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Sam 26 Juin 2021 - 15:01
Si la situation à Nakanoto s'embrumait d'un voile obscur avec tous les événements qui tendaient à empoisonner cette ville, certains se plaisaient de ces conditions perturbantes. Les attaques de lycans semaient la terreur au sein de ses habitants quand d'autres encore s'en délectaient. Le Michigan, bar des bas fonds, en était l'un des parfaits exemples. Dans cette ambiance oppressante et anxiogène, de celle qui vous donne la sensation d'avoir un couteau sous la gorge prêt à tirer un trait ensanglanté sur votre glotte, il s'agissait d'un tout autre monde lorsque vous poussiez les portes de cet antre rassemblant les personnalités les plus dangereuses du coin. L'environnement était à la fête. Les verres de bière trinquaient sans ménagement quitte à en renverser une partie sur la table. Les voix rocailleuses de ces hommes ricochaient sur les murs dans un vacarme assourdissant tandis qu'ils préparaient déjà leur prochain coup. Oui, la police était débordée tant et si bien que tous les débordements se rendaient possible à cause du manque d'effectif et la démotivation des troupes. La surveillance était peut-être accrue, plus massive mais la criminalité en avait profité pour faire un bond, saisissant l'occasion simple de déployer des projets plus conséquents étant donné que le monde du crime n'était plus tellement une priorité première.
L'air de cet endroit était propice au complot, au débat et à la beuverie. Un nuage opaque de fumer épousait le plafond comme une brume impénétrable et suffocante. Les murs suintaient d'effluves d'alcool et de fumées, de ce bois sale et moisi par l'humidité. Les discussions allaient bon train, sur des blagues graveleuses, des prochains coups d'état, les problèmes actuels rencontrés avec la présence des lycans et toutes les hypothèses saugrenues qui allaient avec, les femmes, l'argent... Bref, tout ce qu'un bon hors la loi aimait à raconter et parfois enjoliver pour impressionner les autres. Nous n'étions pas une grande famille. Ca, non. Mais parfois, il arrivait que nous puissions nous retrouver tous au même endroit, notamment lorsque des opportunités d'affaires prenaient forme même si je ne pouvais pas garantir que l'honnêteté entre les mains qui se serraient pour signer un accord, était véritablement sincère. Quelques bagarres dégénéraient aussi mais elles étaient rapidement étouffées autour d'un autre verre. Toutefois, il y avait quand même certaines tensions qui continuaient de perdurer entre des membres de certaines familles. La rivalité existait toujours. A ma gauche par exemple, se trouvait sagement assis des profils de tueurs à gage, qui jouaient paisiblement aux cartes accompagnés de quelques femmes pour leur simple plaisir des yeux. Les propriétaires de ces filles n'étaient d'ailleurs pas loin pour guetter le bon traitement -paiement- de leurs accessoires tout en fesses et en seins. Plus à ma droite, des liasses de billets passaient entre les mains pour le trafic des drogues. Parmi eux, se trouvaient même quelques flics pourris qui participaient à ce commerce. Des vrais clochards à mon sens. Autour gravitait les petites frappes comme les vols à l'étalage, les passeurs, les éclaireurs... Mais tous avait un rôle bien défini et spécifique. Plus au fond, c'étaient les trafiquants d'objets rares et d'armes. Je les connaissais assez bien pour m'entretenir avec eux régulièrement même si je me méfiais davantage depuis que Wishmaker était entré dans la danse.
Je faisais tourner les glaçons de mon whisky tranquillement, assis sur ma chaise de bar au comptoir. Plusieurs fois, j'avais entendu ce nom sortir des conversations et si je n'avais plus à le craindre particulièrement, son influence grandissait en flèche. Certains s'en réjouissaient quand d'autres encore ne le toléraient pas du tout. En effet, il fallait dire que cet étranger avait un réseau qui grossissait de plus en plus, tant et si bien qu'il avalait même des familles ancestrales mafieuses pour les mettre directement sous son emprise. A mon grand damne, j'avais été également obligé de trouver un compromis avec cet homme pour continuer à exercer mon art du vol à la condition que je le renseigne sur le pilier mafieux de cette ville : la famille Hirano. J'avais bien tiré mon épingle du jeu, je lui avais donné de quoi se mettre sous la dent tout en veillant à faire accuser un autre clan qui leur en voudrait afin de passer sous les radars. Mais s'il y avait bien une leçon que je tirais sur la présence de Wishmaker ici, c'était bien qu'il ne fallait pas le prendre à la légère. J'étais assez réputé pour mon côté frivole, fanfaron et espiègle mais j'avais bien senti en sa présence, quelque chose qui me mettait fortement mal à l'aise.
« Hey le renard ! » Une voix m'appelait tandis qu'une grosse main venait se serrer sur mon épaule sur ce même élan. Une grimace s'arracha de ma bouche alors que je me retournais pour lui faire face. « Ooooooh mais c'est mon mastodonte préféré ! » L'homme, de sa stature impressionnante, vint se poser à côté de moi en toussant grassement. A vrai dire, il était complètement pété. « J'ai un truc à te demander *hic* tu sais le joyau que je t'ai demandé de me ramener, tu crois que c'est toujours possible ? » Je plissais les paupières en arborant un sourire radieux « Quand tu auras de quoi me payer Kobame-san ! De ce que je sais... Tu n'as pas un rond » L'immense type se mit à grommeler, approchant son visage du mien en louchant presque. Je pouvais sentir son degré d'alcool transpirer à travers les pores de ses narines. « T'es vraiment un petit merdeux tu le sais ? » Je pris un air faussement vexé tout en secouant la main dans tous les sens « Un merdeux oui, mais un merdeux talentueux ! » Il se mit ensuite à grogner arborant un regard agressif et mauvais jusqu'à ce qu'il commence à avoir des hauts de cœur. Oh non non non, pas de vomis sur mes fringues ! Le géant tanguait soudainement comme un navire en mer tant et si bien qu'il trébuchait de son siège haut en tombant en arrière. Je clignais des yeux, plusieurs fois, ébahis par la faculté même d'être aussi torché. « Euh, Kobame-san ? » Le responsable du bar se pointa immédiatement, réclamant des bras à l'audience pour traîner je cite « son gros cul » ailleurs. Après tout, c'était monnaie courante ici.
Indifférent à ce genre de manifestation, je portais mon breuvage à mes lèvres, penchant la tête sur le côté subitement pour éviter un couteau qui fusait derrière moi, passant par dessus mon épaule, pour se planter dans le mur en face de moi. Je poussais un soupir en me redressant. « Les gaaaaars, faites attention où vous visez ! » Je saluais mes réflexes, me tirant bien souvent d'une mort certaine. Mais soudain, un bruit de cloche retentissait dans l'assemblée, signe qu'un nouvel invité était arrivé. Je n'y prêtais pas particulièrement d'attention jusqu'à ce que je me mette à remarquer que... C'était plus silencieux. « Hm ? » je tournais donc la tête pour voir un peu ce qu'il se passait en redressant un sourcil. Je n'avais jamais vu cette dame par ici en plus de dénoter bien trop dans le décor. Elle était... Comment dire ? Un peu trop bien habillée et lumineuse. Sa tête me disait d'ailleurs vaguement un truc mais sans pouvoir mettre le doigt dessus. Tous les yeux étaient braqués sur elle, comme des ivrognes qui lorgneraient sur une gazelle isolée. Un des gars qui gérait les filles s'approchait donc le premier d'elle pour la jauger de long en large et en travers avant de lui dire avec classe et élégance « J'ai pas demandé de pute en plus, qu'est-ce que tu fous là toi ? »
C'était fin. Mais j'estimais que ça ne me regardait pas alors, je m'en retournais à mon verre et mes pensées.
L'air de cet endroit était propice au complot, au débat et à la beuverie. Un nuage opaque de fumer épousait le plafond comme une brume impénétrable et suffocante. Les murs suintaient d'effluves d'alcool et de fumées, de ce bois sale et moisi par l'humidité. Les discussions allaient bon train, sur des blagues graveleuses, des prochains coups d'état, les problèmes actuels rencontrés avec la présence des lycans et toutes les hypothèses saugrenues qui allaient avec, les femmes, l'argent... Bref, tout ce qu'un bon hors la loi aimait à raconter et parfois enjoliver pour impressionner les autres. Nous n'étions pas une grande famille. Ca, non. Mais parfois, il arrivait que nous puissions nous retrouver tous au même endroit, notamment lorsque des opportunités d'affaires prenaient forme même si je ne pouvais pas garantir que l'honnêteté entre les mains qui se serraient pour signer un accord, était véritablement sincère. Quelques bagarres dégénéraient aussi mais elles étaient rapidement étouffées autour d'un autre verre. Toutefois, il y avait quand même certaines tensions qui continuaient de perdurer entre des membres de certaines familles. La rivalité existait toujours. A ma gauche par exemple, se trouvait sagement assis des profils de tueurs à gage, qui jouaient paisiblement aux cartes accompagnés de quelques femmes pour leur simple plaisir des yeux. Les propriétaires de ces filles n'étaient d'ailleurs pas loin pour guetter le bon traitement -paiement- de leurs accessoires tout en fesses et en seins. Plus à ma droite, des liasses de billets passaient entre les mains pour le trafic des drogues. Parmi eux, se trouvaient même quelques flics pourris qui participaient à ce commerce. Des vrais clochards à mon sens. Autour gravitait les petites frappes comme les vols à l'étalage, les passeurs, les éclaireurs... Mais tous avait un rôle bien défini et spécifique. Plus au fond, c'étaient les trafiquants d'objets rares et d'armes. Je les connaissais assez bien pour m'entretenir avec eux régulièrement même si je me méfiais davantage depuis que Wishmaker était entré dans la danse.
