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Mar 21 Jan 2020 - 23:03
Visiteuse hors du commun
Feat Daisuke Kûdo & Kisaki Kimura
J'étais heureuse de voir mon adversaire rire ainsi, cela faisait vraiment plaisir. Je ne le connaissais pas, mais je me sentais bien en sa compagnie. J'arrivais petit à petit à me laisser aller et c'était fortement agréable. Je rêvais de rencontrer un ami avec qui je pouvais quitter ce rôle de Mademoiselle politesse et être tout simplement moi. Jouer, rire, parler librement et me montrer sans avoir peur de me faire réprimander à la moindre faute de courtoisie. Et avec Kûdo-san, c'était en bonne voie. En plus, il aimait comme moi les jeux vidéos et possédait même sa propre salle d'arcade. Si ça c'était pas super cool !
Répondis-je en souriant. Je laissai ensuite la place libre et contournai la table afin de me positionner face à lui. Ma démarche se faisait moins élégante et un peu plus détendue. Bientôt, si les choses se poursuivaient ainsi, mes paroles suivraient le même chemin et seraient elles aussi un peu moins sophistiquées. Et ça, c'était le signe que mes barrières se baissaient et que je laissais le jeune homme entrer sur mon territoire. Ou bien était-ce l'inverse ?
Je fis une pause. Je ne savais pas vraiment comment parler de cela. Je ne pouvais pas lui dire que j'avais étudier la magie depuis mon plus jeune âge. Il fallait donc une parade. Je n'aimais pas mentir mais pour le moment, je n'avais pas vraiment le choix. Et puis bon, ce n'était pas totalement un mensonge. Je venais bien de terminer mon cycle et souhaitais m'orienter vers autre chose. Une spécialité un peu plus humaine. L'histoire, la littérature, la musique ? Il fallait que je me planche un peu plus là-dessus.
Mes yeux se posèrent en direction du bruit sourd qui venait de retentir. Encore une boule d'empoché pour monsieur. Je devais rapidement reprendre la main ou je devrais dire adieu à ma victoire tant espérée.
Dis-je, sûre de moi. En regardant le jeu plus attentivement, je remarquai qu'il ne restait plus que la bille noire.
Bon, Kisa, il était temps que tu te bouges un peu les fesses. D'un pas déterminé, je pris place autour de la table. Maintenant que le jeu était dégagé, je pouvais m'attaquer une nouvelle fois à ma petite 12 qui m'avait échappée la fois précédente. Je me penchai et visai pour la énième fois avant de tirer. Bingo, ma 12 roula droit dans le joli trou devant elle. Je me retournai alors vers Kûdo-san, le sourire aux lèvres. Puis je repris de nouveau place. Au tour de la jolie 14 qui était la mieux placée de mes deux billes restantes. Cependant, la blanche entraîna la noire dans sa course, qui ralentit la vitesse de la première qui tapa doucement contre la 14. Mince. C'était embêtant, mais au moins, si mon adversaire souhaitait empocher la noire, il devait se débarrasser de la mienne avant.
Et si je le déconcentrait un peu avec mes petites questions ? Ouh la mauvaise.
Kisaki ▬ Ne vous en fait pas pour ça !
Répondis-je en souriant. Je laissai ensuite la place libre et contournai la table afin de me positionner face à lui. Ma démarche se faisait moins élégante et un peu plus détendue. Bientôt, si les choses se poursuivaient ainsi, mes paroles suivraient le même chemin et seraient elles aussi un peu moins sophistiquées. Et ça, c'était le signe que mes barrières se baissaient et que je laissais le jeune homme entrer sur mon territoire. Ou bien était-ce l'inverse ?
Kisaki ▬ Et bien... Je viens de terminer un cycle dans mes études et je souhaite me diriger vers une autre spécialité. J'ai encore un peu de temps pour y réfléchir davantage, mais il va quand même falloir que je me presse le pas. Je m'en voudrais de manquer les inscriptions faute d'avoir trop réfléchis.
Je fis une pause. Je ne savais pas vraiment comment parler de cela. Je ne pouvais pas lui dire que j'avais étudier la magie depuis mon plus jeune âge. Il fallait donc une parade. Je n'aimais pas mentir mais pour le moment, je n'avais pas vraiment le choix. Et puis bon, ce n'était pas totalement un mensonge. Je venais bien de terminer mon cycle et souhaitais m'orienter vers autre chose. Une spécialité un peu plus humaine. L'histoire, la littérature, la musique ? Il fallait que je me planche un peu plus là-dessus.
Kisaki ▬ Une fois inscrite et selon mon futur emploi du temps, je souhaiterai également me trouver un petit travail. Je voudrais cesser d'être dépendante des autres et voler de mes propres ailes. La liberté vous voyez ?
Mes yeux se posèrent en direction du bruit sourd qui venait de retentir. Encore une boule d'empoché pour monsieur. Je devais rapidement reprendre la main ou je devrais dire adieu à ma victoire tant espérée.
Kisaki ▬ Je n'ai pas encore dis mon dernier mot, ne vous inquiétez pas.
Dis-je, sûre de moi. En regardant le jeu plus attentivement, je remarquai qu'il ne restait plus que la bille noire.
Kisaki ▬ Du coup... Si j'ai bien compris... Maintenant que vous avez empoché toutes vos boules, vous devez mettre la noire, c'est bien cela ?
Bon, Kisa, il était temps que tu te bouges un peu les fesses. D'un pas déterminé, je pris place autour de la table. Maintenant que le jeu était dégagé, je pouvais m'attaquer une nouvelle fois à ma petite 12 qui m'avait échappée la fois précédente. Je me penchai et visai pour la énième fois avant de tirer. Bingo, ma 12 roula droit dans le joli trou devant elle. Je me retournai alors vers Kûdo-san, le sourire aux lèvres. Puis je repris de nouveau place. Au tour de la jolie 14 qui était la mieux placée de mes deux billes restantes. Cependant, la blanche entraîna la noire dans sa course, qui ralentit la vitesse de la première qui tapa doucement contre la 14. Mince. C'était embêtant, mais au moins, si mon adversaire souhaitait empocher la noire, il devait se débarrasser de la mienne avant.
Kisaki ▬ Sinon, ça fait longtemps que vous avez ouvert cette salle ? Vous avez fait du bon boulot, j'aime beaucoup.
Et si je le déconcentrait un peu avec mes petites questions ? Ouh la mauvaise.
