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Sam 5 Mai 2018 - 16:57
Le soleil laissé tomber ses premiers rayons sur la terre quand la sonnerie du réveil se fit entendre dans l’appartement silencieux. Baillant, l’homme se redressa dans son lit et cliqua sur son réveil afin de le faire taire. Il tournait alors les yeux vers la fenêtre en s’étirant lentement et un sourire s’installa rapidement sur ses lèvres. Malgré le fait qu’il soit tôt, Daegan était déjà heureux rien que de penser à ce qu’il allait faire dans la journée. Cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas vu son frère aîné, Alessio, il avait réussi à poser un jour de congé aujourd’hui et savait de source sûre qu’il se trouvait dans sa demeure.
Sautant hors de son lit, le vampire se rendit dans sa salle de bain pour prendre rapidement une douche. Il attacha ensuite ses cheveux, les ayant brossé au préalable, il attrapa ses lentilles pour mettre la lentille rouge avec le kanji de 6 en noir dessus. Il la mit sur son œil blanc et se regarda dans le miroir. Son frère ne savait pas qu’il avait perdu un œil, il ne savait pas qu’Isaia est décédé, que Dae a tué un hunter et que le fils de celui-ci avait vu son visage. Il secoua la tête en passant sa main sous ses cheveux pour les soulever et faire un chignon vite fait. Il n’avait pas changé, enfin un peu.
Outre la lentille, ses cheveux étaient plus longs et il avait un peu plus de muscle qu’avant. Il s’étira lentement en sortant pour se faire un café, le sourire posait sur ses lèvres. Il avait hâte de voir la tête que son frère va faire, cela fait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vue et puis il n’était même pas informé que son petit frère aller venir. Une petite surprise qui lui fera certainement plaisir. Si Dae ne se retenait pas, il sautillerait de partout et finirait par aller chez son frère avant 14 heures. Il regarda la bague sur sa main, la même qui possède l’emblème de sa famille, des questions tournaient dans la tête du mannequin.
Pourquoi son frère était-il partit ? Il avait disparu si longtemps, pourtant c’est Dae qui a fui pour toujours la famille. Mais les deux frères sont restés en communication, pourtant il n’a aucun contact avec sa mère et cela est mieux ainsi. C’est en s’habillant, après son café, qu’il se demanda ce qu’il pouvait offrir comme cadeau de retrouvailles à son frère. Près d’un siècle s’était écoulé depuis la dernière fois qu’ils s’étaient fait et les gouts d’Alessio avaient surement changé, cependant le vampire se souvenait d’une chose : son frère ne portait que très peu de bijoux. Du moins il ne portait que les bijoux qui lui rappelaient un truc.
Daegan sourit alors, fier de ce qu’il avait trouvé. C’est à midi qu’il quitta son appartement, habillé d’un haut noir, d'une veste bleue et d’un jean basique, il avait cependant une écharpe noire à rayure bleue. Cela fait bien longtemps qu’il ne portait plus de costard ou ce genre de vêtement chic. Il mit un masque pour camoufler le bas de son visage histoire à ne pas être reconnue, il mit également des lunettes de soleil. La boutique de bijou n’était pas loin de chez lui et il appellera un taxi de là-bas pour l’emmener chez son frère.
Dans la bijouterie, le vampire regardait les boucles d’oreilles présentes devant lui et une paire attira son attention. Elle était de couleur argentée mais une pierre rouge était au centre, elle était banale mais la couleur était la même que celle des cheveux d’Alessio. Il appela donc un vendeur, paya la paire et sortit en appelant un taxi. Une fois dans la voiture, il regarda dehors avec un grand sourire, il allait enfin revoir son frère, il en avait tellement hâte.
Quelques minutes plus tard, la voiture s’arrêta devant la demeure typiquement japonaise. Payant le conducteur, il entra dans la demeure, le sourire aux lèvres, il demanda qu'on l’amène au bureau du chef ce qui fut fait.
Daegan regarda la porte devant lui en souriant doucement, il attendit que la personne l’ayant accompagné jusque-là parte pour entrer sans même toquer à la porte, il était sûr qu’Alessio n’aimera pas ça ! Mais bon, il sera heureux de revoir son frère, enfin surement. Le vampire passa sa tête dans l’ouverture de sa porte pour vérifier que son frère soit là et entra complètement dans le bureau :
« C’est la première fois que je te vois travailler Fratello »
Sautant hors de son lit, le vampire se rendit dans sa salle de bain pour prendre rapidement une douche. Il attacha ensuite ses cheveux, les ayant brossé au préalable, il attrapa ses lentilles pour mettre la lentille rouge avec le kanji de 6 en noir dessus. Il la mit sur son œil blanc et se regarda dans le miroir. Son frère ne savait pas qu’il avait perdu un œil, il ne savait pas qu’Isaia est décédé, que Dae a tué un hunter et que le fils de celui-ci avait vu son visage. Il secoua la tête en passant sa main sous ses cheveux pour les soulever et faire un chignon vite fait. Il n’avait pas changé, enfin un peu.
Outre la lentille, ses cheveux étaient plus longs et il avait un peu plus de muscle qu’avant. Il s’étira lentement en sortant pour se faire un café, le sourire posait sur ses lèvres. Il avait hâte de voir la tête que son frère va faire, cela fait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vue et puis il n’était même pas informé que son petit frère aller venir. Une petite surprise qui lui fera certainement plaisir. Si Dae ne se retenait pas, il sautillerait de partout et finirait par aller chez son frère avant 14 heures. Il regarda la bague sur sa main, la même qui possède l’emblème de sa famille, des questions tournaient dans la tête du mannequin.
Pourquoi son frère était-il partit ? Il avait disparu si longtemps, pourtant c’est Dae qui a fui pour toujours la famille. Mais les deux frères sont restés en communication, pourtant il n’a aucun contact avec sa mère et cela est mieux ainsi. C’est en s’habillant, après son café, qu’il se demanda ce qu’il pouvait offrir comme cadeau de retrouvailles à son frère. Près d’un siècle s’était écoulé depuis la dernière fois qu’ils s’étaient fait et les gouts d’Alessio avaient surement changé, cependant le vampire se souvenait d’une chose : son frère ne portait que très peu de bijoux. Du moins il ne portait que les bijoux qui lui rappelaient un truc.
Daegan sourit alors, fier de ce qu’il avait trouvé. C’est à midi qu’il quitta son appartement, habillé d’un haut noir, d'une veste bleue et d’un jean basique, il avait cependant une écharpe noire à rayure bleue. Cela fait bien longtemps qu’il ne portait plus de costard ou ce genre de vêtement chic. Il mit un masque pour camoufler le bas de son visage histoire à ne pas être reconnue, il mit également des lunettes de soleil. La boutique de bijou n’était pas loin de chez lui et il appellera un taxi de là-bas pour l’emmener chez son frère.
Dans la bijouterie, le vampire regardait les boucles d’oreilles présentes devant lui et une paire attira son attention. Elle était de couleur argentée mais une pierre rouge était au centre, elle était banale mais la couleur était la même que celle des cheveux d’Alessio. Il appela donc un vendeur, paya la paire et sortit en appelant un taxi. Une fois dans la voiture, il regarda dehors avec un grand sourire, il allait enfin revoir son frère, il en avait tellement hâte.
Quelques minutes plus tard, la voiture s’arrêta devant la demeure typiquement japonaise. Payant le conducteur, il entra dans la demeure, le sourire aux lèvres, il demanda qu'on l’amène au bureau du chef ce qui fut fait.
Daegan regarda la porte devant lui en souriant doucement, il attendit que la personne l’ayant accompagné jusque-là parte pour entrer sans même toquer à la porte, il était sûr qu’Alessio n’aimera pas ça ! Mais bon, il sera heureux de revoir son frère, enfin surement. Le vampire passa sa tête dans l’ouverture de sa porte pour vérifier que son frère soit là et entra complètement dans le bureau :
« C’est la première fois que je te vois travailler Fratello »
Alessio O. Di Altiero#97604#97604#97604#97604#97604#97604#97604
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Sam 16 Juin 2018 - 23:09
Ce matin, malgré tous mes efforts, je n’avais pu éviter les remontrances de Sergio par téléphone. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé ! Je ne pouvais même pas le prendre en défaut, il avait totalement raison. J’avais pris du retard sur un tas de dossier. Certes, il le reconnaissait, ça avait été pour de bonne cause et pas seulement par amusement. Ce qui ne l’empêchait en rien de crier dans le combiné. Durant une très longue heure, je le laissais me sermonner sur l’importance de ces fameux dossiers non traités et finissais par lui promettre de m’en occuper dans la journée.
Une fois ce -déplaisant- détail traité, j’en profitais pour demander des nouvelles. D’abord de Vittoria, à qui j’avais demandé de s’acquitter de mes devoirs en Italie pendant mon absence, sachant qu’elle détestait ça. Sergio m’apprit donc, entre deux fous rires, qu’elle ne s’en sortait pas trop mal. Je riais aussi, vu toutes les demandes inutiles qu’elle devait traiter pour moi, je l’imaginais tellement, à l’aide de son côté furie, renvoyer chez eux les importuns sans le moindre ménagement. En parallèle des devoirs de représentation, je lui avais confié le jeune Aslan surtout.
Sergio m’assura qu’elle gardait un œil très protecteur et maternel sur lui. Et que bien entendu, notre mère, malgré ses efforts pour l’approcher, n’y arrivait toujours pas. J’avouai à mon ami que cette nouvelle me rassurait. C’était bien la première fois depuis que le petit était sous ma responsabilité que je le laissais seul au domaine … tout du moins pour une période aussi longue. Enfin le petit … à 34 ans c’est déjà un homme capable de se débrouiller seul.
Mon bras droit s’attacha alors à me faire le récit détaillé de ce que le petit dernier avait fait et faisait actuellement. Il savait bien qu’après les nouvelles concernant Vittoria, j’allais lui demander la même chose pour Aslan. Alors il avait anticipé. J’appris alors qu’il avait enfin décidé de s’inscrire à l’université de Florence, dans la faculté de Lettre et Philosophie. Cela fait au moins dix ans qu’il m’en parle et qu’il ne le fait pas. Un très grand pas en avant ! Les cours ayant déjà commencé depuis un moment, Sergio me rassure en me disant qu’il s’en sort très bien. De plus j’apprends qu’il flirt avec une jeune femme, du nom de Mariana Podri, une de ses camarades de classe. Il ignore encore que la famille Podri est l’une des nombreuses familles affiliées à notre clan. Sergio se permet même d’ajouter qu’Aslan n’attend qu’une invitation de ma part pour venir au Japon.
Je ris à nouveau à cette nouvelle. Je m’en doutais ! C’était bien trop beau pour que ce gosse oublie de suite, que j’avais vaguement émis l’hypothèse qu’il pourrait éventuellement, si l’occasion se présentait, venir me rejoindre ici quelques temps. Je remercie Sergio pour toutes des nouvelles, lui demande de passer mon bonjour à ma sœur et au petit puis raccroche.