Je faisais tourner les glaçons de mon whisky tranquillement, assis sur ma chaise de bar au comptoir. Plusieurs fois, j'avais entendu ce nom sortir des conversations et si je n'avais plus à le craindre particulièrement, son influence grandissait en flèche. Certains s'en réjouissaient quand d'autres encore ne le toléraient pas du tout. En effet, il fallait dire que cet étranger avait un réseau qui grossissait de plus en plus, tant et si bien qu'il avalait même des familles ancestrales mafieuses pour les mettre directement sous son emprise. A mon grand damne, j'avais été également obligé de trouver un compromis avec cet homme pour continuer à exercer mon art du vol à la condition que je le renseigne sur le pilier mafieux de cette ville : la famille Hirano. J'avais bien tiré mon épingle du jeu, je lui avais donné de quoi se mettre sous la dent tout en veillant à faire accuser un autre clan qui leur en voudrait afin de passer sous les radars. Mais s'il y avait bien une leçon que je tirais sur la présence de Wishmaker ici, c'était bien qu'il ne fallait pas le prendre à la légère. J'étais assez réputé pour mon côté frivole, fanfaron et espiègle mais j'avais bien senti en sa présence, quelque chose qui me mettait fortement mal à l'aise.
« Hey le renard ! » Une voix m'appelait tandis qu'une grosse main venait se serrer sur mon épaule sur ce même élan. Une grimace s'arracha de ma bouche alors que je me retournais pour lui faire face. « Ooooooh mais c'est mon mastodonte préféré ! » L'homme, de sa stature impressionnante, vint se poser à côté de moi en toussant grassement. A vrai dire, il était complètement pété. « J'ai un truc à te demander *hic* tu sais le joyau que je t'ai demandé de me ramener, tu crois que c'est toujours possible ? » Je plissais les paupières en arborant un sourire radieux « Quand tu auras de quoi me payer Kobame-san ! De ce que je sais... Tu n'as pas un rond » L'immense type se mit à grommeler, approchant son visage du mien en louchant presque. Je pouvais sentir son degré d'alcool transpirer à travers les pores de ses narines. « T'es vraiment un petit merdeux tu le sais ? » Je pris un air faussement vexé tout en secouant la main dans tous les sens « Un merdeux oui, mais un merdeux talentueux ! » Il se mit ensuite à grogner arborant un regard agressif et mauvais jusqu'à ce qu'il commence à avoir des hauts de cœur. Oh non non non, pas de vomis sur mes fringues ! Le géant tanguait soudainement comme un navire en mer tant et si bien qu'il trébuchait de son siège haut en tombant en arrière. Je clignais des yeux, plusieurs fois, ébahis par la faculté même d'être aussi torché. « Euh, Kobame-san ? » Le responsable du bar se pointa immédiatement, réclamant des bras à l'audience pour traîner je cite « son gros cul » ailleurs. Après tout, c'était monnaie courante ici.
Indifférent à ce genre de manifestation, je portais mon breuvage à mes lèvres, penchant la tête sur le côté subitement pour éviter un couteau qui fusait derrière moi, passant par dessus mon épaule, pour se planter dans le mur en face de moi. Je poussais un soupir en me redressant. « Les gaaaaars, faites attention où vous visez ! » Je saluais mes réflexes, me tirant bien souvent d'une mort certaine. Mais soudain, un bruit de cloche retentissait dans l'assemblée, signe qu'un nouvel invité était arrivé. Je n'y prêtais pas particulièrement d'attention jusqu'à ce que je me mette à remarquer que... C'était plus silencieux. « Hm ? » je tournais donc la tête pour voir un peu ce qu'il se passait en redressant un sourcil. Je n'avais jamais vu cette dame par ici en plus de dénoter bien trop dans le décor. Elle était... Comment dire ? Un peu trop bien habillée et lumineuse. Sa tête me disait d'ailleurs vaguement un truc mais sans pouvoir mettre le doigt dessus. Tous les yeux étaient braqués sur elle, comme des ivrognes qui lorgneraient sur une gazelle isolée. Un des gars qui gérait les filles s'approchait donc le premier d'elle pour la jauger de long en large et en travers avant de lui dire avec classe et élégance « J'ai pas demandé de pute en plus, qu'est-ce que tu fous là toi ? »
C'était fin. Mais j'estimais que ça ne me regardait pas alors, je m'en retournais à mon verre et mes pensées.
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Jeu 1 Juil 2021 - 17:02
Négociations
Il n’y a qu’une seule chose au monde qui me fait avancer en ce moment, c’est l’idée de retrouver cette relique de famille dérobée par un vil mécréant. Je suis poussée à trouver cet instrument qu’on nous a volé, mais aussi au centuple ce gredin à la caisse passé. Je ne sais pas encore ce que je vais faire à ce vaurien, mais il est évident qu’une mort rapide sera un sort plus enviable que le sien. On ne se méfie pas assez des pouvoir, depuis l’académie de magie en rit sur mon passage sans savoir. Mais si les ultrasons ont cet effet sur le verre, je vous garantir que vous ne voulez pas voir ce que les infrasons font à vos viscères.
Au gré de mes pérégrinations j’ai obtenu une information selon laquelle ma flûte chérie se trouve au Japon et c’est pour cela que mes pas m’ont conduit jusqu’à cette reculée région. Nakanoto est une ville au centre de toutes les attentions, à cause des créatures de la nuit décidées à en devenir l’attraction. Il y a dans ce pays une grande quantité de voleurs, les différents gangsters se trouvant à chaque coin de rue comme des fleurs dans un parterre. Il y a toutefois un vague espoir guidant mes pas aussi tard, celle d’une rumeur parlant d’un certain renard. Un rusé rufian, rapinant rapidement sans être repéré par de rustres frustrés aux richesses dérobées. Je n’ai pas plus d’information sur ce talentueux voleur, ce chapardeur professionnel qu’on m’a vendu en espérant que celui me l’ayant indiqué n’est pas un menteur.
Cette ville est assez imposante et métissée par les cultures qui s’y trouvent, au point qu’il y a des bas-fonds elle est dotée où de sombres complots couvent. Lorsque j’arrive dans le bar que l’on m’a désigné, je suis accueillie par un épais nuage de fumée. Cette brume de cigare m’empêche de voir comme je le voudrais, mais en descendant les escaliers je fini par m’en libérer. Cet endroit est de toute évidence un repaire de personnes bien peu fréquentable pour une jeune fille comme moi, mais je n’ai pas le choix si je veux récupérer ce qui est à moi de droit.
Un molosse ne tarde pas à montrer les crocs, m’affublant d’un sobriquet bien déplaisant me révélant son niveau. Fort heureusement moi dans un tel lieu, je ne crains pas grand-chose de la part de ces messieurs. Une puissante sorcière comme moi, n’a plus qu’à jouer de sa voix. Car personne ici-bas ne pourra résister au charme du chant de la sirène, à moins qu’un non-humain il ne soit ce qui serait bien ma veine.
”Laissez-moi vous répondre à ma façon... “
Il est évident que maintenant sous influence, je peux leur demander n’importe quoi sans imprudence. Toutefois, je vois qu’une personne n’a pas l’air subjugué par mon chant, cela ne se peut à moins qu’il ne soit pas vraiment qui il prétend. Je me dirige vers sa table alors que les autres retournent aux leur en silence, m’acquittant d’un petit paiement pour lui offrir une maigre pitance.
”Bonjour ! Vous pouvez peut-être m’aider. Tenez, pour vous, c’est ma tournée. Je cherche une personne qu’on surnomme renard. “
Ce que je me demande pour le moment, c’est surtout s’il est un vampire ou un de ces fameux lycans...
Au gré de mes pérégrinations j’ai obtenu une information selon laquelle ma flûte chérie se trouve au Japon et c’est pour cela que mes pas m’ont conduit jusqu’à cette reculée région. Nakanoto est une ville au centre de toutes les attentions, à cause des créatures de la nuit décidées à en devenir l’attraction. Il y a dans ce pays une grande quantité de voleurs, les différents gangsters se trouvant à chaque coin de rue comme des fleurs dans un parterre. Il y a toutefois un vague espoir guidant mes pas aussi tard, celle d’une rumeur parlant d’un certain renard. Un rusé rufian, rapinant rapidement sans être repéré par de rustres frustrés aux richesses dérobées. Je n’ai pas plus d’information sur ce talentueux voleur, ce chapardeur professionnel qu’on m’a vendu en espérant que celui me l’ayant indiqué n’est pas un menteur.
