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Invité
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Mer 5 Fév 2020 - 12:20
Je sentais bien qu’à mesure que nous parlions et que je retenais l’information, cela ne faisait que l’énerver davantage et le frustrer. C’était exactement l’effet que je voulais pour être certain qu’il reste proche et n’aille pas voire ailleurs et risquer de me trahir. Enfin, ce n’est pas comme s’il pouvait vraiment arriver à faire quoi que ce soit de nuisible pour mes affaires ou ma personne.
Il était d’un seul coup bien attentif lorsque j’ai abordé le cas des sorciers, buvant mes paroles comme un soiffard en fin de soirée sa picrate. Il faut dire que pour un humain, le fait qu’existent des êtres très proches d’eux et avec autant de pouvoir a quelque chose d’enivrant également.
Il est très intéressant de le voir réfléchir lorsqu’il comprendre qu’ils sont tous très puissants et dangereux. Un sorcier peut être capable de tout et c’est de ça qu’il faut se méfier. Les vampires sont puissants et dangereux aussi, mais le fait est que ceux capable de faire preuve de pouvoirs spéciaux sont en réalité très rare. Je n’ai pas eu la chance d’en rencontrer beaucoup en fait et pourtant je suis très ancien.
Il avait connaissance de cette juge. J’étais presque stupéfait qu’il ne sache rien de plus à son sujet.
Que la jeune femme travaille directement avec un inspecteur n’est pas forcément étonnant s’il est compétent. Toutefois, je ne savais pas que cet homme apparaissant dans le journal était un inspecteur lié au tribunal et aux investigations de cour.
C’est alors qu’il commence à déclamer son avis sur la question de l’acte d’engendrer une vie et ceux malgré le fait qu’on ne le fait pas par amour ou autre, mais bien par nécessité personnel. Je retiens mon visage de se distordre sous le coup de la surprise. Il semble penser qu’il y a une quelconque ressemblance entre le fait de donner naissance et l’acte de création d’une vie. Il faut dire que c’est là une conception très humaine de la vie.
Il entre dans les détails de sa famille qui suffit alors à confirmer mes soupçons quant à la capacité que j’aurais à lui faire faire ce que je veux sous la menace de sa famille. En revanche je pourrais toujours lui faire faire ce que je veux sous la menace d’accorder des vœux à sa famille. Il s’estime bien supérieur à eux et si son père a de l’avancement aussi facilement que ça, cela ne sera pas sans l’irriter au plus haut point.
Décidément alors qu’il était en train de conclure son argumentaire je n’ai pas résisté plus longtemps à l’envie de rire.
Une fois ma contenance retrouvée, j’ai décidé de lui répondre avec beaucoup de tranquillité et d’assurance dans la voix.
Il était d’un seul coup bien attentif lorsque j’ai abordé le cas des sorciers, buvant mes paroles comme un soiffard en fin de soirée sa picrate. Il faut dire que pour un humain, le fait qu’existent des êtres très proches d’eux et avec autant de pouvoir a quelque chose d’enivrant également.
Il est très intéressant de le voir réfléchir lorsqu’il comprendre qu’ils sont tous très puissants et dangereux. Un sorcier peut être capable de tout et c’est de ça qu’il faut se méfier. Les vampires sont puissants et dangereux aussi, mais le fait est que ceux capable de faire preuve de pouvoirs spéciaux sont en réalité très rare. Je n’ai pas eu la chance d’en rencontrer beaucoup en fait et pourtant je suis très ancien.
Il avait connaissance de cette juge. J’étais presque stupéfait qu’il ne sache rien de plus à son sujet.
Tibalt ▬ Moi qui pensais que tu aurais un dossier détaillé de cette femme. Après tout, si tu te fais pincer pour tes petites actions illégales sur le net, tu passeras devant elle. Enfin en tout cas tu as de bonnes chances. Je ne sais plus exactement combien de juges officient à Nakanoto.Connaissant maintenant un peu mieux le jeune homme et le cernant davantage, j’étais réellement étonné qu’il n’ait pas plus de choses sur elle si ce n’était les “on dit”.
Que la jeune femme travaille directement avec un inspecteur n’est pas forcément étonnant s’il est compétent. Toutefois, je ne savais pas que cet homme apparaissant dans le journal était un inspecteur lié au tribunal et aux investigations de cour.
Tibalt ▬ Je ne savais pas que cet homme travaillais directement pour le tribunal.Si ce gamin est aussi proche que ça d’un homme travaillant avec la juge Donazya, alors c’est peut être un problème de le garder en vie et aussi proche de moi s’il ne fait pas un souhait pour me protéger de tout ce bordel. Le seul problème c’est qu’il n’est pas facile à mon avis d’atteindre ce petit. Il semble détaché de tout. Sa famille n’est pas un moyen de pression, donc la menacer ne mènerait nul part. L’argent n’est pas vraiment un problème longtemps pour un hacker. Il n’est peut-être pas encore apte à faire des détournements d’argent en piratant une banque à cause de l’inexpérience des protocoles de sécurité comme ceux d’une banque internationale. Mais il pourrait vider le compte d’une personne en trouvant le code d’une carte bleue sans problème.
C’est alors qu’il commence à déclamer son avis sur la question de l’acte d’engendrer une vie et ceux malgré le fait qu’on ne le fait pas par amour ou autre, mais bien par nécessité personnel. Je retiens mon visage de se distordre sous le coup de la surprise. Il semble penser qu’il y a une quelconque ressemblance entre le fait de donner naissance et l’acte de création d’une vie. Il faut dire que c’est là une conception très humaine de la vie.
Il entre dans les détails de sa famille qui suffit alors à confirmer mes soupçons quant à la capacité que j’aurais à lui faire faire ce que je veux sous la menace de sa famille. En revanche je pourrais toujours lui faire faire ce que je veux sous la menace d’accorder des vœux à sa famille. Il s’estime bien supérieur à eux et si son père a de l’avancement aussi facilement que ça, cela ne sera pas sans l’irriter au plus haut point.
Décidément alors qu’il était en train de conclure son argumentaire je n’ai pas résisté plus longtemps à l’envie de rire.
Tibalt ▬Ahhahahahahhahaaaahhhaaaahhhhhaaaahhahahahahahhhh!!!!C’était un rire au début un peu gutturale et grave avant de monter dans les aigus dans un fou rire hystérique et irrépressible de plusieurs minutes.
Une fois ma contenance retrouvée, j’ai décidé de lui répondre avec beaucoup de tranquillité et d’assurance dans la voix.
Tibalt ▬ Mon cher apprenti. Merci pour ce rire. Toutefois je crois que vous avez mal compris la chose. Il n’y a rien à voir entre ce que font les sorciers, ce qu’ils ont fait et continueront de faire et le simple fait de donner la vie.D’un geste de la main des flammes de la cheminée jaillir vers nous, enveloppant le salon et là où nous nous trouvions, coupant toute échappatoire à mon invité, mais sans brûler ce qu’elles frôlaient pour le moment.
Je comprends parfaitement ce que vous dites et ne dis pas que des sorciers n’agissent pas ainsi bien au contraire. Mais je ne parle pas de naissance, comme les lois de la nature le veulent, je parle bien d’acte de création. Voyez ça plutôt comme la création du monstre de Frankenstein plutôt.
Il n’y a aucun autre être comme moi. Je n’ai pas vu le jour comme vous, des sorciers ou même des vampires. On a créé ma vie de A à Z, mais sans trop savoir comment le faire le plus facilement, le plus efficacement, ou même se demander s’ils en avaient le droit. Mais c’est aussi pareil pour d’autre être qui ont parfois été créé à partir d’autres êtres vivants. Certain sont devenus des formes de vie profondément anéantis, au niveau même de leur essence et ont été remodeler sous une autre forme, tout en gardant la traces de cela dans leur mémoire.
Tibalt ▬ Si je vous brulait intégralement le corps au seuil de votre mort, vous transférais dans un autre qui n’est celui que vous avez toujours connus. Dont il faut tout apprendre des capacités et des inconvénients. Gardant le souvenir du temps passé et de la douleur à vie, vous aussi pourriez leur en tenir rigueur.
L’acte de création des sorciers est loin d’être comparable à ce que vous venez de dire mon cher apprenti. Et ici, au Hell’s Night, il existe d’autre personne qui ont connu la souffrance engendrée par la transformation, la folie de ces sorciers se croyants supérieurs à quiconque. Aujourd’hui, il est venu le temps de faire les comptes.
Etilya sur DK RPG
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Sam 15 Fév 2020 - 19:37
Je tiquais lorsque cette fois-ci, il se mit directement à me tutoyer en pensant que j'en saurais davantage au sujet de cette femme. A vrai dire, à partir du moment où je ne trouvais pas d'intérêt quelconque à fouiner dans les affaires de quelqu'un et bien... Je ne le faisais tout simplement pas. J'avais carte blanche quant à l'accès des informations de police, ce qui me suffisait amplement pour assister mes activités illicites. Sans parler du statut de mon père, politicien, qui me permettait également de nettoyer mes arrières. Si je devais m'intéresser à cette juge, ce serait seulement dans le cadre où je me ferais pincer malgré toutes mes précautions. Et encore. Je pensais même plutôt faire appel à un joker comme ma psychiatre comme la dernière fois avec le lieutenant, voir même Hideko-san pour contrecarrer les preuves. En soi, je n'avais donc pas grand intérêt à m'intéresser à son cas. A la rigueur, peut-être me pencher sur un procureur pour faire pencher la balance en ma faveur en le corrompant grâce à des données personnelles pour que le jeu reste équivalent et pas trop suspect.
