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Invité
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Mer 9 Sep 2020 - 12:55
Onze jours seulement que le club était ouvert et nous avions déjà au moins plus d’une trentaine de plainte venant d’habitants frustrés et aigri voulant préserver le patrimoine et la bienséance de ce quartier. C’était un petit élan de puritanisme bien mal venu alors qu’il y avait des love hôtels et des établissements... plus spécialisés encore dans la culture nippone. Mais onze jours avaient suffi à nous propulser comme un lieu de référence pour les jeunes gens, les cadres et employés fatigués, les peoples et idoles locales en mal de sensations fortes et de renommée. Nous avions créé l’événement lors de l’ouverture et maintenant on venait tous les soirs pour vivre une expérience nouvelle. Nous avions déjà varié trois fois la thématique du lieu aussi bien en termes de musique que de décoration pure.
Plus le temps passait depuis mon arrivé en ville quelques mois auparavant plus j’asseyais mon emprise sur la région à différents niveaux. Les Yakuzas pour la plupart sont fiers et ne démordent pas encore. Certaines familles ont plié l’échine, mais d’autres reste sur la même ligne de conduite ancestrale. Un nom sort du lot, Hirano, comme une sorte de vieille famille locale. Si elle pliait, ce serait le domino idéal pour que tous les autres suivent. A voir ce qu’ils font dans le coin ceux-là. Mais cela ne m’empêche pas maintenant de contrôler pratiquement la moitié du monde criminel local.
Je savourais ce lancement des plus réussi en recevant encore des doléances venant de petites frappes voulant travailler pour moi ou des âmes perdues qui voulaient que je leur rende service. La rumeur commençait déjà à prendre et dans le monde criminel, les choses vont vite. Savoir à qui il faut s’adresser pour qu’un problème n’en soit plus un est un avantage considérable dans les affaires. Cela m’attirerait évidemment le regard des autorités, mais sans preuves, point d’accusations.
C’est au plus fort de la nuit et de la fête que vint me voir l’un de mes hommes de main pour me dire qu’une personne voulait me voir. Encore. Sur le coup je déclinais la proposition et lui dit de transmettre que je n’avais plus de temps à consacrer à des gens sans intérêt pour moi. Lilith était surement à l’ouvrage, se délectant de quelques plaisirs charnels divers demandés par la clientèle et en profitait pour se nourrir un peu sur chaque homme venant à elle. Mais j’avais grande hâte de passer le reste de la nuit en sa compagnie, du haut de ce perchoir privé de la seconde balustrade. Les joies de concevoir cet endroit sur le modèle d’un opéra en quelques sorte. Le premier étage de la boite était ouvert, mais pour le VIP, mais le second était constitué de petites alcôves, au nombre de trois seulement dont la mienne, donnant une vue plus imprenable encore tout en étant plus intime pour recevoir en petit comité à l’abri des oreilles indiscrètes.
Il ne fallut pas longtemps pour que mon homme de main me signale que les gardes à l’entrée disaient que la personne insistait, que c’était une question de business et qu’il n’était pas un petit plaisantin. Je me tournais vers lui du coin de l’œil tout en le faisant luire comme un brasier.
Tibalt ▬ très bien. Dis leurs de le faire monter ici. Dis-je de mon accent si caractéristique teinté de nonchalance en plus.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 10 Sep 2020 - 20:30
Ca faisait déjà un petit moment que je l'avais ressenti sans arriver à mettre le doigt dessus. Mais de plus en plus, les receleurs avec qui je travaillais habituellement me tiraient la tronche, m'inventant des excuses comme « désolé Foxy, ta marchandise n'intéresse pas » « ah désolé Foxy, je vais devoir réduire les commandes » « désolé Foxy, c'est la crise pour tout le monde » Blablabla ! Ils me plantaient tous un par un et si ça continuait ainsi, je me voyais déjà au chômage. Évidemment, j'avais bien quelques courses particulières à effectuer mais sans mon réseau de receleurs, c'était une partie de mes affaires qui se noyaient. C'était intoooolérable ! Alors j'avais fini par me montrer moins indulgent et si je n'étais pas particulièrement friand de l'idée de balancer des menaces, ça s'avérait plutôt pratique par moment.
Je collais le talon de mon pied contre le mur à côté de la tête de Gummy, qui gérait les transactions entre mes interlocuteurs et moi-même pour favoriser l'échange. Je le connaissais depuis un petit moment déjà et il était certain qu'il aurait des informations à me donner pour expliquer cette espèce de barrière qui s'immisçait entre les collaborateurs et mon labeur.
-Gummy, Gummy... soufflais-je d'un ton las, je sais quand tu mens. N'insiste pas où tu vas me fâcher.
L'homme en question se mit à ricaner alors je n'eus pas d'autres choix que de lui flanquer un violent coup de talon dans la tronche qui le poussa sur le côté. Désinvolte, il se redressa alors en me crachant dessus. Ah les hommes et leurs manières, tout un monde. Je sortis donc un mouchoir blanc de l'une de mes poches et me baissa à sa hauteur pour venir lui retirer du sang au coin de la bouche en tapotant tout doucement. Pourtant, il ne bougeait pas.
-Nous sommes amis, non ? Et les amis font en sorte que leur relation se passe bien, n'est-ce pas ?
J'étais un type plutôt chouette, sympa et franchement, méga cool. Mais qu'on se moque de moi sur mon propre terrain, ça m'hérissait le poil. Et en ce moment, j'étais loin d'être jovial ou patient. Mes soeurs étaient grandes maintenant. Il était évident que Yumi était toute désignée pour reprendre le flambeau de la famille Atsushi. Elle avait la poigne de notre mère et la noblesse de notre père, sans parler du fait qu'elle demeurait plus responsable que moi. Mais en tant qu'aîné, je me doutais bien que mes parents ne me laisseraient pas aussi facilement chasser ce statut qui me revenait. Mes autres sœurs menaient leur vie simplement et mon frère aussi, bien qu'encore jeune. Les sœurs de Mike aussi avaient bien évolué. Toutefois, il y avait encore des factures à payer, des études à anticiper, des passes à régler, des partenariats à gérer avec la pègre qui demandait de l'argent et moi, j'avais mon honneur à maintenir en tant qu'expert de mon domaine. Hors de question de me laisser dépasser par la situation.
-Big Daddy T.
Mon sourcil se releva.
-Quoi ?
-Big Daddy T. Il paie grassement les receleurs pour qu'ils n'acceptent que des produits provenant de voleurs dans ses petits papiers. C'est rien de perso, juste du business.
-Mais pourquuuuoi tu me l'as pas dit plus tôt !
Je me mis à gesticuler dans tous les sens en maugréant.
-J'pensais que tu cognais comme une fillette donc j'ai voulu tester. Mais en fait, ça fait mal. T'es chaud quand tu t'y mets ha ha ha !
Apparemment, ça l'amusait de me faire perdre mon temps. Mais une question se posait.
-Et c'est qui ce gars ?
-Avant de te répondre, tu peux me laisser ton mouchoir ?
-Oh oui c'est cadeau garde le.
-Merci. C'est un black qu'est arrivé y'a pas longtemps en ville de je ne sais où et qui fout le boxon un peu partout depuis qu'il a décidé d'asservir la pègre locale. Moi perso, je m'en fous du moment que j'ai mon oseille. Mais si tu veux, j'peux te dire où le trouver.
Encore un étranger pour fourrer son nez dans nos plantes vertes. Décidément, qu'est ce qui se passait ici ? Et pourquoi ici ? Je rapprochais mon nez près du sien, tout attentif à ses mots.
-Le Hell's Night. Là-bas, tu le trouveras.
Ca ne me disait rien qui vaille mais apparemment, cet inconnu ne me laissait pas vraiment le choix. De toute façon, tout ce qu'il me fallait c'était d'être validé par ses petits soins. J'étais un peu du même avis que Gummy, tant que je me faisais payer et que je ne devais rien à personne, ça me convenait amplement. J'espérais juste qu'il ne me demanderait pas une part d'intérêt. Enfin, apparemment la tranquillité avait un prix bien plus élevé qu'on ne le pensait de nos jours. Franchement, comme si j'avais que ça à faire ! Je le remerciais donc pour me détourner de la ruelle dans laquelle je le laissais et me dirigea vers cet endroit. Bon je ne savais pas vraiment où j'allais mais j'avais bien une petite idée du milieu tout désigné pour un malfrat. Comment j'avais pu ne pas y faire attention ? Bah ! Faut dire que j'avais été occupé aussi. Les mains dans les poches, je trottinais dans les rues animées, passant de quartiers en quartiers pour terminer dans celui que je connaissais le mieux.
Finalement, c'était pas bien compliqué. Je poussais un sifflement admiratif devant cette façade de luxe qui claquait la patate ! En rouge et nooooir.
-Et baaaah dis donc ! Bon, où est-ce qu'on prend un ticket pour rentrer ?
Je me glissais parmi la foule, tournant et contournant ces gentes dames et damoiseaux dans la file d'attente dans des petits sauts légers et des glissades mesurées. Mais sur le point de passer le pallier, je me heurtais à un mur d'au moins un mètre quatre-vingt. Enfin plutôt un torse pour être précis. Avec des gros bras qui faisaient trois fois les miens. Le pire dans tout ça, c'était qu'il n'était pas tout seul.
-Messieurs bonjour. J'aimerais parler à Dig Baggy P.
Les types hauts comme des montagnes se regardèrent dans le blanc des yeux jusqu'à ce que l'un d'eux ne vienne me choper par le veston. C'était pas très poli ça. Mais on ne s'attendait pas à de la douceur de la part d'un ours. Son visage se rapprocha dangereusement du mien, exigeant des explications rien qu'à son expression sombre.
