[EVENT] Celui qui ne pouvait choir (21/06/2018, ~1h)
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Aaren S. Hermansson
Raphaël de La Roche
Le Narrateur
7 participants
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Aaren S. Hermansson#100920#100920#100920#100920#100920#100920
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Dim 30 Juin 2019 - 13:01
Il y avait eu un bref échange entre Altaïr et Bradley, sur la possibilité que le virus eut muté pour provoquer des effets jusqu’alors inconnus. La remarque d’Alta était pertinente. Cependant, sur ce coup, Aaren était plutôt alignée sur la réflexion du chef de clan américain. La coïncidence qu’un lycan infecté avec une forme mutée du pathogène fût tué par un hunter. Par ailleurs… il doutait sérieusement que le virus pût provoquer de tels symptômes au niveau de la plaie, partiellement nécrosée.
Junya avança une hypothèse concrète sur les auteurs de la mort du lycan. L’Ordre Renfield. Bien sûr, il y pensait depuis le début. Même s’il préférait se tromper. Si c’était eux, les relations risquaient de se compliquer, d’autant qu’Aaren était en désaccord sur de nombreux points avec leur hiérarchie. L’ambiance était déjà tendue, et ça ne s’arrangerait pas. D’autant qu’il les soupçonnait d’être responsables de la propagation de ce virus. S’il n’avait jamais parlé de ses soupçons jusqu’à présent, c’était pour éviter d’attirer leur attention.
A sa question sur l’identité du lycan, Junya répondit par l’affirmative. Le chef des chevaliers baissa légèrement la tête. Ainsi, il s’agissait bien du meurtrier d’Emeraude… même s’il n’avait sans doute pas été maître de lui-même lorsque c’était arrivé. Raphaël était parti au bon moment. Apprendre cette nouvelle lui aurait fait un nouveau choc, et personne ici ne pouvait prédire sa réaction, un spectacle qu’il était souhaitable de ne pas offrir aux vautours du Sénat.
Quant à Asuna, elle ne reconnaissait pas la victime. C’était, en un sens, positif, ainsi elle s’évitait une peine supplémentaire. Par contre, ça ne leur disait pas qui il était. Et sous cette forme, personne ne pourrait mettre un nom sur son visage humain. Le norvégien eut de la peine pour ce lycan ; mourir fou, malade depuis des mois, seul et isolé des siens… Aaren tourna la tête vers l’Alpha.
Oui, si vous pouviez vous renseigner, ça pourrait nous être utile. Vous pouvez prendre une photo, ou un échantillon de son odeur, pour faciliter son identification par les vôtres. Toutefois, si vous souhaitez toucher le corps, je vous demande d’enfiler ces gants en premier lieu.
Il lui tendit une paire de gants similaire à celle qu’il portait actuellement. Puis il fit face à Junya.
C’est déjà un bon indice, ça nous donne une base d’où reprendre cette recherche. J’irai voir le pharmacien pour récupérer les images de vidéosurveillance. Pour le reste, tu souhaites peut-être l’interroger toi-même ? ça ne me pose aucun problème, étant donné que vous êtes sur cette enquête depuis le début. L’aide de Bradley pourrait vous être utile, mais ça, je vous laisse voir entre vous. Si jamais tu as besoin d’autre chose, d’hommes, ou même de ma participation, n’hésite pas.
Asuna les interrompit pour annoncer l’arrivée prochaine du chef italien. Voilà une nouvelle satisfaisante. Aaren avait hâte de faire sa connaissance, même si c’était en de tristes circonstances. Il lui tardait de découvrir quel genre de personnage il était.
Oh, il pourra certainement apporter son concours, même si vous êtes déjà utile, ne serait-ce que grâce à vos contacts chez les lycans.
Le regard d’Aaren glissa sur les différents protagonistes, en passant par son ancienne hunter, avant de revenir sur le cadavre. Il s’en rapprocha de nouveau, pour cette fois annoncer son verdict sur le type d’arme utilisé.
Selon mon analyse, la lame est plutôt courte, très affûtée sur un côté, voire peut-être deux. Simple ou double tranchant, ça je ne saurais dire pour le moment. Il doit s’agir d’un couteau ou d’une dague. Mais notre légiste pourra nous renseigner avec l’autopsie. Mais il y a autre chose de marquant.
Aaren sortit un outil métallique propre d’un kit de police scientifique qu’il portait sur lui, pour écarter les deux pans de la plaie. Avec une pince, il préleva un morceau de chaire et revint vers les autres.
Voyez, la chaire est légèrement nécrosée. Je ne connais pas d’antécédent de ce type, même en pathologie. Il me paraît peu probable que le virus en soit à l’origine, car notre spécimen retenu au sous-sol ne porte aucune marque similaire. Donc, pour moi, c’est l’arme qui a provoqué cet effet. Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais, il n’est pas impossible qu’elle soit plus qu’une simple arme de hunter. Une arme anti-lycan, en d’autre termes, qui, à l’instar de nos armes avec les vampires, est capable de stopper la régénération des lycans.
Aaren glissa le prélèvement dans un sachet en plastique qu’il tendit au hunter en poste près du corps. Cet échantillon sera analysé dans leur laboratoire en même temps que le corps. Il s’adressa ensuite à Alta.
Ta remarque sur la mutation génétique est pertinente et je la garde de côté. Toutefois, je pense la piste d’une arme anti-lycan plus plausible pour le moment. D’autant que ce lycan -il désigna le corps- est infecté depuis plusieurs mois, et le nôtre, au sous-sol, depuis plus longtemps encore, or, lui ne présente aucun signe de mutation. Nous explorerons ton idée si la mienne s’avère incorrecte. Mais il est bon de rester vigilant sur l’évolution de la maladie. Je demanderai des analyses poussées sur l’individu captif.
Aaren se tourna une dernière fois vers la scène de crime. Ses hommes avaient terminé de prendre des photos et de faire leurs prélèvements. Il ne voyait pas ce qui pouvait être encore bon à prendre, aussi, il était temps d’évacuer le corps jusque dans leurs locaux.
Bien, je pense que nous avons fait le tour sur ce lycan. Je le laisse peut-être encore le temps que sieur Altiero arrive, s’il veut avoir son propre point de vue, mais ensuite mes hommes l’évacueront. Je vous ferai parvenir à tous les résultats de l’autopsie et toute information pertinente sur le sujet. Avez-vous d’autres remarques ?
Sa question s’adressait à tout le monde. Il voulait être sûr de n’avoir rien loupé. Il était peut-être bon, il n’était pas infaillible, et il ne souffrirait d’aucune erreur de sa part dans cette affaire.
Junya avança une hypothèse concrète sur les auteurs de la mort du lycan. L’Ordre Renfield. Bien sûr, il y pensait depuis le début. Même s’il préférait se tromper. Si c’était eux, les relations risquaient de se compliquer, d’autant qu’Aaren était en désaccord sur de nombreux points avec leur hiérarchie. L’ambiance était déjà tendue, et ça ne s’arrangerait pas. D’autant qu’il les soupçonnait d’être responsables de la propagation de ce virus. S’il n’avait jamais parlé de ses soupçons jusqu’à présent, c’était pour éviter d’attirer leur attention.
A sa question sur l’identité du lycan, Junya répondit par l’affirmative. Le chef des chevaliers baissa légèrement la tête. Ainsi, il s’agissait bien du meurtrier d’Emeraude… même s’il n’avait sans doute pas été maître de lui-même lorsque c’était arrivé. Raphaël était parti au bon moment. Apprendre cette nouvelle lui aurait fait un nouveau choc, et personne ici ne pouvait prédire sa réaction, un spectacle qu’il était souhaitable de ne pas offrir aux vautours du Sénat.
Quant à Asuna, elle ne reconnaissait pas la victime. C’était, en un sens, positif, ainsi elle s’évitait une peine supplémentaire. Par contre, ça ne leur disait pas qui il était. Et sous cette forme, personne ne pourrait mettre un nom sur son visage humain. Le norvégien eut de la peine pour ce lycan ; mourir fou, malade depuis des mois, seul et isolé des siens… Aaren tourna la tête vers l’Alpha.
Oui, si vous pouviez vous renseigner, ça pourrait nous être utile. Vous pouvez prendre une photo, ou un échantillon de son odeur, pour faciliter son identification par les vôtres. Toutefois, si vous souhaitez toucher le corps, je vous demande d’enfiler ces gants en premier lieu.
Il lui tendit une paire de gants similaire à celle qu’il portait actuellement. Puis il fit face à Junya.
C’est déjà un bon indice, ça nous donne une base d’où reprendre cette recherche. J’irai voir le pharmacien pour récupérer les images de vidéosurveillance. Pour le reste, tu souhaites peut-être l’interroger toi-même ? ça ne me pose aucun problème, étant donné que vous êtes sur cette enquête depuis le début. L’aide de Bradley pourrait vous être utile, mais ça, je vous laisse voir entre vous. Si jamais tu as besoin d’autre chose, d’hommes, ou même de ma participation, n’hésite pas.
Asuna les interrompit pour annoncer l’arrivée prochaine du chef italien. Voilà une nouvelle satisfaisante. Aaren avait hâte de faire sa connaissance, même si c’était en de tristes circonstances. Il lui tardait de découvrir quel genre de personnage il était.
Oh, il pourra certainement apporter son concours, même si vous êtes déjà utile, ne serait-ce que grâce à vos contacts chez les lycans.
Le regard d’Aaren glissa sur les différents protagonistes, en passant par son ancienne hunter, avant de revenir sur le cadavre. Il s’en rapprocha de nouveau, pour cette fois annoncer son verdict sur le type d’arme utilisé.
Selon mon analyse, la lame est plutôt courte, très affûtée sur un côté, voire peut-être deux. Simple ou double tranchant, ça je ne saurais dire pour le moment. Il doit s’agir d’un couteau ou d’une dague. Mais notre légiste pourra nous renseigner avec l’autopsie. Mais il y a autre chose de marquant.
Aaren sortit un outil métallique propre d’un kit de police scientifique qu’il portait sur lui, pour écarter les deux pans de la plaie. Avec une pince, il préleva un morceau de chaire et revint vers les autres.
Voyez, la chaire est légèrement nécrosée. Je ne connais pas d’antécédent de ce type, même en pathologie. Il me paraît peu probable que le virus en soit à l’origine, car notre spécimen retenu au sous-sol ne porte aucune marque similaire. Donc, pour moi, c’est l’arme qui a provoqué cet effet. Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais, il n’est pas impossible qu’elle soit plus qu’une simple arme de hunter. Une arme anti-lycan, en d’autre termes, qui, à l’instar de nos armes avec les vampires, est capable de stopper la régénération des lycans.
Aaren glissa le prélèvement dans un sachet en plastique qu’il tendit au hunter en poste près du corps. Cet échantillon sera analysé dans leur laboratoire en même temps que le corps. Il s’adressa ensuite à Alta.
Ta remarque sur la mutation génétique est pertinente et je la garde de côté. Toutefois, je pense la piste d’une arme anti-lycan plus plausible pour le moment. D’autant que ce lycan -il désigna le corps- est infecté depuis plusieurs mois, et le nôtre, au sous-sol, depuis plus longtemps encore, or, lui ne présente aucun signe de mutation. Nous explorerons ton idée si la mienne s’avère incorrecte. Mais il est bon de rester vigilant sur l’évolution de la maladie. Je demanderai des analyses poussées sur l’individu captif.
Aaren se tourna une dernière fois vers la scène de crime. Ses hommes avaient terminé de prendre des photos et de faire leurs prélèvements. Il ne voyait pas ce qui pouvait être encore bon à prendre, aussi, il était temps d’évacuer le corps jusque dans leurs locaux.
Bien, je pense que nous avons fait le tour sur ce lycan. Je le laisse peut-être encore le temps que sieur Altiero arrive, s’il veut avoir son propre point de vue, mais ensuite mes hommes l’évacueront. Je vous ferai parvenir à tous les résultats de l’autopsie et toute information pertinente sur le sujet. Avez-vous d’autres remarques ?
Sa question s’adressait à tout le monde. Il voulait être sûr de n’avoir rien loupé. Il était peut-être bon, il n’était pas infaillible, et il ne souffrirait d’aucune erreur de sa part dans cette affaire.
Invité
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Lun 22 Juil 2019 - 23:14
« J’pourrais p’t-être vous aider Ryan. J’ai de l’expérience pour ce qui est de chasser les gens. Si savoir qui s’était a encore de l’importance bien entendu... »
Je me tournai vers Dwight Hodgkin.
