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Jeu 5 Déc 2019 - 11:46
L’intelligence émotionnelle, voilà une chose qui me paraît étrangement présenter pour rebondir sur une définition d’adaptation. A mon sens l’émotion est un frein à l’intelligence, car ce qui est passion n’est pas raison et ce sont donc deux choses à distinguer. L’instinct n’est pas émotion non plus, il est pur action-réaction.
Il a raison au sujet des singes, cela serait vraiment problématique. Est-ce que je devrais lui dire qu’un jour un sorcier a déjà fait le test de transférer une conscience et intelligence humaine dans un corps de gorille pour voir et que cela a en effet prouver que s’ils évoluaient avec notre intelligence et leur force cela poserait problème ?
Un roulement de tambour ? Nous sommes tous les deux d’accord sur la raison de la diminution de ces capacités, cela se voit dans son regard.
Le monde est dans un mauvais cycle d’autodestruction par la faute des humains. Voilà ce qui nous est enseigné à l’académie de magie et ce que l’on peut entendre dans beaucoup de familles de sorciers. Mais est-ce qu’ils ont vraiment tort au final ?
Hideko ▬ Je ne suis pas certaine de bien saisir ce que vous nommez “intelligence émotionnelle” pour être sincère avec vous.C’est une vaste question-là encore comme il le dit si c’était le but de sa phrase bien singulière. Je dois bien avouer que c’est la première fois que j’entends parler d’intelligence émotionnelle et je ne pourrais vraiment me prononcer. Peut-être que passer un peu de temps dans la bibliothèque de psychologie de l’université m’aiderait à y voir plus clair si cela a déjà été abordé, mais j’ai quelques doutes là-dessus.
Le fait est que l’émotion s’oppose à la raison en réalité. C’est ce qui conduit beaucoup de gens à faire des erreurs de jugement par conviction émotionnelle justement. Si vous vous référez à l’instinct, ce n’est pas émotionnelle, loin de là. Il s’agit justement du paroxysme de l’intelligence au sens adaptatif même. Toutefois, si vous évoquez donc la conscience de nos émotions et notre capacité à en ressentir, parfois très complexe, comme une preuve d’intelligence, je ne saurais dire quoi en penser.
Hideko ▬ Je pense que l’émotion est en effet l’aboutissement de la conscience de soi et après il y a la capacité à savoir manipuler les autres qui est l’état le plus aboutit de l’intelligence telle qu’elle est définit pour les animaux à l’heure actuelle. Alors je suppose que l’on pourrait dire pareil avec l’homme, mais la manipulation des émotions d’autrui n’est-elle pas qu’une capacité fine à analyser, comprendre et s’adapter à son environnement une fois encore dont les émotions ne seraient qu’une variable supplémentaire ?C’est clair cette fois, ce gamin a quelque chose d’aussi fascinant qu’étrange. Je vais me pencher en profondeur sur son cas. Nous sommes la première semaine de la rentrée, il a eu certes de très bonnes notes pour pouvoir entrer dans cette université privée, mais me semble loin du cursus adequat pour avoir une telle connaissance et débat possible sur ce sujet.
Il a raison au sujet des singes, cela serait vraiment problématique. Est-ce que je devrais lui dire qu’un jour un sorcier a déjà fait le test de transférer une conscience et intelligence humaine dans un corps de gorille pour voir et que cela a en effet prouver que s’ils évoluaient avec notre intelligence et leur force cela poserait problème ?
Hideko ▬ Je suis très friande de romans et films de science-fiction et anticipation et c’est certain que si les singes s’élevaient à notre niveau d’intelligence en plus de conserver leur capacité physique nous étant supérieures ce serait problématique.Je parais ce doux euphémisme avec un sourire taquin.
Un roulement de tambour ? Nous sommes tous les deux d’accord sur la raison de la diminution de ces capacités, cela se voit dans son regard.
