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S'enregistrerUn entretien primordial [21/05/2018]
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Aaren S. Hermansson#102576#102576#102576#102576#102576#102576
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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![Un entretien primordial [21/05/2018] Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Dim 19 Jan 2020 - 22:52
Il était encore tôt, et pourtant le chef des chevaliers s’activait depuis déjà plus d’une heure. Plutôt oiseau du matin, il appréciait de faire un peu d’exercice ou de méditation avant d’entamer une longue journée de labeur. Et surtout, ayant un agenda aussi chargé que celui d’un ministre, il profitait des premières heures pour caler des rendez-vous importants avec ceux qui insistaient pour le rencontrer. Ou, en l’occurrence, ceux qu’il souhaitait absolument rencontrer.
Il avait sous les yeux le dossier de recrutement d’un certain Daisuke Kudo, un lycan oméga, d’après la fiche de renseignement, qui avait passé son test physique le même jour qu’Anzu Taena. Quelque peu émerveillé à l’idée de faire la connaissance de l’illustre Alpha, Aaren avait momentanément délaissé son cadet. Mais, soigneux envers ses responsabilités, il n’avait pas manqué de le contacter, samedi, pour lui proposer un rendez-vous à huit heure ce lundi. Il savait que c’était un peu tôt, cependant c’était le seul créneau qu’il pouvait lui accorder pour la semaine.
Daisuke Kudo s’en trouverait peut-être stressé, voire intimidé. Même si ce serait un peu étrange comme situation ; après tout, c’était lui, le lycan, en position de force, et il pouvait même être plus âgé que lui. De toute façon, Aaren l’avait rassuré au téléphone, en précisant qu’il s’agissait de la procédure habituelle et qu’il souhaitait simplement s’entretenir avec lui au sujet de son intégration.
A ce sujet… il n’avait pas encore d’idée précise sur qui lui attribuer. Même si le choix était restreint ; il n’attribuait jamais plus d’un apprenti à un même tuteur, car la formation demandait beaucoup de temps aux deux. Et ce, même si Daisuke n’avait pas vraiment besoin d’un entraînement intense. Le chef des chevaliers tenait à ce que chaque futur hunter humain bénéficiât du meilleur suivi possible. Il en allait, après tout, de sa survie pour plus tard. Et donc, actuellement, il ne lui restait que deux tuteurs potentiels. Cependant, il n’était pas convaincu de la complémentarité des personnalités. Ce pourquoi il souhaitait lui parler en personne.
Enfin… à dire vrai, il commençait à entrevoir une troisième possibilité. Elle lui était venue suite à la rencontre avec une femme quelque peu surprenante, du genre qui vous marquait toute votre vie. Il n’était pas entièrement convaincu ; il restait encore trop d’inconnues pour prendre une décision si importante aussi tôt. Raison pour laquelle il avait souhaité rencontrer ce Daisuke Kudo. Car contrairement à ce qu’il avait insinué par téléphone, il n’était pas usuel qu’il menât lui même l’entretien d’intégration. La première raison étant son manque de temps libre. Ainsi, à l’instar d’Anzu, le lycan était un… privilégié, en quelque sorte.
Il fut tiré de sa profonde réflexion par le téléphone du bureau. Clignant des yeux, il le décrocha rapidement, pour apprendre sans surprise que son rendez-vous était arrivé. Il jeta un oeil à l’horloge suspendue à l’opposé. Huit heure moins dix. Il était ponctuel, et même précautionneux. Un bon point.
Faites le patienter cinq minutes, je vais venir le chercher.
Il raccrocha avant de mettre en ordre son bureau. Le chef des chevaliers était un homme vertueux, qui avait pourtant ses défauts ; et certains devaient considérer son côté maniaque comme l’un d’entre eux. Puis le hunter quitter son office pour aller chercher l’invité du jour dans la salle d’attente. Aaren était un homme très occupé, de par ses fonctions de dirigeants d’un ordre séculaire, et de combattant chevronné réquisitionné pour des missions souvent fastidieuses. Mais il venait toujours en personne à l’encontre des autres. Arrivé à l’accueil, l’hôtesse lui désigna un japonais brun, d’environ la vingtaine à première vue, qui patientait sagement sur un fauteuil.
Kudô Daisuke ? l’interpella-t-il en arrivant à sa hauteur. Aaren Hermansson, désolé pour l’attente. Il s’inclina brièvement pour le saluer selon les coutumes locales. Suivez moi je vous prie.
Son rendez-vous sur les talons, il retraça le chemin en sens inverse jusqu’à son bureau, où il invita le lycan à prendre place dans le siège en cuir face à lui. Il s’installa à son tour et croisa les bras sur le bois massif du meuble.
Je m’excuse pour l’heure matinale, je n’avais pas de meilleur créneau horaire à vous proposer. Souhaitez-vous boire quelque chose ? Thé, café, eau, ou autre ?
Comme à son habitude, il s’arrangeait pour mettre à l’aise les personnes qu’il recevait ici. Surtout qu’il s’agissait d’un entretien important, qui lui permettrait de mieux cerner la personnalité de la nouvelle recrue et ainsi, lui attribuer le meilleur référant parmi ceux qui étaient disponibles. Il était donc important que Kudô-san se montrât naturel ; son avenir dans leur ordre en dépendait peut-être.
Il avait sous les yeux le dossier de recrutement d’un certain Daisuke Kudo, un lycan oméga, d’après la fiche de renseignement, qui avait passé son test physique le même jour qu’Anzu Taena. Quelque peu émerveillé à l’idée de faire la connaissance de l’illustre Alpha, Aaren avait momentanément délaissé son cadet. Mais, soigneux envers ses responsabilités, il n’avait pas manqué de le contacter, samedi, pour lui proposer un rendez-vous à huit heure ce lundi. Il savait que c’était un peu tôt, cependant c’était le seul créneau qu’il pouvait lui accorder pour la semaine.
Daisuke Kudo s’en trouverait peut-être stressé, voire intimidé. Même si ce serait un peu étrange comme situation ; après tout, c’était lui, le lycan, en position de force, et il pouvait même être plus âgé que lui. De toute façon, Aaren l’avait rassuré au téléphone, en précisant qu’il s’agissait de la procédure habituelle et qu’il souhaitait simplement s’entretenir avec lui au sujet de son intégration.
A ce sujet… il n’avait pas encore d’idée précise sur qui lui attribuer. Même si le choix était restreint ; il n’attribuait jamais plus d’un apprenti à un même tuteur, car la formation demandait beaucoup de temps aux deux. Et ce, même si Daisuke n’avait pas vraiment besoin d’un entraînement intense. Le chef des chevaliers tenait à ce que chaque futur hunter humain bénéficiât du meilleur suivi possible. Il en allait, après tout, de sa survie pour plus tard. Et donc, actuellement, il ne lui restait que deux tuteurs potentiels. Cependant, il n’était pas convaincu de la complémentarité des personnalités. Ce pourquoi il souhaitait lui parler en personne.
Enfin… à dire vrai, il commençait à entrevoir une troisième possibilité. Elle lui était venue suite à la rencontre avec une femme quelque peu surprenante, du genre qui vous marquait toute votre vie. Il n’était pas entièrement convaincu ; il restait encore trop d’inconnues pour prendre une décision si importante aussi tôt. Raison pour laquelle il avait souhaité rencontrer ce Daisuke Kudo. Car contrairement à ce qu’il avait insinué par téléphone, il n’était pas usuel qu’il menât lui même l’entretien d’intégration. La première raison étant son manque de temps libre. Ainsi, à l’instar d’Anzu, le lycan était un… privilégié, en quelque sorte.
