La petite fleur et le chevalier (18/04/2018)
2 participants
Page 2 sur 2 • 1, 2
Farah Neferet Assaad#103404#103404#103404#103404#103404#103404#103404
Changelin Serpent - Civil
Race : Changelin cobra égyptien
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Dim 8 Mar 2020 - 18:07
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
Faris n’est pas dupe. Je n’ai jamais pu lui mentir, il repère mes fausses vérité dix kilomètres à la ronde. Cacher la vérité, par contre… j’ai réussi, jusque là. Mais nous ne nous sommes pas vu pendant deux ans. Pas depuis ce qu’il s’est passé au Caire. Cela fait seulement une demi-heure à peine que nous sommes de nouveau ensemble, tous les deux. Alors, ça va durer encore combien de temps ? Plus beaucoup, j’en ai peur. C’est mon cousin adoré. Mon chevalier protecteur. Mon grand frère de coeur. Je ne vais pas réussir éternellement à le tenir éloigné.
Mes yeux bleus sont rivés sur la table. Je n’ose plus le regarder, de peur qu’il ne puisse lire en moi comme dans un livre. Je sens sa main se poser sur la mienne ; ce simple contact m’arrache un frisson. Mais je ne bouge pas. Je reste immobile, comme une statue de terre cuite, en proie à un conflit intérieur. Ne pas pleurer. Ne pas céder. Ne pas le mettre dans la confidence.
Mais ses premiers mots ont vite raison de ma volonté. Mon menton commence à trembler. L’Egypte. Ma terre natale. Mon pays adoré. Et qui pourtant me terrifie aujourd’hui. Je ferme les yeux, comme si cela suffirait pour chasser les images qui remontent à la surface. Je ne veux plus voir Baba qui me tourne le dos. Ni cet imam. Ni cet… homme… Je serre mon poing libre, tandis que la main sous celle de mon cousin commence à trembler. Il suffit qu’il dise le mot “larmes” pour qu’elles se mettent à couler, comme invoquées.
“Tu peux tout me dire”. Je ne sais pas, Elessar, si je peux tout te dire. Je ne sais pas si je veux te le dire. Je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais pas si ça, tu peux l’entendre. Il y a des choses qui ne se disent pas. Ne se comprennent pas. C’est un lourd secret, peut-être trop pour mes frêles épaules, mais… Mais je ne veux pas qu’il te fasse du mal, Faris… J’aimerais tellement te dire tout ça, Faris. Mais je ne peux pas… Mes lèvres sont scellées par la douleur. Par le chagrin. Par la peur.
Finalement les derniers mots de mon cousin viennent à bout de mon mutisme. J’ouvre la bouche pour laisser échapper un gémissement, suivi d’un sanglot. Mon poing droit est tant serré que je sens les ongles qui me rentrent dans la paume. Mais ça ne me fait pas mal. Rien ne pourrait faire plus mal que ce qui m’étreint le coeur. Tout le reste n’est qu’artifice à côté.
Les mots sortent, saccadés, de ma bouche, alors que mon corps entier est secoué par les sanglots. Mon cousin se précipite à côté de moi pour m’entourer de ses bras protecteurs, dans une veine tentative de consolation. Cette fois, pas de révulsion, pas de résistance. Je me laisse aller contre lui, calant ma tête dans le creux de son épaule. Chaque inspiration est plus douloureuse que la précédente alors que je cherche mon souffle, coupé par ce torrent de larmes. Une main agrippée au col de mon cousin, l’autre serré contre ma poitrine meurtrie, je lutte avec peine. Et quand, enfin, l’air semble retrouver sa route vers mes poumons, je tente le coup.
Oh, Elessar… Comment te dire ? Je ne sais pas par où commencer… C’est tellement dur… Tellement compliqué… Au souvenir de cette ignoble trahison, une nouvelle pointe de douleur me transperce le coeur. J’étouffe un sanglot en retenant ma respiration, crispant les doigts sur mon buste, les yeux clos. Je ne sais comment m’extirper de cet état. Nous aurions dû profiter de ces retrouvailles. Pourquoi je n’y arrive pas ? J’ai réussi à parler à Yamada-san, ma psychologue, après deux séances. En quoi est-ce plus difficile ici ? Parce que Elessar me connaît depuis toute petite. Est-ce que je ne lui fais pas confiance ? Si, bien sûr que si. Mais pourquoi je n’y arrive pas ? Est-ce par peur d’être jugée ? Il n’est pas comme ça… La honte ? Oui, mais… ce n’est pas ça. La peur ? De quoi ai-je peur ? Que ce ne soit plus pareil… Mais ce n’est déjà plus pareil, n’est-ce pas ?
Les mots ne s’alignent pas comme je le voudrais. Mon cerveau ordonne quelque chose, mais mon corps en fait tout autre. Mes pensées s’embrouillent alors que je me débats contre moi-même. Je serre les dents. En parlant dans ma langue natale, je gagne un peu de réconfort ; personne ici, à part mon cousin, ne pourra comprendre ce que je dis.
Mon discours est sans cesse entrecoupé de sanglots. Chaque mot me brûle un peu plus la langue, me perce un peu plus le coeur que le précédent. ça fait si mal. Mais je ne peux pas m’arrêter là. Je ne peux plus faire marche arrière. Je ne peux que continuer, même si c’est une torture.
Je pousse un nouveau gémissement après cet aveu douloureux, alors que les souvenirs rejaillissent. Les sensations aussi ; sur ma poitrine, sur mes cuisses, entre mes jambes... Mon corps frissonne de dégoût et de révulsion. Je ne sais pas s’il a tout compris… mon discours était tellement saccadé, incohérent. Il manque beaucoup d’éléments et de détail pour comprendre ce qu’il s’est précisément passé. Mais pour l’instant je n’arrive plus à parler. C’est si dur, et ça fait si mal…
Mes yeux bleus sont rivés sur la table. Je n’ose plus le regarder, de peur qu’il ne puisse lire en moi comme dans un livre. Je sens sa main se poser sur la mienne ; ce simple contact m’arrache un frisson. Mais je ne bouge pas. Je reste immobile, comme une statue de terre cuite, en proie à un conflit intérieur. Ne pas pleurer. Ne pas céder. Ne pas le mettre dans la confidence.
Mais ses premiers mots ont vite raison de ma volonté. Mon menton commence à trembler. L’Egypte. Ma terre natale. Mon pays adoré. Et qui pourtant me terrifie aujourd’hui. Je ferme les yeux, comme si cela suffirait pour chasser les images qui remontent à la surface. Je ne veux plus voir Baba qui me tourne le dos. Ni cet imam. Ni cet… homme… Je serre mon poing libre, tandis que la main sous celle de mon cousin commence à trembler. Il suffit qu’il dise le mot “larmes” pour qu’elles se mettent à couler, comme invoquées.
“Tu peux tout me dire”. Je ne sais pas, Elessar, si je peux tout te dire. Je ne sais pas si je veux te le dire. Je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais pas si ça, tu peux l’entendre. Il y a des choses qui ne se disent pas. Ne se comprennent pas. C’est un lourd secret, peut-être trop pour mes frêles épaules, mais… Mais je ne veux pas qu’il te fasse du mal, Faris… J’aimerais tellement te dire tout ça, Faris. Mais je ne peux pas… Mes lèvres sont scellées par la douleur. Par le chagrin. Par la peur.
Finalement les derniers mots de mon cousin viennent à bout de mon mutisme. J’ouvre la bouche pour laisser échapper un gémissement, suivi d’un sanglot. Mon poing droit est tant serré que je sens les ongles qui me rentrent dans la paume. Mais ça ne me fait pas mal. Rien ne pourrait faire plus mal que ce qui m’étreint le coeur. Tout le reste n’est qu’artifice à côté.
- Je… je sais p-pas… Faris…
Les mots sortent, saccadés, de ma bouche, alors que mon corps entier est secoué par les sanglots. Mon cousin se précipite à côté de moi pour m’entourer de ses bras protecteurs, dans une veine tentative de consolation. Cette fois, pas de révulsion, pas de résistance. Je me laisse aller contre lui, calant ma tête dans le creux de son épaule. Chaque inspiration est plus douloureuse que la précédente alors que je cherche mon souffle, coupé par ce torrent de larmes. Une main agrippée au col de mon cousin, l’autre serré contre ma poitrine meurtrie, je lutte avec peine. Et quand, enfin, l’air semble retrouver sa route vers mes poumons, je tente le coup.
- Baba… Baba…
Oh, Elessar… Comment te dire ? Je ne sais pas par où commencer… C’est tellement dur… Tellement compliqué… Au souvenir de cette ignoble trahison, une nouvelle pointe de douleur me transperce le coeur. J’étouffe un sanglot en retenant ma respiration, crispant les doigts sur mon buste, les yeux clos. Je ne sais comment m’extirper de cet état. Nous aurions dû profiter de ces retrouvailles. Pourquoi je n’y arrive pas ? J’ai réussi à parler à Yamada-san, ma psychologue, après deux séances. En quoi est-ce plus difficile ici ? Parce que Elessar me connaît depuis toute petite. Est-ce que je ne lui fais pas confiance ? Si, bien sûr que si. Mais pourquoi je n’y arrive pas ? Est-ce par peur d’être jugée ? Il n’est pas comme ça… La honte ? Oui, mais… ce n’est pas ça. La peur ? De quoi ai-je peur ? Que ce ne soit plus pareil… Mais ce n’est déjà plus pareil, n’est-ce pas ?
- Baba, il… Il a…Il a... Cet homme…
Les mots ne s’alignent pas comme je le voudrais. Mon cerveau ordonne quelque chose, mais mon corps en fait tout autre. Mes pensées s’embrouillent alors que je me débats contre moi-même. Je serre les dents. En parlant dans ma langue natale, je gagne un peu de réconfort ; personne ici, à part mon cousin, ne pourra comprendre ce que je dis.
- Je… Il… me l’a... présenté… Mais… je voulais... pas... Baba… était fâché…
Mon discours est sans cesse entrecoupé de sanglots. Chaque mot me brûle un peu plus la langue, me perce un peu plus le coeur que le précédent. ça fait si mal. Mais je ne peux pas m’arrêter là. Je ne peux plus faire marche arrière. Je ne peux que continuer, même si c’est une torture.
- Alors… Il… Il… Il m’a... obligée…
Je pousse un nouveau gémissement après cet aveu douloureux, alors que les souvenirs rejaillissent. Les sensations aussi ; sur ma poitrine, sur mes cuisses, entre mes jambes... Mon corps frissonne de dégoût et de révulsion. Je ne sais pas s’il a tout compris… mon discours était tellement saccadé, incohérent. Il manque beaucoup d’éléments et de détail pour comprendre ce qu’il s’est précisément passé. Mais pour l’instant je n’arrive plus à parler. C’est si dur, et ça fait si mal…
"Un trop lourd secret"
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#103572#103572#103572#103572#103572#103572#103572
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Mar 31 Mar 2020 - 16:10
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
Vous la voyez l’expression de notre ami ? Oui c’est celle d’un jeune homme désemparé et pris de cours par rapport à la réaction de sa cousine. Ses pleurs étaient inattendus, il était à des années lumières de se douter que ses mots, aussi sincères soient-ils, aient pu déclencher une telle réaction. Son impression, que vous connaissez bien, que ce qui a précipité le départ d’Égypte de son aunt Nawel et de kokari est grave. Et au vu de la réaction actuelle de sa cousine, très grave même. Mais grave jusqu’à quel point ?
Un poing fermé, l’autre tremblant sous celle du Dragon de Komodo, tout cela augmente sans le moindre doute possible l’inquiétude qu’il porte en lui. Vous savez bien que cette dernière monte encore d’un cran lorsque des larmes perlent aux coins des yeux, pour vivre leur vie le long de ses joues et de mourir sur son menton. Que peut-il faire pour la consoler et la rassurer ? Notre ami le panda ignore même ce qui a provoqué une telle réaction. Pourtant il se sent coupable, vous le voyez dans ses yeux. Coupable de quoi ? Il l’ignore encore, mais vous vous le savez.
Sa culpabilité vient du simple fait qu’il sait avoir été absent quand il aurait dû être présent. Quand ou comment n’a plus aucune importance. Elessar était absent lorsque sa cousine avait eu le plus besoin de protection. Cette vérité est ancrée au fond de lui, marquée au fer rouge en lui, et sa conscience ignore comment faire pour la faire partir. Vous ne doutez pas de sa volonté pour faire amende honorable, ni même du fait qu’il mérite son surnom « faris ». Cependant, vous n’ignorez pas pour autant qu’il pourrait, à cet instant précis, faire n’importe quoi pour corriger cela. En aura-t-il l’opportunité ? Seul l’avenir le dira.
Le silence entre eux se brise enfin, mais pas nécessairement pour apaiser la tension muette de la situation. Les mots sortant de la bouche de korari sont hachés, peinant à être audible pleinement, et surtout chargée d’une peine à fendre n’importe quelle armure. Celle d’Elessar est déjà pleine de fissure et ce sentiment poignant n’a aucun mal à se frayer un chemin jusqu’à son cœur pour le serrer sans ménagement. Il la laisse s’agripper de toutes ses forces à son col et partiellement se blottir contre lui. La patience n’est pas dans son tempérament, mais là il est intimement convaincu qu’il doit la laisser aller au bout de ses mots. Sa cousine n’a pas besoin de mots, mais d’écoute et il va lui offrir cette oreille sans rechigner.
