Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Invité
Invité
Lun 27 Juil 2020 - 18:49
Si ma camarade de classe s'était révélée enthousiaste, méfiante, joyeuse, moralisatrice, encourageante, naïve, sans filtres, secrète et attentive dans les premières lignes, je la découvrais encore sous une nouvelle facette. Est-ce qu'il était au moins possible de pouvoir passer par toutes ces phases émotionnelles en un rien de temps ? Apparemment, oui. Je me demandais si elle-même ne se fatiguait pas. Néanmoins, son malaise actuel n'échappa clairement pas à ma vigilance. Elle avait déjà eu cette attitude quelque peu ratatinée sur son siège lorsque j'avais éclaté de rire et que les autres nous avaient soufflé de faire moins de bruit. En d'autres termes, elle n'était pas à l'aise lorsqu'elle pouvait potentiellement être au centre de l'attention. Mes yeux se levèrent sur elle, dans l'attente qu'elle n'applique son désir de noyer l'ennui de notre enseignante. Cela mit un temps, avant qu'elle ne prenne son courage en haussant la voix distinctement et poser son interrogation tout à fait banale, mais qui eut au moins l'effet de soulager notre pauvre Matsudara-sensei. Je détournais alors le regard vers le devant de la classe avant de plier mes bras sur la table et y déposer mon menton, presque avachi. J'aurais pu réagir expressivement à son sous-entendu lancé en plein vol comme l'air d'un rien, mais je restais de marbre. J'avais bien saisi le message mais elle n'avait pas besoin d'un accusé de réception pour comprendre que ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
Elle avait compris que ma démarche ne consistait pas réellement à m'intéresser à sa petite personne, mais bien pour nourrir ma curiosité et servir mon intérêt premier qui se limitait, au début, à neutraliser un ennui trop lourd pour le supporter. Mais peu à peu, au fil de la discussion, ma convoitise s'était aiguisé sous une autre forme, à commencer par ces zones d'ombre qui dansaient autour de Taichi Tomoe, qui de toute évidence, resteront dissimulées encore un moment, puis cette attitude qu'elle avait, si spontanée, d'aborder les choses au point d'en être déstabilisant parfois. Mais pas que, puisque pour ma part, elle cachait un jeu bien plus grand que sa propre taille. Je verrais bien où cela me mène. Je n'étais pas du genre patient et la frustration avait tendance à vite me gagner mais j'avais bien des moyens de l'évacuer, bien que peu orthodoxe.
J'aurais pu lui dire que mes activités se composaient la plupart du temps par l'organisation de tournois avec des paris, qui n'avaient rien à envier aux scénarios dramatiques. Je me chargeais donc de planifier des « dead game » en fonction des commandes que je pouvais recevoir, comme des jeux de rôles qui ne connaissaient jamais une fin préméditée, puisque j'étais plutôt adepte de l'imprévu et surtout, je n'avais rien à apprendre d'un plateau de jeu déjà déterminé du début à la fin. Ce n'était en rien amusant ou stimulant, et les clients étaient plutôt demandeurs. Bien-sûr, je ne devais pas manquer d'imagination ni même d'initiative, il me fallait donc me montrer créatif et surtout, rester en phase avec les désirs psychopathes de tous ces névrosés prêts à payer une blinde pour faire monter l'adrénaline au maximum. Je n'avais pas le droit de les décevoir. Après tout, ce joli monde défiguré restait mon salaire le plus conséquent et j'en tirais tous les avantages au possible. J'exploitais la laideur humaine sous tous les angles, tout en restant bien sagement derrière mon écran en mangeant des chips pendant que l'argent coulait au même rythme que le vice grandissait, tout en me garantissant une protection afin d'éviter les pépins. Disons que je me faisais l'animateur des envies les plus tordues, que je mettais en scène dans un élan théâtral. Rien de bien anormal, pour un comédien, n'est-ce pas ?
-Quand je ne suis pas occupé à regarder des films, coder des jeux vidéos pour l'amusement, ou traquer des données compromettantes sur le web pour mettre des criminels en prison, je confectionne des maquettes minimalistes.
Je me redressais ensuite pour lui montrer sur mon portable ce que je pouvais bien faire, en dehors de mes heures du crime. Une activité tout à fait honorable, qui me permettait de travailler ma concentration, ma colère ou ma frustration, même si en soi, je tapais dedans lorsque je devenais trop énervé à force de trembler sous l'intensité de précision demandée. Mais en cognant, cela avait le don de me mettre davantage en furie vue le temps que j'avais passé sur mon œuvre et que je venais de détruire. Alors je soupirais, pour remettre tout sur pied, minutieusement, et recommencer avant de reperdre mon sang froid. Je ne savais pas réellement pourquoi je persistais à cette activité, puisqu'à la fin, je terminais de tout balancer. Mais je reconnaissais cette méthode puisqu'elle me permettait de mesurer mes pulsions dans la durée. Plus j'y mettais de la patience, plus j'avançais, plus j'évoluais dans mon propre contrôle. Alors je persévérais. Je fis défiler quelques photos, pour lui faire voir en quoi cela consistait.
-Ne fais pas attention au bazar autour, je ne suis pas du genre à faire le ménage bien souvent.
Je lui offris un petit sourire, tout en lui tendant discrètement mon téléphone sous la table pour qu'elle puisse observer. Sur l'image, se trouvait une maquette en cours de construction -encore vivante à ce jour, pour je ne sais pas combien de temps- du bateau tiré du film Pirate des Caraïbes ? le Black Pearl. Le spécimen devait mesurer soixante dix centimètres de longueur, puis cinquante de haut.
-L'assemblage me prend énormément de temps, d'efforts et de précision, avec tous ces détails. A terme, j'aimerais bien tailler moi-même les pièces mais il faut croire que je suis plus doué pour taper sur un clavier d'ordinateur que pour faire ce genre de choses, en tout cas pour le moment !
J'y avais quand même pris goût, avec le temps. A l'époque, c'était ce que je faisais la nuit dans ma chambre pour m'occuper à cause de mes insomnies. Disons que cela avait aussi une valeur réconfortante, un petit monde dans lequel je m'emmitouflais pour être tranquille. Je rangeais donc mon cellulaire avant de m'adresser de nouveau à elle.
-Et toi qu'est ce que tu fais de ton temps libre ? Je veux dire, en dehors d'animer l'audience pour secourir Matsudara-sensei.
A cette énoncée, mon expression se mua dans un air espiègle qui se voulait tout à fait taquine.
Elle avait compris que ma démarche ne consistait pas réellement à m'intéresser à sa petite personne, mais bien pour nourrir ma curiosité et servir mon intérêt premier qui se limitait, au début, à neutraliser un ennui trop lourd pour le supporter. Mais peu à peu, au fil de la discussion, ma convoitise s'était aiguisé sous une autre forme, à commencer par ces zones d'ombre qui dansaient autour de Taichi Tomoe, qui de toute évidence, resteront dissimulées encore un moment, puis cette attitude qu'elle avait, si spontanée, d'aborder les choses au point d'en être déstabilisant parfois. Mais pas que, puisque pour ma part, elle cachait un jeu bien plus grand que sa propre taille. Je verrais bien où cela me mène. Je n'étais pas du genre patient et la frustration avait tendance à vite me gagner mais j'avais bien des moyens de l'évacuer, bien que peu orthodoxe.
J'aurais pu lui dire que mes activités se composaient la plupart du temps par l'organisation de tournois avec des paris, qui n'avaient rien à envier aux scénarios dramatiques. Je me chargeais donc de planifier des « dead game » en fonction des commandes que je pouvais recevoir, comme des jeux de rôles qui ne connaissaient jamais une fin préméditée, puisque j'étais plutôt adepte de l'imprévu et surtout, je n'avais rien à apprendre d'un plateau de jeu déjà déterminé du début à la fin. Ce n'était en rien amusant ou stimulant, et les clients étaient plutôt demandeurs. Bien-sûr, je ne devais pas manquer d'imagination ni même d'initiative, il me fallait donc me montrer créatif et surtout, rester en phase avec les désirs psychopathes de tous ces névrosés prêts à payer une blinde pour faire monter l'adrénaline au maximum. Je n'avais pas le droit de les décevoir. Après tout, ce joli monde défiguré restait mon salaire le plus conséquent et j'en tirais tous les avantages au possible. J'exploitais la laideur humaine sous tous les angles, tout en restant bien sagement derrière mon écran en mangeant des chips pendant que l'argent coulait au même rythme que le vice grandissait, tout en me garantissant une protection afin d'éviter les pépins. Disons que je me faisais l'animateur des envies les plus tordues, que je mettais en scène dans un élan théâtral. Rien de bien anormal, pour un comédien, n'est-ce pas ?
-Quand je ne suis pas occupé à regarder des films, coder des jeux vidéos pour l'amusement, ou traquer des données compromettantes sur le web pour mettre des criminels en prison, je confectionne des maquettes minimalistes.
Je me redressais ensuite pour lui montrer sur mon portable ce que je pouvais bien faire, en dehors de mes heures du crime. Une activité tout à fait honorable, qui me permettait de travailler ma concentration, ma colère ou ma frustration, même si en soi, je tapais dedans lorsque je devenais trop énervé à force de trembler sous l'intensité de précision demandée. Mais en cognant, cela avait le don de me mettre davantage en furie vue le temps que j'avais passé sur mon œuvre et que je venais de détruire. Alors je soupirais, pour remettre tout sur pied, minutieusement, et recommencer avant de reperdre mon sang froid. Je ne savais pas réellement pourquoi je persistais à cette activité, puisqu'à la fin, je terminais de tout balancer. Mais je reconnaissais cette méthode puisqu'elle me permettait de mesurer mes pulsions dans la durée. Plus j'y mettais de la patience, plus j'avançais, plus j'évoluais dans mon propre contrôle. Alors je persévérais. Je fis défiler quelques photos, pour lui faire voir en quoi cela consistait.
-Ne fais pas attention au bazar autour, je ne suis pas du genre à faire le ménage bien souvent.
Je lui offris un petit sourire, tout en lui tendant discrètement mon téléphone sous la table pour qu'elle puisse observer. Sur l'image, se trouvait une maquette en cours de construction -encore vivante à ce jour, pour je ne sais pas combien de temps- du bateau tiré du film Pirate des Caraïbes ? le Black Pearl. Le spécimen devait mesurer soixante dix centimètres de longueur, puis cinquante de haut.
-L'assemblage me prend énormément de temps, d'efforts et de précision, avec tous ces détails. A terme, j'aimerais bien tailler moi-même les pièces mais il faut croire que je suis plus doué pour taper sur un clavier d'ordinateur que pour faire ce genre de choses, en tout cas pour le moment !
J'y avais quand même pris goût, avec le temps. A l'époque, c'était ce que je faisais la nuit dans ma chambre pour m'occuper à cause de mes insomnies. Disons que cela avait aussi une valeur réconfortante, un petit monde dans lequel je m'emmitouflais pour être tranquille. Je rangeais donc mon cellulaire avant de m'adresser de nouveau à elle.
-Et toi qu'est ce que tu fais de ton temps libre ? Je veux dire, en dehors d'animer l'audience pour secourir Matsudara-sensei.
A cette énoncée, mon expression se mua dans un air espiègle qui se voulait tout à fait taquine.
Taichi Tomoe Lizenko#104592#104592#104592#104592#104592#104592#104592
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Sam 15 Aoû 2020 - 0:43
Le silence entre elle et son camarade s’est installé paraisseusement. Il n’est pas gênant ni lourd, il est simplement là. La petite sait que c’est le temps de réflexion de son camarade qui l’impose. Ainsi, elle en conclu qu’il cherche soigneusement ce qu’il peut, ou non, lui dire sur ces activités favorites. Etrange.