Il fut tiré de sa profonde réflexion par le téléphone du bureau. Clignant des yeux, il le décrocha rapidement, pour apprendre sans surprise que son rendez-vous était arrivé. Il jeta un oeil à l’horloge suspendue à l’opposé. Huit heure moins dix. Il était ponctuel, et même précautionneux. Un bon point.
Faites le patienter cinq minutes, je vais venir le chercher.
Il raccrocha avant de mettre en ordre son bureau. Le chef des chevaliers était un homme vertueux, qui avait pourtant ses défauts ; et certains devaient considérer son côté maniaque comme l’un d’entre eux. Puis le hunter quitter son office pour aller chercher l’invité du jour dans la salle d’attente. Aaren était un homme très occupé, de par ses fonctions de dirigeants d’un ordre séculaire, et de combattant chevronné réquisitionné pour des missions souvent fastidieuses. Mais il venait toujours en personne à l’encontre des autres. Arrivé à l’accueil, l’hôtesse lui désigna un japonais brun, d’environ la vingtaine à première vue, qui patientait sagement sur un fauteuil.
Kudô Daisuke ? l’interpella-t-il en arrivant à sa hauteur. Aaren Hermansson, désolé pour l’attente. Il s’inclina brièvement pour le saluer selon les coutumes locales. Suivez moi je vous prie.
Son rendez-vous sur les talons, il retraça le chemin en sens inverse jusqu’à son bureau, où il invita le lycan à prendre place dans le siège en cuir face à lui. Il s’installa à son tour et croisa les bras sur le bois massif du meuble.
Je m’excuse pour l’heure matinale, je n’avais pas de meilleur créneau horaire à vous proposer. Souhaitez-vous boire quelque chose ? Thé, café, eau, ou autre ?
Comme à son habitude, il s’arrangeait pour mettre à l’aise les personnes qu’il recevait ici. Surtout qu’il s’agissait d’un entretien important, qui lui permettrait de mieux cerner la personnalité de la nouvelle recrue et ainsi, lui attribuer le meilleur référant parmi ceux qui étaient disponibles. Il était donc important que Kudô-san se montrât naturel ; son avenir dans leur ordre en dépendait peut-être.
Daisuke Kûdo#102579#102579#102579#102579#102579#102579
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Lun 20 Jan 2020 - 14:29
Un entretien primodial
Feat Aaren S. Hermansson & Daisuke Kûdo
Je passais les portes du QG des Chevaliers. Mon QG, même, vu que j’avais été admis il y a moins d’une semaine. Mercredi passé, pour être exact. Entre-temps, on m’avait dit qu’on allait me sonner. J’allais avoir un senpai. Un bon moyen pour me mettre le pied à l’étrier, en somme. Du coup, c’est tout con, hein. Mais je sursautais à chaque fois que j’entendais mon téléphone sonner. Ouais, j’étais un peu impatient.Finalement, je reçus l’appel le samedi matin, alors que j’étais en train d’ouvrir la salle d’arcade. Ce fut… une bonne surprise d’avoir le chef en personne à l’autre bout du fil. Il m’avait filé un rendez-vous. J’étais un peu étonné de l’apprendre. Mais il m’avait certifié que c’était comme ça d’habitude. Franchement, chapeau le gars. Il devait être pas mal occupé et il trouvait encore le temps de rencontrer les nouvelles recrues. Surement un pro de l’agenda.
Bref, c’était je jour J. Je m’étais levé tôt, sans problèmes et m’était préparé. Le temps de traverser la ville et j’étais sur place. Avec un peu d’avance. Bah ouais, c’était au moins la moindre des choses. Ça l’aurait pas fait d’arriver en retard. Et puis, le temps de monter dans le bureau, il fallait au moins dix minutes, non ?
Je m’avançais vers l’accueil où l’hôtesse est toujours au poste. J’avais pas retenu son nom encore. Mais vu que c’était la troisième fois que je la voyais en un mois, je commençais tout doucement à bien imprimer à quoi elle ressemblait.
Daisu ▬ « Bonjour ! Kûdo Daisuke. J’ai rendez-vous avec Hermansson-san. »
Elle me demanda de patienter un instant, le temps de passer un coup de fil. Elle m’invita ensuite à patienter. Je m’installais sur un siège, bras croisés. Ouais, j’étais peut-être un poil trop en avance. Je me contentais de regarder les gens passer en attendant.
??? ▬ « Kudô Daisuke ? »
Je tournais rapidement le regard pour voir Aaren Hermansson juste à côté de moi. Je l’avais entendu s’approcher mais je n’avais pas prêté plus attention. Ici, il y avait peu de dangers dans le coin, pas besoin d’être à l’affût en somme. Il se présenta, plus par politesse qu’autres chose, je pense. Après tout, le gars avait déjà eu plusieurs fois sa photo dans les médias. Il fallait vivre dans une grotte pour ne pas le reconnaitre. Surtout qu’il détonait dans le paysage, hein. Il était loin de ressembler à un citoyen japonais. Et il était bel homme en plus, fallait l’avouer.
Je me levais aussitôt pour le saluer aussi, dans les traditions nippones. Je le suivis ensuite dans le dédale de couloirs avant d’arriver dans un bureau. Il m’invita à m’installer dans un fauteuil, vraiment confortable, en passant, avant de s’installer lui-même, de l’autre côté du bureau.
Daisu ▬ « Pas de problèmes. J’imagine bien que vous avez un emploi du temps chargé. Et je prendrais bien un peu de thé, s’il-vous-plait. »
Je me mettais un peu plus dans le fond du fauteuil. J’étais bien mis et à l’aise. Enfin, pas totalement. Cette fois-ci, j’étais en alerte. Non pas parce que je sentais le danger. Mais surtout parce que cet entretien allait m’apprendre qui allait être en charge de moi dorénavant. Impossible de ne pas deviner que si nous étions tous les deux dans cette pièce, c’était pour décider qui serait le plus à même de m’aider à m’améliorer et me mettre au niveau des autres chevaliers.
"Première rencontre"
Etilya sur DK RPGAaren S. Hermansson#102711#102711#102711#102711#102711#102711
Humain - Chef des chevaliers de l'ombre
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Ven 31 Jan 2020 - 21:16
Le lycan se mit à son aise dans le fauteuil. Pour autant, Aaren sentait encore une légère tension, certainement à cause de l'importance que Kudo-san accordait à cet entretien. Bien, cela démontrait déjà un aspect consciencieux, soucieux de bien faire et de réussir. En effet, un individu trop à l'aise, trop détendu, ne serait pas vraiment bien passé. La mission d'un chevalier était lourde de responsabilité, il ne fallait donc pas la prendre à la légère. La nouvelle recrue marquait donc un point de ce côté là. Une seconde case de sa fiche imaginaire que le chef pouvait cocher dans son esprit. La première étant la ponctualité. Il fallait toujours être prêt, à l'affût, et se préparer en avance était un atout.
Daisuke ayant fait son choix, Aaren se déplaça jusqu’à la petite commode où l'un des chevaliers avait déposé un thermos de café et un autre contenant de l'eau chaude. Il servit une tasse pour son invité, sortit la boîte de thé du placard et la lui présenta pour qu'il put choisir lui-même la variété qu'il préférait. Puis il revint s'asseoir avec une tasse de café.