Un mot émerge plus que les autres « baba ». Le jeune Dragon sait que sa cousine lui parle de son oncle. Il a toujours eu plus ou moins de mal avec cet homme, sans forcément se l’expliquer. Avec le temps, le changelin avait finit par se dire que l’éloignement géographique et la différence culturelle étaient responsable de ce fait ... Mais si ce n’était pas le cas ? Si son instinct, lui ayant toujours intimé de se méfier de lui, avait raison ? Un frisson désagréable lui parcourt l’échine. Son oncle serait-il décédé ? Possible, sa cousine l’avait toujours adoré, sa perte pourrait être responsable de ce flot de larmes. Mais n’aurait-il pas été prévenu par sa tante au moins, ou à défaut son grand-père ? Si certainement. Le panda est un peu perdu. Si on oncle n’était pas décédé, pourquoi son évocation mettait korari dans cet état proche de la crise ?
Une hypothèse effleure son esprit et notre ami refuse de lui accorder le moindre crédit. Et pourtant, vous qui le connaissez mieux que personne, vous savez que son instinct est sûr et lui hurle la vérité. C’est souvent bien plus simple d’ignorer les faits, de fermer les yeux et de ne pas affronter la vérité. Néanmoins Elessar ne fait pas partis des gens avançant à reculons toute leur vie. Il avance de front, quitte à avoir mal, quitte à y laisser des écailles sur le chemin. Pour sa cousine, le Dragon de Komodo qu’il est serait prêt à absolument tout.
Il ne parle pas, reste muet face à ce torrent de peine et de douleur. Il n’est pas certain de pouvoir trouver les mots de toute façon présentement. Alors notre ami préfère montrer à sa cousine qu’il est là par de petits gestes simples. Rien de déplacé, que des gestes qu’un grand frère pourrait faire pour tenter d’apaiser sa cadette. Délicatement, il l’enlace pour le caler un peu plus contre lui. Avec l’une de ses mains, il lui caresse les cheveux avec douceur. Il appuie son menton contre son front, après y avoir déposé un baiser. Il espère que cela pourra l’aider un peu à s’apaiser.
Korari recommence à parler. Les mots sont toujours fuyant et hachés, donnant l’impression de ne pas être dans l’ordre où il le devrait. Les phrases se suivent, presque incompréhensibles car des mots sautent au grès des pleurs et des pensées chaotiques de la jeune fille. L’arabe reprend rapidement ses droits. Elessar le maîtrise bien, même s’il ne le pratique pas souvent et comprends les mots qui lui parviennent. Son cerveau, cependant, refuse encore l’évidence. Comme s’il n’était pas prêt à l’affronter. Vous le savez, on ne choisit que rarement ce que l’on souhaite entendre dans ce genre de cas, que l’on y soit prêt ... ou non.
Tout en continuant de la réconforter comme il le peut, notre Dragon réagence les mots mentalement. Il devine alors que son oncle n’est pas l’unique coupable de l’état de fragilité de sa cousine. Un autre homme fait parti du tableau, bien sombre qui se dessine devant lui à mesure que les mots arrivent. Qu’est-ce que son oncle a bien pu faire ? Et cet homme ? L’imagination est une arme redoutable lorsqu’elle se retourne contre soi-même et notre ami en fait les frais désormais. Il imagine le pire et, malheureusement, il se confirme avec les derniers mots que sa cousine lâche dans un nouveau gémissement.
Elessar a la sensation de n’avoir jamais aussi peu mérité son surnom. Qu’a-t-il d’un chevalier, puisqu’il est absent quand il ne le faudrait pas ?
Farah ne peut voir le visage de son cousin, mais vous vous le pouvez. Il est fermé, et dans ses prunelles la colère, non la rage, s’impose. Vous n’avez aucune peine à déchiffrer ses pensées, qui à elles seules le rendraient coupable et le condamneraient. De plus comment ne pas concevoir sa rage comme légitime ? Lui qui place la famille au-dessous de tout, y compris de la communauté changeline malgré sa dévotion envers elle. Ce que son oncle a obligé sa cousine à faire avec cet homme n’avait au final pas d’impact sur le jeune homme.
Ou plutôt un impact radical et définitif.
L’homme méritait juste de perdre ce qui le rendait fière et de subir la honte le reste de sa vie. Quant à son oncle ... son châtiment ne pourrait jamais faire pardonner, encore moins oublier, sa trahison. Il était un aîné, il devait guider et prendre soin des plus jeunes, encore plus de son enfant, et il osait la trahir et meurtrir ? Son oncle l’ignorait encore mais il venait de se faire un ennemi mortel et tenace. Vous qui avez baigné dans la culture maorie avec notre Dragon, vous savez qu’un guerrier maori est redoutable, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de venger sa tribu ou de la protéger. Vous qui avez connaissance du peu de patience de notre ami kiwi, vous percevez sans doute ses intentions concernant ce félon. Parallèlement, vous savez qu’il attendra, puisque la vengeance est un plat qui se mange froid ... même glacé s’il le faut. Son oncle va commencer par avoir une visite par des amis que notre panda possède et qui, sous des regards, ne sont ni fréquentables ni recommandables. Après tout, vous les avez déjà vu ces lascars du temps où Elessar dérapait après le décès de ses parents. Parfois des amitiés improbables naissent, et celles-ci en font partis.
Une chose est sûre et gravée dans le marbre : son oncle paiera sa félonie au centuple.
L’expression d’Elessar se radoucit pour devenir peinée, mais rassurante. Il sert un peu plus sa cousine contre lui et redépose un baiser sur ton front. Cette fois ce n’est pas son menton qu’il appuie dessus le sien, tandis que d’une main il essuie les larmes des joues de sa cousine. Et c’est dans sa langue maternelle, à elle, qu’il s’exprime pour tenter de la rassurer et de l’apaiser un peu.
« Je suis désolé de ne pas avoir été là korari. Tu n’es pas obligée de m’en dire plus si tu ne te sens pas de le faire. Tu n’as pas à avoir honte, ni peur ... tu ... tu n’es pas coupable de ce qui s’est passé. »
C’est la vérité, autant que sa culpabilité nouvelle, qui pousse notre ami à lui dire ses mots. Il a raison, vous n’en doutez pas, même si ce n’est pas aussi simple à admettre. Se reconstruire après une telle trahison est long et complexe, certaines personnes n’y arrivent tout simplement pas. Elessar ne compte pas laisser sa cousine s’enfoncer, il l’aidera à s’en sortir. Peu importe le temps qu’il faudra pour, il sera là. Après tout, c’est pour elle et sa tante qu’il a déménagé dans cette ville.
« Chut ... calme-toi. Tu ne crains rien ici. Personne ne peut te faire de mal. Ni ta mère, ni moi ne te laisseront sans défense korari. Tu es en sécurité. Ca va aller ... je te promets que ça va aller. Ca ... prendra du temps, mais tu es forte korari. Plus que tu ne le crois ou ne le penses. »
Le serveur arrive alors et pose leurs boissons devant eux sur la table avant de repartir. Vous qui observez toute la scène, vous savez que ni korari ni notre panda ne l’a réellement noté. Comment leur en vouloir ? Ils ont autre chose à penser.
Un poing fermé, l’autre tremblant sous celle du Dragon de Komodo, tout cela augmente sans le moindre doute possible l’inquiétude qu’il porte en lui. Vous savez bien que cette dernière monte encore d’un cran lorsque des larmes perlent aux coins des yeux, pour vivre leur vie le long de ses joues et de mourir sur son menton. Que peut-il faire pour la consoler et la rassurer ? Notre ami le panda ignore même ce qui a provoqué une telle réaction. Pourtant il se sent coupable, vous le voyez dans ses yeux. Coupable de quoi ? Il l’ignore encore, mais vous vous le savez.
Sa culpabilité vient du simple fait qu’il sait avoir été absent quand il aurait dû être présent. Quand ou comment n’a plus aucune importance. Elessar était absent lorsque sa cousine avait eu le plus besoin de protection. Cette vérité est ancrée au fond de lui, marquée au fer rouge en lui, et sa conscience ignore comment faire pour la faire partir. Vous ne doutez pas de sa volonté pour faire amende honorable, ni même du fait qu’il mérite son surnom « faris ». Cependant, vous n’ignorez pas pour autant qu’il pourrait, à cet instant précis, faire n’importe quoi pour corriger cela. En aura-t-il l’opportunité ? Seul l’avenir le dira.
Le silence entre eux se brise enfin, mais pas nécessairement pour apaiser la tension muette de la situation. Les mots sortant de la bouche de korari sont hachés, peinant à être audible pleinement, et surtout chargée d’une peine à fendre n’importe quelle armure. Celle d’Elessar est déjà pleine de fissure et ce sentiment poignant n’a aucun mal à se frayer un chemin jusqu’à son cœur pour le serrer sans ménagement. Il la laisse s’agripper de toutes ses forces à son col et partiellement se blottir contre lui. La patience n’est pas dans son tempérament, mais là il est intimement convaincu qu’il doit la laisser aller au bout de ses mots. Sa cousine n’a pas besoin de mots, mais d’écoute et il va lui offrir cette oreille sans rechigner.
Un mot émerge plus que les autres « baba ». Le jeune Dragon sait que sa cousine lui parle de son oncle. Il a toujours eu plus ou moins de mal avec cet homme, sans forcément se l’expliquer. Avec le temps, le changelin avait finit par se dire que l’éloignement géographique et la différence culturelle étaient responsable de ce fait ... Mais si ce n’était pas le cas ? Si son instinct, lui ayant toujours intimé de se méfier de lui, avait raison ? Un frisson désagréable lui parcourt l’échine. Son oncle serait-il décédé ? Possible, sa cousine l’avait toujours adoré, sa perte pourrait être responsable de ce flot de larmes. Mais n’aurait-il pas été prévenu par sa tante au moins, ou à défaut son grand-père ? Si certainement. Le panda est un peu perdu. Si on oncle n’était pas décédé, pourquoi son évocation mettait korari dans cet état proche de la crise ?
Une hypothèse effleure son esprit et notre ami refuse de lui accorder le moindre crédit. Et pourtant, vous qui le connaissez mieux que personne, vous savez que son instinct est sûr et lui hurle la vérité. C’est souvent bien plus simple d’ignorer les faits, de fermer les yeux et de ne pas affronter la vérité. Néanmoins Elessar ne fait pas partis des gens avançant à reculons toute leur vie. Il avance de front, quitte à avoir mal, quitte à y laisser des écailles sur le chemin. Pour sa cousine, le Dragon de Komodo qu’il est serait prêt à absolument tout.
Il ne parle pas, reste muet face à ce torrent de peine et de douleur. Il n’est pas certain de pouvoir trouver les mots de toute façon présentement. Alors notre ami préfère montrer à sa cousine qu’il est là par de petits gestes simples. Rien de déplacé, que des gestes qu’un grand frère pourrait faire pour tenter d’apaiser sa cadette. Délicatement, il l’enlace pour le caler un peu plus contre lui. Avec l’une de ses mains, il lui caresse les cheveux avec douceur. Il appuie son menton contre son front, après y avoir déposé un baiser. Il espère que cela pourra l’aider un peu à s’apaiser.
Korari recommence à parler. Les mots sont toujours fuyant et hachés, donnant l’impression de ne pas être dans l’ordre où il le devrait. Les phrases se suivent, presque incompréhensibles car des mots sautent au grès des pleurs et des pensées chaotiques de la jeune fille. L’arabe reprend rapidement ses droits. Elessar le maîtrise bien, même s’il ne le pratique pas souvent et comprends les mots qui lui parviennent. Son cerveau, cependant, refuse encore l’évidence. Comme s’il n’était pas prêt à l’affronter. Vous le savez, on ne choisit que rarement ce que l’on souhaite entendre dans ce genre de cas, que l’on y soit prêt ... ou non.
Tout en continuant de la réconforter comme il le peut, notre Dragon réagence les mots mentalement. Il devine alors que son oncle n’est pas l’unique coupable de l’état de fragilité de sa cousine. Un autre homme fait parti du tableau, bien sombre qui se dessine devant lui à mesure que les mots arrivent. Qu’est-ce que son oncle a bien pu faire ? Et cet homme ? L’imagination est une arme redoutable lorsqu’elle se retourne contre soi-même et notre ami en fait les frais désormais. Il imagine le pire et, malheureusement, il se confirme avec les derniers mots que sa cousine lâche dans un nouveau gémissement.
Elessar a la sensation de n’avoir jamais aussi peu mérité son surnom. Qu’a-t-il d’un chevalier, puisqu’il est absent quand il ne le faudrait pas ?
Farah ne peut voir le visage de son cousin, mais vous vous le pouvez. Il est fermé, et dans ses prunelles la colère, non la rage, s’impose. Vous n’avez aucune peine à déchiffrer ses pensées, qui à elles seules le rendraient coupable et le condamneraient. De plus comment ne pas concevoir sa rage comme légitime ? Lui qui place la famille au-dessous de tout, y compris de la communauté changeline malgré sa dévotion envers elle. Ce que son oncle a obligé sa cousine à faire avec cet homme n’avait au final pas d’impact sur le jeune homme.