Est-ce que cela implique que la majorité de ce qu’il aime faire pour passer le temps est répressible, voire carrément illégal ? Il n’y a qu’un seul pas dans l’esprit de l’adolescente pour franchir cette limite. Surtout que Nakida-kun est trouble. Elle le sent. Il n’est pas seulement un bon étudiant, qui cherche pourtant à se fondre dans la masse pour ne pas être repéré. Il est plus que cela. Cependant elle ignore en quoi, et sur quoi surtout. Peut-être qu’elle devrait, à l’avenir, chercher ses traces numériques pour savoir de quoi il en retourne ? Il faudra d’abord qu’elle identifie sa trace numérique en premier lieux, ce qui ne devrait pas lui poser trop de souci. Sujet à creuser donc, son esprit le note dans un coin pour y revenir ultérieurement.
Des maquettes ? C’était une activité si … normal. Taichi Tomoe le regarde avec de grands yeux, surprise. Elle s’attendait à moins de banalité, à quelque chose que monsieur tout-le-monde ne fait pas. Surtout que son camarade était tout sauf banal justement. Pourquoi diable avait-il choisi une telle activité sortie de l’informatique ? Que pouvait-elle lui apporter ? Parce que la petite n’imagine pas un seul instant son camarade faire cela sans avoir un objectif ou sans que ça ne lui serve. Comme il s’empresse de lui montrer des photos de ses réalisations, elle en profite pour tenter de comprendre.
« La maquette du Black Pearl est très réussi jusqu’à maintenant. Tu me la montreras lorsque tu l’auras terminé s’il te plaît ? »
Demande bien innocente, ressemblant tellement à la petite. Mais bien qu’elle fasse cette requête, son esprit réfléchit ardemment aux raisons de donner dans cette activité. Le maquettisme apportait de la concentration, de la patience et de la minutie. Elle s’en rend aisément compte en observant le niveau de détails des réalisations. Probablement une question de contrôle ? Lui et sa volonté de tout contrôler jusqu’au moins détails de sa vie. C’est un soupire mentale qui accueil cette réflexion. Elle va lui montrer que parfois, lâcher prise et avoir un peu de chaos est salvateur.
Le clin d’œil qu’il finit par lui adresser, en lui retournant sa question et soulignant la mésaventure précédente, lui tire un sourire. La question était plutôt qu’est-ce qu’elle ne faisait pas durant son temps libre.
« Et bien … je lis beaucoup, comme je travaille bénévolement à la bibliothèque je peux largement assouvir ma soif de connaissance et de d’évasion. Tu savais qu’en travaillant comme bibliothécaire, je peux emprunter quinze livres au lieux des dix prévu pour les personnes venant normalement ? C’est tellement génial ! En plus j’ai accès aux archives et livres rares et précieux. Si tu veux, je peux te conseiller des ouvrages sur le maquettisme, plus précisément sur comment réaliser une maquette soi-même. J’en ai lu un ou deux je crois.
Après j’aime aussi participer à des séances de jeux de rôles de type Donjons & Dragons. Ca pourrait te plaire, de perdre un peu le contrôle sur tout. Je ne suis pas Maître du Jeu, je suis juste une participante et je peux t’assurer que lâcher prise parfois ça fait un bien fou. En plus c’est sans risque pour toi, au pire ton personnage y passe. »
Taichi hausse les épaules comme si cela n’avait pas d’importance. La réalité est qu’elle n’aime pas perdre, et que lorsque son personnage meure sur l’autel du scénario, elle fait la moue et se renfrogne comme une enfant. Ses camarades s’en offusquaient au départ, mais maintenant ils s’amusent de ce fait. Tout comme elle, car elle ne fait pas la tête bien longtemps.
« Je regarde des films de tout type, allant du vieux western américain au dernier film d’animation de Miyazaki., en passant par des documentaires aussi. En fait, tout ce qui peut satisfaire ma curiosité à ce moment-là, même si elle est terriblement grande. Après comme je suis un peu papillon, j’ai du mal à rester concentrer bien longtemps, alors il m’arrive de regarder un film en trois ou quatre fois. C’est amusant de tâcher de se remémorer ce qui s’est passé avant de reprendre le film ! Tu as déjà essayé ? »
Nakida-kun n’était clairement pas prêt à ce flot de parole et de questions. Le serait-il un jour ? Rien n’est moins sûr. Après tout avec Taichi Tomoe pour l’aider à lutter contre l’ennuie, il n’était pas prêt de connaître un train-train. Sans tellement remarquer l’effarement de son voisin de table, la sorcière continue sur sa lancée. Il y a encore une chose qu’elle fait sur son temps libre de totalement officielle. Bien entendu la petite n’a pas l’intention de mentionner ses entrainement à l’art de la magie.
« Après je passe aussi beaucoup de temps pour m’entrainer aux arts martiaux et au maniement du sabre. Je fais du kendo depuis mon plus jeune âge, tout comme j’apprends l’art des ninjas. Ca m’aide à me détendre et à me recentrer, prendre du recul sur ce que je vis, ressens ou encore ça m’aide à décortiquer un problème. Je possède d’ailleurs un véritable wakisashi, ma lame se nomme Tsukinoha.
En bonus, ça me permet de savoir me défendre en cas de mauvaise rencontre. Par les temps qui court, ce n’est pas du luxe. Tu sais te défendre toi ? »
Et bim ! Voilà une question qui promettait une réponse … aussi surprenante qu’elle.
Invité
Invité
Mer 19 Aoû 2020 - 16:17
Apparemment, elle ne s'attendait pas du tout à ce que je lui annonce ce genre de passe temps. C'était beaucoup trop drôle de la voir afficher cette expression surprise, comme si elle pensait que j'allais lui livrer un tout autre type d'activités plus... Original ? Qu'est ce qu'elle croyait, que j'allais lui expliquer que j'organisais des tournois de la mort où la plupart des candidats restaient tout de même principalement des criminels ? Que je régissais ce type d'activités à la demande de joueurs voyeurs, vengeurs, malades ou frustrés ? Que c'était la façon la plus efficace que j'avais sous le coude pour faire évaporer mes pulsions à force de rester sous contrôle toute la journée à défaut d'exploser et devenir violent ? Elle en savait déjà bien assez sur mon compte pour que je ne m'étale davantage. Peut-être viendra t'elle à le découvrir dans un temps futur, étant donné qu'elle mettait volontiers sa curiosité en avant. Mais pour l'heure, la confection de maquette restait une parfaite occupation de couverture et me permettait d'entraîner ma résistance à la frustration ou à la colère. Et ce n'était pas aussi évident que cela puisse paraître en vue de mes différences. Parfois, brûler quelqu'un de gênant me paraissait bien plus idéal que de perdre son temps et son énergie à le neutraliser d'une manière ou d'une autre, plus conventionnelle. Si j'arrivais encore à me tenir, c'était aussi parce que Fujibayashi-sama avait su me trouver un intérêt à fréquenter du monde, dans un entourage qui pouvait me servir ou m'amuser. Heureusement, les gens étaient une source de divertissement qui ne se tarissait jamais mais est-ce que j'y trouverais encore mon compte après des années ? Est-ce que j'aurais encore de la patience à l'imagination ? Est-ce que je parviendrais à trouver des buts qui ne feront pas de vague et me satisferont ? J'étais jeune et pourtant, je me sentais si morose et ennuyé par tant de choses. J'étouffais.
-Si tu veux, tu pourras même venir la voir.
Je fis tourner mon crayon entre mes doigts, l'air pensif. Cela ne me dérangeait pas outre mesure de l'amener à mon appartement qui représentait pour moi, un petit temple idéal. Je n'y avais jamais invité personne pour être honnête mais si c'était Taichi, je supposais que c'était ce que faisait les « amis » entre eux, ils s'invitaient chez les uns et les autres. Enfin, c'étaient ce que les étudiants faisaient en tout cas, dans un monde normal et établi sur des règles sociales dans leur construction. Je devais m'entraîner à être un bon ami, voir ce que cela pouvait donner. Après tout, je n'avais pas de copains ou alors, je leur faisais croire que je l'étais simplement pour me fondre dans la masse. J'avais remarqué étant petit que de ne pas avoir une bande de « potes » laissait une très mauvaise impression et ouvrait la porte sur des moqueries voir même du harcèlement. Alors je m'étais résigné à glaner des fréquentations plus ou moins intéressantes et passer pour une personne « normale » selon ces codes.
Sans surprise, elle évoqua une passion pour la lecture ce qui semblait logique si elle travaillait dans une bibliothèque en plus d'être très friande de toutes les curiosités du monde. Quoi de mieux que des bouquins finalement ?
-Si tu peux me trouver ça, je t'en serais reconnaissant.
Cependant, je vivais dans l'idéologie qu'un service rendu devait forcément valoir un prix, même minime. Je me demandais bien ce qu'elle pourrait me demander en échange. A moins qu'elle ne me réclame rien du tout. J'étais bien trop habitué à des procédés d'intérêts que j'en perdais parfois le naturel d'une gentillesse gratuite. Mais j'étais persuadé que tout se réglait, même la bienveillance. J'avais été forgé dans ce sens après tout. Plus intéressant cependant, elle mentionnait un jeu qui sonnait familier à mes oreilles, Donjon & Dragons. Je dus faire l'effort de ne pas rire alors qu'elle me proposait d'y participer pour lâcher un peu la pression. Ironiquement, c'était ce que je faisais déjà mais dans une dimension bien plus réelle et surtout bien plus démente dans l'organisation de mes jeux. Avec de vraies personnes, du vrai drame et une vraie trame psychologique. C'était d'ailleurs parce que c'était bien plus tragique que cela me permettait d'évacuer toute cette tension grondante. Si je devais passer à ce genre de jeu virtuel, il était certain que cela ne ferait que m'ennuyer profondément. Le virtuel ne m'intéressait pas.
-Je trouve ce genre de jeu particulièrement frustrant. Je suis assez mauvais joueur en fin de compte et je ne suis pas très patient. Je ne suis pas certain que ça fasse bon ménage dans mon cas, je risquerais de racheter du matériel toutes les semaines !
Je me mis à rire de bon cœur. Après tout, c'était vrai, je risquais de m'énerver vraiment pour un rien. Enfin, si j'arrivais à la suivre jusque-là, sa liste d’activités restait tout de même bien longue. Une nouvelle fois, un flot d'informations incessants vint s'écraser dans la conversation. Encore heureux que j'avais une bonne mémoire et que j'avais encore la capacité de suivre un dialogue même complexe. C'était ce qui me permettait de suivre la cadence avec ma camarade de classe, même si ce qu'elle racontait n'était pas bien compliqué, sa bouche sortait des mots à la vitesse de la lumière. D'où lui venait toute cette énergie ?
-Hm... Tu as bien tes préférences en films ? Et euh... Non. Généralement, je les regarde en entier donc je n'en ai pas eu l'occasion.
Pour une fois, j'avais l'impression d’appartenir au commun des mortels. C'était presque bizarre. Cette sensation fut encore plus prononcée alors que j'apprenais que Taichi Tomoe s'initiait aux arts martiaux, ce qui lui valut un haussement de sourcils intrigué.
-Ah bon ? Tu viens d'une famille de samouraï ou c'est un art que tu as choisie ?