Bien. Comme je vous l'ai expliqué par téléphone, vous êtes ici pour discuter de votre nouvelle position parmi nous. Chaque nouvelle recrue se voit affectée à un référent. Pour les futurs hunters en tant que tel, ce référent sera également son maître et le formera de très près pendant plusieurs années. Pour les autres qui ne nécessitent pas d'entraînement particulier, comme vous, le référent l'aide surtout à s'intégrer. Il répond à ses questions, lui explique le fonctionnement de l'ordre, les informations essentielles à savoir, mais il l'accompagne surtout lors de ses premières missions. C'est en quelque sorte une période d'essai, qui dure en moyenne un mois.
Le norvégien marqua une pause pour boire une gorgée de café et, par la même occasion, laisser le temps à Kudo-San d'enregistrer ces informations.
L'objectif d'aujourd'hui est de déterminer qui sera votre référent. Pour cela je vais vous poser plusieurs questions. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Répondez y simplement en toute franchise.
Aaren ouvrit la chemise posée sur son bureau et prit son stylo en main. Sous ses yeux se trouvait une feuille blanche, qui lui servait de fil conducteur pour l’entretien. Il y noterait la synthèse de chacune des réponses de Daisuke Kudô, pour dresser ensuite le diagramme de sa personnalité. Cet examen approfondi de chaque recrue lui permettait de comparer les résultats avec le profil des chevaliers, construit sur la même méthodologie. Jorgen pouvait bien sûr compléter le profil de chaque candidat, mais la moitié du temps, Aaren s’en chargeait lui-même. Il tenait à bien connaître ses hommes ; autrement, il ne pouvait prétendre savoir ce qui leur convenait le mieux. Après un court instant de silence, pendant lequel il parcourut le document, Aaren darda son regard céleste sur la nouvelle recrue.
Si vous êtes prêt, nous pouvons y aller.
Le chef des chevaliers retira le capuchon de son stylo pour remplir les quelques informations concernant l’identité de Daisuke : nom, prénom, âge… Il tiqua un instant en inscrivant les chiffres. Diantre. Le bougre était son aîné de quelques années ! Cette prise de conscience lui laissa une étrange impression. Mais il eut tôt fait de se remettre de sa surprise.
Pour commencer, parlez-moi un peu de vous. D’où vous venez, quel est votre parcours, comment vous en êtes arrivé à nous rejoindre… Parlez librement de ce qui vous sembles le plus important.
Pour avoir lu le dossier de candidature de Kudô Daisuke, Aaren connaissait déjà les réponses, ou tout du moins les grandes lignes. Mais ce qu’il souhaitait surtout, en les posant, c’était observer le japonais, ses réactions, son attitude, sa façon de s’exprimer,a son regard… En somme, tout ce qui pourrait le renseigner sur sa personnalité cachée.
Daisuke ayant fait son choix, Aaren se déplaça jusqu’à la petite commode où l'un des chevaliers avait déposé un thermos de café et un autre contenant de l'eau chaude. Il servit une tasse pour son invité, sortit la boîte de thé du placard et la lui présenta pour qu'il put choisir lui-même la variété qu'il préférait. Puis il revint s'asseoir avec une tasse de café.
Bien. Comme je vous l'ai expliqué par téléphone, vous êtes ici pour discuter de votre nouvelle position parmi nous. Chaque nouvelle recrue se voit affectée à un référent. Pour les futurs hunters en tant que tel, ce référent sera également son maître et le formera de très près pendant plusieurs années. Pour les autres qui ne nécessitent pas d'entraînement particulier, comme vous, le référent l'aide surtout à s'intégrer. Il répond à ses questions, lui explique le fonctionnement de l'ordre, les informations essentielles à savoir, mais il l'accompagne surtout lors de ses premières missions. C'est en quelque sorte une période d'essai, qui dure en moyenne un mois.
Le norvégien marqua une pause pour boire une gorgée de café et, par la même occasion, laisser le temps à Kudo-San d'enregistrer ces informations.
L'objectif d'aujourd'hui est de déterminer qui sera votre référent. Pour cela je vais vous poser plusieurs questions. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Répondez y simplement en toute franchise.
Aaren ouvrit la chemise posée sur son bureau et prit son stylo en main. Sous ses yeux se trouvait une feuille blanche, qui lui servait de fil conducteur pour l’entretien. Il y noterait la synthèse de chacune des réponses de Daisuke Kudô, pour dresser ensuite le diagramme de sa personnalité. Cet examen approfondi de chaque recrue lui permettait de comparer les résultats avec le profil des chevaliers, construit sur la même méthodologie. Jorgen pouvait bien sûr compléter le profil de chaque candidat, mais la moitié du temps, Aaren s’en chargeait lui-même. Il tenait à bien connaître ses hommes ; autrement, il ne pouvait prétendre savoir ce qui leur convenait le mieux. Après un court instant de silence, pendant lequel il parcourut le document, Aaren darda son regard céleste sur la nouvelle recrue.
Si vous êtes prêt, nous pouvons y aller.
Le chef des chevaliers retira le capuchon de son stylo pour remplir les quelques informations concernant l’identité de Daisuke : nom, prénom, âge… Il tiqua un instant en inscrivant les chiffres. Diantre. Le bougre était son aîné de quelques années ! Cette prise de conscience lui laissa une étrange impression. Mais il eut tôt fait de se remettre de sa surprise.
Pour commencer, parlez-moi un peu de vous. D’où vous venez, quel est votre parcours, comment vous en êtes arrivé à nous rejoindre… Parlez librement de ce qui vous sembles le plus important.
Pour avoir lu le dossier de candidature de Kudô Daisuke, Aaren connaissait déjà les réponses, ou tout du moins les grandes lignes. Mais ce qu’il souhaitait surtout, en les posant, c’était observer le japonais, ses réactions, son attitude, sa façon de s’exprimer,a son regard… En somme, tout ce qui pourrait le renseigner sur sa personnalité cachée.
Daisuke Kûdo#102729#102729#102729#102729#102729#102729
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Dim 2 Fév 2020 - 18:05
Un entretien primodial
Feat Aaren S. Hermansson & Daisuke Kûdo
Le patron se leva et alla se servir un café. Il ramena une boite contenant une grande variété de thés. Le mélange des odeurs était particulier mais je pus en sortir un qui me plaisait fortement. Un odorat développé, ça a du bon, quand même. Je le laissais infuser deux-trois minutes, le temps qu’Aaren Hermansson range sa boite, avant de revenir sur le pourquoi de ma convocation.Il me réexpliqua avec attention la raison de ma venue. Et, en soi, je savais déjà une partie des informations. L’autre, je l’avais deviné. Mais ce n’était pas plus mal d’avoir la confirmation de vive voix. Aucune raison de stresser. Enfin si, un minimum. Parce que pour être honnête, plus le temps avait passé, plus l’idéal des chevaliers m’avait séduit et plus je tenais à ce que mon intégration se passe au mieux. Et puis, il n’y avait plus besoin de mentir. Ils étaient déjà au courant de mes plus gros secrets.
Il prit le temps de prendre de quoi noter pendant que je retirais l’infusion et prit une première gorgée de mon thé. Hummmm… Légèrement fruité, comme je les aime. Je répondis aussi d’un signe de tête pour marquer mon accord. Autant ne pas perdre de temps. Je sais que le sien est précieux. Première question : d’où je viens. Bon… Ne sachant pas ce qui était vraiment important ou pas, autant faire un résumé assez complet.
