simple professionnalisme ou réellement soucieux de son état de santé? Difficile à dire, je dirais qu'il y a un peu des deux. Pour le moment, j'étais entièrement concentré sur l'enquête, à fouiller la chambre dans ses moindres recoins. Je pouvais déjà m'avancer sur le fait qu'au moins deux personnes sont venues ici. Certaines odeurs ne trahissaient pas, il y a eu de l'activité, mais rapidement, une autre odeur me vient et celle-ci perturbe mes sens. Quand bien même je n'avais pas de preuves, je savais que cette Bao Zhu n'était pas innocente. L'odeur du vinaigre était omniprésente pour mon odorat développé, si bien que je n'arrivais plus à me concentrer sur mon sens pour m'aider. Pourquoi faire ça? Les lycans ne courent pas les rues, donc soit on est en face d'une personne particulièrement prudente, soit, et c'est une théorie particulièrement effrayante, cette personne savait que j'enquêterai ici, et connaît peut-être, accessoirement, ma nouvelle race. Pourtant, en dehors de la meute et de mon étourderie, je ne l'ai divulguée à personne. Le doute m'envahit petit à petit, alors que je continue à fouiller la pièce, jusqu'à tomber sur un cheveux, de la même couleur que dans la blanchisserie. Rangeant cette pièce à conviction, je regarde si je ne trouve pas d'autres indices, mais l'odeur du vinaigre semblait venir de la salle de bain.
Y entrant, j'explorais cette pièce avec cette odeur agressive mais cette pièce était particulièrement bien nettoyée. C'était étrange, très étrange. Le départ était certes, précipité, mais cette pièce était parfaitement nettoyée. Quelque chose me dit qu'on avait mis le doigt sur quelque chose. Ne trouvant aucune preuve, je sors de la chambre, retrouvant Kaede et lui posant quelques questions.
-Vous nettoyez vos chambres avec du vinaigre? En tout cas, seule la salle de bain empeste cette odeur, c'est à peine si j'arrive à respirer ... Elle a dû vouloir masquer les odeurs. En tout cas, je n'ai trouvé qu'un cheveu et quelques certitudes concernant qu'elle n'était pas seule ce soir. Il faut que j'analyse ce cheveux trouvé.
Je reste songeur encore quelques instants. Je m'inquiétais sûrement pour rien, mais pourquoi avoir utilisé spécifiquement du vinaigre? Elle avait peur qu'on la suive à la trace, soit pour éviter la fouille des chiens, soit qu'un lycan la poursuive, mais ça voudrait dire qu'elle est au courant que cette race existe, pire encore, qu'il y a des lycans au sein de la police. Cela me perturbait d'autant plus, car je n'avais jamais croisé ce genre de cas auparavant. Je transmis le cheveu à un collègue de la police scientifique, afin de voir si le prélèvement correspond à celui fait dans la blanchisserie, mais j'étais vraiment perturbé par cette odeur. Je finis par soupirer, sortant de mes songes et regardant Kaede dans les yeux.
-C'est vraiment particulier... Mais cette Bao Zhu est très suspecte, et elle savait ce qu'elle faisait. On va avoir le fin mot de cette histoire. Je vais me renseigner pour voir si ce faux nom a déjà été utilisé et ...
Un coup de fil arriva, interrompant ma conversation. Je m'excuse auprès de Kaede et j'écoute attentivement. On avait les résultats de l'autopsie, et ce que j'entendis me glaça le sang. Je tentais d'avoir une expression calme sur mon visage, mais d'autres souvenirs revinrent en tête. Certains de ses organes ont été prélevés, le foie et les reins notamment, le reste étant sans doute trop endommagé. Le vinaigre prenait soudainement tout son sens et cela me donna la nausée. Raccrochant après avoir remercié les collègues de cette information, je n'étais pas dans mon assiette, parlant sobrement.
-Je ... excusez-moi, il faut que je me retire quelques instants, j'ai ... un soudain mal de tête.
On voyait que ce coup de fil m'avait un peu secoué, si bien que je cherchais avant tout à prendre l'air, prenant une cigarette afin de fumer un peu, la nicotine n'agissant plus sur moi, mais l'habitude du geste, mêlé à une profonde inspiration m'aidaient à me calmer un peu, faisant face à un cas que je trouvais beaucoup trop familier à mon goût
Elle inspectait les feuilles avec moi, et je la laissais faire, regardant moi aussi, les informations à ses côtés. La chambre de la suspecte était vide, étant partie ce matin, mais elle n'a pas été nettoyée, ce qui laissait le champ libre pour une fouille. Encore une fois, nous étions sur la même longueur d'ondes, elle et moi, ce qui rendait cette collaboration des plus agréables. Si seulement toutes mes enquêtes pouvaient être aussi fluides avec les personnes collaboratrices, je pense que beaucoup d'affaires se seraient résolues plus rapidement. J'acquiesce quand au fait de commencer par fouiller la chambre dès maintenant, cette petite pause m'avait fait du bien et je me sentais déjà un peu mieux, même si on peut pas remplacer une nuit de sommeil par un thé et une collation, aussi délicieux soit-il.
-Vous avez raison. Mieux vaut ne pas perdre de temps et nous y rendre dès maintenant.
Regardant l'hôte de ces lieux se lever, je la suivis sans dire quoique ce soit, restant à ses côtés jusqu'à arriver à la chambre. Les clients semblaient avoir repris le cours de leur séjour, non sans une certaine crainte. L'accès à certaines zones a été restreint, et mes collègues faisaient le maximum pour assurer la paix dans ces lieux. Nous arrivâmes à la chambre de notre suspecte et Kaede ouvrit la porte sans problème à l'aise de son trousseau de clé. Je m'incline pour la remercier, répondant à sa requête.
-Bien sûr. Si vous voulez m'aider, reposez vous. Vous en avez fait beaucoup et il serait dommage que vous tombiez de fatigue.
