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Lun 13 Jan 2020 - 15:52
Il y avait du monde dans l’Eglise depuis un petit moment, c’était là ce que j’avais pu constater. Deux silhouettes y étaient entrées, mais il n’y avait pas eu besoin que j’aille voir ce qu’il se passait. Je crus reconnaître Duchannesu-san ainsi que Taena-san. Il valait bien mieux que je laisse ces deux femmes discuter ensemble si elles en avaient besoin ou juste se recueillir en silence dans l’église.
C’est lorsque la lames à mon bras arrêta de vibrer que je compris que la charmante vampire venait sans doute de quitter les lieux et que je me décidai de sortir du presbytère pour aller à l’église. Il fallait bien que j’aille vérifier que tout était bien en ordre et voir pour faire un peu de rangement avant de me hâter pour prendre ma garde chez les chevaliers des ombres de ce soir.
J’aime bien arpenter l’église avant de partir pour prendre mon service pour les chevaliers, tout comme j’aimai m’y arrêter avant de remplir une mission pour la confrérie. Il y a quelque chose de cathartique dans une église. Cela passe par l’incroyable silence qui règne dans un lieu aussi magnifique et sacré. Le grandiose de l’édifice conduit le son comme jamais, si bien qu’on se retrouve à faire preuve de la plus grande des retenues tant chaque bruit peut être aisément perçu.
J’admire la dualité qui règne entre la faible lueur des bougies se reflétant dans les vitraux et la pierre blanche de l’architecture qui se trouve dévorée par les ténèbres de la nuit s’étant engouffrées à l’intérieur.
J’aurai peut-être dû venir pour saluer Duchannesu-san pour la remercier pour les dons venant de sa part et celle de son futur époux pour l’église. Les rénovations du bâtiment avancent bien maintenant et elle a déjà retrouvé de sa superbe. Maintenant toutes les pierres qui avaient pu se délogée de leur emplacement ont été remises en place et les vitraux restaurés. Il reste bien entendu encore pas mal de travail, mais j’ai bon espoir que cela aille vite à se terminer, comme acheter de nouveau banc en meilleur état.
Qu’elle surprise de voir que Taena-san était encore présente ici. Nous allions pouvoir faire route ensemble jusqu’au quartier général.
Le monde a besoin de cette organisation pour garder espoir qu’un jour nous pourrons vivre tous en symbiose, ou au moins en paix. Ce sont les valeurs que cet ordre veut transmettre dans ses textes autant que dans ses actes.
Ce soir, c’était le grand soir pour elle.
C’est lorsque la lames à mon bras arrêta de vibrer que je compris que la charmante vampire venait sans doute de quitter les lieux et que je me décidai de sortir du presbytère pour aller à l’église. Il fallait bien que j’aille vérifier que tout était bien en ordre et voir pour faire un peu de rangement avant de me hâter pour prendre ma garde chez les chevaliers des ombres de ce soir.
J’aime bien arpenter l’église avant de partir pour prendre mon service pour les chevaliers, tout comme j’aimai m’y arrêter avant de remplir une mission pour la confrérie. Il y a quelque chose de cathartique dans une église. Cela passe par l’incroyable silence qui règne dans un lieu aussi magnifique et sacré. Le grandiose de l’édifice conduit le son comme jamais, si bien qu’on se retrouve à faire preuve de la plus grande des retenues tant chaque bruit peut être aisément perçu.
J’admire la dualité qui règne entre la faible lueur des bougies se reflétant dans les vitraux et la pierre blanche de l’architecture qui se trouve dévorée par les ténèbres de la nuit s’étant engouffrées à l’intérieur.
J’aurai peut-être dû venir pour saluer Duchannesu-san pour la remercier pour les dons venant de sa part et celle de son futur époux pour l’église. Les rénovations du bâtiment avancent bien maintenant et elle a déjà retrouvé de sa superbe. Maintenant toutes les pierres qui avaient pu se délogée de leur emplacement ont été remises en place et les vitraux restaurés. Il reste bien entendu encore pas mal de travail, mais j’ai bon espoir que cela aille vite à se terminer, comme acheter de nouveau banc en meilleur état.
Qu’elle surprise de voir que Taena-san était encore présente ici. Nous allions pouvoir faire route ensemble jusqu’au quartier général.
Riku ▬ Bien le bonsoir Taena-san. Je vous pensais déjà parti pour prendre votre garde de nuit.Ce soir, c’était une garde un peu spéciale qui allait se tenir pour la lycane, mais elle ne pouvait pas encore en avoir connaissance à ce moment-là. J’avais réussi à convenir avec Aaren d’une liberté plus importante pour organiser l’évaluation finale de la jeune femme et j’ai bien mis à profit son accord. J’étais très calme à l’idée de faire passer cette évaluation finale à la demoiselle, impatient de voir comment s’en sortirait la louve et comment elle saurait combler nos attentes et se montrer digne du titre de chevalier des ombres.
Le monde a besoin de cette organisation pour garder espoir qu’un jour nous pourrons vivre tous en symbiose, ou au moins en paix. Ce sont les valeurs que cet ordre veut transmettre dans ses textes autant que dans ses actes.
Riku ▬ Nous allons pouvoir nous rendre au quartier général ensembles.Je pris le temps de bien m’imprégner une dernière fois pour la nuit de l’ambiance si particulière de l’église avant que nous ne prenions la route vers le quartier des affaires de la ville où se trouvait notre quartier général. Une douche et un changement de tenue s’imposait bien pour faire ça dans les règles.
Ce soir, c’était le grand soir pour elle.
Etilya sur DK RPG
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Dim 19 Jan 2020 - 14:10
Quand la fameuse Jess passa la porte, la lycane ne pouvait s'empêcher d'afficher un visage sceptique suite à cette discussion houleuse. Les révélations que venaient de lui faire la vampiresse la laissaient quelque peu suspicieuse quant au fait de lui accorder du crédit ou non. Elle lui avait intimé travailler pour Metuselah, ce qui avait eu le don de lui hérisser les poils de la pointe des pieds jusqu'aux oreilles, dans une colère sourde. Toutefois, si elle s'était emmanchée sous sa gouverne, elle lui avait également fait entendre que c'était pour de bonnes raisons et qu'elle l'avait souhaité en partie pour servir la cause lycane. Anzu était restée silencieuse face à cette déclaration, ne sachant comment réagir. Mais cette femme, restait la fiancée de l'aristocrate, Sachio. Elle ne le connaissait pas vraiment, il est vrai, mais elle avait su voir en lui, un homme bien, malgré les barrages de la race. Elle devinait qu'il demeurait en capacité donc de choisir à ses côtés, une partenaire de choix, capable elle également de faire abstraction de l'espèce. Aussi, elle décida en son for intérieur, de lui céder un brin de confiance et de lui offrir le bénéfice du doute pour le moment. Après tout, elle s'était montrée honnête et Anzu était particulièrement sensible à la franchise, même lorsqu'elle ne plaisait pas forcément.
L'esprit de la louve se perdait dans les murmures autour d'elle, qui tendaient à lui glisser sur les tempes. Le regard rivé au sol, elle se posait encore des questions sur cette rencontre imprévue. Ce fut une odeur familière qui la tira de son sommeil éveillé. Celle de son mentor, Riku Kobayashi, qu'on lui avait assimilé lorsqu'elle avait eu l'idée de s'inscrire chez les chevaliers des ombres.
Merde. Peut-être avait-elle trop traîné et s'était mise en retard ? Il est vrai que c'était à elle d'effectuer la garde, mais cette information lui avait complètement échappé, trop prise dans la conversation. Le hunter vint la saluer, pensant qu'elle serait déjà effectivement sur le qui vive pour sa tournée. En retour, elle lui offrit donc un petit sourire penaud.
-Bonsoir, Kobayashi-san. Disons que j'ai été retenue par un imprévu, mais ne vous en faites pas, je n'ai pas oublié. J'allais justement y aller.
Anzu s'était habituée au rythme et était parvenue à se dégager suffisamment de temps pour remplir ses responsabilités. Même si son humeur n'était pas au beau fixe avec cette terrible nouvelle dernière que l'apparition d'une arme capable de tuer des lycans, cela la réconfortait de pouvoir se changer les idées lors d'une garde routinière. De plus, cela n'avait fait que la convaincre davantage de s'investir totalement à sa tâche, avec la ferme volonté de mettre un terme à ces tourments indésirables. Toutefois, au fond, elle se sentait étrangement plus vulnérable que d'habitude. Quelques doutes, par moment, s'immisçaient fourbement dans ses convictions. Peut-être devrait-elle en toucher deux mots à cet homme ? Est-ce qu'elle lui faisait assez confiance pour se confier un peu ? Elle ne savait quoi en penser, à cet instant. Il était à l'écoute, certainement de par sa fonction de prêtre, mais la louve éprouvait des difficultés évidentes à se livrer sans aucun filtre et de créer des liens avec autrui. Enfin, surtout quand il ne s'agissait pas de lycans. Jusque là, seuls les Ôka et Asuna-san étaient parvenus à faire un petit crochet à sa carapace. Et le fait qu'ils soient des congénères, y étaient pour beaucoup.
Gentiment, il lui proposa donc de s'accompagner mutuellement jusqu'aux quartiers. Elle lui répondit sur un petit hochement de tête alors qu'elle le rejoignait à l'entrée.
-Avec plaisir, Kobayashi-san.
Ils quittèrent alors les lieux d'un pas calme en se dirigeant vers les locaux. La lycane, était toujours contenue dans ses pensées et fit perdurer le silence. Elle était préoccupée et cela se voyait expressément sur son teint. Elle n'avait jamais vraiment besoin de parler pour deviner son sentiment, on pouvait lire à travers elle assez facilement pour se rendre compte de quelque chose. Cette rencontre avec l’aristocrate, n'ayant rien arrangé à son humeur.
L'esprit de la louve se perdait dans les murmures autour d'elle, qui tendaient à lui glisser sur les tempes. Le regard rivé au sol, elle se posait encore des questions sur cette rencontre imprévue. Ce fut une odeur familière qui la tira de son sommeil éveillé. Celle de son mentor, Riku Kobayashi, qu'on lui avait assimilé lorsqu'elle avait eu l'idée de s'inscrire chez les chevaliers des ombres.
Merde. Peut-être avait-elle trop traîné et s'était mise en retard ? Il est vrai que c'était à elle d'effectuer la garde, mais cette information lui avait complètement échappé, trop prise dans la conversation. Le hunter vint la saluer, pensant qu'elle serait déjà effectivement sur le qui vive pour sa tournée. En retour, elle lui offrit donc un petit sourire penaud.
-Bonsoir, Kobayashi-san. Disons que j'ai été retenue par un imprévu, mais ne vous en faites pas, je n'ai pas oublié. J'allais justement y aller.
