Page 2 sur 2 • 1, 2
Invité
Invité
Lun 10 Juin 2019 - 22:33
Le stress avait disparu chez cette femme, comme si cela l’avait profondément soulagé de savoir le fond et la forme que l’on mettait dans notre travail ici chez les chevaliers des ombres. Venant de la part d’une femme qui voulait faire en sorte que la paix entre vampires, lycans et humains soient possible et deviennent un jour une réalité, c’était compréhensible. Je commençais doucement à bien apprécier cette femme et à avoir envie de travailler activement avec elle dans un avenir proche. C’était une femme de pouvoir, ne serait-ce que par sa nature d’alpha, mais elle était de toute évidence capable de se contrôler et de savoir faire taire ses aprioris dans le but de garder l’esprit ouvert et clair. Je voyais donc chez elle un certain potentiel que je retrouvais chez les jeunes moines de mon monastère. Non pas que je voulais faire d’elle une moine, mais elle avait le potentiel d’évoluer encore pour elle-même et plus encore, le désir d'évoluer.
Riku ▬ Ce que vous dites sur votre connaissance vampire ne m’étonne guère. Beaucoup de vampires ne se rapproche pas de la cour de leur seigneur, le chef de clan, même lorsqu'ils peuvent faire valoir leur voix. Certain chef de clans sont de véritables despotes. Lorsque vous aurez fait vos preuves parmi nous, vous en saurez davantage sur les chefs de clan par ailleurs, nous avons des illustrations des chefs de clan, constitué avec les données et alliés dont nous disposons.
Le fait est que beaucoup de chef de clan se considère presque comme des dieux si l’on considère les ouïs dire à propos du chef du clan Shidara oeuvrant activement au Japon. Et lorsque d’autre sont capable de faire trembler de peur leurs semblables comme le Dwight Hodgkin dont me parlait Archet-san, c’était clair que l’organisation de la société des vampires était une totale dystopie.
Je ne savais pas vraiment quelle pouvait être cette fameuse connaissance vampire dont elle parlait, mais peut être que je connaissais.
Riku ▬ Vous parlez d’un vampire avec des ennuis. Vous pouvez me dire son nom ? Je connais beaucoup de vampires et je ne suis pas spécialement au courant de l’un d’eux avec des problèmes, mais peut-être que les chevaliers peuvent l'aider.
Je songeai à Raphael de la Roche qui traversais une crise existentielle depuis la mort d’Emeraude le mois dernier. J’étais passé en une tragique nuit d’un mariage à célébrer à un enterrement. Tout ça à cause d’un lycan peut être infecté par ce satané virus, ou pire encore, à cause d’un lycan juste mue par l’envie perverse de tuer une humaine sans défense.
Riku ▬ Je sais bien que vous ne me juger pas, ne vous en faites pas.
J’affichais un grand sourire en répondant à ce qu’elle me dit à propos de ma foi évidente. Bien entendu qu’elle ne me jugeait pas. Cela n’avait pas l’air d’être son genre que de juger sans savoir de quoi elle pouvait parler.
Riku ▬ Je comprends bien qu’on puisse ne pas vouloir croire dans les conceptions que les hommes peuvent avoir de Dieu. Mais cela ne remet en question l‘existence de ce dernier, juste les conceptions qu’on peut avoir sur l’architecte de tout ceci. Je ne me lancerai guère dans un débat de théologie, mais j’ai les idées très larges pour un prêtre catholique, vous le verrez si vous venez à une messe par curiosité. Il se trouve que j’ai récemment fini de rénover le centre Bonsecours pour les indigents. De façon totalement officieuse, si vous avez besoin de placer des personnes ayant du mal à retrouver une vie normale... je pense surtout à des lycans...
Je pris un instant pour reprendre un peu ma contenance et croiser son regard d’un bleu très profond.
Riku ▬ Je sais grâce à mes discussions avec une vampire level D qu’il n’est pas facile d’aborder une vie en société lorsqu‘on ne sait plus où on en est. Bonsecours est un endroit qui accueille ceux qui ne savent pas où aller. Voilà, cela est dit. Je vais arrêter de faire la promotion de cet endroit.
Elle finissait par avoir quelques questions à me poser sur le déroulement des choses et comment cela allait se passer pour elle ici maintenant qu’elle nous avait rejoint.
Riku ▬ Comme de par votre nature vous êtes capable de vaincre les vampire rien qu'avec vos griffes, comprenez que les chevaliers des ombres ne vous donnerons pas d'armes. Sans entrer dans les détails, nous n‘avons pas un stock illimité d’armes prêtes à l'emploi alors comme vous êtes une arme vivante de ce point de vue, ce ne serait pas nécessaire de vous en confier une.
Je vais dans un premier temps vous former aux rudiments du self-défense, voir au kung-fu pour approfondir si cela vous intéresse. En parallèle, vous aurez une formation accélérée sur le travail policier, car c’est une bonne partie du travail que d’enquêter sur des morts suspectes. D'ailleurs à ce sujet...
Je me suis retourné et levé pour me diriger vers casier avec un code duquel je sortis plusieurs objets qui étaient destinés à Taena-san. Un badge d’accès pour les locaux du quartier général et qui permet de naviguer dans la structure ainsi qu’un téléphone portable.
Riku ▬ Ce badge va vous permettre d’aller partout excepté dans les archives et les appartement du chef. Une fois votre période d’essai terminée, vous aurez accès aux archives. Ce portable est à garder sur vous lorsque vous serez de garde chez vous, ou pour être jointe par les chevaliers en cas de problèmes majeurs.
En attendant d’autres questions, je pris la théière pour me resservir un thé et lui tendis cette dernière pour se servir également.
“Long discours”
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mer 12 Juin 2019 - 20:15
Ce n'était donc ce qu'elle avait imaginé. Ses convictions au sujet des vampires étaient donc bien infondées finalement. Le visage de la jeune femme s'empourpra d'une certaine déception. Quand même, à ce point là ? C'était clairement inenvisageable pour elle d'abandonner l'un des siens ou même de les laisser sur la touche. Pour une communauté qui s'auto-proclamait au dessus du reste du monde et s'amusait parfois même à se prendre pour des dieux vivants, c'était fort de café. Il n'y avait même pas les bases . Ses propres principes s'en trouvaient blessés par l'incompréhension d'un tel fonctionnement.
-Je suis vraiment glacée de ce que vous me dites. Je n'imaginais pas à ce point. Le silence tomba quelques secondes, le temps de digérer cette information. Est-ce que je pourrais avoir accès à ses informations ? Si ce n'est pas tout de suite, peut-être plus tard quand je serais « validée ».
