La petite fleur et le chevalier (18/04/2018)
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Farah Neferet Assaad#101238#101238#101238#101238#101238#101238#101238
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Sam 27 Juil 2019 - 20:58
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
Je prends une grande gorgée d’eau, manquant de perdre mon souffle. Dieu que j’avais soif ! Il est conseillé de boire plutôt avant tout exercice physique pour limiter les courbatures. Mais même cette précaution n’a pas suffit à prévenir le manque d’hydratation après mon cours de danse. Celui-ci vient de se terminer, et aussitôt je me suis précipitée sur la petite bouteille d’eau posée dans un coin de la salle. La professeure nous autorise à en amener dans la pièce où l’on pratique, car il est important à ses yeux de combler les besoins de son corps pour être opérationnel.
Tout en refermant le bouchon, les lèvres encore humides, je guette la porte d’entrée. Mama vient me chercher tous les mercredis soir à mon cours de danse. Parfois, quand elle arrive en avance, elle entre discrètement pour s’assoir dans les gradins. L’enseignante l’autorise également, tant que cela ne perturbe pas le cours. Ce soir, je ne la vois ni dans les gradins, ni à travers la porte d’entrée. Ce ne serait pas la première fois qu’elle arrive en retard, aussi, je ne m’en préoccupe pas pour le moment. Je la retrouverais probablement à l’entrée des vestiaires.
Je passe une main dans mes cheveux soyeux pour les recoiffer après toute cette agitation. Les bracelets à mes poignets s’entrechoquent. Je replace le voile sur mon crâne. Nous ne sommes pas obligées de porter la tenue traditionnelle à chaque fois, seulement pour les répétitions. Cependant, j’aime bien revêtir la mienne, cela me rappelle mon pays natal et toutes les histoires que me racontait ma mère quand j’étais plus jeune. Je ramasse ensuite mes affaires avant de rejoindre les vestiaires.
Curieusement, la moitié des filles du cours, au nombre de douze, sont japonaises. Je ne pensais pas que les nippons s’intéresseraient à notre danse traditionnelle. Ils sont si hermétiques vis à vis des étrangers, en particulier des gens typés comme moi. A croire que la culture les attirent plus que les personnes qui la portent. Cependant, les japonaises restent dans leur coin. Je les entends parfois murmurer à mon sujet ou celui des autres étrangères du cours. A force, j’ai appris à les ignorer, mais je n’en tire jamais de plaisir. Je me déshabille tranquillement, échangeant quelques mots avec l’autre arabe. Lorsque celle-ci s’éclipse, je la salue en souriant, puis termine de me changer en silence. J’enfile rapidement mon chemisier couleur olive et mon jean blanc. Une fois prête, je range mes affaires en hâte, pressée de quitter la pièce qui me paraît hostile.
Je guette ma mère dans le couloir, mais elle n’est toujours pas là. Étrange. D’habitude, elle a si peur qu’il m’arrive quelque chose qu’elle reste toujours au plus près. Je sors du complexe sportif en regardant autour de moi, à la recherche de Mama. Mais je n’aperçois ni son visage, ni sa petite voiture. Un plis soucieux se forme sur mon front. Là, c’est vraiment bizarre. Elle fait toujours au mieux pour ne pas louper ma sortie et éviter de me laisser seule. C’est alors qu’un mouvement répété finit par attirer mon regard. Je lève les yeux dans cette direction, et retiens un cri de surprise. Ce n’est pas Mama, mais je connais très bien ce visage. Ma bouche dessine désormais un magnifique O. Elessar ! Mon cousin, ici ! Mais comment ?
Je ne l’ai pas vu depuis si longtemps. Depuis… depuis avant mon départ de l’Egypte. Je m’immobilise soudainement, l’expression anxieuse. Nous ne nous sommes pas parlé depuis… ni vu, ni pris dans les bras… Et si… Et si je n’y arrive pas aujourd’hui ? Le contact physique avec les hommes me répugnent depuis deux ans. Même les gens de confiance, comme Monsieur Smith, je préfère éviter de les toucher. Alors, Faris ? Que va-t-il se passer ? Avant je lui sautais systématiquement dans les bras, mais à présent… J’ai peur de ma réaction. De la réaction de mon corps. Peur de le rejeter, alors qu’en dehors de ma mère, je n’aime personne d’autre plus fort que lui. Malheureusement, tout ce temps de réflexion lui a laissé le temps de réduire à néant la distance qui nous sépare. Je n’ai désormais plus trop le choix. Il faut bien que je l’accueille comme il se doit.
Je le laisse me prendre dans ses bras, quelque peu crispée, le coeur battant. Je prie intérieurement pour n’avoir aucune crise d’angoisse. Pour le moment, ça va ; mais je sens tout de même ce léger malaise. ça m’attriste ; peut-être que c’est juste mon appréhension qui l’a provoqué par habitude, mais… Peut-être que mon corps n’y arrive plus, tout simplement. Je m’écarte pour le regarder, la mine réjouie, faisant fi de mes peurs enfouies.
Pas trop j’espère ! Sinon, ça veut dire qu’il m’a fait des cachotteries pendant des jours. Après réflexion… Mama est certainement complice, sinon, elle serait déjà là. Ainsi, tout s’explique ! Mais qu’importe, je suis trop heureuse de le revoir, même si je suis aussi triste, au fond ; triste que même ma relation avec mon cousin en ait pâti.
Tout en refermant le bouchon, les lèvres encore humides, je guette la porte d’entrée. Mama vient me chercher tous les mercredis soir à mon cours de danse. Parfois, quand elle arrive en avance, elle entre discrètement pour s’assoir dans les gradins. L’enseignante l’autorise également, tant que cela ne perturbe pas le cours. Ce soir, je ne la vois ni dans les gradins, ni à travers la porte d’entrée. Ce ne serait pas la première fois qu’elle arrive en retard, aussi, je ne m’en préoccupe pas pour le moment. Je la retrouverais probablement à l’entrée des vestiaires.
Je passe une main dans mes cheveux soyeux pour les recoiffer après toute cette agitation. Les bracelets à mes poignets s’entrechoquent. Je replace le voile sur mon crâne. Nous ne sommes pas obligées de porter la tenue traditionnelle à chaque fois, seulement pour les répétitions. Cependant, j’aime bien revêtir la mienne, cela me rappelle mon pays natal et toutes les histoires que me racontait ma mère quand j’étais plus jeune. Je ramasse ensuite mes affaires avant de rejoindre les vestiaires.
Curieusement, la moitié des filles du cours, au nombre de douze, sont japonaises. Je ne pensais pas que les nippons s’intéresseraient à notre danse traditionnelle. Ils sont si hermétiques vis à vis des étrangers, en particulier des gens typés comme moi. A croire que la culture les attirent plus que les personnes qui la portent. Cependant, les japonaises restent dans leur coin. Je les entends parfois murmurer à mon sujet ou celui des autres étrangères du cours. A force, j’ai appris à les ignorer, mais je n’en tire jamais de plaisir. Je me déshabille tranquillement, échangeant quelques mots avec l’autre arabe. Lorsque celle-ci s’éclipse, je la salue en souriant, puis termine de me changer en silence. J’enfile rapidement mon chemisier couleur olive et mon jean blanc. Une fois prête, je range mes affaires en hâte, pressée de quitter la pièce qui me paraît hostile.
Je guette ma mère dans le couloir, mais elle n’est toujours pas là. Étrange. D’habitude, elle a si peur qu’il m’arrive quelque chose qu’elle reste toujours au plus près. Je sors du complexe sportif en regardant autour de moi, à la recherche de Mama. Mais je n’aperçois ni son visage, ni sa petite voiture. Un plis soucieux se forme sur mon front. Là, c’est vraiment bizarre. Elle fait toujours au mieux pour ne pas louper ma sortie et éviter de me laisser seule. C’est alors qu’un mouvement répété finit par attirer mon regard. Je lève les yeux dans cette direction, et retiens un cri de surprise. Ce n’est pas Mama, mais je connais très bien ce visage. Ma bouche dessine désormais un magnifique O. Elessar ! Mon cousin, ici ! Mais comment ?
- Faris ?! je m’exclame en me rapprochant.
Je ne l’ai pas vu depuis si longtemps. Depuis… depuis avant mon départ de l’Egypte. Je m’immobilise soudainement, l’expression anxieuse. Nous ne nous sommes pas parlé depuis… ni vu, ni pris dans les bras… Et si… Et si je n’y arrive pas aujourd’hui ? Le contact physique avec les hommes me répugnent depuis deux ans. Même les gens de confiance, comme Monsieur Smith, je préfère éviter de les toucher. Alors, Faris ? Que va-t-il se passer ? Avant je lui sautais systématiquement dans les bras, mais à présent… J’ai peur de ma réaction. De la réaction de mon corps. Peur de le rejeter, alors qu’en dehors de ma mère, je n’aime personne d’autre plus fort que lui. Malheureusement, tout ce temps de réflexion lui a laissé le temps de réduire à néant la distance qui nous sépare. Je n’ai désormais plus trop le choix. Il faut bien que je l’accueille comme il se doit.
- Faris !
Je le laisse me prendre dans ses bras, quelque peu crispée, le coeur battant. Je prie intérieurement pour n’avoir aucune crise d’angoisse. Pour le moment, ça va ; mais je sens tout de même ce léger malaise. ça m’attriste ; peut-être que c’est juste mon appréhension qui l’a provoqué par habitude, mais… Peut-être que mon corps n’y arrive plus, tout simplement. Je m’écarte pour le regarder, la mine réjouie, faisant fi de mes peurs enfouies.
- ça pour une surprise ! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Depuis combien de temps es-tu à Nakanoto ?
Pas trop j’espère ! Sinon, ça veut dire qu’il m’a fait des cachotteries pendant des jours. Après réflexion… Mama est certainement complice, sinon, elle serait déjà là. Ainsi, tout s’explique ! Mais qu’importe, je suis trop heureuse de le revoir, même si je suis aussi triste, au fond ; triste que même ma relation avec mon cousin en ait pâti.
"Touchantes retrouvailles"
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#101576#101576#101576#101576#101576#101576#101576
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Mer 4 Sep 2019 - 2:34
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
C’est avec une lenteur et une dextérité propre que l’énorme lézard se met en mouvement. Aucun geste n’est superflu et tous n’ont qu’un but : détendre tous les muscles, du bout de la gueule jusqu’à celui de l’immense queue. En effet, le saurien vient de s’offrir une très longue séance de carpette au soleil pour se chauffer, ectothermie oblige. Il est pourtant étrange de trouver pareille animal, et de pareille taille, au beau milieu d’une terrasse sous verrière. Surtout qu’en y observant de plus près, il est aisé de reconnaitre un Dragon de Komodo. Bien loin de son pays natal donc en cette contrée du soleil levant.
Cependant tout est parfaitement normal, puisque le Dragon n’est pas réellement un membre de cette espèce. C’est un changelin, faisant partie de l’une des rares familles, encore existante, pouvant prendre cette apparence ancienne et terriblement mortelle.
D’ailleurs la tête du Dragon, suivit de prêt par le reste de sa personne, retrouve sa véritable forme. Celle d’un jeune homme d’une trentaine d’année, mât de peau et brun avec des yeux d’or, ne portant qu’un simple boxer pour tout habit. Aucun empressement dans son attitude, puisque ce jour, premier congé depuis son arrivée, n’a qu’une seule obligation de prévu. Certes ce jeune garçon n’a pas encore réellement commencé à son nouveau poste, cependant l’installation de la femelle Panda Roux dont il est le soigneur, son début d’acclimatation dans son nouveau zoo, la prise de contact avec ses nouveaux collègues et surtout la paperasse administrative !
Ah cette dernière, n’est vraiment pas sa tasse de thé vous savez ? Et l’espoir d’en avoir moins à faire une fois dans le pays nippon s’est évanouis plus rapidement encore qu’il n’était né à l’origine.
Tout en finissant de s’étirer le dos, il se dirige à pas silencieux jusqu’à la cuisine, et se prépare un solide petit déjeuner. Un repas que l’on peut aisément qualifier de petit déjeuner anglais. Il se compose donc, sans surprise aucune : d’œufs avec du bacon, d’un café noir, de tartine avec du beurre salé et de la confiture de myrtille, d’un smoothie banane/avocat et d’un peu de fromage de chèvre. Au vu de la taille fine et musclé, c’est à se demander où passe donc toutes ces calories.
Une fois le repas avalé, et la vaisselle faite, le jeune homme change de pièce et va dans l’unique chambre de son appartement. Sobrement meublée, mais avec un certain goût, elle comporte un lit avec une table de chevet, ainsi qu’un dressing et une bibliothèque. Dans le dressing, le changelin se prend un jean délavé, autrefois de couleur ciel, avec un polo de teinte bleu gris. Les enfiler ne prend que quelques minutes. Attrapant une paire de chaussette, puis finalement se ravisant, le jeune homme retourne dans la pièce principale servant à la fois de salon, de salle à manger, de bureau, de bibliothèque. Cette pièce donne sur la terrasse sous verrière, d’où il est possible d’apercevoir maintenant une sorte de tronc, installé au plafond et menant à une trappe. Impossible de deviner où elle mène, ni ce qu’elle dissimule.
Le passage dans cette large pièce n’est pourtant qu’éphémère, puisque le jeune homme va directement dans l’entrée, et y enfile une paire de basket blanche. Une fois mise, il attrape les clefs de son appartement sur le meuble à chaussure, dans le vide poche, puis met son portefeuille dans la poche arrière de son jeans. Finalement, il ouvre la porte et quitte son nouveau chez lui en fermant bien la porte.
Vous vous demandez encore son nom ? Il est écrit sur la boîte aux lettres juste à côté de la porte d’entrée : Elessar Tamoana.
D’un pas tranquille, il commence à déambuler en ville. Depuis son installation, il n’a point trop eu le loisir de le faire. Et aujourd’hui est un jour spécial à bien des égards. Il doit d’abord retrouver le chemin de l’université, pour y revoir sa tante maternelle avec qui un rendez-vous est convenu, notamment pour obtenir une précieuse adresse. Ensuite il lui faudra découvrir le chemin menant à la salle de danse de sa cousine, pour aller l’y récupérer en fin de journée. Parce que c’est ce qui a été prévu avec sa tante justement au déjeuner de la veille. L’idée étant de réaliser une surprise avec une complice interne.
Ceci n’est juste pas prévu par la principale concernée : sa cousine. Cela fait un long moment qu’ils ne se sont vu tous les deux. La dernière fois, et bien il n’avait pas encore changé de vie, ni quitté sa Nouvelle-Zélande natale. Il savait que sa cousine avait grandit et un peu changé aussi. Cependant depuis la veille, l’impression que le changement n’était pas uniquement physique s’avérait être présent. Et ce sentiment s’était trouvé exacerbé par l’attitude de sa tante durant le dit déjeuner, plus particulièrement lorsque son départ un peu précipité d’Egypte avait été abordé.