« Ça l’a. Si ce qu’on pense est confirmé, c’est, à l’instar du lycan détenu par les Chevaliers des Ombres, un des premiers cas recensés de cette maladie. Les chances sont maigres, mais il est possible que remonter sa piste puisse nous permettre d’en savoir plus sur l’origine du virus. Et aucune piste ne devrait être ignoré, dans la situation où nous nous trouvons. »
Sans compter que cela aiderait peut-être Raphaël à faire son deuil, mais cela n’avait rien à voir avec cette crise et n’avait donc pas à être dit. Le hasard avait bien fait les choses. Je ne lui dirais que le meurtrier de sa fiancée était hors d’état de nuire quand nous nous verrions demain. Il avait besoin d’un peu de temps pour lui et j’ignorais quelle serait sa réaction. Est-ce que cela lui plairait d’entendre que personne d’autre ne serait blessé par sa faute, ou retomberait-il dans cette dépression qui avait suivi la mort de sa compagne ? Je devais bien avouer que je n’avais jamais compris cette passion dévorante qu’il avait pour cette mortelle. Après tout, pour nous, des décennies ne représentaient pas grand-chose. De toute façon, elle aurait fini par mourir très vite, de manière inéluctable. Pour nous autres vampires, une vie humaine était aussi éphémère que la flamme d’une bougie, raison pour laquelle j’évitais de m’attacher trop aux humains que je fréquentais, même ceux que je considérais comme des amis. Mais une mort de vieillesse lui aurait au moins épargné la brutalité de cette séparation. S’il y avait une chose que je comprenais, c’était la douleur de ceux qui restent après avoir perdu un être cher.
En tout cas, j’espérais que ce lycan était un des premiers atteints qui avaient répandus ce virus en ville. Si c’était le cas, nous aurions des chances de comprendre où il l’avait attrapé, et dans le cas contraire, tenter de remonter la piste de celui qui l’avait mordu jusqu’à ce qu’on ait des réponses claires ou soyons bloqués une fois de plus. La lycane nous informa que Di Altiero se rendait sur les lieux. Je trouvais toujours étrange qu’il ne fût pas venu directement, mais ses raisons n’appartenaient qu’à lui.
Aaren accepta de s’occuper de la vidéosurveillance, ce qui m’éviterait des efforts superflus. Tout s’arrangeait parfaitement.
« En effet, j’aimerais au moins participer à cet interrogatoire. Et je pense que Raphaël aussi. »
J’en avais fini ici. Je doutais qu’on pusse en apprendre plus sans une autopsie en bonne et due forme, mais je laissais ce soin aux Chevaliers. Il faudrait aussi sans doute arranger les choses avec la police. Je ne tenais pas à me faire remarquer de la communauté humaine de la ville plus que nécessaire. Autant mettre les voiles. Vu la gravité de la blessure, le hunter avait dû me préparer une jolie piste à suivre, encore toute fraîche. Il était temps d’en savoir un peu plus sur l’arme qui avait fait une telle blessure. J’allais l’annoncer, lorsque mon mal de tête reprit, brutal et intense. J’accusai le coup, mais affichai bonne figure. Mon retour plus sérieux dans la politique vampirique était encore trop récent. Je ne pouvais pas me permettre de montrer quelque signe de faiblesse que ce soit à mes semblables. De plus, je commençais à comprendre que ces maux de crâne impliquait de plus en plus des absences que j’aurais souhaité éviter. Cela changeait le programme du tout au tout. Rentrer au manoir était impératif, et au plus vite.
« Rien à redire pour ma part. On se recontacte pour la suite des opérations. Dwight Hodgkin, si vous voulez reporter ce rendez-vous, Miss Archet saura où me contacter. »
Avec un sourire malicieux, factice pour une fois, je saluai l’assemblée d’une théâtrale révérence et disparut, réapparaissant aussi sec dans le salon de mon manoir. Nous autres aristocrates, étions doués pour jouer la comédie, après tout. Je regrettai de ne pouvoir me mettre sur cette piste, mais il semblait que l’Américain disposait de meilleurs moyens que de le faire, après tout. J’avais au moins hâte de savoir si mon réseau d’informateurs en ville pourrait m’apprendre quelque chose de plus.
Asuna S. Hirano#101307#101307#101307#101307#101307#101307#101307
Lycan Alpha - Meute Hirano
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Dim 4 Aoû 2019 - 0:56
Celui qui ne pouvait choir
Feat Bradley Dwight Hodgkin, Raphaël de La Roche, Junya Ryan, Aaren S. Hermansson, Altaïr Arafa-Nazari, Riku Kobayashi, Sumire Tabekawa & Asuna S. Hirano
L’cowboy semble presque contrarié par le message qu’il a reçu. Pour contrarier un homme y’a un truc majeur : sa femme ! Dit-elle qu’il doit rentrer ? P’t’être bien. Ou alors elle veut savoir et il l’envoie sur les roses. Possible aussi. J’le connais pas assez pour trancher ent’les deux d’toute façon.
J’avoue que je suis mitigée sur sa proposition d’aide ... On parle pas d’chasse à l’homme ça ! Genre c’est un passe-temps normal ! Mais d’quelle planète il sort ? Ah oui non mauvais question. Il vient d’la planète Vamp. Donc chasse à l’homme limite du sport international quoi ... Enfin il parle d’aider ... alors p’t’être qu’il parle plutôt de pister, mais qu’il a utilisé un autre mot. Ouai tu t’convaincs pas toi-même Asuna. J’te sens sceptique. Heureusement le vampi’blond pense comme moi, on parle bien de pister, ou essayer d’le faire, son odeur. Mais pas d’une chasse ! Pister et chasser c’est pas exactement pareil quoi.
C’est triste pour la jeune femme morte, et j’aiderai volontiers si j’le pouvais, mais là ... là entre ce p’tain d’virus à la con et ça ... CA ! Y’a au moins une personne dans c’te ville qui sait comment nous tuer ... et bloquer not’ régène ... c’est carrément pas bon.
En vrai c’est Aaren, mon chouchou, qui m’ramène à la situation. Enfin qui m’fait focus dessus quoi. Il m’confirme que tous les renseignements sont bon à prendre vu l’histoire. Il m’file des gants pour qu’je puisse toucher l’corps ... Sérieusement j’ai l’impression d’être à nouveau infirmière ! Sauf que c’est nettement moins glamour comme endroit. J’prends la paire de gants et j’les enfile sans discuter. J’comprends bien pourquoi faut l’faire. Ca s’rait con d’altérer les indices juste parce qu’on a pas mis d’gants !
Tout en l’écoutant, j’m’accroupie face à mon camarade d’infortune. En faisant attention à lui, j’prends une photo avec mon portable. P’t’être qu’elle sera parlante pour les lycans qu’je connais. Ogawa connait pas mal de monde dans l’coin, Bad Guimauve a forcément vu du monde passer dans son resto, et puis Taena ... ba ... elle a bien une meute si j’dis pas d’connerie. Y’a bien une personne qui va pouvoir nous faire avancer là d’dans ! Oui prendre un échantillon de son odeur ... comment j’vais faire ça moi. J’peux prendre des poils ... Ouai c’est ça ! J’attrape un sachet plastique, et j’pose ma main de sa patte antérieure droite avant d’murmurer une promesse, plus pour moi et lui, qu’pour les autres. J’espère juste qu’Aaren m’laissera le faire.
« Je suis désolée. On va chercher ta meute, ta famille. Et si jamais on les trouve pas, j’m’occuperai d’toi. Tu pourras reposer en paix, je te le promets. »
J’prélève ensuite quelques poils et les mets dans mon sachet. Sachet qu’je mets dans ma poche arrière de jeans. Comment d’mander à mon chouchou quand il pense que l’corps pourra être restitué pour les rites funéraires, pour qu’il puisse recevoir l’attention qu’il mérite et surtout qu’il puisse reposer en paix ? Parce que j’suis pas sûre du tout qu’tout c’beau monde soit dans la mouvance d’accepter qu’il ait autant d’attention. Sauf qu’avant qu’je pose ma question, voilà mon roux qui m’informe d’son arrivée. Ok parfait, j’transmets.
J’note tout d’fois que mentionner son arrivée prochaine attire l’attention du cowboy. P’t’être parce qu’il est méga étrange de pas être v’nu de leur lieu mondain direct comme ils l’ont tous fait. Pourquoi faire un détour ? Franchement ! Mon chouchou semble plus enthousiaste lui, genre zéro soucis d’être prévu en même temps qu’tout l’monde et d’arriver à contre temps ! Il me dit même qu’je suis pas aussi inutile qu’ça, m’ouai .... on va dire ça. J’suis pas convaincue.
Ensuite le v’là qui s’lance dans une analyse, ou dans ses conclusions actuelles, sur la situation. J’l’écoute avec attention, Alessio voudra probablement les connaitre et vu qu’suis ici, autant que j’en profite pour m’informer au maximum. Je sais pas si ces dires me rassure ou non cependant. Ca s’rait l’arme qui serait à l’origine de la nécrose ? Ca fait froid dans l’dos ! Une arme anti-lycan .... ce qui m’inquiète d’un coup c’est qu’le gugus qui a tué mon camarade est encore en VIE ! Donc il sait comment refaire ce type d’arme, c’est pas l’cas pour les vampires, l’secret est perdu d’puis longtemps donc y’a pas d’nouvelles armes contre eux à venir de suite !
La mutation du virus est écartée ? Oulà les coupains, j’suis pas sûre qu’on puisse mettre ça d’côté totalement. La preuve est d’vant vous ! Est-ce qu’il a pas muté chez moi pour pas être ... très actif ? Même si mon vampi’doc dit qu’médicalement parlant ça va. D’autres remarques ? Er ... non j’ai pas spécialement envie d’avouer comme ça d’vant tout l’monde que potentiellement j’peux tourner folle. De plus, j’ai juste une formation médicale de base, j’vois pas grand-chose à rajouter à cet exposé complet.
C’est à c’moment là qu’il décide d’ailleurs de partir le vampi’blond. Mais ... Quoi ? Il est passé où ? Comment il est parti là ? Attend j’ai bien vu il a ... disparu ? Genre pouf envolé ? Mais mais comment ? Va falloir qu’Alessio m’explique un peu ça. Comment c’est possible ? J’ai bien peur qu’m’on effarement se voit sur mon visage. Ouai ba s’cusez les vampires, j’ai jamais eu l’occaz de voir ce type de phénomène moi !
J’inspire et expire un coup, lentement. J’vais demander, après tout ça m’coûte rien.
« Je n’ai rien à ajouter sur ce que tu as dis Aaren. Est-ce que tu penses qu’il sera possible de récupérer son corps ... pour qu’il puisse avoir des funérailles et pouvoir reposer en paix ? »
Oh mais je sens vos regards. J’assume les gars ! J’suis lycane, et j’me préoccupe des miens dans leur ensemble. Il n’est pas d’ma meute, oui il a fait du mal et des dégâts, mais il mérite de pouvoir reposer en paix.
J’avoue que je suis mitigée sur sa proposition d’aide ... On parle pas d’chasse à l’homme ça ! Genre c’est un passe-temps normal ! Mais d’quelle planète il sort ? Ah oui non mauvais question. Il vient d’la planète Vamp. Donc chasse à l’homme limite du sport international quoi ... Enfin il parle d’aider ... alors p’t’être qu’il parle plutôt de pister, mais qu’il a utilisé un autre mot. Ouai tu t’convaincs pas toi-même Asuna. J’te sens sceptique. Heureusement le vampi’blond pense comme moi, on parle bien de pister, ou essayer d’le faire, son odeur. Mais pas d’une chasse ! Pister et chasser c’est pas exactement pareil quoi.
C’est triste pour la jeune femme morte, et j’aiderai volontiers si j’le pouvais, mais là ... là entre ce p’tain d’virus à la con et ça ... CA ! Y’a au moins une personne dans c’te ville qui sait comment nous tuer ... et bloquer not’ régène ... c’est carrément pas bon.
En vrai c’est Aaren, mon chouchou, qui m’ramène à la situation. Enfin qui m’fait focus dessus quoi. Il m’confirme que tous les renseignements sont bon à prendre vu l’histoire. Il m’file des gants pour qu’je puisse toucher l’corps ... Sérieusement j’ai l’impression d’être à nouveau infirmière ! Sauf que c’est nettement moins glamour comme endroit. J’prends la paire de gants et j’les enfile sans discuter. J’comprends bien pourquoi faut l’faire. Ca s’rait con d’altérer les indices juste parce qu’on a pas mis d’gants !