Hideko ▬ L’évolution technologique rend paresseux les gens, cela se voit et se confirme. Nous sommes d’accord là-dessus. Les gens ne font plus aucun effort ou presque mis à part dans des sociétés plus strictes comme le Japon où nous faisons vraiment plus attention à notre jeunesse. Mais les occidentaux sont clairement entrés dans un cycle de paresse incroyable, à commencer par les américains. Il n’y a qu’au observé le taux d’obésité dans leur pays pour voir que leur société a baissé les bras.Je trouve beaucoup de collègues brillants chez eux pourtant, mais lorsque j’y regarde de plus près, il y a aussi beaucoup d’étrangers qui sont débauchés pour travailler dans leur pays. Mieux payés, cela entraîne une fuite des cerveaux, mais à mesure que le temps passe, c’est bien le peuple américain qui y perd au final.
Le monde est dans un mauvais cycle d’autodestruction par la faute des humains. Voilà ce qui nous est enseigné à l’académie de magie et ce que l’on peut entendre dans beaucoup de familles de sorciers. Mais est-ce qu’ils ont vraiment tort au final ?
Etilya sur DK RPG
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Lun 9 Déc 2019 - 19:02
Irina avait également joué sur cet aspect dans mon long parcours pour développer mon aptitude à m'ouvrir aux autres mais surtout, à les comprendre, pour me permettre une insertion sociale plus satisfaisante. Dans l'idéal, cette spécificité est traduite par ses capacités cognitives et une approche psychométrique. Dans mon cas, c'était un sujet assez délicat dans le sens où mon propre état ne me permettait pas spécifiquement la moindre empathie, ni même le remord. Sachant que ces deux noyaux principaux, restaient le centre de cette capacité émotionnelle que j'étais incapable de ressentir. Mais ne pas ressentir les choses, ne signifiait pas pour autant être dans l'incapacité de comprendre et d'identifier ces facettes.
-Cette thématique est très récente, pour être honnête. Elle provient de deux psychologues, dont l'approfondissement n'est pas encore forcément établi, mais qui selon moi, possède toute son importance et son envergure. L'intelligence émotionnelle renvoie à la capacité de maîtriser ses propres émotions mais aussi à composer avec celles des autres. Cette forme d'intelligence est en quelque sorte, une extension de l'intelligence humaine et plus précisément, l'intelligence sociale. Comme une sous-catégorie si vous préférez, qui influence votre capacité d'adaptation dans un milieu social. Cela peut concerner votre environnement dans sa globalité, que ce soit professionnel ou privé, grâce à un comportement qui dira t'on, permettrait de s'accorder aux autres, et se conformer dans une dite norme. Et en conclusion, de s'y adapter.
Ca, c'était la base dans sa globalité. Je connaissais ces travers par cœur, parce qu'il s'agissait d'une de mes facultés spécifiques pour mieux cerner les individus et en tirer le meilleur profit, sans nécessairement donner la sensation aux autres de n'être seulement qu'un pion sur un échiquier. Cela pouvait paraître simple, mais il fallait faire preuve d'un certain doigté et de finesse. D'ailleurs, elle ne manquait pas de le soulever. J'haussais doucement les épaules tout en la gratifiant d'un sourire aimable.
-Vous savez, cette capacité est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît que de cerner les capacités émotionnelles d'autrui. Tout d'abord, il faut en avoir la sensibilité et tout le monde n'en est pas forcément capable. Toutefois, la finalité n'est pas forcément de manipuler son prochain, Matsudara-sensei. Je me mis à rire gentiment pour souligner la direction de ses réflexes de compréhension à l'égard de cette fameuse intelligence émotionnelle. Enfin, pour un esprit sain, si j'ose dire. La tentation est grande certes. Mais le but étant surtout de comprendre la personne en face de vous et permettre une certaine connexion pour créer un cercle. Mais en soi, vous avez tout à fait raison. Les émotions représentent en effet une simple variable mais son enjeu est important, quand vous en saisissez toute l'essence et les répercussions.
Ma psychiatre aurait pu éclater de rire si elle m'entendait parler. Que d'ironie dans mes propos.