-En fait, pour tout vous dire... Parce que je SENS que je peux vous faire confiance, je suis là pour le business. Je sais que j'en n'ai pas l'air mais je dois parler à votre boss, c'est important.
Apparemment le gars semblait plutôt mitigé et franchement, loin de moi l'envie de lui en tenir rigueur.
-Nakego-san allez, soyez cool.
Ses sourcils se froncèrent cette fois-ci, étonné.
-C'est bien ce qui est écrit sur votre carte d'identité non ? Enfin une fausse carte d'identité.
Je lui mettais ses papiers sous le nez, négligemment rangés dans ses poches arrières de pantalon.
-Faites moi confiance, en vrai je suis doué.
Finalement, même si ses traits ne desserraient pas, il finit par me relâcher sans prendre la peine de me poser au sol et d'un signe de tête à un autre homme posté plus loin dans le couloir, il donna l'ordre de demander l'avis du patron tout en croisant les bras de nouveau devant moi en me bloquant le passage. Je me mis donc à soupirer bruyamment, faisant hurler une foule en délire derrière moi qui attendait depuis un moment déjà. La drogue, ça attendra. Mais je n'eus pas besoin de patienter bien longtemps. Boooon, apparemment le boss avait donné le signal. Super ! J'emboîtais donc le pas au gentleman chargé de me conduire et j'en profitais pour observer un peu l'endroit. C'était kitch mais c'était plutôt pas mal.
-C'EST SYMPA ICI ! Hurlais-je pour me faire entendre.
Le type ne prit pas la peine de me répondre, à part dans un roulement d'yeux blasé et nous finissions par emprunter un escalier pour monter à l'étage. C'était déjà plus calme par là, je devinais donc que le parrain devait être dans le coin. Et j'avais vu juste. Mon hôte se dirigea plus loin et se pencha à l'oreille du maître des lieux, lui intimant «si ce merdeux vous emmerde, appelez moi, même si pour moi il a juste l'air d'être un rigolo ». Ah bah merci ! Je n'ai même pas eu le temps de me présenter qu'il me refaisait le portrait. Je me mis à râler avant qu'il ne fasse le signe d'approcher pour me poser à côté de lui. Hm, plutôt confort ce fauteuil en vrai. J'y passerais bien la nuit.
-Wouuuaw vous ne lésinez vraiment pas sur le mobilier non plus !
Je me tortillais dans mon nouveau siège en m'avachissant dedans.
-Vous savez sans vouloir vous offenser, je ne savais pas qui vous étiez avant que votre influence fasse barrière à mon ouvrage.
Je me redressais pour reprendre une attitude plus sérieuse.
-Mais je dois bien avouer que vous me mettez une bien belle épine dans le pied, d'où la raison de ma présence ici d'ailleurs. J'aimerais donc en discuter avec vous.
Je ne savais pas tellement à qui j'avais affaire mais rien que dans le regard, je soulevais que ce ne devait pas être un enfant de cœur. J'espérais seulement en finir rapidement.
Je collais le talon de mon pied contre le mur à côté de la tête de Gummy, qui gérait les transactions entre mes interlocuteurs et moi-même pour favoriser l'échange. Je le connaissais depuis un petit moment déjà et il était certain qu'il aurait des informations à me donner pour expliquer cette espèce de barrière qui s'immisçait entre les collaborateurs et mon labeur.
-Gummy, Gummy... soufflais-je d'un ton las, je sais quand tu mens. N'insiste pas où tu vas me fâcher.
L'homme en question se mit à ricaner alors je n'eus pas d'autres choix que de lui flanquer un violent coup de talon dans la tronche qui le poussa sur le côté. Désinvolte, il se redressa alors en me crachant dessus. Ah les hommes et leurs manières, tout un monde. Je sortis donc un mouchoir blanc de l'une de mes poches et me baissa à sa hauteur pour venir lui retirer du sang au coin de la bouche en tapotant tout doucement. Pourtant, il ne bougeait pas.
-Nous sommes amis, non ? Et les amis font en sorte que leur relation se passe bien, n'est-ce pas ?
J'étais un type plutôt chouette, sympa et franchement, méga cool. Mais qu'on se moque de moi sur mon propre terrain, ça m'hérissait le poil. Et en ce moment, j'étais loin d'être jovial ou patient. Mes soeurs étaient grandes maintenant. Il était évident que Yumi était toute désignée pour reprendre le flambeau de la famille Atsushi. Elle avait la poigne de notre mère et la noblesse de notre père, sans parler du fait qu'elle demeurait plus responsable que moi. Mais en tant qu'aîné, je me doutais bien que mes parents ne me laisseraient pas aussi facilement chasser ce statut qui me revenait. Mes autres sœurs menaient leur vie simplement et mon frère aussi, bien qu'encore jeune. Les sœurs de Mike aussi avaient bien évolué. Toutefois, il y avait encore des factures à payer, des études à anticiper, des passes à régler, des partenariats à gérer avec la pègre qui demandait de l'argent et moi, j'avais mon honneur à maintenir en tant qu'expert de mon domaine. Hors de question de me laisser dépasser par la situation.
-Big Daddy T.
Mon sourcil se releva.
-Quoi ?
-Big Daddy T. Il paie grassement les receleurs pour qu'ils n'acceptent que des produits provenant de voleurs dans ses petits papiers. C'est rien de perso, juste du business.
-Mais pourquuuuoi tu me l'as pas dit plus tôt !
Je me mis à gesticuler dans tous les sens en maugréant.
-J'pensais que tu cognais comme une fillette donc j'ai voulu tester. Mais en fait, ça fait mal. T'es chaud quand tu t'y mets ha ha ha !
Apparemment, ça l'amusait de me faire perdre mon temps. Mais une question se posait.
-Et c'est qui ce gars ?
-Avant de te répondre, tu peux me laisser ton mouchoir ?
-Oh oui c'est cadeau garde le.
-Merci. C'est un black qu'est arrivé y'a pas longtemps en ville de je ne sais où et qui fout le boxon un peu partout depuis qu'il a décidé d'asservir la pègre locale. Moi perso, je m'en fous du moment que j'ai mon oseille. Mais si tu veux, j'peux te dire où le trouver.
Encore un étranger pour fourrer son nez dans nos plantes vertes. Décidément, qu'est ce qui se passait ici ? Et pourquoi ici ? Je rapprochais mon nez près du sien, tout attentif à ses mots.
-Le Hell's Night. Là-bas, tu le trouveras.
Ca ne me disait rien qui vaille mais apparemment, cet inconnu ne me laissait pas vraiment le choix. De toute façon, tout ce qu'il me fallait c'était d'être validé par ses petits soins. J'étais un peu du même avis que Gummy, tant que je me faisais payer et que je ne devais rien à personne, ça me convenait amplement. J'espérais juste qu'il ne me demanderait pas une part d'intérêt. Enfin, apparemment la tranquillité avait un prix bien plus élevé qu'on ne le pensait de nos jours. Franchement, comme si j'avais que ça à faire ! Je le remerciais donc pour me détourner de la ruelle dans laquelle je le laissais et me dirigea vers cet endroit. Bon je ne savais pas vraiment où j'allais mais j'avais bien une petite idée du milieu tout désigné pour un malfrat. Comment j'avais pu ne pas y faire attention ? Bah ! Faut dire que j'avais été occupé aussi. Les mains dans les poches, je trottinais dans les rues animées, passant de quartiers en quartiers pour terminer dans celui que je connaissais le mieux.
Finalement, c'était pas bien compliqué. Je poussais un sifflement admiratif devant cette façade de luxe qui claquait la patate ! En rouge et nooooir.
-Et baaaah dis donc ! Bon, où est-ce qu'on prend un ticket pour rentrer ?
Je me glissais parmi la foule, tournant et contournant ces gentes dames et damoiseaux dans la file d'attente dans des petits sauts légers et des glissades mesurées. Mais sur le point de passer le pallier, je me heurtais à un mur d'au moins un mètre quatre-vingt. Enfin plutôt un torse pour être précis. Avec des gros bras qui faisaient trois fois les miens. Le pire dans tout ça, c'était qu'il n'était pas tout seul.
-Messieurs bonjour. J'aimerais parler à Dig Baggy P.
Les types hauts comme des montagnes se regardèrent dans le blanc des yeux jusqu'à ce que l'un d'eux ne vienne me choper par le veston. C'était pas très poli ça. Mais on ne s'attendait pas à de la douceur de la part d'un ours. Son visage se rapprocha dangereusement du mien, exigeant des explications rien qu'à son expression sombre.
-En fait, pour tout vous dire... Parce que je SENS que je peux vous faire confiance, je suis là pour le business. Je sais que j'en n'ai pas l'air mais je dois parler à votre boss, c'est important.
Apparemment le gars semblait plutôt mitigé et franchement, loin de moi l'envie de lui en tenir rigueur.
-Nakego-san allez, soyez cool.
Ses sourcils se froncèrent cette fois-ci, étonné.
-C'est bien ce qui est écrit sur votre carte d'identité non ? Enfin une fausse carte d'identité.
Je lui mettais ses papiers sous le nez, négligemment rangés dans ses poches arrières de pantalon.
-Faites moi confiance, en vrai je suis doué.
