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Ven 6 Mar 2020 - 9:15
Le montais quatre à quatre les marches menant à mon bureau avec cette louve sur mes talons dans le but de discuter. J’avais accepté de la voir après tout, et un Dwight Hodgkin n’a qu’une parole ! Maintenant il fallait bien que je me tienne à ce que j’avais dit à ce louveteau la semaine passée lorsqu’il avait sauvé Rosalie de la mort lors de l’évasion de cet infecté que j’avais enfermé.
Rétrospectivement, j’aurais dû faire en sorte de mettre plus de monde sur les rotations des tiges de titane qui étaient rongée par la guérison du lycan dans le but de le maintenir en confinement constant. L’irruption avec ce phénomène au sénat pour donner corps à une réalité que les sénateurs refusaient de voir en face avait été une mauvaise idée en fin de compte et mis en danger mes gens et surtout ma rose sanglante.
J’entre avec fracas dans mon bureau et lance sans ménagement mon manteau en cuir sur l’un bois d’une tête d'orignal accroché sur l’un des murs avant de lancer le chapeau sur l’autre. J’attrape au passage une bouteille de tequila qui traine sur le bar avant de m’en servir presque une chope complète et la claquer sur le bois massif de mon bureau. Je m’enfonçais en me laissant tomber dans mon imposant fauteuil en cuir, fait sur mesure pour quelqu’un de ma corpulence.
D’un mouvement oculaire, sans un mot, je signifiais à la louve de prendre place dans l’un des deux fauteuils placés devant le meuble d’ébène aux allures de véritable comptoir.
Le bureau présentait tout d’une galerie d’armes, bien qu’il y en eût une authentique également présente dans une autre aile du manoir. Il y a une vitrine d’environs quatre mètres de long avec des épées ou katana moyenâgeux ainsi que des armes à feu du début du 20e. Cette dernière faisait face à une bibliothèque en ébène, à l’instar du bureau, massive qui ne devait pas être beaucoup moins lourde qu'une petite voiture et garni de tout un tas de livres sur la guerre à travers les âges ou ce genre de sujets.
Une tête d'orignal était empaillée et trônait sur le mur derrière le fauteuil, mais il y avait également d’autres trophées de chasse, notamment de fauves ou d’ours ici et là que le maître des lieux avait tué à main nue au cours de son existence.
Mes sens étaient totalement déployés pour capter le moindre détail, ne serait-ce qu’un cheveux discret posé sur son épaule ou la moindre fragrance étrange qui venait s’immiscer dans son odeur globale. Cela me fit tiquer relativement vite et lever un sourcil dubitatif.
Bradley ▬ Bradley Dwight-Hodgkin, un plaisir.La vérité était que pour un vampire comme moi, venir juger de la morale derrière le meurtre pour se nourrir d’humains serait un comble. Que ce soit un lycan ou non. Je n’ai cure de la survie de la plupart des humains mis à part ceux qui trouver grâce à mes yeux en fin de compte. Je n’ai pas trop prêté attention au fait que son camarade portait cette odeur, car j’avais déjà perçu ce genre d’odeur sur lui étant donné qu’il préparait de la nourriture pour les vampires, mais le fait que c’était présent sur elle également étant au moins intrigant. Ne serait-ce que pour trouver un endroit où se fournir en sang de jeune vierge.
Avant d’commencer j’voudrais savoir dans quoi j’mets les pieds si vous voulez bien. J’sens une très légère odeur, sans doute vous êtes-vous douché, mais ça doit dater d’hier quoi... Du sang d’vierge. J’sais qu’c’est sans doute trop subtile, mais j’ai des capacités perceptives... disons... très performantes.
Que vous soyez des mangeurs d’hommes m’importe peu en réalité, mais c’est pour savoir si c’est l‘cas ou non.
Je pris une grosse rassade de ma boisson avant de la dévisager légèrement avant de remettre en place le cigare entre mes dents et de décrocher une nouvelle remarque.
Bradley ▬ Vous voulez p’être boire un truc mam'zelle ! Dis-je en pointant le barre du bout du doigt.Il serait bien vite venu le moment d’entrer dans le vif du sujet des négociation en vue d’une alliance entre nos deux parties...
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Dim 8 Mar 2020 - 14:42
Lorsque le maître des lieux fit son entrée fracassante dans sa demeure, Anzu ne put s'empêcher de relever ses deux sourcils de surprise. Elle avait glissé un regard interloqué à Rosalie, qui semblait terriblement agacée par son comportement brutal. De ce qu'elle constatait et du peu qu'elle savait de lui de la bouche de son partenaire, cette attitude avait l'air d'être habituelle chez ce vampire. Il lui assena de le suivre sans même dire bonjour ni merde, avant de s'éclipser sans même vérifier si la louve s'exécutait. Un comportement digne d'un bourrin, direct et brusque, qui devait avoir l'habitude d'exercer son autorité sans prendre de pincettes.
Finalement, peut-être que ce n'était pas plus mal, même si concrètement, cela la laissait sceptique. Après tout, l'enjeu était de sceller une alliance, mais son entrée en matière n'avait même pas de forme à l'emploi. Il fallut un temps de réaction à la jeune femme pour enfin se décider de lui emboîter le pas, assez étonnée par cette arrivée explosive. Elle pouvait bien dire de son compagnon, ce vampire n'était vraiment pas en reste. D'ailleurs, pourquoi devait-elle s'occuper de ces affaires, seule ? Sûrement parce que ça aurait vite fait de tourner au vinaigre ou alors aux accolades dans une conversation stérile. Finalement, elle était plus taillée pour ce genre de tâche que son partenaire, à son grand damne.
Anzu se demandait comment allait bien pouvoir se dérouler cet entretien, même s'il y avait sûrement du positif à se montrer aussi direct sans s'embarrasser de politesse parfois forcée. Au moins, ils iraient droit au but et elle pourrait rapidement regagner le restaurant pour retrouver les deux jeunes filles encore assommées. C'était tout ce qu'elle réclamait après leur dernière escapade nocturne et la révélation d'Ôkamio, qui lui donnait encore mal au crâne.
Allez, encore un effort.
A hauteur de son bureau, il martyrisa sa porte pour y pénétrer et jeta son manteau avec nonchalance mais habilement sur une accroche pour s'en défaire. Puis il s'empara d'une bouteille pour se servir bruyamment avant d'engouffrer sa masse imposante dans son fauteuil. Anzu esquissa un sourire intérieur face à cette démesure dont il faisait preuve dans chacun de ses gestes. Chaque élan se portait dans l'extravagance mais tout en étant très précis. C'était presque amusant à voir, quand elle avait l'image d'une aristocratie vampirique tout en finesse et élégance. Ce bougre demeurait vraiment l'extrême opposé. Néanmoins, derrière ces grands airs, se trouvait un prédateur terrifiant qui avait de la suite dans les idées. Même en tant qu'alpha, Anzu ressentait bien le poids abyssal de son interlocuteur, qui pesait tel un ascendant sur elle. De base, les alphas étaient des créatures terriblement fortes et féroces quand elles se laissaient posséder par leurs instincts mais elle percevait clairement le danger potentiel que pouvait représenter un type de cette ampleur. A côté, Anzu n'était qu'un fœtus à l'échelle de son existence. Mais un feotus déterminé, qui en voulait. Certes, cela ne ferait pas une grande différence face à ce géant des cavernes monté comme un pachyderme, mais elle avait des réserves à exploiter.
Il l'invita à s'asseoir dans un coup d'oeil entendu et elle ne fit pas prier pour se poser comme une plume sur sa chaise. Ses prunelles claires s'attardèrent un peu sur l'ambiance de son bureau. Des armes de toutes les époques ornaient une vitrine gigantesque. Cet homme devait avoir un goût prononcé pour ce genre d'activités, il ne fallait pas être devin pour le constater. Puis en bifurquant le regard, se présentait une bibliothèque bien nourrie de livres basés sur l'art de la guerre à tous les temps. Elle savait donc vers quels domaines se penchaient ses intérêts de source sûre, sans parler de ses trophées grandeur nature qui exposaient des animaux empaillés. Ce dernier constat la fit cependant froncer du nez. Manquait plus qu'une tête de lycan pour compléter la collection.
Sa grosse voix rocailleuse et imposante la sortit de sa curiosité enfantine, alors qu'il se présentait brièvement. Puis sorti de nulle part, il l'interrogea soudainement sur cette légère fragrance qu'il détectait sur elle. Du sang de vierge. Anzu tourna alors la tête vers lui pour le dévisager, légèrement interloquée. Pas nécessairement par ces sens accrus qui ne l'étonnaient pas plus que cela, mais plutôt par sa manière désinvolte de lui signifier que si elle devait se vouer à cette activité, cela ne le dérangeait pas réellement. Ces propos étaient assez lourd de sens, puisqu'elle en concluait fatalement qu'il devait se livrer à cette distraction de son côté. Anzu réprima donc un frisson, dérangée par ce constat. Après, il fallait aussi s'en douter, il ne restait plus qu'à savoir s'il se livrait gratuitement sans se soucier de ses victimes ou s'il agissait avec un minimum de raison. Elle ne pourrait pas supporter que ce mec sème la mort à tout bout de champ pour un oui ou pour un non -surtout pour un non-, c'était pire que tout, surtout en tant que chevalier des ombres. Elle se souciait tout de même de l'intégrité de ses alliés. Si elle avait choisi d'intégrer les rangs de l'organisation, c'était aussi parce que la mentalité y était le plus juste possible. Il y avait des limites et la louve ne voulait pas s'attirer d'ennuis, et surtout pas envers la meute.
-Anzu Taena, mais vous le savez déjà. Pour vous répondre, vos capacités perceptives vous honorent mais il s'agissait là d'un sauvetage imprévu cette nuit même, et non d'un repas. Je ne mange encore personne. Je suis plutôt sucreries.
La jeune alpha lui offrit un petit sourire taquin pour ponctuer sa remarque avec légèreté, bien qu'elle lui soumettait subtilement le message comme quoi ce n'était pas dans ses mœurs. Elle avait bien conscience de n'être qu'une enfant à côté de ce roc massif, mais ça ne signifiait pas pour autant qu'elle ne pouvait pas faire les choses correctement. Il s'empara alors de sa chope pour en engloutir une grosse goulée et se saisir de son cigare avant de faire preuve d'un peu plus de courtoisie.