-Si je ne me suis pas intéressé plus que cela à cette femme, c'est justement parce que je n'en ai pas l'utilité fondamentale. Mes activités illégales sont bien ficelées, je ne prends pas de risques inconsidérés. Et si je dois avoir un problème un jour, je saurais m'en défaire autrement qu'en possédant un dossier détaillé d'une juge. Mais avec ce vous m'apprenez sur sa réelle condition, les paramètres prennent une toute autre forme. Si vous désirez en savoir plus, je peux bien me pencher sur son sujet et récolter des données de son passif. Prudemment, évidemment.
J'avais à ma simple connaissance sa réputation, reconnue pour être une sorte de terreur que les malfrats semblaient craindre. Je savais également qu'elle avait un lien immédiat avec mon chef, Nassim-san. C'était selon moi, amplement suffisant pour rester sur mes gardes et redoubler d'attention envers mon supérieur.
-Oui, répondis-je simplement, ils se consultent à cause des tensions en ville. Nos forces de l'ordre se trouvent dépassées avec les événements. On galère un peu. De ce que j'ai pu saisir, Donazya-dono a donc établi un contact avec la police pour remotiver les troupes qui se sentent délaissées par nos politiques.
Mais lorsque je tentais de faire preuve, pour une fois, d'un peu de compassion, un rire très rauque éclata dans un fracas assourdissant. Un sourcil perplexe se souleva, assez étonné d'une telle réaction. J'avais dû dire quelque chose de bien pathétique ou de bien drôle pour provoquer une telle exclamation. Le pire, était que cela n'en finissait pas. Je croisais donc les bras, la mine irritée, en attendant qu'il termine enfin de faire trembler les murs de son rire rocailleux.
Puis il reprit mesurément de sa contenance avant d'enfin pouvoir me répondre.
Finalement, je me doutais bien qu'il y avait anguille sous roche, puisqu'il ne parlait pas de « naissance » à proprement parlé mais bien d'autre chose. Comment vouliez-vous que je le sache ? Ce qu'il me racontait m'arracha une grimace et un froncement de nez assez dégoûté par rapport aux images que je me faisais en tête.
Erf.
J'étais bien loin d'imaginer qu'on puisse se livrer à ce genre d'activités. C'était tout bonnement monstrueux et complètement contre nature. J'avais beau être ce qu'on qualifiait un « sociopathe » dans mon dossier de l'hôpital psychiatrique, même dans mon cas, je pouvais difficilement trouver cela morale. C'était même complètement... Complètement fou ! Puis dans un élan théâtral, il n'eut qu'à faire un mouvement de main pour remplir la salle de grandes flammes qui nous entouraient maintenant. La seule chose qui m'inquiétait c'était mon hydratation corporelle qui commençait à flancher avec toute cette chaleur qui me faisait transpirer. J'avais la sensation de manquer d'air une fois de plus, et je sentis une goutte qui glissait sur mon front. Peut-être, qu'il souhaitait cela pour me faire prendre conscience à quel point cette expérience l'avait entaillé jusqu'au plus profond de son être. Et je n'étais pas vraiment adepte de la façon dont il usait pour se faire comprendre. Je ne voulais pas spécialement fuir, puisque mon cerveau ne me commandait pas spécifiquement de le faire. Mon instinct de survie demeurait toujours en veilleuse mais je me concentrais pour ralentir ma respiration et au moins tenir assis sans m'évanouir. Mais avec cette valse de flammes autour de nous, autant dire que je me sentais comme une petit souris dans une prison de verre en train de suffoquer. Je détestais me sentir coincé. Je détestais être pris en étau. Je dus prendre sur moi pour conserver mon calme et ne pas avoir l'action folle de me jeter dans le feu bouillant. Pour me recentrer, je repris donc la parole, même si ma salive peinait à humecter ma langue.
-Vous êtes entrain de me dire que vous êtes une sorte de création et que pour arriver à votre résultat, les sorciers vous ont mélangés à d'autres organismes, modifié votre essence, insufflé vos pouvoirs tout en conservant tout de même votre mémoire et... Vous êtes là ? J'avoue que même pour moi, ça me semble très discutable comme procédé. Et pas très ingénieux, en plus.
Aussi impressionnant dans le résultat que stupide dans la méthode. Si je devais me lancer dans ce genre d'expériences, j'aurais au moins pris la peine d'étudier le tableau en intégralité. Y'a vraiment un truc qui cloche.
-Frankentein avait un objectif lui, c'était de dépasser la frontière qui sépare la vie de la mort en tant que médecin. Mais eux ? C'était simplement par pur caprice ou faire de vous une sorte d'arme massive à leur botte ?
Finalement, les sorciers et les humains pouvaient trouver une similitude assez cinglante. Les hommes se prenaient pour des dieux. Nous n'étions donc pas vraiment les seuls dans ce goût-là. J'avais déjà vu des films dans ce genre, où des scientifiques transféraient une conscience pour la maintenir dans un robot, par exemple. Seulement, dans cette science fiction, c'était pour programmer une forme d'immortalité. Mais là, c'était encore différent. C'était purement expérimental et... Egoïste. Je fronçais des sourcils, tentant toujours d'assimiler cette révélation, plus sordide que les autres. Il avait de surcroît utilisé un terme très intéressant. L'abandon. Une sensation de déchirement et de trahison. On se sent abandonnés quand on possède une certaine estime ou une certaine affection envers quelqu'un. Il avait donc connu de beaux jours en leur compagnie, jusqu'à un certain stade tout du moins.
-Je ne saisis pas. Vous avez mentionné vous être senti « abandonné ». Cela porte un lourd sens qui démontre qu'à un moment donné, vous leur accordiez un crédit malgré tout. Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Plusieurs schémas étaient possibles. Soient ces magiciens n'assumaient plus d'avoir créé un tel enfant et ont choisi de l'évincer par soucis d'égo quand ils ont constaté que sa puissance les dépassait. Soient ils ont pris peur, saisissant l'ampleur de la situation comme une menace. Il aurait fallu donc se débarrasser de lui. Je comprenais, un peu plus, pourquoi ils les détestaient autant. Mais son aversion ne présageait réellement rien de bon pour eux. Je les plaignais un peu, ma foi. " Il est venu le temps de faire les comptes " comme il dit. Personnellement, si j'avais été à leur place, j'aurais plutôt mis en place un climat de confiance pour le garder sous le coude malgré ses facultés et d'en faire un allié. Ou alors, j'aurais fait en sorte qu'il reste gentiment sous ma gouverne sans façon de protester, comme on programmerait une machine. La puissance n'empêchait vraiment pas la bêtise.
-Et les autres, est-ce qu'ils vous ressemblent ? Vous pensez que je pourrais un jour les rencontrer ?
En fin de compte, j'étais plutôt curieux de savoir à quel genre de personnes je pouvais avoir à faire. Tibalt demeurait abordable. Enfin, quand il le souhaitait, je suppose, par soucis d'intérêt surtout. Quoique, je pensais au moins, sans déclarer cependant qu'il avait un bon fond, qu'il n'agissait qu'avec des motifs valables mais pas gratuitement. Je me demandais bien quelles étaient les capacités des autres et surtout, leur réflexion par rapport à leur vécu. Cela promettait d'être vraiment torride ici, à Nakanoto. D'ailleurs en parlant de torride...
-Je veux bien un verre d'eau finalement.
-Si je ne me suis pas intéressé plus que cela à cette femme, c'est justement parce que je n'en ai pas l'utilité fondamentale. Mes activités illégales sont bien ficelées, je ne prends pas de risques inconsidérés. Et si je dois avoir un problème un jour, je saurais m'en défaire autrement qu'en possédant un dossier détaillé d'une juge. Mais avec ce vous m'apprenez sur sa réelle condition, les paramètres prennent une toute autre forme. Si vous désirez en savoir plus, je peux bien me pencher sur son sujet et récolter des données de son passif. Prudemment, évidemment.
J'avais à ma simple connaissance sa réputation, reconnue pour être une sorte de terreur que les malfrats semblaient craindre. Je savais également qu'elle avait un lien immédiat avec mon chef, Nassim-san. C'était selon moi, amplement suffisant pour rester sur mes gardes et redoubler d'attention envers mon supérieur.
-Oui, répondis-je simplement, ils se consultent à cause des tensions en ville. Nos forces de l'ordre se trouvent dépassées avec les événements. On galère un peu. De ce que j'ai pu saisir, Donazya-dono a donc établi un contact avec la police pour remotiver les troupes qui se sentent délaissées par nos politiques.
Mais lorsque je tentais de faire preuve, pour une fois, d'un peu de compassion, un rire très rauque éclata dans un fracas assourdissant. Un sourcil perplexe se souleva, assez étonné d'une telle réaction. J'avais dû dire quelque chose de bien pathétique ou de bien drôle pour provoquer une telle exclamation. Le pire, était que cela n'en finissait pas. Je croisais donc les bras, la mine irritée, en attendant qu'il termine enfin de faire trembler les murs de son rire rocailleux.
Puis il reprit mesurément de sa contenance avant d'enfin pouvoir me répondre.
Finalement, je me doutais bien qu'il y avait anguille sous roche, puisqu'il ne parlait pas de « naissance » à proprement parlé mais bien d'autre chose. Comment vouliez-vous que je le sache ? Ce qu'il me racontait m'arracha une grimace et un froncement de nez assez dégoûté par rapport aux images que je me faisais en tête.
Erf.