Par validée, elle n'entendait pas forcément le fait d'être totalement intégrée mais plutôt quand on lui aura accordé une certaine fiabilité et une certaine confiance. Enfin en soit, peut-être que les deux allaient ensemble finalement. Lorsque quelqu'un s'intégrait à un groupe, c'est qu'on devait par la force des choses, lui accorder du crédit.
Le hunter rebondit ensuite sur Sachio Aoki. Le regard impassible d'Anzu reprit donc place dans ses prunelles, comme à l'époque, où il naviguait régulièrement dans le vide. C'était une forme de distance mentale qu'elle prenait lorsqu'elle jugeait qu'elle se devait de garder une contenance, comme pour protéger un secret ou tenir ses émotions très loin d'elle.
-Je préfère conserver son identité dans l'ombre si ça ne vous dérange pas. Je sais bien que vous devez certainement avoir l'habitude de proposer votre aide à ceux dans le besoin, mais notre relation actuelle ne me permet pas de décliner impunément des informations à son propos. Nous ne sommes pas vraiment amis, il me fait à peine confiance et je ne voudrais pas écailler le peu qu'il daigne m'accorder. Je ne suis même pas sûre qu'il partage nos convictions sans parler de votre religion... Disons que les circonstances à ce moment précis l'ont forcé à baisser sa défense et d'accepter mon aide. Mais je tâcherai de lui en toucher deux mots à l'avenir. S'il est intéressé, je ne manquerais pas de vous le dire.
En d'autres termes, cela signifiait qu'elle ne pouvait pas se permettre de lui donner son nom. Si Sachio venait à l'apprendre, elle devinait que cela ne lui plairait pas du tout et elle prendrait le risque de le payer d'une façon ou d'une autre. C'était un vampire solitaire, qui avait déjà eu bien du mal à la remercier quand sa vie était menacée. Ce n'était pas pour étaler ses problèmes aux yeux d'un inconnu qu'elle ne connaissait même pas elle-même.
-Je ne suis pas fermée à votre monde. Je dirais même que ça me fait même plaisir que vous ayez idée de me convier. Même si je suis très éloignée de tout ça, juste pour satisfaire ma curiosité mais aussi enrichir mes propres connaissances, je viendrais.
Ce genre d'aventure intellectuelle n'était jamais pour lui déplaire. Même si ça allait totalement à l'envers de ses convictions très terre à terre et posément scientifiques, ça ne lui coûterait rien de jeter un coup d'oeil.
-Si jamais vous ne savez plus quoi faire de votre vie, je pense qu'un poste de commercial vous irait à ravir ! Elle émit un petit rire franc avant de reposer ses yeux bleus azur sur lui. Vous aimez ce que vous faites, ça se sent à des kilomètres à la ronde.
La jeune femme était maintenant complètement apaisée, admirative de la passion qu'il mettait dans son œuvre. Mais un autre élément de sa réponse s'était soudainement agrippé à son esprit. Level D. Elle se remémora alors que Rosalie, la vampire elle-même de rang D, était quelqu'un de très pieux. Peut-être était-ce d'elle dont il parlait ? Puis une autre information que son conscient avait sauvegardé dû au choc lorsqu'il avait mentionné un lycan paroissien... Les pensées hasardeuses, elle établit un lien entre ses faibles pièces de puzzle sur lequel elle ne mettait pas encore la griffe. Elle devait en toucher un mot à ses camarades, les Ôka, juste pour avoir confirmation de sa suspicion qui lui chatouillait le cerveau. Mais elle passa vite sur cette drôle de sensation lorsque le guerrier lui fournit plus de détails sur sa formation.
-Je peux le concevoir. En soi, mes griffes me suffisent. Et c'est un programme bien intéressant que vous me proposez là. J'ai hâte de voir comment il se déroulera ! J'espère être à la hauteur de vos attentes « sempai ».
Ces petites taquineries traduisaient qu'elle prenait un certain confort en sa présence. Son sang bouillonnait dans tout son corps, avec la halte ultime de démarrer sa formation. Cela lui permettrait également d'être aux premières loges concernant les victimes et donc ses congénères, les lycans fous. Le plan se dessinait doucement mais sûrement, dans sa propre investigation.
Comme pour introduire davantage sa motivation, il alla également chercher les objets dont elle aura besoin à l'avenir. Rien d'affriolant mais très utile dans ce cadre. Un badge pour les locaux. Et un portable.
-Je vous remercie. Combien de temps dure la période d'essai et sur quels paramètres vous vous basez pour la valider ?
-Je suis vraiment glacée de ce que vous me dites. Je n'imaginais pas à ce point. Le silence tomba quelques secondes, le temps de digérer cette information. Est-ce que je pourrais avoir accès à ses informations ? Si ce n'est pas tout de suite, peut-être plus tard quand je serais « validée ».
Par validée, elle n'entendait pas forcément le fait d'être totalement intégrée mais plutôt quand on lui aura accordé une certaine fiabilité et une certaine confiance. Enfin en soit, peut-être que les deux allaient ensemble finalement. Lorsque quelqu'un s'intégrait à un groupe, c'est qu'on devait par la force des choses, lui accorder du crédit.
Le hunter rebondit ensuite sur Sachio Aoki. Le regard impassible d'Anzu reprit donc place dans ses prunelles, comme à l'époque, où il naviguait régulièrement dans le vide. C'était une forme de distance mentale qu'elle prenait lorsqu'elle jugeait qu'elle se devait de garder une contenance, comme pour protéger un secret ou tenir ses émotions très loin d'elle.
-Je préfère conserver son identité dans l'ombre si ça ne vous dérange pas. Je sais bien que vous devez certainement avoir l'habitude de proposer votre aide à ceux dans le besoin, mais notre relation actuelle ne me permet pas de décliner impunément des informations à son propos. Nous ne sommes pas vraiment amis, il me fait à peine confiance et je ne voudrais pas écailler le peu qu'il daigne m'accorder. Je ne suis même pas sûre qu'il partage nos convictions sans parler de votre religion... Disons que les circonstances à ce moment précis l'ont forcé à baisser sa défense et d'accepter mon aide. Mais je tâcherai de lui en toucher deux mots à l'avenir. S'il est intéressé, je ne manquerais pas de vous le dire.
En d'autres termes, cela signifiait qu'elle ne pouvait pas se permettre de lui donner son nom. Si Sachio venait à l'apprendre, elle devinait que cela ne lui plairait pas du tout et elle prendrait le risque de le payer d'une façon ou d'une autre. C'était un vampire solitaire, qui avait déjà eu bien du mal à la remercier quand sa vie était menacée. Ce n'était pas pour étaler ses problèmes aux yeux d'un inconnu qu'elle ne connaissait même pas elle-même.
