[EVENT] Celui qui ne pouvait choir (21/06/2018, ~1h)
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Aaren S. Hermansson
Raphaël de La Roche
Le Narrateur
7 participants
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Invité
Invité
Dim 19 Mai 2019 - 19:39
C’était penché sur le cadavre que j’accueilli l’arrivé de cet étrange trio. Tout en me retournant je pouvais voir un peu de quoi il était fait. Je tandis le bras vers Aaren pour une poignée de main solide et sincère, mais c’était ceux venu avec lui que je regardai. De la Roche avait l’air étonné tout comme la rouquine qui était présente, une autre chasseuse sans doute à en juger à l’odeur humaine, mais Ryan demeurait stoïque fasse à l'annonce de notre amitié. C’était évident que le bougre savait déjà pour Aaren et moi et sans doute donc depuis combien de temps j’avais pactisé avec les chevaliers des ombres dans mon propre pays. Je lui laissai un court signe de tête vers le haut, comme pour le saluer, mais en teintant le tout d’un message convenu de “je sais que tu sais”. C’était l’une des rares choses qu’on pouvait m’imputer comme faisant partie du cirque qu’est la Mascarade des vampires.
Je sortis un cigare tandis qu’il se chargea de me présenter tout ce petit monde que je connaissais en partie seulement jusque-là. La rouquine avait un nom intéressant et marqué par une double origine ethnique intéressante. Je fis un signe de tête de salutation envers la gamine tout en allumant mon cigare en faisant craquer une allumette sur le cuir de mon stetson.
Bradley ▬ J’suis d’accord mon ami, c’est pas ce qu’on peut appeler des retrouvailles idéales...
Ryan contrairement à ce que j’aurai pensé de lui a choisi de faire de l’esprit vis-à-vis de notre entrevue de dernière minute de convenue plus tôt dans la nuit. C’était un trait de caractère que j’appréciais beaucoup que d’être capable de trouver de bons mots à dire malgré de tristes événements. C'était une affaire assez grave peu importe le regard que l’on pouvait porter sur les lycans, car dans un sens comme dans l’autre, l’équilibre des forces allait changer et il était à un craindre une réaction de la part des lycans après ça, surtout lorsqu’Ogawa serait au courant de tout. Je répondis simple à cette boutade d’un signe de tête amusé.
Bradley ▬ C’est certain Ryan, cela attendra maintenant...
Je pris une grande bouffé de mon cigare après lui avoir répondu, regardant Aaren en train de demander aux vampires de bien vouloir s’en aller pour ne pas entraver l’enquête. Ryan resta nonchalant face aux traine patins qui n’étaient pas motivés à presser le pas pour s’en aller vers d’autres lieux. Je ne fus pas aussi patient que lui et très vite mes yeux se sont teintés d’une lueur bestiale à leur encontre pour leur faire éprouver une envie de quitter les lieux plus vite avant que je ne cesse d’être poli.
Aaren est revenu vers Ryan et moi-même dans le but de nous tendre des gants médicolégaux afin de ne pas souiller la scène de crime de nos empreintes. Pour ma part je n’avais pas quitté mes gants de cuir et refusais poliment ces gants tendus. J’avais déjà ce que je voulais en termes d’information et je n’avais pas à poser mes mains ailleurs.
Les deux se sont presque en cœur mis à exprimer leur interrogation vis-à-vis de ce qu’on pouvait bien avoir sur les bras comme affaire. Je tirai une autre bouffée de mon cigare avant de prendre la parole pour leur faire un topos. C’est à ce moment-là que d’autres chasseurs sont arrivés sur place. L’odeur de la femme du groupe était terriblement appétissante et la réaction des quelques vampires encore présents fut immédiate, ce qui ne manqua pas de me montrer plus insistant sur mon regard prédatoire pour les faire déguerpir. C’était terriblement enivrant comme odeur, comme si on pouvait le sentir à travers les multiples couches de vaisseaux et de chair. Une fragrance unique en son genre qui laisse à imaginer le délice que cela doit être que de déguster son sang.
Quoi qu’il en soit, ces chasseurs se sont rapidement mit à boucler tout le secteur et empêcher les vampires de passer les cordons de sécurité tout en commençant à faire des relevés.
L’odeur du mec qui donnait les ordres au reste de cette équipe ne m’était pas étrangère. J’avais déjà senti cette odeur subtile sur Rosalie. Ce n’était pas évident, mais je me demandai si ce n’était pas là le prêtre de l'église de la ville qu’elle allait parfois consulter.
J’ai repris alors le cours de ma pensée pour faire un topos à Ryan et à mon ami qui n’en était pas à sa première scène de crime.
Bradley ▬ Pour commencer, le combat a été vraiment terrible. Je vois ça avec les différents endroits témoignant du combat entre le chasseur et le lycan. Je ne vois qu’un chasseur avec une arme tueuse de vampire pour être à un bon niveau pour faire face à un lycan. Mais le gaillard était massif.
Je pris un instant pour me rapprocher du cadavre du lycan afin d’attirer l’attention de Ryan et Aaren sur les estafilades sur les membres supérieurs du lycan ainsi que le coup porté à la gorge.
Bradley ▬ On voit bien que le coup porté est presque horizontale et légèrement descendant. Je penche donc pour un homme, d’au moins deux mètres, deux mètres dix peut être. Sans doute corpulent pour tenir la cadence du combat en plus de son arme. Les coups sont assez précis malgré le combat, je pense donc qu'il doit avoir de la bouteille dans le métier...
J’attirai leur attention également sur la nature des estafilades.
Bradley ▬ Ce ne sont pas des blessures défensives, mais opportunistes. Je suis à peu près certain que c’était un lycan atteint du virus. Ils sont moins prompts à se défendre lorsqu’ils attaquent et je sais de quoi j’parle.
J’avais remarqué plusieurs projections de sang sans doute provoquées par des blessures importantes également, faites sur les membres. Certaines giclées avaient été sans doute stoppé par le corps du chasseur. J’ai donc attiré l’attention de mes camarades dessus afin d’appuyer mes dires sur la stature présumée du mec qui avait fait ça.
Bradley ▬ Par contre j’avoue que je sèche totalement. La blessure mortelle est clairement celle faite à la jugulaire. Il s’est vidé de son sang en quelques instants jusqu’à s’effondrer.
C’était la première fois qu’on voyait un lycan tué de la main d’autre chose qu’un lycan plus fort que lui. Ce cas sans précédent nous plongeait tous dans l’inconnu. Pourtant je ne pouvais m’empêcher de penser que cela ne pouvait pas être à cause de la maladie qui atteignait les lycans depuis maintenant plus d’un an de ce que j’avais compris sur les cas les plus anciens. Alors si c’était un effet de la maladie, ce devait être un des tout premiers lycans infectés par le virus. Bien que je n’y connusse pas grand-chose en maladies, je savais qu’un virus ne mettait pas autant de temps à agir, c’était l’apanage des maladies dégénératives.
Bradley ▬ Qu’un virus te fasse péter un câble est une chose, c’est comme la Rage, mais détraquer la régénération ? Etrangement, ça m’étonnerait. C’est possible... mais ce serait vraiment étonnant que ça n’arrive que maintenant... Je pense plutôt que vous avez un nid de vipères quelque par qui a mis le doigt sur quelque chose pour les tuer, ce qui expliquerait le fait que ce soit un chasseur qui l’a butté !
C’était mon raisonnement. C’était un peu bancal, mais avec le regard que portaient les vampires sur cette histoire depuis plus d’un an et depuis Halloween dernier, c’était quand même vraiment incroyable que par un heureux hasard une déficience de la régénération des lycans à cause du virus ne soit pas vue avant. Si c’était tout de même le cas, c'était vraiment une coïncidence incroyable qu’alors que ce lycan tombe sur un humain, ce soit un hunter avec les capacités pour l’affronter et qu’il meurt. C’était d’autant plus improbable de mon point de vue que cela ne soit vrai avec le fait qu’Aaren disposait dans son sous-sol un lycan contaminé qui n’avait pas développé de tels symptômes.
Bradley ▬ En plus de ça mon ami, tu ne crois pas que si le virus avaient d’autres effets, tu le saurais grâce à ton invités d'Halloween...
Avec tout ça je n’avais pas vraiment jeté de coup d’oeil à ce que m’avait donné Shidara sur sa maudite clé usb. J’en avais juste rapidement fait une copie que je destinais à Yesfir, mais finalement elle irait tout droit à mon chevalier des ombres préféré. Toutes les données des recherches faites par Metuselah Shidara permettraient surement de faire avancer tout ça. C’était la totalité de sa présentation au Sénat, qui fut interrompu en plus de ça. J’étais donc avec Shidara, le seul à avoir pleinement en ma possession les informations qu’il voulait partager.
Je tendis enfin le lambeau que j’avais ôté des griffes du lycan.
Bradley ▬ En tout cas, celui qui l’a tué a laissé quelque chose derrière lui. C’est du kevlar, enfin au premier coup d’œil. Vous n'avez peut-être pas les yeux pour ça, mais le kevlar est maillé avec de la fibre de carbone pour renforcer le tour. On voit bien que la vibre a pas été usiné, c’est un travail fait main. Il y a eu un traitement aussi, mais je sais pas bien ce que c’est, faudra analyser la substance.
C’est ce qui me titillait le plus l’esprit en fait. Ce n’était vraiment pas n’importe qui celui qui avait affronté ce lycan. C’était un hunter, mais avec des goûts clairs en matière de protection. Si ce n'était pas lui qui avait fait ça, c'était forcément qu'il disposait du réseau pour se procurer une tenue de protection adapter à son boulot. Les chasseurs n’ont pas tous les moyens pour se procurer du matériel paramilitaire ou militaire. Il faut du budget et des connaissances pouvant aider.
Je tendis le lambeau de tissu de protection à l’un des hommes d’Aaren qui était en train de faire des prélèvements pour qu’il le place dans un sachet de pièce à conviction.
Je tirai une nouvelle bouffée de mon cigare tout en laissant tout de suite échapper après coup en soufflant la fumée.
Bradley ▬ Ah... j’aurais su, je n’aurais pas interdit à Elysabeth de m’accompagner dans ce trou...
Une blonde s’est pointée à ce moment-là, une louve à l’odeur. Ce devait être cette Hirano dont j'avais entendu parlé par Rosalie, elle-même en ayant eu vent par le cuistot. C'était étonnant qu'Aaren la laisse venir jusqu'au corps alors que tout était encore à faire dans le coin. M’avait-il caché quelque chose ? Il y avait pas à dire, Ryan aussi était au courant d’un truc que j’ignorais vis-à-vis de cette jolie môme. Un peu comme Ryan, je ne pouvais pas me retenir de faire un peu d’esprit, mais à ma sauce.
Bradley ▬ Elle est venue identifier le corps sous cette apparence ? Dis-je dans une espèce de rictus en soufflant de la fumée
Aaren était maintenant habitué à ce genre d’humour. Je me souviens encore de la fois où nous avions discuté des lycans et de leur maladie. J’avais fait de l’esprit ce jour-là en disant que j’adorerais voir la tête du véto qui sera chargé de piquer ces chiens enragés là. C’était loin d’être l’humour le plus fin du monde à n’en pas douter, mais c’était le mien.
Elle s’est ensuite présentée officiellement. Bingo. C’était bien l’excitée du bocal numéro deux et à ses dire elle avait l’air d’être avec le rouquin. Mais où était ce satané de rouquin en plus de ça ? Hm. Je ne pris pas le temps de me présenter, je n’ai pas vraiment que ça à faire que de me présenter à tout le spectre des traines la patte de ce tas de fumier qu’on appelait Nakanoto.
