Une nouvelle forme animal ? [PV John] (20/06/2018)

M. Smith, suite à ma première question, rit à gorge déployé. Je penche alors la tête d’un côté, comme un animal intrigué qui ne comprend pas ce qui vient de se passer sous ses yeux, et commence à me demander ce que j’avais bien pu dire de drôle. Ce à quoi il ne tarda pas de me répondre par une précision sur le mot “roussette” : ce n’est autre que l’autre nom du “renard volant” que de nom différent sur le même animal… Chauve-souris, roussette, renard volant… je n’étais pas au bout de mes peines avec cette animal qui devait compter sûrement beaucoup d’autres de la même famille.

Chloris ▬ “Oh je vois !”

Ai-je dis un peu embarrassé par la situation. Je ne savais décidément rien du règne animal comparé à mes connaissances dans le végétal, et peut-être que d’autres… chauve-souris, attireront encore plus mon attention.

L’université ! Apparemment un gigantex bâtiment, d’après les dire de M. Smith, je ne risquais pas de le rater. Je n’arrivais pas à me souvenir comment il avait nommé cette école pour enfant plus âgé… N’étant jamais allé à l’école, vu que m’a grand mère m’avait tout appris sur le tas, en m'apprenant le métier de fleuriste, je n’avais pas réellement eu ce besoin d’aller apprendre dans un établissement prévu à cette aifé. Surtout que nous n’avions pas l’argent pour nous permettre ce genre d’écart. Il me propose alors de m’accompagner à cette établissement si j’arrive dans son café très tôt vers 7h30 du matin. Ca je peux le faire ! Par contre je finis par me demander : qui est ce M. Rhodes ? Et il ajouta que de nombreux changelin travaille dans cette université, qu’ils discutaient entre eux autour d’un café, serais-je la bien venue ? même si je n’apprécie pas particulièrement cette mixture si amère !?

Chloris ▬ “Mr. Rhodes… est-ce le nom de Sébastian ?”

Dans ce monde, tout le monde porte un nom de famille, du moins c’est ce que j’ai cru comprendre quand Grand mère Kikyo m’en avait trouvé un.

Chloris ▬ “Si je comprends bien je pourrais venir discuter avec… les autres enseignants… autour d’un café ? Ce… n’est pas grave si… je n’aime pas le café ?”

Je me torde de nouveau les doigts, mal de devoir poser se genre de question. Je sens que ce n’est pas si important, et pourtant je ressens le besoin de demander comme une autorisation de ne pas aimer cela.

Pour couronner le tout, mes pensées étaient à présents fondé ! Il y avait bien une sorte de bibliothèque contenant des documents sur le sujets qui me porte à coeur, et je compte bien m’y recueillir le plus longtemps possible.

Chloris ▬ “Oh non, non, non ! je pense que les livres m’iront très bien !”

Je ne suis pas particulièrement très à l’aise avec tout ce qui as un rapport avec l’informatique. On ne m’y avait pas formé, alors forcément, je n’y connaissait pas grand chose et était incapable d’écrire aussi bien avec un clavier qu’avec un stylo ou un crayon.

Chloris ▬ “Bon !”

Je me redresse, portant mon petit sac à pleine main puis poursuivi ma phrase.

Chloris ▬ “Hey bien je vais trouver un jour en semaine pour venir avec vous dans cette… “université” pour enfin en apprendre plus sur les chauve-souris, les roussettes et les changelins !”

Je lui fis une petite révérence puis tout en m’en allant joyeusement, j’ajouta :

Chloris ▬ “Merci du temps que vous m’avez accordé ! Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, je pense que vous avez beaucoup de choses à faire et de toute manière nous nous reverrons très prochainement !”

Un magnifique sourire traversa alors mon visage suite à ses salutations, avant que je ne dévale les escaliers pour ensuite sortir du café et rejoindre ma famille actuelle.

Décidément bien que cette conversation eût assez mal commencé, à cause de moi et du peu d’informations que je pouvais bien lui apporter, cela prit un ton plus léger sur la fin. Le fait est que maintenant Chloris était extatique. C’était une jeune femme, mais on pouvait aisément la prendre pour une enfant à cause de certaines réaction propre à elle, cette façon d’être extatique ou tourmenté l’instant suivant. Il y a quelque chose de profondément touchant malgré le fait qu’elle semble vraiment peiner à comprendre beaucoup de choses.

J’acquiéssais d’un hochement de tête à sa demande.

John ▬ Rhodes, Sebastian Rhodes. C’est en effet son nom. C’est un homme qui semble un peu bourru en apparence, mais il est très gentil.

Il faut surtout arriver à cerner le personnage en réalité car ce n’est pas évident de savoir ce qu’il peut bien penser. Un peu comme beaucoup d’américain, il est du feu dans les veines celui-là. C’est un passionné dans tout ce qu’il fait et surtout sur les questions du passé de notre peuple, un Indiana Jones version changelin pourrait-dire. Cela serait comique que je lui en fasse la remarque, même si ce ne sera sans doute pas la première fois qu’on lui fait.

Décidément, sa naïveté dépasse l’entendement parfois. Ça remarque m’arracha un rire profondément amusé et sincère.

John ▬ C’est une façon de parler voyons. Mais oui vous pourrez parler avec mes amis et collègues qui sont des changelins si c’est votre désir. Nawel arrive amène souvent sa fille qui plus est, donc si vous voulez toujours rencontrer Farah, ce sera l’occasion.

Parfois cela m’étonne encore de voir à quel point elle peut être ignorante du monde qui l’entoure, comment peut-elle arriver à survivre à son âge avec une telle candeur.

John ▬ Du lundi au vendredi, cela ne devrait vraiment pas être compliqué de trouver un jour qui vous ira pour venir à l’université en même temps que moi en effet. Vous verez, je passe par le parc de Nakano et les quais de la rivière pour me rendre à l’université, cela offre une promenade très plaisante en cette saison.

Elle me salut avec beaucoup de remerciement, mais je lève ma main dans les airs pour signer un non.

John ▬ Vous n’avez pas à me remercier autant miss Chloris, c’est normal de vous venir en aide vous qui ignorez encore beaucoup de chose sur notre peuple. N’hésitez pas le moins du monde à passer quand bon vous semble. Et si d’ici là vous obtenez votre forme animale de chauve-souris, venez directement par la fenêtre de l’étage.

Je la saluais chaleureusement avant de la raccompagner à l’entrée.

Après ça, je retournais vers Irina qui n’avait pas fini de me raconter tant et tant d’autres choses sur elle et sa vie.