Elessar sentait qu’on lui cachait une information. Une information de taille, suffisamment importante et épineuse, pour que sa tante rechine à la mentionner. De fait, il était incapable de deviner laquelle. Mais contrairement aux apparences, ce jeune homme bien que pouvant être d’une impatience sans borne, était tout à fait capable d’attendre le moment propice pour obtenir le savoir attendu. Rien ne pressait de toutes les façons, il venait de s’installer en ville et n’avait pas l’intention de repartir de suite.
Une fois la précieuse adresse en poche, et un déjeuner sur le pouce échangé avec sa tante en parlant notamment des études de sa cousine, le jeune homme quitte l’université. Il est maintenant temps de procrastiner un instant avant de se rendre à ce fameux cours de danse. Surtout qu’il faudra probablement y aller avec un moyen de locomotion … investir dans un nouveau casque est donc l’objectif des déambulations. Et il sait précisément où aller pour trouver son bonheur.
Il faut bien avouer, qu’il a déjà déambulé en ville, bien qu’ayant pour le moment encore soigneusement évité le coin du théâtre ayant été la scène du drame de sa vie. Rapidement donc, sachant où ses pas le mène, il arrive dans une boutique d’accessoire de bikers et sans hésitation va dans le rayon des casques. Là, après une longue observation des nombreux modèles, Elessar fini par en sélectionner un. Il est ordinaire, sobre et de couleur noir, mais pourtant une petite particularité s’avère relever le tout : un cobra est dessiné dessus. Parfait pour sa cousine. L’achat fait, le revoilà dans les rues de la ville. Il est plus que temps maintenant pour lui de rentrer dans son petit appartement, afin de prendre son casque, son blouson de cuir et les clefs de sa moto.
Il ne lui faut pas longtemps pour enfourcher sa V-Max. Une moto de la marque Yamaha, un modèle sport de couleur noir, lui ayant coûté une grande partie de ses économies lorsqu’il se l’était offerte. Sa tante paternelle lui avait parler de folie et de danger d’ailleurs, vous vous en doutez n’est-ce pas ? Pourtant jamais aucun accident grave ne lui est arrivé au jeune homme. Quelques chutes au début, le temps de la prise en main, mais rien de plus, il sait être prudent lorsqu’il le faut. Et il s’avère que, contrairement à nombre de motards, il porte toujours son blouson de cuir, son casque et aussi un jean. Hors de question de prendre des risques inutiles, enfin, même si au vu de la résistance de son épiderme le blouson peut paraître superflu.
Ainsi se met-il en route pour le complexe sportif, pour aller récupérer sa cousine en lui faisant la surprise.
Le trajet est de courte durée, et la moto une fois garée sert d’appuis en attendant l’horaire de fin du cours de danse oriental auquel participe sa jeune cousine. Ainsi que de porte blouson et de casque. Le temps ne semble pas aussi long qu’il ne pourrait y paraître. Elessar sait pertinent comment le tuer grâce à son smartphone et l’un de ses jeux favoris : Game of Throne Conquest, lui rappelant ses nombreuses heures de conceptions sur ordinateur pour la série éponyme.
Des jeunes filles, majoritairement nippone, sortes du bâtiment. Du regard, notre ami changelin, cherche sa cousine et ne tarde pas à la repérer. Elle n’a finalement pas tant changé que ça depuis la dernière fois, seulement un peu plus grande mais toujours plus petite que lui. Un sourire fleurit sur ses lèvres, éclairant son visage, et d’un bras lui fait signe.
Même avec la distance les séparant, il est aisé pour quiconque de lire la surprise sur le visage de la jeune fille, ainsi que la joie. C’est par son surnom qu’elle le nomme, comme cherchant à être sûre de ce qu’elle voit, tout en se rapprochant. Pour le jeune homme, il est plus qu’évident que sa surprise a fonctionné, sa cousine ne s’attendant pas à le voir dans ce pays et encore moins à la sortie de son cours de danse.
A son tour, il se rapproche d’elle et une fois en face, l’enlace avec tendresse, comme il l’a toujours fait. Cependant, contrairement à l’habitude, la très légère crispation de sa cousine lui fait penser qu’il y a un lien avec l’origine du départ d’Egypte. Pourtant, il ne formule rien de sa pensée, conservant son sourire en rompant l’étreinte.
« Ça pour une surprise ! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Depuis combien de temps es-tu à Nakanoto ? »
Elessar laisse échapper un petit rire. Autant d’empressement fait plaisir à entendre et à voir !
« Et bien je suis venu te chercher à la sortie de ton cours de danse Korari ! Je suis à Nakanoto depuis peu de temps, environ trois ou quatre jours. Aunt Nawel, comme tu t’en doutes, m’a aidé pour ce soir. A, elle aussi je lui ai fait la surprise, mais c’est Papy Samir qui a été mon complice. »
Tout ça, est d’une vérité absolue, l’uniquement information encore tenue secrète est qu’il n’est pas ici en vacances. Mais après tout chaque chose en son temps voulez-vous ? A son tour de poser des questions.
« Alors ton cours s’est bien passé, Korari ? Aunt Nawel m’a dit que tu avais drôlement progresser. Et tes études ça commence bien ? Tu as choisi quoi au final ? La dernière fois qu’on s’était vu, tu hésitais encore entre plusieurs parcours. Je sais que les cours viennent de commencer pour toi, je connais bien l’idée de l’année scolaire en décalé. Tes cours sont en japonais ou en anglais ? »
Cependant tout est parfaitement normal, puisque le Dragon n’est pas réellement un membre de cette espèce. C’est un changelin, faisant partie de l’une des rares familles, encore existante, pouvant prendre cette apparence ancienne et terriblement mortelle.
D’ailleurs la tête du Dragon, suivit de prêt par le reste de sa personne, retrouve sa véritable forme. Celle d’un jeune homme d’une trentaine d’année, mât de peau et brun avec des yeux d’or, ne portant qu’un simple boxer pour tout habit. Aucun empressement dans son attitude, puisque ce jour, premier congé depuis son arrivée, n’a qu’une seule obligation de prévu. Certes ce jeune garçon n’a pas encore réellement commencé à son nouveau poste, cependant l’installation de la femelle Panda Roux dont il est le soigneur, son début d’acclimatation dans son nouveau zoo, la prise de contact avec ses nouveaux collègues et surtout la paperasse administrative !
Ah cette dernière, n’est vraiment pas sa tasse de thé vous savez ? Et l’espoir d’en avoir moins à faire une fois dans le pays nippon s’est évanouis plus rapidement encore qu’il n’était né à l’origine.
Tout en finissant de s’étirer le dos, il se dirige à pas silencieux jusqu’à la cuisine, et se prépare un solide petit déjeuner. Un repas que l’on peut aisément qualifier de petit déjeuner anglais. Il se compose donc, sans surprise aucune : d’œufs avec du bacon, d’un café noir, de tartine avec du beurre salé et de la confiture de myrtille, d’un smoothie banane/avocat et d’un peu de fromage de chèvre. Au vu de la taille fine et musclé, c’est à se demander où passe donc toutes ces calories.
Une fois le repas avalé, et la vaisselle faite, le jeune homme change de pièce et va dans l’unique chambre de son appartement. Sobrement meublée, mais avec un certain goût, elle comporte un lit avec une table de chevet, ainsi qu’un dressing et une bibliothèque. Dans le dressing, le changelin se prend un jean délavé, autrefois de couleur ciel, avec un polo de teinte bleu gris. Les enfiler ne prend que quelques minutes. Attrapant une paire de chaussette, puis finalement se ravisant, le jeune homme retourne dans la pièce principale servant à la fois de salon, de salle à manger, de bureau, de bibliothèque. Cette pièce donne sur la terrasse sous verrière, d’où il est possible d’apercevoir maintenant une sorte de tronc, installé au plafond et menant à une trappe. Impossible de deviner où elle mène, ni ce qu’elle dissimule.
Le passage dans cette large pièce n’est pourtant qu’éphémère, puisque le jeune homme va directement dans l’entrée, et y enfile une paire de basket blanche. Une fois mise, il attrape les clefs de son appartement sur le meuble à chaussure, dans le vide poche, puis met son portefeuille dans la poche arrière de son jeans. Finalement, il ouvre la porte et quitte son nouveau chez lui en fermant bien la porte.
Vous vous demandez encore son nom ? Il est écrit sur la boîte aux lettres juste à côté de la porte d’entrée : Elessar Tamoana.
D’un pas tranquille, il commence à déambuler en ville. Depuis son installation, il n’a point trop eu le loisir de le faire. Et aujourd’hui est un jour spécial à bien des égards. Il doit d’abord retrouver le chemin de l’université, pour y revoir sa tante maternelle avec qui un rendez-vous est convenu, notamment pour obtenir une précieuse adresse. Ensuite il lui faudra découvrir le chemin menant à la salle de danse de sa cousine, pour aller l’y récupérer en fin de journée. Parce que c’est ce qui a été prévu avec sa tante justement au déjeuner de la veille. L’idée étant de réaliser une surprise avec une complice interne.
Ceci n’est juste pas prévu par la principale concernée : sa cousine. Cela fait un long moment qu’ils ne se sont vu tous les deux. La dernière fois, et bien il n’avait pas encore changé de vie, ni quitté sa Nouvelle-Zélande natale. Il savait que sa cousine avait grandit et un peu changé aussi. Cependant depuis la veille, l’impression que le changement n’était pas uniquement physique s’avérait être présent. Et ce sentiment s’était trouvé exacerbé par l’attitude de sa tante durant le dit déjeuner, plus particulièrement lorsque son départ un peu précipité d’Egypte avait été abordé.
Elessar sentait qu’on lui cachait une information. Une information de taille, suffisamment importante et épineuse, pour que sa tante rechine à la mentionner. De fait, il était incapable de deviner laquelle. Mais contrairement aux apparences, ce jeune homme bien que pouvant être d’une impatience sans borne, était tout à fait capable d’attendre le moment propice pour obtenir le savoir attendu. Rien ne pressait de toutes les façons, il venait de s’installer en ville et n’avait pas l’intention de repartir de suite.
Une fois la précieuse adresse en poche, et un déjeuner sur le pouce échangé avec sa tante en parlant notamment des études de sa cousine, le jeune homme quitte l’université. Il est maintenant temps de procrastiner un instant avant de se rendre à ce fameux cours de danse. Surtout qu’il faudra probablement y aller avec un moyen de locomotion … investir dans un nouveau casque est donc l’objectif des déambulations. Et il sait précisément où aller pour trouver son bonheur.
Il faut bien avouer, qu’il a déjà déambulé en ville, bien qu’ayant pour le moment encore soigneusement évité le coin du théâtre ayant été la scène du drame de sa vie. Rapidement donc, sachant où ses pas le mène, il arrive dans une boutique d’accessoire de bikers et sans hésitation va dans le rayon des casques. Là, après une longue observation des nombreux modèles, Elessar fini par en sélectionner un. Il est ordinaire, sobre et de couleur noir, mais pourtant une petite particularité s’avère relever le tout : un cobra est dessiné dessus. Parfait pour sa cousine. L’achat fait, le revoilà dans les rues de la ville. Il est plus que temps maintenant pour lui de rentrer dans son petit appartement, afin de prendre son casque, son blouson de cuir et les clefs de sa moto.
Il ne lui faut pas longtemps pour enfourcher sa V-Max. Une moto de la marque Yamaha, un modèle sport de couleur noir, lui ayant coûté une grande partie de ses économies lorsqu’il se l’était offerte. Sa tante paternelle lui avait parler de folie et de danger d’ailleurs, vous vous en doutez n’est-ce pas ? Pourtant jamais aucun accident grave ne lui est arrivé au jeune homme. Quelques chutes au début, le temps de la prise en main, mais rien de plus, il sait être prudent lorsqu’il le faut. Et il s’avère que, contrairement à nombre de motards, il porte toujours son blouson de cuir, son casque et aussi un jean. Hors de question de prendre des risques inutiles, enfin, même si au vu de la résistance de son épiderme le blouson peut paraître superflu.
Ainsi se met-il en route pour le complexe sportif, pour aller récupérer sa cousine en lui faisant la surprise.
Le trajet est de courte durée, et la moto une fois garée sert d’appuis en attendant l’horaire de fin du cours de danse oriental auquel participe sa jeune cousine. Ainsi que de porte blouson et de casque. Le temps ne semble pas aussi long qu’il ne pourrait y paraître. Elessar sait pertinent comment le tuer grâce à son smartphone et l’un de ses jeux favoris : Game of Throne Conquest, lui rappelant ses nombreuses heures de conceptions sur ordinateur pour la série éponyme.
Des jeunes filles, majoritairement nippone, sortes du bâtiment. Du regard, notre ami changelin, cherche sa cousine et ne tarde pas à la repérer. Elle n’a finalement pas tant changé que ça depuis la dernière fois, seulement un peu plus grande mais toujours plus petite que lui. Un sourire fleurit sur ses lèvres, éclairant son visage, et d’un bras lui fait signe.
Même avec la distance les séparant, il est aisé pour quiconque de lire la surprise sur le visage de la jeune fille, ainsi que la joie. C’est par son surnom qu’elle le nomme, comme cherchant à être sûre de ce qu’elle voit, tout en se rapprochant. Pour le jeune homme, il est plus qu’évident que sa surprise a fonctionné, sa cousine ne s’attendant pas à le voir dans ce pays et encore moins à la sortie de son cours de danse.
A son tour, il se rapproche d’elle et une fois en face, l’enlace avec tendresse, comme il l’a toujours fait. Cependant, contrairement à l’habitude, la très légère crispation de sa cousine lui fait penser qu’il y a un lien avec l’origine du départ d’Egypte. Pourtant, il ne formule rien de sa pensée, conservant son sourire en rompant l’étreinte.
« Ça pour une surprise ! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Depuis combien de temps es-tu à Nakanoto ? »
Elessar laisse échapper un petit rire. Autant d’empressement fait plaisir à entendre et à voir !
« Et bien je suis venu te chercher à la sortie de ton cours de danse Korari ! Je suis à Nakanoto depuis peu de temps, environ trois ou quatre jours. Aunt Nawel, comme tu t’en doutes, m’a aidé pour ce soir. A, elle aussi je lui ai fait la surprise, mais c’est Papy Samir qui a été mon complice. »
Tout ça, est d’une vérité absolue, l’uniquement information encore tenue secrète est qu’il n’est pas ici en vacances. Mais après tout chaque chose en son temps voulez-vous ? A son tour de poser des questions.
