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Jeu 8 Oct 2020 - 16:19
Le renard. Voilà un animal qu’il était intéressant d’utiliser comme sobriquet dans l’art qui était le sien, mais s’il était ne serait-ce qu’à moitié aussi compétent que je me le figurais d’après sa lignée, c’était approprié. Le renard est filou, un malin. Il est espiègle et sais se faire discret pour parvenir à ses fins et on ne s’aperçoit de sa présence qu’une fois son crime commit généralement. Il y avait quantité de voleurs de part et d’autre du monde qui prenaient ainsi des noms d’animaux pour signer leurs crimes. Le raton-laveur, le corbeau, le chat, le serpent et tant d’autres avaient déjà été utilisés par le passé et le seraient encore dans l’avenir.
Tibalt ▬ Voilà un sobriquet fort à-propos très cher Fox. Quant à moi, je suis Tibalt Wishmaker, mais tout le monde m’appelle Big Daddy T. dans le milieu.Evidemment, plusieurs au pays avait également l’habitude de me surnommer Baron Samedi ou juste le Baron. Mais c’était une autre histoire déjà. J’avais eu tellement de nom au cours de ma longue existence maintenant et pris tellement d’identités par le passé que je me perdais un peu dans toutes les appellations.
Il argumenta d’un seul coup suite à la demande qui avait été la mienne pour qu’il puisse jouir de mon autorisation. Les Hiranos n’étaient peut-être pas en ville, mais j'avais déjà commencé à m'étendre en dehors et leurs noms étaient sur les bouches de beaucoup de plus petites familles de Yakuzas également. Il était évident que j'allais m'heurter à leurs activités tôt ou tard. Toute la péninsule devait devenir mienne pour que je puisse implanter mes affaires durablement et transformer cet endroit en une plaque tournante discrète du crime en orient.
Tibalt ▬ Nous avons donc un accord. Dis-je avec un large sourire.Il ne manquait pas de m’amuser ce petit bout d’homme. Voilà qu’il se mettait presque à parler comme moi. Pas idiot pour un petit tas de viande. Je m’installais d’autant plus confortablement dans mon fauteuil tout en dégustant une nouvelle lampée de mon breuvage.
Tibalt ▬ C’est l’image que vous renvoie cette ville vous ? Une petite bourgade ? Ahahah. C’était peut-être vrai au siècle dernier, mais plus maintenant. Une université privée, des gens venant de partout dans le monde pour s’installer dans le coin. Cette ville a absorbé village après village, ville après ville pour devenir métropole de moyenne importance toute de même. On est loin de la petite bourgade. Si cela continue en ce sens, c’est une mégapole de demain. Quiconque s’accapare tous les secteurs d’activités secondaires sera maître d'un empire à moyen terme. Ne soyez pas trop prompt à juger durement une ville figurant déjà parmis les plus importantes du Japon alors qu’elle reste si discrète.Je fis un signe convenu à un de mes hommes regardant la scène pour qu’il prenne les dispositions qui s’imposaient pour lui.
Tokyo est tape à l’oeil et j’ai déjà racheté des clubs, mais beaucoup trop évident pour faire un endroit stratégique. M’enfin, ce ne sont là que quelques détails. Ce qui vous intéresse pour l’heure, c’est de me rapporter mes informations. Considérez d'ores et déjà que vous pouvez vendre où vous voulez.
Tibalt ▬ Un plaisir de faire affaire avec vous Fox.
Etilya sur DK RPGInvité
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Dim 11 Oct 2020 - 20:39
Un sobriquet tellement fort à propos qu'il en manquait presque d'originalité ! Mais il n'était pas rare dans le métier qu'un professionnel du crime s'affuble lui-même d'un qualificatif animal. Simplement dans mon cas, ce surnom prenait une dimension qu'il valait mieux pour moi de garder secret devant cet homme. Il me faisait flipper. Là comme ça il avait l'air sympa mais loin de moi l'envie de me frotter à ce type. Je me demandais d'ailleurs pourquoi Tibalt Wishmaker. Même ça, ça ne dégageait rien de bon à mon museau. Ca sentait même presque le roussi.