Cette ville est assez imposante et métissée par les cultures qui s’y trouvent, au point qu’il y a des bas-fonds elle est dotée où de sombres complots couvent. Lorsque j’arrive dans le bar que l’on m’a désigné, je suis accueillie par un épais nuage de fumée. Cette brume de cigare m’empêche de voir comme je le voudrais, mais en descendant les escaliers je fini par m’en libérer. Cet endroit est de toute évidence un repaire de personnes bien peu fréquentable pour une jeune fille comme moi, mais je n’ai pas le choix si je veux récupérer ce qui est à moi de droit.
Un molosse ne tarde pas à montrer les crocs, m’affublant d’un sobriquet bien déplaisant me révélant son niveau. Fort heureusement moi dans un tel lieu, je ne crains pas grand-chose de la part de ces messieurs. Une puissante sorcière comme moi, n’a plus qu’à jouer de sa voix. Car personne ici-bas ne pourra résister au charme du chant de la sirène, à moins qu’un non-humain il ne soit ce qui serait bien ma veine.
”Laissez-moi vous répondre à ma façon... “
Il est évident que maintenant sous influence, je peux leur demander n’importe quoi sans imprudence. Toutefois, je vois qu’une personne n’a pas l’air subjugué par mon chant, cela ne se peut à moins qu’il ne soit pas vraiment qui il prétend. Je me dirige vers sa table alors que les autres retournent aux leur en silence, m’acquittant d’un petit paiement pour lui offrir une maigre pitance.
”Bonjour ! Vous pouvez peut-être m’aider. Tenez, pour vous, c’est ma tournée. Je cherche une personne qu’on surnomme renard. “
Ce que je me demande pour le moment, c’est surtout s’il est un vampire ou un de ces fameux lycans...
Codage par Libella sur Graphiorum
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Sam 10 Juil 2021 - 15:08
Si j'avais cru que cette demoiselle s'en retournerait là d'où elle venait, se rendant compte de son erreur d'avoir osé poser un pied ici sur un air effrayé avant de claquer la porte, il n'en était rien. Pire encore, elle rétorquait d'une bien drôle de manière qui me fit pousser un soupir, ne décidant toujours pas de prendre part à cette charmante conversation alors que je buvais quelques gorgées de mon cocktail. Elle se mettait clairement dans l'embarras et ce n'était pas du tout mon problème. Mais tout à coup, alors que j'allais clairement pour vider mon verre et passer à un autre, sa voix s'éleva pour lécher les murs moisis de la bâtisse, ce qui m'arrêta dans mon élan sur un froncement de sourcils. Ma première impression ? J'avais déjà entendu ça quelque part mais j'étais bien incapable de dire où exactement. Mon second constat, plus troublant, fut l'absence même de bruits qui envahissaient pourtant mes oreilles depuis le début de soirée à cet endroit. C'était devenu soudainement si calme, que même la mouche posée sur le comptoir ne semblait plus savoir où elle se trouvait vraiment. Je daignais donc tourner ma silhouette vers l'audience et mon observation m'arracha un haussement de sourcils. Ils avaient l'air comme... hypnotisé. Pour sûr, c'était bien le mot juste. Ils avaient la bouche entrouvertes comme des abrutis et leurs yeux semblaient avoir capté comme une lumière divine et invisible que je ne devinais clairement pas. Le silence raisonnait intensément dans la pièce. C'était bizarre. Vraiment trop bizarre. Je n'avais jamais rien vu de tel et mon instinct m'intimait que la nature de ces vocalises ne pouvaient être que surnaturelle. Un sur le qui vive, je cherchais donc la demoiselle des yeux et je la vis soudainement faire irruption à mon côté, prenant place tandis que les autres rustres s'en retournaient à leurs occupations comme si de rien n'était, pour à nouveau s'élancer dans des conversations passionnées.
Je pivotais donc la tête vers elle, plissant légèrement des paupières alors qu'elle s'adressait à moi, la détaillant cette fois-ci sous toutes les coutures. Elle avait l'air de sortir directement d'un manga, avec sa tignasse bleue et ses grands yeux violines. Sa tenue ? Une petite robe qui lui descendait juste au-dessus du genoux, aussi colorée que le reste, ce qui tranchait plutôt salement avec le décor miteux de cette jungle de malfrats. Et le plus improbable ? Elle me cherchait, moi. Moi ? J'approchais mon visage du sien, tout proche de son petit nez aquilin en la scrutant intensément avec mes grands yeux noisettes. Elle donnait cette impression inoffensive et frêle, mais je préférai clairement rester sur mes gardes après cette étrange mise en scène. Je me reculais ensuite pour m'accouder au bar en posant mon menton sur la paume de la main.
« Dites donc, vous avez une sacrée voix, à croire que vous les avez ensorcelés. D'habitude, les gens comme vous ressortent en hurlant » commentais-je sur un rictus narquois. « Vous cherchez le renard ? Tout dépend, qui le demande ? » Je penchais la tête légèrement sur le côté, lui offrant un sourire, feignant l'ignorance. Je baignais pour le moment dans la méfiance. Il me fallait d'abord l'identifier avant de confirmer quoique ce soit. Dans ce genre de combine, il était plus sage de savoir à qui on avait affaire pour lancer des négociations. Combien de fois j'étais tombé sur des gens bizarres ? Mais alors elle... Ce n'était clairement pas le profil habituel en plus d'être suspectée de ne clairement pas être une mortelle. Qu'est-ce qu'elle me voulait ? C'était quand même intriguant.
Je pivotais donc la tête vers elle, plissant légèrement des paupières alors qu'elle s'adressait à moi, la détaillant cette fois-ci sous toutes les coutures. Elle avait l'air de sortir directement d'un manga, avec sa tignasse bleue et ses grands yeux violines. Sa tenue ? Une petite robe qui lui descendait juste au-dessus du genoux, aussi colorée que le reste, ce qui tranchait plutôt salement avec le décor miteux de cette jungle de malfrats. Et le plus improbable ? Elle me cherchait, moi. Moi ? J'approchais mon visage du sien, tout proche de son petit nez aquilin en la scrutant intensément avec mes grands yeux noisettes. Elle donnait cette impression inoffensive et frêle, mais je préférai clairement rester sur mes gardes après cette étrange mise en scène. Je me reculais ensuite pour m'accouder au bar en posant mon menton sur la paume de la main.
« Dites donc, vous avez une sacrée voix, à croire que vous les avez ensorcelés. D'habitude, les gens comme vous ressortent en hurlant » commentais-je sur un rictus narquois. « Vous cherchez le renard ? Tout dépend, qui le demande ? » Je penchais la tête légèrement sur le côté, lui offrant un sourire, feignant l'ignorance. Je baignais pour le moment dans la méfiance. Il me fallait d'abord l'identifier avant de confirmer quoique ce soit. Dans ce genre de combine, il était plus sage de savoir à qui on avait affaire pour lancer des négociations. Combien de fois j'étais tombé sur des gens bizarres ? Mais alors elle... Ce n'était clairement pas le profil habituel en plus d'être suspectée de ne clairement pas être une mortelle. Qu'est-ce qu'elle me voulait ? C'était quand même intriguant.
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Mer 21 Juil 2021 - 22:36
Négociations
Il n’y a pas d’endroit plus singulier que celui où j’ai atterri, mais je n’ai pas le choix de faire la fine bouche aujourd’hui. Je dois impérativement trouver un moyen de récupérer le trésor de ma famille si je ne veux pas devenir aux yeux de tous une bien incompétente fille.
Le jeune homme semble ne pas avoir de mal avec l’anglais et ce n’est pas plus mal pour une jeune femme qui ne parle pas vraiment japonais. Il a une répartie des plus habile ce qui me marque, moi et ma nature volubile. J’esquisse un sourire des plus espiègle alors qu’il évoque un pouvoir de fascination tout à fait particulier, rien de plus drôle du point de vue d’une femme native du monde des sorciers.
” Je vous remercie beaucoup pour le compliment, c’est ce qui arrive parfois quand on est plus habitué à se montrer rustre qu’à l’écoute. Mais en effet je cherche le renard et j’ai assez vu de film de ce genre pour savoir que soit le renard se trouve devant moi, soit vous êtes celui qui est son contact direct. “
Il a l’esprit fin et analytique, mais je ne serais pas celle qui restera mutique. Je ne lui ferai pas le plaisir de rester silencieuse ou anxieuse face à sa boutade, ce ne serait pas faire honneur à ma famille, ma formation et je reste égale à moi-même la bavarde.
Il sait manier la langue que moi la note, mais je sens chez lui quelque chose qui dénote. Il avance ses mots avec grand soin, ce qui n’est pas des minces à faire en ce lieu pour un jeune homme chafouin. Je vais devoir rester sur le qui-vive en ce lieu et devant cet homme, il est évident qu’il est le plus intelligent de ces canailles au cerveau en compote de pomme.