Anzu s'était habituée au rythme et était parvenue à se dégager suffisamment de temps pour remplir ses responsabilités. Même si son humeur n'était pas au beau fixe avec cette terrible nouvelle dernière que l'apparition d'une arme capable de tuer des lycans, cela la réconfortait de pouvoir se changer les idées lors d'une garde routinière. De plus, cela n'avait fait que la convaincre davantage de s'investir totalement à sa tâche, avec la ferme volonté de mettre un terme à ces tourments indésirables. Toutefois, au fond, elle se sentait étrangement plus vulnérable que d'habitude. Quelques doutes, par moment, s'immisçaient fourbement dans ses convictions. Peut-être devrait-elle en toucher deux mots à cet homme ? Est-ce qu'elle lui faisait assez confiance pour se confier un peu ? Elle ne savait quoi en penser, à cet instant. Il était à l'écoute, certainement de par sa fonction de prêtre, mais la louve éprouvait des difficultés évidentes à se livrer sans aucun filtre et de créer des liens avec autrui. Enfin, surtout quand il ne s'agissait pas de lycans. Jusque là, seuls les Ôka et Asuna-san étaient parvenus à faire un petit crochet à sa carapace. Et le fait qu'ils soient des congénères, y étaient pour beaucoup.
Gentiment, il lui proposa donc de s'accompagner mutuellement jusqu'aux quartiers. Elle lui répondit sur un petit hochement de tête alors qu'elle le rejoignait à l'entrée.
-Avec plaisir, Kobayashi-san.
Ils quittèrent alors les lieux d'un pas calme en se dirigeant vers les locaux. La lycane, était toujours contenue dans ses pensées et fit perdurer le silence. Elle était préoccupée et cela se voyait expressément sur son teint. Elle n'avait jamais vraiment besoin de parler pour deviner son sentiment, on pouvait lire à travers elle assez facilement pour se rendre compte de quelque chose. Cette rencontre avec l’aristocrate, n'ayant rien arrangé à son humeur.
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Dim 19 Jan 2020 - 17:25
Il y avait beaucoup de doutes dans le regard de la lycane, comme si la conversation qu’elle avait eu avec Duchannesu-san avait soulever à la fois de l’inquiétude et peut être une pointe de colère. Clairement il y avait des interrogations plein sa tête et elle allait devoir faire face ce soir au jugement de l’ordre des chevaliers des ombres avec une épreuve sur mesure afin de voir les capacités de la lycane à remplir le rôle d’un chasseur de vampires ayant dévoué sa vie à protéger les faibles et se montrer miséricordieux avec ceux qui ont fauté.
Je lui souris tendrement, un sourire de mentor et d’ami pour lui signifier à quel point ce n’était pas bien grave qu’elle eut la tête chargée par d’autres affaires. Elle n’était pas plus en retard que je ne pouvais l’être moi-même.
Riku ▬ Ma très chère Taena-san. Vous n’êtes pas en retard tranquillisez-vous voyons. Soyez maîtresse de vous-même. Notre garde a bien le temps encore avant de commencer. Nous avons le temps de marcher sans nous presser.Comme elle fut parfaitement d’accord pour que nous fassions la route ensembles, nous avons quitté l’église à pas tranquille.
La jeune femme avait déjà eu ce regard par le passé depuis que je la connaissais. D’ailleurs, elle était souvent avec un regard relativement terne et détaché, excepté lorsque me disais revenir d’une entrevue avec son partenaire lycan. Là, elle était plutôt rayonnante ou furibonde, mais jamais neutre las. C’était là, la façon d’être de Taena Anzu, bien malheureusement, elle avait l’air rongé comme beaucoup par un passé plutôt obscur sur lequel elle ne s’épanche jamais et qui lui donne un air si morose. Toutefois, il y avait autre chose ce soir, quelque chose qui focalisait ses pensées et les accaparait. J’étais curieux de le découvrir, mais ce n’était pas le moment. Dans ce genre de cas, il vaut mieux éviter de dialoguer sur une réaction à chaud comme elle peut l’être encore.
Une vingtaine de minutes à pas tranquille séparent l’église du quartier général des chevaliers des ombres et c’était donc un laps de temps que j’escortais laisser au silence avant d’inviter cette chez Anzu à se livrer un peu plus.
La nuit était relativement tranquille, posant une forme de sérénité sur la ville, bien que pour moi aussi c’était une occasion de laisser mon esprit vagabonder dans ses préoccupations du moment. J’étais moi-même plutôt occupé à l’idée de me marier prochainement, dans le plus grand secret grâce à mon ami au temple shinto de la ville. Cela n’avait pas ravi la mère de mon aimé, d’autant plus lorsqu’elle a appris que j’exerçais la fonction de prêtre catholique en plus du reste.
Nous arrivâmes enfin, sans avoir dit mot sur la route. C’était un peu reposant, mais je ne comptais pas laisser les choses se tasser dans nos têtes sans rien faire. Il fallait de la concentration et pour cela, une bonne douche était de rigueur.
Riku ▬ Bien, je pense qu’une bonne douche avant le service sera des plus salvatrice pour laisser couler les pensées qui assaillent nos esprits.A la façon japonaise, les bains sont les endroits et moments où on se lave aussi bien le corps que l’esprit dans le but de passer à autre chose et vu la soirée qui attendait la lycane il valait bien mieux mettre au clair son esprit.
Je partis pour les douches et de me mettre nu afin de me laver. Ce n’était pas la première fois que nous nous douchions dans la partie collective ensemble. J’ai appris avec les lycans se trouvant ici que la nudité n’est pas gênante pour eux, ce qui n’était pas sans me rappeler le monastère et la confrérie. Au bout de quelques instants alors je décidais de crever l’absès.
Riku ▬ Qu’est-ce qui vous trouble donc Taena-san ?
Etilya sur DK RPG
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Mer 22 Jan 2020 - 19:47
Les paroles de Riku la rassurèrent quelque peu et tendait à la décrisper légèrement. C'était un homme réellement bienveillant avec une bonté dont elle ne saurait jamais sûrement faire preuve. Il devait avoir senti sa détresse, habitué à rencontrer des personnes dont il pouvait lire les tourments rien qu'avec un simple coup d'oeil. Sa délicatesse la détendit, quand il avait fait le choix de ne pas s'étendre sur son état. En tout cas, pas pour l'instant.
En réponse, elle lui offrit alors un petit sourire. Ils marchèrent donc côte à côte, sur le chemin menant à leur centrale. Les battements pressés de son cœur tentaient de copier ceux, plus tranquilles, de son mentor qui respectait son silence sur la route. La nuit lui procurait toutefois un grand réconfort, en parfait animal nocturne dont le souffle sauvage de sa nature s'accroît sous la lune. Elle se sentait dans son élément le plus intime. Anzu leva le nez en l'air vers l'anneau lumineux, dont l'éclat faisait crépiter ses prunelles océanes encore endormies par ses songes.
L'audition de la louve percevait les subtilités des sons nocturnes et elle se concentrait dessus, avec pour jeu d'en deviner les appartenances. C'était le seul moyen qu'elle avait trouvé, afin de faire voguer ses pensées ailleurs que vers ses doutes.
Arrivés à destination, après une vingtaine de minutes de marche, le hunter se décida à couper court à leur mutisme mutuel. Il annonça qu'une bonne douche devrait attendrir leurs esprits et les mettre en meilleure condition pour optimiser la garde de ce soir. Bien évidemment, Anzu ne savait pas à ce moment-là à quel point il disait vrai, puisqu'il comptait lui faire passer son évaluation. Néanmoins, elle accepta volontiers sa proposition d'un hochement de tête.
Elle se dirigea alors vers le vestiaire des douches collectives et y déposa ses affaires. Puis, ses petits pieds glissèrent sur le sol anti-dérapant pour y rejoindre le chevalier des ombres. La nudité chez Anzu a toujours été plus que naturelle, peut-être davantage que ses compagnons étant donné qu'elle était née ainsi et avait vécu la moitié de sa vie en forêt, sans cette obligation de vêtements. Elle s'était souvenue de sa réaction, lorsque son père et elle étaient venus habiter en ville, quand elle avait remarqué tous ces tissus sur le corps des autres. Ce constat lui avait fait froncer les sourcils, assez sceptique, puis elle s'y était petit à petit habituée.
Doucement, elle tourna le levier de la source d'eau chaude en se postant sous le pommeau. Salvatrice, les gouttes ne tardèrent pas à tomber pour former ensuite un jet qui glissa sur ses courbes et imprégna sa peau d'une chaleur agréable. Sous l'effet de cette caresse, Anzu se mit à soupirer de bien-être mais la voix de son camarade la tira brusquement de cet état.
Elle tourna alors ses rétines vers lui, interdite, pendant quelques secondes, le fixant d'un air détaché. Puis elle leva la tête vers le pommeau pour faire glisser les trombes d'eau sur sa poitrine avant d'enfin répondre dans un murmure monotone, fixant un point invisible au plafond.
-L'arme pour tuer les lycans existe bel et bien.
Un poids s'empressa de tomber sur son estomac. Cette fois, sa voix devint railleuse.
-C'est assez ironique, quand il y a mois, nous disions que ce type d'arme n'apparaîtrait que dans un futur très lointain.
Ses paupières se plissèrent. Elle sentait son cœur se tordre au fond de ses entrailles. La louve se sentait en danger. Pour elle et ses congénères, en plus de ce foutu virus qui poursuivait sa sentence. Cette optique lui était intolérable.
-Et cette femme, Jess, la fiancée de Sachio Aoki, m'a informée travailler pour cette... Horreur de la nature, Metuselah Shidara. Mais qui avait l'air de me faire comprendre qu'elle soutenait notre cause. Je ne sais pas quoi en penser.
Son sang se glaça, malgré la température de la pièce, et une canine vint trancher sa lèvre inférieure si fort au souvenir de cet homme infâme que quelques gouttes de sang tombèrent sur son menton. Ses mains se replièrent sur ses frêles mais puissantes épaules, dans un mouvement de pure protection inconscient, tandis qu'elle se mit à soupirer.
De nouveau, elle porta son regard dans sa direction, avec une mine laissant apparaître ses failles.
-Pour être honnête, je suis terriblement inquiète. Et pour tout vous dire, je me sens vraiment désarçonnée, d'être aussi...
Elle retint son souffle un instant, avant de le relâcher pour soupirer.
-Aussi impuissante.
Anzu, malgré son statut d'Alpha, était une jeune femme de vingt cinq ans. Dans le monde du surnaturel, par rapport à Ôka, Asuna et Mia, il lui manquait encore quelques années d'expériences. Elle se remettait sans cesse en question sur ses actes. Bien qu'elle ne doutait pas de sa puissance dévastatrice ni de sa volonté brûlante, ni même de sa capacité à mener les troupes ou assumer ses responsabilités, le poids de la situation tendait à lui écraser les épaules.
Elle espérait donc, en son fort intérieur, qu'on puisse lui murmurer les bons mots pour la remettre d'aplomb. Elle en avait besoin. Les Ôka étaient parvenus à la booster sur le moment, en grands champions de la motivation dans son coeur, mais si tôt eut-elle franchi le seuil de leur restaurant, que déjà, son humeur s'était obscurcie à nouveau.
Le sentiment de solitude, l'avait une fois de plus enveloppée dans son manteau opaque.
En réponse, elle lui offrit alors un petit sourire. Ils marchèrent donc côte à côte, sur le chemin menant à leur centrale. Les battements pressés de son cœur tentaient de copier ceux, plus tranquilles, de son mentor qui respectait son silence sur la route. La nuit lui procurait toutefois un grand réconfort, en parfait animal nocturne dont le souffle sauvage de sa nature s'accroît sous la lune. Elle se sentait dans son élément le plus intime. Anzu leva le nez en l'air vers l'anneau lumineux, dont l'éclat faisait crépiter ses prunelles océanes encore endormies par ses songes.
L'audition de la louve percevait les subtilités des sons nocturnes et elle se concentrait dessus, avec pour jeu d'en deviner les appartenances. C'était le seul moyen qu'elle avait trouvé, afin de faire voguer ses pensées ailleurs que vers ses doutes.
Arrivés à destination, après une vingtaine de minutes de marche, le hunter se décida à couper court à leur mutisme mutuel. Il annonça qu'une bonne douche devrait attendrir leurs esprits et les mettre en meilleure condition pour optimiser la garde de ce soir. Bien évidemment, Anzu ne savait pas à ce moment-là à quel point il disait vrai, puisqu'il comptait lui faire passer son évaluation. Néanmoins, elle accepta volontiers sa proposition d'un hochement de tête.
Elle se dirigea alors vers le vestiaire des douches collectives et y déposa ses affaires. Puis, ses petits pieds glissèrent sur le sol anti-dérapant pour y rejoindre le chevalier des ombres. La nudité chez Anzu a toujours été plus que naturelle, peut-être davantage que ses compagnons étant donné qu'elle était née ainsi et avait vécu la moitié de sa vie en forêt, sans cette obligation de vêtements. Elle s'était souvenue de sa réaction, lorsque son père et elle étaient venus habiter en ville, quand elle avait remarqué tous ces tissus sur le corps des autres. Ce constat lui avait fait froncer les sourcils, assez sceptique, puis elle s'y était petit à petit habituée.
Doucement, elle tourna le levier de la source d'eau chaude en se postant sous le pommeau. Salvatrice, les gouttes ne tardèrent pas à tomber pour former ensuite un jet qui glissa sur ses courbes et imprégna sa peau d'une chaleur agréable. Sous l'effet de cette caresse, Anzu se mit à soupirer de bien-être mais la voix de son camarade la tira brusquement de cet état.
Elle tourna alors ses rétines vers lui, interdite, pendant quelques secondes, le fixant d'un air détaché. Puis elle leva la tête vers le pommeau pour faire glisser les trombes d'eau sur sa poitrine avant d'enfin répondre dans un murmure monotone, fixant un point invisible au plafond.
-L'arme pour tuer les lycans existe bel et bien.
Un poids s'empressa de tomber sur son estomac. Cette fois, sa voix devint railleuse.
-C'est assez ironique, quand il y a mois, nous disions que ce type d'arme n'apparaîtrait que dans un futur très lointain.
Ses paupières se plissèrent. Elle sentait son cœur se tordre au fond de ses entrailles. La louve se sentait en danger. Pour elle et ses congénères, en plus de ce foutu virus qui poursuivait sa sentence. Cette optique lui était intolérable.
-Et cette femme, Jess, la fiancée de Sachio Aoki, m'a informée travailler pour cette... Horreur de la nature, Metuselah Shidara. Mais qui avait l'air de me faire comprendre qu'elle soutenait notre cause. Je ne sais pas quoi en penser.
Son sang se glaça, malgré la température de la pièce, et une canine vint trancher sa lèvre inférieure si fort au souvenir de cet homme infâme que quelques gouttes de sang tombèrent sur son menton. Ses mains se replièrent sur ses frêles mais puissantes épaules, dans un mouvement de pure protection inconscient, tandis qu'elle se mit à soupirer.
De nouveau, elle porta son regard dans sa direction, avec une mine laissant apparaître ses failles.
-Pour être honnête, je suis terriblement inquiète. Et pour tout vous dire, je me sens vraiment désarçonnée, d'être aussi...
Elle retint son souffle un instant, avant de le relâcher pour soupirer.
-Aussi impuissante.
Anzu, malgré son statut d'Alpha, était une jeune femme de vingt cinq ans. Dans le monde du surnaturel, par rapport à Ôka, Asuna et Mia, il lui manquait encore quelques années d'expériences. Elle se remettait sans cesse en question sur ses actes. Bien qu'elle ne doutait pas de sa puissance dévastatrice ni de sa volonté brûlante, ni même de sa capacité à mener les troupes ou assumer ses responsabilités, le poids de la situation tendait à lui écraser les épaules.
Elle espérait donc, en son fort intérieur, qu'on puisse lui murmurer les bons mots pour la remettre d'aplomb. Elle en avait besoin. Les Ôka étaient parvenus à la booster sur le moment, en grands champions de la motivation dans son coeur, mais si tôt eut-elle franchi le seuil de leur restaurant, que déjà, son humeur s'était obscurcie à nouveau.
Le sentiment de solitude, l'avait une fois de plus enveloppée dans son manteau opaque.
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Mer 22 Jan 2020 - 22:21
Le son des gouttes d’eau martelant ma peau avec de venir percuter la faillance nacrée du sol était quelque peu assourdissant, comme si mon audition se concentrait dessus pendant le silence de la louve. Un silence qui ne pouvait que me faire redouter le pire, oh mon dieu, mais quels tourments infligiez-vous à cette jeune femme alors ?
Lorsqu’elle se décida à rompre le lien entre ses lèvres pour laisser échapper un son, puis des mots, ce ne fût que plus triste. Le poids de ces mots était énorme. Lorsqu’ils se sont abattus, j’ai eu l’impression que c’était une attaque contre moi, faisant voler en éclat mes convictions dans un son percutant et détonant.
Je me remémorais instantanément mes mots lors de notre premier entrainement. Le fait est qu’elle ne pensait qu’à ça puisqu’elle en vint sur le même sujet. Cela m’empêchait maintenant de m’excuser pour ça. L’existence des armes tueuses de lycan était tellement incroyable, presque surréaliste.
Le fait est que l’humanité est arrivée à un niveau de progrès qui dépasse de très loin ce que certain auraient pu imaginer il y a encore deux siècles seulement à quelques écrivains comme Jules Verne. Pourtant nous en sommes là maintenant, à l’ère de la génétique et de l’Homme qui se veut être maître du monde, au-dessus même de Dieu. Je ne sais pas si Dieu existe, mais je pense qu’il y a une forme de beauté dans ce monde et qui dans l’acte de la vie et de l’aléatoire de cette dernière résumant une pensée philosophique autour du divin. Si le monde évolue dans un chaos parfait, transit d’aléatoire, alors pourquoi l’aléatoire n’est pas fruit d’une forme d’action dépassant notre entendement ? C’est dans ce qui dépasse notre entendement que résident le Tout-Puissant et l’acte même de la création du tout.
Aujourd’hui nous créons pratiquement la vie dans des éprouvettes et certain affichent ouvertement leur mépris pour la vie et le monde que cela ne peut qu’expliquer à quel point nous sommes faits pour détruire. Pourquoi être surpris alors dans la création d’une arme si vite maintenant que nous sommes capables d’envoyer des gens sur la Lune ?
Je laissais poursuivre la louve sans la couper car dans le genre de moment qu’elle était en train de traverser, il faut parler pour se sentir mieux et vider son sac. Je l’écoutais avec attention alors qu’elle parlait de Jessica Duchannes et de son futur époux qui est un homme assez discret.
La vampiresse travail maintenant pour Metuselah Shidara donc. Vu la réputation du vampire millénaire et le caractère de mademoiselle Duchannes, cela m’étonnerait beaucoup qu’elle ne le fasse de gaité de cœur et encore plus que son futur mari ne soit d’accord avec cela.
Dans quoi vous êtes-vous encore mise Duchannesu-san ? Cette vampiresse a le cœur véritablement sur la main et est rongé par la peur de connaître une fin prématurée et laisser tout ceux qu'elle aime derrière elle avec un immortel chagrin. Je me souviens encore de notre conversation après la mort tragique de la jeune Emeraude, la défunte fiancée de Raphael de la Roche. Elle qui est si proche de cet autre vampire a eu pour seul remercie de son esprit face à sa volonté d’aider un ami des terreurs nocturnes incroyables. Non, je doute qu’elle puisse s’accoquiner avec Shidara sans qu’il y ait une impérieuse nécessité de le faire.
La louve se recroquevilla sur elle-même comme pour se protéger. C'était quelque chose que j'avais déjà vu souvent lors des confessions, mais aussi sur le terrain. J’ai posé ma main sur son épaule dans un geste de compassion pour lui faire savoir qu’elle n’était pas seul, mais pas trop longtemps pour ne pas trop la gênée non plus. C’était donc là la raison de tout ça. Elle se sentait vulnérable.
Lorsqu’elle se décida à rompre le lien entre ses lèvres pour laisser échapper un son, puis des mots, ce ne fût que plus triste. Le poids de ces mots était énorme. Lorsqu’ils se sont abattus, j’ai eu l’impression que c’était une attaque contre moi, faisant voler en éclat mes convictions dans un son percutant et détonant.
Je me remémorais instantanément mes mots lors de notre premier entrainement. Le fait est qu’elle ne pensait qu’à ça puisqu’elle en vint sur le même sujet. Cela m’empêchait maintenant de m’excuser pour ça. L’existence des armes tueuses de lycan était tellement incroyable, presque surréaliste.
Le fait est que l’humanité est arrivée à un niveau de progrès qui dépasse de très loin ce que certain auraient pu imaginer il y a encore deux siècles seulement à quelques écrivains comme Jules Verne. Pourtant nous en sommes là maintenant, à l’ère de la génétique et de l’Homme qui se veut être maître du monde, au-dessus même de Dieu. Je ne sais pas si Dieu existe, mais je pense qu’il y a une forme de beauté dans ce monde et qui dans l’acte de la vie et de l’aléatoire de cette dernière résumant une pensée philosophique autour du divin. Si le monde évolue dans un chaos parfait, transit d’aléatoire, alors pourquoi l’aléatoire n’est pas fruit d’une forme d’action dépassant notre entendement ? C’est dans ce qui dépasse notre entendement que résident le Tout-Puissant et l’acte même de la création du tout.
Aujourd’hui nous créons pratiquement la vie dans des éprouvettes et certain affichent ouvertement leur mépris pour la vie et le monde que cela ne peut qu’expliquer à quel point nous sommes faits pour détruire. Pourquoi être surpris alors dans la création d’une arme si vite maintenant que nous sommes capables d’envoyer des gens sur la Lune ?
Je laissais poursuivre la louve sans la couper car dans le genre de moment qu’elle était en train de traverser, il faut parler pour se sentir mieux et vider son sac. Je l’écoutais avec attention alors qu’elle parlait de Jessica Duchannes et de son futur époux qui est un homme assez discret.
La vampiresse travail maintenant pour Metuselah Shidara donc. Vu la réputation du vampire millénaire et le caractère de mademoiselle Duchannes, cela m’étonnerait beaucoup qu’elle ne le fasse de gaité de cœur et encore plus que son futur mari ne soit d’accord avec cela.
Dans quoi vous êtes-vous encore mise Duchannesu-san ? Cette vampiresse a le cœur véritablement sur la main et est rongé par la peur de connaître une fin prématurée et laisser tout ceux qu'elle aime derrière elle avec un immortel chagrin. Je me souviens encore de notre conversation après la mort tragique de la jeune Emeraude, la défunte fiancée de Raphael de la Roche. Elle qui est si proche de cet autre vampire a eu pour seul remercie de son esprit face à sa volonté d’aider un ami des terreurs nocturnes incroyables. Non, je doute qu’elle puisse s’accoquiner avec Shidara sans qu’il y ait une impérieuse nécessité de le faire.
La louve se recroquevilla sur elle-même comme pour se protéger. C'était quelque chose que j'avais déjà vu souvent lors des confessions, mais aussi sur le terrain. J’ai posé ma main sur son épaule dans un geste de compassion pour lui faire savoir qu’elle n’était pas seul, mais pas trop longtemps pour ne pas trop la gênée non plus. C’était donc là la raison de tout ça. Elle se sentait vulnérable.
Riku ▬ Blue-san... vous savez, c’est parfaitement normal comme sentiment. Il est vrai que dans votre cas c’est un peu étrange, mais vous faites pour la toute première fois l’expérience de la peur. Rien ne pouvait vous atteindre ormi un autre lycan alpha avant et vous nourrissez maintenant des craintes quant à votre survie. Vous savez, au risque de vous faire rire, cela ne vous aidera que mieux à nous comprendre. Les humains sont des créatures très faibles après tout.J’essayais de dédramatiser la situation un maximum pour lui faire ouvrir un peu plus son cœur sur ce sujet. Il ne faudrait pas qu’elle se mette à avoir peur pour sa vie de façon irrationnelle après toute une vie d’invulnérabilité potentiellement immortelle.
Riku ▬ Nous autres vivons avec la certitude de mourir un jour, mais plus encore que celle-ci peut aussi venir n’importe quand vous savez. Ce qu’il faut c’est apprendre à vivre avec cette réalité et surtout à abandonner l’idée du contrôle. Nous ne contrôlons rien dans la vie. Il faut juste vivre et réagir à ce qu’il nous arrive de la meilleure façon possible en accord avec celui qu’on est au fond de nous. Ne craignez pas la mort ou ceux qu’elle est venue prendre. Ni les pleurez ou les regrettez-vous devez. Il vous faut célébrez leur retour au sein du cycle sous une autre forme et le fait d’avoir pu passer autant de temps avec eux de leur vivant.Pour Anzu, j’espérais sincèrement que ces mots allaient résonner et lui ouvrir un peu les yeux et le cœur. Toutefois j’avais comme un doute à ce moment-là. Elle ne s’est jamais trop montrée réceptive à ma façon de voir le monde ou à mes dictons, sans doute à cause de l’aura d’ecclésiastique. La pensée philosophique religieuse n’est pas sa tasse de thé, même si pour un prêtre elle reste très largement inspirée de beaucoup de cultures.
Riku ▬ Au sujet de Duchannesu-san, je ne sais trop quoi vous dire en fait. Mon avis n‘a que peu d’importance mais j’ai eu l’occasion de parler longuement avec cette jeune femme lors de la disparition d’une amie à elle et surtout future épouse de son meilleur ami. C’est une femme qui est investi dans sa vie et qui a d’ailleurs beaucoup aidé l’église de la ville après notre discussion. Vous m’auriez dit qu’elle était avec Shidara que je ne l’aurais pas cru. Mais si c’est elle qui vous l’a confié alors je puis vous assurer qu’elle ne doit pas faire ça par plaisir bien au contraire. Elle a surement décidé de donner de sa personne pour avoir des informations sur le virus qui touche les lycans.Bien au-delà du fait que ce soit des femmes. Ce sont deux personnes qui se veulent plus dures qu’elles ne le sont en réalité dans le but de se protéger de la véritable nature du monde dans lequel elles ne se sentent plus en phase. Une armure dans le but de ne plus exposer des faiblesses et une envie ardente de se montrer forte pour celles et ceux qui sont autour d’elles et ont besoin de leur présence. Devenues naturellement méfiantes à l’égard des autres et ne faisant confiance qu’en elles-mêmes. C’était assez amusant de voir alors Anzu autant en vouloir à Jessica alors qu’elles se ressemblaient autant...
Vous devriez lui donner une chance, c’est une femme de bien. Elle me fait d’ailleurs plutôt penser à vous.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 23 Jan 2020 - 22:22
Anzu fut prise de court. C'était si imprévisible que son corps se crispa dans une convulsion intense à son écoute. L'espace d'un instant, elle se sentait si décontenancée par sa réponse qu'elle tourna rapidement la tête vers lui, affichant un visage mortifié par ce qu'elle venait d'entendre. Mais cette réaction laissa bientôt place à un sentiment virulent de colère. Ses bras tombèrent de chaque côté de son buste et ses prunelles d'un bleu glacial lui jetait désormais des poignards.
Comment pouvait-il dire cela ? Comment ?!
Riku, bien malgré lui cependant, venait d'ouvrir les valves d'une rage déferlante qui se projetait en travers de tout son être. Les lignes sur ses joues halées se mirent à vibrer, annonçant l'orage qui s'apprêtait à crever le plafond.
-Êtes-vous entrain de chercher des excuses, Kobayashi-san, à ces humains qui s'octroient le droit de semer la destruction partout où ils jugent bon de faire naître la mort ? Par faiblesse ?
Sa voix se déforma dans une intonation lourde et menaçante. Les sentiments qu'enfermaient Anzu en son cœur, commençait à transpirer à travers les pores de sa peau : la rage, la rancoeur, la colère.
Pourtant, son visage restait impassible bien que ces yeux l'accusaient très clairement dans son raisonnement qui lui paraissait complètement à côté de la plaque. Qu'est ce qu'il lui prenait ? Elle voulait qu'il la rassure, pas la mettre davantage hors d'elle !
Sa silhouette fluette mais puissante, s'approcha d'un pas lent vers son mentor. Oh, elle savait pertinemment que cela ne suffirait pas à l'intimider mais le but n'était clairement pas là. Les mots qui étaient sortis de sa bouche, la dégoûtaient au plus haut point et elle comptait bien lui faire passer le message.
-Je ne comprendrais jamais cet entêtement qu'ont les humains à intensifier leurs efforts pour faire du mal. Je ne comprendrais jamais cette crainte maladive, face à la mort, pouvant les pousser à commettre autant d'immondices, comme s'ils se faisaient les rois de tout cet univers qui ne leur appartient pourtant pas. Je ne comprendrais jamais, Kobayashi-san, cette sale manie qu'ils ont à pâlir devant la mort, en la faisant fleurir aussi facilement partout. Je ne comprendrais jamais.
Son regard vrillait d'un énervement bien palpable et sa bouche se tordait dans un rictus pour chaque tirade. Toutefois, notez que malgré cette rage qui lui rongeait la gorge, elle n'incluait pas cet hunter dans le lot. Bien qu'inconscient, ni réfléchi à cet instant, cela restait assez révélateur de la légitimité qu'elle lui accordait en tant que partenaire. Mais son raisonnement sur la mort, la fit vriller encore plus. Elle ne partageait pas du tout son point de vue, trop simpliste à son sens et surtout, trop attaché à des principes qui appartenaient au jeune homme mais pour lesquels elle ne demeurait vraiment pas en accord.
-Vous dites cela, comme si c'était si facile et si évident. Peut-être pour vous, mais moi... Moi ma mère... Ne demandait qu'à m'éduquer et m'aimer intensément comme la fillette précieuse à son cœur. Et moi, je ne demandais qu'à vivre une vie heureuse à ses cotés, en famille. J'étais heureuse.
Sa voix se noua sous l'émotion, lui coupant presque la respiration. Elle ne parlait jamais de cela. A personne. Si elle n'était pas aussi fière, peut-être se serait-elle mise à lâcher des larmes. Mais Anzu n'avait clairement pas les pleurs faciles et mettait une certaine volonté à arborer son armure, même quand elle était sur le point d'exploser.
-Et résultat, elle est morte. Morte, morte, morte ! Et pour quoi ? Pour un caprice ! Un putain de caprice d'une abomination qui joue avec la vie des autres pour son bon plaisir ! Cela ne lui a pas suffi de torturer mes parents et les autres, il a fallu qu'il me retire la personne la plus chère !
La louve se tut complètement face à cette déclaration, le souffle court, le toisant de ses prunelles ensevelies d'une tristesse pinçante. Son poitrail se soulevait de petits spasmes, essouflée, parce qu'elle venait tout bonnement de lui hurler dessus. Elle lui avait hurlé dessus. Se rendant compte de son manque de contrôle affligeant, mécaniquement, elle se détourna de lui en fixant le bout de ses pieds, comme paralysée. La seule chose avec laquelle elle était en accord, c'était avec cette blessure qui feignait d'un jour se refermer.
-Je ne crains pas la mort. Je méprise simplement ceux qui l'infligent gratuitement, sans scrupule. Ce que papa et moi voulions, c'était simplement continuer d'être avec elle. Nous disputer ensemble. Nous réconcilier ensemble. Nous soutenir mutuellement. Profiter, ensemble. Comment vous sentiriez-vous, si la personne que vous aimez le plus au monde disparaissait du jour au lendemain, dans ces circonstances injustes...
Elle parlait maintenant tout bas. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas appelé son paternel « papa » avec une sorte de mélancolie bien traduisible. Son absence avait causé tellement de dégât à la relation avec son père, entre autres choses, comme son engagement sur la voie du pacifisme. Elle avait beau dire ce qu'elle en voulait, malgré son aplomb et sa défiance, cette situation pesante avec son aîné, lui brisait le cœur. Un cœur fissuré, entouré de bandages changés savamment tous les jours, dont les maux se déversaient hasardeusement, comme l'eau qui s'écoulait sur ses épaules.
Une fois la tempête passée, la jeune femme reprit toutefois ses esprits et se mit à soupirer intensément, laissant le silence mordant envahir les douches. Finalement, cela lui avait du bien de se décharger de tous ces poids. Comme si de rien, elle finit par reprendre le court de la conversation, reprenant son calme et sa carapace qu'elle avait laissé tomber pendant ces quelques minutes de défoulement. Trois inspirations lui avaient suffi pour reprendre de sa contenance.
-Au sujet de cette femme, je verrais bien si elle vaut la peine que je lui accorde mon crédit.
Après tout, elle ne lui claquait pas la porte au nez mais elle ne lui ouvrait pas totalement non plus. Il ne fallait pas exagérer. Elle devait s'assurer de sa fiabilité. Mais quand il ponctua ses ressentis sur la vampiresse, Anzu ne put s'empêcher de lever un sourcil, assez sceptique quant à cette surprenante comparaison.
-Vous avez beau être un homme farouchement perspicace, vous dites des choses qui parfois me dépassent !
Toutefois, cette remarque eut le doux mérite de lui arracher un bref sourire. S'il le disait, peut-être devrait-elle se fier un peu plus à son jugement.
Comment pouvait-il dire cela ? Comment ?!
Riku, bien malgré lui cependant, venait d'ouvrir les valves d'une rage déferlante qui se projetait en travers de tout son être. Les lignes sur ses joues halées se mirent à vibrer, annonçant l'orage qui s'apprêtait à crever le plafond.
-Êtes-vous entrain de chercher des excuses, Kobayashi-san, à ces humains qui s'octroient le droit de semer la destruction partout où ils jugent bon de faire naître la mort ? Par faiblesse ?
Sa voix se déforma dans une intonation lourde et menaçante. Les sentiments qu'enfermaient Anzu en son cœur, commençait à transpirer à travers les pores de sa peau : la rage, la rancoeur, la colère.
Pourtant, son visage restait impassible bien que ces yeux l'accusaient très clairement dans son raisonnement qui lui paraissait complètement à côté de la plaque. Qu'est ce qu'il lui prenait ? Elle voulait qu'il la rassure, pas la mettre davantage hors d'elle !
Sa silhouette fluette mais puissante, s'approcha d'un pas lent vers son mentor. Oh, elle savait pertinemment que cela ne suffirait pas à l'intimider mais le but n'était clairement pas là. Les mots qui étaient sortis de sa bouche, la dégoûtaient au plus haut point et elle comptait bien lui faire passer le message.
-Je ne comprendrais jamais cet entêtement qu'ont les humains à intensifier leurs efforts pour faire du mal. Je ne comprendrais jamais cette crainte maladive, face à la mort, pouvant les pousser à commettre autant d'immondices, comme s'ils se faisaient les rois de tout cet univers qui ne leur appartient pourtant pas. Je ne comprendrais jamais, Kobayashi-san, cette sale manie qu'ils ont à pâlir devant la mort, en la faisant fleurir aussi facilement partout. Je ne comprendrais jamais.
Son regard vrillait d'un énervement bien palpable et sa bouche se tordait dans un rictus pour chaque tirade. Toutefois, notez que malgré cette rage qui lui rongeait la gorge, elle n'incluait pas cet hunter dans le lot. Bien qu'inconscient, ni réfléchi à cet instant, cela restait assez révélateur de la légitimité qu'elle lui accordait en tant que partenaire. Mais son raisonnement sur la mort, la fit vriller encore plus. Elle ne partageait pas du tout son point de vue, trop simpliste à son sens et surtout, trop attaché à des principes qui appartenaient au jeune homme mais pour lesquels elle ne demeurait vraiment pas en accord.
-Vous dites cela, comme si c'était si facile et si évident. Peut-être pour vous, mais moi... Moi ma mère... Ne demandait qu'à m'éduquer et m'aimer intensément comme la fillette précieuse à son cœur. Et moi, je ne demandais qu'à vivre une vie heureuse à ses cotés, en famille. J'étais heureuse.
Sa voix se noua sous l'émotion, lui coupant presque la respiration. Elle ne parlait jamais de cela. A personne. Si elle n'était pas aussi fière, peut-être se serait-elle mise à lâcher des larmes. Mais Anzu n'avait clairement pas les pleurs faciles et mettait une certaine volonté à arborer son armure, même quand elle était sur le point d'exploser.
-Et résultat, elle est morte. Morte, morte, morte ! Et pour quoi ? Pour un caprice ! Un putain de caprice d'une abomination qui joue avec la vie des autres pour son bon plaisir ! Cela ne lui a pas suffi de torturer mes parents et les autres, il a fallu qu'il me retire la personne la plus chère !
La louve se tut complètement face à cette déclaration, le souffle court, le toisant de ses prunelles ensevelies d'une tristesse pinçante. Son poitrail se soulevait de petits spasmes, essouflée, parce qu'elle venait tout bonnement de lui hurler dessus. Elle lui avait hurlé dessus. Se rendant compte de son manque de contrôle affligeant, mécaniquement, elle se détourna de lui en fixant le bout de ses pieds, comme paralysée. La seule chose avec laquelle elle était en accord, c'était avec cette blessure qui feignait d'un jour se refermer.
-Je ne crains pas la mort. Je méprise simplement ceux qui l'infligent gratuitement, sans scrupule. Ce que papa et moi voulions, c'était simplement continuer d'être avec elle. Nous disputer ensemble. Nous réconcilier ensemble. Nous soutenir mutuellement. Profiter, ensemble. Comment vous sentiriez-vous, si la personne que vous aimez le plus au monde disparaissait du jour au lendemain, dans ces circonstances injustes...
Elle parlait maintenant tout bas. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas appelé son paternel « papa » avec une sorte de mélancolie bien traduisible. Son absence avait causé tellement de dégât à la relation avec son père, entre autres choses, comme son engagement sur la voie du pacifisme. Elle avait beau dire ce qu'elle en voulait, malgré son aplomb et sa défiance, cette situation pesante avec son aîné, lui brisait le cœur. Un cœur fissuré, entouré de bandages changés savamment tous les jours, dont les maux se déversaient hasardeusement, comme l'eau qui s'écoulait sur ses épaules.
Une fois la tempête passée, la jeune femme reprit toutefois ses esprits et se mit à soupirer intensément, laissant le silence mordant envahir les douches. Finalement, cela lui avait du bien de se décharger de tous ces poids. Comme si de rien, elle finit par reprendre le court de la conversation, reprenant son calme et sa carapace qu'elle avait laissé tomber pendant ces quelques minutes de défoulement. Trois inspirations lui avaient suffi pour reprendre de sa contenance.
-Au sujet de cette femme, je verrais bien si elle vaut la peine que je lui accorde mon crédit.
Après tout, elle ne lui claquait pas la porte au nez mais elle ne lui ouvrait pas totalement non plus. Il ne fallait pas exagérer. Elle devait s'assurer de sa fiabilité. Mais quand il ponctua ses ressentis sur la vampiresse, Anzu ne put s'empêcher de lever un sourcil, assez sceptique quant à cette surprenante comparaison.
-Vous avez beau être un homme farouchement perspicace, vous dites des choses qui parfois me dépassent !
Toutefois, cette remarque eut le doux mérite de lui arracher un bref sourire. S'il le disait, peut-être devrait-elle se fier un peu plus à son jugement.
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Sam 25 Jan 2020 - 12:28
Avoir seulement vingt-cinq ans et grandir dans une certaine forme d’invulnérabilité n’a pas dû aider à se construire sur l’idée que la mort puisse arriver un jour. Elle a connu un grand drame personnel, c’est indéniable, mais il y a encore du temps de nécessaire pour elle afin de comprendre comment vont les choses dans le monde. On ne peut pas apprécier ce qui nous entoure si on reste dans le carcan de son propre point de vue.
Elle prend donc bien naturellement un simple constat comme une forme d’excuse, mais ainsi va le monde et tout ce qui est destiné à mourir fait en sorte de rester vivant le plus longtemps possible. Jusque-là, seuls un lycan très fort pouvait en tuer un autre et les alphas sont compliqués à tuer je suppose même pour un autre. Mais l’homme, comme le sorcier ou le vampire sont bien plus vulnérables en comparaison de l’espèce dont elle est une représentante.
Que ce soit par le fait des hommes, ou par ceux qui les dirigent en secret, le monde s’entre-déchire depuis des temps immémoriaux et avance vers un destin tragique et funeste depuis lors.
Comme elle en vint à le dire elle-même, elle ne comprend pas. Il faut avoir la capacité de prendre du recul par rapport à la vie elle-même. Ici, c'est un peu comme une enfant piquant une crise quand on lui fait une réflexion. Je préfère donc garder le silence et laisser les plaies suinter et évacuer le mal qui la ronge de l’intérieur depuis sans doute des années maintenant.
Je ne peux pas vraiment lui en vouloir pour autant. Le racisme est une vision logique et courante chez les espèces surnaturelles depuis que je les connais. Les vampires voient au mieux les humains comme des enfants à éduquer quant au pire ils ne les voient pas simplement comme du bétail à guider vers l’abattoir. Les sorciers ont l’air de se prendre pour des anges à la puissance comparable aux vampires, mais drapé d’un voile de mystère et de fausses vertus pour se permettre de jouer avec nos vies. Elle ne comprend pas et ne comprendra peut-être jamais que la peur est un moteur à l’inconscience, mais que ce n’est pas la seule réponse. L’amour guide également l’homme dans sa peur de perdre ce à quoi il peut tenir. Les lycans comme les vampires ou les sorciers représentent un danger certain en comparaison du potentiel de l’humain. Quand l’ours a peur pour sa progéniture, il tue sans se poser de question. Est-ce donc en réalité un acte aussi gratuit que d’inventer une arme pour tuer un lycan ? Pourquoi ne pas s’indigner de la création d’une arme pour tuer les vampires ? Pourquoi ne pas s’indigner d’une arme tout court ? Comment justifie-t-elle alors les actes des lycans tuant des vampires sans raison ? Ce sont tant et tant de choses que je me refuse alors à lui dire tandis que je garde un visage stoïque face à elle lorsqu'elle s'approche et vomi sa colère.
Elle n’est pas encore prête à grandir. La mort de sa mère a été un frein à sa compréhension du monde et sans doute que son père n’a pas été d’un prompt renfort pour l’aider à avancer. C’est une adulte qui saisit parfaitement beaucoup d’enjeux de sa vie et qui est très professionnelle en plus de ça, mais qui philosophiquement et psychologiquement a encore beaucoup de choses à régler pour pouvoir avancer.
Je comprends la jeune louve qui est en ébullition à l’intérieur et n’arrive même plus à contenir sa fureur lorsqu'elle parle de sa mère et du sort qu’elle a semble-t-il connu à cause d’une tierce personne que je supposais être alors Shidara Metuselah d’après ses dires.
Certes, comme elle le dit c’est plus facile pour moi peut-être de faire la part des choses, mais ce n’est pas venu comme ça. C’est une vie entière presque, passée au monastère le plus isolé de la Chine qui m’a apporté un tel recul sur ma vie et ce qui est important. Le monde ne s’arrête pas de vivre lorsqu’une créature meurt, bien au contraire, cela fait partie intégrante du cycle de la vie. On ne peut pas arrêter l’avancement du monde, pas plus qu’on ne peut empêcher ceux que nous aimons de nous quitter. Toutefois, nous n’avons que l’illusion de la perte car nous sommes les individus constituant un Tout bien plus important. Connectés par-delà la vie et la mort, nous sommes les rouages d’un mécanisme qui nous dépasse.
J’ai peur de pas être à la hauteur de la tâche qui est la mienne, de ne pas passer tout le temps que je pourrais avec ceux que j'aime et dans l’action, je crains pour la mort de ceux qui me sont proche. Toutefois, je ne crains pas la séparation, je ne regrette pas ceux qui ont disparu et ne les pleure pas non plus. Je loue leur retour à l’énergie de l’univers, cette dernière les renvoyant dans le cycle sous une nouvelle forme.
Quelle erreur que de dire qu’elle ne craint pas la mort, quand la seule pensée de cette arme a suffi à la tétaniser. Je voyais bien qu’elle était dans le déni de sa propre peur et c’est vraiment pire que tout. Je la laissais doucement se calmer alors qu’elle revenait sous le pommeau de douche tout en abordant comme si de rien n’était le sujet de Jessica Duchannes et de leur ressemblance.
J’esquissais un sourire fugace alors. Il est vrai que mes mots peuvent souvent paraître étrange, mais il est difficile de pouvoir s'observer soi-même et de voir les ressemblances que l'on a avec d'autres personnes.
Je laissais le bruit de l’eau être la seule conversation entre nous pendant un petit moment avant de crever cette bulle nous protégeant à nouveau, comme pour laisser le temps à l’eau d’emporter la colère qui était sortie d’elle plus tôt.
Riku ▬ Pour vous répondre. Cela m’est arrivé plusieurs fois dans la vie. De perdre une personne qui comptait énormément pour moi. Mon père est mort l’an dernier juste avant que j’intègre les chevaliers des ombres. Ma mère, le même jour a eu l'esprit brisé par de la magie de vampire. J’ai dû le même jour célébrer la mort de mon père et placé ma mère pour le reste de sa vie à l’hôpital.Je m’étais bien assez lavé maintenant et il était temps de me sécher. Je sortis de mon espace de douche pour prendre une serviette. Je fus rapidement rejoins par Anzu que j’attendais.
Lorsque je suis entré au monastère, je suis devenu très proche d’une fille qui me rappelait un amour perdu. Quelques années après, elle a été tuée pour un sac de course par des membres d’un gang de la ville la plus proche du monastère.
La vie est faite d’injustice Blue-san, tous simplement parce que la justice n’est pas une chose qui se trouve dans la nature. Tout ce qui vit, tend à vouloir demeurer en vie. C’est un principe élémentaire. Plus l’être est conscient et plus ses moyens pour parvenir à ses fins sont abouti et efficace. C’est ainsi que l’homme a créé des armes pour l’aider. C’est pour ça que le vampire est encore plus efficace en la matière.
Peut-être devriez-vous voir le monde dans les yeux de ceux qui le peuple tout comme vous Blue-san.
Riku ▬ Je ne suis pas certain de vous croire lorsque vous dites ne pas craindre la mort, mais si c’est le cas je vous plains. C’est dans la peur de la mort que l’on comprend combien il est important de vivre. C’est cette peur qui nous fait profiter des instants qu’on a avec nos amis, nos parents, ou tout ceux qu’on peut aimer.Je la laissais un peu méditer mes paroles tout en fixant à mes avant-bras mes armes avant de passer mes vêtement, ce costume d'hunter qui n’est autre qu’une amélioration de ma tenue d’assassin que j’ai adapté à la façon de la vieille tenue de chevalier des ombres de mon grand-père.
Beaucoup de créatures ne comprennent pas l’avantage que nous avons-nous autres les humains dans l’éphémérité de notre vie. C’est cette éphémérité qui nous rend forts. Plus forts que les vampires. Dans notre peur de la mort, nous nous dépassons toujours plus pour laisser notre empreinte dans le monde. Certes, cela a malheureusement conduit à de terribles choses, bien que beaucoup eut été à mon humble avis orchestrées par d’autres. Mais chaque instant de la vie humaine est une explosion d’émotions car c’est peut-être la dernière fois qu'on les ressent. C'est ainsi que beaucoup d’humains, sans s’en rendre compte vivent depuis des siècles.
Je doute sérieusement que vous soyez seule au point de ne pas redouter de ne plus profiter de votre père, d’un ami ou d’un amant. N’ayez pas honte d’avoir peur de la mort. Je redoute la mort pour ma part à chaque fois que je sors en mission. Mais c‘est dépasser sa peur qui rend courageux Blue-san.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 30 Jan 2020 - 19:27
Un silence de plomb s'installa alors que le fluide limpide lavait ses blessures spirituelles. Riku n'avait pas cillé un seul instant devant sa furie et avait attendu patiemment que la tempête émotionnelle de son élève se calme. Il aurait été de mauvaise augure de rebondir à chaud sur ses déclarations, cela n'aurait fait qu'empirer les brimades de la louve. La buée enveloppait désormais leurs corps, dans un manteau protecteur et Anzu se sentait maintenant assez gênée de s'être laissée emporter avec autant de frénésie.
Mais comment lui en vouloir ? Elle n'avait jamais autant étalé ses états d'âme sous le nez de quelqu'un et quand la brèche s'est ouverte, elle n'avait pas su contenir la lave brûlante qui coulait de ses plaies. Toutefois, une fois la contenance reprise, elle s'en voulait d'avoir fait preuve d'autant d'agressivité contre son mentor. Un peu penaude, elle n'osait pas reprendre le cours de cette conversation où elle avait certainement fait preuve d'immaturité. Parfois, les sentiments surpassaient la raison et vous faisaient perdre le contrôle. Les émotions vous traversaient telle une lame plantée dans votre écorce que vous croyiez pourtant bien rodée avec le temps.
Toutefois, il n'en était rien, quand le râle sourd de la douleur plongeait ses crocs sur votre carapace. Le poison, n'avait pas encore quitté le nid où il s'était férocement installé.
Néanmoins, après quelques minutes qui lui paraissaient des heures, le mutisme se brisa quand Riku décida d'intervenir à son tour. Fidèle à lui-même, dans un calme olympien, il posa une main compréhensive sur ses états d'âme alors qu'il lui citait ses propres expériences funestes. Lentement, ses yeux azurs se posèrent sur la silhouette du jeune homme dont le visage restait gravé dans la contenance malgré les atrocités qu'il lui racontait sur sa propre vie.
Elle aurait voulu lui dire qu'elle était désolée, mais sa compassion aurait été de trop dans ce cadre. Alors, par ce même respect qu'il avait eu de se taire, elle l'imita, écoutant sagement les tristes lignes de son histoire, qui devaient en receler bien d'autres à son avis. Elle ressentit, à cet instant, une bouffée d'admiration pour cet homme qui avait eu le courage d'affronter ces épreuves, tout en étant capable de faire preuve d'autant d’humilité et de rester fort, malgré tout.
En quelque sorte, il souhaitait lui faire comprendre très clairement que la vie, n'était pas chose conçue pour demeurer juste et pérenne. Il fallait se l'approprier avec ses bons et ses mauvais côtés, tout en restant digne et poursuivre sa route. Ce qu'Anzu percevait comme une abomination par rapport à la création de ces armes contre les lycans ou même contre les vampires, n'étaient que l'aboutissement d'une crainte sourde de survie pour les humains. Tout s'articulait, finalement, autour de ce seul désir que d'exister pleinement, sans vouloir connaître de fin, quitte à commettre des atrocités.
-Je vois.
La résonance implacable de ses propos avait fait son chemin dans la compréhension de la louve. Elle assimilait, doucement mais sûrement, l'écho d'un humain qui vivait cette réalité tous les jours, bien que lui avait choisi, selon elle, une voie plus juste et noble. Sur ce rappel à la raison, manié avec justesse et modestie, ils quittèrent tous deux les douches pour se rhabiller.
Toutefois, le hunter ne semblait pas en avoir terminé. En effet, bien qu'avec doigté, il poursuivait de la remettre à sa place, dans le droit chemin. Anzu avait bien conscience d'avoir poussé peut-être un peu trop la sonnette mais malgré tout, elle se contraignit à faire taire son égo pour écouter le mortel. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait preuve de tact et de sévérité pour la tempérer. Bien que ses mots ne soient jamais réprobateurs ou disgracieux au point de la casser, il arrivait à la remettre dans le rang. Evidemment, cela irritait la jeune femme mais si son discours parvenait à provoquer cette sensation désagréable qui touchait sa fierté, c'était surtout parce qu'elle savait qu'il voyait juste.
Riku avait tendance à toujours voir clair chez elle, comme s'il était capable de lire son attitude et d'étouffer ses piques d'agressivité. D'ailleurs, c'était certainement pour cela qu'elle prenait souvent en compte son avis et qu'elle suivait ses conseils. Il avait su gagner du terrain dans son estime, grâce à ce tempérament sage mais strict. En d'autres termes, il savait parfaitement comment la prendre sans se montrer trop dur ou trop gentil. Encore une fois, il faisait ses preuves en temporisant le caractère de notre jeune louve sans efforts.
Penaude, elle se pinça la lèvre inférieure pour méditer à tout cela. Puis, le regard un peu désolé, alors qu'elle serrait un vêtement contre elle, elle se décida à admettre ses torts.
-Vous avez raison, Kobayashi-san. Je suis certainement bloquée dans le passé, alors qu'il y a bien des personnes qui ont de la valeur à mes yeux, en qui je crois et sur qui je compte. Il est vrai que je me sens vulnérable et que je peine à aller de l'avant. Mais je désire les protéger et profiter de leur présence qui adoucit mes jours. Pour cela, je dois donner le meilleur de moi-même, garder la tête haute et servir entièrement cette cause qui tend à offrir un monde mieux portant. Je me dois d'être courageuse et d'aller au delà de mes limites dans ce sens.
Différents visages firent irruption à sa vue mentale. Les Ôka, sa première approche à la confiance donnée. Son père, même s'il ne tolérait pas son choix. Sachio, le vampire espiègle mais écartelé, avec un bon fond. Cette fameuse Jess, qu'elle ne connaissait pas encore mais qui bénéficiait de son bénéfice du doute. Anja, cette mortelle artiste si fragile mais si forte à la fois. Et d'autres, qui peut-être, franchiront le seuil de sa bulle. Tout ce petit monde, avait son importance.
Puis, alors qu'elle terminait de s'habiller en nouant un chignon sur le haut de son crâne, elle lui esquissa un sourire timide.
-Vous faites aussi parti de ce monde, Kobayashi-san. Et je vous remercie encore une fois pour votre franchise. Alors si vous me l'autorisez, je vous présente mes excuses les plus plates pour mon comportement. J'ose espérer que vous soyez capable de les acepter.
Les mains jointes, elle baissa légèrement la nuque en guise de respect dans une posture humble. Sur cette révérence, Anzu se redressa ensuite avec l'intention de remplir son engagement à commencer par faire son tour de garde.
Mais comment lui en vouloir ? Elle n'avait jamais autant étalé ses états d'âme sous le nez de quelqu'un et quand la brèche s'est ouverte, elle n'avait pas su contenir la lave brûlante qui coulait de ses plaies. Toutefois, une fois la contenance reprise, elle s'en voulait d'avoir fait preuve d'autant d'agressivité contre son mentor. Un peu penaude, elle n'osait pas reprendre le cours de cette conversation où elle avait certainement fait preuve d'immaturité. Parfois, les sentiments surpassaient la raison et vous faisaient perdre le contrôle. Les émotions vous traversaient telle une lame plantée dans votre écorce que vous croyiez pourtant bien rodée avec le temps.
Toutefois, il n'en était rien, quand le râle sourd de la douleur plongeait ses crocs sur votre carapace. Le poison, n'avait pas encore quitté le nid où il s'était férocement installé.
Néanmoins, après quelques minutes qui lui paraissaient des heures, le mutisme se brisa quand Riku décida d'intervenir à son tour. Fidèle à lui-même, dans un calme olympien, il posa une main compréhensive sur ses états d'âme alors qu'il lui citait ses propres expériences funestes. Lentement, ses yeux azurs se posèrent sur la silhouette du jeune homme dont le visage restait gravé dans la contenance malgré les atrocités qu'il lui racontait sur sa propre vie.
Elle aurait voulu lui dire qu'elle était désolée, mais sa compassion aurait été de trop dans ce cadre. Alors, par ce même respect qu'il avait eu de se taire, elle l'imita, écoutant sagement les tristes lignes de son histoire, qui devaient en receler bien d'autres à son avis. Elle ressentit, à cet instant, une bouffée d'admiration pour cet homme qui avait eu le courage d'affronter ces épreuves, tout en étant capable de faire preuve d'autant d’humilité et de rester fort, malgré tout.
En quelque sorte, il souhaitait lui faire comprendre très clairement que la vie, n'était pas chose conçue pour demeurer juste et pérenne. Il fallait se l'approprier avec ses bons et ses mauvais côtés, tout en restant digne et poursuivre sa route. Ce qu'Anzu percevait comme une abomination par rapport à la création de ces armes contre les lycans ou même contre les vampires, n'étaient que l'aboutissement d'une crainte sourde de survie pour les humains. Tout s'articulait, finalement, autour de ce seul désir que d'exister pleinement, sans vouloir connaître de fin, quitte à commettre des atrocités.
-Je vois.
La résonance implacable de ses propos avait fait son chemin dans la compréhension de la louve. Elle assimilait, doucement mais sûrement, l'écho d'un humain qui vivait cette réalité tous les jours, bien que lui avait choisi, selon elle, une voie plus juste et noble. Sur ce rappel à la raison, manié avec justesse et modestie, ils quittèrent tous deux les douches pour se rhabiller.
Toutefois, le hunter ne semblait pas en avoir terminé. En effet, bien qu'avec doigté, il poursuivait de la remettre à sa place, dans le droit chemin. Anzu avait bien conscience d'avoir poussé peut-être un peu trop la sonnette mais malgré tout, elle se contraignit à faire taire son égo pour écouter le mortel. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait preuve de tact et de sévérité pour la tempérer. Bien que ses mots ne soient jamais réprobateurs ou disgracieux au point de la casser, il arrivait à la remettre dans le rang. Evidemment, cela irritait la jeune femme mais si son discours parvenait à provoquer cette sensation désagréable qui touchait sa fierté, c'était surtout parce qu'elle savait qu'il voyait juste.
Riku avait tendance à toujours voir clair chez elle, comme s'il était capable de lire son attitude et d'étouffer ses piques d'agressivité. D'ailleurs, c'était certainement pour cela qu'elle prenait souvent en compte son avis et qu'elle suivait ses conseils. Il avait su gagner du terrain dans son estime, grâce à ce tempérament sage mais strict. En d'autres termes, il savait parfaitement comment la prendre sans se montrer trop dur ou trop gentil. Encore une fois, il faisait ses preuves en temporisant le caractère de notre jeune louve sans efforts.
Penaude, elle se pinça la lèvre inférieure pour méditer à tout cela. Puis, le regard un peu désolé, alors qu'elle serrait un vêtement contre elle, elle se décida à admettre ses torts.
-Vous avez raison, Kobayashi-san. Je suis certainement bloquée dans le passé, alors qu'il y a bien des personnes qui ont de la valeur à mes yeux, en qui je crois et sur qui je compte. Il est vrai que je me sens vulnérable et que je peine à aller de l'avant. Mais je désire les protéger et profiter de leur présence qui adoucit mes jours. Pour cela, je dois donner le meilleur de moi-même, garder la tête haute et servir entièrement cette cause qui tend à offrir un monde mieux portant. Je me dois d'être courageuse et d'aller au delà de mes limites dans ce sens.
Différents visages firent irruption à sa vue mentale. Les Ôka, sa première approche à la confiance donnée. Son père, même s'il ne tolérait pas son choix. Sachio, le vampire espiègle mais écartelé, avec un bon fond. Cette fameuse Jess, qu'elle ne connaissait pas encore mais qui bénéficiait de son bénéfice du doute. Anja, cette mortelle artiste si fragile mais si forte à la fois. Et d'autres, qui peut-être, franchiront le seuil de sa bulle. Tout ce petit monde, avait son importance.
Puis, alors qu'elle terminait de s'habiller en nouant un chignon sur le haut de son crâne, elle lui esquissa un sourire timide.
-Vous faites aussi parti de ce monde, Kobayashi-san. Et je vous remercie encore une fois pour votre franchise. Alors si vous me l'autorisez, je vous présente mes excuses les plus plates pour mon comportement. J'ose espérer que vous soyez capable de les acepter.
Les mains jointes, elle baissa légèrement la nuque en guise de respect dans une posture humble. Sur cette révérence, Anzu se redressa ensuite avec l'intention de remplir son engagement à commencer par faire son tour de garde.
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Ven 31 Jan 2020 - 12:45
Anzu est une femme peu commune il est bien vrai et en même temps terriblement proche de plusieurs personnes que je connais. Les femmes d’aujourd’hui sont de plus en plus mues par l’idée d’être fortes et invulnérables afin d’être les égales des hommes, si ce n’est supérieures à eux. En réalité, l’humanité au sens large n’a pas besoin de telles actions, orientées pour camoufler la vérité de nos émotions. Cela doit être dans l’ère du temps sans doute.
J’ai déjà vu par le passé, même récent, des femmes fortes qui cachent en eux une profonde peur, ou un inconfort particulier avec leurs sentiments. Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de honteux d’admettre ses faiblesses dans la vie alors que cela n’est autre que le sentier naturel que la vie nous trace. Nous sommes des êtres de passion et non de logique. Ce n’est pas que nous ne pouvons pas faire preuve de logique, ou que nous ne pouvons pas nous détacher de nos émotions, c'est même le fondement de mon entraînement. Toutefois, se détacher s'est avant tout accepter leur existence et non les nier.
J’étais donc parfaitement heureux et fier de voir Anzu ainsi accepter cette réflexion et reconnaître son trouble intérieur. S'affranchir de ses fautes au travers de l’excuse est le meilleur moyen, non pas d’avoir le pardon des autres, mais de se pardonner soi-même.
Je la gratifiais d’un autre sourire avenant tout en finissant de me vêtir avant de me rendre dans la pièce de garde et voir les rapports d'équipes du jour. Ce n'était pas vraiment brillant, mais rien de vraiment honteux non plus. Rien de bien spéciale à faire pour le moment en sommes.
Le téléphone sonna comme convenue une petite heure après le début officielle de notre garde. C’était un rabatteur pour le compte des chevaliers des ombres mis dans la confidence de l’évaluation qui passait l’appel pour signaler une scène de crime dans une ville voisine à Nakanoto avec une forte possibilité d’acte commis par un vampire.
Dans un calme me caractérisant tant, je prenais les notes qu’il récitait avec un grand professionnalisme avec de raccrocher et venir chercher Anzu. Il valait mieux qu’il récite avec naturel son texte car Anzu n’était pas loin et avec soin ouïe de lycan lui permettait surement d’entendre ses mots à travers le combiné.
J’ai déjà vu par le passé, même récent, des femmes fortes qui cachent en eux une profonde peur, ou un inconfort particulier avec leurs sentiments. Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de honteux d’admettre ses faiblesses dans la vie alors que cela n’est autre que le sentier naturel que la vie nous trace. Nous sommes des êtres de passion et non de logique. Ce n’est pas que nous ne pouvons pas faire preuve de logique, ou que nous ne pouvons pas nous détacher de nos émotions, c'est même le fondement de mon entraînement. Toutefois, se détacher s'est avant tout accepter leur existence et non les nier.
J’étais donc parfaitement heureux et fier de voir Anzu ainsi accepter cette réflexion et reconnaître son trouble intérieur. S'affranchir de ses fautes au travers de l’excuse est le meilleur moyen, non pas d’avoir le pardon des autres, mais de se pardonner soi-même.
Riku ▬ Blue-san, vous n’avez nullement besoin d’attendre mes excuses. En acceptant la vérité en vous, vous vous accorder le pardon. Je suis content de vous compter dans nos rangs et dans mes amis.J’étais content de voir l’introspection dont elle était capable en ce moment pourtant empli de troubles. C’est une femme qui est forte, mais qui risque de se briser très facilement à force de s’astreindre à ne jamais assumer ses sentiments profonds.
Riku ▬ Accepter la peur, la tristesse est aussi important que de faire de même avec l'amour et la joie. Je comprends aisément que ce n’est pas facile pour vous que d’exprimer ce que vous ressentez avec ce qu’il vous est arrivé dans la vie. Le fait est que vous ne pouvez pas vous détacher de vos émotions, sans les accepter avant et les embrasser avant de les laisser couler.Ce n’est jamais si facile que cela. Ce n’est pas parce qu’on s’accepte que l’on devient capable de tout. En réalité, il faut même plutôt s'exercer malheureusement à accepter la disparition de ceux auxquels nous tenons plus qu’autre chose. Peut-être que lui apprendre la méditation et l'orienter sur une voie spirituelle pourrait l’aider à avancer et trouver la paix, mais je pense plutôt en la voyant qu'elle est à la recherche d'une personne devant laquelle s'abandonner et pouvoir se reposer dessus une bonne fois pour toute.
Je ne doute pas une seule seconde que le jour où vous vous accepterez pleinement et entière Blue-san, vous serez capable de vous montrer assez forte pour ne plus craindre de perdre ceux qui vous sont chers.
Je la gratifiais d’un autre sourire avenant tout en finissant de me vêtir avant de me rendre dans la pièce de garde et voir les rapports d'équipes du jour. Ce n'était pas vraiment brillant, mais rien de vraiment honteux non plus. Rien de bien spéciale à faire pour le moment en sommes.
Le téléphone sonna comme convenue une petite heure après le début officielle de notre garde. C’était un rabatteur pour le compte des chevaliers des ombres mis dans la confidence de l’évaluation qui passait l’appel pour signaler une scène de crime dans une ville voisine à Nakanoto avec une forte possibilité d’acte commis par un vampire.
Dans un calme me caractérisant tant, je prenais les notes qu’il récitait avec un grand professionnalisme avec de raccrocher et venir chercher Anzu. Il valait mieux qu’il récite avec naturel son texte car Anzu n’était pas loin et avec soin ouïe de lycan lui permettait surement d’entendre ses mots à travers le combiné.
Riku ▬ Bon, Blue-san, nous avons une mission. Un rabatteur nous demande de venir jeter un coup d’œil sur une scène de crime suspecte. Il s’agit d’une disparition inquiétante, mais avec de nombreuses traces de sang laissant à penser que les victimes disparues sont grièvement blessées ou une potentiellement morte. Nous en saurons beaucoup plus en nous y rendant. Allons-y.Nous sommes sortis des locaux pour prendre une voiture, puis la route en direction de cette mission qui nous “tombait dessus sans prévenir”.
Etilya sur DK RPG
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Mar 4 Fév 2020 - 15:45
Ses propos étaient criants de vérité. Finalement, la louve n'aurait pas pu espérer un meilleur interlocuteur pour éponger ses états d'âme et la remettre dans la bonne direction. Il fallait accepter, ni plus ni moins, pour mieux apprécier ses failles et les caresser du bout des doigts pour les surmonter. Si vous vous évertuez à chasser vos faiblesses tout en dissimulant vos blessures, elles ne feront que vous avaler davantage pour vous aspirer vers le néant. Là était toute l'ironie de cette histoire. La véritable force n'était pas de cacher sa douleur mais bien de l'exprimer et de la tolérer pour mieux la laisser s'évaporer. Toutefois, il ne fallait pas non plus tâcher de l'oublier totalement. Non, bien loin de là, toutes ces petites plaies qui composaient notre condition, faisaient aussi partie intégrantes de notre construction que ce soit vers le meilleur ou pour le pire. Après, il fallait simplement choisir quelle personne vous souhaitez être.
Anzu avait déjà fait son choix. Quand bien même, cela représentait une étape très compliquée et houleuse pour la jeune femme, elle devait impérativement sauter le pas et finalement, accepter cette injustice pour mieux rebondir sur l'avenir qui se levait devant elle comme un magnifique soleil. Elle en aurait besoin, de ce nouveau souffle, pour confronter les abysses qui ne tardaient jamais à se dresser devant elle et son entourage. Et en bonne conquérante, elle leur ferait obstacle pour leur tenir tête dans l'idée de vaincre pour le bien de tout le monde. Et son bien à elle.
Alors que la louve acquiesçait d'un hochement de tête entendu tout lui rendant son sourire, son mentor se dirigea vers le bureau d'à côté. Mais tandis qu'elle comptait quitter les lieux pour sa sortie du soir, une sonnerie s'éleva dans la pièce. Instinctivement, elle se mit à froncer des sourcils, tandis qu'elle entendit Riku décrocher. Quelques brides de mots parvenaient jusqu'à son ouïe fine et ses yeux bleus s'ouvrirent légèrement. De ce qu'elle avait saisi, un drame avait eu lieu, ce qui n'empêchait pas le hunter de rester stoïque face à cette révélation, grand calme qu'il était.
Elle attendit alors sagement qu'il eut terminé afin d'avoir le fin mot de cette histoire. Et Anzu n'eut pas à patienter déjà bien longtemps que déjà, l'homme revint vers elle pour lui résumer la situation rapidement.
En guise de réponse, la jeune femme afficha une mine sérieuse et grave. Puis d'un pas décidé, ils quittèrent les locaux pour se rendre directement à l'adresse où les événements s'étaient déroulés. Cette fois-ci, la voiture fut de mise pour arriver jusqu'à la scène macabre.
Arrivés, les deux chevaliers descendirent du véhicule et à la vue de tout ce sang, Anzu rangea ses mains dans ses poches, assez soucieuse du déroulé de ce scénario. Malgré le morbide, elle ne bronchait pas pour autant. Bien au contraire. Elle jeta alors un coup d'oeil rapide vers son confrère déjà occupé à ausculter le bitume d'indices probables. Par réflexe, elle leva le nez dans l’atmosphère pour agripper les moindres molécules odorantes pouvant cerner l'identité du coupable. En tant que lycane, ses sens aiguisés permettaient de rapidement déblayer une piste que ce soit sur la nature du criminel ou bien la direction dans laquelle il était parti. Cette période de l'année étant douce, l'élément du vent avait décidé de jouer en sa faveur en évitant d'envoyer danser les effluves dans des directions opposées pour brouiller les pistes. Malgré l'odeur forte de sang, son museau savait isoler les différentes fragrances qui composaient l'air.
Elle se concentra donc un instant, pensive, tout en fermant les yeux pour récapituler les informations que ses capacités extraordinaires lui procuraient sans bouger d'un pouce. Le résumé fait, elle retrouva la vue de ses rétines brillantes avant de donner la première phase de son verdict.
-Hm... Je ne détecte pas d'odeur de lycan infecté. Et l'auteur de cette attaque ne doit pas être très loin. Le sang sur le goudron n'a pas eu le temps de coaguler et l'acte doit remonter à une heure tout au plus. Il n'a pas dû faire un brin de toilette, puisque mon odorat m'indique une trajectoire bien particulière. Le sang est un parfum qui attache particulièrement notre museau en tant que prédateur. Je pourrais suivre l'odeur à la trace sous ma forme lupine.
Sérieusement, cet homme ou cette femme devait être d'un sans gêne pour attaquer aussi impunément ! Ou alors tout simplement quelqu'un d'affamer qui n'a donc pas pu contrôler sa pulsion sur le moment.
Concentrée, elle s'accroupit ensuite pour tremper le bout de son index dans la flaque de fluide rouge et porter la liqueur à sa bouche. Différentes saveurs se mirent à naître sur ses pupilles gustatives et elle put sans mal déterminer le nombre de victimes. Dans une légère moue, elle y ressentait toute la peur et la terreur ressentie, déclenchée par l'organisme par le biais de molécules particulières.
-Deux personnes. Nous devons retrouver deux personnes.
Rapidement, ses rétines criblèrent les moindres détails laissés négligemment sur place.
-Elles n'auraient pas pu aller bien loin avec toute cette boucherie. J'en conclus qu'il les a amenés quelque part à l'abri des regards indiscrets. Un level E les aurait laissés ici après coup, mortes, après avoir retrouvés ses esprits. Il se serait contenté de fuir sans demander son reste ou au contraire, aurait tenté de déplacer les corps par culpabilité ou par peur de se faire pincer. Ou alors, nous avons à faire à quelqu'un de plus calculateur qui posséderait toutes ses capacités, comme un level C ou D, à la rigueur. Ou même un humain particulièrement farouche et armé d'une arme blanche comme un couteau long. A en juger par la direction des jets poisseux qui souillent le bitume et les gouttes sur les murs environnants, il a porté ses coups aléatoirement sans se soucier des traces qu'il a laissé. En tout cas, c'était violent.
Anzu poussa un soupir. Elle avait la sensation qu'il avait juste eu envie de jouer et de laisser place à sa démence de prédateur avant de repartir le cœur léger, avec deux corps à moitié morts sous le bras. La louve se retrouvait parfois à faire des affaire de psychanalyse pour traquer des éléments fiables.
-Toutefois, je ne garantis par leur survie. C'est long, une heure, entre les dents d'un vampire avec une telle perte pour des humains. Mais s'il les a véritablement emmenés avec lui, il n'y a qu'à suivre les miettes de pain. Bien que de constitution robuste pour un vampire, le poids des victimes doit ralentir sa course. Encore plus si c'est un humain, même charpenté comme un ours.
Il y avait trop de passage dans cette ruelle de toutes espèces confondues pour déterminer la nature exacte du tueur, même si clairement, Anzu optait largement pour un être surnaturel. Il n'y avait pas de cas avéré d'un tueur sanguinaire dans la région concernant un mortel, en tout cas, pas à sa connaissance.
-Je devrais peut-être faire un tour aux alentours pour voir si je ne peux pas dénicher d'autres informations. Et vous ? Qu'en dites-vous ?
Anzu avait déjà fait son choix. Quand bien même, cela représentait une étape très compliquée et houleuse pour la jeune femme, elle devait impérativement sauter le pas et finalement, accepter cette injustice pour mieux rebondir sur l'avenir qui se levait devant elle comme un magnifique soleil. Elle en aurait besoin, de ce nouveau souffle, pour confronter les abysses qui ne tardaient jamais à se dresser devant elle et son entourage. Et en bonne conquérante, elle leur ferait obstacle pour leur tenir tête dans l'idée de vaincre pour le bien de tout le monde. Et son bien à elle.
Alors que la louve acquiesçait d'un hochement de tête entendu tout lui rendant son sourire, son mentor se dirigea vers le bureau d'à côté. Mais tandis qu'elle comptait quitter les lieux pour sa sortie du soir, une sonnerie s'éleva dans la pièce. Instinctivement, elle se mit à froncer des sourcils, tandis qu'elle entendit Riku décrocher. Quelques brides de mots parvenaient jusqu'à son ouïe fine et ses yeux bleus s'ouvrirent légèrement. De ce qu'elle avait saisi, un drame avait eu lieu, ce qui n'empêchait pas le hunter de rester stoïque face à cette révélation, grand calme qu'il était.
Elle attendit alors sagement qu'il eut terminé afin d'avoir le fin mot de cette histoire. Et Anzu n'eut pas à patienter déjà bien longtemps que déjà, l'homme revint vers elle pour lui résumer la situation rapidement.
En guise de réponse, la jeune femme afficha une mine sérieuse et grave. Puis d'un pas décidé, ils quittèrent les locaux pour se rendre directement à l'adresse où les événements s'étaient déroulés. Cette fois-ci, la voiture fut de mise pour arriver jusqu'à la scène macabre.
Arrivés, les deux chevaliers descendirent du véhicule et à la vue de tout ce sang, Anzu rangea ses mains dans ses poches, assez soucieuse du déroulé de ce scénario. Malgré le morbide, elle ne bronchait pas pour autant. Bien au contraire. Elle jeta alors un coup d'oeil rapide vers son confrère déjà occupé à ausculter le bitume d'indices probables. Par réflexe, elle leva le nez dans l’atmosphère pour agripper les moindres molécules odorantes pouvant cerner l'identité du coupable. En tant que lycane, ses sens aiguisés permettaient de rapidement déblayer une piste que ce soit sur la nature du criminel ou bien la direction dans laquelle il était parti. Cette période de l'année étant douce, l'élément du vent avait décidé de jouer en sa faveur en évitant d'envoyer danser les effluves dans des directions opposées pour brouiller les pistes. Malgré l'odeur forte de sang, son museau savait isoler les différentes fragrances qui composaient l'air.
Elle se concentra donc un instant, pensive, tout en fermant les yeux pour récapituler les informations que ses capacités extraordinaires lui procuraient sans bouger d'un pouce. Le résumé fait, elle retrouva la vue de ses rétines brillantes avant de donner la première phase de son verdict.
-Hm... Je ne détecte pas d'odeur de lycan infecté. Et l'auteur de cette attaque ne doit pas être très loin. Le sang sur le goudron n'a pas eu le temps de coaguler et l'acte doit remonter à une heure tout au plus. Il n'a pas dû faire un brin de toilette, puisque mon odorat m'indique une trajectoire bien particulière. Le sang est un parfum qui attache particulièrement notre museau en tant que prédateur. Je pourrais suivre l'odeur à la trace sous ma forme lupine.
Sérieusement, cet homme ou cette femme devait être d'un sans gêne pour attaquer aussi impunément ! Ou alors tout simplement quelqu'un d'affamer qui n'a donc pas pu contrôler sa pulsion sur le moment.
Concentrée, elle s'accroupit ensuite pour tremper le bout de son index dans la flaque de fluide rouge et porter la liqueur à sa bouche. Différentes saveurs se mirent à naître sur ses pupilles gustatives et elle put sans mal déterminer le nombre de victimes. Dans une légère moue, elle y ressentait toute la peur et la terreur ressentie, déclenchée par l'organisme par le biais de molécules particulières.
-Deux personnes. Nous devons retrouver deux personnes.
Rapidement, ses rétines criblèrent les moindres détails laissés négligemment sur place.
-Elles n'auraient pas pu aller bien loin avec toute cette boucherie. J'en conclus qu'il les a amenés quelque part à l'abri des regards indiscrets. Un level E les aurait laissés ici après coup, mortes, après avoir retrouvés ses esprits. Il se serait contenté de fuir sans demander son reste ou au contraire, aurait tenté de déplacer les corps par culpabilité ou par peur de se faire pincer. Ou alors, nous avons à faire à quelqu'un de plus calculateur qui posséderait toutes ses capacités, comme un level C ou D, à la rigueur. Ou même un humain particulièrement farouche et armé d'une arme blanche comme un couteau long. A en juger par la direction des jets poisseux qui souillent le bitume et les gouttes sur les murs environnants, il a porté ses coups aléatoirement sans se soucier des traces qu'il a laissé. En tout cas, c'était violent.
Anzu poussa un soupir. Elle avait la sensation qu'il avait juste eu envie de jouer et de laisser place à sa démence de prédateur avant de repartir le cœur léger, avec deux corps à moitié morts sous le bras. La louve se retrouvait parfois à faire des affaire de psychanalyse pour traquer des éléments fiables.
-Toutefois, je ne garantis par leur survie. C'est long, une heure, entre les dents d'un vampire avec une telle perte pour des humains. Mais s'il les a véritablement emmenés avec lui, il n'y a qu'à suivre les miettes de pain. Bien que de constitution robuste pour un vampire, le poids des victimes doit ralentir sa course. Encore plus si c'est un humain, même charpenté comme un ours.
Il y avait trop de passage dans cette ruelle de toutes espèces confondues pour déterminer la nature exacte du tueur, même si clairement, Anzu optait largement pour un être surnaturel. Il n'y avait pas de cas avéré d'un tueur sanguinaire dans la région concernant un mortel, en tout cas, pas à sa connaissance.
-Je devrais peut-être faire un tour aux alentours pour voir si je ne peux pas dénicher d'autres informations. Et vous ? Qu'en dites-vous ?
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