Mais le plus important était qu'il me confirmait notre accord et je m'en montrais raaavi ! C'était tout ce qui m'importait dans cette rencontre et je n'avais plus qu'à valider le contrat en m'évitant des ennuis qui pourraient me coûter la tête. Toutefois même si on pouvait me reprocher bien des défauts, je ne manquais jamais vraiment d'imagination bien que mes démonstrations soient parfois extravagantes au point de frôler la folie ou l'imprudence. Ha ha ! Mais ce n'était qu'une façade. Un voile qui cachait tout le génie d'une attitude à l'apparence insensée mais qu'on aurait tort de sous-estimer. Les gens avaient tendance à se faire trahir par un excès de confiance bien souvent. Enfin... J'étais aussi un peu ce genre de personne. Quoique non pas vraiment, je prenais toujours des dispositions donc j'étais un gars trop confiant MAIS prudent malgré mon fouillis mental tel un bordel bien organisé. Mais alors est-ce que ça faisait de moi un idiot ou un génie ? Bah ! Aucune idée du moment que ça marchait comme sur des roulettes !
Il se permit néanmoins d'étayer mon point de vue par rapport à la vision que je me faisais de cette ville. Franchement ça se tenait. Nakanoto avait du potentiel que ce soit culturel, touristique, commercial, spirituel et politique sans parler de tous ces étrangers que je croisais à longueur de temps. La diversité n'a jamais été aussi fleurissante ici d'aussi loin que je m'en souvienne ! D'ailleurs, j'avais toujours trouvé ça un peu suspect. Toutefois je reconnaissais que ce gars là devait assez s'y connaître pour affirmer que cet endroit restait un lieu stratégique adéquat pour les affaires tant sur sa position, sa discrétion et son développement en devenir.
-Ooooh je vois. Vous avez vraiment tout d'un visionnaire. Personnellement je ne vois pas plus loin que mon repas du midi à côté de vous.
Bon j'exagérais peut-être, je n'étais pas du genre si fermé d'esprit ou d'intelligence mais lui voyait plus loin que moi. Après notre famille s'était établie ici pour les mêmes raisons qu'il énumérait donc ces motifs ne m'étaient pas totalement inconnus en plus d'élargir notre influence au delà du territoire japonais. Ca avait du bon d'être un clan ancestral, on savait reconnaître nos talents et nous ne manquions jamais vraiment de boulot à travers notre expérience étendue.
-Oui bien-sûr, je n'y manquerais pas.
Je tapais deux fois dans mes mains avec enthousiasme avant de me lever du siège et gagner la sortie. Néanmoins, je n'étais pas sans remarquer le signe qu'il jetait à l'un de ses gars planté derrière nous.
-Ah et pas besoin de me faire suivre, lançais-je sans me retourner en essuyant le bout de ma chaussure, notre mot d'ordre est la discrétion, après tout, ça vaut aussi pour les traqueurs.
J'optais pour un clin d'oeil pour souligner que de toute évidence, cet homme aussi bon soit-il ne serait pas capable de me suivre pour la simple et bonne raison que je m'esquiverais de sa vue dès qu'il tournera le regard. Les changelins avaient l'art et la manière de se fondre dans son environnement. Un claquement de doigt et je battais des ailes en un rien de temps pour disparaître dans le paysage incognito.
-Je sais déjà où se positionne le siège. Vous aurez vos informations d'ici soixante douze heures si ce n'est moins. Alors je vous dis à bientôt monsieur Big Daddy T. En attendant, je vais faire connaissance avec votre bar !
Ca avait du bon, aussi, de connaître approximativement l'endroit qu'il me faudrait visiter. Je m'esquivais par la suite d'un bond habile par le balcon en me saisissant d'un rideau qui le longeait pour glisser dessus et atterrir directement dans la foule tout en attrapant un verre qui passait par là sur un plateau. Je me retournais ensuite vers le maître des lieux en le gratifiant d'un geste verre à la main puis le buvais d'une traite avant de me mouvoir dans cette masse transpirante et énergique. Moi aussi je voulais profiter un peu de la soirée.