Cette conversation, bien que très instructive et réjouissante, m’a pris une bonne partie de la matinée. Je regarde l’horloge à pied à côté de la porte coulissante de mon bureau, et qui m’indique joyeusement qu’il est déjà presque dix heures du matin. Un soupire m’échappe intentionnellement. Si je désire pouvoir faire de plus ample recherche sur le jeune Aoki, mieux comprendre la vieille vipère de Von Reizel dans ses intentions et m’octroyer une soirée tranquille avec Vilhelm …. Il me faut me mettre au travail. L’idée est loin d’être réjouissante, surtout que les dossiers en attentent concernent des querelles internes pour la majorité. Quelques-uns sont des rapports de mes entreprises et un seul concerne les activés et fréquentation de ma charmante mère. Je m’attaque donc aux affaires les plus banales et ennuyeuses, en premier. Les rapports d’entreprises sont bien plus intéressants que ces derniers, quant au dossier sur ma mère … il sera de loin le plus important à traiter.
Comme pour m’assurer que j’ai tout le temps nécessaire devant moi, je prends la télécommande de la chaine hi-fi présente dans mon bureau. S’il y a bien un élément qu’on retrouve partout dans la demeure, c’est un dispositif permettant d’écouter de la musique dans chaque pièce. Je règle le volume relativement fort, ne craignant point la surdité, et préférant m’isoler des bruits extérieurs à mon bureau. Je me lève alors, et mets un 45 tour dans la platine vinyle juste au-dessus de la chaîne. Je descends doucement le levier, afin que la pointe de lecture se place tranquillement sur le vinyle. Je place dans la platine secondaire, un second vinyle. Suite à quoi, je lance la lecture.
Très rapidement les premières notes de la Tosca de Puccini résonne dans ma pièce, et probablement dans toute la demeure. Je retourne à mon écritoire et ouvre le premier dossier. Les heures défilent sans que je ne les voie, bien trop absorbé par mes lectures, les coups de téléphones et notes que je rédige. La Tosca laisse place à La Damnation de Faust de Berlioz. Le drame reste central dans ces deux œuvres, mais elles font parties de mes préférés. De plus elles sont terriblement poignantes, pleine de sens et d’enseignement, encore pour les générations d’aujourd’hui.
Je suis tellement concentré sur ma tâche pour une fois, que je ne perçois pas la porte coulissante donnant sur le couloir s’ouvrir. Plongé que je suis dans les derniers chiffres d’activité de l’une de mes sociétés de transport maritime, je sursaute comme un enfant lorsque j’entends Daegan.
« - C’est la première fois que je te vois travailler Fratello. »
Je le regarde, ou plutôt le dévisage, comme un garçonnet venant d’être pris en faute. Alors certes je savais qu’il était actuellement au Japon, mais j’étais loin de penser qu’il viendrait ici. Je ne me demande même pas comment il a su que je serai à mon bureau aujourd’hui. Cela fait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu … près d’un siècle je crois bien. Il porte un haut noir très simple, un jean basique et une veste bleue. Sa tenue est résolument moderne et en décalage avec mes propres vêtements. Pour une fois je porte qu’une chemise couleur bleu pastel et un pantalon en coton noir. Ses cheveux sont plus long que la dernière fois que je l’ai vu et … il doit porter une lentille de contact pour le fun au vu de la couleur et du kanji se trouvant sur son œil droit. Etrange.
Je laisse ce détail dans un coin de ma tête, me lève et viens l’enlacer en souriant.
« - Fratello ? Ma che bella sorpresa ! Non pensavo di vederti qui. E passato cosi tanto tempo … Dimmi un po’. Cosa stai diventando ? » (Frangin ? Mais quelle bonne surprise ! Je ne pensais pas te voir ici. Cela fait tellement longtemps … Dis-moi un peu. Qu’est-ce que tu deviens ?)
Je guide mon petit frère vers la partie salon de mon office, puis éteins ma chaine. Cela sera plus commode pour discuter et s’entendre surtout. Sans me départir de mon sourire, je m’installe dans l’un des fauteuils, lui indique le second.
« - E bello rivederti. Non che io non apprezzi la nostra corrspondenza ma … in fondo mi mancavi. Penso che abbiamo molto da imparare, giusto ? » (C’est bon de te revoir. Non que je n’apprécie pas notre correspondance mais … après tout, tu m’as manqué. Je pense que nous avons beaucoup à apprendre, juste ?)
Une fois ce -déplaisant- détail traité, j’en profitais pour demander des nouvelles. D’abord de Vittoria, à qui j’avais demandé de s’acquitter de mes devoirs en Italie pendant mon absence, sachant qu’elle détestait ça. Sergio m’apprit donc, entre deux fous rires, qu’elle ne s’en sortait pas trop mal. Je riais aussi, vu toutes les demandes inutiles qu’elle devait traiter pour moi, je l’imaginais tellement, à l’aide de son côté furie, renvoyer chez eux les importuns sans le moindre ménagement. En parallèle des devoirs de représentation, je lui avais confié le jeune Aslan surtout.
Sergio m’assura qu’elle gardait un œil très protecteur et maternel sur lui. Et que bien entendu, notre mère, malgré ses efforts pour l’approcher, n’y arrivait toujours pas. J’avouai à mon ami que cette nouvelle me rassurait. C’était bien la première fois depuis que le petit était sous ma responsabilité que je le laissais seul au domaine … tout du moins pour une période aussi longue. Enfin le petit … à 34 ans c’est déjà un homme capable de se débrouiller seul.
Mon bras droit s’attacha alors à me faire le récit détaillé de ce que le petit dernier avait fait et faisait actuellement. Il savait bien qu’après les nouvelles concernant Vittoria, j’allais lui demander la même chose pour Aslan. Alors il avait anticipé. J’appris alors qu’il avait enfin décidé de s’inscrire à l’université de Florence, dans la faculté de Lettre et Philosophie. Cela fait au moins dix ans qu’il m’en parle et qu’il ne le fait pas. Un très grand pas en avant ! Les cours ayant déjà commencé depuis un moment, Sergio me rassure en me disant qu’il s’en sort très bien. De plus j’apprends qu’il flirt avec une jeune femme, du nom de Mariana Podri, une de ses camarades de classe. Il ignore encore que la famille Podri est l’une des nombreuses familles affiliées à notre clan. Sergio se permet même d’ajouter qu’Aslan n’attend qu’une invitation de ma part pour venir au Japon.
Je ris à nouveau à cette nouvelle. Je m’en doutais ! C’était bien trop beau pour que ce gosse oublie de suite, que j’avais vaguement émis l’hypothèse qu’il pourrait éventuellement, si l’occasion se présentait, venir me rejoindre ici quelques temps. Je remercie Sergio pour toutes des nouvelles, lui demande de passer mon bonjour à ma sœur et au petit puis raccroche.
Cette conversation, bien que très instructive et réjouissante, m’a pris une bonne partie de la matinée. Je regarde l’horloge à pied à côté de la porte coulissante de mon bureau, et qui m’indique joyeusement qu’il est déjà presque dix heures du matin. Un soupire m’échappe intentionnellement. Si je désire pouvoir faire de plus ample recherche sur le jeune Aoki, mieux comprendre la vieille vipère de Von Reizel dans ses intentions et m’octroyer une soirée tranquille avec Vilhelm …. Il me faut me mettre au travail. L’idée est loin d’être réjouissante, surtout que les dossiers en attentent concernent des querelles internes pour la majorité. Quelques-uns sont des rapports de mes entreprises et un seul concerne les activés et fréquentation de ma charmante mère. Je m’attaque donc aux affaires les plus banales et ennuyeuses, en premier. Les rapports d’entreprises sont bien plus intéressants que ces derniers, quant au dossier sur ma mère … il sera de loin le plus important à traiter.
Comme pour m’assurer que j’ai tout le temps nécessaire devant moi, je prends la télécommande de la chaine hi-fi présente dans mon bureau. S’il y a bien un élément qu’on retrouve partout dans la demeure, c’est un dispositif permettant d’écouter de la musique dans chaque pièce. Je règle le volume relativement fort, ne craignant point la surdité, et préférant m’isoler des bruits extérieurs à mon bureau. Je me lève alors, et mets un 45 tour dans la platine vinyle juste au-dessus de la chaîne. Je descends doucement le levier, afin que la pointe de lecture se place tranquillement sur le vinyle. Je place dans la platine secondaire, un second vinyle. Suite à quoi, je lance la lecture.
Très rapidement les premières notes de la Tosca de Puccini résonne dans ma pièce, et probablement dans toute la demeure. Je retourne à mon écritoire et ouvre le premier dossier. Les heures défilent sans que je ne les voie, bien trop absorbé par mes lectures, les coups de téléphones et notes que je rédige. La Tosca laisse place à La Damnation de Faust de Berlioz. Le drame reste central dans ces deux œuvres, mais elles font parties de mes préférés. De plus elles sont terriblement poignantes, pleine de sens et d’enseignement, encore pour les générations d’aujourd’hui.
Je suis tellement concentré sur ma tâche pour une fois, que je ne perçois pas la porte coulissante donnant sur le couloir s’ouvrir. Plongé que je suis dans les derniers chiffres d’activité de l’une de mes sociétés de transport maritime, je sursaute comme un enfant lorsque j’entends Daegan.
« - C’est la première fois que je te vois travailler Fratello. »
Je le regarde, ou plutôt le dévisage, comme un garçonnet venant d’être pris en faute. Alors certes je savais qu’il était actuellement au Japon, mais j’étais loin de penser qu’il viendrait ici. Je ne me demande même pas comment il a su que je serai à mon bureau aujourd’hui. Cela fait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu … près d’un siècle je crois bien. Il porte un haut noir très simple, un jean basique et une veste bleue. Sa tenue est résolument moderne et en décalage avec mes propres vêtements. Pour une fois je porte qu’une chemise couleur bleu pastel et un pantalon en coton noir. Ses cheveux sont plus long que la dernière fois que je l’ai vu et … il doit porter une lentille de contact pour le fun au vu de la couleur et du kanji se trouvant sur son œil droit. Etrange.
Je laisse ce détail dans un coin de ma tête, me lève et viens l’enlacer en souriant.
« - Fratello ? Ma che bella sorpresa ! Non pensavo di vederti qui. E passato cosi tanto tempo … Dimmi un po’. Cosa stai diventando ? » (Frangin ? Mais quelle bonne surprise ! Je ne pensais pas te voir ici. Cela fait tellement longtemps … Dis-moi un peu. Qu’est-ce que tu deviens ?)
Je guide mon petit frère vers la partie salon de mon office, puis éteins ma chaine. Cela sera plus commode pour discuter et s’entendre surtout. Sans me départir de mon sourire, je m’installe dans l’un des fauteuils, lui indique le second.
« - E bello rivederti. Non che io non apprezzi la nostra corrspondenza ma … in fondo mi mancavi. Penso che abbiamo molto da imparare, giusto ? » (C’est bon de te revoir. Non que je n’apprécie pas notre correspondance mais … après tout, tu m’as manqué. Je pense que nous avons beaucoup à apprendre, juste ?)
