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Taichi Tomoe Lizenko#105397#105397#105397#105397#105397#105397#105397
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
Race : Sorcière
Couleur : #9966ff
Avatar : Akatsuki de Log Horizon
Date d'inscription : 09/02/2018
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Emploi/loisirs : Hackeuse
Yens : 269
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Sam 13 Mar 2021 - 19:24
Secret & Foudre
Feat Irina Fujibayashi
Elle allait donc voir Sakura tous les jours ? Taichi se mordille la lèvre inférieure. Elle n’était pas une bonne sœur, puisqu’elle ne passait presque jamais la voir. La petite sorcière devait y aller une fois par mois, grand maximum. Alors bien sûr, son cerveau le concède, elle y reste des heures et des heures à tout raconter de ce qui lui est arrivé. Mais elle ne peut s’empêcher de se demander si cela est suffisant.
Qu’elles avaient le temps ? L’adolescente regarde son aînée les yeux rond. De quoi parlait-elle ? D’un coup elle rougit. Bien sûr respirer entre ces questions … mais elle respire ! Juste … juste … elle s’est laissé emporter comme toujours. De toute façon, son Dragon intérieur souligne qu’il y a encore mille et une questions à soumettre à l’Enclaviste, donc qu’il n’y avait pas de temps à perdre. Déjà qu’elle séchait les cours pour être ici …
Un esprit brillant ? En même temps, qui se ressemble s’assemble. Elle tente, tout en écoutant, d’imaginer à quoi cet homme ressemblait. Sans résultat probant, une pièce lui manque. La jeune sorcière regarde attentivement sa mère biologique, entendant vaguement le reste de la réponse qui ne tombe pas pour autant dans l’oubli. Taichi Tomoe se redresse pour être debout, met sa main à l’horizontale au niveau de son crâne et lâche avec le plus grand des sérieux.
« Il était petit comme moi ? Ou grand comme toi ? Mais s’il était grand comme toi … qui était petit comme moi ? Ca vient bien de quelque part cette taille de naine ! »
C’est une question qui n’a absolument rien à voir avec les précédentes mais elle tient au cœur de la jeune fille. Néanmoins, son esprit la forme presque à raccrocher les wagons et à se reconcentrer sur les réponses qu’elle obtient plutôt que d’en lancer des nouvelles. Elle se rassoit alors, rougissante à nouveau.
« Gomen. »
Toutefois, l’adolescente retrouve le fil initial de la conversation. Elle comprend pourquoi sa mère biologique se devait de le traquer elle-même. Dans l’absolu, ce n’était même plus une question de trahison des sorciers mais plus de trahison personnelle. Il l’avait bafouée en tant que sorcière, en tant que femme et en tant que mère. Le pardon, aux yeux de Taichi n’était pas non plus envisageable, pas plus que la mort dans le fond qui aurait été une délivrance pour lui. Il lui semble, au ton de la voix de Fujibayashi-san qu’elle ne lui a pas offert cela, mais que son sort n’est enviable pour personne. La jeune sorcière ne veut pas connaître ce traître aux sorciers, y être apparenté par le sang la gêne déjà bien assez. Une nouvelle question lui brûle les lèvres, cependant elle réussir, non sans mal, à ne pas la dire de suite.
Les souvenirs douloureux de son amour de jeunesse et de ses enfants ? Le cerveau de Taichi ne fait qu’un tour avant de freezer littéralement. Elle n’était pas la cadette mais la petite dernière ? Qui était cet homme ? Et ses frères et sœurs qu’elle ne connaîtra jamais ? Cette fois-ci elle n’y tient pas.
« Pourquoi avoir conservé ton nom d’épouse ? Qui était ton amour de jeunesse ? Vous étiez mariés ? Et ces enfants … je suis donc ta petite dernière ? C’était des garçons ou des filles ? Peut-être des deux ? Ils s’appelaient comment ? Et tes parents ils s’appelaient comment ? C’était quoi ton nom de jeune fille alors ? »
Son dragon rit à nouveau, heureux de constater que son esprit ne peut lutter contre sa curiosité. Les questions ne sont pas non plus sans fondement, mais désordonnées, et n’arrivant qu’avec les nouvelles informations qu’elle obtient du Secret. Chaque réponse soulève de nouvelles interrogations, et cela risque de ne pas avoir de fin. Pour la première fois, la petite envisage de revenir plusieurs fois afin d’avoir le maximum d’information.
Son hypothèse s’avère être juste, Irina-chan ne vit pas ici, elle ne fait qu’y dormir. D’où la froideur de l’espace et son design digne d’un magazine. Taichi Tomoe prend alors une décision radicale, parce qu’il lui semble intolérable et impensable de laisser sa mère biologique dans cet environnement maussade.
Sauf qu’avant d’avoir l’opportunité de lâcher son affirmation, Secret-chan la devance en lui annonçant sans ambages qu’elle sait pour son activité de hackeuse. La surprise qui se peint sur le visage enfantin de l’adolescente parle pour elle. Comment le Secret peut-elle savoir ça ? La proposition qui suit passe presque à la trappe tant elle est abasourdie. Son cerveau peine à mettre une réponse cohérente en place, son esprit ne trouve pas de justification plausible. Malgré tout, la petite sorcière sait qu’il n’y a pas de jugement sur sa façon d’avoir de l’argent … bien qu’elle tienne à se justifier quand même.
« Mais … mais … mais comment ? Qui ? Je … je ne gagne pas ma vie uniquement comme ça … Ca c’est er … er … un passe-temps surtout. Un moyen de m’amuser … Alors oui ça me rapporte un peu d’argent … D’accord beaucoup d’argent, vraiment beaucoup … parce que j’ai une super réputation et donc que je fais payer cher mes services. Mais y’a rien d’officiel !
Non officiellement l’argent que je gagne vient de Silmaril. J’y fais un peu de … tout en informatique. Aussi bien de la cyber-surveillance, de la cyber-défense, de la cyber-attaque aussi. C’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus fun. Mon poste n’est pas fixe, je vais là où le challenge est le plus intéressant et là où mon patron a besoin de mon regard ou de mes compétences.
Je ne vais pas te faire l’affront de te cacher qui il est. Je parle de Metuselah Shidara-san. Je sais qu’il est dangereux, je l’ai senti quand je l’ai rencontré, mais Satoru-chan m’a aussi mise en garde, tout comme Savoir-san, Sagesse-san et Tsukishima-sensei. Je fais attention, je sais qu’il n’est jamais totalement franc et qu’une erreur, ou une duplicité, de ma part, peuvent être risqué. »
Son dragon sournois tente d’enfouir la fin de la dernière réponse d’Irina-chan au fin fond de sa mémoire, afin que cela ne revienne que très tardivement sur le devant de la scène. C’est, malheureusement sans compter sur Joie, qui elle adore l’idée et la maintient avec fermeté proche de la réflexion.
« Attend … tu me proposes de me donner le double de tes clefs ? C’est bien ça ? Ca veut dire que je pourrai venir t’embêter quand je veux ? Te poser toutes les questions que je veux ? Mais c’est trop bien comme idée ! Bon par contre ça veut dire qu’il va falloir que je me rachète un porte-clé, parce que si je les mets avec mes clefs ça ne va pas le faire, je ne vais pas arrêter de me tromper. Je me connais bien pour ça, je suis incapable d’être pleinement concentrée. »
Taichi Tomoe se rend compte, seulement à ce moment-là, à quel point elle a dérivé loin du sujet initial. Est-ce un drame ? Pas réellement. Après tout, cette proposition saugrenue va se marier à la perfection avec son idée à elle. Son Dragon ricane sachant que Secret-chan n’est pas prête pour ça.
« Donc tu acceptes que je rende cet endroit vivant ? Enfin que je mette un peu de couleur et tout ? Promis je vais pas trop fouiller partout pour trouver ce qu’il faut. Et puis je ramènerai aussi des choses que je pourrai trouver ici et là, voir même des trucs à moi. Tu verras la décoration sera superbe ! Dit oui s’il-te-plaît ! »
L’adolescente, ressemblant à s’y méprendre avec une enfant, est enthousiaste à cette idée et espère fortement que Irina-chan va accepter sa demande. Son Dragon intérieur jubile lui, parce qu’il sait que son ennemie temporaire ne sait pas encore où elle va mettre les pieds si jamais elle dit oui.
Qu’elles avaient le temps ? L’adolescente regarde son aînée les yeux rond. De quoi parlait-elle ? D’un coup elle rougit. Bien sûr respirer entre ces questions … mais elle respire ! Juste … juste … elle s’est laissé emporter comme toujours. De toute façon, son Dragon intérieur souligne qu’il y a encore mille et une questions à soumettre à l’Enclaviste, donc qu’il n’y avait pas de temps à perdre. Déjà qu’elle séchait les cours pour être ici …
Un esprit brillant ? En même temps, qui se ressemble s’assemble. Elle tente, tout en écoutant, d’imaginer à quoi cet homme ressemblait. Sans résultat probant, une pièce lui manque. La jeune sorcière regarde attentivement sa mère biologique, entendant vaguement le reste de la réponse qui ne tombe pas pour autant dans l’oubli. Taichi Tomoe se redresse pour être debout, met sa main à l’horizontale au niveau de son crâne et lâche avec le plus grand des sérieux.
« Il était petit comme moi ? Ou grand comme toi ? Mais s’il était grand comme toi … qui était petit comme moi ? Ca vient bien de quelque part cette taille de naine ! »
C’est une question qui n’a absolument rien à voir avec les précédentes mais elle tient au cœur de la jeune fille. Néanmoins, son esprit la forme presque à raccrocher les wagons et à se reconcentrer sur les réponses qu’elle obtient plutôt que d’en lancer des nouvelles. Elle se rassoit alors, rougissante à nouveau.
« Gomen. »
Toutefois, l’adolescente retrouve le fil initial de la conversation. Elle comprend pourquoi sa mère biologique se devait de le traquer elle-même. Dans l’absolu, ce n’était même plus une question de trahison des sorciers mais plus de trahison personnelle. Il l’avait bafouée en tant que sorcière, en tant que femme et en tant que mère. Le pardon, aux yeux de Taichi n’était pas non plus envisageable, pas plus que la mort dans le fond qui aurait été une délivrance pour lui. Il lui semble, au ton de la voix de Fujibayashi-san qu’elle ne lui a pas offert cela, mais que son sort n’est enviable pour personne. La jeune sorcière ne veut pas connaître ce traître aux sorciers, y être apparenté par le sang la gêne déjà bien assez. Une nouvelle question lui brûle les lèvres, cependant elle réussir, non sans mal, à ne pas la dire de suite.
Les souvenirs douloureux de son amour de jeunesse et de ses enfants ? Le cerveau de Taichi ne fait qu’un tour avant de freezer littéralement. Elle n’était pas la cadette mais la petite dernière ? Qui était cet homme ? Et ses frères et sœurs qu’elle ne connaîtra jamais ? Cette fois-ci elle n’y tient pas.
« Pourquoi avoir conservé ton nom d’épouse ? Qui était ton amour de jeunesse ? Vous étiez mariés ? Et ces enfants … je suis donc ta petite dernière ? C’était des garçons ou des filles ? Peut-être des deux ? Ils s’appelaient comment ? Et tes parents ils s’appelaient comment ? C’était quoi ton nom de jeune fille alors ? »
Son dragon rit à nouveau, heureux de constater que son esprit ne peut lutter contre sa curiosité. Les questions ne sont pas non plus sans fondement, mais désordonnées, et n’arrivant qu’avec les nouvelles informations qu’elle obtient du Secret. Chaque réponse soulève de nouvelles interrogations, et cela risque de ne pas avoir de fin. Pour la première fois, la petite envisage de revenir plusieurs fois afin d’avoir le maximum d’information.
Son hypothèse s’avère être juste, Irina-chan ne vit pas ici, elle ne fait qu’y dormir. D’où la froideur de l’espace et son design digne d’un magazine. Taichi Tomoe prend alors une décision radicale, parce qu’il lui semble intolérable et impensable de laisser sa mère biologique dans cet environnement maussade.
Sauf qu’avant d’avoir l’opportunité de lâcher son affirmation, Secret-chan la devance en lui annonçant sans ambages qu’elle sait pour son activité de hackeuse. La surprise qui se peint sur le visage enfantin de l’adolescente parle pour elle. Comment le Secret peut-elle savoir ça ? La proposition qui suit passe presque à la trappe tant elle est abasourdie. Son cerveau peine à mettre une réponse cohérente en place, son esprit ne trouve pas de justification plausible. Malgré tout, la petite sorcière sait qu’il n’y a pas de jugement sur sa façon d’avoir de l’argent … bien qu’elle tienne à se justifier quand même.
« Mais … mais … mais comment ? Qui ? Je … je ne gagne pas ma vie uniquement comme ça … Ca c’est er … er … un passe-temps surtout. Un moyen de m’amuser … Alors oui ça me rapporte un peu d’argent … D’accord beaucoup d’argent, vraiment beaucoup … parce que j’ai une super réputation et donc que je fais payer cher mes services. Mais y’a rien d’officiel !
Non officiellement l’argent que je gagne vient de Silmaril. J’y fais un peu de … tout en informatique. Aussi bien de la cyber-surveillance, de la cyber-défense, de la cyber-attaque aussi. C’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus fun. Mon poste n’est pas fixe, je vais là où le challenge est le plus intéressant et là où mon patron a besoin de mon regard ou de mes compétences.