-Je ne suis pas fermée à votre monde. Je dirais même que ça me fait même plaisir que vous ayez idée de me convier. Même si je suis très éloignée de tout ça, juste pour satisfaire ma curiosité mais aussi enrichir mes propres connaissances, je viendrais.
Ce genre d'aventure intellectuelle n'était jamais pour lui déplaire. Même si ça allait totalement à l'envers de ses convictions très terre à terre et posément scientifiques, ça ne lui coûterait rien de jeter un coup d'oeil.
-Si jamais vous ne savez plus quoi faire de votre vie, je pense qu'un poste de commercial vous irait à ravir ! Elle émit un petit rire franc avant de reposer ses yeux bleus azur sur lui. Vous aimez ce que vous faites, ça se sent à des kilomètres à la ronde.
La jeune femme était maintenant complètement apaisée, admirative de la passion qu'il mettait dans son œuvre. Mais un autre élément de sa réponse s'était soudainement agrippé à son esprit. Level D. Elle se remémora alors que Rosalie, la vampire elle-même de rang D, était quelqu'un de très pieux. Peut-être était-ce d'elle dont il parlait ? Puis une autre information que son conscient avait sauvegardé dû au choc lorsqu'il avait mentionné un lycan paroissien... Les pensées hasardeuses, elle établit un lien entre ses faibles pièces de puzzle sur lequel elle ne mettait pas encore la griffe. Elle devait en toucher un mot à ses camarades, les Ôka, juste pour avoir confirmation de sa suspicion qui lui chatouillait le cerveau. Mais elle passa vite sur cette drôle de sensation lorsque le guerrier lui fournit plus de détails sur sa formation.
-Je peux le concevoir. En soi, mes griffes me suffisent. Et c'est un programme bien intéressant que vous me proposez là. J'ai hâte de voir comment il se déroulera ! J'espère être à la hauteur de vos attentes « sempai ».
Ces petites taquineries traduisaient qu'elle prenait un certain confort en sa présence. Son sang bouillonnait dans tout son corps, avec la halte ultime de démarrer sa formation. Cela lui permettrait également d'être aux premières loges concernant les victimes et donc ses congénères, les lycans fous. Le plan se dessinait doucement mais sûrement, dans sa propre investigation.
Comme pour introduire davantage sa motivation, il alla également chercher les objets dont elle aura besoin à l'avenir. Rien d'affriolant mais très utile dans ce cadre. Un badge pour les locaux. Et un portable.
-Je vous remercie. Combien de temps dure la période d'essai et sur quels paramètres vous vous basez pour la valider ?
Invité
Invité
Sam 15 Juin 2019 - 0:52
Elle avait raison, la conduite de la plupart des vampires était terriblement angoissante, mais en réalité, c’était le fait qu’ils soient peu nombreux et qu’ils agissent comme cela qui donnait cette impression. En réalité, ils agissaient comme la majorité des humains dans le monde et ne pensaient plus qu’à eux-mêmes.
La conversation partie ensuite directement sur la volonté d’en savoir toujours plus sur ce que nous savions sur les vampires. Ce n’était pas évident ni de mon ressort en fait.
Elle voulait garder pour elle leur identité. C’était très louable de sa part et témoignait d’une grande ferveur dans les amitiés qu’elle voulait préserver ou en l’occurrence, encourager à se développer. J’ai décidé de ne pas creuser plus loin si elle voulait garde ça pour elle.
J’ai sorti un plan de la structure pour lui faire un petit topos sur les lieux. C’était l’occasion pour moi de pointer en même temps ce que j’allais lui dire sur le quartier général japonais qui était implanté à Nakanoto.
J’expliquais tout cela avec une voix et douce tout en montrant soigneusement sur les plans les accès divers qui s’offraient à elle pour aller d’un endroit à l’autre afin qu’un maximum entre dès maintenant.
Je ne m’étais pas trompé sur elle. Elle était curieuse et ouverte d’esprit, même si elle pouvait avoir un caractère fort et devait sans doute être une tête de mule lorsqu’on la contrariait. C’était une personnalité à prendre avec des pincettes mais qui était très riche à découvrir à n’en pas douter.
Je disais cela en ponctuant la fin de cette phrase d’un petit rire pour appuyer le fait que cet endroit allait devenir une nouvelle famille supplémentaire pour elle. D’autant qu’après elle ajoutant une petite boutade qui était la bienvenue et qui me fit momentanément rire de bon cœur.
Elle m’avait donné le sourire pour la journée.
Elle était emballée à l’idée de commencer rapidement son entraînement, à croire qu’elle avait des envies d’apprendre le kung-fu.
Je parais ces mots à nouveau d’un doux sourire pour souligner la confiance que j’avais dans la validation définitive qui finirait par arriver rapidement pour elle.
Riku ▬ Vous avez raison, mais en réalité je dirais qu’ils sont très humain en fin de compte. Si vous aviez vu la tête de la majorité de mes paroissiens lorsque j’ai annoncé la rénovation d’un bâtiment pour en faire un centre d’aide aux indigents... Heureusement que certains vampires comme le couple Aoki et Duchanes fait partie des généreux donateurs de l’église qui m’ont permis de rénover un peu tout ça. Les temps ont terriblement changé avec le 21ème siècle. Peu de gens se soucient encore de leur prochain et les vampires ne sont que le reflet de nous autres mortels finalement. Il y a du bon et du mauvais en chacun.
La conversation partie ensuite directement sur la volonté d’en savoir toujours plus sur ce que nous savions sur les vampires. Ce n’était pas évident ni de mon ressort en fait.
Riku ▬ Je ne sais pas vraiment, mais ça ne sera pas si long que cela. Je vais faire un rapport sur vous à chaque fois que vous serez des nôtres et c’est ensuite à Hermannson-sama de vous valider définitivement.
Elle voulait garder pour elle leur identité. C’était très louable de sa part et témoignait d’une grande ferveur dans les amitiés qu’elle voulait préserver ou en l’occurrence, encourager à se développer. J’ai décidé de ne pas creuser plus loin si elle voulait garde ça pour elle.
J’ai sorti un plan de la structure pour lui faire un petit topos sur les lieux. C’était l’occasion pour moi de pointer en même temps ce que j’allais lui dire sur le quartier général japonais qui était implanté à Nakanoto.
Riku ▬ Nous nous trouvons ici au troisième étage donc. Nous sommes dans le bureau de garde. Un chevalier est toujours en permanence ici ou dans la salle de détente à côté au cas o* nous recevions un appel d’urgence d’une équipe de terrain. C’est également à cet étage que se trouvent les salles de réunions pour les équipes ainsi que l’administration et les archives locales ou général des chevaliers.
Au-dessus au quatrième se trouvent les appartements de Hermannson-sama ainsi que son bureau. C’est à accès très restreint, sur convocation.