Mais j'avais développé un certain goût pour ce genre de conversation, que je ne pouvais décemment pas tenir avec n'importe qui. J'en profitais donc un peu, tant qu'elle pouvait m'accorder un peu de son temps. Pour dire vrai, je m'en extasiais presque. J'avais remarqué qu'Irina n'était plus vraiment disponible quand je lui rendais visite à l'improviste, je n'avais donc plus le loisir de discuter avec elle. La plupart du temps, la secrétaire m'intimait que ses absences restaient assez répétées depuis un moment maintenant. Je me demandais bien quelles étaient ses préoccupations pour disparaître aussi régulièrement. Certainement de sombres affaires, dont elle n'évoquait jamais le sujet. J'avais tout de même fréquenté cette femme pendant plusieurs années, quotidiennement. Autant, elle lisait en moi comme dans un livre ouvert, autant, j'avais également appris à la cerner et à la connaître silencieusement, dans ses réactions ou dans sa gestuelle. Même dans sa façon de s'exprimer ou ses petites manies imperceptibles sur son visage, j'étais parvenu à déceler certaines facettes. Mais à chaque fois, j'avais la sensation qu'elle mesurait son comportement en fonction du peu que je pouvais tenter de découvrir. Comme si, dès que je parvenais à gratter légèrement à sa porte, elle en changeait la serrure dans une fraction de seconde. Bon certes, je me doutais être encore très loin du compte, parce qu'elle portait en permanence, ce masque invisible mais pourtant bien présent. En conclusion, elle restait toujours un mystère dans son entièreté le plus étrange.
-J'adore également les films de science fiction. Peut-être un peu trop d'ailleurs. Je me grattais l'arrière du crâne avec une mine enjouée. Mais je suis complètement d'accord ! Nous n'aurions qu'à bien nous tenir.
Il est vrai que j'appréciais également faire évader mon esprit dans des optiques futuristes et je regrettais de ne pas pouvoir vivre assez longtemps pour avoir la chance de voir des voitures voler.
Et une nouvelle fois, je constatais que notre vision se rejoignait.
-En comparaison, les japonais sont avancés en terme de technologie mais les américains aussi, dans une certaine mesure, je ne vais pas le nier. Cependant, nous sommes façonnés dans l'idée de soutenir des innovations toujours plus fantasmées par l'humanité entière. Mais notre culture joue aussi sur l'éducation du score pour pousser la jeunesse sur des sommets florissants, contrairement à cette autre puissance mondiale. Nous conservons, malgré nos performances et acquis, une certaine autonomie d'action. La paresse n'est donc pas permise.
Je poussais un petit soupir, qui se voulait un peu las.
-Je ne les envie pas tellement, à vrai dire. Même si notre philosophie entraîne tout de même certaines séquelles à notifier.
A commencer par le travail acharné, où de nombreux étudiants allaient chercher la mort pour sceller cette cadence extrême. Les codes sociaux et de réussite, au Japon, étaient très stricts. Je le remarquais largement avec le comportement de mon père à mon égard. Il misait tout sur son petit poulain fétiche, quitte à mettre de côté mon frère, dont le mental s'effilochait en constatant ses capacités limitées comparées aux miennes, malgré le labeur fourni. J'adoptais soudainement une mine qui se voulait assez sombre et triste.
-Ce n'est pas donné à tout le monde, que de répondre aux exigences d'une société prête à arracher votre âme pour grimper sur les hauteurs les plus suprêmes. Mon père est un très bon exemple de cette forme d'oppression. L'échec, n'est même pas envisageable dans la famille des Nakida.
Personnellement, je n'avais clairement pas à m'en plaindre, puisque je savais relever le défi dans son intégralité. Mais Armande lui, en souffrait énormément.