« Alors ton cours s’est bien passé, Korari ? Aunt Nawel m’a dit que tu avais drôlement progresser. Et tes études ça commence bien ? Tu as choisi quoi au final ? La dernière fois qu’on s’était vu, tu hésitais encore entre plusieurs parcours. Je sais que les cours viennent de commencer pour toi, je connais bien l’idée de l’année scolaire en décalé. Tes cours sont en japonais ou en anglais ? »
"Surprise surprise !"
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Farah Neferet Assaad#101767#101767#101767#101767#101767#101767#101767
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Mar 1 Oct 2019 - 22:49
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
Pendant que Faris s'approche, je prends le temps de l'observer. Il n'a pas changé depuis la dernière fois. Toujours ces yeux malicieux et pétillants de vie. Toujours ces cheveux en bataille impossible à dompter. Toujours aussi grand, même si j'ai pris quelques centimètres entre temps. Et sa voix, toujours aussi douce et chaleureuse. Malgré le malaise qui m'habite, je sens un sentiment de sécurité s'installer. Parce que mon chevalier est là, et qu'il ne m'arrive jamais rien lorsqu'il se tient à mes côtés. Puis je note la tenue singulière qu'il porte, le casque et la moto à côté. Oh, il est motard maintenant ? Quelle classe !
Le rire de mon cousin me laisse penser qu'il cherchait cette réaction de ma part et qu'il est très satisfait de son petit effet. Ah le bougre, il m'a bien eue ! Il ne va pas s'en sortir si facilement. Je trouverais bien un moyen de lui rendre la pareille. En attendant, je me réjouie de sa présence et souris en l'entendant se justifier. Donc il n'est là que depuis quelques jours. Tant mieux. J'aurais été vexée qu'il ne vienne pas me voir plus tôt.
Voilà que mon cousin m' innonde de questions. Eh, ce n'est pas juste, moi aussi j'en ai un tas à lui poser ! Bon alors, concentration, tâchons de lui répondre dans l'ordre. Je replace une mèche de cheveux derrière mon oreille.
Ça a toujours été mon grand regret ici. Moi qui suis très sociable et fais toujours beaucoup d'efforts, je n'ai pas l'impression qu'ils sont récompensés. Heureusement certains habitants se montrent plus chaleureux, comme c'est le cas avec Taichi, une camarade qui partage un cours de biologie avec moi.
Je me souviens encore de ces longues journées à étudier cette langue si différente de l’arabe ou de l’anglais. C’était d’autant plus difficile que je sortais alors d’une période de dépression. Bien évidemment, mon cousin n’est pas au courant. Je ne sais pas ce que Mama lui a raconté, mais… certainement pas la vérité.
Je me souviens encore quand elle me l'a demandé. C'est fou comme elle peut se dissiper ! Mais ça me fait plaisir qu'une personne s'intéresse à ma langue natale. En dehors des maghrébins, pas grande monde ne s'y intéresse. Bon, c'est à mon tour de poser les questions !
Je sais ce qu’il s’est passé dans cette ville il y a longtemps. Les parents d’Elessar ont été tués par un bandit. Ma tante est morte bien avant ma naissance, je n’ai pas eu le bonheur de la connaître. Mais ma mère m’a déjà parlé d’elle, souvent dans le vague, car la douleur de sa disparition la fait certainement souffrir encore aujourd’hui. D’ailleurs… n’est-ce pas difficile pour elle aussi ? Pas une seule fois je ne me suis posée la question, trop préoccupée par mes propres malheurs… Je me sens soudain bien égoïste.
Le rire de mon cousin me laisse penser qu'il cherchait cette réaction de ma part et qu'il est très satisfait de son petit effet. Ah le bougre, il m'a bien eue ! Il ne va pas s'en sortir si facilement. Je trouverais bien un moyen de lui rendre la pareille. En attendant, je me réjouie de sa présence et souris en l'entendant se justifier. Donc il n'est là que depuis quelques jours. Tant mieux. J'aurais été vexée qu'il ne vienne pas me voir plus tôt.
- Ah, sacré papy Samir! Il a toujours été un peu farceur. Il a bien réussi son coup celui là.
Voilà que mon cousin m' innonde de questions. Eh, ce n'est pas juste, moi aussi j'en ai un tas à lui poser ! Bon alors, concentration, tâchons de lui répondre dans l'ordre. Je replace une mèche de cheveux derrière mon oreille.
- Oui mon cours s'est bien passé. Je suis un peu rompue, mais c'est de la bonne fatigue ! Les autres filles du cours sont plutôt gentilles, même si les japonaises sont un peu… sectaires, tu vois ?
Ça a toujours été mon grand regret ici. Moi qui suis très sociable et fais toujours beaucoup d'efforts, je n'ai pas l'impression qu'ils sont récompensés. Heureusement certains habitants se montrent plus chaleureux, comme c'est le cas avec Taichi, une camarade qui partage un cours de biologie avec moi.
- Sinon, je me suis inscrite en biologie finalement. Ça a toujours été une grande passion, même si Mama m'a transmis son goût pour l'histoire. Ma rentrée s'est bien passée. Les cours sont surtout en japonais, mais j'en ai quelques uns en anglais. C'est pour ça que j'ai durement travaillé la langue avant de m'inscrire, il fallait passer un test de japonais.
Je me souviens encore de ces longues journées à étudier cette langue si différente de l’arabe ou de l’anglais. C’était d’autant plus difficile que je sortais alors d’une période de dépression. Bien évidemment, mon cousin n’est pas au courant. Je ne sais pas ce que Mama lui a raconté, mais… certainement pas la vérité.
- Les autres étudiants sont majoritairement japonais, ce n'est pas toujours simple de s'intégrer, mais heureusement j'ai rencontré une fille très sympa qui ne me dévisage pas comme les autres. Nous n'avons que le cours de biologie en commun, mais au moins on se voit une ou deux fois par semaine. Elle va m'aider avec le japonais, et en échange je vais lui apprendre l'arabe !
Je me souviens encore quand elle me l'a demandé. C'est fou comme elle peut se dissiper ! Mais ça me fait plaisir qu'une personne s'intéresse à ma langue natale. En dehors des maghrébins, pas grande monde ne s'y intéresse. Bon, c'est à mon tour de poser les questions !
- Et toi alors, qu'est-ce que tu deviens ? Que viens-tu faire à Nakanoto ? Tu n'es pas là uniquement pour moi tout de même ! Je marque une pause, la mine soudain préoccupée. Ce n'est pas trop difficile pour toi ?
Je sais ce qu’il s’est passé dans cette ville il y a longtemps. Les parents d’Elessar ont été tués par un bandit. Ma tante est morte bien avant ma naissance, je n’ai pas eu le bonheur de la connaître. Mais ma mère m’a déjà parlé d’elle, souvent dans le vague, car la douleur de sa disparition la fait certainement souffrir encore aujourd’hui. D’ailleurs… n’est-ce pas difficile pour elle aussi ? Pas une seule fois je ne me suis posée la question, trop préoccupée par mes propres malheurs… Je me sens soudain bien égoïste.
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Mar 29 Oct 2019 - 14:26
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
Notre ami changelin n’est pas dupe, sa cousine tentera de le prendre à son propre piège un jour, peut-être avec la complicité de sa tante. Mais qu’importe, il est toujours partant pour s’amuser et faire de bonnes surprises ou blagues. La jeune fille d’ailleurs ne s’étonne qu’à peine en apprenant que leur grand-père commun était dans le coup d’origine. Elle aussi le connait bien et sait qu’il est comme son cousin, un farceur dans l’âme, même si chez le plus âgé cela est nettement moins poussé que chez le plus jeune des deux hommes.
Replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle commence à répondre aux nombreuses questions qu’Elessar lui a soumise. Vous savez bien l’étendu de sa curiosité, et de fait, il ne manque pas une miette des paroles de sa cousine.
Elle lui explique que malgré la sectarisation dont font preuve ses camarades de danse, le cours s’est bien passé. Bien sûr au Japon, il faut se blinder contre ce type d’attitude. Ce n’est un scoop pour personne, et pas pour vous non plus, que les nippons n’ont pas la réputation d’intégrer aisément les étrangers, même si en parallèle ils ne font rien de particulier contre eux.
Korari, puisque c’est son surnom attitré depuis sa petite enfance, dévoile qu’elle s’est finalement inscrite en biologie. Au final ce n’est pas forcément une surprise pour son aîné, vu qu’il sait à quel point le vivant dans son ensemble et plus spécifiquement les serpents fascinent sa cousine. Notre ami devine que le niveau de sa cousine en japonais est très bon pour réussir à suivre des cours complets dans cette langue si éloignée de son arabe natal. Ceux qui sont en anglais ne posent aucune difficulté, ils ne le peuvent pas vu son niveau dans cette langue. Pourtant, la tonalité de la voix de la jeune femme indique clairement au trentenaire que quelque chose durant cette période d’apprentissage de la langue nippone a eu un grand impact sur elle.
Mais chaque chose en son temps voulez-vous ? Notre ami changelin continue de sourire, ne montrant pas cette interrogation qui le turlupine. Il découvrira la réponse en temps voulu, même si sa petite voix intérieure lui signale que cela fait maintenant plusieurs mois qu’il tente de s’en convaincre. Peut-être devrait-il envisager de creuser un peu le sujet dans un avenir proche.
La plus jeune enchaine sur son intégration, mais aussi une mystérieuse camarade de classe qui n’agit pas comme la majorité des nippons envers elle. De plus cette nouvelle amie va l’aider, ce sont de bonnes nouvelles. Il faut croire que la chance tourne en faveur de sa cousine et cela réjouit notre ami. Et voilà, vous devinez ce qui se profile à l’horizon n’est-ce pas ? Chacun son tour pour les questions.
« Et toi alors, qu’est-ce que tu deviens ? Que viens-tu faire à Nakanoto ? Tu n’es pas là uniquement pour moi tout de même ! Ce n’est pas trop difficile pour toi ? »
Et bien à n’en pas douter, ces questions soufflent le plus âgé des deux changelins. Et bien entendu, il préfère tourner en dérision ses réponses, surtout celle pour la dernière question. A dire vrai, comme vous vous en doutez surement, il évite l’endroit où sa vie à basculée. Consciemment ou non, il refuse quelque part de trop y songer, car bien que son deuil soit fait depuis longtemps ... habiter en ville fait remonter des souvenirs peu plaisants. Elessar n’y peut rien, le passé ne souffrirait d’être modifié. C’est avec un sourire malgré tout qu’il commence à répondre. La vie lui a appris à toujours regarder le verre à moitié plein, il y a toujours de la joie même si parfois elle se cache fort bien.
« Je suis content que tout se passe bien pour toi ici, et que tu puisses t’épanouir dans tes études, comme dans ton art de la danse. Pour te répondre, j’ai quitté mon job au sein de Weta Digital, j’avais besoin de changer d’air. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer faire des maquettes et de créer sur ordinateur des bêtes ou décors. J’ai trouvé un nouveau travail, celui de soigneur animalier, après avoir fait une formation chez moi. J’ai travaillé quelques mois au Wellington Zoo depuis. »
Il marque une pause en voyant les petites étoiles dans les yeux de sa cousine. Oui d’un regard extérieur, le métier de soigneur animalier fait rêver, mais maintenant qu’il a appris à en être un, il sait pertinemment que tout n’est pas rose. Loin s’en faut, même si parfois il y a de très beaux moments auprès des animaux dont notre ami a la charge.
« Cela te surprendrais tant que ça, si je disais n’être venu à Nakanoto que pour tes beaux yeux et ceux de aunt Nawel ? Vous avez été une partie majeure de ma décision, lorsqu’au Wellington Zoo, on m’a demandé d’escorter une jeune femelle Panda roux jusqu’au zoo de la ville. Mais détrompe-toi de suite, je ne suis pas en vacances, korari. J’ai réalisé le transfert de la petite femelle, mais j’ai aussi été muté au zoo de Nakanoto. »
Nouvelle pause. Cette fois, il en profite pour lui ébouriffer les cheveux, comme lorsqu’elle était bien plus petite.
« Ce qui signifie que tu ne vas pas pouvoir te débarrasser de moi facilement. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n’hésites pas, je suis là pour toi et aunt Nawel. Quoi qu’il arrive. »
Son sourire se fait plus doux, comme celui d’un grand frère presque. Pour les profanes, cela n’a qu’une seule signification, mais pour vous qui n’en êtes pas ... vous comprenez aisément la double signification de ces quelques phrases.
« Sinon ... disons que je fais avec. Je ne vais pas te mentir en disant que ça ne me fait rien d’habiter ici avec ce qui s’est passé. Cependant, c’est du passé et il ne peut être changé, même en le désirant ardemment. Et puis mes parents n’auraient pas aimé que je me morfonde à cause de ça. La vie est bien trop belle pour ne pas être vécue pleinement, malgré ces coups en traitre. »
L’adulte que notre ami changelin est, se tourne vers sa magnifique moto, en ouvre le compartiment sous l’assise et en sors une sorte de boule emballée. Bien sûr, vous vous souvenez qu’il a, plus tôt dans la journée, investit dans un casque sobre de couleur noir avec un cobra dessiné dessus. Il vous est donc évident que c’est ce même casque qui est à présent emballé. Le présent dans ses mains, il le tend à sa cousine.
« D’ailleurs j’ai un petit cadeau pour toi. J’espère que la surprise va te plaire. Ça restera entre nous, si ta mère l’apprend et bien disons juste que ... j’aurai besoin de jouer de mes charmes pour ne pas y laisser trop de poils. »
Un sourire espiègle, un petit rire mutin et un clin d’œil accompagne ses dires. Évidemment qu’il ne perdrait pas autant de poils pour ça, il savait même qu’il bénéficiait d’une de sorte de dérogation sur le sujet. Sans l’ombre d’un doute. Sa tante lui accordait toute sa confiance, même en n’étant pas particulièrement fan de ce type de véhicule.
Néanmoins, Elessar en reste persuadé, Farah elle va adorer.
Replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle commence à répondre aux nombreuses questions qu’Elessar lui a soumise. Vous savez bien l’étendu de sa curiosité, et de fait, il ne manque pas une miette des paroles de sa cousine.
Elle lui explique que malgré la sectarisation dont font preuve ses camarades de danse, le cours s’est bien passé. Bien sûr au Japon, il faut se blinder contre ce type d’attitude. Ce n’est un scoop pour personne, et pas pour vous non plus, que les nippons n’ont pas la réputation d’intégrer aisément les étrangers, même si en parallèle ils ne font rien de particulier contre eux.
