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Thomas Tel#98181#98181#98181#98181#98181#98181#98181
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
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Mer 1 Aoû 2018 - 19:50
Inauguration du Fior-Nadur
Libre Changelin
Alors que la discussion allait tranquillement. Au du moins, du mieux qu’elle le pouvait étant donné la boule de nerfs qu’était Zuko, nous fûmes dérangés par une voix. D’un simple mouvement de tête, je comprends que c’est la jeune danseuse. Je notais à quel point elle semblait timide, contrairement au moment où elle dansait sur scène. Comme quoi, un rien suffit à changer une personne. Pour elle, le plaisir de danser devait dépasser la timidité. Dans tous les cas, elle pouvait tenir la main de Zuko en ce moment-même.
Elle s’excusa rapidement avant de prendre sur elle pour lever le regard et adresser un sourire à Zuko. Je pose d’ailleurs rapidement le regard sur lui. Le peu de stress qui était parti était aussi tôt revenu. Je vais finir par croire que ce gamin est paranoïaque. Enfin, je ne peux pas pour autant dire qu’il a l’esprit trop fertile. Ce qu’il imagine, au final, c’est un peu ce qu’il s’est passé pour es lycans. Et je n’ai aucun doute que c’est ce qu’il pourrait arriver si des personnes comme Metuselah Shidara mettait la main sur un Changelin ou un Sorcier. « Pour l’amour de la Science et tromper l’ennui ». Rien que cette idée suffisait à me faire frissonner.
Je revenais à l’instant présent quand notre hôte se leva pour rejoindre la petite danseuse. En soit, rien de bien méchant. Par contre, la messe basse clairement visible n’était pas pour me mettre en confiance. Je me redressais dans mon fauteuil en reprenant un air sérieux. Je pris mon verre en main pour boire une gorgée en attendant que le vieil homme revienne jusqu’à nous, souriant. Bon… Soit.
Je pris une deuxième gorgée de ma bière alors qu’il nous accueillait et nous invitait à passer dans une autre pièce. Ah non, pardon. Il invitait Zuko. Voilà qui me plaisait de moins en moins. Je me doute que ma présence, en tant que non-Changelin initié, ne lui plait pas. Mais il était loin d’aider Zuko à se calmer avec cette proposition. Et j’étais moi-même pas enclin à laisser le jeune louveteau seul. Alors certes, je faisais certainement un peu de zèle dans ma relation fraternel étant donné les circonstances, mais je me sentais lésé dans notre relation et je tenais à rattraper le temps perdu. Et, par conséquent, je mettais un point d’honneur à le protéger. C’était parce que je l’avais poussé qu’il était venu, je ne comptais pas le laisser seul ainsi au bon vouloir d’un homme qu’on ne connaissait depuis quelques minutes. Et Elena a raison, je suis un grand frère poule… Mais elle n’est pas mieux avec la petite Taichi !
Toutefois, je n’ai pas l’occasion de protester. L’homme semblait s’être mis à réfléchir quelques instants avant de corriger quelque peu ses propos. Je me permis de me radoucir un peu mon expression.
Je sous-entendais par-là, celui de la Grande Chasse aux Sorcières. Je savais que Zuko comprendrait. Du moins, en théorie, vu que je lui avais déjà parlé de cette histoire lors de notre première rencontre. La question est aussi de voir si le dénommé John Smith avait un minimum de culture. Puisque ma présence semblait ne pas être souhaitée, je ne voyais pas pourquoi je devais être franc en ce qui me concernait.
L’homme descendit un instant, nous laissant seule avec la petite danseuse. Cela suffit pour que je me détente un peu et qu’un sourire revienne sur mon visage.
J’invitai la demoiselle à nous rejoindre si elle le voulait. Pendant ce temps, je me reconcentrai sur Zuko pour lui demander ce qu’il voulait faire.
J’attendis un instant le retour de Zuko avant de lui adresser un sourire et de lui ébouriffer les cheveux. C’est à peu près ce moment que notre hôte revint pour nous annoncer que le barman serait de la partie. J’avoue que j’étais tout de même un peu voir à quoi ressemblait cet antre pour Changelins. Et ce, malgré mon animosité intérieure envers notre gentleman.
Elle s’excusa rapidement avant de prendre sur elle pour lever le regard et adresser un sourire à Zuko. Je pose d’ailleurs rapidement le regard sur lui. Le peu de stress qui était parti était aussi tôt revenu. Je vais finir par croire que ce gamin est paranoïaque. Enfin, je ne peux pas pour autant dire qu’il a l’esprit trop fertile. Ce qu’il imagine, au final, c’est un peu ce qu’il s’est passé pour es lycans. Et je n’ai aucun doute que c’est ce qu’il pourrait arriver si des personnes comme Metuselah Shidara mettait la main sur un Changelin ou un Sorcier. « Pour l’amour de la Science et tromper l’ennui ». Rien que cette idée suffisait à me faire frissonner.
Je revenais à l’instant présent quand notre hôte se leva pour rejoindre la petite danseuse. En soit, rien de bien méchant. Par contre, la messe basse clairement visible n’était pas pour me mettre en confiance. Je me redressais dans mon fauteuil en reprenant un air sérieux. Je pris mon verre en main pour boire une gorgée en attendant que le vieil homme revienne jusqu’à nous, souriant. Bon… Soit.
Je pris une deuxième gorgée de ma bière alors qu’il nous accueillait et nous invitait à passer dans une autre pièce. Ah non, pardon. Il invitait Zuko. Voilà qui me plaisait de moins en moins. Je me doute que ma présence, en tant que non-Changelin initié, ne lui plait pas. Mais il était loin d’aider Zuko à se calmer avec cette proposition. Et j’étais moi-même pas enclin à laisser le jeune louveteau seul. Alors certes, je faisais certainement un peu de zèle dans ma relation fraternel étant donné les circonstances, mais je me sentais lésé dans notre relation et je tenais à rattraper le temps perdu. Et, par conséquent, je mettais un point d’honneur à le protéger. C’était parce que je l’avais poussé qu’il était venu, je ne comptais pas le laisser seul ainsi au bon vouloir d’un homme qu’on ne connaissait depuis quelques minutes. Et Elena a raison, je suis un grand frère poule… Mais elle n’est pas mieux avec la petite Taichi !
Toutefois, je n’ai pas l’occasion de protester. L’homme semblait s’être mis à réfléchir quelques instants avant de corriger quelque peu ses propos. Je me permis de me radoucir un peu mon expression.
Thomas ▬ « Evidemment que je ne dirais rien. Je n’ai pas envie que l’existence de mon frère se voit bouleverser. Il suffit de voir ce qu’il en est pour les Vampires et les Lycans pour savoir que c’est une mauvaise idée de briser le secret. Encore moins dans les circonstances actuelles. Et puis je n’ai pas envie de voir une nouvelle tentative de génocide. »
Je sous-entendais par-là, celui de la Grande Chasse aux Sorcières. Je savais que Zuko comprendrait. Du moins, en théorie, vu que je lui avais déjà parlé de cette histoire lors de notre première rencontre. La question est aussi de voir si le dénommé John Smith avait un minimum de culture. Puisque ma présence semblait ne pas être souhaitée, je ne voyais pas pourquoi je devais être franc en ce qui me concernait.
L’homme descendit un instant, nous laissant seule avec la petite danseuse. Cela suffit pour que je me détente un peu et qu’un sourire revienne sur mon visage.