J'étais bien loin d'imaginer qu'on puisse se livrer à ce genre d'activités. C'était tout bonnement monstrueux et complètement contre nature. J'avais beau être ce qu'on qualifiait un « sociopathe » dans mon dossier de l'hôpital psychiatrique, même dans mon cas, je pouvais difficilement trouver cela morale. C'était même complètement... Complètement fou ! Puis dans un élan théâtral, il n'eut qu'à faire un mouvement de main pour remplir la salle de grandes flammes qui nous entouraient maintenant. La seule chose qui m'inquiétait c'était mon hydratation corporelle qui commençait à flancher avec toute cette chaleur qui me faisait transpirer. J'avais la sensation de manquer d'air une fois de plus, et je sentis une goutte qui glissait sur mon front. Peut-être, qu'il souhaitait cela pour me faire prendre conscience à quel point cette expérience l'avait entaillé jusqu'au plus profond de son être. Et je n'étais pas vraiment adepte de la façon dont il usait pour se faire comprendre. Je ne voulais pas spécialement fuir, puisque mon cerveau ne me commandait pas spécifiquement de le faire. Mon instinct de survie demeurait toujours en veilleuse mais je me concentrais pour ralentir ma respiration et au moins tenir assis sans m'évanouir. Mais avec cette valse de flammes autour de nous, autant dire que je me sentais comme une petit souris dans une prison de verre en train de suffoquer. Je détestais me sentir coincé. Je détestais être pris en étau. Je dus prendre sur moi pour conserver mon calme et ne pas avoir l'action folle de me jeter dans le feu bouillant. Pour me recentrer, je repris donc la parole, même si ma salive peinait à humecter ma langue.
-Vous êtes entrain de me dire que vous êtes une sorte de création et que pour arriver à votre résultat, les sorciers vous ont mélangés à d'autres organismes, modifié votre essence, insufflé vos pouvoirs tout en conservant tout de même votre mémoire et... Vous êtes là ? J'avoue que même pour moi, ça me semble très discutable comme procédé. Et pas très ingénieux, en plus.
Aussi impressionnant dans le résultat que stupide dans la méthode. Si je devais me lancer dans ce genre d'expériences, j'aurais au moins pris la peine d'étudier le tableau en intégralité. Y'a vraiment un truc qui cloche.
-Frankentein avait un objectif lui, c'était de dépasser la frontière qui sépare la vie de la mort en tant que médecin. Mais eux ? C'était simplement par pur caprice ou faire de vous une sorte d'arme massive à leur botte ?
Finalement, les sorciers et les humains pouvaient trouver une similitude assez cinglante. Les hommes se prenaient pour des dieux. Nous n'étions donc pas vraiment les seuls dans ce goût-là. J'avais déjà vu des films dans ce genre, où des scientifiques transféraient une conscience pour la maintenir dans un robot, par exemple. Seulement, dans cette science fiction, c'était pour programmer une forme d'immortalité. Mais là, c'était encore différent. C'était purement expérimental et... Egoïste. Je fronçais des sourcils, tentant toujours d'assimiler cette révélation, plus sordide que les autres. Il avait de surcroît utilisé un terme très intéressant. L'abandon. Une sensation de déchirement et de trahison. On se sent abandonnés quand on possède une certaine estime ou une certaine affection envers quelqu'un. Il avait donc connu de beaux jours en leur compagnie, jusqu'à un certain stade tout du moins.
-Je ne saisis pas. Vous avez mentionné vous être senti « abandonné ». Cela porte un lourd sens qui démontre qu'à un moment donné, vous leur accordiez un crédit malgré tout. Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Plusieurs schémas étaient possibles. Soient ces magiciens n'assumaient plus d'avoir créé un tel enfant et ont choisi de l'évincer par soucis d'égo quand ils ont constaté que sa puissance les dépassait. Soient ils ont pris peur, saisissant l'ampleur de la situation comme une menace. Il aurait fallu donc se débarrasser de lui. Je comprenais, un peu plus, pourquoi ils les détestaient autant. Mais son aversion ne présageait réellement rien de bon pour eux. Je les plaignais un peu, ma foi. " Il est venu le temps de faire les comptes " comme il dit. Personnellement, si j'avais été à leur place, j'aurais plutôt mis en place un climat de confiance pour le garder sous le coude malgré ses facultés et d'en faire un allié. Ou alors, j'aurais fait en sorte qu'il reste gentiment sous ma gouverne sans façon de protester, comme on programmerait une machine. La puissance n'empêchait vraiment pas la bêtise.
-Et les autres, est-ce qu'ils vous ressemblent ? Vous pensez que je pourrais un jour les rencontrer ?
En fin de compte, j'étais plutôt curieux de savoir à quel genre de personnes je pouvais avoir à faire. Tibalt demeurait abordable. Enfin, quand il le souhaitait, je suppose, par soucis d'intérêt surtout. Quoique, je pensais au moins, sans déclarer cependant qu'il avait un bon fond, qu'il n'agissait qu'avec des motifs valables mais pas gratuitement. Je me demandais bien quelles étaient les capacités des autres et surtout, leur réflexion par rapport à leur vécu. Cela promettait d'être vraiment torride ici, à Nakanoto. D'ailleurs en parlant de torride...
-Je veux bien un verre d'eau finalement.
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Mer 19 Fév 2020 - 17:56
Ses activités illégales bien ficelées. Voilà donc tous ce qu’il avait à dire pour excuser une forme de paresse ? Voilà qui n’était que peu engageant, mais en même expliquait parfaitement toute l’étendue de son apprentissage à venir. Il fallait que je lui fasse intégrer l’idée que ce n’est comme ça qu’il faut faire dans le monde du crime. Un tel raisonnement lui permettra de survivre, certes, mais dans ce milieu, est-ce que survivre bien intéressant ? Non ! Il faut dominer le jeu pour ne pas avoir à en souffrir un moment ou un autre. Sa suffisance sera sa perte, comme tant d’autre avant lui. Il faut redouter tout le monde pour pouvoir parer à toute éventualité et non pas pécher par orgueil. L’Orgueil est cela même qui conduit tous les puissants à la tombe en se pensant bien au-dessus de tout danger avant de recevoir un coup de couteau dans le dos d’une personne bien proche. César m’en est témoin !
Tibalt ▬ Vous péchez par orgueil mon jeune apprenti. Il faut que vous soyez beaucoup plus vigilant. Vous vous sentez protégé par vos manigance virtuelles...Je ressert un instant mon étreinte de flammes sur lui, comme pour griller un morceau de viande, me rapprochant lentement de son visage pour plonger mon regard de feu dans le sien.
Tibalt ▬ Que peuvent vos pirouettes en cette instant ? Que vaut ce que vous pensiez avoir récupéré de moi, hm ?Puis d’un geste de la main, j’absorbais les flammes dans mon corps pour m’en nourrir ainsi que de la température ambiante et rendre beaucoup plus appréciable l’atmosphère à ce jeune homme le temps que les flammes contenues dans les différents âtres de mon salon ne réchauffent le tout.
Tibalt ▬ Je vais vous enseigner bien plus que quelques réalité du monde mon jeune apprenti. Je vais vous livrer des millénaires d’expérience en la matière de crime organisé. Votre informatique est une force que je ne peux nier, mais mépriser tout être vivant sans savoir de quoi il est capable est une folie qui vous coûtera cher un jour si vous n’y prenez pas garde !Je suis allé me resservir un verre pour lui laisser le temps d’imprégner au mieux mes paroles. Mon but n’est pas de le prendre de haut, mais pour le coup, je le trouvais assez présomptueux. Pour un esprit comme le sien, il est totalement inutile de le ménager. Il faut lui mettre le nez dans sa merde comme on dit. Les gens comme ce gamin, c’est en les frustrant qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. C’était donc en blessant son égo un minimum que je comptais bien avoir une réaction intéressante de sa part et une prise de conscience. S’il faut qu’il se sente supérieur aux autres, qu’il montre de meilleures capacités à se hisser à ce niveau-là alors.
Rendez-vous compte que vous parlez de la juge Donazya sans même savoir ce qu’elle pouvait être ? C’est une chose. Mais dans votre suffisance affligeante, vous n’avez aucun élément sur sa vie, son histoire, aucun plan dans l’éventualité d’être démasqué. Moi j’ai fait des recherches sur vous. Vous êtes un bon élève, un des meilleurs de ce pays, mais pas LE meilleur. Vous êtes très malin, mais pas l’un des génies de votre temps Monsieur Nakida ! Que vous vient-il à l’esprit alors de voir une juge aussi puissante qui parle aussi régulièrement avec un pitoyable inspecteur de police ?! Est-ce qu’il ne vous vient pas à l’idée qu’il puisse être également un sorcier maintenant ? Êtes-vous déjà au centre d’un piège sur le point de se refermer sur vous ? Ou êtes-vous convaincu à ce point de ne rien risquer sur les bases de tout ce que vous croyiez acquis jusqu’ici ?
Je soupirais instant tout en lui tournant le dos après avoir avaler une lampé d’alcool.
Tibalt ▬ Vous valez mieux que cela. Ne vous fiez plus à rien ni personne, non pas dans le sens de la confiance, il est évident que vous êtes incapable de faire confiance à qui que ce soit. Vos yeux vous ont menti toute votre existence, votre esprit a été leurré par une image du monde qui n’est pas ce qu’il est en vérité. Il est temps d’aiguiser vos sens à un autre niveau mon jeune apprenti.Il voit les choses d’une très étrange manière et je n’ai pas bien compris d’où il tirait la certitude que j’ai parlé d’abandon. Ce sont là ses mots et pas les miens car je ne me sens pas le moins du monde abandonné.