Finalement, même si ses traits ne desserraient pas, il finit par me relâcher sans prendre la peine de me poser au sol et d'un signe de tête à un autre homme posté plus loin dans le couloir, il donna l'ordre de demander l'avis du patron tout en croisant les bras de nouveau devant moi en me bloquant le passage. Je me mis donc à soupirer bruyamment, faisant hurler une foule en délire derrière moi qui attendait depuis un moment déjà. La drogue, ça attendra. Mais je n'eus pas besoin de patienter bien longtemps. Boooon, apparemment le boss avait donné le signal. Super ! J'emboîtais donc le pas au gentleman chargé de me conduire et j'en profitais pour observer un peu l'endroit. C'était kitch mais c'était plutôt pas mal.
-C'EST SYMPA ICI ! Hurlais-je pour me faire entendre.
Le type ne prit pas la peine de me répondre, à part dans un roulement d'yeux blasé et nous finissions par emprunter un escalier pour monter à l'étage. C'était déjà plus calme par là, je devinais donc que le parrain devait être dans le coin. Et j'avais vu juste. Mon hôte se dirigea plus loin et se pencha à l'oreille du maître des lieux, lui intimant «si ce merdeux vous emmerde, appelez moi, même si pour moi il a juste l'air d'être un rigolo ». Ah bah merci ! Je n'ai même pas eu le temps de me présenter qu'il me refaisait le portrait. Je me mis à râler avant qu'il ne fasse le signe d'approcher pour me poser à côté de lui. Hm, plutôt confort ce fauteuil en vrai. J'y passerais bien la nuit.
-Wouuuaw vous ne lésinez vraiment pas sur le mobilier non plus !
Je me tortillais dans mon nouveau siège en m'avachissant dedans.
-Vous savez sans vouloir vous offenser, je ne savais pas qui vous étiez avant que votre influence fasse barrière à mon ouvrage.
Je me redressais pour reprendre une attitude plus sérieuse.
-Mais je dois bien avouer que vous me mettez une bien belle épine dans le pied, d'où la raison de ma présence ici d'ailleurs. J'aimerais donc en discuter avec vous.
Je ne savais pas tellement à qui j'avais affaire mais rien que dans le regard, je soulevais que ce ne devait pas être un enfant de cœur. J'espérais seulement en finir rapidement.
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Ven 11 Sep 2020 - 12:02
Ce soir, la fête était plongée sous le signe de l’électro, un style de musique qui ne me faisait pas vraiment vibrer il fallait bien l’admettre. Toutefois, j’appréciais d’observer de mon perchoir les mortels plongés dans la pénombre, éclairés par une lumière blafarde de néons de différentes couleurs. Les japonais sont très demandeurs de ce genre de musique, je l’avais bien vu avec la différence d’affluence les deux autres soirées sur cette thématique qui avaient précédé celle-ci. Ce soir plus encore, nous battions des records d’affluence en raison de ma volonté de faire venir un DJ apprécié à Tokyo. L’électro japonaise avait son propre style. Ce n’était toujours ma cam, mais après tout, je ne fais qu’offrir aux gens ce qu’ils demandent.
Ces frêles créatures se secouaient frénétiquement en contrebas, en sueur, assourdis, embués, plus rien ne les empêchait de faire ce dont ils avaient envie ici. C’était même plutôt encouragé. C’était à leurs risques et périls avec la loi, mais mes employés étaient parfaitement rôdés à exercices. La plupart de mes serveurs et serveuses étaient des pickpockets, agiles de leurs doigts et encore plus dans l’art de faire voyager les objets discrètement de main en main et disparaître s’il y avait une descente. Ce soir était une soirée des plus rentable à tout point de vue donc.
Enfin on m’amenait celui qui se montrait donc si insistant et perturbateur à l’entrée des escaliers conduisant jusqu’ici. L’index au niveau de la jonction de ma tempe et de mon sourcil gauche, le reste des doigts à quatre-vingt-dix degrés, majeur sur mes lèvres, je le regardais s’assoir dans un fauteuil posté en arrière de la balustrade, clairement utilisé pour les invités surprises.
On pouvait dire une chose c’est qu’il n’avait pas la langue dans sa poche celui-là. Je me laissais aller dans un certain rictus avant de lui répondre d’un japonais peu expert, teinté de mon accent toujours caractéristique de ce personnage inventé.
Tibalt ▬ Avez-vous besoin de voir et de savoir ce qu’est l’air pour respirer ? Ah ahah..Voilà donc quel était le but de ce petit en venant ici. Il voulait pouvoir bosser tranquillement et ne le pouvait plus à cause de ma présence. Il est vrai qu’en faisant en sorte de faire affaire dans tous les domaines avec la criminalité de la région, j’en avais chatouillé plus d’un. Le problème était sans doute en plus de ça la différence de potentiel financier. C’était un tel dumping que c’était aussi facile que de voler sa sucette à un bébé.
Je tendis mon verre nonchalamment dans le vide tout en me redressant bien droit dans mon fauteuil pour que mon homme de main me resserve.
Tibalt ▬ Pour un autochtone, vous ne portez pas de tatouages ostensibles, vous êtes plutôt propre sur vous et vous n’avez pas l’air bien dangereux... je dirais donc que vous n’êtes ni un Yakuza, ni un dealer de rue et encore moins un tueur à gage ou un trafiquant d’humain... Je me risquerais à dire que ce qui vous embête c’est de ne plus pouvoir vendre vos rapines aux receleurs les plus offrants d’ordinaires... je me trompe ?J’esquissais un large sourire satisfait de mon analyse avant de siroter une lamper de mon breuvage. En plus de deux milles ans, j’avais tellement appris des humains, et en l’espèce d’un seul siècle tellement domestiqué le crime organisé qu’il m’était facile de procéder par élimination. J’étais persuadé de tomber juste.
Etilya sur DK RPG
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Ven 11 Sep 2020 - 22:00
Je n'étais pas particulièrement fan de cette ambiance. Même si je savais les citoyens japonais friands de ce genre de musiques, je m'en lassais assez vite. Mais c'était plutôt intéressant d'être perché sur cet immense balcon. On pouvait y apercevoir tout ce beau monde se trémousser au rythme du son. Malgré moi, je me mis presque à bouger la tête sur les impulsions qu'offraient la cadence musicale. J'avais plutôt le rythme dans la peau quand même il fallait bien l'admettre ! Mais je n'en perdais pas pour autant l'attention que je portais à cet homme qui sirotait tranquillement sa boisson. D'ailleurs, la moindre des choses n'était-elle pas d'offrir au moins un verre même à un invité intrusif comme moi ? J'étais un peu déçu.
Toutefois, on pouvait dire qu'il ne manquait pas d'humour ce type ! A tel point qu'il me fit éclater de rire.
-Très juste très juste ! Vous avez le sens de la répartie !
Je n'étais pas non plus dupe pour autant. Bizarrement, je percevais comme une forme de menace dans l'écho de cette comparaison sarcastique. Avait-il utilisé cette remarque parce qu'elle lui était venue naturellement à l'esprit ou bien s'en faisait-il l'objet de sa boutade ? Se comparait-il à cet élément de l'air, formulé à travers une image signifiant qu'il pouvait désormais étouffer n'importe qui de par son influence ? Je ne travaillais qu'en étroite collaboration avec la pègre locale et même si mes usages se profilaient au delà du territoire que représente cette petite bourgade sans succès jusque là, je n'avais pas encore entendu parler de lui. En tout cas, il ne m'inspirait pas confiance ce bonhomme. Je jetais un coup d'oeil en coin dans sa direction. Il avait l'air exactement là où il devait être. En hauteur, au dessus de la foule. Ma présence ne le ravissait pas mais ne semblait pas l'importuner non plus. Autant poursuivre sur ce terrain neutre, même si son analyse à mon sujet me tira un sourire malicieux. Il voyait à travers les vêtements ? Il fallait dire que j'étais vêtu de la tête aux pieds, sans parler de mes bandages aux bras et à la nuque qui servaient très justement à ce que chaque centimètre de ma peau soit couverte pour cacher mes brûlures. Ce détail ne pouvait échapper à personne.
-Disons que je possède des tatouages originaux mais ils ne sont pas très beaux à voir. Mais je vous remercie du compliment, j'essaie effectivement de prendre soin de mon... Apparence. Comme à peu près tout le monde d'une manière ou d'une autre au fond. J'évite de m'y fier, on peut toujours avoir des surprises. Une fois j'ai croisé une femme qui se faisait passer pour une boulangère et croyez moi bien qu'elle maniait bien mieux le flingue que la baguette !
Il ne devait pas être inconnu à cette façon qu'avait les individus de porter des masques pour faire paraître ce qu'ils n'étaient pas au fond. Moi-même j'en faisais la pratique à travers mon statut de voleur qui impliquait devoir me mouvoir bien souvent dans des foules diverses et variées. Moi d'autant plus en tant que changelin. L'apparence était une arme et il fallait l'utiliser pour mener son but. Mais ce fut assez amusant qu'il mentionne directement la notion de danger et donc de menace dans sa brève analyse. Ce gars là ne devait pas faire dans la dentelle pour en venir à ce point précis et devait lui importer grandement pour son commerce. Chance pour lui, je n'étais pas directement quelqu'un qui pouvait nuire à ses affaires mais de sa bouche, j'avais l'impression d'un soudain manque d'intérêt et de désinvolture. Fort heureusement, je n'avais pas l'égo gonflé comme un ballon et les impressions que je dégageais me glissaient dessus comme de l'eau sur la peau. Enfin, en règle générale parce qu'il me fallait bien être crédible dans certaines circonstances pour parvenir à mes fins. Néanmoins, chaque individu à son échelle pouvait représenter une menace pour quelqu'un ou quelque chose à l'échelle de l'existence, même avec un impact minimum. Mais ce n'était que de la philosophie et à ce stade de la conversation, je me doutais bien qu'il ne me parlait pas de ça mais plutôt de son marché. Inutile de partir dans un débat !