Daisu ▬ « Et bien, je suis né à Kyoto, le 14 janvier 1977. Mon père travaillait dans une entreprise qui se spécialisait tout doucement dans les jeux vidéo. Ma mère était une femme au foyer. Il n’y a pas grand-chose à dire là-dessus. A part que les parents m’ont transmis leurs passions pour les jeux et la natation. J’ai fait mes études à Kyoto et je devais entrer à l’université, en informatique. Mais je n’ai jamais pu. En fait, avant, je voulais prendre une année pour découvrir le pays et gagner encore un peu en maturité et en expérience. Mes parents étaient d’accord et on épargner pour qu’on puisse faire ce voyage à trois. Tout se passait bien jusqu’à notre arrivée dans la région… »
Je savais que mon visage s’était assombri. C’était toujours le cas quand je devais parler de la nuit où j’avais été mordu. Certes, après vingt ans, cela faisait moins mal. Mais la cicatrice était toujours là, dans mon esprit.
Daisu ▬ « Une nuit, mes parents et moi avons été attaqués par des levels E. Mes parents n’ont pas survécu. Moi, je n’ai dû mon salut qu’à un couple de lycan. Mais la peur m’avait pris le ventre et je m’étais mis à fuir le plus vite possible. J’aurais dû faire plus attention ce jour-là. Je ne sais plus si c’était parce que j’avais trébuché ou pas, mais j’ai failli tomber dans un ravin. L’alpha m’a sauvé, en m’agrippant avec sa mâchoire. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé par après. La douleur m’avait fait perdre connaissance.
Au bout de quelques semaines, je me suis réveillé dans un lit que je ne connaissais pas. J’étais chez le couple de lycan et j’en étais devenu un. Ils m’ont pris à leur charge et m’ont appris à me contrôler. Je n’ai pas repris mes études. Je n’étais pas prêt pour ça. Mais j’ai continué le sport, qui était un bon moyen de me défouler quand il le fallait. Et avec le temps, ils sont devenus ma deuxième famille.
Au bout de quelques années, j’ai fini par prendre mon indépendance. Bien qu’appartenant à une meute et me sentant bien en étant proche d’eux. J’avais besoin d’avancer à nouveau dans la vie. J’ai ouvert ma salle d’arcade, renouant avec les jeux vidéo. A l’heure actuelle, c’est ma petite fierté elle tourne bien.
Puis, il y a eu l’autre attaque. Un lycan fou cette fois, alors qu’on rentrait chez nous. Il s’était attaqué à une famille avec de jeunes enfants. ‘Ka-san s’est interposée pendant que nous allions vérifier s’ils étaient encore en vie. Mais il était trop tard. Sauf pour le jeune garçon. Elle l’a mordu, dans l’espoir qu’il s’en sorte. Mais elle s’est fait mordre à son tour… »
Je marquais une courte pause. Cette blessure était plus fraiche. Et même si Asuna était de retour. Je ne pouvais m’empêcher de m’en faire pour elle.
Daisu ▬ « Elle est partie avec son compagnon. Au départ, elle donnait des nouvelles puis, plus rien. Quand je suis venu la première fois et que j’ai vu ce lycan dans vos rangs, j’ai voulu vous rejoindre. Pour elle, pour trouver une solution contre le virus. Et surtout, parce que je ne veux pas que d’autres lycans vivent ce que j’ai vécu… Et puis… J’aime bien votre philosophie. Des humains et des vampires, j’en ai côtoyé et je m’entends vraiment bien avec. J’aimerais vraiment que le monde comprenne que si les infectés sont ainsi, c’est pas vraiment de leur faute. Et j’espère que tous les trois, nous pourrons vivre tous ensemble par la suite. »
Pendant un instant, je me suis demandé si je n’avais pas été trop long. Je savais, par contre que j’avais omis un détail important. Mon alpha était de retour en ville et elle semblait ne pas être sous l’emprise du virus. Pour sûr, pour le coup, j’allais être honnête. Mais il valait peut-être mieux attendre la fin de l’entretien pour ne pas s’égarer. Sauf s’il le demandait, bien sûr.
"Histoire"
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Sam 8 Fév 2020 - 18:46
Patient, Aaren laissa le temps à la nouvelle recrue pour trouver ses mots et formuler sa pensée. Il était curieux de voir comment il allait présenter son récit cette fois. Sous sa propre feuille de note se trouvait le compte rendu de Jørgen de l’entretien de recrutement. Il avait ainsi moyen de comparer les deux versions à tout moment. Nul doute que celle qu’il lui livrerait aujourd’hui serait plus complète que la précédente. Car cette fois, il n’y avait plus le même enjeu. Rien de ce qu’il dirait ici ne risquerait de lui faire défaut. Au contraire, plus il en disait, et mieux son nouveau chef pourrait le placer, de sorte à développer au mieux ses compétences tout en lui assurant une relation durable avec son référent.
La langue de Daisuke se délia, et il débuta sa réponse. Le norvégien l’écouta en silence, son attention focalisée sur lui. De temps en temps, il le décrochait du regard pour prendre deux ou trois notes, ou cocher une case. Le lycan marqua une courte pause, alors qu’un voile assombrit son expression. Le hunter sentit qu’il abordait un passage délicat ; très certainement tragique. Aaren avait eu vent de quelques rumeurs sur la transformation d’un humain en loup-garou. Et si les détails variaient, tous s’accordaient sur un point : c’était un événement marquant, à la limite du traumatisme. Ainsi, on imaginait facilement qu’on ne devenait pas lycan volontairement, du moins, la plupart du temps. Il s’attendait donc à ce que les circonstances de sa transformation eurent leur lot de drame.
Et c’était effectivement le cas. Il afficha une expression navrée alors que Daisuke décrivait l’attaque de vampires fous. Il était l’un des mieux placés pour le comprendre. Lui aussi avait perdu sa mère très jeune à cause d’un level E. Kudo-san avait eu de la chance de tomber sur ce couple de lycan ce soir-là.
Aaren nota son besoin d'indépendance; un point important pour son avenir parmi les chevaliers. Un individu indépendant s'adaptait plus facilement aux circonstances, et pouvait se retrouver seul en mission plus facilement. Pour autant, il restait attaché à sa famille, et justement, leur ordre c'était finalement comme une grande famille. On pouvait le quitter librement, mais on resterait toujours un membre quelque part. Comme Altaïr.
Son alpha s'était fait mordre, il l’avouait cette fois, contrairement à son entretien de recrutement. Jørgen avait noté "petit mensonge, alpha Hirano Asuna mordue". Les facultés de son meilleur ami étaient décidément bien pratiques. En tout cas, Daisuke avait eu son lot de drames. Le nordique comprenait mieux la volonté du nouveau chevalier. Il avait été directement confronté au virus et aux malheurs qu’il semait sur son passage.
Le norvégien ne put retenir un sourire à la conclusion de son récit. Ils partageaient donc son idéal ; une cohabitation pacifique entre humains, vampires et lycans. Bien sûr, pour Aaren cela allait un peu plus loin. Il espérait qu'un jour les sorciers en feraient parti. C'était loin d'être gagné, autant à cause de leur méfiance et la rancœur qu'ils nourrissaient à l'égard de son peuple, que la propension de celui-ci à vouloir contrôler ou éliminer ce qui l'effrayait. Mais les humains ne manquaient pas de ressources. Un jour viendrait où ils seraient prêts à accepter ces différences et préféreraient demander de l'aide plutôt que de trancher la main tendue.
Merci pour ce résumé très complet, Kudo-san. Je suis sincèrement désolé pour tous ces drames que vous avez traversé. Mais vous avez su rebondir sur ces tragiques événements et vous pouvez vous féliciter. Sachez que nous faisons tout pour aider les vôtres actuellement. Et votre renfort n'en sera que plus profitable.