Je suis un être outré par la façon de faire de toute une civilisation cautionnant parfaitement une chose des plus injuste à l’encontre d’une création parfaitement dotée de la conscience.
Tibalt ▬ Ce sont là vos mots mon cher apprenti. Je ne sais pas où vous êtes allé chercher cette idée d’abandon Ahaha. Mais non, je ne fais pas parti de ces gens. J’ai été créé de A à Z comme je vous l’ai déjà dit. Mes pouvoirs n’ont pas été très bien calculé à l’avance à l’exception de résoudre tous les problèmes d’un homme d’un simple vœu. Peut-être que c’est la chaleur qui vous accable et vous n’y voyez plus très clair.Je lui disais ça non sans un rictus déformant totalement mon visage maintenant à nouveau très près du sien laissant apparaître toutes mes dents pointues. Son visage se reflétant dans le rubis de mes yeux.
Chaque création a un but initial. La curiosité, le pouvoir, façonner une arme. Il y a autant de raison que celles motivants les hommes à faire leurs propres erreurs. Mais une bombe nucléaire ne pense pas et ne souffre pas de sa condition. Certain des miens si. Il y en a même qui ont été victime d’un accident magique et rejeté par les leurs alors qu’ils étaient des sorciers il y a encore peu de temps. C’est dire le degré de cécité qu’ils s’infligent à eux-mêmes pour couvrir leurs “erreurs”.
Vous rencontrerez les autres bien assez tôt comme ça en restant à mon service. Mais plus encore vous pourriez les traquer pour moi. Je peux investir beaucoup en vous mon jeune apprenti. Les moyens ne sont pas ce qu’il manque pour moi. Ordinateur portable ou non le plus puissant du marché, système de connexion satellite, endroit sécurisé, tout ce don vous pourriez rêver...
Etilya sur DK RPG
Invité
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Mer 19 Fév 2020 - 20:22
Et c'était lui qui me parlait d'orgueil alors qu'il prenait un malin plaisir à montrer son ascendant sur une petite bête inoffensive comme moi en jouant toujours plus de ses flammes. Lequel des deux étaient le plus à catégoriser de cette manière finalement, bien que je puisse comprendre qu'en possédant une telle carrure, cela puisse facilement étancher la confiance à un point extrême.
D'ailleurs, à cette réflexion, je me disais que malgré la mienne, voir ce feu crépiter juste à côté de mes joues devrait l'ébranler, la souffler comme une brindille affolée. Mais rien du tout. Je ressentais juste une colère muette qui prenait forme sur mon estomac tel un poids à expédier. Je connaissais bien cette sensation, pour avoir réussi à la canaliser farouchement après des années d'un dur apprentissage. La tension grimpait dans mon corps gringalet et la nervosité me faisait gigoter sur mon siège comme un asticot. Mes trapèzes se tendirent comme un arc à cette provocation qui se voulait faire vaciller mon égo alors qu'il se penchait lentement vers moi pour agripper mon regard. Je discernais presque mon visage aux traits fermés se dessiner dans ses rétines de braise. Puis d'un coup, l'incendie se mouva dans une valse me contournant pour terminer dans sa gorge.
Mon sourcil tressauta dans un tremblement farouche, tandis qu'il cassait mes certitudes dans un discours visant à me faire méditer sérieusement. Il me mettait sous le nez mes lacunes et le manque alarmant d'armes que je ne possédais pas sous le coude pour affronter la réalité. Il avait même fait quelques recherches sur mon compte et me jaugeait de haut pour signifier non sans une pointe de cynisme que je n'étais pas clairement pas le meilleur, malgré mon potentiel. Je manquais d'intuition, enfermé dans mes certitudes et c'était précisément ce qui me faisait défaut.
En même temps, je venais tout juste de mettre un pied dans son monde, comment voulait-il que je prenne des précautions dans l'ignorance même ? Mes dents grincèrent tellement forts que la douleur se propagea dans toute ma mâchoire. Mes yeux le giflaient d'une agressivité prononcée qui s'aiguisait à mesure qu'il me rabaissait.
Mais au fond, cette petite partie de moi, plus malsaine et plus calculée, me soufflait qu'il n'avait pas tort.
« Lexter, Lexter... Peux-tu bien, s'il te plaît, arrêter de froncer du nez. Tu réagis comme un débutant, c'est blasant. Vois un peu plus loin que ton égo. Il te teste. Il veut juste que tu prennes conscience, que tu peux être plus que ça. Lexter, Lexter. Réveille toi. Prends une décision. »
Cette ombre, qui prit forme dans un recoin de ma conscience, se ramenait dans mon esprit sous mon propre visage. Elle se moquait. Elle applaudissait en ricanant tout en affichant une moue las et sinistre. Elle balançait ses jambes d'avant en arrière, assise sur un muret invisible. Je dus méchamment éclater mon poing sur la table pour la faire partir avant de secouer violemment la tête.
-J'ai... compris, lâchais-je péniblement.
Mes petites mains tremblaient sous l'effet de cette ouverture, bien qu'il me soit difficile de tolérer de recevoir des leçons d'un inconnu, ce n'était pas n'importe quel inconnu.
-Je me suis contenté de réagir aux éléments qui composaient mon univers qu'on me dissimulait en partie. Vous ne m'y prendrez plus, à me contenter. Je prendrais les devants en conséquence.
Si cette Donazya avait pris contact avec Nassim en particulier, il y avait sûrement une raison dissimulée derrière. Ce n'était pas anodin, connaissant l'identité de cette femme. Pourquoi une sorcière de cette influence, prendrait la peine d'aider les troupes de police même s'il s'agissait d'atténuer des tensions ? Il y avait autre chose. Je devrais interpréter ce genre de signes, plus minutieusement plutôt que de les ignorer simplement parce que je considère ne pas en avoir l'utilité.
Tout avait une utilité désormais à mon bataillon, surtout avec la place que j'occuperais prochainement sous la gouverne de ce type. Il me fallait maximiser mes connaissances au delà de tout ce que j'avais conçu jusqu'ici. Chaque information, chaque équation, devait rentrer dans un schéma pour m'offrir une vue supérieure à celle que je possède actuellement.
A cette conclusion, j'inspirais profondément pour reprendre une attitude plus assurée.
-Parfait. Je pense que vous possédez assez de bâtiments clandestins pour y incorporer mes activités dans une enceinte sécurisée. Je ferais le nécessaire pour gagner en visibilité et assembler vos éléments.
J'accueillais son rictus infâme d'un air détaché, mais à l'intérieur, je sentais une nouvelle aura m'entourer de ses bras cramoisies.
La traque infernale pouvait débuter. J'accentuerais d'abord ma connaissance sur cette sorcière pour mieux la déporter sur Nassim. Pas question de perdre un pouce de terrain. Tout se mouvait dans un réseau dense et varié, qu'il fallait condenser et archiver dans les moindres substances. J'avais de la matière. Et il fallait simplement que je la sculpte pour la mettre en forme.
Tout cela, à l'abri des murmures et des regards curieux. Je remontais donc le menton puis l'assena à mon tour d'un regard noir comme la cendre du bout de ses doigts.
-Je le clame haut et fort. Afin de remplir mes responsabilités sans aucune faille dans le rôle qui m'incombe, je souhaite être totalement imperméable à une quelconque manipulation ou machinerie qui viserait à mettre en lumière vos secrets les plus terribles.
D'ailleurs, à cette réflexion, je me disais que malgré la mienne, voir ce feu crépiter juste à côté de mes joues devrait l'ébranler, la souffler comme une brindille affolée. Mais rien du tout. Je ressentais juste une colère muette qui prenait forme sur mon estomac tel un poids à expédier. Je connaissais bien cette sensation, pour avoir réussi à la canaliser farouchement après des années d'un dur apprentissage. La tension grimpait dans mon corps gringalet et la nervosité me faisait gigoter sur mon siège comme un asticot. Mes trapèzes se tendirent comme un arc à cette provocation qui se voulait faire vaciller mon égo alors qu'il se penchait lentement vers moi pour agripper mon regard. Je discernais presque mon visage aux traits fermés se dessiner dans ses rétines de braise. Puis d'un coup, l'incendie se mouva dans une valse me contournant pour terminer dans sa gorge.
Mon sourcil tressauta dans un tremblement farouche, tandis qu'il cassait mes certitudes dans un discours visant à me faire méditer sérieusement. Il me mettait sous le nez mes lacunes et le manque alarmant d'armes que je ne possédais pas sous le coude pour affronter la réalité. Il avait même fait quelques recherches sur mon compte et me jaugeait de haut pour signifier non sans une pointe de cynisme que je n'étais pas clairement pas le meilleur, malgré mon potentiel. Je manquais d'intuition, enfermé dans mes certitudes et c'était précisément ce qui me faisait défaut.
En même temps, je venais tout juste de mettre un pied dans son monde, comment voulait-il que je prenne des précautions dans l'ignorance même ? Mes dents grincèrent tellement forts que la douleur se propagea dans toute ma mâchoire. Mes yeux le giflaient d'une agressivité prononcée qui s'aiguisait à mesure qu'il me rabaissait.
Mais au fond, cette petite partie de moi, plus malsaine et plus calculée, me soufflait qu'il n'avait pas tort.
