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Lun 1 Juin 2020 - 15:54
Si tous les peuples du monde avaient été fait pour marcher ensemble main dans la main, cela aurait été le cas depuis le temps. Ce n’est pas comme dire que deux nations auraient fait la paix avant si cela avait été possible, là il s’agissait de plus grand, et sur des périodes irréelles. Sorciers et changelins ont montré que cela n’était que trop possible entre eux, mais pour les autres, cela relève tout simplement de l’idéaliste idiot.
Les lycans ne sont rien de plus que des aberrations de la nature et je suis totalement choquée de savoir que la Sagesse se fut octroyé le droit de donner l’information sur l’existence des sorciers à ces bêtes.
J’avais encore beaucoup à faire pour soumettre l’idée à l’Enclave encore et la discussion était devenue d’un seul coup bien pesant. Je décidais donc de chasser bien vite cela de mes pensées pour en revenir au sujet bien plus croustillant qu’était Arisugawa et Rhodes dans l’avenir. Un rapprochement entre les deux serait inévitable à mon sens étant donné qu’il était passionné par les mystères du monde et qu’Arisugawa en était la gardienne incontestée et incontestable.
J’éclatais de rire lors de son imitation bien douteuse, mais qu’il était plaisant de rire aussi sincèrement.
Pourtant, il y avait quelque chose d’incroyablement vrai derrière tout ça. Cela avait fait quarante ans que nous ne nous étions pas vus et que nous croyions l’un et l’autre à la mort de chacun. Pourtant, en une seule longue et interminable journée, nous étions à nouveau tous les deux de jeunes gens avec la vie devant eux et totalement insouciant du reste. Le rituel n’avait fait que nous rapprocher davantage tout en étant le gage que nous allions vieillir ensemble maintenant.
J’espérais maintenant que Rhodes puisse avoir autant de quiétude dans l’avenir et autant de certitudes face à ce qui attend nos communautés...
Les lycans ne sont rien de plus que des aberrations de la nature et je suis totalement choquée de savoir que la Sagesse se fut octroyé le droit de donner l’information sur l’existence des sorciers à ces bêtes.
Irina ▬ Si c’était aussi simple, mon travail n’aurait aucune raison d’être...Est-ce que j’ai révélé le secret à d’autre pour des informations ? Bien sûr que non ! Et pourtant j’ai côtoyé lycans et vampires à de nombreuses reprises ces derniers mois pour avoir des informations et je n’ai jamais eu besoin de révéler ma nature. J’osais espérer que la Sagesse arrêtera ses enfantillages dans l’avenir qu’il reviendra à sa raison, sans quoi je ne vois pas d’autre solution que de faire en sorte faire voter une réforme interdisant les discisions unilatérales de révélation du secret sorcier.
Irina ▬ Mais vous avez entièrement raison. On ne peut pas divulguer de telles informations à tout va sans mesurer les conséquences et les implications. Les lycans ne sont peut-être pas tous monstrueux, mais ils n’en restent pas moins des aberrations créées par des fous. Nous avons une politique très claire sur ce sujet et toutes celles créées de la main des nôtres doivent disparaître.Tous les autres oublieront la vérité de notre existence ainsi que les événements réels s’étant déroulés depuis une année...
J’étudie la question pour réparer les erreurs de notre Sagesse dans son enquête. Mais n’ayez crainte mr. Rhodes. Les changelins n‘auront rien à craindre de tout ce que j’ai en tête...
J’avais encore beaucoup à faire pour soumettre l’idée à l’Enclave encore et la discussion était devenue d’un seul coup bien pesant. Je décidais donc de chasser bien vite cela de mes pensées pour en revenir au sujet bien plus croustillant qu’était Arisugawa et Rhodes dans l’avenir. Un rapprochement entre les deux serait inévitable à mon sens étant donné qu’il était passionné par les mystères du monde et qu’Arisugawa en était la gardienne incontestée et incontestable.
J’éclatais de rire lors de son imitation bien douteuse, mais qu’il était plaisant de rire aussi sincèrement.