Thomas ▬ « Je suis ravi de faire votre connaissance aussi, mademoiselle. Je tiens d’ailleurs à vous féliciter pour votre prestation. Je ne suppose que vous ne faites pas de la danse irlandaise couramment. »
J’invitai la demoiselle à nous rejoindre si elle le voulait. Pendant ce temps, je me reconcentrai sur Zuko pour lui demander ce qu’il voulait faire.
Thomas ▬ « Bien, c’est toi qui décide. Tu as envie de voir ce fameux espace ? Ou tu préfères qu’on y ait et qu’on revienne un autre jour ? Quoi qu’il arrive, je ne te lâche pas ! »
J’attendis un instant le retour de Zuko avant de lui adresser un sourire et de lui ébouriffer les cheveux. C’est à peu près ce moment que notre hôte revint pour nous annoncer que le barman serait de la partie. J’avoue que j’étais tout de même un peu voir à quoi ressemblait cet antre pour Changelins. Et ce, malgré mon animosité intérieure envers notre gentleman.
"Climat de non-confiance"
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Mer 1 Aoû 2018 - 21:29
Je regardais ma montre : 17h55. Ah, j’étais pas loin ! J’avais le chic pour deviner l’heure qui l’était à quelques minutes près, mais j’étais heureuse d’avoir quelques minutes d’avance sur mon programme, même si ça ne changeait rien du tout, vu que je ne pouvais y être en cinq minutes, je serais donc au Fior-Nadur après l’heure d’ouverture. Je n’assisterais donc pas au petit discours du propriétaire.
Ce n’est pas que j’étais passionnée par le fait d’écouter les gens parler, comme certains le croiraient vu que j’ai choisi d’être psychologue, mais j’aurais pu rapporter des informations sur la présentation qu’il en avait fait à ses premiers clients. En gros, pouvoir dire au conseil s’il avait glissé un mot aux changelins, de manière détournée. Nous nous doutions, autant le conseil que moi-même, qu’il ne ferait jamais une annonce à visage découvert, invitant les changelins à venir dan son bar… Sinon ça finirait mal pour lui et le personnage qu’on m’avait décrit n’était pas quelqu’un d’imprudent.
Bref, il fallait au moins le temps de ranger mes affaires, passer aux toilettes, tout ça, mais je laissais tomber la douche et le fait d’aller me changer. Ça aurait signifié que je devais repasser à l’appart’, donc perdre un temps précieux et arriver dans ce fameux bar une heure plus tard que prévu … Et encore, c’était parce qu’on m’avait mandaté pour une mission, sinon, il n’aurait pas été question de ressortir ensuite ! Passer du temps en mode loque à la maison, c’est sacré !
J’arrive donc sur place un peu après 18h30, ne travaillant pas vraiment dans le même quartier que celui où le bar est situé, je crois que je n’aurais pu faire mieux. En entrant, je visualise un peu les lieux et vérifie s’il n’y a personne que je connais. Apparemment pas. Ne connaissant pas les bars de style irlandais, je serais bien incapable de dire s’il fait authentique, mais le propriétaire étant anglais, je n’en doute pas trop. En tout cas l’ambiance est sympathique et n’a rien de “surnaturelle”. Je me dirige vers le bar et m’y assois, là où il y a de la place surtout. Je réclame une de leurs cartes pour pouvoir l’analyser tranquillement sans avoir à lever la tête vers les ardoises qui indiquaient les mêmes boissons..
Je trouve assez rapidement ce que je cherche. Ce n’est pas difficile, vu que je sais exactement quoi trouver…
Quand je lève la tête vers la personne qui tient le bar, je suis témoin d’un changement de personnel. Le barman qui était en train de servir quand je suis arrivé, suivait un homme d’un certain âge à l’étage et était remplacé dans l’instant par une demoiselle qui servait auparavant dans la salle. Même si je les voyais de dos, je sentis que j’étais en présence de changelins … ou d’au moins un… Le proprio en était assurément un, si celui que j’observais à présent était bien lui… Non, j’étais presque sûre que tous deux étaient de ma race. Manque de bol, mauvais timing, j’avais réagi trop tard. Vu que je n’allais pas leur courir après, je suivis le plan de départ : j’attirais l’attention de la serveuse et …
- … je prendrais une Métamorphose s’il vous plaît !dis-je, d’un sourire.
- Spoiler:
Désolé pour ces changements, mais c'est beaucoup mieux !
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Dim 5 Aoû 2018 - 17:15
Inauguration du Fior-Nadur
feat changelins & autres invités
Je sens comme une certaine tension dans la pièce. Je perçois le regard suspicieux du jeune homme qui accompagne notre camarade changelin. Son grand frère, de ce que j’ai compris, mais qui n’est pas comme lui. Mais il est au courant de sa nature. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose pour nous. Je sais que les humains « normaux » peuvent se montrer cupides et cruels parfois. Mais il s’agit de sa famille, après tout. Il ne ferait rien qui pourrait lui nuire. Enfin je crois… Mon regard revient sur l’adolescent, qui semble très nerveux, surtout depuis que j’ai fait irruption. Mince, j’ai dû l’effrayer ! Je m’incline, confuse, pour m’excuser.
John s’approche de moi pour me renseigner sur l’accompagnateur, confirmant ce que je pensais déjà. Je hoche doucement la tête pour montrer que j’ai compris. J’avoue que dévoiler ma nature profonde à un inconnu qui n’est pas comme moi, ça me stresse un peu. Après, peut-être que ça mettrait l’autre jeune homme, dénommé Zuko, en confiance ? De toute façon, je sais qu’ici je suis en sécurité. Après avoir énoncé sa proposition, Monsieur Smith descend pour s’enquérir du sort d’Erèbe-san. Je me retrouve ainsi seule avec ces deux hommes. Intimidée, je commence à tripoter nerveusement le pan de ma robe en fixant mes pieds.
C’est alors que l’homme aux cheveux bleus -les japonais ont de sacrés goûts en matière de style !- m’adresse la parole. Je relève la tête et mes lèvres répondent naturellement à son sourire. Mes joues se colorent légèrement de rose suite au compliment.
A son invitation, je m’assois sur le siège à côté de lui, tout en jetant un œil auprès de Zuko-san. Je sens encore une certaine réticence de la part du garçon, malgré les paroles rassurantes de son grand frère. Je me racle alors légèrement la gorge avant de prendre la parole.
Le pas de l’ami de Mama m’interrompt. Je tourne la tête vers lui tandis qu’il nous apprend qu’Erèbe pourra se libérer pour s’activer au bar de l’étage. Je tourne la tête vers Zuko, attendant son verdict sur la situation. C’est alors qu’un sanglot surgit de la pièce voisine. C’est Shani qui s’éveille et réclame à manger. Ce qui me rappelle la première raison de ma venue ici. Je m’excuse auprès des invités et vais récupérer la clé du bureau auprès de John. Je ramène la poussette de Shani sur la mezzanine ; maintenant qu’elle ne dort plus, ça ne sert à rien de l’isoler du bruit, et j’y verrai plus clair. Je sors son biberon tout en lui chuchotant doucement pour la calmer. Elle m’offre un grand sourire.
Je cligne des yeux, stupéfaite. S’est-elle trompée de personne, ou m’a-t-elle vraiment reconnu comme sa véritable mère, celle qui l’a mise au monde ? Je sais qu’un tel lien est unique et ne peut être effacé, quand bien même c’est ma mère qui s’occupe plus souvent d’elle. Je souris un peu gênée en lui tendant son biberon.