« Lexter, Lexter... Peux-tu bien, s'il te plaît, arrêter de froncer du nez. Tu réagis comme un débutant, c'est blasant. Vois un peu plus loin que ton égo. Il te teste. Il veut juste que tu prennes conscience, que tu peux être plus que ça. Lexter, Lexter. Réveille toi. Prends une décision. »
Cette ombre, qui prit forme dans un recoin de ma conscience, se ramenait dans mon esprit sous mon propre visage. Elle se moquait. Elle applaudissait en ricanant tout en affichant une moue las et sinistre. Elle balançait ses jambes d'avant en arrière, assise sur un muret invisible. Je dus méchamment éclater mon poing sur la table pour la faire partir avant de secouer violemment la tête.
-J'ai... compris, lâchais-je péniblement.
Mes petites mains tremblaient sous l'effet de cette ouverture, bien qu'il me soit difficile de tolérer de recevoir des leçons d'un inconnu, ce n'était pas n'importe quel inconnu.
-Je me suis contenté de réagir aux éléments qui composaient mon univers qu'on me dissimulait en partie. Vous ne m'y prendrez plus, à me contenter. Je prendrais les devants en conséquence.
Si cette Donazya avait pris contact avec Nassim en particulier, il y avait sûrement une raison dissimulée derrière. Ce n'était pas anodin, connaissant l'identité de cette femme. Pourquoi une sorcière de cette influence, prendrait la peine d'aider les troupes de police même s'il s'agissait d'atténuer des tensions ? Il y avait autre chose. Je devrais interpréter ce genre de signes, plus minutieusement plutôt que de les ignorer simplement parce que je considère ne pas en avoir l'utilité.
Tout avait une utilité désormais à mon bataillon, surtout avec la place que j'occuperais prochainement sous la gouverne de ce type. Il me fallait maximiser mes connaissances au delà de tout ce que j'avais conçu jusqu'ici. Chaque information, chaque équation, devait rentrer dans un schéma pour m'offrir une vue supérieure à celle que je possède actuellement.
A cette conclusion, j'inspirais profondément pour reprendre une attitude plus assurée.
-Parfait. Je pense que vous possédez assez de bâtiments clandestins pour y incorporer mes activités dans une enceinte sécurisée. Je ferais le nécessaire pour gagner en visibilité et assembler vos éléments.
J'accueillais son rictus infâme d'un air détaché, mais à l'intérieur, je sentais une nouvelle aura m'entourer de ses bras cramoisies.
La traque infernale pouvait débuter. J'accentuerais d'abord ma connaissance sur cette sorcière pour mieux la déporter sur Nassim. Pas question de perdre un pouce de terrain. Tout se mouvait dans un réseau dense et varié, qu'il fallait condenser et archiver dans les moindres substances. J'avais de la matière. Et il fallait simplement que je la sculpte pour la mettre en forme.
Tout cela, à l'abri des murmures et des regards curieux. Je remontais donc le menton puis l'assena à mon tour d'un regard noir comme la cendre du bout de ses doigts.
-Je le clame haut et fort. Afin de remplir mes responsabilités sans aucune faille dans le rôle qui m'incombe, je souhaite être totalement imperméable à une quelconque manipulation ou machinerie qui viserait à mettre en lumière vos secrets les plus terribles.
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Ven 21 Fév 2020 - 11:20
La leçon était nécessaire, surtout quand on a un potentiel aussi grand que ce petit. Tout ce qui lui manquait, c’était un mentor digne de ce nom et de son talent. Pourquoi venir brider et ralentir un tel individu pour l’uniformiser ? C’était tout simplement inconcevable.
J’ai peut-être été un peu frontale avec lui, un peu brutale. Je le vis facilement sur son visage à ce moment-là. Il affichait une moue dubitative. Il est vrai que lorsque quelqu’un d’aussi flamboyant que moi vous fait la leçon sur l’orgueil, on peut se demander de quel droit. Mais le travail d’un bon magicien, c’est de détourner l’attention de ceux quoi vous observe. Plus j’attirerais le regard sur moi d’une manière bien particulière et choisie avec soin, moins on fera attention à un autre aspect.
Je passe mon temps à faire tout pour avoir une histoire des plus crédibles pour que tout le monde pense mon identité comme fiable. Je vole des enfants pour les adopter et créer une descendance lorsque cela m’intéresse avec de faire disparaître mon personnage et mon "fils" avant de prendre sa place. Tel est la technique que j’ai élaborée pour passer sous le radar des sorciers depuis longtemps.
La preuve est tellement simple de cette manipulation. Je suis ici à attirer le regard vient des gens qui se font coincer par les autorités sans jamais vouloir me trahir. Je flirt avec la légalité de la façon la plus outrancière avec la drogue. Pourtant cela me permet de faire du trafic humain ou d’arme sans que les gens se penche plus sur mon cas. Faire penser au blanchiment et au détournement d’argent ou à la drogue est le meilleur moyen d’être tranquille pour tout ce qui est le plus lucratif.
Il était maintenant déterminé. C’était pile ce que j’escomptais. Son cerveau a commencé à fonctionner à une cadence que je souhaitais voir depuis un moment et se tourner enfin vers l’avenir.
Je ne l’aurais jamais obligé à faire un tel vœu, mais une chose était sûre, en le faisant, il s'assurait de ne manquer de rien. Je plaçais beaucoup d’espoirs en ce petit. Je ne suis pas un total dinosaure, mais je ne tolérais pas d’être aussi vulnérable face au net. C’était donc l’explication du fait que je n’ai rien d’enregistré sur le net ou d’accessible. Je n’utilise que très rarement mon ordinateur même et je préfère le courrier physique au virtuel.
Je passe donc pour un homme à la ramasse avec son temps, mais je ne suis pas quelqu’un de presser en réalité et mes affaires sont tellement bien ficelée qu’elles peuvent attendre les lettres et colis. Toutefois, avoir un gamin aussi intelligent et prometteur avec soi, cela aide à reconsidérer l’intérêt du net. Même si en aucun cas je ne changerais ma façon de fonctionner et de gérer mes affaires. Par contre son expertise pourrait me permettre de protéger contre les écoutes téléphoniques mes employés peut être. Evidemment, il n'aura pas la capacité d'arriver à faire un cryptage pour avoir des téléphones fantômes comme avec la CIA, mais cour circuiter la police sera déjà très bien.
Je lui souris avec ce même rictus me déformant tout le visage avant de claquer des doigts et d’exaucer son vœu.
Il était évident que nous resterions pas là, mais je préférais qu’il relance lui-même le sujet du bon savoir à avoir et surtout quelle curiosité il pouvait encore avoir, à moins que ce n’en fût trop pour une seule soirée.
J’ai peut-être été un peu frontale avec lui, un peu brutale. Je le vis facilement sur son visage à ce moment-là. Il affichait une moue dubitative. Il est vrai que lorsque quelqu’un d’aussi flamboyant que moi vous fait la leçon sur l’orgueil, on peut se demander de quel droit. Mais le travail d’un bon magicien, c’est de détourner l’attention de ceux quoi vous observe. Plus j’attirerais le regard sur moi d’une manière bien particulière et choisie avec soin, moins on fera attention à un autre aspect.
Je passe mon temps à faire tout pour avoir une histoire des plus crédibles pour que tout le monde pense mon identité comme fiable. Je vole des enfants pour les adopter et créer une descendance lorsque cela m’intéresse avec de faire disparaître mon personnage et mon "fils" avant de prendre sa place. Tel est la technique que j’ai élaborée pour passer sous le radar des sorciers depuis longtemps.
La preuve est tellement simple de cette manipulation. Je suis ici à attirer le regard vient des gens qui se font coincer par les autorités sans jamais vouloir me trahir. Je flirt avec la légalité de la façon la plus outrancière avec la drogue. Pourtant cela me permet de faire du trafic humain ou d’arme sans que les gens se penche plus sur mon cas. Faire penser au blanchiment et au détournement d’argent ou à la drogue est le meilleur moyen d’être tranquille pour tout ce qui est le plus lucratif.
Il était maintenant déterminé. C’était pile ce que j’escomptais. Son cerveau a commencé à fonctionner à une cadence que je souhaitais voir depuis un moment et se tourner enfin vers l’avenir.
Tibalt ▬ Voilà mon jeune apprenti ! C’est l’idée. Il faut arrêter avec cette idée d'avoir un, deux, ou dix coups d’avance sur votre adversaire. C’est de la merde ! Il faut que vous ayez en tête une chose et une seule ! Lorsque vous commencer le jeu, votre adversaire a déjà perdu. Si vous visez cet objectif, vous deviendrez un criminel de très haut vol ! Je vais vous enseigner cela.Son regard a changé, il était rempli de détermination et d’assurance, une forme de volonté inébranlable.
Peut-être pourrais-je acheter une radio locale et faire des travaux. Ce serait le meilleur moyen de dissimuler une antenne satellite pour internet sans problème. Ici est à exclure à cause du regard volontaire que j’attire sur moi. Vous ne manquerez de rien en tout cas. Je vais m’assurer à ce que le meilleur équipement du marché soit à vous. Faites-moi une liste de tout ce don vous aurez besoin pour demain et vous l’aurez.
Je ne l’aurais jamais obligé à faire un tel vœu, mais une chose était sûre, en le faisant, il s'assurait de ne manquer de rien. Je plaçais beaucoup d’espoirs en ce petit. Je ne suis pas un total dinosaure, mais je ne tolérais pas d’être aussi vulnérable face au net. C’était donc l’explication du fait que je n’ai rien d’enregistré sur le net ou d’accessible. Je n’utilise que très rarement mon ordinateur même et je préfère le courrier physique au virtuel.