-Cette thématique est très récente, pour être honnête. Elle provient de deux psychologues, dont l'approfondissement n'est pas encore forcément établi, mais qui selon moi, possède toute son importance et son envergure. L'intelligence émotionnelle renvoie à la capacité de maîtriser ses propres émotions mais aussi à composer avec celles des autres. Cette forme d'intelligence est en quelque sorte, une extension de l'intelligence humaine et plus précisément, l'intelligence sociale. Comme une sous-catégorie si vous préférez, qui influence votre capacité d'adaptation dans un milieu social. Cela peut concerner votre environnement dans sa globalité, que ce soit professionnel ou privé, grâce à un comportement qui dira t'on, permettrait de s'accorder aux autres, et se conformer dans une dite norme. Et en conclusion, de s'y adapter.
Ca, c'était la base dans sa globalité. Je connaissais ces travers par cœur, parce qu'il s'agissait d'une de mes facultés spécifiques pour mieux cerner les individus et en tirer le meilleur profit, sans nécessairement donner la sensation aux autres de n'être seulement qu'un pion sur un échiquier. Cela pouvait paraître simple, mais il fallait faire preuve d'un certain doigté et de finesse. D'ailleurs, elle ne manquait pas de le soulever. J'haussais doucement les épaules tout en la gratifiant d'un sourire aimable.
-Vous savez, cette capacité est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît que de cerner les capacités émotionnelles d'autrui. Tout d'abord, il faut en avoir la sensibilité et tout le monde n'en est pas forcément capable. Toutefois, la finalité n'est pas forcément de manipuler son prochain, Matsudara-sensei. Je me mis à rire gentiment pour souligner la direction de ses réflexes de compréhension à l'égard de cette fameuse intelligence émotionnelle. Enfin, pour un esprit sain, si j'ose dire. La tentation est grande certes. Mais le but étant surtout de comprendre la personne en face de vous et permettre une certaine connexion pour créer un cercle. Mais en soi, vous avez tout à fait raison. Les émotions représentent en effet une simple variable mais son enjeu est important, quand vous en saisissez toute l'essence et les répercussions.
Ma psychiatre aurait pu éclater de rire si elle m'entendait parler. Que d'ironie dans mes propos.
Mais j'avais développé un certain goût pour ce genre de conversation, que je ne pouvais décemment pas tenir avec n'importe qui. J'en profitais donc un peu, tant qu'elle pouvait m'accorder un peu de son temps. Pour dire vrai, je m'en extasiais presque. J'avais remarqué qu'Irina n'était plus vraiment disponible quand je lui rendais visite à l'improviste, je n'avais donc plus le loisir de discuter avec elle. La plupart du temps, la secrétaire m'intimait que ses absences restaient assez répétées depuis un moment maintenant. Je me demandais bien quelles étaient ses préoccupations pour disparaître aussi régulièrement. Certainement de sombres affaires, dont elle n'évoquait jamais le sujet. J'avais tout de même fréquenté cette femme pendant plusieurs années, quotidiennement. Autant, elle lisait en moi comme dans un livre ouvert, autant, j'avais également appris à la cerner et à la connaître silencieusement, dans ses réactions ou dans sa gestuelle. Même dans sa façon de s'exprimer ou ses petites manies imperceptibles sur son visage, j'étais parvenu à déceler certaines facettes. Mais à chaque fois, j'avais la sensation qu'elle mesurait son comportement en fonction du peu que je pouvais tenter de découvrir. Comme si, dès que je parvenais à gratter légèrement à sa porte, elle en changeait la serrure dans une fraction de seconde. Bon certes, je me doutais être encore très loin du compte, parce qu'elle portait en permanence, ce masque invisible mais pourtant bien présent. En conclusion, elle restait toujours un mystère dans son entièreté le plus étrange.
-J'adore également les films de science fiction. Peut-être un peu trop d'ailleurs. Je me grattais l'arrière du crâne avec une mine enjouée. Mais je suis complètement d'accord ! Nous n'aurions qu'à bien nous tenir.
Il est vrai que j'appréciais également faire évader mon esprit dans des optiques futuristes et je regrettais de ne pas pouvoir vivre assez longtemps pour avoir la chance de voir des voitures voler.
Et une nouvelle fois, je constatais que notre vision se rejoignait.