C'était bien la première fois que j'entendais cela de la bouche d'une jeune fille. Généralement, ces pratiques étaient exercées par des hommes comme le voulait la tradition typique et clairement, cela ne courait pas non plus les rues. La simple possibilité qu'elle puisse avoir sa propre arme réveillait chez moi une curiosité dévorante. C'était bien inédit, je n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer quelqu'un maniant l'épée de un, et de deux, il ne m'était pas apparu de voir ce sport comme une façon de prendre du recul. Mon corps ne pouvait pas supporter autant d'endurance, je ne m'y étais donc jamais initié ou même intéressé.
-Est-ce que tu pourrais me faire une démonstration un de ces quatre ? J'aimerais vraiment voir ça !
Je me redressais alors dans mon siège, bien trop intrigué pour le coup avant de lâcher une grimace quand elle me demandait si je savais me défendre.
-Hm, non. Je n'y avais même jamais pensé à vrai dire... Donc je suppose que je ne sais pas me défendre.
Je n'avais véritablement jamais pensé à me défendre, parce que mon cerveau faisait totalement l'impasse sur la notion de danger. Je savais reconnaître une menace mais la matière de mon esprit ne m'imposait pas de prendre la fuite ou même la panique. Ce genre d'émotions ne trouvait pas son chemin, ce qui passait souvent pour de l'inconscience alors qu'en réalité, ce n'était qu'une absence de peur. J'étais imperméable. Je la voyais bien venir me faire la morale maintenant. J'espérais seulement qu'elle ne souhaite pas me donner des cours parce que même si je ne craignais pas devant des situations oppressantes, je n'aimais pas forcément me prendre des coups de bâton.
-Si tu veux, tu pourras même venir la voir.
Je fis tourner mon crayon entre mes doigts, l'air pensif. Cela ne me dérangeait pas outre mesure de l'amener à mon appartement qui représentait pour moi, un petit temple idéal. Je n'y avais jamais invité personne pour être honnête mais si c'était Taichi, je supposais que c'était ce que faisait les « amis » entre eux, ils s'invitaient chez les uns et les autres. Enfin, c'étaient ce que les étudiants faisaient en tout cas, dans un monde normal et établi sur des règles sociales dans leur construction. Je devais m'entraîner à être un bon ami, voir ce que cela pouvait donner. Après tout, je n'avais pas de copains ou alors, je leur faisais croire que je l'étais simplement pour me fondre dans la masse. J'avais remarqué étant petit que de ne pas avoir une bande de « potes » laissait une très mauvaise impression et ouvrait la porte sur des moqueries voir même du harcèlement. Alors je m'étais résigné à glaner des fréquentations plus ou moins intéressantes et passer pour une personne « normale » selon ces codes.
Sans surprise, elle évoqua une passion pour la lecture ce qui semblait logique si elle travaillait dans une bibliothèque en plus d'être très friande de toutes les curiosités du monde. Quoi de mieux que des bouquins finalement ?
-Si tu peux me trouver ça, je t'en serais reconnaissant.
Cependant, je vivais dans l'idéologie qu'un service rendu devait forcément valoir un prix, même minime. Je me demandais bien ce qu'elle pourrait me demander en échange. A moins qu'elle ne me réclame rien du tout. J'étais bien trop habitué à des procédés d'intérêts que j'en perdais parfois le naturel d'une gentillesse gratuite. Mais j'étais persuadé que tout se réglait, même la bienveillance. J'avais été forgé dans ce sens après tout. Plus intéressant cependant, elle mentionnait un jeu qui sonnait familier à mes oreilles, Donjon & Dragons. Je dus faire l'effort de ne pas rire alors qu'elle me proposait d'y participer pour lâcher un peu la pression. Ironiquement, c'était ce que je faisais déjà mais dans une dimension bien plus réelle et surtout bien plus démente dans l'organisation de mes jeux. Avec de vraies personnes, du vrai drame et une vraie trame psychologique. C'était d'ailleurs parce que c'était bien plus tragique que cela me permettait d'évacuer toute cette tension grondante. Si je devais passer à ce genre de jeu virtuel, il était certain que cela ne ferait que m'ennuyer profondément. Le virtuel ne m'intéressait pas.
-Je trouve ce genre de jeu particulièrement frustrant. Je suis assez mauvais joueur en fin de compte et je ne suis pas très patient. Je ne suis pas certain que ça fasse bon ménage dans mon cas, je risquerais de racheter du matériel toutes les semaines !
Je me mis à rire de bon cœur. Après tout, c'était vrai, je risquais de m'énerver vraiment pour un rien. Enfin, si j'arrivais à la suivre jusque-là, sa liste d’activités restait tout de même bien longue. Une nouvelle fois, un flot d'informations incessants vint s'écraser dans la conversation. Encore heureux que j'avais une bonne mémoire et que j'avais encore la capacité de suivre un dialogue même complexe. C'était ce qui me permettait de suivre la cadence avec ma camarade de classe, même si ce qu'elle racontait n'était pas bien compliqué, sa bouche sortait des mots à la vitesse de la lumière. D'où lui venait toute cette énergie ?
-Hm... Tu as bien tes préférences en films ? Et euh... Non. Généralement, je les regarde en entier donc je n'en ai pas eu l'occasion.
Pour une fois, j'avais l'impression d’appartenir au commun des mortels. C'était presque bizarre. Cette sensation fut encore plus prononcée alors que j'apprenais que Taichi Tomoe s'initiait aux arts martiaux, ce qui lui valut un haussement de sourcils intrigué.
-Ah bon ? Tu viens d'une famille de samouraï ou c'est un art que tu as choisie ?
C'était bien la première fois que j'entendais cela de la bouche d'une jeune fille. Généralement, ces pratiques étaient exercées par des hommes comme le voulait la tradition typique et clairement, cela ne courait pas non plus les rues. La simple possibilité qu'elle puisse avoir sa propre arme réveillait chez moi une curiosité dévorante. C'était bien inédit, je n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer quelqu'un maniant l'épée de un, et de deux, il ne m'était pas apparu de voir ce sport comme une façon de prendre du recul. Mon corps ne pouvait pas supporter autant d'endurance, je ne m'y étais donc jamais initié ou même intéressé.
-Est-ce que tu pourrais me faire une démonstration un de ces quatre ? J'aimerais vraiment voir ça !
Je me redressais alors dans mon siège, bien trop intrigué pour le coup avant de lâcher une grimace quand elle me demandait si je savais me défendre.
-Hm, non. Je n'y avais même jamais pensé à vrai dire... Donc je suppose que je ne sais pas me défendre.
Je n'avais véritablement jamais pensé à me défendre, parce que mon cerveau faisait totalement l'impasse sur la notion de danger. Je savais reconnaître une menace mais la matière de mon esprit ne m'imposait pas de prendre la fuite ou même la panique. Ce genre d'émotions ne trouvait pas son chemin, ce qui passait souvent pour de l'inconscience alors qu'en réalité, ce n'était qu'une absence de peur. J'étais imperméable. Je la voyais bien venir me faire la morale maintenant. J'espérais seulement qu'elle ne souhaite pas me donner des cours parce que même si je ne craignais pas devant des situations oppressantes, je n'aimais pas forcément me prendre des coups de bâton.
Taichi Tomoe Lizenko#104677#104677#104677#104677#104677#104677#104677
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Mar 1 Sep 2020 - 22:54
Aller voir la maquette ! Mais quelle bonne idée ! Taichi Tomoe opine avec un grand sourire. Elle pouvait être terriblement maladroite et préférait éviter de s’approcher trop d’objet fragile. C’est paradoxal lorsque son cerveau met en avant avec quel soin, elle fait attention à ses nombreux bibelots chez elle.
Parallèlement, l’adolescente est surprise de la confiance, presque, que peut lui accorder Nakida-kun. Faire venir quelqu’un chez soi, c’est le faire entrer dans son intimité, sans son sanctuaire privé. Elle n’y fait entrer que les personnes en qui elle a pleinement confiance uniquement. Ce qui réduit la liste à une toute petite poignée de personnes, pouvant se compter sur les doigts d’une main, deux maximum. Alors quelque part, elle admire son camarade qui arrive à ouvrir sa porte, sans autant de restriction qu’elle. Probablement que cette différence réside dans l’absence d’agoraphobie du garçon.
Toute guillerette, la sorcière s’empresse de noter sur un petit carnet et un stylo à gel 0.38mm de pointe, sorti de nulle part. Son écriture, petite et menue comme elle, est difficilement déchiffrable pour la majorité des gens. Cependant le petite n’en a cure, ce qu’elle note est pour elle seule, pas pour les autres. En l’occurrence ici, elle ne se prive pas de marquer à l’encre noire de chercher les livres sur le maquettisme pour Nakida-kun. Il n’allait pas être déçu ! Elle avait déjà en tête un ou deux auteurs spécialisés dans ce domaine pouvant être intéressant à lire.
Une question traverse alors son esprit : peut-elle encore emprunter des livres actuellement ? Elle en lisait tellement, qu’elle ne savait plus trop. En revanche, chez elle sur le tableau noir de la pièce de vie, elle savait avoir la liste des livres en cours d’emprunt et surtout le nombre de livre restant à emprunter. Cela ne poserait pas de souci d’en rendre quelques-uns pour en prendre d’autres. A moins qu’elle ne donne que les titres et références à son camarade d’amphithéâtre ? C’était une option à envisager.
Donjon & Dragons, frustrant ? La jeune sorcière aura tout entendu décidément avec son voisin de table ! Bien entendu ce jeu pouvait, dans de rares cas, s’avéré posséder une pointe de frustration. Mais ce n’était pas la majorité du temps. Néanmoins, elle comprend son impatience et comprend que son camarade peut être porter sur des réactions violentes pour des broutilles. Une question traverse son esprit : comment fait-il pour ne pas détruire ses maquettes ? La réponse s’impose, d’une évidence à toute épreuve : il les détruit et les reconstruit. Taichi a le sentiment qu’il perd beaucoup de temps en agissant ainsi. Tout cela lié à son besoin clair et net de tout contrôler.
Des préférences de films ? Pas réellement. Par contre, Taichi Tomoe a des films fétiches, qu’elle regarde régulièrement. Mais ils sont tout aussi éclectique que ses goûts le laisse présager. Difficile de suivre une personne aussi à part qu’elle peut l’être.
« Je n’ai pas vraiment de préférence en film Nakida-kun. Mais j’ai des films fétiches, que je regarde régulièrement. Il y a Psychose de Hitchcock, 300 de Zack Snyder, Deux frères de Jean-Jacques Annaud, La Belle et la Bête de Cocteau mais aussi le dessin animé et le Live Action de Walt Disney Studio. Oh il y a aussi Sister Act d’Emile Ardolino, il me fait beaucoup rire celui-là ! Sans oublier les Kung Fu Pana de Dreamworks ! Après pour ces derniers, je ne suis peut-être pas objective parce qu’il y a des pandas et que j’adore les pandas. Tu aimes les pandas toi ? »
La question, encore, sort de nulle part bien qu’exceptionnellement elle se fonde dans la conversation. Le haussement de sourcils de son camarade lui indique que quelque chose, dans ses paroles l’a frappé. Dans le sens où cela l’a intrigué fortement. D’une famille de samouraï ? Non du tout, du moins pas à sa connaissance. Peut-être devrait-elle faire sa généalogie pour le savoir ? Les Yukimura étant une vieille famille nippone, cela n’était pas à exclure qu’il puisse y avoir des samouraï, plus ou moins illustres, en remontant dans l’arbre.
« J’avoue que je ne sais pas. Faudrait que je me lance dans ma généalogie pour te répondre pleinement. Mais si cela t’intéresse je pourrai chercher à l’occasion.