Korari, puisque c’est son surnom attitré depuis sa petite enfance, dévoile qu’elle s’est finalement inscrite en biologie. Au final ce n’est pas forcément une surprise pour son aîné, vu qu’il sait à quel point le vivant dans son ensemble et plus spécifiquement les serpents fascinent sa cousine. Notre ami devine que le niveau de sa cousine en japonais est très bon pour réussir à suivre des cours complets dans cette langue si éloignée de son arabe natal. Ceux qui sont en anglais ne posent aucune difficulté, ils ne le peuvent pas vu son niveau dans cette langue. Pourtant, la tonalité de la voix de la jeune femme indique clairement au trentenaire que quelque chose durant cette période d’apprentissage de la langue nippone a eu un grand impact sur elle.
Mais chaque chose en son temps voulez-vous ? Notre ami changelin continue de sourire, ne montrant pas cette interrogation qui le turlupine. Il découvrira la réponse en temps voulu, même si sa petite voix intérieure lui signale que cela fait maintenant plusieurs mois qu’il tente de s’en convaincre. Peut-être devrait-il envisager de creuser un peu le sujet dans un avenir proche.
La plus jeune enchaine sur son intégration, mais aussi une mystérieuse camarade de classe qui n’agit pas comme la majorité des nippons envers elle. De plus cette nouvelle amie va l’aider, ce sont de bonnes nouvelles. Il faut croire que la chance tourne en faveur de sa cousine et cela réjouit notre ami. Et voilà, vous devinez ce qui se profile à l’horizon n’est-ce pas ? Chacun son tour pour les questions.
« Et toi alors, qu’est-ce que tu deviens ? Que viens-tu faire à Nakanoto ? Tu n’es pas là uniquement pour moi tout de même ! Ce n’est pas trop difficile pour toi ? »
Et bien à n’en pas douter, ces questions soufflent le plus âgé des deux changelins. Et bien entendu, il préfère tourner en dérision ses réponses, surtout celle pour la dernière question. A dire vrai, comme vous vous en doutez surement, il évite l’endroit où sa vie à basculée. Consciemment ou non, il refuse quelque part de trop y songer, car bien que son deuil soit fait depuis longtemps ... habiter en ville fait remonter des souvenirs peu plaisants. Elessar n’y peut rien, le passé ne souffrirait d’être modifié. C’est avec un sourire malgré tout qu’il commence à répondre. La vie lui a appris à toujours regarder le verre à moitié plein, il y a toujours de la joie même si parfois elle se cache fort bien.
« Je suis content que tout se passe bien pour toi ici, et que tu puisses t’épanouir dans tes études, comme dans ton art de la danse. Pour te répondre, j’ai quitté mon job au sein de Weta Digital, j’avais besoin de changer d’air. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer faire des maquettes et de créer sur ordinateur des bêtes ou décors. J’ai trouvé un nouveau travail, celui de soigneur animalier, après avoir fait une formation chez moi. J’ai travaillé quelques mois au Wellington Zoo depuis. »
Il marque une pause en voyant les petites étoiles dans les yeux de sa cousine. Oui d’un regard extérieur, le métier de soigneur animalier fait rêver, mais maintenant qu’il a appris à en être un, il sait pertinemment que tout n’est pas rose. Loin s’en faut, même si parfois il y a de très beaux moments auprès des animaux dont notre ami a la charge.
« Cela te surprendrais tant que ça, si je disais n’être venu à Nakanoto que pour tes beaux yeux et ceux de aunt Nawel ? Vous avez été une partie majeure de ma décision, lorsqu’au Wellington Zoo, on m’a demandé d’escorter une jeune femelle Panda roux jusqu’au zoo de la ville. Mais détrompe-toi de suite, je ne suis pas en vacances, korari. J’ai réalisé le transfert de la petite femelle, mais j’ai aussi été muté au zoo de Nakanoto. »
Nouvelle pause. Cette fois, il en profite pour lui ébouriffer les cheveux, comme lorsqu’elle était bien plus petite.
« Ce qui signifie que tu ne vas pas pouvoir te débarrasser de moi facilement. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu n’hésites pas, je suis là pour toi et aunt Nawel. Quoi qu’il arrive. »
Son sourire se fait plus doux, comme celui d’un grand frère presque. Pour les profanes, cela n’a qu’une seule signification, mais pour vous qui n’en êtes pas ... vous comprenez aisément la double signification de ces quelques phrases.
« Sinon ... disons que je fais avec. Je ne vais pas te mentir en disant que ça ne me fait rien d’habiter ici avec ce qui s’est passé. Cependant, c’est du passé et il ne peut être changé, même en le désirant ardemment. Et puis mes parents n’auraient pas aimé que je me morfonde à cause de ça. La vie est bien trop belle pour ne pas être vécue pleinement, malgré ces coups en traitre. »
L’adulte que notre ami changelin est, se tourne vers sa magnifique moto, en ouvre le compartiment sous l’assise et en sors une sorte de boule emballée. Bien sûr, vous vous souvenez qu’il a, plus tôt dans la journée, investit dans un casque sobre de couleur noir avec un cobra dessiné dessus. Il vous est donc évident que c’est ce même casque qui est à présent emballé. Le présent dans ses mains, il le tend à sa cousine.
« D’ailleurs j’ai un petit cadeau pour toi. J’espère que la surprise va te plaire. Ça restera entre nous, si ta mère l’apprend et bien disons juste que ... j’aurai besoin de jouer de mes charmes pour ne pas y laisser trop de poils. »
Un sourire espiègle, un petit rire mutin et un clin d’œil accompagne ses dires. Évidemment qu’il ne perdrait pas autant de poils pour ça, il savait même qu’il bénéficiait d’une de sorte de dérogation sur le sujet. Sans l’ombre d’un doute. Sa tante lui accordait toute sa confiance, même en n’étant pas particulièrement fan de ce type de véhicule.
Néanmoins, Elessar en reste persuadé, Farah elle va adorer.
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Sam 23 Nov 2019 - 15:57
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
L’espace d’un instant, le doute m’étreint le coeur. J’espère ne pas avoir gâché la bonne ambiance de nos retrouvailles avec ma question… Je vois dans ses yeux qu’elle le bouleverse plus qu’il ne veut bien le montrer. J’aurais peut-être dû m’abstenir… Mais c’est plus fort que moi, il faut que je sache comment il va, et je suis une spécialiste pour mettre les pieds dans le plat. Nous avons au moins cette curiosité en commun. Même si, en ce qui me concerne, elle ne s’exprime que lorsqu’il n’y a aucun danger. Je suis loin d’être aussi brave et aventurière que mon cousin.
Faris -son surnom, qui veut dire “chevalier”, car nous jouions beaucoup à ce jeu quand j’étais petite- commente en premier lieu les éléments que je viens de lui livrer. Ainsi, il a changé de travail. ça me fait drôle, je l’ai toujours connu dans le secteur de l’art numérique. Mais, soigneur animalier, ça lui va plutôt bien. C’est assez raccord avec le métier de feu ses parents, qui s’occupaient des chevaux. Ce doit être tellement incroyable d’évoluer quotidiennement autour des animaux, surtout auprès d’espèces rares et exotiques. Il n’a pas précisé depuis combien de temps il exerce ce nouveau métier, mais j’imagine qu’il a déjà pu voir beaucoup de créatures merveilleuses ! Moi qui suis passionnée de biologie, et notamment de biologie animale, forcément, ça me fait rêver.
Il finit par m’apprendre le lieu de sa nouvelle affectation : le zoo de Nakanoto. Enfin, de Kozakai en réalité, mais les deux communes étant à proximité, le raccourcis est vite fait. Cela veut donc dire qu’il va rester ici de façon permanente ! Du moins, tant qu’il travaillera dans le secteur.
J’en sautille de contentement, l’expression illuminée d’un merveilleux sourire. Ma venue au Japon a été une véritable fracture avec tout ce que je connais, et notamment ma famille, alors savoir Elessar ici… ça me rassure. Je me sens soudainement capable d’affronter une armée de dragons ! Mon cousin m’ébouriffe les cheveux, comme au bon vieux temps, ce qui m’arrache un rire enjoué. Je m’immobilise en entendant la phrase suivante avant de le fixer de mes grands yeux bleus en amande. Dois-je y comprendre un sens caché ? Se doute-t-il de quelque chose depuis mon départ précipité d’Egypte ?... Je sais que je peux tout lui dire, qu’il sera toujours là pour moi. Cependant… je ne sais pas trop. C’est peut-être encore un peu tôt. Il vient tout juste d’arriver. Je préfère nettement profiter des festivités.
Je ne sais pas qui je cherche à convaincre, entre lui et moi. Il m’a toujours protégé, quand nous étions plus jeunes. Comme un frère. A la réflexion, c’est exactement ce que nous sommes affectivement, l’un pour l’autre : une fratrie. Etant enfants uniques tous les deux, nous avions tous les deux besoins d’un lien de proximité comme celui-ci. Et même si nous ne nous voyions pas beaucoup, même si nous étions loin l’un de l’autre, ce lien n’a jamais faibli, bien au contraire. C’est pourquoi je me sens un peu plus confiante, maintenant qu’il est là.
Elessar répond ensuite à ma question le concernant. Je lui souris, compatissante. Voilà une bien belle philosophie de vie. Et il a raison. Je n’ai pas connu ma tante, mais Mama m’en a tellement parlé que je suis certaine d’une chose : la mère de mon cousin n’aurait pas souhaité qu’il se morfonde. Et il me le confirme lui-même. Après cela, il se tourne vers son véhicule pour en sortir un gros paquet arrondi. Je hausse les sourcils et l’interroge du regard, quelque peu surprise.
Je dis ça alors qu’en réalité, j’adore qu’on m’offre des cadeaux. C’est une attention qui me touche toujours beaucoup. J’attrape donc le présent et l’observe sous toutes ses coutures, ne sachant trop par où le déballer. Il pèse un certain poids, sans pour autant être vraiment lourd. Je le secoue un peu, l’oreille tendue, mais il ne fait pas vraiment de bruit. Je consulte mon cousin du regard, avant d’oser déchirer le beau papier à l’endroit le moins résistant. En quelques mouvements, je débarrasse l’objet de son enveloppe. Quand j’en découvre sa nature, ma bouche s’ouvre pour former un “O” muet. C’est un casque de moto, noir avec un magnifique cobra dessiné sur le dessus. Je pousse une exclamation enthousiaste.
Je lui saute au cou, manquant de l’assommer au passage avec le casque que je tiens par la sangle. Je le gratifie ensuite d’un bisou sur la joue avant de me reculer pour admirer une nouvelle fois mon présent. C’est alors que je réalise ce que ça implique et je fais le rapprochement avec son dernier commentaire. Je le regarde, ahurie, en clignant des yeux.
Je suis à la fois excitée et effrayée par la perspective de monter sur cet engin. Mama n’a jamais été très élogieuse sur ce type de transport. Elle trouve ça dangereux, pas tant à cause des motards, mais des conducteurs des voitures. Car la moto n’a aucune carrosserie pour protéger ses passagers. Je comprends alors pourquoi Elessar souhaite que je garde ça pour moi. Ma mère n’aimerait pas me savoir sur une moto. Même si elle laisserait sans doute mon cousin me prendre avec lui, car elle lui fait confiance. Je me mords la lèvre inférieure, indécise, avant d’opiner.
Je reporte mon attention sur le magnifique casque cobra. J’ai envie de lui dire “ce n’est pas dangereux au moins ?” mais c’est stupide. Il y a toujours un risque à voyager dans un véhicule, encore plus lorsque celui-ci n’offre que peu de protection aux passagers. C’est surtout les autres usagers dont il faut se méfier. J’ausculte quelques secondes le casque avant de me rabattre sur mon cousin.
Faris -son surnom, qui veut dire “chevalier”, car nous jouions beaucoup à ce jeu quand j’étais petite- commente en premier lieu les éléments que je viens de lui livrer. Ainsi, il a changé de travail. ça me fait drôle, je l’ai toujours connu dans le secteur de l’art numérique. Mais, soigneur animalier, ça lui va plutôt bien. C’est assez raccord avec le métier de feu ses parents, qui s’occupaient des chevaux. Ce doit être tellement incroyable d’évoluer quotidiennement autour des animaux, surtout auprès d’espèces rares et exotiques. Il n’a pas précisé depuis combien de temps il exerce ce nouveau métier, mais j’imagine qu’il a déjà pu voir beaucoup de créatures merveilleuses ! Moi qui suis passionnée de biologie, et notamment de biologie animale, forcément, ça me fait rêver.
Il finit par m’apprendre le lieu de sa nouvelle affectation : le zoo de Nakanoto. Enfin, de Kozakai en réalité, mais les deux communes étant à proximité, le raccourcis est vite fait. Cela veut donc dire qu’il va rester ici de façon permanente ! Du moins, tant qu’il travaillera dans le secteur.
- C’est génial !
J’en sautille de contentement, l’expression illuminée d’un merveilleux sourire. Ma venue au Japon a été une véritable fracture avec tout ce que je connais, et notamment ma famille, alors savoir Elessar ici… ça me rassure. Je me sens soudainement capable d’affronter une armée de dragons ! Mon cousin m’ébouriffe les cheveux, comme au bon vieux temps, ce qui m’arrache un rire enjoué. Je m’immobilise en entendant la phrase suivante avant de le fixer de mes grands yeux bleus en amande. Dois-je y comprendre un sens caché ? Se doute-t-il de quelque chose depuis mon départ précipité d’Egypte ?... Je sais que je peux tout lui dire, qu’il sera toujours là pour moi. Cependant… je ne sais pas trop. C’est peut-être encore un peu tôt. Il vient tout juste d’arriver. Je préfère nettement profiter des festivités.
- Je sais Faris. Merci. Maintenant que tu es là, ça ne peut qu’aller bien !
Je ne sais pas qui je cherche à convaincre, entre lui et moi. Il m’a toujours protégé, quand nous étions plus jeunes. Comme un frère. A la réflexion, c’est exactement ce que nous sommes affectivement, l’un pour l’autre : une fratrie. Etant enfants uniques tous les deux, nous avions tous les deux besoins d’un lien de proximité comme celui-ci. Et même si nous ne nous voyions pas beaucoup, même si nous étions loin l’un de l’autre, ce lien n’a jamais faibli, bien au contraire. C’est pourquoi je me sens un peu plus confiante, maintenant qu’il est là.
Elessar répond ensuite à ma question le concernant. Je lui souris, compatissante. Voilà une bien belle philosophie de vie. Et il a raison. Je n’ai pas connu ma tante, mais Mama m’en a tellement parlé que je suis certaine d’une chose : la mère de mon cousin n’aurait pas souhaité qu’il se morfonde. Et il me le confirme lui-même. Après cela, il se tourne vers son véhicule pour en sortir un gros paquet arrondi. Je hausse les sourcils et l’interroge du regard, quelque peu surprise.
- Un cadeau ? C’est vraiment gentil, il ne fallait pas !