Irina ▬ Un bon psy je ne saurais le dire, mais un fin humoriste, vous avez vos chances !Il avait deviné de toute façon, bien que j’étouffasse encore la nouvelle, que j’étais liée à “john” de toute façon, mais autant jouer un peu plus encore.
Mais comme je le disais, les opposés s’attirent parfois, mais ceux qui se ressemblent beaucoup, sont encore plus liés à travers le temps et peu importe la séparation. Dis-je en concluant d’un clin d’oeil malicieux
Pourtant, il y avait quelque chose d’incroyablement vrai derrière tout ça. Cela avait fait quarante ans que nous ne nous étions pas vus et que nous croyions l’un et l’autre à la mort de chacun. Pourtant, en une seule longue et interminable journée, nous étions à nouveau tous les deux de jeunes gens avec la vie devant eux et totalement insouciant du reste. Le rituel n’avait fait que nous rapprocher davantage tout en étant le gage que nous allions vieillir ensemble maintenant.
J’espérais maintenant que Rhodes puisse avoir autant de quiétude dans l’avenir et autant de certitudes face à ce qui attend nos communautés...
Etilya sur DK RPG
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Lun 1 Juin 2020 - 20:59
C'était dans les défaillances du monde que chacun pouvait potentiellement y trouver sa place. Qu'elle soit bonne ou mauvaise, chaque acteur qui composait l'Existence dans un grand E, aussi insignifiant qu'il paraît, pouvait apporter sa contribution dans le bon ou le mauvais sens, à petite ou grande échelle. La vie, en quelque sorte. Et encore, ce n'était qu'une analyse très superficielle, nous pouvions aller loin dans cette étude. Mais chacun avait un rôle à jouer dans la partie.
-Bien vu.
Toutefois, j'émis une grimace qui exprimait ma gêne. Ce n'étaient que de mots simples, mais des mots emplis d'une certaine violence et tranchants comme une lame de rasoir. Mais surtout, avec des idées bien arrêtées sur la condition des lycans ou même de leurs propres frasques. Comme s'ils n'étaient rien d'autres que des bêtes de foire. Pourtant, ils n'avaient jamais demandé à naître, d'autant plus dans des façons dégueulasses et misérables, du peu que j'en savais en tout cas. Je décidais de n'émettre aucun commentaire bien que je n'en pensais pas moins. A un moment donné, l'erreur n'était pas les créatures abusées mais bien les pratiques que de jouer avec la vie. Et pour seule réponse, il suffisait de les rayer de la carte ? C'était bien lâche à mon sens. Un vrai scénario à la Frankestein. Néanmoins, quelle possibilité pouvait-il bien leur rester finalement ? Est-ce que les victimes seraient capables de pardonner leurs bourreaux et repartir sur de bonnes bases ? Je n'y croyais pas réellement. Mais était-ce la bonne solution de désintégrer ses propres œuvres dans le mépris le plus total ? N'y avait-il pas un terrain d'entente plutôt que d'opter pour l'extermination ? Je n'en savais rien. L'issue était très mince. Mais je ne pouvais m'empêcher, en tant qu'homme pacifiste, d'espérer que l'aboutissement soit la moins sanguinolente possible. C'était sûrement trop demandé. De toute façon, ce n'étaient que des suppositions pour une situation qui n'existait pas pour le moment.
-Je vous fais confiance.
Au moins, si elle m'assurait ne rien avoir à craindre, je pouvais la croire en fermant l'oeil sans m'en inquiéter. J'étais au moins satisfait de pouvoir lui changer un peu les idées et de la voir rire sans retenue, ou en tout cas, une retenue mesurée. Cette femme là, hormis notre nuit torride je supposais, ne devait pas se laisser aller bien souvent.
-Vous me flattez Lady ! En tout cas, je pense que les attirances dépendent de tout à chacun. Je parlerais plutôt de complémentarité dans la vision que je porte au sein d'une relation qu'elle soit amoureuse ou amicale d'ailleurs. Nous apprenons tous quelque chose des uns et des autres en bon ou en mauvais, afin de nous élever nous-mêmes.