-Tout est relatif dans la notion de danger. Mais si vous sous entendez que je ne suis pas un danger par rapport à votre business ou vous-même, vous avez évidemment raison. En tout cas vous avez l'intuition juste. Je suis un voleur professionnel qui souhaite seulement répondre aux caprices de ses clients et vendre ses trophées aux plus offrants. Les circonstances actuelles font déjà que ce n'est pas évident avec toutes ces troupes à tous coins de rue et sans parler de tous ces nouveaux mécanismes de sécurité qui me font une belle jambe. Mais je ne travaille que pour mes propres comptes et tout ce que je veux c'est simplement être tranquille en exerçant mon métier comme d'habitude.
Tout m'indiquait que de son côté, son ambition devait être d'une autre dimension plus dévorante. Je me demandais en quoi les gens trouvaient satisfaction à obtenir toujours plus de pouvoir. Personnellement, je trouvais ça juste fatiguant ! Peut-être qu'aux yeux de ces types, ou même au regard de cet homme à côté de moi, je n'étais qu'une petite mouche insignifiante qui se contentait de virevolter dans sa vie en se complaisant dans son métier mais franchement, moi, ça me plaisait. J'étais doué pour ça et pas autre chose. Peu de personnes pouvait se vanter de s'établir à mon niveau. Mon seul point faible était effectivement de procéder seul, chose qui me limitait si je voulais m'orienter sur des plus gros projets. Déjà parce que j'aimais établir mes propres règles et ensuite, parce que ça incombait davantage de risques. Peut-être qu'un jour, j'y songerais si jamais l'opportunité se présentait. Mais ce sera moi qui dirigera sinon salut la compagnie ! Enfin en attendant, j'avais encore un problème à régler : obtenir mon passeport dans les petits papiers de monsieur Dig... ? Big, ah voilà c'était ça, Big Daddy T. Il faudrait que j'imprime à l'avenir.
-Je suppose que vous aurez vos exigences alors allez-y, je suis prêt !
Je me tournais vivement vers lui avec des grands yeux. A mon avis, j'allais devoir passer par la case « fais tes preuves gamin ». Ralalala, j'avais l'impression de passer un entretien d'embauche comme un écolier, c'était vraiment la plaie.
Toutefois, on pouvait dire qu'il ne manquait pas d'humour ce type ! A tel point qu'il me fit éclater de rire.
-Très juste très juste ! Vous avez le sens de la répartie !
Je n'étais pas non plus dupe pour autant. Bizarrement, je percevais comme une forme de menace dans l'écho de cette comparaison sarcastique. Avait-il utilisé cette remarque parce qu'elle lui était venue naturellement à l'esprit ou bien s'en faisait-il l'objet de sa boutade ? Se comparait-il à cet élément de l'air, formulé à travers une image signifiant qu'il pouvait désormais étouffer n'importe qui de par son influence ? Je ne travaillais qu'en étroite collaboration avec la pègre locale et même si mes usages se profilaient au delà du territoire que représente cette petite bourgade sans succès jusque là, je n'avais pas encore entendu parler de lui. En tout cas, il ne m'inspirait pas confiance ce bonhomme. Je jetais un coup d'oeil en coin dans sa direction. Il avait l'air exactement là où il devait être. En hauteur, au dessus de la foule. Ma présence ne le ravissait pas mais ne semblait pas l'importuner non plus. Autant poursuivre sur ce terrain neutre, même si son analyse à mon sujet me tira un sourire malicieux. Il voyait à travers les vêtements ? Il fallait dire que j'étais vêtu de la tête aux pieds, sans parler de mes bandages aux bras et à la nuque qui servaient très justement à ce que chaque centimètre de ma peau soit couverte pour cacher mes brûlures. Ce détail ne pouvait échapper à personne.
-Disons que je possède des tatouages originaux mais ils ne sont pas très beaux à voir. Mais je vous remercie du compliment, j'essaie effectivement de prendre soin de mon... Apparence. Comme à peu près tout le monde d'une manière ou d'une autre au fond. J'évite de m'y fier, on peut toujours avoir des surprises. Une fois j'ai croisé une femme qui se faisait passer pour une boulangère et croyez moi bien qu'elle maniait bien mieux le flingue que la baguette !
Il ne devait pas être inconnu à cette façon qu'avait les individus de porter des masques pour faire paraître ce qu'ils n'étaient pas au fond. Moi-même j'en faisais la pratique à travers mon statut de voleur qui impliquait devoir me mouvoir bien souvent dans des foules diverses et variées. Moi d'autant plus en tant que changelin. L'apparence était une arme et il fallait l'utiliser pour mener son but. Mais ce fut assez amusant qu'il mentionne directement la notion de danger et donc de menace dans sa brève analyse. Ce gars là ne devait pas faire dans la dentelle pour en venir à ce point précis et devait lui importer grandement pour son commerce. Chance pour lui, je n'étais pas directement quelqu'un qui pouvait nuire à ses affaires mais de sa bouche, j'avais l'impression d'un soudain manque d'intérêt et de désinvolture. Fort heureusement, je n'avais pas l'égo gonflé comme un ballon et les impressions que je dégageais me glissaient dessus comme de l'eau sur la peau. Enfin, en règle générale parce qu'il me fallait bien être crédible dans certaines circonstances pour parvenir à mes fins. Néanmoins, chaque individu à son échelle pouvait représenter une menace pour quelqu'un ou quelque chose à l'échelle de l'existence, même avec un impact minimum. Mais ce n'était que de la philosophie et à ce stade de la conversation, je me doutais bien qu'il ne me parlait pas de ça mais plutôt de son marché. Inutile de partir dans un débat !
-Tout est relatif dans la notion de danger. Mais si vous sous entendez que je ne suis pas un danger par rapport à votre business ou vous-même, vous avez évidemment raison. En tout cas vous avez l'intuition juste. Je suis un voleur professionnel qui souhaite seulement répondre aux caprices de ses clients et vendre ses trophées aux plus offrants. Les circonstances actuelles font déjà que ce n'est pas évident avec toutes ces troupes à tous coins de rue et sans parler de tous ces nouveaux mécanismes de sécurité qui me font une belle jambe. Mais je ne travaille que pour mes propres comptes et tout ce que je veux c'est simplement être tranquille en exerçant mon métier comme d'habitude.
Tout m'indiquait que de son côté, son ambition devait être d'une autre dimension plus dévorante. Je me demandais en quoi les gens trouvaient satisfaction à obtenir toujours plus de pouvoir. Personnellement, je trouvais ça juste fatiguant ! Peut-être qu'aux yeux de ces types, ou même au regard de cet homme à côté de moi, je n'étais qu'une petite mouche insignifiante qui se contentait de virevolter dans sa vie en se complaisant dans son métier mais franchement, moi, ça me plaisait. J'étais doué pour ça et pas autre chose. Peu de personnes pouvait se vanter de s'établir à mon niveau. Mon seul point faible était effectivement de procéder seul, chose qui me limitait si je voulais m'orienter sur des plus gros projets. Déjà parce que j'aimais établir mes propres règles et ensuite, parce que ça incombait davantage de risques. Peut-être qu'un jour, j'y songerais si jamais l'opportunité se présentait. Mais ce sera moi qui dirigera sinon salut la compagnie ! Enfin en attendant, j'avais encore un problème à régler : obtenir mon passeport dans les petits papiers de monsieur Dig... ? Big, ah voilà c'était ça, Big Daddy T. Il faudrait que j'imprime à l'avenir.
-Je suppose que vous aurez vos exigences alors allez-y, je suis prêt !
Je me tournais vivement vers lui avec des grands yeux. A mon avis, j'allais devoir passer par la case « fais tes preuves gamin ». Ralalala, j'avais l'impression de passer un entretien d'embauche comme un écolier, c'était vraiment la plaie.
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Sam 12 Sep 2020 - 13:43
Ce petit était intéressant. C’était une crevette qui cachait bien son jeu c’est évident et bien qu’il décelât sans aucun doute dans ma boutade le véritable sens caché de celle-ci, il demeurait stoïque. Est-ce qu’il avait peur de moi ? Sûrement pas. Avait-il tort de ne pas me craindre ? Indubitablement oui. Mais il ne me connaissait pas encore, alors quoi de plus étonnant après tout ? Il apprendra à me craindre, voilà tout. C’est ainsi que cela se passera, comme toujours. Il restera fier et droit dans ses bottes sûrement, ne serait-ce que pour préserver les apparences, mais il apprendra à me craindre...
Je l’écoutais me dire qu’il souhaitait juste pouvoir travailler comme avant, qu’il ne travaillait que pour lui et lui-seul. C’était très louable comme attitude et je respecte énormément cet état d’esprit. Vraiment. Mais ce n’est pas comme ça que fonctionne le monde, loin de là même. Il fallait qu’il comprenne que dans l’océan, les plus gros poissons font la loi sur les petit, mais qu’il y a toujours au-dessus d’eux le couperet d’un être supérieur qui peut les pécher malgré tout.
Ce petit avait l’air plein de conviction et peut-être même de talent, allez savoir. Mais j’avais maintenant une emprise sur la région et beaucoup de monde aimait à manger dans le creux de ma main pour être plus serein. Travailler pour moi, c’était bénéficier également des meilleurs avocats possibles et imaginable, le genre à vous faire sortir d’un poste de police en moins d’une heure s’il n’y a pas d’inculpation. Evidemment que beaucoup ici se sont mis au pas à mon arrivée.