Ou plutôt un impact radical et définitif.
L’homme méritait juste de perdre ce qui le rendait fière et de subir la honte le reste de sa vie. Quant à son oncle ... son châtiment ne pourrait jamais faire pardonner, encore moins oublier, sa trahison. Il était un aîné, il devait guider et prendre soin des plus jeunes, encore plus de son enfant, et il osait la trahir et meurtrir ? Son oncle l’ignorait encore mais il venait de se faire un ennemi mortel et tenace. Vous qui avez baigné dans la culture maorie avec notre Dragon, vous savez qu’un guerrier maori est redoutable, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de venger sa tribu ou de la protéger. Vous qui avez connaissance du peu de patience de notre ami kiwi, vous percevez sans doute ses intentions concernant ce félon. Parallèlement, vous savez qu’il attendra, puisque la vengeance est un plat qui se mange froid ... même glacé s’il le faut. Son oncle va commencer par avoir une visite par des amis que notre panda possède et qui, sous des regards, ne sont ni fréquentables ni recommandables. Après tout, vous les avez déjà vu ces lascars du temps où Elessar dérapait après le décès de ses parents. Parfois des amitiés improbables naissent, et celles-ci en font partis.
Une chose est sûre et gravée dans le marbre : son oncle paiera sa félonie au centuple.
L’expression d’Elessar se radoucit pour devenir peinée, mais rassurante. Il sert un peu plus sa cousine contre lui et redépose un baiser sur ton front. Cette fois ce n’est pas son menton qu’il appuie dessus le sien, tandis que d’une main il essuie les larmes des joues de sa cousine. Et c’est dans sa langue maternelle, à elle, qu’il s’exprime pour tenter de la rassurer et de l’apaiser un peu.
« Je suis désolé de ne pas avoir été là korari. Tu n’es pas obligée de m’en dire plus si tu ne te sens pas de le faire. Tu n’as pas à avoir honte, ni peur ... tu ... tu n’es pas coupable de ce qui s’est passé. »
C’est la vérité, autant que sa culpabilité nouvelle, qui pousse notre ami à lui dire ses mots. Il a raison, vous n’en doutez pas, même si ce n’est pas aussi simple à admettre. Se reconstruire après une telle trahison est long et complexe, certaines personnes n’y arrivent tout simplement pas. Elessar ne compte pas laisser sa cousine s’enfoncer, il l’aidera à s’en sortir. Peu importe le temps qu’il faudra pour, il sera là. Après tout, c’est pour elle et sa tante qu’il a déménagé dans cette ville.
« Chut ... calme-toi. Tu ne crains rien ici. Personne ne peut te faire de mal. Ni ta mère, ni moi ne te laisseront sans défense korari. Tu es en sécurité. Ca va aller ... je te promets que ça va aller. Ca ... prendra du temps, mais tu es forte korari. Plus que tu ne le crois ou ne le penses. »
Le serveur arrive alors et pose leurs boissons devant eux sur la table avant de repartir. Vous qui observez toute la scène, vous savez que ni korari ni notre panda ne l’a réellement noté. Comment leur en vouloir ? Ils ont autre chose à penser.
"Présence rassurante"
Etilya sur DK RPG
Farah Neferet Assaad#103642#103642#103642#103642#103642#103642#103642
Changelin Serpent - Civil
Race : Changelin cobra égyptien
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Sam 4 Avr 2020 - 15:52
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
L’angoisse m’étreint le coeur tel un boa étouffant sa proie. Je m’enfonce dans une profonde détresse, malgré les bras chaleureux de mon cousin. Il m’apporte un réconfort certain, pourtant, cela ne semble pas suffisant. Les larmes me brûlent les joues. Je reste longtemps blottie contre lui, tremblante comme une feuille. Je me sens si fragile. J’ai l’impression que le moindre souffle de vent peut me balayer comme un vulgaire fétu de paille. Mon esprit écorché par ce traumatisme est assailli par ces souvenirs dignes d’un cauchemars. J’aimerais tant m’endormir, pour me réveiller lorsque tout serait terminé. Mais ce ne sera jamais fini. Il n’y a aucun moyen de me débarrasser de ça.
Je sens les lèvres de mon cousin sur mon front. Je m’accroche un peu plus à sa chemise. J’ai parlé. Je n’ai pas dit grand chose, mais… Il devrait avoir compris un minimum, je suppose. J’ai parlé… Je ne me sens pas soulagée pour autant. Je m’étais dit que je le serais. Yamada-san m’avait dit que ça lèverait un poids de mon coeur. Mais je n’en ai pas l’impression… Et la raison est simple : je sais que ça fait mal à Faris. Je l’entends à ses mots. Il se dit désolé d’avoir été absent. Il se sent coupable ? Je ne suis pas coupable… Je sais… Mais… Pourquoi ? Cette question me ronge autant que ce que j’ai vécu.
Le corps toujours secoué de sanglots, j’écoute Faris. Je sais que je n’ai pas à avoir peur. Et je n’ai pas vraiment peur, c’est… Je ne sais pas comment l’expliquer. Moi, forte ? Je ne vois pas en quoi…. Ce n’est pas l’image que je renvoie. Et si je l’avais vraiment été, jamais… jamais ça ne serait arrivé… J’aurais pu me défendre, défier mon père, ou je ne sais pas… Je me fais du mal à imaginer autrement cet épisode, je le sais pertinemment. Mais c’est plus fort que moi. J’aurais tellement voulu que tout soit différent… Je ramène mes jambes contre mon torse, me recroquevillant un peu plus dans l’étreinte chaleureuse de mon frère de coeur.
A force de mot doux et de caresse sur ma chevelure, réfugiée dans le cocon protecteur formé par ses bras et son amour, je commence à me calmer un peu. Mes sanglots s’espacent et mes tremblements s’estompent. Pour autant, je demeure immobile contre lui. Je ne veux pas quitter la sécurité de son étreinte. Pliant mon index droit, je viens essuyer mes yeux humides.
C’est idiot de m’excuser. Pourtant, j’ai besoin de le faire. Je me sens responsable de sa douleur, bien que je ne sois pas la fautive dans cette sinistre affaire. Je suis tellement désolée… Mama aussi en souffre… Je ne veux pas être la cause de leur chagrin, mais c’est inévitable…
ça lui fait déjà de la peine de savoir. Mais si en plus il se sent coupable de son absence ce jour-là… Je ne veux pas. Il a déjà eu son lot de souffrances. Je ne veux pas qu’il se fasse du mal avec ces pensées noires. Je n’ai pas dit grand chose, mais il a compris les grandes lignes.
Pourtant, il reste encore quelque chose qu’il ne sait pas. Shani… Il ne sait pas pour Shani… J’aimerais le lui dire. Peut-être qu’il m’aiderait à faire la paix avec moi-même. Car je n’arrive pas à lui donner l’amour qu’elle mérite. Ma mère s’est substituée sur le certificat de naissance. Mais, dans ma religion, aux yeux d’Allah, ça reste ma… fille. Je devrais l’aimer comme se doit une mère. Mais elle me rappelle mon traumatisme. C’est injuste, car elle n’a rien demandé… Et parfois j’ai l’impression, quand son regard bleu se pose sur moi, qu’elle sait. ça me fait mal, autant pour elle que pour moi.
Faris ne sait pas pour Shani. Mais il a déjà mal avec le peu que j’ai dit, ce n’est sans doute pas le moment pour le lui avouer. Alors je préfère garder le silence. Et je reste dans bras, tandis que sur la table, les thés refroidissent, à notre plus grande indifférence.
Je sens les lèvres de mon cousin sur mon front. Je m’accroche un peu plus à sa chemise. J’ai parlé. Je n’ai pas dit grand chose, mais… Il devrait avoir compris un minimum, je suppose. J’ai parlé… Je ne me sens pas soulagée pour autant. Je m’étais dit que je le serais. Yamada-san m’avait dit que ça lèverait un poids de mon coeur. Mais je n’en ai pas l’impression… Et la raison est simple : je sais que ça fait mal à Faris. Je l’entends à ses mots. Il se dit désolé d’avoir été absent. Il se sent coupable ? Je ne suis pas coupable… Je sais… Mais… Pourquoi ? Cette question me ronge autant que ce que j’ai vécu.
Le corps toujours secoué de sanglots, j’écoute Faris. Je sais que je n’ai pas à avoir peur. Et je n’ai pas vraiment peur, c’est… Je ne sais pas comment l’expliquer. Moi, forte ? Je ne vois pas en quoi…. Ce n’est pas l’image que je renvoie. Et si je l’avais vraiment été, jamais… jamais ça ne serait arrivé… J’aurais pu me défendre, défier mon père, ou je ne sais pas… Je me fais du mal à imaginer autrement cet épisode, je le sais pertinemment. Mais c’est plus fort que moi. J’aurais tellement voulu que tout soit différent… Je ramène mes jambes contre mon torse, me recroquevillant un peu plus dans l’étreinte chaleureuse de mon frère de coeur.
A force de mot doux et de caresse sur ma chevelure, réfugiée dans le cocon protecteur formé par ses bras et son amour, je commence à me calmer un peu. Mes sanglots s’espacent et mes tremblements s’estompent. Pour autant, je demeure immobile contre lui. Je ne veux pas quitter la sécurité de son étreinte. Pliant mon index droit, je viens essuyer mes yeux humides.
- P-Pardon… Fa-Faris… Je sais que… ça te fait mal… Je suis d-désolée… Je voulais pas… te faire de la peine...
C’est idiot de m’excuser. Pourtant, j’ai besoin de le faire. Je me sens responsable de sa douleur, bien que je ne sois pas la fautive dans cette sinistre affaire. Je suis tellement désolée… Mama aussi en souffre… Je ne veux pas être la cause de leur chagrin, mais c’est inévitable…
- Et… Ne… Ne te sens pas coupable… Je veux pas que… que tu te ronges… Tu n’y es pour rien…
ça lui fait déjà de la peine de savoir. Mais si en plus il se sent coupable de son absence ce jour-là… Je ne veux pas. Il a déjà eu son lot de souffrances. Je ne veux pas qu’il se fasse du mal avec ces pensées noires. Je n’ai pas dit grand chose, mais il a compris les grandes lignes.
Pourtant, il reste encore quelque chose qu’il ne sait pas. Shani… Il ne sait pas pour Shani… J’aimerais le lui dire. Peut-être qu’il m’aiderait à faire la paix avec moi-même. Car je n’arrive pas à lui donner l’amour qu’elle mérite. Ma mère s’est substituée sur le certificat de naissance. Mais, dans ma religion, aux yeux d’Allah, ça reste ma… fille. Je devrais l’aimer comme se doit une mère. Mais elle me rappelle mon traumatisme. C’est injuste, car elle n’a rien demandé… Et parfois j’ai l’impression, quand son regard bleu se pose sur moi, qu’elle sait. ça me fait mal, autant pour elle que pour moi.
Faris ne sait pas pour Shani. Mais il a déjà mal avec le peu que j’ai dit, ce n’est sans doute pas le moment pour le lui avouer. Alors je préfère garder le silence. Et je reste dans bras, tandis que sur la table, les thés refroidissent, à notre plus grande indifférence.
"Culpabilité"
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#103918#103918#103918#103918#103918#103918#103918
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Dim 26 Avr 2020 - 20:22
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
Korari ramène instinctivement ses jambes contre son torse, pour être le plus possible dans l’étreinte apaisante de notre ami. Le temps passe lentement, en reprenant ses droits et sa capacité à calmer tous les maux, y compris les plus douloureux. Le flot des sanglots diminue et les tremblements incontrôlables avant devient de plus en plus imperceptibles. Le calme revient prendre ses quartiers avec le départ de la tempête. Farah ne bouge pourtant pas des bras de notre panda. Le seul mouvement qu’elle s’autorise est d’essuyer ses yeux encore humides du chagrin qu’elle vient d’avoir.
Les paroles qu’elle prononce par la suite laisse notre dragon sur les fesses. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’excuse de lui faire de la peine, encore moins qu’elle ne souhaite pas qu’il se ronge de culpabilité. Ce n’était pas à elle de penser à lui, pas maintenant, elle devait avant tout penser à elle-même. Dans l’esprit du changelin, il est évident que korari s’occupe bien plus du ressentis de ses proches que du sien. Vous le devinez, notre ami commun cherche déjà une solution pour faire comprendre à sa cousine qu’elle peut aussi se montrer égoïste parfois, que ni lui ni sa tante n’en seraient peinés. Ça arrive à tout le monde d’avoir besoin de penser à soi et uniquement à soi.
Il continue de caresser ses cheveux et de la maintenir contre lui, pensif. Son instinct lui souffle qu’il ne sait pas tout sur cette histoire, même si la compréhension globale de la situation s’est faite. A-t-il envie de connaitre les détails ? Assurément que non. En a-t-il besoin ? Sur ce point, il peut y avoir débat. Pourtant Elessar ne demandera rien, il ne veut pas lui forcer la main. Vous qui connaissez sa cousine, vous ne doutez pas que si elle a la force de les lui donner, il saura tous ce qui s’est passé ce jour-là. En attendant, son imagination fertile fera le travail et n’a rien à envier à la réalité.