Daisuke étant directement impliqué, d’autant plus avec l’histoire de son alpha, Aaren ne doutait pas de ses performances pour participer à l’effort de guerre et combattre ce virus qui les accablait. Il espérait juste que cette situation, et la santé d’Hirano en particulier, ne lui ferait pas défaut au mauvais moment. Il lui fallait pour cela en apprendre un peu plus sur sa personnalité. Sa main gauche lâcha un bref instant le stylo pour saisir la tasse de café et la porter à ses lèvres. Puis il reprit le cours de l’entretien.
Bien, poursuivons. Comment vous décririez vous ? Sur le plan caractère, j’entends. Quelles sont vos principales qualité, vos points fort ? Et au contraire, qu’est-ce qui vous fait défaut ?
Cette fois sa question allait bien au delà des sujets abordés avec Jørgen. Son bras droit avait demandé à Kudô-san comment il réagissait en situation de stress. Mais le chef hunter souhaitait approfondir sa personnalité ; ces questions étaient des points clés pour la construction de son schéma de personnalité. Il leva les yeux de sa feuille pour fixer son interlocuteur, attentif.
La langue de Daisuke se délia, et il débuta sa réponse. Le norvégien l’écouta en silence, son attention focalisée sur lui. De temps en temps, il le décrochait du regard pour prendre deux ou trois notes, ou cocher une case. Le lycan marqua une courte pause, alors qu’un voile assombrit son expression. Le hunter sentit qu’il abordait un passage délicat ; très certainement tragique. Aaren avait eu vent de quelques rumeurs sur la transformation d’un humain en loup-garou. Et si les détails variaient, tous s’accordaient sur un point : c’était un événement marquant, à la limite du traumatisme. Ainsi, on imaginait facilement qu’on ne devenait pas lycan volontairement, du moins, la plupart du temps. Il s’attendait donc à ce que les circonstances de sa transformation eurent leur lot de drame.
Et c’était effectivement le cas. Il afficha une expression navrée alors que Daisuke décrivait l’attaque de vampires fous. Il était l’un des mieux placés pour le comprendre. Lui aussi avait perdu sa mère très jeune à cause d’un level E. Kudo-san avait eu de la chance de tomber sur ce couple de lycan ce soir-là.
Aaren nota son besoin d'indépendance; un point important pour son avenir parmi les chevaliers. Un individu indépendant s'adaptait plus facilement aux circonstances, et pouvait se retrouver seul en mission plus facilement. Pour autant, il restait attaché à sa famille, et justement, leur ordre c'était finalement comme une grande famille. On pouvait le quitter librement, mais on resterait toujours un membre quelque part. Comme Altaïr.
Son alpha s'était fait mordre, il l’avouait cette fois, contrairement à son entretien de recrutement. Jørgen avait noté "petit mensonge, alpha Hirano Asuna mordue". Les facultés de son meilleur ami étaient décidément bien pratiques. En tout cas, Daisuke avait eu son lot de drames. Le nordique comprenait mieux la volonté du nouveau chevalier. Il avait été directement confronté au virus et aux malheurs qu’il semait sur son passage.
Le norvégien ne put retenir un sourire à la conclusion de son récit. Ils partageaient donc son idéal ; une cohabitation pacifique entre humains, vampires et lycans. Bien sûr, pour Aaren cela allait un peu plus loin. Il espérait qu'un jour les sorciers en feraient parti. C'était loin d'être gagné, autant à cause de leur méfiance et la rancœur qu'ils nourrissaient à l'égard de son peuple, que la propension de celui-ci à vouloir contrôler ou éliminer ce qui l'effrayait. Mais les humains ne manquaient pas de ressources. Un jour viendrait où ils seraient prêts à accepter ces différences et préféreraient demander de l'aide plutôt que de trancher la main tendue.
Merci pour ce résumé très complet, Kudo-san. Je suis sincèrement désolé pour tous ces drames que vous avez traversé. Mais vous avez su rebondir sur ces tragiques événements et vous pouvez vous féliciter. Sachez que nous faisons tout pour aider les vôtres actuellement. Et votre renfort n'en sera que plus profitable.
Daisuke étant directement impliqué, d’autant plus avec l’histoire de son alpha, Aaren ne doutait pas de ses performances pour participer à l’effort de guerre et combattre ce virus qui les accablait. Il espérait juste que cette situation, et la santé d’Hirano en particulier, ne lui ferait pas défaut au mauvais moment. Il lui fallait pour cela en apprendre un peu plus sur sa personnalité. Sa main gauche lâcha un bref instant le stylo pour saisir la tasse de café et la porter à ses lèvres. Puis il reprit le cours de l’entretien.
Bien, poursuivons. Comment vous décririez vous ? Sur le plan caractère, j’entends. Quelles sont vos principales qualité, vos points fort ? Et au contraire, qu’est-ce qui vous fait défaut ?
Cette fois sa question allait bien au delà des sujets abordés avec Jørgen. Son bras droit avait demandé à Kudô-san comment il réagissait en situation de stress. Mais le chef hunter souhaitait approfondir sa personnalité ; ces questions étaient des points clés pour la construction de son schéma de personnalité. Il leva les yeux de sa feuille pour fixer son interlocuteur, attentif.
Daisuke Kûdo#102775#102775#102775#102775#102775#102775
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Dim 9 Fév 2020 - 13:12
Un entretien primodial
Feat Aaren S. Hermansson & Daisuke Kûdo
Hola… Mes qualités et mes défauts ? Qu’est-ce que je n’aimais pas cette question. Je ne savais jamais quoi dire à ça. Disons que ça venait jamais comme ça, naturellement. Hum… Que disait Asuna à mon propos d’habitude ? Gentil… Ouais, celui-là, on va peut-être éviter. Euh… Ah oui !Daisu ▬ « Bah, déjà. Je peux dire que je suis prévoyant. J’aime bien avoir une tenue de rechange sur moi au cas où… Bah, un petit problème de fourrure imprévu. Parfois, quand on est lycan, on a pas vraiment le temps de se déshabiller pour se transformer. Enfin bref, quand j’ai prévu quelque chose dans la journée, j’aime bien avoir de quoi parer à quelques imprévus.
Sinon, je suis plutôt sportif. J’essaie d’aller au moins une fois par semaine au complexe sportif pour nager ou faire de l’exercice. Quand je peux, je marche. Et si le temps presse… Bah, je vous avoue que j’ai pris l’habitude de passer par les toits de la ville. Je sais que, quand on pense lycan, on pense souvent à force brute. Pour moi, il faut plutôt penser vitesse et réactivité.
Sinon, je suis aussi indépendant et touche à tout. Pour ouvrir ma salle, j’ai appris la gestion. L’électronique aussi, pour pouvoir régler les pannes qui surviennent aux machines. Bon, bien sûr, je suis pas aussi doué que quelqu’un qui a consacré ses études dans ce domaine. Je sais reconnaitre quand c’est trop compliqué pour moi. Dans ce cas, un coup de fil au réparateur et on se penche à deux sur la panne pour la résoudre. »
Finalement, les idées étaient venues d’une traite pour les qualités. Il ne restait plus qu’à faire de même avec les défauts. Là, ça allait être un poil plus compliqué. Je ne pouvais m’empêcher de penser à la rencontre avec Lucy Taylor. Je sentais le rouge me monter aux joues. C’était un peu embarrassant. Faudrait vraiment que je parte une fois à sa recherche pour voir ce qu’elle devient et m’excuser. J’ai bien failli lui sauter dessus ce soir-là. A la place, je m’étais mordu.