"Découvrons-nous"
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Daisuke Kûdo#102641#102641#102641#102641#102641#102641
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Jeu 23 Jan 2020 - 20:44
Visiteuse Hors du Commun
Feat Kisaki Kimura & Daisuke Kûdo
Ainsi elle était encore aux études et elle souhaitait trouver du boulot, voilà qui était intéressant. Pour des raisons nobles que je comprenais très bien, après tout. J’avais moi-même pris mon envol en ouvrant cette salle d’arcade. Et j’étais franchement heureux de l’avoir fait. Bien que j’avais encore Asuna et Heiji dans ma vie. On ne réalise réellement la valeur de quelque chose que quand on l’a perdu, n’est-ce pas ?
Entre-temps, il semblait que j’avais réveillé la combativité de mon adversaire. Cette dernière me demanda si je devais simplement empocher la boule noire pour gagner. Je répondais d’un simple signe de tête. Après tout, de manière simple, c’était bien résumé. Enfin, il y avait tout de même quelques subtilités.
Kisaki se tourna vers la table et commença à empocher les billes. Enfin, presque, il n’en restait plus qu’une collée à la noire. Voilà qui ne m’arrangeait pas. Je m’approchais pour regarder attentivement. Voyons… Si je frappais là, alors l’angle serait de… Hum ? Depuis combien de temps j’avais ouvert la salle ?
Le souvenir de l’attaque me revint en mémoire. J’avais beau avoir répondu distraitement tout en réfléchissant à comment aborder le coup. Mais simplement évoquer était suffisant pour raviver la blessure dans ma mémoire, amplifiée par la disparition simple de Asuna et Heiji. Moi qui désirais me changer les idées plus tôt, j’étais revenu au point de départ. Et la concentration sur le jeu était perdue.
Je baissais la tête, le temps de chasser tout cela. J’étais sûr que j’allais bien recevoir des nouvelles à un moment ou à un autre. C’était une question de temps. Ou juste une pensée pour me voiler la face. Le fait de ne pas savoir ce qu’il en était provoquait un mélange contradictoire assez perturbant. D’un côté, il y avait la crainte du pire, de l’autre côté, l’espoir du mieux. Si seulement je pouvais savoir… Histoire d’être fixé et pas tiraillé par deux éléments contraires. Avoir la joie de pouvoir les serrer à nouveau dans mes bras ou pouvoir faire pleinement le deuil de mes parents, une nouvelle fois.
Allez, Daisu ! C’est pas le moment de flancher. Pas avec la salle ouverte ! Il faut prendre sur toi ! Attends la nuit ! Je me redressais donc et tirais mon coup qui fut, bien sûr, complétement raté. Bon, au moins, je n’avais pas empoché la dernière rayée. J’en profitais alors pour prendre une grande inspiration.
Il y avait une pointe de sourire sur mes lèvres en prononçant ses mots. Une tentative, peut-être vaine, de me changer les idées à l’instant. A vrai dire, mon état ne me permettait même pas de réaliser ce que j’avais dit. C’était quasiment une confession, surtout si on réfléchissais bien à ce que j’avais dit…
Entre-temps, il semblait que j’avais réveillé la combativité de mon adversaire. Cette dernière me demanda si je devais simplement empocher la boule noire pour gagner. Je répondais d’un simple signe de tête. Après tout, de manière simple, c’était bien résumé. Enfin, il y avait tout de même quelques subtilités.
Daisu ▬ « Je ne dois cependant pas faire tomber une de vos billes ou la bille blanche, sinon, vous gagnez. »
Kisaki se tourna vers la table et commença à empocher les billes. Enfin, presque, il n’en restait plus qu’une collée à la noire. Voilà qui ne m’arrangeait pas. Je m’approchais pour regarder attentivement. Voyons… Si je frappais là, alors l’angle serait de… Hum ? Depuis combien de temps j’avais ouvert la salle ?
Daisu ▬ « Un petit temps déjà… C’est mon père qui m’a transmis la passion pour les jeux vidéo. J’étais parti pour des études là-dedans. Mais après la mort de mes parents, je n’ai pas pu continuer mes études… J’étais trop… traumatisé. Attaque de vampires. Heureusement, j’ai pu redresser la pente grâce à mes parents adoptifs. Ils ont tout fait pour que je remonte la pente. Et ils m’ont aidé à acheter le local et à mettre en place le truc… »
Le souvenir de l’attaque me revint en mémoire. J’avais beau avoir répondu distraitement tout en réfléchissant à comment aborder le coup. Mais simplement évoquer était suffisant pour raviver la blessure dans ma mémoire, amplifiée par la disparition simple de Asuna et Heiji. Moi qui désirais me changer les idées plus tôt, j’étais revenu au point de départ. Et la concentration sur le jeu était perdue.
Je baissais la tête, le temps de chasser tout cela. J’étais sûr que j’allais bien recevoir des nouvelles à un moment ou à un autre. C’était une question de temps. Ou juste une pensée pour me voiler la face. Le fait de ne pas savoir ce qu’il en était provoquait un mélange contradictoire assez perturbant. D’un côté, il y avait la crainte du pire, de l’autre côté, l’espoir du mieux. Si seulement je pouvais savoir… Histoire d’être fixé et pas tiraillé par deux éléments contraires. Avoir la joie de pouvoir les serrer à nouveau dans mes bras ou pouvoir faire pleinement le deuil de mes parents, une nouvelle fois.
Allez, Daisu ! C’est pas le moment de flancher. Pas avec la salle ouverte ! Il faut prendre sur toi ! Attends la nuit ! Je me redressais donc et tirais mon coup qui fut, bien sûr, complétement raté. Bon, au moins, je n’avais pas empoché la dernière rayée. J’en profitais alors pour prendre une grande inspiration.
Daisu ▬ « Il faudrait peut-être que je songe à employer quelqu’un pour m’aider à tenir la salle et me permettre d’avoir un peu de temps libre. C’est que ça bouffe du temps d’avoir sa propre affaire. »
Il y avait une pointe de sourire sur mes lèvres en prononçant ses mots. Une tentative, peut-être vaine, de me changer les idées à l’instant. A vrai dire, mon état ne me permettait même pas de réaliser ce que j’avais dit. C’était quasiment une confession, surtout si on réfléchissais bien à ce que j’avais dit…
"Les billes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 10, 11, 12, 13 et 15 sont empochées"
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Sam 8 Fév 2020 - 19:21
Visiteuse hors du commun
Feat Daisuke Kûdo & Kisaki Kimura
Ce n'était pas très sympa de ma part de chercher à le déconcentrer avec mes questions... Mais elles étaient cependant sincères. Je souhaitais vraiment connaître la réponse à ma question et à celles qui viendraient à l'avenir. J'étais curieuse de savoir ce qu'il l'avait poussé à ouvrir cette salle à part sa passion pour les jeux vidéos. Il y avait sûrement une histoire très intéressante là-dessous et je voulais la découvrir. Alors certes, je pouvais poser mes interrogations à un moment moins crucial pour mon adversaire et ainsi le laisser réfléchir tranquillement mais l'occasion était trop bonne pour ne pas la saisir. C'est ce qu'on appelle faire d'une pierre deux coups.