Je notifiais toutefois son opinion sous-entendu à propos du lien qu'elle entretenait avec mon collègue. Il s'agissait là de grande retrouvaille. On ne pouvait pas lutter contre ces choses là, je présume, quand elles étaient évidentes. Je n'en avais aucune idée. Si je devais retrouver Julie, est-ce que tout pourrait être de nouveau comme avant ? Non, pas vraiment. Mes sentiments depuis, avaient fondu pour devenir de la pierre. De plus, ma confiance était morte et enterrée. Je ne saurais aller au dessus de ce fait établi.
Elle n'avait plus la même valeur à mon œil depuis longtemps. Mon affection avait pourri après son départ, même si je ne pouvais m'empêcher par moment, d'éprouver de la nostalgie comme lorsque cette sorcière avait fouillé mon esprit. Mais la nostalgie, n'était que la manifestation émotionnelle d'un présent qui ne nous convenait pas par rapport au passé. Et j'espérais bien effacer totalement cette sensation, pour laisser place à un sentiment plus positif et enrichissant. Concernant Miyuki, l'Enclaviste du Temps, je tenais seulement à ce que notre relation soit bénéfique à nos deux communautés.
-Nous verrons ce que l'avenir nous offre.
J'avais fini mon dessert. Le repas touchait donc à sa fin. Exactement comme lorsqu'elle avait quitté mon lit, je me sentais un peu ennuyé de mettre un terme à cette soirée. Mais je ne pouvais décemment pas la retenir toute la sainte nuit. Enfin, cela dépendant.
-Ce fut agréable d'être en votre compagnie tout en discutant tranquillement, Lady Secret. Je ne l'aurais pas cru si je ne l'avais pas vécu !
Je ris ainsi de bon cœur avant de faire appeler un serveur pour régler la note. C'était bien le moins que je puisse faire pour ponctuer en beauté ce repas.
-Bien vu.
Toutefois, j'émis une grimace qui exprimait ma gêne. Ce n'étaient que de mots simples, mais des mots emplis d'une certaine violence et tranchants comme une lame de rasoir. Mais surtout, avec des idées bien arrêtées sur la condition des lycans ou même de leurs propres frasques. Comme s'ils n'étaient rien d'autres que des bêtes de foire. Pourtant, ils n'avaient jamais demandé à naître, d'autant plus dans des façons dégueulasses et misérables, du peu que j'en savais en tout cas. Je décidais de n'émettre aucun commentaire bien que je n'en pensais pas moins. A un moment donné, l'erreur n'était pas les créatures abusées mais bien les pratiques que de jouer avec la vie. Et pour seule réponse, il suffisait de les rayer de la carte ? C'était bien lâche à mon sens. Un vrai scénario à la Frankestein. Néanmoins, quelle possibilité pouvait-il bien leur rester finalement ? Est-ce que les victimes seraient capables de pardonner leurs bourreaux et repartir sur de bonnes bases ? Je n'y croyais pas réellement. Mais était-ce la bonne solution de désintégrer ses propres œuvres dans le mépris le plus total ? N'y avait-il pas un terrain d'entente plutôt que d'opter pour l'extermination ? Je n'en savais rien. L'issue était très mince. Mais je ne pouvais m'empêcher, en tant qu'homme pacifiste, d'espérer que l'aboutissement soit la moins sanguinolente possible. C'était sûrement trop demandé. De toute façon, ce n'étaient que des suppositions pour une situation qui n'existait pas pour le moment.
-Je vous fais confiance.
Au moins, si elle m'assurait ne rien avoir à craindre, je pouvais la croire en fermant l'oeil sans m'en inquiéter. J'étais au moins satisfait de pouvoir lui changer un peu les idées et de la voir rire sans retenue, ou en tout cas, une retenue mesurée. Cette femme là, hormis notre nuit torride je supposais, ne devait pas se laisser aller bien souvent.