En fait j’ai commencé parce que mes parents ne m’ont pas laissé le choix. C’était l’art du kendo point final. J’ai aimé le sport, donc j’ai continué. C’est aussi simple que cela. »
Lui faire une démonstration ? L’idée la tentait terriblement. Oserait-elle le faire ? Ca s’était un autre sujet. Elle pouvait toujours laisser la porte ouverte pour le futur, même si à aujourd’hui, elle ignorait encore si elle le ferai ou non.
« Oui je pourrai, à l’occasion pourquoi pas. Ce peut être amusant, et peut-être que ça te donnera envie d’en faire. »
Sa candeur n’a d’égale que sa spontanéité. Dans un monde où tout est calcul, ou presque, cela possède un côté très rafraichissant. Le tout est que c’est à l’insu même de la petite sorcière, pour qui tout cela est normal et naturel. Le fait que son camarade suppose qu’il ne sache pas se défendre, par les temps qui courent lui semble totalement absurde et décalé. Il ne suffit pourtant, bien souvent, pas de grand-chose pour éviter de passer de vie à trépas !
« Et bien moi je vais t’apprendre deux trois trucs alors ! Ca ne te sauvera peut-être pas la mise face à un vampire, ou un loup, mais ça te donnera une chance de t’échapper. Ou du moins d’essayer. »
Un clin d’œil et un sourire. Voilà qui fait suite à son affirmation. Parce que cela n’avait rien d’une proposition, c’était acté dans l’esprit de la jeune fille. Elle allait devenir son professeur pour qu’il puisse au moins se défendre un peu. Jarlsonfel-sama lui avait bien prouver que face à un adversaire de taille, il ne suffisait pas d’être doué, mais il fallait aussi se servir de sa tête. Et elle ne doutait pas que Nakida-kun puisse s’en servir utilement, tout en faisant fonctionner ses muscles non sollicités.
Invité
Invité
Lun 7 Sep 2020 - 22:43
Elle avait l'air ravi de pouvoir me donner un coup de main. Il serait inconvenant que je lui hôte ce plaisir sans aucun motif, surtout si elle pouvait me donner un coup de pouce. Cette fille avait tout de même quelque chose de vivifiant et de frais. Il lui suffisait seulement d'un peu pour devenir soudainement toute joyeuse. Jen venais à l'envier presque, moi de nature si grisonnante en règle générale, une teinte terne où la surprise me gagnait rarement.
Taichi portait bien ses curiosités dans les différents thèmes de films qu'elle affectionnait. Il y en avait dans tous les genres et sa bibliothèque culturelle devait être déjà pleine à craquer quand bien même elle ne semblait pas s'en satisfaire. La curiosité était une qualité, certes,elle permettait d'élargir ses horizons et de se faire ses propres idées en accentuant son point de vue. Mais quelque chose me disait que dans son cas, cela lui jouerait peut-être également de vilains tours. Elle me demandait même si j'aimais les pandas. De base, je n'étais pas particulièrement fan des animaux en général et son engouement pour cette grosse bête duveteuse digne d'une peluche ne m'étonnait pas tellement de sa part. Elle agissait par moment comme une enfant et ce trait de caractère allait dans la continuité de ses préférences tout comme cette facette pouvait soudainement se heurter à une intelligence plus vive et mature digne d'une personne plus vieille et expérimentée. Cette fille était tout un mélange de bien des contradictions et cela se dénotait également dans ses activités ou ses goûts.
-Non pas tellement. Je ne pense pas aimer un animal plus qu'un autre. Après, j'en trouve certains assez intéressants comme les fourmis par exemple. Hm... On peut dire que j'aime bien les fourmis.
J'étais plutôt admiratif de ces bestioles, que je m'amusais à écraser quand j'étais plus petit. Elles procédaient selon un système particulier qui consistait à agir toutes dans un même ensemble pour un but bien précis. Je les avais observées, longuement, pendant des heures parfois et à la longue j'étais parvenu à déceler leurs habitudes. Leur organisation était vraiment fascinante à tous points de vue comme une immense entreprise grouillante d’ouvrières prêtes à l'emploi, actionnant le rôle bien précis qui leur incombait. Tout ceci dans une osmose parfaite et maîtrisée jusqu'au bout des antennes.
Je fus cependant étonnée qu'elle n'en sache pas plus sur le compte de sa généalogie étant donné que sa famille semblait lui avoir imposé ce sport. Il était surprenant de la part de ma camarade de ne pas avoir creusé le sujet avant que je ne l'aborde, elle si encline à se nourrir davantage de connaissances.
-Oh, d'accord.
J'étais presque déçu de ne pas pouvoir en savoir plus. Mais la suite du programme promettait de neutraliser incessamment sous peu cette légère sensation alors qu'elle se proposait -non non plutôt qu'elle s'imposait- pour m'apprendre « deux ou trois trucs ». A cette énoncée, je tirais une grimace. C'était prévisible à partir du moment même où j'avais répondu que je ne savais pas vraiment me battre. De toute façon si j'avais dit le contraire, elle aurait bien été capable de me demander de nous mesurer l'un à l'autre et je me serais retrouvé par terre en une seconde. J'avais étrangement l'impression que c'était presque le destin qui m'amenait à cette voie qui s'imposait malgré moi : Taichi m'initiant à la culture du combat. Je pouvais évidemment toujours refuser certes mais... Pourquoi pas ? Cela pouvait toujours me servir à l'avenir. Il ne fallait jamais cracher sur une opportunité même si elle n'avait pas vraiment d'intérêt sur l'instant, elle pouvait porter ses fruits plus tard. De toute manière, j'avais la sensation de ne pas avoir trop le choix alors...
-Hm, pourquoi pas. Je te demanderais juste de ne rien me casser.
Toutefois, mon expression changea subitement alors que je venais de percuter de plein fouet la fin de sa phrase. Je tournais vivement le regard dans sa direction, plus pénétrant, sourcils arqués sur ces mots « vampire » et « loup ». Mon esprit fit un grand virage pour mettre soudainement tous les éléments portés à ma connaissance concernant les événements qui assombrissaient la réputation de cette ville. Il était vrai que j'avais visualisé des vidéos surveillances sur le deep web et qu'il m'avait été donné d'en faire mes propres déductions même si je sentais qu'il me manquait bien des éléments pour mettre le doigt dessus. Et voilà qu'elle me parlait de vampire et de loup. Les médias avaient mis en avant une attaque d'un ours mais nous en avions convenus avec mes camarades du web, accès sur l'analyse de multimédias que cette forme qui attaquait les citoyens n'avait en rien l'allure d'un ours. C'était beaucoup plus vif, agressif, rapide et la morphologie ressemblait effectivement à celle d'un loup mais beaucoup plus massif et fort. Ce fut d'autant plus troublant qu'elle assemblait le second terme « vampire » à cette analyse, mystifiant davantage la raison d'être de ces deux protagonistes. En tout cas, cela me titillait bien trop pour faire l'impasse là-dessus, d'autant plus qu'elle semblait si sûre d'elle que c'en devenait suspect. Ces derniers temps, je travaillais pour le compte d'américains qui demandaient à soutirer des informations sur le compte d'un certain Wishmaker. A première vue, il n'était qu'un patron de la pègre qui gonflait ses réseaux sur le territoire et au delà. Toutefois en creusant plus, j'avais détecté des incohérences temporelles et des vides laissés derrière des comptes bancaires ou des achats, sous des noms différents et des comptes diversifiées. Enfin, rien de bien étonnant de la part d'un homme d'affaire visant à travailler sur ce marché noir. Mais là encore, des choses se révélaient anormales, incomplètes et étonnantes pour moi qui avait l'habitude de gérer ce genre de cas. Pour le moment, j'en étais rendu à l'étape où j'attaquais son réseau de manière à me faire repérer en vue d'une rencontre. Je voulais vérifier si mon intuition était la bonne.
Et de là, Taichi me causait de vampires. Peut-être que je m'emballais un peu trop et que mon imagination me rendait cinglé mais cela me démangeait beaucoup pour ignorer cette affirmation bien sérieuse à mon sens.
-Vampire et loup ? C'est à dire ?
Je penchais la tête sur le côté, dans l'attente d'une réponse, fixant intensément l'expression de ma camarade. Qu'est ce que tu voulais dire par là ?
Taichi portait bien ses curiosités dans les différents thèmes de films qu'elle affectionnait. Il y en avait dans tous les genres et sa bibliothèque culturelle devait être déjà pleine à craquer quand bien même elle ne semblait pas s'en satisfaire. La curiosité était une qualité, certes,elle permettait d'élargir ses horizons et de se faire ses propres idées en accentuant son point de vue. Mais quelque chose me disait que dans son cas, cela lui jouerait peut-être également de vilains tours. Elle me demandait même si j'aimais les pandas. De base, je n'étais pas particulièrement fan des animaux en général et son engouement pour cette grosse bête duveteuse digne d'une peluche ne m'étonnait pas tellement de sa part. Elle agissait par moment comme une enfant et ce trait de caractère allait dans la continuité de ses préférences tout comme cette facette pouvait soudainement se heurter à une intelligence plus vive et mature digne d'une personne plus vieille et expérimentée. Cette fille était tout un mélange de bien des contradictions et cela se dénotait également dans ses activités ou ses goûts.
-Non pas tellement. Je ne pense pas aimer un animal plus qu'un autre. Après, j'en trouve certains assez intéressants comme les fourmis par exemple. Hm... On peut dire que j'aime bien les fourmis.
J'étais plutôt admiratif de ces bestioles, que je m'amusais à écraser quand j'étais plus petit. Elles procédaient selon un système particulier qui consistait à agir toutes dans un même ensemble pour un but bien précis. Je les avais observées, longuement, pendant des heures parfois et à la longue j'étais parvenu à déceler leurs habitudes. Leur organisation était vraiment fascinante à tous points de vue comme une immense entreprise grouillante d’ouvrières prêtes à l'emploi, actionnant le rôle bien précis qui leur incombait. Tout ceci dans une osmose parfaite et maîtrisée jusqu'au bout des antennes.
Je fus cependant étonnée qu'elle n'en sache pas plus sur le compte de sa généalogie étant donné que sa famille semblait lui avoir imposé ce sport. Il était surprenant de la part de ma camarade de ne pas avoir creusé le sujet avant que je ne l'aborde, elle si encline à se nourrir davantage de connaissances.
-Oh, d'accord.
J'étais presque déçu de ne pas pouvoir en savoir plus. Mais la suite du programme promettait de neutraliser incessamment sous peu cette légère sensation alors qu'elle se proposait -non non plutôt qu'elle s'imposait- pour m'apprendre « deux ou trois trucs ». A cette énoncée, je tirais une grimace. C'était prévisible à partir du moment même où j'avais répondu que je ne savais pas vraiment me battre. De toute façon si j'avais dit le contraire, elle aurait bien été capable de me demander de nous mesurer l'un à l'autre et je me serais retrouvé par terre en une seconde. J'avais étrangement l'impression que c'était presque le destin qui m'amenait à cette voie qui s'imposait malgré moi : Taichi m'initiant à la culture du combat. Je pouvais évidemment toujours refuser certes mais... Pourquoi pas ? Cela pouvait toujours me servir à l'avenir. Il ne fallait jamais cracher sur une opportunité même si elle n'avait pas vraiment d'intérêt sur l'instant, elle pouvait porter ses fruits plus tard. De toute manière, j'avais la sensation de ne pas avoir trop le choix alors...
-Hm, pourquoi pas. Je te demanderais juste de ne rien me casser.