Je posais mon verre à l’endroit prévu à cet effet à côté de mon fauteuil à la suite de sa demande.
Je l’écoutais me dire qu’il souhaitait juste pouvoir travailler comme avant, qu’il ne travaillait que pour lui et lui-seul. C’était très louable comme attitude et je respecte énormément cet état d’esprit. Vraiment. Mais ce n’est pas comme ça que fonctionne le monde, loin de là même. Il fallait qu’il comprenne que dans l’océan, les plus gros poissons font la loi sur les petit, mais qu’il y a toujours au-dessus d’eux le couperet d’un être supérieur qui peut les pécher malgré tout.
Ce petit avait l’air plein de conviction et peut-être même de talent, allez savoir. Mais j’avais maintenant une emprise sur la région et beaucoup de monde aimait à manger dans le creux de ma main pour être plus serein. Travailler pour moi, c’était bénéficier également des meilleurs avocats possibles et imaginable, le genre à vous faire sortir d’un poste de police en moins d’une heure s’il n’y a pas d’inculpation. Evidemment que beaucoup ici se sont mis au pas à mon arrivée.
Je posais mon verre à l’endroit prévu à cet effet à côté de mon fauteuil à la suite de sa demande.
Tibalt ▬ Ahah. Je vois bien que mes affaires ne sont pas les vôtres, mais en quoi vos problèmes pour travailler devraient m’intéresser ?Je repris mon verre d’un geste détaché et ample. Des gars comme lui j’envoyais des dizaines. Il y avait eu jusque-là une baisse significative de la criminalité au Japon, mais avec les années et le désespoir, c’était en train de revenir à grand pas. L’économie n’était pas toujours bonne et du jour au lendemain on pouvait se retrouver dans une situation très précaire. Je me nourrissais totalement de la déchéance des gens, d’autant plus lorsqu’ils passaient de l’autre côté de la loi.
Qu’on se le dise. La seule raison pour laquelle vous êtes aussi serein ici devant moi est simplement du fait de votre ignorance de qui je suis. Mais il faudra compter avec moi dans cette région maintenant. Si ça ne vous va pas, vous n’avez qu’à changer d’endroit où vous livrer à vos rapines.
Tibalt ▬ La vraie question n’est donc pas “est-ce que j’ai des exigences pour vous autoriser à vendre auprès de mes receleurs ?” mais “qu’êtes-vous prêt à faire pour récupérer ce droit de bonne grâce de ma part ?”.Un voleur sans receleur c’était un peu comme un poisson sans eau. À moins de se trouver un nouveau terrain de jeu pour sa profession, loin de mon influence, il devrait vraiment prouver qu’il en valait la peine ce petit.
Je suis habitué à naviguer dans des milieux bien plus grands et bien plus dangereux que le Japon jeune homme. Voyez-vous donc la nuance ? C’est vous qui avez besoin de moi. Pas l’inverse.
Etilya sur DK RPG
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Dim 13 Sep 2020 - 1:18
Avais-je vraiment l'air serein ? C'était que je devais plutôt bien lustrer mon apparence. Je n'étais pas nécessairement anxieux mais je n'étais pas non plus tellement rassuré. Finalement, il n'y avait parfois pas besoin de faire de grands discours ou de dresser le portrait d'une personne pour se rendre compte qu'on pouvait se sentir petit en comparaison. Il me suffisait simplement d'être assis là, à côté de cet inconnu, face à cette foule. Je n'avais pas besoin de le connaître pour rester vigilant. Il était dans ma nature de me montrer extraverti mais mon manque de sérieux face à des situations que je ne contrôlais pas véritablement restait ma parade la plus efficace en position inconfortable. Toutefois à présent, je ressentais comme l'obligation d'éviter de faire le pitre. J'avais bien conscience que mes affaires dépendraient bien assez vite de ses volontés, rien qu'à l'évidence de la menace qu'il incorporait dans ses propos. Mes problèmes ne le regardaient effectivement pas. Pourquoi me ferait-il cette fleur ? En quoi cela lui rapporterait quelque chose ? L'étau se refermait sur ce marché que nous entretenions depuis des lustres. Mais je ne pouvais pas me résoudre à le laisser détruire impunément ce qui faisait notre réputation et notre talent. La famille Atsushi demeurait le noyau central du réseau concernant le commerce d'objets précieux en tous genres et si nos partenaires ancestraux refusaient de collaborer, notre règne se clôturera sur ma génération. Il nous resterait bien les commandes mais ce ne serait pas suffisant.
A cette remarque, je lui intimais donc un sourire entendu.
-Suis-je si bon acteur ? Ne vous méprenez pas, en toute honnêteté, je ne suis pas aussi tranquille que j'en ai l'air. Et puis entre nous, je n'ai pas réellement besoin de savoir ce qu'est l'air pour respirer, n'est-ce pas ?
Je poursuivais sur le ton de l'humour mas je ne voulais pas jouer aujourd'hui. L'enjeu était trop énorme pour que je ne gâche cette rencontre. En sortant d'ici, je devais être assuré que mes affaires continueront d'exister, même si ce type devait s'en mêler de près ou de loin. Pour ainsi dire, je préférais me résigner à passer un marché plutôt que de perdre ce qui rythmait mon existence. Je ne savais faire que ça et je ne me voyais pas faire autre chose de mon temps. Le vol signifiait bien plus pour moi qu'un rôle. C'était mon médicament, mon adrénaline, la raison qui composait ma motivation quand je me levais chaque matin, ma vocation, le moyen de subvenir aux besoins de mes proches et ce pour quoi j'étais le plus doué.
Vint alors le point culminant de cette discussion qui ne tournait décemment pas à mon avantage. Mes traits devinrent plus grave, mesurant docilement la portée de ses paroles. Si je savais passer pour un abruti, je n'en étais pas moins stupide pour autant. A cet instant, il ne me servirait à rien d'arborer le masque du fripon, cela me ferait passer seulement pour un pitre et réduirait sûrement mes chances à néant. Pour une fois dans ta vie Kaïto, tu devras être sérieux.
-Bien.
Je remontais ensuite mon col, dans l'optique de lui montrer que malgré tout, même un oiseau avec des ailes aussi petites soient-elles, pouvaient voler avec les rapaces s'il était assez habile. Je me préparais donc à dégainer sagement.
-Le monde est rempli de nuances. Tout le monde a besoin de tout le monde, à un certain degré. Un royaume n'existe pas sans soldats mais il ne peut pas non plus fonctionner sans chef. Et quand bien même vous n'auriez besoin de personne, on trouve toujours une utilité à quelqu'un ou quelque chose.
D'un coup sec, tout en restant assis, je retirais ma veste que je fis monter dans les airs pour libérer ce qu'elle détenait dans ses nombreuses poches dédiées à faire mes commissions. Des bruits cristallins s'invitèrent dans l'ambiance, comme du verre s'entrechoquerait avec le marbre, tandis que des clés tombèrent sur la table devant nous.
-Le vol est un terme bien vulgaire à mon sens, personnellement je le considère comme un art. Il requiert toute une expertise particulière comme l'habileté, la finesse, l'adresse, l'analyse, la stratégie, de l'imagination, de l'assurance, de l'aplomb, un sens de l'illusion et même de la sensualité, un peu comme un tour de magie bien rôdé.
Je pris ensuite une clé entre mes doigts pour la mettre sous mon nez.
-Vos gardes de la sécurité ont d'ailleurs été de très bons participants, malgré eux.
A vrai dire, j'avais pensé à m'emparer de toutes cette artillerie dans l'espoir de me faufiler jusqu'à lui par une ouverture ou une autre grâce à ça, dans l'éventualité où on m'aurait refusé à l'entrée. Mais si ça pouvait aussi me servir de démonstration, je n'aurais pas fait ça pour rien. Évidemment il devait exister des jeux en double mais le simple fait de savoir que des clés disparues pouvant amener à des endroits qui ne devaient pas apparaître aux yeux de tout le monde, pouvait suffire à faire monter la pression, ne serait-ce que craindre pour sa place. Le maître des lieux devait avoir une main oppressante sur ces femmes et ces hommes et à mon avis, la moindre erreur pouvait coûter cher.
-Vous n'avez peut-être pas besoin de moi mais je suis prêt à me rendre utile à bien des niveaux, parce que j'ai justement besoin de vous. C'est pour quoi je souhaite vraiment que vous preniez ma requête en considération.
Ma mère me dirait sûrement que je manquais de dignité mais je m'en fichais. La dignité, pour ma part, c'était parfois faire preuve d'entêtement quitte à y perdre beaucoup trop. Ca ne me dérangeait donc pas de m'incliner, tant que j'avais la paix.
A cette remarque, je lui intimais donc un sourire entendu.
-Suis-je si bon acteur ? Ne vous méprenez pas, en toute honnêteté, je ne suis pas aussi tranquille que j'en ai l'air. Et puis entre nous, je n'ai pas réellement besoin de savoir ce qu'est l'air pour respirer, n'est-ce pas ?
Je poursuivais sur le ton de l'humour mas je ne voulais pas jouer aujourd'hui. L'enjeu était trop énorme pour que je ne gâche cette rencontre. En sortant d'ici, je devais être assuré que mes affaires continueront d'exister, même si ce type devait s'en mêler de près ou de loin. Pour ainsi dire, je préférais me résigner à passer un marché plutôt que de perdre ce qui rythmait mon existence. Je ne savais faire que ça et je ne me voyais pas faire autre chose de mon temps. Le vol signifiait bien plus pour moi qu'un rôle. C'était mon médicament, mon adrénaline, la raison qui composait ma motivation quand je me levais chaque matin, ma vocation, le moyen de subvenir aux besoins de mes proches et ce pour quoi j'étais le plus doué.