Son regard fixe vaguement leurs tasses sur la table, il ne les voit pas réellement. L’esprit de notre dragon est loin, cherchant une logique à cette situation. Sa cousine si gentille et douce, qui n’a jamais fait un pas de côté, et qui subit le pire qu’on puisse faire à une femme. Les dieux de la Terre, du Ciel et des Océans avaient une façon bien à eux de mettre à l’épreuve les gens et cette fois-ci extrêmement cruelle. Il aurait pu admettre, si ce n’est comprendre, que lui subisse un tel châtiment, ou du moins un équivalent. Après tout, pour l’avoir suivi, vous êtes au courant qu’il n’a pas toujours été dans le droit chemin.
« Ne t’en fait dont pas pour moi Korari. Ça ira rassure-toi. Je te mentirai en te disant que je n’ai pas de peine, parce que oui c’est le cas. J’ai de la peine pour toi. Tu es si adorable, gentille et intelligente ... tu n’aurais jamais dû subir ce qu’il t’est arrivé. Ma culpabilité passera, elle est juste la résultante naturelle de ce que tu viens de m’avouer.
Là maintenant, ce qui importe le plus c’est toi Korari, uniquement toi. Comment tu te sens ? Est-ce que tu as quelqu’un avec qui parler ? Autre que ta mère, parce que je me doute bien qu’elle t’épaule autant qu’elle le peut. Cela a affecté tes interactions avec les hommes en général, n’est-ce pas ? »
Les mots sont sortis tous seuls, sincères, et notre ami a préféré conserver l’arabe pour la suite de cette discussion. C’est la langue maternelle de sa cousine, elle la maîtrise mieux que toutes les autres, et puis cela évitera les oreilles indiscrètes pouvant exister autour d’eux. Comme toujours le maori qu’il est, se sent bien plus concerné par le bien-être de sa cadette que par ses propres sentiments. Elle fait partie de sa famille, de sa tribu et à ce titre elle passe avant beaucoup d’autres choses.
Vous ne doutez pas de la volonté de bien faire de notre kiwi. Tout comme vous savez qu’il ignore comment l’aider et par où commencer à le faire. Il est un homme, et il sait que malgré tout l’amour fraternel que Farah peut avoir envers lui, cet épisode peut causer des soucis. Non pas consciemment, bien sûr que non, mais certains gestes ou proximités peuvent la renvoyer à ce trama. Elessar allait devoir apprendre, au même rythme que sa cousine, à préserver leur relation tout en la ménageant.
Il dépose un nouveau baiser sur son front, tout en écoutant ses réponses sagement. Il est évident, pour lui comme pour vous, qu’il est grand temps d’apaiser l’atmosphère et de trouver un sujet plus léger. Mais lequel ? L’idée qui germe, vous la voyez n’est-ce pas ? Vous suivez le fil de sa pensée et vous vous dites qu’il y a peu de chance que ça marche. Mais après tout pourquoi pas ? La situation à laquelle, notre ami pense, était cocasse et hautement improbable. Lui-même sur le moment n’avait pas été capable de faire autre chose que d’en rire. Alors peut-être que ça aidera sa cousine, même si ce n’est que pour quelques minutes.
« Dis-moi, est-ce que tu te souviens de Julia ? J’étais en couple avec elle quand je t’ai emmené à l’avant-première du dernier volet du Hobbit. Il s’avère qu’on s’est séparée depuis d’un commun accord. On s’est rendu compte qu’on était plus des amis proches, qu’un couple. Enfin là n’est pas le sujet.
Quelques temps avant, on était en train de faire du shopping. Enfin non, elle m’avait traîné faire du shopping dans ses magasins favoris. Chaussures, vêtements, maquillage & produits de beauté chez l’esthéticienne, j’avais eu le droit à la total, un véritable calvaire, j’en pouvais plus ! Je rêvais de mon canapé avec un bon film tranquille. Sauf que ce n’était pas vraiment le plan de Julia. Elle m’avait traîné dans une ultime boutique : une boutique de sous-vêtement. Le cauchemar !
Tu imagines bien que j’étais parfaitement à ma place dedans hein ! Que des femmes autour de moi, ma copine qui me demandait mon avis comme si j’étais son meilleur ami. Tu vois le tableau ? Elle a choisi certains modèles de différentes formes et couleurs, et est allée en cabine. Je suis resté à attendre dans la boutique le temps des essayages. Et là je me suis fait draguer ... mais comme jamais je ne l’avais été.
La personne était adorable vraiment et je ne peux même pas dire qu’elle n’était pas agréable à regarder. Les compliments ne cessaient d’arriver, ainsi que les propositions de prendre un verre à sa pause, ou après la fermeture de la boutique. J’étais tellement mal à l’aise, et en face on voyait qu’elle était persuadée que c’était de la timidité de ma part. J’en étais au stade où j’espérais que Julia arrive pour me sauver !
Quand elle est enfin revenue de ses essayages, qui avait duré au moins des heures !, elle a souri en écoutant la personne qui continuait de me draguer sans vergogne. Julia était même limite morte de rire et elle ne faisait absolument rien pour aider, elle jouait même le jeu ! Je ne savais plus où me mettre tellement j’étais gêné. Heureusement ma copine a fini par avoir pitié de moi, ou de ma tête de panda perdu.
Elle a sorti « Vous savez, je vais vous avouer un secret, il n’est pas libre. ». Je me suis dit que j’étais sauvé ! La personne qui me draguait lui a rétorqué « C’est toujours comme ça, les plus beaux mâles sont toujours pris, quelle tristesse ! Et qui a eu la joie de mettre le grappin sur vous mon chou ? ». J’ai montré ma copine. J’étais incapable d’articuler le moindre mot.
La personne s’est confondue en excuse, ma copine l’a rassuré en disant qu’elle comprenait pourquoi elle avait fait ça, qu’il n’y avait pas de mal et qu’entre personne de bon goût ça arrivait d’apprécier les mêmes choses. Ensuite on est passé en caisse où Julia a payé ses achats. Et avant qu’on quitte la boutique, la personne qui me draguait avant, m’a quand même dit que si jamais je décidais de changer de crèmerie je pouvais penser à elle. J’ai juste hoché la tête, avant d’entrainer rapidement Julia hors du magasin pour rentrer chez moi au plus vite.
Julia était morte de rire durant tout le trajet, moi je ne savais même plus où me mettre. Faut dire qu’elle ne s’est pas privé pour ma charrier vu ce qu’il venait de se passer.
Oh j’ai oublié de te préciser ... c’était un homme qui me draguait. »
Vous ne pouvez vous empêcher de rire en vous souvenez de la tête du jeune homme à cet instant précis. Elessar s’est bien sûr remis depuis de cette mésaventure cocasse. Cependant, vous savez que cela lui a aussi servis de leçon. Depuis, il n’a plus jamais mis les pieds dans un magasin de sous-vêtement pour femme.
Les paroles qu’elle prononce par la suite laisse notre dragon sur les fesses. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle s’excuse de lui faire de la peine, encore moins qu’elle ne souhaite pas qu’il se ronge de culpabilité. Ce n’était pas à elle de penser à lui, pas maintenant, elle devait avant tout penser à elle-même. Dans l’esprit du changelin, il est évident que korari s’occupe bien plus du ressentis de ses proches que du sien. Vous le devinez, notre ami commun cherche déjà une solution pour faire comprendre à sa cousine qu’elle peut aussi se montrer égoïste parfois, que ni lui ni sa tante n’en seraient peinés. Ça arrive à tout le monde d’avoir besoin de penser à soi et uniquement à soi.
Il continue de caresser ses cheveux et de la maintenir contre lui, pensif. Son instinct lui souffle qu’il ne sait pas tout sur cette histoire, même si la compréhension globale de la situation s’est faite. A-t-il envie de connaitre les détails ? Assurément que non. En a-t-il besoin ? Sur ce point, il peut y avoir débat. Pourtant Elessar ne demandera rien, il ne veut pas lui forcer la main. Vous qui connaissez sa cousine, vous ne doutez pas que si elle a la force de les lui donner, il saura tous ce qui s’est passé ce jour-là. En attendant, son imagination fertile fera le travail et n’a rien à envier à la réalité.
Son regard fixe vaguement leurs tasses sur la table, il ne les voit pas réellement. L’esprit de notre dragon est loin, cherchant une logique à cette situation. Sa cousine si gentille et douce, qui n’a jamais fait un pas de côté, et qui subit le pire qu’on puisse faire à une femme. Les dieux de la Terre, du Ciel et des Océans avaient une façon bien à eux de mettre à l’épreuve les gens et cette fois-ci extrêmement cruelle. Il aurait pu admettre, si ce n’est comprendre, que lui subisse un tel châtiment, ou du moins un équivalent. Après tout, pour l’avoir suivi, vous êtes au courant qu’il n’a pas toujours été dans le droit chemin.
« Ne t’en fait dont pas pour moi Korari. Ça ira rassure-toi. Je te mentirai en te disant que je n’ai pas de peine, parce que oui c’est le cas. J’ai de la peine pour toi. Tu es si adorable, gentille et intelligente ... tu n’aurais jamais dû subir ce qu’il t’est arrivé. Ma culpabilité passera, elle est juste la résultante naturelle de ce que tu viens de m’avouer.
Là maintenant, ce qui importe le plus c’est toi Korari, uniquement toi. Comment tu te sens ? Est-ce que tu as quelqu’un avec qui parler ? Autre que ta mère, parce que je me doute bien qu’elle t’épaule autant qu’elle le peut. Cela a affecté tes interactions avec les hommes en général, n’est-ce pas ? »
Les mots sont sortis tous seuls, sincères, et notre ami a préféré conserver l’arabe pour la suite de cette discussion. C’est la langue maternelle de sa cousine, elle la maîtrise mieux que toutes les autres, et puis cela évitera les oreilles indiscrètes pouvant exister autour d’eux. Comme toujours le maori qu’il est, se sent bien plus concerné par le bien-être de sa cadette que par ses propres sentiments. Elle fait partie de sa famille, de sa tribu et à ce titre elle passe avant beaucoup d’autres choses.
Vous ne doutez pas de la volonté de bien faire de notre kiwi. Tout comme vous savez qu’il ignore comment l’aider et par où commencer à le faire. Il est un homme, et il sait que malgré tout l’amour fraternel que Farah peut avoir envers lui, cet épisode peut causer des soucis. Non pas consciemment, bien sûr que non, mais certains gestes ou proximités peuvent la renvoyer à ce trama. Elessar allait devoir apprendre, au même rythme que sa cousine, à préserver leur relation tout en la ménageant.
Il dépose un nouveau baiser sur son front, tout en écoutant ses réponses sagement. Il est évident, pour lui comme pour vous, qu’il est grand temps d’apaiser l’atmosphère et de trouver un sujet plus léger. Mais lequel ? L’idée qui germe, vous la voyez n’est-ce pas ? Vous suivez le fil de sa pensée et vous vous dites qu’il y a peu de chance que ça marche. Mais après tout pourquoi pas ? La situation à laquelle, notre ami pense, était cocasse et hautement improbable. Lui-même sur le moment n’avait pas été capable de faire autre chose que d’en rire. Alors peut-être que ça aidera sa cousine, même si ce n’est que pour quelques minutes.
« Dis-moi, est-ce que tu te souviens de Julia ? J’étais en couple avec elle quand je t’ai emmené à l’avant-première du dernier volet du Hobbit. Il s’avère qu’on s’est séparée depuis d’un commun accord. On s’est rendu compte qu’on était plus des amis proches, qu’un couple. Enfin là n’est pas le sujet.
Quelques temps avant, on était en train de faire du shopping. Enfin non, elle m’avait traîné faire du shopping dans ses magasins favoris. Chaussures, vêtements, maquillage & produits de beauté chez l’esthéticienne, j’avais eu le droit à la total, un véritable calvaire, j’en pouvais plus ! Je rêvais de mon canapé avec un bon film tranquille. Sauf que ce n’était pas vraiment le plan de Julia. Elle m’avait traîné dans une ultime boutique : une boutique de sous-vêtement. Le cauchemar !
Tu imagines bien que j’étais parfaitement à ma place dedans hein ! Que des femmes autour de moi, ma copine qui me demandait mon avis comme si j’étais son meilleur ami. Tu vois le tableau ? Elle a choisi certains modèles de différentes formes et couleurs, et est allée en cabine. Je suis resté à attendre dans la boutique le temps des essayages. Et là je me suis fait draguer ... mais comme jamais je ne l’avais été.
La personne était adorable vraiment et je ne peux même pas dire qu’elle n’était pas agréable à regarder. Les compliments ne cessaient d’arriver, ainsi que les propositions de prendre un verre à sa pause, ou après la fermeture de la boutique. J’étais tellement mal à l’aise, et en face on voyait qu’elle était persuadée que c’était de la timidité de ma part. J’en étais au stade où j’espérais que Julia arrive pour me sauver !
Quand elle est enfin revenue de ses essayages, qui avait duré au moins des heures !, elle a souri en écoutant la personne qui continuait de me draguer sans vergogne. Julia était même limite morte de rire et elle ne faisait absolument rien pour aider, elle jouait même le jeu ! Je ne savais plus où me mettre tellement j’étais gêné. Heureusement ma copine a fini par avoir pitié de moi, ou de ma tête de panda perdu.