-En comparaison, les japonais sont avancés en terme de technologie mais les américains aussi, dans une certaine mesure, je ne vais pas le nier. Cependant, nous sommes façonnés dans l'idée de soutenir des innovations toujours plus fantasmées par l'humanité entière. Mais notre culture joue aussi sur l'éducation du score pour pousser la jeunesse sur des sommets florissants, contrairement à cette autre puissance mondiale. Nous conservons, malgré nos performances et acquis, une certaine autonomie d'action. La paresse n'est donc pas permise.
Je poussais un petit soupir, qui se voulait un peu las.
-Je ne les envie pas tellement, à vrai dire. Même si notre philosophie entraîne tout de même certaines séquelles à notifier.
A commencer par le travail acharné, où de nombreux étudiants allaient chercher la mort pour sceller cette cadence extrême. Les codes sociaux et de réussite, au Japon, étaient très stricts. Je le remarquais largement avec le comportement de mon père à mon égard. Il misait tout sur son petit poulain fétiche, quitte à mettre de côté mon frère, dont le mental s'effilochait en constatant ses capacités limitées comparées aux miennes, malgré le labeur fourni. J'adoptais soudainement une mine qui se voulait assez sombre et triste.
-Ce n'est pas donné à tout le monde, que de répondre aux exigences d'une société prête à arracher votre âme pour grimper sur les hauteurs les plus suprêmes. Mon père est un très bon exemple de cette forme d'oppression. L'échec, n'est même pas envisageable dans la famille des Nakida.
Personnellement, je n'avais clairement pas à m'en plaindre, puisque je savais relever le défi dans son intégralité. Mais Armande lui, en souffrait énormément.
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Sam 14 Déc 2019 - 14:55
Je vois que ce jeune homme est vraiment très renseigné sur ce qui est la thématique psychologique, mais également que nous avons des points de vue différents. Il faut qu’il apprenne encore un peu. Je suis maintenant d’accord avec sa vision de la chose c’est juste que dans le cadre de notre conversation je ne suis pas certaine qu’il fût nécessaire d’aller à ce niveau de détail. En effet, l’intelligence émotionnelle dans ce sens -là est un fait, mais est-ce que cela est pertinent dans l’approche que je proposais qui englobait déjà la faculté d’adaptation et donc cette faculté à raisonner de façon émotionnelle également ? Je n’en suis pas certaine.
Il faut faire attention à ceux qui se croient très supérieurs aux autres, car ici, dans cette ville, il y a beaucoup de chasseurs plus dangereux qu’un adolescent humain, largement. Il finira par faire un faux pas à ce rythme. Je le sens extrêmement prudent, raisonné, mais j’ai comme un mauvais présentiment à son sujet.
Le nom de Nakida est assez connu par ici. Surtout à cause de son père évidemment, le politicien. Je ne serais pas surprise un jour de le voir à la mairie ou carrément à la préfecture comme il réussit bien sa vie. Grandir dans une famille avec un politicien en tant que patriarche, ce n’est pas facile et sans doute loin d’être une sinécure. Ce doit être comme grandir dans une famille de nobles sorciers en réalité. A quelques détails prêts.
Hideko ▬ Je vois mieux ce que tu voulais dire Nakida-kun. Mais je me permets de te reprendre, car de fait, cette évaluation de l’intelligence sous le regard émotionnel est par définition comprise dans la vision que j’explicitais plus tôt. Tu entre là dans le détail des composant de l’intelligence en réalité et non une vision autre de celle que j’ai exposé. C’est un peu comme l’informatique et casser un code en réalité. Si tu te fis à ce que tu as juste sous les yeux, tu perds un temps fou, alors qu’il saisir le problème dans son intégralité en prenant beaucoup de recul.Il n’y a qu’à le regarder pour se rendre compte que lui c’est un de ceux qui peuvent manipuler les autres. Je le lis sur son visage lorsqu’il me sourit après une remarque piquée d’intelligence sur le fait que ça ne se résume pas qu’à ça l’intelligence émotionnelle. Je pense qu’il faudra que je garde un œil sur ce petit pour éviter qu’il ne s’attire trop d’ennui, surtout s’il fait le coup à des personnes qu’il vaut mieux éviter. Nakanoto regorge de vampires, de lycan, de sorciers ou de changelins après tout.