Je ne vais pas te faire l’affront de te cacher qui il est. Je parle de Metuselah Shidara-san. Je sais qu’il est dangereux, je l’ai senti quand je l’ai rencontré, mais Satoru-chan m’a aussi mise en garde, tout comme Savoir-san, Sagesse-san et Tsukishima-sensei. Je fais attention, je sais qu’il n’est jamais totalement franc et qu’une erreur, ou une duplicité, de ma part, peuvent être risqué. »
Son dragon sournois tente d’enfouir la fin de la dernière réponse d’Irina-chan au fin fond de sa mémoire, afin que cela ne revienne que très tardivement sur le devant de la scène. C’est, malheureusement sans compter sur Joie, qui elle adore l’idée et la maintient avec fermeté proche de la réflexion.
« Attend … tu me proposes de me donner le double de tes clefs ? C’est bien ça ? Ca veut dire que je pourrai venir t’embêter quand je veux ? Te poser toutes les questions que je veux ? Mais c’est trop bien comme idée ! Bon par contre ça veut dire qu’il va falloir que je me rachète un porte-clé, parce que si je les mets avec mes clefs ça ne va pas le faire, je ne vais pas arrêter de me tromper. Je me connais bien pour ça, je suis incapable d’être pleinement concentrée. »
Taichi Tomoe se rend compte, seulement à ce moment-là, à quel point elle a dérivé loin du sujet initial. Est-ce un drame ? Pas réellement. Après tout, cette proposition saugrenue va se marier à la perfection avec son idée à elle. Son Dragon ricane sachant que Secret-chan n’est pas prête pour ça.
« Donc tu acceptes que je rende cet endroit vivant ? Enfin que je mette un peu de couleur et tout ? Promis je vais pas trop fouiller partout pour trouver ce qu’il faut. Et puis je ramènerai aussi des choses que je pourrai trouver ici et là, voir même des trucs à moi. Tu verras la décoration sera superbe ! Dit oui s’il-te-plaît ! »
L’adolescente, ressemblant à s’y méprendre avec une enfant, est enthousiaste à cette idée et espère fortement que Irina-chan va accepter sa demande. Son Dragon intérieur jubile lui, parce qu’il sait que son ennemie temporaire ne sait pas encore où elle va mettre les pieds si jamais elle dit oui.
"Ah la curiosité !"
:copyright: Etilya sur DK RPG
Invité
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Dim 14 Mar 2021 - 12:01
Le plus étonnant chez ma fille ce n’est assurément pas le fait qu’elle soit un véritable petit génie qui sait énormément de chose. C’est sa capacité à faire d’incroyables virages dans sa pensée, digresser à n’en plus finir sur un thème pour enfin revenir à l’essentiel et le cœur de ce qu’elle voulait savoir juste avant, comme si elle avait des problèmes de filtres. Ce ne serait pas étonnant dans son cas d’avoir de légers soucis pour se contenir et se laisser ainsi guider par ses émotions vives lorsqu’elles se présentent. C’est assez fréquent chez les jeunes ayant subits des traumatiques, mais c’est déjà une particularité de certain quotient intellectuels haut. Malgré sa tendance à la logorrhée, cela m’amuse beaucoup de converser avec elle.
Irina ▬ Ton père est un peu plus grand que toi quand même, mais tu n’as pas fini ta croissance, donc ça peut venir. Mais tu tiens peut-être aussi de ta grand-mère qui n’était pas très grande non plus.Elle adorable à s’excuser aussi vite pour quelque chose qui n’est pas grave. Elle est venue pour avoir des réponses et je lui ai promis de lui donner sans concession. Que ce soit ma couleur préférée ou la taille de son père ou les raisons qui m’ont poussé à faire ce que j’ai fait, tout ça est mis sur le même niveau maintenant.
Elle reprend presque instantanément ses travers à poser des questions à la chaîne et qui noient le dialogue sous une déferlante des plus dangereuse. Si cela est impossible à contrer alors je vais devoir m’employer à faire la même chose qu’elle. Heureusement, ma mémoire est excellente ainsi que mon débit de parole.
Irina ▬ Mon nom d’épouse est devenu mon nom légal lorsque j’ai commencé à exercer de façon plus officielle en tant que psychiatre et neurochirurgienne. On me connaît sous ce nom professionnellement et il est difficile de m’en séparer de ce fait. Parfois je songe à le reprendre, mais en même temps ce nom d’épouse me rappelle qu’il faut que je sois ferme. Mon amour de jeunesse s’appelle Mathew Harker et non nous n’étions pas mariés car il ne faisait pas parti de la communauté. A l’époque je croyais que c’était un humain et je me fichais bien de ça. Tu es bien ma petite dernière oui. Ce sont des faux-jumeaux, un garçon et une fille. Ils s’appellent Marcus et Alisson. Ton grand-père s’appelait Ivan et ta grand-mère Ekaterina. Plus jeune avant de me marier je portais le nom de Lissenko.J’espère qu’en singeant sa façon de poser des questions dans mes réponses elle essayera après de réduire un peu son flux pour que cela soit plus digeste. Je ne me fais pas trop d’illusion, mais peut-être que de cette façon son esprit sera alimenté d’une façon tout aussi stimulante que cela l’est pour moi. Ce jeu de question réponse est intéressant et j’ai décidé de me livrer totalement à ma fille. Elle ne doit pas avoir de question existentielle sans réponse en me quittant. Ou en tout cas rien de ce qu’elle était venue me demander à la base.
Notre conversation se poursuit d’une amusante façon car je lui coupe l’herbe sous le pied en lui parlant de son petit passe-temps d'hackeuse. Cela semble d’un seul coup faire dérailler le train lancer à vive allure. C’est un peu comme un bug informatique qui se repend dans son système d’un seul coup et commence à faire ramer tout l’appareil en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Elle cherche ses mots et bafouille ne sachant comment réagir avant de tenter de s’expliquer comme une enfant que l’on surprendrait la main dans le pot à biscuit entre les repas.
Alors que j’ai esquissé un large sourire pendant tout le début de cette tempête qui tente de remettre de l’ordre après son passage, il s’efface à la mention de Shidara. Evidemment que je suis au courant pour lui aussi. Rien ne m’échappe vraiment et tu étais en lien avec lui avant qu’on ne se retrouve ma chère fille. Lorsque je me suis connecté à toi pour avoir des informations sur ta vie, j’ai vu ce que tu faisais pour lui et toute l’insouciance avec laquelle tu flirtes avec le danger.
Irina ▬ Tu oublies que je suis le Secret ma fille. Dis-je avec un large sourire. Si j’ignorais ce que tu fais pour gagner ta vie je ne serais pas très douée comme Secret ou comme mère. Je suis aussi au courant pour ce vampire pour lequel tu travailles et je ne suis pas très rassurée à cette idée. Mais je ne suis personne pour t’interdire quoi que ce soit étant donnée notre situation. Mais fait attention à ce que tu fais et aux gens que tu rencontres. Tous ne sont pas aussi charmants et gentils que tu peux l’être...Qui suis-je pour faire la leçon à ma fille ? Est-ce qu’elle est ma fille de tout façon ? Non. Assurément non. Elle est ma progéniture, un cadeau biologique que j’ai fait à ce monde il y a des années et qui m’est étranger aujourd’hui. Elle n’est pas ma petite Tomoe, ma délicieuse et délicate petite Tomoe. Elle est Taichi Tomoe, ce que l’ont poussé à devenir les Yukimura. Ce n’est pas ma petite fille adorée, alors je ne peux pas lui dire d’arrêter ça tout de suite. Shidara est dangereux et règne sur ce coin de monde sans partage depuis des siècles déjà. Il est en plus de ça responsable du chaos qui règne en ville en ayant aidé des humains à se prendre pour Dieu des décennies plus tôt. Qu’il se tienne aux côtés de ma fille me répugne au plus haut point. Tout ce que j’espère c’est que l’insouciance de ma fille ne l’aveugle pas et lui permet de discerner le monstre que cet homme est au plus profond de lui. Je préfère ne pas appesantir la conversation sur ce sujet. Si elle veut en parler avec moi sérieusement un jour je serais là, mais en attendant je préfère encore veiller sur elle de loin sur cette question.
Elle ne se fait en revanche pas attendre pour revenir sur la question des clés que j’ai proposé de lui donner pour qu’elle puisse venir ici comme bon lui semble.
Irina ▬ Oui je te propose bien des clés et tu pourras venir quand tu veux. Et me poser toutes les questions que tu veux. Mais je te rappelle que je ne suis pas souvent là. Cependant si tu viens je ferai un effort pour y être plus souvent. C’est juste... qu’en ce moment c’est compliqué tu imagines bien.Lorsqu’elle revient à nouveau sur le sujet de la décoration je me rends compte que cela doit vraiment lui poser problème que ce soit aussi austère ici. Je dois dire que la maison n’a pas beaucoup de sens pour moi mis à part lorsque je fais ce rêve si récurent... Je me lève alors pour m’absenter de mon siège et prendre mon sac que j’ai posé sur un meuble en arrivant. À l’intérieur se trouve le trousseau de clés que j’ai fait pour elle. Il y a les clés permettant d’ouvrir chaque porte d’entrées de la maison, le portail ainsi que le passe de sécurité électronique. Je reviens vers elle pour lui donner puisqu’elle a l’air aussi enjouée à l’idée de les avoir.
Irina ▬ Tiens, et viens quand tu veux. Tu peux fouiller partout si tu veux. Mais je préfère que tu n’entre pas dans le sous-sol. Là-bas se trouve mon petit laboratoire privé et mon bureau plus personnel en tant que Secret. Il y a même entrée cachée pour les sorciers qui vient du parc jusqu’ici pour que je rencontre des sentinelles de façon plus discrète après le travail. Je ne vais pas te mentir, il y a en bas beaucoup de chose qui ne sont pas faite pour que tu les vois. J’espère que tu comprends ça.Elle avait tellement l’air d’une enfant dans ce moment-là. Est-ce que je pouvais arriver à lui faire rattraper quelques moments d’insouciance grâce ça ? Si c’est le cas alors je saute sur l’occasion sans aucune hésitation.
Pour le reste tu peux décorer cette maison comme bon te semble si cela te rend plus heureuse de venir et plus à ton goût. Cela me ferait même très plaisir.
Etilya sur DK RPG
Taichi Tomoe Lizenko#105506#105506#105506#105506#105506#105506#105506
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Jeu 25 Mar 2021 - 18:06
Secret & Foudre
Feat Irina Fujibayashi
Taichi Tomoe le savait, c’était bien d’origine génétique cette taille de naine qu’elle avait. Avec un peu de chance, elle allait finir par y échapper en terminant sa croissance. L’impression de miroir fait légèrement tiquer la jeune fille. Qu’est-ce que Secret-chan cherchait donc à faire en agissant ainsi ? L’incompréhension est prête à s’installer, néanmoins elle est chassé par la frustration. En effet, cette dernière résultat de la compréhension final de l’objectif de sa mère biologique. C’est légèrement plus ronchon, comme une très jeune enfant prise en faute, qu’elle reprend le cours de la discussion.
Ce petit côté bougon ne s’efface absolument pas, lorsque Fujibayashi-chan ajoute qu’elle oublie qui est-elle. Non bien sûr que non, Taichi n’arrive justement pas à l’oublier. C’était bien l’un des principaux soucis de sa reconstruction mentale, le job de sa mère biologique.
Néanmoins, l’adolescente note l’information dont elle ne disposait pas encore, mais qu’elle soupçonnais fortement. Shidara était un vampire, ce qui expliquait absolument tout sur ces incohérences temporelles où il semblait avoir été présent et pourtant impossible sans la donnée « vampire ». Son esprit prend aussi en compte qu’elle n’est pas enjouée, elle non plus, sachant qu’elle travaille pour lui. Qu’avait-il donc bien pu faire pour qu’autant de sorciers et sorcières se méfient de lui ainsi ?
L’histoire des clefs et surtout la confirmation qu’elle va en avoir un double, chasse momentanément cette dernière réflexion. Elle prend avec plaisir les clefs que Secret-chan lui offre, et les regarde un peu comme si elles étaient le Graal. Une fois la contemplation terminée, elle les range précieusement dans son sac, avec ses clefs à elle. Taichi n’avait plus qu’à réfléchir au porte-clef à y ajouter. Une question très épineuse à ses yeux.
« Arigato gozaimas ! »
La situation est compliquée en ce moment ? Taichi le sait très bien. Rien que l’idée d’avoir perdu internet l’agace au plus haut point. Enfin perdu … la récupération est en bonne voie, pas encore totalement finalisée malheureusement. La petite sorcière était frustrée à cause de cela, mais aussi terriblement excitée par la découverte qu’ils avaient fait en parallèle. Elle n’avait qu’une envie : trouver l’origine précise de ce réseau mystère.
« Oui oui je sais que la situation est compliquée, surtout avec l’armée aux portes de la ville presque. Je ne sais pas trop s’ils pensent vraiment qu’ils vont arrêter les loups et les vampires, ou si c’est juste pour faire de la dissuasion. Après je suppose qu’à ton niveau il y a peut-être d’autre chose en plus. Mais moi, l’absence d’internet va me rendre folle ! J’aimerai pouvoir sortir du secteur pour en profiter … Dans l’absolu, je pourrai sortir sans qu’ils ne le sachent … enfin je pourrai lorsqu’avec l’aide Tsukishima-sensei j’aurai amélioré mon sort spatial.