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Mar 4 Sep 2018 - 9:52
Il regardait son frère avec un grand sourire, fier de l’avoir surpris. Entrant complètement dans la chambre alors qu’Alessio se leva, Daegan glissa rapidement le coffret des boucles d’oreilles dans sa poche, il l’offrira juste après les retrouvailles. Il n’avait vraiment pas changé, toujours les mêmes cheveux, les mêmes yeux et le style vestimentaire peu moderne. Ouvrant les bras à l’approche de son fratello, il le sera dans ses bras en souriant et tapota son dos. Cela faisait beaucoup trop longtemps qu’ils ne s’étaient pas vue, depuis l’assassinat d’Isaya, Alessio n’en savait rien, Daegan ne lui en avait jamais parlé. Après tout cette blessure avait mis trop de temps à cicatriser, tout comme le décès de la femme du chef du clan. Il secoua légèrement la tête alors qu’ils se séparèrent, ça ne servait à rien de penser à tout cela maintenant, c’était le passé et il venait de retrouver son frère, qu’il en profite.
« - Fratello ? Ma che bella sorpresa ! Non pensavo di vederti qui. E passato cosi tanto tempo … Dimmi un po’. Cosa stai diventando ? »
Un sourire apparu sur les lèvres du benjamin des Di Altiero. La langue italienne, cela faisait bien longtemps qu’il ne l’avait pas entendue venant d’une personne native de l’Italie. Encore plus longtemps venant de son frère. Enfilant les mains dans les poches de son pantalon, il regarda Alessio dans les yeux en parlant cependant Japonais, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas parler Italien, à l’exception de quelques mots bien entendue.
« Ouais, ça fait longtemps Fratello. Tu me demande ce que je deviens ? Et moi qui pensait que tu gardais un œil sur moi et sur ma fulgurante carrière dans le mannequinat, je suis déçu fratello. Et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? »
Le sourire sur ses lèvres prouvait qu’il était en train de taquiner gentiment son frère, même sans son sourire, Daegan savait qu’Alessio comprendrait que ce n’était que de l’humour. Il le laissa le guider jusqu’à un petit coin salon et la musique se stoppa, il s’installa dans l’un des fauteuils après que le chef se soit installer dans l’autre fauteuil. Se posant nonchalamment, presque avachi sur le fauteuil, le mannequin sourit en regardant son frère qui parlait.
« - E bello rivederti. Non che io non apprezzi la nostra corrspondenza ma … in fondo mi mancavi. Penso che abbiamo molto da imparare, giusto ? »
Daegan laissa échapper un petit rire, oui, Alessio aussi lui avait beaucoup manqué. Heureusement qu’ils avaient eu une correspondance sinon il serait devenu fou. De toute les personnes qu’il connaissait, seul son fratello le connaissait parfaitement, seul lui pouvait connaitre tous les problèmes du mannequin. Enfin, maintenant ce n’était plus le cas puisqu’il ne savait même pas la raison de son départ, qu’il avait perdu un œil et que leur chère mère était derrière tout cela. Croisant les mains sur ses cuisses, il planta son iris dans les yeux de son frère.
« Ouais toi aussi tu m’as beaucoup manqué, heureusement que l’on soit restés en contact, sinon je serais devenu fou sans toi. Non pas que je suis venu ici pour te parler de mauvaise chose, il est vrai que j’ai certaine chose à te dire… Mais dit moi, parle-moi un peu de toi. Tu as des nouvelles de notre sœur ? Est-ce qu’elle a trouvé un mari et fait des enfants ? Et toi tu as trouvé quelqu’un ? »
Bien sûr il savait déjà que la dernière question allait recevoir une réponse négative, mais il s’en fichait. Cela pouvait certainement ouvrir des portes et Daegan souffrait parfois de ne pas voir son frère en compagnie d’une femme. Il aurait était un homme heureux avec sa défunte femme morte il y a déjà plus d’un siècle.
« - Fratello ? Ma che bella sorpresa ! Non pensavo di vederti qui. E passato cosi tanto tempo … Dimmi un po’. Cosa stai diventando ? »
Un sourire apparu sur les lèvres du benjamin des Di Altiero. La langue italienne, cela faisait bien longtemps qu’il ne l’avait pas entendue venant d’une personne native de l’Italie. Encore plus longtemps venant de son frère. Enfilant les mains dans les poches de son pantalon, il regarda Alessio dans les yeux en parlant cependant Japonais, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas parler Italien, à l’exception de quelques mots bien entendue.
« Ouais, ça fait longtemps Fratello. Tu me demande ce que je deviens ? Et moi qui pensait que tu gardais un œil sur moi et sur ma fulgurante carrière dans le mannequinat, je suis déçu fratello. Et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? »
Le sourire sur ses lèvres prouvait qu’il était en train de taquiner gentiment son frère, même sans son sourire, Daegan savait qu’Alessio comprendrait que ce n’était que de l’humour. Il le laissa le guider jusqu’à un petit coin salon et la musique se stoppa, il s’installa dans l’un des fauteuils après que le chef se soit installer dans l’autre fauteuil. Se posant nonchalamment, presque avachi sur le fauteuil, le mannequin sourit en regardant son frère qui parlait.
« - E bello rivederti. Non che io non apprezzi la nostra corrspondenza ma … in fondo mi mancavi. Penso che abbiamo molto da imparare, giusto ? »
Daegan laissa échapper un petit rire, oui, Alessio aussi lui avait beaucoup manqué. Heureusement qu’ils avaient eu une correspondance sinon il serait devenu fou. De toute les personnes qu’il connaissait, seul son fratello le connaissait parfaitement, seul lui pouvait connaitre tous les problèmes du mannequin. Enfin, maintenant ce n’était plus le cas puisqu’il ne savait même pas la raison de son départ, qu’il avait perdu un œil et que leur chère mère était derrière tout cela. Croisant les mains sur ses cuisses, il planta son iris dans les yeux de son frère.
« Ouais toi aussi tu m’as beaucoup manqué, heureusement que l’on soit restés en contact, sinon je serais devenu fou sans toi. Non pas que je suis venu ici pour te parler de mauvaise chose, il est vrai que j’ai certaine chose à te dire… Mais dit moi, parle-moi un peu de toi. Tu as des nouvelles de notre sœur ? Est-ce qu’elle a trouvé un mari et fait des enfants ? Et toi tu as trouvé quelqu’un ? »
Bien sûr il savait déjà que la dernière question allait recevoir une réponse négative, mais il s’en fichait. Cela pouvait certainement ouvrir des portes et Daegan souffrait parfois de ne pas voir son frère en compagnie d’une femme. Il aurait était un homme heureux avec sa défunte femme morte il y a déjà plus d’un siècle.
Alessio O. Di Altiero#99425#99425#99425#99425#99425#99425#99425
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Ven 23 Nov 2018 - 12:45
Retrouvaille familial !
Feat Daegan Di Altiero & Alessio Di Altiero
« - Ouai, ça fait longtemps Fratello. Tu me demandes ce que je deviens ? Et moi qui pensais que tu gardais un œil sur moi et sur ma fulgurante carrière dans le mannequinat, je suis déçu fratello. Et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? »
Je ne peux m’empêcher de sourire. Il me taquine le bougre, alors que ça ne fait même pas dix minutes qu’il est dans mon bureau, il ne changera jamais. Un véritable gamin, et je crains que ça ne soit pas près de changer. Après qu’il se soit affalé, dans un fauteuil face au mien, il plante ses iris dans les miens.
« - Ouai toi aussi tu m’as beaucoup manqué, heureusement que l’on soit restés en contact, sinon je serais devenu fou sans toi. Non pas que je suis venu ici pour te parler de mauvaise chose, il est vrai que j’ai certaine chose à te dire ... Mais dit moi, parle-moi un peu de toi. Tu as des nouvelles de notre sœur ? Est-ce qu’elle a trouvé un mari et fait des enfants ? Et toi tu as trouvé quelqu’un ? »
J’affiche un large sourire, s’il savait tout ce que j’ai à lui dire et à lui apprendre ... sans compte ce que j’ai l’intention de lui demander de faire. Daegan ... moi caro fratello (mon cher frère) tu vas tellement te détester d’être venu me voir ici, si que d’imaginer ta tête ... j’en ris d’avance.
« - Des nouvelles de Vittoria oui j’en ai. Et des fraiches de ce matin en plus. Elle refuse absolument tous ces prétendant, même de très bon parti sur lesquels je n’ai rien à redire. Quant à fonder une famille pour elle, ce n’est même pas à l’ordre du jour. En fait son argument ultime est : « Mi sposerò quando vi sposerete di nuovo voi stessi. » (Je me marierai quand tu seras toi-même marié à nouveau). Donc tu imagines bien qu’elle espère très très fort avoir de la marge. »
Je ne peux m’empêcher de rire un peu, ma pauvre Vittoria ton tour viendra bien plus vite que tu ne le souhaites.
« - Sinon elle va très bien, toujours en guerre totale avec Mère et plus résolue que jamais à me conseiller au mieux dans les affaires du clan. Son don est un atout précieux pour cela, même si j’avoue préférer sa compagnie et son assurance. Tu lui manques tu sais, elle aimerait te revoir, chez nous en Italie. »
Je laisse l’information monter à son cerveau. Rentrer en Italie une utopie vu la façon dont mon petit frère est parti, il n’a probablement pas l’intention d’y revenir. Enfin je peux essayer au moins.
« - Tu as raison, j’ai gardé un œil sur toi, et ta carrière. C’est mon rôle de grand frère non ? M’assurer que tu ne fais pas trop de bêtises j’entends. D’ailleurs j’ai donné tes coordonnées à la charmante Jess Duchannes, j’espère que tu ne m’en veux pas. »
Rien que d’imaginer les dégâts qu’ils pourraient faire à deux ... j’ai presque peur. Peut-être aurais-je dû y réfléchir à deux fois avant de les remettre en contact. Tant pis, ce qui est fait est fait de toute façon. Il est temps de répondre à la fin de sa question : les nouvelles me concernant. Autant ne pas commencer par l’annonce de mes fiançailles ... j’ai bien l’intention de le laisser mariner encore un peu.
« - Enfin pour répondre à ta question me concernant ... J’ai rencontré une jeune humaine étonnante au temple Kazuhide. Elle m’a offert son aide, concernant mon deuil, et ... je crois bien que grâce à elle, je vais enfin le terminer. Il n’est pas question d’oublier Irys pour autant, elle aura toujours une place dans mon cœur, quoi qu’il arrive. Mais il est temps que je tourne la page. »
J’ai l’impression de ne pas être celui qui parle. Tourner la page me semble tellement étrange, presque irréaliste. Enfin ... tout comme devenir oncle sans que le père de mon neveu ne le sache. Je laisse m’échapper un soupire avant de sourire. Aslan ... ça va être un sujet tellement compliqué à aborder. Je ne vois même pas comment l’amener sur le tapis en fait pour le moment.
« - Mais, pour en revenir à l’interrogation initiale, en effet j’ai trouvé quelqu’un. Je suis même fiancé avec une ravissante jeune femme, je pense que tu l’aimerais bien. Elle est douce, très intuitive et intelligente, belle aussi ... vraiment très belle. De plus elle est très modeste, ne se surestimant pas, toujours humble, ce qui est logique avec la vie qu’elle a eue jusqu’ici. Ma fiancée a la bonté de me laisser encore un peu de temps pour finir mon deuil. A l’occasion, peut-être que je pourrais te la présenter. »
Sans vraiment m’en rendre compte, je souris. Quand je repense à Anna Lena, j’ai du baume au cœur, comme si elle y avait déjà sa place. Pourtant je ne l’ai rencontré qu’une seule fois pour le moment. A croire qu’elle m’a fait forte impression.
« - Fratello ... il y a une chose que tu as toujours refusé de me dire dans tes lettres. Pourquoi as-tu quitté notre demeure et l’Italie aussi subitement ? »
Passons aux choses sérieuses.
Je ne peux m’empêcher de sourire. Il me taquine le bougre, alors que ça ne fait même pas dix minutes qu’il est dans mon bureau, il ne changera jamais. Un véritable gamin, et je crains que ça ne soit pas près de changer. Après qu’il se soit affalé, dans un fauteuil face au mien, il plante ses iris dans les miens.
« - Ouai toi aussi tu m’as beaucoup manqué, heureusement que l’on soit restés en contact, sinon je serais devenu fou sans toi. Non pas que je suis venu ici pour te parler de mauvaise chose, il est vrai que j’ai certaine chose à te dire ... Mais dit moi, parle-moi un peu de toi. Tu as des nouvelles de notre sœur ? Est-ce qu’elle a trouvé un mari et fait des enfants ? Et toi tu as trouvé quelqu’un ? »
J’affiche un large sourire, s’il savait tout ce que j’ai à lui dire et à lui apprendre ... sans compte ce que j’ai l’intention de lui demander de faire. Daegan ... moi caro fratello (mon cher frère) tu vas tellement te détester d’être venu me voir ici, si que d’imaginer ta tête ... j’en ris d’avance.
« - Des nouvelles de Vittoria oui j’en ai. Et des fraiches de ce matin en plus. Elle refuse absolument tous ces prétendant, même de très bon parti sur lesquels je n’ai rien à redire. Quant à fonder une famille pour elle, ce n’est même pas à l’ordre du jour. En fait son argument ultime est : « Mi sposerò quando vi sposerete di nuovo voi stessi. » (Je me marierai quand tu seras toi-même marié à nouveau). Donc tu imagines bien qu’elle espère très très fort avoir de la marge. »
Je ne peux m’empêcher de rire un peu, ma pauvre Vittoria ton tour viendra bien plus vite que tu ne le souhaites.
« - Sinon elle va très bien, toujours en guerre totale avec Mère et plus résolue que jamais à me conseiller au mieux dans les affaires du clan. Son don est un atout précieux pour cela, même si j’avoue préférer sa compagnie et son assurance. Tu lui manques tu sais, elle aimerait te revoir, chez nous en Italie. »
Je laisse l’information monter à son cerveau. Rentrer en Italie une utopie vu la façon dont mon petit frère est parti, il n’a probablement pas l’intention d’y revenir. Enfin je peux essayer au moins.
« - Tu as raison, j’ai gardé un œil sur toi, et ta carrière. C’est mon rôle de grand frère non ? M’assurer que tu ne fais pas trop de bêtises j’entends. D’ailleurs j’ai donné tes coordonnées à la charmante Jess Duchannes, j’espère que tu ne m’en veux pas. »
Rien que d’imaginer les dégâts qu’ils pourraient faire à deux ... j’ai presque peur. Peut-être aurais-je dû y réfléchir à deux fois avant de les remettre en contact. Tant pis, ce qui est fait est fait de toute façon. Il est temps de répondre à la fin de sa question : les nouvelles me concernant. Autant ne pas commencer par l’annonce de mes fiançailles ... j’ai bien l’intention de le laisser mariner encore un peu.
« - Enfin pour répondre à ta question me concernant ... J’ai rencontré une jeune humaine étonnante au temple Kazuhide. Elle m’a offert son aide, concernant mon deuil, et ... je crois bien que grâce à elle, je vais enfin le terminer. Il n’est pas question d’oublier Irys pour autant, elle aura toujours une place dans mon cœur, quoi qu’il arrive. Mais il est temps que je tourne la page. »
J’ai l’impression de ne pas être celui qui parle. Tourner la page me semble tellement étrange, presque irréaliste. Enfin ... tout comme devenir oncle sans que le père de mon neveu ne le sache. Je laisse m’échapper un soupire avant de sourire. Aslan ... ça va être un sujet tellement compliqué à aborder. Je ne vois même pas comment l’amener sur le tapis en fait pour le moment.
« - Mais, pour en revenir à l’interrogation initiale, en effet j’ai trouvé quelqu’un. Je suis même fiancé avec une ravissante jeune femme, je pense que tu l’aimerais bien. Elle est douce, très intuitive et intelligente, belle aussi ... vraiment très belle. De plus elle est très modeste, ne se surestimant pas, toujours humble, ce qui est logique avec la vie qu’elle a eue jusqu’ici. Ma fiancée a la bonté de me laisser encore un peu de temps pour finir mon deuil. A l’occasion, peut-être que je pourrais te la présenter. »
Sans vraiment m’en rendre compte, je souris. Quand je repense à Anna Lena, j’ai du baume au cœur, comme si elle y avait déjà sa place. Pourtant je ne l’ai rencontré qu’une seule fois pour le moment. A croire qu’elle m’a fait forte impression.
« - Fratello ... il y a une chose que tu as toujours refusé de me dire dans tes lettres. Pourquoi as-tu quitté notre demeure et l’Italie aussi subitement ? »
Passons aux choses sérieuses.
"L'art de mettre les pieds dans le plat"
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Sam 1 Déc 2018 - 9:21
Un ricanement passa entre les lèvres de Daegan lorsque son fratella parla de leur sœur. Elle était toujours comme ça et depuis bien longtemps, à refuser les « bon partis » et à ne pas vouloir fonder une famille. A croire que les Di Altiero n’auront jamais de descendant, ce n’est pas réellement une idée qui déprime le plus jeune, il ne se voit vraiment pas tonton. Il hocha la tête en entendant Alessio dire que Vittoria ne se marierait que lorsque lui se mariera… Aucun des enfants Di Altiero n’était mariés et rien que de penser à cela… Leur mère devait être dans tous ses états puisque la seule fiancée que l’aîné avait eue n’était pas « digne » de la famille et la personne qu’aimait le cadet non plus. Elle était allée, après tout, jusqu’à tuer Isaïa, pour l’ancienne femme d’Al, Dae n’en savait rien.
Il n’eut pas le temps de répondre aux premières paroles de son frère que celui-ci continua de parler. Il ricana de façon amer, aucun enfant de la fratrie Di Altiero portait la Madre dans leur cœur, elle était après tout une femme acerbe qui voulait contrôler la vie de ses enfants. Il passa une main dans ses cheveux en soupirant, Vittoria voulait le revoir ? Elle aussi elle lui manquait… Mais il ne voulait pas revenir au pays, surtout s’il devait revoir la tête de sa mère. Il haussa les épaules en soupirant.
« Tu pourras dire à Vittoria qu’elle me manque également beaucoup, j’essayerais de lui envoyer quelque chose le mois prochain… Mais tant que mère est chez nous, je refuse de revenir en Italie. »
Un sourire apparu sur son visage lorsqu’il comprit par les paroles de son aîné que c’était lui qui avait donné ses coordonnées à Jess. Cela ne le dérangeait absolument pas puisque la jeune femme était une douce amie à ses yeux, comme une petite sœur. Il avait était surpris de la voir mais le bonheur avait rapidement fait surface.
[color=#00ccff] « Cela ne me dérange pas, elle est déjà venu me rendre visite ! Donc tout va bien, je suis content de la revoir. »
Ses yeux s’ouvrirent en grand alors qu’un sourire écarter encore plus ses lèvres. Alessio avait rencontré une femme qui l’avait aidé à faire son deuil… S’était très bien pour lui, même merveilleux. Mais il voyait un fossé se creuser entre eux, Daegan avait certes cesser de penser à Isa tous les jours, mais le fait est que, il ne sait pas s’il pourrait tomber amoureux de quelqu’un et de tourner définitivement la page de sa vie. Il secoua la tête pour se reconcentrer sur les paroles de son frère et le regarda dans les yeux alors qu’il parlait. Il était fiancé ? Avec une femme ? Mais depuis quand ? Et pourquoi ne lui a-t-il pas dit dans ses lettres ?
« Pourquoi ne me l’as-tu pas dit avant ? Je suis heureux pour toi ! D’après ce que tu me dis tu as trouvé une vrai perle… J’ai hâte de pouvoir la rencontrer fratello ! »
Son sourire sur ses lèvres s’effaça doucement à la question d’Al. Il s’y attendait à cette question, mais pas comme ça… Il est vrai qu’il avait totalement refusé d’en parler dans ses lettres tout simplement parce que ce genre de chose ne se dit pas comme ça. Il passa une main dans ses cheveux en grognant, il ne savait pas ce que son frère savait… S’il savait qu’Isa était mort, mais il lui dirait la vérité sur ce qui lui a fait quitter l’Italie.
« J’ai quitté l’Italie parce que… Mon fiancé, Isaïa est mort. Il a été tué par un hunter, je me suis rendu en France pour l’assassiner, c’est aussi simple que ça. »
Il ricana d’une façon amer et se redressa pour regarder Al dans les yeux, il ne voulait pas parler de ce qu’il avait vu, il avait peur que son frère ne le croit plus. Baissant la tête, il retira sa lentille en soupirant légèrement et dévoilant ainsi son œil aveugle, il releva la tête.
« Le fils du vieux hunter a réussi à m’enlever un œil, je ne peux plus utilisez mon pouvoir comme avant. Enfin, bref, n’en parle à personne, seul Jess et toi êtes au courant… Vittoria et mère non plus, c’est certainement mieux comme ça. »
Il remit sa lentille en soupirant et se remit correctement dans le fauteuil en regardant Al.
« Ne t’inquiète pas, je vais bien, j’ai l’habitude de vivre sans Isa… »
Il n’eut pas le temps de répondre aux premières paroles de son frère que celui-ci continua de parler. Il ricana de façon amer, aucun enfant de la fratrie Di Altiero portait la Madre dans leur cœur, elle était après tout une femme acerbe qui voulait contrôler la vie de ses enfants. Il passa une main dans ses cheveux en soupirant, Vittoria voulait le revoir ? Elle aussi elle lui manquait… Mais il ne voulait pas revenir au pays, surtout s’il devait revoir la tête de sa mère. Il haussa les épaules en soupirant.
« Tu pourras dire à Vittoria qu’elle me manque également beaucoup, j’essayerais de lui envoyer quelque chose le mois prochain… Mais tant que mère est chez nous, je refuse de revenir en Italie. »
Un sourire apparu sur son visage lorsqu’il comprit par les paroles de son aîné que c’était lui qui avait donné ses coordonnées à Jess. Cela ne le dérangeait absolument pas puisque la jeune femme était une douce amie à ses yeux, comme une petite sœur. Il avait était surpris de la voir mais le bonheur avait rapidement fait surface.
[color=#00ccff] « Cela ne me dérange pas, elle est déjà venu me rendre visite ! Donc tout va bien, je suis content de la revoir. »
Ses yeux s’ouvrirent en grand alors qu’un sourire écarter encore plus ses lèvres. Alessio avait rencontré une femme qui l’avait aidé à faire son deuil… S’était très bien pour lui, même merveilleux. Mais il voyait un fossé se creuser entre eux, Daegan avait certes cesser de penser à Isa tous les jours, mais le fait est que, il ne sait pas s’il pourrait tomber amoureux de quelqu’un et de tourner définitivement la page de sa vie. Il secoua la tête pour se reconcentrer sur les paroles de son frère et le regarda dans les yeux alors qu’il parlait. Il était fiancé ? Avec une femme ? Mais depuis quand ? Et pourquoi ne lui a-t-il pas dit dans ses lettres ?
« Pourquoi ne me l’as-tu pas dit avant ? Je suis heureux pour toi ! D’après ce que tu me dis tu as trouvé une vrai perle… J’ai hâte de pouvoir la rencontrer fratello ! »
Son sourire sur ses lèvres s’effaça doucement à la question d’Al. Il s’y attendait à cette question, mais pas comme ça… Il est vrai qu’il avait totalement refusé d’en parler dans ses lettres tout simplement parce que ce genre de chose ne se dit pas comme ça. Il passa une main dans ses cheveux en grognant, il ne savait pas ce que son frère savait… S’il savait qu’Isa était mort, mais il lui dirait la vérité sur ce qui lui a fait quitter l’Italie.
« J’ai quitté l’Italie parce que… Mon fiancé, Isaïa est mort. Il a été tué par un hunter, je me suis rendu en France pour l’assassiner, c’est aussi simple que ça. »
Il ricana d’une façon amer et se redressa pour regarder Al dans les yeux, il ne voulait pas parler de ce qu’il avait vu, il avait peur que son frère ne le croit plus. Baissant la tête, il retira sa lentille en soupirant légèrement et dévoilant ainsi son œil aveugle, il releva la tête.
« Le fils du vieux hunter a réussi à m’enlever un œil, je ne peux plus utilisez mon pouvoir comme avant. Enfin, bref, n’en parle à personne, seul Jess et toi êtes au courant… Vittoria et mère non plus, c’est certainement mieux comme ça. »
Il remit sa lentille en soupirant et se remit correctement dans le fauteuil en regardant Al.
« Ne t’inquiète pas, je vais bien, j’ai l’habitude de vivre sans Isa… »
Alessio O. Di Altiero#99589#99589#99589#99589#99589#99589#99589
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Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
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Mer 2 Jan 2019 - 0:30
Retrouvaille familial !
Feat Daegan Di Altiero & Alessio Di Altiero
Dae commence ainsi à me répondre, m’informant comme je le pensais, qu’il ne rentrerait pas chez nous tant que mère y sera. Aucun souci, je peux la virer et l’envoyer dans une autre de nos résidences quelques temps ... De toute façon c’est peut-être une solution pour que moi fratello rencontre son fils, Aslan. Même si ce dernier ne rêve que de venir me rejoindre ici.
Visiblement Jess est déjà allé le voir, je ne peux réprimer un frisson à cette idée. Je sais qu’ils vont être capable du meilleur ... comme du pire. En espérant que le meilleur prenne le dessus sur l’autre option.
« - Pourquoi ne me l’as-tu pas dit avant ? Je suis heureux pour toi ! D’après ce que tu me dis tu as trouvé une vraie perle ... J’ai hâte de pouvoir la rencontrer fratello ! »
Je ne peux retenir mon sourire. Oui Anna Lena est une perle adorable. Sauf qu’il est potentiellement nécessaire de préciser qu’à l’origine j’ai surtout cédé à notre mère pour avoir la paix. Je suis bien le seul à être obligé de maintenir un minimum de dialogue avec elle. Mais évidemment je constate que son sourire, si éclatant disparaît lorsque j’évoque son départ d’Italie.
« - J’ai quitté l’Italie parce que ... Mon fiancé, Isaïa est mort. Il a été tué par un hunter, je me suis rendu en France pour l’assassiner, c’est aussi simple que ça. »
Cette nouvelle m’attriste, même si au fond je m’attendais à quelque chose dans ce goût-là. Certes m’y être attendu rend l’information plus simple à intégrer, mais pas moins tragique pour autant. Je sais parfaitement ce que c’est que le sentiment d’avoir perdu sa moitié ... surtout dans ce cadre. Il enlève la lentille d’apparat de son œil, me dévoilant alors qu’il ne voit plus. La couleur laiteuse de son œil ne laisse aucun doute là-dessus.
« - Le fils du vieux hunter a réussi à m’enlever un œil, je ne peux plus utiliser mon pouvoir comme avant. Enfin, bref, n’en parle à personne, seul Jess et toi êtes au courant ... Vittoria et mère non plus, c’est certainement mieux comme ça. Ne t’inquiète pas, je vais bien, j’ai l’habitude de vivre sans Isa ... »
Mio fratello me pend-il pour il Papa (le pape) ? Vittoria qui ne serait pas au courant ? Bêta elle a prédit que j’aurai une mauvaise nouvelle venant de toi mais dont tu ne voudrais pas qu’elle soit au courant. Comment diable peux-tu oublier qu’elle peut voir mon avenir ? Certes pas clairement, mais elle est assez précise tout de même. Quand à m’inquiéter pour toi, c’est limite devenu une seconde nature. Ce n’est pas parce que tu as pris l’habitude de vivre sans lui, que tu vis. Il va falloir que je t’explique la différence.
« - Je voulais t’apprendre la nouvelle de vive voix fratello. Je suis navré d’apprendre le décès de ton compagnon, je me doutais bien qu’il y avait eu quelque chose de grave au vu de ton départ et de la disparition inexplicable d’Isaïa. Pour ton œil, tu sembles avoir réussi à t’y adapter à ta demi-vue, je crois que c’est ce qui compte le plus. »
Je lui souris doucement. Un sourire compatissant, et bienveillant.
« - Par contre ... être habituer à vivre sans, ce n’est pas vivre, mais survivre tout au mieux. Crois-en mon expérience. Je sais que tourner la page est vraiment difficile, voire même peut sembler impossible. Mais tu es assez fort pour pouvoir avancer, même si cela doit te prendre encore du temps. Si tu as besoin, n’hésite surtout pas à m’en parler, tu ne me dérangeras jamais. »
Dois-je amorcer l’évocation d’Aslan maintenant ? Peut-être ... Non clarifions d’abord le sujet qui fâche.
« -Et puis tu oublies un peu vite le pouvoir divinatoire de notre sœur. Elle sait que tu as vécu quelque chose de terrible, elle ignore seulement quoi. Ou plutôt elle savait que tu m’annoncerais une mauvaise nouvelle. Mais je ne lui dirais rien. Quant à mère ... Je la soupçonne d’être impliqué dans ton drame, d’une manière ou une autre. Mère est un poison, ton Isaïa ne rentrait pas plus dans son cadre que mon Irys. Elle a dû agir vis-à-vis de toi, comme elle l’a fait avec moi ... en écartant ce qu’elle considérait comme une erreur. Quoi que tu penses d’elle, crois-moi je n’en pense pas moins ... voire peut-être même encore pire que toi. »
Rien que de penser à elle, cela m’agace. Même absence elle réussit à me pourrir la vie, c’est vraiment incroyable !
« - Oh et n’oublie pas que m’inquiéter pour toi est mon rôle de grand frère, depuis le temps tu devrais pourtant le savoir. Ce n’est pas comme si dans mes lettres, je ne te l’avais pas déjà écrit. Il faut que je te parle de quelque chose d’important Daegan. Est-ce que tu te souviens de Jeanne ? »
Oui voilà, lui rappeler la mère, avant de lui annoncer qu’il est père ... ça sera moins violent comme choc.
Visiblement Jess est déjà allé le voir, je ne peux réprimer un frisson à cette idée. Je sais qu’ils vont être capable du meilleur ... comme du pire. En espérant que le meilleur prenne le dessus sur l’autre option.
« - Pourquoi ne me l’as-tu pas dit avant ? Je suis heureux pour toi ! D’après ce que tu me dis tu as trouvé une vraie perle ... J’ai hâte de pouvoir la rencontrer fratello ! »
Je ne peux retenir mon sourire. Oui Anna Lena est une perle adorable. Sauf qu’il est potentiellement nécessaire de préciser qu’à l’origine j’ai surtout cédé à notre mère pour avoir la paix. Je suis bien le seul à être obligé de maintenir un minimum de dialogue avec elle. Mais évidemment je constate que son sourire, si éclatant disparaît lorsque j’évoque son départ d’Italie.
« - J’ai quitté l’Italie parce que ... Mon fiancé, Isaïa est mort. Il a été tué par un hunter, je me suis rendu en France pour l’assassiner, c’est aussi simple que ça. »
Cette nouvelle m’attriste, même si au fond je m’attendais à quelque chose dans ce goût-là. Certes m’y être attendu rend l’information plus simple à intégrer, mais pas moins tragique pour autant. Je sais parfaitement ce que c’est que le sentiment d’avoir perdu sa moitié ... surtout dans ce cadre. Il enlève la lentille d’apparat de son œil, me dévoilant alors qu’il ne voit plus. La couleur laiteuse de son œil ne laisse aucun doute là-dessus.
« - Le fils du vieux hunter a réussi à m’enlever un œil, je ne peux plus utiliser mon pouvoir comme avant. Enfin, bref, n’en parle à personne, seul Jess et toi êtes au courant ... Vittoria et mère non plus, c’est certainement mieux comme ça. Ne t’inquiète pas, je vais bien, j’ai l’habitude de vivre sans Isa ... »
Mio fratello me pend-il pour il Papa (le pape) ? Vittoria qui ne serait pas au courant ? Bêta elle a prédit que j’aurai une mauvaise nouvelle venant de toi mais dont tu ne voudrais pas qu’elle soit au courant. Comment diable peux-tu oublier qu’elle peut voir mon avenir ? Certes pas clairement, mais elle est assez précise tout de même. Quand à m’inquiéter pour toi, c’est limite devenu une seconde nature. Ce n’est pas parce que tu as pris l’habitude de vivre sans lui, que tu vis. Il va falloir que je t’explique la différence.
« - Je voulais t’apprendre la nouvelle de vive voix fratello. Je suis navré d’apprendre le décès de ton compagnon, je me doutais bien qu’il y avait eu quelque chose de grave au vu de ton départ et de la disparition inexplicable d’Isaïa. Pour ton œil, tu sembles avoir réussi à t’y adapter à ta demi-vue, je crois que c’est ce qui compte le plus. »
Je lui souris doucement. Un sourire compatissant, et bienveillant.
« - Par contre ... être habituer à vivre sans, ce n’est pas vivre, mais survivre tout au mieux. Crois-en mon expérience. Je sais que tourner la page est vraiment difficile, voire même peut sembler impossible. Mais tu es assez fort pour pouvoir avancer, même si cela doit te prendre encore du temps. Si tu as besoin, n’hésite surtout pas à m’en parler, tu ne me dérangeras jamais. »
Dois-je amorcer l’évocation d’Aslan maintenant ? Peut-être ... Non clarifions d’abord le sujet qui fâche.
« -Et puis tu oublies un peu vite le pouvoir divinatoire de notre sœur. Elle sait que tu as vécu quelque chose de terrible, elle ignore seulement quoi. Ou plutôt elle savait que tu m’annoncerais une mauvaise nouvelle. Mais je ne lui dirais rien. Quant à mère ... Je la soupçonne d’être impliqué dans ton drame, d’une manière ou une autre. Mère est un poison, ton Isaïa ne rentrait pas plus dans son cadre que mon Irys. Elle a dû agir vis-à-vis de toi, comme elle l’a fait avec moi ... en écartant ce qu’elle considérait comme une erreur. Quoi que tu penses d’elle, crois-moi je n’en pense pas moins ... voire peut-être même encore pire que toi. »
Rien que de penser à elle, cela m’agace. Même absence elle réussit à me pourrir la vie, c’est vraiment incroyable !
« - Oh et n’oublie pas que m’inquiéter pour toi est mon rôle de grand frère, depuis le temps tu devrais pourtant le savoir. Ce n’est pas comme si dans mes lettres, je ne te l’avais pas déjà écrit. Il faut que je te parle de quelque chose d’important Daegan. Est-ce que tu te souviens de Jeanne ? »
Oui voilà, lui rappeler la mère, avant de lui annoncer qu’il est père ... ça sera moins violent comme choc.
"En douceur"
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Sam 12 Jan 2019 - 15:07
Oui, il s’était habitué à la perte de son œil, depuis le temps, c’était normal. Il y avait pourtant des moments où il aimerait bien voir des deux yeux, surtout parce qu’il doit se tourner plus que les autres pour voir les choses situés à sa gauche. Il est vrai que lors de la mort d’Isaïa, il était partit comme un sauvage sans faire attention au fait de prévenir les gens, mais il n’était pas d’humeur et ne voulait pas inquiéter sa sœur et encore moins son frère. Il ne voulait surtout pas offrir la joie à sa mère en montrant son visage meurtrie par la tristesse d’avoir perdu l’homme qu’il aime. Il rendit son sourire à Alessio, ne le retirant pas malgré les paroles de celui-ci.
Il n’avait pas tort, les premières années après la mort de son bien aimé, il avait survécu. Les moments les plus difficiles étaient souvent la nuit, l’absence du corps d’Isaïa coller contre le siens alors qu’il essaye de dormir… Même maintenant, cela lui manque, d’avoir un corps chaud à coller contre lui, une odeur autre que la sienne à sentir et une personne à aimer… Son cœur avait était brisé par cette mort, il l’avait recollé tant bien que mal en ayant plusieurs partenaires, sans oublier de ne pas s’attacher, c’était, à l’époque, trop récent. Heureusement qu’il avait un fratello comme Alessio, il était heureux de savoir qu’il pouvait venir le voir à n’importe quel moment si cela ne va pas… Pourtant, maintenant, il va bien, même s’il est vrai qu’il pense toujours à son amour perdu pour jamais, il aimerait tellement avoir une autre personne à aimer, cela serait certainement plus facile pour lui de fermer le livre de sa relation avec Isaïa. Il soupira très légèrement afin de sortir de ses pensées et regarda son frère en écoutant ses paroles.
Daegan ricana doucement, il avait oublié le pouvoir de sa sœur oui. La divination, c’était sûre qu’elle avait deviné qu’il avait une annonce à faire auprès d’Alessio, quelque chose de mauvais, son œil ou la mort d’Isaïa peu importe. Il serra les dents en entendant « mère ». Cela ne l’étonnait pas que son frère avait pensé à cela, après tout leur mère est une personne horrible, prête à tout pour que ses enfants fassent ce qu’elle veut et seulement cela. Malheureusement pour elle son fils cadet était un électron libre qui n’arrivait pas à tomber amoureux d’une femme et qui aimait plus les hommes dont il touche lorsque la nuit tombe. Il ricana doucement en imaginant le visage de sa mère si elle l’avait vue en train de s’amuser avec le corps d’un homme. Il reprit son sérieux en entendant les paroles d’Alessio, c’était naturel pour lui de s’inquiéter pour son petit frère, comme c’est mignon.
Le sourire qui était apparue sur les lèvres du mannequin lorsqu’il parla de Jeanne. C’était une femme que Daegan avait connu et ils avaient tous les deux passé une nuit de folie, il s’en souvenait mais pourquoi est-ce que son frère en parlait ? Ca il n’en savait rien, mais il devait toutefois lui dire quelque chose avant de lui demander pourquoi il lui en parle. Il posa son dos sur le dossier du fauteuil et croisa les bras en le regardant dans les yeux, puisqu’il pensait que leur mère était impliquée dans la disparition d’Isaïa et de son ancienne femme, autant lui parler de ce qu’il avait vu.
« Alessio, je dois te dire quelque chose. Avant de tuer le vieux hunter, j’ai utilisé mon pouvoir sur lui… J’ai vu le visage de mère, je ne sais pas ce qu’ils se disaient, mais après se trouvait la mort d’Isaîa. Je te le dis franchement, elle est impliquée dans la mort de l’homme que j’aimais à cet époque, j’en suis sûre à 100%. Elle a également fait tué ta femme, c’est obliger. Si je reviens en Italie et qu’elle s’y trouve, je la tuerais de mes propres mains. »
Il sourit doucement en regardant son frère.
« Oui je me souviens de Jeanne, une belle femme. Pourquoi me parles-tu d’elle ? »
Il n’avait pas tort, les premières années après la mort de son bien aimé, il avait survécu. Les moments les plus difficiles étaient souvent la nuit, l’absence du corps d’Isaïa coller contre le siens alors qu’il essaye de dormir… Même maintenant, cela lui manque, d’avoir un corps chaud à coller contre lui, une odeur autre que la sienne à sentir et une personne à aimer… Son cœur avait était brisé par cette mort, il l’avait recollé tant bien que mal en ayant plusieurs partenaires, sans oublier de ne pas s’attacher, c’était, à l’époque, trop récent. Heureusement qu’il avait un fratello comme Alessio, il était heureux de savoir qu’il pouvait venir le voir à n’importe quel moment si cela ne va pas… Pourtant, maintenant, il va bien, même s’il est vrai qu’il pense toujours à son amour perdu pour jamais, il aimerait tellement avoir une autre personne à aimer, cela serait certainement plus facile pour lui de fermer le livre de sa relation avec Isaïa. Il soupira très légèrement afin de sortir de ses pensées et regarda son frère en écoutant ses paroles.
Daegan ricana doucement, il avait oublié le pouvoir de sa sœur oui. La divination, c’était sûre qu’elle avait deviné qu’il avait une annonce à faire auprès d’Alessio, quelque chose de mauvais, son œil ou la mort d’Isaïa peu importe. Il serra les dents en entendant « mère ». Cela ne l’étonnait pas que son frère avait pensé à cela, après tout leur mère est une personne horrible, prête à tout pour que ses enfants fassent ce qu’elle veut et seulement cela. Malheureusement pour elle son fils cadet était un électron libre qui n’arrivait pas à tomber amoureux d’une femme et qui aimait plus les hommes dont il touche lorsque la nuit tombe. Il ricana doucement en imaginant le visage de sa mère si elle l’avait vue en train de s’amuser avec le corps d’un homme. Il reprit son sérieux en entendant les paroles d’Alessio, c’était naturel pour lui de s’inquiéter pour son petit frère, comme c’est mignon.
Le sourire qui était apparue sur les lèvres du mannequin lorsqu’il parla de Jeanne. C’était une femme que Daegan avait connu et ils avaient tous les deux passé une nuit de folie, il s’en souvenait mais pourquoi est-ce que son frère en parlait ? Ca il n’en savait rien, mais il devait toutefois lui dire quelque chose avant de lui demander pourquoi il lui en parle. Il posa son dos sur le dossier du fauteuil et croisa les bras en le regardant dans les yeux, puisqu’il pensait que leur mère était impliquée dans la disparition d’Isaïa et de son ancienne femme, autant lui parler de ce qu’il avait vu.
« Alessio, je dois te dire quelque chose. Avant de tuer le vieux hunter, j’ai utilisé mon pouvoir sur lui… J’ai vu le visage de mère, je ne sais pas ce qu’ils se disaient, mais après se trouvait la mort d’Isaîa. Je te le dis franchement, elle est impliquée dans la mort de l’homme que j’aimais à cet époque, j’en suis sûre à 100%. Elle a également fait tué ta femme, c’est obliger. Si je reviens en Italie et qu’elle s’y trouve, je la tuerais de mes propres mains. »
Il sourit doucement en regardant son frère.
« Oui je me souviens de Jeanne, une belle femme. Pourquoi me parles-tu d’elle ? »
Alessio O. Di Altiero#99887#99887#99887#99887#99887#99887#99887
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Jeu 21 Fév 2019 - 1:13
Mio fratello ne peut s’empêcher de ricaner gentiment pendant que je lui rappelle le pouvoir de notre sœur aînée. Décidément il ne changera jamais, toujours un véritable garnement ... Aslan tient bien de lui ! Enfin il a tout de même grandi puisqu’il me laisse dérouler mes pensées sans m’interrompre toutes les trente secondes, comme lorsqu’il était plus jeune.
Pourtant son sourire s’efface un instant, pendant qu’il se calle mieux dans son siège. Son regard s’ancre dans le mien et j’en déduis qu’il va être on ne peut plus sérieux. Qu’as-tu donc à me dire fratello pour prendre un air aussi sérieux d’un coup ?
« - Alessio, je dois te dire quelque chose. Avant de tuer le vieux hunter, j’ai utilisé mon pouvoir sur lui ... J’ai vu le visage de mère, je ne sais pas ce qu’ils se disaient, mais après se trouvait la mort d’Isaïa. Je te le dis franchement, elle est impliquée dans la mort de l’homme que j’aimais à cette époque, j’en suis sûr à 100%. Elle a également fait tuer ta femme, c’est obligé. Si je reviens en Italie et qu’elle s’y trouve, je la tuerai de mes propres mains. »
Oui ... forcément avec ce type d’affirmation tu ne pouvais qu’être sérieux. Je sais que ma mine se fait tout aussi grave que la sienne. Après tout jusque-là où je n’avais que des suppositions, maintenant ce sont des certitudes puisque je vois bien l’absence de mensonge et de tromperie dans l’œil de mio fratello. Elle est donc aussi retorse que cela ... aussi vile et sans scrupule. Encore perdre le contrôle d’un lvl D ... c’est énorme mais possible, après tout il existe bien des level E, ils n’apparaissent pas comme par magie. Cependant contacter un Hunter pour le commandité ... ça dépasse mon entendement.
De toutes les façons, je sais que ma mère ne fait jamais rien au hasard. Tout est calculé méticuleusement, avec pour but d’avoir le maximum d’impact, positif ou négatif. Ce dernier point dépendant grandement du point de vue de chacun, puisque du sien c’est forcément positif puisque dans son sens à elle. Enfin ... je vais cesser de penser à ce monstre, puisque ça ne servira qu’à alimenter ma colère plus que légitime à son égard. Rien de bien constructif donc, et surtout totalement inutile puisque cette dernière n’a pas tellement besoin d’être alimentée plus qu’elle ne l’est.
Le sourire revient sur le visage de mon frère, comme si ces dernières paroles n’avaient pas été dites. Je dois concéder que bien souvent il me désarçonne ... je suis bien plus sanguin que lui, impossible pour moi de passer de la colère à la joie en claquant des doigts.
« - Oui je me souviens de Jeanne, une belle femme. Pourquoi me parles-tu d’elle ? »
Ah fort bien tu t’en souviens. Maintenant comment vais-je t’expliquer qu’elle est tombée enceinte de toi, qu’elle a rejeté l’enfant, que Vittoria et moi l’avons élevé au domaine en écartant mère de lui, qu’il est majeur et entame enfin des études ? Ah oui et sans oublier qu’il meure d’envie de venir au Japon me rejoindre et de te rencontrer. En sommes ... Dae p’tit frattelo tu es père ! Toutes mes félicitations ! Je ne sais pas pourquoi mais ... je sais que la pilule va être compliqué à avaler. D’abord un dernier mot sur notre ... génitrice.
« - Pour commencer sache que oui, mère est responsable de la mort d’Irys. Mais tout comme pour Isaïa, sans s’être sali elle-même les mains. Cependant je te prierai de ne pas la tuer lorsque tu viendras en Italie ... pas maintenant. Elle m’est encore utile, même à son insu. »
Bon je vais lui parler un peu de notre politique intérieure, après tout j’ai bien l’intention de l’impliquer dans ce panier de crabe. Autant qu’il sache que notre mère est un magnifique pion sur cet échiquier, qui pour l’instant est fort intéressant.
« - Tu sais que bien que globalement mes idées progressistes sont acceptées, mais certains membres beaucoup plus conservateurs continuent de les rejeter en bloc. Notre mère me soutient en public, mais en privé elle alimente les quelques opposants que j’ai. La garder à l’œil me permet de les garder eux à l’œil et de prévoir leurs agissements, en plus des conseils avisés de Vittoria. Pour certains, cela a permis de les rallier à mes opinions et points de vus. »
Maintenant revenons sur le sujet d’origine : Jeanne.
« - Mais laissons ces questions pour plus tard. Tu voulais savoir pourquoi je te parle de Jeanne, l’une de tes vieilles ... très vieilles conquêtes. Déjà sache que je suis heureux que tu te souviennes d’elle, ça va ... t’aider un peu j’espère. »
Si mon but est d’alarmer ou d’inquiéter mio fratello, je crois que je vais l’atteindre sans grand soucis à ce rythme.
« - Il s’avère que, comme pour toutes tes autres conquêtes féminines, j’ai gardé un œil sur elle durant plusieurs mois après votre séparation. Juste par acquis de conscience et pour leur sécurité, au cas où. Alors je te l’accorde, tu as été d’une discrétion exemplaire sur tes origines et ta condition vampirique ... mais on ne sait jamais. Tu es mon frère, et donc un parti plus qu’enviable, tout comme Vittoria. »
Est-ce vraiment la façon dont j’introduis qu’il est père ? Si jamais il réussit à suivre le fil de ma pensée, je serai admiratif.
« - Et comme tu le sais ... c’est aussi mon rôle que te rattraper tes bêtises, comme lorsque tu étais un enfant. »
Oui sauf que là on parle tout de même d’une bêtise d’homme et plus d’enfant. Puis-je vraiment penser que tu as grandi fratello ? Ou, du moins, puis-je l’espérer fortement ?
« - Il s’avère que ... que Jeanne a eu un enfant pendant que je la surveillais de loin. Elle a eu un homme dans sa vie juste après toi. J’ai alors, par curiosité et surtout pour faire taire un doute légitime, fait vérifier l’ADN de cet enfant, juste après sa naissance. »
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Dim 10 Mar 2019 - 14:41
« - Pour commencer sache que oui, mère est responsable de la mort d’Irys. Mais tout comme pour Isaïa, sans s’être sali elle-même les mains. Cependant je te prierai de ne pas la tuer lorsque tu viendras en Italie ... pas maintenant. Elle m’est encore utile, même à son insu. »
Il fallait avouer qu’en entendant les deux dernières phrases des paroles de son frère, Daegan fut légèrement… énervé. Il ne voulait pas qu’il tue leur mère parce que celle-ci pouvait encore être utile et cela même à son insu… Pourtant, cela fait tellement longtemps que le plus jeune des Di Altiero pensait au jour où il arrachera le cœur de sa mère de ses propres mains. Bien entendue, seules deux personnes savez ce qu’il avait en tête, Jess et maintenant son frère ainé, Alessio. Le mannequin baissa légèrement la tête en soupirant, il ne devait pas dire ce qu’il pensait réellement, si son frère disait que leur mère pouvait encore servir, très bien, il ne la tuera pas. Il leva rapidement la tête en entendant de nouveau la voix de son frère et fit un sourire comme toujours.
« - Tu sais que bien que globalement mes idées progressistes sont acceptées, mais certains membres beaucoup plus conservateurs continuent de les rejeter en bloc. Notre mère me soutient en public, mais en privé elle alimente les quelques opposants que j’ai. La garder à l’œil me permet de les garder eux à l’œil et de prévoir leurs agissements, en plus des conseils avisés de Vittoria. Pour certains, cela a permis de les rallier à mes opinions et points de vus. »
Daegan ricana doucement en l’entendant et passa une main dans ses cheveux. Alessio devrait pourtant savoir que son frère n’était pas du genre à s’intéresser à tout ce genre de … Chose. S’il n’est pas revenue en Italie après avoir tué l’hunter étant la cause de son malheur, c’était justement parce qu’il en avait marre d’être … le chef par intérim de la famille le temps que son cher frère revienne. De plus il ne voulait pas revoir le visage de sa mère. Il haussa les épaules, une mine de rigolade sur le visage en regardant son frère dans les yeux. Il n’eut cependant pas le temps de dire quelque chose puisque son interlocuteur se remit à parler.
« - Mais laissons ces questions pour plus tard. Tu voulais savoir pourquoi je te parle de Jeanne, l’une de tes vieilles ... très vieilles conquêtes. Déjà sache que je suis heureux que tu te souviennes d’elle, ça va ... t’aider un peu j’espère. »
Il fronça légèrement les sourcils en écoutant ses paroles, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas vue Jeanne, il savait également que son frère garder, pour x ou y raison, une vue sur les conquêtes qu’il avait eu. Mais pourquoi cette femme en particulier ? Et pourquoi le fait qu’il s’en souvienne va l’aider un peu ? L’aider à quoi exactement. Il allait comme d’habitude ouvrir sa bouche pour parler mais son frère le devança.
« - Il s’avère que, comme pour toutes tes autres conquêtes féminines, j’ai gardé un œil sur elle durant plusieurs mois après votre séparation. Juste par acquis de conscience et pour leur sécurité, au cas où. Alors je te l’accorde, tu as été d’une discrétion exemplaire sur tes origines et ta condition vampirique ... mais on ne sait jamais. Tu es mon frère, et donc un parti plus qu’enviable, tout comme Vittoria. »
C’est sûr qu’il a été d’une discrétion sur ses origines et condition vampirique, en même temps il n’allait pas crier sur les toits qu’il était un vampire suceur de sang qui adore coucher de droite à gauche mais qui ne rêve que d’une chose : tomber amoureux d’un homme. Daegan soupira en se grattant la nuque, il chercher, dans sa tête, la raison qui fait que son frère lui parle de tout cela… Il soupira légèrement en le regardant et attendit calmement qu’Alessio finisse de dire ce qu’il voulait dire.
« - Et comme tu le sais ... c’est aussi mon rôle que te rattraper tes bêtises, comme lorsque tu étais un enfant. »
Le mannequin hocha la tête, cela n’était pas faux, il faisait pas mal de bêtise quand il était un enfant et Alessio avait toujours était là pour ramasser les dégâts… Mais Daegan avait aussi aider, un minimum, son grand frère, surtout lorsque celui-ci est partis après la mort de sa douche et que le benjamin de la famille a dût accepter d’être chef de famille en attendant le retour de son frère adoré.
« - Il s’avère que ... que Jeanne a eu un enfant pendant que je la surveillais de loin. Elle a eu un homme dans sa vie juste après toi. J’ai alors, par curiosité et surtout pour faire taire un doute légitime, fait vérifier l’ADN de cet enfant, juste après sa naissance. »
Alors qu’il passait une main dans ses cheveux, Daegan se figea légèrement en regardant son frère alors qu’il termina de parler. Est-ce qu’Alessio était en train de se moquer de lui ou est-ce qu’il était vraiment sérieux ? Donc… S’il comprenait bien, il avait un fils, âgé déjà puisque son aventure avec Jeanne date de … trop longtemps. Elle a eu un enfant et son frère a décidé de prendre soin du fils. Normalement Daegan aurait demandé des preuves et tout cela mais… si Alessio lui parlait de tout cela, c’était pour une seule raison : Il n’y avait pas de doute possible et l’enfant que Jeanne a mis au monde est bien l’enfant du benjamin de la famille Di Altiero. Il soupira doucement en se pinçant l’arête de son nez.
« Voilà pourquoi désormais je couche qu’avec des hommes … C’est une blague hein ? Nan…. Tu me ferais pas ce genre de blague et tu m’en parlerait pas si le test ADN est positif. Super… »
Il ne savait que dire d’autre, il aurait pu dire quelque chose de drôle mais il doutait fortement que ce soit le moment. Il se leva afin de faire les cents pas, il avait besoin de bouger pour remettre ses idées en place. Il n’allait bien entendue pas renier cet enfant, il savait que son frère ne le laisserait pas faire. Mais il n’était pas vraiment fait pour être père, après tout il n’était pas quelqu’un de stable au quotidien. Il couche à droite et à gauche, il n’a pas vraiment d’amis outre Jess, les autres vampires ne le connaisse pas du tout et pire que ça : il a laissait derrière lui une femme qui portait dans son ventre son enfant.
C’est après quelques minutes de réflexion qu’il se tourna vers Alessio et soupir légèrement. Daegan devait, pour cette fois, être mature et faire preuve de … il ne sait même pas quoi faire mais son frère et sa sœur ont pris soin d’élever son enfant ce qui est le plus important.
« Okay… Je ne suis pas quelqu’un qui doit avoir un enfant, je ne suis même pas foutue de trouver un homme pour partager ma vie. Mais… D’accord, fait le venir ici, je refuse qu’il reste trop proche de mère. Je veux le rencontrer et… Je ne sais pas quoi faire d’autre. Outre notre sœur, notre mère et toi, qui est au courant ? Est-ce que les vieux croulants de vampire que tu dois croiser pendant les réunions sont au courant ? Depuis combien de temps tu sais que j’ai un enfant ? Pourquoi tu ne me l’a pas dit avant ? »
Il fallait avouer qu’en entendant les deux dernières phrases des paroles de son frère, Daegan fut légèrement… énervé. Il ne voulait pas qu’il tue leur mère parce que celle-ci pouvait encore être utile et cela même à son insu… Pourtant, cela fait tellement longtemps que le plus jeune des Di Altiero pensait au jour où il arrachera le cœur de sa mère de ses propres mains. Bien entendue, seules deux personnes savez ce qu’il avait en tête, Jess et maintenant son frère ainé, Alessio. Le mannequin baissa légèrement la tête en soupirant, il ne devait pas dire ce qu’il pensait réellement, si son frère disait que leur mère pouvait encore servir, très bien, il ne la tuera pas. Il leva rapidement la tête en entendant de nouveau la voix de son frère et fit un sourire comme toujours.
« - Tu sais que bien que globalement mes idées progressistes sont acceptées, mais certains membres beaucoup plus conservateurs continuent de les rejeter en bloc. Notre mère me soutient en public, mais en privé elle alimente les quelques opposants que j’ai. La garder à l’œil me permet de les garder eux à l’œil et de prévoir leurs agissements, en plus des conseils avisés de Vittoria. Pour certains, cela a permis de les rallier à mes opinions et points de vus. »
Daegan ricana doucement en l’entendant et passa une main dans ses cheveux. Alessio devrait pourtant savoir que son frère n’était pas du genre à s’intéresser à tout ce genre de … Chose. S’il n’est pas revenue en Italie après avoir tué l’hunter étant la cause de son malheur, c’était justement parce qu’il en avait marre d’être … le chef par intérim de la famille le temps que son cher frère revienne. De plus il ne voulait pas revoir le visage de sa mère. Il haussa les épaules, une mine de rigolade sur le visage en regardant son frère dans les yeux. Il n’eut cependant pas le temps de dire quelque chose puisque son interlocuteur se remit à parler.
« - Mais laissons ces questions pour plus tard. Tu voulais savoir pourquoi je te parle de Jeanne, l’une de tes vieilles ... très vieilles conquêtes. Déjà sache que je suis heureux que tu te souviennes d’elle, ça va ... t’aider un peu j’espère. »
Il fronça légèrement les sourcils en écoutant ses paroles, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas vue Jeanne, il savait également que son frère garder, pour x ou y raison, une vue sur les conquêtes qu’il avait eu. Mais pourquoi cette femme en particulier ? Et pourquoi le fait qu’il s’en souvienne va l’aider un peu ? L’aider à quoi exactement. Il allait comme d’habitude ouvrir sa bouche pour parler mais son frère le devança.
« - Il s’avère que, comme pour toutes tes autres conquêtes féminines, j’ai gardé un œil sur elle durant plusieurs mois après votre séparation. Juste par acquis de conscience et pour leur sécurité, au cas où. Alors je te l’accorde, tu as été d’une discrétion exemplaire sur tes origines et ta condition vampirique ... mais on ne sait jamais. Tu es mon frère, et donc un parti plus qu’enviable, tout comme Vittoria. »
C’est sûr qu’il a été d’une discrétion sur ses origines et condition vampirique, en même temps il n’allait pas crier sur les toits qu’il était un vampire suceur de sang qui adore coucher de droite à gauche mais qui ne rêve que d’une chose : tomber amoureux d’un homme. Daegan soupira en se grattant la nuque, il chercher, dans sa tête, la raison qui fait que son frère lui parle de tout cela… Il soupira légèrement en le regardant et attendit calmement qu’Alessio finisse de dire ce qu’il voulait dire.
« - Et comme tu le sais ... c’est aussi mon rôle que te rattraper tes bêtises, comme lorsque tu étais un enfant. »
Le mannequin hocha la tête, cela n’était pas faux, il faisait pas mal de bêtise quand il était un enfant et Alessio avait toujours était là pour ramasser les dégâts… Mais Daegan avait aussi aider, un minimum, son grand frère, surtout lorsque celui-ci est partis après la mort de sa douche et que le benjamin de la famille a dût accepter d’être chef de famille en attendant le retour de son frère adoré.
« - Il s’avère que ... que Jeanne a eu un enfant pendant que je la surveillais de loin. Elle a eu un homme dans sa vie juste après toi. J’ai alors, par curiosité et surtout pour faire taire un doute légitime, fait vérifier l’ADN de cet enfant, juste après sa naissance. »
Alors qu’il passait une main dans ses cheveux, Daegan se figea légèrement en regardant son frère alors qu’il termina de parler. Est-ce qu’Alessio était en train de se moquer de lui ou est-ce qu’il était vraiment sérieux ? Donc… S’il comprenait bien, il avait un fils, âgé déjà puisque son aventure avec Jeanne date de … trop longtemps. Elle a eu un enfant et son frère a décidé de prendre soin du fils. Normalement Daegan aurait demandé des preuves et tout cela mais… si Alessio lui parlait de tout cela, c’était pour une seule raison : Il n’y avait pas de doute possible et l’enfant que Jeanne a mis au monde est bien l’enfant du benjamin de la famille Di Altiero. Il soupira doucement en se pinçant l’arête de son nez.
« Voilà pourquoi désormais je couche qu’avec des hommes … C’est une blague hein ? Nan…. Tu me ferais pas ce genre de blague et tu m’en parlerait pas si le test ADN est positif. Super… »
Il ne savait que dire d’autre, il aurait pu dire quelque chose de drôle mais il doutait fortement que ce soit le moment. Il se leva afin de faire les cents pas, il avait besoin de bouger pour remettre ses idées en place. Il n’allait bien entendue pas renier cet enfant, il savait que son frère ne le laisserait pas faire. Mais il n’était pas vraiment fait pour être père, après tout il n’était pas quelqu’un de stable au quotidien. Il couche à droite et à gauche, il n’a pas vraiment d’amis outre Jess, les autres vampires ne le connaisse pas du tout et pire que ça : il a laissait derrière lui une femme qui portait dans son ventre son enfant.
C’est après quelques minutes de réflexion qu’il se tourna vers Alessio et soupir légèrement. Daegan devait, pour cette fois, être mature et faire preuve de … il ne sait même pas quoi faire mais son frère et sa sœur ont pris soin d’élever son enfant ce qui est le plus important.
« Okay… Je ne suis pas quelqu’un qui doit avoir un enfant, je ne suis même pas foutue de trouver un homme pour partager ma vie. Mais… D’accord, fait le venir ici, je refuse qu’il reste trop proche de mère. Je veux le rencontrer et… Je ne sais pas quoi faire d’autre. Outre notre sœur, notre mère et toi, qui est au courant ? Est-ce que les vieux croulants de vampire que tu dois croiser pendant les réunions sont au courant ? Depuis combien de temps tu sais que j’ai un enfant ? Pourquoi tu ne me l’a pas dit avant ? »
Alessio O. Di Altiero#100166#100166#100166#100166#100166#100166#100166
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Lun 1 Avr 2019 - 15:15
Il se pince l’arrête du nez. Il comprend donc où je veux en venir et surtout ce que ça implique.
« - Voilà pourquoi désormais je couche qu’avec des hommes ... C’est une blague hein ? Nan ... Tu me ferais pas ce genre de blague et tu m’en parlerais pas si le test ADN est positif. Super ... »
Le silence prend place entre nous. Dae se lève et commence à faire les cents pas dans mon bureau. Il est plongé dans ses pensées et ne semble plus faire attention à ce qu’il l’entoure, et encore moins au nombre d’aller-retour effectué. L’idée n’est tout de même pas de creuser une tranchée dans la pièce ... si ?
J’entendrai presque les reproches qu’il peut se faire mentalement. Dae ... Dae ... Dae, tu n’as rien à te reprocher. Jeanne a été une de tes nombreuses conquêtes d’un soir, tu n’étais pas tellement plus attaché à elle que ça. Ne commence donc pas à te tourmenter pour un évènement du passé, surtout que tu ne peux le changer.
Au bout d’un long moment, je dirais une bonne demi-heure de réflexion intense, il me regarde à nouveau et soupire. Dois-je en conclure que tu as fini ton tri mental et que la discussion peut reprendre mio fratello ?
« - Okay ... Je ne suis pas quelqu’un qui doit avoir un enfant, je ne suis même pas foutue de trouver un homme pour partager ma vie. Mais ... D’accord, fait le venir ici, je refuse qu’il reste trop proche de mère. Je veux le rencontrer et ... Je ne sais pas quoi faire d’autre. Outre notre sœur, notre mère et toi, qui est au courant ? Est-ce que les vieux croulants de vampire que tu dois croiser pendant les réunions sont au courant ? Depuis combien de temps tu sais que j’ai un enfant ? Pourquoi tu ne me l’as pas dit avant ? »
En effet, la discussion reprend. Par où commencer à répondre ?
« - Je sais que tu as un enfant depuis sa naissance Daegan. Ce qui fait 30 ans maintenant. Sa mère l’a abandonné en découvrant sa nature vampirique et me l’a confié. Avec Vittoria, nous l’avons appelé Aslan ... comme ton second prénom. Je ne te l’ai pas dit avant pour plusieurs raisons. La première étant que je ne voulais pas prendre le risque que ma lettre soit interceptée et lu par quelqu’un d’autre que toi. La seconde, parce qu’il me semblait et me semble toujours, mieux de te l’annoncer en face à face et de vive voix. La dernière est plus prosaïque, je n’ai pas eu énormément de temps pour quitter l’Italie depuis longtemps, or tu vadrouilles de par le monde et il m’était difficile de prévoir où tu pouvais te trouver pour y être en même temps que toi. »
Je ne le sens pas réellement convaincu par mes dires. Je ne peux pas lui en vouloir, après tout Aslan est adulte maintenant et ils ne se connaissent pas.
« - Vittoria est au courant de la vérité, tout comme Sergio et bien entendu Aslan. Mère l’a deviné par la suite, mais j’ai veillé à ce qu’elle ne l’approche pas et plus encore à ce que ton fils se méfie d’elle comme de la peste. Les vieux croulants, comme tu dis, savent juste ce qu’ils ont besoin de savoir : Aslan est mon neveu. L’avantage est qu’ils ne vont pas chercher plus loin, puisque ton fils est un level B. »
Je lui sers un verre et m’en sers un aussi. Il y a tellement de chose à dire.
« - Tu sais petit frère ... je ne suis pas certain que quiconque doive avoir un enfant. Et n’avoir personne pour partager sa vie n’a pas de lien avec ça. On ne naît pas parent, on le devient, parce que c’est quelque chose qui s’apprend avec le temps. Je sais que tu seras génial avec Aslan. Il rêve de te rencontrer depuis tellement de temps. Vittoria et moi lui avons parlé de toi, sans rien lui cacher. Il sait que tu ignorais sa naissance et son existence, et il ne t’en tient pas rigueur. Il est persuadé tu n’étais pas prêt pour être père à l’époque, mais surtout pas prêt de rentrer en Italie. »
Je me lève, pose mon verre sur mon bureau et ouvre l’un des tiroirs. J’en ressors un album de photos, ainsi qu’un carnet et une lettre. Je les donne tous à mio fratello. J’espère que ça l’aidera.
« - Il te ressemble beaucoup tu sais ? Aussi bien en caractère que physiquement. Vittoria a fait un album photo pour toi et elle me l’a confié, sachant que je te verrai surement en étant ici. Le carnet et la lettre viennent d’Aslan. J’ignore ce qu’il a pu marquer dedans, mais c’était important pour lui que je te les donne. »
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