J’attendais de voir ce qu’avait à dire mon ami Aaren avant que je ne tir ma révérence une fois de plus.
“Le Grand Enquêteur”
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Dim 26 Mai 2019 - 11:39
Le chef des chevaliers ne perdit pas une minute. Il dressa rapidement un périmètre de sécurité, n’autorisant que notre présence à l’intérieur. Bien évidemment, son initiative ne fit pas l’unanimité ; certains nobles vampires affichèrent une mine sombre, nullement ravis d’être ainsi commandés par ce qu’ils estimaient comme un vulgaire humain, hunter de surcroît, un ennemi naturel. Toutefois, Aaren avait le soutien de deux clans avec lui. Junya, Bradley et moi fîmes clairement comprendre, par un subtile jeu de regards, que le premier qui s’interposeraient risquait d’en prendre pour son grade.
Quand le norvégien me tendit une paire de gants en latex, je refusai poliment en tendant la main devant moi. Je ne comptais pas m’éterniser sur les lieux.
- Non merci, Aaren. Je ne vais pas être très utile, et je ne compte pas m’attarder ici.
J’avais toute confiance en les capacités des présents, et les miennes ne seraient pas d’une grande utilité. Mon esprit était encore perturbé par les récents événements, et voir ce cadavre de lycan remuait trop de souvenirs. Car il soulevait une question de taille ; était-ce celui qui avait tué Emeraude ? Si oui, je ne savais pas comment je pourrais réagir en le découvrant. J’étais encore trop instable émotionnellement pour prendre un tel risque. Je préférais plutôt être tenu au courant par mon chef de clan.
Je me tournais vers Junya pour lui exprimer mon départ imminent, lorsqu’une odeur terriblement alléchante vint narguer mes narines. Instinctivement, je pivotai dans la direction d’où elle provenait. Quelques instants plus tard, un groupe de hunter fit son apparition, avec en leur centre, une femme d’une grande beauté, très élégante malgré sa tenue de chasseur. C’était elle, l’origine de cette fragrance ensorcelante. Je ne fus pas le seul à l’avoir remarqué ; la grande majorité des regards de l’assemblée était focalisée sur elle. Et plus elle s’approchait, plus ça devenait difficile de garder la tête froide. Peut-être pas pour tous ; mais dans mon état émotionnel actuel, bien que j’eusse vécu cinq ans avec l’une des siennes, l’instinct du chasseur était aux aguets.
Je posai une main devant mon nez pour diminuer l’effet qu’elle produisait sur moi. Je me concentrai sur la conversation entre mes congénères pour me distraire. Heureusement, une diversion d’un autre genre survint peu de temps après. Je sentis une autre odeur, musquée, semblable à celle d’un loup, qui m’était familière quant à la nature. Mon regard scruta la foule jusqu’à débusquer une femme d’une trentaine d’années en apparence, aux cheveux blonds, et aux traits métissés. Elle échangea quelques mots avec l’un des chevaliers, qui, sur ordre d’Aaren, finit par la laisser passer.
Arrivée à notre hauteur, elle salua le chef des hunters, ce qui confirma l’hypothèse qu’elle le connaissait déjà personnellement. Puis elle posa ses yeux bleus sur la scène macabre, et versa quelques larmes. Je sentis un élan de compassion pour cette lycane inconnue. Je m’approchai lentement et posai sur son épaule une main réconfortante, alors qu’elle se présentait au groupe.
- Toutes mes condoléances pour votre congénère, Hirano-san.
Je lui adressai un sourire navré, tandis que mon regard exprimait tout ce qu’il y avait à dire. On pouvait certainement y lire la même peine qu’elle éprouvait actuellement, en plus profonde. Aaren s’activa alors et serra la main à la nouvelle venue, avant de se tourner vers les autres.
- Bonjour, Hirano-san. Ravi de vous revoir, malgré les circonstances. Permettez-moi de faire les présentations. L’homme qui vient de vous parler s’appelle Raphaël de La Roche. C’est le bras droit de Junya Ryan, chef du clan Backloy Ryan, ici présent. Le cowboy c’est Bradley Dwight Hodgkins, chef du clan américain. La jeune femme rousse qui m’accompagne s’appelle Altaïr Arafa-Nazari, une hunter. Et voici donc Asuna Hirano, chef de la meute Hirano.
Je me doutais qu’il s’agissait d’une Alpha, à dire vrai. Je pris donc la nouvelle sans surprise. De toute façon, j’allais devoir leur forcer compagnie. Il était encore tôt -pour un vampire en tout cas- cependant j’atteignais mes limites. Qui plus est, l’odeur de l’humaine hunter continuait de jouer avec mes nerfs.
- Bien, je suis désolé d’interrompre ces retrouvailles, mais je vais vous laisser. Je reste joignable en cas de besoin. N’hésitez pas à me faire signe si vous avez besoin de moi, j’accourerai dans la minute.
Nul besoin de préciser à Junya de me tenir au courant ; je savais qu’il le ferait. Sur ces mots, je joignis mon index et mon majeur sur ma tempe en guise de salut, avant de disparaître.
Quand le norvégien me tendit une paire de gants en latex, je refusai poliment en tendant la main devant moi. Je ne comptais pas m’éterniser sur les lieux.
- Non merci, Aaren. Je ne vais pas être très utile, et je ne compte pas m’attarder ici.
J’avais toute confiance en les capacités des présents, et les miennes ne seraient pas d’une grande utilité. Mon esprit était encore perturbé par les récents événements, et voir ce cadavre de lycan remuait trop de souvenirs. Car il soulevait une question de taille ; était-ce celui qui avait tué Emeraude ? Si oui, je ne savais pas comment je pourrais réagir en le découvrant. J’étais encore trop instable émotionnellement pour prendre un tel risque. Je préférais plutôt être tenu au courant par mon chef de clan.
Je me tournais vers Junya pour lui exprimer mon départ imminent, lorsqu’une odeur terriblement alléchante vint narguer mes narines. Instinctivement, je pivotai dans la direction d’où elle provenait. Quelques instants plus tard, un groupe de hunter fit son apparition, avec en leur centre, une femme d’une grande beauté, très élégante malgré sa tenue de chasseur. C’était elle, l’origine de cette fragrance ensorcelante. Je ne fus pas le seul à l’avoir remarqué ; la grande majorité des regards de l’assemblée était focalisée sur elle. Et plus elle s’approchait, plus ça devenait difficile de garder la tête froide. Peut-être pas pour tous ; mais dans mon état émotionnel actuel, bien que j’eusse vécu cinq ans avec l’une des siennes, l’instinct du chasseur était aux aguets.
Je posai une main devant mon nez pour diminuer l’effet qu’elle produisait sur moi. Je me concentrai sur la conversation entre mes congénères pour me distraire. Heureusement, une diversion d’un autre genre survint peu de temps après. Je sentis une autre odeur, musquée, semblable à celle d’un loup, qui m’était familière quant à la nature. Mon regard scruta la foule jusqu’à débusquer une femme d’une trentaine d’années en apparence, aux cheveux blonds, et aux traits métissés. Elle échangea quelques mots avec l’un des chevaliers, qui, sur ordre d’Aaren, finit par la laisser passer.
Arrivée à notre hauteur, elle salua le chef des hunters, ce qui confirma l’hypothèse qu’elle le connaissait déjà personnellement. Puis elle posa ses yeux bleus sur la scène macabre, et versa quelques larmes. Je sentis un élan de compassion pour cette lycane inconnue. Je m’approchai lentement et posai sur son épaule une main réconfortante, alors qu’elle se présentait au groupe.
- Toutes mes condoléances pour votre congénère, Hirano-san.
Je lui adressai un sourire navré, tandis que mon regard exprimait tout ce qu’il y avait à dire. On pouvait certainement y lire la même peine qu’elle éprouvait actuellement, en plus profonde. Aaren s’activa alors et serra la main à la nouvelle venue, avant de se tourner vers les autres.
- Bonjour, Hirano-san. Ravi de vous revoir, malgré les circonstances. Permettez-moi de faire les présentations. L’homme qui vient de vous parler s’appelle Raphaël de La Roche. C’est le bras droit de Junya Ryan, chef du clan Backloy Ryan, ici présent. Le cowboy c’est Bradley Dwight Hodgkins, chef du clan américain. La jeune femme rousse qui m’accompagne s’appelle Altaïr Arafa-Nazari, une hunter. Et voici donc Asuna Hirano, chef de la meute Hirano.
Je me doutais qu’il s’agissait d’une Alpha, à dire vrai. Je pris donc la nouvelle sans surprise. De toute façon, j’allais devoir leur forcer compagnie. Il était encore tôt -pour un vampire en tout cas- cependant j’atteignais mes limites. Qui plus est, l’odeur de l’humaine hunter continuait de jouer avec mes nerfs.
- Bien, je suis désolé d’interrompre ces retrouvailles, mais je vais vous laisser. Je reste joignable en cas de besoin. N’hésitez pas à me faire signe si vous avez besoin de moi, j’accourerai dans la minute.
Nul besoin de préciser à Junya de me tenir au courant ; je savais qu’il le ferait. Sur ces mots, je joignis mon index et mon majeur sur ma tempe en guise de salut, avant de disparaître.
Aaren S. Hermansson#100646#100646#100646#100646#100646#100646
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Dim 26 Mai 2019 - 18:04
Junya exprima ses craintes quant à la possibilité d’avoir une maladie contagieuse pour les vampires. Aaren plissa les yeux, le poing sous le nez, alors qu’il réfléchissait. C’était effectivement une possibilité ; toutefois, les risques étaient faibles. Depuis le temps que des lycans infectés courraient dans les rues, ils auraient déjà entendu parler d’un cas de mal similaire chez les vampires.
C’est une possibilité, même si ça me paraît peu probable. Nous aurions déjà dû voir au moins un cas, depuis le temps.
Quelques secondes plus tard, son équipe de nuit arriva sur les lieux, dirigée par Riku. Quand il repéra son lieutenant, le chef des chevaliers lui adressa un signe de tête, lui intimant tacitement l’ordre de boucler le quartier. Il ne s’agissait pas d’expulser les vampires des rues, histoire d’éviter de les froisser et frôler l’incident diplomatique, mais bien d’éviter tout nouveau visiteur indésirable. De toute manière, les sénateurs finiraient par se lasser, probablement autant par la fréquentation des humains que par l’odeur nauséabonde qui se dégageait du macabé.
Il remarqua alors seulement l’agitation qui régnait chez les vampires. Il devina avant même de la voir que Lycoris se trouvait parmi eux. Elle produisait toujours cet effet radical chez les suceurs de sang, malgré elle. Il ne s’inquiétait pas outre mesure pour sa sécurité ; elle ne quittait pas Riku, hunter très qualifié, et par ailleurs, Bradley fusilla du regard les plus intenables. Toutefois, il resterait sur ses gardes, juste au cas où. Il se reconcentra sur les révélations de l’américain.
Hum, oui, j’en suis aussi venu à cette conclusion. Il n’y a qu’un hunter expérimenté pour tenir tête à un lycan enragé. D’ailleurs, je suppose qu’il y a son odeur ici ? Humaine ?
Bradley désigna les différentes blessures. Le norvégien avait lui aussi remarqué la répartition des éclaboussures de sang. Tout portait à croire qu’il s’agissait d’un homme très robuste, large d’épaule, dépassant les deux mètres.