Et puis j’ai trouvé avec Matsudara-sensei et Nakida-kun, quelque chose de super méga intéressant y’a même pas deux jours. Ça va m’occuper largement, j’en suis certaine. Un réseau secret dans l’université ! Bon c’était pas l’objectif de notre viré nocturne en fait. On cherchait à récupérer internet pour nous trois. D’ailleurs tu dois le savoir Matsudara-sensei est une sorcière aussi, j’adore son lien avec internet c’est tellement cool ! Après oui Nakida-kun n’est qu’un humain … un humain bizarre mais amusant. Je l’aime bien, même si je sais qu’il n’est pas totalement vrai avec moi.
Mais tu te rends compte ? Il y a des gens qui ont encore internet ! Nous c’est presque ça, je pense qu’il faut qu’on ajuste deux ou trois trucs et ça sera bien. »
La petite sorcière ne percute absolument pas le côté illégale de ce qu’elle raconte. Tout est limpide pour elle, et elle ne voit aucun problème à en parler à sa mère biologique. C’était aussi ça qu’elle était venue chercher quelque part, bien enfoui sous son dragon intérieur qui fulmine presque. Avoir une conversation plaisante, sans filtre avec celle qui est sa génitrice.
Son cerveau n’oublie pas pour autant d’emmagasiner les réponses de son interlocutrice. De cette façon, l’adolescente décide d’éviter le sous-sol de la maison, lorsqu’elle fera de la décoration un peu partout pour rendre l’endroit plus chaleureux. Néanmoins, elle a du mal à voir pourquoi Fujibayashi-san précise qu’elle peut voir des sentinelles après le travail ? Puisque cette maison n’est qu’une lieu pour dormir … quand arrête-t-elle seulement de travailler ? Taichi Tomoe ne l’imagine même pas prendre des jours de congés pour souffler et encore moins des vacances. Ces mots ne devaient pas être dans le vocabulaire de son aînée.
Son dragon souffle un peu, obligeant son esprit à revenir à se série de questions. Choisissant comment les ordonner, la jeune sorcière joue avec une mèche de cheveux à nouveau. Cela lui semblait à la fois étrange et agréable, d’avoir besoin du regard de cette femme puissante, alors qu’il y avait moins d’un mois, ce n’était qu’une Enclaviste parmi les autres à ses yeux.
« Lissenko … J’aime bien. Pourquoi ne pas l’accoler à ton nom de femme marié ? Secret, Irina Fujibayashi-Lissenko … Ou Lissenko-Fujibayashi ? Non mauvaise idée, c’est trop long à dire. Et puis ça ne sonne pas bien, ça fait bizarre quand on les met ensemble.
D’ailleurs … Lissenko … ça n’a pas un lien avec le super sorcier russe tué par les opposant au Tsar Nikolaï ? J’ai fait des recherches sur Raspoutine y’a longtemps, pour un exposé. Alors oui j’ai triché, parce que j’ai fait des recherches bien plus poussée pour moi, que ce que j’ai utilisé pour l’école. Mais on est bien d’accord, Raspoutine c’était bien un sorcier hein ? »
Ce point n’était pas prévu initialement au programme, mais la curiosité de l’adolescente avait une nouvelle fois pris le dessus. Son dragon s’amusant, à ses dépens, déterre alors une information étant presque passée inaperçu. Mathew Harker. Ce nom lui parlait, elle le connaissait. Et d’un coup, sa mémoire ayant fait son travail, la jeune fille fait le lien avant d’écarquiller les yeux. Non cette connexion, celle liaison ne pouvait pas être la bonne. C’était improbable. Pourtant … pourtant le double persiste et la pousse même à le résoudre de suite.
« Matthew Harker … je crois que je le connais. On parle bien d’un homme anglais hein ? Retraité de la fonction publique anglaise ? On parle bien de lui hein ? Ou c’est un homonyme ? »
Taichi Tomoe n’ose pas pousser le questionnement plus loin. Déjà parce qu’elle n’est pas totalement certaine que c’est bien le même homme, même s’il n’y a que peu de chance que ce ne soit pas le cas. Ensuite, si jamais c’est le cas, elle ignore si sa mère biologique sait qu’il est ici sous le nom de John Smith. Et puis si jamais elle l’ignore ? Est-ce à elle de lui dire ? Certainement pas. En revanche, en toucher deux mots à son professeur … ça elle l’envisage avec nettement plus de sérieux.
Ce petit côté bougon ne s’efface absolument pas, lorsque Fujibayashi-chan ajoute qu’elle oublie qui est-elle. Non bien sûr que non, Taichi n’arrive justement pas à l’oublier. C’était bien l’un des principaux soucis de sa reconstruction mentale, le job de sa mère biologique.
Néanmoins, l’adolescente note l’information dont elle ne disposait pas encore, mais qu’elle soupçonnais fortement. Shidara était un vampire, ce qui expliquait absolument tout sur ces incohérences temporelles où il semblait avoir été présent et pourtant impossible sans la donnée « vampire ». Son esprit prend aussi en compte qu’elle n’est pas enjouée, elle non plus, sachant qu’elle travaille pour lui. Qu’avait-il donc bien pu faire pour qu’autant de sorciers et sorcières se méfient de lui ainsi ?
L’histoire des clefs et surtout la confirmation qu’elle va en avoir un double, chasse momentanément cette dernière réflexion. Elle prend avec plaisir les clefs que Secret-chan lui offre, et les regarde un peu comme si elles étaient le Graal. Une fois la contemplation terminée, elle les range précieusement dans son sac, avec ses clefs à elle. Taichi n’avait plus qu’à réfléchir au porte-clef à y ajouter. Une question très épineuse à ses yeux.
« Arigato gozaimas ! »
La situation est compliquée en ce moment ? Taichi le sait très bien. Rien que l’idée d’avoir perdu internet l’agace au plus haut point. Enfin perdu … la récupération est en bonne voie, pas encore totalement finalisée malheureusement. La petite sorcière était frustrée à cause de cela, mais aussi terriblement excitée par la découverte qu’ils avaient fait en parallèle. Elle n’avait qu’une envie : trouver l’origine précise de ce réseau mystère.
« Oui oui je sais que la situation est compliquée, surtout avec l’armée aux portes de la ville presque. Je ne sais pas trop s’ils pensent vraiment qu’ils vont arrêter les loups et les vampires, ou si c’est juste pour faire de la dissuasion. Après je suppose qu’à ton niveau il y a peut-être d’autre chose en plus. Mais moi, l’absence d’internet va me rendre folle ! J’aimerai pouvoir sortir du secteur pour en profiter … Dans l’absolu, je pourrai sortir sans qu’ils ne le sachent … enfin je pourrai lorsqu’avec l’aide Tsukishima-sensei j’aurai amélioré mon sort spatial.
Et puis j’ai trouvé avec Matsudara-sensei et Nakida-kun, quelque chose de super méga intéressant y’a même pas deux jours. Ça va m’occuper largement, j’en suis certaine. Un réseau secret dans l’université ! Bon c’était pas l’objectif de notre viré nocturne en fait. On cherchait à récupérer internet pour nous trois. D’ailleurs tu dois le savoir Matsudara-sensei est une sorcière aussi, j’adore son lien avec internet c’est tellement cool ! Après oui Nakida-kun n’est qu’un humain … un humain bizarre mais amusant. Je l’aime bien, même si je sais qu’il n’est pas totalement vrai avec moi.
Mais tu te rends compte ? Il y a des gens qui ont encore internet ! Nous c’est presque ça, je pense qu’il faut qu’on ajuste deux ou trois trucs et ça sera bien. »
La petite sorcière ne percute absolument pas le côté illégale de ce qu’elle raconte. Tout est limpide pour elle, et elle ne voit aucun problème à en parler à sa mère biologique. C’était aussi ça qu’elle était venue chercher quelque part, bien enfoui sous son dragon intérieur qui fulmine presque. Avoir une conversation plaisante, sans filtre avec celle qui est sa génitrice.
Son cerveau n’oublie pas pour autant d’emmagasiner les réponses de son interlocutrice. De cette façon, l’adolescente décide d’éviter le sous-sol de la maison, lorsqu’elle fera de la décoration un peu partout pour rendre l’endroit plus chaleureux. Néanmoins, elle a du mal à voir pourquoi Fujibayashi-san précise qu’elle peut voir des sentinelles après le travail ? Puisque cette maison n’est qu’une lieu pour dormir … quand arrête-t-elle seulement de travailler ? Taichi Tomoe ne l’imagine même pas prendre des jours de congés pour souffler et encore moins des vacances. Ces mots ne devaient pas être dans le vocabulaire de son aînée.
Son dragon souffle un peu, obligeant son esprit à revenir à se série de questions. Choisissant comment les ordonner, la jeune sorcière joue avec une mèche de cheveux à nouveau. Cela lui semblait à la fois étrange et agréable, d’avoir besoin du regard de cette femme puissante, alors qu’il y avait moins d’un mois, ce n’était qu’une Enclaviste parmi les autres à ses yeux.
« Lissenko … J’aime bien. Pourquoi ne pas l’accoler à ton nom de femme marié ? Secret, Irina Fujibayashi-Lissenko … Ou Lissenko-Fujibayashi ? Non mauvaise idée, c’est trop long à dire. Et puis ça ne sonne pas bien, ça fait bizarre quand on les met ensemble.
D’ailleurs … Lissenko … ça n’a pas un lien avec le super sorcier russe tué par les opposant au Tsar Nikolaï ? J’ai fait des recherches sur Raspoutine y’a longtemps, pour un exposé. Alors oui j’ai triché, parce que j’ai fait des recherches bien plus poussée pour moi, que ce que j’ai utilisé pour l’école. Mais on est bien d’accord, Raspoutine c’était bien un sorcier hein ? »
Ce point n’était pas prévu initialement au programme, mais la curiosité de l’adolescente avait une nouvelle fois pris le dessus. Son dragon s’amusant, à ses dépens, déterre alors une information étant presque passée inaperçu. Mathew Harker. Ce nom lui parlait, elle le connaissait. Et d’un coup, sa mémoire ayant fait son travail, la jeune fille fait le lien avant d’écarquiller les yeux. Non cette connexion, celle liaison ne pouvait pas être la bonne. C’était improbable. Pourtant … pourtant le double persiste et la pousse même à le résoudre de suite.
« Matthew Harker … je crois que je le connais. On parle bien d’un homme anglais hein ? Retraité de la fonction publique anglaise ? On parle bien de lui hein ? Ou c’est un homonyme ? »
Taichi Tomoe n’ose pas pousser le questionnement plus loin. Déjà parce qu’elle n’est pas totalement certaine que c’est bien le même homme, même s’il n’y a que peu de chance que ce ne soit pas le cas. Ensuite, si jamais c’est le cas, elle ignore si sa mère biologique sait qu’il est ici sous le nom de John Smith. Et puis si jamais elle l’ignore ? Est-ce à elle de lui dire ? Certainement pas. En revanche, en toucher deux mots à son professeur … ça elle l’envisage avec nettement plus de sérieux.
"Surprises & interrogation"
Etilya sur DK RPG
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Ven 26 Mar 2021 - 16:38
Elle semble bien heureuse de recevoir ces clés et j’hésite presque à joindre un geste tendre envers en lui donnant, mais je me ravise avant. Nous ne sommes pas proche et il faut que je maintienne une certaine distance, que je modère mes envies.
Elle me ramène assez vite à des problèmes qui m’accablent toujours au quotidien en plus du reste de la tempête qui s’abat sur nous. Heureusement quelque part que nous sommes dans une telle crise car pour le moment au moins, les problèmes de Shinji ne sont pas encore d’actualité.
Je suis en revanche au courant de leurs découverte, même si je laisse la surprise s’échapper de mon visage. Matsudara. Vous n’avez pas précisé l’identité des civils qui étaient avec vous. Je saurais me rappeler de ça et j’aurai une conversation avec vous très bientôt. Maintenant je vois que c’est de ma fille et de Lexter qu’il s’agissait. Je n’aime pas du tout ça, car si j’en crois les mots de John après avoir discuté avec l’inspecteur changelin Essaadi, c’est une affaire liée à Renfield. Il faut que je la mette en garde ne pas chercher à découvrir ce qu’il se passe sous l’université, mais si je fais ça, cela ne fera que l’encourager. Il faut que je la fasse me promettre la chose... je n’ai pas le choix.
Il est vrai que les noms composés issus de deux cultures différentes s’assemblent mal, d’autant plus aux oreilles de ma fille qui n’a connu que la culture japonaise vraiment et dans laquelle cela ne se fait guère. Peut-être reprendrai-je un jour mon nom de famille pour assurer au monde que la lignée n’est pas finie, peut-être que j’en changerai tout simplement lorsque la réalité du passage du temps rendra cela nécessaire et où je devrai alors me cacher un temps et réinventer ma vie une nouvelle fois. Mais elle me surprend une nouvelle fois par la somme de connaissances diverses qu’elle a accumulé.
Evidemment ma fille ne peut pas savoir que c’est elle qui m’a mené vers lui et ce dernier comme moi nous sommes déjà retrouvés depuis lors et que nous nous entretenons chaque jour un peu plus. Je te mets en douceur sur la voie de la vérité, car si je te disais de but en blanc que ton professeur de français était l’amour de ma vie, perdu en apparence, cela aurait peut-être été un peu trop pour d’un seul coup. Je te laisse dénouer ce nœud à ton rythme. Maintenant que tu es sur la bonne piste, je peux aisément te le confirmer.