Je passe donc pour un homme à la ramasse avec son temps, mais je ne suis pas quelqu’un de presser en réalité et mes affaires sont tellement bien ficelée qu’elles peuvent attendre les lettres et colis. Toutefois, avoir un gamin aussi intelligent et prometteur avec soi, cela aide à reconsidérer l’intérêt du net. Même si en aucun cas je ne changerais ma façon de fonctionner et de gérer mes affaires. Par contre son expertise pourrait me permettre de protéger contre les écoutes téléphoniques mes employés peut être. Evidemment, il n'aura pas la capacité d'arriver à faire un cryptage pour avoir des téléphones fantômes comme avec la CIA, mais cour circuiter la police sera déjà très bien.
Je lui souris avec ce même rictus me déformant tout le visage avant de claquer des doigts et d’exaucer son vœu.
Tibalt ▬ Accordé !J’étais maintenant protégé des actions pouvant être menant contre moi via ce petit. Toutefois, par acquis de conscience, garder les apparences en sa faveur pour éviter que la juge sorcière ne se fixe sur lui allait s’avérer nécessaire.
Il était évident que nous resterions pas là, mais je préférais qu’il relance lui-même le sujet du bon savoir à avoir et surtout quelle curiosité il pouvait encore avoir, à moins que ce n’en fût trop pour une seule soirée.
Etilya sur DK RPG
Invité
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Dim 23 Fév 2020 - 17:39
Mais oui. Mais oui, c'était ça ! Jusque là, j'avais intégré l'idée qu'avoir dix coups d'avance était suffisant pour parader toutes les situations. Mais il fallait aller plus loin que ça encore ! Il fallait être présent à toutes les éventualités, il fallait être omniprésent et surplomber la surface du globe entier pour déplacer ses pièces ! Un échiquier géant, où le monde entier était à passer au crible. Pas seulement une ville, un pays ou un continent, tout. TOUT absolument tout ! Il ne fallait pas s'assurer sa victoire, mais s'assurer la perte des autres dès lors qu'ils rentraient dans l'arène.
Je le regardais avec de grands yeux écarquillés. J'avais laissé mes pupilles sombres pour les faire briller d'étoiles pétillantes comme un enfant à qui l'on viendrait d'offrir un jouet tant désiré. Mon tic nerveux refit alors surface, faisait taper mes talons contre le siège en les balançant frénétiquement.
-Oh. Je le veux, je le veux !
Je me mis à applaudir tout en affichant une pureté de cœur sur mon visage tout en riant. Cela aurait pu être attendrissant pour n'importe qui, tant qu'on n'en connaissait pas du tout les raisons évidemment. J'aurais pu me mettre à courir partout dans la pièce tellement je me sentais heureux de bénéficier d'une telle opportunité.
J'ouvris de grands yeux ronds en me penchant vers Tibalt, qui me parlait déjà de m'obtenir un sanctuaire empli de technologies auxquelles je n'aurais jamais pu prétendre même dans mes rêves les plus fous à mon âge. Une liste, il fallait que je fasse une liste ! J'avais l'esprit tellement ébouillanté que je ne savais même pas par quoi commencer tant mon cerveau était en surmenage. Je devrais y réfléchir posément, quand mon excitation sera retombée. J'étais incapable d'aligner deux pensées cohérentes sans qu'une autre ne prenne sa place.
-Je n'y manquerais pas !
Puis il se mit à ponctuer mon enthousiasme en affichant une mine déformant sa bouche en exauçant ma demande. Je me calmais alors instantanément pour analyser le moindre effet sur mon corps ou sur mon esprit. Je n'avais rien senti. Je m'étais attendu à une sorte de flammes virevoltantes ou quelque chose de plus exceptionnel mais rien de tout ça ne se prononça. Presque déçu, je penchais la tête un peu sur le côté, l'interrogeant du regard.
-Oh ?
Instinctivement, je portais une main à mon crâne comme si cela pouvait m'aider à entrevoir une impression que ce soit mais il n'en fut rien. Bon, je suppose qu'il n'y aurait pas d'effets spéciaux cette fois-ci.
-D'ailleurs, Tibalt-san, hormis cette sorcière juge sur laquelle je travaillerais dès que possible, vous auriez une liste de cibles qui vous intéresseraient en particulier ou bien une piste pour vos congénères ? Que je puisse rentrer dans la ronde rapidement.
Je le regardais avec de grands yeux écarquillés. J'avais laissé mes pupilles sombres pour les faire briller d'étoiles pétillantes comme un enfant à qui l'on viendrait d'offrir un jouet tant désiré. Mon tic nerveux refit alors surface, faisait taper mes talons contre le siège en les balançant frénétiquement.
-Oh. Je le veux, je le veux !
Je me mis à applaudir tout en affichant une pureté de cœur sur mon visage tout en riant. Cela aurait pu être attendrissant pour n'importe qui, tant qu'on n'en connaissait pas du tout les raisons évidemment. J'aurais pu me mettre à courir partout dans la pièce tellement je me sentais heureux de bénéficier d'une telle opportunité.
J'ouvris de grands yeux ronds en me penchant vers Tibalt, qui me parlait déjà de m'obtenir un sanctuaire empli de technologies auxquelles je n'aurais jamais pu prétendre même dans mes rêves les plus fous à mon âge. Une liste, il fallait que je fasse une liste ! J'avais l'esprit tellement ébouillanté que je ne savais même pas par quoi commencer tant mon cerveau était en surmenage. Je devrais y réfléchir posément, quand mon excitation sera retombée. J'étais incapable d'aligner deux pensées cohérentes sans qu'une autre ne prenne sa place.
-Je n'y manquerais pas !
Puis il se mit à ponctuer mon enthousiasme en affichant une mine déformant sa bouche en exauçant ma demande. Je me calmais alors instantanément pour analyser le moindre effet sur mon corps ou sur mon esprit. Je n'avais rien senti. Je m'étais attendu à une sorte de flammes virevoltantes ou quelque chose de plus exceptionnel mais rien de tout ça ne se prononça. Presque déçu, je penchais la tête un peu sur le côté, l'interrogeant du regard.
-Oh ?
Instinctivement, je portais une main à mon crâne comme si cela pouvait m'aider à entrevoir une impression que ce soit mais il n'en fut rien. Bon, je suppose qu'il n'y aurait pas d'effets spéciaux cette fois-ci.
-D'ailleurs, Tibalt-san, hormis cette sorcière juge sur laquelle je travaillerais dès que possible, vous auriez une liste de cibles qui vous intéresseraient en particulier ou bien une piste pour vos congénères ? Que je puisse rentrer dans la ronde rapidement.
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Lun 24 Fév 2020 - 11:18
Je vis naître dans les yeux de ce jeune homme l'envie et l'impatience à l'idée de pouvoir devenir un criminel de haut vol. C'était une chose qui aurait été tout à fait inconvenable et pour le moins incroyablement glauque sans doute pour beaucoup de gens, mais là, pour moi, c’était un regard sincère et avide d’apprendre. A partir de cet instant, nous étions vraiment entrés dans un rapport de maître et d'apprenti et je n'allais pas le lâcher comme ça ce petit.
Je ne pouvais pas prendre son identité plus tard, alors il serait l’un de mes véritables apprentis dans la longue histoire de ma vie. Allait-il devenir le meilleur d’entre eux tous ? C’était possible, mais il lui restait beaucoup de chemin à parcourir dans ce but. Ses instincts de prédateurs allaient être mis à rude épreuve, mais il survivrait. Son mental serait passé au tisonnier ardent, mais il survivrait. J’allais m’assurer de le porter aussi loin que possible avant de le regarder tracer sa route et m’être redevable. Le simple fait que son souhait soit orienté pour protéger mon secret était un atout et une véritable dévotion qui méritait bien de lui offrir, tel un enfant roi, tout ce dont il aurait besoin pour remplir son office auprès de moi.
Je n’ai que peu d’intérêt pour les humains en tant que société, mais les individus m’intéressent tous à leur échelle. C’est fou ce que peuvent souhaiter les gens après tout. Il peut aussi y avoir de bonnes surprises. Là, c’était un peu comme regarder un gamin recevoir ses cadeaux de Noël sans conditions. Je me doutais donc bien qu’il ne manquerait pas de faire savoir rapidement tout ce qu’il voulait. Pour ma part, je devrais réfléchir largement à l’endroit où je ferais installer le petit, car il doit avoir un plein accès au dit endroit sans qu’on puisse se méfier de le voir trainer dans le coin.
Il était en revanche très déçu de la façon dont son vœu avait été exaucer. Il est vrai que faire le souhait d’être protéger mentalement n'est pas ce qu'on pouvait appeler quelque chose de grandiloquant. Bien au contraire même.
Je ne pouvais pas prendre son identité plus tard, alors il serait l’un de mes véritables apprentis dans la longue histoire de ma vie. Allait-il devenir le meilleur d’entre eux tous ? C’était possible, mais il lui restait beaucoup de chemin à parcourir dans ce but. Ses instincts de prédateurs allaient être mis à rude épreuve, mais il survivrait. Son mental serait passé au tisonnier ardent, mais il survivrait. J’allais m’assurer de le porter aussi loin que possible avant de le regarder tracer sa route et m’être redevable. Le simple fait que son souhait soit orienté pour protéger mon secret était un atout et une véritable dévotion qui méritait bien de lui offrir, tel un enfant roi, tout ce dont il aurait besoin pour remplir son office auprès de moi.