Elle a sorti « Vous savez, je vais vous avouer un secret, il n’est pas libre. ». Je me suis dit que j’étais sauvé ! La personne qui me draguait lui a rétorqué « C’est toujours comme ça, les plus beaux mâles sont toujours pris, quelle tristesse ! Et qui a eu la joie de mettre le grappin sur vous mon chou ? ». J’ai montré ma copine. J’étais incapable d’articuler le moindre mot.
La personne s’est confondue en excuse, ma copine l’a rassuré en disant qu’elle comprenait pourquoi elle avait fait ça, qu’il n’y avait pas de mal et qu’entre personne de bon goût ça arrivait d’apprécier les mêmes choses. Ensuite on est passé en caisse où Julia a payé ses achats. Et avant qu’on quitte la boutique, la personne qui me draguait avant, m’a quand même dit que si jamais je décidais de changer de crèmerie je pouvais penser à elle. J’ai juste hoché la tête, avant d’entrainer rapidement Julia hors du magasin pour rentrer chez moi au plus vite.
Julia était morte de rire durant tout le trajet, moi je ne savais même plus où me mettre. Faut dire qu’elle ne s’est pas privé pour ma charrier vu ce qu’il venait de se passer.
Oh j’ai oublié de te préciser ... c’était un homme qui me draguait. »
Vous ne pouvez vous empêcher de rire en vous souvenez de la tête du jeune homme à cet instant précis. Elessar s’est bien sûr remis depuis de cette mésaventure cocasse. Cependant, vous savez que cela lui a aussi servis de leçon. Depuis, il n’a plus jamais mis les pieds dans un magasin de sous-vêtement pour femme.
"Apparence trompeuse"
Etilya sur DK RPG
Farah Neferet Assaad#103953#103953#103953#103953#103953#103953#103953
Changelin Serpent - Civil
Race : Changelin cobra égyptien
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Dim 3 Mai 2020 - 23:42
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
A aucun moment les caresses réconfortantes sur mon crâne ne cessent, malgré mon discours et ses révélations poignantes. Et lorsque je lui demande de ne pas se sentir coupable, il conserve le silence et continue, encore et encore, de me consoler. Je sens toutefois que mes mots l’ont touché, d’une certaine façon. Je sais que je vise juste. On ne peut s’empêcher de se sentir coupable dans ce genre de situation. Comme je ne peux m’empêcher de l'exhorter à rester calme et chasser la colère et la culpabilité.
Puis finalement il rompt le silence pour me murmurer des paroles rassurantes. Il me confirme qu’il a de la peine pour moi. C’est normal, en même temps… Inévitable. Je le savais, c’est pour ça que je ne voulais pas lui dire. Du moins en partie. Est-ce que je regrette ? … Non, je ne crois pas. Je n’aime pas savoir qu’il a de la peine, mais… Je me sens un peu mieux. Je ne suis pas encore libérée, mais je sens que mon fardeau pèse un peu moins sur mes épaules. Et les paroles de mon frère de coeur aident beaucoup. Voilà beaucoup de questions qui s’enchaînent, à laquelle je peux toute y répondre par la positive.
Comme pour appuyer mes propos, j’essuie une larme à moitié sèche. Mes tremblements ont quasiment cessé, et si je me sens encore fébrile, mon corps daigne à nouveau répondre à mes commandements. Je hoche alors la tête pour répondre à sa deuxième question.
Je ne pouvais pas trouver mieux pour m’aider. A dire vrai, je soupçonne ma mère d’avoir fait jouer ses relations pour trouver ce docteur en psychologie. De ce que j’ai compris, elle est spécialisée dans le suivi des enfants, des plus jeunes en particulier, mais elle assure aussi la sécurité et le bien être des jeunes changelins de la région. Elle a su rapidement gagner ma confiance, par sa patience d’ange et ses paroles réconfortantes. Je ne doute pas que les miens sont entre de bonnes mains. Finalement, je hoche à nouveau la tête tout en baissant le regard, pour confirmer la supposition de mon cousin.
Je l’ai découvert à mes dépens la première fois qu’un médecin traitant a voulu m’osculter seule. La crise qui a suivi a suffit à le dissuader, et c’est la raison pour laquelle le médecin qui me suit aujourd’hui est une femme. Je crois que c’est une bonne connaissance de la sage-femme changelin qui s’est occupée de moi pour… Enfin bref. Elessar a certainement compris maintenant d’où me venait cette étrange réticence, tout à l’heure. Je n’ose pas croiser son regard. J’ai peur de le voir blessé par mes mots, par mon comportement. Que même lui, mon Faris, ne puisse pas passer outre mes angoisses, et qu’il s’en sente exclu, relargué au rang de simple homme. Je me doute bien qu’il ne le penserait pas, car il a bon coeur et fait passer la famille avant tout, mais… Les peurs irrationnelles portent bien leur nom.
Toutefois, le fait qu’il puisse me tenir dans ses bras prouve que c’est différent avec lui. Sans doute parce que je lui faisais déjà confiance bien avant mon traumatisme, et que l’affection que j’ai pour lui a préservé cette confiance. Peut-être aussi parce que j’étais d’accord pour tous les gestes qu’il a eu envers moi. J’imagine que ma volonté propre joue beaucoup. Ce n’est pas tout à fait comme avant, mais notre relation n’en semble pas affectée. Son baiser déposé tendrement sur mon front m’offre d’ailleurs une vague de chaleur et de réconfort très appréciée. Je frissonne avant de prendre une grande inspiration pour me remettre de mes émotions.
Je relève les yeux lorsqu’il change brutalement de sujet, pour me parler de sa dernière petite amie. Du moins, la dernière que j’ai connu. Une dénommée Julia, jolie et sympathique. ça m’attriste de savoir qu’ils se sont séparés. J’ai toujours trouvé qu’ils formaient un joli couple. Et puis il serait temps que Faris se trouve une épouse ! Enfin, je m’égare… Pourquoi me parle-t-il d’elle d’ailleurs ?
A peine ai-je pensé cela qu’il s’étend sur une histoire, probablement la dernière anecdote les concernant. Je ne peux m’empêcher de sourire en écoutant le début de son récit. Faris, dans un magasin de sous-vêtement ? La scène est tellement risible ! J’imagine parfaitement son air désemparé devant la lingerie qui défile sous ses yeux. Quelle idée saugrenue aussi d’amener son copain dans un tel endroit ! Lui montrer ses trouvailles comme à un meilleur ami… je ne crois pas que j’emmènerais le mien là dedans.
Je dessine ensuite des yeux ronds en entendant la suite des péripéties. Se faire draguer, dans un magasin de lingerie féminine, à deux pas de sa copine ? J’imagine bien l’expression embarrassé de Faris. Certaines femmes peuvent être très envahissantes quand elles s’y mettent. Moi j’ai toujours été trop timide pour ça, avant, et maintenant… disons que ça m’intéresse encore moins. Il y a quand même quelque chose qui me chagrine dans le récit de mon cousin, je ne saurais dire quoi exactement. Mais je sens que la chute sera aussi épique que le début.
J’étouffe un rire lorsqu’il décrit comment Julia l’a quelque peu enfoncé pendant la scène. Pauvre Faris ! Quelle tête il a dû faire en désignant Julia du doigt, sans prononcé un mot, rendu muet par la situation. Et la chipie ne l’a clairement pas aidé dans l’histoire. “entre personnes de bons goûts”... comme ça devait être gênant ! Heureusement que sa copine ne l’a pas mal pris quand même. ça aurait pu tourner dramatiquement cette histoire. Mais visiblement elle a trouvé ça drôle et… misère, moi aussi je trouve ça hilarant…
Ma bouche dessine un “O” et j’en reste coite. Mais la chute a finalement raison de mes dernières défenses, et après une petite seconde de silence, j’éclate de rire en me repassant la scène, mais cette fois avec un homme en face. Ce n’est pas très gentil de rire du malheur des autres… bien qu’il ne s’agisse pas d’un vrai malheur, sans quoi il n’en rirait pas lui aussi aujourd’hui. Mais, c’est si bien tourné en humoristique que je ne pouvais simplement pas faire autrement. J’en viens à me frotter les côtes et pousse un gémissement de douleur, cherchant mon souffle avec mes abdominaux douloureux.
Je me masse les côtes entre deux pouffements. J’en essuie même une petite larme, mais de rire cette fois. ça faisait longtemps que je n’avais pas ris ainsi. Faris est décidément un maître dans ce domaine !
Mon buste est à nouveau secoué d’un rire, mais je suis déjà bien calmée, alors mon fou rire en reste là. Et puis je le soupçonne quelque part d’avoir accentué à dessein l’absurdité de la situation pour me faire rire. Il a toujours trouvé les bons moyens pour m’amuser !
Je le remercie silencieusement pour cette diversion, même si je n’en dis rien, ni ne montre rien. Je préfère lui laisser la satisfaction de m’avoir changé les idées sans que je ne l’ai percé à jour. Je finis donc par déplier mes jambes en me massant les côtes endolories. Je me recoiffe un peu avant de remarquer la tasse sur la table.
J’y trempe mes lèvres pour vérifier la température. Mais avec tout ça, ils ont bien refroidi. En tout cas, pour l’arabe que je suis, c’est un peu trop tiède à mon goût. Mais tant pis ! C’est pas grave. Ce n’est qu’une boisson. J’appuie mon menton sur ma main droite en touillant le thé, songeuse.
Est-ce un moyen détourné pour m’enquérir de la situation actuelle d’Elessar ? Parfaitement. Ai-je honte de détourner ainsi l’attention sur sa vie privée ? Absolument pas. C’est normal, en tant que petite soeur de coeur, que je m’en inquiète ! Et il n’y échappera pas, foi de Neferet.
Puis finalement il rompt le silence pour me murmurer des paroles rassurantes. Il me confirme qu’il a de la peine pour moi. C’est normal, en même temps… Inévitable. Je le savais, c’est pour ça que je ne voulais pas lui dire. Du moins en partie. Est-ce que je regrette ? … Non, je ne crois pas. Je n’aime pas savoir qu’il a de la peine, mais… Je me sens un peu mieux. Je ne suis pas encore libérée, mais je sens que mon fardeau pèse un peu moins sur mes épaules. Et les paroles de mon frère de coeur aident beaucoup. Voilà beaucoup de questions qui s’enchaînent, à laquelle je peux toute y répondre par la positive.
- Je… je me sens mieux, je crois… Mon coeur est un peu moins lourd…
Comme pour appuyer mes propos, j’essuie une larme à moitié sèche. Mes tremblements ont quasiment cessé, et si je me sens encore fébrile, mon corps daigne à nouveau répondre à mes commandements. Je hoche alors la tête pour répondre à sa deuxième question.
- O-Oui, je consulte une psychologue… Yamada-san. Hitomi Yamada. C’est une changeline, elle aussi. Corbeau je crois. Il me semble qu’elle travaille pour le conseil.
Je ne pouvais pas trouver mieux pour m’aider. A dire vrai, je soupçonne ma mère d’avoir fait jouer ses relations pour trouver ce docteur en psychologie. De ce que j’ai compris, elle est spécialisée dans le suivi des enfants, des plus jeunes en particulier, mais elle assure aussi la sécurité et le bien être des jeunes changelins de la région. Elle a su rapidement gagner ma confiance, par sa patience d’ange et ses paroles réconfortantes. Je ne doute pas que les miens sont entre de bonnes mains. Finalement, je hoche à nouveau la tête tout en baissant le regard, pour confirmer la supposition de mon cousin.
- Oui, je… Je me sens en danger quand je suis seule avec un homme… Et je ne supporte pas qu’ils me touchent… ça fait remonter mon angoisse…
Je l’ai découvert à mes dépens la première fois qu’un médecin traitant a voulu m’osculter seule. La crise qui a suivi a suffit à le dissuader, et c’est la raison pour laquelle le médecin qui me suit aujourd’hui est une femme. Je crois que c’est une bonne connaissance de la sage-femme changelin qui s’est occupée de moi pour… Enfin bref. Elessar a certainement compris maintenant d’où me venait cette étrange réticence, tout à l’heure. Je n’ose pas croiser son regard. J’ai peur de le voir blessé par mes mots, par mon comportement. Que même lui, mon Faris, ne puisse pas passer outre mes angoisses, et qu’il s’en sente exclu, relargué au rang de simple homme. Je me doute bien qu’il ne le penserait pas, car il a bon coeur et fait passer la famille avant tout, mais… Les peurs irrationnelles portent bien leur nom.
Toutefois, le fait qu’il puisse me tenir dans ses bras prouve que c’est différent avec lui. Sans doute parce que je lui faisais déjà confiance bien avant mon traumatisme, et que l’affection que j’ai pour lui a préservé cette confiance. Peut-être aussi parce que j’étais d’accord pour tous les gestes qu’il a eu envers moi. J’imagine que ma volonté propre joue beaucoup. Ce n’est pas tout à fait comme avant, mais notre relation n’en semble pas affectée. Son baiser déposé tendrement sur mon front m’offre d’ailleurs une vague de chaleur et de réconfort très appréciée. Je frissonne avant de prendre une grande inspiration pour me remettre de mes émotions.