”On m’a volé quelque chose. Une chose qui compte plus que ma propre vie. Je ne reculerai devant rien pour récupérer mon bien. Je sais qu’il est venu quelques parts dans le coin ce qui explique ma présence. “
Je connais ce sourire charmeur qu’il arbore et je ne serai pas celle qu’il emmènera jusqu’au levé d’aurore. Il faut que je reste maîtresse de ma nature, afin d’éviter une terrible déconfiture. Je doute qu’un homme aussi avisé que le renard, ne mette un jeune homme dans un pareil endroit pour seulement porter son étendard. Il me faut jouer le tout pour le tout pour ne pas m’être rendu ici pour des clous. Il n’a pas été charmé par mon chant envoutant et je m’inquiète de savoir ce qu’il peut bien avoir de déroutant.
”En réalité, je dirais bien que vous êtes le renard. Il y a quelque chose chez vous qui ne s’est pas laisser convaincre comme les autres brutes par mon chant et si vous êtes aussi habile à jouer des mots, je pense que vous vous jouez autant d’eux que moi avec un tout autre chapeau. “
Je n’ai pas de temps à perdre en palabre inutile, il faut que je retrouve cette flûte qui rend tout ce à quoi je la compare bien futile.
Le jeune homme semble ne pas avoir de mal avec l’anglais et ce n’est pas plus mal pour une jeune femme qui ne parle pas vraiment japonais. Il a une répartie des plus habile ce qui me marque, moi et ma nature volubile. J’esquisse un sourire des plus espiègle alors qu’il évoque un pouvoir de fascination tout à fait particulier, rien de plus drôle du point de vue d’une femme native du monde des sorciers.
” Je vous remercie beaucoup pour le compliment, c’est ce qui arrive parfois quand on est plus habitué à se montrer rustre qu’à l’écoute. Mais en effet je cherche le renard et j’ai assez vu de film de ce genre pour savoir que soit le renard se trouve devant moi, soit vous êtes celui qui est son contact direct. “
Il a l’esprit fin et analytique, mais je ne serais pas celle qui restera mutique. Je ne lui ferai pas le plaisir de rester silencieuse ou anxieuse face à sa boutade, ce ne serait pas faire honneur à ma famille, ma formation et je reste égale à moi-même la bavarde.
Il sait manier la langue que moi la note, mais je sens chez lui quelque chose qui dénote. Il avance ses mots avec grand soin, ce qui n’est pas des minces à faire en ce lieu pour un jeune homme chafouin. Je vais devoir rester sur le qui-vive en ce lieu et devant cet homme, il est évident qu’il est le plus intelligent de ces canailles au cerveau en compote de pomme.
”On m’a volé quelque chose. Une chose qui compte plus que ma propre vie. Je ne reculerai devant rien pour récupérer mon bien. Je sais qu’il est venu quelques parts dans le coin ce qui explique ma présence. “
Je connais ce sourire charmeur qu’il arbore et je ne serai pas celle qu’il emmènera jusqu’au levé d’aurore. Il faut que je reste maîtresse de ma nature, afin d’éviter une terrible déconfiture. Je doute qu’un homme aussi avisé que le renard, ne mette un jeune homme dans un pareil endroit pour seulement porter son étendard. Il me faut jouer le tout pour le tout pour ne pas m’être rendu ici pour des clous. Il n’a pas été charmé par mon chant envoutant et je m’inquiète de savoir ce qu’il peut bien avoir de déroutant.
”En réalité, je dirais bien que vous êtes le renard. Il y a quelque chose chez vous qui ne s’est pas laisser convaincre comme les autres brutes par mon chant et si vous êtes aussi habile à jouer des mots, je pense que vous vous jouez autant d’eux que moi avec un tout autre chapeau. “
Je n’ai pas de temps à perdre en palabre inutile, il faut que je retrouve cette flûte qui rend tout ce à quoi je la compare bien futile.
Codage par Libella sur Graphiorum
ps : vraiment désolé je n'avais pas vu la réponse.
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Ven 23 Juil 2021 - 18:00
Cette demoiselle avait une manière bien à elle de s'exprimer comme s'il s'agissait de paroles d'une chanson tout en rimes. C'était très peu commun. A vrai dire, je n'avais jamais entendu parler quelqu'un parler littéralement de cette manière. Mais sous ses airs de poupée de scène, elle percutait vite et bien la situation. J'estimais qu'il n'était parfois pas très sage de mettre en avant une forme d'intuition et d'intelligence trop vive, ça pouvait se révéler particulièrement dangereux tout du moins dans le domaine où je barbotais. Les gens se méfiaient beaucoup moins quand ils pensaient avoir un idiot en face de soi, feignant d'aligner deux pensées correctes simplement pour se donner l'allure d'un fanfaron et tromper son audience afin de l'amener exactement où l'imbécile voulait mener la danse. C'était une matière dans laquelle j'excellais, à bien des égards même. Mais j'appréciais beaucoup sa vivacité d'esprit -ou son inconscience, je ne savais pas encore quoi en penser exactement, même si mon instinct m'intimait qu'elle serait bien capable de donner du fil à retordre. Il n'y avait qu'à voir comment à elle seule, elle avait su tous les remettre sur leur chaise. C'était toujours autant suspect que bizarre pour ma part.
J'haussais légèrement les épaules sur un léger sourire en tournant mon buste vers elle, posant mon coude sur le comptoir afin de reposer ma joue sur mes phalanges. Comment j'allais la jouer ? Je devais déjà en apprendre plus. « Fuyo-san, sers moi un autre whisky et mets le sur la note de mademoiselle » J'étais intrigué, il fallait bien l'avouer. Cette petite discussion méritait un accompagnement digne de ce nom ! Finalement, elle me présentait l'origine de sa venue. Quelqu'un lui avait volé quelque chose. Hum. Je comprenais déjà un peu mieux les raisons qui la poussaient à venir me trouver mais je me demandais encore bien qui l'avait conseillé. Ca pouvait être n'importe qui, même si ma suspicion me portait à croire qu'il s'agissait d'Hurimi-san. Ce satané serpent ne prenait jamais la peine de me consulter, comme si j'étais une boutique ouverte à toutes requêtes. J'espérais que la sienne en vaille vraiment la peine mais il suffisait de l'écouter pour comprendre que cet objet avait l'air de lui tenir à cœur. A moins qu'elle ne cherche simplement à me tirer les vers du nez pour déterminer si j'étais l'auteur d'un tel acte. Boarf, ça ne m'étonnerait pas, ça ne serait qu'un vol de plus à mon palmarès mais je devais au moins comprendre de quoi précisément, elle me parlait.
En tout cas, elle me faisait bien rire même si je notifiais qu'elle avait bien remarqué que je n'étais paaas forcément suuubjugué par son côté mélodieux. Si ça l'avait marqué, alors elle avait l'habitude d'en faire usage. Décidément ma petite, tu parlais bien mais tu parlais trop aussi « Ha ha ha ! Je ne suis pas très réceptif au chant. J'imagine qu'il faut être sensible pour ça ! » A vrai dire, je ne savais pas bien pourquoi j'avais été épargné non plus. Ma nature changeline ne me préservait pas des sorts. Peut-être que l’amulette tirée au marché noir y était pour quelque chose. « Mais la vie est un jeu mademoiselle et vous venez de rentrer dans l'arène ! Formidable, n'est-ce pas ? » Un jeu rempli de vices, de mensonges et de malhonnêteté. Ca donnait forcément envie ! Le responsable du comptoir m'apportait ensuite ma boisson dont je buvais une gorgée rapide. Aaaah. Magnifique ! « Mais il va falloir être bien plus clair. De quel objet parlez-vous ? » Si j'étais bien l'auteur de cet acte, je n'aurai qu'à mentir. Je ne me préoccupais pas des raisons de mes clients, ils se démerdaient entre eux. J'étais simplement le facteur. Mais si ce n'était pas moi dans ce cas... Ca pouvait être un collègue même si tout dépendant du genre d'objets, chacun avait son domaine. J'excluais Mikky, il aurait été bien trop fier de sa prouesse pour ne rien me dire. A moins que le voleur ne soit d'une toute autre nature car si j'en crois mon instinct qui percevait comme une once de magie ou d'un pouvoir quelconque autour de cette femme, plus précisément de sa bouche... Là, ce serait sûrement plus compliqué « En admettant que le renard soit potentiellement intéressé par votre détresse, il lui faudra plus de détails. J'aviserai en fonction de ce que vous m'en direz »
J'haussais légèrement les épaules sur un léger sourire en tournant mon buste vers elle, posant mon coude sur le comptoir afin de reposer ma joue sur mes phalanges. Comment j'allais la jouer ? Je devais déjà en apprendre plus. « Fuyo-san, sers moi un autre whisky et mets le sur la note de mademoiselle » J'étais intrigué, il fallait bien l'avouer. Cette petite discussion méritait un accompagnement digne de ce nom ! Finalement, elle me présentait l'origine de sa venue. Quelqu'un lui avait volé quelque chose. Hum. Je comprenais déjà un peu mieux les raisons qui la poussaient à venir me trouver mais je me demandais encore bien qui l'avait conseillé. Ca pouvait être n'importe qui, même si ma suspicion me portait à croire qu'il s'agissait d'Hurimi-san. Ce satané serpent ne prenait jamais la peine de me consulter, comme si j'étais une boutique ouverte à toutes requêtes. J'espérais que la sienne en vaille vraiment la peine mais il suffisait de l'écouter pour comprendre que cet objet avait l'air de lui tenir à cœur. A moins qu'elle ne cherche simplement à me tirer les vers du nez pour déterminer si j'étais l'auteur d'un tel acte. Boarf, ça ne m'étonnerait pas, ça ne serait qu'un vol de plus à mon palmarès mais je devais au moins comprendre de quoi précisément, elle me parlait.