Action : Prise de photo et prélèvement de poils
Prédéfinie ou secrète : Prédef
Coût en PA : 2PA
Prédéfinie ou secrète : Prédef
Coût en PA : 2PA
Tout en l’écoutant, j’m’accroupie face à mon camarade d’infortune. En faisant attention à lui, j’prends une photo avec mon portable. P’t’être qu’elle sera parlante pour les lycans qu’je connais. Ogawa connait pas mal de monde dans l’coin, Bad Guimauve a forcément vu du monde passer dans son resto, et puis Taena ... ba ... elle a bien une meute si j’dis pas d’connerie. Y’a bien une personne qui va pouvoir nous faire avancer là d’dans ! Oui prendre un échantillon de son odeur ... comment j’vais faire ça moi. J’peux prendre des poils ... Ouai c’est ça ! J’attrape un sachet plastique, et j’pose ma main de sa patte antérieure droite avant d’murmurer une promesse, plus pour moi et lui, qu’pour les autres. J’espère juste qu’Aaren m’laissera le faire.
« Je suis désolée. On va chercher ta meute, ta famille. Et si jamais on les trouve pas, j’m’occuperai d’toi. Tu pourras reposer en paix, je te le promets. »
J’prélève ensuite quelques poils et les mets dans mon sachet. Sachet qu’je mets dans ma poche arrière de jeans. Comment d’mander à mon chouchou quand il pense que l’corps pourra être restitué pour les rites funéraires, pour qu’il puisse recevoir l’attention qu’il mérite et surtout qu’il puisse reposer en paix ? Parce que j’suis pas sûre du tout qu’tout c’beau monde soit dans la mouvance d’accepter qu’il ait autant d’attention. Sauf qu’avant qu’je pose ma question, voilà mon roux qui m’informe d’son arrivée. Ok parfait, j’transmets.
J’note tout d’fois que mentionner son arrivée prochaine attire l’attention du cowboy. P’t’être parce qu’il est méga étrange de pas être v’nu de leur lieu mondain direct comme ils l’ont tous fait. Pourquoi faire un détour ? Franchement ! Mon chouchou semble plus enthousiaste lui, genre zéro soucis d’être prévu en même temps qu’tout l’monde et d’arriver à contre temps ! Il me dit même qu’je suis pas aussi inutile qu’ça, m’ouai .... on va dire ça. J’suis pas convaincue.
Ensuite le v’là qui s’lance dans une analyse, ou dans ses conclusions actuelles, sur la situation. J’l’écoute avec attention, Alessio voudra probablement les connaitre et vu qu’suis ici, autant que j’en profite pour m’informer au maximum. Je sais pas si ces dires me rassure ou non cependant. Ca s’rait l’arme qui serait à l’origine de la nécrose ? Ca fait froid dans l’dos ! Une arme anti-lycan .... ce qui m’inquiète d’un coup c’est qu’le gugus qui a tué mon camarade est encore en VIE ! Donc il sait comment refaire ce type d’arme, c’est pas l’cas pour les vampires, l’secret est perdu d’puis longtemps donc y’a pas d’nouvelles armes contre eux à venir de suite !
La mutation du virus est écartée ? Oulà les coupains, j’suis pas sûre qu’on puisse mettre ça d’côté totalement. La preuve est d’vant vous ! Est-ce qu’il a pas muté chez moi pour pas être ... très actif ? Même si mon vampi’doc dit qu’médicalement parlant ça va. D’autres remarques ? Er ... non j’ai pas spécialement envie d’avouer comme ça d’vant tout l’monde que potentiellement j’peux tourner folle. De plus, j’ai juste une formation médicale de base, j’vois pas grand-chose à rajouter à cet exposé complet.
C’est à c’moment là qu’il décide d’ailleurs de partir le vampi’blond. Mais ... Quoi ? Il est passé où ? Comment il est parti là ? Attend j’ai bien vu il a ... disparu ? Genre pouf envolé ? Mais mais comment ? Va falloir qu’Alessio m’explique un peu ça. Comment c’est possible ? J’ai bien peur qu’m’on effarement se voit sur mon visage. Ouai ba s’cusez les vampires, j’ai jamais eu l’occaz de voir ce type de phénomène moi !
J’inspire et expire un coup, lentement. J’vais demander, après tout ça m’coûte rien.
« Je n’ai rien à ajouter sur ce que tu as dis Aaren. Est-ce que tu penses qu’il sera possible de récupérer son corps ... pour qu’il puisse avoir des funérailles et pouvoir reposer en paix ? »
Oh mais je sens vos regards. J’assume les gars ! J’suis lycane, et j’me préoccupe des miens dans leur ensemble. Il n’est pas d’ma meute, oui il a fait du mal et des dégâts, mais il mérite de pouvoir reposer en paix.
"Décalage"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Dim 4 Aoû 2019 - 2:09
Le corps de cette bête n'était pas vraiment des plus beau à voir et les conclusions d’Aaren à mon sens étaient vraiment très éclairée sur la réalité de la situation.
Il était vraiment con maintenant de rester à penser que ce pouvait encore être une simple mutation supplémentaire du virus maintenant. Il y a beaucoup trop de coïncidence dans cette histoire. Je regardais cette histoire de nécrose dans les plaies, poussant mon regard là-dessus histoire d’en voir un peu plus avant que tout ça ne parte en analyse. Les bordes des plaies étaient régulières et précise, mais présentaient également une sorte de boursouflure noirâtre et suintante comme si les chairs étaient simplement incapables de produire des cellules pour guérir plus vite.
Encore cette histoire de lycan dans leur sous-sol, ce devait être celui qu’ils avaient ferré à cette fameuse soirée d’Halloween qui a fait la une des journaux et un peu de bruit sur le net également.
Je regardais Ryan suite à sa réponse vis-à-vis de ma proposition et suite à la réaction d’Aaren également à ce sujet. Suivre celui qui avait tué ce lycan était simple comme bonjour grâce à mes sens hors normes et ce n’était qu’une histoire de minutes sans doute pour le trouver à moins qu’il ne soit particulièrement doué, mais à quelques minutes, moins d’une heure après avoir tué ce lycan, il était impossible qu’il m’échappe.
Bradley ▬ Je me mets à sa poursuite dès qu’Aaren fera embarquer l’paquet pour leurs labos d’analyse.
Je tirais une grosse late de mon cigare avant de me tourner vers Aaren qui était en train d’expliquer ce qu’il faisait et de réfléchir à tout ça tout en prenant soin de ménager la lycane en l’encourageant à prendre des photos et des échantillons. Et celle-là qui se laissait aller dans l’émotivité à promettre une sépulture ou je ne sais quoi à ce corps sans vie.
Bradley ▬ Je resterai loin Aaren, mais je compte sur toi pour avoir une copie de tout ce qui aura été analysé ici et surtout... d’la première autopsie historique d’un lycan !
Je préférai prendre ce problème avec légèreté. Tout ça était énorme, certes, mais il n’y avait pas de quoi s’émouvoir d’une mort anonyme. Certain doivent éprouver une certaine joie ou même pourquoi pas avoir l’impression que justice a été rendu. Je pensais évidemment à Raphael de la Roche pour qui la mort de ce lycan signifiait la mort de la bête ayant tué son humaine.
Mes sens totalement en alerte ont soudainement été stimulé par les pulsations cardiaques affolées de Ryan. Il arborait néanmoins une grande contenance. Tandis que je pensais que nous allions tout deux aller trouver le hunter qui avait vraisemblablement réglé son compte au lycan, il préféra visiblement tirer sa révérence et partir. Je lui fis un signe de chapeau.
Bradley ▬ De toute façon vue la situation, ça change la nature de notre rencontre. On remet ça à une autre fois Ryan.
Suite à cela, il disparut purement et simplement, ce qui ne manqua pas de plonger la lycane dans une certaine circonspection. Elle ne devait pas être très habituée aux pouvoirs des vampires pour afficher un tel étonnement et cela en dépit de ses relations avec le rouquin comme il l’avait lui-même dit lors du sénat.
Bradley ▬ Bon! Finalement on dirait bien que j’serai le seul à partir à la chasse au chass...
Une sonnerie de téléphone m’interrompit soudainement.
J’ai quatre portables différents, mais celui-là m’impose de répondre à tout prix. C’est la ligne pour le risque de vie ou de mort. Je le sors à la hâte de ma poche intérieure et vois le numéro affiché qui n’est autre que celui de Rosalie.
Rosalie ▬ « Infecté en liberté dans le manoir ! Rider n’est nulle part en vue ! Dépêche-toi ! »
Elle a raccroché directement après ça. Le message était sans ambiguïté aucune. Le lycan infecté que j’avais capturé au States avait dû s’échappé de son confinement ou pire encore, un autre avait décidé de venir le libérer ou une connerie dans le genre. Tout ce que j’espérai, c’était que ce n’était pas Ogawa qui avait décidé de faire sortir ce lycan en dépit du bon sens.
J’ai fermé le portable et l’ai rangé très vite à sa place.
Bradley ▬ Désolé Aaren...
Mes muscles se contractaient, mon sang bouillonnait à la simple idée que ma petite rose ne disparaisse.
Je posais mes mains au sol en me mettant dans la même position que les coureurs sur une ligne de départ, prenant de solides appuis. En libérant cette force prodigieuse, je sentis ma botte s’enfoncer dans le bitume froid, le faisant craquer lourdement. J’ai franchi le cordon de sécurité en le coupant au passage sans faire attention à rien d’autre que mon objectif, tourner à la prochaine rue pour arriver sur ce boulevard traversant la ville, m’offrant une grande ligne droite vers la sortie de la ville et la forêt que j’allais traverser pour atteindre le domaine.
Arrivé à mi-parcours entre mon point de départ et la sortie de la ville, je n’arrêtais pas d’accélérer encore et encore, me fichant bien de qui pourrait me voir jusqu’à produire ce claquement sourd et terrible déchirant l’ai, faisant éclater les vitres des voitures et les fenêtres alentours. J’avais franchi le mur du son. Très vite suivis par un autre craquement de l’air produisant une terrible détonation vrillant l’espace autour de moi.
Plus rien n’avait de sens ce soir.
Etilya sur DK RPG
Alessio O. Di Altiero#101397#101397#101397#101397#101397#101397#101397
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Mer 21 Aoû 2019 - 1:35
Comme convenu, après notre départ de la forge de Vilhelm, j’emmène Lady Lawford dans ma demeure. Changer nos vêtements est impératif, même s’il est vrai que cela sera suspect pour ceux des nôtres venant du Sénat et étant encore sur place. Certes sur le chemin, ils nous ont permis de disséminer un peu plus encore l’odeur de notre ami. Ce qui ne sera pas un mal pour lui donner un peu plus de répit, surtout au vu de la situation et du climat plus que tendu.
Une fois arrivée à l’entrée de ma demeure, Hiroaki nous ouvre la porte et semble consterné par nos allures. Il est vrai qu’avec tout ce qui vient de se passer, Dame Chance et moi devons avoir l’air de deux véritables ahuris. Cependant, avant que mon majordome ne puisse dire le moindre mot, j’enchaine. Malheureusement, le temps nous fait cruellement défaut.
« - Tout va bien, Hiroaki, rassure-toi ce n’est pas mon sang, ni même celui de mon invitée. Je te présente Lady Sarah Lawford, même si j’aurai préféré que cela soit dans de meilleurs circonstances. »
De cette façon, j’invite aussi Dame Chance à enter, mon majordome s’incline devant elle pour la saluer avant de s’écarter, nous laissant ainsi le passage. Une fois à l’intérieur, et qu’Hiroaki ait fermé la porte, je reprends la parole.
« - Peux-tu demander à Reika d’apporter, rapidement, des vêtements propres à Lady Lawford dans la chambre des invités de marques, s’il te plaît ? Je vais l’y conduire. Les vêtements souillés de sang, met les dans la buanderie, et demande à ce qu’ils soient lavés de manière à ce qu’aucune trace, ni aucune odeur de sang ne subsistent. Il en va de la sécurité d’un ami précieux. »
Hiroaki hoche simplement la tête, bien que je puisse distinguer et part rapidement vers la cuisine. Je fais signe alors à Lady Lawford de me suivre, et l’emmène alors sur notre droite. Là je longe le jardin intérieur à ma gauche, qui est un jardin japonais typique possédant un bassin avec des carpes koï dans le coin ouest. Dans l’une des coursives donnant directement sur le jardin, j’aperçois du coin de l’œil, la petite table ronde en bambou et ses coussins installées et prête à me recevoir avec un petit verre de Dolcetto d’Alba ou d’Amarone della Valpolicella ... sauf qu’il devra attendre. Je continue mon chemin, ignorant les portes coulissantes sur ma droite menant à différentes pièces de ma demeure. Nous passons devant l’escalier menant à mon espace privé, dépassons deux nouvelles portes avant que je m’arrête.
J’ouvre la porte coulissante et laisse la jeune lady y entrer.