Elle me ramène assez vite à des problèmes qui m’accablent toujours au quotidien en plus du reste de la tempête qui s’abat sur nous. Heureusement quelque part que nous sommes dans une telle crise car pour le moment au moins, les problèmes de Shinji ne sont pas encore d’actualité.
Irina ▬ Tsukishima...Pouvais-je seulement lui dire qu’il risquait de ne pas pouvoir encadrer son entraînement pendant un moment et qu’il risquait même très gros ? Elle sera anéantie la connaissant une fois qu’elle saura la vérité, car je ne me vois pas lui mentir, je me l’interdis après ma promesse envers elle.
Je suis en revanche au courant de leurs découverte, même si je laisse la surprise s’échapper de mon visage. Matsudara. Vous n’avez pas précisé l’identité des civils qui étaient avec vous. Je saurais me rappeler de ça et j’aurai une conversation avec vous très bientôt. Maintenant je vois que c’est de ma fille et de Lexter qu’il s’agissait. Je n’aime pas du tout ça, car si j’en crois les mots de John après avoir discuté avec l’inspecteur changelin Essaadi, c’est une affaire liée à Renfield. Il faut que je la mette en garde ne pas chercher à découvrir ce qu’il se passe sous l’université, mais si je fais ça, cela ne fera que l’encourager. Il faut que je la fasse me promettre la chose... je n’ai pas le choix.
Irina ▬ J’hésite sincèrement, mais je te demande de ne pas chercher à enquêter sur ceux à qui profite ce que vous avez trouvé avec Matsudara-san. C’est dangereux et je n’aime pas apprendre que c’est toi et un humain qui étaient avec Matsudara-san. Mais je te l’accord Matsudara-san a une particularité injustement méprisée pour l’instant, mais elle sait faire taire les plus savant sur les sujets les plus ardu comme les dimensions. C’est pour ça que ça m’étonne de te savoir avec Tsukishima pour t’entrainer à la téléportation et non pas avec Matsudara.Je répugne à feindre les choses avec elle, mais je préfère te donner un nom en cas de problème avec Shinji. Riven est impartiale et sa faute est tout de même présente malgré le fait qu’il ait des circonstances atténuantes. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot et même si la jeune O’Brien ne peut plus rien dans cette histoire et a disparue depuis peu pour rejoindre d’autres horizons, je ne peux que m’atteler à faire en sorte de consolider le dossier de défense de mon subordonné. Mais sa punition est inévitable et elle sera à la hauteur de la faute. Il est possible qu’il soit condamné à perdre ses pouvoirs pendant un certain temps...
Il est vrai que les noms composés issus de deux cultures différentes s’assemblent mal, d’autant plus aux oreilles de ma fille qui n’a connu que la culture japonaise vraiment et dans laquelle cela ne se fait guère. Peut-être reprendrai-je un jour mon nom de famille pour assurer au monde que la lignée n’est pas finie, peut-être que j’en changerai tout simplement lorsque la réalité du passage du temps rendra cela nécessaire et où je devrai alors me cacher un temps et réinventer ma vie une nouvelle fois. Mais elle me surprend une nouvelle fois par la somme de connaissances diverses qu’elle a accumulé.
Irina ▬ Rasputin... Il s’agit de ton arrière-grand-père. C’est une longue histoire, mais dans l’ensemble je pense que tu en connais beaucoup dessus déjà. Le dernier sorcier condamné à mort de la Russie... une bien triste histoire même s’il avait ses défauts. Je ne peux t’en dire que peu à son sujet malheureusement. Je ne l’ai pas connu. Mais c’était l’un des plus extraordinaire prodige de la sorcellerie de son époque ! C’est ce que m’en disait mon père avec fierté malgré la honte que cela a apporté à notre famille bien entendu.Tristement célèbre à mon sens étant donné les pratiques de feu mon grand-père. Je suis loin d’être une sainte je l’admet bien volontiers. Je n’éprouve que bien trop de mépris pour l’humanité, mais sans jamais manquer de respect pour autant à l’essence même de la vie et des flux naturels. La nécromancie est un art funeste et maudit qui ne fait que corrompre lentement l’esprit et le corps de ceux qui le pratique. Il n’y a pas d’échappatoire à ce mal que les anciens appelaient “le mal de la mort”. Mais il demeure une partie de ma généalogie, de l’histoire de ma famille et malgré la folie s’étant sans doute emparée de lui avant sa mort, il a gardé secret l’existence de son peuple et emporté ce secret avec lui dans la tombe. Il mérite à mon sens le respect, mais l’Enclave Russe n’était pas vraiment de cet avis.
Evidemment ma fille ne peut pas savoir que c’est elle qui m’a mené vers lui et ce dernier comme moi nous sommes déjà retrouvés depuis lors et que nous nous entretenons chaque jour un peu plus. Je te mets en douceur sur la voie de la vérité, car si je te disais de but en blanc que ton professeur de français était l’amour de ma vie, perdu en apparence, cela aurait peut-être été un peu trop pour d’un seul coup. Je te laisse dénouer ce nœud à ton rythme. Maintenant que tu es sur la bonne piste, je peux aisément te le confirmer.
Irina ▬ C’est bien de lui dont-il s’agit et je ne l’aurais pas reconnu sans cette intrusion dans tes souvenirs lorsque nous nous sommes vu...Je sens bien entendu qu’elle est désireuse d’en savoir plus comme à son habitude, pas besoin de lire dans sa mémoire pour savoir cela.
Irina ▬ Nous nous sommes connus dans notre jeunesse à tous les deux, même si je reste son ainée ! Dis-je avec humour. Nous nous sommes vites rapproché alors qu’il était en mission sous couverture et malheureusement lui comme moi avons succombé à de véritables sentiments. Je ne savais pas qu’il était un changelin à l’époque car je n’usais pas autant de mes pouvoirs qu’aujourd’hui. Mon père, ton grand-père a cru bien faire en me disant qu’il était mort en emportant nos enfants chez lui avant que je ne les rejoigne. J’ai porté son deuil toute mon existence ensuite. Mais grâce à toi ma fille, je l’ai retrouvé. Merci.Sans nos retrouvailles douloureuses et cruelles, je n’aurais pas épié son esprit et découvert la vérité sur son professeur si gentil pour lequel elle a créé une identité. C’est ma fille qui a permis une fois de plus par sa présence d’introduire une nouvelle lueur d’espoir dans mon existence si terne.
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Taichi Tomoe Lizenko#105592#105592#105592#105592#105592#105592#105592
Sorcier Sang-Pur - Initié - Apprenti
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Sam 10 Avr 2021 - 3:12
Secret & Foudre
Feat Irina Fujibayashi
Surprise, Taichi Tomoe regarde Irina-san avec des soucoupes à la place des yeux. Son dragon lui se réveille et souffle le feu de la révolte en elle. D’un coup, elle se redresse en fronçant les sourcils, et gonflant les joues, l’incendie qui l’habite se reflétant dans ses améthystes.
« Pourquoi ?! C’est vraiment stimulant comme défi de trouver qui tire parti de ce réseau fantôme ! Et puis pourquoi toi tu pourrais t’amuser et pas moi d’abord ? C’est injuste ! Pas la peine de me regarder comme ça ! J’suis pas une petite chose fragile … pas totalement. »
Elle se rassoit en croisant les bras, clairement en état de bouderie totale. Cela faisait tellement longtemps que personne, sans son accord tacite, ne lui avait demander de faire quelque chose allant à l’encontre de ce qu’elle voulait. Elle n’était même pas réellement en colère, juste frustrée et agacée. Son esprit comprenait parfaitement l’inquiétude du Secret, ainsi que sa demande. Son orgueil lui s’y refusait tout simplement. Heureusement, l’Esprit possède une alliée puissante en la Raison, qui se charge de mater temporairement le dragon. C’est donc encore bougonne que la petite reprend la parole.
« Bien bien … j’vais pas chercher à qui profite le réseau même si j’en meure d’envie. Mais c’est juste parce que je suis convaincue que tu en sais plus que tu ne me le dis sur le sujet … et que je sais que tu ne veux que ma sécurité. »
Une manière bien maladroite de l’adolescente pour dire qu’elle accepte pour lui faire plaisir. Pour son cerveau, c’est déjà une énorme concession, pour son cœur un premier pas vers sa mère biologique. Il lui faudra du temps pour trouver son nouvel équilibre, qui est encore précaire.
« Tsukishima-sensei est parfait pour m’aider en fait. Il a la rigueur que je n’ai pas totalement, ainsi que la capacité de concentration. Avec lui j’apprends aussi bien à maîtriser mes sorts, qu’à me focus sur une chose à la fois. J’ai besoin de ce cadre pour progresser. Tsukishima-sama peut donner l’impression d’être distant et détaché, mais en réalité il est concerné et attentif. Je n’ai jamais eu de sensei sorcier, et lui jamais eu d’élève, on apprend ensemble.
Puis actuellement, il a beaucoup de temps à m’accorder. Ce qui est d’ailleurs étrange pour une Sentinelle en fonction d’ailleurs … Tu lui as donné des vacances ? Ou … Ou il a des ennuis ? Dit-moi s’il te plaît. »
La petite sorcière avait l’art et la manière de mettre le doigt sur le problème. Elle savait que quelque chose occupait partiellement l’esprit de son sensei, sans être capable de mettre des mots dessus. Peut-être que Fujibayashi-san pourrait éclairer le chemin et lui offrir une explication, même incomplète. Taichi n’avait pas osé demander à Tsukishima-sensei, trouvant qu’il était déplacé de sa part de le faire, même si elle en rêvait.
Apprendre que Rasputin était son arrière-grand-père la fait rêver, et la rend aussi un peu triste sachant qu’elle ne le rencontrera jamais.
« La honte ? Il touchait à des arts interdits ? Hn … non en fait je crois que je ne veux pas vraiment savoir. Comme ça je garde une belle image de lui. Même si c’est très certainement idéalisé. »
Taichi Tomoe sourit largement lorsque sa mère biologique confirme qu’il s’agit bien de la personne à laquelle elle pense. Sagement, contrastant avec son attitude un peu plus tôt, elle écoute donc les informations précieuses sur la vie sentimentale liant le Secret et son professeur de langue.
« Contente d'avoir pu aider sans le savoir ! Mais ... Pourquoi vous ne vivez pas ensemble alors maintenant ? Ca veut dire que mon frère et mon autre sœur aîné sont encore en vie eux aussi ? Oh on pourrait se faire un repas ensemble avec lui ! Même si ça serait peut-être un peu bizarre … Je crois que je ne saurais pas comment me comporter avec vous deux dans la même pièce. Enfin on verra ça plus tard. Je suppose qu’on a le temps, non ? »
La réplique sort encore de nulle part, déviant largement du script initial soigneusement prévu. Son dragon se désespère silencieusement de ces chemins de traverse, alors que sa curiosité s’en délecte. Soudainement, pervers au possible, le lézard cracheur de feu souffle, le sourire aux babines, une idée folle. L’esprit ne la rejette pas, lui semblant logique sous un certain angle. Néanmoins, il n’est pas encore temps à ses yeux de la livrer. Il y a d’autres questions plus urgente avant à satisfaire.
« Dit-moi, Irina-chan … qui sait que tu as eu des enfants ? Pourquoi je n’ai trouvé aucune trace de Sakura et moi dans ton passé dans les archives ? Et … est-ce que tu serais prête à rendre officiel que je suis ta fille ? »
L’adolescente avait besoin de reconnaissance. Ce n’était qu’un début, un départ sur un chemin bancal menant à la fin de sa reconstruction. Les réponses, la petite le savait, allait grandement conditionner la suite de leur discussion. Pouvant même annihiler son idée folle avant même son éclosion au monde.
« Pourquoi ?! C’est vraiment stimulant comme défi de trouver qui tire parti de ce réseau fantôme ! Et puis pourquoi toi tu pourrais t’amuser et pas moi d’abord ? C’est injuste ! Pas la peine de me regarder comme ça ! J’suis pas une petite chose fragile … pas totalement. »
Elle se rassoit en croisant les bras, clairement en état de bouderie totale. Cela faisait tellement longtemps que personne, sans son accord tacite, ne lui avait demander de faire quelque chose allant à l’encontre de ce qu’elle voulait. Elle n’était même pas réellement en colère, juste frustrée et agacée. Son esprit comprenait parfaitement l’inquiétude du Secret, ainsi que sa demande. Son orgueil lui s’y refusait tout simplement. Heureusement, l’Esprit possède une alliée puissante en la Raison, qui se charge de mater temporairement le dragon. C’est donc encore bougonne que la petite reprend la parole.
« Bien bien … j’vais pas chercher à qui profite le réseau même si j’en meure d’envie. Mais c’est juste parce que je suis convaincue que tu en sais plus que tu ne me le dis sur le sujet … et que je sais que tu ne veux que ma sécurité. »
Une manière bien maladroite de l’adolescente pour dire qu’elle accepte pour lui faire plaisir. Pour son cerveau, c’est déjà une énorme concession, pour son cœur un premier pas vers sa mère biologique. Il lui faudra du temps pour trouver son nouvel équilibre, qui est encore précaire.