Toutefois, mon expression changea subitement alors que je venais de percuter de plein fouet la fin de sa phrase. Je tournais vivement le regard dans sa direction, plus pénétrant, sourcils arqués sur ces mots « vampire » et « loup ». Mon esprit fit un grand virage pour mettre soudainement tous les éléments portés à ma connaissance concernant les événements qui assombrissaient la réputation de cette ville. Il était vrai que j'avais visualisé des vidéos surveillances sur le deep web et qu'il m'avait été donné d'en faire mes propres déductions même si je sentais qu'il me manquait bien des éléments pour mettre le doigt dessus. Et voilà qu'elle me parlait de vampire et de loup. Les médias avaient mis en avant une attaque d'un ours mais nous en avions convenus avec mes camarades du web, accès sur l'analyse de multimédias que cette forme qui attaquait les citoyens n'avait en rien l'allure d'un ours. C'était beaucoup plus vif, agressif, rapide et la morphologie ressemblait effectivement à celle d'un loup mais beaucoup plus massif et fort. Ce fut d'autant plus troublant qu'elle assemblait le second terme « vampire » à cette analyse, mystifiant davantage la raison d'être de ces deux protagonistes. En tout cas, cela me titillait bien trop pour faire l'impasse là-dessus, d'autant plus qu'elle semblait si sûre d'elle que c'en devenait suspect. Ces derniers temps, je travaillais pour le compte d'américains qui demandaient à soutirer des informations sur le compte d'un certain Wishmaker. A première vue, il n'était qu'un patron de la pègre qui gonflait ses réseaux sur le territoire et au delà. Toutefois en creusant plus, j'avais détecté des incohérences temporelles et des vides laissés derrière des comptes bancaires ou des achats, sous des noms différents et des comptes diversifiées. Enfin, rien de bien étonnant de la part d'un homme d'affaire visant à travailler sur ce marché noir. Mais là encore, des choses se révélaient anormales, incomplètes et étonnantes pour moi qui avait l'habitude de gérer ce genre de cas. Pour le moment, j'en étais rendu à l'étape où j'attaquais son réseau de manière à me faire repérer en vue d'une rencontre. Je voulais vérifier si mon intuition était la bonne.
Et de là, Taichi me causait de vampires. Peut-être que je m'emballais un peu trop et que mon imagination me rendait cinglé mais cela me démangeait beaucoup pour ignorer cette affirmation bien sérieuse à mon sens.
-Vampire et loup ? C'est à dire ?
Je penchais la tête sur le côté, dans l'attente d'une réponse, fixant intensément l'expression de ma camarade. Qu'est ce que tu voulais dire par là ?
Taichi Tomoe Lizenko#104828#104828#104828#104828#104828#104828#104828
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Lun 5 Oct 2020 - 23:54
Les fourmis ? Mais c’était tout riquiqui comme animal ça ! Il fallait une loupe pour bien les voir, c’était presque pas drôle pour la petite. Pourtant, analytiquement parlant, elle admettait avec facilité que cela collait bien à Nakida-kun. C’était prévisible avec l’affection de son camarade pour le contrôle. L’imprévu, soit il ne connaissait pas, soit il le redoutait, mais il n’avait pas sa place dans le monde de Nakida-kun, comme ces petits arthropodes dans le fond.
Les fourmis formaient des fourmilières dans lesquelles tout était extrêmement régenté et codifié. Chaque individu possédait un rôle et une fonction précise pour l’ensemble de la colonie. Il y a les fourmis soldats, qui ont la tâche de protéger la colonie aussi bien dedans que dehors, avec plus ou moins de succès. Ensuite les fourmis ouvrières qui s’occupent de rapporter de la nourriture et d’aménager les galeries, mais aussi des œufs, des jeunes et de la Reine. Cette dernière fourmi a une fonction qui est uniquement la reproduction pour le maintien de la colonie. En réalité, les fourmis changeaient de fonction, à l’exception de la Reine, selon leur âge. Bien sûr, Taichi savait qu’il y avait des variantes, comme les fourmis esclavagistes ou celles parasites et bien d’autres encore.
« Avoue, tu apprécies les fourmis parce que tout y est sous contrôle. Va falloir que je te montrer comment lâcher prise ! Il faut savoir s’amuser aussi Nakida-kun ! »
Comme toujours les mots ont traversés ses lèvres avec spontanéité. La pensée s’est de suite transformé en parole franche et sans la moindre once d’hésitation. Une part d’elle note la quasi-déception que son camarade a, lorsqu’elle avoue ne pas en savoir plus sur sa généalogie. La petite le taisait, mais elle aurait dû en savoir plus si elle n’avait pas été victime de cette bande de loup et coupé du reste de la communauté sorcière. Cependant, elle devait se l’avouer avec le recul, elle avait de moins en moins envie de tout savoir sur sa famille qui, en un sens, l’avait rejeté.
La grimace que son interlocuteur tire, la fait rire doucement. Un petit rire fluet et discret, ne dérangeant pas le cours le moins du monde. Le demande qu’il ajoutait en acceptant sa proposition n’était en rien de trop. De tout manière, l’adolescente n’avait pas prévu de lui faire mal en l’entrainant. Enfin pas outre la mesure du raisonnable en fait, puisqu’elle avait appris à ses dépends qu’il était bien plus facile de se faire mal seul.
« Promis Nakida-kun ! En revanche, prépare-toi à repousser tes limites physiques ! »
N’y allant jamais par quatre chemins, la sorcière lui annonce ainsi d’emblé qu’il aura des courbatures et des bleues. L’expression faciale de son camarade changea radicalement. La jeune fille pencha alors la tête sur le côté. D’où pouvait provenir un tel changement ? Qu’avait-elle encore dit ou fait, ou pas fait, qui pouvait induire cela ? Son regard, pénétrant et spontanément surpris, la fait rougir de gêne. Elle n’avait pourtant rien dit de stupide, ni d’erroné. Qu’est-ce qui le faisait réagir ainsi ? Si Taichi ne savait pas pertinemment qu’ils étaient au milieu d’un cours, dans un amphithéâtre bondé, elle aurait affirmé qu’il venait de voir quelque chose d’impossible.
Un soupire de soulagement franchis la barrière des lèvres de la plus jeune. Les traits de son visage se détendirent, comme si finalement tout allait bien et était normal. Ce n’était que ça ? Il venait de faire montrer la pression, l’obligée à retracer mentalement la conversation juste pour … cette information banale ? Mais de quelle planète lointaine venait-il ? Incrédule, Taichi l’était un peu. Elle n’osait pas croire que Nakida-kun était passé à travers tous le battage médiatique autour de la vidéo sur le net, et encore moins pour les évènements récents.
« Comment ça « c’est-à-dire » ? Tu n’as pas vu la vidéo où un loup affronte un vampire ? Si on va même jusqu’au fond des légendes, ça devait même être un loup-garou. C’est plus que logique non ? Enfin à condition d’admettre l’évidence de la véracité de la vidéo. Je l’ai analysé, et elle n’est pas un fake. »
L’évidence cherchait à se faire sa place dans les brumes de l’esprit du jeune homme. Taichi Tomoe décide pourtant d’enfoncer le clou, pour évincer directement tout doute possible. Il fallait lui ouvrir les yeux tout de même.
« Nakida-kun, tu est en train de me dire que jamais tu n’as envisager que tout ceci pouvait être vrai ? Je suis certaine que tu passes autant de temps que moi sur le net, que tu as déjà recoupé à mainte reprise les informations disponibles. Je suis seulement arrivée plus rapidement aux conclusions qui s’imposent.
Sérieusement, les rumeurs d’ours géants ou de je ne sais quelle autre bête responsable de toutes ces disparitions et massacres … tu ne les pensais pas vraies ?
Les vampires existent réellement. Je suis même convaincue d’en connaitre un, je n’en ai pas encore la preuve formel. Cependant je le sais au plus profond de moi que j’ai raison. Quand aux loups … enfin loup-garou … ma famille a fait partis de leurs victimes. Alors je te l’affirme, ils sont aussi vrais que toi ou moi.
En fait, il te suffit d’ouvrir les yeux pour ça. Mais … est-ce que tu veux vraiment t’engager sur une voie dont tu ne maîtrises rien ? Toi le maître du contrôle. »
La dernière phrase est prononcée sur le ton de la boutade, rien de méchant ni dans le ton ni dans les mots. Taichi Tomoe le taquine à sa manière, avec son grand sourire et un regard on ne peut plus sérieux et mature.
Invité
Invité
Dim 11 Oct 2020 - 23:03
Elle ne pouvait décemment pas s'empêcher de ramener toutes mes activités à la notion de contrôle. Enfin, je ne pouvais pas ignorer non plus que tout ce que j'avais cité jusque là comme passe temps convergeait dans ce sens, même mon appréciation des fourmis. Effectivement, leur système imposait un cadre bien défini et réglé comme une horloge dans la distribution des rôles ainsi que les tâches. Cette réflexion me fit lâcher un petit rire étouffé.
-Tu as sûrement raison... Peut-être que le sport me permettrait d'extérioriser.
Il n'y avait pas deux minutes, je faisais la moue par rapport à sa proposition et maintenant, elle arrivait presque à me persuader de m'y mettre. Taichi-san était sûrement encore plus fourbe que moi. Mais en analysant cette possibilité de plus, cela se révélait une bonne idée. J'étais tellement habitué à conserver une emprise sur ma propre personne que j'en oubliais presque d'être simplement vivant à force. Mais si je devais me laisser aller à ma frénésie, je ne pourrais pas mesurer les conséquences. C'était comme si je ressentais une bête vivace au fond de moi, étrange et imprévisible, que je devais tenir en laisse. Et pourtant, la contradiction voulait que je ne savais même de quoi j'étais bien capable, je n'en avais qu'une vague idée et j'avais d'emblée conscience que ce serait dépasser les limites à un niveau que je n'osais supposer. Je m'étais donné tellement de mal lors de mon internement à l'hôpital psychiatrique pour me retrouver à nouveau enfermé dans une cage, condamné à suivre des traitements jusqu'à l'obscurité de mes jours. Je tenais à cette image du garçon bien éduqué, instruit et ingénieux. Il me permettait d'exister malgré tout même si la vraie version ne s'en trouvait que bridée. Il me donnait aussi l'avantage de paraître inoffensif et de m'adonner à mes combines savamment et en finesse. Même si cela, ma camarade avait partiellement compris que je n'étais pas totalement entier invitant donc une certaine méfiance à mon égard.
-Je n'ai pas dit que je voulais y laisser ma peau hein... Ménage moi un peu.
Qu'est ce qu'elle allait me faire faire ? Je craignais qu'elle ne se soit emparée de l'idée comme d'une mission à accomplir comme dans un jeu vidéo. Et j'étais persuadé qu'elle y mettrait toute sa volonté pour la remplir... Je préférais encore ne pas y penser sous peine d'être déjà fatigué avant de démarrer.
Mais alors que je venais de l'interroger au sujet de son discours suspect sur les vampires et les lycans, bien qu'elle se soit trouvé désarçonné au premier abord, elle finit vite par se reprendre avec un naturel déconcertant comme si ce qu'elle venait de me dire était aussi logique que l'eau tombait du ciel. Mes cils battirent rapidement alors que mon oreille peinait à croire les mots qui sortaient de sa bouche. Ou plutôt, je me trouvais à mon tour en train de hausser les deux sourcils comme si elle me racontait qu'elle avait dévoré un ours entier tout en décontraction. Mais qu'est ce qu'il se tramait dans sa tête pour en arriver à dire ce genre de choses comme si tout était parfaitement normal ? Non non, cela non plus, je ne souhaitais absolument pas entreprendre de penser à son rythme et à son degré, je risquerais de m'évanouir.