-Si vous avez un bon whisky, je prends.
L'entretien allait enfin commencer.
Finalement, peut-être que ce n'était pas plus mal, même si concrètement, cela la laissait sceptique. Après tout, l'enjeu était de sceller une alliance, mais son entrée en matière n'avait même pas de forme à l'emploi. Il fallut un temps de réaction à la jeune femme pour enfin se décider de lui emboîter le pas, assez étonnée par cette arrivée explosive. Elle pouvait bien dire de son compagnon, ce vampire n'était vraiment pas en reste. D'ailleurs, pourquoi devait-elle s'occuper de ces affaires, seule ? Sûrement parce que ça aurait vite fait de tourner au vinaigre ou alors aux accolades dans une conversation stérile. Finalement, elle était plus taillée pour ce genre de tâche que son partenaire, à son grand damne.
Anzu se demandait comment allait bien pouvoir se dérouler cet entretien, même s'il y avait sûrement du positif à se montrer aussi direct sans s'embarrasser de politesse parfois forcée. Au moins, ils iraient droit au but et elle pourrait rapidement regagner le restaurant pour retrouver les deux jeunes filles encore assommées. C'était tout ce qu'elle réclamait après leur dernière escapade nocturne et la révélation d'Ôkamio, qui lui donnait encore mal au crâne.
Allez, encore un effort.
A hauteur de son bureau, il martyrisa sa porte pour y pénétrer et jeta son manteau avec nonchalance mais habilement sur une accroche pour s'en défaire. Puis il s'empara d'une bouteille pour se servir bruyamment avant d'engouffrer sa masse imposante dans son fauteuil. Anzu esquissa un sourire intérieur face à cette démesure dont il faisait preuve dans chacun de ses gestes. Chaque élan se portait dans l'extravagance mais tout en étant très précis. C'était presque amusant à voir, quand elle avait l'image d'une aristocratie vampirique tout en finesse et élégance. Ce bougre demeurait vraiment l'extrême opposé. Néanmoins, derrière ces grands airs, se trouvait un prédateur terrifiant qui avait de la suite dans les idées. Même en tant qu'alpha, Anzu ressentait bien le poids abyssal de son interlocuteur, qui pesait tel un ascendant sur elle. De base, les alphas étaient des créatures terriblement fortes et féroces quand elles se laissaient posséder par leurs instincts mais elle percevait clairement le danger potentiel que pouvait représenter un type de cette ampleur. A côté, Anzu n'était qu'un fœtus à l'échelle de son existence. Mais un feotus déterminé, qui en voulait. Certes, cela ne ferait pas une grande différence face à ce géant des cavernes monté comme un pachyderme, mais elle avait des réserves à exploiter.
Il l'invita à s'asseoir dans un coup d'oeil entendu et elle ne fit pas prier pour se poser comme une plume sur sa chaise. Ses prunelles claires s'attardèrent un peu sur l'ambiance de son bureau. Des armes de toutes les époques ornaient une vitrine gigantesque. Cet homme devait avoir un goût prononcé pour ce genre d'activités, il ne fallait pas être devin pour le constater. Puis en bifurquant le regard, se présentait une bibliothèque bien nourrie de livres basés sur l'art de la guerre à tous les temps. Elle savait donc vers quels domaines se penchaient ses intérêts de source sûre, sans parler de ses trophées grandeur nature qui exposaient des animaux empaillés. Ce dernier constat la fit cependant froncer du nez. Manquait plus qu'une tête de lycan pour compléter la collection.
Sa grosse voix rocailleuse et imposante la sortit de sa curiosité enfantine, alors qu'il se présentait brièvement. Puis sorti de nulle part, il l'interrogea soudainement sur cette légère fragrance qu'il détectait sur elle. Du sang de vierge. Anzu tourna alors la tête vers lui pour le dévisager, légèrement interloquée. Pas nécessairement par ces sens accrus qui ne l'étonnaient pas plus que cela, mais plutôt par sa manière désinvolte de lui signifier que si elle devait se vouer à cette activité, cela ne le dérangeait pas réellement. Ces propos étaient assez lourd de sens, puisqu'elle en concluait fatalement qu'il devait se livrer à cette distraction de son côté. Anzu réprima donc un frisson, dérangée par ce constat. Après, il fallait aussi s'en douter, il ne restait plus qu'à savoir s'il se livrait gratuitement sans se soucier de ses victimes ou s'il agissait avec un minimum de raison. Elle ne pourrait pas supporter que ce mec sème la mort à tout bout de champ pour un oui ou pour un non -surtout pour un non-, c'était pire que tout, surtout en tant que chevalier des ombres. Elle se souciait tout de même de l'intégrité de ses alliés. Si elle avait choisi d'intégrer les rangs de l'organisation, c'était aussi parce que la mentalité y était le plus juste possible. Il y avait des limites et la louve ne voulait pas s'attirer d'ennuis, et surtout pas envers la meute.
-Anzu Taena, mais vous le savez déjà. Pour vous répondre, vos capacités perceptives vous honorent mais il s'agissait là d'un sauvetage imprévu cette nuit même, et non d'un repas. Je ne mange encore personne. Je suis plutôt sucreries.
La jeune alpha lui offrit un petit sourire taquin pour ponctuer sa remarque avec légèreté, bien qu'elle lui soumettait subtilement le message comme quoi ce n'était pas dans ses mœurs. Elle avait bien conscience de n'être qu'une enfant à côté de ce roc massif, mais ça ne signifiait pas pour autant qu'elle ne pouvait pas faire les choses correctement. Il s'empara alors de sa chope pour en engloutir une grosse goulée et se saisir de son cigare avant de faire preuve d'un peu plus de courtoisie.
-Si vous avez un bon whisky, je prends.
L'entretien allait enfin commencer.
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Mer 11 Mar 2020 - 12:26
La louve a réagi très rapidement à la façon dont j’avais commencé notre entretien en tête à tête, une sorte de réaction épidermique. Un frisson avait parcouru tout son corps lorsque j’eus évoqué le fait que cela ne me dérangeait guère qu’ils puissent être des mangeurs d’homme.
Une chevalière, c’est vrai que c’était une lycane mais aussi une chasseuse de vampire après tout, ce détail m’était simplement sorti de l’esprit au moment de poser ma question. Il semblait alors tout à fait logique qu’elle ne consomme pas de chair humaine.
Aaren était ce qu’on pouvait appeler un ami, malgré le fait qu’il était comme chaque humain à mes yeux, un être déjà mort. Ils sont tous morts il y a des siècles pour moi. Evidemment, ce n’est pas à prendre au pied de la lette. Mais que représente la vie d’un humain pour moi ? Pas grand-chose. A quoi bon se mentir à soi-même ou se cacher derrière de pieux idéaux d’égalité entre les espèces ? Un humain ne sera jamais l’égal d’un vampire tout comme un insecte ne sera jamais celui d’un humain. Pas plus qu’une batterie pourrait être l’égale de l’insecte. Ainsi va le monde.
Mais tout ami qu’était Aaren, le deal que nous avions ensemble était pourtant très clair. Si un vampire sur mon territoire était pris à tuer sans vergogne, alors je me chargeais de lui faire un rappel. La seconde fois, c’était livré sur un plateau aux chevaliers. Toutefois, il y avait aussi de façon bien implicite entre nous deux cet état de fait. Pas vu, pas pris. Telle était la règle en fin de compte.
Je riais de bon cœur à sa plaisanterie avant de revenir à un visage plus neutre, pensant à ce qui nous attendait ce soir. Je me suis levé de mon siège pour me diriger vers le bar et prendre l’une des bouteilles pleines pour l’ouvrir pour la première fois devant elle.
Bradley ▬Ahah elle m’honnorent ? J’vous remercie ! Peu de vampire ont mes sens et je suis un véritable chasseur. En plus, le sang humain est une odeur qu’on connait tous par cœur à force ! Même si je dois reconnaître que beaucoup aurait du mal à le sentir maintenant.Evidemment que je me nourris d’humain et de façons souvent indistincte. Pour entretenir ce corps et l’activité physique intensive que je pratique pour sculpter cet organisme faisait peur à tous mes semblables, il me faut une grande quantité de sang régulièrement. En moyenne deux litres quotidiennement minimum. Autant dire qu’il m’est parfois plus rentable de tuer une personne que de chasser quatre à cinq personnes pour me nourrir dessus.
Quelque chose vous a dérangé dans ma question ?
Je n’allais pas me draper faussement de l’image d’un saint homme pour cette petite fille venue tracter pour deux une alliance entre mon clan et leur meute. Ce ne serait honnête pour personne. Je me rasseyais dans mon siège avant de croiser à nouveau le regard de la louve tout en posant la bouteille devant elle. Il fallait bien une bouteille pour sentir le gout de l’alcool pour un lycan. Tout comme une bouteille ne gâchait guère plus que d’un petit verre pour moi.
Bradley ▬ Allons droit au but ! J’suis pas un sain et j’me fous pas mal de c’qu’on peut penser d’moi. Si on me respect tant mieux, sinon la peur me va très bien ! J’suppose qu’on vous a déjà beaucoup parlé de moi. Sachez que tout est vrai et pire encore ! Autant être franc. J’suis venu pour régler le problème venu de cette fange qu’on appelle Japon et qui éclabousse mon territoire.La question était intéressante. Je n’ai rencontré qu’une autre alpha pour le moment et c’était la charmante Mia Ogawa. Autant dire que cela n’engageait pas vraiment au dialogue. Mais ce qui était intéressant et en même temps troublant, c’était que je ne voyais pas de haine dans son regard, contrairement à son homologue...
Si vous voulez des excuses pour le sort des lycans, c’est pas la bonne porte. J’étais pas chef et je me lave les mains de cette histoire. Comme je l’ai dit en arrivant au Sénat ici c’est marche ou crève maintenant. Soit on est avec moi, soit on se met hors de ma route !
En revanche, forger une alliance avec une meute de lycan m’intéresse ! Pas pour rien ni contre rien. Je suis un homme d’affaire après tout. Donc avant d’entrer dans les détails, voulez-vous vraiment une alliance ? Mais surtout pourquoi vous allier à un vampire ?
Etilya sur DK RPG
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Jeu 19 Mar 2020 - 15:07
Bradley Dwight Hodgkin. Il ne volait sûrement pas sa réputation, pour en avoir seulement entendu des murmures. Mais la jeune femme désirait avoir sa propre opinion sur le phénomène et vérifier s'il était plus enclin à être un allié qu'une menace pour sa future petite famille. En tant que seigneur vampire, il pouvait lui apporter des informations de poids concernant la situation actuelle qui entachait la réputation de sa race. Mais en tant que chef de clan imprévisible et incontrôlable, il pouvait tout aussi bien se révéler être un danger. Il n'était pas impossible qu'il lui attire des inconvénients. Néanmoins, son partenaire était officiellement en concubinage avec sa protégée, Rosalie. Et elle savait pertinemment que cette vampiresse pouvait facilement avoir de l'influence sur lui qui pouvait au moins assurer une certaine protection envers Ôkamio. Mais elle ? Et les filles ? Pour le moment, elle lui laissait un point d'interrogation.
Il se leva alors de toute sa masse pour aller trouver de quoi accompagner cette conversation en boisson. Anzu nota qu'il ouvrit une bouteille qui n'avait pas encore été ouverte. Elle ne saurait dire si c'était pour la mettre un peu plus en confiance ou si cela était juste un geste dépourvu de cette attention.
Elle leva ses yeux azurs vers lui, alors qu'il la servait.
-Je n'en doute pas une seule seconde.
Ca tombait sous le sens qu'il devait être un habile chasseur, bien que le mot prédateur soit plus adapté à la réflexion, après des lustres d'existence, sans parler de ses affinités avec les armes ou les arts de la guerre. Et puis, le vampire restait l’emblème même d'être une machine à tuer.
-Je dirais plutôt qu'elle m'a étonnée. Vous le savez sûrement, mais en tant que chevalier, il serait contradictoire de me livrer à ce genre de pratique. Mais même en posant ce statut sur la table, je ne casse pas mes fringales sur des humains.
Elle ne reviendrait pas sur ces remarques, ayant bien conscience qu'il ne manquait pas de se nourrir directement à la source. Il ne cherchait pas à s'en cacher et elle préférait son honnêteté à un mensonge qui se découvrirait tôt ou tard. Mais si Anzu désirait cette alliance, elle devra accepter cet état de fait. Tout ce qu'elle pouvait lui intimer comme réclamation était simplement d'être discret et de laisser sa meute en dehors de ses activités qu'elle ne tolérait pas vraiment mais qu'elle cautionnerait en fermant les yeux.
A cette pensée, il ne tarda pas à appuyer sa réflexion en se dévoilant dans une franchise implacable, qui laissa la jeune femme de marbre face à ce discours extravagant. Anzu n'était pas là pour le respecter ou même pour avoir peur. Elle n'était pas là non plus pour débattre des actions et des motivations de cet homme. Ni pour des excuses de sa part. Non, cela, elle s'en fichait éperdument. Elle n'avait plus le temps de s'attarder sur ces choses, même si ses appréhensions naturelles régnaient. La louve devait se tenir comme une cheffe de meute si elle souhaitait tenir tête au virus et protéger les siens et non pas comme une gamine immature qui se doit de toujours tout remettre en question. Elle prendrait ce qu'il y a à prendre, pour le bien de tous, mais surtout de ses congénères.
A son récit, elle s'empara calmement de la bouteille qu'elle but au goulot qu'elle conserva entre ses mains frêles, attendant sagement qu'il en vienne à la partie la plus intéressante. Les questions qui suivirent son discours ne tardèrent pas à tomber. Au moins, il était certain que ce type ne lui ferait pas perdre son temps, il était assez doué pour mettre les pieds dans le plat. C'était une bonne chose car en soi, Anzu détestait tourner autour du pot.
-C'est entendu.
Anzu ferait abstraction de ces manigances, comme elle mettrait de côté ses vertiges quant aux vampires ou aux mortels. Au Diable ces failles, Riku lui avait fait parfaitement comprendre qu'elle devrait voir au delà d'elle-même et de ce qui lui déplaisait pour se jucher en leadeuse compétente et avertie.
-J'y ai réfléchi. Longuement. Très longuement. Alors si je ne le voulais pas vraiment, autant dire que je ne serais pas venue. Finalement la question n'est pas tellement pourquoi je souhaite m'allier à un vampire, mais pourquoi vous ? J'ai entendu de ces récits tous plus éloquents les uns que les autres à votre... sujet. Pas très gratifiant, la plupart du temps.
Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres avant de reprendre.
-Mais mon partenaire est très proche de votre perle précieuse, ce qui m'invite à y trouver une raison supplémentaire.
Anzu lui lança un regard entendu et elle se saisit à nouveau de sa boisson et d'en avaler des gorgées conséquentes.
-Toutefois, en dehors de tout ça, vous êtes la dissuasion même, Monsieur Dwight Hodgkin. Rien de tel pour s'affranchir d'une couverture douillette, bien que les conditions de notre entente restent encore à mettre en place, personne n'oserait vraiment s'en prendre à vous.
Alors retenez juste, que j'investis dans ce désir d'alliance, une assurance pour ma meute avec tous les avantages que je pourrais en tirer. Mais bien-sûr, j'espère aussi que vous pourrez y trouver vos comptes, ce ne serait pas très équitable sinon.
Voyons les bénéfices que ces deux partis pourraient avoir à exiger de l'autre. C'était aussi intéressant que glaçant.
Il se leva alors de toute sa masse pour aller trouver de quoi accompagner cette conversation en boisson. Anzu nota qu'il ouvrit une bouteille qui n'avait pas encore été ouverte. Elle ne saurait dire si c'était pour la mettre un peu plus en confiance ou si cela était juste un geste dépourvu de cette attention.
Elle leva ses yeux azurs vers lui, alors qu'il la servait.
-Je n'en doute pas une seule seconde.
Ca tombait sous le sens qu'il devait être un habile chasseur, bien que le mot prédateur soit plus adapté à la réflexion, après des lustres d'existence, sans parler de ses affinités avec les armes ou les arts de la guerre. Et puis, le vampire restait l’emblème même d'être une machine à tuer.
-Je dirais plutôt qu'elle m'a étonnée. Vous le savez sûrement, mais en tant que chevalier, il serait contradictoire de me livrer à ce genre de pratique. Mais même en posant ce statut sur la table, je ne casse pas mes fringales sur des humains.
Elle ne reviendrait pas sur ces remarques, ayant bien conscience qu'il ne manquait pas de se nourrir directement à la source. Il ne cherchait pas à s'en cacher et elle préférait son honnêteté à un mensonge qui se découvrirait tôt ou tard. Mais si Anzu désirait cette alliance, elle devra accepter cet état de fait. Tout ce qu'elle pouvait lui intimer comme réclamation était simplement d'être discret et de laisser sa meute en dehors de ses activités qu'elle ne tolérait pas vraiment mais qu'elle cautionnerait en fermant les yeux.
A cette pensée, il ne tarda pas à appuyer sa réflexion en se dévoilant dans une franchise implacable, qui laissa la jeune femme de marbre face à ce discours extravagant. Anzu n'était pas là pour le respecter ou même pour avoir peur. Elle n'était pas là non plus pour débattre des actions et des motivations de cet homme. Ni pour des excuses de sa part. Non, cela, elle s'en fichait éperdument. Elle n'avait plus le temps de s'attarder sur ces choses, même si ses appréhensions naturelles régnaient. La louve devait se tenir comme une cheffe de meute si elle souhaitait tenir tête au virus et protéger les siens et non pas comme une gamine immature qui se doit de toujours tout remettre en question. Elle prendrait ce qu'il y a à prendre, pour le bien de tous, mais surtout de ses congénères.
A son récit, elle s'empara calmement de la bouteille qu'elle but au goulot qu'elle conserva entre ses mains frêles, attendant sagement qu'il en vienne à la partie la plus intéressante. Les questions qui suivirent son discours ne tardèrent pas à tomber. Au moins, il était certain que ce type ne lui ferait pas perdre son temps, il était assez doué pour mettre les pieds dans le plat. C'était une bonne chose car en soi, Anzu détestait tourner autour du pot.
-C'est entendu.
Anzu ferait abstraction de ces manigances, comme elle mettrait de côté ses vertiges quant aux vampires ou aux mortels. Au Diable ces failles, Riku lui avait fait parfaitement comprendre qu'elle devrait voir au delà d'elle-même et de ce qui lui déplaisait pour se jucher en leadeuse compétente et avertie.
-J'y ai réfléchi. Longuement. Très longuement. Alors si je ne le voulais pas vraiment, autant dire que je ne serais pas venue. Finalement la question n'est pas tellement pourquoi je souhaite m'allier à un vampire, mais pourquoi vous ? J'ai entendu de ces récits tous plus éloquents les uns que les autres à votre... sujet. Pas très gratifiant, la plupart du temps.
Un sourire taquin se dessina sur ses lèvres avant de reprendre.
-Mais mon partenaire est très proche de votre perle précieuse, ce qui m'invite à y trouver une raison supplémentaire.
Anzu lui lança un regard entendu et elle se saisit à nouveau de sa boisson et d'en avaler des gorgées conséquentes.
-Toutefois, en dehors de tout ça, vous êtes la dissuasion même, Monsieur Dwight Hodgkin. Rien de tel pour s'affranchir d'une couverture douillette, bien que les conditions de notre entente restent encore à mettre en place, personne n'oserait vraiment s'en prendre à vous.
Alors retenez juste, que j'investis dans ce désir d'alliance, une assurance pour ma meute avec tous les avantages que je pourrais en tirer. Mais bien-sûr, j'espère aussi que vous pourrez y trouver vos comptes, ce ne serait pas très équitable sinon.
Voyons les bénéfices que ces deux partis pourraient avoir à exiger de l'autre. C'était aussi intéressant que glaçant.
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Mer 25 Mar 2020 - 12:41
Si cette enfant louve avait un mérite dans la vie, c’était sûrement son honnêteté donc, un trait que j’apprécie grandement. Ce n’était une mangeuse d’homme, mais bien une chevalière dans l’âme à voir cette forme de réaction physique lorsque le sujet est venu. Toutefois, il ne faut pas garder de sujets clos à ce niveau précis et être honnête.
Je laissais ce sujet précis de côté pour le moment, avec la volonté d’y revenir ensuite un peu plus tard, car ce n’était pas le plus important.
J’étais très intrigué par la volonté qu’elle avait de faire alliance avec un vampire, de savoir si c’était quelque chose qu’elle voulait vraiment elle et non seulement une suite logique. Son partenaire, chef de meute à part égal avec elle, est lié à Rosalie qui de fait dépend entièrement de moi. Il paraît donc logique de vouloir venir ici aussi souvent que possible et faire une alliance.
Bradley ▬ Ahah ! Oui j’imagine bien le genre d’histoire que vous avez pu entendre sur moi !La réputation est une arme dans le jeu des ombres, la Mascarade des vampires, mais aussi pour tous ceux qui pourraient en entendre parler. Les hunters font attention à ne plus venir m’attaquer depuis quelques années, à quelques détails prêts évidemment. Le fait est que contrairement à beaucoup de vampires, je pense que la plupart des ordres de chasseurs de vampires sont parfaitement au courant de chacun de mes pouvoirs. C’est sans doute ce qui finit par les tenir à l’écart maintenant.
En outre, j’ai sciemment fait en sorte de me montrer incroyablement barbare et sadique lorsque j’ai pris le pouvoir dans ma sanction à l’encontre des traitres pour m’assurer une réputation à la hauteur de mon défunt père. Cela a suffi à tenir à distance bon nombre de mes homologues pendant longtemps et m’assurer la paix chez mes sujets.
Elle employait un vocabulaire qui me plaisait bien. Elle parlait comme une entrepreneuse, une femme d’affaire qui venait voir un investisseur pour lancer quelque chose de plus grand.
Bradley ▬ Autant dire qu’il y a des choses à dire ! Déjà, j’admets que je suis la dissuasion même pour beaucoup, et j’ai bien vu aussi le lien entre votre partenaire et Rosalie. C’était surtout pour ça que je voulais votre avis très personnel sur la question.Comme je le pensais avant, c’était le moment d’être honnête avec elle. Bien que j’aie un accord avec Aaren, lui-même n’est pas dupe sur ma façon de me nourrir. Il est vrai que je préfère tuer dans un cadre très spécifique, sinon, ce n’est qu’un accident suite à une bonne grosse dalle.
Je suis un vampire jeune fille, un très vieux vampire... Comme on dit, on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace ! Je me fournis en sang de différentes manières, mais je suis un chasseur avant tout. Je sais que même si vous êtes un chevalier des ombres, vous êtes aussi une bête, et vous pouvez comprendre l’instinct de chasse. Je ne tue pas nécessairement, du moins... quand on ne retrouve pas de corps, il n’y a pas meurtre comme on dit... Je sais que ce discours ne jouera pas en ma faveur dans cette alliance. Mais je pense qu’il faut aussi que vous compreniez mon point de vue sur l’humanité. Même le plus intelligent ou fort des humains a un statut de proie potentielle pour moi et dans la logique de la chaîne alimentaire, je peux m’abreuver dessus. En général, je préfère multiplier les proies pour ne pas les tuer, mais il me faut beaucoup de sang comme vous pouvez l’imaginer pour alimenter ce corps.
Bradley ▬ En tout cas ne vous en faites pas trop pour moi, j’entrevois beaucoup de possibilités pour tirer parti de cette alliance. Si je ne me trompe pas, les restaurant de votre ami n’est pas loin d’ici, sur un versant de la montagne ? De fait, vous pourriez surement m’assurer autant de protection que je vous en assurerai. Je pourrais concevoir d’accepter que vous agrandissiez votre territoire de meute pour inclure ce domaine dedans. Ainsi, je devrais avoir la paix du point de vue des autres meutes. En échange, je peux subvenir à tout besoins financiers, ou même trouver du boulot. Un lycan travail pour moi depuis de nombreuses années, un omega. Peut-être pourrait-il finalement se joindre à vous... qui sait.
Je voudrais avoir l’exclusivité de l’alliance avec votre meute et mon clan... et je peux mettre sur la table une information valant bien cela...
Etilya sur DK RPG
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Dim 29 Mar 2020 - 20:07
Le grand vampire s'esclaffa quand elle lui confirmait entre autres choses, avoir bien eu vent des histoires macabres racontées à son sujet. Cela avait même l'air de l'amuser, quand cela en terrifiait plus d'un. Pour conserver son règne, ce devait être nécessaire pour un chef de clan de laisser des cadavres à la vue de tous comme un message de mise en garde. Ce n'était pas vraiment une manière qu'Anzu pouvait approuver, bien qu'elle comprenne le sens des démarches. De toute évidence, cet homme était un vieux, tout comme l'autre qu'elle avait eu l'occasion de rencontrer lors de son fameux test. Avec tant d'années au compteur, il était difficile de garder une ligne de conduite bien droite et bien définie. Elle se demandait alors si elle finirait elle-même par être emportée par son propre courant bestial ou si sa noblesse la maintiendrait à flot. Seul le temps le lui dirait.
En attendant, elle écoutait cet homme aiguiser son avis sur la question des humains. Il était logique d'approuver son opinion sur la fatalité de la chaîne alimentaire. Puisqu'il était tout en haut, il trouvait seulement normal de considérer les mortels comme des proies potentielles. Mais il faisait l'effort d'établir une nuance, comme la vigilance dans le choix de ses menus en se nourrissant d'une cible à l'autre. Même si bien évidemment, il lui faisait aussi comprendre qu'un accident pouvait vite arriver.
En effet, le précisant si bien, cela ne jouerait certainement pas en sa faveur. Anzu n'était clairement pas tributaire de cet état d'esprit. Même s'il prenait soin de faire en sorte qu'on ne retrouve pas les corps, les corps disparaissaient tout de même. Manifestement, cette philosophie allait à l'encontre même de ses principes en tant que chevalière des ombres et elle le déplorait fortement.
Néanmoins, elle avait aussi conscience des avantages que ce lien pouvait apporter. Et pas des moindres. L'assurance d'une sécurité optimale. Un partage d'informations constant. Une force de frappe virulente au besoin. Un cocon pour Ôkamiro et Rosalie. Finalement, les conditions seront assez simple, mais devaient également être tirées au clair.
-Quel gentleman, monsieur Dwight Hodgkin, glissa t-elle avec un soupçon de raillerie, je vous comprends oui et non. En tant que nature profonde d'alpha, je peux le concevoir. Toutefois, je sais aussi qu'il est possible de refréner nos pulsions meurtrières. Ça nécessite seulement (elle accentue le mot avec un brin d'ironie) de la volonté, des efforts et une notion de principe. Certains de vos semblables comme les miens y arrivent parfaitement d'ailleurs, alors pour ma part, chasseur ou non, notre nature peut être diluée grâce à la bienveillance. L'inconvénient, est que tout le monde n'en est pas doté. Mais je ne suis pas là pour moraliser votre fonctionnement, même si j'apprécie énormément votre franchise et que vous me demandiez mon avis. En soi, vous l'aviez déjà, je suis contre la propagation non justifiée de cadavres. Toutefois, même si tout n'est pas propre dans vos manières je note votre volonté de faire les choses à peu près correctement. Et ne dit-on pas qu'il faut parfois faire quelques concessions pour tirer le meilleur profit ?
(…)
Je peux ?
Sans attendre son approbation, elle s'alluma une cigarette. De toute façon, la pièce transpirait l'odeur de tabac, ce ne devait donc pas être si dérangeant.
Néanmoins, ayez vraiment bien à l'esprit qu'en plus d'être l'initiatrice d'une demande d'alliance avec notre meute, je suis aussi un gouvernail du navire des chevaliers des ombres. Tout ce que je veux... Non tout ce que je peux exiger, c'est que vous évitiez soigneusement de laisser des traces de sang traîner sur mes chaussures mais surtout, surtout, évitez que vos activités n'attirent des problèmes à ma meute. Et cela vaudra aussi pour mon côté. Vous tenez tout aussi bien que moi à préserver le bien-être de notre entourage.
Elle faisait clairement allusion à cette vampire mais aussi à son congénère. Anzu avait la sensation de devoir assurer les arrières de tout le monde, depuis quelques temps. Encore plus depuis que son partenaire lui avait appris avec nonchalance avoir été potentiellement infecté, même s'il disait qu'il n'y avait aucun risque. A cette pensée, la lycane ressentit une boule de colère se former sur son estomac Par réflexe, elle tira sur sa barrette de nicotine plus fort que précédemment avant que son esprit ne passe à autre chose pour le moment.
Elle règlerait ses comptes plus tard.
Pour en revenir à la conversation, que ce cher Brad fasse ce qu'il avait à faire. Tant qu'elle ne s'en rendait pas compte, tout était pour le mieux. Plus encore, si ses actions n'éclaboussaient pas ses compagnons, c'était d'autant plus appréciable. Chacun ses affaires à la maison. Toutefois, il ne fallait pas non plus dépasser les limites. S'il débordement il y avait, elle devra nécessairement prendre des risques en prenant parti et ce n'était pas concevable. Si elle décidait d'arborer son badge par rapport à son comportement donc, d'être contre lui, elle imaginait déjà l'impact que cela pourrait avoir sur ses congénères. Là, était toute la difficulté pour Anzu, qui se trouvait entre deux rôles. Celui de la pacifiste pour la communauté et celui d'une matriarche pour sa famille. Il était donc important d'insister sur le point selon lequel, il ne devait pas lui laisser l'opportunité de deviner qu'il se trouvait impliqué dans des circonstances désastreuses.
Plus qu'un avertissement, c'était une condition non négociable pour la bonne marche de leur entente. Elle ne souhaitait être la partenaire de crime de personne.
Mais la partie la plus intéressante restait à venir. Il lui proposait d'étendre son territoire du restaurant de son congénère jusqu'au manoir, ce qui était tout à fait satisfaisant. Cela assurerait une protection symbolique dans les deux camps. La meute Taena-Lacroix préserverait le domaine des autres lycans et le restaurant de son ami pourrait aussi élargir sa clientèle qui avait désertée les lieux depuis quelques temps. Sans parler du chiffre d'affaire en chute libre. Cela lui ferait sûrement plaisir de voir du beau monde et surtout, le détendre en pouvant cuisiner plus que de raison. Ils auront aussi besoin d'argent pour agrandir si la petite troupe devait accueillir des nouveaux membres.
Anzu souffla sa fumée de cigarette, méditant à cette offre qui valait le détour. Maintenant qu'elle avait emménagé dans sa nouvelle habitation, il lui fallait penser à un certain confort de vie sans pour autant trop en demander. Décidément, elle n'avait pas fini de penser avec tout ce qui l'attendait.
-En effet. Son restaurant n'est pas si loin d'ici. Et si nous prolongeons la surface de notre terre jusqu'ici, nous pourrons consolider votre sécurité et dissuader les autres meutes. Quant à votre contrepartie, nous aurons besoin de fonds à l'avenir. Ça me paraît donc équitable.
Mais lorsqu'il énonça l'hypothèse d’intégrer son personnel omega à sa troupe, la louve releva ses sourcils sans cacher son étonnement. La réaction fut immédiate.
-Si votre homme a choisi d'être à vos côtés, alors c'est que sa place doit y être. Vous êtes finalement l'équivalent de son alpha et votre clan est sa meute. S'il vous est loyal, il doit bien avoir ses raisons. Je m'en voudrais de lui arracher son désir de vous servir. Cependant, il pourrait être notre messager officiel afin de faire la jonction entre nos deux partis. Il sera évidemment le bienvenu chez nous.
Elle fit tomber quelques cendres dans un cendrier posé sur le bureau à disposition.
-Et qu'avez-vous à aligner sur la table pour satisfaire votre petit côté possessif vis à vis de notre meute ?
Sa cigarette revint rejoindre sa bouche étirée dans un sourire presque charmeur, alors qu'elle en tirait une latte, bien à l'écoute de ce qu'il avait à lui apprendre. Elle comprenait bien ce qu'il voulait dire par exclusivité de partenariat. Après tout, il était nécessaire de resserrer cette alliance autour d'une entente entière et totale pour plus de confiance mais surtout, pour plus de contrôle. Mais traduire ce lien sous une forme de fidélité avec une pointe de possessivité comme dans une relation émotionnelle l'amusait. Toutefois cette malice disparut bien vite de son visage. Cela avait l'air de relever d'une importance conséquente étant donné le ton emprunté par son interlocuteur et elle se préparait mentalement à recevoir une nouvelle qu'elle sentirait passer.
En attendant, elle écoutait cet homme aiguiser son avis sur la question des humains. Il était logique d'approuver son opinion sur la fatalité de la chaîne alimentaire. Puisqu'il était tout en haut, il trouvait seulement normal de considérer les mortels comme des proies potentielles. Mais il faisait l'effort d'établir une nuance, comme la vigilance dans le choix de ses menus en se nourrissant d'une cible à l'autre. Même si bien évidemment, il lui faisait aussi comprendre qu'un accident pouvait vite arriver.
En effet, le précisant si bien, cela ne jouerait certainement pas en sa faveur. Anzu n'était clairement pas tributaire de cet état d'esprit. Même s'il prenait soin de faire en sorte qu'on ne retrouve pas les corps, les corps disparaissaient tout de même. Manifestement, cette philosophie allait à l'encontre même de ses principes en tant que chevalière des ombres et elle le déplorait fortement.
Néanmoins, elle avait aussi conscience des avantages que ce lien pouvait apporter. Et pas des moindres. L'assurance d'une sécurité optimale. Un partage d'informations constant. Une force de frappe virulente au besoin. Un cocon pour Ôkamiro et Rosalie. Finalement, les conditions seront assez simple, mais devaient également être tirées au clair.
-Quel gentleman, monsieur Dwight Hodgkin, glissa t-elle avec un soupçon de raillerie, je vous comprends oui et non. En tant que nature profonde d'alpha, je peux le concevoir. Toutefois, je sais aussi qu'il est possible de refréner nos pulsions meurtrières. Ça nécessite seulement (elle accentue le mot avec un brin d'ironie) de la volonté, des efforts et une notion de principe. Certains de vos semblables comme les miens y arrivent parfaitement d'ailleurs, alors pour ma part, chasseur ou non, notre nature peut être diluée grâce à la bienveillance. L'inconvénient, est que tout le monde n'en est pas doté. Mais je ne suis pas là pour moraliser votre fonctionnement, même si j'apprécie énormément votre franchise et que vous me demandiez mon avis. En soi, vous l'aviez déjà, je suis contre la propagation non justifiée de cadavres. Toutefois, même si tout n'est pas propre dans vos manières je note votre volonté de faire les choses à peu près correctement. Et ne dit-on pas qu'il faut parfois faire quelques concessions pour tirer le meilleur profit ?
(…)
Je peux ?
Sans attendre son approbation, elle s'alluma une cigarette. De toute façon, la pièce transpirait l'odeur de tabac, ce ne devait donc pas être si dérangeant.
Néanmoins, ayez vraiment bien à l'esprit qu'en plus d'être l'initiatrice d'une demande d'alliance avec notre meute, je suis aussi un gouvernail du navire des chevaliers des ombres. Tout ce que je veux... Non tout ce que je peux exiger, c'est que vous évitiez soigneusement de laisser des traces de sang traîner sur mes chaussures mais surtout, surtout, évitez que vos activités n'attirent des problèmes à ma meute. Et cela vaudra aussi pour mon côté. Vous tenez tout aussi bien que moi à préserver le bien-être de notre entourage.
Elle faisait clairement allusion à cette vampire mais aussi à son congénère. Anzu avait la sensation de devoir assurer les arrières de tout le monde, depuis quelques temps. Encore plus depuis que son partenaire lui avait appris avec nonchalance avoir été potentiellement infecté, même s'il disait qu'il n'y avait aucun risque. A cette pensée, la lycane ressentit une boule de colère se former sur son estomac Par réflexe, elle tira sur sa barrette de nicotine plus fort que précédemment avant que son esprit ne passe à autre chose pour le moment.
Elle règlerait ses comptes plus tard.
Pour en revenir à la conversation, que ce cher Brad fasse ce qu'il avait à faire. Tant qu'elle ne s'en rendait pas compte, tout était pour le mieux. Plus encore, si ses actions n'éclaboussaient pas ses compagnons, c'était d'autant plus appréciable. Chacun ses affaires à la maison. Toutefois, il ne fallait pas non plus dépasser les limites. S'il débordement il y avait, elle devra nécessairement prendre des risques en prenant parti et ce n'était pas concevable. Si elle décidait d'arborer son badge par rapport à son comportement donc, d'être contre lui, elle imaginait déjà l'impact que cela pourrait avoir sur ses congénères. Là, était toute la difficulté pour Anzu, qui se trouvait entre deux rôles. Celui de la pacifiste pour la communauté et celui d'une matriarche pour sa famille. Il était donc important d'insister sur le point selon lequel, il ne devait pas lui laisser l'opportunité de deviner qu'il se trouvait impliqué dans des circonstances désastreuses.
Plus qu'un avertissement, c'était une condition non négociable pour la bonne marche de leur entente. Elle ne souhaitait être la partenaire de crime de personne.
Mais la partie la plus intéressante restait à venir. Il lui proposait d'étendre son territoire du restaurant de son congénère jusqu'au manoir, ce qui était tout à fait satisfaisant. Cela assurerait une protection symbolique dans les deux camps. La meute Taena-Lacroix préserverait le domaine des autres lycans et le restaurant de son ami pourrait aussi élargir sa clientèle qui avait désertée les lieux depuis quelques temps. Sans parler du chiffre d'affaire en chute libre. Cela lui ferait sûrement plaisir de voir du beau monde et surtout, le détendre en pouvant cuisiner plus que de raison. Ils auront aussi besoin d'argent pour agrandir si la petite troupe devait accueillir des nouveaux membres.
Anzu souffla sa fumée de cigarette, méditant à cette offre qui valait le détour. Maintenant qu'elle avait emménagé dans sa nouvelle habitation, il lui fallait penser à un certain confort de vie sans pour autant trop en demander. Décidément, elle n'avait pas fini de penser avec tout ce qui l'attendait.
-En effet. Son restaurant n'est pas si loin d'ici. Et si nous prolongeons la surface de notre terre jusqu'ici, nous pourrons consolider votre sécurité et dissuader les autres meutes. Quant à votre contrepartie, nous aurons besoin de fonds à l'avenir. Ça me paraît donc équitable.
Mais lorsqu'il énonça l'hypothèse d’intégrer son personnel omega à sa troupe, la louve releva ses sourcils sans cacher son étonnement. La réaction fut immédiate.
-Si votre homme a choisi d'être à vos côtés, alors c'est que sa place doit y être. Vous êtes finalement l'équivalent de son alpha et votre clan est sa meute. S'il vous est loyal, il doit bien avoir ses raisons. Je m'en voudrais de lui arracher son désir de vous servir. Cependant, il pourrait être notre messager officiel afin de faire la jonction entre nos deux partis. Il sera évidemment le bienvenu chez nous.
Elle fit tomber quelques cendres dans un cendrier posé sur le bureau à disposition.
-Et qu'avez-vous à aligner sur la table pour satisfaire votre petit côté possessif vis à vis de notre meute ?
Sa cigarette revint rejoindre sa bouche étirée dans un sourire presque charmeur, alors qu'elle en tirait une latte, bien à l'écoute de ce qu'il avait à lui apprendre. Elle comprenait bien ce qu'il voulait dire par exclusivité de partenariat. Après tout, il était nécessaire de resserrer cette alliance autour d'une entente entière et totale pour plus de confiance mais surtout, pour plus de contrôle. Mais traduire ce lien sous une forme de fidélité avec une pointe de possessivité comme dans une relation émotionnelle l'amusait. Toutefois cette malice disparut bien vite de son visage. Cela avait l'air de relever d'une importance conséquente étant donné le ton emprunté par son interlocuteur et elle se préparait mentalement à recevoir une nouvelle qu'elle sentirait passer.
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Dim 29 Mar 2020 - 23:30
Oh putain cette louve me plaisait bien en fait. Rien que ce petit sourire en coin, un peut railleur lorsqu’elle me fait ce faux compliment. J’étais bien des choses, mais rarement un gentlemen et surtout pas en ce moment. Cela suffisait à m’arracher un sourire, suivit d’un léger rire toussé en sirotant mon alcool.
Elle était également très jeune encore, c’était un véritable embryon de lycan pour ainsi dire contrairement à la plupart de ses congénères que j’avais rencontré. Il faut dire que j’en connaissais aussi assez peu. Elle n’a pas la langue dans sa poche ce qui suffisait à me faire dire qu’elle ressemblait un peu à miss cojones. Elle en avait dans l’froc mais clairement pas l’expérience de plusieurs vies humaine et toute la souffrance qu’elle pouvait avoir en elle n’était guère plus terrible que celle que pouvait supporter un humain.
Elle était par conséquent encore prompt à faire la morale, enfin d’une certaine manière en tout cas, car elle n’était clairement de l’avis que c’est ce qu’elle faisait. Tout en le faisant un peu quand même. Le genre de fille “je veux pas dire que t’es un con, mais t’es un con”. J’aime bien ça quelque part, ça me fait marrer ce genre-là.
Après une fausse demande suivie d’un allumage de cigarette, j’affichais un certain rictus tout en mettant mes pieds sur mon bureau en faisait un léger geste de la main signifiant largement le fait qu’elle n’avait pas besoin d’approbation apparemment.
Elle passa alors à ce que je pouvais bien avoir de bien pour lui forcer la main.
Elle était également très jeune encore, c’était un véritable embryon de lycan pour ainsi dire contrairement à la plupart de ses congénères que j’avais rencontré. Il faut dire que j’en connaissais aussi assez peu. Elle n’a pas la langue dans sa poche ce qui suffisait à me faire dire qu’elle ressemblait un peu à miss cojones. Elle en avait dans l’froc mais clairement pas l’expérience de plusieurs vies humaine et toute la souffrance qu’elle pouvait avoir en elle n’était guère plus terrible que celle que pouvait supporter un humain.
Elle était par conséquent encore prompt à faire la morale, enfin d’une certaine manière en tout cas, car elle n’était clairement de l’avis que c’est ce qu’elle faisait. Tout en le faisant un peu quand même. Le genre de fille “je veux pas dire que t’es un con, mais t’es un con”. J’aime bien ça quelque part, ça me fait marrer ce genre-là.
Après une fausse demande suivie d’un allumage de cigarette, j’affichais un certain rictus tout en mettant mes pieds sur mon bureau en faisait un léger geste de la main signifiant largement le fait qu’elle n’avait pas besoin d’approbation apparemment.
Bradley ▬ J’ai été très clair avec votre employé jeune fille. Je suis un vampire, ce qui fait de moi un prédateur naturel de l’humain. Il y a des moyens aujourd’hui de ne pas avoir à chasser, c’est un fait. La plupart du temps je m’y tiens. C’est tout ce que vous avez à savoir de ce point de vue. Je gère mon alimentation comme je l’entends et jusque-là, j’ai pas eu à me plaindre de vos services, les chevaliers... restons sur cet avis si vous voulez bien.J’affichais un large sourire dans lequel était coincé mon cigare tout en déployant mes crocs de vampires en lui faisant un clin d’oeil.
Bradley ▬ Par contre qu’on soit d’accord. Vous avez des principes ça j’ai compris. On m’a parlé de vous l’autre jour à ce sujet. De la volonté y en m’am’zelle. Mais vous vous représentez plus de dix-sept siècles de vie ? Ce que dans les livres d’histoire vous appelez “mise à sac de Rome” j’appelle ça mon jour de naissance. Dix-sept siècles c’est près de quatre-vingt-cinq générations humaines. Essayer donc de vous imaginer comme il est facile pour nous autre vampires aussi vieux de se dire que les humains, même les plus gentils, aimant, tout ce que vous voulez, sont déjà mort à nos yeux comme leurs animaux de compagnies peuvent l’êtres...Elle sembla largement apprécié l’idée d’étirer leur territoire jusqu’ici, chose que je devinais aisément comme n’ayant jamais été envisagé avant. C’était une solution à la limite de la symbiose. J’avais la protection des lycans et eux mon mécénat et mon aide en cas de soucis.
Mais on m’avait prévenu que vous étiez capable de faire de beaux discours encagés sur la conscience et la volonté d’un monde meilleur pour demain. Je ne vous dirais pas que le monde a besoin de rêveur moi. Je ne suis pas certain que le monde ait besoin de quoi que ce soit. Je suis ce que je suis, j’assume totalement être un monstre. Mais je suis doué de logique aussi et dans la mesure du possible je préfère choisir ce qui me coute le moins d’efforts inutiles.
Bradley ▬ Comme je l’ai dit, l’argent n’est pas un problème, à ce niveau-là, vous n’aurez qu’à m’envoyer vos notes de frais si cela vous dit et venir ici aussi souvent que vous le voulez.Elle était en revanche un peu moins à l’aise avec l’idée de lui laisser Erik. Le fait est qu’elle ne pouvait pas vraiment savoir surement le point de vue d’un omega. Rien que depuis qu’il était arrivé à Nakanoto, il ressentait l’appel de la nature et l’envie de se joindre à une meute à force de sentir la présence d’alphas dans les parages. Il n’y a pas ou alors pas assez d’Alpha chez nous pour qu’il en ressente les effets. De fait, il était possible en effet que ma stature tout à fait impressionnante et ma capacité à projeter une sorte de réaction physique instinctive de prédateur en croisant mes yeux ait induit une réaction comme avec un alpha. Cependant cela avait ces limites. Je laissais cependant pour plus tard le soin d’y répondre peut-être. Me contentant de faire un signe de tête tout en ayant toujours ce cigare coincé dans mes dents.
Elle passa alors à ce que je pouvais bien avoir de bien pour lui forcer la main.
Bradley ▬ Peut-être l’auteur du meutre du lycan, ainsi que la recette de l’arme capable de vous tuer.... c’est pas mal déjà...Je lâchais ça comme une bombe, laissant planer un long silence...
Etilya sur DK RPG
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Lun 30 Mar 2020 - 13:44
Anzu le dévisageait les yeux légèrement écarquillés par la surprise. Il était bien surprenant pour la jeune femme d’apprendre que cet homme avait aussi un accord avec son supérieur et qu’en plus, ils effectuaient des transactions entre eux. Aaren Hermansson. Il ne manquait plus que ça. Décidément, la louve prenait conscience que les secrets ne manquaient pas et elle en découvrait toujours un peu plus. Cette nouvelle acquise, elle préféra la laisser de côté pour le moment. Le plus important était d’en avoir connaissance mais le fait même de savoir que le chef des chevaliers des ombres entretenait un lien étroit avec ce type virulent, l’étonnait en même temps que cela la confortait dans son choix. Moins de risques que prévu.
Toutefois, elle n’appréciait pas tellement qu’il la traite comme une enfant, ou plutôt une idiote. Dans tous les cas rien ne servait de lui rappeler sa leçon, elle avait très bien compris où il voulait en venir.
-Vous l’avez été avec moi également.
Elle accueillait son clin d’œil avec un visage impassible tandis qu’il faisait le fanfaron. De toute évidence, elle se trouvait bien obligée de tolérer même si cela lui déplaisait. A son tour, il lui faisait la « morale », pour lui faire imprimer sa façon de penser. Ce n’était que légitime, alors qu’elle avait insidieusement fait de même juste avant. Il était fortement logique que leur vision des choses ne soit pas sur la même longueur d’onde. Elle venait de naître, il revenait de loin. Très loin. Anzu n’arrivait même pas à s’imaginer sa vie sur dix ans alors pour dix sept siècles… Cela lui donnait le tournis. Comment pouvait-on survivre à tant d’années ? Est-ce qu’elle supporterait cette fameuse éternité ? Elle n’en savait rien.
Toutefois, alors qu’il poursuivait de lui faire la leçon, elle le toisa de ses prunelles dans lesquelles germa un éclair de prise de conscience. Ce vampire de la dernière fois appartenait donc à son clan. A bien y réfléchir, cela semblait logique, d’autant plus qu’Aaren possédait ce lien avec Bradley. Alors comme ça, son adversaire avait été rapporté des informations sur elle avant qu’elle ne débarque ici. Cet homme savait prendre les devants à ne pas en douter. Il était prévenant. Un très bon point.
Néanmoins, Anzu se sentait quelque peu distraite alors qu’il tentait de lui faire entendre raison. Elle avala donc une autre gorgée de sa boisson, avant de plisser ses paupières dans sa direction.
-Vous me donnez votre ressenti sur votre expérience et je l’entends pleinement. Vous m’avez demandée mon avis, je vous l’ai donné en toute honnêteté. Il n’est pas nécessaire de débattre, nous savons tous deux que nous ne sommes pas en phase sur ce point. Voyez, moi non plus, je n’aime pas les efforts inutiles alors gagnons du temps.
Elle ne voulait pas essayer de le convaincre, seulement qu’il la laisse à ses aspirations et elle en ferait de même. L’essentiel, était qu’ils soient au courant du fonctionnement de l’autre et de composer avec. Anzu n’était pas là pour un bras de fer d’idéologie et lui non plus. Mais pour alléger sa remarque, elle ne manqua pas d’y ajouter un peu d’humour en concluant qu’il n’était pas impossible non plus qu’elle édulcore son discours après les années.
Mais peut-être pourrons nous avoir cette discussion à nouveau dans disons… Dix-sept siècles ? Que je sois bien au point.
Elle se mit à rire doucement, alors qu’elle ne s’y projetait pourtant pas du tout. Peut-être pourraient-ils faire un pari, c’était une idée assez amusante. Même si l’immortalité pour elle, restait encore une perspective assez floue dans la durée.
Toutefois, son humeur joueuse vint très vite se briser comme un oiseau contre une vitre. Son joli visage se mua dans la stupéfaction la plus totale. Son cœur avait manqué un battement et son souffle s’était perdu quelque part entre le ciel et la terre l’espace d’une seconde. C’était tellement imprévisible qu’elle avait été incapable de cacher sa réaction, l’effet était total.
-Oh bon sang… souffla t'elle.
Elle n’avait jamais été aussi juste en utilisant cette expression. Les mots lui manquèrent clairement sur le moment et elle devinait déjà son petit air satisfait accroché sur les lèvres même sans le regarder. Il lui fallut bien trente secondes avant d’ouvrir la bouche. Ses épaules se redressèrent, ses traits reprenaient leur rigidité habituelle et son abdomen se détendit. Il avait toute, toute, son attention.
-Je vous écoute.
Toutefois, elle n’appréciait pas tellement qu’il la traite comme une enfant, ou plutôt une idiote. Dans tous les cas rien ne servait de lui rappeler sa leçon, elle avait très bien compris où il voulait en venir.
-Vous l’avez été avec moi également.
Elle accueillait son clin d’œil avec un visage impassible tandis qu’il faisait le fanfaron. De toute évidence, elle se trouvait bien obligée de tolérer même si cela lui déplaisait. A son tour, il lui faisait la « morale », pour lui faire imprimer sa façon de penser. Ce n’était que légitime, alors qu’elle avait insidieusement fait de même juste avant. Il était fortement logique que leur vision des choses ne soit pas sur la même longueur d’onde. Elle venait de naître, il revenait de loin. Très loin. Anzu n’arrivait même pas à s’imaginer sa vie sur dix ans alors pour dix sept siècles… Cela lui donnait le tournis. Comment pouvait-on survivre à tant d’années ? Est-ce qu’elle supporterait cette fameuse éternité ? Elle n’en savait rien.
Toutefois, alors qu’il poursuivait de lui faire la leçon, elle le toisa de ses prunelles dans lesquelles germa un éclair de prise de conscience. Ce vampire de la dernière fois appartenait donc à son clan. A bien y réfléchir, cela semblait logique, d’autant plus qu’Aaren possédait ce lien avec Bradley. Alors comme ça, son adversaire avait été rapporté des informations sur elle avant qu’elle ne débarque ici. Cet homme savait prendre les devants à ne pas en douter. Il était prévenant. Un très bon point.
Néanmoins, Anzu se sentait quelque peu distraite alors qu’il tentait de lui faire entendre raison. Elle avala donc une autre gorgée de sa boisson, avant de plisser ses paupières dans sa direction.
-Vous me donnez votre ressenti sur votre expérience et je l’entends pleinement. Vous m’avez demandée mon avis, je vous l’ai donné en toute honnêteté. Il n’est pas nécessaire de débattre, nous savons tous deux que nous ne sommes pas en phase sur ce point. Voyez, moi non plus, je n’aime pas les efforts inutiles alors gagnons du temps.
Elle ne voulait pas essayer de le convaincre, seulement qu’il la laisse à ses aspirations et elle en ferait de même. L’essentiel, était qu’ils soient au courant du fonctionnement de l’autre et de composer avec. Anzu n’était pas là pour un bras de fer d’idéologie et lui non plus. Mais pour alléger sa remarque, elle ne manqua pas d’y ajouter un peu d’humour en concluant qu’il n’était pas impossible non plus qu’elle édulcore son discours après les années.
Mais peut-être pourrons nous avoir cette discussion à nouveau dans disons… Dix-sept siècles ? Que je sois bien au point.
Elle se mit à rire doucement, alors qu’elle ne s’y projetait pourtant pas du tout. Peut-être pourraient-ils faire un pari, c’était une idée assez amusante. Même si l’immortalité pour elle, restait encore une perspective assez floue dans la durée.
Toutefois, son humeur joueuse vint très vite se briser comme un oiseau contre une vitre. Son joli visage se mua dans la stupéfaction la plus totale. Son cœur avait manqué un battement et son souffle s’était perdu quelque part entre le ciel et la terre l’espace d’une seconde. C’était tellement imprévisible qu’elle avait été incapable de cacher sa réaction, l’effet était total.
-Oh bon sang… souffla t'elle.
Elle n’avait jamais été aussi juste en utilisant cette expression. Les mots lui manquèrent clairement sur le moment et elle devinait déjà son petit air satisfait accroché sur les lèvres même sans le regarder. Il lui fallut bien trente secondes avant d’ouvrir la bouche. Ses épaules se redressèrent, ses traits reprenaient leur rigidité habituelle et son abdomen se détendit. Il avait toute, toute, son attention.
-Je vous écoute.
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Lun 30 Mar 2020 - 14:08
Elle était jeune, mais même à son âge, un humain peut être doué de la plus grande des raisons et le temps n’est pas toujours un facteur de lucidité. Je m’en suis aperçu à force de côtoyer des humains d’ailleurs. Je ne les aime pas spécialement, ils sont stupides et autodestructeurs, comme nous autres vampires certes. Toutefois, la différence se situe dans l’équilibre et l’humain en est malheureusement dépourvu je l’ai bien constaté. Les vampires régulent leur population d’eux-mêmes à coup d’assassinat, enfin moins depuis le séant. Mais de fait, les grandes familles de vampires mettent des siècles à se faire, il est rare de voir des vampires avec beaucoup d’enfants, surtout chez les sangs purs. Nous sommes une espèce à l’agonie en un sens. Mais nous avons de très vastes territoires dans le but de diluer notre incidence sur le monde et notre pature.
Certains comme les Von Reizel ou les Izbranov ont élevé les humains comme du bétail pour se nourrir tandis que d’autre ont juste été plus malin pour se faire discret. Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas assez nombreux pour avoir une incidence sur le monde. Les humains se multiplient sans vergogne et détruisent tout. Même leur sang a pour la plupart du temps un goût de merde maintenant avec la pollution qui sature tout ce qu’ils avalent. Combien de temps avec que leur sang ne soit toxique pour nous ? Aucune idée.
Toute cette digression mentale pour en revenir au fait qu’elle m’intriguait cette petite. Nous avions un avis différent l’un de l’autre, sans doute à jamais condamnés à ne pas se comprendre à tous les niveaux. Mais peut être que passé son premier siècle de vie, cela changera. Beaucoup de vampires qu’elle peut rencontrer dans cette ville sont jeunes. Même Junya Ryan, avec ses cinq siècles est un jouvenceau. Alors pour des chefs de clan plus jeunes encore comme Di Altiero... c’était normal d’avoir le cœur sur la main et d’y croire. Depuis combien de temps ai-je perdu l’envie de vivre déjà... hm aucune idée. La seule chose qui me fait tenir maintenant est ma Rosalie. Ce n’est pas très juste pour ce cher Barbe Noire, mais il m’accompagne depuis tellement longtemps maintenant qu’il est aussi paumé que moi le pauvre.
Est-ce que cette louve me faisant la morale plus tôt se doute d’à quel point la chasse est grisante et nous rend vivant lorsque tout n’est qu’un désert arpenté par des personnes déjà mortes pour nous ?
Bradley ▬ Comme vous l’dites. Soyons d'accord sur un désaccord donc et passons à la suite.Cette petite avait décidemment tout pour me plaire et faire une partenaire en affaire vraiment comme je les aimais. Elle m’arracha un de ces rires qui me fit tout de suite oublier la teneur de mes pensées morbides l’instant d’avant.
Bradley ▬ Dans dix-sept-siècles à nouveau ? Pourquoi pas AHAHAh!Si j’étais encore capable de prolonger aussi longtemps mon existence, pourquoi pas.
Il faut dire que la suite n’était pas triste et sa réaction fût tout à fait fulgurante. Je ne pouvais qu’esquisser un sourire en coin tout en revenant à une position plus sérieuse. Droit dans mon fauteuil et pieds au planché.
Je joignais les mains tout en soufflant du coin des lèvres la fumée de mon cigare. Le simple fait de ce “je vous écoute” sonnait comme un accord tacite d’alliance exclusive en échange de ces dites informations. Je laissais planer un certain silence, croisant intensément son regard pour y chercher la confiramation de ma pensée avant de me mettre à table.
Bradley ▬ L’idée du coupable est Vilhelm Jarlsonfel, un membre de l’Ordre Renfield. Cependant, il a retourné sa veste devant l’acte commis et je vous demanderai de rester calme et de ne rien faire contre lui. C’est un homme bien qui s’est fait endoctriner. De plus... je ne suis pas certain que Mia Ogawa soit contente que vous veniez pour tuer.. Son amant... enfin je ne sais pas trop où ils en sont et j’men fous. Le fait est que c’est un gars d’sa meute maintenant. Donc maintenant que nous sommes alliés j’aimerai éviter d’entrer dans un conflit entre meute dès le lendemain.Je suis totalement contre l’avis des gens qui vise à faire dans la demie mesure, prendre des pincettes pour annoncer une nouvelle et y aller graduellement. Si cette femme est une alpha, une cheffe, elle doit pouvoir encaissé tout un rapport aussi important et dense soit-il. C’est aves sa réaction que je saurais si cette alliance est faite pour durer dans le temps...
Comme je le disais, l’homme a un bon fond et sentant que l’Ordre ne disait pas tout et le faisait tremper dans des histoires plus louches que tout, il a réussi à faire un prélèvement de l’arme qu’on lui avait confié. Devant la découverte, j’ai décidé de mettre mes moyens à son service. Je ne sais pas trop si vous le saviez... mais maintenant que nous sommes alliés après tout... j’ai fondé Smith&Wesson ainsi que Colt Industry, donc les armes ça me connait et j’ai des laboratoires d’analyse et développement pour l’armement. Je connais donc la nature exacte de l’arme qui peut tuer un lycan.
Je rentre d’une réunion avec votre supérieur d’ailleurs, il vient d’être mis au courant de la chose et j’espère bien que vous saurez vous retenir si d’aventure ce cher Vilhelm devient l’un de vos... collègue.
:copyright: Etilya sur DK RPG
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Lun 30 Mar 2020 - 16:03
L’heure n’était plus à la blague et Anzu ne revenait pas de ce qu’il lui disait. Quand bien même elle écoutait sagement, ses sourcils restaient relevés et à chaque fois qu’un mot sortait de sa bouche, il lui fallait saisir le maximum de contrôle dont elle était capable. A côté, le test de Riku était une simple plaisanterie. Là, c’était tout à fait réel et son esprit tentait tant bien que mal à assimiler ce que ses oreilles entendaient.
Vilhelm Jarlsolfen, un membre de l’Ordre Renfield.
Alors finalement, cette organisation était de près ou de loin mêlée au désastre actuel. Elle supposait qu’il avait en sa possession bien d’autres données dont il ne souhaitait pas lui faire part le temps de faire passer la pilule. Mais ce fut d’autant plus l’enfer dans son esprit, alors que ce vampire le défendait.
Vilhelm Jarlsonfen, un membre de l’Ordre, a tué un lycan, un homme bien.
Il y avait des mots dans ses phrases qui n’allaient pas ensemble et son instinct de louve percutait cette infamie comme une injure et d’une répugnance sans nom. Beaucoup trop d’incohérence à son goût. Toutefois, passe encore. Elle avait eu vent de cette pression permanente qu’ils affectionnaient tant. Admettons. Ce Vilhelm, un homme bien au fond. Pourquoi pas. Pourquoi pas ?
Elle serra les dents.
Et encore, elle n’était pas au bout de ses peines. Le clou du spectacle ! La cerise sur le gâteau ! La goutte qui fait déborder le vase ! Ce que vous voulez mes chers amis, mais cette révélation fut des plus déconcertantes.
Mia Ogawa, cette Alpha intraitable, ce serait entiché d’un mortel appartenant à l’Ordre Renfield et qui, en plus, a exterminé l’un des siens ? Effarée, le choc donnait envie à Anzu d’éclater de rire tellement la situation prenait une tourne insensée et impensable ! Concrètement, le vampire l’avait perdue en route. Elle peinait à suivre le sens de la conversation, même s’il parlait tout à fait correctement, tant elle lui paraissait surréaliste, cherchant à s’agripper à une logique inexistante.
-Et bien…
Ses yeux clignèrent trois fois, ébahis. Puis, elle continuait d’ingurgiter silencieusement ces informations ô combien difficiles à avaler, et croisa les jambes comme à son habitude lorsqu’elle était concentrée à quelque chose. Anzu se doutait qu’il n’avait pas que ça à faire que de lui mentir. Au moins, la bonne nouvelle, avec cet homme sous le coude, ils augmentaient leur chance considérablement pour mettre fin à tout ce bordel. Et ça, malgré l’ahurissement, elle en était bien consciente.
Mais lorsque que son futur collaborateur mentionna la perspective qu’il devienne AUSSI son collègue… La louve se râcla la gorge et termina d’une traite sa boisson avant de laisser tomber un silence de plomb. Elle regardait vers Bradley d’un air un peu absent, tout en disséquant les données le plus scrupuleusement possible mentalement en tentant de faire abstraction de tout ce qui pouvait parasiter sa raison.
-D’accord… D’accord.
Elle reposa la bouteille vide sur la table calmement et prit une inspiration pour encourager sa conscience à relativiser. Elle se concentra donc pour ne rien casser dans le bureau de ce cher Dwight Hodgkin, même si elle avait cruellement besoin d’extérioriser plus que de se mettre en colère, finalement. Ça ira mieux quand elle pourra se dépenser en rentrant chez elle. La louve pourrait se taper le marathon du siècle si elle le souhaitait une fois sortie.
- Avec cet homme, nous trouverons sûrement plus vite les coupables et obtiendrons peut-être des informations supplémentaires à leur sujet. D’ailleurs, certainement que vous les possédez déjà à votre actif. Quoiqu’il en soit, je n’intenterais rien de répréhensible contre ce hunter. J’espère seulement qu’il soit digne de confiance. Et si vos laboratoires vous ont conduit au secret de la création d’une arme anti-lycan et bien, le commerce qui se fera sur cet objet est entre de bonnes mains, je suppose que je n’ai pas à m’en faire.
Anzu devait rester pragmatique et à l’affût des moindres avantages, même si cela signifiait faire des concessions. Elle était jeune, mais pas stupide au point de ne pas entendre ou d’ignorer ces atouts majeurs. Ce garçon en restait un. Et elle avait bien conscience qu’au-delà de sa crainte vis-à-vis de l’existence d’une telle arme, tous ses congénères n’étaient pas irréprochables non plus.
Mais encore une fois, Anzu se sentait face au mur. Et ça la dérangeait. Pour se conforter dans l’idée de pardon vis-à-vis de ce hunter, il faudrait qu’elle puisse le rencontrer et s’en faire une opinion. Même si le level A tendait à la rassurer et même si sa congénère lui faisait confiance, il était toujours primordial pour la jeune femme de se faire son propre jugement. Elle ne pouvait pas seulement se contenter d’acquiescer en souriant. Et c’était tout à fait légitime. Quant à la production des armes et bien… Elle ne pourrait pas non plus veiller à ce qu’elles ne tombent pas entre de mauvaises mains, sauf si on le lui permettait.
-Je vous remercie, pour tous ces… renseignements. C’était… imprévisible et original tout à la fois.
C’était peu de le dire.
Vilhelm Jarlsolfen, un membre de l’Ordre Renfield.
Alors finalement, cette organisation était de près ou de loin mêlée au désastre actuel. Elle supposait qu’il avait en sa possession bien d’autres données dont il ne souhaitait pas lui faire part le temps de faire passer la pilule. Mais ce fut d’autant plus l’enfer dans son esprit, alors que ce vampire le défendait.
Vilhelm Jarlsonfen, un membre de l’Ordre, a tué un lycan, un homme bien.
Il y avait des mots dans ses phrases qui n’allaient pas ensemble et son instinct de louve percutait cette infamie comme une injure et d’une répugnance sans nom. Beaucoup trop d’incohérence à son goût. Toutefois, passe encore. Elle avait eu vent de cette pression permanente qu’ils affectionnaient tant. Admettons. Ce Vilhelm, un homme bien au fond. Pourquoi pas. Pourquoi pas ?
Elle serra les dents.
Et encore, elle n’était pas au bout de ses peines. Le clou du spectacle ! La cerise sur le gâteau ! La goutte qui fait déborder le vase ! Ce que vous voulez mes chers amis, mais cette révélation fut des plus déconcertantes.
Mia Ogawa, cette Alpha intraitable, ce serait entiché d’un mortel appartenant à l’Ordre Renfield et qui, en plus, a exterminé l’un des siens ? Effarée, le choc donnait envie à Anzu d’éclater de rire tellement la situation prenait une tourne insensée et impensable ! Concrètement, le vampire l’avait perdue en route. Elle peinait à suivre le sens de la conversation, même s’il parlait tout à fait correctement, tant elle lui paraissait surréaliste, cherchant à s’agripper à une logique inexistante.
-Et bien…
Ses yeux clignèrent trois fois, ébahis. Puis, elle continuait d’ingurgiter silencieusement ces informations ô combien difficiles à avaler, et croisa les jambes comme à son habitude lorsqu’elle était concentrée à quelque chose. Anzu se doutait qu’il n’avait pas que ça à faire que de lui mentir. Au moins, la bonne nouvelle, avec cet homme sous le coude, ils augmentaient leur chance considérablement pour mettre fin à tout ce bordel. Et ça, malgré l’ahurissement, elle en était bien consciente.
Mais lorsque que son futur collaborateur mentionna la perspective qu’il devienne AUSSI son collègue… La louve se râcla la gorge et termina d’une traite sa boisson avant de laisser tomber un silence de plomb. Elle regardait vers Bradley d’un air un peu absent, tout en disséquant les données le plus scrupuleusement possible mentalement en tentant de faire abstraction de tout ce qui pouvait parasiter sa raison.
-D’accord… D’accord.
Elle reposa la bouteille vide sur la table calmement et prit une inspiration pour encourager sa conscience à relativiser. Elle se concentra donc pour ne rien casser dans le bureau de ce cher Dwight Hodgkin, même si elle avait cruellement besoin d’extérioriser plus que de se mettre en colère, finalement. Ça ira mieux quand elle pourra se dépenser en rentrant chez elle. La louve pourrait se taper le marathon du siècle si elle le souhaitait une fois sortie.
- Avec cet homme, nous trouverons sûrement plus vite les coupables et obtiendrons peut-être des informations supplémentaires à leur sujet. D’ailleurs, certainement que vous les possédez déjà à votre actif. Quoiqu’il en soit, je n’intenterais rien de répréhensible contre ce hunter. J’espère seulement qu’il soit digne de confiance. Et si vos laboratoires vous ont conduit au secret de la création d’une arme anti-lycan et bien, le commerce qui se fera sur cet objet est entre de bonnes mains, je suppose que je n’ai pas à m’en faire.
Anzu devait rester pragmatique et à l’affût des moindres avantages, même si cela signifiait faire des concessions. Elle était jeune, mais pas stupide au point de ne pas entendre ou d’ignorer ces atouts majeurs. Ce garçon en restait un. Et elle avait bien conscience qu’au-delà de sa crainte vis-à-vis de l’existence d’une telle arme, tous ses congénères n’étaient pas irréprochables non plus.
Mais encore une fois, Anzu se sentait face au mur. Et ça la dérangeait. Pour se conforter dans l’idée de pardon vis-à-vis de ce hunter, il faudrait qu’elle puisse le rencontrer et s’en faire une opinion. Même si le level A tendait à la rassurer et même si sa congénère lui faisait confiance, il était toujours primordial pour la jeune femme de se faire son propre jugement. Elle ne pouvait pas seulement se contenter d’acquiescer en souriant. Et c’était tout à fait légitime. Quant à la production des armes et bien… Elle ne pourrait pas non plus veiller à ce qu’elles ne tombent pas entre de mauvaises mains, sauf si on le lui permettait.
-Je vous remercie, pour tous ces… renseignements. C’était… imprévisible et original tout à la fois.
C’était peu de le dire.
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