En tout cas, elle me faisait bien rire même si je notifiais qu'elle avait bien remarqué que je n'étais paaas forcément suuubjugué par son côté mélodieux. Si ça l'avait marqué, alors elle avait l'habitude d'en faire usage. Décidément ma petite, tu parlais bien mais tu parlais trop aussi « Ha ha ha ! Je ne suis pas très réceptif au chant. J'imagine qu'il faut être sensible pour ça ! » A vrai dire, je ne savais pas bien pourquoi j'avais été épargné non plus. Ma nature changeline ne me préservait pas des sorts. Peut-être que l’amulette tirée au marché noir y était pour quelque chose. « Mais la vie est un jeu mademoiselle et vous venez de rentrer dans l'arène ! Formidable, n'est-ce pas ? » Un jeu rempli de vices, de mensonges et de malhonnêteté. Ca donnait forcément envie ! Le responsable du comptoir m'apportait ensuite ma boisson dont je buvais une gorgée rapide. Aaaah. Magnifique ! « Mais il va falloir être bien plus clair. De quel objet parlez-vous ? » Si j'étais bien l'auteur de cet acte, je n'aurai qu'à mentir. Je ne me préoccupais pas des raisons de mes clients, ils se démerdaient entre eux. J'étais simplement le facteur. Mais si ce n'était pas moi dans ce cas... Ca pouvait être un collègue même si tout dépendant du genre d'objets, chacun avait son domaine. J'excluais Mikky, il aurait été bien trop fier de sa prouesse pour ne rien me dire. A moins que le voleur ne soit d'une toute autre nature car si j'en crois mon instinct qui percevait comme une once de magie ou d'un pouvoir quelconque autour de cette femme, plus précisément de sa bouche... Là, ce serait sûrement plus compliqué « En admettant que le renard soit potentiellement intéressé par votre détresse, il lui faudra plus de détails. J'aviserai en fonction de ce que vous m'en direz »
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Dim 25 Juil 2021 - 10:40
Négociations
Le jeune homme qui me reçoit à sa table, bien loin de se montrer affable, essaye de m’extorquer un coup à boire, bien concédé de ma part. Je serre les dents sans piper mot à ses dires, il faut bien faire des concessions si je veux que ma flute soit mon avenir. Il est espiègle et sûr de lui ce qui me donne à penser qu’il n’est pas n’importe qui. Confortée dans mon premier avis sur sa personne, je vais faire en sorte de me montrer plus friponne.
Il joue avec mes nerfs sans se rendre compte de qui il peut bien avoir à faire, mais je ne vais le laisser se mettre en position de force et se prendre pour Dieu le père. Ce n’est pas comme ça que ça marche dans la vie et je suis très loin d’être une minette que l'on charme et renvoie au bout d'une seule nuit. Il va comprendre à ses dépend que je ne suis pas des plus patiente au sujet de ce bien qui m'a été ravi et qu'il serait préférable de soin point de vue de m’aider s’il ne veut pas perde l’ouïe. ” Mon cher, si vous n’êtes pas réceptif à mon chant, ce n'est parce que le goût vous fait défaut. Je crois bien que mes mots précédents sont passés un peu haut pour vous alors je vais vous signifier qu‘il m’est évident que ce qui vous manque c’est l’humanité. Mais je vais vous montrer que je suis ne suis pas là pour plaisanter le moins du monde. Si vous voulez jouer, sachez que cette arène est une cour d’école pour moi.“ Avec le bout du doigt, je viens taper son verre pour produire un son qui tout de suite passe sous la coupe d’un de mes sorts de bourdon. J’amplifie encore et encore ce son en augmentant la fréquence jusqu’à ce que tout le monde se tienne les mains sur les oreilles en souffrance. Je ne cache même pas à mon interlocuteur la lueur mystique dans mon regard qui pourrait faire pâlir un tueur. Je libère cette sonorité persécutrice afin que le calme revienne et que les hommes profitent de silencieuses notes salvatrices. ” J’espère que vous aimez ce que j’en dis. Je ne suis pas là pour plaisanter. Vous êtes vif d'esprit je le conçois, mais il me paraît peu probable que vous arriviez à fuir un son qui se propage. Je veux retrouver la flûte qui a été dérobée à ma famille en France. Je suppose qu’un tel article ne passe pas inaperçu. Alors ? “D’ordinaire je ne suis pas prompte à la menace, mais cette quête que je me suis donné à moi-même doit se résoudre avant que je ne trépasse. Je suis normalement calme et gentille, mais je ne peux absolument pas montrer cette facette de moi dans cet endroit sans risquer la faucille.
Il joue avec mes nerfs sans se rendre compte de qui il peut bien avoir à faire, mais je ne vais le laisser se mettre en position de force et se prendre pour Dieu le père. Ce n’est pas comme ça que ça marche dans la vie et je suis très loin d’être une minette que l'on charme et renvoie au bout d'une seule nuit. Il va comprendre à ses dépend que je ne suis pas des plus patiente au sujet de ce bien qui m'a été ravi et qu'il serait préférable de soin point de vue de m’aider s’il ne veut pas perde l’ouïe. ” Mon cher, si vous n’êtes pas réceptif à mon chant, ce n'est parce que le goût vous fait défaut. Je crois bien que mes mots précédents sont passés un peu haut pour vous alors je vais vous signifier qu‘il m’est évident que ce qui vous manque c’est l’humanité. Mais je vais vous montrer que je suis ne suis pas là pour plaisanter le moins du monde. Si vous voulez jouer, sachez que cette arène est une cour d’école pour moi.“ Avec le bout du doigt, je viens taper son verre pour produire un son qui tout de suite passe sous la coupe d’un de mes sorts de bourdon. J’amplifie encore et encore ce son en augmentant la fréquence jusqu’à ce que tout le monde se tienne les mains sur les oreilles en souffrance. Je ne cache même pas à mon interlocuteur la lueur mystique dans mon regard qui pourrait faire pâlir un tueur. Je libère cette sonorité persécutrice afin que le calme revienne et que les hommes profitent de silencieuses notes salvatrices. ” J’espère que vous aimez ce que j’en dis. Je ne suis pas là pour plaisanter. Vous êtes vif d'esprit je le conçois, mais il me paraît peu probable que vous arriviez à fuir un son qui se propage. Je veux retrouver la flûte qui a été dérobée à ma famille en France. Je suppose qu’un tel article ne passe pas inaperçu. Alors ? “D’ordinaire je ne suis pas prompte à la menace, mais cette quête que je me suis donné à moi-même doit se résoudre avant que je ne trépasse. Je suis normalement calme et gentille, mais je ne peux absolument pas montrer cette facette de moi dans cet endroit sans risquer la faucille.
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Jeu 5 Aoû 2021 - 1:10
Perspicace. C'était le mot qui me venait dans l'immédiat alors que je l'écoutais tranquillement me menacer sans même qu'elle n'essaie désormais de prendre des pincettes. Elle avait compris que je n'étais pas d'une souche pleinement mortelle, ce qui me faisait une belle jambe si ça venait à s'ébruiter. Comme si j'avais besoin d'une fouine dans mes pattes en ce moment. Enfin, j'avais toujours la possibilité de jouer sur les mots ha ha ! Alors je n'y réagissais pas particulièrement, me contentant de caresser le rebord de mon verre en observant mon reflet dans mon breuvage. Cependant avant que je n'ai le temps de répondre, soudainement, elle joignait le geste à la parole ce qui me fit écarquiller mes rétines. Mais qu'est-ce qu'elle... ? Tout à coup ce son désagréable se répercutait dans toute la pièce. Je ne pus m'empêcher de grimacer en portant moi-même les mains à mes oreilles. C'était si désagréable bon dieu ! Je serrais donc les dents jusqu'à ce que cette maudite interférence qui me faisait saigner les tympans ne s'arrête enfin. Mais très nettement, je repérais un éclat vermeil qui germait dans son regard alors qu'elle exerçait son pouvoir. J'attendais donc bien malgré moi que cette sonate ne se termine enfin alors que mes nerfs étaient désormais en pelote. A vrai dire, plus que sa petite démonstration, c'était son attitude qui m'inquiétait le plus à tel point que je l'attrapais par le poignet brutalement, passablement énervé, pour nous sortir derechef de cet endroit malfamé. Sans lui demander son avis, je la tirais par le bras pour nous rendre dans un coin de ruelle plus discret et tranquille où je la lâchais enfin en la dévisageant sévèrement. Ca faisait bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi agacé.
« Espèce d'idiote ! » Même mes petites sœurs étaient plus prudentes concernant leur réelle identité. A quoi elle jouait sérieusement ? « Vous savez ce que vous risquez en faisant ça ? Vous savez ? Surtout par les temps qui courent, y'a rien de tel pour vous mettre en danger ! Vous et tous vos frères et sœurs ! Oooh mais allez-y je vous en prie, chantez le sur toute la planète que vous êtes un SPECIMEN DEFIANT LES LOIS DE LA NATURE. Vous êtes complètement inconsciente ! »
Je me passais une main sur le visage en faisant les cent pas dans cette rue sombre qui empestait l'odeur des détritus tout en gesticulant dans tous les sens. Chez les changelins, nous étions sur nos gardes pour nous protéger les uns et les autres. Pour nous, un tel acte était punissable d'une sanction qui lui ferait passer l'envie de recommencer. Même moi je respectais cette règle fondamentale et élémentaire. C'était si imprudent. Quelle petite sotte. L'ambiance n'était pas très en vedette concernant le cas des créatures surnaturelles. Les brigands de ce bar miteux l'avait bien compris et certains d'entre eux montaient même le projet de capturer un de ces lycans dont les réseaux faisaient la promotion pour se faire de l'argent dessus. Et même si je ne savais pas exactement ce qu'elle était, j'étais toutefois certain qu'elle n'avait rien d'une changeline. Ce don restait très similaire à celui d'un vampire -ou ces sorciers, dont la rumeur s'était vite propagée dans un murmure au cœur de la forêt. Qui savait ? Je n'y connaissais pas grand chose, mais par élimination, j'étais certain qu'elle ne pouvait être que l'un des deux. Ce qui ma foi, la mettait encore plus sur une position dangereuse. Nous les changelins, pouvions nous dissimuler très aisément. Il nous suffisait de disparaître dans la nature, littéralement. C'était ce qui nous avait sauvé d'une extinction imminente grâce à notre pouvoir de transformation parfaite. Et bien que de base, ce n'était pas mon problème, je ne pouvais pas m'empêcher de faire un parallèle avec ma propre communauté qui connaissait des règles certes strictes, mais pour notre bien, notre préservation. Son comportement était exaspérant. Mais je tendais à reprendre mon calme quelques instants plus tard tandis que je poussais un soupir en fronçant des sourcils dans sa direction.
« Ne refaites plus jamais ça, pas comme ça » Je me mettais ensuite à râler en m'installant sur le bitume, les bras croisés. Mais qu'est-ce qu'elle voulait déjà ? J'en avais oublié son motif avec sa mascarade de princesse. Ah... Oui. Sa flûte de misère. Je me grattais l'arrière du crâne. Rien que de m'en rappeler, ça me faisait soupirer d'ennui mais de toute façon, elle n'avait pas l'air de vouloir lâcher le morceau. « Bref, revenons à nos moutons. Si votre relique a été volée en France, qu'est-ce qui vous fait croire qu'elle est ici ? » franchement, ça ne me disait rien et j'étais trop braqué pour faire des efforts. « J'imagine qu'elle est spéciale. Vous avez pas plutôt un moyen de la localiser avec vos supers talents ? » J'étais vraiment pas content. « Et elle fait quoi cette flûte ? Parce qu'il est fort à parier que celui qui vous l'a prise est au courant de ses capacités. Ca peut tout aussi bien être quelqu'un de votre entourage, de votre espèce ou qu'en sais-je encore » Ce qui en soi, me rendrait la tâche plus ardue si elle me forçait à mettre la main dessus. Ca dépassait un peu mon champ de compétences là. Mais pourquuuuoi je n'étais jamais tranquille ! « et je suis pas un Harry Potter comme vous » je me mettais à grimacer, la mine soudainement boudeuse. « Si j'accepte de vous aider, il va falloir me dire tout ce que vous savez ou pensez savoir et aussi, me payer. Je bosse pas gratuitement surtout quand j'ai la nette impression de m'embarquer dans une sale histoire. J'ai une assurance vie, mais quand même » sinon, je ne bougerai pas le petit doigt, même pas un peu. J'étais déjà bien gentil de ne pas la laisser dans sa panade.
« Espèce d'idiote ! » Même mes petites sœurs étaient plus prudentes concernant leur réelle identité. A quoi elle jouait sérieusement ? « Vous savez ce que vous risquez en faisant ça ? Vous savez ? Surtout par les temps qui courent, y'a rien de tel pour vous mettre en danger ! Vous et tous vos frères et sœurs ! Oooh mais allez-y je vous en prie, chantez le sur toute la planète que vous êtes un SPECIMEN DEFIANT LES LOIS DE LA NATURE. Vous êtes complètement inconsciente ! »
Je me passais une main sur le visage en faisant les cent pas dans cette rue sombre qui empestait l'odeur des détritus tout en gesticulant dans tous les sens. Chez les changelins, nous étions sur nos gardes pour nous protéger les uns et les autres. Pour nous, un tel acte était punissable d'une sanction qui lui ferait passer l'envie de recommencer. Même moi je respectais cette règle fondamentale et élémentaire. C'était si imprudent. Quelle petite sotte. L'ambiance n'était pas très en vedette concernant le cas des créatures surnaturelles. Les brigands de ce bar miteux l'avait bien compris et certains d'entre eux montaient même le projet de capturer un de ces lycans dont les réseaux faisaient la promotion pour se faire de l'argent dessus. Et même si je ne savais pas exactement ce qu'elle était, j'étais toutefois certain qu'elle n'avait rien d'une changeline. Ce don restait très similaire à celui d'un vampire -ou ces sorciers, dont la rumeur s'était vite propagée dans un murmure au cœur de la forêt. Qui savait ? Je n'y connaissais pas grand chose, mais par élimination, j'étais certain qu'elle ne pouvait être que l'un des deux. Ce qui ma foi, la mettait encore plus sur une position dangereuse. Nous les changelins, pouvions nous dissimuler très aisément. Il nous suffisait de disparaître dans la nature, littéralement. C'était ce qui nous avait sauvé d'une extinction imminente grâce à notre pouvoir de transformation parfaite. Et bien que de base, ce n'était pas mon problème, je ne pouvais pas m'empêcher de faire un parallèle avec ma propre communauté qui connaissait des règles certes strictes, mais pour notre bien, notre préservation. Son comportement était exaspérant. Mais je tendais à reprendre mon calme quelques instants plus tard tandis que je poussais un soupir en fronçant des sourcils dans sa direction.
« Ne refaites plus jamais ça, pas comme ça » Je me mettais ensuite à râler en m'installant sur le bitume, les bras croisés. Mais qu'est-ce qu'elle voulait déjà ? J'en avais oublié son motif avec sa mascarade de princesse. Ah... Oui. Sa flûte de misère. Je me grattais l'arrière du crâne. Rien que de m'en rappeler, ça me faisait soupirer d'ennui mais de toute façon, elle n'avait pas l'air de vouloir lâcher le morceau. « Bref, revenons à nos moutons. Si votre relique a été volée en France, qu'est-ce qui vous fait croire qu'elle est ici ? » franchement, ça ne me disait rien et j'étais trop braqué pour faire des efforts. « J'imagine qu'elle est spéciale. Vous avez pas plutôt un moyen de la localiser avec vos supers talents ? » J'étais vraiment pas content. « Et elle fait quoi cette flûte ? Parce qu'il est fort à parier que celui qui vous l'a prise est au courant de ses capacités. Ca peut tout aussi bien être quelqu'un de votre entourage, de votre espèce ou qu'en sais-je encore » Ce qui en soi, me rendrait la tâche plus ardue si elle me forçait à mettre la main dessus. Ca dépassait un peu mon champ de compétences là. Mais pourquuuuoi je n'étais jamais tranquille ! « et je suis pas un Harry Potter comme vous » je me mettais à grimacer, la mine soudainement boudeuse. « Si j'accepte de vous aider, il va falloir me dire tout ce que vous savez ou pensez savoir et aussi, me payer. Je bosse pas gratuitement surtout quand j'ai la nette impression de m'embarquer dans une sale histoire. J'ai une assurance vie, mais quand même » sinon, je ne bougerai pas le petit doigt, même pas un peu. J'étais déjà bien gentil de ne pas la laisser dans sa panade.