Daisu ▬ « Côté défaut… Têtu et impulsif. Mais je pense que c’est propre à tous les lycans, ou presque. J’essaie de travailler dessus. Mais parfois, ça revient. »
Maintenant, je pensais à l’épisode avec Kisaki où j’avais complètement jeté un gars dehors parce qu’il brutalisait une de mes machines. Mais mes bornes d’arcade, c’est mes bébés ! On les traite avec douceur !
Daisu ▬ « Sinon, je pense aussi avoir été pendant trop longtemps passif en ce qui concerne le virus. Mais, je vous avoue que j’ai eu une mauvaise période après le départ de mes parents adoptifs. Et la longue période sans nouvelles fut… Enfin, j’avais retrouvé une famille et j’avais l’impression de l’avoir à nouveau perdue. »
Si mes oreilles de loup étaient sorties, j’étais certain qu’elles seraient rabattues là, maintenant, tout de suite.
"Caractère"
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Dim 23 Fév 2020 - 16:07
Aussitôt que les lèvres de Kudô-san s’animèrent, la plume de son supérieur s’activa pour capturer la moindre information déterminante pour l’issue de cette entretien. Il nota ainsi “prévoyant” ; il serait donc toujours bien préparé pour une mission, pour anticiper le moindre dérapage. Cela pouvait également démontrer une certaine tendance à s’adapter sur le terrain, à confirmer plus tard. Il retint un sourire en l’entendant mentionner sa transformation et la perte implicite de ses vêtements à chaque fois. Effectivement, au quotidien, ce pouvait être contraignant.
Il cocha ensuite la case “actif” ; c’était un sportif qui avait besoin de se dépenser, une façon de canaliser son énergie, et plus particulièrement ses émotions, l’imaginait-il. Il avait bien lu, dans le rapport, qu’il avait tendance à être émotif. C’était un point sur lequel il devrait travailler, d’ailleurs. Cela risquait de lui faire défaut dans certaines situations, sur le terrain. Puis “réactif” ; un atout important, qui pouvait toutefois déborder sur de l’impulsivité. ça aussi, il devrait le vérifier et, le cas échéant, le canaliser. Sa vitesse serait très certainement un atout sur le terrain, tant qu’il ne partait pas trop vite sans avoir analysé toutes les données en sa possession.
Il prit ensuite note de son indépendance ; il pourrait certainement acquérir une autonomie plus rapidement qu’une recrue plus attachée à un cadre bien défini. D’ailleurs, sa polyvalence l’y aiderait certainement. Posséder un panel de connaissance, tant théorique que technique, sur des sujets très variés pouvaient s’avérer essentiel dans des situations critiques. Il pourrait ainsi les mettre à profit et innover sur l’instant, ce qui rejoignait sa propension à s’adapter.
Puis l’oméga aborda ses défauts. Un vaste sujet, souvent délicat pour le commun des mortels. Il n’était pas aisé de s’auto-évaluer et de prendre conscience de ses failles. Ainsi, le lycan lui confirma son côté impulsif. Il en avait conscience et c’était déjà un très bon début. Son entêtement ne le surprenait guère ; il ne devrait pas poser de problème sur le terrain, sauf s’il refusait de reconnaître ses torts, à la limite. En revanche, en terme de personnalité, cela entrerait en conflit avec le profil d’un de ses hommes encore disponible pour le mentorer. C’était donc probablement un nom à rayer de sa courte liste. De la main droite, il écarta la fiche synthétique du chevalier en question.
Le japonais acheva sa réponse sur une notion de confidence, lui avouant s’être trouvé trop passif vis-à-vis des derniers événements. Aaren leva le nez de ses notes pour le fixer droit dans les yeux, l’expression douce. Il compatissait sincèrement à sa situation et qui serait-il pour lui en tenir rigueur ?
Ne vous inquiétez pas, Kudô-san. Je ne suis pas là pour vous juger. Personne ne le fera. Je comprends votre situation, qui est loin d’être facile à supporter. Nous réagissons tous différemment à un événement éprouvant. Ne vous blâmez pas pour cette “passivité” dont vous vous accablez. Ce qui compte c’est que vous agissiez, aujourd’hui.
Il anota une courte remarque sur le coin de sa feuille, pour se remémorer plus tard sa tendance à culpabiliser. Il ne fallait pas que ça le ronge, sans quoi il pourrait laisser passer des occasions d’agir. Après quoi il posa un instant son stylo pour le fixer à nouveau.
Merci pour cette réponse sincère. Nous en venons presque à bout, rassurez-vous. J’ai encore un ou deux questions à vous poser avant que nous puissions passer à la suite.
Aaren tourna la page pour accéder aux derniers points qui nécessitaient son évaluation. Ceux qui lui permettraient d’orienter au mieux son choix de parrain pour Daisuke. Un critère plus qualitatif, subjectif, qui se basait principalement sur le ressenti du concerné et sa capacité à faire l’impasse sur des situations qui pourraient dégénérer en conflit.
Quel comportement et-ou personnalité vous insupporte le plus, sur lequel -ou lesquels- vous ne pourriez pas faire de concession ? Ceux pour lesquels vous seriez capables de passer l’éponge ? Et au contraire, ceux qui vous inspirent le plus de confiance, de sympathie ? Et pour terminer, quelles sont les valeurs qui comptent le plus à vos yeux ?
Il cocha ensuite la case “actif” ; c’était un sportif qui avait besoin de se dépenser, une façon de canaliser son énergie, et plus particulièrement ses émotions, l’imaginait-il. Il avait bien lu, dans le rapport, qu’il avait tendance à être émotif. C’était un point sur lequel il devrait travailler, d’ailleurs. Cela risquait de lui faire défaut dans certaines situations, sur le terrain. Puis “réactif” ; un atout important, qui pouvait toutefois déborder sur de l’impulsivité. ça aussi, il devrait le vérifier et, le cas échéant, le canaliser. Sa vitesse serait très certainement un atout sur le terrain, tant qu’il ne partait pas trop vite sans avoir analysé toutes les données en sa possession.
Il prit ensuite note de son indépendance ; il pourrait certainement acquérir une autonomie plus rapidement qu’une recrue plus attachée à un cadre bien défini. D’ailleurs, sa polyvalence l’y aiderait certainement. Posséder un panel de connaissance, tant théorique que technique, sur des sujets très variés pouvaient s’avérer essentiel dans des situations critiques. Il pourrait ainsi les mettre à profit et innover sur l’instant, ce qui rejoignait sa propension à s’adapter.
Puis l’oméga aborda ses défauts. Un vaste sujet, souvent délicat pour le commun des mortels. Il n’était pas aisé de s’auto-évaluer et de prendre conscience de ses failles. Ainsi, le lycan lui confirma son côté impulsif. Il en avait conscience et c’était déjà un très bon début. Son entêtement ne le surprenait guère ; il ne devrait pas poser de problème sur le terrain, sauf s’il refusait de reconnaître ses torts, à la limite. En revanche, en terme de personnalité, cela entrerait en conflit avec le profil d’un de ses hommes encore disponible pour le mentorer. C’était donc probablement un nom à rayer de sa courte liste. De la main droite, il écarta la fiche synthétique du chevalier en question.
Le japonais acheva sa réponse sur une notion de confidence, lui avouant s’être trouvé trop passif vis-à-vis des derniers événements. Aaren leva le nez de ses notes pour le fixer droit dans les yeux, l’expression douce. Il compatissait sincèrement à sa situation et qui serait-il pour lui en tenir rigueur ?