Je dis ça alors qu’en réalité, j’adore qu’on m’offre des cadeaux. C’est une attention qui me touche toujours beaucoup. J’attrape donc le présent et l’observe sous toutes ses coutures, ne sachant trop par où le déballer. Il pèse un certain poids, sans pour autant être vraiment lourd. Je le secoue un peu, l’oreille tendue, mais il ne fait pas vraiment de bruit. Je consulte mon cousin du regard, avant d’oser déchirer le beau papier à l’endroit le moins résistant. En quelques mouvements, je débarrasse l’objet de son enveloppe. Quand j’en découvre sa nature, ma bouche s’ouvre pour former un “O” muet. C’est un casque de moto, noir avec un magnifique cobra dessiné sur le dessus. Je pousse une exclamation enthousiaste.
- Il est super beau ! Merci beaucoup Faris !
Je lui saute au cou, manquant de l’assommer au passage avec le casque que je tiens par la sangle. Je le gratifie ensuite d’un bisou sur la joue avant de me reculer pour admirer une nouvelle fois mon présent. C’est alors que je réalise ce que ça implique et je fais le rapprochement avec son dernier commentaire. Je le regarde, ahurie, en clignant des yeux.
- Mais, ça veut dire que… tu vas m’emmener en moto ?
Je suis à la fois excitée et effrayée par la perspective de monter sur cet engin. Mama n’a jamais été très élogieuse sur ce type de transport. Elle trouve ça dangereux, pas tant à cause des motards, mais des conducteurs des voitures. Car la moto n’a aucune carrosserie pour protéger ses passagers. Je comprends alors pourquoi Elessar souhaite que je garde ça pour moi. Ma mère n’aimerait pas me savoir sur une moto. Même si elle laisserait sans doute mon cousin me prendre avec lui, car elle lui fait confiance. Je me mords la lèvre inférieure, indécise, avant d’opiner.
- D’accord, je tâcherai de ne rien dire. Ce sera notre secret, pour le moment du moins. Mais tu sais que je suis une piètre menteuse. Si Mama se doute de quelque chose et qu’elle me pose des questions, je doute de pouvoir jouer très longtemps la comédie, haha.
Je reporte mon attention sur le magnifique casque cobra. J’ai envie de lui dire “ce n’est pas dangereux au moins ?” mais c’est stupide. Il y a toujours un risque à voyager dans un véhicule, encore plus lorsque celui-ci n’offre que peu de protection aux passagers. C’est surtout les autres usagers dont il faut se méfier. J’ausculte quelques secondes le casque avant de me rabattre sur mon cousin.
- Alors, tu m’expliques comment bien le mettre et l’attacher ?
"Comme frère et soeur"
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Sam 14 Déc 2019 - 1:12
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
Sa cousine le remercie et ajoute qu’elle sait qu’il est, et sera, toujours là pour elle. Le sentiment que cette phrase a bien plus d’impact qu’elle ne le laisse paraître est bien présent. Vous savez qu’il y a quelque chose de pas nette dans ce départ précipité d’Egypte, Elessar est persuadée que la résonnance de sa phrase dans le cœur de sa cousine y est liée. Il ignore juste encore pourquoi et comment. Bien sûr il trouvera, en temps et en heure, il n’est vraiment plus à quelques mois près pour savoir ce qui a pu se passer.
La surprise qu’il peut lire sur le visage de sa sœur de cœur, le fait sourire davantage. Le fait que Korari commence par dire qu’il ne fallait pas le fait rire à nouveau. Vous le savez aussi bien que lui, elle raffole des cadeaux. So observation de la boule sous toutes ces coutures, comme pour mieux trouver un endroit où commencer l’ouverture, est méticuleux. Sans oublier de le secouer, au cas où un bruit, indiquerait la nature du présent. Notre ami Dragon savoure l’instant de recherche de sa cousine. Et plus encore le moment où enfin elle débarrasse le casque de son emballage.
Ce n’est d’ailleurs, que par miracle qu’il n’est pas assommé par son achat lorsque Korari lui saute au cou pour le remercier. Visiblement la gêne de tout à l’heure est passée, et ce n’est pas le baiser qu’elle claque sur sa joue qui va démentir ce fait. Suite à quoi, il la regarde admirer son casque, tout en conservant le silence. La jeune fille ne semble pas, encore, avoir percuté le but de ce présent.
Mais vous aussi, vous découvrez, cette expression ahurie sur le visage de la petite.
« Mais, ça veut dire que ... tu vas m’emmener en moto ? »
Un simple sourire lui répond. Elessar préfère la laisser terminer sa pensée avant de répondre. En plus, à son expression faciale et l’étincelle dans ces yeux, vous ne pouvez qu’imaginer avec aisance la réponse qu’il fera. Vous le connaissez depuis le temps, taquin et mutin jusqu’au bout.
L’ajout de sa cousine sur sa capacité de mensonge proche du néant le fait rire. Bien sûr que sa tante le grillera rapidement, et il en a conscience. Pourtant, si en même temps elle découvre qu’il a pris toutes les précautions de protection pour sa cousine, il espère qu’elle sera un peu rassurée. D’ailleurs en parlant de protection, il y en a une dont lui peut se passer, mais pas Korari. Vous devinez lequel ?
« Alors, tu m’expliques comment bien le mettre et l’attacher ?
Bien sûr, je vais t’expliquer tout ça. Et tu vas mettre ça aussi, juste au cas où, tu sais que je peux m’en passer. J’ai la peau dure. »
Joignant le geste à la parole, agrémenté par un clin d’œil complice, notre ami enlève son blouson en cuir de motard et le fait enfiler à sa jeune cousine. Il est trop grand pour elle, c’est une évidence qu’une taille médium homme ne peut pas être adaptée pour la jeune fille. Néanmoins, ce blouson aura le mérite de la protéger un peu, notamment de la fraicheur dû à la vitesse lorsqu’ils rouleront.
Sa pointe d’humour finale ne l’est que pour les profanes. Donc pour toutes les oreilles autour d’eux, mais pas pour sa sœur de cœur. Elle sait qu’il disait ça au sens strict du terme, sa peau est d’une résistance hors du commun et cela est lié à sa forme natale changeline : celle de Dragon de Komodo. Par le passé, vous avez pu craindre lors d’un accident qu’il ne soit dans un état des plus lamentables, pourtant c’est seulement avec un poignet cassé et sans la moindre égratignure qu’il s’en était sortis, souvenez-vous. Comme quoi cet animal qui voit très mal, qui n’a pas un odorat particulièrement développé, possède malgré tout un atout de poids : une peau d’écaille aussi solide qu’une armure. Bien entendu c’est en exceptant la myriade de bactéries se trouvant dans sa gueule, rendant ses morsures d’une toxicité extrême.
D’un geste rapide, Elessar prend son propre casque. Ainsi il peut, en expliquant, lui montrer ce qu’elle doit faire et comment le faire. A son sens, c’est plus parlant, tout comme au vôtre.
« Pour mettre ton casque, il faut que cette partie soit bien contre la base de ton crâne une fois sur ta tête. Si elle est bien placée, le casque le sera automatiquement. »
Ainsi, vous voyez notre ami enfiler le sien, sans l’attacher, et montrer à sa cousine ledit placement. Une fois cela fait, il l’enlève, un casque non réglé ne sert à rien après tout.
« Ici tu peux régler la sangle d’attache. Il te suffit de tourner la molette vers la droite pour la raccourcir et vers la gauche pour l’allonger. Tu n’auras plus à le faire après. Pour cela, tu mets le casque sur ta tête, et tu vois si la sangle est bien contre ton menton une fois fermée. Si ce n’est pas le cas, tu enlèves ton casque et tu tournes la molette. Tu recommences jusqu’à ce que ça soit le cas. »
Et comme juste avant, il lui montre en remettant son casque et en fermant la boucle. L’adage dit bien qu’une image, vaut mille mots. Le sourire aux lèvres, oui jamais il ne le quitte ou presque, il regarde avec douceur et amour sa cousine mettre son casque, l’enlever et le régler, et recommencer. Rapidement le bon réglage est trouvé.
« Parfait tout ça Korari ! Plus qu’à prendre la route maintenant. Ça te dirai de faire une virée ? Ne pas juste rentrer chez toi mais pourquoi pas aller ... se balader ? Tient et si je t’offrai un chocolat chaud, ou thé ou un café ? Tu bois du café toi maintenant ? »
Oui parfaitement, vous avez bien entendu, notre kiwi vient de lui proposer de faire ni plus ni moins qu’un détour. Ne vous leurrez pas, il aime le risque, ou le risque l’aime. Allez savoir quel est le bon sens. Pourtant cette fois, le risque est calculé, on ne parle pas de quitter la ville non plus. Mais la décision appartient à sa sœur de cœur.
La surprise qu’il peut lire sur le visage de sa sœur de cœur, le fait sourire davantage. Le fait que Korari commence par dire qu’il ne fallait pas le fait rire à nouveau. Vous le savez aussi bien que lui, elle raffole des cadeaux. So observation de la boule sous toutes ces coutures, comme pour mieux trouver un endroit où commencer l’ouverture, est méticuleux. Sans oublier de le secouer, au cas où un bruit, indiquerait la nature du présent. Notre ami Dragon savoure l’instant de recherche de sa cousine. Et plus encore le moment où enfin elle débarrasse le casque de son emballage.
Ce n’est d’ailleurs, que par miracle qu’il n’est pas assommé par son achat lorsque Korari lui saute au cou pour le remercier. Visiblement la gêne de tout à l’heure est passée, et ce n’est pas le baiser qu’elle claque sur sa joue qui va démentir ce fait. Suite à quoi, il la regarde admirer son casque, tout en conservant le silence. La jeune fille ne semble pas, encore, avoir percuté le but de ce présent.
Mais vous aussi, vous découvrez, cette expression ahurie sur le visage de la petite.
« Mais, ça veut dire que ... tu vas m’emmener en moto ? »
Un simple sourire lui répond. Elessar préfère la laisser terminer sa pensée avant de répondre. En plus, à son expression faciale et l’étincelle dans ces yeux, vous ne pouvez qu’imaginer avec aisance la réponse qu’il fera. Vous le connaissez depuis le temps, taquin et mutin jusqu’au bout.
L’ajout de sa cousine sur sa capacité de mensonge proche du néant le fait rire. Bien sûr que sa tante le grillera rapidement, et il en a conscience. Pourtant, si en même temps elle découvre qu’il a pris toutes les précautions de protection pour sa cousine, il espère qu’elle sera un peu rassurée. D’ailleurs en parlant de protection, il y en a une dont lui peut se passer, mais pas Korari. Vous devinez lequel ?
« Alors, tu m’expliques comment bien le mettre et l’attacher ?
Bien sûr, je vais t’expliquer tout ça. Et tu vas mettre ça aussi, juste au cas où, tu sais que je peux m’en passer. J’ai la peau dure. »
Joignant le geste à la parole, agrémenté par un clin d’œil complice, notre ami enlève son blouson en cuir de motard et le fait enfiler à sa jeune cousine. Il est trop grand pour elle, c’est une évidence qu’une taille médium homme ne peut pas être adaptée pour la jeune fille. Néanmoins, ce blouson aura le mérite de la protéger un peu, notamment de la fraicheur dû à la vitesse lorsqu’ils rouleront.
Sa pointe d’humour finale ne l’est que pour les profanes. Donc pour toutes les oreilles autour d’eux, mais pas pour sa sœur de cœur. Elle sait qu’il disait ça au sens strict du terme, sa peau est d’une résistance hors du commun et cela est lié à sa forme natale changeline : celle de Dragon de Komodo. Par le passé, vous avez pu craindre lors d’un accident qu’il ne soit dans un état des plus lamentables, pourtant c’est seulement avec un poignet cassé et sans la moindre égratignure qu’il s’en était sortis, souvenez-vous. Comme quoi cet animal qui voit très mal, qui n’a pas un odorat particulièrement développé, possède malgré tout un atout de poids : une peau d’écaille aussi solide qu’une armure. Bien entendu c’est en exceptant la myriade de bactéries se trouvant dans sa gueule, rendant ses morsures d’une toxicité extrême.
D’un geste rapide, Elessar prend son propre casque. Ainsi il peut, en expliquant, lui montrer ce qu’elle doit faire et comment le faire. A son sens, c’est plus parlant, tout comme au vôtre.
« Pour mettre ton casque, il faut que cette partie soit bien contre la base de ton crâne une fois sur ta tête. Si elle est bien placée, le casque le sera automatiquement. »
Ainsi, vous voyez notre ami enfiler le sien, sans l’attacher, et montrer à sa cousine ledit placement. Une fois cela fait, il l’enlève, un casque non réglé ne sert à rien après tout.
« Ici tu peux régler la sangle d’attache. Il te suffit de tourner la molette vers la droite pour la raccourcir et vers la gauche pour l’allonger. Tu n’auras plus à le faire après. Pour cela, tu mets le casque sur ta tête, et tu vois si la sangle est bien contre ton menton une fois fermée. Si ce n’est pas le cas, tu enlèves ton casque et tu tournes la molette. Tu recommences jusqu’à ce que ça soit le cas. »
Et comme juste avant, il lui montre en remettant son casque et en fermant la boucle. L’adage dit bien qu’une image, vaut mille mots. Le sourire aux lèvres, oui jamais il ne le quitte ou presque, il regarde avec douceur et amour sa cousine mettre son casque, l’enlever et le régler, et recommencer. Rapidement le bon réglage est trouvé.
« Parfait tout ça Korari ! Plus qu’à prendre la route maintenant. Ça te dirai de faire une virée ? Ne pas juste rentrer chez toi mais pourquoi pas aller ... se balader ? Tient et si je t’offrai un chocolat chaud, ou thé ou un café ? Tu bois du café toi maintenant ? »
Oui parfaitement, vous avez bien entendu, notre kiwi vient de lui proposer de faire ni plus ni moins qu’un détour. Ne vous leurrez pas, il aime le risque, ou le risque l’aime. Allez savoir quel est le bon sens. Pourtant cette fois, le risque est calculé, on ne parle pas de quitter la ville non plus. Mais la décision appartient à sa sœur de cœur.
"Petite virée en moto"
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Sam 4 Jan 2020 - 15:49
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
Monter à moto… Rien qu’à l’idée, je suis toute excitée !... Bon, j’appréhende un peu aussi. Après tout, je n’ai jamais enfourché un tel engin, et ça reste moins sécurisant que la voiture de ma mère. Mais il faut se montrer brave ! Il ne manquerait plus que je passe pour une mauviette devant mon cousin. Hors de question de lui laisser l’occasion de se moquer de moi ! Je vais lui montrer de quoi je suis capable. D’ailleurs, le voilà qui retire son blouson en cuir pour me le donner. Oh, c’est vrai qu’il est très résistant grâce à son ascendance de dragon de komodo. Voilà qui est bien pratique ! Même si je préfère l’odorat développé du cobra.