En dessous de nous, vous avez le gymnase et les salles d’entraînement, c’est là que vous avez passez votre test d’aptitude physique normalement.
Au premier se trouvent les dortoirs, selfs et sanitaires pour les chevaliers. La mixité n’est pas interdite, mais il y a des séparations, veillez à ce que ça ne gêne personne donc au cas où.
Le rez-de-chaussée est attaché à la relation avec les gens de l’extérieur bien entendu et le sous-sol... c’est une zone de confinement, mais nous y reviendrons en temps voulu.
J’expliquais tout cela avec une voix et douce tout en montrant soigneusement sur les plans les accès divers qui s’offraient à elle pour aller d’un endroit à l’autre afin qu’un maximum entre dès maintenant.
Je ne m’étais pas trompé sur elle. Elle était curieuse et ouverte d’esprit, même si elle pouvait avoir un caractère fort et devait sans doute être une tête de mule lorsqu’on la contrariait. C’était une personnalité à prendre avec des pincettes mais qui était très riche à découvrir à n’en pas douter.
Riku ▬ Je vous prends au mot alors. Vous verrez. En général on finit par vite en apprendre sur les uns les autres ici malgré l’anonymats de certain.
Je disais cela en ponctuant la fin de cette phrase d’un petit rire pour appuyer le fait que cet endroit allait devenir une nouvelle famille supplémentaire pour elle. D’autant qu’après elle ajoutant une petite boutade qui était la bienvenue et qui me fit momentanément rire de bon cœur.
Riku ▬ Ce n’est pas faux ! Ahahah !
Elle m’avait donné le sourire pour la journée.
Elle était emballée à l’idée de commencer rapidement son entraînement, à croire qu’elle avait des envies d’apprendre le kung-fu.
Riku ▬ Je n’ai jamais vu de ma vie quelqu’un qui n’était pas apte à apprendre kung-fu, rassurez-vous.
Pour ce qui est du temps que cela prendre pour avoir une validation définitive, comme je le disais, ce n’est pas de mon ressort et ça dépend principalement de vous en fait. Mais cela ne devrait pas prendre trop de temps.
Je parais ces mots à nouveau d’un doux sourire pour souligner la confiance que j’avais dans la validation définitive qui finirait par arriver rapidement pour elle.
“Prometteuse”
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 15 Juin 2019 - 17:06
Anzu batit des cils rapidement. Même les paroissiens s'étaient montrés étonnés de la décision de Kobayashi?Alors qu'eux-mêmes étaient tout de même implantés dans le décor de la voie de Dieu et par conséquent, d'accorder son aide à ses prochains ? C'était complètement insensé dans l'esprit de la jeune femme. Comme quoi, la foi ne faisait pas forcément tout. Même elle qui n'était pas croyante, aurait approuvé la décision avec un grand sourire. Après tout, tout le monde avait besoin d'une main penchée vers soi, même les cas les plus désespérés . Sinon, comment pourraient-ils s'en sortir ?
Puis soudain, le nom d'Aoki franchit sa bouche. La lycane tiqua immédiatement. Ca non plus, elle n'y aurait pas cru si quelqu'un d'autre le lui avait dit. Elle aurait même éclaté de rire en y réfléchissant. Lui si solitaire voir même effacé de la population, elle n'aurait pas songé un seul instant qu'il aurait participé à la rénovation de ce lieu, soucieux des conditions d'autres êtres vivants. Ou peut-être était-ce justement parce qu'il était mis à l'écart de ses autres congénères qu'il agissait ainsi ? Ayant trop bien vécu le rejet ou le repli sur lui-même, il souhaitait peut-être à sa manière, démontrer qu'il n'était pas comme ses semblables et même participer à la tolérance entre les races. Etait-il religieux, lui aussi ? Comme quoi, il fallait s'attende à tout dans cet univers. Sachio avait donc connaissance de cet endroit et avait même contribué à son bien-être. A l'occasion, elle lui en parlerait également.
-Finalement... Nous sommes donc bien plus similaires que nous le pensons... Malgré nos divergences et nos races, nous agissons toujours sur des prédispositions instinctives que nous possédons tous... Nous nous ressemblons. Ca ne fait qu'appuyer l'idée que nous sommes bien en capacité de cohabiter sans animosité. En soi, ça nourrit donc notre cause.
Elle avait prononcé ses mots tout bas, dans un presque murmure. La conclusion en elle-même lui semblait tellement triste et douloureuse. Les races entre elles se toisaient avec méfiance et se déchiquetait alors qu'au final, elles avaient toutes des points communs qui pourraient pourtant les amener à s'entendre si on prenait un temps soit peu le temps de communiquer et de constater ensemble. C'est ce qu'elle avait d'ailleurs pensé avec Sachio, qui était pourtant un vampire. Ils avaient pu se comprendre et s'entendre malgré les rancoeurs du passé qui continuaient de ramper. C'est ce qu'il les avait amenés à se confier mutuellement et à partager certaines blessures avec pudeur mais non sans une certaine once de confiance.
-Très bien. De toute évidence, il est normal de faire mon suivi.
Le hunter décida ensuite de ne pas insister davantage sur ce fameux vampire, bien que finalement, il connaissait déjà son identité sans en avoir conscience. Mais en soi, cette délicatesse l'arrangeait bien. A la place, il posa des documents sous son nez qui représentait tout le dédale de l'infrastructure des Chevaliers des Ombres pour lui en expliquer le fonctionnement. Elle prit donc soin de mémoriser les lieux étant donné qu'elle sera amenée à souvent s'y aventurer dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Mais quand il mentionna le complexe de mixité, elle fronça des sourcils.
-Vous parlez de la mixité des genres ou bien de la mixité des races, pour le premier étage ?
Autant soulever la confusion tout de suite avant qu'elle ne fasse une bourde, même si concrètement, elle trouvait ça assez paradoxale.
-Je n'en doute pas une seule seconde. C'est un lieu d'échange qui permet mine de rien de casser les codes et de partager. J'approuve totalement.
La jeune femme n'était pas du genre à aller vers les autres mais elle restait quelqu'un de très observateur. Rien qu'en regardant, on pouvait en deviner tellement sur eux avec leur façon de se comporter à travers leurs manières, leurs mimiques, leurs regards. Parfois, pas besoin de parler, le corps est un langage en soi.