J'avais du mal à dissimuler ma propre fatigue, mais c'est avec un léger sourire que je lui avais répondu. Simple professionnalisme ou réellement soucieux de son état de santé? Difficile à dire, je dirais qu'il y a un peu des deux. Pour le moment, j'étais entièrement concentré sur l'enquête, à fouiller la chambre dans ses moindres recoins. Je pouvais déjà m'avancer sur le fait qu'au moins deux personnes sont venues ici. Certaines odeurs ne trahissaient pas, il y a eu de l'activité, mais rapidement, une autre odeur me vient et celle-ci perturbe mes sens. Quand bien même je n'avais pas de preuves, je savais que cette Bao Zhu n'était pas innocente. L'odeur du vinaigre était omniprésente pour mon odorat développé, si bien que je n'arrivais plus à me concentrer sur mon sens pour m'aider. Pourquoi faire ça? Les lycans ne courent pas les rues, donc soit on est en face d'une personne particulièrement prudente, soit, et c'est une théorie particulièrement effrayante, cette personne savait que j'enquêterai ici, et connaît peut-être, accessoirement, ma nouvelle race. Pourtant, en dehors de la meute et de mon étourderie, je ne l'ai divulguée à personne. Le doute m'envahit petit à petit, alors que je continue à fouiller la pièce, jusqu'à tomber sur un cheveux, de la même couleur que dans la blanchisserie. Rangeant cette pièce à conviction, je regarde si je ne trouve pas d'autres indices, mais l'odeur du vinaigre semblait venir de la salle de bain.
Y entrant, j'explorais cette pièce avec cette odeur agressive mais cette pièce était particulièrement bien nettoyée. C'était étrange, très étrange. Le départ était certes, précipité, mais cette pièce était parfaitement nettoyée. Quelque chose me dit qu'on avait mis le doigt sur quelque chose. Ne trouvant aucune preuve, je sors de la chambre, retrouvant Kaede et lui posant quelques questions.
-Vous nettoyez vos chambres avec du vinaigre? En tout cas, seule la salle de bain empeste cette odeur, c'est à peine si j'arrive à respirer ... Elle a dû vouloir masquer les odeurs. En tout cas, je n'ai trouvé qu'un cheveu et quelques certitudes concernant qu'elle n'était pas seule ce soir. Il faut que j'analyse ce cheveux trouvé.
Je reste songeur encore quelques instants. Je m'inquiétais sûrement pour rien, mais pourquoi avoir utilisé spécifiquement du vinaigre? Elle avait peur qu'on la suive à la trace, soit pour éviter la fouille des chiens, soit qu'un lycan la poursuive, mais ça voudrait dire qu'elle est au courant que cette race existe, pire encore, qu'il y a des lycans au sein de la police. Cela me perturbait d'autant plus, car je n'avais jamais croisé ce genre de cas auparavant. Je transmis le cheveu à un collègue de la police scientifique, afin de voir si le prélèvement correspond à celui fait dans la blanchisserie, mais j'étais vraiment perturbé par cette odeur. Je finis par soupirer, sortant de mes songes et regardant Kaede dans les yeux.
-C'est vraiment particulier... Mais cette Bao Zhu est très suspecte, et elle savait ce qu'elle faisait. On va avoir le fin mot de cette histoire. Je vais me renseigner pour voir si ce faux nom a déjà été utilisé et ...
Un coup de fil arriva, interrompant ma conversation. Je m'excuse auprès de Kaede et j'écoute attentivement. On avait les résultats de l'autopsie, et ce que j'entendis me glaça le sang. Je tentais d'avoir une expression calme sur mon visage, mais d'autres souvenirs revinrent en tête. Certains de ses organes ont été prélevés, le foie et les reins notamment, le reste étant sans doute trop endommagé. Le vinaigre prenait soudainement tout son sens et cela me donna la nausée. Raccrochant après avoir remercié les collègues de cette information, je n'étais pas dans mon assiette, parlant sobrement.
-Je ... excusez-moi, il faut que je me retire quelques instants, j'ai ... un soudain mal de tête.
On voyait que ce coup de fil m'avait un peu secoué, si bien que je cherchais avant tout à prendre l'air, prenant une cigarette afin de fumer un peu, la nicotine n'agissant plus sur moi, mais l'habitude du geste, mêlé à une profonde inspiration m'aidaient à me calmer un peu, faisant face à un cas que je trouvais beaucoup trop familier à mon goût
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Dojima Kaede Nanako#107232#107232#107232#107232#107232
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Ven 2 Sep 2022 - 21:08
En proposant son aide, Kaede ne s'était pas attendue à ce que son interlocuteur la prie de se reposer. Ce qui eut pu passer pour une façon polie de se débarrasser d'elle, s'il n'avait eu cette bienveillance sur le visage. Mais elle devinait qu'elle semblait sans doute aussi épuisée qu'il l'était lui-même. Elle lui rendit son inclinaison en remerciement, et prit un instant pour séparer l'un des passes de son trousseau de clés.
- Tenez, cela vous permettra d'ouvrir et fermer les chambres, dont celle-ci, sans avoir à me chercher.
Elle lui donnait là un gage de confiance, lui permettant de se déplacer à sa guise dans les chambres de l'établissement.
- Cependant, n'hésitez pas à faire appel à moi en cas de besoin. Je pense me reposer un peu dans ma chambre, qui est voisine de la vôtre.
Elle doutait cependant de dormir. Et ce qu'elle désirait réellement était de nager, mais le moment était mal choisi pour cela. Peut-être lorsque les choses se seraient apaisées ? En attendant, elle ferait un compromis. Regagnant sa chambre, elle s'enferma dans la salle de bain, dont elle fit couler la douche. Elle n'aimait pas le gaspillage d'eau, mais si on venait la chercher sans obtenir de réponse, elle aurait ainsi une parfaite excuse en prétextant être sous la douche. Elle se dénuda ensuite et ouvrit la toute petite fenêtre. Bien trop étroite pour laisser passer un humain, mais sa forme de mouette était bien plus petite.
Dans un froissement de plumes, elle bondit sur l'appui avant de s'élancer vers le ciel. Voler était presque aussi gratifiant que de nager, et elle s'efforça de laisser derrière elle les évènements de la journée. Elle ne s'autorisa pas un trop long moment néanmoins, trop de choses l'attendant encore, et après une vingtaine de minutes, elle regagna sa chambre. A peine eut-elle reprit forme humaine et coupé l'eau qu'elle entendit frapper à la porte de sa chambre.
Avec un - J'arrive ! hâtif, elle s'habilla d'un yukata, bien plus rapide à mettre que ses tenues plus formelles, et se hâta à la porte. L'ouvrant, elle découvrit Lloyd qui l'attendait dans le couloir. Elle l'accueillit d'un sourire, tout en écoutant ses questions. Un nettoyage au vinaigre ?
- Nous nettoyons effectivement les salles de bain au vinaigre blanc, pour éviter les produits chimiques, mais ce n'est pas sensé être trop fort comme odeur. Enfin, peut-être que si, pour vous.
Elle pouvait difficilement dire que l'odeur était assez légère pour les changelins, et elle ignorait à quel point les sens d'un lycan étaient développés.
- Mais je dois dire que cela me surprend que la chambre ait déjà été nettoyée, alors qu'aucun invité n'y est attendu avant plusieurs jours. Nous avons d'autres priorités et d'autres chambres à nettoyer, mais on en trouve facilement dans les placards de ménage de chaque couloir. Comme vous le dîtes, cela me paraît plutôt délibéré.
Parfait pour brouiller un odorat. Mais que craignait-elle ? Un chien, un lycan ? Ou un changelin ? Auquel cas, il était à craindre qu'elle soit de sa race, ou en connaisse l'existence, ce qui n'était le cas que pour les conjoints des leurs. Sans même s'en apercevoir, elle recommençait à frotter le bord de son pouce avec son ongle, petit geste de nervosité inconscient.
Un appel interrompit la conversation, et Lloyd s'écarta de quelques pas pour répondre. Elle en fit de même, pour respecter l'intimité de la conversation. Mais elle ne put s'empêcher de le voir blêmir, et perdre contenance, surtout lorsqu'il reprit la parole à son intention. Son mal de tête ne semblait qu'un prétexte, mais elle ne lui reprocherai pas de vouloir dissimuler son émotion. Elle l'invita d'un geste à entrer.
- Désirez-vous venir vous asseoir quelques instants ? Je vais vous servir un verre d'eau. Ou laissez-moi au moins vous raccompagner, vous semblez effectivement vous sentir mal.
Elle se doutait qu'aucun homme n'aimait entendre qu'il paraissait affecté, pas davantage qu'une femme, mais elle préférait s'assurer qu'il aille bien plutôt que de flatter sa virilité.
- Tenez, cela vous permettra d'ouvrir et fermer les chambres, dont celle-ci, sans avoir à me chercher.
Elle lui donnait là un gage de confiance, lui permettant de se déplacer à sa guise dans les chambres de l'établissement.
- Cependant, n'hésitez pas à faire appel à moi en cas de besoin. Je pense me reposer un peu dans ma chambre, qui est voisine de la vôtre.
Elle doutait cependant de dormir. Et ce qu'elle désirait réellement était de nager, mais le moment était mal choisi pour cela. Peut-être lorsque les choses se seraient apaisées ? En attendant, elle ferait un compromis. Regagnant sa chambre, elle s'enferma dans la salle de bain, dont elle fit couler la douche. Elle n'aimait pas le gaspillage d'eau, mais si on venait la chercher sans obtenir de réponse, elle aurait ainsi une parfaite excuse en prétextant être sous la douche. Elle se dénuda ensuite et ouvrit la toute petite fenêtre. Bien trop étroite pour laisser passer un humain, mais sa forme de mouette était bien plus petite.
Dans un froissement de plumes, elle bondit sur l'appui avant de s'élancer vers le ciel. Voler était presque aussi gratifiant que de nager, et elle s'efforça de laisser derrière elle les évènements de la journée. Elle ne s'autorisa pas un trop long moment néanmoins, trop de choses l'attendant encore, et après une vingtaine de minutes, elle regagna sa chambre. A peine eut-elle reprit forme humaine et coupé l'eau qu'elle entendit frapper à la porte de sa chambre.
Avec un - J'arrive ! hâtif, elle s'habilla d'un yukata, bien plus rapide à mettre que ses tenues plus formelles, et se hâta à la porte. L'ouvrant, elle découvrit Lloyd qui l'attendait dans le couloir. Elle l'accueillit d'un sourire, tout en écoutant ses questions. Un nettoyage au vinaigre ?
- Nous nettoyons effectivement les salles de bain au vinaigre blanc, pour éviter les produits chimiques, mais ce n'est pas sensé être trop fort comme odeur. Enfin, peut-être que si, pour vous.
Elle pouvait difficilement dire que l'odeur était assez légère pour les changelins, et elle ignorait à quel point les sens d'un lycan étaient développés.
- Mais je dois dire que cela me surprend que la chambre ait déjà été nettoyée, alors qu'aucun invité n'y est attendu avant plusieurs jours. Nous avons d'autres priorités et d'autres chambres à nettoyer, mais on en trouve facilement dans les placards de ménage de chaque couloir. Comme vous le dîtes, cela me paraît plutôt délibéré.
Parfait pour brouiller un odorat. Mais que craignait-elle ? Un chien, un lycan ? Ou un changelin ? Auquel cas, il était à craindre qu'elle soit de sa race, ou en connaisse l'existence, ce qui n'était le cas que pour les conjoints des leurs. Sans même s'en apercevoir, elle recommençait à frotter le bord de son pouce avec son ongle, petit geste de nervosité inconscient.
Un appel interrompit la conversation, et Lloyd s'écarta de quelques pas pour répondre. Elle en fit de même, pour respecter l'intimité de la conversation. Mais elle ne put s'empêcher de le voir blêmir, et perdre contenance, surtout lorsqu'il reprit la parole à son intention. Son mal de tête ne semblait qu'un prétexte, mais elle ne lui reprocherai pas de vouloir dissimuler son émotion. Elle l'invita d'un geste à entrer.
- Désirez-vous venir vous asseoir quelques instants ? Je vais vous servir un verre d'eau. Ou laissez-moi au moins vous raccompagner, vous semblez effectivement vous sentir mal.
Elle se doutait qu'aucun homme n'aimait entendre qu'il paraissait affecté, pas davantage qu'une femme, mais elle préférait s'assurer qu'il aille bien plutôt que de flatter sa virilité.
Lloyd D. Evans#107234#107234#107234
Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Dim 4 Sep 2022 - 22:23
Scène de crime
Il est vrai que ma proposition de repos pour Kaede pouvait sembler un peu soudaine et mal venue, venant d'une femme aussi volontaire, mais, à mon sens, il était plus important qu'elle se repose afin. Gérer ce genre d'établissement devait déjà être éprouvant, alors si, en plus, elle m'apportait régulièrement son aide, son endurance sera mise à rude épreuve. D'une inclinaison du corps, elle me confia ensuite les clés pour ouvrir les chambres, si jamais, j'avais besoin d'en fouiller d'autres. Elle m'indiqua qu'en cas de besoin, sa chambre se situait à côté de la mienne, ce qui était une bonne information à prendre, si jamais, le besoin de lui parler se ressentait.
-C'est noté. Reposez vous bien, vous en avez déjà fait beaucoup.
J'avais donc inspecté la pièce et recueilli mes preuves, quand bien même mon odorat fut mis à rude épreuve. Une fois cela fait, j'étais revenu dans les chambres, toquant à celle de Kaede pour la découvrir un yukata des plus harmonieux. À première vue, et à l'entente de certains bruits, elle semblait avoir pris une douche afin de se reposer, ce qui m'avait satisfait quand à l'écoute de mon conseil. Je commençais alors à lui poser des questions, et si le nettoyage au vinaigre faisait partie des habitudes de l'établissement, mais elle était clairement plus forte que d'habitude. Peut-être que je ne m'y suis pas habitué avec ma nouvelle race, je ne saurais dire. Cependant, personne est venu nettoyer ici, le prochain locataire de la chambre n'étant pas attendu avant plusieurs jours. Elle comme moi, pensions que cela avait été fait délibérément.
La conversation fut stoppée par le coup de fil qui me décrit les résultats de l'autopsie et un certain mode opératoire dans ce meurtre me rappela d'horribles souvenirs, si bien que cela me perturba, moi qui avait l'habitude de rester de marbre face à la plupart des situations. Apparemment, mon état n'était pas passé inaperçu, alors que Kaede s'approcha de moi pour me demander si j'avais besoin d'un verre d'eau ou de m'asseoir. D'un hochement de tête, je la laisse me tenir compagnie, au moins le temps que j'aille à l'extérieur afin de trouver un endroit où me poser. Sortant ma cigarette, je commence à fumer, tentant de me vider la tête face à ces flashbacks qui m'étaient revenus. Il y avait des choses qu'on devait garder pour soi, mais maintenant que Kaede m'avait vu dans cette état, je suppose que je devais donner certaines informations. D'une voix grave, je commence à m'expliquer.
-Certains membres de la victime ont été retirés. Les plus intacts. Certains sont inexploitables, mais d'autres ont clairement disparus. Un groupe de criminels utilise ce genre de méthodes mais ... je ne sais pas qui ils sont, ni où ils se cachent. Juste qu'ils ont de bons moyens de pression et qu'ils savent ce qu'ils font. Si ce sont eux... ils ne sont pas humains. Littéralement.
Une légère goutte de sueur froide coula de mon front avant de tirer une autre bouffée de ma cigarette, plus grande, expirant un grand nuage de fumée, comme s'il contenait tout le stress et l'angoisse provoqué par ces mauvais souvenirs. Si j'avais à faire à eux, cette enquête risquait de devenir bien plus prenante que prévu, et il fallait au plus vite écarter Kaede et son onsen de ce bourbier, sinon, il risque d'y avoir d'autres victimes par ici, et il y en a déjà bien trop eu. Attendant quelques instants, le temps de reprendre mes esprits, je fixe de nouveau Kaede, ayant cessé de divaguer.
-Je ne peux pas tout vous dire à ce sujet, il y a un secret professionnel en partie, mais cela me pousse à travailler davantage pour assurer la sécurité de tous. Pour moi, il est plus que probable que Bao Zhu a quitté les lieux avant le lever du Soleil.
N'osant pas trop dire d'indices supplémentaires, je me relève, réfléchissant encore un peu. Nous avions fait le nécessaire, et j'avais transmis toutes les preuves. Si tout concordait, alors nous étions en présence d'un crime organisé, aux origines plus sombres que l'on peut imaginer. Ils savent s'y prendre avec les surnaturels, et ces précautions n'ont rien d'un hasard. La vie me remettait face à mes vieux démons, et il fallait que j'agisse convenablement.
-Je doute trouver des preuves supplémentaires. Nous allons voir si le cheveu que j'ai trouvé correspond avec celui sur la scène de crime, et nous renseigner pour savoir si d'autres personnes ont connu cette Bao Zhu. Mis à part ça ... je pense qu'il nous reste plus qu'à assurer la protection de l'onsen durant quelques temps. En tout cas, vous nous avez été d'une aide précieuse, merci énormément pour votre confiance.
Je tendais le trousseau de clés à Kaede, lui souriant légèrement, malgré la nouvelle apprise. J'avais beau réfléchir, à moins d'un autre coup de théâtre, il me semble que mon séjour ici était bientôt fini, ce qui me faisait presque regretter cette enquête. Soupirant un peu, je laisse alors échapper cette phrase qui sonnait presque comme une promesse, ou un rêve.
-Quand tout ça sera finit... je pense qu'un séjour ici me fera le plus grand bien. Je commence à apprécier les lieux, c'est juste dommage que je ne peux pas me détendre ici à l'heure actuelle.
Je fume une autre bouffée de mon cancer, qui était déjà bien entamé. L'onsen était vraiment agréable, peut-être qu'elle me relaxait davantage que la cigarette, et la compagnie de la propriétaire dans son yukata était des plus appréciables. Malgré le travail, je pense que sa présence m'avait apporté une certaine paix, sans doute l'aura de confiance qui émanait d'elle qui me faisait cet effet.
-C'est noté. Reposez vous bien, vous en avez déjà fait beaucoup.
J'avais donc inspecté la pièce et recueilli mes preuves, quand bien même mon odorat fut mis à rude épreuve. Une fois cela fait, j'étais revenu dans les chambres, toquant à celle de Kaede pour la découvrir un yukata des plus harmonieux. À première vue, et à l'entente de certains bruits, elle semblait avoir pris une douche afin de se reposer, ce qui m'avait satisfait quand à l'écoute de mon conseil. Je commençais alors à lui poser des questions, et si le nettoyage au vinaigre faisait partie des habitudes de l'établissement, mais elle était clairement plus forte que d'habitude. Peut-être que je ne m'y suis pas habitué avec ma nouvelle race, je ne saurais dire. Cependant, personne est venu nettoyer ici, le prochain locataire de la chambre n'étant pas attendu avant plusieurs jours. Elle comme moi, pensions que cela avait été fait délibérément.
La conversation fut stoppée par le coup de fil qui me décrit les résultats de l'autopsie et un certain mode opératoire dans ce meurtre me rappela d'horribles souvenirs, si bien que cela me perturba, moi qui avait l'habitude de rester de marbre face à la plupart des situations. Apparemment, mon état n'était pas passé inaperçu, alors que Kaede s'approcha de moi pour me demander si j'avais besoin d'un verre d'eau ou de m'asseoir. D'un hochement de tête, je la laisse me tenir compagnie, au moins le temps que j'aille à l'extérieur afin de trouver un endroit où me poser. Sortant ma cigarette, je commence à fumer, tentant de me vider la tête face à ces flashbacks qui m'étaient revenus. Il y avait des choses qu'on devait garder pour soi, mais maintenant que Kaede m'avait vu dans cette état, je suppose que je devais donner certaines informations. D'une voix grave, je commence à m'expliquer.
-Certains membres de la victime ont été retirés. Les plus intacts. Certains sont inexploitables, mais d'autres ont clairement disparus. Un groupe de criminels utilise ce genre de méthodes mais ... je ne sais pas qui ils sont, ni où ils se cachent. Juste qu'ils ont de bons moyens de pression et qu'ils savent ce qu'ils font. Si ce sont eux... ils ne sont pas humains. Littéralement.
Une légère goutte de sueur froide coula de mon front avant de tirer une autre bouffée de ma cigarette, plus grande, expirant un grand nuage de fumée, comme s'il contenait tout le stress et l'angoisse provoqué par ces mauvais souvenirs. Si j'avais à faire à eux, cette enquête risquait de devenir bien plus prenante que prévu, et il fallait au plus vite écarter Kaede et son onsen de ce bourbier, sinon, il risque d'y avoir d'autres victimes par ici, et il y en a déjà bien trop eu. Attendant quelques instants, le temps de reprendre mes esprits, je fixe de nouveau Kaede, ayant cessé de divaguer.
-Je ne peux pas tout vous dire à ce sujet, il y a un secret professionnel en partie, mais cela me pousse à travailler davantage pour assurer la sécurité de tous. Pour moi, il est plus que probable que Bao Zhu a quitté les lieux avant le lever du Soleil.
N'osant pas trop dire d'indices supplémentaires, je me relève, réfléchissant encore un peu. Nous avions fait le nécessaire, et j'avais transmis toutes les preuves. Si tout concordait, alors nous étions en présence d'un crime organisé, aux origines plus sombres que l'on peut imaginer. Ils savent s'y prendre avec les surnaturels, et ces précautions n'ont rien d'un hasard. La vie me remettait face à mes vieux démons, et il fallait que j'agisse convenablement.
-Je doute trouver des preuves supplémentaires. Nous allons voir si le cheveu que j'ai trouvé correspond avec celui sur la scène de crime, et nous renseigner pour savoir si d'autres personnes ont connu cette Bao Zhu. Mis à part ça ... je pense qu'il nous reste plus qu'à assurer la protection de l'onsen durant quelques temps. En tout cas, vous nous avez été d'une aide précieuse, merci énormément pour votre confiance.
Je tendais le trousseau de clés à Kaede, lui souriant légèrement, malgré la nouvelle apprise. J'avais beau réfléchir, à moins d'un autre coup de théâtre, il me semble que mon séjour ici était bientôt fini, ce qui me faisait presque regretter cette enquête. Soupirant un peu, je laisse alors échapper cette phrase qui sonnait presque comme une promesse, ou un rêve.
-Quand tout ça sera finit... je pense qu'un séjour ici me fera le plus grand bien. Je commence à apprécier les lieux, c'est juste dommage que je ne peux pas me détendre ici à l'heure actuelle.
Je fume une autre bouffée de mon cancer, qui était déjà bien entamé. L'onsen était vraiment agréable, peut-être qu'elle me relaxait davantage que la cigarette, et la compagnie de la propriétaire dans son yukata était des plus appréciables. Malgré le travail, je pense que sa présence m'avait apporté une certaine paix, sans doute l'aura de confiance qui émanait d'elle qui me faisait cet effet.
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Lun 5 Sep 2022 - 12:39
Tout en accompagnant le lycan à l'extérieur, la changeline ne pouvait se défaire de son inquiétude. Pour qu'il se montre ainsi secoué, l'appel devait être important, et porteur d'une grave nouvelle. Elle espérait que ce soit en lien avec son travail, et non un drame privé. Elle avait constaté qu'il semblait sans attache, vu sa liberté de demeurer sur place à l'improviste, il semblait n'avoir ni femme ni enfant, mais elle n'en était pas certaine. Et il avait probablement une famille, des parents, des proches... Elle espérait donc qu'il n'ait pas appris un drame les concernant.
Lorsqu'ils furent à l'extérieur, assis sur l'un des nombreux bancs qui parsemaient le jardin, elle hésita à le laisser seul, tandis qu'il allumait une cigarette. Mais elle ne souhaitait pas l'abandonner à son trouble. Elle demeura donc quelques instants silencieuse près de lui, sans s'asseoir, jusqu'à ce qu'il prenne la parole. Alors elle prit place à son côté, blême soudainement, les jambes faibles. Si elle ne s'était assise, elle aurait probablement trébuché, et son mouvement fut loin de son élégance coutumière. Mais il fallait admettre que la nouvelle justifiait amplement le trouble qu'il avait montré. Et lorsqu'il lui annonça qu'ils n'étaient pas humains... D'un geste compulsif, elle lui serra la main, inquiète.
- Pas humains... A quoi pensez-vous ?
Sa voix ne fut qu'un murmure rauque. Elle connaissait l'existence de certaines races, et avait bien conscience que toutes pouvaient se montrer bien plus dangereuses qu'elle. Les changelins n'avaient pas de force supérieure, ni de magie en-dehors de leur transformation. Et si le requin marteau était redoutable dans l'eau, sur la terre ferme elle était bien plus vulnérable. La peur la saisit donc à nouveau, d'autant plus qu'un puissant lycan semblait les craindre lui aussi.
Heureusement, ce dernier parut se reprendre, et tout en évoquant le secret professionnel, il assura que la sécurité de tous étaient sa principale préoccupation, et davantage encore désormais, avant d'évoquer le départ de la suspecte.
- Elle est l'une des premières à être partie, mais je ne saurai vous dire si c'était avant ou après le lever du soleil. Vous pensez qu'elle est une vampire ? Quand aux organes... Qui pourraient en user ? Des trafiquants humains, des sorciers ?
Sans y prendre garde, elle témoignait là d'une connaissance du monde surnaturel bien plus étendue que celle de bien des humains depuis le rituel d'oubli. Mais elle était trop troublée pour se dissimuler davantage. Elle se reprit, et se releva à son tour, bien que son teint soit toujours pâle. Mais savoir que Lloyd comptait assurer encore la protection de l'onsen l'apaisait quelque peu. Et bien sûr, il lui faudrait avertir le Conseil Changelin. Si elle était fragile, d'autres membres de sa race étaient bien plus puissants qu'elle. Et le Sanctuaire serait protégé. Les sorciers les aideraient peut-être aussi. Songeant à tout cela, elle parvint à s'apaiser un peu.
- C'est moi qui vous remercie. De votre présence, et de votre confiance. Je serai très heureuse que vous reveniez dans des circonstances moins tragiques, il me parait indispensable de vous faire profiter du bien-être des lieux. N'hésitez pas à en user tant que vous êtes présent, bien sûr. Mais j'espère que vous reviendrez pour profiter, et non pour enquêter.
Elle appréciait la présence du policier, et soupçonnait que cela allait au-delà du seul sentiment de sécurité qu'il lui offrait. Ou que ce sentiment n'était pas lié à son travail. Sa curiosité la poussait à en apprendre davantage sur lui, lorsque les circonstances seraient plus favorables.
Lorsqu'ils furent à l'extérieur, assis sur l'un des nombreux bancs qui parsemaient le jardin, elle hésita à le laisser seul, tandis qu'il allumait une cigarette. Mais elle ne souhaitait pas l'abandonner à son trouble. Elle demeura donc quelques instants silencieuse près de lui, sans s'asseoir, jusqu'à ce qu'il prenne la parole. Alors elle prit place à son côté, blême soudainement, les jambes faibles. Si elle ne s'était assise, elle aurait probablement trébuché, et son mouvement fut loin de son élégance coutumière. Mais il fallait admettre que la nouvelle justifiait amplement le trouble qu'il avait montré. Et lorsqu'il lui annonça qu'ils n'étaient pas humains... D'un geste compulsif, elle lui serra la main, inquiète.
- Pas humains... A quoi pensez-vous ?
Sa voix ne fut qu'un murmure rauque. Elle connaissait l'existence de certaines races, et avait bien conscience que toutes pouvaient se montrer bien plus dangereuses qu'elle. Les changelins n'avaient pas de force supérieure, ni de magie en-dehors de leur transformation. Et si le requin marteau était redoutable dans l'eau, sur la terre ferme elle était bien plus vulnérable. La peur la saisit donc à nouveau, d'autant plus qu'un puissant lycan semblait les craindre lui aussi.
Heureusement, ce dernier parut se reprendre, et tout en évoquant le secret professionnel, il assura que la sécurité de tous étaient sa principale préoccupation, et davantage encore désormais, avant d'évoquer le départ de la suspecte.
- Elle est l'une des premières à être partie, mais je ne saurai vous dire si c'était avant ou après le lever du soleil. Vous pensez qu'elle est une vampire ? Quand aux organes... Qui pourraient en user ? Des trafiquants humains, des sorciers ?
Sans y prendre garde, elle témoignait là d'une connaissance du monde surnaturel bien plus étendue que celle de bien des humains depuis le rituel d'oubli. Mais elle était trop troublée pour se dissimuler davantage. Elle se reprit, et se releva à son tour, bien que son teint soit toujours pâle. Mais savoir que Lloyd comptait assurer encore la protection de l'onsen l'apaisait quelque peu. Et bien sûr, il lui faudrait avertir le Conseil Changelin. Si elle était fragile, d'autres membres de sa race étaient bien plus puissants qu'elle. Et le Sanctuaire serait protégé. Les sorciers les aideraient peut-être aussi. Songeant à tout cela, elle parvint à s'apaiser un peu.
- C'est moi qui vous remercie. De votre présence, et de votre confiance. Je serai très heureuse que vous reveniez dans des circonstances moins tragiques, il me parait indispensable de vous faire profiter du bien-être des lieux. N'hésitez pas à en user tant que vous êtes présent, bien sûr. Mais j'espère que vous reviendrez pour profiter, et non pour enquêter.
Elle appréciait la présence du policier, et soupçonnait que cela allait au-delà du seul sentiment de sécurité qu'il lui offrait. Ou que ce sentiment n'était pas lié à son travail. Sa curiosité la poussait à en apprendre davantage sur lui, lorsque les circonstances seraient plus favorables.
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Lycan Oméga - Meute Ogawa
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Sam 10 Sep 2022 - 18:45
Scène de crime
Cette nouvelle m'avait particulièrement secoué, je faisais face à de vieux démons et vu les souvenirs qu'ils m'ont laissé, je n'avais vraiment pas envie de les recroiser, du moins, pas sans être sûr de pouvoir me venger. Si jamais, je les revois, je doute pouvoir me contrôler, et de céder à des pulsions meurtrières, les souvenirs tournant sans cesse dans ma tête. L'annonce que j'avais faite à Kaede l'avait aussi visiblement ébranlée aussi, au ton employé, mais surtout à son geste qui m'avait particulièrement surpris. L'espace d'un instant, j'avais regardé ma main qui été serrée par la sienne. L'espace de quelques secondes, d'autres souvenirs, plus joyeux me revinrent en tête. Je voyais ma femme prendre ma main de la même manière pour me rassurer quand quelque chose n'allait pas ou que je me réveillais de terreurs nocturnes en revoyant certaines images pendant ma période à servir le drapeau américain. Le trouble dans ma voix avait disparu, l'espace d'un instant, un léger silence ayant pris la place de cette atmosphère anxiogène. Revoir ces souvenirs accentua certes mon côté nostalgique, mais diminua la peur qui était en moi, me rappelant pourquoi je me battais. J'avais donc continué de parler, ayant gardé la main de Kaede dans la mienne. Ses questions étaient pertinentes, mais je connaissais les potentiels suspects, mais pas le but de leur trafic. Ne quittant pas la propriétaire des lieux du regard, je fis un mouvement de tête pour acquiescer ses dires.
-Je pense que c'est une vampire, j'ai des raisons d'y croire. Ils sont les seuls à savoir ... certaines choses. En revanche, leur but m'est inconnu, mais cette histoire de trafic d'organes, ce n'est pas la première fois que j'en entends parler. Peut-être un marché noir, je ne saurais dire.
Cependant, je venais de comprendre quelque chose d'assez important. Elle a évoqué les sorciers, et notre meute est actuellement en alliance avec eux. Les humains ne sont pas censés être au courant de leur existence, donc soit, elle était une exception, soit, elle n'était pas la seule à avoir des secrets. J'étais désormais intrigué par Kaede, que pouvait-elle bien être? Une humaine serait sans doute l'hypothèse la plus probable, mais elle n'était déjà pas une vampire, et mon instinct me disait qu'elle n'était pas une lycane. Je me mis à sourire, ma curiosité ayant été piquée, me levant pour lui faire face.
-Sorciers vous dites? J'ai l'impression que je ne suis pas le seul à avoir des secrets. Les humains qui ont vent de ce genre de connaissances sont très rares...
J'essayais de la sonder un peu, m'interrogeant sur le pourquoi du comment, elle était au courant de cela. Terminant ma cigarette, je range mon mégot dans mon cendrier de poche, expulsant ma fumée en tournant ma tête, par respect pour mon interlocutrice, avant de la rassurer.
-En tout cas, cela n'a pas d'importance. Je garderai cette information juste pour moi, du moins... mieux que ce que vous savez déjà.
Après cet échange de regard, je sentais que ma main s'était refroidie, signe que Kaede m'avait sans doute lâché en se levant, à moins que ça soit moi qui l'ait lâché pour fumer ma cigarette? J'ignorais lequel de nous deux avait libéré son emprise, mais sans m'en rendre compte, son contact m'avait fait plus de bien que je le pensais. Il est évident que j'aurais bien voulu profiter de ces lieux, mais les circonstances actuelles m'en auraient empêchés. Peut-être que lorsque l'ambiance sera plus clémente et que l'enquête aura assez avancé pour que je puisse me reposer, mais en attendant, je voulais assurer la sécurité des lieux. C'est pour des personnes comme Kaede que je me bats au quotidien pour un monde meilleur. La joie simple d'un travail bien fait, d'un devoir accompli, mais aussi pour éviter que la réputation de l'onsen soit tâchée par le sang d'innocents. La proposition était intéressante, et la fatigue qui continuait de se faire ressentir était marquée sur mon visage. Je secouais toutefois la tête.
-Je serais ravi de profiter des sources, ne serait-ce que pour me relaxer, mais je ne peux pas me le permettre. Mais dès que l'enquête se calmera, je reviendrais ici. J'aimerais découvrir toutes les richesses et vertus que ce cadre proposent, et le peu que j'ai pu apercevoir me plaît beaucoup.
Je m'étirais un peu, mon corps me tiraillait un peu à cause du manque de sommeil et la police continuait d'enquêter à la recherche de nouvelles preuves. Pour le moment, mon travail était terminé et la sécurité était déjà bien renforcée. Des rondes se feront plus régulières par ici. Si j'étais espiègle, j'aurais pu prétexter ce motif de sécurité pour séjourner ici, mais je ne suis pas ce genre d'opportunistes. À la place, je m'incline, en signe de remerciements, mon sourire s'affichant une nouvelle fois, bien trop souvent depuis quelques heures.
-Je vous remercie encore une fois pour votre hospitalité malgré les circonstances. Vous avez été irréprochable, en plus d'avoir été d'un bon soutien, quand j'en ai eu besoin. Je reviendrais sans doute le mois prochain, mais en tant que client. Je serais aussi très heureux de vous revoir et de pouvoir me détendre.
Mon téléphone de service se mit à vibrer, m'envoyer un message pour me dire de rentrer au commissariat pour faire un rapport dès que possible et débattre de potentielles pistes. Une surveillance sera mise en place, mais pour le moment, je devais revenir à Nakanoto. Je regrettais presque mon départ, lâchant un soupire.
-Bon, le travail m'appelle. En tout cas, ce fut un plaisir de pouvoir collaborer avec vous, Kaede. Prenez soin de vous, je tiendrai ma promesse quand à cette prochaine visite. À bientôt
Je la salue d'une inclinaison plus conséquente que lors de notre rencontre, montrant ainsi mon respect envers elle. Au delà de cette aide, Kaede m'intriguait vraiment et avait suscité mon intérêt. Une femme serviable, mais qui est détentrice d'informations que peu d'humains connaissent. Ce qui me rassurait, c'est qu'elle n'était pas une vampire, mais tout cela était très intéressant. Il me tardait de la revoir pour faire connaissance en dehors du travail, et découvrir à quel genre de personne, j'avais vraiment à faire.
-Je pense que c'est une vampire, j'ai des raisons d'y croire. Ils sont les seuls à savoir ... certaines choses. En revanche, leur but m'est inconnu, mais cette histoire de trafic d'organes, ce n'est pas la première fois que j'en entends parler. Peut-être un marché noir, je ne saurais dire.
Cependant, je venais de comprendre quelque chose d'assez important. Elle a évoqué les sorciers, et notre meute est actuellement en alliance avec eux. Les humains ne sont pas censés être au courant de leur existence, donc soit, elle était une exception, soit, elle n'était pas la seule à avoir des secrets. J'étais désormais intrigué par Kaede, que pouvait-elle bien être? Une humaine serait sans doute l'hypothèse la plus probable, mais elle n'était déjà pas une vampire, et mon instinct me disait qu'elle n'était pas une lycane. Je me mis à sourire, ma curiosité ayant été piquée, me levant pour lui faire face.
-Sorciers vous dites? J'ai l'impression que je ne suis pas le seul à avoir des secrets. Les humains qui ont vent de ce genre de connaissances sont très rares...
J'essayais de la sonder un peu, m'interrogeant sur le pourquoi du comment, elle était au courant de cela. Terminant ma cigarette, je range mon mégot dans mon cendrier de poche, expulsant ma fumée en tournant ma tête, par respect pour mon interlocutrice, avant de la rassurer.
-En tout cas, cela n'a pas d'importance. Je garderai cette information juste pour moi, du moins... mieux que ce que vous savez déjà.
Après cet échange de regard, je sentais que ma main s'était refroidie, signe que Kaede m'avait sans doute lâché en se levant, à moins que ça soit moi qui l'ait lâché pour fumer ma cigarette? J'ignorais lequel de nous deux avait libéré son emprise, mais sans m'en rendre compte, son contact m'avait fait plus de bien que je le pensais. Il est évident que j'aurais bien voulu profiter de ces lieux, mais les circonstances actuelles m'en auraient empêchés. Peut-être que lorsque l'ambiance sera plus clémente et que l'enquête aura assez avancé pour que je puisse me reposer, mais en attendant, je voulais assurer la sécurité des lieux. C'est pour des personnes comme Kaede que je me bats au quotidien pour un monde meilleur. La joie simple d'un travail bien fait, d'un devoir accompli, mais aussi pour éviter que la réputation de l'onsen soit tâchée par le sang d'innocents. La proposition était intéressante, et la fatigue qui continuait de se faire ressentir était marquée sur mon visage. Je secouais toutefois la tête.
-Je serais ravi de profiter des sources, ne serait-ce que pour me relaxer, mais je ne peux pas me le permettre. Mais dès que l'enquête se calmera, je reviendrais ici. J'aimerais découvrir toutes les richesses et vertus que ce cadre proposent, et le peu que j'ai pu apercevoir me plaît beaucoup.
Je m'étirais un peu, mon corps me tiraillait un peu à cause du manque de sommeil et la police continuait d'enquêter à la recherche de nouvelles preuves. Pour le moment, mon travail était terminé et la sécurité était déjà bien renforcée. Des rondes se feront plus régulières par ici. Si j'étais espiègle, j'aurais pu prétexter ce motif de sécurité pour séjourner ici, mais je ne suis pas ce genre d'opportunistes. À la place, je m'incline, en signe de remerciements, mon sourire s'affichant une nouvelle fois, bien trop souvent depuis quelques heures.
-Je vous remercie encore une fois pour votre hospitalité malgré les circonstances. Vous avez été irréprochable, en plus d'avoir été d'un bon soutien, quand j'en ai eu besoin. Je reviendrais sans doute le mois prochain, mais en tant que client. Je serais aussi très heureux de vous revoir et de pouvoir me détendre.
Mon téléphone de service se mit à vibrer, m'envoyer un message pour me dire de rentrer au commissariat pour faire un rapport dès que possible et débattre de potentielles pistes. Une surveillance sera mise en place, mais pour le moment, je devais revenir à Nakanoto. Je regrettais presque mon départ, lâchant un soupire.
-Bon, le travail m'appelle. En tout cas, ce fut un plaisir de pouvoir collaborer avec vous, Kaede. Prenez soin de vous, je tiendrai ma promesse quand à cette prochaine visite. À bientôt
Je la salue d'une inclinaison plus conséquente que lors de notre rencontre, montrant ainsi mon respect envers elle. Au delà de cette aide, Kaede m'intriguait vraiment et avait suscité mon intérêt. Une femme serviable, mais qui est détentrice d'informations que peu d'humains connaissent. Ce qui me rassurait, c'est qu'elle n'était pas une vampire, mais tout cela était très intéressant. Il me tardait de la revoir pour faire connaissance en dehors du travail, et découvrir à quel genre de personne, j'avais vraiment à faire.
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