Il faut faire attention à ceux qui se croient très supérieurs aux autres, car ici, dans cette ville, il y a beaucoup de chasseurs plus dangereux qu’un adolescent humain, largement. Il finira par faire un faux pas à ce rythme. Je le sens extrêmement prudent, raisonné, mais j’ai comme un mauvais présentiment à son sujet.
Hideko ▬ Je pense que tu as en effet entièrement raison au sujet de notre façon d’être. Les Japonais sont à la pointe de la technologie, c’est certain, mais notre honneur et notre passion pour la tradition font que nous avons tout de même encore l’amour de sortir en plein air pour de l’activité en famille, des sports ou tout autre chose encore. Cette éducation stricte et cet honneur nous guide vers une évidente notion de justice qui fait qu’il n’y a jamais eu aussi peu de crime qu’au Japon au jour d’aujourd’hui, c’est un signe qui ne trompe pas.Il a raison aussi sur le fait que ce genre d’éducation, de mentalité, n’engendre pas vraiment que du bon. Si on y regarde de plus près, cela fait que les parents vivent beaucoup une seconde jeunesse au travers de leurs enfants et les poussent un peu trop loin dans leurs pratiques dans le but d’atteindre l’excellence. Ce serait un traitement jugé inhumain dans beaucoup de pays d’ailleurs, à n’en pas douter. Mais est-ce que cela est moins enviable qu’une société qui stagne dans sa paresse ? Le débat est ouvert en fait !
Le nom de Nakida est assez connu par ici. Surtout à cause de son père évidemment, le politicien. Je ne serais pas surprise un jour de le voir à la mairie ou carrément à la préfecture comme il réussit bien sa vie. Grandir dans une famille avec un politicien en tant que patriarche, ce n’est pas facile et sans doute loin d’être une sinécure. Ce doit être comme grandir dans une famille de nobles sorciers en réalité. A quelques détails prêts.
Hideko ▬ Je peux aisément imaginer la chose en effet. Mais c’est la vie, on n’y peut pas grand-chose en réalité si ce n’est avancer comme on peut.Je regardais ma montre car mine de rien le prochain cours arrivait à grand pas et nous n’avions plus beaucoup de temps pour de telles digressions.
Hideko ▬ Quoi qu’il en soit, si tu as d’autres questions, tu n’hésites pas à m’envoyer un mail à mon adresse de l’université, je réponds très vite.
Etilya sur DK RPG
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Sam 14 Déc 2019 - 18:42
Certes, la prise de recul restait importante pour avoir une vision d'ensemble mais j'avais la fâcheuse tendance à m'enfoncer toujours plus dans les tréfonds d'un schéma donné. Je ne savais pas vraiment à quoi cela était dû, peut-être la curiosité intensive. Ou bien, la sale manie de collecter une palette d'éléments utilisables pour mon propre actif en creusant toujours plus. Cette conversation n'épargnait pas cette digression habituelle, de ce qui agence, ici, l'intelligence humaine.
Je me frottais machinalement la tempe avec mon index tandis que je me rendais compte m'être un peu écarté des sentiers battus.
-Oh oui, tout à fait, Matsudara-sensei. Je ne cherchais pas à exposer une vision différente. Désolé si je me suis mal fait comprendre. Il est vrai que j'ai pour nature de creuser le fond des choses. Cette conversation s'y prêtait tellement bien que j'ai fini par céder à cette habitude.