Je me redresse et mon regard survole la pièce en dessous. J’aperçois un visage familier installé au barre. Il s’agit de Yamada-san, ma psychologue. C’est une changeline, elle aussi, et je ne suis pas étonnée qu’elle ait entendu parler de l’ouverture prochaine de cet établissement. Quand elle tourne les yeux dans ma direction, je lui adresse un signe discret de la main pour la saluer. Puis je me tourne de nouveau vers les deux invités, curieuse de savoir ce qu’il en est.
- Gomene, je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise…
John s’approche de moi pour me renseigner sur l’accompagnateur, confirmant ce que je pensais déjà. Je hoche doucement la tête pour montrer que j’ai compris. J’avoue que dévoiler ma nature profonde à un inconnu qui n’est pas comme moi, ça me stresse un peu. Après, peut-être que ça mettrait l’autre jeune homme, dénommé Zuko, en confiance ? De toute façon, je sais qu’ici je suis en sécurité. Après avoir énoncé sa proposition, Monsieur Smith descend pour s’enquérir du sort d’Erèbe-san. Je me retrouve ainsi seule avec ces deux hommes. Intimidée, je commence à tripoter nerveusement le pan de ma robe en fixant mes pieds.
C’est alors que l’homme aux cheveux bleus -les japonais ont de sacrés goûts en matière de style !- m’adresse la parole. Je relève la tête et mes lèvres répondent naturellement à son sourire. Mes joues se colorent légèrement de rose suite au compliment.
- Oh, euh, m-merci. En effet, je pratique plutôt la danse orientale d’habitude. Je suis contente que cette première fois vous ait plus…
A son invitation, je m’assois sur le siège à côté de lui, tout en jetant un œil auprès de Zuko-san. Je sens encore une certaine réticence de la part du garçon, malgré les paroles rassurantes de son grand frère. Je me racle alors légèrement la gorge avant de prendre la parole.
- V-vous n’avez rien à craindre, vous savez… M-Monsieur Smith est quelqu’un de très gentil, il veut tout faire pour la sécurité des changelins et…
Le pas de l’ami de Mama m’interrompt. Je tourne la tête vers lui tandis qu’il nous apprend qu’Erèbe pourra se libérer pour s’activer au bar de l’étage. Je tourne la tête vers Zuko, attendant son verdict sur la situation. C’est alors qu’un sanglot surgit de la pièce voisine. C’est Shani qui s’éveille et réclame à manger. Ce qui me rappelle la première raison de ma venue ici. Je m’excuse auprès des invités et vais récupérer la clé du bureau auprès de John. Je ramène la poussette de Shani sur la mezzanine ; maintenant qu’elle ne dort plus, ça ne sert à rien de l’isoler du bruit, et j’y verrai plus clair. Je sors son biberon tout en lui chuchotant doucement pour la calmer. Elle m’offre un grand sourire.
- Mama !
Je cligne des yeux, stupéfaite. S’est-elle trompée de personne, ou m’a-t-elle vraiment reconnu comme sa véritable mère, celle qui l’a mise au monde ? Je sais qu’un tel lien est unique et ne peut être effacé, quand bien même c’est ma mère qui s’occupe plus souvent d’elle. Je souris un peu gênée en lui tendant son biberon.
-Non, Shani, je la corrige en arabe, je ne suis pas Mama. Elle est encore au travail.
Je me redresse et mon regard survole la pièce en dessous. J’aperçois un visage familier installé au barre. Il s’agit de Yamada-san, ma psychologue. C’est une changeline, elle aussi, et je ne suis pas étonnée qu’elle ait entendu parler de l’ouverture prochaine de cet établissement. Quand elle tourne les yeux dans ma direction, je lui adresse un signe discret de la main pour la saluer. Puis je me tourne de nouveau vers les deux invités, curieuse de savoir ce qu’il en est.
Le début d'une grande famille ?
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Sam 25 Aoû 2018 - 15:53
Inauguration du Fior-Nadur
Libre Changelin
Je m’enfonçais lentement dans le fauteuil. J’avais l’impression que tout mon corps tremblait tellement j’étais nerveux. L’arrivée soudaine de la jeune fille ne m’avait pas aidé. Faut dire qu’elle était montée sans qu’on l’entende et avait surpris la conversation. Mais si elle n’avait pas été changeline ? Qu’est-ce qu’il se serait passé ? Ou quelqu’un d’autres ? Un Hunter, par exemple, comme celui que j’avais croisé une fois dans la forêt avec Jess-neesan ?
Pendant un instant, je tournai la tête vers Thomas, mais ce dernier semblait loin dans ses pensées. Mince… Et je faisais quoi, moi, maintenant ? Hum… Ma gorge était un peu sèche… Boire un coup me ferait du bien, je pris mon verre à deux mains pour ne pas le renverser avant de prendre une petite gorgée et de le reposer sur la table.
Entre-temps, le vieillard s’était levé et avait rejoint la nouvelle arrivante. Cela ne semblait pas plaire à Oniisan car son visage s’était fortement durci. C’était la première fois que je pus voir une telle expression froide sur son visage. Lui qui était habituellement si chaleureux en ma présence, au manoir. Enfin, je supposais qu’il était ainsi. De toute façon, c’est ce que je n’arrêtais pas de me dire Elena-neesan. Enfin, cela ne me rassurait pas. Parce que s’il tirait une telle tête, c’est que quelque chose ne lui plaisait pas.
L’homme revint vers nous avec un grand sourire, style papy gâteux. Je ne sais pas si c’était la situation qui faisait ça mais cela ne me rassurait pas du tout. Autant quand je m’étais rendu avec Jess au Manoir Tel, ça allait encore. A vrai dire, la Vampire m’avait largement parlé de Thomas et j’avais compris à force que je pouvais avoir confiance, un peu. Bon, personne ne s’attendait à ce que nous soyons demi-frères. Mais ce n’était pas plus mal.
Enfin donc, le vieil homme revenait et nous proposait d’aller dans une autre pièce. Je n’étais pas contre sur le coup. La peur d’avoir été surpris par la danseuse me restait encore dans le cœur. Et j’étais loin d’être tranquille actuellement. Toutefois, quelque chose me troubla. Que voulait-il dire par « j'ai quelques réticences à vous proposer d'y aller également monsieur Tel. » ? Je me tournais à nouveau vers mon grand frère et il ne semblait absolument pas ravi de ce que venait de dire l’homme. Moi non plus, si mon frère devait rester ici, j’étais tout sauf partant pour y aller.
La tête rentrée dans les épaules, j’attendais que la situation avance. Les quelques secondes de silence semblaient durer une éternité. Le vieil homme reprit parole et Oniisan répondit tout aussi rapidement, mais de manière un peu froide, comme s’il avait été vexé. En tout cas, ça avait suffit pour me calmer un peu. Mais il allait vraiment falloir que ma nervosité arrête de faire les montagnes russes. D’accord, j’aime les sensations fortes. Mais là, j’en tire aucun plaisir !
Alors que je soupirai longuement, l’homme descendit nous laissant avec la danseuse. Celle-ci vint s’assoir avec nous et je lui offris un léger sourire… qui devait surement plus ressembler à une grimace qu’autre chose. Pendant un instant, ils parlèrent à deux avant qu’Oniichan se tourne vers moi pour poser la fatidique question.
A peine avais-je répondu que Thomas passa une main dans ma tignasse, ce qui me fit sourire. Il ne me restait que quelques tensions que Farah tenta de faire partir gentiment. Ce fut à ce moment que des pleurs retentirent dans une pièce à côtés. La demoiselle s’excuse donc rapidement avant d’aller chercher une clé et de revenir ouvrir le bureau pour en ressortir une poussette avec une petite dedans.