Je relève les yeux lorsqu’il change brutalement de sujet, pour me parler de sa dernière petite amie. Du moins, la dernière que j’ai connu. Une dénommée Julia, jolie et sympathique. ça m’attriste de savoir qu’ils se sont séparés. J’ai toujours trouvé qu’ils formaient un joli couple. Et puis il serait temps que Faris se trouve une épouse ! Enfin, je m’égare… Pourquoi me parle-t-il d’elle d’ailleurs ?
A peine ai-je pensé cela qu’il s’étend sur une histoire, probablement la dernière anecdote les concernant. Je ne peux m’empêcher de sourire en écoutant le début de son récit. Faris, dans un magasin de sous-vêtement ? La scène est tellement risible ! J’imagine parfaitement son air désemparé devant la lingerie qui défile sous ses yeux. Quelle idée saugrenue aussi d’amener son copain dans un tel endroit ! Lui montrer ses trouvailles comme à un meilleur ami… je ne crois pas que j’emmènerais le mien là dedans.
Je dessine ensuite des yeux ronds en entendant la suite des péripéties. Se faire draguer, dans un magasin de lingerie féminine, à deux pas de sa copine ? J’imagine bien l’expression embarrassé de Faris. Certaines femmes peuvent être très envahissantes quand elles s’y mettent. Moi j’ai toujours été trop timide pour ça, avant, et maintenant… disons que ça m’intéresse encore moins. Il y a quand même quelque chose qui me chagrine dans le récit de mon cousin, je ne saurais dire quoi exactement. Mais je sens que la chute sera aussi épique que le début.
J’étouffe un rire lorsqu’il décrit comment Julia l’a quelque peu enfoncé pendant la scène. Pauvre Faris ! Quelle tête il a dû faire en désignant Julia du doigt, sans prononcé un mot, rendu muet par la situation. Et la chipie ne l’a clairement pas aidé dans l’histoire. “entre personnes de bons goûts”... comme ça devait être gênant ! Heureusement que sa copine ne l’a pas mal pris quand même. ça aurait pu tourner dramatiquement cette histoire. Mais visiblement elle a trouvé ça drôle et… misère, moi aussi je trouve ça hilarant…
- … c’était un homme qui me draguait.
Ma bouche dessine un “O” et j’en reste coite. Mais la chute a finalement raison de mes dernières défenses, et après une petite seconde de silence, j’éclate de rire en me repassant la scène, mais cette fois avec un homme en face. Ce n’est pas très gentil de rire du malheur des autres… bien qu’il ne s’agisse pas d’un vrai malheur, sans quoi il n’en rirait pas lui aussi aujourd’hui. Mais, c’est si bien tourné en humoristique que je ne pouvais simplement pas faire autrement. J’en viens à me frotter les côtes et pousse un gémissement de douleur, cherchant mon souffle avec mes abdominaux douloureux.
- Ouh…
Je me masse les côtes entre deux pouffements. J’en essuie même une petite larme, mais de rire cette fois. ça faisait longtemps que je n’avais pas ris ainsi. Faris est décidément un maître dans ce domaine !
- Désolée, Faris… ça n’a pas dû être une expérience plaisante, mais… C’est tellement… tellement... cocasse !
Mon buste est à nouveau secoué d’un rire, mais je suis déjà bien calmée, alors mon fou rire en reste là. Et puis je le soupçonne quelque part d’avoir accentué à dessein l’absurdité de la situation pour me faire rire. Il a toujours trouvé les bons moyens pour m’amuser !
- Pouuuuh… ça fait du bien de rire !
Je le remercie silencieusement pour cette diversion, même si je n’en dis rien, ni ne montre rien. Je préfère lui laisser la satisfaction de m’avoir changé les idées sans que je ne l’ai percé à jour. Je finis donc par déplier mes jambes en me massant les côtes endolories. Je me recoiffe un peu avant de remarquer la tasse sur la table.
- Oh, nos thés…
J’y trempe mes lèvres pour vérifier la température. Mais avec tout ça, ils ont bien refroidi. En tout cas, pour l’arabe que je suis, c’est un peu trop tiède à mon goût. Mais tant pis ! C’est pas grave. Ce n’est qu’une boisson. J’appuie mon menton sur ma main droite en touillant le thé, songeuse.
- J’imagine que c’est après cette histoire que tu as réalisé que… Je réfléchis un instant aux mots qu’il a employé tantôt. … vous étiez plus des amis proches qu’un couple, et donc que vous avez rompu. Je coule sur lui un regard malicieux. Il n’y a eu personne après elle ?
Est-ce un moyen détourné pour m’enquérir de la situation actuelle d’Elessar ? Parfaitement. Ai-je honte de détourner ainsi l’attention sur sa vie privée ? Absolument pas. C’est normal, en tant que petite soeur de coeur, que je m’en inquiète ! Et il n’y échappera pas, foi de Neferet.
"Soulagement"
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#104054#104054#104054#104054#104054#104054#104054
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Dim 24 Mai 2020 - 4:21
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
Elessar est rassuré du fait que sa cousine puisse parler de toute cette histoire à quelqu’un capable de l’entendre, mais aussi de comprendre l’impact sur elle en temps que changeline. Notre ami se doute que son aunt Nawel a cherché un membre de la communauté changeline pour aider sa fille dans les meilleures conditions. L’idée était sans conteste bonne, puisque sa cousine semblait aller un peu mieux en mentionnant sa thérapeute.
Notre dragon note mentalement, mais sans trop s’attarder dessus, que la dénommée Hitomi travaille pour le Conseil Territorial. Après tout, malgré son désir ardent de travailler lui aussi pour ce dernier, cela ne fait pas encore parti de ses priorités depuis son installation. Vous savez que cela viendra, il est bien trop ancré dans la communauté pour que cela ne finisse pas par le démanger.
Bien sûr que les hommes lui faisaient peur dans une certaine mesure. Cela était plus que normal, notre ami panda ignore s’il n’aurait pas agi pareil à sa place. Il valait mieux dans un premier temps qu’elle puisse bénéficier de soutien venant de femmes, pour l’aider à passer son traumatisme. Bien sûr, dans le regard du jeune homme vous voyez qu’il n’a pas l’intention de s’effacer et de ne plus être là pour elle. Après tout, elle est bien dans ses bras actuellement c’est probablement un point positif, n’est-ce pas ? Est-ce du au fait qu’il l’a vu grandir même de loin ? Qu’ils étaient proches avant cette sombre histoire ? Ou encore du simple fait qu’au fond de son être Korari sait qu’elle ne craint rien avec lui ? Notre changelin n’a aucune réponse à ses interrogations, mais il est convaincu qu’entre eux d’eux tout ira bien. Même s’il faudra peut-être un temps d’ajustement pour qu’elle se sente au mieux.
Elle écoute son anecdote sagement, bien qu’amusée. Comment ne pas l’être ? Un homme dans un magasin de sous-vêtement, c’est loin d’être commun après tout. Farah étouffe un petit éclat de rire quant à la façon dont il s’était fait draguer, et celle dont son ex avait joué le jeu. Pourtant c’est un visage au comble de la surprise qui ne dure qu’une petite seconde avant qu’elle n’éclate définitivement de rire. Elessar se contente de sourire largement et d’un petit rire sage. Son objectif est atteint vous n’en doutez pas. C’est ce qui est le plus important, que sa sœur de cœur retrouve un peu le sourire et se détente à nouveau. Son bien-être fait partie de ces choses comptant le plus aux yeux de notre jeune dragon.
Elle finit par se frotter les côtes et s’essuyer une larme de rire, tout en s’excusant de rire ainsi. Au moins elle reconnaissait que la situation n’avait pas dû être plaisante à l’époque, même si aujourd’hui il en riait aussi. Vous souriez vous aussi lorsque sa cousine lâche que cela fait du bien de rire. Oh bien sûr, Elessar n’est pas dupe, il sait avoir été démasqué dans ses intentions. Mais qu’importe, ce qui compte c’est la joie dans le regard de sa cadette.
Korari tourne son regard sur leur tasse de thés, probablement froide maintenant. Notre ami prend sa tasse et avale une gorgée tout en regardant sa cousine touiller le sien songeuse. Cela n’annonce rien de bon, il le sent. Cette petite avait le chic pour mettre le doigt pile où son cousin souhaitait qu’il évite de le faire.
« J’imagine que c’est après cette histoire que tu as réalisé que ... vous étiez des amis proches qu’un couple, et donc que vous avez rompu. »
Il acquiesce d’un simple hochement de tête en prenant une nouvelle gorgée.
« Oui, on s’est séparé quelques temps après. Nous avons toujours de très bon contact. Elle est mariée et heureuse dans sa vie maintenant, c’est ce qui compte. »
En effet peu de temps après cette sortie, ils s’étaient séparés. Mais tous deux avaient gardé contact et aussi de très bonnes relations. A tel point qu’elle lui avait présenté son nouveau compagnon, qui d’ailleurs était devenu son mari depuis. Le mariage vous a laissé un bon souvenir à vous aussi. Elessar y était le témoin de Julia et l’avait mené à l’autel sur sa demande, puisqu’elle avait malheureusement perdu son père. La cérémonie avait été pleine de joie et de partage, notre ami en garde un très bon souvenir.
« Il n’y a eu personne après elle ? »
Le dragon qu’il est avale de travers sa gorgée de thé.
Korari n’avait pas osé faire ça ? Son air un peu halluciné, fixant sa cousine, ne vous échappe pas. Vous riez d’avance de savoir comment il allait bien pouvoir se sortir de ce pétrin. Bien sûr qu’il y avait eu d’autres jeunes femmes après Julia, mais rien de réellement sérieux dans les faits.
Après Julia, souvenez-vous, notre panda avait eu l’étrange sensation qu’il n’avait pas trouver la bonne, celle avec qui il pourrait tout partager. Celle pour qui il n’aurait pas de secret, même pas sa nature changeline. Même Julia, une humaine avec qui il avait été durant plusieurs années, il n’avait pas osé lui dire et briser le secret de sa communauté. Avec le temps, l’idée de trouver cette perle rare s’éloignait comme un rêve d’enfance qui avait perdu toute crédibilité. Il savait qu’il plaisait aux femmes, mais c’était avant tout son physique qui les attirait dans un premier temps. Certaines finissait par reconnaitre ses qualités et sa bonté, mais vous le savez bien, aucune n’allait chercher plus loin pour autant.
Que pouvait-il bien lui répondre ? Qu’il avait renoncé à trouver quelqu’un ? C’était la stricte vérité, mais était-ce ce qu’il fallait avouer ? Vous en doutez. Après tout l’avenir n’était pas en cause, sa sœur de cœur ne parlait que du passé non ? Du moins, notre ami s’en persuade pour le moment.
« Il n’y a eu personne de sérieux après Julia non. Du moins personne ne souhaitant aller au-delà des apparences. De toute façon, je n’ai jamais été vraiment entier avec mes compagnes, aucune n’a jamais su que j’étais un changelin. A part Natacha mais elle en était une aussi après tout.
Ne me regarde pas ainsi, tu ne l’as pas connu. Elle était ma supérieure et intermédiaire avec le Conseil de Nouvelle-Zélande. Au moment où l’on a eu notre aventure, nous savions que ça ne pourrait pas durer. Ce qui s’est avéré être le cas, nous étions trop semblables pour que ça colle réellement. Notre couple était ... plat, sans piment ni relief. On ne s’est pas pris la tête une seule fois en six mois de relation. »
Un aveu bien facile à concéder, cachant un faible espoir que sa cousine ne creuse pas plus loin. Vous n’éprouvez pas de doute sur ce point, Farah n’est pas dupe et elle creusera. Après tout, en bonne petite sœur elle voulait, et avait toujours voulu, tout savoir sur les histoires de cœur de notre ami. Il n’avait, de son côté, que rarement réussi à lui cacher les choses. Seules les histoires qui s’étaient vraiment mal fini avait été tues. Il n’y en avait pas eu autant que ça après tout, et vous le savez. Mais contrairement à notre kiwi, vous n’avez pas abandonné et rêvez pour lui qu’un jour, il trouvera celle avec qui partager sa vie pleinement.
Notre dragon note mentalement, mais sans trop s’attarder dessus, que la dénommée Hitomi travaille pour le Conseil Territorial. Après tout, malgré son désir ardent de travailler lui aussi pour ce dernier, cela ne fait pas encore parti de ses priorités depuis son installation. Vous savez que cela viendra, il est bien trop ancré dans la communauté pour que cela ne finisse pas par le démanger.
Bien sûr que les hommes lui faisaient peur dans une certaine mesure. Cela était plus que normal, notre ami panda ignore s’il n’aurait pas agi pareil à sa place. Il valait mieux dans un premier temps qu’elle puisse bénéficier de soutien venant de femmes, pour l’aider à passer son traumatisme. Bien sûr, dans le regard du jeune homme vous voyez qu’il n’a pas l’intention de s’effacer et de ne plus être là pour elle. Après tout, elle est bien dans ses bras actuellement c’est probablement un point positif, n’est-ce pas ? Est-ce du au fait qu’il l’a vu grandir même de loin ? Qu’ils étaient proches avant cette sombre histoire ? Ou encore du simple fait qu’au fond de son être Korari sait qu’elle ne craint rien avec lui ? Notre changelin n’a aucune réponse à ses interrogations, mais il est convaincu qu’entre eux d’eux tout ira bien. Même s’il faudra peut-être un temps d’ajustement pour qu’elle se sente au mieux.