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Jeu 5 Aoû 2021 - 12:34
Négociations
Ce petit malandrin qui esquisse un sourire mutin ne manque pas de vouloir faire le malin comme s’il est persuadé d’être maître de demain. Je le fais vite déchanter grâce à une habile pratique de magie, brisant les oreilles des gens présents dans ce bouiboui. Il ne perd en revanche pas de temps pour réagir avec force en m’attrapant le poignet, il me dire en dehors de l’établissement jusqu’à la ruelle sombre dans laquelle il se situe sans délai, pour m’avertir avec force de mon inconscience et de ma stupidité qu’il juge comme un bien mauvais trait. Je le pousse à mon tour contre le mur crade de cet endroit, lui montrant que je ne suis pas une petite poule sur laquelle il aboie. ” Je confondez pas inconscience et détermination ! Comprenez plutôt que je suis prête à user tous ce que la nature me donne comme pouvoir ! Je ne suis pas de celle que vous pouvez juger comme et je ne fais de tort en aucun cas à ma cause ou mon peuple ! Car je suis prête à tuer tous les témoins humains sur mon chemin ! “ Ces personnes dans ce bar qui se la jouent comme s’ils étaient les maîtres du monde et des femmes ne sont que de la vermine dont les gens seront contents d’apprendre la disparition à des lieux à la ronde. Il n’y a pas de quête qui m'est plus chère que de retrouve la flute de ma famille qui m'a été dérobée sournoisement par un être comme celui qui se trouve devant moi. Je perds légèrement le fil de mes pensées alors que je sens la colère plus que monter.
Ma famille est totalement aux abois à cause de la disparition de leur précieux artefact, car nous ne sommes vraiment pas bien vu dans le monde des sorciers à cause de notre ancêtre et de ce qu'il a fait. Le légendaire flûtiste d’Hamelin qui a ensorcelé et fait disparaître tous les enfants de plusieurs villages sans que jamais ils ne réapparaissent. Ce n’est pas vraiment une anecdote de famille que l’on raconte avec allégresse. En revanche il y a bien une chose qui fait que nous sommes encore respectés pour ne pas dire crains par les autres sorciers, c’est bien notre artefact qui à toute la volonté nous permet de piéger.
Ce jeune homme veut savoir de quoi il s’agit, c’est apaisée par la réflexion que je me suis assagit. ” Elle est ici car j’ai suivi sa trace au gré des revendeurs qui l’ont eu entre les mains. “ Elle est passé de main en main jusqu’à ce que je ne perde sa trace en chemin dans le coin. ” Je sais qu‘elle aurait atterri sur le marché noir de la région en matière d’art. Mais non je ne peux pas la localiser. C’est un artefact puissant et moi comme ma famille ne voulons pas ébruiter que nous ne l’avons plus. Il en va de notre sécurité. “ Je soupir doucement en me laissant portée pour son argumentaire jusqu’à la question que je pressens. ” Est-ce vraiment nécessaire de vous dire ce que permet de faire cette flute pour la retrouver ? Tout ce que je sais c’est qu’elle a été amenée ici par un russe qui l’a fait passer depuis la Russie jusqu’au nord du Japon et qu’elle aurait pris la direction de cette région. C’est tout ce que je sais. Pour l’argent ce n’est pas un problème. Si visiblement vous ne me connaissez pas, je ne suis pas n’importe qui, j’ai les moyens de mes ambitions. Mais j’impose une condition. Vous n’allez nulle part sur la trace de ma flute sans moi. Où vous allez je vais aussi. Entendu ? “ Je tends ma main dans sa direction pour sceller notre accord qui n’est pas une mince décision.
Ma famille est totalement aux abois à cause de la disparition de leur précieux artefact, car nous ne sommes vraiment pas bien vu dans le monde des sorciers à cause de notre ancêtre et de ce qu'il a fait. Le légendaire flûtiste d’Hamelin qui a ensorcelé et fait disparaître tous les enfants de plusieurs villages sans que jamais ils ne réapparaissent. Ce n’est pas vraiment une anecdote de famille que l’on raconte avec allégresse. En revanche il y a bien une chose qui fait que nous sommes encore respectés pour ne pas dire crains par les autres sorciers, c’est bien notre artefact qui à toute la volonté nous permet de piéger.
Ce jeune homme veut savoir de quoi il s’agit, c’est apaisée par la réflexion que je me suis assagit. ” Elle est ici car j’ai suivi sa trace au gré des revendeurs qui l’ont eu entre les mains. “ Elle est passé de main en main jusqu’à ce que je ne perde sa trace en chemin dans le coin. ” Je sais qu‘elle aurait atterri sur le marché noir de la région en matière d’art. Mais non je ne peux pas la localiser. C’est un artefact puissant et moi comme ma famille ne voulons pas ébruiter que nous ne l’avons plus. Il en va de notre sécurité. “ Je soupir doucement en me laissant portée pour son argumentaire jusqu’à la question que je pressens. ” Est-ce vraiment nécessaire de vous dire ce que permet de faire cette flute pour la retrouver ? Tout ce que je sais c’est qu’elle a été amenée ici par un russe qui l’a fait passer depuis la Russie jusqu’au nord du Japon et qu’elle aurait pris la direction de cette région. C’est tout ce que je sais. Pour l’argent ce n’est pas un problème. Si visiblement vous ne me connaissez pas, je ne suis pas n’importe qui, j’ai les moyens de mes ambitions. Mais j’impose une condition. Vous n’allez nulle part sur la trace de ma flute sans moi. Où vous allez je vais aussi. Entendu ? “ Je tends ma main dans sa direction pour sceller notre accord qui n’est pas une mince décision.
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Mar 17 Aoû 2021 - 18:24
Négociations
Cette femme me cassait véritablement la tête, dans tous les sens du terme. Elle était déterminée certes et c'était bien tout à son honneur mais je n'étais pas clairement pas d'accord. J'avais l'habitude d'agir en toute discrétion et si elle comptait écrabouiller des humains sur son passage, ce n'était certainement pas ma manière de procéder -même si j'avais été doté de dons comme elle. A moins que ce ne soit qu'une question de culture. Je savais pertinemment que les vampires ne s'embarrassaient pas de ce genre de broutilles -quoique, ça dépendait encore lesquels. En conclusion, j'étais dépité et elle ne me donnait pas envie de faire d'efforts à se conduire comme une satanée capricieuse. Si son objectif était de retrouver sa satanée flûte, je n'allais pas risquer mon existence pour sa quête. « Je ne vous juge pas, ce serait bien ironique de ma part » Après tout, je ne pouvais pas dire que j'étais le plus propre de la communauté des malfrats -mais j'avais tout de même quelques principes. « Mais si vous voulez vraiment que je vous vienne en aide, ce sera selon ce que j'ai décidé, de un parce que vous avez besoin de moi quoique vous en disiez et de deux, je ne tiens pas à faire l'étalage de cadavres derrière moi. Vos pouvoirs seront les bienvenus mais seulement si vous les utilisez intelligemment. C'est compris ? » Je poussais un soupir exaspéré, sentant malgré tout qu'elle devait être en ébullition à l'intérieur. Sincèrement, je me fichais bien de son cas. Si je pouvais faire preuve d'empathie, ce ne sera pas avec ce genre d'attitude explosive qu'elle se l'attirerait. Elle était indifférente à mon avis et bien, nous étions donc sur la même longueur d'onde, à la différence qu'elle trouvait une certaine nécessité à venir me trouver. Moi, je me portais comme un charme. Si elle désirait que je la soutienne dans ses démarches, j'exigeais un minimum de tempérance.
Je prêtais néanmoins une oreille attentive alors que la demoiselle, une fois plus calme, me livrait quelques maigres informations mais qui restaient pour le moins utile. Je me passais une main sur le visage en me frottant le nez au passage. « Hum je connais bien ce marché noir » A vrai dire, je les connaissais tous, du plus petit réseau au plus grand. Je savais exactement à qui m'adresser selon ce que j'avais à troquer ou même en besoin informatif. J'allongeais ensuite mon regard dans sa direction quand elle abordait sa famille, une lueur un peu plus compatissante accrochée dans mes prunelles. Je voyais un peu mieux de quoi retournait cette urgence. Cette relique, quoiqu'elle soit, devait être un héritage qui se passait de génération en génération et qui faisait sûrement la réputation de son clan. Sa disparition indiquerait alors une faille sur la balance du pouvoir et de l'influence. Intéressant. Si quelqu'un venait à apprendre que ces gens avaient perdu leur objet sacré qui faisait leur honneur... Ils se feraient manger tout cru. Enfin, j'en mettrai ma main à couper. Le monde surnaturel était impitoyable d'autant plus si elle était bien une sorte une vampire -ou une sorcière. « Une telle nouvelle vous mettrait donc terriblement dans l'embarras... » murmurais-je à son intention, la mine plus sombre. Une expression que je finissais cependant par balayer bien vite d'une main. Kaïto mets donc cet esprit sournois en veilleuse ! Enfin, pas étonnant qu'elle souhaite me suivre partout où je vais, elle craignait bien trop que je m'en empare à mon tour -et je devais l'admettre, c'était bien tentant « Moi aussi j'ai une famille à protéger. Je ne tiens pas à me frotter à votre prestigieux et honorable clan. Mes proches valent plus qu'un gros billet. Alors je serai honnête : si je vous viens en aide, je le ferai dans la limite de mes moyens. Je ne compte pas y laisser ma peau, des personnes ont besoin de moi et elles passeront avant tout le reste. J'ose croire que vous comprenez » La mise au point devait être entendue, des deux côtés. « Ensuite, si vous posez vos conditions alors je poserai les miennes. J'accepte que vous m'accompagniez mais n'en faites pas qu'à votre tête. C'est un monde de requins qu'il ne faut pas sous-estimer. Vous ne savez jamais vraiment sur qui vous tombez. Vous avez des indics partout là où les informations valent de l'or, surtout depuis l'arrivée de Tibalt Wishmaker. La détermination c'est bien mais quand elle est réfléchie, c'est mieux. Nous devrons être sur nos gardes en permanence. Ce ne sera pas une mince affaire » Autant dire, si la situation nous dépassait, je la laisserai sur le côté et ce, sans aucun scrupules. Je lui tendais par ailleurs la main à mon tour pour la serrer franchement. « Pour l'honneur et pour l'argent, mademoiselle » ajoutais-je sur un rictus en coin.
Je prêtais néanmoins une oreille attentive alors que la demoiselle, une fois plus calme, me livrait quelques maigres informations mais qui restaient pour le moins utile. Je me passais une main sur le visage en me frottant le nez au passage. « Hum je connais bien ce marché noir » A vrai dire, je les connaissais tous, du plus petit réseau au plus grand. Je savais exactement à qui m'adresser selon ce que j'avais à troquer ou même en besoin informatif. J'allongeais ensuite mon regard dans sa direction quand elle abordait sa famille, une lueur un peu plus compatissante accrochée dans mes prunelles. Je voyais un peu mieux de quoi retournait cette urgence. Cette relique, quoiqu'elle soit, devait être un héritage qui se passait de génération en génération et qui faisait sûrement la réputation de son clan. Sa disparition indiquerait alors une faille sur la balance du pouvoir et de l'influence. Intéressant. Si quelqu'un venait à apprendre que ces gens avaient perdu leur objet sacré qui faisait leur honneur... Ils se feraient manger tout cru. Enfin, j'en mettrai ma main à couper. Le monde surnaturel était impitoyable d'autant plus si elle était bien une sorte une vampire -ou une sorcière. « Une telle nouvelle vous mettrait donc terriblement dans l'embarras... » murmurais-je à son intention, la mine plus sombre. Une expression que je finissais cependant par balayer bien vite d'une main. Kaïto mets donc cet esprit sournois en veilleuse ! Enfin, pas étonnant qu'elle souhaite me suivre partout où je vais, elle craignait bien trop que je m'en empare à mon tour -et je devais l'admettre, c'était bien tentant « Moi aussi j'ai une famille à protéger. Je ne tiens pas à me frotter à votre prestigieux et honorable clan. Mes proches valent plus qu'un gros billet. Alors je serai honnête : si je vous viens en aide, je le ferai dans la limite de mes moyens. Je ne compte pas y laisser ma peau, des personnes ont besoin de moi et elles passeront avant tout le reste. J'ose croire que vous comprenez » La mise au point devait être entendue, des deux côtés. « Ensuite, si vous posez vos conditions alors je poserai les miennes. J'accepte que vous m'accompagniez mais n'en faites pas qu'à votre tête. C'est un monde de requins qu'il ne faut pas sous-estimer. Vous ne savez jamais vraiment sur qui vous tombez. Vous avez des indics partout là où les informations valent de l'or, surtout depuis l'arrivée de Tibalt Wishmaker. La détermination c'est bien mais quand elle est réfléchie, c'est mieux. Nous devrons être sur nos gardes en permanence. Ce ne sera pas une mince affaire » Autant dire, si la situation nous dépassait, je la laisserai sur le côté et ce, sans aucun scrupules. Je lui tendais par ailleurs la main à mon tour pour la serrer franchement. « Pour l'honneur et pour l'argent, mademoiselle » ajoutais-je sur un rictus en coin.
Codage par Libella sur Graphiorum
Invité
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Sam 21 Aoû 2021 - 21:34
Négociations
Je n’arrive pas à croire que ce mec ose me parler de la sorte, comme si je n’étais qu’une simple petite idiote. Personne ici ne serait capable de savoir ce qu’il s’est passé si d’aventure j’usais de mes pouvoirs, vriller les tympans jusqu’à ce que même les organes éclatent et laissent leurs corps choir. J’apprécie certains humains, mais de leur sort en groupe je me lave les mains. Je ne nourris pas plus d’intérêt que cela pour leur survie à tous, car je sais de par mes études à l’académie de Paris qu’ils courent jusqu’à leur destruction ce qui fout la frousse.
Les sorciers sont loin d’être des enfants de cœur et ils sont prêts à tout pour protéger leurs frères et sœurs. Je sais que les Secret d’un peu partout dans le monde font ce qu’il y a à faire pour qu’à jamais nous restions distants et dissimulés ce qui implique de les faire taire. Personne ne pose de questions sur ce qu’il arrive à certains humains quand aucune personne ne peut leur laver l’esprit et c’est avec beaucoup de quiétude que nous lisons qu’ils ont perdu la vie. ”Ne me prenez pas de haut. Je ne suis pas une gamine et vous ne savez rien de mon monde. Vos requins de la pègre ne sont en rien un danger de mon point de vue. Vous n’avez pas idée de ce dont certain des miens sont capables c’est évident. Je suis venue vous voir car vous êtes un expert et on m’a dit que vous connaissez tout le monde et pouvez tout trouver ou voler.“ S’il est aussi doué qu’on le dit, il faut vraiment qu’il m’aide pour retrouver mon bandit. Je dois retrouver mon bien dérobé, car sinon jamais je ne pourrais plus je ne pourrai me regarder. La peur de découvrir qu’elle se trouve entre les mains d’un sorcier aux noirs desseins me tenaillent le ventre, raison pour laquelle il faut que je la retrouve au plus vite avant qu’elle ne devienne un instrument d’épouvante.
Mon ancêtre qui l'a façonné de ses mains a créé une légende qui sert d’enseignement aux humains, capable d’emporter n’importe quel être vivant comme s'il s'agissait d’un simple pantin. S’il avait commencé avec des rats pour enchaîner avec des enfants, un sorcier d'aujourd'hui pourrait porter sa musique vers des oreilles au caractère bien moins enchantant. Que pourrait-il arriver si quelqu’un à la volonté mal intentionnée décide sur coup de tête d’une armée de lycans se constituer ? ”Mais j’accepte vos conditions. Toutefois, ne croyez que ce soit seulement pour moi que vous faites ça. Vous dites vouloir protéger votre famille, alors il est dans votre intérêt de me venir en aide. Vous avez vu ce que j'ai fait à l'esprit de ces gens qui étaient prêt à me suivre ? Vous avez des problèmes de bêtes féroces dans le coin... Si quelqu’un de capable de faire la même chose trouve la flûte, il serait capable de faire pareil avec ces créatures et de les avoir à sa botte.“ Je lui tends la main pour signer ensemble un accord, bien loin de savoir si j’ai raison de lui faire confiance ou tort.
Les sorciers sont loin d’être des enfants de cœur et ils sont prêts à tout pour protéger leurs frères et sœurs. Je sais que les Secret d’un peu partout dans le monde font ce qu’il y a à faire pour qu’à jamais nous restions distants et dissimulés ce qui implique de les faire taire. Personne ne pose de questions sur ce qu’il arrive à certains humains quand aucune personne ne peut leur laver l’esprit et c’est avec beaucoup de quiétude que nous lisons qu’ils ont perdu la vie. ”Ne me prenez pas de haut. Je ne suis pas une gamine et vous ne savez rien de mon monde. Vos requins de la pègre ne sont en rien un danger de mon point de vue. Vous n’avez pas idée de ce dont certain des miens sont capables c’est évident. Je suis venue vous voir car vous êtes un expert et on m’a dit que vous connaissez tout le monde et pouvez tout trouver ou voler.“ S’il est aussi doué qu’on le dit, il faut vraiment qu’il m’aide pour retrouver mon bandit. Je dois retrouver mon bien dérobé, car sinon jamais je ne pourrais plus je ne pourrai me regarder. La peur de découvrir qu’elle se trouve entre les mains d’un sorcier aux noirs desseins me tenaillent le ventre, raison pour laquelle il faut que je la retrouve au plus vite avant qu’elle ne devienne un instrument d’épouvante.
Mon ancêtre qui l'a façonné de ses mains a créé une légende qui sert d’enseignement aux humains, capable d’emporter n’importe quel être vivant comme s'il s'agissait d’un simple pantin. S’il avait commencé avec des rats pour enchaîner avec des enfants, un sorcier d'aujourd'hui pourrait porter sa musique vers des oreilles au caractère bien moins enchantant. Que pourrait-il arriver si quelqu’un à la volonté mal intentionnée décide sur coup de tête d’une armée de lycans se constituer ? ”Mais j’accepte vos conditions. Toutefois, ne croyez que ce soit seulement pour moi que vous faites ça. Vous dites vouloir protéger votre famille, alors il est dans votre intérêt de me venir en aide. Vous avez vu ce que j'ai fait à l'esprit de ces gens qui étaient prêt à me suivre ? Vous avez des problèmes de bêtes féroces dans le coin... Si quelqu’un de capable de faire la même chose trouve la flûte, il serait capable de faire pareil avec ces créatures et de les avoir à sa botte.“ Je lui tends la main pour signer ensemble un accord, bien loin de savoir si j’ai raison de lui faire confiance ou tort.
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