Il ne faut pas longtemps à la danseuse pour sortir un biberon et calmer la petite. C’est à peu près à ce moment que revint le vieil homme. Celui dit qu’il avait prévenu le barman. Je jetai un nouveau regard vers Thomas avant de me lever, décidé.
Pendant un instant, je tournai la tête vers Thomas, mais ce dernier semblait loin dans ses pensées. Mince… Et je faisais quoi, moi, maintenant ? Hum… Ma gorge était un peu sèche… Boire un coup me ferait du bien, je pris mon verre à deux mains pour ne pas le renverser avant de prendre une petite gorgée et de le reposer sur la table.
Entre-temps, le vieillard s’était levé et avait rejoint la nouvelle arrivante. Cela ne semblait pas plaire à Oniisan car son visage s’était fortement durci. C’était la première fois que je pus voir une telle expression froide sur son visage. Lui qui était habituellement si chaleureux en ma présence, au manoir. Enfin, je supposais qu’il était ainsi. De toute façon, c’est ce que je n’arrêtais pas de me dire Elena-neesan. Enfin, cela ne me rassurait pas. Parce que s’il tirait une telle tête, c’est que quelque chose ne lui plaisait pas.
L’homme revint vers nous avec un grand sourire, style papy gâteux. Je ne sais pas si c’était la situation qui faisait ça mais cela ne me rassurait pas du tout. Autant quand je m’étais rendu avec Jess au Manoir Tel, ça allait encore. A vrai dire, la Vampire m’avait largement parlé de Thomas et j’avais compris à force que je pouvais avoir confiance, un peu. Bon, personne ne s’attendait à ce que nous soyons demi-frères. Mais ce n’était pas plus mal.
Enfin donc, le vieil homme revenait et nous proposait d’aller dans une autre pièce. Je n’étais pas contre sur le coup. La peur d’avoir été surpris par la danseuse me restait encore dans le cœur. Et j’étais loin d’être tranquille actuellement. Toutefois, quelque chose me troubla. Que voulait-il dire par « j'ai quelques réticences à vous proposer d'y aller également monsieur Tel. » ? Je me tournais à nouveau vers mon grand frère et il ne semblait absolument pas ravi de ce que venait de dire l’homme. Moi non plus, si mon frère devait rester ici, j’étais tout sauf partant pour y aller.
La tête rentrée dans les épaules, j’attendais que la situation avance. Les quelques secondes de silence semblaient durer une éternité. Le vieil homme reprit parole et Oniisan répondit tout aussi rapidement, mais de manière un peu froide, comme s’il avait été vexé. En tout cas, ça avait suffit pour me calmer un peu. Mais il allait vraiment falloir que ma nervosité arrête de faire les montagnes russes. D’accord, j’aime les sensations fortes. Mais là, j’en tire aucun plaisir !
Alors que je soupirai longuement, l’homme descendit nous laissant avec la danseuse. Celle-ci vint s’assoir avec nous et je lui offris un léger sourire… qui devait surement plus ressembler à une grimace qu’autre chose. Pendant un instant, ils parlèrent à deux avant qu’Oniichan se tourne vers moi pour poser la fatidique question.
Zuko ▬ « Euh… J’aimerai bien y aller… Mais uniquement si tu veux venir aussi. »
A peine avais-je répondu que Thomas passa une main dans ma tignasse, ce qui me fit sourire. Il ne me restait que quelques tensions que Farah tenta de faire partir gentiment. Ce fut à ce moment que des pleurs retentirent dans une pièce à côtés. La demoiselle s’excuse donc rapidement avant d’aller chercher une clé et de revenir ouvrir le bureau pour en ressortir une poussette avec une petite dedans.
Il ne faut pas longtemps à la danseuse pour sortir un biberon et calmer la petite. C’est à peu près à ce moment que revint le vieil homme. Celui dit qu’il avait prévenu le barman. Je jetai un nouveau regard vers Thomas avant de me lever, décidé.
Zuko ▬ « Je… Je pense que nous… pouvons y aller. »
"Quand il faut y aller..."
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Mar 28 Aoû 2018 - 13:30
Les yeux posaient sur le flyer installé sur son bureau, le changelin était assit sur la chaise positionnée en face de son bureau. Il l'avait récupéré quand il était allé à l'université afin de donner un papier, il l'avait pris plus par politesse, il faut l'avouer. Cependant, quand il avait regardé ce qui était marqué sur le papier, il avait stoppé son regard sur le symbole qui se trouvait sur l'en-tête. Il le reconnaissait, ses parents lui en avaient parlé dès qu'il était assez âgé pour comprendre, il avait également reçu un collier avec le symbole des Changelins dessus. Il était en bois, troué sur le dessus d'où passer un tissu noir tressé passant par le trou afin d'être accroché au cou.
Il ne savait pas s'il allait se rendre à cette inauguration, il avait peur. Peur de ne pas croiser des changelins, peur de ne pas être reconnu comme une personne de cette race... Il ne connaissait que ses parents, outre eux, il n'avait aucun changelin dans sa vie, pas d'amis ni rien. Il avait peur de se rendre compte qu'ils ne sont pas comme il pensait, qu'ils ne l'acceptent pas pour x ou y choses. Mais voilà, il devait y aller pour ce faire une idée... Pour avoir des connaissances changelins et également pour pouvoir discuter avec eux, de ne plus avoir à parler de ses problèmes de race à ses parents.
Il se leva alors pour attraper son téléphone, il était 18 heures, l'inauguration venait de commencer, mais il pouvait toujours arriver en retard. Il attrapa alors une boîte en bois décoré et l'ouvrit pour prendre le collier offert par ses parents. Le posant sur son bureau près du flyer et se rendit ensuite dans la salle de bain afin de se laver. Ses parents n'étaient pas présents, encore au travail, ils allaient surement rentrer tard voir pas du tout... De toute façon cela les importait peu de savoir ce que leur fils pouvait bien faire de ses journées et de ses nuits.
Louka sortis de la salle de bain, laver et sécher et enfila des vêtements plutôt classés. Enfin, rien de bien folichon, une chemise noire et un jean noir, avec cela il mit des baskets tout aussi noirs et mit son collier. Il attrapa son sac où se trouvait son porte-monnaie, il glissa son téléphone dans sa poche accompagnée du flyer, il ferma la porte d'entrée et mit ses clés dans son sac puis parti.
Il était stressé, il avait toujours un peu peur, mais elle avait été principalement balayée par le stress. Pourquoi était-il aussi stressé ? Simplement parce qu'il allait, pour la première fois de sa vie, rencontrer d'autres personnes de sa race, une race discrète qui n'a jamais fait grand bruit. Lui qui avait été si frustré quand il posait des questions à ses parents qui ne répondaient pas, il allait enfin se rendre compte qu'ils n'étaient pas les seuls changelins dans cette ville. Il ne pouvait pas non plus oublier le fait que sa mère n'arrête pas de lui dire que ce qu'ils sont, devait rester discret, que personne ne doit savoir. Que même s'il rencontrait des changeslins, enfin des personnes que lui pensait être de sa race, il ne devait pas dire ce qu'il était. Après tout, elle avait peur que les personnes ayant tués des changelins avant ont donnés leurs idées à leurs héritiers. Il soupira doucement en arrivant dans la rue où l'inauguration devait avoir lieu, il ne devait pas penser à tout cela et essayait de rencontrer quelqu'un afin de prouver qu'il était un changelin. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait mis son collier.