Hum, les japonais ne sont pas réputés pour leur grande taille. Je pencherais plutôt pour un étranger.
Cette hypothèse n’était pour l’instant pas essentielle, toutefois, elle pourrait leur permettre d’identifier plus facilement l’agresseur. Pour le moment, il n’était pas jugé comme un meurtrier, car d’une part, il ne faisait probablement que se défendre, et d’autre part, s’il pouvait tenir tête aux autres lycans fous, ce n’était pas un mal. Néanmoins, s’ils pouvaient l’interroger, ils obtiendraient des informations capitales. Et notamment, comment il avait réussi à infliger de telles blessures à ce pauvre misérable. Car aucune ne montrait des signes de cicatrisation. Le pouvoir de régénération avait tout simplement été stoppé, comme le faisaient les armes anti-vampires pour leurs némésis. Cette réflexion le fit froncer les sourcils. Il héla l’un de ses hommes pour lui apporter une loupe, puis il se pencha sur le corps, accroupi sur ses jambes, l’instrument de Sherlock rivé sur la gorge de la victime.
C’est étrange. Il n’y a aucun signe de cicatrisation.
Pas une seule seconde il n’avait émis l’hypothèse que ce phénomène fût causé par le virus. Car l’individu qui avait attaqué la salle des fêtes à Halloween se trouvait toujours dans leur cellule hautement sécurisée, au sous-sol. Il s’acharnait depuis longtemps pour sortir, s’infligeant parfois de terribles blessures, et pas une fois il n’avait souffert de difficulté pour cicatriser. Bradley lui fit d’ailleurs la remarque. Aaren baissa sa loupe en prenant une inspiration studieuse.
En effet. Il se blesse régulièrement tout seul, et il n’a jamais présenté de défaut de régénération. Le seul effet avéré que je connaisse au virus, c’est la perte de contrôle. Un peu comme la rage.
Le norvégien se redressa et rendit la loupe à son homme, lui indiquant au passage de prendre des photos. Il nota d’ailleurs la présence de mégots. Ce pouvait n’être qu’insignifiant, toutefois il préféra les ajouter sur la liste des indices. Il fit signe au photographe de placer les plots numérotés pour immortaliser l’instant, et ensuite de les prélever dans des sachets. Puis il observa le morceau de tissu que lui tendait l’américain. Effectivement, il était enduit d’une substance de nature inconnue. Il demanda à l’un de ses hommes de le récupérer ; ses scientifiques s’en occuperaient.
Je pense aussi que des hunters sont dans le coup. Et ça m’étonnerait qu’il ait agi seul, avec les moyens dont il dispose. En soit, ce n’est pas forcément négatif. Je ne vais pas porter de jugement hatif. En revanche…
Il fut interrompu par son talki-walki ; Riku l’informait de l’arrivée d’une grande blonde qui souhaitait passer et insinuait connaître le chef des chevaliers. Aaren la chercha du regard avant de l’identifier, et un sourire étira ses lèvres. Il appuya sur le bouton avec son pouce gauche pour activer le micro.
Oui, je la connais. Tu peux la laisser passer.
Riku grimaça ; Aaren en déduisit qu’il avait fait connaissance avec le tempérament fougueux et erratique de l’alpha, et qu’il n’était pas ravi de lui donner finalement raison. Bradley ne put s’empêcher de faire un commentaire paré d’humour noir. Aaren se contenta d’afficher un sourire en coin avant de reprendre.
Je disais donc, ce qui m’interpelle, c’est le silence qui surplombe toute cette opération. Si des hunters ont mis la main sur la faille capable de maîtriser les lycans fous, pourquoi n’ont-ils pas communiquer, même en comité réduit ? Certes, ça pourrait générer un vent de panique chez les lycans, et attiser les braises d’un brasier déjà trop ardent entre les races. Mais c’est une information capitale qui aurait mérité d’être partagée. Leurs motivations me préoccupent.
Aaren tapota la garde de Stillhet avec son index tandis qu’il réfléchissait. Une pensée en amenant une autre, un scénario se démarquait des autres hypothèses dressées dans son esprit. Et ce n’était pas franchement pour lui plaire, ni le rassurer.
Il faut déjà commencer par retrouver l’auteur de ce… cette agression. Il sera le mieux à même de nous renseigner. Toutefois, il y a fort à parier qu’il va se terrer dans un trou en se sentant pourchassé. L’idée n’est pourtant pas de le traquer, simplement de le trouver pour avoir des réponses. Dis-moi mon ami, saurais-tu le pister grâce à son odeur ? Elle est peut-être trop ténue, mais je crois savoir que tu as toujours eu un meilleur flaire que tes semblables.
Ce fut à ce moment qu’Asuna Hirano s’incrusta dans le groupe pour se présenter. Le norvégien releva la tête et lui sourit. Raphaël choisit ce moment pour adresser ses condoléances à la louve. Le hunter se rapprocha pour serrer la main de l’alpha et fit les présentations.
Bonjour, Hirano-san. Ravi de vous revoir, malgré les circonstances. Permettez-moi de faire les présentations. L’homme qui vient de vous parler s’appelle Raphaël de La Roche. C’est le bras droit de Junya Ryan, chef du clan Backloy Ryan, ici présent. Le cowboy c’est Bradley Dwight Hodgkins, chef du clan américain. La jeune femme rousse qui m’accompagne s’appelle Altaïr Arafa-Nazari, une hunter. Et voici donc Asuna Hirano, chef de la meute Hirano.
Il désigna successivement les concernés de la main à mesure qu’il parlait. Peu de temps après, Raphaël les salua avant de s’éclipser. Aaren poussa un soupir navré en le voyant disparaître avec son regard tourmenté.
Pauvre Raphaël. Je n’ose imaginer ce qu’il doit ressentir en ce moment. Il avisa le regard interloqué d’Asuna et décida de lui résumer brièvement la situation. Sa fiancée, une jeune humaine, a été tuée il y a deux mois par un lycan. Très probablement infecté.
Aaren se tourna de nouveau vers le lycanthrope qui gisait inerte dans son sang et croisa les bras tandis qu’il tentait de dénouer le paquet de fils que représentait cette affaire. Il plissa les yeux en pensant à quelque chose.
Hirano-san, le connaissez-vous ? Savez-vous à quelle meute il appartient ? Et toi Junya, tu as été à l’endroit où a été retrouvée Emeraude, un peu moins de vingt-quatre heure après son décès. Est-ce que son odeur te parle ? Pourrait-il s’agir du lycan que vous cherchiez ?
C’est une possibilité, même si ça me paraît peu probable. Nous aurions déjà dû voir au moins un cas, depuis le temps.
Quelques secondes plus tard, son équipe de nuit arriva sur les lieux, dirigée par Riku. Quand il repéra son lieutenant, le chef des chevaliers lui adressa un signe de tête, lui intimant tacitement l’ordre de boucler le quartier. Il ne s’agissait pas d’expulser les vampires des rues, histoire d’éviter de les froisser et frôler l’incident diplomatique, mais bien d’éviter tout nouveau visiteur indésirable. De toute manière, les sénateurs finiraient par se lasser, probablement autant par la fréquentation des humains que par l’odeur nauséabonde qui se dégageait du macabé.
Il remarqua alors seulement l’agitation qui régnait chez les vampires. Il devina avant même de la voir que Lycoris se trouvait parmi eux. Elle produisait toujours cet effet radical chez les suceurs de sang, malgré elle. Il ne s’inquiétait pas outre mesure pour sa sécurité ; elle ne quittait pas Riku, hunter très qualifié, et par ailleurs, Bradley fusilla du regard les plus intenables. Toutefois, il resterait sur ses gardes, juste au cas où. Il se reconcentra sur les révélations de l’américain.
Hum, oui, j’en suis aussi venu à cette conclusion. Il n’y a qu’un hunter expérimenté pour tenir tête à un lycan enragé. D’ailleurs, je suppose qu’il y a son odeur ici ? Humaine ?
Bradley désigna les différentes blessures. Le norvégien avait lui aussi remarqué la répartition des éclaboussures de sang. Tout portait à croire qu’il s’agissait d’un homme très robuste, large d’épaule, dépassant les deux mètres.
Hum, les japonais ne sont pas réputés pour leur grande taille. Je pencherais plutôt pour un étranger.
Cette hypothèse n’était pour l’instant pas essentielle, toutefois, elle pourrait leur permettre d’identifier plus facilement l’agresseur. Pour le moment, il n’était pas jugé comme un meurtrier, car d’une part, il ne faisait probablement que se défendre, et d’autre part, s’il pouvait tenir tête aux autres lycans fous, ce n’était pas un mal. Néanmoins, s’ils pouvaient l’interroger, ils obtiendraient des informations capitales. Et notamment, comment il avait réussi à infliger de telles blessures à ce pauvre misérable. Car aucune ne montrait des signes de cicatrisation. Le pouvoir de régénération avait tout simplement été stoppé, comme le faisaient les armes anti-vampires pour leurs némésis. Cette réflexion le fit froncer les sourcils. Il héla l’un de ses hommes pour lui apporter une loupe, puis il se pencha sur le corps, accroupi sur ses jambes, l’instrument de Sherlock rivé sur la gorge de la victime.
C’est étrange. Il n’y a aucun signe de cicatrisation.
Action : Analyser la blessure pour notamment déterminer le type d’arme utilisé.
Prédéfinie ou secrète : Secrète
Coût en PA : 1PA
Prédéfinie ou secrète : Secrète
Coût en PA : 1PA
Pas une seule seconde il n’avait émis l’hypothèse que ce phénomène fût causé par le virus. Car l’individu qui avait attaqué la salle des fêtes à Halloween se trouvait toujours dans leur cellule hautement sécurisée, au sous-sol. Il s’acharnait depuis longtemps pour sortir, s’infligeant parfois de terribles blessures, et pas une fois il n’avait souffert de difficulté pour cicatriser. Bradley lui fit d’ailleurs la remarque. Aaren baissa sa loupe en prenant une inspiration studieuse.
En effet. Il se blesse régulièrement tout seul, et il n’a jamais présenté de défaut de régénération. Le seul effet avéré que je connaisse au virus, c’est la perte de contrôle. Un peu comme la rage.
Le norvégien se redressa et rendit la loupe à son homme, lui indiquant au passage de prendre des photos. Il nota d’ailleurs la présence de mégots. Ce pouvait n’être qu’insignifiant, toutefois il préféra les ajouter sur la liste des indices. Il fit signe au photographe de placer les plots numérotés pour immortaliser l’instant, et ensuite de les prélever dans des sachets. Puis il observa le morceau de tissu que lui tendait l’américain. Effectivement, il était enduit d’une substance de nature inconnue. Il demanda à l’un de ses hommes de le récupérer ; ses scientifiques s’en occuperaient.
Je pense aussi que des hunters sont dans le coup. Et ça m’étonnerait qu’il ait agi seul, avec les moyens dont il dispose. En soit, ce n’est pas forcément négatif. Je ne vais pas porter de jugement hatif. En revanche…
Il fut interrompu par son talki-walki ; Riku l’informait de l’arrivée d’une grande blonde qui souhaitait passer et insinuait connaître le chef des chevaliers. Aaren la chercha du regard avant de l’identifier, et un sourire étira ses lèvres. Il appuya sur le bouton avec son pouce gauche pour activer le micro.
Oui, je la connais. Tu peux la laisser passer.