Elle écoute son anecdote sagement, bien qu’amusée. Comment ne pas l’être ? Un homme dans un magasin de sous-vêtement, c’est loin d’être commun après tout. Farah étouffe un petit éclat de rire quant à la façon dont il s’était fait draguer, et celle dont son ex avait joué le jeu. Pourtant c’est un visage au comble de la surprise qui ne dure qu’une petite seconde avant qu’elle n’éclate définitivement de rire. Elessar se contente de sourire largement et d’un petit rire sage. Son objectif est atteint vous n’en doutez pas. C’est ce qui est le plus important, que sa sœur de cœur retrouve un peu le sourire et se détente à nouveau. Son bien-être fait partie de ces choses comptant le plus aux yeux de notre jeune dragon.
Elle finit par se frotter les côtes et s’essuyer une larme de rire, tout en s’excusant de rire ainsi. Au moins elle reconnaissait que la situation n’avait pas dû être plaisante à l’époque, même si aujourd’hui il en riait aussi. Vous souriez vous aussi lorsque sa cousine lâche que cela fait du bien de rire. Oh bien sûr, Elessar n’est pas dupe, il sait avoir été démasqué dans ses intentions. Mais qu’importe, ce qui compte c’est la joie dans le regard de sa cadette.
Korari tourne son regard sur leur tasse de thés, probablement froide maintenant. Notre ami prend sa tasse et avale une gorgée tout en regardant sa cousine touiller le sien songeuse. Cela n’annonce rien de bon, il le sent. Cette petite avait le chic pour mettre le doigt pile où son cousin souhaitait qu’il évite de le faire.
« J’imagine que c’est après cette histoire que tu as réalisé que ... vous étiez des amis proches qu’un couple, et donc que vous avez rompu. »
Il acquiesce d’un simple hochement de tête en prenant une nouvelle gorgée.
« Oui, on s’est séparé quelques temps après. Nous avons toujours de très bon contact. Elle est mariée et heureuse dans sa vie maintenant, c’est ce qui compte. »
En effet peu de temps après cette sortie, ils s’étaient séparés. Mais tous deux avaient gardé contact et aussi de très bonnes relations. A tel point qu’elle lui avait présenté son nouveau compagnon, qui d’ailleurs était devenu son mari depuis. Le mariage vous a laissé un bon souvenir à vous aussi. Elessar y était le témoin de Julia et l’avait mené à l’autel sur sa demande, puisqu’elle avait malheureusement perdu son père. La cérémonie avait été pleine de joie et de partage, notre ami en garde un très bon souvenir.
« Il n’y a eu personne après elle ? »
Le dragon qu’il est avale de travers sa gorgée de thé.
Korari n’avait pas osé faire ça ? Son air un peu halluciné, fixant sa cousine, ne vous échappe pas. Vous riez d’avance de savoir comment il allait bien pouvoir se sortir de ce pétrin. Bien sûr qu’il y avait eu d’autres jeunes femmes après Julia, mais rien de réellement sérieux dans les faits.
Après Julia, souvenez-vous, notre panda avait eu l’étrange sensation qu’il n’avait pas trouver la bonne, celle avec qui il pourrait tout partager. Celle pour qui il n’aurait pas de secret, même pas sa nature changeline. Même Julia, une humaine avec qui il avait été durant plusieurs années, il n’avait pas osé lui dire et briser le secret de sa communauté. Avec le temps, l’idée de trouver cette perle rare s’éloignait comme un rêve d’enfance qui avait perdu toute crédibilité. Il savait qu’il plaisait aux femmes, mais c’était avant tout son physique qui les attirait dans un premier temps. Certaines finissait par reconnaitre ses qualités et sa bonté, mais vous le savez bien, aucune n’allait chercher plus loin pour autant.
Que pouvait-il bien lui répondre ? Qu’il avait renoncé à trouver quelqu’un ? C’était la stricte vérité, mais était-ce ce qu’il fallait avouer ? Vous en doutez. Après tout l’avenir n’était pas en cause, sa sœur de cœur ne parlait que du passé non ? Du moins, notre ami s’en persuade pour le moment.
« Il n’y a eu personne de sérieux après Julia non. Du moins personne ne souhaitant aller au-delà des apparences. De toute façon, je n’ai jamais été vraiment entier avec mes compagnes, aucune n’a jamais su que j’étais un changelin. A part Natacha mais elle en était une aussi après tout.
Ne me regarde pas ainsi, tu ne l’as pas connu. Elle était ma supérieure et intermédiaire avec le Conseil de Nouvelle-Zélande. Au moment où l’on a eu notre aventure, nous savions que ça ne pourrait pas durer. Ce qui s’est avéré être le cas, nous étions trop semblables pour que ça colle réellement. Notre couple était ... plat, sans piment ni relief. On ne s’est pas pris la tête une seule fois en six mois de relation. »
Un aveu bien facile à concéder, cachant un faible espoir que sa cousine ne creuse pas plus loin. Vous n’éprouvez pas de doute sur ce point, Farah n’est pas dupe et elle creusera. Après tout, en bonne petite sœur elle voulait, et avait toujours voulu, tout savoir sur les histoires de cœur de notre ami. Il n’avait, de son côté, que rarement réussi à lui cacher les choses. Seules les histoires qui s’étaient vraiment mal fini avait été tues. Il n’y en avait pas eu autant que ça après tout, et vous le savez. Mais contrairement à notre kiwi, vous n’avez pas abandonné et rêvez pour lui qu’un jour, il trouvera celle avec qui partager sa vie pleinement.
"Les amours !"
Etilya sur DK RPG
Farah Neferet Assaad#104235#104235#104235#104235#104235#104235#104235
Changelin Serpent - Civil
Race : Changelin cobra égyptien
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Sam 6 Juin 2020 - 11:25
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
Elessar me confirme en hochant la tête qu'il s'est séparé peu de temps après de Julia. Ainsi, elle est mariée aujourd'hui. Je hoche la tête moi aussi. Je suis contente qu'elle ait trouvé le bonheur. Mais un peu déçue que ce ne soit pas avec mon cousin. C'est qu'il a trente ans et toujours célibataire. Il serait temps qu'il rencontre la femme qui partagera le reste de sa vie. Hum. Peut-être qu'il n'a pas eu assez de chance. Ou alors, il la connaît déjà, mais ne l'a pas réalisé. Je le fixe en touillant distraitement mon thé, tandis que mon esprit construit diverses théories.
C'est quand il avale son thé de travers que je comprends à quel point je rentre en sentier battu. Il ne s'y attendait pas, visiblement. Il devrait me connaître, pourtant. Je ne suis pas du genre indiscrète, mais en ce qui concerne mon Faris, c'est une autre histoire. Mes lèvres s'étirent lentement en un sourire malicieux. Et mes yeux se plissent. Je sens son esprit bouillonner derrière ses yeux ahuris.
"Personne pour aller au delà des apparences", hum ? Il n'a donc jamais recroisé une femme capable de le voir pour ce qu'il est vraiment. De dépasser l'attirance physique, et d'aimer son esprit vif et son grand coeur. Teuh. Natacha ? Qui est-ce ? J'ouvre la bouche, mais il me devance en explications. Sa supérieure ? Hum, j'ai toujours pensé que les relations au travail n'étaient pas les plus solides…
Un couple "mixte", à savoir, un seul changelin, c'est plus délicat. Mon père savait, pour ma mère et moi, ce qui en fait une exception. Mais, ce n'est pas un bon exemple. Il ne faut pas que j'y pense. Je me frotte le menton alors que je réfléchis. Il semble regretter de ne pas pouvoir être lui-même avec une femme. De lui cacher des secrets. Il lui faudrait donc une changeline. Hélas, nous sommes si peu nombreux par rapport aux humains, que le choix se réduit considérablement.
Je suis plutôt naïve de nature, sur bien des domaines. Mais concernant Faris, moi qui le connais sur le bout des doigts, je ne suis pas dupe. Je perçois son malaise, et son regard est fuyant, comme chaque fois qu'il cache quelque chose. Oh, je sais qu'il ne m'a pas menti. Il omet simplement une partie de la vérité. Je bois une gorgée de mon thé, grimaçant en sentant la température tout juste tiède. Moi qui ait l'habitude de le boire bien chaud.
Je le scrute par-dessus ma tasse. Je lis dans son regard un soupçon de résignation. Il semble accepter son éternel célibat. Ah, mais non, ça ne va pas du tout. Comment peut-il effectivement trouver le grand amour s'il se considère déjà comme vaincu ? C'est un mauvais état d'esprit, qui renvoie des ondes négatives, et les femmes le sentent, ça. Je me redresse en fronçant les sourcils.
Je m'interromps en réfléchissant. Il est fort possible que sa résignation le rende aveugle à son entourage, et en particulier à celle qui lui conviendrait. Il a peut-être besoin d'un coup de pouce… Hum. Peut-être que je pourrais inspecter. Qui je connais en femme sympathique, changeline de préférence ?... Yamada-san, pour commencer...
Je prends conscience de l'absurdité de la situation. J'en souris, et j'en ris même un peu. Moi, une jeune fille encore adolescente, qui n'a aucune expérience en matière de coeur, et encore moins de relation intime, avec de surcroît un lourd passif sur le sujet, qui donne des leçons à son grand cousin, qui a déjà connu plusieurs relations. Voilà qui est cocasse. Presque autant que son histoire.
C'est quand il avale son thé de travers que je comprends à quel point je rentre en sentier battu. Il ne s'y attendait pas, visiblement. Il devrait me connaître, pourtant. Je ne suis pas du genre indiscrète, mais en ce qui concerne mon Faris, c'est une autre histoire. Mes lèvres s'étirent lentement en un sourire malicieux. Et mes yeux se plissent. Je sens son esprit bouillonner derrière ses yeux ahuris.
"Personne pour aller au delà des apparences", hum ? Il n'a donc jamais recroisé une femme capable de le voir pour ce qu'il est vraiment. De dépasser l'attirance physique, et d'aimer son esprit vif et son grand coeur. Teuh. Natacha ? Qui est-ce ? J'ouvre la bouche, mais il me devance en explications. Sa supérieure ? Hum, j'ai toujours pensé que les relations au travail n'étaient pas les plus solides…
- Hmmm. Je suppose qu'une relation est plus compliquée quand on ne peut pas tout dire à sa moitié.
Un couple "mixte", à savoir, un seul changelin, c'est plus délicat. Mon père savait, pour ma mère et moi, ce qui en fait une exception. Mais, ce n'est pas un bon exemple. Il ne faut pas que j'y pense. Je me frotte le menton alors que je réfléchis. Il semble regretter de ne pas pouvoir être lui-même avec une femme. De lui cacher des secrets. Il lui faudrait donc une changeline. Hélas, nous sommes si peu nombreux par rapport aux humains, que le choix se réduit considérablement.
- Je sais que tu ne me dis pas tout, je lance soudainement en lui adressant un regard suspicieux.
Je suis plutôt naïve de nature, sur bien des domaines. Mais concernant Faris, moi qui le connais sur le bout des doigts, je ne suis pas dupe. Je perçois son malaise, et son regard est fuyant, comme chaque fois qu'il cache quelque chose. Oh, je sais qu'il ne m'a pas menti. Il omet simplement une partie de la vérité. Je bois une gorgée de mon thé, grimaçant en sentant la température tout juste tiède. Moi qui ait l'habitude de le boire bien chaud.
- Tu m'as l'air résigné.
Je le scrute par-dessus ma tasse. Je lis dans son regard un soupçon de résignation. Il semble accepter son éternel célibat. Ah, mais non, ça ne va pas du tout. Comment peut-il effectivement trouver le grand amour s'il se considère déjà comme vaincu ? C'est un mauvais état d'esprit, qui renvoie des ondes négatives, et les femmes le sentent, ça. Je me redresse en fronçant les sourcils.
- Ce n'est pas un bon état d'esprit. Si tu t'engages dans une relation en partant du principe que ça n'aboutira pas, c'est sûr que ça n'ira pas loin ! Hauts les coeurs, Faris ! Tu n'as simplement pas encore rencontrée celle qu'il te faut. Ou alors, tu ne le sais pas encore.
Je m'interromps en réfléchissant. Il est fort possible que sa résignation le rende aveugle à son entourage, et en particulier à celle qui lui conviendrait. Il a peut-être besoin d'un coup de pouce… Hum. Peut-être que je pourrais inspecter. Qui je connais en femme sympathique, changeline de préférence ?... Yamada-san, pour commencer...
- Moi, je suis sûre qu'elle est quelque part, pas loin. Ne t'inquiète pas Faris. Tu la trouveras, et probablement plus vite que tu ne le penses. Mama m'a dit que l'amour, ça nous tombe souvent dessus au moment où on s'y attend le moins. Et surtout quand on ne le cherche pas.
Je prends conscience de l'absurdité de la situation. J'en souris, et j'en ris même un peu. Moi, une jeune fille encore adolescente, qui n'a aucune expérience en matière de coeur, et encore moins de relation intime, avec de surcroît un lourd passif sur le sujet, qui donne des leçons à son grand cousin, qui a déjà connu plusieurs relations. Voilà qui est cocasse. Presque autant que son histoire.