-Vous me flattez Lady ! En tout cas, je pense que les attirances dépendent de tout à chacun. Je parlerais plutôt de complémentarité dans la vision que je porte au sein d'une relation qu'elle soit amoureuse ou amicale d'ailleurs. Nous apprenons tous quelque chose des uns et des autres en bon ou en mauvais, afin de nous élever nous-mêmes.
Je notifiais toutefois son opinion sous-entendu à propos du lien qu'elle entretenait avec mon collègue. Il s'agissait là de grande retrouvaille. On ne pouvait pas lutter contre ces choses là, je présume, quand elles étaient évidentes. Je n'en avais aucune idée. Si je devais retrouver Julie, est-ce que tout pourrait être de nouveau comme avant ? Non, pas vraiment. Mes sentiments depuis, avaient fondu pour devenir de la pierre. De plus, ma confiance était morte et enterrée. Je ne saurais aller au dessus de ce fait établi.
Elle n'avait plus la même valeur à mon œil depuis longtemps. Mon affection avait pourri après son départ, même si je ne pouvais m'empêcher par moment, d'éprouver de la nostalgie comme lorsque cette sorcière avait fouillé mon esprit. Mais la nostalgie, n'était que la manifestation émotionnelle d'un présent qui ne nous convenait pas par rapport au passé. Et j'espérais bien effacer totalement cette sensation, pour laisser place à un sentiment plus positif et enrichissant. Concernant Miyuki, l'Enclaviste du Temps, je tenais seulement à ce que notre relation soit bénéfique à nos deux communautés.
-Nous verrons ce que l'avenir nous offre.
J'avais fini mon dessert. Le repas touchait donc à sa fin. Exactement comme lorsqu'elle avait quitté mon lit, je me sentais un peu ennuyé de mettre un terme à cette soirée. Mais je ne pouvais décemment pas la retenir toute la sainte nuit. Enfin, cela dépendant.
-Ce fut agréable d'être en votre compagnie tout en discutant tranquillement, Lady Secret. Je ne l'aurais pas cru si je ne l'avais pas vécu !
Je ris ainsi de bon cœur avant de faire appeler un serveur pour régler la note. C'était bien le moins que je puisse faire pour ponctuer en beauté ce repas.
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Sam 6 Juin 2020 - 16:16
Le repas touchait maintenant à sa fin comme notre petite conversation qui commençait à nouveau aborder des thématiques fortes et profondes, comme s’il nous était impossible de parler de tout et de rien bien longtemps.
Je ne me faisais pas vraiment de soucis pour l’avenir de ce changelin aventurier. Il saurait trouver ce qu’il cherche dans la vie, même s'il n'a pas conscience de cette recherche comme tout un chacun. Il en va ainsi de ce genre de choses après tout. Un Indiana Jones des temps modernes doublé d’un changelin d’envergure était une parfaite alliance avec une archiviste de renom ayant le cul serré sur ses principes et traditions. Deux caractères s’opposant en se complétant parfaitement. Voilà qui était ma prédiction pour leur avenir, mais je me garderais bien de faire d’autres pronostics. Je me suis suffisamment faite avoir par le destin après tout.
Irina ▬ Je gage du fait que cette soirée été exquise monsieur Rhodes. Vous êtes de très bonne compagnie. Je préfère que les gens pensent comme vous pour tout dire, cela me laisse bien plus de tranquillité si l’on me voit comme un monstre sans cœur et détestable.J’appuyais cette énoncée d’un rire, mais c’était à peine voiler la vérité. Je ne suis pas certaine de véritablement apprécier les gens et je ne tiens pas vraiment à les cotoyer hors d’un cadre professionnel. Je ne vois pas de collègues en dehors de ceux qui désirent me parler de quelque chose.
Je n’ai qu’Eiko et Matthew pour seule compagnie qui ne présente pas d’autre intérêt qu'une bonne compagnie. Et encore. Je ne suis plus certaine d’avoir Eiko en fin de compte. Seul Matthew me semble être l'indéfectible personne dont j’ai besoin et qui ne me laissera jamais tomber, peu importe les atrocités passées.