Riku grimaça ; Aaren en déduisit qu’il avait fait connaissance avec le tempérament fougueux et erratique de l’alpha, et qu’il n’était pas ravi de lui donner finalement raison. Bradley ne put s’empêcher de faire un commentaire paré d’humour noir. Aaren se contenta d’afficher un sourire en coin avant de reprendre.
Je disais donc, ce qui m’interpelle, c’est le silence qui surplombe toute cette opération. Si des hunters ont mis la main sur la faille capable de maîtriser les lycans fous, pourquoi n’ont-ils pas communiquer, même en comité réduit ? Certes, ça pourrait générer un vent de panique chez les lycans, et attiser les braises d’un brasier déjà trop ardent entre les races. Mais c’est une information capitale qui aurait mérité d’être partagée. Leurs motivations me préoccupent.
Aaren tapota la garde de Stillhet avec son index tandis qu’il réfléchissait. Une pensée en amenant une autre, un scénario se démarquait des autres hypothèses dressées dans son esprit. Et ce n’était pas franchement pour lui plaire, ni le rassurer.
Il faut déjà commencer par retrouver l’auteur de ce… cette agression. Il sera le mieux à même de nous renseigner. Toutefois, il y a fort à parier qu’il va se terrer dans un trou en se sentant pourchassé. L’idée n’est pourtant pas de le traquer, simplement de le trouver pour avoir des réponses. Dis-moi mon ami, saurais-tu le pister grâce à son odeur ? Elle est peut-être trop ténue, mais je crois savoir que tu as toujours eu un meilleur flaire que tes semblables.
Ce fut à ce moment qu’Asuna Hirano s’incrusta dans le groupe pour se présenter. Le norvégien releva la tête et lui sourit. Raphaël choisit ce moment pour adresser ses condoléances à la louve. Le hunter se rapprocha pour serrer la main de l’alpha et fit les présentations.
Bonjour, Hirano-san. Ravi de vous revoir, malgré les circonstances. Permettez-moi de faire les présentations. L’homme qui vient de vous parler s’appelle Raphaël de La Roche. C’est le bras droit de Junya Ryan, chef du clan Backloy Ryan, ici présent. Le cowboy c’est Bradley Dwight Hodgkins, chef du clan américain. La jeune femme rousse qui m’accompagne s’appelle Altaïr Arafa-Nazari, une hunter. Et voici donc Asuna Hirano, chef de la meute Hirano.
Il désigna successivement les concernés de la main à mesure qu’il parlait. Peu de temps après, Raphaël les salua avant de s’éclipser. Aaren poussa un soupir navré en le voyant disparaître avec son regard tourmenté.
Pauvre Raphaël. Je n’ose imaginer ce qu’il doit ressentir en ce moment. Il avisa le regard interloqué d’Asuna et décida de lui résumer brièvement la situation. Sa fiancée, une jeune humaine, a été tuée il y a deux mois par un lycan. Très probablement infecté.
Aaren se tourna de nouveau vers le lycanthrope qui gisait inerte dans son sang et croisa les bras tandis qu’il tentait de dénouer le paquet de fils que représentait cette affaire. Il plissa les yeux en pensant à quelque chose.
Hirano-san, le connaissez-vous ? Savez-vous à quelle meute il appartient ? Et toi Junya, tu as été à l’endroit où a été retrouvée Emeraude, un peu moins de vingt-quatre heure après son décès. Est-ce que son odeur te parle ? Pourrait-il s’agir du lycan que vous cherchiez ?
Le Narrateur#100660#100660#100660#100660#100660
Vieux sage
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Yens : 2214
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Mer 29 Mai 2019 - 22:06
Quartier des affaires
« Ruelle sombre »
Ton expérience du terrain te permet d'analyser la plaie un peu plus avant. Tu en déduis qu'il doit s'agir d'une arme courte, extrêmement acérée sur au moins un des deux côtés de la lame, peut-être un couteau ou une dague. Pour en savoir plus, il faudrait le savoir-faire d'un légiste. Cependant, en observant de plus près, tu te rends compte que les bords de la plaie sont légèrement nécrosés.
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Jeu 30 Mai 2019 - 4:49
Boutades et formalités furent échangées entre les différents partis, moment durant lequel je demeurai complètement silencieuse. Je n’avais point bougé d’où j’étais, si ce n’était que pour rendre sa salutation au Dwight Hodgkin, que je ne reconnaissais que de nom et de vue comme j’avais eu plusieurs fois l’occasion d’observer différents portraits des chefs de clans, durant mes nombreuses années de service au sein des Chevaliers. Toutefois, comme ce fut le cas plus tôt lorsque j’ai rencontré Junya, les présentations furent brèves, comme ce premier échange amical entre le vampire et Aaren. Il était clair que les choses devenaient sérieuses.
Je faisais mine d’écouter d’une oreille distraite, mon regard carmin étant focalisé sur le macchabée avachi contre le mur griffé. Il était important que je ne laisse aucunement paraître que toute mon attention était portée sur leurs paroles, que je prenais soin de bien mémoriser afin d’en consigner absolument tous les détails dans un document que je présenterais au plus vite à mes collègues. Bien que j’aie mes doutes quant à la fiabilité de ce que Lord Hodgkin pouvait bien raconter - étant donné que cette situation était la première où j’ai pu le croiser en personne -, il était impératif que je ne laisse aucun mot échapper à mon ouïe. Si Aaren lui faisait confiance, alors, je n’avais pas de raison de ne pas lui accorder, au minimum, une partie de la mienne, tout comme je n’avais aucune raison de douter de ses dires. De toute façon, cette nuit, l’ensemble des créatures de la nuit réunies en ce lieu avaient un but commun ; comprendre ce qui avait bien pu arriver à ce pauvre loup.
Le portrait que nous brossait Bradley des possibles évènements ayant menés à la mort du lycanthrope n’avait rien de rassurant. Enfin, ça l’était, en un sens ; malgré les problèmes de la mort sous forme lupine et du virus qui circule, nous savons maintenant qu’il était possible de les arrêter définitivement. Pour ce qui était du reste des informations relevées… Ouais, rien de rassurant. Cependant, je ne pus m’empêcher de tiquer un peu sur certaines des paroles du vampire, qui me firent braquer mon regard sur lui un instant. Je me permis alors d’intervenir pour la première fois depuis mon arrivée sur la scène du crime.
Je marquai une légère pause, avant de reprendre.
Mon intervention s’arrêta là. Je n’avais rien à rajouter ; j’avais simplement cru important de faire en sorte que la possibilité que ce ne soit de la faute de personne ne soit écartée. Après tout, bien qu’il était beaucoup plus probable que ce soit le travail groupé d’individus cherchant à semer le chaos dans le monde nocturne, il ne fallait pas exclure l’infime possibilité que le symptôme post-mortem que présentait le lycanthrope n’est qu’une occurence naturelle due à une mutation récente ou peu répandue du virus. Malgré tout, j’allais noter absolument toutes les différentes théories en détails, afin d’éventuellement tenter de les vérifier de mon côté avec l’aide du département de recherche de l’Enclave.
Le reste de la conversation prit une tournure beaucoup plus nébuleuse, d’un coup. De trucs plus ou moins concrets, nous fîmes transition vers de plus vagues spéculations, puis l’élaboration d’un plan d’action. Enfin, je dis “nous” alors que je devrais surtout dire “Aaren”. Je ne pouvais nier que j’étais parfaitement en accord avec ce qu’il racontait, au point où je ne ressentis guère le besoin d’intervenir à nouveau, me contentant simplement d’écouter ses paroles sans piper mot. J’étais plutôt habituée à demeurer silencieuse, de toute façon ; outre mes quelques paroles d’il y a un petit moment, j’étais plutôt du genre à me contenter d’écouter et n’intervenir que si l’on m’adressait directement la parole.
La voix de Riku, émanant du talkie d’Aaren, fut ce qui me tira de la transe dans laquelle je m’étais involontairement plongée, clignant des yeux quelques fois afin de me ressaisir. Oh, comme ça, une nouvelle personne se présentait sur le lieu du crime ? Intéressant. Je ne m’imaginais guère que la vue de cette carcasse deviendrait une attraction touristique. Bien évidemment, je me retins de commenter là-dessus à voix haute, bien que la pensée m’arracha un faible sourire.
Sourire que je perdis bien vite, en voyant les larmes que versa la nouvelle venue à la vue du cadavre.
Mon côté empathe me poussait à tenter de la réconforter, à exprimer mes condoléances, le fait que je pouvais comprendre ce que c’était que de perdre quelqu’un. Inévitablement, la scène avait ravivé de vieux et douloureux souvenirs en ma mémoire ; des souvenirs que j’aurais préféré ne jamais revoir et garder enfouis au plus profond de mon être. Mais je me retins une fois de plus de dire quoi que ce soit, préférant demeurer muette, n’ouvrant la bouche que pour prononcer quelques mots, après qu’Aaren ait fait les présentations.
Je demeurais formelle, par simple habitude mais surtout car je ne voulais point m’attirer les foudres ou les soupçons de qui que ce soit, surtout ce soir. J’essayais surtout de cacher mes véritables intentions, cependant, cela était une autre histoire complètement. Raphaël nous quitta peu après l’arrivée de la lycane, départ qui fut suivi d’une nouvelle série de questions de la part du norvégien ; questions qui furent lancées à Asuna et Junya. Bien que je ne sois pas certaine de l’utilité de leurs réponses - enfin, dans mon cas, spécifiquement -, je me fis discrète, afin d’observer et d’écouter. Peut-être y aurait-il un détail important à noter dans ce qu’ils diraient.
Je faisais mine d’écouter d’une oreille distraite, mon regard carmin étant focalisé sur le macchabée avachi contre le mur griffé. Il était important que je ne laisse aucunement paraître que toute mon attention était portée sur leurs paroles, que je prenais soin de bien mémoriser afin d’en consigner absolument tous les détails dans un document que je présenterais au plus vite à mes collègues. Bien que j’aie mes doutes quant à la fiabilité de ce que Lord Hodgkin pouvait bien raconter - étant donné que cette situation était la première où j’ai pu le croiser en personne -, il était impératif que je ne laisse aucun mot échapper à mon ouïe. Si Aaren lui faisait confiance, alors, je n’avais pas de raison de ne pas lui accorder, au minimum, une partie de la mienne, tout comme je n’avais aucune raison de douter de ses dires. De toute façon, cette nuit, l’ensemble des créatures de la nuit réunies en ce lieu avaient un but commun ; comprendre ce qui avait bien pu arriver à ce pauvre loup.
Le portrait que nous brossait Bradley des possibles évènements ayant menés à la mort du lycanthrope n’avait rien de rassurant. Enfin, ça l’était, en un sens ; malgré les problèmes de la mort sous forme lupine et du virus qui circule, nous savons maintenant qu’il était possible de les arrêter définitivement. Pour ce qui était du reste des informations relevées… Ouais, rien de rassurant. Cependant, je ne pus m’empêcher de tiquer un peu sur certaines des paroles du vampire, qui me firent braquer mon regard sur lui un instant. Je me permis alors d’intervenir pour la première fois depuis mon arrivée sur la scène du crime.
“Pardonnez-moi l’interruption mais, Lord Dwight Hodgkin, ce que vous avancez-là ne serait-il pas un raisonnement légèrement hâtif ? Je ne suis pas médecin ou même scientifique, cependant, il est connu qu’un virus peut muter. Il est possible que, si ce virus est présent et circule parmi la population lupine depuis quelques années, celui-ci n’ait muté que chez une partie de ces individus, surtout si les infectés de cette nouvelle branche se sont tenus reclus d’autres lycanthropes durant un certain temps - ce qui expliquerait pourquoi nous n’avons jamais vu de cas pareil.”
Je marquai une légère pause, avant de reprendre.
“Loin de moi l’idée d’écarter la possibilité que ce soit, effectivement, le résultat d’expériences effectuées par un ‘nid de vipères’ ayant passé sous radar, comme vous l’avez suggéré. Cependant, il demeure que ce lycan ait peut-être été infecté par une branche évoluée du virus dont nous n’avions simplement pas eu vent avant aujourd’hui.”
Mon intervention s’arrêta là. Je n’avais rien à rajouter ; j’avais simplement cru important de faire en sorte que la possibilité que ce ne soit de la faute de personne ne soit écartée. Après tout, bien qu’il était beaucoup plus probable que ce soit le travail groupé d’individus cherchant à semer le chaos dans le monde nocturne, il ne fallait pas exclure l’infime possibilité que le symptôme post-mortem que présentait le lycanthrope n’est qu’une occurence naturelle due à une mutation récente ou peu répandue du virus. Malgré tout, j’allais noter absolument toutes les différentes théories en détails, afin d’éventuellement tenter de les vérifier de mon côté avec l’aide du département de recherche de l’Enclave.
Le reste de la conversation prit une tournure beaucoup plus nébuleuse, d’un coup. De trucs plus ou moins concrets, nous fîmes transition vers de plus vagues spéculations, puis l’élaboration d’un plan d’action. Enfin, je dis “nous” alors que je devrais surtout dire “Aaren”. Je ne pouvais nier que j’étais parfaitement en accord avec ce qu’il racontait, au point où je ne ressentis guère le besoin d’intervenir à nouveau, me contentant simplement d’écouter ses paroles sans piper mot. J’étais plutôt habituée à demeurer silencieuse, de toute façon ; outre mes quelques paroles d’il y a un petit moment, j’étais plutôt du genre à me contenter d’écouter et n’intervenir que si l’on m’adressait directement la parole.
La voix de Riku, émanant du talkie d’Aaren, fut ce qui me tira de la transe dans laquelle je m’étais involontairement plongée, clignant des yeux quelques fois afin de me ressaisir. Oh, comme ça, une nouvelle personne se présentait sur le lieu du crime ? Intéressant. Je ne m’imaginais guère que la vue de cette carcasse deviendrait une attraction touristique. Bien évidemment, je me retins de commenter là-dessus à voix haute, bien que la pensée m’arracha un faible sourire.
Sourire que je perdis bien vite, en voyant les larmes que versa la nouvelle venue à la vue du cadavre.
Mon côté empathe me poussait à tenter de la réconforter, à exprimer mes condoléances, le fait que je pouvais comprendre ce que c’était que de perdre quelqu’un. Inévitablement, la scène avait ravivé de vieux et douloureux souvenirs en ma mémoire ; des souvenirs que j’aurais préféré ne jamais revoir et garder enfouis au plus profond de mon être. Mais je me retins une fois de plus de dire quoi que ce soit, préférant demeurer muette, n’ouvrant la bouche que pour prononcer quelques mots, après qu’Aaren ait fait les présentations.
“Enchantée de vous rencontrer, Lady Hirano, malgré la situation actuelle.”
Je demeurais formelle, par simple habitude mais surtout car je ne voulais point m’attirer les foudres ou les soupçons de qui que ce soit, surtout ce soir. J’essayais surtout de cacher mes véritables intentions, cependant, cela était une autre histoire complètement. Raphaël nous quitta peu après l’arrivée de la lycane, départ qui fut suivi d’une nouvelle série de questions de la part du norvégien ; questions qui furent lancées à Asuna et Junya. Bien que je ne sois pas certaine de l’utilité de leurs réponses - enfin, dans mon cas, spécifiquement -, je me fis discrète, afin d’observer et d’écouter. Peut-être y aurait-il un détail important à noter dans ce qu’ils diraient.
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Jeu 6 Juin 2019 - 22:28
Un petit groupe de hunter arriva, sans doute l’équipe que j’avais demandé à Aaren d’envoyer. Il était mené par un homme encapuchonné vêtu d’une tenue chinoise traditionnelle. Je ne voyais pas son arme anti-vampire, mais probablement était-elle cachée quelque part dans les replis amples de ses vêtements. A peine eut-il donné ses ordres que ses subordonnés s’employèrent à boucler la zone avec efficacité. Je les détaillai de loin. Je n’avais pas grand-chose à leur envier sur ce point, mais on ne pouvait pas dire qu’ils faisaient dans la discrétion, surtout cette femme vêtue de vert turquoise éclatant. Tel chef, tels chevaliers, sans doute. D’ailleurs, j’avais jusque là mon attention monopolisée par le cadavre, mais est-ce que c’était elle qui sentait aussi bon ? Il y avait de quoi éveiller la soif d’un vampire, mais je m’étais déjà nourri avant d’aller au Sénat, et j’avais de toute manière une très bonne maîtrise de moi. Je ne doutais cependant pas du rôle que devait avoir cette Lycoris en mission. Les level E devait accourir à des kilomètres à la ronde quand son sang était exposé.
Bradley entreprit de nous expliquer ses trouvailles.
« Pour commencer, le combat a été vraiment terrible. Je vois ça avec les différents endroits témoignant du combat entre le chasseur et le lycan. Je ne vois qu’un chasseur avec une arme tueuse de vampire pour être à un bon niveau pour faire face à un lycan. Mais le gaillard était massif. On voit bien que le coup porté est presque horizontale et légèrement descendant. Je penche donc pour un homme, d’au moins deux mètres, deux mètres dix peut être. Sans doute corpulent pour tenir la cadence du combat en plus de son arme. Les coups sont assez précis malgré le combat, je pense donc qu'il doit avoir de la bouteille dans le métier… Ce ne sont pas des blessures défensives, mais opportunistes. Je suis à peu près certain que c’était un lycan atteint du virus. Ils sont moins prompts à se défendre lorsqu’ils attaquent et je sais de quoi j’parle. Par contre j’avoue que je sèche totalement. La blessure mortelle est clairement celle faite à la jugulaire. Il s’est vidé de son sang en quelques instants jusqu’à s’effondrer. Qu’un virus te fasse péter un câble est une chose, c’est comme la Rage, mais détraquer la régénération ? Etrangement, ça m’étonnerait. C’est possible... mais ce serait vraiment étonnant que ça n’arrive que maintenant... Je pense plutôt que vous avez un nid de vipères quelque par qui a mis le doigt sur quelque chose pour les tuer, ce qui expliquerait le fait que ce soit un chasseur qui l’a buté ! En plus de ça mon ami, tu ne crois pas que si le virus avaient d’autres effets, tu le saurais grâce à ton invités d'Halloween… En tout cas, celui qui l’a tué a laissé quelque chose derrière lui. C’est du kevlar, enfin au premier coup d’œil. Vous n'avez peut-être pas les yeux pour ça, mais le kevlar est maillé avec de la fibre de carbone pour renforcer le tour. On voit bien que la fibre a pas été usiné, c’est un travail fait main. Il y a eu un traitement aussi, mais je sais pas bien ce que c’est, faudra analyser la substance. »
Il avait tiré les mêmes conclusions que moi, quant au lycan fou. L’absence de régénération ne pouvait pas venir de là, sinon nous le saurions depuis déjà un moment. L’hypothèse de l’arme anti-lycan, bien que surprenante, était la plus crédible. Le raisonnement d’Alta n’était pas à exclure non plus, cela dit. Elle avait l’air d’être plus calée que moi sur le sujet.
En tout cas, Dwight Hodgkin devait avoir un pouvoir qui augmentait sa vue. Comme tout vampire, mes sens étaient supérieurs à ceux des humains, mais pas au point de pouvoir détailler le maillage du lambeau. Si je ne me souvenais bien, Elysabeth était sa sœur. Quelle pouvoir détenait-elle donc, pour qu’il regrette sa présence en ces lieux ?
Une odeur de lycan, bien vivant cette fois, me parvint. J’entendis quelques éclats de voix au loin, là où les hunters devaient garder le périmètres. Des complications ? Aaren dit quelques mots dans son oreillette pour faire venir le trouble-fait. Il reprit ensuite son discours.
« Je disais donc, ce qui m’interpelle, c’est le silence qui surplombe toute cette opération. Si des hunters ont mis la main sur la faille capable de maîtriser les lycans fous, pourquoi n’ont-ils pas communiquer, même en comité réduit ? Certes, ça pourrait générer un vent de panique chez les lycans, et attiser les braises d’un brasier déjà trop ardent entre les races. Mais c’est une information capitale qui aurait mérité d’être partagée. Leurs motivations me préoccupent. »
J’avançai ma propre théorie :
« Je ne peux être certain de rien, mais je parierais sur l’Ordre Renfield. Il n’y a pas d’autre ordre de hunters dans le coin à ma connaissance, à part les Chevaliers, et ce depuis des décennies. Un indépendant n’aurait probablement pas les ressources nécessaires pour faire de telles recherches. Leurs laboratoires doivent d’ailleurs disposer de beaucoup d’informations sur les lycans et leurs gênes. »
Je les soupçonnais aussi d’être à l’origine du virus, d’une manière ou d’une autre, si Shidara n’était pas impliqué. Qu’ils cherchassent à nuire à leurs créations ne me paraissait pas improbable.
Ce fut une demoiselle toute menue qui débarqua pour observer le cadavre, des larmes coulant sur les joues. Peu de doutes possibles, elle correspondait avec exactitude à la description que m’avait fait Kjell de sa patiente, Asuna Hirano. Si je ne me trompais pas, j’avais devant moi la lycane qui était immunisée au virus. Elle confirma mon hypothèse après avoir écrit sur son téléphone. Je me demandai si on allait voir débarquer beaucoup d’autres lycans. Et que pouvait donc être en train de faire Alessio ? Il était au Sénat lors de l’annonce. Que pouvait-il y avoir de plus urgent que d’aller jeter un coup d’œil à cette scène de crime ? Je répondis à la présentation d’Hirano par un léger mouvement de tête et lui adressai un sourire engageant tandis qu’Aaren nous présentait.
Raph annonça son départ, plus que mérité. Je me demandais même ce qu’il faisait encore là. Je lui adressai un signe de la main avant qu’il ne disparût. Qu’il se reposât donc un peu, au moins jusqu’à ce que je lui envoyasse tout ce que je découvrirais cette nuit.
« Hirano-san, le connaissez-vous ? Savez-vous à quelle meute il appartient ? Et toi Junya, tu as été à l’endroit où a été retrouvée Emeraude, un peu moins de vingt-quatre heure après son décès. Est-ce que son odeur te parle ? Pourrait-il s’agir du lycan que vous cherchiez ? »
Si Hirano le connaissait, cela pouvait être un début. Une meute entière d’infectés se baladait peut-être en ville ou aux alentours. Identifier ceux qui avaient disparus pourrait progressivement permettre d’estimer le nombre de lycans atteints par le virus. Quant à l’odeur… Je m’approchai du corps pour le sentir. L’odeur du sang couvrait l’odeur corporelle plus faible du lycan. Oui, maintenant qu’il le disait… Je hochai la tête.