Mais le plus important était qu'il me confirmait notre accord et je m'en montrais raaavi ! C'était tout ce qui m'importait dans cette rencontre et je n'avais plus qu'à valider le contrat en m'évitant des ennuis qui pourraient me coûter la tête. Toutefois même si on pouvait me reprocher bien des défauts, je ne manquais jamais vraiment d'imagination bien que mes démonstrations soient parfois extravagantes au point de frôler la folie ou l'imprudence. Ha ha ! Mais ce n'était qu'une façade. Un voile qui cachait tout le génie d'une attitude à l'apparence insensée mais qu'on aurait tort de sous-estimer. Les gens avaient tendance à se faire trahir par un excès de confiance bien souvent. Enfin... J'étais aussi un peu ce genre de personne. Quoique non pas vraiment, je prenais toujours des dispositions donc j'étais un gars trop confiant MAIS prudent malgré mon fouillis mental tel un bordel bien organisé. Mais alors est-ce que ça faisait de moi un idiot ou un génie ? Bah ! Aucune idée du moment que ça marchait comme sur des roulettes !
Il se permit néanmoins d'étayer mon point de vue par rapport à la vision que je me faisais de cette ville. Franchement ça se tenait. Nakanoto avait du potentiel que ce soit culturel, touristique, commercial, spirituel et politique sans parler de tous ces étrangers que je croisais à longueur de temps. La diversité n'a jamais été aussi fleurissante ici d'aussi loin que je m'en souvienne ! D'ailleurs, j'avais toujours trouvé ça un peu suspect. Toutefois je reconnaissais que ce gars là devait assez s'y connaître pour affirmer que cet endroit restait un lieu stratégique adéquat pour les affaires tant sur sa position, sa discrétion et son développement en devenir.
-Ooooh je vois. Vous avez vraiment tout d'un visionnaire. Personnellement je ne vois pas plus loin que mon repas du midi à côté de vous.
Bon j'exagérais peut-être, je n'étais pas du genre si fermé d'esprit ou d'intelligence mais lui voyait plus loin que moi. Après notre famille s'était établie ici pour les mêmes raisons qu'il énumérait donc ces motifs ne m'étaient pas totalement inconnus en plus d'élargir notre influence au delà du territoire japonais. Ca avait du bon d'être un clan ancestral, on savait reconnaître nos talents et nous ne manquions jamais vraiment de boulot à travers notre expérience étendue.
-Oui bien-sûr, je n'y manquerais pas.
Je tapais deux fois dans mes mains avec enthousiasme avant de me lever du siège et gagner la sortie. Néanmoins, je n'étais pas sans remarquer le signe qu'il jetait à l'un de ses gars planté derrière nous.
-Ah et pas besoin de me faire suivre, lançais-je sans me retourner en essuyant le bout de ma chaussure, notre mot d'ordre est la discrétion, après tout, ça vaut aussi pour les traqueurs.
J'optais pour un clin d'oeil pour souligner que de toute évidence, cet homme aussi bon soit-il ne serait pas capable de me suivre pour la simple et bonne raison que je m'esquiverais de sa vue dès qu'il tournera le regard. Les changelins avaient l'art et la manière de se fondre dans son environnement. Un claquement de doigt et je battais des ailes en un rien de temps pour disparaître dans le paysage incognito.
-Je sais déjà où se positionne le siège. Vous aurez vos informations d'ici soixante douze heures si ce n'est moins. Alors je vous dis à bientôt monsieur Big Daddy T. En attendant, je vais faire connaissance avec votre bar !
Ca avait du bon, aussi, de connaître approximativement l'endroit qu'il me faudrait visiter. Je m'esquivais par la suite d'un bond habile par le balcon en me saisissant d'un rideau qui le longeait pour glisser dessus et atterrir directement dans la foule tout en attrapant un verre qui passait par là sur un plateau. Je me retournais ensuite vers le maître des lieux en le gratifiant d'un geste verre à la main puis le buvais d'une traite avant de me mouvoir dans cette masse transpirante et énergique. Moi aussi je voulais profiter un peu de la soirée.