J’enfile donc la veste avec entrain. Evidemment, je nage dedans ; elle est bien trop large pour moi, qui suis certes grande, mais toute fine. Toutefois, ça fera l’affaire pour un petit trajet. Et quand le secret sera éventé devant ma mère, je pourrais peut-être lui demander de m’en payer une. Comme ça, je pourrai profiter pleinement des prochaines sorties avec Elessar ! Je ferme la fermeture éclair avant de poser les mains sur les flancs, comme pour inspecter le résultat.
Anticipant la morsure du vent, je sors une écharpe de mon sac -même en été, je suis toujours équipée pour ce climat océanique- et je l’enfile autour de mon coup pour recouvrir ma peau et la prévenir du froid. Ainsi, je ne risque pas d’attraper un mal sur la moto. Ensuite, je fixe attentivement le casque de Faris alors qu’il commence à m’expliquer comment l’enfiler. A mesure qu’il parle, j’imite ses gestes sur mon propre couvre-chef pour mieux retenir ses informations. J’enfile une première fois le casque, à l’image du néo-zélandais, avant de le retirer. Ce n’est pas sorcier, finalement. Reste maintenant à faire le réglage de l’attache.
Le regard baissé sur la molette, je la fais glisser d’un côté, puis de l’autre, reproduisant les instructions de mon aîné. Ayant pris en main le réglage, je m’applique désormais sur la bonne longueur. J’enfile le casque une première fois, mais l’attache a encore trop de mou par rapport à mon menton. Je dois donc m’y reprendre une nouvelle fois pour obtenir un résultat satisfaisant. Contente, je relève la visière et sourit de toutes mes dents. Je rougis presque à ses félicitations. Puis il me propose de faire un petit détour pour aller se balade, voire même déguster une boisson chaude. Je hoche la tête vigoureusement.
Il me tend une paire de gant pour protéger mes mains, que j’enfile aussitôt. C’est vrai que les mains aussi sont exposées au vent. Moi qui suis frileuse, il serait dommage d’oublier de les protéger. Mes doigts ont sans doute trop de marge à l’intérieur, mais au moins, ils sont à l’abri du froid et des chocs.
Ce serait dommage de nous faire chuter tous les deux dès ma première fois. Je risquerais de ne plus vouloir mettre un pied dessus, et puis, j’ai peur de nous blesser involontairement. Mama serait folle s’il nous arrivait quelque chose à moto… Bien sûr, mon cousin n’oublie aucun détail. Suivant ses indications, je m’installe en passant la jambe droite par dessus la place passager, veillant à ne pas m’appuyer sur le repose-pied à gauche, car selon lui, ça risquerait de faire chuter la moto sur le côté.
Une fois confortablement assise, je cale mon sac entre son dos et mon ventre, puis je tends l’oreille pour la suite. Ainsi donc, il vaut mieux se tenir les deux bras autour de la taille du conducteur, et serrer légèrement les genoux contre ses hanches pour se stabiliser. Je m’exécute donc à tâton, avant de trouver une position plus agréable. En cas de problème, il me précise que je peux lui adresser un signe, par exemple en pressant légèrement son coude. Il vaut mieux mettre une main sur le réservoir pour prévenir le freinage, et pour les accélérations, il faut se serrer contre lui. Ensuite, pour les virages, il ne faut pas aller contre la moto, mais se laisser aller avec le conducteur, sinon ça risque de gêner et, dans le pire des cas, déséquilibrer le véhicule. ça fait beaucoup d’informations à enregistrer, mais pour un petit trajet, cela devrait aller.
Je passe donc mes deux bras autour de sa taille, apposant la paume de ma main droite sur le réservoir. Je pose mes deux pieds sur les repose-pieds pourvus à cet effet devant la roue arrière, et je serre les genoux. A priori j’ai pensé à tout. Faris tourne la tête vers moi pour s’enquérir de l’avancement.
Je suis désormais fin prête pour le départ, bien qu’un peu tendue. Mon coeur bat la chamade ; je ne sais pas si c’est de peur ou d’excitation. Sans doute les deux. En tout cas, une chose est sûre : ce moment va être inoubliable.
J’enfile donc la veste avec entrain. Evidemment, je nage dedans ; elle est bien trop large pour moi, qui suis certes grande, mais toute fine. Toutefois, ça fera l’affaire pour un petit trajet. Et quand le secret sera éventé devant ma mère, je pourrais peut-être lui demander de m’en payer une. Comme ça, je pourrai profiter pleinement des prochaines sorties avec Elessar ! Je ferme la fermeture éclair avant de poser les mains sur les flancs, comme pour inspecter le résultat.
- Elle n’est pas à ma taille, je dois avoir l’air d’un sac à patate comme ça. Mais ça ira pour aujourd’hui !
Anticipant la morsure du vent, je sors une écharpe de mon sac -même en été, je suis toujours équipée pour ce climat océanique- et je l’enfile autour de mon coup pour recouvrir ma peau et la prévenir du froid. Ainsi, je ne risque pas d’attraper un mal sur la moto. Ensuite, je fixe attentivement le casque de Faris alors qu’il commence à m’expliquer comment l’enfiler. A mesure qu’il parle, j’imite ses gestes sur mon propre couvre-chef pour mieux retenir ses informations. J’enfile une première fois le casque, à l’image du néo-zélandais, avant de le retirer. Ce n’est pas sorcier, finalement. Reste maintenant à faire le réglage de l’attache.
- Ne vas pas trop vite !... Comme ça ?
Le regard baissé sur la molette, je la fais glisser d’un côté, puis de l’autre, reproduisant les instructions de mon aîné. Ayant pris en main le réglage, je m’applique désormais sur la bonne longueur. J’enfile le casque une première fois, mais l’attache a encore trop de mou par rapport à mon menton. Je dois donc m’y reprendre une nouvelle fois pour obtenir un résultat satisfaisant. Contente, je relève la visière et sourit de toutes mes dents. Je rougis presque à ses félicitations. Puis il me propose de faire un petit détour pour aller se balade, voire même déguster une boisson chaude. Je hoche la tête vigoureusement.
- Oui, j’en bois le matin maintenant. Même si je préfère encore le thé pour l’après-midi. ça me dit bien de faire une petite balade. On pourrait par exemple faire le tour du parc avant de s’arrêter au café de la place ? Je te laisse choisir la route, c’est toi le connaisseur après tout !
Il me tend une paire de gant pour protéger mes mains, que j’enfile aussitôt. C’est vrai que les mains aussi sont exposées au vent. Moi qui suis frileuse, il serait dommage d’oublier de les protéger. Mes doigts ont sans doute trop de marge à l’intérieur, mais au moins, ils sont à l’abri du froid et des chocs.
- Maintenant il va falloir que tu me dises comment je dois me tenir. Je ne voudrais pas te déséquilibrer pendant le trajet…
Ce serait dommage de nous faire chuter tous les deux dès ma première fois. Je risquerais de ne plus vouloir mettre un pied dessus, et puis, j’ai peur de nous blesser involontairement. Mama serait folle s’il nous arrivait quelque chose à moto… Bien sûr, mon cousin n’oublie aucun détail. Suivant ses indications, je m’installe en passant la jambe droite par dessus la place passager, veillant à ne pas m’appuyer sur le repose-pied à gauche, car selon lui, ça risquerait de faire chuter la moto sur le côté.
Une fois confortablement assise, je cale mon sac entre son dos et mon ventre, puis je tends l’oreille pour la suite. Ainsi donc, il vaut mieux se tenir les deux bras autour de la taille du conducteur, et serrer légèrement les genoux contre ses hanches pour se stabiliser. Je m’exécute donc à tâton, avant de trouver une position plus agréable. En cas de problème, il me précise que je peux lui adresser un signe, par exemple en pressant légèrement son coude. Il vaut mieux mettre une main sur le réservoir pour prévenir le freinage, et pour les accélérations, il faut se serrer contre lui. Ensuite, pour les virages, il ne faut pas aller contre la moto, mais se laisser aller avec le conducteur, sinon ça risque de gêner et, dans le pire des cas, déséquilibrer le véhicule. ça fait beaucoup d’informations à enregistrer, mais pour un petit trajet, cela devrait aller.
Je passe donc mes deux bras autour de sa taille, apposant la paume de ma main droite sur le réservoir. Je pose mes deux pieds sur les repose-pieds pourvus à cet effet devant la roue arrière, et je serre les genoux. A priori j’ai pensé à tout. Faris tourne la tête vers moi pour s’enquérir de l’avancement.
- C’est bon ! je lui réponds, avant de baisser la visière de mon casque.
Je suis désormais fin prête pour le départ, bien qu’un peu tendue. Mon coeur bat la chamade ; je ne sais pas si c’est de peur ou d’excitation. Sans doute les deux. En tout cas, une chose est sûre : ce moment va être inoubliable.
"Le grand départ"
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Sam 8 Fév 2020 - 16:41
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
La cousine de notre ami confirme qu’elle s’est mise au café le matin, tout en conservant une forte préférence pour le thé le reste du temps. Comment lui en vouloir ? Dans son pays natal, c’est bien ce dernier qui est le plus répandu après tout. Tout comme c’est le cas chez notre kiwi. Vous savez bien que la Nouvelle-Zélande a fait partis de l’empire britannique, d’où une passion très répandue concernant le célèbre « tea time ».
Lorsque la jeune égyptienne suggère de faire le tour du parc avant de se poser pour une boisson, et surtout que son cousin a le champ libre ... vous devinez aisément le sourire qui illumine son visage pas vrai ? Incorrigible ce jeune homme. Il est vrai qu’il est plus qu’intrépide et qu’avoir carte blanche pour le chemin, ne risque pas d’arranger ce point. Bien sûr, le jeune dragon n’envisage pas pour autant de faire trop de folie, c’est la première fois que la plus jeune monte sur une moto. De plus lui offrir un casque a pour objectif de l’emmener faire d’autres balades que celle-ci, alors il ne faut surtout pas la dégoûter ou pire l’effrayer. Le panda roux n’envisage alors que de faire quelques petites pointes de vitesse, mais rien de totalement déraisonnable pour autant. Il va seulement lui faire trouver un juste milieu. Rien d’impossible pour l’équilibriste qu’il est.
Alors, sans plus attendre, il tend une paire de gant à sa cousine. Ils sont en cuire, de couleur brun et légèrement usé, preuve qu’ils ont servi relativement peu. Surtout en comparaison avec ceux qu’Elessar enfile lui-même, usé presque jusqu’à la corde. Vous le pensez très fort, et vous avez raison, il a peut-être un peu trop foi en sa caractéristique changeline. Que voulez-vous ? Il est difficile de faire changer quelqu’un d’aussi libre, têtu et spontané. Difficile mais pas impossible. Souvenez-vous de Maya, si gentille, douce ... et tyrannique sur les bords. Cette jeune femme avait réussi à lui faire arrêter le parapente. Certes cela n’avait pas duré longtemps, et aussitôt célibataire à nouveau, notre ami avait recommencé. Incorrigible, mais c’est bien ainsi qu’on l’apprécie. Pour en revenir à la protection des gants en cuir quasiment neuf, certes ils sont trop grand, tout comme la veste, mais ils pourront lui tenir chaud et protéger ses mains si besoin.
Avec aisance et habitude, voilà notre Dragon de Komodo qui enfourche sa monture. Continuant dans l’idée de la sécurité de sa petite sœur de cœur, et suite à son questionnement légitime, Elessar lui explique comment monter sur sa moto pour commencer. Il faut dire qu’il vaut mieux éviter qu’elle ne s’appuie sur la béquille, au risque de faire tomber le véhicule. Après il lui explique comment elle peut se tenir, et surtout ce qu’elle peut faire pour lui signaler quelque chose. Il termine par les dernières informations pour son confort lors du trajet, comme se tenir au réservoir lors des freinages et de se serrer contre lui lorsqu’il accélère, enfin de suivre le mouvement lors des virages. D’un coup d’œil par-dessus son épaule, celui répondant au surnom Faris, s’assure que tout est bon. Sa cousine ne manque pas de le confirmer juste avant de baisser la visière de son casque flambant neuf.
Vous le devinez ce sourire mutin derrière la visière abaissé de notre ami changelin ? Vous savez qu’il va en profiter, dans les limites de la réglementation ... du moins lorsqu’il y aura un risque de se faire prendre. L’idée est surtout de passer un bon moment avec sa sœur de cœur. Alors il démarre son bolide, enlève la béquille et prends la route. Un nouveau regard en arrière pour s’assurer que Korari va bien, puis son attention se reporte sur la route.
La sortie du parking se fait en douceur. Enfin la monture et son équipage débarque sur la route et là, une toute autre histoire commence à s’écrire. La vitesse augmente progressivement, sans jamais dépasser la limitation, mais donnant pourtant cette impression de voler au-dessus de la route. Le vent les fouette durement, mécontent de se retrouver ainsi coursé. Qu’importe, rien n’arrête notre ami et certainement pas la fureur momentanée d’Éole qui inflige le froid par son souffle à ses bras nus. En venant, notre ami panda avait découvert qu’une large portion de la route ne possédait aucun feu, ni intersections, de quoi s’en donner à cœur joie. C’est ainsi qu’il se permit de pousser un peu plus leur vitesse, brisant la limitation sans remords aucun, pour goûter au délice de l’adrénaline.
L’instant est bref, puisque ne durant qu’une poignée de minutes avant de redescendre à la limitation, mais pourtant semble durer une éternité. Ce n’est pas forcément un choix, mais le retour des feux de circulations et autres légendes de bord de route l’y obligent. Un rapide coup d’œil dans son dos, lors d’un arrêt à un feu, lui indique que tout est ok pour sa cousine. Peut-être le traitera-t-elle de fou du volant une fois arrivé à destination, qui sait ? Cependant vous savez, qu’Elessar a toujours adoré les fous du volant, surtout Satanas et Diabolo. Souvenez-vous de ces nombres heures passées devant ce dessin animé, à rire devant les mésaventures de ces deux comparses dépourvus de chance, mais pas d’ingéniosité. Tous les moyens étaient bons pour gagner la course, mais aucuns ne réussissaient jamais, à l’instar de Coyote échouant toujours à attraper Bip-Bip. Peu importe, vous savez sans le moindre doute qu’il pourrait prendre cette accusation comme un compliment.