Ses yeux vairons regardaient le bar, enfin le Fior-Nadur dont les portes étaient ouvertes. Il y avait du monde déjà présent, mais Louka ne pouvait pas faire demi-tour sans être frustré, c'est donc malgré son stresse qu'il entra dans le bar en regardant autour de lui. C'était charmant à l'intérieur, beaucoup plus jolies que les bars où il allait normalement. Enfin... Ce n'était pas réellement compliqué puisque le dernier bar où il s'était rendu était un bar des bas-fonds où il avait cependant rencontré quelqu'un de gentil : Érèbe.
C’est en s’avançant vers le bar qu’il attrapa ce qui ressemblait à un menu avec les boissons écrites dessus, il se stoppa en face du Bar, son collier bien en évidence qui retombait sur son cou, il fronça en voyant qu’une des boissons, appelait métamorphose, se trouvait accompagné du symbole des changelins.
Il ne savait pas s'il allait se rendre à cette inauguration, il avait peur. Peur de ne pas croiser des changelins, peur de ne pas être reconnu comme une personne de cette race... Il ne connaissait que ses parents, outre eux, il n'avait aucun changelin dans sa vie, pas d'amis ni rien. Il avait peur de se rendre compte qu'ils ne sont pas comme il pensait, qu'ils ne l'acceptent pas pour x ou y choses. Mais voilà, il devait y aller pour ce faire une idée... Pour avoir des connaissances changelins et également pour pouvoir discuter avec eux, de ne plus avoir à parler de ses problèmes de race à ses parents.
Il se leva alors pour attraper son téléphone, il était 18 heures, l'inauguration venait de commencer, mais il pouvait toujours arriver en retard. Il attrapa alors une boîte en bois décoré et l'ouvrit pour prendre le collier offert par ses parents. Le posant sur son bureau près du flyer et se rendit ensuite dans la salle de bain afin de se laver. Ses parents n'étaient pas présents, encore au travail, ils allaient surement rentrer tard voir pas du tout... De toute façon cela les importait peu de savoir ce que leur fils pouvait bien faire de ses journées et de ses nuits.
Louka sortis de la salle de bain, laver et sécher et enfila des vêtements plutôt classés. Enfin, rien de bien folichon, une chemise noire et un jean noir, avec cela il mit des baskets tout aussi noirs et mit son collier. Il attrapa son sac où se trouvait son porte-monnaie, il glissa son téléphone dans sa poche accompagnée du flyer, il ferma la porte d'entrée et mit ses clés dans son sac puis parti.
Il était stressé, il avait toujours un peu peur, mais elle avait été principalement balayée par le stress. Pourquoi était-il aussi stressé ? Simplement parce qu'il allait, pour la première fois de sa vie, rencontrer d'autres personnes de sa race, une race discrète qui n'a jamais fait grand bruit. Lui qui avait été si frustré quand il posait des questions à ses parents qui ne répondaient pas, il allait enfin se rendre compte qu'ils n'étaient pas les seuls changelins dans cette ville. Il ne pouvait pas non plus oublier le fait que sa mère n'arrête pas de lui dire que ce qu'ils sont, devait rester discret, que personne ne doit savoir. Que même s'il rencontrait des changeslins, enfin des personnes que lui pensait être de sa race, il ne devait pas dire ce qu'il était. Après tout, elle avait peur que les personnes ayant tués des changelins avant ont donnés leurs idées à leurs héritiers. Il soupira doucement en arrivant dans la rue où l'inauguration devait avoir lieu, il ne devait pas penser à tout cela et essayait de rencontrer quelqu'un afin de prouver qu'il était un changelin. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait mis son collier.
Ses yeux vairons regardaient le bar, enfin le Fior-Nadur dont les portes étaient ouvertes. Il y avait du monde déjà présent, mais Louka ne pouvait pas faire demi-tour sans être frustré, c'est donc malgré son stresse qu'il entra dans le bar en regardant autour de lui. C'était charmant à l'intérieur, beaucoup plus jolies que les bars où il allait normalement. Enfin... Ce n'était pas réellement compliqué puisque le dernier bar où il s'était rendu était un bar des bas-fonds où il avait cependant rencontré quelqu'un de gentil : Érèbe.
C’est en s’avançant vers le bar qu’il attrapa ce qui ressemblait à un menu avec les boissons écrites dessus, il se stoppa en face du Bar, son collier bien en évidence qui retombait sur son cou, il fronça en voyant qu’une des boissons, appelait métamorphose, se trouvait accompagné du symbole des changelins.
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Ven 31 Aoû 2018 - 0:07
John venait de le rejoindre pour lui dire qu'il pouvait aller sur la mezzanine. Erèbe posa son torchon sur l'épaule et esquissa un demi sourire à la barmaid qui venait pour le remplacer. Il lança un regard par dessus son épaule, croyant avoir aperçut Louka puis haussa les épaules, pensant avoir halluciné alors que le jeune homme était introuvable. En outre, les chances pour qu'Erèbe connaisse un second changelin était assez faible.
Il monta les escaliers et une fois arrivé à destination, s'approcha de la table où se trouvait Zuko et Farah. L'autre homme qu'il avait remarqué tout à l'heure était lui aussi présent et il se demanda si il était la personne qui en savait autant sur les changelins. Peut-être pourrait-il l'aider à se transformer à nouveau ? Il se fit alors la remarque d'être un tantinet plus agréable avec lui qu'il ne l'avait été avec Zuko lors de leur première rencontre, au vue de l'allure sûr de lui qu'il possédait, il ne doutait pas qu'il saurait l'envoyer bouler tout aussi bien que Zuko avait su le faire.
Arrivé à proximité de leur table, Erèbe posa rapidement sa main sur l'épaule de Zuko, main qu'il enleva aussitôt en sentant le jeune changelin sursauter.
"Désolé. Ce n'est que moi."
Il sourit afin d'essayer de détendre l'atmosphère, il ne s'était pas tromper, Zuko avait vraiment l'air stressé.
« Tu vas bien ? Tu veux boire quelque chose peut-être ? »
Puis il leva son regard vers l'homme qui accompagnait Zuko.
« Souhaitez-vous boire quelque chose ? »
Il avait hésité quelque secondes sur l'attitude à adopter et si il devait le tutoyer ou pas, il avait finalement choisi de le traiter comme n'importe quel autre client et donc le vouvoiement c'était imposé. Il posa à nouveau son regard sur Zuko qui n'avait toujours pas répondu à ses questions.
« Content que tu sois venu. »
Et c'était vrai, il l'était. Même si il pensait que Zuko était principalement venu pour essayer de rencontrer de nouveau changelin qui pourraient potentiellement l'aider à vraiment bien contrôler ses transformations, il ne pouvait s'empêcher de se dire que peut-être, il était aussi venu pour le voir. C'était con, mais c'était vrai. Zuko avait été le premier changelin qu'il avait rencontré et même si leur début avait été quelque peu agité, il était bien décidé à ne pas tout foirer.
Il monta les escaliers et une fois arrivé à destination, s'approcha de la table où se trouvait Zuko et Farah. L'autre homme qu'il avait remarqué tout à l'heure était lui aussi présent et il se demanda si il était la personne qui en savait autant sur les changelins. Peut-être pourrait-il l'aider à se transformer à nouveau ? Il se fit alors la remarque d'être un tantinet plus agréable avec lui qu'il ne l'avait été avec Zuko lors de leur première rencontre, au vue de l'allure sûr de lui qu'il possédait, il ne doutait pas qu'il saurait l'envoyer bouler tout aussi bien que Zuko avait su le faire.