Je me tournais vers le gérant lorsqu’il arriva pour que Rhodes paie la note. J’étais vraiment étonnée qu’il veuille à ce point offrir la soirée qui disons-le avait couté une somme rondelette. Mais c'était un gentleman ce soir et s’il y tenait vraiment, qui étais-je pour me dresser contre lui et son envie de m’inviter à diner ?
Je me tounais vers lui une fois à l’extérieur de l’établissement.
Irina ▬ Permettez-moi de vous remercier pour ce restaurant et cette soirée. J’espère que vous avez eu ce que vous recherchiez en demandant cette rencontre. Mais j’ose attendre de vous une occasion de vous rendre la pareil pour cette invitation... peut-être dans un cadre plus intime comme l’autre fois... qui sait. Ponctuais-je d’un clin d’oeil.
Etilya sur DK RPG
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Dim 7 Juin 2020 - 15:36
Je réglais ainsi la note dont le prix coûtait les yeux de la tête mais je n'en fis aucun commentaire. Je tenais à inviter la dame en bonne et due forme. Nous nous dirigions ensuite vers la sortie, puis lui tins la porte pour la laisser passer. J'avalais une énorme bolée d'air une fois dehors, me sentant déjà plus à mon aise grâce à la fraîcheur de la nuit. Ce genre d'ambiance ne me convenait pas du tout, j'étais plutôt soulagé d'avoir quitté cette pièce emplie de vanités et de superficialités. C'était vraiment pas pour moi.
Ainsi, elle me remercia pour cette soirée qui lui avait été agréable, ce qui fut un sentiment tout à fait partagé. Finalement, notre rencontre avait été au delà de mes espérances. Je ne m'étais pas réellement attendue à ce qu'elle prenne cette direction. J'avais fait un point sur mes séquelles, et ça me permettra donc de faire un pas en avant en étant plus serein. Bien-sûr, je ne m'attendais pas à me débarrasser d'un seul revers de main de ce qui me bouffait mais la vérité s'était dressée devant moi grâce à cette sorcière. Je devais donc saisir l'occasion pour faire un point sur ce qui me perturbait et aller de l'avant. C'était une petite bataille remportée mais la suite restait à venir. Mes sentiments restaient encore bien trop enfermés quelque part dans un endroit que je désirais intouchable. Peut-être que ça pourrait hypothétiquement s'améliorer si je m'ouvrais un peu à des liens plus profonds. Déjà en me basant sur des personnes à qui j'accordais ma confiance, comme John ou même la petite Farah que j'avais tout de suite adopté sans broncher. Étrangement, face à elle, j'avais immédiatement éprouvé un instinct protecteur sans même que je ne le commande. Ca avait été le cas aussi avec Chloris, la biche albinos, même ça portait plutôt sur l'envie de prendre mes responsabilités en tant que conseiller, contrairement à la métisse, où ça s'était révélé plus émotionnel au final.
Il y avait des gens, autour de moi, qui avaient leur importance et je ne m'en étais pas forcément rendu compte, trop conformé à mon naturel distant. Et puis il y avait eu l'Enclaviste du Temps, où le relationnel promettait d'être bon, mais est-ce que j'aurais le courage d'envisager un rituel ? Irina semblait y croire dur comme fer, mais ça dépendait surtout de la volonté de deux personnes. Bon, ça, j'y songerais plus tard, j'étais pas encore bien prêt à établir un lien de cette puissance, ça me faisait un peu trembler. Simple instinct de solitaire endurci, c'était compliqué d'aller au delà.
Je tournais ensuite la tête vers mon interlocutrice en lui souriant.
-C'était parfait. J'ai même eu beaucoup plus que ce que je demandais, en réalité. Mais c'est pour le mieux.
Je me courbais aimablement, comme un galant homme, pour me saisir de sa main et y déposer un baiser sur le dessus. En rappel à ce geste que j'avais déjà eu l'occasion de faire l'autre soir, en écho à son invitation ponctué d'un clin d'oeil.
-Ne vous attachez pas trop vite, Lady Secret.
