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Invité
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Mer 19 Aoû 2020 - 16:45
Le jeune garçon réagit instantanément à mon idée par une grimace. Oh, cela n'avait pas l'air de l'enchanter. Mais qui pouvait le blâmer ? Je ne mettais les pieds en ville que très rarement mais j'avais bien senti la pression des regards dans mon dos. Les japonais ne respiraient pas la tolérance vis à vis des étrangers. Pourtant, j'avais constaté que dans cette bourgade, beaucoup d'origines se côtoyaient. Mais apparemment, cela ne suffisait pas à éclairer l'esprit des natifs. Quel dommage. La mixité culturelle restait pourtant une source d'apprentissage intéressante. Peut-être étais-je seulement un peu trop tendre pour ne pas voir le mal incarné partout mais cela me désolait d'être jugée ainsi simplement parce que j'étais différente. Nous avions encore du chemin à parcourir dans la tolérance et l'acceptation. Il n'était donc pas bien étonnant que les sorciers se trouvent dans l'obligation de se cacher des humains pour vivre paisiblement. Je n'avais jamais compris ce concept de peur allant jusqu'à évincer une autre espèce seulement parce qu'elle ne nous ressemblait pas. Il s'agirait pourtant d'apprendre seulement à nous connaître pour vivre davantage en harmonie sans la crainte de l'autre. Après tout, contrairement aux vampires, nous n'étions pas dans ce besoin de nous nourrir de sang pour exister, nous n'étions donc pas aussi effrayants pour eux. Enfin, ne vous méprenez pas, je ne considérais pas ces buveurs de sang comme des animaux incapables de se contrôler, disons simplement qu'il était plus cohérent de les craindre étant donné que nous pouvions potentiellement leur servir de nourriture. De plus, à l'époque hommes et sorciers parvenaient pourtant à cohabiter chaleureusement, jusqu'à ce que nous soyons traités comme des démons à l'instar d'un tout puissant que personne n'avait jamais pourtant rencontré. Les humains restaient des créatures bien énigmatiques.
-Je comprends.
Je rangeais les petits biscuits dans mon armoire pour retourner dans mon fauteuil douillet. Il lui serait peut-être plus simple de prendre ses repères dans un premier temps pour se mettre à son aise. Par la suite, il lui faudrait obtenir des papiers pour s'inscrire, même si à l'avenir, il serait bien commode d'en refaire d'autres en vue de l'éternité qui s'offrait à lui. Je me demandais d'ailleurs comment s'affairaient les vampires et les lycans pour continuer à exister dans la société humaine tout en passant inaperçu. Les sorciers vivaient tout au plus deux cent ans et notre système administratif parvenait à nous couvrir dans le monde des mortels. Je ne doutais pas que les buveurs de sang possédaient également leur propre méthode, certainement plus élaborée que les nôtres. Mais les lycans ? De ce que j'avais compris, leur race restait encore toute jeune. Il devait donc manquer de recul sur la situation ou même de moyens. Je les plaignais un peu, au fond. Ils étaient apparus contre leur gré dans des circonstances terribles et se voyaient jeter dans la masse, sans apprentissage et livrés à eux-mêmes à l'échelle de leur propre condition mais aussi à l'échelle du monde.
Je sentis toutefois une pointe de colère me piquer les joues alors que Fa semblait déjà avoir fait l'expérience du rejet. Ce garçon était dans un pays qu'il ne connaissait pas en plus d'appartenir à une communauté dont il ne semblait pas encore saisir tous les codes... Il était confronté à une situation bancale et pénible dans laquelle il devra pourtant battre des bras avec force et volonté pour faire sa place. Et dans cette épreuve, je me trouvais fortement agacée que des personnes ne daignent même pas lui accorder de crédit en le rejetant. Certains êtres vivants étaient d'une laideur...
-Si tu veux, je pourrais t'apprendre. Je suis seule ici. Tu ne dérangeras personne.
Cela serait déjà bien mieux que d'être bassiné par des idiots finis. Je tournais ensuite le regard vers la fenêtre qui annonçait les couleurs d'une fin de journée. C'était passé tellement vite.
-La nuit va bientôt tomber.
-Je comprends.
Je rangeais les petits biscuits dans mon armoire pour retourner dans mon fauteuil douillet. Il lui serait peut-être plus simple de prendre ses repères dans un premier temps pour se mettre à son aise. Par la suite, il lui faudrait obtenir des papiers pour s'inscrire, même si à l'avenir, il serait bien commode d'en refaire d'autres en vue de l'éternité qui s'offrait à lui. Je me demandais d'ailleurs comment s'affairaient les vampires et les lycans pour continuer à exister dans la société humaine tout en passant inaperçu. Les sorciers vivaient tout au plus deux cent ans et notre système administratif parvenait à nous couvrir dans le monde des mortels. Je ne doutais pas que les buveurs de sang possédaient également leur propre méthode, certainement plus élaborée que les nôtres. Mais les lycans ? De ce que j'avais compris, leur race restait encore toute jeune. Il devait donc manquer de recul sur la situation ou même de moyens. Je les plaignais un peu, au fond. Ils étaient apparus contre leur gré dans des circonstances terribles et se voyaient jeter dans la masse, sans apprentissage et livrés à eux-mêmes à l'échelle de leur propre condition mais aussi à l'échelle du monde.
Je sentis toutefois une pointe de colère me piquer les joues alors que Fa semblait déjà avoir fait l'expérience du rejet. Ce garçon était dans un pays qu'il ne connaissait pas en plus d'appartenir à une communauté dont il ne semblait pas encore saisir tous les codes... Il était confronté à une situation bancale et pénible dans laquelle il devra pourtant battre des bras avec force et volonté pour faire sa place. Et dans cette épreuve, je me trouvais fortement agacée que des personnes ne daignent même pas lui accorder de crédit en le rejetant. Certains êtres vivants étaient d'une laideur...
-Si tu veux, je pourrais t'apprendre. Je suis seule ici. Tu ne dérangeras personne.
Cela serait déjà bien mieux que d'être bassiné par des idiots finis. Je tournais ensuite le regard vers la fenêtre qui annonçait les couleurs d'une fin de journée. C'était passé tellement vite.
-La nuit va bientôt tomber.
Fabricio Flores#104637#104637#104637
Lycan Oméga - Solitaire
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Dim 23 Aoû 2020 - 21:29
Il était une fois, le chaperon roux et le louveteau
Feat Abigail Prestonn & Fabricio Flores
« Je comprends ». Ce fut la seule réponse que j’ai eu. D’un côté, ça m’allait. J’me sentais pas à donner plus de détails. Enfin, j’avais déjà expliqué, rapidement, les deux raisons qui ne m’motivaient absolument pas à y retourner. Elle se contenta d’se lever pour aller ranger ses gâteaux avant de revenir à table pour me proposer son aide. Elle était bien gentille. Mais j’allais refuser. D’abord parce qu’elle m’avait déjà aidé. Ensuite, à cause de ma réticente habituelle. Ne rien attendre des autres, c’est le meilleur moyen de ne pas finir blesser. C’était ainsi que j’fonctionnai depuis mon arrivée en Espagne. Et j’continuais sous l’toit d’Mia. Et puis, même si elle se proposait, elle avait tout de même du boulot avec sa serre et ses études. Elle avait déjà été gentille de m’inviter chez elle cet aprem, j’allais pas m’imposer.
Son regard passa sur la fenêtre. La nuit va quoi ? Je r’gardai à mon tour. Merde ! Depuis combien d’temps j’étais ici, moi ? Il allait falloir que j’pense à mettre les voiles. J’avais pas envie de faire de mauvaise rencontre. Comme un véritable vampire… Ou un infecté. Ou pire encore, l’autre chica Shidara. Du coup, j’me levais, avant d’dire au revoir à Abby.
J’pris le livre sous mon bras et j’regardais un instant le chat avant d’le caresser pour lui dire au revoir. Le courant passait bien avec les animaux, en général. Je fis ensuite un dernier signe de tête à la pas-vampire avant d’m’en aller. Sans attendre, j’me mis à courir pour rejoindre la ville. J’passai aisément au-d’ssus la cloture qui devait délimiter la baraque. Puis, rapidement, les bois furent derrière moi. Une partie du ciel virait déjà au rouge quand j’fus en ville. Je parcourus aussi vite que possible les rues et ruelles pour enfin arriver d’vant chez Mia. J’sortis la clé d’ma poche et j’poussais la porte d’entrée.
Pas de réponses. J’savais pas si Mia était là ou pas. Mais bon, c’était juste pour dire que j’étais d’nouveau à l’abri. Juste pour l’lui signaler. Sans attendre, j’posais l’livre sur la table avant de m’poser dans le divan, histoire de m’reposer un peu. Sans réussir, vu qu’une partie de ma tête s’focalisait toujours sur ce livre et la rencontre avec Abby. Finalement, j’le repris en main et j’l’ouvris à la première page, pourtant sur les hiraganas.
Fabricio ▬ « C’est gentil… Ça ira. »
Son regard passa sur la fenêtre. La nuit va quoi ? Je r’gardai à mon tour. Merde ! Depuis combien d’temps j’étais ici, moi ? Il allait falloir que j’pense à mettre les voiles. J’avais pas envie de faire de mauvaise rencontre. Comme un véritable vampire… Ou un infecté. Ou pire encore, l’autre chica Shidara. Du coup, j’me levais, avant d’dire au revoir à Abby.
Fabricio ▬ « Je vais devoir… rentrer. Merci pour votre accueil… Et désolé pour le mur. »
J’pris le livre sous mon bras et j’regardais un instant le chat avant d’le caresser pour lui dire au revoir. Le courant passait bien avec les animaux, en général. Je fis ensuite un dernier signe de tête à la pas-vampire avant d’m’en aller. Sans attendre, j’me mis à courir pour rejoindre la ville. J’passai aisément au-d’ssus la cloture qui devait délimiter la baraque. Puis, rapidement, les bois furent derrière moi. Une partie du ciel virait déjà au rouge quand j’fus en ville. Je parcourus aussi vite que possible les rues et ruelles pour enfin arriver d’vant chez Mia. J’sortis la clé d’ma poche et j’poussais la porte d’entrée.
Fabricio ▬ « Estoy en casa. »
Pas de réponses. J’savais pas si Mia était là ou pas. Mais bon, c’était juste pour dire que j’étais d’nouveau à l’abri. Juste pour l’lui signaler. Sans attendre, j’posais l’livre sur la table avant de m’poser dans le divan, histoire de m’reposer un peu. Sans réussir, vu qu’une partie de ma tête s’focalisait toujours sur ce livre et la rencontre avec Abby. Finalement, j’le repris en main et j’l’ouvris à la première page, pourtant sur les hiraganas.
"Départ"
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