Arrivé à proximité de leur table, Erèbe posa rapidement sa main sur l'épaule de Zuko, main qu'il enleva aussitôt en sentant le jeune changelin sursauter.
"Désolé. Ce n'est que moi."
Il sourit afin d'essayer de détendre l'atmosphère, il ne s'était pas tromper, Zuko avait vraiment l'air stressé.
« Tu vas bien ? Tu veux boire quelque chose peut-être ? »
Puis il leva son regard vers l'homme qui accompagnait Zuko.
« Souhaitez-vous boire quelque chose ? »
Il avait hésité quelque secondes sur l'attitude à adopter et si il devait le tutoyer ou pas, il avait finalement choisi de le traiter comme n'importe quel autre client et donc le vouvoiement c'était imposé. Il posa à nouveau son regard sur Zuko qui n'avait toujours pas répondu à ses questions.
« Content que tu sois venu. »
Et c'était vrai, il l'était. Même si il pensait que Zuko était principalement venu pour essayer de rencontrer de nouveau changelin qui pourraient potentiellement l'aider à vraiment bien contrôler ses transformations, il ne pouvait s'empêcher de se dire que peut-être, il était aussi venu pour le voir. C'était con, mais c'était vrai. Zuko avait été le premier changelin qu'il avait rencontré et même si leur début avait été quelque peu agité, il était bien décidé à ne pas tout foirer.
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Ven 31 Aoû 2018 - 16:15
Ce jeune homme aux cheveux bleu marquait un point, révéler le secret de l’existence des changelins n’était pas une bonne idée pour le bien être des changelins, mais il n’était pas non plus une bonne idée pour lui. Les Conseil Territoriaux des changelins étaient devenus plus méfiants avec le temps, mais surtout plus intransigeants. Ils ne laissaient plus rien passer, plus aucuns écarts ou presque et bien qu’il se présentait comme étant son frère, j’émettais des doutes, car il n’était pas un changelin lui-même.
John – Je veux bien vous croire monsieur Tel, mais comprenez que je nourrisse quelques réserves, ne serait-ce que pour votre propre sécurité et pas seulement la notre.
Du coin de l’œil, j’aperçus Yamada-san, une changeline qui travaillait pour le compte du Conseil Territorial. On m’avait parlé d’elle et il n’y avait pas de place au doute, mais je devais m’occuper de placer au bon endroit les changelins qui s’amassaient à la mezzanine.
Je commençais à me diriger vers la porte donnant accès au deuxième étage de l’édifice et de loin la section la plus travaillée aux vues de ce pour quoi elle a été conçue. J’invitais ensuite tout ceux qui étaient à la mezzanine à me suivre à l’intérieur pour arriver dans ce formidable endroit où tout changelins pouvait laisser libre court à ses envies.
Directement après notre arrivé dans l’endroit, je m’adressais une nouvelle fois au jeune homme accompagnant Zuko.
John – Ne prenez pas trop mal mes manières monsieur Tel, mais puisque vous n’êtes pas un changelin, je m’étonne quelque peu de vous présenter comme étant frère et j’espère pour ce jeune homme que cela est vrai, car le conseil interdit tout partage du secret.
Je disais cela tout en désignant Zuko avec un air inquiet sur mon visage quant à la sécurité des deux jeunes gens à qui je m’adressais.
Je laissais tout le monde prendre ses aises tout en invitant Erèbe à prendre place derrière le bar de cet étage.
Je me suis ensuite tourné vers les deux jeunes hommes que nous avions fait venir ici pour me montrer bien plus enthousiaste du fait de leur présence.
John – Messieurs, bienvenue dans la section spécialement réservée pour les changelins, ici, c’est le sanctuaire. Tout changelin peut venir ici pour passer un moment au calme avec ses congénères et entre de bonnes mains grâce à Erèbe notre barman changelin. Je vous souhaite la bienvenue ici.
Je me suis ensuite dirigé vers Farah pour voir si tout allait bien, et d’un air décontracté en jouant doucement avec sa petite sœur Shani, je lui glissais quelques mots discrètement.
John – Il y a une envoyé du Conseil Territorial qui se trouve ici, il faudra peut-être arrondir les angles au sujet de monsieur Tel.
J’avais un ton assez sérieux tout en prenant un aspect détaché de la situation pour ne pas laisser transparaître mon inquiétude.
John – Je vais aller la voir et je te laisse te faire de nouveaux amis ici, bonne chance Farah, après la prestation que tu nous a offert, tu peux tout réussir ce soir.
J’ai quitté la pièce poliment avant de retourner au rez-de-chaussé jusqu’au bar où se trouvait Yamada-san venant de recevoir sa commande, une métamorphose…
John – Bonsoir, Yamada-san je présume. John Smith, le propriétaire. J’ai entendu parler de vous de la part d’amis communs.
Je lui disais cela après avoir perçu la changeline en elle, avec gentillesse et chaleur dans le sourire qui était le mien.
John – Vous avez tout de nos client privilégiés, aussi puis-je vous suggérer de passer dans un endroit plus approprié. Toutefois j’ai une mise en garde à vous faire. L’un de nos clients dispose d’un accompagnant parfaitement au courant se trouvant être son frère. J’espère que nos amis communs n’auront pas à tout savoir de cela, ou ne se montreront pas trop véhément dans leur actions.
Je parlais évidemment du fait de leur jeunesse qu’on puisse leur pardonner, mais le Conseil était capable de se montrer impitoyable parfois. Je ne connaissais pas encore très bien tout les membres du Conseil, mais j’espérais que si Yamada-san leur parlait de la relation entre Zuko et Thomas et de leur natures respectives, ils n’agiraient pas sans vouloir comprendre.
Thomas Tel#98521#98521#98521#98521#98521#98521#98521
Sorcier - Enclaviste de la Sagesse
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Ven 31 Aoû 2018 - 17:32
Inauguration du Fior-Nadur
Libre Changelin
Je fus surpris quand, de l’autre côté d’une porte, on entendit un bébé crier. Il ne fallut pas longtemps pour la petite danseuse de se précipiter pour aller chercher le nourrisson et d’en ressortir avec le poupon pour lui donner le biberon. Il était amusement de la voir être un peu gauche avec ce que je supposais être sa petite sœur. Mais la scène n’en restait pas moins adorable.
Alors que Monsieur Smith remontait, je repensais aux quelques mots qu’elle m’avait adressé à son sujet, un poil dubitatif encore. Il me faisait un peu penser à cette chère Irina. Voilà protéger le secret est un but louable, mais la manière de le faire importait tout autant à mes yeux. Après tout, pourrions-nous garder la tête haute en tant que Sorciers si nous agissions comme les Humains à l’époque de la Grande Chasse ? Enfin, la question n’était pas au débat ce soir, mais au bien-être de Zuko.
En parlant de ça, le barman que j’avais identifié comme connaissance de mon petit frère s’était amené derrière lui et l’avait fait sursauter par inadvertance. Ceci dit, la présence de l’autre loup, si mes souvenirs étaient exacts, aidait Zuko à se détendre un peu plus. Et comme il était entre de bonnes mains, je pouvais porter toute mon attention au gentleman anglais et mon sourire s’envola aussitôt.
Je pris mon verre en main pour le terminer avant de le déposer sur la table. Il n’était pas question que je révèle mon secret maintenant bien que je sois au courant de celui des Changelins. Il n’était pas non plus question que j’explique plus en détail la situation de Zuko dans l’état de nervosité général dans lequel il se trouvait. A moins que je me retrouve face aux autorités, je serais bien dans l’obligation. Mais ce n’était pas encore le cas.