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Invité
Jeu 15 Oct 2020 - 15:38
Ce petit gars était vraiment amusant mine de rien. Mais je n’étais pas dupe de son petit jeu. Il faisait l’idiot et c’était très malin de sa part en réalité que de se faire passer pour plus bête que l’on ne l’est vraiment. Ainsi on endort sa cible pour mieux la prendre de court par la suite. Ce petit jeu a longtemps fût le mien également il y a de très nombreuses années de cela. Ce renard était un filou, mais il m’avait vendu une bien trop bonne éducation ancestrale et un savoir-faire de talent pour être aussi naïf qu’il voulut me le faire croire. Il n’avait peut-être pas perçu mes intentions à la base, mais alors que je lui expliquais son erreur, j’ai bien vu à son regard qu’il avait tout compris, plus encore, peut-être qu’il se rendait bien compte de la qualité de l’endroit. Un voleur de talent qui agit par ici n’a de raison de le faire qu’à cause de la présence de riches donateurs de l’université et leurs familles.
Son impertinence avait quelque chose de charmant, qui me rappelait les petites crapules et pickpockets des quartiers sales de la Nouvelle-Orléans au siècle dernier, destinés à devenir des criminels de haut vol lorsqu’ils devenaient adultes. Ce brin de nostalgie m’arracha un sourire alors qu’il en vint à se dire qu’il pouvait quitter seul ce lieu sans avoir à être suivi par mes hommes. Ce n’était pas vraiment mon intension que de le faire suivre. J’avais des projets dépassant l’intérêt modeste que je pouvais porter à ce jeune homme. Néanmoins je m’avouais à moi-même qu’il pourrait avoir un certain intérêt de compter un personnage haut en couleurs dans ses contacts s’il était aussi doué qu’il le suggérait. L’épreuve d’Hirano serait un bon moyen d’être fixé, car après la venue de cette juge dans mon établissement, un Arsène Lupin de talent ne serait pas de trop pour savoir ce qui peut se cacher dans les dossiers de la garante de la loi.
En temps et en heure je saurais lui vendre cette besogne s’il est de taille à l’accomplir, même si je pouvais voir d’ici les sueurs froides que pouvaient lui provoquer l’idée de s’introduire dans le bureau de la Diable Rouge de la cour de justice de Nakanoto.
Il me garantissait une réussite sous soixante-douze heures. Voir moins. C’était un pari audacieux que voilà. J’esquissais un large sourire alors qu’il me salua avant de partir.
Son impertinence avait quelque chose de charmant, qui me rappelait les petites crapules et pickpockets des quartiers sales de la Nouvelle-Orléans au siècle dernier, destinés à devenir des criminels de haut vol lorsqu’ils devenaient adultes. Ce brin de nostalgie m’arracha un sourire alors qu’il en vint à se dire qu’il pouvait quitter seul ce lieu sans avoir à être suivi par mes hommes. Ce n’était pas vraiment mon intension que de le faire suivre. J’avais des projets dépassant l’intérêt modeste que je pouvais porter à ce jeune homme. Néanmoins je m’avouais à moi-même qu’il pourrait avoir un certain intérêt de compter un personnage haut en couleurs dans ses contacts s’il était aussi doué qu’il le suggérait. L’épreuve d’Hirano serait un bon moyen d’être fixé, car après la venue de cette juge dans mon établissement, un Arsène Lupin de talent ne serait pas de trop pour savoir ce qui peut se cacher dans les dossiers de la garante de la loi.
En temps et en heure je saurais lui vendre cette besogne s’il est de taille à l’accomplir, même si je pouvais voir d’ici les sueurs froides que pouvaient lui provoquer l’idée de s’introduire dans le bureau de la Diable Rouge de la cour de justice de Nakanoto.
Il me garantissait une réussite sous soixante-douze heures. Voir moins. C’était un pari audacieux que voilà. J’esquissais un large sourire alors qu’il me salua avant de partir.
Tibalt ▬ Si vous avez des résultats aussi vite, il est possible que du travail s’offre à vous dans l’avenir, Fox.Je laissais partir ce petit garnement avec une flamme dans les yeux à l’idée d’avoir ce que je désirai aussi rapidement...
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