« Tsukishima-sensei est parfait pour m’aider en fait. Il a la rigueur que je n’ai pas totalement, ainsi que la capacité de concentration. Avec lui j’apprends aussi bien à maîtriser mes sorts, qu’à me focus sur une chose à la fois. J’ai besoin de ce cadre pour progresser. Tsukishima-sama peut donner l’impression d’être distant et détaché, mais en réalité il est concerné et attentif. Je n’ai jamais eu de sensei sorcier, et lui jamais eu d’élève, on apprend ensemble.
Puis actuellement, il a beaucoup de temps à m’accorder. Ce qui est d’ailleurs étrange pour une Sentinelle en fonction d’ailleurs … Tu lui as donné des vacances ? Ou … Ou il a des ennuis ? Dit-moi s’il te plaît. »
La petite sorcière avait l’art et la manière de mettre le doigt sur le problème. Elle savait que quelque chose occupait partiellement l’esprit de son sensei, sans être capable de mettre des mots dessus. Peut-être que Fujibayashi-san pourrait éclairer le chemin et lui offrir une explication, même incomplète. Taichi n’avait pas osé demander à Tsukishima-sensei, trouvant qu’il était déplacé de sa part de le faire, même si elle en rêvait.
Apprendre que Rasputin était son arrière-grand-père la fait rêver, et la rend aussi un peu triste sachant qu’elle ne le rencontrera jamais.
« La honte ? Il touchait à des arts interdits ? Hn … non en fait je crois que je ne veux pas vraiment savoir. Comme ça je garde une belle image de lui. Même si c’est très certainement idéalisé. »
Taichi Tomoe sourit largement lorsque sa mère biologique confirme qu’il s’agit bien de la personne à laquelle elle pense. Sagement, contrastant avec son attitude un peu plus tôt, elle écoute donc les informations précieuses sur la vie sentimentale liant le Secret et son professeur de langue.
« Contente d'avoir pu aider sans le savoir ! Mais ... Pourquoi vous ne vivez pas ensemble alors maintenant ? Ca veut dire que mon frère et mon autre sœur aîné sont encore en vie eux aussi ? Oh on pourrait se faire un repas ensemble avec lui ! Même si ça serait peut-être un peu bizarre … Je crois que je ne saurais pas comment me comporter avec vous deux dans la même pièce. Enfin on verra ça plus tard. Je suppose qu’on a le temps, non ? »
La réplique sort encore de nulle part, déviant largement du script initial soigneusement prévu. Son dragon se désespère silencieusement de ces chemins de traverse, alors que sa curiosité s’en délecte. Soudainement, pervers au possible, le lézard cracheur de feu souffle, le sourire aux babines, une idée folle. L’esprit ne la rejette pas, lui semblant logique sous un certain angle. Néanmoins, il n’est pas encore temps à ses yeux de la livrer. Il y a d’autres questions plus urgente avant à satisfaire.
« Dit-moi, Irina-chan … qui sait que tu as eu des enfants ? Pourquoi je n’ai trouvé aucune trace de Sakura et moi dans ton passé dans les archives ? Et … est-ce que tu serais prête à rendre officiel que je suis ta fille ? »
L’adolescente avait besoin de reconnaissance. Ce n’était qu’un début, un départ sur un chemin bancal menant à la fin de sa reconstruction. Les réponses, la petite le savait, allait grandement conditionner la suite de leur discussion. Pouvant même annihiler son idée folle avant même son éclosion au monde.
"Réponses ?"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Dim 11 Avr 2021 - 16:00
Je me doutais de sa réaction. Sans se faire attendre elle se montre plus que réfractaire à l’idée de rester loin de cette histoire à l’université. Elle est têtue, mais elle ne saisit pas que je m’inquiète pour elle et que ce n’est pas juste parce que je n’aime pas la voire trainer dehors le soir comme une mère tout ce qu’il y a de plus normale. Je connais ma fille en dépit de ce qu’elle avance. Les souvenirs que j’ai vu de sa vie lorsque nous nous sommes rencontrées, l’enquête que j’ai menée sur elle par la suite. Tout ça me fait la connaître. Je sais qu’elle est une pirate informatique géniale, qu’elle est à l’université depuis déjà quelques années et fait la fierté de ce doyen avide de tête d’affiche pour attirer les financements. Elle est aussi intelligente que je l’étais à son âge, peut-être plus, même si sera difficile de comparer. Elle s’entoure d’un génie absolu comme Matsudara Hideko, avec son intelligence la propulsant au panthéon des têtes se comptant sur une main. Elle travaille pour plusieurs personnes de l’ombre, derrière ses écrans, mais toujours en son âme et conscience. Mais elle est tellement prompte à faire confiance à n’importe qui. Si je doute trop des gens, l’inverse n’est pas meilleur.
En revanche elle me surprend en acceptant finalement mes conditions. Je vois que ça l’ennuie beaucoup d’accéder à ma requête. Je ne vais pas la laisser dans le flou. Il faut qu’elle comprenne que j’ai de bonnes raisons de m’inquiéter.
Tsukishima Shinji est bien comme elle me le décrit. C’est un jeune homme plein de talents qui ne manquera pas de se distinguer dans sa vie professionnelle et faire parler de lui. Je l’estime déjà comme étant l’un de mes meilleurs éléments et avec plus d’expérience encore, il pourrait être le meilleur. C’est assurément un jeune homme plein de discipline, ce qui semble faire défaut à ma fille et c’est un bien s’il peut l’aiguiller de la sorte. Qu’il soit son mentor après tout, je n’ai pas à décider pour elle. Je trouvais ça juste étonnant par rapport au champ de ses envies de l’avoir choisi. En revanche, pour ce qui est de son temps libre ma fille... il semblerait bien que tu aies décidé de me poser des questions auxquelles je ne peux pas totalement répondre.
Elle ne veut pas savoir. C’est bien une première. Pour l’instant elle a peur d’apprendre des choses sinistres sur le passé de sa famille. Que dirait-elle en sachant ce que j’ai pu faire pour le bien de notre peuple ?
Elle en vient à parler de Matthew et rebondit sur toute cette histoire que me déstabilise soudainement pour une raison incompréhensible. Je ne sais même plus quoi dire et je réponds spontanément.
La question devait bien tomber un jour ou l’autre, mais peu de gens sont au courant pour mon passé, ou tout du moins pour l’existence de mes filles. Eiko me connaissait et je travaillai avec elle donc elle ne pouvait pas l’ignorer. Après, cela s’est fait avec le temps et l’oubli de certain jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une poignée.
En revanche elle me surprend en acceptant finalement mes conditions. Je vois que ça l’ennuie beaucoup d’accéder à ma requête. Je ne vais pas la laisser dans le flou. Il faut qu’elle comprenne que j’ai de bonnes raisons de m’inquiéter.
Irina ▬ Je sais que tu n’es pas une idiote ou une petite chose fragile. Mais là, ça dépasse tes compétences. S’il te plaît, fais-moi confiance. Je ne peux pas t’en dire beaucoup. Ce n’est pas un caprice que je te fais parce que je m’inquiète pour moi. Ce que tu as trouvé avec Matsudara-san a déjà été transmis à des alliés et tout semble lié à une enquête que les plus hautes instances de l’Enclave et des Changelins mènent. Il n’est pas impossible que tout soit lié à la mort d’un chef de clan vampire. Je ne minimise pas tes capacités, mais là c’est à un tout autre niveau que cela se joue et je ne veux pas que tu prennes de risques d’accord ? C’est trop dangereux toute seule.Je ne peux pas lui en dire plus. Je suis liée par le secret professionnel au-delà de ces informations qui concernent des enquêtes en cours. Je t’ai promis de te dire la vérité mon enfant, mais ne me juge pas trop sévèrement si je décide de ne pas répondre et de garder des informations confidentielles.
Tsukishima Shinji est bien comme elle me le décrit. C’est un jeune homme plein de talents qui ne manquera pas de se distinguer dans sa vie professionnelle et faire parler de lui. Je l’estime déjà comme étant l’un de mes meilleurs éléments et avec plus d’expérience encore, il pourrait être le meilleur. C’est assurément un jeune homme plein de discipline, ce qui semble faire défaut à ma fille et c’est un bien s’il peut l’aiguiller de la sorte. Qu’il soit son mentor après tout, je n’ai pas à décider pour elle. Je trouvais ça juste étonnant par rapport au champ de ses envies de l’avoir choisi. En revanche, pour ce qui est de son temps libre ma fille... il semblerait bien que tu aies décidé de me poser des questions auxquelles je ne peux pas totalement répondre.
Irina ▬ Je ne peux pas entrer dans les détails. Je suis désolée. Tsukishima-san n’est pas en vacances. Il fait l’objet d’une enquête des services de la Justice et je ne parle pas des tribunaux sorciers en général, mais bien de la Justice, Donazya Riven. Je vais essayer de faire ce que je peux pour l’aider. Mais je ne peux pas te dire quoi que ce soit, tout cela relève des affaires légales et il y a des secrets à garder.L’instruction est en cours. Je sais que Riven ne peut plus rien maintenant et que c’est l’accusateur principal qui a décidé de faire de Tsukishima-san un exemple pour la population. Mais tout de même, c’était un mineur à l’époque des faits. Même Riven aurait pu passer là-dessus avec une tape sur les doigts en guise d’avertissement et une punition sommaire en compensation. Mais non, lui veut monter ça en épingle et se servir de son nom et son éducation contre lui. Je ne laisserai pas cela se faire et l’ambition et la volonté de sauver le mentor de ma fille ne fait qu’attiser les flammes de ma détermination.
Elle ne veut pas savoir. C’est bien une première. Pour l’instant elle a peur d’apprendre des choses sinistres sur le passé de sa famille. Que dirait-elle en sachant ce que j’ai pu faire pour le bien de notre peuple ?
Elle en vient à parler de Matthew et rebondit sur toute cette histoire que me déstabilise soudainement pour une raison incompréhensible. Je ne sais même plus quoi dire et je réponds spontanément.
Irina ▬ Ah ! Heu... et bien tu sais ce n’est pas si simple tu vois. Matthew a pris de l’âge un peu, et moi tu sais je n’ai pas trop changé, même s’il est encore fringant... Il pourrait se faire une couleur je suis sûre qu’il ferait vingt ans moins tiens ! Mais pour l’instant nous n’avons même abordé le sujet ! Mais je t’avoue que j’aimerai beaucoup moi aussi voir mes autres enfants. Ça fait tellement d’années que je les croyais morts et ils sont si grands maintenant c’est dingue.Finalement je me rends compte que ma fille et moi avons cette même tendance à la logorrhée lorsque nous sommes sous le coup de nos émotions. Elle tient finalement peut-être plus de moi que de son père et cela ne fait que dessiner un sourire sur mon visage.
La question devait bien tomber un jour ou l’autre, mais peu de gens sont au courant pour mon passé, ou tout du moins pour l’existence de mes filles. Eiko me connaissait et je travaillai avec elle donc elle ne pouvait pas l’ignorer. Après, cela s’est fait avec le temps et l’oubli de certain jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une poignée.
Irina ▬ A ce jour il y a une amie et ancienne sentinelle que j’ai formé, la grande sœur de Tsukishima Shinji, Tsukishima Eiko. Il y a Donazya Riven, en qui j’ai une confiance aveugle et enfin Matthew. Te connaissant, il ne serait pas surprenant que mon subordonné soit au courant. Dis-je avec un sourire.Shinji n’est pas bête et il l’aurait compris sans doute un jour ou l’autre, mais je songe que ce savoir vient surement de ma fille.
Irina ▬ Tu n’as rien trouvé car j’étais très amie avec Arisugawa Kyoko le précédent Temps de l’Enclave. Devant ma peine et ma tristesse je lui ai demandé un énorme service en échange de sa dette envers moi et elle a supprimé les archives concernant les enfants que j’ai eu.Kyoko... toi que je vois tous les jours dans mon service maintenant. Je ne désespère pas d’arriver à soigner ton mal mon amie et à te faire retrouver ta famille.
Irina ▬ Ecoute Tom... Taichi-Tomoe, tu es là car tu veux que j’assume ce que je suis pour toi. Quoi que cela soit. Je t’ai retrouvé et j’aurai la place que tu me laisseras dans ta vie. Mais oui, j’aimerai beaucoup que tu me donne l’occasion de devenir ta mère... officiellement.Décidément, je n’arriverai jamais à l’appeler par son nom composé, cela m’est trop dur d’accepter qu’elle s’appelle ainsi et porte ouvertement ce nom qu’on lui a obligé à revendiquer comme le sien à la place de celui que je lui ai donné. Il va falloir que je trouve quelque chose.
Etilya sur DK RPG
Taichi Tomoe Lizenko#105742#105742#105742#105742#105742#105742#105742
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Mer 21 Avr 2021 - 12:17
Secret & Foudre
Feat Irina Fujibayashi
Taichi entend les arguments avancés par Fujibayashi-chan. Malgré elle, elle doit se l’avouer, elle ne peut pas encore aller jouer dans la cours des grands. Elle est douée, intelligente, sait se battre au corps à corps, néanmoins ses sorts ne sont pas au point et jamais elle n’a encore affronté un vampire. L’adolescente s’incline donc pour cette fois, consciente qu’elle n’est pas encore apte à boxer dans cette catégorie aujourd’hui. Mais qu’en sera-t-il demain ?
« Bien … je comprends. Je ne joue pas encore dans cette catégorie. Mais un jour prochain, je ferai partie de ce genre d’expédition. »
Cette phrase sonne comme une promesse. Un vœu qu’elle sera capable de se défendre sans dépendre de personne, et ainsi prouvera à sa mère biologique qu’elle est au moins aussi forte qu’elle. Même si ce n’est pas dans les mêmes domaines.