Nous fûmes invités à monter d’un étage encore et nous arrivâmes dans une pièce qui m’en offrit plein les yeux. C’était tellement surréaliste que j’avais l’impression de rêver. Tout en posant mon regard dans tous les recoins, je viens m’installer non loin du bar, laissant mon petit frère se décider de la suite de ses actions. A la place, je me tournai vers le barman pour me commander un Scotch… Et discuter un peu avec l’autre changelin loup que mon petit frère avait rencontré.
Alors que Monsieur Smith remontait, je repensais aux quelques mots qu’elle m’avait adressé à son sujet, un poil dubitatif encore. Il me faisait un peu penser à cette chère Irina. Voilà protéger le secret est un but louable, mais la manière de le faire importait tout autant à mes yeux. Après tout, pourrions-nous garder la tête haute en tant que Sorciers si nous agissions comme les Humains à l’époque de la Grande Chasse ? Enfin, la question n’était pas au débat ce soir, mais au bien-être de Zuko.
En parlant de ça, le barman que j’avais identifié comme connaissance de mon petit frère s’était amené derrière lui et l’avait fait sursauter par inadvertance. Ceci dit, la présence de l’autre loup, si mes souvenirs étaient exacts, aidait Zuko à se détendre un peu plus. Et comme il était entre de bonnes mains, je pouvais porter toute mon attention au gentleman anglais et mon sourire s’envola aussitôt.
Thomas ▬ « Emettez des réserves si vous le voulez. Il est indéniable que nous avons des traits en commun, Zuko et moi. Si vous le voulez, je suis même disposé à vous fournir un cheveu, de la salive ou même du sang pour comparer nos ADN. Certes, je ne suis pas un changelin, mais Zuko et moi sommes bien frères. Et s’il faut que je me justifie encore, je le ferais devant votre conseil. »
Je pris mon verre en main pour le terminer avant de le déposer sur la table. Il n’était pas question que je révèle mon secret maintenant bien que je sois au courant de celui des Changelins. Il n’était pas non plus question que j’explique plus en détail la situation de Zuko dans l’état de nervosité général dans lequel il se trouvait. A moins que je me retrouve face aux autorités, je serais bien dans l’obligation. Mais ce n’était pas encore le cas.
Nous fûmes invités à monter d’un étage encore et nous arrivâmes dans une pièce qui m’en offrit plein les yeux. C’était tellement surréaliste que j’avais l’impression de rêver. Tout en posant mon regard dans tous les recoins, je viens m’installer non loin du bar, laissant mon petit frère se décider de la suite de ses actions. A la place, je me tournai vers le barman pour me commander un Scotch… Et discuter un peu avec l’autre changelin loup que mon petit frère avait rencontré.
Thomas ▬ « Alors… Vous êtes donc le fameux Erèbe, n’est-ce pas ? J’ai entendu parler de vous, vous imaginez bien. Je suis Thomas, le grand frère de Zuko. »
"Tensions"
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Dim 2 Sep 2018 - 10:55
Peu de temps après avoir reçue ma commande, j’espérais vraiment qu’on ne payait pas réellement le prix indiqué sur la carte, parce que c’était vraiment pas donné, un homme d’un certain âge vint à ma rencontre. C’était celui que j’avais repéré au moment de venir m’installer au bar. Il se présenta en tant que le tenancier du lieu et je fus contente de l’avoir deviné auparavant. Mais son nom… c’était drôle, on aurait vraiment dit un alias. Dans toutes les séries policières, à un moment ou à un autre, il y avait un personnage qui se présentait sous ce nom, juste parce qu’il devait taire le vrai, du coup, c’était intrigant.
Mais je fus déçue du fait qu’il semblait être venu me voir parce qu’il m’avait reconnu, et non parce que j’avais commandé la Métamorphose. J’aurais voulu voir de mes propres yeux de quelle façon ils géraient ceux qui faisaient comme moi. J’allais être obligée de lui poser la question, donc. Mais en même temps, qui est ce qui lui avait dit à quoi je ressemblais ? C’était pas très malin, …
Je ne voyais pas trop pour quelle raison il m’accueillait tout sourire, alors qu’il devait bien savoir pour quoi j’étais là, mais quelque chose me disait que ça avait à voir avec le regard complice du “je sais que toi et moi on est pareil, c’est notre petit secret.”. Bon, après il savait qui j’étais, donc aussi que j’étais changeline, mais j’étais presque persuadé qu’il était lui aussi capable de détecter ses congénères.
Je lui adressais donc moi aussi un sourire sincère pour lui confirmer mon identité, mais je le laissais continuer pour le moment.
Donc, la salle spéciale changelins était à l’étage… vu que j’avais vu plusieurs personnes y monter, j’imaginais qu’il y avait déjà plusieurs métamorphes sur place. Je n’avais pas fait plus attention que ça à leur identité, essayant déjà d’observer le comportement des employés du bar, mais maintenant, ça tombait sous le sens. Donc cet homme avait réussi à faire sa pub auprès de notre communauté…
Mais le sujet qu’il aborda par la suite me laissa une impression désagréable. Il parlait tellement en messages codés que je n’étais pas bien sûre de comprendre ce qu’il essayait de me dire … un changelin était donc présent à l’étage avec son frère, mais si ce “John Smith” - j’étais peut-être un peu parano - précisait que celui-ci était “au courant”, c’est que la personne en question n’était pas changeline elle-même. Il allait falloir en apprendre plus sur cette famille… tout ça pouvait être dangereux. Mais, ce qui me chagrinait, c’était le fait que ce qu’il me disait réellement, c’était qu’il souhaitait que je ne transmette pas cette information au conseil et c’était pas trop possible…
Après les connaissant, qu’est ce qu’ils feraient ? Les changelins n’ayant pas une puissance badass ou des pouvoirs surnaturels, les moyens de pression étaient moins faciles à trouver… la plupart du temps, on aidait discrètement la personne concernée par la fuite, à disparaître de la carte…
Du coup, je prenais enfin la parole. Je ne souriais plus sincèrement à M. Smith, affichant plutôt une expression grave.
Il peut y avoir des circonstances atténuantes, mais je ne peux clairement pas cacher une chose pareille à ceux à qui vous faites référence. Je me levais, prête à le suivre. Il va falloir que j’en sache plus sur cette affaire mais ce n’est pas la raison de ma venue, vous vous doutez bien. Donc, si je peux vous suivre dans un coin plus tranquille pour parler de tout ça, ce sera avec plaisir. Et d’ailleurs pour commencer,... je vais vraiment devoir payer ce prix, maintenant que j’ai commandé la Métamorphose ? demandais-je avec beaucoup plus d’humour. Parce que sinon, tout le monde ne pourra se payer un accès V.I.P. …
C’est clair que dans le cas contraire, le salon des changelins ne pourra être accessible qu’à ceux qui ont un porte-monnaie bien rempli… mais je me doutais que cet homme avait déjà pensé à ça...
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Sam 8 Sep 2018 - 19:21
Inauguration du Fior-Nadur
feat changelins & autres invités
Le garçon semble s’être un peu plus détendu. En tout cas il a fait l’effort de me sourire, ce qui est un progrès en soi. J’espère qu’il parviendra à se détendre une fois dans la salle réservée aux changelins. Parce qu’elle a tout pour se sentir à l’aise, et ce serait dommage qu’elle faille à ses obligations envers l’un d’entre nous. Erèbe-san nous rejoint à l’étage peu de temps après le retour de Monsieur Smith. Je lui adresse un sourire timide. Je ne le connais pas beaucoup, mais je le trouve assez impressionnant, alors je ne lui parle pas beaucoup. Ce n’est pas contre lui, bien sûr, c’est plutôt moi qui n’arrive pas vraiment à surpasser ma timidité maladive.