J'étais incorrigible sur ce point là. Depuis tout petit déjà, lorsqu'on m'exposait un sujet qui me paraissait intéressant, je ne pouvais pas m'empêcher de réclamer davantage de connaissances. Mon professeur, à l'hôpital, avait trouvé cela assez déstabilisant au début. Mais il s'y était vite habitué et tentait toujours d'anticiper mes demandes et mes besoins. Irina n'était pas en reste. Je l'avais agacé certainement plus d'une fois quand elle m'embarquait dans des séances de dialogue. Parce qu'à chaque fois, je mangeais clairement de son temps à cause de mes questions superposées. Je pense, en mon for antérieur, que je cherche toujours à avoir une longueur d'onde d'avance que ce soit sur les autres, ou sur moi-même. Aller plus vite que la musique. C'était ce côté impétueux et impatient de ma personnalité, qui me faisait parfois le plus défaut. J'avais encore des difficultés à temporiser ce tempérament et cette conversation en était le parfait exemple. Parce qu'une fois que je possédais ces acquis, je les mettais régulièrement à plat sur la table dans une ronde incessante, sans jamais pouvoir m'arrêter. Dans cette université, je me sentais d'ailleurs assez bridé, ce qui n'arrangeait pas ma frustration. Alors oui, il y avait de nombreux étudiants brillants mais la plupart ne tardait jamais à m'ennuyer très vite. Autant ils avaient une certaine culture, autant leur intelligence rencontrait vite un obstacle. Ils ne possédaient pas d'avis.
Mais cette femme, elle, avait des opinions, en plus d'être cultivée.
-Je suis d'accord, répondis-je en haussant les épaules, sauf peut-être depuis quelques mois maintenant, avec ces créatures. Mais bon, peut-être qu'elles n'ont pas été éduquées à la nippone...
Je mis un doigt devant ma bouche pour traduire mon cynisme évident. J'avouais que mon commentaire restait assez déplacé. Ce n'était pas drôle mais si cela pouvait me faire rire moi, c'était déjà suffisant. Nassim me refusait totalement l'accès à ces informations mais je pensais qu'à l'avenir, il finirait par céder tant les dossiers affluaient pour ce sujet obscur. Bien que je n'avais clairement pas besoin de son autorisation pour surveiller le mouvement de cette vague surnaturelle. Nous nous chargions de tout suivre avec mes petits amis du net. Mais les forces de l'ordre, elles, ne tarderait pas à flancher tant le problème n'était clairement pas maîtrisé.
-En effet.
Personnellement, cela ne me posait aucun problème. Les caprices de mon père me passait bien en travers. D'ailleurs, s'il savait réellement ce que je pouvais entreprendre, je dirais même que cela l'effraierait plus que le rendre fière. J'ajouterai même plus : s'il y avait bien un poulain sur lequel il fallait miser, c'était bien Armande, malgré ses lacunes. Contrairement à lui, je ne connaissais pas cette culpabilité croissante en m'écartant du droit chemin imposé par la famille. Ce qui, au bout du compte, me rendait incontrôlable, au grand damne du patriarche des Nakida.
Néanmoins, je sentais que cette délicieuse entrevue touchait à sa triste fin. Je la vis jeter un coup d'oeil sur sa montre, avant de couper court en me manifestant sa disponibilité.
-Je n'hésiterais pas une seule seconde. Je vous remercie d'avoir pris du temps pour moi. J'espère avoir une nouvelle occasion de pouvoir discuter avec vous à l'avenir.
Je m'inclinais respectueusement devant elle et tournais les talons vers la sortie d'une allure tranquille. J'étais assez satisfait, finalement. Je faisais rapidement un résumé mental de cette conversation, qui restait très positive. Puis je me souvins que j'étais clairement en retard d'environ un quart d'heure pour mon autre cours. D'ailleurs, quel était-il déjà ? Oh, si je ne m'en souvenais pas, c'est qu'il ne devait pas être bien intéressant. On me pardonnerait certainement mon loupé, de toute façon.
Je me frottais machinalement la tempe avec mon index tandis que je me rendais compte m'être un peu écarté des sentiers battus.
-Oh oui, tout à fait, Matsudara-sensei. Je ne cherchais pas à exposer une vision différente. Désolé si je me suis mal fait comprendre. Il est vrai que j'ai pour nature de creuser le fond des choses. Cette conversation s'y prêtait tellement bien que j'ai fini par céder à cette habitude.