Nettement plus sage que sur la première partie de la route, notre ami navigue entre les rues, doublant des voitures trop lentes au besoin, toujours en direction du parc. Le grand parc de Nakanoto, il l’avait repéré, mais n’y avait encore jamais posé un pied par manque de temps principalement. Il pourrait toujours y aller à l’occasion avec sa cousine. En attendant, en faire le tour ne fut pas aussi long que supposé. L’endroit était calme à ce moment de la journée, cela surprenant toujours autant notre ami, habitué dans sa ville de Wellington à du mouvement permanent. Cependant l’endroit n’était pas désert pour autant et les emplacements pour se garer représentaient clairement une denrée rare. Roulant nettement plus doucement, à la recherche du précieux emplacement, Elessar tentait aussi de repérer un café sympa pour prendre un coup avec sa cousine. Finalement, la place ne fut pas si complexe à trouver. Notre Dragon se gara avec facilité et enleva son casque, appréciant comme chaque fois la douce caresse du vent sur son visage.
« Alors Korari, est-ce que cette petite virée t’a plu ? »
Vous l’entendez cette petite chaleur dans sa voix ? Vous savez celle qui annonce sa taquinerie et sa sincérité en même temps. Tous deux descendent de la moto et pendant que notre panda range les casques et les gants dans le porte bagage de sa moto, il offre une oreille attentive à la réaction de sa cousine.
Il possède toujours ce sourire accrocher à son visage, tout en marchant avec Korari vers un café à la devanture festive et un peu décalée. Ils entrent et s’installent sur une petite table avec des fauteuils bien moelleux. Les affaires posées, et la carte en main afin de choisir leur boisson, la conversation peut reprendre de plus belle.
« Surtout tu prends ce qui te fait plaisir Korari, c’est moi qui t’invite. Prête à me supporter régulièrement ? Promis je ne viendrai pas te chercher à la sortie des cours, sauf si tu me le demandes. Et si on profitait de ce verre pour combler nos trous de vies depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? De mémoire c’est quand je t’avais emmené à la World Premier du dernier volet du Hobbit, à Londres. Tu t’en souviens ? »
Personne ne vient encore prendre leur commande, mais vous savez que ça n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est ce moment de retrouvaille. Douce mélodie d’antan qui souffle autour de notre ami et de sa cousine. Air tendre qui enlace les cœurs et peut ramener n’importe qui dans le passé et les moments heureux qu’il renferme.
Lorsque la jeune égyptienne suggère de faire le tour du parc avant de se poser pour une boisson, et surtout que son cousin a le champ libre ... vous devinez aisément le sourire qui illumine son visage pas vrai ? Incorrigible ce jeune homme. Il est vrai qu’il est plus qu’intrépide et qu’avoir carte blanche pour le chemin, ne risque pas d’arranger ce point. Bien sûr, le jeune dragon n’envisage pas pour autant de faire trop de folie, c’est la première fois que la plus jeune monte sur une moto. De plus lui offrir un casque a pour objectif de l’emmener faire d’autres balades que celle-ci, alors il ne faut surtout pas la dégoûter ou pire l’effrayer. Le panda roux n’envisage alors que de faire quelques petites pointes de vitesse, mais rien de totalement déraisonnable pour autant. Il va seulement lui faire trouver un juste milieu. Rien d’impossible pour l’équilibriste qu’il est.
Alors, sans plus attendre, il tend une paire de gant à sa cousine. Ils sont en cuire, de couleur brun et légèrement usé, preuve qu’ils ont servi relativement peu. Surtout en comparaison avec ceux qu’Elessar enfile lui-même, usé presque jusqu’à la corde. Vous le pensez très fort, et vous avez raison, il a peut-être un peu trop foi en sa caractéristique changeline. Que voulez-vous ? Il est difficile de faire changer quelqu’un d’aussi libre, têtu et spontané. Difficile mais pas impossible. Souvenez-vous de Maya, si gentille, douce ... et tyrannique sur les bords. Cette jeune femme avait réussi à lui faire arrêter le parapente. Certes cela n’avait pas duré longtemps, et aussitôt célibataire à nouveau, notre ami avait recommencé. Incorrigible, mais c’est bien ainsi qu’on l’apprécie. Pour en revenir à la protection des gants en cuir quasiment neuf, certes ils sont trop grand, tout comme la veste, mais ils pourront lui tenir chaud et protéger ses mains si besoin.
Avec aisance et habitude, voilà notre Dragon de Komodo qui enfourche sa monture. Continuant dans l’idée de la sécurité de sa petite sœur de cœur, et suite à son questionnement légitime, Elessar lui explique comment monter sur sa moto pour commencer. Il faut dire qu’il vaut mieux éviter qu’elle ne s’appuie sur la béquille, au risque de faire tomber le véhicule. Après il lui explique comment elle peut se tenir, et surtout ce qu’elle peut faire pour lui signaler quelque chose. Il termine par les dernières informations pour son confort lors du trajet, comme se tenir au réservoir lors des freinages et de se serrer contre lui lorsqu’il accélère, enfin de suivre le mouvement lors des virages. D’un coup d’œil par-dessus son épaule, celui répondant au surnom Faris, s’assure que tout est bon. Sa cousine ne manque pas de le confirmer juste avant de baisser la visière de son casque flambant neuf.
Vous le devinez ce sourire mutin derrière la visière abaissé de notre ami changelin ? Vous savez qu’il va en profiter, dans les limites de la réglementation ... du moins lorsqu’il y aura un risque de se faire prendre. L’idée est surtout de passer un bon moment avec sa sœur de cœur. Alors il démarre son bolide, enlève la béquille et prends la route. Un nouveau regard en arrière pour s’assurer que Korari va bien, puis son attention se reporte sur la route.
La sortie du parking se fait en douceur. Enfin la monture et son équipage débarque sur la route et là, une toute autre histoire commence à s’écrire. La vitesse augmente progressivement, sans jamais dépasser la limitation, mais donnant pourtant cette impression de voler au-dessus de la route. Le vent les fouette durement, mécontent de se retrouver ainsi coursé. Qu’importe, rien n’arrête notre ami et certainement pas la fureur momentanée d’Éole qui inflige le froid par son souffle à ses bras nus. En venant, notre ami panda avait découvert qu’une large portion de la route ne possédait aucun feu, ni intersections, de quoi s’en donner à cœur joie. C’est ainsi qu’il se permit de pousser un peu plus leur vitesse, brisant la limitation sans remords aucun, pour goûter au délice de l’adrénaline.
L’instant est bref, puisque ne durant qu’une poignée de minutes avant de redescendre à la limitation, mais pourtant semble durer une éternité. Ce n’est pas forcément un choix, mais le retour des feux de circulations et autres légendes de bord de route l’y obligent. Un rapide coup d’œil dans son dos, lors d’un arrêt à un feu, lui indique que tout est ok pour sa cousine. Peut-être le traitera-t-elle de fou du volant une fois arrivé à destination, qui sait ? Cependant vous savez, qu’Elessar a toujours adoré les fous du volant, surtout Satanas et Diabolo. Souvenez-vous de ces nombres heures passées devant ce dessin animé, à rire devant les mésaventures de ces deux comparses dépourvus de chance, mais pas d’ingéniosité. Tous les moyens étaient bons pour gagner la course, mais aucuns ne réussissaient jamais, à l’instar de Coyote échouant toujours à attraper Bip-Bip. Peu importe, vous savez sans le moindre doute qu’il pourrait prendre cette accusation comme un compliment.
Nettement plus sage que sur la première partie de la route, notre ami navigue entre les rues, doublant des voitures trop lentes au besoin, toujours en direction du parc. Le grand parc de Nakanoto, il l’avait repéré, mais n’y avait encore jamais posé un pied par manque de temps principalement. Il pourrait toujours y aller à l’occasion avec sa cousine. En attendant, en faire le tour ne fut pas aussi long que supposé. L’endroit était calme à ce moment de la journée, cela surprenant toujours autant notre ami, habitué dans sa ville de Wellington à du mouvement permanent. Cependant l’endroit n’était pas désert pour autant et les emplacements pour se garer représentaient clairement une denrée rare. Roulant nettement plus doucement, à la recherche du précieux emplacement, Elessar tentait aussi de repérer un café sympa pour prendre un coup avec sa cousine. Finalement, la place ne fut pas si complexe à trouver. Notre Dragon se gara avec facilité et enleva son casque, appréciant comme chaque fois la douce caresse du vent sur son visage.
« Alors Korari, est-ce que cette petite virée t’a plu ? »
Vous l’entendez cette petite chaleur dans sa voix ? Vous savez celle qui annonce sa taquinerie et sa sincérité en même temps. Tous deux descendent de la moto et pendant que notre panda range les casques et les gants dans le porte bagage de sa moto, il offre une oreille attentive à la réaction de sa cousine.
Il possède toujours ce sourire accrocher à son visage, tout en marchant avec Korari vers un café à la devanture festive et un peu décalée. Ils entrent et s’installent sur une petite table avec des fauteuils bien moelleux. Les affaires posées, et la carte en main afin de choisir leur boisson, la conversation peut reprendre de plus belle.
« Surtout tu prends ce qui te fait plaisir Korari, c’est moi qui t’invite. Prête à me supporter régulièrement ? Promis je ne viendrai pas te chercher à la sortie des cours, sauf si tu me le demandes. Et si on profitait de ce verre pour combler nos trous de vies depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? De mémoire c’est quand je t’avais emmené à la World Premier du dernier volet du Hobbit, à Londres. Tu t’en souviens ? »
Personne ne vient encore prendre leur commande, mais vous savez que ça n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est ce moment de retrouvaille. Douce mélodie d’antan qui souffle autour de notre ami et de sa cousine. Air tendre qui enlace les cœurs et peut ramener n’importe qui dans le passé et les moments heureux qu’il renferme.
"Adrénaline et douceur"
Etilya sur DK RPG
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Dim 23 Fév 2020 - 15:22
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
Mon cousin me jette un regard avant de baisser rapidement sa visière. J’ai toutefois eu le temps de noter le sourire mutin sur ses lèvres. Je le connais trop bien, celui-là. Cela ne présage rien de bon… enfin rien qui ne mettrait ma sécurité en jeu, bien sûr. Non, c’est plutôt l’expression du garçon qui va en profiter pour frôler les limites du code de la route. J’ai à peine le temps d’y penser et de m’y préparer que son pied quitte le sol, propulsant légèrement en avant son engin en même temps qu’il fait rugir le moteur. Et nous voilà partis sur la route.
Comment décrire ce que je ressens sur le moment ? Mon coeur bat à tout rompre. Au début, j’ai peur, et je me serre contre Elessar, légèrement crispée. Cette expérience est totalement inédite. Les sensations sont très différente de la voiture. Sans carosserie pour nous protéger, je sens le vent siffler à mes oreilles à travers mon casque. L’élément furieux nous pousse et fait barrage à notre progression. Mais notre monture est plus puissante et nous fendons l’air tel l’aigle fondant sur sa proie. Progressivement, l’adrénaline fait son effet et, gagnée par l’assurance et la maîtrise de mon cousin, je commence à me détendre, pour profiter pleinement de ce moment.
Le vent ne me paraît plus si hostile et je le considère désormais comme un allié. Chaque aspérité de la route se ressent fortement sur la moto, mais je me laisse aller contre Faris, appréciant même les passages sur les dodanes, comme si je sautais à cheval. Mes lèvres s’étirent pour former un sourire sous le squelette de mon casque. J’ai l’impression que nous ne faisons plus qu’un dans les virages, lorsqu’il faut l’accompagner pour faciliter la manoeuvre. Nous nous arrêtons plusieurs fois sur le trajet, à des feux rouges notamment, et mon aîné en profite pour me consulter. Je lui adresse un signe de tête pour lui dire que tout va bien ; à dire vrai, je commence presque à détester la signalisation qui nous impose ces arrêts !
La seconde moitié de la route est plus sage. Faris nous promène tranquillement dans la ville, tournant à gauche, puis à droite, enchaînant les carrefours, ralentissant doucement, accélérant progressivement. Lorsqu’il maintient sa vitesse à une vingtaine de kilomètres par heure, je comprends que nous arrivons au bout de l’expérience, car il cherche quelque chose. Certainement un endroit qu’il a repéré plus tôt pour nous offrir une petite pause devant un verre. Il finit par se garer devant un petit établissement. Je descends en première conformément à ses instructions. Il ne tarde pas à retirer son casque et s’enquérir de mon ressenti. Après quelques secondes où je me bats contre la languette du casque, je finis par le retirer à mon tour, et mon cousin peut alors constater le grand sourire qui fend mon visage en deux.
J’en tremble encore d’excitation -et de peur, un peu, aussi, mais c’est l’effet de l’adrénaline surtout. Je n’avais jamais connu de telles sensations, et si c’est effrayant au début, je ne regrette absolument pas. C’est le genre de chose qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie ! Je lui tends mon casque puis je retire mes gants, qui protègent bien mes mains, mais sont peu pratiques pour le reste.
Je fais de grands gestes pendant que je parle pour illustrer mon récit, emportée par l’émotion. Il me faut quelques minutes pour me calmer, le temps de s’installer sur une table et de consulter la carte des boissons. Voilà qui ne me ressemble guère, mais c’est ça aussi qui est fabuleux avec mon cousin ; il a le don pour déteindre sur moi et me faire sortir de cette case si bien rangée dans ma tête.
Je me laisse aller à un éclat de rire pour souligner ma plaisanterie. C’est dingue comment je me sens libérée d’un seul coup. ça m’avait tellement manqué ! J’enchaîne rapidement après m’être calmée.
J’ai encore des yeux pleins les étoiles en repensant à cette journée. C’est probablement mon meilleur souvenir. C’était la première fois que j’étais loin de ma mère, raison pour laquelle je me sentais moins sécurisée. Mais la simple présence de mon frère de coeur avait suffi à balayer mes appréhensions. C’était ça, le super pouvoir d’Elessar !
Oui. Tellement de choses. Des bonnes. Des horribles. Mon engouement chute brutalement alors que je reprends contact avec le présent. Ce souvenir, c’était le dernier avec Faris, avant que… Avant qu’on quitte l’Egypte. La dure réalité me rattrape subitement. Je sens ma gorge se nouer et l’angoisse qui pointe le bout de son nez.
Je pose la carte devant moi, mon choix désormais arrêté. Mais cette veine distraction ne suffit pas. Je sens la terreur qui m’étreint le coeur, chassant toute joie de mon être. J’en ai marre. Chaque fois que je connais des moments de pur bonheur, il suffit d’un instant pour virer à l’opposé. Pourquoi doit-elle toujours me gâcher les bons moments ? Quand cela va-t-il cesser ? J’aimerais tellement que tout soit comme avant...
Comment décrire ce que je ressens sur le moment ? Mon coeur bat à tout rompre. Au début, j’ai peur, et je me serre contre Elessar, légèrement crispée. Cette expérience est totalement inédite. Les sensations sont très différente de la voiture. Sans carosserie pour nous protéger, je sens le vent siffler à mes oreilles à travers mon casque. L’élément furieux nous pousse et fait barrage à notre progression. Mais notre monture est plus puissante et nous fendons l’air tel l’aigle fondant sur sa proie. Progressivement, l’adrénaline fait son effet et, gagnée par l’assurance et la maîtrise de mon cousin, je commence à me détendre, pour profiter pleinement de ce moment.