Je suis d’une seule oreille la conversation entre les deux adultes. L’atmosphère est un peu tendue, décidément. Sensible au stress, je préfère me concentrer sur le repas de Shani, qui me fixe de ses grands yeux bruns. Je lui souris, et elle fait de même, perdant une partie de la tétine et laissant un peu de lait couler au coin des lèvres. J’attrape une serviette pour lui essuyer la bouche en riant. Ensuite, John emmène les invités au deuxième étage, où se situe la salle spéciale, et invite les deux frères à y entrer. Je me lève, dans l’optique de les rejoindre. Le propriétaire des liens vient me rejoindre pour me parler d’un membre du Conseil. Je hoche la tête avec un petit sourire sur le coin des lèvres.
Mais il préfère aller la voir lui-même. J’opine en silence avant de jeter un œil sur les hommes qui sont déjà à l’intérieur. Je me sens soudain intimidée. Je sais que je ne risque rien, mais c’est la première fois que je me retrouve seule avec autant de monde, autant d’hommes, sans la présence d’un proche de confiance. Il faut pourtant que je dépasse mes craintes pour avancer. J’attrape donc la poignée de la poussette de Shani, je déclipe l’attache qui la retient aux roues, transformant le siège en simple landau, pour l’emmener avec moi jusque dans la salle réservée aux changelins.
Une fois au sommet des marches, je pose un œil admiratif sur son contenu. Je n’en reviens pas que Monsieur Smith ait réussi une telle prouesse. Tant de milieux différents concentrés en un seul endroit, c’est tout simplement fabuleux ! C’est une véritable découverte pour moi. Le visage illuminé, je fais quelques pas jusqu’au centre, tournant la tête dans tous les sens pour admirer l’intégralité de la pièce. Je suis émerveillée. Dommage que Mama ne soit pas là pour voir ça ! Je finis par poser le landau de Shani aux pieds d’une chaise et m’assoit sur celle-ci.
J’appuie ma tête sur ma main et regarde les deux frères, l’air pensif. Je comprends les interrogations de Monsieur Smith. Comment se fait-il que l’autre ne soit pas un changelin ? L’un des deux parents est peut-être un simple humain. J’ai entendu dire que le gène peut ne pas se transmettre dans ces cas-là. Je me demande comment ils doivent le vivre, du coup… Si le frère est au courant, l’autre parent humain aussi, auquel cas ça devient compliqué vis-à-vis du Conseil… Erèbe m’apporte mon jus de fruit et je le remercie poliment en souriant. Je bois doucement à boisson sans pour autant quitter les deux jeunes hommes des yeux.
Shani finit par jeter son biberon au sol. Je le ramasse en riant et le range dans la poche arrière du landau. Quand je me redresse, je repère une petite pierre lisse, sous la lumière du soleil. Je sens tout de suite mon corps qui réagit à cet appel silencieux. La tentation est grande ; mon côté sang froid de serpent me pousse à m’étendre sous une source de chaleur. Finalement, je ne tiens plus et je m’avance. Je m’arrête devant l’objet de ma fascination. Après quelques secondes d’hésitation, je me laisse happer par mon instinct et je me transforme en cobra égyptien pour venir me lover au centre, sous la lumière du soleil. Enroulée sur moi-même, j’aurais pu fermer les yeux de bien-être, si j’avais eu des paupières sous cette forme. Au lieu de ça je contente de poser ma tête écailleuse sur mon corps filiforme et je me laisse engourdir par la chaleur.
Je suis d’une seule oreille la conversation entre les deux adultes. L’atmosphère est un peu tendue, décidément. Sensible au stress, je préfère me concentrer sur le repas de Shani, qui me fixe de ses grands yeux bruns. Je lui souris, et elle fait de même, perdant une partie de la tétine et laissant un peu de lait couler au coin des lèvres. J’attrape une serviette pour lui essuyer la bouche en riant. Ensuite, John emmène les invités au deuxième étage, où se situe la salle spéciale, et invite les deux frères à y entrer. Je me lève, dans l’optique de les rejoindre. Le propriétaire des liens vient me rejoindre pour me parler d’un membre du Conseil. Je hoche la tête avec un petit sourire sur le coin des lèvres.
- Ah oui, Yamada-san je suppose ! Je la connais. Je peux lui parler, si vous voulez. Elle devrait m’écouter.
Mais il préfère aller la voir lui-même. J’opine en silence avant de jeter un œil sur les hommes qui sont déjà à l’intérieur. Je me sens soudain intimidée. Je sais que je ne risque rien, mais c’est la première fois que je me retrouve seule avec autant de monde, autant d’hommes, sans la présence d’un proche de confiance. Il faut pourtant que je dépasse mes craintes pour avancer. J’attrape donc la poignée de la poussette de Shani, je déclipe l’attache qui la retient aux roues, transformant le siège en simple landau, pour l’emmener avec moi jusque dans la salle réservée aux changelins.
Une fois au sommet des marches, je pose un œil admiratif sur son contenu. Je n’en reviens pas que Monsieur Smith ait réussi une telle prouesse. Tant de milieux différents concentrés en un seul endroit, c’est tout simplement fabuleux ! C’est une véritable découverte pour moi. Le visage illuminé, je fais quelques pas jusqu’au centre, tournant la tête dans tous les sens pour admirer l’intégralité de la pièce. Je suis émerveillée. Dommage que Mama ne soit pas là pour voir ça ! Je finis par poser le landau de Shani aux pieds d’une chaise et m’assoit sur celle-ci.
- Je veux bien un jus de fruit, s’il te plait, Erèbe-san, je demande poliment à Erèbe qui se trouve actuellement derrière le bar.
J’appuie ma tête sur ma main et regarde les deux frères, l’air pensif. Je comprends les interrogations de Monsieur Smith. Comment se fait-il que l’autre ne soit pas un changelin ? L’un des deux parents est peut-être un simple humain. J’ai entendu dire que le gène peut ne pas se transmettre dans ces cas-là. Je me demande comment ils doivent le vivre, du coup… Si le frère est au courant, l’autre parent humain aussi, auquel cas ça devient compliqué vis-à-vis du Conseil… Erèbe m’apporte mon jus de fruit et je le remercie poliment en souriant. Je bois doucement à boisson sans pour autant quitter les deux jeunes hommes des yeux.
Shani finit par jeter son biberon au sol. Je le ramasse en riant et le range dans la poche arrière du landau. Quand je me redresse, je repère une petite pierre lisse, sous la lumière du soleil. Je sens tout de suite mon corps qui réagit à cet appel silencieux. La tentation est grande ; mon côté sang froid de serpent me pousse à m’étendre sous une source de chaleur. Finalement, je ne tiens plus et je m’avance. Je m’arrête devant l’objet de ma fascination. Après quelques secondes d’hésitation, je me laisse happer par mon instinct et je me transforme en cobra égyptien pour venir me lover au centre, sous la lumière du soleil. Enroulée sur moi-même, j’aurais pu fermer les yeux de bien-être, si j’avais eu des paupières sous cette forme. Au lieu de ça je contente de poser ma tête écailleuse sur mon corps filiforme et je me laisse engourdir par la chaleur.
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