« C’est bien lui. Pas de doute. »
J’étais plutôt content que Raphaël soit parti. Je ne savais trop comment il aurait réagi à cette nouvelle. Un hunter anonyme avait vengé Emeraude sans le savoir. Or, nous n’étions pas sans indice sur ce lycan. Nous avions trouvé un ticket de caisse imprégné de son odeur qui nous avait mené à une pharmacie, dont nous pourrions probablement examiner la vidéo de surveillance. Peut-être même le pharmacien se souviendrait-il de quelque chose. Nous avions du mettre cette piste de côté, car l’affichage indiquait qu’elle ne rouvrirait que début juillet. Le pharmacien n’était pas en ville, et avec l’insécurité qui y régnait, nous avions autre chose à faire que courser un humain à l’étranger. Mais la date de son retour approchait. Cela tombait à point nommé.
« C’est un infecté depuis maintenant plusieurs mois. J’ai au manoir un ticket de caisse qui pourrait nous aider à connaître son identité. Je te le donnerai, Aaren. Vu la notoriété des Chevaliers, tu devrais pouvoir obtenir la vidéo de surveillance de manière plus diplomatique que moi. »
Je haussai les épaules nonchalamment. Jusqu’à maintenant, je comptais la voler si le pharmacien refusait de me la donner, un jeu d’enfant pour moi, mais si nous pouvions éviter de provoquer de potentiels problèmes supplémentaires… Bien entendu, je comptais bien l’accompagner.
Invité
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Jeu 6 Juin 2019 - 22:53
Les lieux du crime étaient pesants et dans tous les sens du terme. Mon arme tueuse de vampires n’arrêtait pas de vibrer encore et encore. Certes les seigneurs Ryan et Dwight Hodgkin avaient leur portrait dans les grandes salles pour les membres confirmés de l’ordre des chevaliers des ombres comme tous les chefs de clans, mais il y avait vraiment beaucoup de vampires de présents ici et pour la plupart c’était des level B. Je faisais aller discrètement mon bras pour confirmer les grades de tous ces vampires et c’était assez effrayant.
Le fait est que tous les vampires avaient bien senti le sang de Sumire et sa nature plus qu’appétissante. Heureusement que les deux chefs de clan présent dispersèrent les foules rapidement nous permettant de boucler la zone au plus vite. Sumire laissa échapper un sentiment d’incertitude en commentant la scène de crime plus que surprenante.
Riku ▬ Oui Lycoris, il semblerait que ce lycan soit toujours sous sa forme de bête. Je ne sais pas comment c’est possible, mais c’est pourtant le cas. Restons concentrés sur notre tâche.
Nous nous sommes occupés de tendre des cordons de sécurité pour boucler tout le quartier avant que le corps et la foule ne puisse voir le corps. Il n’y avait pas que la question des vampires présents, il ne fallait pas que les humains puissent voir ce qu’il se tramait. C’est pour ça que par sécurité, ce fut tout le paté de maison de ce quartier qui fut boucler pour éviter de révéler la vérité.
De là où nous nous trouvions, nous ne pouvions plus avoir vu sur ce qu’il se disait ou se passait auprès du corps, le but étant d’empêcher qu'il soit vu après tout. Mais on voyait bien que cela faisait ronchonner les vampires.
Une petite blonde a commencé à s’approcher et à vouloir franchir le cordon de sécurité.
Riku ▬ Désolé madame, mais c’est une scène de crime ici, vous ne pouvez pas approcher.
Encore une mégère qui se croit absolument tout permis à cause de sa nature. Je fis un signe léger de la main pour que Sumire ne réagisse pas avec véhémence aux paroles discourtoises de cette femme. J’ai pris le temps de demander confirmation à Aaren qui donna rapidement son accord pour qu’elle passe et rejoigne la scène de crime.
Riku ▬ Vous pouvez y aller. Profitez-en pour vous acheter une conduite.
Je me suis tourné vers Sumire après le passage de la blondinette sans gêne.
Riku ▬ Comme quoi, on peut avoir des décennies sans rides, mais n’avoir aucun savoir-vivre. Je me demande comment Aaren fait pour frayer avec des gens comme ça.
“Une scène sécurisée”
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 11 Juin 2019 - 17:08
Tous les regards étaient focalisé sur moi pendant un instant lors de mon arrivée. Je n'aime pas cette sensation, comme si je devenait une proie. Puis un vampire plus imposant que la plupart se mit à lancer un regard noir, sûrement pour leur faire comprendre qu'ils ne sont pas là pour cela et qu'ils ont des choses plus importantes à faire.
J'observe Riku, voir ses réactions vis à vis des vampires présents, et vu son regard et son attitude, malgré sa capacité à paraître le plus calme possible, il semblerait que nous soyons plutôt… "bien" entouré. Un frisson me parcourt, je me sens vraiment en danger avec autant de monde, autant de suceurs de sang, je n'y suis pas encore habitué mais je devrais… Je le dois, cela va devenir de plus en plus récurent avec le choix de vie que j'ai fait.
Suite à ma remarque pensive vis à vis du lycan, Riku répond positivement et me demande de me re concentrer sur notre tâche.
Sumire ▬ Ou… Oui désolé Riku-kun
Par la suite nous nous positionnons assez loin pour délimiter le périmètre de sécurité avec un cordon, bouclant tout le pâté de maison du quartier. Moins il y aura de témoins et mieux se sera pour permettre aux autres d'enquêter dans les meilleurs conditions sur cette mort étrange. Peu de temps après une femme blonde approcha et engagea la conversation de manière plutôt… Désagréable, avec un langage fort châtié, pour demander la possibilité de voir ce qui se passe de l'autre côté. Je n'apprécie guère ses manières mais Riku m'arrête avant même que je commence à rétorquer, il ne me connaît que trop bien. Riku refus dans un premier temps d'accéder à la requête de la dame, pour finir par la laisser passer, suite à la demande de notre chef, tout en lui demandant de se racheter une conduite ce qui je pense risque d'être difficile au vu de l'attitude de cette femme. Apparemment elle connaît Aaren, il a vraiment des choix amicaux plutôt… Particulié
Sumire ▬ Des décennies sans rides ? Que veux-tu dire ? C'est une… lycane ? Je trouve qu'elle n'a ni l'attitude ni l'allure d'un suceur de sang… Comme elle les a si bien surnommé. Et quels manières désagréables !
Je la regarde s'éloigner d'un regard noir. Je n'apprécie décidément pas ce genre de personne.
“Être le centre d'intérêt n'est pas toujours dans notre intérêt. ”
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Asuna S. Hirano#100884#100884#100884#100884#100884#100884#100884
Lycan Alpha - Meute Hirano
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Jeu 27 Juin 2019 - 16:37
Celui qui ne pouvait choir
Feat Bradley Dwight Hodgkin, Raphaël de La Roche, Junya Ryan, Aaren S. Hermansson, Altaïr Arafa-Nazari, Riku Kobayashi, Sumire Tabekawa & Asuna S. Hirano
J’entends le cowboy balancer une phrase humoristique. Enfin qui se veut ainsi, en temps normal j’aurais clairement ris mais là ... face à cette situation j’en ai pas l’cœur. De toute façon il semble pas avoir envie de rester longtemps l’cowboy, donc j’relève pas s’remarque. Tout comme j’l’ai pas fait avec le p’tit gars qui m’a laissé passer.
Non mais sérieusement me racheter ou m’acheter, peu importe, une conduite ?! J’me suis juste libéré d’mon balais dans l’cul que j’avais avec mon éduc à la nippone. Alors OK, p’t’être j’aurai dû y mettre plus d’formes ... Et puis merde alors genre j’dois m’taper tous les efforts ? Peu pas s’poser des questons l’jeunot et r’mettre les choses en perspective ? Heurement qu’Aaren r’lève l’niveau ... Parce qu’même la femme avec le mec au talki semble pas m’apprécier ... m’enfin ... non pas m’apprécier mais détester ma façon d’parler à son compagnon. OK soit fait corps les gars. Mais bonjour l’empathie et la tolérance quoi ...
Certes j’observe le corps, avant d’rejoindre Aaren dans sa discussion, mais ça ne m’empêche pas d’entendre ses hypothèses. J’suppose que l’cowboy en a formulé lui aussi, mais j’étais pas encore là, donc m’faudra attendre pour en apprendre plus. Un hunter ... ça pourrait se tenir en même temps. Ils ont la formation pour tenir tête à des canines longues, dans l’absolu ils peuvent potentiellement tenir bond face à un Oméga. Après le virus rend la rage et l’agressivité qu’on r’ssent plus forte, donc on est moins prévisible ... mais l’adaptation est possible. Mais c’est sûr qu’si c’est un hunter ... y’a pas cinquante mille ordre en ville, donc ça veut dire que Reinfield sont impliqués et surtout qu’ils ne partagent pas leurs infos ... superbe mentalité.
Je capte aussi ce que le blond plus foncé à l’odeur de vamp raconte. Et j’peux qu’être d’accord. Renfield a les ressources, les infos et ... la motivation pour être impliqué. Ils sont suffisamment fourbes pour être responsable de toute façon ! Puisqu’Aaren semble sous-entendre que l’cowboy peut identifier l’odeur du tueur, j’avais bien respirer moi aussi. Après tout, ça peut servir de bien connaitre son odeur. On sait jamais ... si j’le croisais par hasard.
Bon Asuna, arrête de t’disperser, t’as d’autre chat à fouetter. Focus un peu ! En plus on t’parle spécifiquement maintenant et on t’sers la main. Ah ouai mais c’est que y’a max de gens importants ici ! Il est passé où mon chef vampire à moi ? Et ba en vadrouille ... j’avoue qu’un second visage amical m’aurait pas mal aidé. C’est pas qu’j’aime pas les autres hein ... mais bon ... des amis c’est quand même mieux.
J’adresse un sourire reconnaissant aux dénommés Raphaël de La Roche, vamp’ d’son état et à la rousse, Altaïr Arafa-Nazari. Au moins sont pas tous sans empathie dans l’coin ...
« Merci ... de La Roche-san. Enchantée aussi Arafa-Nazari-san, même si vous avez raison, j’aurai préféré que cela soit dans de meilleurs circonstances ... »
Presque malgré moi, je regarde à nouveau le loup sans vie. J’ai un nouveau pincement au cœur ... c’est pour éviter de faire des miens une cible que j’étais partie ... de peur de devenir un danger pour eux ... et de les tuer. Et je ne peux même pas certifier qu’il n’y a aucun risque ... Kjell n’a encore rien trouvé, mais bon lui-même avoue qu’ça veut rien dire ... pourquoi on n’arrive pas à trouver plus d’info sur c’te salop’rie !
« Pauvre Raphaël. Je n’ose imaginer ce qu’il doit ressentir en ce moment. »
Mais de quoi il parle ? Hey beau blond va falloir me mettre les sous-titres hein ? Parce que j’reviens d’un looong voyage, genre grotte hivernale avec hibernation de deux ans. Donc les lycans et nos affaires, j’ai d’jà du mal à rattraper tout ça, mais alors les canines longues ... c’est carrément un autre monde. Chez eux c’est même plus des p’tites disputes, c’est des incidents internationaux ! Heureusement mon incompréhension doit s’lire sur mon visage puisqu’il ajoute les
« Sa fiancée, une jeune humaine, a été tuée il y a deux mois par un lycan. Très probablement infecté. »
Ah ... oui ... en effet. Le pauvre ... je compatis tellement. En plus voir un lycan mort ... devoir trouver une explication à sa mort alors qu’il n’a pas de réponses pour la mort de celle qu’il aime ... Enfin pas de réponse ... plutôt pas de coupable de trouvé. Parce qu’un lycan infecté, c’est pas des plus facile à pister. Pourquoi est-il embarqué là-dedans ? Ah oui le bras droit de ... c’est quoi son nom ? Ah oui Junya Ryan. Décidément la vie s’acharne sur lui. Aaren se tourne vers le mort à son tour.