Le vent ne me paraît plus si hostile et je le considère désormais comme un allié. Chaque aspérité de la route se ressent fortement sur la moto, mais je me laisse aller contre Faris, appréciant même les passages sur les dodanes, comme si je sautais à cheval. Mes lèvres s’étirent pour former un sourire sous le squelette de mon casque. J’ai l’impression que nous ne faisons plus qu’un dans les virages, lorsqu’il faut l’accompagner pour faciliter la manoeuvre. Nous nous arrêtons plusieurs fois sur le trajet, à des feux rouges notamment, et mon aîné en profite pour me consulter. Je lui adresse un signe de tête pour lui dire que tout va bien ; à dire vrai, je commence presque à détester la signalisation qui nous impose ces arrêts !
La seconde moitié de la route est plus sage. Faris nous promène tranquillement dans la ville, tournant à gauche, puis à droite, enchaînant les carrefours, ralentissant doucement, accélérant progressivement. Lorsqu’il maintient sa vitesse à une vingtaine de kilomètres par heure, je comprends que nous arrivons au bout de l’expérience, car il cherche quelque chose. Certainement un endroit qu’il a repéré plus tôt pour nous offrir une petite pause devant un verre. Il finit par se garer devant un petit établissement. Je descends en première conformément à ses instructions. Il ne tarde pas à retirer son casque et s’enquérir de mon ressenti. Après quelques secondes où je me bats contre la languette du casque, je finis par le retirer à mon tour, et mon cousin peut alors constater le grand sourire qui fend mon visage en deux.
- C’était trop biiiieen !
J’en tremble encore d’excitation -et de peur, un peu, aussi, mais c’est l’effet de l’adrénaline surtout. Je n’avais jamais connu de telles sensations, et si c’est effrayant au début, je ne regrette absolument pas. C’est le genre de chose qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie ! Je lui tends mon casque puis je retire mes gants, qui protègent bien mes mains, mais sont peu pratiques pour le reste.
- Bien sûr j’avais un peu peur au début, mais après on se laisse vite porter, et on profite des sensations ! Surtout quand on passait les dodanes. J’avais l’impression de sauter sur le dos d’un cheval et de voleeer !
Je fais de grands gestes pendant que je parle pour illustrer mon récit, emportée par l’émotion. Il me faut quelques minutes pour me calmer, le temps de s’installer sur une table et de consulter la carte des boissons. Voilà qui ne me ressemble guère, mais c’est ça aussi qui est fabuleux avec mon cousin ; il a le don pour déteindre sur moi et me faire sortir de cette case si bien rangée dans ma tête.
- Te supporter ? je répète, toujours en proie à l’excitation. Non, je ne suis pas prête !
Je me laisse aller à un éclat de rire pour souligner ma plaisanterie. C’est dingue comment je me sens libérée d’un seul coup. ça m’avait tellement manqué ! J’enchaîne rapidement après m’être calmée.
- Et comment que je m’en souviens ! Il y avait tout un tas de monde, et moi je me sentais toute petite au milieu de cette foule. Et tu m’as dit de ne pas m’en faire, que tu me protégerais, en bon chevalier. Et je me souviens t’avoir répondu “si tu promets de rester près de moi Faris, je n’ai plus peur” ou quelque chose comme ça. Et c’était tellement bien !
J’ai encore des yeux pleins les étoiles en repensant à cette journée. C’est probablement mon meilleur souvenir. C’était la première fois que j’étais loin de ma mère, raison pour laquelle je me sentais moins sécurisée. Mais la simple présence de mon frère de coeur avait suffi à balayer mes appréhensions. C’était ça, le super pouvoir d’Elessar !
- C’est dingue, ça fait seulement deux ans ! Il s’est passé tellement de choses depuis…
Oui. Tellement de choses. Des bonnes. Des horribles. Mon engouement chute brutalement alors que je reprends contact avec le présent. Ce souvenir, c’était le dernier avec Faris, avant que… Avant qu’on quitte l’Egypte. La dure réalité me rattrape subitement. Je sens ma gorge se nouer et l’angoisse qui pointe le bout de son nez.
- Je vais prendre un thé à la menthe.
Je pose la carte devant moi, mon choix désormais arrêté. Mais cette veine distraction ne suffit pas. Je sens la terreur qui m’étreint le coeur, chassant toute joie de mon être. J’en ai marre. Chaque fois que je connais des moments de pur bonheur, il suffit d’un instant pour virer à l’opposé. Pourquoi doit-elle toujours me gâcher les bons moments ? Quand cela va-t-il cesser ? J’aimerais tellement que tout soit comme avant...
"Désillusion"
Etilya sur DK RPG
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Dim 1 Mar 2020 - 1:31
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
Les gestes que fait sa cousine ne font qu’élargir encore un peu plus le sourire sur le visage de notre kiwi. Cette ballade lui a visiblement fait un bien fou et lui a plu, probablement plus que de raison selon les critères de sa tante d’ailleurs. Il faudra donc recommencer rapidement pour continuer de partager de bons moments en famille. Vous connaissez suffisamment notre ami pour savoir la place de la famille dans son cœur. Et n’argumentez pas avec l’adage, loin des yeux, loin du cœur, vous savez que ce n’est pas vrai pour lui.
Avec elle, Elessar rit de bon cœur lorsqu’elle affirme ne pas être prête à le supporter. Bien entendu qu’il sait pertinemment que c’est faux et que c’est même tout le contraire. Mais voir korari sourire, rire et aussi rayonnante est un vrai régal à ses yeux. Rien ne vaut un moment comme celui-ci, simple et pourtant terriblement marquant de part sa joie. L’hilarité passée, la plus jeune continue ses réponses, se remémorant cette soirée particulière et les sentiments qui vont de paire avec. Notre ami aussi s’en souvient très bien. Deux semaines, c’était le temps qu’il lui avait fallu pour obtenir l’accord de sa aunt Nawel et de son mari, pour pouvoir emmener Farah avec lui. Un très long temps d’argumentation pour lui, qui n’en avait pas l’habitude. Pourquoi avoir besoin d’argumenter pour aller voir au cinéma la Middle Earth ? Elessar ne l’avait pas compris et ne le comprendra probablement jamais. Vous comprenez, vous, aisément le pourquoi, rien qu’à son prénom. Middle Earth est autant chez lui, que sa Nouvelle-Zélande natale ou encore l’Irlande sa patrie d’adoption.
Sa cousine souligne que le temps, depuis cet évènement, n’est pas si énorme, seulement deux ans au final. Cependant deux ans, cela peut être aussi très long et très riche comme période. Preuve en est, notre jeune ami a changé de travail, déménagé, redevenu célibataire et quitter le service du Conseil Territorial de Nouvelle-Zélande. Que de changement en pourtant si peu de temps ! Notre dragon voit, comme vous, le changement s’opérer sur le visage de la jeune fille. Un changement qui n’augure absolument rien de bon à ses yeux.
Un voile passe sur les yeux de sa cousine, semblant la ramener très loin à des instants douloureux pour elle. Presque imperceptiblement, elle déglutit de manière plus appuyée comme si sa gorge se serrait pour ne rien laisser passer. Lorsque le voile dans son regard se déchire, c’est une angoisse sourde et profonde qui peut se livre. Elessar est perplexe et en même temps terriblement inquiet. Que venait-il de se passer pour passer ainsi du rire et de la bonne humeur, à l’angoisse la plus oppressante ?
Le choix, brusque, de sa boisson ne trompe que les autres clients et le serveur approchant, mais pas notre ami. Quelque chose cloche, et ce quelque chose dont il ignore encore l’essence, est en train de ronger de l’intérieur sa cousine. Il ne lui effleure même pas un instant de laisser ce truc la dévorer sans réagir. Notre panda ne sait pourtant pas s’il pourra l’aider, ou l’épauler, mais il ne se dérobera pas. Elle est sa sœur de cœur, jamais il ne la lâchera.
Il ne relève cependant pas de suite le changement à haute voix. Le serveur arrive pour prendre la commande, et Elessar choisit d’offrir encore un peu de temps à korari. Il sent, plus qu’il ne sait, que la suite de ce verre va être compliquée et probablement chargée en émotion.
« Nous allons prendre un thé à la menthe et un thé au citron. Merci. »
Le serveur repart comme il est venu, la commande prise en plus. Avec un regard bienveillant, notre changelin regarde sa cousine et pose sa main sur la sienne. Vous le devinez, il va jouer carte sur table. Peut-être est-ce trop tôt me direz-vous, ou peut-être pas. La seule chose dont est convaincu notre ami, c’est que sa cousine ne va pas bien. Et il ne compte pas la laisser ainsi.
« Korari, je vois bien que quelque chose te ronge de l’intérieur. Je sais qu’avec aunt Nawel vous êtes partie précipitamment d’Egypte, j’en ignore la raison. Mais peu importe, si tu veux m’en parler sache que jamais je ne te jugerai. Tu es ma petite sœur de cœur, ma petite fleur Korari. Je suis là pour t’épauler quand tu en as besoin, pour te faire rire, te soutenir ou essuyer tes larmes.
Tu peux tout me dire, et je peux tout entendre venant de toi. Quoi qu’il se soit passé, ou dit, je suis là maintenant et je ferai tout pour te protéger. Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider à te sentir mieux ? »
Vous êtes touchés par ces mots, car vous ne doutez pas de leur sincérité. Vous avez en cela totalement raison, Elessar est on ne peut plus vrai. Sa cousine pourrait être responsable des pires atrocités, qu’il trouverait encore le moyen de la défendre et d’être de son côté. Cela peut vous semblez un peu fou, mais Farah est la sœur qu’il n’a pas eue. La petite sœur qu’il voudra toujours protéger, même si elle est capable de se défendre seule. Les petits-amis futurs n’ont qu’à bien se tenir, parce que le kiwi les aura à l’œil.
Gare à celui qui fera du mal à Kokari.
Avec elle, Elessar rit de bon cœur lorsqu’elle affirme ne pas être prête à le supporter. Bien entendu qu’il sait pertinemment que c’est faux et que c’est même tout le contraire. Mais voir korari sourire, rire et aussi rayonnante est un vrai régal à ses yeux. Rien ne vaut un moment comme celui-ci, simple et pourtant terriblement marquant de part sa joie. L’hilarité passée, la plus jeune continue ses réponses, se remémorant cette soirée particulière et les sentiments qui vont de paire avec. Notre ami aussi s’en souvient très bien. Deux semaines, c’était le temps qu’il lui avait fallu pour obtenir l’accord de sa aunt Nawel et de son mari, pour pouvoir emmener Farah avec lui. Un très long temps d’argumentation pour lui, qui n’en avait pas l’habitude. Pourquoi avoir besoin d’argumenter pour aller voir au cinéma la Middle Earth ? Elessar ne l’avait pas compris et ne le comprendra probablement jamais. Vous comprenez, vous, aisément le pourquoi, rien qu’à son prénom. Middle Earth est autant chez lui, que sa Nouvelle-Zélande natale ou encore l’Irlande sa patrie d’adoption.
Sa cousine souligne que le temps, depuis cet évènement, n’est pas si énorme, seulement deux ans au final. Cependant deux ans, cela peut être aussi très long et très riche comme période. Preuve en est, notre jeune ami a changé de travail, déménagé, redevenu célibataire et quitter le service du Conseil Territorial de Nouvelle-Zélande. Que de changement en pourtant si peu de temps ! Notre dragon voit, comme vous, le changement s’opérer sur le visage de la jeune fille. Un changement qui n’augure absolument rien de bon à ses yeux.
Un voile passe sur les yeux de sa cousine, semblant la ramener très loin à des instants douloureux pour elle. Presque imperceptiblement, elle déglutit de manière plus appuyée comme si sa gorge se serrait pour ne rien laisser passer. Lorsque le voile dans son regard se déchire, c’est une angoisse sourde et profonde qui peut se livre. Elessar est perplexe et en même temps terriblement inquiet. Que venait-il de se passer pour passer ainsi du rire et de la bonne humeur, à l’angoisse la plus oppressante ?
Le choix, brusque, de sa boisson ne trompe que les autres clients et le serveur approchant, mais pas notre ami. Quelque chose cloche, et ce quelque chose dont il ignore encore l’essence, est en train de ronger de l’intérieur sa cousine. Il ne lui effleure même pas un instant de laisser ce truc la dévorer sans réagir. Notre panda ne sait pourtant pas s’il pourra l’aider, ou l’épauler, mais il ne se dérobera pas. Elle est sa sœur de cœur, jamais il ne la lâchera.
Il ne relève cependant pas de suite le changement à haute voix. Le serveur arrive pour prendre la commande, et Elessar choisit d’offrir encore un peu de temps à korari. Il sent, plus qu’il ne sait, que la suite de ce verre va être compliquée et probablement chargée en émotion.
« Nous allons prendre un thé à la menthe et un thé au citron. Merci. »
Le serveur repart comme il est venu, la commande prise en plus. Avec un regard bienveillant, notre changelin regarde sa cousine et pose sa main sur la sienne. Vous le devinez, il va jouer carte sur table. Peut-être est-ce trop tôt me direz-vous, ou peut-être pas. La seule chose dont est convaincu notre ami, c’est que sa cousine ne va pas bien. Et il ne compte pas la laisser ainsi.
« Korari, je vois bien que quelque chose te ronge de l’intérieur. Je sais qu’avec aunt Nawel vous êtes partie précipitamment d’Egypte, j’en ignore la raison. Mais peu importe, si tu veux m’en parler sache que jamais je ne te jugerai. Tu es ma petite sœur de cœur, ma petite fleur Korari. Je suis là pour t’épauler quand tu en as besoin, pour te faire rire, te soutenir ou essuyer tes larmes.
Tu peux tout me dire, et je peux tout entendre venant de toi. Quoi qu’il se soit passé, ou dit, je suis là maintenant et je ferai tout pour te protéger. Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider à te sentir mieux ? »
Vous êtes touchés par ces mots, car vous ne doutez pas de leur sincérité. Vous avez en cela totalement raison, Elessar est on ne peut plus vrai. Sa cousine pourrait être responsable des pires atrocités, qu’il trouverait encore le moyen de la défendre et d’être de son côté. Cela peut vous semblez un peu fou, mais Farah est la sœur qu’il n’a pas eue. La petite sœur qu’il voudra toujours protéger, même si elle est capable de se défendre seule. Les petits-amis futurs n’ont qu’à bien se tenir, parce que le kiwi les aura à l’œil.
Gare à celui qui fera du mal à Kokari.
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