Ne vous inquiétez pas, Kudô-san. Je ne suis pas là pour vous juger. Personne ne le fera. Je comprends votre situation, qui est loin d’être facile à supporter. Nous réagissons tous différemment à un événement éprouvant. Ne vous blâmez pas pour cette “passivité” dont vous vous accablez. Ce qui compte c’est que vous agissiez, aujourd’hui.
Il anota une courte remarque sur le coin de sa feuille, pour se remémorer plus tard sa tendance à culpabiliser. Il ne fallait pas que ça le ronge, sans quoi il pourrait laisser passer des occasions d’agir. Après quoi il posa un instant son stylo pour le fixer à nouveau.
Merci pour cette réponse sincère. Nous en venons presque à bout, rassurez-vous. J’ai encore un ou deux questions à vous poser avant que nous puissions passer à la suite.
Aaren tourna la page pour accéder aux derniers points qui nécessitaient son évaluation. Ceux qui lui permettraient d’orienter au mieux son choix de parrain pour Daisuke. Un critère plus qualitatif, subjectif, qui se basait principalement sur le ressenti du concerné et sa capacité à faire l’impasse sur des situations qui pourraient dégénérer en conflit.
Quel comportement et-ou personnalité vous insupporte le plus, sur lequel -ou lesquels- vous ne pourriez pas faire de concession ? Ceux pour lesquels vous seriez capables de passer l’éponge ? Et au contraire, ceux qui vous inspirent le plus de confiance, de sympathie ? Et pour terminer, quelles sont les valeurs qui comptent le plus à vos yeux ?
Daisuke Kûdo#103074#103074#103074#103074#103074#103074
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Ven 28 Fév 2020 - 9:58
Un entretien primodial
Feat Aaren S. Hermansson & Daisuke Kûdo
Hermansson-san se montrait vraiment prévenant. Ça me permettait de me détendre un peu plus à chaque question. Bien sûr, il y avait toujours un reste. C’était quelque chose d’important. Le choix de la personne qui s’occuperait de me former pour la suite. Il fallait donc être le plus vrai possible pour que cela colle au mieux entre lui et moi. Je me demandais déjà à quoi il ressemblerait. Et vu la teneur de la question suivante, s’il y avait quelque chose que je ne supportais pas, c’était maintenant de le dire. Bizarrement, c’était encore une fois à Lucy que je pensais. Je ne saurais jamais travailler avec elle, ni être son élève. Daisu ▬ « Hum… Je pense que je ne saurais jamais travailler avec une personne qui ne sait pas respecter les autres. Bien sûr, je sais que le respect est mutuel, réciproque et se mérite. Après, je me doute que les frontières culturelles font que la manière de respecter les gens sont différentes selon les pays. Il est peut-être important de pouvoir en discuter et pouvoir discuter pour trouver un terrain d’entende. Dire ce qui nous dérange. Je veux dire, on peut être familier mais respectueux des autres.
L’humilité est aussi une chose importante. Je sais que personne n’est parfait, même moi. On a tous nos défauts. Ce n’est pas la peine de me faire croire le contraire. Après, on a tous des domaines dans lesquels on est doués aussi… »
Mais qu’est-ce qu’elle était compliquée cette question en fait. Je n’y avais jamais réfléchi. Il fallait avouer que je n’y avais jamais réfléchi. Même pour les entretiens que j’avais réalisé pour trouver un autre employé en plus de Kisa. Finalement, j’avais plus été au feeling qu’à la réflexion. Même avec Asuna et Heiji, au final. Enfin, j’avais pas eu le choix, mais c’était là. Et côté respect, mon Alpha avait peut-être été assez familière, elle savait malgré ses mots montrer tout le respect qu’elle avait pour les autres.
Plus j’avançais dans mes pensées, plus j’avais l’impression de me décomposer. Je ne savais plus quoi ajouter. Pas de réponses toute faites. Enfin, il n’existait pas de bonnes réponses, là. Elle dépendait de chacun, j’en avais bien conscience. Bon, allez, Dai ! Reprends-toi ! Le chef attend encore autre chose. Tiens, et côté lycan…
Daisu ▬ « Après, les lycans, on a tendance à être solidaire et fiable. Et j’espère que je pourrais considérer mon mentor comme quelqu’un de ma propre meute, que je puisse compter sur lui comme il pourra compter sur moi.
Après, je n’ai pas besoin que la personne soit professionnelle… ou qu’elle soit forcément organisée. Bon, je suppose que c’est tout de même un mieux pour être pédagogue…
Et là… Si je dois être honnête, je commence à sécher. Je suis désolé, je n’ai jamais réfléchi à ce genre de question. J’espère que cela ne posera pas de problèmes. »
"Valeurs"
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Dim 8 Mar 2020 - 11:11
Plus l’entretien suivait son cours, plus l’oméga se sentait à son aise. Et Aaren faisait tout pour ça. Son objectif n’était pas de le pénaliser, bien au contraire. Il savait que certaines questions pouvaient être délicate, aussi prenait-il toujours la précaution de les annoncer avec tact, et il ne forçait jamais les recrues à y répondre, si vraiment ces sujets étaient trop sensibles pour elles -ce qui en disait déjà long sur leur personnalité et le guidait dans son choix quoi qu’il en fût. La série de question touchait à sa fin ; après les dernières réponses de Daisuke, le norvégien pourrait finaliser son profil psychologique et l’associer avec celui d’un hunter disponible.
Après quelques instants de réflexion, Kudô-san se lança. Le respect. Aaren n’était pas surpris par cette première réponse. C’était une valeur profondément ancrée dans l’âme des japonais, et d’ailleurs chez beaucoup d’autres civilisations. Mais comme il le disait si bien, chaque société, chaque culture avait sa propre vision du respect, aussi il fallait être ouvert au dialogue pour se comprendre. Ce pouvait donc être un problème si le mentor se montrait quelque peu hermétique, peu bavard tout en faisant parfois preuve d’irrespect sans s’en rendre compte. Le nordique écarta une autre fiche de sa sélection. Il n’y en avait plus qu’une en lice.
Vint ensuite l’humilité. Encore une valeur profonde, qui n’était cette fois peut-être pas commune à tous les japonais. Tout le monde ne se montrait pas forcément modeste, et c’était souvent le cas chez les personnes issues d’un milieu favorisé -que ce fut la noblesse, la bourgeoisie, ou une famille aisée qui s’autocongratulait sur son ascension fulgurante. Ainsi, un individu issu de ce type de milieu et qui ne cherchait pas spécialement à se remettre en question pourrait poser problème. Ce qui éliminait une autre fiche. Il n’en restait plus que deux, et désormais, seule la synthèse du profil psychologique permettrait de les départager.
Daisuke arriva finalement à cours d’arguments et lui en fit par en toute franchise. Le chef des chevaliers lui offrit un sourire rassurant tout en levant la main, dans un geste nonchalant.
Ne vous inquiétez pas, Kudô-san. Ce ne sont pas des questions faciles, vous n’êtes pas le premier et ne serez pas le dernier à sécher. De toute façon, j’en ai déjà bien assez. Merci pour votre sincérité et vos efforts. Maintenant, je vais juste prendre quelques secondes pour finaliser votre profil et déterminer quel hunter sera le plus adapté pour vous mentorer.
Il compléta la synthèse de sa fiche, puis analysa les trois profils, celui du lycan, et ceux des hunters disponibles. La correspondance n’était pas parfaite, comme il l’avait prédit. Son regard dériva sur une autre fiche, mise à l’écart. Il se massa la tempe, songeur, avant d’esquisser un sourire malicieux. S’il avait quelques doutes au début de l’entretien, il en était à présent certain. Se sentant d’une humeur espiègle, il jeta un regard indéchiffrable sur la recrue, avant de joindre ses mains sur le bureau.