« Hirano-san, le connaissez-vous ? Savez-vous à quelle meute il appartient ? Et toi Junya, tu as été à l’endroit où a été retrouvée Émeraude, un peu moins de vingt-quatre heure après son décès. Est-ce que son odeur te parle ? Pourrait-il s’agir du lycan que vous cherchiez ? »
Je détaille mon congénère comme je peux, malgré tout ce sang et ces blessures. Cependant il ne me dit rien, son odeur me rappelle vaguement quelque chose, mais rien de précis. Je ne crois pas le connaitre.
« Non désolé Aaren-san, je ne le connais pas. J’ai déjà senti son odeur, en ville ou en forêt, mais ce n’est pas un critère. Je peux interroger mes connaissances parmi les lycans si ça peut aider. Ceux et celles qui sont restés ici en sauront peut-être plus que moi, si ce n’est le connaitre lui, peut-être savoir de quelle meute il vient. Je te tiendrais au courant. »
C’est à ce moment là que le fameux Junya Ryan se remet à parler. Et identifie ce lycan comme le responsable de la mort de la fameuse Émeraude ... Il précise qu’il est infecté depuis plusieurs mois. Heureusement que son bras droit n’est pas là ... je ne sais pas comment il aurait pris cette nouvelle.
C’est à ce moment-là que mon portable se met à sonner. Je regarde les noms. Ah ba parfait Jolie Cœur, Taena et Ogawa. Oulà Ogawa ?! J’espère qu’elle ne vient pas sinon ça va être de la folie ! Parce que là on est dans un nid de canine longue alors bon ... Qu’est-ce qu’elle dit ? Ah oui ... et bien ... c’est ... Ogawa en fait. Très Ogawesque ces réponses. Ca va qu’j’ai des réponses à lui donner, déjà une qui d’vrais l’apaiser un peu, même si j’hésite à tout lui apprendre par sms ... se voir ne fera pas de mal au vu d’la situation. Ouai j’lui dirai en face qu’Aaren suppose qu’c’est un hunter le tueur.
J’espère qu’au moins ce dernier point va la tranquilliser un peu. J’connais l’odeur d’son Oméga, j’sais pas où il a pu passer mais d’jà c’est pas lui qui est décédé. J’regarde le message de Taena, il est carrément plus soft ; bien que nettement plus demandeur d’info, mais la même inquiétude perce. C’est bien, on est toutes les trois sur la même ligne.
Et enfin mon p’tit à moi, mon Joli cœur il me dit quoi ? Ah ... Visiblement ça ne l’inquiète pas plus que ça !
Je ne devrais pas craindre grand-chose avec Aaren juste à côté. Je me sens même particulièrement inutile. J’regrette pas d’m’être déplacée pour savoir de quoi il en retourne mais ... j’sers strictement à rien. J’peux même pas identifié mon congénère décédé ! Et il a quoi encore ce portable à vibrer ? Ôkamiro qui veut des infos à son tour ? Ah non Alessio. J’sais pas c’qu’il a foutu, mais qu’il arrive enfin est une bonne chose. Après j’vois pas ce qu’il veut me demander comme aide, j’verrais bien quand il sera là. Plus qu’à informé les autres qu’il arrive, visiblement c’est important qu’ils le sachent. Ca doit être lié au fait qu’il a été mis au courant en même temps qu’tout l’monde et qu’il est pas là.
« Aaren-san, Ryan-san, Dwight Hodgkin-san, Arafa-Nazari-san, Alessio vient de me prévenir qu’il arrive. Peut-être qu’il vous sera plus utile que moi. »
Non mais sérieusement me racheter ou m’acheter, peu importe, une conduite ?! J’me suis juste libéré d’mon balais dans l’cul que j’avais avec mon éduc à la nippone. Alors OK, p’t’être j’aurai dû y mettre plus d’formes ... Et puis merde alors genre j’dois m’taper tous les efforts ? Peu pas s’poser des questons l’jeunot et r’mettre les choses en perspective ? Heurement qu’Aaren r’lève l’niveau ... Parce qu’même la femme avec le mec au talki semble pas m’apprécier ... m’enfin ... non pas m’apprécier mais détester ma façon d’parler à son compagnon. OK soit fait corps les gars. Mais bonjour l’empathie et la tolérance quoi ...
Certes j’observe le corps, avant d’rejoindre Aaren dans sa discussion, mais ça ne m’empêche pas d’entendre ses hypothèses. J’suppose que l’cowboy en a formulé lui aussi, mais j’étais pas encore là, donc m’faudra attendre pour en apprendre plus. Un hunter ... ça pourrait se tenir en même temps. Ils ont la formation pour tenir tête à des canines longues, dans l’absolu ils peuvent potentiellement tenir bond face à un Oméga. Après le virus rend la rage et l’agressivité qu’on r’ssent plus forte, donc on est moins prévisible ... mais l’adaptation est possible. Mais c’est sûr qu’si c’est un hunter ... y’a pas cinquante mille ordre en ville, donc ça veut dire que Reinfield sont impliqués et surtout qu’ils ne partagent pas leurs infos ... superbe mentalité.
Je capte aussi ce que le blond plus foncé à l’odeur de vamp raconte. Et j’peux qu’être d’accord. Renfield a les ressources, les infos et ... la motivation pour être impliqué. Ils sont suffisamment fourbes pour être responsable de toute façon ! Puisqu’Aaren semble sous-entendre que l’cowboy peut identifier l’odeur du tueur, j’avais bien respirer moi aussi. Après tout, ça peut servir de bien connaitre son odeur. On sait jamais ... si j’le croisais par hasard.
Bon Asuna, arrête de t’disperser, t’as d’autre chat à fouetter. Focus un peu ! En plus on t’parle spécifiquement maintenant et on t’sers la main. Ah ouai mais c’est que y’a max de gens importants ici ! Il est passé où mon chef vampire à moi ? Et ba en vadrouille ... j’avoue qu’un second visage amical m’aurait pas mal aidé. C’est pas qu’j’aime pas les autres hein ... mais bon ... des amis c’est quand même mieux.
J’adresse un sourire reconnaissant aux dénommés Raphaël de La Roche, vamp’ d’son état et à la rousse, Altaïr Arafa-Nazari. Au moins sont pas tous sans empathie dans l’coin ...
« Merci ... de La Roche-san. Enchantée aussi Arafa-Nazari-san, même si vous avez raison, j’aurai préféré que cela soit dans de meilleurs circonstances ... »
Presque malgré moi, je regarde à nouveau le loup sans vie. J’ai un nouveau pincement au cœur ... c’est pour éviter de faire des miens une cible que j’étais partie ... de peur de devenir un danger pour eux ... et de les tuer. Et je ne peux même pas certifier qu’il n’y a aucun risque ... Kjell n’a encore rien trouvé, mais bon lui-même avoue qu’ça veut rien dire ... pourquoi on n’arrive pas à trouver plus d’info sur c’te salop’rie !
« Pauvre Raphaël. Je n’ose imaginer ce qu’il doit ressentir en ce moment. »
Mais de quoi il parle ? Hey beau blond va falloir me mettre les sous-titres hein ? Parce que j’reviens d’un looong voyage, genre grotte hivernale avec hibernation de deux ans. Donc les lycans et nos affaires, j’ai d’jà du mal à rattraper tout ça, mais alors les canines longues ... c’est carrément un autre monde. Chez eux c’est même plus des p’tites disputes, c’est des incidents internationaux ! Heureusement mon incompréhension doit s’lire sur mon visage puisqu’il ajoute les
« Sa fiancée, une jeune humaine, a été tuée il y a deux mois par un lycan. Très probablement infecté. »
Ah ... oui ... en effet. Le pauvre ... je compatis tellement. En plus voir un lycan mort ... devoir trouver une explication à sa mort alors qu’il n’a pas de réponses pour la mort de celle qu’il aime ... Enfin pas de réponse ... plutôt pas de coupable de trouvé. Parce qu’un lycan infecté, c’est pas des plus facile à pister. Pourquoi est-il embarqué là-dedans ? Ah oui le bras droit de ... c’est quoi son nom ? Ah oui Junya Ryan. Décidément la vie s’acharne sur lui. Aaren se tourne vers le mort à son tour.
« Hirano-san, le connaissez-vous ? Savez-vous à quelle meute il appartient ? Et toi Junya, tu as été à l’endroit où a été retrouvée Émeraude, un peu moins de vingt-quatre heure après son décès. Est-ce que son odeur te parle ? Pourrait-il s’agir du lycan que vous cherchiez ? »
Je détaille mon congénère comme je peux, malgré tout ce sang et ces blessures. Cependant il ne me dit rien, son odeur me rappelle vaguement quelque chose, mais rien de précis. Je ne crois pas le connaitre.
« Non désolé Aaren-san, je ne le connais pas. J’ai déjà senti son odeur, en ville ou en forêt, mais ce n’est pas un critère. Je peux interroger mes connaissances parmi les lycans si ça peut aider. Ceux et celles qui sont restés ici en sauront peut-être plus que moi, si ce n’est le connaitre lui, peut-être savoir de quelle meute il vient. Je te tiendrais au courant. »
C’est à ce moment là que le fameux Junya Ryan se remet à parler. Et identifie ce lycan comme le responsable de la mort de la fameuse Émeraude ... Il précise qu’il est infecté depuis plusieurs mois. Heureusement que son bras droit n’est pas là ... je ne sais pas comment il aurait pris cette nouvelle.
C’est à ce moment-là que mon portable se met à sonner. Je regarde les noms. Ah ba parfait Jolie Cœur, Taena et Ogawa. Oulà Ogawa ?! J’espère qu’elle ne vient pas sinon ça va être de la folie ! Parce que là on est dans un nid de canine longue alors bon ... Qu’est-ce qu’elle dit ? Ah oui ... et bien ... c’est ... Ogawa en fait. Très Ogawesque ces réponses. Ca va qu’j’ai des réponses à lui donner, déjà une qui d’vrais l’apaiser un peu, même si j’hésite à tout lui apprendre par sms ... se voir ne fera pas de mal au vu d’la situation. Ouai j’lui dirai en face qu’Aaren suppose qu’c’est un hunter le tueur.
Action : Transmission d'information
Prédéfinie ou secrète : Prédef
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Ogawa
Aujourd'hui
Un des nôtres a été retrouvé par les vampires. Il est mort et reste sous sa forme lupine. J'suis sur place, entouré par les canines longues. Dès que j'ai plus d'infos, je reviens vers vous.
01:30 Reçu
QUOI ?! OU ? COMMENT ? PAR QUI ?
01:35 Reçu
Satanés vampires j’vais les défoncer !
01:35 Reçu
C’est qui le mort ? On le connait ??
01:35 Reçu
Dans le quartier des affaires, je dirais à pas plus de 10 minutes du haut lieu de réunion des Vamp’. Dans une ruelle. Comment ... visiblement avec une arme tranchante, il a une profonde entaille à la gorge sans cicatrisation. Et il s’est battu avec son tueur, il y a des traces de luttes et des tas de p’tites blessures sur son corps. J’en sais pas encore plus pour le moment. Quant à qui ... rêve pas, l’tueur il est pas rester pour attendre bien sagement.
01:47 Reçu
Juste les vamps’ sont pas responsables Ogawa.
01:47 Reçu
Je ne sais pas qui, précisément, est le mort, juste qu’il est un infecté depuis plusieurs mois. Je ne le connais pas, mais ce n’est pas Aka.
01:48 Reçu
J’espère qu’au moins ce dernier point va la tranquilliser un peu. J’connais l’odeur d’son Oméga, j’sais pas où il a pu passer mais d’jà c’est pas lui qui est décédé. J’regarde le message de Taena, il est carrément plus soft ; bien que nettement plus demandeur d’info, mais la même inquiétude perce. C’est bien, on est toutes les trois sur la même ligne.
Action : Transmission d'information
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Coût en PA : 1PA
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Taena
Aujourd'hui
Un des nôtres a été retrouvé par les vampires. Il est mort et reste sous sa forme lupine. J'suis sur place, entouré par les canines longues. Dès que j'ai plus d'infos, je reviens vers vous.
01:30 Reçu
Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce que tu vas bien ? Est-ce que tu as d’autres détails ?
01:40 Reçu
A priori le lycan était un infecté et il s’est visiblement battu contre un adversaire. Il a une plaie à la gorge qui n’a pas cicatrisé et qui est clairement responsable de sa mort. Je vais bien, un ami m’a prévenu pour que je vienne voir. Il y a des hypothèses qui s’échafaude ici, mais j’pense qu’il faudra qu’on s’voit, ça s’ra plus simple. Je te tiens au courant de toute façon.
01:49 Reçu
Et enfin mon p’tit à moi, mon Joli cœur il me dit quoi ? Ah ... Visiblement ça ne l’inquiète pas plus que ça !
Joli Coeur
Hier
Tu as vraiment fait des progrès ?
20:09
Mais bien sûûûr que j'ai fait des progrès ! >.< Pourquoi toi et Heiji vous m'croyez pas !
20:10 Reçu
Parce qu'on attend de voir ! xD
20:11
A demain Oka-san !
20:11
A demain Joli Coeur !
20:12 Reçu
Aujourd'hui
Joli Coeur ... Un lycan est mort. Il a conservé sa forme lupine ... C'est un carnage. Alessio m'a prévenu et je suis sur les lieux là. Quelqu'un a trouvé la moyen de le tuer ... peut-être en combinaison avec notre maladie, je sais pas. Sois très prudent. D'accord ?
01:33 Reçu
Senpai est sur place ?
01:50
Aaren ? Yep il gère la scène de crime et discute avec deux chefs vamps.
01:51
OK. Fais attention à toi, Onegai
01:52
Promis
01:52 Reçu
Je ne devrais pas craindre grand-chose avec Aaren juste à côté. Je me sens même particulièrement inutile. J’regrette pas d’m’être déplacée pour savoir de quoi il en retourne mais ... j’sers strictement à rien. J’peux même pas identifié mon congénère décédé ! Et il a quoi encore ce portable à vibrer ? Ôkamiro qui veut des infos à son tour ? Ah non Alessio. J’sais pas c’qu’il a foutu, mais qu’il arrive enfin est une bonne chose. Après j’vois pas ce qu’il veut me demander comme aide, j’verrais bien quand il sera là. Plus qu’à informé les autres qu’il arrive, visiblement c’est important qu’ils le sachent. Ca doit être lié au fait qu’il a été mis au courant en même temps qu’tout l’monde et qu’il est pas là.
« Aaren-san, Ryan-san, Dwight Hodgkin-san, Arafa-Nazari-san, Alessio vient de me prévenir qu’il arrive. Peut-être qu’il vous sera plus utile que moi. »
"Useless"
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Invité
Invité
Jeu 27 Juin 2019 - 16:47
De la Roche avait le cœur sensible c’était évident. Une véritable gonzesse qui était en train de se faire dessus à l’idée de rester plus longtemps. Il transpirait l’envie de partir d’ici au grand galop depuis qu’il était arrivé. Je crois bien me souvenir que ma délicate Bloody Rose m’avait parlé d’un sénateur qui avait perdu son humaine domestique ou quelque chose du genre à cause d’un lycan. Il était évident maintenant que c’était le blondinet.
Il refusa bien évidemment le gant d’Aaren pour ne pas rester beaucoup plus longtemps sur les lieux de la mort de ce lycan avant que ce dernier ne se mette à valider mes dires. Il ne pouvait qu’être d’accord avec ce que j’avais avancé de toute façon car il s’agissait de faits. Aaren était observateur lui aussi, bien que ces sens humains étaient limités par son espèce, il ne s’en remettait pas pour autant aveuglément à mes capacités allant bien au-delà de celles de mes congénères. Il fit des déductions heureuses, mais en appelait également à mes sens quand cela le dépassait.
Bradley ▬ Des odeurs humaines ? Evidemment qu’il y en a ! Une très forte sur le corps, sans doute celle de notre Jean Chastel local !
En plus de ça il faisait de l’humour sur les japonais ce qui n’était pas pour manquer de m’arracher un sourire en coin.
Bradley ▬ Ah çà c’est sûr ! Le jour où tu vois un jap’ de plus de deux mètres avec des épaules aussi larges que ces projections le laissent penser, j’veux voir ça !
C’est là qu’il a dit qu’il y avait quelque chose d’étrange avec les plaies en les examinant à la loupe, ce qui éveilla beaucoup d’intérêt pour le corps de ce pauvre lycan soudainement. J’ai donc regardé avec attention les plaies avec sens très affutés pour observer la même chose que lui. Il n’y avait pas de cicatrisation d’aucune sorte, mais pire encore, il y avait des traces de nécrose étrange sur les bords.
Une voix légère, venant comme un cheveu sur la soupe vint se faire entendre pour soulever des interrogations quant à mes déductions. J’ai mis du temps à me rendre compte que cela venait de l’assistante d’Aaren, cette fille nommée Altaïr il me semble. Elle ne voulait pas qu’on enterre la piste de la mutation, très bien. Je me suis retourné vers elle, tirant encore une fois une grande bouffée de mon cigare avant de m’adresser à elle.
Bradley ▬ Je vais vous dire pourquoi j’suis sûr de ce que j’dis ma p’tite. Admettons que ce soit bien une mutation qui entraîne une perte de cicatrisation. C’est un heureux hasard que cela arrive pile sur un lycan décidant de s’attaquer au seul mec taillé comme un colosse qui est.. Comme par hasard un hunter qui peut faire face à sa force colossale dépassant celle d’un vampire. C’est pas banal comme coïncidence ça non ?!
Dommage que vous soyez si jeune ma p’tite ! Car pour un vampire de plus de seize siècles, on n’croit plus aux coïncidences. Croyez-moi... vous avez juste des chasseurs qui vous ont baisé !
Aaren laissa aller son esprit à analyser la situation. Aucun groupe de chasseurs n’avait communiquer sur le fait de mener des recherches sur le moyen de tuer des lycans et encore moins d’être sur le point de parvenir à une solution viable. Il s’inquiétait des motivations de ces gens, comme s’il pouvait en avoir une autre que le pouvoir. C’était aussi ce qui me plaisait chez Aaren, une forme de candeur humaine, cet idéal de justice qu’il était le seul à penser comme pouvant être étendu à toute l’humanité. La vérité était toute autre. Les chevaliers des ombres sont les seuls chasseurs à avoir autant de noblesse d’âme et qui cherchent des partisans voulant dialoguer avant d’attaquer.
Dans la région, vu le passif avec les loup-garous, je ne voyais que les Renfield pour pouvoir travailler en sous-marin sur un moyen de tuer ces créatures sans partager l’information avec d’autres cercles de chasseurs.
Ryan avança sa théorie et confirmais à voix haute ce que je pensais également. Ce ne pouvait que l’Ordre Renfield derrière ce bordel en effet. Il avait beaucoup plus d’information sur la région, sans doute à cause du côté japonais de son lignage. Cela fut en tout cas une bonne réponse à ce que je me demandais.
Aaren analysait également ce que le tueur était sans doute en train de faire avec beaucoup de talent. Mais j’avoue que je n’étais pas prêt à entendre ce qu’il m’a demandé par la suite dans le but de retrouver l’individus.
Bradley ▬ Tu m’as pris pour un cochon truffier ma parole ! Ahah... mais je confirme. Pour avoir fait les tests, je dirais que j’ai les sens plus aiguisés que ceux des lycans alors le suivre à la trace ne devrait pas poser de problème une fois qu’on en aura fini ici.
Il salua cordialement la blondinette en la présentant à nous tous comme s’il la connaissait déjà, ce qui confirma alors le fait qu’elle devait avoir un semblant d’importance. A croire que tous les chefs de clan étaient en train de se mettre des meutes dans la poche et qu’Aaren en faisait de même, mais le tout dans un écrin de méfiance. Il fallait que je songe à finalement accorder un entretien avec ce Lacroix et cette Taena pour l’alliance qu’ils songent à fonder depuis déjà un moment et que je laissais entre les mains de Rosalie.
C’est à l’arrivé de cette bonde désinvolte que De la Roche a décidé de tirer sa révérence et prendre congé. Cela fut suivi par la confirmation de la part d’Aaren de ce que je pensais depuis le début, c’était bien lui qui avait perdu son humaine de compagnie.
Après le départ du blond et l’arrivée de la blonde, Ryan répondit à la question d’Aaren et confirma que c’était bien “lui”. Le lycan qu’ils cherchaient ? Lui et De la Roche peut-être ? Logique qu’ils enquêtent sur la mort de l’humaine s’il était avec elle après tout. Il confirma juste après qu’ils étaient sur sa piste depuis la mort de la gamine, avec à leur disposition un ticket de caisse.
Bradley ▬ J’pourrais p’t-être vous aider Ryan. J’ai de l’expérience pour ce qui est de chasser les gens. Si savoir qui s’était a encore de l’importance bien entendu...
Mon portable a vibré dans ma poche de gilet intérieur droite, c’était donc forcément Rosalie, elle me contactait sur ma ligne privée et pour le moment personne d’autre ne pouvait avoir l’idée de m’envoyer un message là-dessus. Je le sortis de ma poche pour jeter un œil dessus et lui répondre dans la foulée.
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Je suis pas une gamine qu'on congédie à loisir, putain. Je viens, c'est tout.
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Si tu viens crois moi que tu vas rentrer au manoir comme une gamine devant tous les sénateurs !
01:31
Tu ne t'en tireras pas à si bon compte, connard !
01:32 Reçu
Alors ? J’attends au moins mes infos.
02:11 Reçu
Le lycan c’est clairement fait avoir par un chasseur. Un gars Barraqué et pas du coin vu la carrure. Sans doute un chasseur des Renfield. Une lycan blonde vient de débarquer.
01:31
Rosalie et son franc parlé avait toujours été une préoccupation principale dans ma vie, mais là je n’avais pas le temps de lui explique de quoi il retournait en détail. Elle en saurait bien plus une fois que nous aurons coincé le tueur quand je pourrai me mettre sur sa piste.
Di Altiero allait ramener sa fraise ? Quel grand seigneur tient ! Je me demandais surtout pourquoi contrairement à d'autre, le rouquin n'avait pas voulu se pointer ici plus tôt. C'était ça le plus étrange dans cette histoire en fin de compte. Si j'étais aussi joueur et parieur que ma soeur, je dirais qu'il savait quelque chose que nous ignorions tous à l'heure actuelle pour ne pas être là, mais la belle affaire...
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