Je n’ai que peu d’intérêt pour les humains en tant que société, mais les individus m’intéressent tous à leur échelle. C’est fou ce que peuvent souhaiter les gens après tout. Il peut aussi y avoir de bonnes surprises. Là, c’était un peu comme regarder un gamin recevoir ses cadeaux de Noël sans conditions. Je me doutais donc bien qu’il ne manquerait pas de faire savoir rapidement tout ce qu’il voulait. Pour ma part, je devrais réfléchir largement à l’endroit où je ferais installer le petit, car il doit avoir un plein accès au dit endroit sans qu’on puisse se méfier de le voir trainer dans le coin.
Tibalt ▬ Avez-vous une idée d’un endroit où vous pourriez passer inaperçu mon jeune apprenti ?J’avais beaucoup d’idée bien entendu, entre le journal ou... pourquoi pas même le cyber café où j’avais été le cueillir. C’était une bonne idée que de racheter l’endroit et d’y faire quelques menus aménagements. Je n’y connais pas grand-chose à Internet, mais je supposais facilement qu’un très gros débit de plus ou de moins noyé dans une masse pareille ne se verrai pas du tout.
Il était en revanche très déçu de la façon dont son vœu avait été exaucer. Il est vrai que faire le souhait d’être protéger mentalement n'est pas ce qu'on pouvait appeler quelque chose de grandiloquant. Bien au contraire même.
Tibalt ▬ Ne vous en faites pas trop, vous aurez tout le loisir de voir des choses bien plus intéressante qu’une vœu accorder. Mais vous êtes bel et bien protégé et votre formulation était des plus adroite pour un premier coup. Bravo à vous !Il en vint rapidement alors aux cibles potentielles qu’il y avait à surveiller en plus de la juge. Ce n’était pas facile de planifier une telle chose.
Tibalt ▬ Et bien déjà, surveillez et décortiquez la vie de tous ceux qui sont impliqués de prêt ou de loin dans la justice. Que ce soient des policiers, des avocats, des juges, les secrétaires ou même juste les consultants. Si votre supérieur reçoit des gens qu’il n’a pas l’habitude, creusez la question.Beaucoup “d’aberrations” comme disent les sorciers, sont des êtres avec des besoins singulier pour vivre ou se nourrir et il n’est pas à exclure de fait de trouver des traces d’eux ici et là. Mais ce n’était pas le plus important pour le moment. Consolider notre jeu était le mot d’ordre.
Enfin, si des gens que vous connaissez déjà, qui au regard de ce que vous savez du monde ont déjà eu des comportements suspects. Ce sont vos cibles. Qu’il s’agisse de quelqu‘un ayant étrangement survécu à un accident ou avec une facilité à faire plier les gens à sa volonté, ce sont des cibles potentielles qui peuvent être autant de sorciers ou de vampires.
Pour ce qui est des êtres “comme moi”... ce n’est pas simple. La plupart se cachent du monde en faisant attention et pour les autres, ils sont déjà en contact avec moi. Mais il y a quelqu’un que j’aimerai que vous surveilliez pour moi tout de même. C’est un ancien sorcier devenu un passe-muraille ambulant, je vous enverrai son visage.
Pour les autres... je pense qu’il va falloir que vous écrémiez et recoupiez de façon fastidieuse la presse à sensation qui n’a aucun crédit auprès du public et les faits divers étranges.
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mar 25 Fév 2020 - 19:59
D'emblée, il me questionna pour la localisation de mon futur laboratoire rien qu'à moi, et moi seul. Il me fallait nécessairement un endroit où je pourrais absorber le maximum de connexion tout en passant inaperçu. Egalement un lieu proche de ceux que je fréquentais habituellement pour ne pas attirer l'attention sur mes déplacements. Je me grattais alors la joue, en signe de réflexion intense alors que mon esprit s'agitait dans tous les sens.
-J'avais pensé près de mon poste de police, mais cela me semble bien risqué. Quoiqu'on ne voit parfois pas ce qui se trouve juste sous votre nez ! Sinon, plutôt à proximité d'un endroit tout à fait impersonnel, comme un cybercafé, où j'ai déjà mes petites habitudes.
J'aurais pu songé à le disposer proche de l'Université, mais je me méfiais d'Hideko-sensei. Elle aurait vite fait de capter mes ondes, même si je me trouvais dans un sous sol de l'école à dix pieds sous terre. Cela restait encore plus dangereux que de prendre place à côté de nos locaux de police.
Il semblait avoir aperçu ma mine quelque peu déçu par le manque d'effet de mon vœu. Néanmoins, il me félicita pour ma première formulation, qui paraissait assez satisfaisante pour un début. Au moins, j'avais saisi la chose et je saurais comment procéder à l'avenir, même si je ne voyais pas quoi demander pour le moment. A part peut-être, m'offrir mon propre don. Mais je me doutais qu'en tant qu'humain, cela relevait sûrement de l'impossible.
Rapidement, il fit le tour de toutes les pistes qui s'offraient à moi, bien qu'au final, cela dépendait essentiellement de mes réflexes ou de mes impressions. C'était assez compliqué, en vue du fait que ce terrain était encore trop inconnu à ma vision. Et puis, me connaissant, je pouvais facilement partir dans tous les sens, rien qu'avec un seul doute. Je devrais y mettre de la rigueur et de la concentration, si je ne souhaitais pas me perdre dans mes suspicions, même complètement inenvisageables ! Mon premier point d'amorce sera donc cette sorcière, puisque Tibalt était certain que c'en était une. Puis petit à petit, comme les ramifications d'un arbre qui ne faisait que pousser, j'en saisirais les feuilles, les branches puis le tronc, jusqu'aux racines les plus profondes. Comme un virus s'insinuant doucement mais sûrement dans son réseau.
Je méditais un temps aux personnes qui composaient mon entourage. Il y en avait tellement, tellement. Aucune ne valait la peine que mon esprit ne se concentre dessus. Je ne voyais pas. Quoique. Peut-être qu'il y avait au moins une personne, mais rien que d'y songer, je me demandais si c'était bien une bonne idée d'emprunter ce chemin là.
Faire plier les gens à sa volonté. Hum. Je visualisais bien quelqu'un, mais sans être réellement sûr. Mais après tout, pourquoi pas ?
-D'accord. Je serais attentif, Tibalt-san.
Il me parla ensuite d'un « passe muraille » comme il l'appelait. Ce surnom me fit froncer des sourcils. Un genre de fantôme ? Mais je saurais bien assez tôt de qui il s'agit, puisqu'il me partagerait son identité.
-C'est noté.
Je lui dégainais un grand sourire enfantin, comme un élève à son mentor. Je pensais n'avoir rien de plus à ajouter. Maintenant, il fallait actionner la vitesse supérieure.
-J'avais pensé près de mon poste de police, mais cela me semble bien risqué. Quoiqu'on ne voit parfois pas ce qui se trouve juste sous votre nez ! Sinon, plutôt à proximité d'un endroit tout à fait impersonnel, comme un cybercafé, où j'ai déjà mes petites habitudes.
J'aurais pu songé à le disposer proche de l'Université, mais je me méfiais d'Hideko-sensei. Elle aurait vite fait de capter mes ondes, même si je me trouvais dans un sous sol de l'école à dix pieds sous terre. Cela restait encore plus dangereux que de prendre place à côté de nos locaux de police.
Il semblait avoir aperçu ma mine quelque peu déçu par le manque d'effet de mon vœu. Néanmoins, il me félicita pour ma première formulation, qui paraissait assez satisfaisante pour un début. Au moins, j'avais saisi la chose et je saurais comment procéder à l'avenir, même si je ne voyais pas quoi demander pour le moment. A part peut-être, m'offrir mon propre don. Mais je me doutais qu'en tant qu'humain, cela relevait sûrement de l'impossible.
Rapidement, il fit le tour de toutes les pistes qui s'offraient à moi, bien qu'au final, cela dépendait essentiellement de mes réflexes ou de mes impressions. C'était assez compliqué, en vue du fait que ce terrain était encore trop inconnu à ma vision. Et puis, me connaissant, je pouvais facilement partir dans tous les sens, rien qu'avec un seul doute. Je devrais y mettre de la rigueur et de la concentration, si je ne souhaitais pas me perdre dans mes suspicions, même complètement inenvisageables ! Mon premier point d'amorce sera donc cette sorcière, puisque Tibalt était certain que c'en était une. Puis petit à petit, comme les ramifications d'un arbre qui ne faisait que pousser, j'en saisirais les feuilles, les branches puis le tronc, jusqu'aux racines les plus profondes. Comme un virus s'insinuant doucement mais sûrement dans son réseau.
Je méditais un temps aux personnes qui composaient mon entourage. Il y en avait tellement, tellement. Aucune ne valait la peine que mon esprit ne se concentre dessus. Je ne voyais pas. Quoique. Peut-être qu'il y avait au moins une personne, mais rien que d'y songer, je me demandais si c'était bien une bonne idée d'emprunter ce chemin là.
Faire plier les gens à sa volonté. Hum. Je visualisais bien quelqu'un, mais sans être réellement sûr. Mais après tout, pourquoi pas ?
-D'accord. Je serais attentif, Tibalt-san.
Il me parla ensuite d'un « passe muraille » comme il l'appelait. Ce surnom me fit froncer des sourcils. Un genre de fantôme ? Mais je saurais bien assez tôt de qui il s'agit, puisqu'il me partagerait son identité.
-C'est noté.
Je lui dégainais un grand sourire enfantin, comme un élève à son mentor. Je pensais n'avoir rien de plus à ajouter. Maintenant, il fallait actionner la vitesse supérieure.
Invité
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Jeu 27 Fév 2020 - 22:52
Le fait est que ce petit était vraiment très intelligent et il a vite donner une information qui m’intéressait énormément. Lui aussi avait pensé au cyber café. Je songeais alors à une chose qui me fit bouillir le sang. Sans même bouger, mon corps devint pures flammes et je filais dans l’air une langue de feu en un instant me recomposant à côté de ma table de stratégie.
Depuis mon installation, j’avais mon plateau de go avec ces figurines étranges pour mes ennemis spéciaux ou mes atouts, mais j’avais également une carte de la ville à côté où j’avais placé d’autre figurine et effigies pour représenter une sorte de parallèle avec ma stratégie en cours. Plus un plan est complexe, plus il est judicieux de s’en faire une représentation physique pour ne pas se perdre.
J’avais fait cette statuette de Lexter sur mon plateau de go, mais je n’avais pas songé à où le placer exactement sur la ville, jusqu’à ce jour. Maintenant j’avais décidé de le fixer à ce cyber café où il était déjà.
J’ai décroché dans la volée mon téléphone pour composer le numéro de mon homme de confiance gérant un paquet d’argent pour moi. De mon anglais tout aussi tinté de mon accent si ce n‘était plus encore qu’en japonais j’avais à lui parler en urgence.
Tibalt ▬ J. ? C’est Big Daddy T. J’ai besoin que tu rachètes un cybercafé pour moi à Nakanoto. … Non, il ne faut pas qu’on sache que c’est moi qui achète. … Oui tu fais comme d’habitude. … Il faut que ce soit fait demain et que tu me dégages des fonds pour des travaux ainsi qu’un petit business plan. … Parfait. On en reparle demain.Je fixais cette carte tandis qu’avec la main j’invitais mon jeune disciple à me rejoindre. Il avait compris ce que je lui avais dit au sujet d’Arkady et de ses talents et je ne doutais pas un seul instant qu’il soit en mesure de me le retrouver en ville.
Une fois à mes côtés je lui montrais cet espace de mon chez moi dédié à mon plan, à cette guerre secrète que j’osais espérée encore ignorée par les sorciers.
Tibalt ▬ La prochaine fois que vous viendrez mon jeune apprenti, je vous expliquerais ma façon de jouer à ce jeu, même s'il est hautement inspiré du go, le jeu de stratégie le plus complexe et complet qui soit et dont j’espère, vous avez les bases.Sur cette carte de la ville se trouvait bien évidemment le Hell’s Night à l’endroit où avait été bâti. L'effigie de Riven Donazya au tribunal de Nakanoto, celle de Lexter maintenant placé à l’endroit du cybercafé. Evidemment se trouvaient plusieurs autres petites tuiles pour représenter des endroits contrôlés par des gangs ou des familles mafieuses. Avec une épée, j’avais représenté le QG des chasseurs de vampires faisant parler d’eux dans les médias ainsi qu’avec des gouttes de sang avec une couronne les domaines en périphérie portant le nom de Dwight Hodgkin, Ryan, Izbranov, des noms dont je savais pertinemment qu’il s’agissait de clan vampire.
Ici en revanche se trouve la ville où vous pouvez voir déjà ce qu’il y est placé.
Le Sekidozan sur la carte était un ensemble de batiment, mais ceux appartenant à la famille Arisugawa était marqué par un livre. Ces archivistes au service de l’Enclave... voilà ce qu’ils étaient et leur descendante actuelle devait être le Temps d’aujourd’hui. L’entrée des lieux les plus important de l’Enclave devaient se trouver sur l’immense terrain qu’est ce lieu de culte. Il me faudra en apprendre plus avec le temps.
Je me tournais vers mon nouvel apprenti pour le raccompagner à l’entrée de ma demeure, passant ensuite dans mon bureau et moi reprenant ma forme humaine.
Tibalt ▬ La prochaine fois que nous nous verrons dans le cadre de votre enseignement, j’aurais peut-être plus de choses à vous dire encore et d’autres cibles à vous désigner, mais il faut encore que je réfléchisse à la marche à suivre.J’ouvris les portes pour le faire sortir et m’adressais ensuite à mon homme de main.
En attendant, dormez, reposez-vous et méditez sur tout ce que vous avez vu.
Tibalt ▬ Sortez par le bâtiment d’à côté et coupé par notre sortie des égouts. Raccompagnez ce jeune homme chez lui éveiller de soupçons. Il ne faudrait pas qu’il lui arrive quelque chose.
Etilya sur DK RPG
Invité
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Dim 1 Mar 2020 - 19:32
On pouvait dire qu'il était très réactif cet homme. A peine avais-je posé mes propositions que déjà, il s'élançait en tourbillon de flammes je ne savais où pour faire je ne savais quoi. Cet emballement si soudain avait eu le don de me faire sursauter tellement son attitude avait été imprévisible. Je penchais alors légèrement le buste en avant pour apercevoir ce qu'il manigançait puis je me rendis vite compte qu'il me suffisait seulement de tendre l'oreille.
Il parlait déjà d'acheter un cybercafé. Autant dire, il ne perdait vraiment pas de temps pour s'exécuter. Mais sans grand étonnement finalement, car de ce que je pouvais en conclure, il avait l'habitude de ce genre de démarches. C'était clairement du rapide. Emballé, c'est pesé comme on dit. Je ne pouvais pas vraiment m'en plaindre, au moins, cela avait le mérite d'être super efficace et de voir à quel point il était déterminé.
Il me fit ensuite signe de m'approcher, j'obtempérais donc rapidement pour le rejoindre à petit trot comme un poulain joyeux. Une fois à ses côtés, je vis tout de suite un plan, qui exposait certainement sa stratégie future pour sa conquête. Ce ne fut pas bien compliqué à deviner. Je remarquais déjà des éléments disposés sur cette carte, dont ma position. Certaines pièces me paraissaient un peu floues, mais elles avaient sûrement une signification très particulière pour lui. Je ne fis toutefois, aucun commentaire, me contentant d'hocher la tête d'un air attentif.
Il mentionnait ce schéma qui s'étalait devant moi comme un jeu, mais j'osais croire que ce n'était pas seulement cela. Il s'agissait d'une maquette capitale pour lui, et j'en connaisse arbitrairement les principes et les fondements. Mais j'aimais bien cette perspective de visualiser ses pions afin d'éviter de se perdre et de pencher vers la stratégie la plus efficace. Cela me faisait penser à un échiquier, où chaque pièce avait sa place, même la plus futile. Fallait-il encore savoir et pouvoir remplir ce plan correctement.
Je copiais donc cette carte mentalement pour en garder les détails et peut-être la nourrir dans un futur proche. Puis il me raccompagna à l'entrée en profilant une prochaine entrevue plus élaborée pour des potentielles cibles. Évidemment, je ferais aussi mes calculs de mon côté. En attendant, il était sage que je me repose comme il me le conseillait, avant que ma tête n'explose dans une bouillie.
J'allais donc pour mettre un pied dehors mais Tibalt insista bien vite pour me faire raccompagner en toute discrétion par un homme de main. J'avais même le droit à une escorte personnelle.
Avant de partie, je me tournais vers lui en me penchant respectueusement en avant avant de me relever avec un air malin.
-Ravi de collaborer avec vous, Wishmaker-san.
Sur ces mots, je franchissais ensuite l'entrée pour sortir direction les égouts, comme le rat fourbe que j'étais.
Il parlait déjà d'acheter un cybercafé. Autant dire, il ne perdait vraiment pas de temps pour s'exécuter. Mais sans grand étonnement finalement, car de ce que je pouvais en conclure, il avait l'habitude de ce genre de démarches. C'était clairement du rapide. Emballé, c'est pesé comme on dit. Je ne pouvais pas vraiment m'en plaindre, au moins, cela avait le mérite d'être super efficace et de voir à quel point il était déterminé.
Il me fit ensuite signe de m'approcher, j'obtempérais donc rapidement pour le rejoindre à petit trot comme un poulain joyeux. Une fois à ses côtés, je vis tout de suite un plan, qui exposait certainement sa stratégie future pour sa conquête. Ce ne fut pas bien compliqué à deviner. Je remarquais déjà des éléments disposés sur cette carte, dont ma position. Certaines pièces me paraissaient un peu floues, mais elles avaient sûrement une signification très particulière pour lui. Je ne fis toutefois, aucun commentaire, me contentant d'hocher la tête d'un air attentif.
Il mentionnait ce schéma qui s'étalait devant moi comme un jeu, mais j'osais croire que ce n'était pas seulement cela. Il s'agissait d'une maquette capitale pour lui, et j'en connaisse arbitrairement les principes et les fondements. Mais j'aimais bien cette perspective de visualiser ses pions afin d'éviter de se perdre et de pencher vers la stratégie la plus efficace. Cela me faisait penser à un échiquier, où chaque pièce avait sa place, même la plus futile. Fallait-il encore savoir et pouvoir remplir ce plan correctement.
Je copiais donc cette carte mentalement pour en garder les détails et peut-être la nourrir dans un futur proche. Puis il me raccompagna à l'entrée en profilant une prochaine entrevue plus élaborée pour des potentielles cibles. Évidemment, je ferais aussi mes calculs de mon côté. En attendant, il était sage que je me repose comme il me le conseillait, avant que ma tête n'explose dans une bouillie.
J'allais donc pour mettre un pied dehors mais Tibalt insista bien vite pour me faire raccompagner en toute discrétion par un homme de main. J'avais même le droit à une escorte personnelle.
Avant de partie, je me tournais vers lui en me penchant respectueusement en avant avant de me relever avec un air malin.
-Ravi de collaborer avec vous, Wishmaker-san.
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