Ses sourcils se froncent lorsque la réponse concernant son sensei tombe. Aucun intérêt d’être la fille du fameux Secret si c’est pour ne rien savoir sur rien de ce qui peut se passer. Décidément, son dragon intérieur s’amuse fort bien à ses dépens.
« En vrai, faut pas que je te parle de ton boulot de près ou de loin. Parce que tu peux rien dire sur rien. Pire qu’une muette ! Mais bon … c’est pro. Difficile de te le reprocher. Même si j’apprécie pas pour autant. J’aime pas de ne pas savoir.
Cependant, je suis convaincue que tu feras ce que tu peux pour aider Tsukishima-sensei face à la Justice. Et puis je suis aussi certaine qu’il n’a rien fait d’aussi terrible que cela sans une excellente raison. Tout ira pour le mieux ! »
Son optimisme est réellement sidérant. Impossible de le briser, quel que soit la situation. Dans l’esprit de la petite sorcière, tout finira par aller pour le mieux pour tout le monde. Il n’y a pas de date précise, ni de limite de temps. Sa certitude est que cela arrivera à un moment donnée. Combien de fois cette pensée magique avait pu lui rendre espoir quand elle voyait tout en noir ? Son Esprit refuse de reprendre le compte.
Heureusement la discussion prend une tournure plus légère, et c’est en riant que Taichi Tomoe accueille la gêne de sa mère biologique. La réponse qu’elle lui donne est spontanée et tout dedans confirme qu’elle a été prise de court concernant ce sujet.
« Tu n’as qu’à le suggérer à Smith-sensei de se faire une teinture ! Et puis c’est pas important la différence d’âge si vous êtes toujours amoureux. Du moment que vous ne vous bécotez pas devant moi, ça ne me dérange pas du tout ! Et peut-être qu’on pourrait organiser une grande réunion de famille ? Ça serait génial ! En plus j’ai jamais pris l’avion … j’suis jamais parti d’ici en fait. J’aimerai bien voir le reste du monde. On peut prévoir ça plus tard dans l’été non ? Une fois bien sûr que le blocus sera fini. Enfin … on peut tricher et utiliser un téléportomage aussi.
T’en penses quoi ? Aller dit oui s’te plaît ! »
Il ne faut jamais oublier que toute jeune femme qu’elle puisse être, Taichi est encore une adolescente tendant sérieusement sur l’enfant. Son regard presque implorant, tout en étant excité de voir cette idée se concrétiser, est d’une rare intensité. Elle n’espère et n’attend qu’une chose : qu’Irina lui cède.
A l’instar de son comportement, le nouveau changement de sujet ne la perturbe pas un seul instant. La gravité qui s’installe non plus. Intérieurement son Dragon jubile d’avance, quant à l’idée qu’il garde en réserve.
« Bien sûr que je l’ai dit à Tsukishima-sensei ! Lors de ma première leçon je n’étais pas au mieux de ma forme, et je ne voulais pas qu’il puisse penser que je n’étais pas totalement impliqué dans ses leçons. Il y a Farah-chan aussi qui sait pour toi … et Zuko-kun, et Adrien. Enfin eux ne te connaissent pas, mais ils m’ont écouté et aiguillé du coup, ils savent.
C’est pas trop grave ? »
L’adolescente penche sa tête sur le côté s’interrogeant. Et c’est une nouvelle preuve d’absence de filtre qui se présente.
« Une dette ? Vu le service, c’était une sacrée dette ! J’ai le droit de savoir cette fois ? »
La curiosité encore et toujours, qui guide ses pas sans la moindre once de scrupule. L’exultation de son Dragon intérieur balaye cependant la rivale curieuse. Fujibayashi-chan offre, sans même le savoir, l’occasion à l’idée dissimuler de prendre vie enfin. Ce désir du cœur, plus puissant que la rancune lié à son abandon, va pouvoir être exposé. Le grand lézard ne doute pas que la réponse sera positive en face, cependant cela a un prix. Comme toute chose en a un. L’Esprit de Taichi se demande si malgré son souhait, elle est prête à assumer le coût émotionnel et moral qu’il aura. La conscience de l’adolescente n’est pas convaincue que cela puisse être le cas. Il faut un compromis sur l’instant, une façon de repousser la formulation de la pensée bombe. La Raison s’en mêle donc et souffle une solution basique, mais efficace.
Le Dragon ricane au creux de son estomac en se réinstallant confortablement. Le Secret qui n’a jamais eu à faire à aucun de ses adolescents en éducation, n’est probablement pas prête aux bagages que cela impliquera.
« Tu peux m’appeler Tomoe entre nous si tu veux. Je sais que Taichi te pose soucis. Et je crois que je peux comprendre, maintenant ça fait parti de moi. Malgré tout ce que les Yukimura m’ont fait enduré … je ne peux pas les rayer totalement de ma vie, puisqu’ils sont une part importante de mon passée.
Tout comme je ne peux pas plus t’en rayé parce que toi aussi tu en fait partie.
Il faut juste … que j’arrive à trouver un équilibre entre qui j’étais, qui je suis et qui je veux devenir. Je sais que tu comprends ce dont je parle. Tu as du y faire face toi aussi, même si les causes sont totalement différentes. »
Ce calme que la jeune fille affiche en plus du sérieux dont elle vient de faire preuve tranche une nouvelle fois avec son allure d’enfant. La maturité qu’elle possède ne se montre pas toujours directement, préférant largement œuvrer dans l’ombre de ses autres facettes. Pourtant elle a conscience qu’un jour, elle devra prendre le pas sur toutes les autres afin d’aider la petite à grandir encore. Son lézard décide de lancer une première bombe, question de voir ce qui va en résulter.
« J’ai encore une petite question … Est-ce que tu es fière de moi … maman ? »
Timide premier pas.
« Bien … je comprends. Je ne joue pas encore dans cette catégorie. Mais un jour prochain, je ferai partie de ce genre d’expédition. »
Cette phrase sonne comme une promesse. Un vœu qu’elle sera capable de se défendre sans dépendre de personne, et ainsi prouvera à sa mère biologique qu’elle est au moins aussi forte qu’elle. Même si ce n’est pas dans les mêmes domaines.
Ses sourcils se froncent lorsque la réponse concernant son sensei tombe. Aucun intérêt d’être la fille du fameux Secret si c’est pour ne rien savoir sur rien de ce qui peut se passer. Décidément, son dragon intérieur s’amuse fort bien à ses dépens.
« En vrai, faut pas que je te parle de ton boulot de près ou de loin. Parce que tu peux rien dire sur rien. Pire qu’une muette ! Mais bon … c’est pro. Difficile de te le reprocher. Même si j’apprécie pas pour autant. J’aime pas de ne pas savoir.
Cependant, je suis convaincue que tu feras ce que tu peux pour aider Tsukishima-sensei face à la Justice. Et puis je suis aussi certaine qu’il n’a rien fait d’aussi terrible que cela sans une excellente raison. Tout ira pour le mieux ! »
Son optimisme est réellement sidérant. Impossible de le briser, quel que soit la situation. Dans l’esprit de la petite sorcière, tout finira par aller pour le mieux pour tout le monde. Il n’y a pas de date précise, ni de limite de temps. Sa certitude est que cela arrivera à un moment donnée. Combien de fois cette pensée magique avait pu lui rendre espoir quand elle voyait tout en noir ? Son Esprit refuse de reprendre le compte.
Heureusement la discussion prend une tournure plus légère, et c’est en riant que Taichi Tomoe accueille la gêne de sa mère biologique. La réponse qu’elle lui donne est spontanée et tout dedans confirme qu’elle a été prise de court concernant ce sujet.
« Tu n’as qu’à le suggérer à Smith-sensei de se faire une teinture ! Et puis c’est pas important la différence d’âge si vous êtes toujours amoureux. Du moment que vous ne vous bécotez pas devant moi, ça ne me dérange pas du tout ! Et peut-être qu’on pourrait organiser une grande réunion de famille ? Ça serait génial ! En plus j’ai jamais pris l’avion … j’suis jamais parti d’ici en fait. J’aimerai bien voir le reste du monde. On peut prévoir ça plus tard dans l’été non ? Une fois bien sûr que le blocus sera fini. Enfin … on peut tricher et utiliser un téléportomage aussi.
T’en penses quoi ? Aller dit oui s’te plaît ! »
Il ne faut jamais oublier que toute jeune femme qu’elle puisse être, Taichi est encore une adolescente tendant sérieusement sur l’enfant. Son regard presque implorant, tout en étant excité de voir cette idée se concrétiser, est d’une rare intensité. Elle n’espère et n’attend qu’une chose : qu’Irina lui cède.
A l’instar de son comportement, le nouveau changement de sujet ne la perturbe pas un seul instant. La gravité qui s’installe non plus. Intérieurement son Dragon jubile d’avance, quant à l’idée qu’il garde en réserve.
« Bien sûr que je l’ai dit à Tsukishima-sensei ! Lors de ma première leçon je n’étais pas au mieux de ma forme, et je ne voulais pas qu’il puisse penser que je n’étais pas totalement impliqué dans ses leçons. Il y a Farah-chan aussi qui sait pour toi … et Zuko-kun, et Adrien. Enfin eux ne te connaissent pas, mais ils m’ont écouté et aiguillé du coup, ils savent.
C’est pas trop grave ? »
L’adolescente penche sa tête sur le côté s’interrogeant. Et c’est une nouvelle preuve d’absence de filtre qui se présente.
« Une dette ? Vu le service, c’était une sacrée dette ! J’ai le droit de savoir cette fois ? »
La curiosité encore et toujours, qui guide ses pas sans la moindre once de scrupule. L’exultation de son Dragon intérieur balaye cependant la rivale curieuse. Fujibayashi-chan offre, sans même le savoir, l’occasion à l’idée dissimuler de prendre vie enfin. Ce désir du cœur, plus puissant que la rancune lié à son abandon, va pouvoir être exposé. Le grand lézard ne doute pas que la réponse sera positive en face, cependant cela a un prix. Comme toute chose en a un. L’Esprit de Taichi se demande si malgré son souhait, elle est prête à assumer le coût émotionnel et moral qu’il aura. La conscience de l’adolescente n’est pas convaincue que cela puisse être le cas. Il faut un compromis sur l’instant, une façon de repousser la formulation de la pensée bombe. La Raison s’en mêle donc et souffle une solution basique, mais efficace.
Le Dragon ricane au creux de son estomac en se réinstallant confortablement. Le Secret qui n’a jamais eu à faire à aucun de ses adolescents en éducation, n’est probablement pas prête aux bagages que cela impliquera.
« Tu peux m’appeler Tomoe entre nous si tu veux. Je sais que Taichi te pose soucis. Et je crois que je peux comprendre, maintenant ça fait parti de moi. Malgré tout ce que les Yukimura m’ont fait enduré … je ne peux pas les rayer totalement de ma vie, puisqu’ils sont une part importante de mon passée.
Tout comme je ne peux pas plus t’en rayé parce que toi aussi tu en fait partie.
Il faut juste … que j’arrive à trouver un équilibre entre qui j’étais, qui je suis et qui je veux devenir. Je sais que tu comprends ce dont je parle. Tu as du y faire face toi aussi, même si les causes sont totalement différentes. »
Ce calme que la jeune fille affiche en plus du sérieux dont elle vient de faire preuve tranche une nouvelle fois avec son allure d’enfant. La maturité qu’elle possède ne se montre pas toujours directement, préférant largement œuvrer dans l’ombre de ses autres facettes. Pourtant elle a conscience qu’un jour, elle devra prendre le pas sur toutes les autres afin d’aider la petite à grandir encore. Son lézard décide de lancer une première bombe, question de voir ce qui va en résulter.
« J’ai encore une petite question … Est-ce que tu es fière de moi … maman ? »
Timide premier pas.
"Prémisse"
Etilya sur DK RPG
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Dim 25 Avr 2021 - 11:07
Taichi est une petite fille tout à fait extraordinaire. J’aime à penser que nous nous ressemblons beaucoup elle et moi. Sans être comparable à Matsudara Hideko, et vu sa vie merci de nous avois épargné une telle intelligence, j’aime à penser que ma fille tient un peu de moi avec son esprit si vif et avide de connaissance. Elle se disperse un peu trop à mon goût, mais je ne peux pas lui jeter la pierre. J’ai grandi dans un foyer à la Russe. Elle peut faire absolument tout ce qu’elle veut, rien ne lui est impossible à cette petite, j’en suis certaine.
Comment ne pas aimer cette petite si parfaite, si candide presque devant la réalité d’un monde si froid et immonde ? Elle est simplement parfaite. Pleine d’innocence et de pureté, comme si elle était restée égale depuis le jour de sa naissance jusqu’à aujourd’hui. Devant ma façon ridicule de lui répondre, j’accroche à sourire à son visage et je ne peux que faire de même. Elle a raison, je pourrais bien lui dire de se faire une couleur à cet homme encore très bien conservé. Je gage que nous ne resterons pas éloignés l’un de l’autre bien longtemps.
Son projet me plait beaucoup en plus de ça. Des vacances en famille seraient tellement revigorante...
Je suis heureuse d’entendre ce qu’elle me dit là quelque part. Mais en même temps cela me fait un pincement au cœur. C’est ma faute si elle a enduré tant et tant de choses que je trouve détestables. La question des enfants a toujours été un sujet sensible pour moi, déjà parce que je savais que mes parents en avaient perdu un, mais aussi parce que vécu la perte des jumeaux comme un drame duquel je ne me suis jamais remise totalement. Les Yukimura ont maltraité ma fille, il n’y a pas d’autre mot et ont corrompu l’esprit de l’aînée de mes filles pour accabler encore plus l’autre. C’est aussi de ma faute tout ça. Elle se définit aujourd’hui avec les deux noms, les deux identités, comme un moyen de revanche sur son passé et montrer à quel point elle peut être forte. Je n’arrive pas à répondre à ce qu’elle me dit tant je me sens égoïste de ne pas arriver du premier coup à prononcer son prénom. Mais c’est sa dernière question qui me fait revenir à la réalité.
Irina ▬ Je ne doute pas une seule seconde qu’un jour viendra où tu feras absolument tout ce que tu veux. Dis-je avec un sourire sincère et ému.Intérieurement, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’un jour viendrait peut-être où sur mes vieux jours je verrais ma fille entrer à l’Enclave comme Savoir peut-être, cela lui irait bien elle qui est si curieuse. Peut-être même que je ferai encore partie des meubles à ce moment-là.
Irina ▬ Tu as raison, tout ira pour le mieux.Vu ce qui se profile, je doute que tout se passe vraiment pour le mieux. C’est même peu probable avec l’accusateur qui veut faire de Tsukishima-kun un exemple pour les générations à venir. Je n’ai pas besoin d’attendre l’audience pour savoir sur quel angle il va s’attaquer au petit. Il va faire en sorte que l’âge de Shinji à l’époque des faits ne doit pas compter comme une circonstance atténuante, mais bien aggravante. Il va mettre en exergue l’éducation de la famille Tsukishima qui ne saurait souffrir d’aucune honte. Il va surement essayer de mettre Shinji en porte à faux devant ses parents. Il ne faut pas que je laisse cela se passer aussi facilement. Je te le jure ma fille, si Riven m’a prévenu, c’est qu’elle a envie de voir ce que je peux donner sur son terrain de jeu.
Comment ne pas aimer cette petite si parfaite, si candide presque devant la réalité d’un monde si froid et immonde ? Elle est simplement parfaite. Pleine d’innocence et de pureté, comme si elle était restée égale depuis le jour de sa naissance jusqu’à aujourd’hui. Devant ma façon ridicule de lui répondre, j’accroche à sourire à son visage et je ne peux que faire de même. Elle a raison, je pourrais bien lui dire de se faire une couleur à cet homme encore très bien conservé. Je gage que nous ne resterons pas éloignés l’un de l’autre bien longtemps.
Son projet me plait beaucoup en plus de ça. Des vacances en famille seraient tellement revigorante...
Irina ▬ Je t’avoue que cela me ferait énormément plaisir de tous vous réunir. Je n’ai jamais vu ton frère et ta sœur et j’ai appris par Matthew qu’ils ont eux aussi une famille maintenant. Ce serait merveilleux de tous vous avoir autour d’une table, je te promets d’essayer de me libérer pour pouvoir faire ça cet été.Je ne veux pas lui faire de fausse promesse. Dans l’état actuelle des choses, cela me paraît compliqué de pouvoir m’absenter aussi longtemps de la ville. Nous sommes dans une gestion de crise, mais je n’ai pas envie d’inquiéter outre mesure ma fille avec ce sujet. Je pourrais toujours demander à un téléportomage de venir me rechercher et me déposer après le travail.
Irina ▬ Je pense que tu es en droit de savoir. Après tout, cela te concerne d’une certaine manière, puisque c’est pour ça que l’Enclave t’as perdu de vue pendant tant d’années. Arisugawa Kyoko était le Temps, le précédent de celui de maintenant, c’est également la mère du Temps actuel, enfin de qui l’en reste. Elle était atteinte d’une dégénérescence cérébrale induite par l’utilisation de leur magie ancestrale, donc je l’ai suivi dans le plus grand secret sans jamais révéler sa situation à l’Enclave. Encore aujourd’hui, personne en dehors de moi, le Temps et toi maintenant ne sont au courant de cela. Cela doit rester ainsi. En échange de mon silence, j’ai demandé devant la perte que représentait votre disparition de lui demander d’effacer ces données de l’Enclave pour qu’on oublie cette partie du passé devenue bien trop lourde pour moi.Je dois encore la soigner, je lui ai promis il y a longtemps et il faut que j’évite à sa fille de connaître le même destin que sa mère. Je n’ai pas le choix. Il en va de mon devoir et de mon honneur.
Irina ▬ Je suis désolée pour ça ma chérie...La honte que j’éprouve à avoir fait ça ne partira pas du jour au lendemain.
Je suis heureuse d’entendre ce qu’elle me dit là quelque part. Mais en même temps cela me fait un pincement au cœur. C’est ma faute si elle a enduré tant et tant de choses que je trouve détestables. La question des enfants a toujours été un sujet sensible pour moi, déjà parce que je savais que mes parents en avaient perdu un, mais aussi parce que vécu la perte des jumeaux comme un drame duquel je ne me suis jamais remise totalement. Les Yukimura ont maltraité ma fille, il n’y a pas d’autre mot et ont corrompu l’esprit de l’aînée de mes filles pour accabler encore plus l’autre. C’est aussi de ma faute tout ça. Elle se définit aujourd’hui avec les deux noms, les deux identités, comme un moyen de revanche sur son passé et montrer à quel point elle peut être forte. Je n’arrive pas à répondre à ce qu’elle me dit tant je me sens égoïste de ne pas arriver du premier coup à prononcer son prénom. Mais c’est sa dernière question qui me fait revenir à la réalité.
Irina ▬ Ce n’est pas que cela me pose soucis... si c’est ta façon de t’assumer aujourd’hui je dois te reconnaître dans ton intégralité. Je ne t’ai pas élevé, je n’ai pas le droit de vouloir t’appeler autrement que par ton nom, fusse-t-il celui que je t’ai donné à ta venir en ce monde.Je m’avance vers elle, tant elle me touche. Je prends ses petites mains dans les miennes avec tendresse et amour avant de la regarder droit dans les yeux, sans m’apercevoir de ce visage qui est celui d’une facette de moi que je ne connais pas, celui d’une mère.
Irina ▬ Tu es qui tu es, nous sommes la somme de nos expériences de vie. Que je sois ta mère biologique ou non ne change rien à ton passé et comment tu te voyais avant, ça ne change pas ce que tu as vécu ou leur sens... cela ne peut que changer ton avenir ma chérie, tu comprends ça... il ne faut pas que tu t’imagines que tout ce que tu as vécu n’est que mensonge... d’accord ?Après ça, je ne résiste pas à la prendre dans mes bras. J’aurais dû lui demander avant je le sais, mais je n’arrive plus à me contrôler à cet instant. J’ai besoin de la sentir tout contre moi, comme au premier jour de sa vie, sentir son torse qui se rempli d’air et m’assurer qu’elle est bien là.
Irina ▬ Evidemment que je suis fière de toi ma chérie...Il n’y avait plus de Secret, plus de médecin, plus de femme, juste une mère, ravagée par une vie trop dure et l’émotion d’enfin retrouver sa fille, laissant filer ces larmes porteurses de tant d’espoir pour l’avenir...
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Jeu 6 Mai 2021 - 17:50
Secret & Foudre
Feat Irina Fujibayashi
Une famille ? Comment ça ? Le cerveau de Taichi Tomoe se trouve court-circuité par ce que cela implique. Si ce frère et cette sœur qu’elle ne connait pas, ont des familles, cela implique un conjoint et des enfants. Par voie de conséquence, l’adolescente devait être tata à même pas 16 ans. Elle devait même être peut-être plus jeune que ses neveux et nièces !
Son cerveau filtre les informations qui passent, et retient seulement l’une d’elles. Ce qui provoque immédiatement une crise d’enthousiasme chez la jeune adolescente.
« Cet été mais ça serait trop génial ! Je suis en vacances fin juillet, et jusqu’à début août ! Donc peut-être on peut voir ça quelque part sur début août ? Comme ça tu as tout le mois pour gérer les quelques petits problèmes de l’Enclave. Oh mais du coup, va falloir que j’aille voir Smith-sensei pour lui proposer. Ou tu le fais ? Et pourquoi vous ne vous marierez pas en même temps ?
Puisque que vous êtes amoureux, ça ne ferait que rendre les choses plus officielles. Mais faudra vraiment en parler avec Smith-sensei Donc faudra bien que j’aille le voir … Parce qu’en vrai c’est un peu comme mon chichi maintenant qu’il est à nouveau avec toi. Même s’il est très vieux pour être mon vrai chichi.
Tu crois qu’il aimerait que je l’appelle chichi d’ailleurs ? »
Les questions sont d’une innocence à toute épreuve. La sincérité du raisonnement, et son absence de filtre, ne fait pas le moindre doute. Son esprit l’assume pleinement, puisque sa réflexion l’a mené jusque-là. Les connexions se refont doucement, ramenant le souvenir fugace qu’il lui faut plus d’attention. Ce qui tombe à pic, puisqu’enfin une révélation franchit les lèvres de sa mère biologique. Le Temps, cette jeune femme qui l’avait rassuré par le passé. Oui elle l’a connaissait un peu, en revanche pas celle dont le Secret lui parlait. Un problème de dégénérescence cérébral ? Taichi ne peut s’empêcher de se dire que c’est assez problématique pour quelqu’un sensé garder les archives des sorciers.
La petite sorcière affiche une moue. Bien sûr que sur les faits, elle ne pouvait faire autrement que d’être d’accord. Perdre ses enfants devait être quelque chose d’horrible pour un parent, peut-être encore plus pour une mère. Cependant cela ne justifiait pas forcément l’action de tout faire effacer des archives. Parce qu’au final, pour la petite qu’elle était, cela ne changeait rien à la peine ressentis.
« Je comprends … enfin je crois. Enfin si. Je comprends l’échange de service qu’elle a fait avec toi. Je comprends la dette que tu as envers elle. En revanche, je ne suis pas convaincue par l’efficacité du service que tu lui as demandé. Parce qu’honnêtement, je doute que ça ait allégé ta peine, même un peu. Ca a eu juste comme effet de te faire porter ce fardeau seule, sans aide.
Je ne veux pas imaginer ta douleur. En fait je crois que je n’en ai pas besoin à cause de notre contact mental du mois dernier. Parce que je sais. Comme je sais que tu as honte de ce choix. Sauf qu’à l’époque … c’était le seul que tu pouvais envisager. J’irai même jusqu’à dire que d’une certaine manière c’était … logique comme solution.
Et puis va falloir que tu arrêtes de t’en vouloir d’avoir eu mal et de nous avoir pleurer hein ! Parce que moi je ne t’en veux pas pour ça. »
Taichi Tomoe ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel cette fois. Sa mère biologique ne peut-elle pas cesser de toujours ramener tout à cette légitimité de troisième catégorie ? Si elle n’était pas légitime pour l’appeler par son prénom de naissance … franchement qui pouvait l’être ? Peut-être pouvait-elle se permettre de la corriger, encore et encore et encore, jusqu’à ce que l’information rentre ? L’adolescente ne peut s’empêcher de se dire que pour quelqu’un d’aussi intelligente que Fujibayashi-chan, elle pouvait être très lente à la détente.
Le visage d’Irina-chan est comme métamorphosée. Il la fois doux, bienveillant et inquiet. Taichi ne peut pas ignorer qu’elle a l’impression d’avoir déjà vu ce visage par le passé, tout en ayant la certitude que ce n’était pas le cas. Elle trouve cela étrange, et pourtant très réconfortant. Les paroles aussi que le Secret-chan prononce ont cet effet. Malgré tout, la petite doit s’avouer qu’elle a cru, durant un moment, que sa vie n’était qu’un mensonge. Et dans les faits, c’est bien le cas, elle a commencé sur un mensonge. Néanmoins par le suite ce n’en fut plus un. La jeune sorcière avait eu besoin de l’avis de ses amis, et de temps pour finalement accepter ce fait. Tout n’était pas aussi noir qu’elle l’avait imaginer.
Elle écarquille les yeux sous le coup de la surprise, lorsqu’Irina-chan la prend dans ses bras pour la serrer contre elle. Taichi Tomoe ne s’attendait pas à cela comme réaction. Ni même à sentir autant de chaleur la traverser. D’abord incapable d’esquisser le moindre geste, son cerveau ayant une nouvelle fois freezé, son esprit s’efforce de réaliser ce qui est en train de se passer. Son dragon intérieur lui est à la fois enjoué par la situation, si plaisante, et frustré que tout aille aussi bien. Finalement, après un temps de latence pouvant sembler gigantesque, ce sont les mots de sa mère biologique qui la font réagir.
Irina Fujibayashi était fière d’elle.
A son tour, alors, elle enlace l’adulte. Ecoutant son cœur battre avec force, sa respiration se saccader légèrement à mesure que des larmes viennent mouiller le haut du crâne de la petite. Sans vraiment trop comprendre pourquoi, ses yeux se remplissent eux aussi d’eau. C’était stupide comme réaction, et l’adolescente le savait pertinemment. Doucement, précautionneusement, elle s’écarte de son aînée et s’essuie les yeux avec sa manche.