Vint alors le point culminant de cette discussion qui ne tournait décemment pas à mon avantage. Mes traits devinrent plus grave, mesurant docilement la portée de ses paroles. Si je savais passer pour un abruti, je n'en étais pas moins stupide pour autant. A cet instant, il ne me servirait à rien d'arborer le masque du fripon, cela me ferait passer seulement pour un pitre et réduirait sûrement mes chances à néant. Pour une fois dans ta vie Kaïto, tu devras être sérieux.
-Bien.
Je remontais ensuite mon col, dans l'optique de lui montrer que malgré tout, même un oiseau avec des ailes aussi petites soient-elles, pouvaient voler avec les rapaces s'il était assez habile. Je me préparais donc à dégainer sagement.
-Le monde est rempli de nuances. Tout le monde a besoin de tout le monde, à un certain degré. Un royaume n'existe pas sans soldats mais il ne peut pas non plus fonctionner sans chef. Et quand bien même vous n'auriez besoin de personne, on trouve toujours une utilité à quelqu'un ou quelque chose.
D'un coup sec, tout en restant assis, je retirais ma veste que je fis monter dans les airs pour libérer ce qu'elle détenait dans ses nombreuses poches dédiées à faire mes commissions. Des bruits cristallins s'invitèrent dans l'ambiance, comme du verre s'entrechoquerait avec le marbre, tandis que des clés tombèrent sur la table devant nous.
-Le vol est un terme bien vulgaire à mon sens, personnellement je le considère comme un art. Il requiert toute une expertise particulière comme l'habileté, la finesse, l'adresse, l'analyse, la stratégie, de l'imagination, de l'assurance, de l'aplomb, un sens de l'illusion et même de la sensualité, un peu comme un tour de magie bien rôdé.
Je pris ensuite une clé entre mes doigts pour la mettre sous mon nez.
-Vos gardes de la sécurité ont d'ailleurs été de très bons participants, malgré eux.
A vrai dire, j'avais pensé à m'emparer de toutes cette artillerie dans l'espoir de me faufiler jusqu'à lui par une ouverture ou une autre grâce à ça, dans l'éventualité où on m'aurait refusé à l'entrée. Mais si ça pouvait aussi me servir de démonstration, je n'aurais pas fait ça pour rien. Évidemment il devait exister des jeux en double mais le simple fait de savoir que des clés disparues pouvant amener à des endroits qui ne devaient pas apparaître aux yeux de tout le monde, pouvait suffire à faire monter la pression, ne serait-ce que craindre pour sa place. Le maître des lieux devait avoir une main oppressante sur ces femmes et ces hommes et à mon avis, la moindre erreur pouvait coûter cher.
-Vous n'avez peut-être pas besoin de moi mais je suis prêt à me rendre utile à bien des niveaux, parce que j'ai justement besoin de vous. C'est pour quoi je souhaite vraiment que vous preniez ma requête en considération.
Ma mère me dirait sûrement que je manquais de dignité mais je m'en fichais. La dignité, pour ma part, c'était parfois faire preuve d'entêtement quitte à y perdre beaucoup trop. Ca ne me dérangeait donc pas de m'incliner, tant que j'avais la paix.
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Mar 15 Sep 2020 - 11:42
Ce petit humain commençait à être amusant finalement. Il en avait dans le froc, suffisamment pour sauver les apparences de façon tout à fait honorable même devant une grande appréhension. Une maîtrise de sa propre peur est un talent rare dont je sais apprécier l’intérêt. Il n’était pas totalement impossible que cet humain soit un peu plus intéressant que la moyenne de ce simple fait et qu’il ne soit pas un simple pickpocket à la manque.
Il avait au moins l’intelligence lui donnant moyen d’argumenter sur ses prétentions. Les japonais sont plus intelligents que la moyenne mine de rien. Ce n’est pas aux States qu’un jeune homme de son âge serait venu me voir pour régler son problème de boulot, de revente, tout en me citant avec sens une métaphore militaire digne de l’art de la guerre. Il y avait donc un cerveau sous cette tignasse de cheveux. Un bon point pour le suppliant.
Il a clairement mis un point important sur son apparence. Il est bien habillé, mais il cache quelque chose à l’évidence. J’ai cru apercevoir dans l’ombre des bandages ici et là. Quand bien même ce serait des tatouages, il n’avait rien d’un Yakuza, mais disposait du standing des plus intéressants d’entre eux.
Il avait un sens assez personnel de son métier donc. Il le voyait très clairement comme un art, un peu comme moi pour la manipulation des gens. C’est une vision que j’aime des choses, cela révélait sur lui une information très importante sur la façon dont il pouvait travailler à la fois pour lui ou pour les autres peut-être.
Il porta sa main à l’intérieur de sa veste, mais même mon garde présent ici ne leva pas le petit doigt en passant que cela pouvait être une arme à feu. Personne ne braquait jamais d’arme sur moi, mais plus encore, les rares qui l’avaient fait n’ont jamais tiré. Beaucoup des gardes ici sont au courant de ma nature, puisque j’en joue énormément pour les asservir. Ils ont pour certain appris à leurs dépens qu’il ne faut pas jouer avec le diable lorsqu’on n'est pas maître du jeu.
Ce petit sorti des dés et une clé qui de toute évidence avaient été soutirés à mes hommes dans le temps qui s’est écoulé pour venir jusqu’à moi. C’est une preuve de son talent, ou en tout cas, cela le devait surement. C’était une petite victoire que de voler mes gardes, mais ce n’étaient pas des flèches et l’ambiance de la boite était idéale pour faire des poches. Toutefois je remarquais à son doigté qu’il aurait sans doute pu être de l'école de sept clochettes que cela ne m’aurait guère choqué.
Tibalt ▬ Vous avez un fragment de mon attention jeune homme. Soufflais-je dans un rictus.Il avait par mégarde formuler un vœu, mais on ne peut rien m’obliger de faire avec un souhait. Ce n’était pas de chance pour ce petit, mais c’était en même temps assez amusant. J'avais senti cette décharge d'énergie monter momentanément en moi avant que le reste de sa volonté ne s’étiole face à mon libre arbitre. Si l’on peut dire.
C’était peut-être un bon pickpocket oui, peut-être même un qui sort du lot par rapport à tous ceux qui sont ici et là en ville et ont déjà eu mon accord. Ce petit gringalet n’avait pas de chance en fait en un sens. Il serait parti et revenu le lendemain, sagement, il l’aurait eu son autorisation.
Tibalt ▬ Toutefois je vous autorise une prolongation pour me convaincre de votre talent et du pourquoi je devrais vous laisser vendre le fruit de votre “art” comme bon vous semble sur mon territoire..
Etilya sur DK RPG
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Jeu 24 Sep 2020 - 23:22
Si j'avais su capter son attention un minimum, je n'étais pas pour autant certain qu'il me cède la main. Si ma mère avait négocié l'affaire là de suite, elle n'aurait eu qu'à claquer des doigts pour le convaincre. Après tout, elle avait fait parti d'une famille très réputée de Yakuzas au Japon pour finalement céder aux avances de mon père qui lui avait couru après pendant près de trois ans. C'était une femme forte, sûre d'elle et elle ne se laissait guère impressionner. C'était pour son tempérament rigide et sévère qu'elle avait su mener la barque de la famille Atsushi quand mon père devait s'absenter sur de longues missions très prometteuses financièrement. Toutefois, elle avait encore du mal à digérer la venue de Mike et de ses sœurs. Enfin, elle avait surtout du mal à tolérer qu'on lui ait tenu tête alors qu'elle avait catégoriquement refusé de les prendre sous notre aile. Ca ne respirait pas le grand amour entre la mère de mon frère adoptif et la mienne. C'était une femme du genre rancunière mais pas méchante pour un sous malgré les apparences. Elle songeait seulement aux intérêts de sa famille et le reste n'avait qu'à brûler en enfer. Je me demandais alors ce qu'elle aurait bien pu me donner comme conseils à ce moment précis. Sûrement un truc du genre « Kaïto, sois un homme et montre de quoi tu es capable. On dirait que tu contractes une diarrhée sévère à force de serrer les fesses ». Cette simple pensée me tira un petit sourire discret. Contrairement à moi, elle n'aurait jamais baissé l'échine aussi bas pour obtenir ce qu'elle veut. Toutefois, j'estimais qu'il valait mieux parfois jouer la carte de la vigilance en baissant un peu la tête pour avoir satisfaction. J'étais peut-être frivole, excentrique et démesuré par moment, même si en soi, ça ne restait qu'un rôle, je restais lucide en toutes circonstances. Mike me reprochait souvent de n'en faire qu'à mes caprices mais il ne connaissait que les facettes que je voulais bien lui montrer, comme un peu tout le monde.
En attendant, j'étais encore à la merci de ce bonhomme au teint sombre. Je me demandais tout de même ce qu'il venait chercher ici. Comme il le disait, il avait sûrement parcouru de plus gros marchés que cette petite ville. C'était assez louche mais ça ne me regardait pas après tout. J'avais donc l'autorisation d'une petite escale supplémentaire dans ce voyage incertain. Je ne savais pas vraiment si je devais embrayer sur une autre démonstration ou si je devais étaler ma vie professionnelle. Peut-être les deux ? Je restais un moment silencieux, le coude posé sur la bordure de son fauteuil de luxe, mes yeux étant occupés à méditer sur les clés tombées sur la table un peu plus tôt. A la réflexion... Commencer par le début me paraissait être une bonne amorce.
-Je fais parti d'un clan ancestral de voleurs couvrant le territoire japonais, œuvrant aussi à l'étranger depuis des générations. Disons qu'il s'agit d'une spécialité familiale que nous transmettons seulement à certains membres pré-disposés du cocon. Nous sommes totalement indépendants. Nous avons fait le choix de rester à l'écart de la pègre pour limiter les problèmes. Ca ne nous empêche cependant pas d'établir des partenariats avec des receleurs ou des collectionneurs privés pour garantir un certain réseau et parfois même de traiter avec la mafia ponctuellement. Il ne s'agit pas seulement de dérober des objets mais aussi d'entreprendre quelques excursions pour recueillir des informations sensibles, un peu comme un facteur vulgairement parlant. Ce n'est donc pas un simple hobby mais tout un art qui est à chaque fois revisité pour aguerrir nos méthodes, notre expertise et notre mode de fonctionnement pour nous adapter au mieux. Notre mot d'ordre est la discrétion totale.
Nous n'étions pas des petits joueurs ou de vulgaires pickpockets. Ca relevait de compétences bien spécifiques qui n'étaient pas données à tous d'acquérir, ou en tout cas, pas aussi naturellement qu'à moi. Je décollais ma joue de ma paume pour me redresser et lui jeter un coup d'oeil en biais.
-Vous avez sûrement dû en croiser d'autres qui ne manqueraient pas de vous taper davantage dans l'oeil. Je ne suis pas très doué pour la parlotte à vrai dire mais je sais tirer mon épingle du jeu en relevant des défis. Alors... Si le cœur vous en dit, proposez moi un challenge, je l'exécuterais sans failles. Mais pas trop facile non plus, je serais vexé si vous veniez à trop me sous-estimer.
Je m'étais immiscé dans des réceptions bourgeoises et glauques, des banques, des musées, des monuments, des habitations sous haute sécurité, des temples, des châteaux, des enchères... Tout un tas d'endroits qui possédaient chacun leurs difficultés. J'en avais fait des brassages en vingt six ans d'existence. Je croisais de nouveau les bras, reprenant ce petit air enjôleur et taquin, prêt à l'emploi. Ce décor se prêtait parfaitement à la situation finalement. J'étais bien curieux de la proposition qui allait suivre.
En attendant, j'étais encore à la merci de ce bonhomme au teint sombre. Je me demandais tout de même ce qu'il venait chercher ici. Comme il le disait, il avait sûrement parcouru de plus gros marchés que cette petite ville. C'était assez louche mais ça ne me regardait pas après tout. J'avais donc l'autorisation d'une petite escale supplémentaire dans ce voyage incertain. Je ne savais pas vraiment si je devais embrayer sur une autre démonstration ou si je devais étaler ma vie professionnelle. Peut-être les deux ? Je restais un moment silencieux, le coude posé sur la bordure de son fauteuil de luxe, mes yeux étant occupés à méditer sur les clés tombées sur la table un peu plus tôt. A la réflexion... Commencer par le début me paraissait être une bonne amorce.
-Je fais parti d'un clan ancestral de voleurs couvrant le territoire japonais, œuvrant aussi à l'étranger depuis des générations. Disons qu'il s'agit d'une spécialité familiale que nous transmettons seulement à certains membres pré-disposés du cocon. Nous sommes totalement indépendants. Nous avons fait le choix de rester à l'écart de la pègre pour limiter les problèmes. Ca ne nous empêche cependant pas d'établir des partenariats avec des receleurs ou des collectionneurs privés pour garantir un certain réseau et parfois même de traiter avec la mafia ponctuellement. Il ne s'agit pas seulement de dérober des objets mais aussi d'entreprendre quelques excursions pour recueillir des informations sensibles, un peu comme un facteur vulgairement parlant. Ce n'est donc pas un simple hobby mais tout un art qui est à chaque fois revisité pour aguerrir nos méthodes, notre expertise et notre mode de fonctionnement pour nous adapter au mieux. Notre mot d'ordre est la discrétion totale.
Nous n'étions pas des petits joueurs ou de vulgaires pickpockets. Ca relevait de compétences bien spécifiques qui n'étaient pas données à tous d'acquérir, ou en tout cas, pas aussi naturellement qu'à moi. Je décollais ma joue de ma paume pour me redresser et lui jeter un coup d'oeil en biais.
-Vous avez sûrement dû en croiser d'autres qui ne manqueraient pas de vous taper davantage dans l'oeil. Je ne suis pas très doué pour la parlotte à vrai dire mais je sais tirer mon épingle du jeu en relevant des défis. Alors... Si le cœur vous en dit, proposez moi un challenge, je l'exécuterais sans failles. Mais pas trop facile non plus, je serais vexé si vous veniez à trop me sous-estimer.
Je m'étais immiscé dans des réceptions bourgeoises et glauques, des banques, des musées, des monuments, des habitations sous haute sécurité, des temples, des châteaux, des enchères... Tout un tas d'endroits qui possédaient chacun leurs difficultés. J'en avais fait des brassages en vingt six ans d'existence. Je croisais de nouveau les bras, reprenant ce petit air enjôleur et taquin, prêt à l'emploi. Ce décor se prêtait parfaitement à la situation finalement. J'étais bien curieux de la proposition qui allait suivre.
Invité
Invité
Ven 25 Sep 2020 - 10:59
Son langage corporel était véritablement des plus intéressant. Il y avait une tension palpable, mais pas réellement à cause de la situation qui pourrait le rendre craintif, c’était autre chose. Il faisait sans doute des efforts considérables pour se montrer calme et posé, sans doute étouffant une nature bien plus énergique, turbulente ou frivole. C’était ce que m’inspirait son attitude. Il voulait avoir l’air vraiment sérieux et compétent pour les besoins de ce petit entretien que nous avions en ce moment.
Finalement nous avions peut-être quelque chose en commun lui et moi. Sous un air que nous pouvons adopter afin de paraître plus calme se cachait un déferlement d’énergie. Un courant terrible sous la surface inerte de l’eau, un fleuve de magma sous le sol. Telle était probablement notre nature à tous les deux.
Ainsi donc il était une sorte d’héritier, creuset d’aspirations passées et d’espoirs d’avenir et de prospérité pour tout une dynastie. Une famille de voleurs, un peu comme une famille de criminels. Il y avait quelque chose de romantique dans tout ça, d’incroyablement pittoresque. Une famille se dévouant à un art dans un secret séculaire. Une famille qui se montre plus forte que les autres au point d’être celle à laquelle on fait appel lorsqu’il s’agit d’une tâche trop difficile pour tous les autres.
Il était bien plus compréhensible de percevoir le vol comme une forme d’art s’il disait la vérité sur la nature de sa famille.
Tibalt ▬ Comment vous appelez-vous ?Un nom pouvait être vraiment intéressant s'il avait de si grande prétention sur son héritage et la pratique familiale. Ce n'est pas à jeter un atout potentiel comme celui qui se tenait devant moi à ce moment-là. S’il était aussi doué qu’il le sous-entendait, alors il était possible que le laisser agir sous mon giron serait une opportunité à long terme.
Il voulait vraiment récupérer l’aisance qu’il avait avant mon arrivée ici-bas. Ce que je pouvais aisément comprendre. Taper sur l’argent et les rentrées d’argent, ça marche toujours après tout et il n’était pas le premier à venir à cause de mon empire qui s’étend sur la région. Toutefois il était bien le plus intéressant de tous ceux s’étant présentés devant moi. Il avait totalement récupéré mon attention en titillant ma curiosité sur sa nature de voleur et son talent.
Contrairement à beaucoup d’immortels, bien que je fusse prompt à dire que les humains sont pathétiques et insignifiants, je n’en reconnaissais pas moins les talents exceptionnels de certains se détachant de la plèbe.
Ce garçon avait de la volonté, une flamme qui brûlait dans ses yeux et cela m’intéressait vraiment au plus haut point.
Tibalt ▬ Je vois bien que vous y tenez vraiment.Je me saisis à nouveau de mon verre pour le porter à mes lèvres et déguster une nouvelle lampée de cet alcool raffiné.
S’il voulait une tâche à la mesure de ses prétentions, je pouvais bien lui trouver ça. Il y a tant et tant de chose à faire faire à un voleur doter de talent après tout.
Tibalt ▬ J’ai peut-être quelque chose à vous faire faire pour prouver ce que vous avancez.J’esquissais un large sourire diabolique alors que l’idée germait dans mon esprit en même temps que je lui parlais.
Tibalt ▬ Vous n’êtes pas sans savoir qu’une personne dans ma position dispose de beaucoup d’ennemis ou de concurrents. Vous êtes natif de la région surement pour y agir autant alors vous n'êtes surement pas sans connaître la famille de Yakuza Hirano. J'aimerai que vous alliez chez la personne se trouvant être l'Oyabun de cette famille pour me rapporter ce qu’ils pourraient avoir à mon sujet ou ce que je pourrais bien avoir à faire pour les mettre dans ma poche.Voilà une tâche qui pourrait lui servir pour se distinguer.
Etilya sur DK RPG
Invité
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Mer 7 Oct 2020 - 19:54
Hum était-ce vraiment une bonne idée que je lui dévoile là comme ça mon identité ? Bah ! Je supposais que je pouvais au moins lui donner mon prénom, non ? Ou mon surnom, éventuellement.
Ha non non, il était en rapport direct avec ma nature, ce ne serait pas attiré l'attention sur ma véritable nature ? Mais qu'est ce que je racontais, c'était mon blase, tout le monde le connaissait pour ceux qui avaient déjà croisé mon chemin ! Pourquoi est-ce que je me prenais autant la tête ? Sûrement parce que c'était trop important pour moi et mon clan. Franchement c'était fatiguant de gérer des affaires dont je ne voulais pas ! C'était donc ça, devenir le patriarche de toute une clique ? J'espérais que Yumi puisse prendre la tête parce que sinon je n'avais pas fini de me tirer les cheveux. Toutefois, ma démarche n'était-elle pas déjà un acte de responsabilité que je souhaitais prendre en soi ? Je voulais me débarrasser de ce statut qui m'attendait à la mort de mon père et pourtant, je le prenais à bras le corps aujourd'hui. J'étais vraiment pas net. Mais si je le faisais pas, qui le ferait ?
-Kaïto. Kaïto ou Fox pour mon nom de scène. Et vous ?
Je lui souriais à cette question parce qu'à part son surnom à rallonge, je ne savais même pas sa véritable identité. Enfin. Son approximative véritable identité, bien-sûr.
En tout cas, il me donnait l'impression de l'avoir convaincu ou tout du moins de l'intéresser un peu plus qu'à mon entrée imprévue. Évidemment que ça me tenait à cœur sinon je ne serais pas ici en train de papoter avec un géant de la pègre ! J'avais vraiment des choses moins stressantes à faire comme me prélasser sur le canapé ou faire des couettes à Mike ! Je retins donc mon souffle alors qu'il buvait tranquillement son verre, prêt à recevoir ma mission et prêt à m'en emparer ! Mais quand il mentionna la famille Hirano, je battis des cils. Aïe. Même s'il était doué, il ne s'attaquait pas aux plus accessibles. Enfin quoique, je ne voyais pas trop l'intérêt finalement. Leur clan se situait à l'écart de cette ville et leur influence ici n'était qu'un fragment de ce que pouvait irradier leur noyau familial. Toutefois, nous entretenions un lien étroit avec eux. Une forme de pacte qui visait à nous laisser mutuellement tranquille et de ne pas se mêler des affaires de l'un et de l'autre. Ce contrat perdure désormais depuis des années, encore plus suite à la traque des yakuzas en 1960 et quelques. Nous nous rendions des services ponctuellement, comme celui que j'avais offert à Asuna Hirano pour récupérer des documents compromettants sur le clan. Toutefois, elle n'était qu'un contact externe et ne savait pas grand chose des activités du groupe. Elle était juste là comme régisseuse d'un point de vue local. Le plus gros de leurs combines se profilaient en dehors du territoire de cet homme. Mais si j'acceptais toutefois d'usurper des informations à leur sujet pour le compte de ce visage noir, je mettais ma famille en péril. Une représaille aura forcément lieu. Est-ce que j'étais assez talentueux pour m'y risquer sans faire de vagues ?
…
BIEN SUR QUE OUI. Et sans parler de compétences, il me fallait absolument cette autorisation. Au pire, j'étais le seul décisionnaire dans l'histoire et donc le seul à être responsable. Le seul à mourir, en somme. Mais le clan Hirano avait bon nombre d'ennemis à leur actif également. Il me suffisait seulement de brouiller les pistes et de faire une autre famille, une cible idéale à abattre dans l'éventualité où je me faisais pincer. S'il y avait bien une chose que je connaissais, c'était le rapport de force entre chaque clique et les rivalités qui s'y affiliaient.
-La veine principale de leur noyau d'activités se situe bien en dehors de votre zone d'influence. Pour le moment, il n'y a donc pas tellement d'intérêt que vous ayez des leviers sur lesquels appuyer. Pour tout vous dire, je sais qu'ils ne se soucient pas de votre présence en ville. Pas encore en tout cas. Mais si vous comptez étendre votre terrain de jeu, là, par contre ça pourrait vous être utile. Et j'ai cru comprendre que vous étiez un conquérant alors...
Je levais les mains en l'air en signe d'approbation.
-Marché conclu.
Je ne savais pas dans quoi je me fourrais, mais j'y allais en fonçant dedans. En tout cas... Je le dévisageais un moment, assez curieux de ce personnage haut en couleurs. Je me demandais bien ce qu'il faisait ici. Il n'y avait pas grand chose dans cette petite ville. A part des lycans, des vampires et des humains j'veux dire.
-Dites-moi, avant de partir, qu'est ce qui vous anime, vous ? Parce que ça m'étonne qu'un homme comme vous cherche à s'accaparer une petite bourgade comme Nakanoto alors que vous êtes habitué à plus dimensionnel. Pourquoi pas plutôt Tokyo ?
Je penchais la tête sur le côté avec de grands yeux. C'était vrai ça. Pourquoi Nakanoto, franchement ?
Ha non non, il était en rapport direct avec ma nature, ce ne serait pas attiré l'attention sur ma véritable nature ? Mais qu'est ce que je racontais, c'était mon blase, tout le monde le connaissait pour ceux qui avaient déjà croisé mon chemin ! Pourquoi est-ce que je me prenais autant la tête ? Sûrement parce que c'était trop important pour moi et mon clan. Franchement c'était fatiguant de gérer des affaires dont je ne voulais pas ! C'était donc ça, devenir le patriarche de toute une clique ? J'espérais que Yumi puisse prendre la tête parce que sinon je n'avais pas fini de me tirer les cheveux. Toutefois, ma démarche n'était-elle pas déjà un acte de responsabilité que je souhaitais prendre en soi ? Je voulais me débarrasser de ce statut qui m'attendait à la mort de mon père et pourtant, je le prenais à bras le corps aujourd'hui. J'étais vraiment pas net. Mais si je le faisais pas, qui le ferait ?
-Kaïto. Kaïto ou Fox pour mon nom de scène. Et vous ?
Je lui souriais à cette question parce qu'à part son surnom à rallonge, je ne savais même pas sa véritable identité. Enfin. Son approximative véritable identité, bien-sûr.
En tout cas, il me donnait l'impression de l'avoir convaincu ou tout du moins de l'intéresser un peu plus qu'à mon entrée imprévue. Évidemment que ça me tenait à cœur sinon je ne serais pas ici en train de papoter avec un géant de la pègre ! J'avais vraiment des choses moins stressantes à faire comme me prélasser sur le canapé ou faire des couettes à Mike ! Je retins donc mon souffle alors qu'il buvait tranquillement son verre, prêt à recevoir ma mission et prêt à m'en emparer ! Mais quand il mentionna la famille Hirano, je battis des cils. Aïe. Même s'il était doué, il ne s'attaquait pas aux plus accessibles. Enfin quoique, je ne voyais pas trop l'intérêt finalement. Leur clan se situait à l'écart de cette ville et leur influence ici n'était qu'un fragment de ce que pouvait irradier leur noyau familial. Toutefois, nous entretenions un lien étroit avec eux. Une forme de pacte qui visait à nous laisser mutuellement tranquille et de ne pas se mêler des affaires de l'un et de l'autre. Ce contrat perdure désormais depuis des années, encore plus suite à la traque des yakuzas en 1960 et quelques. Nous nous rendions des services ponctuellement, comme celui que j'avais offert à Asuna Hirano pour récupérer des documents compromettants sur le clan. Toutefois, elle n'était qu'un contact externe et ne savait pas grand chose des activités du groupe. Elle était juste là comme régisseuse d'un point de vue local. Le plus gros de leurs combines se profilaient en dehors du territoire de cet homme. Mais si j'acceptais toutefois d'usurper des informations à leur sujet pour le compte de ce visage noir, je mettais ma famille en péril. Une représaille aura forcément lieu. Est-ce que j'étais assez talentueux pour m'y risquer sans faire de vagues ?
…
BIEN SUR QUE OUI. Et sans parler de compétences, il me fallait absolument cette autorisation. Au pire, j'étais le seul décisionnaire dans l'histoire et donc le seul à être responsable. Le seul à mourir, en somme. Mais le clan Hirano avait bon nombre d'ennemis à leur actif également. Il me suffisait seulement de brouiller les pistes et de faire une autre famille, une cible idéale à abattre dans l'éventualité où je me faisais pincer. S'il y avait bien une chose que je connaissais, c'était le rapport de force entre chaque clique et les rivalités qui s'y affiliaient.
-La veine principale de leur noyau d'activités se situe bien en dehors de votre zone d'influence. Pour le moment, il n'y a donc pas tellement d'intérêt que vous ayez des leviers sur lesquels appuyer. Pour tout vous dire, je sais qu'ils ne se soucient pas de votre présence en ville. Pas encore en tout cas. Mais si vous comptez étendre votre terrain de jeu, là, par contre ça pourrait vous être utile. Et j'ai cru comprendre que vous étiez un conquérant alors...
Je levais les mains en l'air en signe d'approbation.
-Marché conclu.
Je ne savais pas dans quoi je me fourrais, mais j'y allais en fonçant dedans. En tout cas... Je le dévisageais un moment, assez curieux de ce personnage haut en couleurs. Je me demandais bien ce qu'il faisait ici. Il n'y avait pas grand chose dans cette petite ville. A part des lycans, des vampires et des humains j'veux dire.
-Dites-moi, avant de partir, qu'est ce qui vous anime, vous ? Parce que ça m'étonne qu'un homme comme vous cherche à s'accaparer une petite bourgade comme Nakanoto alors que vous êtes habitué à plus dimensionnel. Pourquoi pas plutôt Tokyo ?
Je penchais la tête sur le côté avec de grands yeux. C'était vrai ça. Pourquoi Nakanoto, franchement ?
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