J'étais incorrigible sur ce point là. Depuis tout petit déjà, lorsqu'on m'exposait un sujet qui me paraissait intéressant, je ne pouvais pas m'empêcher de réclamer davantage de connaissances. Mon professeur, à l'hôpital, avait trouvé cela assez déstabilisant au début. Mais il s'y était vite habitué et tentait toujours d'anticiper mes demandes et mes besoins. Irina n'était pas en reste. Je l'avais agacé certainement plus d'une fois quand elle m'embarquait dans des séances de dialogue. Parce qu'à chaque fois, je mangeais clairement de son temps à cause de mes questions superposées. Je pense, en mon for antérieur, que je cherche toujours à avoir une longueur d'onde d'avance que ce soit sur les autres, ou sur moi-même. Aller plus vite que la musique. C'était ce côté impétueux et impatient de ma personnalité, qui me faisait parfois le plus défaut. J'avais encore des difficultés à temporiser ce tempérament et cette conversation en était le parfait exemple. Parce qu'une fois que je possédais ces acquis, je les mettais régulièrement à plat sur la table dans une ronde incessante, sans jamais pouvoir m'arrêter. Dans cette université, je me sentais d'ailleurs assez bridé, ce qui n'arrangeait pas ma frustration. Alors oui, il y avait de nombreux étudiants brillants mais la plupart ne tardait jamais à m'ennuyer très vite. Autant ils avaient une certaine culture, autant leur intelligence rencontrait vite un obstacle. Ils ne possédaient pas d'avis.
Mais cette femme, elle, avait des opinions, en plus d'être cultivée.
-Je suis d'accord, répondis-je en haussant les épaules, sauf peut-être depuis quelques mois maintenant, avec ces créatures. Mais bon, peut-être qu'elles n'ont pas été éduquées à la nippone...
Je mis un doigt devant ma bouche pour traduire mon cynisme évident. J'avouais que mon commentaire restait assez déplacé. Ce n'était pas drôle mais si cela pouvait me faire rire moi, c'était déjà suffisant. Nassim me refusait totalement l'accès à ces informations mais je pensais qu'à l'avenir, il finirait par céder tant les dossiers affluaient pour ce sujet obscur. Bien que je n'avais clairement pas besoin de son autorisation pour surveiller le mouvement de cette vague surnaturelle. Nous nous chargions de tout suivre avec mes petits amis du net. Mais les forces de l'ordre, elles, ne tarderait pas à flancher tant le problème n'était clairement pas maîtrisé.
-En effet.
Personnellement, cela ne me posait aucun problème. Les caprices de mon père me passait bien en travers. D'ailleurs, s'il savait réellement ce que je pouvais entreprendre, je dirais même que cela l'effraierait plus que le rendre fière. J'ajouterai même plus : s'il y avait bien un poulain sur lequel il fallait miser, c'était bien Armande, malgré ses lacunes. Contrairement à lui, je ne connaissais pas cette culpabilité croissante en m'écartant du droit chemin imposé par la famille. Ce qui, au bout du compte, me rendait incontrôlable, au grand damne du patriarche des Nakida.
Néanmoins, je sentais que cette délicieuse entrevue touchait à sa triste fin. Je la vis jeter un coup d'oeil sur sa montre, avant de couper court en me manifestant sa disponibilité.
-Je n'hésiterais pas une seule seconde. Je vous remercie d'avoir pris du temps pour moi. J'espère avoir une nouvelle occasion de pouvoir discuter avec vous à l'avenir.
Je m'inclinais respectueusement devant elle et tournais les talons vers la sortie d'une allure tranquille. J'étais assez satisfait, finalement. Je faisais rapidement un résumé mental de cette conversation, qui restait très positive. Puis je me souvins que j'étais clairement en retard d'environ un quart d'heure pour mon autre cours. D'ailleurs, quel était-il déjà ? Oh, si je ne m'en souvenais pas, c'est qu'il ne devait pas être bien intéressant. On me pardonnerait certainement mon loupé, de toute façon.
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