-Tu sais que pour la plupart des gens, ce genre de créatures n'existent que dans les contes alors si tu demandes à une personne de les instaurer dans la réalité, cela devient vite surréaliste et incroyable. Les gens sont conditionnés pour ne pas voir au delà de ce qu'ils veulent voir ou de ce qu'on leur montre.
Pour ma part, il était plutôt dans l'ordre du logique pur et dur qu'une personne tout à fait normale rejette cette possibilité en bloc tout en se moquant au passage. Si Taichi amenait ce genre de propos devant quelqu'un d'autre, son interlocuteur aurait vite fait d'éclater dans un fou rire.
-Mais pour te répondre oui j'ai bien vu la vidéo et j'ai pris le temps d'en tirer mon analyse en concluant que ce n'était évidemment pas un simple animal. Mais je n'aurais pas imaginé poser des qualificatifs comme « loup-garou » ou « vampire » sur les deux personnes qui y figurent... C'était même très loin de mon esprit.
C'était d'autant plus surprenant qu'elle semblait étrangement familière à cet univers, ce qui expliquerait pourquoi elle était aussi convaincue.
-Je vois. Je comprends mieux pourquoi tu trouves cela logique si tu as déjà été exposée à ce... monde. Qu'est ce qui t'a mis le doute sur ce potentiel vampire ? Pour ma part cela reste inédit, je ne suis pas accoutumé à cette réalité d'où mon scepticisme actuel.
Je fronçais des sourcils en songeant que finalement, mon intuition n'était pas si mauvaise simplement je n'avais pas du tout pensé à ce qu'elle racontait. C'était encore assez loin de ma vision du monde et je n'étais pas certain de pouvoir la digérer de suite. J'étais du genre à vouloir trouver des preuves tangibles et d'en faire l'expérience avant de conclure. Mais je ne pus décemment pas m'empêcher de pouffer alors qu'elle avait l'air d'un maître du jeu qui me lançait un défi de taille. C'était vraiment trop comique même dans une situation comme celle-ci.
-J'ai beau être un maniaque, cela n'empêche pas la curiosité. Bien au contraire, je suis même plutôt enclin à découvrir. Alors je reste prêt pour passer le rideau sur un autre monde cher maître du jeu. Je prendrais soin d'incliner ma perception vers une ouverture plus large. D'ailleurs...Tant que nous y sommes, est-ce que tu aurais d'autres conseils susceptibles de pouvoir m'aider à aiguiser ma vue ? Peut-être aurais-tu même d'autres connaissances portées sur le surnaturel ?
Je posais ma joue sur la paume de ma main tout en la regardant de mes yeux curieux. C'était assez bluffant de constater que je me sentais à peu près normal à cet instant mais derrière mon crâne, je ne pouvais pas ignorer ce petit murmure qui me poussait à prendre ces données au sérieux pour permettre peut-être prochainement... Une piqûre d'adrénaline qui ne manquerait pas de me sentir moins mourant dans un système qui m'incitait à me tenir tranquille. Cette voix qui s'exaltait plus par frénésie que par raison finalement, avide de sensations plutôt que de logique. Dans ces cas là, j'avais parfois l'impression d'être scindé en deux.
-Tu as sûrement raison... Peut-être que le sport me permettrait d'extérioriser.
Il n'y avait pas deux minutes, je faisais la moue par rapport à sa proposition et maintenant, elle arrivait presque à me persuader de m'y mettre. Taichi-san était sûrement encore plus fourbe que moi. Mais en analysant cette possibilité de plus, cela se révélait une bonne idée. J'étais tellement habitué à conserver une emprise sur ma propre personne que j'en oubliais presque d'être simplement vivant à force. Mais si je devais me laisser aller à ma frénésie, je ne pourrais pas mesurer les conséquences. C'était comme si je ressentais une bête vivace au fond de moi, étrange et imprévisible, que je devais tenir en laisse. Et pourtant, la contradiction voulait que je ne savais même de quoi j'étais bien capable, je n'en avais qu'une vague idée et j'avais d'emblée conscience que ce serait dépasser les limites à un niveau que je n'osais supposer. Je m'étais donné tellement de mal lors de mon internement à l'hôpital psychiatrique pour me retrouver à nouveau enfermé dans une cage, condamné à suivre des traitements jusqu'à l'obscurité de mes jours. Je tenais à cette image du garçon bien éduqué, instruit et ingénieux. Il me permettait d'exister malgré tout même si la vraie version ne s'en trouvait que bridée. Il me donnait aussi l'avantage de paraître inoffensif et de m'adonner à mes combines savamment et en finesse. Même si cela, ma camarade avait partiellement compris que je n'étais pas totalement entier invitant donc une certaine méfiance à mon égard.
-Je n'ai pas dit que je voulais y laisser ma peau hein... Ménage moi un peu.
Qu'est ce qu'elle allait me faire faire ? Je craignais qu'elle ne se soit emparée de l'idée comme d'une mission à accomplir comme dans un jeu vidéo. Et j'étais persuadé qu'elle y mettrait toute sa volonté pour la remplir... Je préférais encore ne pas y penser sous peine d'être déjà fatigué avant de démarrer.
Mais alors que je venais de l'interroger au sujet de son discours suspect sur les vampires et les lycans, bien qu'elle se soit trouvé désarçonné au premier abord, elle finit vite par se reprendre avec un naturel déconcertant comme si ce qu'elle venait de me dire était aussi logique que l'eau tombait du ciel. Mes cils battirent rapidement alors que mon oreille peinait à croire les mots qui sortaient de sa bouche. Ou plutôt, je me trouvais à mon tour en train de hausser les deux sourcils comme si elle me racontait qu'elle avait dévoré un ours entier tout en décontraction. Mais qu'est ce qu'il se tramait dans sa tête pour en arriver à dire ce genre de choses comme si tout était parfaitement normal ? Non non, cela non plus, je ne souhaitais absolument pas entreprendre de penser à son rythme et à son degré, je risquerais de m'évanouir.
-Tu sais que pour la plupart des gens, ce genre de créatures n'existent que dans les contes alors si tu demandes à une personne de les instaurer dans la réalité, cela devient vite surréaliste et incroyable. Les gens sont conditionnés pour ne pas voir au delà de ce qu'ils veulent voir ou de ce qu'on leur montre.
Pour ma part, il était plutôt dans l'ordre du logique pur et dur qu'une personne tout à fait normale rejette cette possibilité en bloc tout en se moquant au passage. Si Taichi amenait ce genre de propos devant quelqu'un d'autre, son interlocuteur aurait vite fait d'éclater dans un fou rire.
-Mais pour te répondre oui j'ai bien vu la vidéo et j'ai pris le temps d'en tirer mon analyse en concluant que ce n'était évidemment pas un simple animal. Mais je n'aurais pas imaginé poser des qualificatifs comme « loup-garou » ou « vampire » sur les deux personnes qui y figurent... C'était même très loin de mon esprit.
C'était d'autant plus surprenant qu'elle semblait étrangement familière à cet univers, ce qui expliquerait pourquoi elle était aussi convaincue.
-Je vois. Je comprends mieux pourquoi tu trouves cela logique si tu as déjà été exposée à ce... monde. Qu'est ce qui t'a mis le doute sur ce potentiel vampire ? Pour ma part cela reste inédit, je ne suis pas accoutumé à cette réalité d'où mon scepticisme actuel.
Je fronçais des sourcils en songeant que finalement, mon intuition n'était pas si mauvaise simplement je n'avais pas du tout pensé à ce qu'elle racontait. C'était encore assez loin de ma vision du monde et je n'étais pas certain de pouvoir la digérer de suite. J'étais du genre à vouloir trouver des preuves tangibles et d'en faire l'expérience avant de conclure. Mais je ne pus décemment pas m'empêcher de pouffer alors qu'elle avait l'air d'un maître du jeu qui me lançait un défi de taille. C'était vraiment trop comique même dans une situation comme celle-ci.
-J'ai beau être un maniaque, cela n'empêche pas la curiosité. Bien au contraire, je suis même plutôt enclin à découvrir. Alors je reste prêt pour passer le rideau sur un autre monde cher maître du jeu. Je prendrais soin d'incliner ma perception vers une ouverture plus large. D'ailleurs...Tant que nous y sommes, est-ce que tu aurais d'autres conseils susceptibles de pouvoir m'aider à aiguiser ma vue ? Peut-être aurais-tu même d'autres connaissances portées sur le surnaturel ?
Je posais ma joue sur la paume de ma main tout en la regardant de mes yeux curieux. C'était assez bluffant de constater que je me sentais à peu près normal à cet instant mais derrière mon crâne, je ne pouvais pas ignorer ce petit murmure qui me poussait à prendre ces données au sérieux pour permettre peut-être prochainement... Une piqûre d'adrénaline qui ne manquerait pas de me sentir moins mourant dans un système qui m'incitait à me tenir tranquille. Cette voix qui s'exaltait plus par frénésie que par raison finalement, avide de sensations plutôt que de logique. Dans ces cas là, j'avais parfois l'impression d'être scindé en deux.
Taichi Tomoe Lizenko#105049#105049#105049#105049#105049#105049#105049
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Mar 10 Nov 2020 - 0:05
Oh ça Taichi Tomoe en avait pleinement conscience que la plus part des gens étaient bien trop étriqué d’esprit pour envisager que ce qu’ils ne voient pas puisse exister quand même. La réaction de Nakida-kun ne rassurait pas spécialement la jeune fille. Tout d’abord parce qu’il persistait dans l’idée qu’il n’avait même pas envisager, un seul instant, que cette hypothèse puisse en être une. Où était donc passé son esprit scientifique ? Sa curiosité ? C’était ça aussi la science, admettre qu’une chose dont on ignorait l’existence pouvait être réelle. Après tout, si on partait du principe que puisqu’on ne connaissait pas, ou ne voyait pas, l’objet en question, alors il n’existait pas … Pourquoi diable les humains se prenaient-ils donc la tête à chercher de la vie sur d’autres planètes ?
Pas … accoutumé … à cette réalité ? Parce qu’il pensait réellement qu’elle l’était ? Ce n’est pas parce qu’elle était une sorcière que les vampires et les loups-garous lui étaient familiés ! Qu’est-ce que c’était que ce raccourcies hâtif ? L’adolescente s’interroge sur le fait de devoir potentiellement lui faire un mini cours sur ce en quoi il peut croire et qui pourtant n’est pas forcément visible. Rien que l’idée lui tire un soupire. Finalement, son camarde était bien dans la bonne section … Parce qu’il ne suffisait pas d’avoir des faits en sciences pour progresser, il fallait aussi innover, imaginer pour le faire.
Des conseils pour l’aider à aiguiser sa vue ? Changer de lunette peut-être ? Mais son esprit souligne qu’elle n’est ni ophtalmologue, ni opticienne. Elle ne peut donc rien pour modifier ses rétines.
« Pour ta vue … un bon ophtalmologiste ? Je n’ai pas de lunette, donc je ne sais pas ce que tu peux faire pour mieux y voir. »
Son cerveau se rend compte qu’il ne parlait pas au sens propre, mais au sens figuré. Qu’importe. Taichi Tomoe pour cette fois n‘en avait cure.
« Tu sais … j’ai conscience que la majorité des gens ont une vision étriquée et très limitée. Cependant … je ne pensais pas que tu pouvais flirter avec cette vision. Ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas visible qu’elle n’existe nécessairement pas.
Sinon explique-moi à quoi cela sert-il de chercher de la vie sur d’autres planètes, puisque rien ne prouve qu’il existe une autre forme de vie que nous ? »
L’adolescente prend quelques notes sur son ordinateur, le temps de laisser l’information monter jusqu’aux neurones de son voisin de cours.
« En outre, comme l’a si justement dit Sir Arthur Conan Doyle, ‘Lorsque vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité.’. Je ne suis pas plus familière que toi avec le surnaturel. En revanche, j’admets que même si c’est hautement improbable, il n’est pas impossible que les vampires et les loups-garous puissent exister. Je suis seulement très ouverte d’esprit.
En outre, à quoi pourrait servir des Hunters comme les Chevaliers des Ombres si ce n’est pour chasser des vampires comme ils le disent ? Tu penses vraiment qu’on ferait appel à eux pour chasser l’ours ou le loup local ? Il y a les pompiers, certain sont spécialisés pour cela, ou encore les trappeurs. »
Pour la première fois depuis son soupire, l’adolescente pose son regard sur le visage de Nakida-kun. Il s’appuie sur la paume de sa main, une lueur dans le regard. Lueur que la jeune sorcière n’interprète pas, non pas parce qu’elle ne la comprend pas, mais plus parce qu’elle n’en a pas envie. Il est curieux, mais bloqué dans son carcan, elle a peur qu’il ne puisse pas appréhender la situation dans sa globalité. Néanmoins elle souhaite ardemment l’y aider pour qu’il puisse satisfaire entièrement sa curiosité.
Taichi a bien conscience qu’en tant que sorcière, ayant survécu à une attaque de lycans, elle n’a pas besoin de preuves. Mais comment en fournir à Nakida-kun, puisqu’elle n’a que des déductions déduites de faits ?
« Ecoute … reprenons les choses dans l’ordre. Est-ce que tu admets qu’on n’est pas forcément seul comme être vivant sur cette planète ? Si oui, tu acceptes d’imaginer qu’il peut exister des personnes, différentes de nous, même si tu ignores leur existence n’est-ce pas ? »
Les hochements de tête qu’il lui offre, elle les prend pour une acceptation. Taichi déteste agir ainsi, surtout qu’elle sait qu’il est loin d’être un imbécile fini. Pourtant là, elle sent confusément que c’est nécessaire. Son esprit se garde bien de relever la perte de temps que cela implique. Parfois il faut savoir en perdre pour en gagner plus tard, Nakida-kun est intelligent, il suffit de lui montrer la voie et puisqu’il est curieux … normalement il devrait pouvoir admettre l’impensable. Ouvrant son navigateur internet, elle cherche la vidéo virale et la lance, la mettant sur pause au bon time code montrant la ‘bête’.
« Par rapport aux évènements récents en ville maintenant. Tu as reconnu que la vidéo n’était pas un fake. A partir de là, on peut tirer des hypothèses sur ce qui est visible.
On voit une forme bestiale ici, d’un prime abord on pourrait penser à un gros loup non ? Maintenant regarde, si on prend les dimensions de cette bête, et qu’on les compare à celles maximales d’un loup de la région.
Oui je détourne le logiciel de reconnaissance faciale de la police, je sais. Cependant ce n’est plus vraiment le même logiciel puisque je l’ai bidouiller pour qu’il inclus la reconnaissance morphologique des animaux au sens large. Mais passons, ce n’est pas le sujet.
Tu vois le pourcentage de différence qui sort entre les deux images ? Il est bien trop grand pour que cette hypothèse puisse être valide.
Donc on en formule une nouvelle, puisque ce n’est pas un loup, pourquoi pas un ours ? On refait la même manipulation, et une nouvelle fois on voit que le pourcentage de différence est trop élevé. Cette nouvelle hypothèse n’est donc pas plus valide que la précédente.
On peut aussi envisager une espèce non native d’ici, mais il n’y a pas énormément d’animaux ayant ce genre de gabarit, même parmi les non natif. Un animal échappé du zoo ? Possible mais aucun n’aurait cette stature.
A partir de maintenant, on peut s’aventurer dans un territoire inconnu. Puisqu’on vient d’éliminer tout ce qui pouvait être possible. Il ne reste donc que l’impossible. On peut suppose qu’il s’agit d’un Yokaï non ? On compare donc son allure et sa forme, à toutes celles connues et imaginées des Yokaïs. J’utilise ce site, parce qu’il recense la quasi-totalité des représentations graphiques et permet des comparaisons avec une image externe. »
Joignant le geste à la parole, elle ouvre le dit site et après une capture d’écran de la bête, l’insert pour comparaison. Comparaison, qui comme la première fois qu’elle l’a fait, revient négative.
« Tu vois, ce n’est pas un Yokaï. Notre quatrième hypothèse est donc erronée elle aussi. On peut donc regardé du côté des légendes continentales, notamment celles d’Europe centrale et de l’Est. Là on a la mention des vampires et des loups-garous. Et là, on trouve des similitudes avec les descriptions des loups-garous, ou lycans.
Alors, je te le concède ce n’est pas un match parfait non plus, mais c’est ce qu’il y a de plus proche en terme de description et de carrure. Donc même si c’est improbable, c’est très certainement la vérité.
Est-ce que mon raisonnement te semble plus logique et concret ? Je ne dis pas que c’est l’unique explication, juste que c’est la plus vraisemblable par rapport aux éléments que l’on possède. C’est pour ça que j’ai pensé à un vampire, d’après les mythes ils sont les ennemis des loups-garous. Les deux races étant, théoriquement, mortelles l’une pour l’autres. »
Sa démonstration terminée, la petite sorcière regarde avec attention son interlocuteur. Il avait parlé de quoi plutôt déjà ? Sa mémoire ramène sur le devant sa phrase. D’autres connaissances portées sur le surnaturel et passer le rideau sur un autre monde. Que pouvait-elle lui dire de plus que ce dont les légendes, contes et mythes parlent ? De toute façon, c’est bien connu les sorciers n’existent pas. Ou plus depuis la chasse aux sorcières de Salem.
« Pour ce qui est de mes connaissances sur le surnaturel, j’ai bien peur de te décevoir. Tout ce que j’ai pu apprendre je le tiens de livre que j’ai lu, de sites internet, d’émissions sur le paranormal ou bien de quelques conférences auxquelles j’ai assisté.
En gros, les experts s’accordent sur quelques points, notamment sur l’existence des vampires, lycans et fantômes. Ils pensent qu’ils vivent parmi nous, sans que nous le sachions. Encore pour les lycans … passe, ça peut se tenir., c’est tiré par les cheveux mais … mais puisque ma famille a été décidé par un groupe d’entre eux ça se tient. Un groupe ou une meute ? On dit une meute pour un groupe de loup mais ce ne sont pas que des loups. Qu’en penses-tu ?
En revanche pour les vampires, j’suis moins convaincue. De ce que racontes les légendes, ils craignent le soleil, donc se balader au milieu des humains je vois mal comment. Après qui à part eux peut rivaliser avec un loup-garou ?
Si on accepte ça … les vampires résisteraient peut-être au soleil. J’ai du mal à croire, mais bon après tout, on n’est plus à une bizarrerie près, n’est-ce pas Nakida-kun ? »
Invité
Invité
Mar 10 Nov 2020 - 18:36
Je haussais un sourcil alors qu’elle me conseillait d’aller voir un professionnel pour la vue. Non, ce n’était pas une moquerie mais bien une incompréhension de sa part qui a mon air, finissait par se dissiper. Je ne rebondissais pas dessus, préférant écouter la suite. Je soupçonnais dans sa réflexion, une légère déception mais je n’en avais que faire. Si j’avais la fibre imaginative, j’étais aussi quelqu’un qui se basait sur des faits et qui les exploitaient pour en arriver à une conclusion tangible. Tout comme je manœuvrais actuellement pour attirer un élément qui titillait ma curiosité ces derniers temps : Tibalt Wishmaker. En soi, au tout début, cela se révélait un simple challenge pour arriver à récolter le plus d’informations possibles à son sujet dans le but de me faire un trou dans le monde de la pègre à des fins peu esthétiques. Mais au fur et à mesure, mon enquête s’était transformée en une sorte d’obsession, de cet instinct qui flaire une piste qu’il ne comprenait pas encore mais qui ne tarderait pas à crever un abcès encore entier. Je n’en étais encore qu’aux préparations et déposais soigneusement des balises pour lui envoyer des signaux sans pour autant en laisser assez pour me faire repérer. Mais ce n’était qu’une question de temps avant de passer la vitesse supérieure. Rien que d’y songer, des fourmillements vinrent parcourir mes doigts crispés autour de mon crayon. Mais l’heure était à la leçon de la part de ma camarade alors que je ne l’avais écouté que distraitement jusqu’à ce qu’elle commence son monologue en mentionnant ce cher Doyle avec la petite citation qui allait bien avec. Mon esprit reprit donc le chemin de la concentration, posant seulement mon menton sur ma paume tout en la jaugeant avec une certaine intensité. Mais toujours d’un point de vue très terre à terre, il y avait bien de ces fanatiques qui partaient à la chasse aux démons au nom d’un Dieu qu’ils n’avaient jamais vu. Quelle différence avec les Chevaliers des Ombres ? En quoi étaient-ils plus crédibles ? Réponse : leur organisation était reconnue. Ainsi, même le maire avait fait appel à leurs services plutôt qu’à des pompiers, par exemple, comme le mentionnait Taichi.
Elle me proposait par la suite de tout reprendre dans l’ordre. Elle était si bien partie que je n’osais pas l’interrompre, seulement lui donner l’affirmative à son questionnement d’un hochement de tête bref. Il m’était toujours apparu comme curieux, de toute évidence, d’être les seuls êtres vivants -en mettant de côté les animaux ou même les extraterrestres. J’attendais donc qu’elle m’explique la vie alors qu’elle pianotait sur son clavier de ses petits doigts pour me montrer un arrêt sur image sur la fameuse vidéo qui retournait la ville. Je passais totalement outre ses sursauts de manipulation informatique, ne m’intéressant seulement qu’au raisonnement. Pas besoin de se justifier avec moi. En tout cas, cela s’avérait plutôt pratique comme outil de comparaison même si je n’en voyais pas réellement l’usage dans mon quotidien. Enfin soit. L’hypothèse du loup, de l’ours ou autre animal exotique ne tenait pas la roue -c’était seulement ce qu’il fallait en déduire. Et tout naturellement, la deuxième expérimentation tira sur ce qui touchait aux traditions nippones, le Yokai, ce qui ne tenait pas plus la route en vue de son logiciel de comparaison. Puis elle passait à l’étape supérieure, en élargissant les dimensions géographiques en transfert sur les légendes classiques qui pouvaient s’y confondre. Traduction : les loups-garous.
Mon regard s’allongea ensuite dans sa direction, n’exprimant aucune réaction particulière, ne laissant que la réflexion mijoter dans mon esprit. C’était déjà plus concret pour un esprit comme le mien, même si cela ne représentait pas la seule perspective, elle restait plausible. Quant aux vampires… Et bien ce point-là restait encore flou bien que les légendes invoquaient qu’il s’agit bien du rival naturel du loup-garou. Enfin, cela passait encore parce qu’elle adressait ses théories à mon intention, si elle avait osé faire cette démonstration à quelqu’un de disons, moins ouvert ou moins intelligent, on lui aurait éclaté de rire au nez.
-C’est plus net, oui.
Evidemment, son raisonnement tirait ses sources de sa culture générale et de ses inclinations pour le goût du surnaturel. Mais il y avait également cette histoire avec sa famille, bien que je n’en connaissais pas toute la trame. Alors, pourquoi pas.
-Pour ma part, un loup-garou est un homme ou une femme qui possède les caractéristiques d’un loup comme son instinct, ses sens et son apparence lors de sa transformation. Alors un loup-garou pourrait tout à fait avoir l’esprit de meute, comme pas du tout. Cette espèce a aussi un aspect humain donc elle doit disposer de son libre arbitre, comme toi ou moi.
Ce qui me paraissait logique. Mais sa réflexion suivante me fit froncer des sourcils.
-Les vampires… Les histoires leur accordent bien plusieurs caractéristiques qui parfois sont contradictoires, arrangées à la sauce de l’auteur selon sa propre perception ou imagination. Mais dans le cas présent, comme tu le dis, si un vampire peut affronter un loup-garou, il pourrait tout aussi bien résister au soleil. Ou peut-être seulement une variété. Après tout, les humains sont tous différents que ce soient dans les facultés intellectuelles et physiologiques, entre autres déterminants. Alors on peut penser que certains vampires ou loup-garous sont plus résistants ou plus forts que d’autres. Cela ne me semble pas si étrange même si je ne saurais te citer les raisons.
Cette conversation par contre, elle l’était. Mais c’était plutôt agréable et prenant alors je n’allais pas m’en plaindre. Cela me plaisait bien de refaire le monde et m’excitait assez. J’étais sur le chemin pour en découvrir les mystères et j’étais enchanté que quelqu’un m’y accompagne, surtout une personne comme ma camarade avec l’esprit ouvert même si cela semblerait décalé pour beaucoup.
-D’ailleurs, si ça se trouve, si ces créatures se dissimulent parmi nous, peut-être même qu’ils en existent d’autres et qu’il ne s’agit que d’un bref aperçu de la réalité cachée à notre gouverne. Tu imagines ? Ce serait véritablement gran-dio-se.
Elle me proposait par la suite de tout reprendre dans l’ordre. Elle était si bien partie que je n’osais pas l’interrompre, seulement lui donner l’affirmative à son questionnement d’un hochement de tête bref. Il m’était toujours apparu comme curieux, de toute évidence, d’être les seuls êtres vivants -en mettant de côté les animaux ou même les extraterrestres. J’attendais donc qu’elle m’explique la vie alors qu’elle pianotait sur son clavier de ses petits doigts pour me montrer un arrêt sur image sur la fameuse vidéo qui retournait la ville. Je passais totalement outre ses sursauts de manipulation informatique, ne m’intéressant seulement qu’au raisonnement. Pas besoin de se justifier avec moi. En tout cas, cela s’avérait plutôt pratique comme outil de comparaison même si je n’en voyais pas réellement l’usage dans mon quotidien. Enfin soit. L’hypothèse du loup, de l’ours ou autre animal exotique ne tenait pas la roue -c’était seulement ce qu’il fallait en déduire. Et tout naturellement, la deuxième expérimentation tira sur ce qui touchait aux traditions nippones, le Yokai, ce qui ne tenait pas plus la route en vue de son logiciel de comparaison. Puis elle passait à l’étape supérieure, en élargissant les dimensions géographiques en transfert sur les légendes classiques qui pouvaient s’y confondre. Traduction : les loups-garous.
Mon regard s’allongea ensuite dans sa direction, n’exprimant aucune réaction particulière, ne laissant que la réflexion mijoter dans mon esprit. C’était déjà plus concret pour un esprit comme le mien, même si cela ne représentait pas la seule perspective, elle restait plausible. Quant aux vampires… Et bien ce point-là restait encore flou bien que les légendes invoquaient qu’il s’agit bien du rival naturel du loup-garou. Enfin, cela passait encore parce qu’elle adressait ses théories à mon intention, si elle avait osé faire cette démonstration à quelqu’un de disons, moins ouvert ou moins intelligent, on lui aurait éclaté de rire au nez.
-C’est plus net, oui.
Evidemment, son raisonnement tirait ses sources de sa culture générale et de ses inclinations pour le goût du surnaturel. Mais il y avait également cette histoire avec sa famille, bien que je n’en connaissais pas toute la trame. Alors, pourquoi pas.
-Pour ma part, un loup-garou est un homme ou une femme qui possède les caractéristiques d’un loup comme son instinct, ses sens et son apparence lors de sa transformation. Alors un loup-garou pourrait tout à fait avoir l’esprit de meute, comme pas du tout. Cette espèce a aussi un aspect humain donc elle doit disposer de son libre arbitre, comme toi ou moi.
Ce qui me paraissait logique. Mais sa réflexion suivante me fit froncer des sourcils.
-Les vampires… Les histoires leur accordent bien plusieurs caractéristiques qui parfois sont contradictoires, arrangées à la sauce de l’auteur selon sa propre perception ou imagination. Mais dans le cas présent, comme tu le dis, si un vampire peut affronter un loup-garou, il pourrait tout aussi bien résister au soleil. Ou peut-être seulement une variété. Après tout, les humains sont tous différents que ce soient dans les facultés intellectuelles et physiologiques, entre autres déterminants. Alors on peut penser que certains vampires ou loup-garous sont plus résistants ou plus forts que d’autres. Cela ne me semble pas si étrange même si je ne saurais te citer les raisons.
Cette conversation par contre, elle l’était. Mais c’était plutôt agréable et prenant alors je n’allais pas m’en plaindre. Cela me plaisait bien de refaire le monde et m’excitait assez. J’étais sur le chemin pour en découvrir les mystères et j’étais enchanté que quelqu’un m’y accompagne, surtout une personne comme ma camarade avec l’esprit ouvert même si cela semblerait décalé pour beaucoup.
-D’ailleurs, si ça se trouve, si ces créatures se dissimulent parmi nous, peut-être même qu’ils en existent d’autres et qu’il ne s’agit que d’un bref aperçu de la réalité cachée à notre gouverne. Tu imagines ? Ce serait véritablement gran-dio-se.
Taichi Tomoe Lizenko#105109#105109#105109#105109#105109#105109#105109
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
Nombre de messages : 293
Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
Lun 30 Nov 2020 - 23:45
Taichi Tomoe est rassurée lorsque Nakida-kun lui confirme que son raisonnement est enfin plus clair pour son esprit. La discussion se poursuit donc logiquement sur l’appellation d’un groupe de loup-garou. L’adolescente hoche la tête, elle est d’accord sur le fait que finalement les dénominations groupe et meute peuvent toutes les deux fonctionner, puisque la composante humaine du lycan va forcément influencer son rapport à ces congénères mais aussi aux autres.
« Tu dois avoir raison Nakida-kun. La composante humaine du loup-garou aura un impact sur ses relations inter, intra et extra-meute. Difficile de déterminer, de ce fait, le terme adéquat. Et je n’irai pas poser la question à l’une de ces boule de poils, bien trop risqué. »
Un aveu complétant de manière très neutre celui qu’elle a fait peu avant sur la mort des siens. Sur ce point précis, à l’exception de Sofu, tous l’ont toujours prise pour une folle. Taichi voulait bien admettre qu’une enfant d’à peine 7 ans tenant ces propos n’était tout simplement pas crédible pour les adultes. Encore moins lorsqu’on ne retrouve que des traces de sang sur le sol et aucun corps. La petite chasse rapidement les souvenirs qui menacent de revenir sur le devant de la scène. Ce n’est ni le moment, et encore moins le lieux pour se rappeler de cette funeste soirée. Paradoxalement l’une des meilleurs et la pire de sa courte existence.
Son esprit rattrape rapidement le flux de réflexion que son camarade partage avec elle. Envisager des variétés de vampire ? Saugrenu comme idée, mais absolument pas dénuée d’intérêt. C’est même totalement à creuser dans les faits. Une superbe hypothèse de travail, qui allait les mener où seul les Kamis pouvaient le savoir !
« Tu veux dire … comme pour les fruits ou le riz ? Tu penses que les vampires peuvent être classé selon différentes catégories, comme on classe les piments selon leur piquant ? Mais ça serait tellement épique ! Ca voudrait dire qu’on pourrait codifier les relations inter-vampires ! Parce qu’on peut dans ce cas supposer qu’il peut y avoir des liens familiaux, mais aussi hiérarchiques entre eux. Peut-être lié effectivement à la capacité de résistance au soleil. On peut alors émettre les deux hypothèses suivantes : soit les plus vulnérables sont en haut de l’échelle sociale, soit ils sont en bas. »
L’enthousiasme dont elle fait d’un preuve pourrait déstabiliser plus d’une personne, mais la petite sorcière pense que Nakida-kun commence doucement à s’y habituer. Non pas qu’il ne réagit pas, mais il réagit moins, ce qui est un premier pas non négligeable vers la normalité entre eux deux … Bien que la petite soit parfaitement consciente qu’ils ne rentent ni l’un, ni l’autre dans la normalité de la société.
Une alerte mentale et interne oblige Taichi Tomoe à conserver son enthousiasme mais plus qu’en façade. Il fallait la jouer fine. Bien sûr qu’il existait d’autres races se dissimulant parmi les humains pour mieux se cacher. Mais ça il n’était pas question d’aller sur ce terrain, et encore plus inenvisageable de mentionner les sorciers. Mieux valait bifurquer de suite selon les critères de la petite. Et elle savait parfaitement à quoi elle pouvait faire allusion, sans prendre trop de risques.
« Mais tellement ! On peut envisager absolument tout, ou quasiment ! Pourquoi pas des humains pouvant se transformer en n’importe quel animal juste parce qu’il le désir ? Tu imagines ? J’adorerai tellement pouvoir devenir n’importe quoi comme ça en claquait des doigts !
Néanmoins cette hypothèse peut aussi nous faire penser que les pires monstres aussi existeraient dans l’absolu. Après tout rien ne prouve qu’ils ne pourraient pas dissimuler leur nature véritable. Je pense à tous les bestiaires des mythologies européennes, asiatiques et nordiques. Tout est possible !
Et si c’est le cas … je crois que j’aimerai pouvoir rencontrer un vrai Kami. Ca serait tellement enrichissant de pouvoir discuter avec eux ! Tu te représentes la somme phénoménale de connaissance qu’ils doivent posséder ? Ca fait tellement rêver ! De quoi étancher temporairement ma curiosité et la tienne non ? »
Sa bonne humeur est tout sauf feinte, malgré une réellement vigilance accru sur les idées potentielles de Nakida-kun. L’adolescente sourit largement à son camarade et lui tire légèrement la langue comme une enfant. Une enfant que dans le fond, Taichi sait être encore. Et au plus grand dam de ses professeurs … elle n’a pas envie de grandir pour autant !
« Tu sais quoi Nakida-kun ? J’suis vraiment contente que tu sois venu me parler aujourd’hui. J’suis convaincue qu’on va trop bien s’amuser ensemble ! »
De bon ou de mauvais augure, cette phrase ne laisse rien présager. Pourtant pour la petite sorcière, il y aura un avant et un après cette rencontre. Parce qu’au fond d’elle, ça lui fait terriblement du bien de savoir ne pas être totalement unique, et de pouvoir parler de sujet sans jugement autre que celui de la logique et de la frontière de la curiosité … Si frontière il y a, ce dont Taichi Tomoe réfute l’existence.
Contenu sponsorisé
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- Le secret de trop [PV Eiko & Shinji Tsukishima] (20/06/2018)
- Un plan qui marche un peu trop bien | feat Taichi & Farah | EVENT | 17.07.2018
- Deux blonds sont sur un toit... On croirait le début d'une blague. [pv Raiden] (16/07/2018)
- Pas d'internet, mais les cours continuent ! [ouvert] (02/07/2018)
- Un Chat noir, deux Chats noirs, trois Chats noirs... (10/01/2018)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|