Je me redressais alors dans un rictus narquois avant de lui laisser sa main de nouveau. Bien évidemment, je savais amplement qu'elle n'était pas le genre de femme à s'enticher de quelqu'un aussi facilement. De ce que je comprenais, seul Smith avait ce privilège et de toute façon, je ne possédais nullement la prétention de l'avoir et ne voulait pas nécessairement. C'était ce genre de dame totalement inaccessible, libre et en dehors de portée, si ce n'était lorsqu'elle décidait de partager un lit et seulement lorsqu'elle le désirait. Mais toucher un corps, le marquer de sa mâchoire, le dévorer et l'explorer sous toutes ses coutures, ne signifiait en rien atteindre son âme. Et ça, j'en avais bien conscience.
Ainsi, elle me remercia pour cette soirée qui lui avait été agréable, ce qui fut un sentiment tout à fait partagé. Finalement, notre rencontre avait été au delà de mes espérances. Je ne m'étais pas réellement attendue à ce qu'elle prenne cette direction. J'avais fait un point sur mes séquelles, et ça me permettra donc de faire un pas en avant en étant plus serein. Bien-sûr, je ne m'attendais pas à me débarrasser d'un seul revers de main de ce qui me bouffait mais la vérité s'était dressée devant moi grâce à cette sorcière. Je devais donc saisir l'occasion pour faire un point sur ce qui me perturbait et aller de l'avant. C'était une petite bataille remportée mais la suite restait à venir. Mes sentiments restaient encore bien trop enfermés quelque part dans un endroit que je désirais intouchable. Peut-être que ça pourrait hypothétiquement s'améliorer si je m'ouvrais un peu à des liens plus profonds. Déjà en me basant sur des personnes à qui j'accordais ma confiance, comme John ou même la petite Farah que j'avais tout de suite adopté sans broncher. Étrangement, face à elle, j'avais immédiatement éprouvé un instinct protecteur sans même que je ne le commande. Ca avait été le cas aussi avec Chloris, la biche albinos, même ça portait plutôt sur l'envie de prendre mes responsabilités en tant que conseiller, contrairement à la métisse, où ça s'était révélé plus émotionnel au final.
Il y avait des gens, autour de moi, qui avaient leur importance et je ne m'en étais pas forcément rendu compte, trop conformé à mon naturel distant. Et puis il y avait eu l'Enclaviste du Temps, où le relationnel promettait d'être bon, mais est-ce que j'aurais le courage d'envisager un rituel ? Irina semblait y croire dur comme fer, mais ça dépendait surtout de la volonté de deux personnes. Bon, ça, j'y songerais plus tard, j'étais pas encore bien prêt à établir un lien de cette puissance, ça me faisait un peu trembler. Simple instinct de solitaire endurci, c'était compliqué d'aller au delà.
Je tournais ensuite la tête vers mon interlocutrice en lui souriant.
-C'était parfait. J'ai même eu beaucoup plus que ce que je demandais, en réalité. Mais c'est pour le mieux.
Je me courbais aimablement, comme un galant homme, pour me saisir de sa main et y déposer un baiser sur le dessus. En rappel à ce geste que j'avais déjà eu l'occasion de faire l'autre soir, en écho à son invitation ponctué d'un clin d'oeil.
-Ne vous attachez pas trop vite, Lady Secret.
Je me redressais alors dans un rictus narquois avant de lui laisser sa main de nouveau. Bien évidemment, je savais amplement qu'elle n'était pas le genre de femme à s'enticher de quelqu'un aussi facilement. De ce que je comprenais, seul Smith avait ce privilège et de toute façon, je ne possédais nullement la prétention de l'avoir et ne voulait pas nécessairement. C'était ce genre de dame totalement inaccessible, libre et en dehors de portée, si ce n'était lorsqu'elle décidait de partager un lit et seulement lorsqu'elle le désirait. Mais toucher un corps, le marquer de sa mâchoire, le dévorer et l'explorer sous toutes ses coutures, ne signifiait en rien atteindre son âme. Et ça, j'en avais bien conscience.
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