Bien, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Commençons par la mauvaise. La correspondance entre votre profil et ceux des hunters disponibles n’est pas satisfaisante. Je n’aime pas sacrifier la bonne entente au sein d’une équipe, aussi je ne peux pas vous confier à l’un d’entre eux.
Il laissa planer une seconde de silence, mais enchaîna avant que Daisuke ne se sentît déconfit et abattu.
La bonne nouvelle, c’est que j’ai un joker qui convient parfaitement à votre cas. Vous avez de la chance, Kudô-san… Vous êtes un privilégié. Vous pouvez vous vanter d’être le premier.
Le regard brillant, il brandit la fiche isolée pour la lui exposer. Sa propre fiche. Oui, le profil psychologique du chef des chevaliers affichait une correspondance de plus de quatre-vingt-dix pourcent. Et il n’avait jamais pris de recrue sous son aile jusqu’à présent. Avant d’être à la tête de leur ordre, c’était parce qu’il se sentait encore trop jeune, peu expérimenté pour transmettre son savoir, et aussi parce qu’il n’avait jamais croisé la perle rare. Et depuis quatre ans, eh bien, il n’avait simplement plus le temps pour ça. Mais il pouvait bien faire une exception pour Daisuke. Le “jeune homme” n’aurait pas besoin d’une formation physique très poussée, de part ses capacités physiques surhumaine. C’était un avantage considérable qui avait encouragé la décision du nordique. Bien sûr mentorer Daisuke ne serait pas pareil que prendre un hunter au sens strict du terme -un humain possédant une arme anti-vampire. Les longues années de formation forgeaient un lien unique, quasi indestructible, entre le maître hunter et son apprenti. Ce serait un peu différent dans le cas présent.
Désolé pour ce petit tour, c’était trop tentant ! J’espère que je ne vous ai pas froissé.
Le chef des chevaliers laissa quelques instants à Daisuke pour digérer la nouvelle. La surprise clairement visible sur son visage l’amusa. Il ne s’attendait pas du tout à cette finalité. En même temps… qui aurait pu le prévoir ? Il était difficile d’entrer dans la tête du chef des chevaliers et suivre son cheminement de pensées. Aaren se leva et contourna son bureau pour remettre sa fiche à son nouvel apprenti, lui laissant l’occasion de la parcourir pour en savoir davantage sur son référent.
Bien évidemment, vous devez vous douter que mon emploi du temps est très chargé. Je ferai mon possible pour l’aménager afin d’accorder du temps à votre formation. Mais il n’est pas impossible que je doive parfois annuler à la dernière minute.
Aaren s’appuya sur le bois massif de son bureau et croisa les bras. Il affichait cette expression enjouée, mélange de satisfaction et de malice, très fier de son petit numéro. Il fallait bien rire un peu de temps en temps. Daisuke n’avait fait aucune allusion au sens de l’humour. Aussi le norvégien espérait qu’il en avait un minimum, car avec lui, c’était un véritable quotidien.
Je vous ai beaucoup sollicité depuis le début de cet entretien, aussi il me paraît juste que je vous renvoie l’ascenseur. Donc si vous avez des questions, n’hésitez pas, je suis tout ouïe.
Daisuke Kûdo#103448#103448#103448#103448#103448#103448
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Jeu 12 Mar 2020 - 11:01
Un entretien primodial
Feat Aaren S. Hermansson & Daisuke Kûdo
Le chef était vraiment sympa. Il essayait de me rassurer au mieux. Ouais, les questions n’étaient pas des plus simples. Et oui, cela n’allait pas remettre en cause mon adhésion. Mais je ne pouvais m’empêcher de me sentir un peu coupable de pas pouvoir faire mieux. Pour le coup, c’est pas que je manquais pas de volonté. Mais plutôt qu’il aurait fallu que je réfléchisse un peu plus longtemps pour trouver autre chose à dire. Là, pour le moment, c’était juste quasi le néant. Pas tout à fait, heureusement.L’heure du verdict allait enfin sonner. Il prit le temps de regarder les fiches qu’il avait en main, cherchant qui me correspondait le mieux pour me former. Le temps sembla ralentir et je retins mon souffle sans même en prendre conscience. Que c’était long. Ou du moins, ça me semblait long. C’était bon signe ? Peut-être que les profils des formateurs étaient très proches et qu’il hésitait entre deux. Ou mauvais signe et aucune des personnes ne convenait. Oh, bon sang… Quelle suspense. Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine et j’aurais pu jurer qu’il allait lâcher à un moment où à un autre. J’voyais déjà les gros titres : « Premier lycan mort ! Cause : Crise cardiaque ! ». Ca serait franchement risible, non ?
Pourquoi il regarde sur le côté ? Un autre profil ? Il pensait soudainement à quelqu’un d’autre ? Oh… Un sourire. Il a trouvé ? Et apparemment, cette idée semble lui plaire. Mais pourquoi j’aime pas ce sourire ? J’ai l’impression que la suite ne va pas me plaire.
Expiration. Inspiration. Reblocage de souffle. Il se met à parler. Comment ça une bonne et une mauvaise nouvelle ? Allez ! S’il-vous-plait, abrégez. J’ai l’impression que je vais décéder. Sérieusement, Dai… Stresser pour ça ? Tu n’es vraiment qu’un gamin ! Takao se moquerait bien de toi, là… Ah, la mauvaise. Ben bizarrement, je crois que j’aurais pu la deviner. Mais du coup, à qui vous allez me confier ? J’ai bien vu votre regard en biais. Pourquoi faire autant durer ? J’le connais c’est ça ?
Un joker ? Un privilégié ? Me vanter d’être le premier ? Bon, ok. Là, je sais plus à quoi m’attendre. Je le regarde prendre la fiche sur le côté et il me la brandit. Premier chose qui me saute au visage, la photo. Attendez… Hein ? Alors là, je tombe des nues et je reste sans voix. Je suis tellement sous le choc que je ne sais plus si je respire ou non. Mon formateur sera… le chef ? Oh…
Ah bah, oui… Je veux bien croire que c’était tentant. Si je suis froissé ? Là, je ne sais même pas si je passerai par cette étape. On va déjà voir si mon cerveau enregistre l’info, d’accord ? Parce que même après qu’il se soit levé pour me tendre la fiche et qu’elle soit dans mes mains, c’était pas encore ça.
Hu. Il s’est remis à parler. Vite, raccrochons les wagons. Emploi du temps chargé ? Oui, oui. J’imagine. Ah bah, je ferais pareil de mon côté. Je comptais déjà me libérer un peu de temps en prenant un autre employé, donc… Ça devrait le faire. Non, ça va le faire, tout simplement.
Hu… Des questions ? Euh… Oui, surement. Attendez quelques instants. Ah, voilà.
Daisu ▬ « Heu… Oui. Bien sûr. J’en aurais principalement sur la formation. J’aimerais savoir sur quels points vous voudriez commencer à travailler… Senpai. »
Ah ! Voilà, l’information semble être imprimée. Mais pas encore vraiment digérée. Bordel, quand j’allais raconter ça à ‘Ka-san. Mais comment elle allait réagir ? Oh… En parlant d’Asuna, j’allais oublier sur le coup.
Daisu ▬ « Senpai ! J’ai failli oublier une chose importante à vous communiquer. C’est à propos de mon Alpha. Elle est… de retour en ville. »
"Choc"
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