"Petite leçon de coeur"
Etilya sur DK RPG
Elessar Tamoana#104479#104479#104479#104479#104479#104479#104479
Changelin reptile - Civil
Race : Changelin
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Couleur : #ffff66
Avatar : Ookurikara de Touken Ranbu
Date d'inscription : 30/06/2019
Nombre de messages : 132
Emploi/loisirs : Soigneur animalier & Conseiller territorial
Yens : 99
Lun 13 Juil 2020 - 23:07
La petite fleur et le chevalier
feat Farah Neferet Assaad
Elessar regarde sa cousine en silence, suivant le fil de ses pensées. Il sait, comme vous, à quel point il est mal engagé si elle reste sur ce sujet. Lorsqu’elle lui lance son regard suspicieux en affirmant qu’elle sait qu’il ne lui dit pas tout, son estomac est comme en chute libre. Bien entendu qu’il ne lui dit pas tout ! Il tient à conserver un bout de jardin secret, même si entre elle, aunt Nawel et aunt Alin cela relève du challenge de chaque instant.
L’affirmation de Korari termine d’achever ses espoirs. Encore une fois, vous ne pouvez qu’en convenir, elle a raison. Oui, notre Dragon s’est résigné. A quoi bon lutter, lorsque visiblement il n’a aucune chance, qu’il finisse par trouver une jeune femme qui veuille réellement de lui ? L’air qu’arbore sa cousine, renforce un peu plus encore le fait qu’il va passer sur le grill. Comme quoi il avait réussi à échapper à ses deux tantes, expertes selon leurs dires en histoires de cœur, mais pas à sa cousine … Vous en riez d’avance de la morale que la plus jeune va lui faire. Toute la beauté de la chose réside dans l’ironie de la situation. C’est la jeune femme la moins expérimentée des trois qui va lui faire la leçon sur son célibat. Quelle douce ironie !
Ne pas savoir qu’il avait rencontrée la femme de sa vie ? Il n’y avait aucun risque sur ce point ! Dans son entourage proche, comme vous l’avez constaté, il n’y a plus de jeune femme libre. Ce qui réduit considérablement le champ des possibles pour lui. Mais ce point-là, sa cousine l’ignore encore. Peut-être qu’il devrait lui dire, parce qu’il est évident à son attitude globale qu’elle va tout faire pour lui trouver la perle rare. Voire même qu’elle a déjà commencer à y réfléchir.
« Tu sais Korari, il n’y a aucune femme libre autour de moi. Elles sont mariées ou nous sommes brouillez. Donc je ne risque pas de ne pas la voir. Je ne cherche pas l’amour, j’y ai en effet renoncé. J’ai eu suffisamment de déconvenues et de relations sans lendemain pour ne plus avoir d’illusions. Je vais contenter de me laisser porter et nous verrons ce dont demain sera fait. Peut-être que je trouverai l’amour, peut-être que je resterai célibataire.
Promis si jamais je trouve quelqu’un, et que cela devient réellement sérieux, je te la présenterai. »
Oh bien sûr, il n’est pas dupe. Vous non plus d’ailleurs. La supplique muette, de ne pas lui chercher quelqu’un, n’atteindra certainement pas les neurones de sa cousine. Farah ne suivra très certainement pas cette demande, cela sera le contraire puisqu’elle ne désire qu’une chose : le voir heureux et en couple. Après Elessar n’exclu pas de rencontrer quelqu’un ici, à Nakanoto, même si à ces yeux vous savez que ce serait un coup du Destin. Même s’il accepte de laisser une chance à cette ville, il n’est pas certain d’avoir envie d’y vivre jusqu’à la fin de ses jours. Dans tous les cas, il a déjà décidé de ne pas draguer plus que pour du flirt sans lendemain. Notre Panda n’est pas certain d’avoir envie de se caser, de manière durable actuellement. Mais mieux vaut taire ce point aux trois femmes de sa vie, sinon il ne doute pas, à votre égal, qu’il ne pourra plus échapper aux rencontres organisées.
Terminant sa boisson, Elessar regarde machinalement sa montre. Vous le voyez perdre un peu de ses couleurs à la vue de l’heure. Vous en riez même, puisque cela ne signifie qu’une chose : qu’il est en retard sur l’horaire donné par son aunt Nawel pour ramener Farah chez elle. La pensée qui traverse son esprit, vous la connaissez, elle est simple : Oups.
Il ébouriffe les cheveux de sa cousine en lui souriant.
« Promets-moi de penser d’abord à tes cours, d’accord petite sœur ? Aller fini ta boisson que je te ramène chez toi. Déjà que ta mère va me tirer les oreilles parce qu’on est en retard, j’aimerai autant ne pas avoir plus qu’une soufflante ! »
Il rit gentiment pendant que korari termine à son tour sa boisson. Notre ami paie leurs consommations et accompagne sa cousine jusqu’à sa moto. Là il lui redonne son casque, puis les protections qu’il lui prête à savoir : ses gants et son blouson. Enfin il monte sur son destrier de métal, laisse sa cousine s’installer derrière lui et démarre.
Il prend le chemin de la résidence de sa cousine et de son aunt Nawel. Ces retrouvailles lui ont fait du bien, et il espère que c’est aussi le cas pour korari. Ce n’est une première rencontre, mais elle augure de nombreuses autres. Elessar a hâte de faire de nouvelles sorties avec elle, même si ce n’est que pour reprendre une tasse de thé !
L’affirmation de Korari termine d’achever ses espoirs. Encore une fois, vous ne pouvez qu’en convenir, elle a raison. Oui, notre Dragon s’est résigné. A quoi bon lutter, lorsque visiblement il n’a aucune chance, qu’il finisse par trouver une jeune femme qui veuille réellement de lui ? L’air qu’arbore sa cousine, renforce un peu plus encore le fait qu’il va passer sur le grill. Comme quoi il avait réussi à échapper à ses deux tantes, expertes selon leurs dires en histoires de cœur, mais pas à sa cousine … Vous en riez d’avance de la morale que la plus jeune va lui faire. Toute la beauté de la chose réside dans l’ironie de la situation. C’est la jeune femme la moins expérimentée des trois qui va lui faire la leçon sur son célibat. Quelle douce ironie !
Ne pas savoir qu’il avait rencontrée la femme de sa vie ? Il n’y avait aucun risque sur ce point ! Dans son entourage proche, comme vous l’avez constaté, il n’y a plus de jeune femme libre. Ce qui réduit considérablement le champ des possibles pour lui. Mais ce point-là, sa cousine l’ignore encore. Peut-être qu’il devrait lui dire, parce qu’il est évident à son attitude globale qu’elle va tout faire pour lui trouver la perle rare. Voire même qu’elle a déjà commencer à y réfléchir.
« Tu sais Korari, il n’y a aucune femme libre autour de moi. Elles sont mariées ou nous sommes brouillez. Donc je ne risque pas de ne pas la voir. Je ne cherche pas l’amour, j’y ai en effet renoncé. J’ai eu suffisamment de déconvenues et de relations sans lendemain pour ne plus avoir d’illusions. Je vais contenter de me laisser porter et nous verrons ce dont demain sera fait. Peut-être que je trouverai l’amour, peut-être que je resterai célibataire.
Promis si jamais je trouve quelqu’un, et que cela devient réellement sérieux, je te la présenterai. »
Oh bien sûr, il n’est pas dupe. Vous non plus d’ailleurs. La supplique muette, de ne pas lui chercher quelqu’un, n’atteindra certainement pas les neurones de sa cousine. Farah ne suivra très certainement pas cette demande, cela sera le contraire puisqu’elle ne désire qu’une chose : le voir heureux et en couple. Après Elessar n’exclu pas de rencontrer quelqu’un ici, à Nakanoto, même si à ces yeux vous savez que ce serait un coup du Destin. Même s’il accepte de laisser une chance à cette ville, il n’est pas certain d’avoir envie d’y vivre jusqu’à la fin de ses jours. Dans tous les cas, il a déjà décidé de ne pas draguer plus que pour du flirt sans lendemain. Notre Panda n’est pas certain d’avoir envie de se caser, de manière durable actuellement. Mais mieux vaut taire ce point aux trois femmes de sa vie, sinon il ne doute pas, à votre égal, qu’il ne pourra plus échapper aux rencontres organisées.
Terminant sa boisson, Elessar regarde machinalement sa montre. Vous le voyez perdre un peu de ses couleurs à la vue de l’heure. Vous en riez même, puisque cela ne signifie qu’une chose : qu’il est en retard sur l’horaire donné par son aunt Nawel pour ramener Farah chez elle. La pensée qui traverse son esprit, vous la connaissez, elle est simple : Oups.
Il ébouriffe les cheveux de sa cousine en lui souriant.
« Promets-moi de penser d’abord à tes cours, d’accord petite sœur ? Aller fini ta boisson que je te ramène chez toi. Déjà que ta mère va me tirer les oreilles parce qu’on est en retard, j’aimerai autant ne pas avoir plus qu’une soufflante ! »
Il rit gentiment pendant que korari termine à son tour sa boisson. Notre ami paie leurs consommations et accompagne sa cousine jusqu’à sa moto. Là il lui redonne son casque, puis les protections qu’il lui prête à savoir : ses gants et son blouson. Enfin il monte sur son destrier de métal, laisse sa cousine s’installer derrière lui et démarre.
Il prend le chemin de la résidence de sa cousine et de son aunt Nawel. Ces retrouvailles lui ont fait du bien, et il espère que c’est aussi le cas pour korari. Ce n’est une première rencontre, mais elle augure de nombreuses autres. Elessar a hâte de faire de nouvelles sorties avec elle, même si ce n’est que pour reprendre une tasse de thé !
"Les amours !"
Etilya sur DK RPG
Farah Neferet Assaad#104594#104594#104594#104594#104594#104594#104594
Changelin Serpent - Civil
Race : Changelin cobra égyptien
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Couleur : Sandybrown
Avatar : Ishizu Isthar
Date d'inscription : 17/04/2018
Nombre de messages : 210
Emploi/loisirs : Etudiante
Yens : 26
Sam 15 Aoû 2020 - 11:42
La petite fleur et le chevalier
feat Elessar
Alors même que je me donne à fond pour lui remonter le moral et renforcer sa foi, mon cousin balaie mes arguments. J'affiche une petite moue boudeuse, puis je hausse les épaules. J'ai l'air de me résigner, pourtant, je ne suis pas en reste. Je compte bien lui montrer qu'il a tort ! Mais, laissons-le croire que je vais lui ficher la paix. Sa dernière remarque m'arrache tout de même un sourire.
- Ah mais j'y compte bien ! je m'exclame, avant de lâcher un rire léger.
Comme s'il croyait échapper aux présentations ! La main sur le menton, je le fixe, pensive. Je connais mon frère de coeur sur le bout des doigts. A peu de choses près. Car il y en a qui ne se racontent pas. Je pense donc avoir une idée du genre de femme qui pourrait lui convenir. Déjà, il lui faut une aventureuse. Faris aime bouger, donc éviter quelqu'un de trop casanier. Et une à l'esprit ouvert. Qui soit attentionnée, tout en laissant de la liberté. Dit comme ça, c'est vrai que ça ne court pas les rues. Mais j'ai bon espoir !
Je pousse une exclamation lorsque mon cousin m'ébourriffe les cheveux, et je me recoiffe en vitesse. Oh, déjà l'heure de rentrer ? Je commence tout juste à m'amuser… Mais, je connais Mama. Elle est intraitable sur les horaires. Je pousse un soupir résigné avant de terminer mon thé d'une grosse gorgée.
- Haha ! C'est promis, Faris.
J'ai toujours fait passer les études en premier, de toute façon. En dehors de mon propre bien-être, bien sûr. Néanmoins, la famille est tout aussi importante que moi. Mais, tant que tout le monde va bien, je peux mettre la priorité sur l'université. C'est une promesse facile à tenir. Aller, ne retardons pas plus mon retour ! Je me lève avec entrain pendant que mon cousin paie nos consommations. Vient l'instant de s'équiper ; plusieurs minutes d'attention essentielles pour le bon déroulement du trajet de retour. Celui-ci se déroule un peu mieux que le premier, car je suis désormais habituée.
- Vous êtes en retard.
L'injonction de ma mère à notre arrivée tranche le silence. Son regard, bien que sévère, se pare d'une tendresse profonde. Elle adore trop Elessar pour lui en tenir rigueur. Et puis, ce ne sont que quinze petites minutes. Alors elle se déride rapidement pour embrasser son neveu.
- Merci Elessar. Même si tu sais que je n'aime pas la moto… Enfin, je te fais confiance. Aller, je ne te retiens pas plus longtemps. A bientôt !
Finalement, elle encaisse plutôt bien la découverte de mon premier trajet en moto.
- Au revoir Faris, encore merci !
Après une dernière embrassade chaleureuse, j'agite la main pour saluer mon cousin, le sourire aux lèvres. Aussitôt qu'il s'est éclipsé, je me précipite dans ma chambre pour ranger mes affaires et m'attabler sur ma mission du jour, l'esprit en ébullition. C'est l'heure de dresser le plan de bataille !
"Mission impossible acceptée
Etilya sur DK RPG
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum