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Mer 31 Juil 2019 - 5:04
Taena-san marquait un point en soulevant le fait qu’il fallait une approche bien particulière pour les lycans comparativement aux vampires, mais peut-être pas de là à former un corps spécialisé. Le fait est que pour l’heure cela ne relevait sans doute d’aucun intérêt de former les spécialement à faire face aux lycans. Cela serait déjà pas mal du tout s’ils arrivaient à assimiler des bases solides de parcours en milieu urbain pour pouvoir combattre, mais cela leur serait de toute façon très utile contre les vampires. J’acquiesçais de la tête à ses dires pour aller dans son sens, car c’était toute de même très juste.
Elle était tout à fait d’accord avec mon analyse de la situation et de la façon dont j’aurais réagi face à un lycan hors de contrôle et j'étais heureux qu’elle voit que nous autres humains pouvions avoir de la ressources pour notre survie. C’est tout de même un peu exagéré que de me qualifier de chevalier expert alors que cela ne faisait qu’une petite année que je faisais partis de ce corps de chasseurs.
Riku ▬ Je vous remercie du compliment Blue-san.
Dis-je poliment en m’inclinant dans sa direction pour la remercier.
Riku ▬ Toutefois je ne peux pas me voir comme un chevalier expert en tant que tel. Bon nombre de chasseurs ici sont plus expérimenté que moi en tant que hunter justement. Je n‘ai vaincu un level A que par chance, en plein jour et seulement car il ne nous pensait pas être des chasseurs et m’a laissé une ouverture par excès de confiance.
Si je suis si doué dans ma façon d’analyser une façon de tuer une cible ce n’est pas tant grâce à mes deux décennies de formations au kung-fu et à faire du parcours dans les montagnes chinoise que par la décennie passé à exercer... le métier d’assassin.
C’était une révélation qui allait surement la surprendre, car comment imaginer un prêtre pouvoir être assassin après tout ? C’est pourtant une réalité de ma vie qui n’est pas totalement derrière moi et avec laquelle il faut que je fasse, sans compter que je n’ai nullement honte d’avoir fait ce que j’ai fait au cours de ma vie et de l’exercice de ce métier.
Riku ▬ Que cela dit cependant. Je n’ai pas été un vulgaire tueur à gage. J’ai fait partie d’une confrérie d’assassin remontant au Moyen Age, mais qui sans le savoir envoyait ses meilleurs éléments aux chevaliers des ombres depuis les croisades. Ma famille est liée à cette confrérie, mais comme mon père ne s’entendait pas avec le sien, je n’ai jamais eu vent de l’affiliation aux chevaliers avant que mon père ne me fasse cadeau de l’arme de son père et que je ne m’intéresse à celle-ci après... après le drame.
Le ton de la discussion allait en s’améliorant évidemment même si nous demeurions assez sérieux, mais pour que la confiance se fasse entre nous, il fallait jouer cartes sur table. Taena-san est une femme respectable, mais avec un besoin de faire confiance aux gens de bien les cerner pour que cela soit possible. Autant la mettre au courant de ce fait.
Je ne pouvais véritablement comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait, et sans doute ne le pourrais-je jamais à cause de la différence évidente qui résidait entre nous deux.
Les lycans avaient visiblement du mal à se reproduire entre eux et d’après ce que j’avais lu dans les dossiers des chevaliers des ombres, à part Taena-san, il y avait une famille de lycan, une autre meute en ville dont des membres étaient des enfants naturels de lycans. Toutefois il semblait que les lycans demeuraient atteint d’une fertilité faible entre eux et qu’ils ne pouvaient pas engendrer de descendance avec les humains ce qui posait évidemment un problème pour perpétrer l’espèce.
Riku ▬ J’espère ne jamais vivre l’extinction de votre peuple Taena-san. Tels les petits ruisseaux qui engendrent les rivières, je suis certain que votre peuple finira par construire sa lignée qui perdurera dans le temps. Après tout, si vous et d’autres lycans comme les Utsura ont pu naitre naturellement, c’est qu’il y a de l’espoir.
Je pris un instant pour réfléchir, amis c’était évident que toute créature vivante à le droit de vouloir se reproduire et pour celles douées de conscience, à l’amour.
Riku ▬ Si le créateur nous a donné la jouissance de la conscience grâce à ce formidable outil qu’est le cerveau, il en va de même pour notre droit à éprouver l'amour. C'est d'ailleurs la seule chose de véritablement bon qui peut nous arriver dans cette vie que d’aimer et être aimé en retour ainsi que de voir grandir sa lignée par la suite.
© Etilya sur DK RPG
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Ven 2 Aoû 2019 - 20:49
Ce chevalier des ombres ne manquait jamais de grande modestie. Chaque compliment était accueilli respectueusement sans jamais forcer son égo et avec les remerciements. Bien que ce soit pas le but d'Anzu de le flatter, puisqu'elle le pensait vraiment. Toutefois, elle fut assez décontenancée face à une révélation de taille. Sa tête pencha légèrement sur le côté accompagnée de quelques battements de cils étonnés, le temps de s'imprégner de cette confidence pour le moins étrange.
Son expérience ne relevait pas seulement de ses formations spécialisées lorsqu'il commençait déjà à savoir marcher. Non non. A vrai dire, ça allait même plus loin que ça. Il lui intima en faisant planer un instant de flottement, qu'il avait également un patrimoine en tant qu'assassin. La jeune femme arqua les sourcils pour souligner sa réflexion par rapport à la contradiction que cette confession soulevait avec son rôle du jour, en tant que prêtre. Cette révélation n'était vraiment pas des moindres.
Mais elle respectait cette volonté de mettre directement cartes sur table, bien que cela la perturba quelque peu. Mais on lui avait enseigné l'art de ne jamais juger quelqu'un trop vite, avant de connaître toutes les lignes de son histoire. Ce serait malvenu de sa part de lui jeter la pierre, tout en sachant qu'il se dévoilait au grand jour très certainement pour gagner davantage sa confiance en jouant l'honnêteté.
Après la perplexité, un petit sourire entendu naquit donc sur ses lèvres pour l'encourager à poursuivre sa déclaration et traduire son acceptation. Il lui conta alors son rapport avec cette tradition d'assassin qui datait de fort lointain et ce qui l'avait ensuite amené ici.
-Qui aurait pu croire qu'un prêtre digne de ce nom pouvait également révéler un passé d'assassin ? Quel comble de l'ironie. Mais je suppose que c'est ce qui vous a permis d'évoluer et de vous confectionner. Je me doute bien que vos tâches ne se limitaient pas à faire couler le sang impunément.
C'était un homme de conviction et donc capable de jugement. Il devait y avoir des motifs évidents pour châtier des têtes. Mais cela restait tout de même d'autant plus étonnant quand on commençait à fréquenter cet homme. Jamais, ô grand jamais, elle n'aurait soupçonné cette pratique de sa part. Comme quoi, ne jamais se fier aux apparences, c'était d'autant plus vrai dans son accoutrement.
Mais quelque chose d'autre retint plus particulièrement l'attention de la lycane qui s'endigua dans l'interrogation.
-Comment ça, les Utsura ? Eux aussi, ont connu des naissances naturelles ?
C'était le nom de celui qui l'avait accueilli pour l'entretien chez les Chevaliers, mais personne ne lui avait fait mention de ce détail conséquent pour sa gouverne.
Toutefois, la notion d'amour était véridiquement inconnue pour la jeune femme. Jamais elle ne s'était entichée de qui que ce soit et même celui qu'elle éprouvait pour son paternel, flanchait vers la rancune. Mais est-ce que le besoin de créer sa lignée importait plus que ce genre de sentiments ? En somme, est-ce que l'amour dont il parlait était nécessaire vraiment à la reproduction ? Pas tellement. Même si elle se doutait bien que ce devait forcément être une meilleure chose.
-Nous avons aussi la possibilité, comme nos chers amis les vampires de rang noble, de transformer des humains en loups-garous. Toutefois, pour ma part, cette option reste limitée en fonction de la situation. Ce n'est pas une décision à laisser au hasard.
Une moue dubitative se forma sur son visage.
-On verra ce que l'avenir nous réserve. En tout cas, je suis sur le qui-vive à ce propos de descendance. Et j'apprécie réellement que vous reconnaissiez notre existence en tant qu'être à part entière, et non pas en tant que simple bête sauvage.
Elle se releva ensuite d'un bond avant de tirer sa révérence poliment.
-Kobayashi-san, merci pour votre temps et votre honnêteté. Je pense que ça suffira pour aujourd'hui.
Son expérience ne relevait pas seulement de ses formations spécialisées lorsqu'il commençait déjà à savoir marcher. Non non. A vrai dire, ça allait même plus loin que ça. Il lui intima en faisant planer un instant de flottement, qu'il avait également un patrimoine en tant qu'assassin. La jeune femme arqua les sourcils pour souligner sa réflexion par rapport à la contradiction que cette confession soulevait avec son rôle du jour, en tant que prêtre. Cette révélation n'était vraiment pas des moindres.
Mais elle respectait cette volonté de mettre directement cartes sur table, bien que cela la perturba quelque peu. Mais on lui avait enseigné l'art de ne jamais juger quelqu'un trop vite, avant de connaître toutes les lignes de son histoire. Ce serait malvenu de sa part de lui jeter la pierre, tout en sachant qu'il se dévoilait au grand jour très certainement pour gagner davantage sa confiance en jouant l'honnêteté.
Après la perplexité, un petit sourire entendu naquit donc sur ses lèvres pour l'encourager à poursuivre sa déclaration et traduire son acceptation. Il lui conta alors son rapport avec cette tradition d'assassin qui datait de fort lointain et ce qui l'avait ensuite amené ici.
-Qui aurait pu croire qu'un prêtre digne de ce nom pouvait également révéler un passé d'assassin ? Quel comble de l'ironie. Mais je suppose que c'est ce qui vous a permis d'évoluer et de vous confectionner. Je me doute bien que vos tâches ne se limitaient pas à faire couler le sang impunément.
C'était un homme de conviction et donc capable de jugement. Il devait y avoir des motifs évidents pour châtier des têtes. Mais cela restait tout de même d'autant plus étonnant quand on commençait à fréquenter cet homme. Jamais, ô grand jamais, elle n'aurait soupçonné cette pratique de sa part. Comme quoi, ne jamais se fier aux apparences, c'était d'autant plus vrai dans son accoutrement.
Mais quelque chose d'autre retint plus particulièrement l'attention de la lycane qui s'endigua dans l'interrogation.
-Comment ça, les Utsura ? Eux aussi, ont connu des naissances naturelles ?
C'était le nom de celui qui l'avait accueilli pour l'entretien chez les Chevaliers, mais personne ne lui avait fait mention de ce détail conséquent pour sa gouverne.
Toutefois, la notion d'amour était véridiquement inconnue pour la jeune femme. Jamais elle ne s'était entichée de qui que ce soit et même celui qu'elle éprouvait pour son paternel, flanchait vers la rancune. Mais est-ce que le besoin de créer sa lignée importait plus que ce genre de sentiments ? En somme, est-ce que l'amour dont il parlait était nécessaire vraiment à la reproduction ? Pas tellement. Même si elle se doutait bien que ce devait forcément être une meilleure chose.
-Nous avons aussi la possibilité, comme nos chers amis les vampires de rang noble, de transformer des humains en loups-garous. Toutefois, pour ma part, cette option reste limitée en fonction de la situation. Ce n'est pas une décision à laisser au hasard.
Une moue dubitative se forma sur son visage.
-On verra ce que l'avenir nous réserve. En tout cas, je suis sur le qui-vive à ce propos de descendance. Et j'apprécie réellement que vous reconnaissiez notre existence en tant qu'être à part entière, et non pas en tant que simple bête sauvage.
Elle se releva ensuite d'un bond avant de tirer sa révérence poliment.
-Kobayashi-san, merci pour votre temps et votre honnêteté. Je pense que ça suffira pour aujourd'hui.
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Sam 3 Aoû 2019 - 19:25
La jeune femme fût très touchante et dans beaucoup de retenue vis-à-vis de moi et des révélations que je lui fis sur le sol froid du tatami. Il y avait beaucoup d’étonnement dans son regard et les battements rapides de cils trahirent ces sentiments contraires dans son esprit à mon propos.
Riku ▬ Les prêtres sont humains avant tout, avec leur passé et leurs secrets comme tout un chacun.
Peut-être qu’un jour prochain en un autre lieu et moment, autour d’un thé pourquoi pas, je vous parlerai un peu plus en détails de ce qui m’a fait enfiler la soutane et quel genre de prêtre je peux être.
Je ne manquai pas d’afficher pour la première fois un sourire teinté d’espièglerie. C’était une femme très intéressante et intéressée par tout un tas de chose. Le genre de femme avec qui il était très bon de plaisanter entre deux thématiques importantes et plus encore, avec qui c’était simplement possible.
Le fait est que Taena-san, a besoin de comprendre et connaître les gens pour leur faire confiance et se méfiera toujours beaucoup plus que moi au premier contact. Cela ne manquait pas de me faire comprendre que son enfance ne devait pas avoir été une partie de plaisir malgré le fait qu’elle n’ait pas connu ces fameux et terribles laboratoires où ont été créé ses parents.
C’était sans doute à cause même de son passé et de sa naissance qu’elle avait dû vouloir comprendre pour quelle raison il n’y avait pas eu plus de lycan comme elle, nés de deux parents par des voies naturelles.
Elle n’en fut pas moins stupéfaite, ou en tout cas interloquée d’apprendre pour les Utsura et leur meute.
Riku ▬ En effet. Je crois bien qu’ils sont trois enfants au total à être nés naturellement et non pas en étant transformés.
Je crois bien qu’en réalité, c’était vraiment surprenant de son point de vue d’apprendre une telle chose. Si elle n’avait pas croisé d’autre lycan nés naturellement comme elle avant, c’était sans doute une grande nouvelle pour ses recherches que d’apprendre qu’un couple a réussi à concevoir trois enfants dans leur vie.
Riku ▬ Je suis confiant quant aux résultats futurs de vos recherches Blue-san. Vous êtes une femme bien, avec la tête sur les épaules et je ne doute nullement que vous ne transformerez sans doute jamais d’humain dans le seul but de faire grandir votre meute.
Comme souvent lorsqu’un sujet devient aussi sérieux et profondément émotionnel, on pouvait sentir une sorte d’amertume ou de tristesse peut-être à l’air dubitative qu’elle arbora ensuite.
Tandis qu’elle se releva, je lui attrapai l’avant-bras dans le mien pour que nos mains respectives atteignent pratiquement l’articulation intérieure du coude.
Riku ▬ Vous êtes maintenant une sœur d’arme Blue-san. Je ne vois que ça en vous, la bête est accessoire...
Suite à quoi je la lâchai pour m’incliner respectueusement vers elle et la laisser partir. Nous nous reverrons un jour très prochain pour poursuivre nos entraînement ensemble avec beaucoup de rigueur et d’investissement.
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