D'ailleurs, Kobayashi réagit immédiatement à sa plaisanterie, ce qui la fit rire également. Le rire lui, était un langage très communicatif tout comme le sourire. Avez-vous déjà essayé d'ignorer quelqu'un qui vous en offrait un ? Très rarement. On ne pouvait pas s'empêcher de le rendre. L'ambiance était donc décontractée à ce stade de l'entretien et tout se passait pour le mieux. La lycane prit conscience que finalement, il était compliqué de se méfier d'un tel homme ou même de tenir une certaine distance. Une espèce d'aura bienveillante transpirait de tout son être et il était difficile de ne pas s'en apercevoir. Tout était naturel dans sa façon de s'exprimer, rien n'était calculé dans la douceur et la sollicitude qui émanaient de lui. Cette impression lui fit chaud au cœur, cassant un peu plus ses préjugés sur les êtres humains. A voir ce qu'il en était pour le reste, toutefois, elle retenait qu'effectivement, dans chaque personne se trouvait du bon et du mauvais et que ce n'était pas dû à la race mais à la personne en elle-même.
Pour la suite de sa transition, apparemment, il n'était pas directement décisionnaire de son adhésion. Tout dépendrait d'elle et de l'opinion du chef de l'organisation. Elle espérait fortement que tout se passerait bien pour elle mais elle avait confiance en ses capacités et surtout, ses principes qui la pousseront toujours dans le bon sens.
-Très bien. Je tâcherai de veiller à faire mes preuves dans ce cas pour vous rejoindre le plus rapidement possible. Je dois dire, que j'ai vraiment hâte de pouvoir tout donner et dépasser mes propres limites. Je ne vous décevrai pas. Je tiens vraiment à être un bon élément.
On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Dans le cas présent, son âme devait être entrain de crépiter.
Puis soudain, le nom d'Aoki franchit sa bouche. La lycane tiqua immédiatement. Ca non plus, elle n'y aurait pas cru si quelqu'un d'autre le lui avait dit. Elle aurait même éclaté de rire en y réfléchissant. Lui si solitaire voir même effacé de la population, elle n'aurait pas songé un seul instant qu'il aurait participé à la rénovation de ce lieu, soucieux des conditions d'autres êtres vivants. Ou peut-être était-ce justement parce qu'il était mis à l'écart de ses autres congénères qu'il agissait ainsi ? Ayant trop bien vécu le rejet ou le repli sur lui-même, il souhaitait peut-être à sa manière, démontrer qu'il n'était pas comme ses semblables et même participer à la tolérance entre les races. Etait-il religieux, lui aussi ? Comme quoi, il fallait s'attende à tout dans cet univers. Sachio avait donc connaissance de cet endroit et avait même contribué à son bien-être. A l'occasion, elle lui en parlerait également.
-Finalement... Nous sommes donc bien plus similaires que nous le pensons... Malgré nos divergences et nos races, nous agissons toujours sur des prédispositions instinctives que nous possédons tous... Nous nous ressemblons. Ca ne fait qu'appuyer l'idée que nous sommes bien en capacité de cohabiter sans animosité. En soi, ça nourrit donc notre cause.
Elle avait prononcé ses mots tout bas, dans un presque murmure. La conclusion en elle-même lui semblait tellement triste et douloureuse. Les races entre elles se toisaient avec méfiance et se déchiquetait alors qu'au final, elles avaient toutes des points communs qui pourraient pourtant les amener à s'entendre si on prenait un temps soit peu le temps de communiquer et de constater ensemble. C'est ce qu'elle avait d'ailleurs pensé avec Sachio, qui était pourtant un vampire. Ils avaient pu se comprendre et s'entendre malgré les rancoeurs du passé qui continuaient de ramper. C'est ce qu'il les avait amenés à se confier mutuellement et à partager certaines blessures avec pudeur mais non sans une certaine once de confiance.
-Très bien. De toute évidence, il est normal de faire mon suivi.
Le hunter décida ensuite de ne pas insister davantage sur ce fameux vampire, bien que finalement, il connaissait déjà son identité sans en avoir conscience. Mais en soi, cette délicatesse l'arrangeait bien. A la place, il posa des documents sous son nez qui représentait tout le dédale de l'infrastructure des Chevaliers des Ombres pour lui en expliquer le fonctionnement. Elle prit donc soin de mémoriser les lieux étant donné qu'elle sera amenée à souvent s'y aventurer dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Mais quand il mentionna le complexe de mixité, elle fronça des sourcils.
-Vous parlez de la mixité des genres ou bien de la mixité des races, pour le premier étage ?
Autant soulever la confusion tout de suite avant qu'elle ne fasse une bourde, même si concrètement, elle trouvait ça assez paradoxale.
-Je n'en doute pas une seule seconde. C'est un lieu d'échange qui permet mine de rien de casser les codes et de partager. J'approuve totalement.
La jeune femme n'était pas du genre à aller vers les autres mais elle restait quelqu'un de très observateur. Rien qu'en regardant, on pouvait en deviner tellement sur eux avec leur façon de se comporter à travers leurs manières, leurs mimiques, leurs regards. Parfois, pas besoin de parler, le corps est un langage en soi.
D'ailleurs, Kobayashi réagit immédiatement à sa plaisanterie, ce qui la fit rire également. Le rire lui, était un langage très communicatif tout comme le sourire. Avez-vous déjà essayé d'ignorer quelqu'un qui vous en offrait un ? Très rarement. On ne pouvait pas s'empêcher de le rendre. L'ambiance était donc décontractée à ce stade de l'entretien et tout se passait pour le mieux. La lycane prit conscience que finalement, il était compliqué de se méfier d'un tel homme ou même de tenir une certaine distance. Une espèce d'aura bienveillante transpirait de tout son être et il était difficile de ne pas s'en apercevoir. Tout était naturel dans sa façon de s'exprimer, rien n'était calculé dans la douceur et la sollicitude qui émanaient de lui. Cette impression lui fit chaud au cœur, cassant un peu plus ses préjugés sur les êtres humains. A voir ce qu'il en était pour le reste, toutefois, elle retenait qu'effectivement, dans chaque personne se trouvait du bon et du mauvais et que ce n'était pas dû à la race mais à la personne en elle-même.
Pour la suite de sa transition, apparemment, il n'était pas directement décisionnaire de son adhésion. Tout dépendrait d'elle et de l'opinion du chef de l'organisation. Elle espérait fortement que tout se passerait bien pour elle mais elle avait confiance en ses capacités et surtout, ses principes qui la pousseront toujours dans le bon sens.
-Très bien. Je tâcherai de veiller à faire mes preuves dans ce cas pour vous rejoindre le plus rapidement possible. Je dois dire, que j'ai vraiment hâte de pouvoir tout donner et dépasser mes propres limites. Je ne vous décevrai pas. Je tiens vraiment à être un bon élément.
On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Dans le cas présent, son âme devait être entrain de crépiter.