Je l'observai donc tandis qu'il avait coupé sa réflexion afin de me répondre. Le début de son récit paraissait normal. Son père qui lui transmit la passion pour les jeux vidéos, ses études dans ce domaine... Puis son histoire s'assombrit avec la mort de ses parents... C'était triste et à cet instant, ayant moi-même connu la perte de mes parents, j'aurai dû me sentir un peu plus proche de lui, me focaliser là-dessus... Mais ce fut les paroles suivantes qui retenaient mon attention. Juste trois mots et le reste de son récit passa à la trappe. C'était incorrect de ne pas l'écouter jusqu'au bout mais ce qu'il venait de dire me laissa bouche bée. Attaque de vampires. Je fixai mon adversaire sans un mot quelques secondes, puis baissais les yeux. Avais-je bien entendu ? Il avait dit ça avec tellement de... De naturel ! Comme si les attaques de vampires étaient choses courantes. Enfin peut-être... A vrai dire, je ne connaissais rien sur eux à part leur existence. Je n'en n'avais jamais vu de mes yeux. Enfin, pas à ma connaissance...
Je relevai alors ma tête vers lui. Pourquoi m'avait-il raconté ça ? N'avait-il pas peur de ce que les gens pouvaient penser de cette histoire ? Je le regardai, comme pour avoir une explication. Heureusement pour lui, c'était à moi qu'il avait dit tout ça. Ne sachant quoi lui dire, encore un peu surprise par cette annonce, je restai silencieuse. Je m'attendais à ce qu'il se reprenne, ou me trouve une excuse ou je ne sais quoi pour expliquer cette maladresse, mais rien. Il continua et tira sa bille, comme s'il ne s'était pas rendu compte de ce qu'il venait de dire.
Encore perdue, je ne parvenais pas à aligner trois mots correctement. Je n'avais même pas pris la peine de lui présenter mes condoléances pour ses parents. Cela ne me ressemblait guère, mais je ne pouvais passer outre ce que j'avais entendu. Je me secouais alors la tête et serrais un peu les poings. Je ne pouvais pas laisser cela en suspens.
Je ne savais pas comment aborder cela sans faire passer la disparition de ses parents pour une information sans importance. Et ce n'était pas le cas, je souhaitais vraiment lui montrer mon soutien et lui dire à quel point je comprenais sa souffrance... Mais je voulais être certaine d'avoir bien entendue et certaine qu'il se rendait compte de ses paroles.
Je l'observai donc tandis qu'il avait coupé sa réflexion afin de me répondre. Le début de son récit paraissait normal. Son père qui lui transmit la passion pour les jeux vidéos, ses études dans ce domaine... Puis son histoire s'assombrit avec la mort de ses parents... C'était triste et à cet instant, ayant moi-même connu la perte de mes parents, j'aurai dû me sentir un peu plus proche de lui, me focaliser là-dessus... Mais ce fut les paroles suivantes qui retenaient mon attention. Juste trois mots et le reste de son récit passa à la trappe. C'était incorrect de ne pas l'écouter jusqu'au bout mais ce qu'il venait de dire me laissa bouche bée. Attaque de vampires. Je fixai mon adversaire sans un mot quelques secondes, puis baissais les yeux. Avais-je bien entendu ? Il avait dit ça avec tellement de... De naturel ! Comme si les attaques de vampires étaient choses courantes. Enfin peut-être... A vrai dire, je ne connaissais rien sur eux à part leur existence. Je n'en n'avais jamais vu de mes yeux. Enfin, pas à ma connaissance...
Je relevai alors ma tête vers lui. Pourquoi m'avait-il raconté ça ? N'avait-il pas peur de ce que les gens pouvaient penser de cette histoire ? Je le regardai, comme pour avoir une explication. Heureusement pour lui, c'était à moi qu'il avait dit tout ça. Ne sachant quoi lui dire, encore un peu surprise par cette annonce, je restai silencieuse. Je m'attendais à ce qu'il se reprenne, ou me trouve une excuse ou je ne sais quoi pour expliquer cette maladresse, mais rien. Il continua et tira sa bille, comme s'il ne s'était pas rendu compte de ce qu'il venait de dire.
Kisaki ▬ Euh.. Oui... C'est compréhensible... C'est... C'est prenant...
Encore perdue, je ne parvenais pas à aligner trois mots correctement. Je n'avais même pas pris la peine de lui présenter mes condoléances pour ses parents. Cela ne me ressemblait guère, mais je ne pouvais passer outre ce que j'avais entendu. Je me secouais alors la tête et serrais un peu les poings. Je ne pouvais pas laisser cela en suspens.
Kisaki ▬ Excusez-moi mais pourriez-vous répéter de ce vous venez de dire ? Je crains d'avoir mal entendu. Pardonnez-moi mais... Vos parents... Je suis désolée pour eux, pour vous... Mais...
Je ne savais pas comment aborder cela sans faire passer la disparition de ses parents pour une information sans importance. Et ce n'était pas le cas, je souhaitais vraiment lui montrer mon soutien et lui dire à quel point je comprenais sa souffrance... Mais je voulais être certaine d'avoir bien entendue et certaine qu'il se rendait compte de ses paroles.
"Ai-je bien entendu ?"
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Dim 9 Fév 2020 - 13:55
Visiteuse Hors du Commun
Feat Kisaki Kimura & Daisuke Kûdo
Je me redressai en entendant le son de sa voix. Elle s’était tendue. Je n’avais même pas besoin de la regarder pour le savoir. Rien que l’odeur qu’elle dégageait maintenant me l’indiquait. Je fronçais les sourcils avant de lui jeter un regard. Qu’est ce que j’avais donc pu bien dire qui la mette dans cet état ?
En fait, elle semblait pas juste tendue. Mais aussi un peu perdue. Mais quelle mouche l’avait piquée, elle ? Kisaki bredouilla quelques mots avant de reprendre un peu d’aplomb, déterminée. Elle s’excusa avant de me demander ce que j’avais dit. Erf… Pour le coup, elle ne pouvait pas écouter ? Merci de gentiment remuer le couteau dans la plaie. Mon regard dévia, encore une fois. C’était toujours compliqué d’évoquer le sujet en regardant quelqu’un dans les yeux.
Je réalisais la teneur de mes propos. C’était ça qui la mettait dans cet état ? Mais elle n’était pas un vampire. Je l’aurais senti. Elle était une de ses humaines à l’odeur pétillante. Donc elle n’avait pas à se sentir concernée. Ou alors, elle était une de ses personnes qui se voilait encore la face malgré les preuves qu’il y avait maintenant.