« Arrête de pleurer sinon je vais pleurer aussi … On aurait l’air fine à pleurer toutes les deux comme ça pour rien. Enfin non pas pour rien. Juste parce qu’on est ensemble … Ca me fait plaisir tu sais ? Qu’on soit ensemble. Ca me fait bizarre aussi, un peu. »
En vérité, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle ressentait en cet instant précis. Beaucoup de trop de chose en vérité se mélangeaient et l’empêchaient de tout clarifier.
« En fait … tu n’as jamais pu être totalement une mère … et moi je ne sais pas vraiment ce que c’est que d’en avoir une. Alors on pourrait … apprendre ensemble ? Je te promets pas d’être toujours facile, ni docile, mais d’être moi-même.
En revanche, j’aimerai bien que tu arrêtes de te sentir pas légitime. Parce que franchement, qui peut l’être plus que toi ? Certainement pas la Puissance. Oui tu as fait une erreur … et oui il va encore me falloir un peu de temps pour digérer. Mais ça ne fait pas pour autant de toi quelqu’un d’indigne ou d’illégitime, tu sais ?
Je crois que le plus important pour moi, maintenant, c’est que tu veuilles réparer ton erreur et rattraper le temps qu’on a perdu. C’est ça qui compte, et c’est ça dont j’ai besoin. »
D’un geste tout ce qu’il y a de plus enfantin, elle caresse la joue de son aînée pour essuyer les traces de larmes qui la constellent. Tout en se disant que c’est parfaitement inutile vu la prochaine question que son cerveau a sélectionné.
« Tu veux bien me donner ton accord pour quelque chose ? Je suis mineur, j’ai donc pas le droit de le faire toute seule normalement. Mais puisque j’ai décidé de te laisser ta place de maman dans ma vie, et que tu es fière de moi … je peux prendre ton nom de famille ? »
Son cerveau filtre les informations qui passent, et retient seulement l’une d’elles. Ce qui provoque immédiatement une crise d’enthousiasme chez la jeune adolescente.
« Cet été mais ça serait trop génial ! Je suis en vacances fin juillet, et jusqu’à début août ! Donc peut-être on peut voir ça quelque part sur début août ? Comme ça tu as tout le mois pour gérer les quelques petits problèmes de l’Enclave. Oh mais du coup, va falloir que j’aille voir Smith-sensei pour lui proposer. Ou tu le fais ? Et pourquoi vous ne vous marierez pas en même temps ?
Puisque que vous êtes amoureux, ça ne ferait que rendre les choses plus officielles. Mais faudra vraiment en parler avec Smith-sensei Donc faudra bien que j’aille le voir … Parce qu’en vrai c’est un peu comme mon chichi maintenant qu’il est à nouveau avec toi. Même s’il est très vieux pour être mon vrai chichi.
Tu crois qu’il aimerait que je l’appelle chichi d’ailleurs ? »
Les questions sont d’une innocence à toute épreuve. La sincérité du raisonnement, et son absence de filtre, ne fait pas le moindre doute. Son esprit l’assume pleinement, puisque sa réflexion l’a mené jusque-là. Les connexions se refont doucement, ramenant le souvenir fugace qu’il lui faut plus d’attention. Ce qui tombe à pic, puisqu’enfin une révélation franchit les lèvres de sa mère biologique. Le Temps, cette jeune femme qui l’avait rassuré par le passé. Oui elle l’a connaissait un peu, en revanche pas celle dont le Secret lui parlait. Un problème de dégénérescence cérébral ? Taichi ne peut s’empêcher de se dire que c’est assez problématique pour quelqu’un sensé garder les archives des sorciers.
La petite sorcière affiche une moue. Bien sûr que sur les faits, elle ne pouvait faire autrement que d’être d’accord. Perdre ses enfants devait être quelque chose d’horrible pour un parent, peut-être encore plus pour une mère. Cependant cela ne justifiait pas forcément l’action de tout faire effacer des archives. Parce qu’au final, pour la petite qu’elle était, cela ne changeait rien à la peine ressentis.
« Je comprends … enfin je crois. Enfin si. Je comprends l’échange de service qu’elle a fait avec toi. Je comprends la dette que tu as envers elle. En revanche, je ne suis pas convaincue par l’efficacité du service que tu lui as demandé. Parce qu’honnêtement, je doute que ça ait allégé ta peine, même un peu. Ca a eu juste comme effet de te faire porter ce fardeau seule, sans aide.
Je ne veux pas imaginer ta douleur. En fait je crois que je n’en ai pas besoin à cause de notre contact mental du mois dernier. Parce que je sais. Comme je sais que tu as honte de ce choix. Sauf qu’à l’époque … c’était le seul que tu pouvais envisager. J’irai même jusqu’à dire que d’une certaine manière c’était … logique comme solution.
Et puis va falloir que tu arrêtes de t’en vouloir d’avoir eu mal et de nous avoir pleurer hein ! Parce que moi je ne t’en veux pas pour ça. »
Taichi Tomoe ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel cette fois. Sa mère biologique ne peut-elle pas cesser de toujours ramener tout à cette légitimité de troisième catégorie ? Si elle n’était pas légitime pour l’appeler par son prénom de naissance … franchement qui pouvait l’être ? Peut-être pouvait-elle se permettre de la corriger, encore et encore et encore, jusqu’à ce que l’information rentre ? L’adolescente ne peut s’empêcher de se dire que pour quelqu’un d’aussi intelligente que Fujibayashi-chan, elle pouvait être très lente à la détente.
Le visage d’Irina-chan est comme métamorphosée. Il la fois doux, bienveillant et inquiet. Taichi ne peut pas ignorer qu’elle a l’impression d’avoir déjà vu ce visage par le passé, tout en ayant la certitude que ce n’était pas le cas. Elle trouve cela étrange, et pourtant très réconfortant. Les paroles aussi que le Secret-chan prononce ont cet effet. Malgré tout, la petite doit s’avouer qu’elle a cru, durant un moment, que sa vie n’était qu’un mensonge. Et dans les faits, c’est bien le cas, elle a commencé sur un mensonge. Néanmoins par le suite ce n’en fut plus un. La jeune sorcière avait eu besoin de l’avis de ses amis, et de temps pour finalement accepter ce fait. Tout n’était pas aussi noir qu’elle l’avait imaginer.
Elle écarquille les yeux sous le coup de la surprise, lorsqu’Irina-chan la prend dans ses bras pour la serrer contre elle. Taichi Tomoe ne s’attendait pas à cela comme réaction. Ni même à sentir autant de chaleur la traverser. D’abord incapable d’esquisser le moindre geste, son cerveau ayant une nouvelle fois freezé, son esprit s’efforce de réaliser ce qui est en train de se passer. Son dragon intérieur lui est à la fois enjoué par la situation, si plaisante, et frustré que tout aille aussi bien. Finalement, après un temps de latence pouvant sembler gigantesque, ce sont les mots de sa mère biologique qui la font réagir.
Irina Fujibayashi était fière d’elle.
A son tour, alors, elle enlace l’adulte. Ecoutant son cœur battre avec force, sa respiration se saccader légèrement à mesure que des larmes viennent mouiller le haut du crâne de la petite. Sans vraiment trop comprendre pourquoi, ses yeux se remplissent eux aussi d’eau. C’était stupide comme réaction, et l’adolescente le savait pertinemment. Doucement, précautionneusement, elle s’écarte de son aînée et s’essuie les yeux avec sa manche.
« Arrête de pleurer sinon je vais pleurer aussi … On aurait l’air fine à pleurer toutes les deux comme ça pour rien. Enfin non pas pour rien. Juste parce qu’on est ensemble … Ca me fait plaisir tu sais ? Qu’on soit ensemble. Ca me fait bizarre aussi, un peu. »
En vérité, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle ressentait en cet instant précis. Beaucoup de trop de chose en vérité se mélangeaient et l’empêchaient de tout clarifier.
« En fait … tu n’as jamais pu être totalement une mère … et moi je ne sais pas vraiment ce que c’est que d’en avoir une. Alors on pourrait … apprendre ensemble ? Je te promets pas d’être toujours facile, ni docile, mais d’être moi-même.
En revanche, j’aimerai bien que tu arrêtes de te sentir pas légitime. Parce que franchement, qui peut l’être plus que toi ? Certainement pas la Puissance. Oui tu as fait une erreur … et oui il va encore me falloir un peu de temps pour digérer. Mais ça ne fait pas pour autant de toi quelqu’un d’indigne ou d’illégitime, tu sais ?
Je crois que le plus important pour moi, maintenant, c’est que tu veuilles réparer ton erreur et rattraper le temps qu’on a perdu. C’est ça qui compte, et c’est ça dont j’ai besoin. »
D’un geste tout ce qu’il y a de plus enfantin, elle caresse la joue de son aînée pour essuyer les traces de larmes qui la constellent. Tout en se disant que c’est parfaitement inutile vu la prochaine question que son cerveau a sélectionné.
« Tu veux bien me donner ton accord pour quelque chose ? Je suis mineur, j’ai donc pas le droit de le faire toute seule normalement. Mais puisque j’ai décidé de te laisser ta place de maman dans ma vie, et que tu es fière de moi … je peux prendre ton nom de famille ? »
"L’art de prendre un maillet pour enfoncer un clou"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Ven 21 Mai 2021 - 9:34
Je crois que j’ai un moment d’absence, cette espèce de moment où tout se fige et en même temps continent de se dérouler, ce genre de seconde où vous avez le cerveau qui tourne tellement vite que rien ne semble se passer. Je vois en un instant des dizaines et des dizaines de possibilités, de variantions d’une soirée où l’on viendrait à exposer l’idée à Matthew, à ce qu’il ferait, à ce que nous ferions.
Je suis à la fois amusé par la façon dont elle a de rappeler à l’ordre sur ma légitimité, mais également totalement rendue muette devant la demande de ma fille.
Irina ▬ Un... un mariage ?! Ce... Ce... c’est un peu prématuré tout ça non ? Enfin, on verra bien, et puis il n’est pas si vieux que çà voyons ! Qu’est-ce je devrais dire par les anciens.La situation est loin d’être évidente et prête à s’améliorer pour l’instant. Il y a tellement de problèmes qui s’accumulent les uns après les autres que c’est à croire que les astres ont lancé une malédiction sur notre Enclave. D’abord la maladie qui se répand, puis le secret connus par de plus en plus de monde, une alliance de plusieurs enclaves contre nous pour nous faire la morale, un nécromancien taré qui fait n’importe quoi... non ce n’est pas une excellente période pour faire des plans sur la comète.
Hum hum... Je pense que tu devrais lui parler directement à l’occasion. J’espère vraiment que nous pourrons faire tout ça ma chérie. J’espère que tu comprends que pour l’instant l’Enclave vit une véritable crise et que c’est difficile... mais je vais vraiment essayer de rendre ça possible pour toi, pour nous.
Irina ▬ J’ai toujours été comme ça, d’aussi loin que je me souvienne on m’a appris à garder les choses pour moi, à contrôler mon environnement et limiter un maximum le nombre de personnes qui sont au courant... Mais depuis que tu es revenue dans ma vie, depuis que j’ai compris qui tu étais à la suite d’une note de la Sagesse pour le Savoir... tout à changer il faut que tu le saches. J’ai commencé à changer à exprimer à nouveau ce que je suis et à soulager ma conscience... Je crois même que grâce à ça, j’ai transcendé une relation pour la faire passer à un niveau d’amitié que je n’aurais pas imaginé.Je crois que je suis simplement trop émue pour pouvoir contenir mes larmes et le fait que ce soit pareil pour elle ne fait qu’accentuer la puissance des ruisseaux coulant le long de mes joues et emportant mon maquillage dans le sillage. Je suis peut-être dans un état déplorable digne des pires jours de ma vie, mais en réalité c’est de loin le plus beau. Ces larmes méritent d’être vues, car elles sont là pour célébrer le triomphe d’une vie.
Je crois que je m’en voudrai toujours un peu pour le choix que j’ai fait et le fait d’avoir perdu Sakura, c’est évident... une mère ne se remet jamais totalement de ça. Mais je te promets d’arrêter de pleurer autant.
Irina ▬ Oh ce n’est pas grave ma chérie... je pense qu’on a bien le droit de pleurer un bon coup aujourd’hui... je suis tellement heureuse... je ne te promets pas d’être toujours fofolle, amusante et risque tout, mais d’être moi-même aussi dans ce cas... on va apprendre à se connaître Tomoe... on va apprendre...Je ne sais pas si je serais une bonne mère ou non. J’ai étudié le principe évidemment, mais je n’en n’ai jamais fait l’expérience. Nous avons raté les années les plus importantes pour créer notre lien mère-fille, mais je ne désespère pas d’arriver à me montrer digne d’elle un jour et de rattraper mon erreur. Je vais essayer d’être une bonne mère maintenant.
Je suis à la fois amusé par la façon dont elle a de rappeler à l’ordre sur ma légitimité, mais également totalement rendue muette devant la demande de ma fille.
Irina ▬ Mon... mon nom ? Tu veux porter mon nom ? Tout ce que tu voudras ma chérie... mais il va falloir dans ce cas que je réfléchisse sérieusement à reprendre mon nom de jeune fille dans ce cas ah ah...Je crois que pour l’instant je suis une cause perdue, je n’arrive pas à calmer l’émotion en moi, cette tempête qui déferle à l’intérieur de mon corps et le ravage. En réalité, je n’en ai pas envie en non plus. Je veux juste évacuer tout ce qui me pèse depuis tant d’année sans pouvoir s’exprimer et laisser libre cours à ma joie.
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