Invité
Invité
Sam 15 Juin 2019 - 18:34
J’avais bien vu sa réaction vis-à-vis de ce que je lui ai appris sur les réactions observées chez les croyants formant ma paroisse au sujet du rachat et de la rénovation d’un bâtiment abandonné pour le transformer en foyer d’aide, accueil et de travail pour les indigents. Opérationnel depuis seulement deux mois maintenant, c’était toujours une bataille pour le faire croitre et inviter les gens à y venir, ceux à la rue ayant leurs habitudes.
Riku ▬ Vous seriez bien surprise du nombre de personne se parant de nobles croyances mais n’en font pas la moitié... Quelqu’un de mon ordre m’a dit un jour que Pieuses actions et visages dévots sont le sucre qui enrobe le Diable lui-même et je ne peux pas lui donner vraiment tort à ce sujet. Fort heureusement, certaines personnes aident à la réalisation de grands projets. Peut-être que je pourrais compter sur de l’aide de votre part pour quoi pas. Après tout vous êtes pharmacienne... peut être que votre bonté d’âme vous fera venir à Bonsecours un jour pour aider les quelques malheureux qui ne peuvent aller voir un médecin.
J’esquissai un clin d’œil furtif, comme pour rappeler à son souvenir la petite plaisanterie sur le milieu de la vente venue juste avant. C’était un moyen d’alléger encore et toujours cette conversation qui était au demeurant toujours plus agréable.
C’est alors que je n’avais même pas songé à ce que j’avais dit qui dans ce lieu et ces circonstances ne m’était pas apparu comme pouvant être ambivalent.
Riku ▬ Excusez-moi Taena-san, je ne m’étais pas aperçu de l’ambivalence. D’ordinaire je n’ai aucune barrière à vrai dire même de genre, mais par principe je les garde en tête. Toutefois dans ma pensée, je ne fais aucune distinction entre les espèces qui parcourent la création. Aussi, c’est bien une mixité de genre dont il était question.
Nous sommes peu nombreux ici, mais le recrutement va forcément attirer quelques japonais et c’est même déjà le cas. Les codes imposent donc une séparation qui peut être souhaiter. Je tenais à vous prévenir en particulier étant donné qu’étant donné votre nature... la nudité de genre ne doit pas être une barrière sociale avec laquelle vous vous êtes construite.
Elle était touchante. Je sentais en elle une sorte de grande solitude qui était sur le déclin, comme si elle commençait lentement à s’ouvrir au monde. Telle une enfant encore maladroite, c’était ainsi qu’elle apprenait à se mettre en rapport avec autrui, balbutiant encore et tâtonnant sur sa manière de s’exprimer et de faire passer ses idées.
J’espérai réellement qu’elle puisse s’intégrer au mieux chez les chevaliers des ombres et arriver à ce qu’elle nous considère comme des alliés, amis ou membre de sa famille en un sens.
Riku ▬ Je ne doute en aucun cas du fait que vous allez parfaitement évoluer parmi nous et devenir une chevalière à part entière.
Avez-vous d’autres questions peut-être ?
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 16 Juin 2019 - 23:17
Cette conversation lui rappelait intérieurement celle qu'elle avait eu avec Ôkamiro la veille, au sujet des êtres humains et de leurs actes. En effet, chaque action ne se conjuguait pas forcément avec de bonnes intentions derrière. C'est ce qu'elle avait tenté de mettre à plat avec lui. Et même des personnes pieuses étaient victimes de ces vices. Les bonnes et les mauvaises actions, possédaient parfois un masque difficile à cerner. Vous pouvez offrir de l'argent à une association, juste pour se racheter une conduite. Le bénéfice est là mais finalement, cela reste opportuniste dans le but de rétablir sa conscience. Al contrario, voler des aliments dans un magasin pour se nourrir ou alimenter sa famille, n'était pas une action noble mais avec une intention de bienveillance derrière. Dans un sens, le contexte jouait beaucoup dans les décisions que nous prenons. Un contexte à ne jamais négliger pour la jeune femme.
-Je ne peux qu'être d'accord avec la sagesse de cette phrase. Je ne pense pas que ce soit nos actes qui nous déterminent véritablement mais bien notre nature intérieure et la droiture de notre âme. La distinction entre le cœur et les actions est juste difficile à établir.
Dans la foulée, il lui fit également une proposition à laquelle elle n'aurait pas du tout songé en foulant l'entrée de cette organisation. En réalité, la jeune femme se disait, pourquoi pas ? Après tout, son aide et ses connaissances pouvaient être les bienvenues dans la situation actuelle. Cela lui permettrait également de se rapprocher davantage de divers personnalités et de leur apporter un peu de soutien. Comment refuser une telle offre ? L'alpha restait certes d'un tempérament plutôt asocial et relativement froid mais dans cette contradiction, elle ne crachait jamais sur autrui.
-En réalité, je ne suis pas que pharmacienne. Je suis aussi spécialisée dans le métabolisme des lycans et je possède évidemment une culture médicinale concernant les humains de part mon métier. Malheureusement, mes connaissances restent néanmoins très limitées concernant les vampires. Je n'ai pas eu l'occasion de m'aventurer encore sur ce terrain là. Mais j'essaierai de venir à l'occasion.
Elle n'avait rien à perdre après tout. Juste un peu de son temps qui commençait quand même à se restreindre au fur et à mesure. Elle se disait qu'une journée de vingt quatre heures ne sera bientôt plus assez pour tout accomplir. Peut-être devra t-elle à l'avenir se décharger de quelques heures pour son job de pharmacienne ? Après tout, les collègues étaient tout à fait capables d'assurer la boutique sans sa présence. Elle n'aurait qu'à justifier cette décision avec un prétexte qui tenait la route puis la jeune femme avait bien assez d'argent pour se le permettre.
-Je comprends. Il est vrai que la nudité n'est pas vraiment une gêne chez nous. Heureusement que vous me prévenez d'ailleurs, ça évitera de mauvaises surprises.
Sans parler évidemment de situation indélicate. Il ne manquerait plus qu'elle se balade nue dans les couloirs des dortoirs pour donner lieu à une situation un peu délicate. Enfin, pas pour elle, mais pour la personne qui constatera la scène. La nudité était pour sa race, une forme de seconde nature donc de seconde peau. Mais ce n'était pas évident pour chaque individu, elle pouvait le concevoir. La pudeur, les lycans ne savaient pas ce que c'était quand il s'agissait de retirer les vêtements.
A propos de son intégration, le jeune homme n'avait pas l'air inquiet à son sujet et sa conviction la rassura pour la motiver toujours un peu plus.
-Je n'ai pas d'autres questions. Il n'y a plus qu'à attendre que les choses suivent leur cours.
Et elle avait hâte de passer au stade supérieur.