C’était techniquement la vérité. Je n’étais pas un vampire. Mais je n’étais plus humain. J’étais un lycan mais j’avais fait bien attention de ne pas nous mentionner. Plus facile de ne rien dire que de mentir. Toujours avec une pointe de tristesse résiduelle, je l’observais réfléchir. Clairement, c’est pas à elle que je me confierais sur ma nature. En fait, jamais je me confierais sur ma condition à un humain. Sawa ne savait pas, Zuko ne savait pas, Lucy ne savait pas et elle n’échapperait pas à la règle. Certes, il ne fallait jamais dire jamais. Mais j’en étais convaincu. Et je ne savais pas encore à quel point le futur allait me contredire sur ce point.
Avec tout ça, notre partie était en suspens. Il ne restait plus que deux billes et c’était au tout de la demoiselle de jouer. Mais, visiblement, il fallait d’abord terminer la conversation sur les vampires et crever l’abcès sur le sujet.
En fait, elle semblait pas juste tendue. Mais aussi un peu perdue. Mais quelle mouche l’avait piquée, elle ? Kisaki bredouilla quelques mots avant de reprendre un peu d’aplomb, déterminée. Elle s’excusa avant de me demander ce que j’avais dit. Erf… Pour le coup, elle ne pouvait pas écouter ? Merci de gentiment remuer le couteau dans la plaie. Mon regard dévia, encore une fois. C’était toujours compliqué d’évoquer le sujet en regardant quelqu’un dans les yeux.
Daisu ▬ « J’ai dit que mes parents ont été tué par une attaque de vampires… »
Je réalisais la teneur de mes propos. C’était ça qui la mettait dans cet état ? Mais elle n’était pas un vampire. Je l’aurais senti. Elle était une de ses humaines à l’odeur pétillante. Donc elle n’avait pas à se sentir concernée. Ou alors, elle était une de ses personnes qui se voilait encore la face malgré les preuves qu’il y avait maintenant.
Daisu ▬ « Un problème avec les vampires ? Tu sais, avec les derniers événements, faut pas se mentir : ils existent. Et si c’est ce qui te dérange, je ne suis pas devenue une sangsue. »
C’était techniquement la vérité. Je n’étais pas un vampire. Mais je n’étais plus humain. J’étais un lycan mais j’avais fait bien attention de ne pas nous mentionner. Plus facile de ne rien dire que de mentir. Toujours avec une pointe de tristesse résiduelle, je l’observais réfléchir. Clairement, c’est pas à elle que je me confierais sur ma nature. En fait, jamais je me confierais sur ma condition à un humain. Sawa ne savait pas, Zuko ne savait pas, Lucy ne savait pas et elle n’échapperait pas à la règle. Certes, il ne fallait jamais dire jamais. Mais j’en étais convaincu. Et je ne savais pas encore à quel point le futur allait me contredire sur ce point.
Avec tout ça, notre partie était en suspens. Il ne restait plus que deux billes et c’était au tout de la demoiselle de jouer. Mais, visiblement, il fallait d’abord terminer la conversation sur les vampires et crever l’abcès sur le sujet.
"8 et 14 encore en jeu"
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Mar 3 Mar 2020 - 15:41
Visiteuse hors du commun
Feat Daisuke Kûdo & Kisaki Kimura
J’étais si surprise par ses paroles que je ne pouvais m’empêcher de le faire répéter. Je savais très bien à quel point cela devait être affreusement dur pour lui d’évoquer de nouveau une telle tragédie… Je me sentais horrible et si mal, mais je ne m’attendais tellement pas à ça. J’étais à la fois affolée et perdue. A peine avait-il prit la peine de réitérer ses propos que je me courbais, les larmes aux yeux.
Je n’osais plus me redresser de peur de l’avoir définitivement froissé et surtout déçu. Ce n’était pas mon but… Au contraire. Je savais ce qu’il ressentait, je savais à quel point cela faisait mal. Je voulais lui montrer combien je partageais sa peine, mais j’avais sûrement tout gâché… Je serrais les poings, tremblant légèrement.
Après quelques instants, je décidais tout de même de me redresser. Mes joues étaient légèrement rosies et mes yeux un peu mouillés à cause des larmes que je retenais. Si j’avais un problème avec les vampires ? Ce n’était pas vraiment ça le problème. Bien sûr que je connaissais leur existence, on m’en avait déjà assez parlé et surtout mise en garde. Non, le souci était sa façon d’en parler aussi ouvertement devant une inconnue. Car même si on avait échangé et partagé une partie de billard, nous ne nous connaissions pas suffisamment pour en discuter ainsi. Je n’en n’avais pas l’habitude. Chez moi, c’était un sujet qu’il ne fallait aborder qu’en cas de nécessité. On en parlait une fois afin d’en connaitre tous les dangers mais rien de plus.
Et c’était vrai. L’idée qu’il puisse être un buveur de sang ne m’avais même pas effleuré l’esprit. Je n’avais certes jamais rencontré un vampire, mais j’étais persuadée qu’ils n’étaient pas tous aussi mauvais qu’on voulait bien nous le faire croire.
Je relevai la tête afin de le regarder. J’espérais qu’il me pardonnerait ma maladresse.
Je marquai une pause, cherchant mes mots.
Je me plongeai mes yeux dans les siens, espérant qu’il perçoive la sincérité de mes paroles.
Kisaki ▬ Je suis terriblement désolée ! Je ne voulais pas paraitre si… Insensible… Pardonnez-moi…
Je n’osais plus me redresser de peur de l’avoir définitivement froissé et surtout déçu. Ce n’était pas mon but… Au contraire. Je savais ce qu’il ressentait, je savais à quel point cela faisait mal. Je voulais lui montrer combien je partageais sa peine, mais j’avais sûrement tout gâché… Je serrais les poings, tremblant légèrement.
Après quelques instants, je décidais tout de même de me redresser. Mes joues étaient légèrement rosies et mes yeux un peu mouillés à cause des larmes que je retenais. Si j’avais un problème avec les vampires ? Ce n’était pas vraiment ça le problème. Bien sûr que je connaissais leur existence, on m’en avait déjà assez parlé et surtout mise en garde. Non, le souci était sa façon d’en parler aussi ouvertement devant une inconnue. Car même si on avait échangé et partagé une partie de billard, nous ne nous connaissions pas suffisamment pour en discuter ainsi. Je n’en n’avais pas l’habitude. Chez moi, c’était un sujet qu’il ne fallait aborder qu’en cas de nécessité. On en parlait une fois afin d’en connaitre tous les dangers mais rien de plus.
Kisaki ▬ Non non ! Pas du tout… Je n’y avais même pas songé…
Et c’était vrai. L’idée qu’il puisse être un buveur de sang ne m’avais même pas effleuré l’esprit. Je n’avais certes jamais rencontré un vampire, mais j’étais persuadée qu’ils n’étaient pas tous aussi mauvais qu’on voulait bien nous le faire croire.
Kisaki ▬ C’est juste que… Vous entendre en parler ainsi, aussi… Ouvertement… Avec moi que vous connaissez à peine… Je n’en n’ai pas l’habitude… Chez moi, on ne parle pas de ces choses-là… On ne parle pas de grand-chose en fait…
Je relevai la tête afin de le regarder. J’espérais qu’il me pardonnerait ma maladresse.
Kisaki ▬ Je ne dis pas ça pour que vous excusiez ma conduite… Mais pour que vous compreniez ma réaction.
Je marquai une pause, cherchant mes mots.
Kisaki ▬ Je ne voulais surtout pas minimiser votre perte, mais vous dire que je la partageais… Je sais ce que c’est de se retrouver orphelin, seul et perdu.
Je me plongeai mes yeux dans les siens, espérant qu’il perçoive la sincérité de mes paroles.
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Dim 8 Mar 2020 - 14:00
Visiteuse Hors du Commun
Feat Kisaki Kimura & Daisuke Kûdo
J’étais un peu dans un état second et mes mauvais travers refaisaient surface. Il ne m’en fallait parfois que peu pour que je me retrouve avec l’envie de de me saouler. Hélas pour moi, avec ma condition, c’était une activité qui me ruinait. A la limite, une bouteille d’alcool à 90° serait moins cher et plus efficace. Mais bon, c’était pas ça qui allait résoudre mes problèmes. Et puis, je ne pouvais pas me permettre de mettre tout le monde dehors pour fermer la boutique.
Kisaki, elle s’inclina, les larmes aux yeux, pour présenter ses excuses. J’en avais aussi à faire de mon côté. J’avais été un peu bourru, sur le coup. J’voulais pas la mettre dans cet état. Cette rencontre avait pourtant si bien commencé. Elle expliqua la situation, ce qu’elle ressentait, ce qu’elle avait vécu… La même situation, apparemment. Sauf que c’était plus récent. En avoir parlé n’avait donc pas du lui faire du bien. Toutefois, elle me faisait assez confiance, semble-t-il, pour s’expliquer. Bon, ça nous permettait de repartir sur une bonne voie.
Il y eut un moment de blanc, seulement entre-coupé par les bruits des machines et des joueurs aux alentours. Personne ne semblait faire attention à ce qu’il s’était passé. Il fallait avouer qu’on avait pas haussé le ton, donc on n’avait pas attiré l’attention. Et les joueurs étaient trop concentrés pour remarquer quoi que ce soit. On était un peu dans une bulle, au final. Et c’était pas plus mal.
Bon, ça partait d’une bonne intention. Mais je ne pouvais m’empêcher de trouver le moment un peu malaisant. La conversation n’était pas joyeuse, autant revenir maintenant à nos moutons. Ou plutôt à la partie en cours. Cela nous changerait un peu les idées.
J’accompagnai ses mots d’un sourire et d’un clin d’œil. Il fallait mettre ça de côté pour l’instant. Même si… Savoir qu’on avait ce point commun allait surement nous rapprocher un peu plus par la suite.
Kisaki, elle s’inclina, les larmes aux yeux, pour présenter ses excuses. J’en avais aussi à faire de mon côté. J’avais été un peu bourru, sur le coup. J’voulais pas la mettre dans cet état. Cette rencontre avait pourtant si bien commencé. Elle expliqua la situation, ce qu’elle ressentait, ce qu’elle avait vécu… La même situation, apparemment. Sauf que c’était plus récent. En avoir parlé n’avait donc pas du lui faire du bien. Toutefois, elle me faisait assez confiance, semble-t-il, pour s’expliquer. Bon, ça nous permettait de repartir sur une bonne voie.
Daisu ▬ « J’imagine bien. Vous savez, c’était il y a longtemps, maintenat. J’ai eu le temps de faire mon deuil et de prendre du recul. J’vais pas vous mentir. La blessure est encore là. Elle est cicatrisée mais encore visible. Ça sera le cas un jour pour vous aussi. Mais ça prendra du temps. »
Il y eut un moment de blanc, seulement entre-coupé par les bruits des machines et des joueurs aux alentours. Personne ne semblait faire attention à ce qu’il s’était passé. Il fallait avouer qu’on avait pas haussé le ton, donc on n’avait pas attiré l’attention. Et les joueurs étaient trop concentrés pour remarquer quoi que ce soit. On était un peu dans une bulle, au final. Et c’était pas plus mal.
Daisu ▬ « Je sais qu’on se connait à peine. Mais si vous avez un jour besoin d’en parler, ma porte vous sera ouverte. Vous savez que je pourrais comprendre votre peine, Kisaki-san. »
Bon, ça partait d’une bonne intention. Mais je ne pouvais m’empêcher de trouver le moment un peu malaisant. La conversation n’était pas joyeuse, autant revenir maintenant à nos moutons. Ou plutôt à la partie en cours. Cela nous changerait un peu les idées.
Daisu ▬ « Bon… Et si on changeait de sujet de conversation et qu’on revenait à la partie ? Ça nous ferait du bien à tous les deux, je pense. »
J’accompagnai ses mots d’un sourire et d’un clin d’œil. Il fallait mettre ça de côté pour l’instant. Même si… Savoir qu’on avait ce point commun allait surement nous rapprocher un peu plus par la suite.
"8 et 14 encore en jeu"
Etilya sur DK RPG
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Jeu 2 Avr 2020 - 11:38
Visiteuse hors du commun
Feat Daisuke Kûdo & Kisaki Kimura
Sans rentrer davantage dans les détails, je me suis permise de partager ma peine avec lui. Mêmes si les circonstances étaient totalement différentes, nous avions tous les deux vécus une lourde perte dont il était très difficile de se relever. J’y travaillais encore et apparemment, Kûdo-San également. Parfois, le destin faisait bien les choses. Nous nous étions trouvés, nous, deux orphelins que la vie n’avait pas gâtés. Je ne savais pas encore ce que notre relation allait donner, mais je sentais qu’elle serait une bonne chose pour moi. Nous nous étions tout de suite bien entendu ? J’espérais juste qu’il pardonne ma maladresse et accepte mes excuses qui venaient du lus profond de mon cœur.
Kûdo-San ne sembla pas tenir compte de mon indélicatesse, ou du moins il avait l’air d’avoir accepter mes excuses. J’en fus extrêmement soulagée. Il prit même la peine de glisser quelques mots de réconforts à mon égard. Je lui en étais reconnaissante.
Un blanc s’installa entre nous. Ce n’était pas l’un de ces silences gênants, qui mettaient tout le monde mal à l’aise. Non. Il était nécessaire pour l’un comme pour l’autre. Il permettait de réfléchir a chacune des paroles prononcées, de remettre nos pensées en place, de compatir et surtout de partager notre peine mutuelle avant de la ranger lourdement dans notre cœur. C’était dur, mais dans le fond, cela m’avait fait du bien.
Je relevai la tête vers Kûdo-San et le regardai sans un mot. Il était vraiment quelqu’un de bien, un homme compréhensif qui ouvrait sa porte à une inconnue telle que moi. Ses paroles me touchaient au plus haut point, si bien que les larmes commençaient à me monter aux yeux. Je sentais une douce chaleur envelopper mon cœur et le réchauffer. C’était tellement agréable.
Essuyant d’un rapide revers de main la larme qui s’échappait de mon œil, je répondis en souriant chaleureusement.
Je m’inclinai de nouveau en signe de remerciement. J’appréciais cette délicate attention. Je ne me sentais pas encore prête à lui confier un peu plus mes peines, mais je gardais cette proposition d’un un coin de ma tête. Cela faisait du bien de savoir que quelqu’un était là pour moi et comprenait ce que je traversais.
Dis-je en riant. Je savais que j’étais très loin de remporter la partie. J’avais dit cela dans l’espoir de détendre un peu l’atmosphère et de retrouver une ambiance bon enfant. Rire ne nous ferait pas de mal.
Étant mon tour de jouer, je pris place face à la table et observai le jeu afin de me remettre un peu dedans. Il ne me restait que la 14 à empocher et je pourrais alors moi aussi prétendre à la 8. Mais c’était loin d’être gagné. Je me positionnai, queue en main et pris appuie sur l’un des rebords afin de viser au mieux. Je mis quelques secondes avant de tirer, juste le temps de me concentrer un peu. La boule blanche tapa bien la 14 mais mon coup n’était pas assez fort pour qu’elle atteigne le trou. Je me redressai alors, croisant le doigts pour que mon adversaire ne fasse pas mieux que moi.
Kûdo-San ne sembla pas tenir compte de mon indélicatesse, ou du moins il avait l’air d’avoir accepter mes excuses. J’en fus extrêmement soulagée. Il prit même la peine de glisser quelques mots de réconforts à mon égard. Je lui en étais reconnaissante.
Kisaki ▬ Je comprends tout à fait… Je sais bien qu’on ne guérit jamais vraiment de ce genre de blessure… La douleur sera toujours là, même si elle ne se voit pas. Mais je pense qu’avec le temps, elle fera un petit moins mal. Et j’essaye de faire en sorte que cette douleur ne dicte pas ma vie. Même si parfois, il faut l’avouer, ce n’est pas facile.
Un blanc s’installa entre nous. Ce n’était pas l’un de ces silences gênants, qui mettaient tout le monde mal à l’aise. Non. Il était nécessaire pour l’un comme pour l’autre. Il permettait de réfléchir a chacune des paroles prononcées, de remettre nos pensées en place, de compatir et surtout de partager notre peine mutuelle avant de la ranger lourdement dans notre cœur. C’était dur, mais dans le fond, cela m’avait fait du bien.
Je relevai la tête vers Kûdo-San et le regardai sans un mot. Il était vraiment quelqu’un de bien, un homme compréhensif qui ouvrait sa porte à une inconnue telle que moi. Ses paroles me touchaient au plus haut point, si bien que les larmes commençaient à me monter aux yeux. Je sentais une douce chaleur envelopper mon cœur et le réchauffer. C’était tellement agréable.
Essuyant d’un rapide revers de main la larme qui s’échappait de mon œil, je répondis en souriant chaleureusement.
Kisaki ▬ Kûdo-San, vous êtes quelqu’un d’une extrême gentillesse, je ne l’oublierai jamais. Merci à vous.
Je m’inclinai de nouveau en signe de remerciement. J’appréciais cette délicate attention. Je ne me sentais pas encore prête à lui confier un peu plus mes peines, mais je gardais cette proposition d’un un coin de ma tête. Cela faisait du bien de savoir que quelqu’un était là pour moi et comprenait ce que je traversais.
Kisaki ▬ Vous avez raison, et puis on ne va pas laisser cette partie en plan. Sachant que je dois vous mettre la raclée de votre vie !
Dis-je en riant. Je savais que j’étais très loin de remporter la partie. J’avais dit cela dans l’espoir de détendre un peu l’atmosphère et de retrouver une ambiance bon enfant. Rire ne nous ferait pas de mal.
Étant mon tour de jouer, je pris place face à la table et observai le jeu afin de me remettre un peu dedans. Il ne me restait que la 14 à empocher et je pourrais alors moi aussi prétendre à la 8. Mais c’était loin d’être gagné. Je me positionnai, queue en main et pris appuie sur l’un des rebords afin de viser au mieux. Je mis quelques secondes avant de tirer, juste le temps de me concentrer un peu. La boule blanche tapa bien la 14 mais mon coup n’était pas assez fort pour qu’elle atteigne le trou. Je me redressai alors, croisant le doigts pour que mon adversaire ne fasse pas mieux que moi.
"Reprise du jeu"
Etilya sur DK RPG
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Lun 6 Avr 2020 - 12:04
Visiteuse Hors du Commun
Feat Kisaki Kimura & Daisuke Kûdo
La petite reprenait du poil de la bête. Et moi aussi, d’ailleurs. Le fait de revenir à la partie et de se changer les idées, ça aidait aussi. Elle annonça qu’elle allait me mettre ma raclée. J’attendais donc de voir ça. C’est vrai que la partie était serrée. Il ne lui restait plus qu’une boule à mettre avant de s’attaquer à la noire. En plus, c’était à elle de jouer. Elle avait donc une chance de gagner. Hélas, le coup n’était pas assez fort et sa bille ne fut pas empochée.
C’était maintenant mon tour. Je me plaçais sans attendre et je tirais mon coup. La blanche alla cogner la noire qui tomba, signifiant ma victoire. La partie était finie ! Hu… Non ! Petite blanche ! Arrête-toi ! Stop ! Ne tombe surtout p…
Et quel con ! j’y avais mis trop de force. La blanche était partie se réfugier elle aussi dans un trou. Du coup, c’était Kisaki qui venait de gagner. Sur une erreur tellement stupide en plus ! Erf… C’était ma faute. J’aurais pas dû me précipiter. Voilà qui me servirait de leçon. Tant pis… Mon sourire s’effaça quelques instants. J’étais juste un peu déçu de moi. Mais c’était le jeu. Mon regard se dirigea vers la demoiselle et je lui offris un sourire.
Je me dirigeai ensuite vers la table pour récupérer la bille blanche et je la reposai sur le tapis.
Je lui offris un sourire avant de la regarder faire. Cette fois-ci, elle prit son temps et tira dans la blanche. Celle-ci fit tomber la dernière bille encore sur la table. Je me plaçais à mon tour. D’un coup rapide et sec, je fis tomber la blanche. J’aurais pu simplement la remettre en place. Mais c’était bien plus drôle ainsi.
Je la laissai profiter un peu du moment pendant qu’elle répondait. J’y avais légèrement réfléchi. J’avais une proposition à lui faire. Enfin, à voir si elle accepterait ou pas. En tout cas, je la voulais bien pour tenir ma salle d’arcade si je venais à m’absenter.
Daisu ▬ « Oh… Dommage… Ce sera pour la prochaine ! »
C’était maintenant mon tour. Je me plaçais sans attendre et je tirais mon coup. La blanche alla cogner la noire qui tomba, signifiant ma victoire. La partie était finie ! Hu… Non ! Petite blanche ! Arrête-toi ! Stop ! Ne tombe surtout p…
Et quel con ! j’y avais mis trop de force. La blanche était partie se réfugier elle aussi dans un trou. Du coup, c’était Kisaki qui venait de gagner. Sur une erreur tellement stupide en plus ! Erf… C’était ma faute. J’aurais pas dû me précipiter. Voilà qui me servirait de leçon. Tant pis… Mon sourire s’effaça quelques instants. J’étais juste un peu déçu de moi. Mais c’était le jeu. Mon regard se dirigea vers la demoiselle et je lui offris un sourire.
Daisu ▬ « Vous avez gagné. J’ai fait une erreur de débutant. J’aurais dû prendre mon temps pour jouer. Voilà ce qui arrive quand on veut trop se presser. »
Je me dirigeai ensuite vers la table pour récupérer la bille blanche et je la reposai sur le tapis.
Daisu ▬ « Allez ? Vous la faites tomber ? Le dernier coup, en somme. »
Je lui offris un sourire avant de la regarder faire. Cette fois-ci, elle prit son temps et tira dans la blanche. Celle-ci fit tomber la dernière bille encore sur la table. Je me plaçais à mon tour. D’un coup rapide et sec, je fis tomber la blanche. J’aurais pu simplement la remettre en place. Mais c’était bien plus drôle ainsi.
Daisu ▬ « Et voilà ! Alors ? Qu’avez-vous pensé de votre première partie ? »
Je la laissai profiter un peu du moment pendant qu’elle répondait. J’y avais légèrement réfléchi. J’avais une proposition à lui faire. Enfin, à voir si elle accepterait ou pas. En tout cas, je la voulais bien pour tenir ma salle d’arcade si je venais à m’absenter.
Daisu ▬ « Quand vous serez inscrite à vos cours, si ça vous tente, il serait peut-être possible de venir bosser ici. On pourra surement trouver un arrangement. »
"Partie terminée"
Etilya sur DK RPG
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Sam 11 Avr 2020 - 12:48
Visiteuse hors du commun
Feat Daisuke Kûdo & Kisaki Kimura
Après mon coup raté, se fut au tour de mon adversaire. Celui-ci se plaça et tira son coup et, malheureusement pour moi, empocha la boule noire. La déception s’afficha immédiatement sur mon visage. Je fermai alors les yeux en soupirant, déçue de cette défaite jusqu’à qu’un deuxième bruit sourd résonna à mes oreilles. Aussitôt, je relevai la tête et regarda sur la table. Ah bah ça alors ! La bille blanche avait suivi sa jumelle noire dans le trou. Je clignai des yeux, prenant conscience de ce que cela signifiait. Mes yeux dérivèrent alors vers Kûdo-san et en quelques secondes, ma mine déconfite se changea en joie intense, sublimée par un grand sourire.
Dis-je en essayant de contenir ma satisfaction afin de ne pas paraitre trop grossière, même si je n’avais qu’une envie c’était sauter de joie et faire ma fière. Je le cachais autant que possible aux autres, mais en réalité j’étais autant mauvaise gagnante que mauvaise perdante. Quand je perdais, j’étais le genre de nana à bouder pendant plusieurs minutes et à trouver toutes les excuses du monde pour expliquer ma défaite. Et lorsque je gagnais, j’étais la pétasse qui en mettais plein la gueule à son adversaire. Mais sur ce point-là, je parvenais à me contenir ne voulant pas vexer mes concurrents.
Je regardai alors Kûdo-san replacer la bille blanche sur la table, puis acquiesça en souriant. Je me plaçai alors et positionna ma queue sur la table avant de tirer la boule. Je pris mon temps afin de viser ma dernière bille correctement puis tira. La petite dernière alla directement se loger dans le trou. C’était quand même bien plus facile lorsqu’il n’y avait plus d’enjeu puisqu’il n’y avait plus le stress de perdre. Je laissai ensuite la place à mon adversaire qui tira la blanche.
Lui répondis-je en souriant. J’avais particulièrement apprécié ce moment, notamment la compagnie de Kûdo-san. J’étais vraiment ravie d’avoir pu faire sa connaissance. On se ressemblait assez tous les deux, même si cela ne se voyait pas au premier coup d’œil.
Tandis que je remettais la queue à sa place initiale, Kûdo-san me fit une proposition des plus alléchante. D’abord surprise aux premiers abords, je le regardai afin de voir s’il était sérieux ou non. D’après son air, il l’était. Un large sourire s’afficha alors sur mon visage et le rouge me monta légèrement aux joues.
Je marquai une pause afin de reprendre contenance et remettre mes idées en place. C’était une sacrée opportunité qu’il m’offrait là. Travailler ici serait un véritable paradis. Bon il fallait peaufiner les détails du contrat et surtout qu’il m’explique en quoi consisterait mon rôle en ces lieux, mais avant tout, je me devais de lui donner réponse.
Mes yeux pétillaient de bonheur. Si je ne me retenais pas, je me serais jetée dans ses bras pour un super câlin de remerciement.
Kisaki ▬ C’est dommage quand même, vous étiez sur le point de l’emporter. Il faudra que je pense à faire attention de ne pas vous imiter pour mes prochaines parties.
Dis-je en essayant de contenir ma satisfaction afin de ne pas paraitre trop grossière, même si je n’avais qu’une envie c’était sauter de joie et faire ma fière. Je le cachais autant que possible aux autres, mais en réalité j’étais autant mauvaise gagnante que mauvaise perdante. Quand je perdais, j’étais le genre de nana à bouder pendant plusieurs minutes et à trouver toutes les excuses du monde pour expliquer ma défaite. Et lorsque je gagnais, j’étais la pétasse qui en mettais plein la gueule à son adversaire. Mais sur ce point-là, je parvenais à me contenir ne voulant pas vexer mes concurrents.
Je regardai alors Kûdo-san replacer la bille blanche sur la table, puis acquiesça en souriant. Je me plaçai alors et positionna ma queue sur la table avant de tirer la boule. Je pris mon temps afin de viser ma dernière bille correctement puis tira. La petite dernière alla directement se loger dans le trou. C’était quand même bien plus facile lorsqu’il n’y avait plus d’enjeu puisqu’il n’y avait plus le stress de perdre. Je laissai ensuite la place à mon adversaire qui tira la blanche.
Kisaki ▬ C’était une superbe partie ! Merci encore ! J’espère que nous aurons l’occasion d’en refaire une de nouveau un de ces jours.
Lui répondis-je en souriant. J’avais particulièrement apprécié ce moment, notamment la compagnie de Kûdo-san. J’étais vraiment ravie d’avoir pu faire sa connaissance. On se ressemblait assez tous les deux, même si cela ne se voyait pas au premier coup d’œil.
Tandis que je remettais la queue à sa place initiale, Kûdo-san me fit une proposition des plus alléchante. D’abord surprise aux premiers abords, je le regardai afin de voir s’il était sérieux ou non. D’après son air, il l’était. Un large sourire s’afficha alors sur mon visage et le rouge me monta légèrement aux joues.
Kisaki ▬ C’est vrai ? Vous êtes sérieux ? Vous me proposez un travail ici ? Vous me feriez assez confiance pour ça ?
Je marquai une pause afin de reprendre contenance et remettre mes idées en place. C’était une sacrée opportunité qu’il m’offrait là. Travailler ici serait un véritable paradis. Bon il fallait peaufiner les détails du contrat et surtout qu’il m’explique en quoi consisterait mon rôle en ces lieux, mais avant tout, je me devais de lui donner réponse.
Kisaki ▬ Bien sûr que ça me tente, ce serait formidable !
Mes yeux pétillaient de bonheur. Si je ne me retenais pas, je me serais jetée dans ses bras pour un super câlin de remerciement.
"Proposition alléchante"
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Ven 1 Mai 2020 - 16:57
Visiteuse Hors du Commun
Feat Kisaki Kimura & Daisuke Kûdo
Kisaki semblait prête à sauter au plafond. C’était compréhensible. C’était sa première partie et elle venait de la remporter. Bon, grâce à mon inattention. Ce n’était pas la plus belle des victoires mais je devais avouer qu’elle s’était bien débrouillée, malgré tout. Elle allait devoir s’entrainer encore un peu si elle voulait avoir un bon niveau. Elle était encore loin de bien mesurer la force qu’elle devait appliquer et elle ne gérait pas non plus les rebonds. Mais chaque chose en son temps. En tout cas, elle était enthousiaste à l’idée de refaire une autre partie. Et ce serait quand elle voudrait. Une fille aussi polie et gentille était toujours la bienvenue dans ma salle d’arcade. Et des occasions, nous en aurions plein si elle venait travailler ici, même à mi-temps ou en temps qu’étudiante. D’ailleurs, la proposition semblait lui plaire. Je pouvais voir des étoiles briller dans ses yeux. Je crois que l’idée de venir travailler ici lui plaisait plus encore que la victoire en elle-même.
Elle était partante. Il ne restait plus qu’à attendre un peu, que la demoiselle fasse sa rentrée et découvre son horaire. De mon côté, j’allais me renseigner sur les démarches pour engager une étudiante afin de savoir le nombre d’heures qu’elle pourrait faire ainsi que le montant à laquelle il faudrait la payer. J’avais déjà durant mes cours de gestion mais la règlementation avait certainement changé un peu entre-temps. C’était le genre de trucs qui changeait tous les ans. Mais auquel je ne me m’étais pas intéressé vu que je ne comptais employer personne auparavant. Mais, entre Kazuo et ce qu’il se passait en ville, un peu d’aide allait être le bienvenu.
Mon regard se posa vers mon comptoir et j’ai vu que le devoir m’appelait. Il allait donc falloir laisser cette charmante session de jeu là. Dommage, on s’amusait bien. Bon, à part le petit moment confessions qui avait un peu tué l’ambiance. Mais j’avais pu en apprendre un peu plus sur la demoiselle, ce qui avait conforté mon choix de lui proposer du boulot.
Je finis ma phrase sur un clin d’œil et un sourire avant de ranger les queues du billard à leur emplacement, sur le mur. Puis, je me dirigeais vers les clients qui m’attendaient patiemment afin de reprendre le boulot.
Daisu ▬ « Et bien… Une demoiselle gentille, polie, fan de jeux vidéo et qui se plait à découvrir de nouveaux jeux. Je pense que vous avez toutes les qualités requises pour cela. Et puis, vous avez-vous-même dit que vous souhaitiez vous trouver un emploi à côté de vos études. Autant que ce soit dans un endroit qui vous plait. Et je pense que vous avez déjà une bonne idée de comment ça marche ici. »
Elle était partante. Il ne restait plus qu’à attendre un peu, que la demoiselle fasse sa rentrée et découvre son horaire. De mon côté, j’allais me renseigner sur les démarches pour engager une étudiante afin de savoir le nombre d’heures qu’elle pourrait faire ainsi que le montant à laquelle il faudrait la payer. J’avais déjà durant mes cours de gestion mais la règlementation avait certainement changé un peu entre-temps. C’était le genre de trucs qui changeait tous les ans. Mais auquel je ne me m’étais pas intéressé vu que je ne comptais employer personne auparavant. Mais, entre Kazuo et ce qu’il se passait en ville, un peu d’aide allait être le bienvenu.
Mon regard se posa vers mon comptoir et j’ai vu que le devoir m’appelait. Il allait donc falloir laisser cette charmante session de jeu là. Dommage, on s’amusait bien. Bon, à part le petit moment confessions qui avait un peu tué l’ambiance. Mais j’avais pu en apprendre un peu plus sur la demoiselle, ce qui avait conforté mon choix de lui proposer du boulot.
Daisu ▬ « Ah… Le devoir m’appelle. Je vais devoir vous laisser. Quoi qu’il en soit, ma proposition tient. Nous n’avons qu’à en reparler un autre jour. Si je n’ai pas l’occasion de revenir vers vous, les portes de l’Arcadénium vous seront toujours ouvertes ! »
Je finis ma phrase sur un clin d’œil et un sourire avant de ranger les queues du billard à leur emplacement, sur le mur. Puis, je me dirigeais vers les clients qui m’attendaient patiemment afin de reprendre le boulot.
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