« - Je vous laisse ici ma chère amie. Reika, l’une de mes servantes va vous apporter de quoi vous changer sous peu. N’hésitez pas à vous doucher, la salle de bain se trouver derrière cette porte. Je reviens vous chercher d’ici une quinzaine de minutes. »
D’un simple mot, elle me signifie qu’elle sera prête et sur celui-ci, je la laisse fermant la porte derrière moi. La sensation que cette nuit n’en finira jamais s’insinue en moi comme le venin du serpent après une morsure. Il me faudra un temps calme pour mettre de l’ordre dans le maëlstrom de mes pensées, une fois le passage sur les lieux de l’altercation fait. Faire le tri, voir comment il est possible de protéger Vilhelm tout en tâchant de comprendre avec lui comment il a réussi cet exploit. Et puis je vais aussi avoir cette réunion impromptue avec il signore Ryan é il signore Dwight Hodgkin ... cette fin de semaine promet d’être extrêmement dense. Aussi bien en questionnement, qu’en réponses associées.
J’entre dans mes appartements, et me déshabille sur le chemin de la salle de bain. Rapidement, je me douche, ne lésinant pas sur le savon, ni sur le shampoing pour m’assurer que l’odeur de Vilhelm n’est plus présente sur moi. Suite à quoi, je me sèche, et enfile une nouvelle tenue. Certes elle est similaire à celle que je portais, à savoir un veston, un pantalon et une veste de couleur gris anthracite, une chemise couleur ciel et une cravate sobre d’une teinte légèrement plus foncée que le costume.
Maintenant que je suis prêt, je retourne au rez-de-chaussée et frappe doucement contre l’un d’un montant en bois de la porte coulissant en toile de riz. Je n’attends presque pas que voilà ma camarade qui ouvre la porte, prête à repartir. A la place de ces vêtements aux teintes mauves, elle porte maintenant un ensemble tailleur de couleur prune. Je trouve que la couleur met en valeur la couleur pastel de sa chevelure et réhausse légèrement son teint. Je la guide alors en sens inverse jusqu’à la porte, que nous franchissons sans autre forme de procès. Une fois dehors, je reprends la parole.
« - Notre ... retard a dû être noté par les autres membres du Sénat. Espérant qu’aucun ne nous interrogera en profondeur sur ce point, ni ne mentionnera notre changement de vêtement. Nous n’avons plus qu’à espérer que tout ira pour le mieux et que personne ne soupçonnera la véritable raison de notre retard. »
Sa réponse est sans équivoque et nous prenons rapidement le chemin de la ruelle où tout s’est joué.**
Difficile de louper le lieu du drame, au vu de l’attroupement qui se trouve à l’entrée de cette ruelle. Cependant je note la présence de nombreux Chevaliers de Ombres. Il est aisé d’en déduire qu’ils ont dû sécuriser la scène et probablement déjà fait des prélèvements. Vil dans quel guêpier es-tu allé te fourrer ?
Sans me concerter avec Lady Lawford, nous nous dirigeons vers l’un des Chevaliers. Il me semble l’avoir déjà vu quelque part, mais impossible de le resituer. Ce qui est probablement directement lié à la situation actuellement. Vu qu’il empêche les « badaud » de passer, autant décliner nos identités. En même temps, le fait que les vampires présents s’écartent pour nous laisser le passage jusqu’au cordon de sécurité, devrait lui permettre de deviner.
Et c’est une fois face à lui que l’évidence me frappe. C’est le prête !
« - Bonsoir mon père. Voici Lady Sarah Lawford, et je suis Alessio Di Altiero. Pouvez-vous nous laisser passez s’il vous plait ? Il est certes un peu tard, mais nous aimerions voir la scène et pouvoir aider à élucider ce mystère. »
Prenant sans précipitation son talkie-walkie, il annonce notre arrivé. Il est probablement que ce soit son supérieur à l’autre bout qui lui confirme qu’il peut nous laisser passer. Il relève le ruban, je laisse Dame Chance passer avant de le faire à mon tour.
« - Je vous remercie mon père. Au plaisir d’assister à votre prochain sermon, faite attention à vous d’ici là, bien que je ne doute point que vous sachiez vous défendre. »
Je lui adresse un sourire avant d’aller rejoindre, avec la jeune Sarah, le groupe se trouvant autour du cadavre de ce pauvre lycan. J’admets me sentir soulagé en découvrant seulement Asuna et le chef des Chevaliers autour de lui. Cela évitera certaines questions même si toutes ne pourront l’être. Je salue d’abord Asuna et en profite pour lui glisser quelques mots à l’oreille.
« - Acceptes-tu d’aller voir un de mes plus proches amis pour le soigner ? Il est humain et a une très vilaine plaie à la cuisse suite ... à son combat contre un lycan. Je ne peux tout te dire ici, mais sache que je comprendrai si tu refuses, surtout vu la situation actuelle. »
Son regard accroche le mien. Je sais qu’elle a deviné de quel combat je lui parle et, par voie de fait, de quel lycan. Son regard se fait plus dur, puis s’emplie de doute avant de se radoucir. J’ignore tout ce qu’il vient de lui traverser l’esprit, mais visiblement cela l’a mené à une décision.
« - Envoie-moi l’adresse, j’y passerai autour du déjeuner. Je regarderai sa blessure. Mais je ne garantis pas ma bonne humeur ! »
J’hoche la tête en accord. Comment puis-je lui en tenir rigueur après tout ? Elle a compris qu’elle allait soigner l’homme responsable de la mort de son congénère. A sa place, je doute que j’aurai une humeur jovial le moment venu. Je fais signe à la jeune Sarah de nous rejoindre, il est plus que tant de la présenter.
« - Ma jeune amie, je vous présente mon alliée, Asuna Hirano, Alpha de la meute Hirano. Asuna, voici Lady Sarah Lawford, vampire de level A et membre du clan des Backloy-Ryan, une de mes amies.
- Enchantée Mademoiselle. J’aurai préféré que notre rencontre soit ... ailleurs et pas suite à ce drame. »
Je laisse les deux femmes ensemble un instant et j’en profite pour m’approcher du fameux chef des Chevaliers, l’allié d’il signore Ryan.
« - Bonsoir signore Hermansson, je suis ravi de vous rencontrer, même si d’autres circonstances auraient été préférables. Navré d’arriver avec tant de retard, je pensais amener un ami pour son expertise mais malheureusement il ne peut être des nôtres. Je vous présente Lady Sarah Lawford, son aide pourrait s’avérer précieuse. »
Tout en l’écoutant me parler et parler à la jeune lady, j’observe le corps inanimé du lycan. Le combat a été d’une rudesse sans précédent. Le sang dissimule à grande peine la plaie béante au niveau de son cou, partiellement nécrosée et surtout intacte. Comment Vilhelm a pu s’en sortir avec si peu de dommage ? Est-ce que Hécatombe est responsable de cette plaie ? Les armes anti-vampires seraient-elles efficaces aussi contre les lycans ?
Sarah F. Ryan#101425#101425#101425#101425#101425#101425
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Jeu 22 Aoû 2019 - 19:43
Celui qui ne pouvait choir
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Le passage à la demeure Di Alterio se fit en 4ème vitesse. Il ne fallait pas faire plus attendre les personnes qui les attendait sur la scène de crime. Aussi, la jeune Lady n’eut pas le temps d’apprécier le décor dans lequel se trouvait la villa japonaise du chef de clan italien, ni le luxe d’observer l’intérieur du di Manoir.
Les ordres furent donnés, clair et précis. Il n’était pas question de prendre encore plus de retard qu’ils en avaient déjà. L’homme invita ensuite la demoiselle à le suivre dans le dédale de couloir. Ils passent par le jardin intérieur à vive allure. Ils finirent par s’arrêter devant une porte coulissante et la Duchesse fut invité à entrer. Il s’agissait d’une chambre avec un accès à la salle-de-bain. D’un geste de tête simple, elle indique qu’elle a compris et s’engouffre dans la salle d’eau sans perdre une seconde de plus.
Sans faire plus attention, la demoiselle se débarrassa de ces vêtements et s’engouffra dans la douche afin de se frotter énergiquement. Il y avait plusieurs savons mis à sa disposition avec de faire partir l’odeur tenace de Vilhelm. Après quelques longues minutes, il est maintenant temps de passer au rinçage. C’est à ce moment qu’elle entend quelques coups donnés sur la porte avant de l’entendre s’ouvrir. C’était Reika, la servante. Celle-ci informa Lady Lawford qu’elle lui avait mis un essui à disposition et que des vêtements propres l’attendaient sur le lit. La jeune femme la remercia d’un simple mot. Des bruits de vêtements ramassés et d’une porte qui se claque plus tard, Sarah se permit enfin de couper l’eau afin de se sécher.
La serviette autour de la taille, la Duchesse sortit de la salle de bain et avisa d’un tailleur prune et d’une chemise blanche. La demoiselle s’empressa alors de porter les vêtements qui était à sa taille. Elle finit par chausser des bas nylons et des escarpins. Elle était enfin prête pour se rendre sur la scène de crime.
Trois coups furent donnés et la Duchesse ouvrit la porte coulissante. C’était cette fois le maitre des lieux qui venait rechercher son amie. Ensemble, ils refirent le chemin en sens inverse pour sortir de la demeure et se mettre en route pour le quartier des affaires, là où se trouvait le corps.
Ils firent le plus vite qu’ils purent. Ils finirent par apercevoir un attroupement à côté de banderoles qui empêchaient le passage. Il était facile de sentir la présence des Chevaliers. D’un accord tacite, ils se dirigèrent vers l’un d’entre eux, que le vampire sembla reconnaitre. Et ils demandèrent l’accès à la scène de crime. Après quelques secondes, et un accord donné par Talkie, le chevalier leva la banderole pour laisser passer les deux vampires. La Duchesse le remercia silencieusement avant de se diriger avec son compagnon vers deux têtes blondes aux allures légèrement excentriques et une demoiselle rousse. Ils étaient les seuls vampires venant du Sénat encore présent, actuellement. Donc personne ne pourrait faire la remarque de leur changement de tenue, heureusement.
Alessio Di Altiero accosta d’abord la bonne femme. La Duchesse nota la familiarité avec laquelle elle lui répondit, mais ne dit rien. Cela devait donc être la fameuse lycane dont elle avait entendu un peu plus tôt. Cela se confirma au moment des présentations.
La Duchesse en profita pour regarder attentivement la lycane et se dit qu’elle était bien différente de la bête féroce qu’on leur avait exposé plus tôt. Elle avait un petit côté un peu rustre qui n’était pas pour plaire à la jeune lady mais elle dégageait aussi une douceur qui lui rappelait celle de sa mère. Surement l’était-elle aussi.
La Duchesse fut ensuite présentée à Hermansson. Elle fit une révérence avant de prendre sa parole à son tour. Elle toisa au passage le vampire italien. Elle n’aimait pas qu’on ébruite les pouvoirs qu’elle possédait. Dans la société, les autres étaient facilement jaloux de la chance qu’avait la demoiselle. Et ce n’était pas non plus sans parler de son pouvoir de mimétisme, qui s’avérait très utile pour affronter un vampire sur son propre terrain. Elle se jura de se venger, amicalement parlant, bien sûr.
Elle se redressa et écouta le résumé d’Aaren sur les découvertes et réflexions qu’il y avait eu jusqu’à maintenant.
Les ordres furent donnés, clair et précis. Il n’était pas question de prendre encore plus de retard qu’ils en avaient déjà. L’homme invita ensuite la demoiselle à le suivre dans le dédale de couloir. Ils passent par le jardin intérieur à vive allure. Ils finirent par s’arrêter devant une porte coulissante et la Duchesse fut invité à entrer. Il s’agissait d’une chambre avec un accès à la salle-de-bain. D’un geste de tête simple, elle indique qu’elle a compris et s’engouffre dans la salle d’eau sans perdre une seconde de plus.
Sans faire plus attention, la demoiselle se débarrassa de ces vêtements et s’engouffra dans la douche afin de se frotter énergiquement. Il y avait plusieurs savons mis à sa disposition avec de faire partir l’odeur tenace de Vilhelm. Après quelques longues minutes, il est maintenant temps de passer au rinçage. C’est à ce moment qu’elle entend quelques coups donnés sur la porte avant de l’entendre s’ouvrir. C’était Reika, la servante. Celle-ci informa Lady Lawford qu’elle lui avait mis un essui à disposition et que des vêtements propres l’attendaient sur le lit. La jeune femme la remercia d’un simple mot. Des bruits de vêtements ramassés et d’une porte qui se claque plus tard, Sarah se permit enfin de couper l’eau afin de se sécher.
La serviette autour de la taille, la Duchesse sortit de la salle de bain et avisa d’un tailleur prune et d’une chemise blanche. La demoiselle s’empressa alors de porter les vêtements qui était à sa taille. Elle finit par chausser des bas nylons et des escarpins. Elle était enfin prête pour se rendre sur la scène de crime.
Trois coups furent donnés et la Duchesse ouvrit la porte coulissante. C’était cette fois le maitre des lieux qui venait rechercher son amie. Ensemble, ils refirent le chemin en sens inverse pour sortir de la demeure et se mettre en route pour le quartier des affaires, là où se trouvait le corps.
Ils firent le plus vite qu’ils purent. Ils finirent par apercevoir un attroupement à côté de banderoles qui empêchaient le passage. Il était facile de sentir la présence des Chevaliers. D’un accord tacite, ils se dirigèrent vers l’un d’entre eux, que le vampire sembla reconnaitre. Et ils demandèrent l’accès à la scène de crime. Après quelques secondes, et un accord donné par Talkie, le chevalier leva la banderole pour laisser passer les deux vampires. La Duchesse le remercia silencieusement avant de se diriger avec son compagnon vers deux têtes blondes aux allures légèrement excentriques et une demoiselle rousse. Ils étaient les seuls vampires venant du Sénat encore présent, actuellement. Donc personne ne pourrait faire la remarque de leur changement de tenue, heureusement.
Alessio Di Altiero accosta d’abord la bonne femme. La Duchesse nota la familiarité avec laquelle elle lui répondit, mais ne dit rien. Cela devait donc être la fameuse lycane dont elle avait entendu un peu plus tôt. Cela se confirma au moment des présentations.
Sarah ▬ « De même, Madame. Je vous adresse mes sincères condoléances. Je ne sais pas si vous connaissiez la victime mais je me doute que les événements ne doivent pas être simple pour vous. »
La Duchesse en profita pour regarder attentivement la lycane et se dit qu’elle était bien différente de la bête féroce qu’on leur avait exposé plus tôt. Elle avait un petit côté un peu rustre qui n’était pas pour plaire à la jeune lady mais elle dégageait aussi une douceur qui lui rappelait celle de sa mère. Surement l’était-elle aussi.
La Duchesse fut ensuite présentée à Hermansson. Elle fit une révérence avant de prendre sa parole à son tour. Elle toisa au passage le vampire italien. Elle n’aimait pas qu’on ébruite les pouvoirs qu’elle possédait. Dans la société, les autres étaient facilement jaloux de la chance qu’avait la demoiselle. Et ce n’était pas non plus sans parler de son pouvoir de mimétisme, qui s’avérait très utile pour affronter un vampire sur son propre terrain. Elle se jura de se venger, amicalement parlant, bien sûr.
Sarah ▬ « Enchanté de vous rencontrer malgré les circonstances. Je suppose que Mister Di Alterio veut faire allusions à mes capacités. Certains de mes congénères m’appellent parfois Dame Chance et Dame Miroir, en connaissance de cause. »
Elle se redressa et écouta le résumé d’Aaren sur les découvertes et réflexions qu’il y avait eu jusqu’à maintenant.
"Présentations"
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Jeu 22 Aoû 2019 - 22:58
TAP.
Ce fut le son que produisit le contact de son pied avec le bitume, alors même qu'il observa la scène de loin.
Il était arrivé en marchant, ayant récupéré en passant de quoi prélever des échantillons si nécessaire. Un détail qui s'avérait, de façon fort peu surprenant, peu réalisable, au vu des personnes alentours.
Il s'approcha à pas de loup vers la localisation du cadavre. Bien qu'il n'y ai nul doute qu'il soit remarqué prochainement, rien ne l'empêchait de prendre son temps et de se faire remarquer le plus tart possible. Il en profita du coup pour analyser les personnes présentes.
Et sourire en voyant un hunter et un lycan dans le tas. Voit les trois espèces s'allier ainsi aurait pu être une raison suffisante pour qu'il participe lui-même à ce meurtre. De cela il ne pouvait pas le nier. Au fond de lui résidait une âme de dramaturge, après tout.
Voyant des individus veiller à ce que nul ne passe, il emprunta le chemin du toit pour passer par-dessus et se laisser descendre, laissant ses aptitudes physiques naturels lui permettre d'atteindre le sol. On n'apprend point à un vieux singe à faire des grimaces, et il y avait fort à parier qu'on ne le laisserait pas passer ainsi, après tout.
Non sans dissimuler la moitié de la scène à son regard. Après tout, il avait autant de confiance aux gens qu'ils en avaient à son égard.
Et puis rentrer en douce sur le lieu, ça va. Il avait fait bien pire, c'était limite d'une agréable innocence.
Ironiquement, d'un point de vue extérieur, un œil avisé aurait pu croire qu'il faisait le mur, une comparaison qui ne manquait pas de comique.
Il nota avec amusement un léger changement vestimentaire venant de deux des membres du sénat, un point de détail qu'il décida de ne pas relever. Il avait lui-même prit assez de temps pour que le nombre de personnes présents se réduisent drastiquement, après tout.
Toutefois, être un salop n'empêchant point de faire preuve d'une certaine politesse, il se fit remarqué avec une petite révérence envers le Hunter présent, faisant toquer sa canne contre le sol.
Un peu de bruit pour attirer l'attention. Une bonne mise en scène.
Pardonnez mon retard et mes méthodes cavalières, quelque chose me disait que les gardiens ne m'auraient point laisser entrer... Puis-je ?
Sans attendre de réponse, il s'approcha un peu pour admirer le résultat, faisant un signe en passant à Di Altiero et Lawford.
Entendre et écouter sont deux choses différentes, disait-on. Il avait entendu la jeune femme et ses surnoms, mais quand à son intérêt...
… Tout compte fait, elle pouvait s'avérer intéressante.
Il adressa toutefois un regard plus prononcé à la lycane. Ainsi, tel était l'allié du roux héritier ? Charmante.
Et respectueuse des rites. Cela était un détail qu'il pouvait respecter... Il lui adressa un regard penaud.
... Malheureusement, mon enfant, je crains que le repos doive attendre... Il a encore un devoir à remplir, je le crains.
La voix de Metuselah était étonnamment douce. Pas la voix de velours habituel, plus un ton empathique, étonnant quand on connaissait son identité. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas croisé un lycan qui l'écoutait parlé sans le tuer, et de fait il s'agissait de la première fois qu'il avait l'occasion d'en appeler un « mon enfant ».
Depuis les expériences, du moins, mais l'époque les surnoms changeaient selon le lycan. Un moyen de... personnifier chacun d'entre eux.
Mais encore une fois, le respect des rites étaient une chose que Metuselah respectait pleinement. Il pouvait donc comprendre le souhait de la jeune femme.
Son regard, enfin, se porta sur le hunter.
Hum. Beau blond, bien bâti. Sans la situation il lui aurait sans doute reconnu le style de visage avec un sourire avenant de manière général. Un humain qui savait ce qu'il faisait, et de ce qu'il avait entendu en arrivant, assez compétent dans son domaine.
Aaren... Hermansson, c'est cela ?
Bien. Je n'irai pas par quatre chemin. Bien évidemment, et vous vous en doutez, je quémande l'autorisation d'obtenir l'accès aux corps pour mes expertises, suite aux vôtres.
Si cela ne vous sied guère, je vous demande néanmoins de me faire parvenir l'autopsie quand cela sera disponible.
Cela vous parait-il raisonnable?
Cependant, loin de s'en tenir à la, son regard s'attarda sur la scène. Au vu de comment le virus était conçu, il y avait une autre possibilité. Absurde, mais présente.
Cette lame était également bien singulière..
Je souhaiterai également vos futurs observations sur la lame, bien entendu. Je tiens également à mentionner la possibilité d'une simili mutation. Cela sera notamment vérifiable si aucun lycan ne le connait directement.
En effet, à présent que je vois cela, je ne peux nier la possibilité que cela soit utilisé pour concevoir des faux lycans, le virus exploitant directement leurs gênes. Auquel cas, la raison de sa mortalité, outre la lame, serait juste le corps qui ne le supporte pas.
Une possibilité. Néanmoins, qui ne devait rester pour l'instant qu'une théorie. Il décida de placer un point de vue plus extérieur.
Après tout, s'il avait accès à l'autopsie, autant que ses recherches soient accomplis.
Et pour ceux qui le regardait attentivement, une lueur mauvaise dansait dans son regard.
Qui s'effaça alors que ses sourcils s'arquèrent en voyant les autres présents. Surtout une.
Cette odeur... Était-ce une blague ?
Probablement. Une bien bonne en tout cas.
Et lui qui pensait que le secret était de mise... Hé.
Le doyen reporta son attention sur la scène. Autant ne pas inquiéter la sorcière en lui faisant comprendre qu'il savait.
Je vous accorde que cela puisse être une fausse piste. C'est néanmoins quelque chose de potentiel à explorer. D'autant plus que cela soulève une question.
Est-ce que le Virus sert de prémices à une future extermination, ou est-ce qu'il s'agit d'une tentative d'évolution ?
Question fort intéressante, au vu que nous manquons des motivations des auteurs.
Aussi amoureux suis-je des théories, j'aurai une remarque à faire, Sir Hermansson. Enfin, je ne doute pas que tous pourraient avoir un avis ou des connaissances particulières à soulever. L'histoire ne manque pas de ce genre d'anecdote.
Ou plutôt, la demande d'un avis personnel.
Selon vous, Science ou mythe ?
Science ou mythe ?
Naturel ou surnaturel ?
Avancé ou ancien ?
Nombre de science se base sur les mythes. Nombres d'idées trouvent leurs sources dans le passé.
Certains redécouvrent le passé, d'autres essaient d'explorer l'avenir.
Trois options. Trois chemins différents.
Et il doutait que un seul camps ne réalise les trois en même temps.
Aaren S. Hermansson#101450#101450#101450#101450#101450#101450
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
Race : Humain - Hunter
Avatar : Un personnage de Ohimesama to Akuma no Kishi
Date d'inscription : 12/11/2018
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Emploi/loisirs : Chef de l'Ordre des chevaliers de l'ombre
Yens : 104
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Sam 24 Aoû 2019 - 23:07
Junya échangea quelques mots avec Bradley. Le norvégien hocha brièvement la tête pour appuyer ses propos. Ils ne pouvaient négliger aucune hypothèse à l'heure actuelle. Peut être même devrait il mettre un chevalier sur l'une d'elle. Son regard glissa discrètement sur Alta. Voilà une proposition à lui soumettre pour plus tard. Bradley demanda à Aaren de lui fournir une copie de tous les éléments de l’enquête ; il opina.
Oui bien sûr, compte sur moi.
Le vieil américain prenait toute cette histoire sur un ton léger ; un peu trop, peut-être. Le chef des hunters commençait à s’y habituer, mais il ne pouvait s’empêcher de penser à la réaction que pourrait provoquer son attitude. Il est vrai qu’après plus d’un millénaire de vie, il devait avoir assisté à bien des morts ; guerres, massacres, maladie… A force, cela devait rendre insensible et hermétique, surtout lorsqu’on ne connaissait pas le malheureux. Aaren portait un trop grand intérêt à la vie d’autrui pour le comprendre. Enfin.
Pendant ce temps, Asuna s’activait auprès de son congénère mort pour prélever quelques échantillons. Il lui laissa de l’espace pour lui permettre de se recueillir à son aise devant ce lycan autrefois sain d’esprit. Puis le chef Ryan annonça son départ. Aaren lui adressa un regard surpris ; il le connaissait depuis assez longtemps pour penser qu'il aurait souhaité creuser un peu plus la piste de l'arme. Toutefois il ne fit aucun commentaire. À dire vrai, il avait sa petite idée sur la raison de ce départ précipité. Ils auront l'occasion d'en reparler dans un avenir proche. D'ici la, il lui fallait encore organiser le rapatriement de la victime dans leur morgue, après le passage du dernier invité bien évidemment. Junya disparut comme à son habitude ; Aaren nota aussitôt la stupéfaction de la lycane qui venait de les rejoindre, ce qui lui arracha un sourire narquois. Oh, oui, il savait ce que ça faisait la première fois. Mais on finissait par s’y faire. Asuna lui posa alors une question légitime. Il afficha un sourire compatissant.
Quand nous aurons fini l’autopsie et que nous n’aurons plus besoin de lui pour poursuivre l’enquête, oui bien sûr, vous pourrez le récupérer pour lui offrir une sépulture.
Bradley voulut poursuivre sur le sujet du hunter responsable de la mort du lyan, mais il fut interrompu sur sa lancée par une sonnerie de téléphone. Aaren fronça les sourcils, l’air préoccupé. Ces bip discontinus… c’était du morse, et le code actuel était celui utilisé pour les SOS. Le sang-pur décrocha aussitôt, et sa mine s’assombrit. Le norvégien assistait à la scène les bras croisés. Il ne posa aucune question, cependant, il s’interrogea sur la cause d’une telle préoccupation.
Ce n’est pas grave. File donc régler cette urgence, si j’ai des nouveaux éléments entre temps, je te les transmettrai.
Sur ces mots, le chef américain se mit sur ses starting blocks et, dans un bruit assourdissant, il fila à toute vitesse en direction de son manoir. Aaren fixa un moment l’angle de la rue où Bradley venait de disparaître, puis il se tourna vers les autres protagonistes en soupirant.
Décidément, ce soir…
Un semblant de calme s’installa ; l’occasion d’aller toucher quelques mots à l’ancienne hunter qui l’accompagnait.
Alta, si tu souhaites explorer la piste de cette mutation, ne te prive pas. Je pense que nous aurons bien assez d’hommes à travailler sur l’hypothèse d’une arme anti-lycan. Et si jamais la mutation est véridique, au moins nous gagnerions du temps en enquêtant dessus en parallèle. D’ailleurs si jamais tu souhaites que je t’envoie quelqu’un pour t’assister, dis-le.
Quelques instants plus tard, le son de son talkie-walkie lui signifia qu’un de ses hommes cherchait à le joindre. C’était la voix de Riku qui l’interpellait. Le norvégien appuya sur l’interrupteur permettant la prise de son.
Oui ?
Le seigneur Di Altiero est arrivé, avec une accompagnatrice.
Ah, parfait ! Laisse-les passer.
Le regard du nordique embrassa l’horizon jusqu’à repérer une tignasse flamboyante qui s’avançait, en compagnie d’une jeune demoiselle fort bien vêtue. Le nouveau venu adressa quelques mots à Asuna, avant de s’avancer vers lui et amorcer les présentations. Aaren s’inclina respectueusement, en particulier devant la Lady.
Lord Alessio, Lady Lawford, c’est un plaisir et un honneur de vous rencontrer.
La demoiselle prit à son tour la parole, lui retournant la politesse, et explicita l’idée cachée de son ami italien. Le chef hunter haussa un sourcil.
Ah vraiment ? Intéressant. Eh bien, milady, puissiez vous nous porter chance ce soir. Il lui adressa un clin d’oeil et un sourire en coin, avant de reprendre une expression sérieuse et se tourner vers Alta. Laissez-moi vous présenter Lady Altaïr Arafa-Nazari, une hunter qui a récemment quitté nos rangs mais a accepté de nous apporter son aide ce soir. Bien, je vais vous faire un bref résumé de la situation et vous exposer nos hypothèses.
Il leur raconta les principaux événements depuis l’arrivée des premiers sénateurs sur les lieux, sans oublier de lister les indices retrouvés sur la scène de crime, ainsi que les hypothèses soulevées jusqu’à présent. La plaie partiellement nécrosée, l’implication du lycan dans la mort d’Emeraude Tsunya, qui sous-entendait qu’il était infecté depuis plusieurs mois déjà, l’identité probable du responsable, la possible implication de l’ordre Renfield, l’hypothèse d’une mutation, et finalement, l’arme anti-lycan. Il n’omit aucun détail.
Si vous le souhaitez vous pouvez jeter un oeil au corps, en acceptant quelques règles. Et je suis ouvert à vos avis, toute hypothèse supplémentaire est la bienvenue…
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase ; un claquement sec retentit derrière lui. Il se retourna, sur le qui-vive, et plissa les yeux. Tiens donc. La fine fleur de l’assemblée, le doyen des sénateurs, l’esprit le plus facétieux du monde nocturne, et accessoirement, l’un des responsables de l’existence des lycans. Metuselah Shidara. Combien d’avertissements Aaren avait-il reçu sur cet homme ? Ni Bradley, ni Junya ne le portaient dans leur coeur. Ils s’en méfiaient comme de la peste, et c’était plutôt contagieux. Toutefois, le norvégien savait faire bonne figure. Il fit un signe discret à ses hommes pour leur signifier que tout allait bien. Car les chevaliers étaient tous briefés sur l’identité des chefs de clan, histoire d’éviter un malheureux incident diplomatique ; et donc, les présents l’avaient aussitôt reconnu. Le nouveau venu émit son souhait de s’approcher du corps, et il n’attendit pas l’accord du norvégien pour s’exécuter. Il ne s’en formalisa pas, toutefois, fidèle à lui-même, il lui donna une consigne.
Lord Shidara. Je vous en prie, mais si vous souhaitez toucher le corps, je vais vous demander d’enfiler des gants, pour éviter toute contamination de la scène de crime.
Lorsque le vampire eut terminé, il se tourna vers lui.
Aaren... Hermansson, c'est cela ?
En effet, c’est bien moi. Et vous êtes Metuselah Shidara, chef du clan vampirique japonais. Voilà qui nous évite de faire les présentations.
Bien. Je n'irai pas par quatre chemin. Bien évidemment, et vous vous en doutez, je quémande l'autorisation d'obtenir l'accès aux corps pour mes expertises, suite aux vôtres. Si cela ne vous sied guère, je vous demande néanmoins de me faire parvenir l'autopsie quand cela sera disponible. Cela vous parait-il raisonnable?
Eh bien, je consens à vous laisser l’accès au corps une fois que nous aurons terminé, toutefois, j’ai déjà promis à Lady Hirano de lui remettre son défunt congénère à ce moment là. Je vous laisse donc voir avec elle ce qu’il conviendra pour la suite. Dans tous les cas, je vous ferai parvenir une copie du rapport d’autopsie, bien entendu.
Le japonais lui fit part d’une possibilité qu’il n’avait pas entrevue jusqu’à présent. Un faux lycan ? Une reproduction des expériences menées par son interlocuteur en personne, en somme… Eh bien, il n’avait pas d’argument pour réfuter cette hypothèse. Aaren était bien au courant des agissements de Shidara. Le vampire n’était pas le genre d’homme qu’il admirait, et le hunter n’était guère enchanté à l’idée de le savoir ici. Néanmoins, il avait l’habitude de faire des concessions, dans son métier, et toute coopération, aujourd’hui, pourrait changer la donne.
Soit, une enquête de voisinage auprès des meutes locales nous permettra sans doute d’éclaircir rapidement ce point. Vous semblez bien au fait des actions de ce virus. Je suppose que vous avez eu le temps de l’étudier, depuis les premiers infectés ? Il va sans dire que toute information sur ce mal nous serait utile pour avancer.
Aaren se tourna vers le corps sans vie du lycan, deux doigts sur le menton, tandis qu’il réfléchissait.
Votre suggestion est intéressante. Mais, s’il s’avère que le corps ne supporte pas la transformation, comme vous l’avancez, comment expliquer la plaie ? Vous qui avez cotoyé les lycans, peut-être pourrez vous nous éclairer sur cette mystérieuse nécrose qui s’est formée à la surface de la blessure.
L’idée formulée par Metuselah lui rappela aussitôt celle de son amie. Il se tourna vers elle pour faire les présentations.
Voici Altaïr Arafa-Nazari, ancien chevalier. Elle a émit l’hypothèse que ce lycan ait pu être infecté par une version mutée du virus, ou que celui-ci ait muté dans son corps, ce qui pourrait être la cause de sa mort, voire même de la nécrose de la plaie. Quel est votre avis ?
Puis, une autre question fusa des lèvres du doyen. Aaren plissa légèrement les yeux. Cet homme semblait aimer s’exprimer par énigme. Heureusement, le norvégien s’y connaissait, en énigmes.
Vous faites allusion au virus, je suppose ? Il marqua une courte pause alors qu’il réfléchissait, le regard tourné vers la scène de crime. Les lycans n’existent que depuis quelques décennies, je ne vois pas quelle relique mythique d’un temps révolu pourrait avoir permis de créer un agent si destructeur. Je pencherais plutôt pour la science ; je vois mal comment il pourrait être d’origine surnaturel. A moins que les responsables n’aient eu le concours d’un vampire ?
Une autre possibilité avait germé dans son esprit, concernant les sorciers. Cependant, d’une part il ne pouvait pas les évoquer, ayant juré de garder leur existence secrète, et d’autre part, il ne voyait pas en quoi cela leur serait bénéfique, à moins qu’il ne s’agît d’un cas isolé. Encore une fois, la question tournait autour de l’identité des créateurs du virus. Les yeux de l’européen glissèrent sur le visage de l’albinos, avant de dériver sur les deux autres sang-purs présents.
Et vous, Milord et Milady, quel est votre avis ? Sur la blessure ainsi que sur ce virus ?
Oui bien sûr, compte sur moi.
Le vieil américain prenait toute cette histoire sur un ton léger ; un peu trop, peut-être. Le chef des hunters commençait à s’y habituer, mais il ne pouvait s’empêcher de penser à la réaction que pourrait provoquer son attitude. Il est vrai qu’après plus d’un millénaire de vie, il devait avoir assisté à bien des morts ; guerres, massacres, maladie… A force, cela devait rendre insensible et hermétique, surtout lorsqu’on ne connaissait pas le malheureux. Aaren portait un trop grand intérêt à la vie d’autrui pour le comprendre. Enfin.
Pendant ce temps, Asuna s’activait auprès de son congénère mort pour prélever quelques échantillons. Il lui laissa de l’espace pour lui permettre de se recueillir à son aise devant ce lycan autrefois sain d’esprit. Puis le chef Ryan annonça son départ. Aaren lui adressa un regard surpris ; il le connaissait depuis assez longtemps pour penser qu'il aurait souhaité creuser un peu plus la piste de l'arme. Toutefois il ne fit aucun commentaire. À dire vrai, il avait sa petite idée sur la raison de ce départ précipité. Ils auront l'occasion d'en reparler dans un avenir proche. D'ici la, il lui fallait encore organiser le rapatriement de la victime dans leur morgue, après le passage du dernier invité bien évidemment. Junya disparut comme à son habitude ; Aaren nota aussitôt la stupéfaction de la lycane qui venait de les rejoindre, ce qui lui arracha un sourire narquois. Oh, oui, il savait ce que ça faisait la première fois. Mais on finissait par s’y faire. Asuna lui posa alors une question légitime. Il afficha un sourire compatissant.
Quand nous aurons fini l’autopsie et que nous n’aurons plus besoin de lui pour poursuivre l’enquête, oui bien sûr, vous pourrez le récupérer pour lui offrir une sépulture.
Bradley voulut poursuivre sur le sujet du hunter responsable de la mort du lyan, mais il fut interrompu sur sa lancée par une sonnerie de téléphone. Aaren fronça les sourcils, l’air préoccupé. Ces bip discontinus… c’était du morse, et le code actuel était celui utilisé pour les SOS. Le sang-pur décrocha aussitôt, et sa mine s’assombrit. Le norvégien assistait à la scène les bras croisés. Il ne posa aucune question, cependant, il s’interrogea sur la cause d’une telle préoccupation.
Ce n’est pas grave. File donc régler cette urgence, si j’ai des nouveaux éléments entre temps, je te les transmettrai.
Sur ces mots, le chef américain se mit sur ses starting blocks et, dans un bruit assourdissant, il fila à toute vitesse en direction de son manoir. Aaren fixa un moment l’angle de la rue où Bradley venait de disparaître, puis il se tourna vers les autres protagonistes en soupirant.
Décidément, ce soir…
Un semblant de calme s’installa ; l’occasion d’aller toucher quelques mots à l’ancienne hunter qui l’accompagnait.
Alta, si tu souhaites explorer la piste de cette mutation, ne te prive pas. Je pense que nous aurons bien assez d’hommes à travailler sur l’hypothèse d’une arme anti-lycan. Et si jamais la mutation est véridique, au moins nous gagnerions du temps en enquêtant dessus en parallèle. D’ailleurs si jamais tu souhaites que je t’envoie quelqu’un pour t’assister, dis-le.
Quelques instants plus tard, le son de son talkie-walkie lui signifia qu’un de ses hommes cherchait à le joindre. C’était la voix de Riku qui l’interpellait. Le norvégien appuya sur l’interrupteur permettant la prise de son.
Oui ?
Le seigneur Di Altiero est arrivé, avec une accompagnatrice.
Ah, parfait ! Laisse-les passer.
Le regard du nordique embrassa l’horizon jusqu’à repérer une tignasse flamboyante qui s’avançait, en compagnie d’une jeune demoiselle fort bien vêtue. Le nouveau venu adressa quelques mots à Asuna, avant de s’avancer vers lui et amorcer les présentations. Aaren s’inclina respectueusement, en particulier devant la Lady.
Lord Alessio, Lady Lawford, c’est un plaisir et un honneur de vous rencontrer.
La demoiselle prit à son tour la parole, lui retournant la politesse, et explicita l’idée cachée de son ami italien. Le chef hunter haussa un sourcil.
Ah vraiment ? Intéressant. Eh bien, milady, puissiez vous nous porter chance ce soir. Il lui adressa un clin d’oeil et un sourire en coin, avant de reprendre une expression sérieuse et se tourner vers Alta. Laissez-moi vous présenter Lady Altaïr Arafa-Nazari, une hunter qui a récemment quitté nos rangs mais a accepté de nous apporter son aide ce soir. Bien, je vais vous faire un bref résumé de la situation et vous exposer nos hypothèses.
Il leur raconta les principaux événements depuis l’arrivée des premiers sénateurs sur les lieux, sans oublier de lister les indices retrouvés sur la scène de crime, ainsi que les hypothèses soulevées jusqu’à présent. La plaie partiellement nécrosée, l’implication du lycan dans la mort d’Emeraude Tsunya, qui sous-entendait qu’il était infecté depuis plusieurs mois déjà, l’identité probable du responsable, la possible implication de l’ordre Renfield, l’hypothèse d’une mutation, et finalement, l’arme anti-lycan. Il n’omit aucun détail.
Si vous le souhaitez vous pouvez jeter un oeil au corps, en acceptant quelques règles. Et je suis ouvert à vos avis, toute hypothèse supplémentaire est la bienvenue…
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase ; un claquement sec retentit derrière lui. Il se retourna, sur le qui-vive, et plissa les yeux. Tiens donc. La fine fleur de l’assemblée, le doyen des sénateurs, l’esprit le plus facétieux du monde nocturne, et accessoirement, l’un des responsables de l’existence des lycans. Metuselah Shidara. Combien d’avertissements Aaren avait-il reçu sur cet homme ? Ni Bradley, ni Junya ne le portaient dans leur coeur. Ils s’en méfiaient comme de la peste, et c’était plutôt contagieux. Toutefois, le norvégien savait faire bonne figure. Il fit un signe discret à ses hommes pour leur signifier que tout allait bien. Car les chevaliers étaient tous briefés sur l’identité des chefs de clan, histoire d’éviter un malheureux incident diplomatique ; et donc, les présents l’avaient aussitôt reconnu. Le nouveau venu émit son souhait de s’approcher du corps, et il n’attendit pas l’accord du norvégien pour s’exécuter. Il ne s’en formalisa pas, toutefois, fidèle à lui-même, il lui donna une consigne.
Lord Shidara. Je vous en prie, mais si vous souhaitez toucher le corps, je vais vous demander d’enfiler des gants, pour éviter toute contamination de la scène de crime.
Lorsque le vampire eut terminé, il se tourna vers lui.
Aaren... Hermansson, c'est cela ?
En effet, c’est bien moi. Et vous êtes Metuselah Shidara, chef du clan vampirique japonais. Voilà qui nous évite de faire les présentations.
Bien. Je n'irai pas par quatre chemin. Bien évidemment, et vous vous en doutez, je quémande l'autorisation d'obtenir l'accès aux corps pour mes expertises, suite aux vôtres. Si cela ne vous sied guère, je vous demande néanmoins de me faire parvenir l'autopsie quand cela sera disponible. Cela vous parait-il raisonnable?
Eh bien, je consens à vous laisser l’accès au corps une fois que nous aurons terminé, toutefois, j’ai déjà promis à Lady Hirano de lui remettre son défunt congénère à ce moment là. Je vous laisse donc voir avec elle ce qu’il conviendra pour la suite. Dans tous les cas, je vous ferai parvenir une copie du rapport d’autopsie, bien entendu.
Le japonais lui fit part d’une possibilité qu’il n’avait pas entrevue jusqu’à présent. Un faux lycan ? Une reproduction des expériences menées par son interlocuteur en personne, en somme… Eh bien, il n’avait pas d’argument pour réfuter cette hypothèse. Aaren était bien au courant des agissements de Shidara. Le vampire n’était pas le genre d’homme qu’il admirait, et le hunter n’était guère enchanté à l’idée de le savoir ici. Néanmoins, il avait l’habitude de faire des concessions, dans son métier, et toute coopération, aujourd’hui, pourrait changer la donne.
Soit, une enquête de voisinage auprès des meutes locales nous permettra sans doute d’éclaircir rapidement ce point. Vous semblez bien au fait des actions de ce virus. Je suppose que vous avez eu le temps de l’étudier, depuis les premiers infectés ? Il va sans dire que toute information sur ce mal nous serait utile pour avancer.
Aaren se tourna vers le corps sans vie du lycan, deux doigts sur le menton, tandis qu’il réfléchissait.
Votre suggestion est intéressante. Mais, s’il s’avère que le corps ne supporte pas la transformation, comme vous l’avancez, comment expliquer la plaie ? Vous qui avez cotoyé les lycans, peut-être pourrez vous nous éclairer sur cette mystérieuse nécrose qui s’est formée à la surface de la blessure.
L’idée formulée par Metuselah lui rappela aussitôt celle de son amie. Il se tourna vers elle pour faire les présentations.
Voici Altaïr Arafa-Nazari, ancien chevalier. Elle a émit l’hypothèse que ce lycan ait pu être infecté par une version mutée du virus, ou que celui-ci ait muté dans son corps, ce qui pourrait être la cause de sa mort, voire même de la nécrose de la plaie. Quel est votre avis ?
Puis, une autre question fusa des lèvres du doyen. Aaren plissa légèrement les yeux. Cet homme semblait aimer s’exprimer par énigme. Heureusement, le norvégien s’y connaissait, en énigmes.
Vous faites allusion au virus, je suppose ? Il marqua une courte pause alors qu’il réfléchissait, le regard tourné vers la scène de crime. Les lycans n’existent que depuis quelques décennies, je ne vois pas quelle relique mythique d’un temps révolu pourrait avoir permis de créer un agent si destructeur. Je pencherais plutôt pour la science ; je vois mal comment il pourrait être d’origine surnaturel. A moins que les responsables n’aient eu le concours d’un vampire ?
Une autre possibilité avait germé dans son esprit, concernant les sorciers. Cependant, d’une part il ne pouvait pas les évoquer, ayant juré de garder leur existence secrète, et d’autre part, il ne voyait pas en quoi cela leur serait bénéfique, à moins qu’il ne s’agît d’un cas isolé. Encore une fois, la question tournait autour de l’identité des créateurs du virus. Les yeux de l’européen glissèrent sur le visage de l’albinos, avant de dériver sur les deux autres sang-purs présents.
Et vous, Milord et Milady, quel est votre avis ? Sur la blessure ainsi que sur ce virus ?
Invité
Invité
Jeu 29 Aoû 2019 - 1:54
Décidément, cette soirée passait bien trop rapidement ; j’avais eu l’impression d’être plongée dans une sorte de transe. Entre la réponse au ton lacé d’irritation de Dwight Hodgkin face à mon hypothèse - qu’il avait limite insinué était absurde, bien qu’elle soit toujours une possibilité -, le départ du chef des Backloy Ryan suivi de celui du chef américain, de l’arrivée de la lycane prénommée Asuna et des conversations qui s’en étaient suivies, j’avais fini par m’effacer, m’écarter de nouveau afin de faire un tour de la scène du crime. De toute façon, je doute qu’on ait remarqué mon absence au sein du groupe ; je n’avais rien de plus à dire face à toutes ces formalités qui avaient fusé d’un côté et de l’autre du cercle ainsi formé par tous ces individus. J’avais même fini par perdre le fil de ce qui se passait, quoi que ce n’était pas si grave au final, comme ma mémoire phénoménale me permettrait de me rappeler ces conversations ultérieurement, même si je ne les avais écoutées que d’une oreille très distraite. Ainsi j’avais tâché de demeurer à distance raisonnable, afin de pouvoir graver cette conversation entre alliés improvisés et la rapporter plus tard dans un dossier adressé à l’ensemble de l’Enclave.
Les quelques pas que j’avais faits afin de me détacher du groupe ainsi formé me permirent de me mettre dos à eux, mon regard traînant désormais sur le reste de cette scène sortie tout droit d’un film d’horreur. Les chasseurs qui nous accompagnaient s’activaient autour du site comme de bons petits soldats, alors que les vampires ne prenant pas part à l’investigation en cours s’aggloméraient autour du périmètre de sécurité, bien que certains semblaient se détacher du groupe afin de quitter les lieux. Je me surprenais à envier ceux qui le faisaient ; quelque part, c’était tout ce dont j’avais envie, présentement, de partir comme l’avaient fait Junya et Bradley. La nuit avait été assez longue comme ça. Entre l’autre vieux con qui s’était entêté à invalider ma proposition et le peu de sommeil dont j’ai pu profiter depuis quelques jours, mon assiette était pleine. Je commençais à saturer. Réellement. Mais je faisais l’effort d’endurer mon mal autant que possible, afin d’aider ceux qui me le demandaient.
J’étais tellement ailleurs que j’avais à peine remarqué Aaren s’approcher de ma personne, sursautant d’ailleurs légèrement en captant sa présence et sa voix s’adressant à moi. Je l’avais observé un instant, silencieuse, retenant un soupir.
J’avais souri, un sourire que mon entourage devait être habitué de voir, rendus là. Un sourire traître, semblant sincère, mais ne reflétant pas vraiment le fond de ma pensée. J’étais fatiguée. Éreintée. Je pourrais employer tous les synonymes de ces mots pour décrire mon état actuel, mais aucun ne serait assez fort pour le faire. Il était clair que cette affaire me demanderait tout mon temps libre et, têtue comme je l’étais, je ne pouvais refuser de prendre le temps nécessaire pour continuer sur cette piste. Au moins, cela m’offrait quelque chose à faire lorsque mon insomnie frapperait de nouveau.
Je n’eus point le temps de rajouter quoi que ce soit ; le talkie du norvégien émit un son, une voix que je reconnus comme celle de Riku, un ancien collègue. Ce dernier interpellait Aaren, le prévenant de l’arrivée imminente de deux personnes. Deux individus qui ne tardèrent pas à entrer dans mon champ de vision. L’un d’eux arborait une chevelure de flammes ; l’autre était une jeune femme toute frêle. Deux vampires de plus, je devinais. Le premier amorça les présentations, ce qui me permit de lier définitivement le nom d’Alessio à son visage, et celui de Sarah au visage de la demoiselle. Je m’étais mordu la langue et retenue de lever les yeux au ciel au commentaire du grand blond - surtout en remarquant le clin d’oeil et le sourire qu’il adressa à Lady Lawford -, mais m’inclinai légèrement lorsqu’il me présenta à eux.
Bien que les présentations furent plutôt brèves, comme elles l’avaient été tout au long de la soirée, j’avais relevé une chose plus qu’intéressante des quelques paroles qu’avait prononcé Di Altiero. Il mentionnait un ami qui n’avait pu être des nôtres en ce soir. Quelqu’un qui aurait pu apporter son expertise à cette affaire. Cela m’avait fait froncer les sourcils, bien que je n’en fis pas de cas. J’avais un doute, mais je n’étais pas certaine que ce soit le moment de poser des questions à ce sujet.
Aaren prit le temps de résumer les évènements de la nuit aux nouveaux venus, bien que je ne l’écoutai que d’une oreille distraite. Mon regard avait été attiré ailleurs ; une silhouette qui venait tout juste de se poser, un peu plus loin derrière, tout juste descendue du toît du bâtiment voisin. J’avais agripé le manche de ma faux plus fortement, ma prise ne se desserrant point même en reconnaissant l’identité du nouveau venu ; Shidara. Il fallait bien croire que j’avais été la seule à l’avoir vu mais, alors que je m’apprêtais à en toucher un mot à Aaren, Alessio et Sarah, le vieux vampire se fit remarquer de lui-même.
Sa façon d’agir me fit froncer les sourcils, ma prise ne perdant pas de force sur mon arme. Bien que tout dans ses gestes me faisait penser qu’il n’était pas là pour semer le chaos parmi les gens présents sur le site du crime, je ne pouvais m’empêcher de rester sur mes gardes. Il fallait bien que quelqu’un le soit. Metuselah s’approcha du corps sans vraiment attendre d’en obtenir la permission. Puis il se lança sur une tirade concernant plusieurs des points clés de l’enquête que nous cherchions à mener sur ce cas.
L’intervention d’Aaren me prit légèrement de court, alors qu’il avait, d’abord, renchérit sur la proposition du doyen, avant d’affirmer que j’avais émis cette même hypothèse un peu plus tôt. J’avais hoché la tête, m’inclinant de façon respectueuse devant le vampire lorsque le Hunter me présenta pour l’énième fois ce soir.
Relique surnaturelle… A moins que ce ne soit le travail d’un individu magique ; un sorcier, peut-être, ou un vampire ayant eu accès à l’une de ces reliques. Mais encore, qui aurait fait une chose pareille… ? Trop de réponses possibles s’offraient à mon esprit fatigué, réponses que je ne pris point le temps de considérer. De toute façon, Aaren avait relancé la conversation avec une question, demandant l’avis de Di Altiero et de son accompagnatrice, Lady Lawford. Et comme je n’avais rien à ajouter, pour le moment, je m’étais tue, attendant d’entendre ce qu’ils auraient à dire.
Les quelques pas que j’avais faits afin de me détacher du groupe ainsi formé me permirent de me mettre dos à eux, mon regard traînant désormais sur le reste de cette scène sortie tout droit d’un film d’horreur. Les chasseurs qui nous accompagnaient s’activaient autour du site comme de bons petits soldats, alors que les vampires ne prenant pas part à l’investigation en cours s’aggloméraient autour du périmètre de sécurité, bien que certains semblaient se détacher du groupe afin de quitter les lieux. Je me surprenais à envier ceux qui le faisaient ; quelque part, c’était tout ce dont j’avais envie, présentement, de partir comme l’avaient fait Junya et Bradley. La nuit avait été assez longue comme ça. Entre l’autre vieux con qui s’était entêté à invalider ma proposition et le peu de sommeil dont j’ai pu profiter depuis quelques jours, mon assiette était pleine. Je commençais à saturer. Réellement. Mais je faisais l’effort d’endurer mon mal autant que possible, afin d’aider ceux qui me le demandaient.
J’étais tellement ailleurs que j’avais à peine remarqué Aaren s’approcher de ma personne, sursautant d’ailleurs légèrement en captant sa présence et sa voix s’adressant à moi. Je l’avais observé un instant, silencieuse, retenant un soupir.
“Je m’y mettrai dès que j’en ai l’occasion, alors. Je te fais signe si j’ai besoin de quoi que ce soit.”
J’avais souri, un sourire que mon entourage devait être habitué de voir, rendus là. Un sourire traître, semblant sincère, mais ne reflétant pas vraiment le fond de ma pensée. J’étais fatiguée. Éreintée. Je pourrais employer tous les synonymes de ces mots pour décrire mon état actuel, mais aucun ne serait assez fort pour le faire. Il était clair que cette affaire me demanderait tout mon temps libre et, têtue comme je l’étais, je ne pouvais refuser de prendre le temps nécessaire pour continuer sur cette piste. Au moins, cela m’offrait quelque chose à faire lorsque mon insomnie frapperait de nouveau.
Je n’eus point le temps de rajouter quoi que ce soit ; le talkie du norvégien émit un son, une voix que je reconnus comme celle de Riku, un ancien collègue. Ce dernier interpellait Aaren, le prévenant de l’arrivée imminente de deux personnes. Deux individus qui ne tardèrent pas à entrer dans mon champ de vision. L’un d’eux arborait une chevelure de flammes ; l’autre était une jeune femme toute frêle. Deux vampires de plus, je devinais. Le premier amorça les présentations, ce qui me permit de lier définitivement le nom d’Alessio à son visage, et celui de Sarah au visage de la demoiselle. Je m’étais mordu la langue et retenue de lever les yeux au ciel au commentaire du grand blond - surtout en remarquant le clin d’oeil et le sourire qu’il adressa à Lady Lawford -, mais m’inclinai légèrement lorsqu’il me présenta à eux.
“Enchantée de faire votre connaissance, Milord, Milady.”
Bien que les présentations furent plutôt brèves, comme elles l’avaient été tout au long de la soirée, j’avais relevé une chose plus qu’intéressante des quelques paroles qu’avait prononcé Di Altiero. Il mentionnait un ami qui n’avait pu être des nôtres en ce soir. Quelqu’un qui aurait pu apporter son expertise à cette affaire. Cela m’avait fait froncer les sourcils, bien que je n’en fis pas de cas. J’avais un doute, mais je n’étais pas certaine que ce soit le moment de poser des questions à ce sujet.
Aaren prit le temps de résumer les évènements de la nuit aux nouveaux venus, bien que je ne l’écoutai que d’une oreille distraite. Mon regard avait été attiré ailleurs ; une silhouette qui venait tout juste de se poser, un peu plus loin derrière, tout juste descendue du toît du bâtiment voisin. J’avais agripé le manche de ma faux plus fortement, ma prise ne se desserrant point même en reconnaissant l’identité du nouveau venu ; Shidara. Il fallait bien croire que j’avais été la seule à l’avoir vu mais, alors que je m’apprêtais à en toucher un mot à Aaren, Alessio et Sarah, le vieux vampire se fit remarquer de lui-même.
Sa façon d’agir me fit froncer les sourcils, ma prise ne perdant pas de force sur mon arme. Bien que tout dans ses gestes me faisait penser qu’il n’était pas là pour semer le chaos parmi les gens présents sur le site du crime, je ne pouvais m’empêcher de rester sur mes gardes. Il fallait bien que quelqu’un le soit. Metuselah s’approcha du corps sans vraiment attendre d’en obtenir la permission. Puis il se lança sur une tirade concernant plusieurs des points clés de l’enquête que nous cherchions à mener sur ce cas.
L’intervention d’Aaren me prit légèrement de court, alors qu’il avait, d’abord, renchérit sur la proposition du doyen, avant d’affirmer que j’avais émis cette même hypothèse un peu plus tôt. J’avais hoché la tête, m’inclinant de façon respectueuse devant le vampire lorsque le Hunter me présenta pour l’énième fois ce soir.
“Milord Shidara, je ne suis point une experte du domaine de la science, mais il me semble que c’est une possibilité que nous ne devrions pas écarter. Comme Aaren l’a dit, la probabilité que ce soit un virus issu d’une relique surnaturelle est très… Minime, disons.”
Relique surnaturelle… A moins que ce ne soit le travail d’un individu magique ; un sorcier, peut-être, ou un vampire ayant eu accès à l’une de ces reliques. Mais encore, qui aurait fait une chose pareille… ? Trop de réponses possibles s’offraient à mon esprit fatigué, réponses que je ne pris point le temps de considérer. De toute façon, Aaren avait relancé la conversation avec une question, demandant l’avis de Di Altiero et de son accompagnatrice, Lady Lawford. Et comme je n’avais rien à ajouter, pour le moment, je m’étais tue, attendant d’entendre ce qu’ils auraient à dire.
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Jeu 29 Aoû 2019 - 2:19
Cela faisait déjà un moment que nous étions là à surveiller le périmètre et à faire en sorte que les locaux s’en retournent vers chez eux plutôt que de rester dans les rues. Fort heureusement à une heure pareille au Japon, les gens sont tous au lit et il n’y a guère de promeneurs nocturnes. C’est d’autant plus vrai lorsque les journaux remettent toujours une couche de drame en publiant les noms de nouvelles victimes des bêtes folles furieuses qui se déchaînent.
J’entendis un bruit sourd, comme le bitume qui se fend sous un terrible impacte. Quelques instants plus tard, j’eus à peine le temps d’entrevoir une vague silhouette qui me fit penser au cowboy Dwight Hodgkin partant à une vitesse dépassant l’entendement. Il y eu très vite une terrible détonation assourdissante qui résonna à travers les rues de la ville très vite suivit de bris de verre et de sonneries d’alarmes de voiture. Ce vampire était capable de passer le mur du son grâce à sa vitesse. Quelle puissance effrayante.
Je tournai mon regard vers ma future épouse pour saisir les expressions subtiles de son délicat visage. Je pouvais voir l’inquiétude de la situation caché derrière le masque stoïc de son entraînement de geisha et chasseur impitoyable. Je contactais alors le QG au plus vite pour qu’il batte le rappel d’unité supplémentaire pour venir sécuriser le périmètre et envoient au plus un fourgon pour le corps du lycan. Il valait mieux ne pas trop trapiner après ce que nous venions d’entendre.
Quelques temps après cet événement, Sashimasu se mis à vibrer avec intensité une nouvelle fois. J’orientai mon regard de part et d’autre des ruelles pour voir arriver prestement deux silhouettes, un homme et une femme, tous deux bien habillés de loin. Je tendis mon bras légèrement en leur direction, déguisant mon geste en un “halte-là” typique de la situation. La raison était toute autre puisque cela pu me permettre de me rendre compte qu’il s’agissait de deux vampires au sang pur. C’était vraiment le pire des coupes gorge cette histoire. Encore des vampires venant du sénat. C’est alors que j’ai vite reconnu Alessio Di Altiero. Je l’avais peu vu, mais c’était arrivé une ou deux fois au moins à l’église de Nakanoto. Un homme vertueux et bon donateur pour l’église et l’établissement Bonsecours que j’ai pu ouvrir en parti grâce à sa générosité.
Je lançais un regard à ma future femme tandis qu’un fourgon fit son apparition au bout de la ruelle et approchait de nous pour passer le barrage. C’était les collègues qui venaient d’arriver avec de quoi transporter le corps. Je le fis passer avant de prévenir qui de droit.
J’entendis un bruit sourd, comme le bitume qui se fend sous un terrible impacte. Quelques instants plus tard, j’eus à peine le temps d’entrevoir une vague silhouette qui me fit penser au cowboy Dwight Hodgkin partant à une vitesse dépassant l’entendement. Il y eu très vite une terrible détonation assourdissante qui résonna à travers les rues de la ville très vite suivit de bris de verre et de sonneries d’alarmes de voiture. Ce vampire était capable de passer le mur du son grâce à sa vitesse. Quelle puissance effrayante.
Je tournai mon regard vers ma future épouse pour saisir les expressions subtiles de son délicat visage. Je pouvais voir l’inquiétude de la situation caché derrière le masque stoïc de son entraînement de geisha et chasseur impitoyable. Je contactais alors le QG au plus vite pour qu’il batte le rappel d’unité supplémentaire pour venir sécuriser le périmètre et envoient au plus un fourgon pour le corps du lycan. Il valait mieux ne pas trop trapiner après ce que nous venions d’entendre.
Quelques temps après cet événement, Sashimasu se mis à vibrer avec intensité une nouvelle fois. J’orientai mon regard de part et d’autre des ruelles pour voir arriver prestement deux silhouettes, un homme et une femme, tous deux bien habillés de loin. Je tendis mon bras légèrement en leur direction, déguisant mon geste en un “halte-là” typique de la situation. La raison était toute autre puisque cela pu me permettre de me rendre compte qu’il s’agissait de deux vampires au sang pur. C’était vraiment le pire des coupes gorge cette histoire. Encore des vampires venant du sénat. C’est alors que j’ai vite reconnu Alessio Di Altiero. Je l’avais peu vu, mais c’était arrivé une ou deux fois au moins à l’église de Nakanoto. Un homme vertueux et bon donateur pour l’église et l’établissement Bonsecours que j’ai pu ouvrir en parti grâce à sa générosité.
Riku ▬ Bonsoir mon fils. J’aurais préféré vous revoir en d’autres circonstances. Mademoiselle, c’est un plaisir.Je m’inclinais respectueusement pour saluer la demoiselle et le seigneur Di Altiero tandis qu’ils demandaient l’accès à la scène de crime. Hermansson ne tarda pas à répondre et à autoriser les deux à venir sur la scène.
Riku ▬ Merci pour vos parole et votre générosité pour l’église mon fils. Puissiez-vous comprendre ce qui se passe et trouver une solution.Sashimasu fit à nouveau des sienne quelques instant après le passage des deux sénateurs. Je laissais aller mon regard et mon bras. Un autre level A essayait de franchir le cordon de sécurité sans se faire repérer par ma garde. Impossible. Discrètement j’envoyais un message à mon supérieur.
Riku ▬ Hermansson-sama, un invité surprise arrive vers vous par les toit. Un autre gros poisson qui n’aime pas montrer patte blanche. Qui que ce soit, je vous conjure de faire attention à vous.Je savais bien qu’il avait son oreillette et qu’il n’aurait pas à répondre. Le message était passé maintenant. Il n’y avait plus rien que je puisse faire à part attendre maintenant.
Je lançais un regard à ma future femme tandis qu’un fourgon fit son apparition au bout de la ruelle et approchait de nous pour passer le barrage. C’était les collègues qui venaient d’arriver avec de quoi transporter le corps. Je le fis passer avant de prévenir qui de droit.
Riku ▬ Hermansson-sama, le fourgon pour le corps est ici, je reste en stand-by jusqu’à départ, à vous.
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