-Je ne peux qu'être d'accord avec la sagesse de cette phrase. Je ne pense pas que ce soit nos actes qui nous déterminent véritablement mais bien notre nature intérieure et la droiture de notre âme. La distinction entre le cœur et les actions est juste difficile à établir.
Dans la foulée, il lui fit également une proposition à laquelle elle n'aurait pas du tout songé en foulant l'entrée de cette organisation. En réalité, la jeune femme se disait, pourquoi pas ? Après tout, son aide et ses connaissances pouvaient être les bienvenues dans la situation actuelle. Cela lui permettrait également de se rapprocher davantage de divers personnalités et de leur apporter un peu de soutien. Comment refuser une telle offre ? L'alpha restait certes d'un tempérament plutôt asocial et relativement froid mais dans cette contradiction, elle ne crachait jamais sur autrui.
-En réalité, je ne suis pas que pharmacienne. Je suis aussi spécialisée dans le métabolisme des lycans et je possède évidemment une culture médicinale concernant les humains de part mon métier. Malheureusement, mes connaissances restent néanmoins très limitées concernant les vampires. Je n'ai pas eu l'occasion de m'aventurer encore sur ce terrain là. Mais j'essaierai de venir à l'occasion.
Elle n'avait rien à perdre après tout. Juste un peu de son temps qui commençait quand même à se restreindre au fur et à mesure. Elle se disait qu'une journée de vingt quatre heures ne sera bientôt plus assez pour tout accomplir. Peut-être devra t-elle à l'avenir se décharger de quelques heures pour son job de pharmacienne ? Après tout, les collègues étaient tout à fait capables d'assurer la boutique sans sa présence. Elle n'aurait qu'à justifier cette décision avec un prétexte qui tenait la route puis la jeune femme avait bien assez d'argent pour se le permettre.
-Je comprends. Il est vrai que la nudité n'est pas vraiment une gêne chez nous. Heureusement que vous me prévenez d'ailleurs, ça évitera de mauvaises surprises.
Sans parler évidemment de situation indélicate. Il ne manquerait plus qu'elle se balade nue dans les couloirs des dortoirs pour donner lieu à une situation un peu délicate. Enfin, pas pour elle, mais pour la personne qui constatera la scène. La nudité était pour sa race, une forme de seconde nature donc de seconde peau. Mais ce n'était pas évident pour chaque individu, elle pouvait le concevoir. La pudeur, les lycans ne savaient pas ce que c'était quand il s'agissait de retirer les vêtements.
A propos de son intégration, le jeune homme n'avait pas l'air inquiet à son sujet et sa conviction la rassura pour la motiver toujours un peu plus.
-Je n'ai pas d'autres questions. Il n'y a plus qu'à attendre que les choses suivent leur cours.
Et elle avait hâte de passer au stade supérieur.
Invité
Invité
Lun 17 Juin 2019 - 3:20
Il y avait matière à débattre pendant des jours, semaines, mois ou années sur le sujet de ce qui permet de définir une personne. Cela serait extrêmement intéressant de pouvoir ainsi discuter de ce genre de choses avec une personne comme Taena-san.
Riku ▬ Je pense que nous pourrions en discuter à l’avenir car ce sera un sujet qui nous permettra d’occuper efficacement les soirée ou les jours de garde à faire ici. Il est évident que la question de ce qui nous définit est vaste. Je suis en partie d’accord avec vous pour tout dire, mais seulement en partie également. En fait il faut prendre le problème sous un autre regard sans doute. J’ai eu l’occasion de m’entretenir de nombreuses fois avec une femme de talent dans le domaine de la psychologie et son analyse me parle beaucoup. Nous sommes pluriels. Nous sommes l’individus que nous pensons être, celle que nous sommes vraiment à l'intérieur, celle que nous voulons paraître être aux autres et l'image que nous renvoyons vraiment aux autres.
Comme ce sont les autres qui nous juge en fonction de ce que nous faisons, je dirais que finalement c’est ainsi que nous sommes jugés et défini le mieux, même s’il faut entrevoir la subjectivité de l’autre pour avoir une idée de ses raisons profonde conduisant à produire ses actions.
C’était un débat sans fin sans doute, mais je m’amusais d’avance d’avoir ces multiples conversations avec Taena-san dans l’avenir. Le kung-fu et sa philosophie ainsi que ma croyance à la foi shintoïste et monothéiste me donnaient un avantage certain dans ma versatilité à voir le monde et pouvoir me mettre à la place de chacun. J’avais grande hâte d’épouser le point de vue de cette lycane à la fois sûr d'elle et hésitante, avec une envie débordante d’apprendre et de voir le point de vue des autres également. Son ouverture d’esprit était un soulagement, car cela voulait bien dire que les lycans étaient comme n’importe qui et donc doté d’un libre arbitre absolu.
Riku ▬ Ne vous en faites pas, vos connaissances du à votre formation de médecine et pharmacologie suffiront amplement car les quelques rares pensionnaires de Bonsecours sont humains. Je n’ai pour le moment je n’ai heureusement pas eu à prendre en charge d’un lycan ou d’un vampire à ce point atteint par la misère. Bien que je ne la souhaite à personne.
Au Japon beaucoup de mesures ont été prise pour réduire drastiquement les sans-abris et offrir une chance aux gens, si bien que le pays peut se vanter d’avoir l’un des plus bas taux d’indigents au monde. Le problème est en fait que beaucoup se suicide, tandis que d’autres font exprès de commettre des délits pour aller en prison pour qu’on s’occupe d’eux ce qui n’est pas une alternative acceptable à mon sens.
Riku ▬ Je n’ai pas de problème avec la nudité à titre personnel. J’ai passé quinze de ma vie dans un monastère shaolin dans les montagnes chinoises. Aussi, je me suis assez détaché de la possession et des barrières sociale imposant ce genre de pudeur. Chaque créature de la création voit le jour dénuée de vêtement après tout. Mais en effet, des personnes plus pudiques pourraient être surprises.
Après, nous sommes tous au fait que vous ne pouvez pas vous transformer avec vos vêtements ou en tout cas sans les transformer en lambeau en grande partie. C’est donc tout naturellement qu’on va l’accepter bien vite chez vous. Il est aussi possible qu’on vous attribut des partenaires féminines par la suite pour éviter ce genre de gêne.
Il est clair que je n’allais pas me formaliser pour si peu. Le monastère où j’ai passé une grande partie de ma vie était le lieu où venaient recruter la Confrérie depuis longtemps justement pour la notion de fraternité sans bornes qui régnait en ce lieu. Il n’y avait qu’une unique salle des bains où tous les frères et les moines venaient se laver et les femmes pouvaient certes attendre qu’il n’y ait aucun homme, mais abandonnaient bien vite ce genre de pudeur inutile dans la communauté.
Elle n’avait aucune question à poser ce qui pouvait donc conclure cet entretien de présentation des chevaliers et du lieu.
Riku ▬ Et bien je n’ai qu’une chose à vous dire alors. Bienvenue parmi nous Blue-san. Je vais transmettre votre dossier tout de suite. Vous pouvez soit partir et attendre qu‘on vous donne vos horaires de garde et retourner à votre vie. Soit, vous pouvez aussi profiter des lieux pour prendre vos marques.
Je m’inclinais humblement en joignant mon poing fermé dans ma main droite à la perpendiculaire devant elle en me levant pour la saluer et la remercier de cette entrevue très riche.
“Ainsi soit-il”
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 18 Juin 2019 - 23:17
S'il y avait bien une chose sur laquelle la lycane était certaine, c'était que les conversations ne risqueraient pas d'être stériles avec cet homme. Il semblait avoir un avis sur à tout avec un point de vue bien à lui, tout en maîtrisant le sujet. Mais sans pour autant imposé ses convictions, il désirait plutôt les partager, dans le partage, la communication et le respect. Ce n'était pas le genre de personne borné qui restait sur ses positions sans prendre en considération les propos de la personne d'en face. Un vrai échange en somme, on ne pouvait pas s'ennuyer en sa compagnie.
-Il est vrai que le temps doit sembler long lorsque rien ne se passe en particulier. Je pense effectivement qu'on aura l'occasion d'en discuter davantage. Mais votre argument me plaît.
Finalement, elle sentait qu'elle allait plutôt bien s'entendre avec cet humain, qui semblait loin d'être stupide. Anzu avait toujours pensé que les hommes et femmes de foi étaient les plus ennuyeux du monde, enterrés dans leurs convictions monotones sans parvenir à moduler leur vision des choses et se positionner sous un autre angle. Cela la soulageait d'un poids, elle n'aurait pas à subir ce manque d'esprit de sa part. Après tout, il est vrai que chaque personne était différente, elle était bien forcée de l'admettre. Sans parler du fait que ce prêtre était un expérimenté dans son domaine, donc talentueux malgré sa modestie évidente. Elle se mit à se demander alors jusqu'à quelle continuité elle allait pouvoir parcourir comme chemin avec cet homme. Mais le principal, c'est qu'ils puissent s'entendre à l'avenir.
-Je vois. Et bien si jamais l'occasion se présente, je serais ravie de venir à la rescousse, au cas où.
Il était effectivement rare de constater un lycan ou un vampire à ce point dans le besoin. D'abord, parce qu'ils étaient plus susceptibles de faire parti d'un clan et ensuite... Peut-être cela aurait été moins naturel pour eux de franchir les portes de ce genre d'endroit, par méfiance, sûrement. En tout cas, dans son cas, ça ne lui aurait même pas franchi l'esprit.
-C'est vrai que si je devais entamer une transformation, je ne pourrais pas faire autrement que de me montrer dans ma tenue d'Eve. Après, j'apprécie votre attention mais hommes ou femmes, ça m'importe bien peu au final. Mettez moi avec qui vous voulez, du moment que tout le monde se sent à l'aise.
Après tout, c'était bien la cadet de ses soucis. Ses futurs collègues allaient bien devoir passer outre à un moment donné, car de toute façon, il est certain qu'elle devra user de sa forme originelle en matière de duel lors de ses missions.
-C'est moi qui vous remercie d'avoir accepté ma prise en charge. Et d'avoir contourné mon sale caractère.
Elle avait bien conscience de ne pas être quelqu'un de facile. Mais ce gars là était relativement le genre de personne capable de catalyser sa méfiance et de la contenir si elle devait se mettre en colère. Autant Anzu était une personne très calme, autant elle pouvait très vite montrer les crocs à force d'être sur une défensive exacerbée. Elle le salua à son tour et décida qu'il valait mieux rentrer chez elle pour le moment. Elle aurait tout le loisir d'arpenter les locaux un peu plus tard.
Elle n'avait plus qu'à attendre de ses nouvelles.
-Il est vrai que le temps doit sembler long lorsque rien ne se passe en particulier. Je pense effectivement qu'on aura l'occasion d'en discuter davantage. Mais votre argument me plaît.
Finalement, elle sentait qu'elle allait plutôt bien s'entendre avec cet humain, qui semblait loin d'être stupide. Anzu avait toujours pensé que les hommes et femmes de foi étaient les plus ennuyeux du monde, enterrés dans leurs convictions monotones sans parvenir à moduler leur vision des choses et se positionner sous un autre angle. Cela la soulageait d'un poids, elle n'aurait pas à subir ce manque d'esprit de sa part. Après tout, il est vrai que chaque personne était différente, elle était bien forcée de l'admettre. Sans parler du fait que ce prêtre était un expérimenté dans son domaine, donc talentueux malgré sa modestie évidente. Elle se mit à se demander alors jusqu'à quelle continuité elle allait pouvoir parcourir comme chemin avec cet homme. Mais le principal, c'est qu'ils puissent s'entendre à l'avenir.
-Je vois. Et bien si jamais l'occasion se présente, je serais ravie de venir à la rescousse, au cas où.
Il était effectivement rare de constater un lycan ou un vampire à ce point dans le besoin. D'abord, parce qu'ils étaient plus susceptibles de faire parti d'un clan et ensuite... Peut-être cela aurait été moins naturel pour eux de franchir les portes de ce genre d'endroit, par méfiance, sûrement. En tout cas, dans son cas, ça ne lui aurait même pas franchi l'esprit.
-C'est vrai que si je devais entamer une transformation, je ne pourrais pas faire autrement que de me montrer dans ma tenue d'Eve. Après, j'apprécie votre attention mais hommes ou femmes, ça m'importe bien peu au final. Mettez moi avec qui vous voulez, du moment que tout le monde se sent à l'aise.
Après tout, c'était bien la cadet de ses soucis. Ses futurs collègues allaient bien devoir passer outre à un moment donné, car de toute façon, il est certain qu'elle devra user de sa forme originelle en matière de duel lors de ses missions.
-C'est moi qui vous remercie d'avoir accepté ma prise en charge. Et d'avoir contourné mon sale caractère.
Elle avait bien conscience de ne pas être quelqu'un de facile. Mais ce gars là était relativement le genre de personne capable de catalyser sa méfiance et de la contenir si elle devait se mettre en colère. Autant Anzu était une personne très calme, autant elle pouvait très vite montrer les crocs à force d'être sur une défensive exacerbée. Elle le salua à son tour et décida qu'il valait mieux rentrer chez elle pour le moment. Elle aurait tout le loisir d'arpenter les locaux un peu plus tard.
Elle n'avait plus qu'à attendre de ses nouvelles.
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum