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Mer 9 Jan 2019 - 22:28
Je n’ai vraiment été mal dans ma vie commençant doucement à être longue qu’une très petite quantité de fois. A vrai dire, trop peu de fois en comparaison de ce que j’ai pu être amené à vivre. Même lorsque j’ai été abusée par mon oncle ou lorsque je l’ai retrouvé pour le faire payer, j’étais plutôt avec une bonne mine, tout ça me forgeant, même le plus horrible. Cependant, lorsque j’ai été obligé de quitter Matthew, les jumeaux que nous avions eu, cela a été un premier déchirement, mais mon père m’avait fait comprendre que c’était mieux ainsi que l’Enclave d’Angleterre saurait les trouver et qu’il me reviendraient un jour. Toutefois, ce même père m’a dit quelques années plus tard que mes enfants étaient morts et enterrés ainsi que leur père, dans un accident d’avions en vacance en Egypte. Là, cela a été le premier événement à littéralement broyer tout mon être. J’étais en miette à l’époque, au point que la mort de mon père ne m’avait qu’à peine touché dans le fond. Décidée à tout quitter et refaire ma vie, j’étais venu au Japon, intégré les Sentinelles de l’Enclave et fait mon boulot tout simplement. J’ai formé une nouvelle génération de sentinelles, puis une autre et ainsi de suite, rencontrant ce qui est aujourd’hui, ma seule véritable amie à en savoir autant sur moi. Je ne peux pas dire qu’Ôkamiro soit un ami tant qu’il ne saura pas pour moi et ce que je suis, quant à Miyuki, elle a les souvenirs de sa mère, mais c’était sa mère mon amie…
Mes pensées s’égare tandis que je marche sans but dans les rues de la ville. J’en venait ensuite à la trahison de mon mari, celui à qui je m’étais donnée toute entière. Abandonnant mes deux filles dans un stratagème, à cause de ma trop grande paranoïa, je les ai condamné. Faire vivre pire que la mort à un traître ne m’a rien fait, mais j’ai été anéanti lorsque j’ai vu la tombe de Sakura et que ma Tomoe n’avait jamais été retrouvée en vie, sans doute faisant partie des victimes trop méconnaissables.
Ma vie était devenue une longue suite de mauvais choix aux moments les plus importants qui furent pourtant. Je sortais tout juste de chez ma fille, ne pouvant faire autre chose, je m’étais rendu au cimetière pour voir mon autre fille. Je me suis rendu au travail, comme tout les jours, mais comme étant une coquille vide à l’intérieur, ne faisant que repenser à tout ce que j’avais vécu la veille de mes retrouvailles avec ma petite Tomoe. J’ai quitté le travaille prématurément pour me rendre au Fior Nadur, ce bar de changelin tenue par Matthew… ou John, allez savoir… Je me suis totalement alcoolisée, bien plus que de raison tout au long de la soirée avant de décider de combien mon attitude était stupide et de partir.
Je titubais, manquant de tomber au sol à chacun de mes pas, une véritable épave dans toute sa splendeur. J’entendis alors le ciel gronder et la pluie légère et fine commencée à tomber. Nous étions alors en plein film guimauve comme je les détestais tant. Mes pas m’avaient doucement reconduit à passer par le quartier des affaires et je ne pourrais expliquer pourquoi, mais j’ai fais un détour sans m’en rendre compte jusqu’à me retrouver dans la rue de l’appartement d’Eiko…
Il y avait de la lumière chez elle, je pouvais le voir depuis la rue. J’ai décidé d’appuyer sur l’interphone en attendant qu’elle m’ouvre après lui avoir dit d’une voix tremblotante, transis de froid.
Irina ▬ C’est moi Eiko-chan… ouvre.Je ne me souvenais même plus à ce moment de comment j'ai réussi à parvenir jusqu’à son palier, mais j’ai réussi. Je n’étais vraiment pas belle à voir, portant toujours mes habits de la veille, le maquillage ayant coulé sous l’effet de la puis de laquelle je me ne suis pas abrité et sentant l’alcool sans doute à plein nez. A peine eut-elle ouvert la porte que je me suis effondré à l’entrée de son appartement, me rattrapant de justesse à son épaule.
Irina ▬ Je suis vraiment désolée de passer comme ça… Mais aurais-tu du thé...Cela avait été une habitude chez nous de demander un thé à l’autre lorsqu’on avait besoin d’aborder des sujets épineux qui devaient rester hors d’atteinte de l’Enclave. Toutefois vu mon état, je ne doutais pas qu’elle m’en offre un avec un petit flacon d’une mixture pour me soulager de mon ébriété comme beaucoup de sorciers guérisseurs vendaient. J’espérais juste qu’elle ne me chasse pas de chez elle me voyant dans un état pas possible. Eiko était comme moi, très froide et pragmatique et ne s’embarassait pas de futilités, mais ce jour-ci, j’avais besoin de quelqu’un comme elle pour y voir clair.
“Secret en eaux troubles”
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Eiko Tsukishima#99656#99656#99656#99656#99656#99656
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Jeu 10 Jan 2019 - 16:26
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Eiko était assise à son bureau, profondément concentrée sur un petit objet qu’elle tenait entre ses doigts délicates. Un anneau. Ce n’était pas le sien non, il appartenait à l’homme qu’elle recherchait. Elle n’arrivait pas à comprendre. Une femme, humaine, d’un certain âge était venue à elle pour l’aider à retrouver son neveu, sa seule famille. C’était somme toute une enquête de plus simple aux premiers abords, d’autant plus que la vieille dame lui avait apporté cette chevalière, celle de sa famille. Alors qu’elle s’attendait à découvrir l’histoire de cette antiquité de ses propres yeux, rien ne s’était passé. Aucune vision, ni illusion du passé. Comme si cet héritage n’en était pas un. Eiko n’était pas dupe, elle voyait clairement que ce n’était pas un faux alors pourquoi ne parvenait-elle pas à lire son histoire? Ni même voir sa fabrication? Shinji serait était le seul à pouvoir l’aider. C’était une première pour elle. En quoi serait-elle différente des Hommes si elle ne parvenait pas à percer ce mystère qui la toucher? Elle, ou cet anneau.
Le visage lisse, elle s’empara de son téléphone et sélectionna le nom de son frère dans le répertoire. Cependant, elle ne posa pas le pouce sur l’écran. Il était bien tard. Ce n’était guère le moment. Pourquoi n’irait-elle pas le visiter prochainement? Elle avait une excellente excuse. Très soigneusement, la sorcière rangea l’anneau dans son étui de velour et le plaça dans son coffre avant de refermer celui-ci.
Alors qu’elle était sur le point de se glisser dans ses draps pour entamer une lecture nocturne, un pressentiment l’empêcha de se concentrer sur son grimoire. Elle se contenta alors de lancer un regard assombri vers la porte quand la sonnerie de l'interphone brisa le paisible silence qui régnait dans l’appartement. Une seule personne était assez folle pour ainsi la déranger à une heure pareille. Sans scrupule, la sorcière ignora dans un premier temps le son strident. Après de courtes secondes, Eiko se rendit à l’évidence. Elle n’allait pas profiter de sa soirée comme elle l’avait prévu. Que serait sa vie sans quelques rebondissement. Prenant malgré tout son temps, elle enfila ses chaussons et enfila son long peignoire de satin noir qui se marier parfaitement à son ensemble de nuit pour couvrir ses bras nus. Elle ne retournerait pas dans son lit de sitôt.
Elle ne glissa aucun mot lorsqu’elle décrocha le combiné à l’entrée. Cela n’empêcha pas son invitée de se présenter, la voix faible, tremblante, lui ordonnant simplement de lui ouvrir. Le Secret. Cette satanée sorcière portait bien son titre, elle était bien la seule à pouvoir commander la fille Tsukishima à sa guise. Elle ne l’admetterait jamais cela dit, encore moins devant la russe. Avant que cette dernière n’arrive sur son pallier, Eiko ralluma ses lampes dans le salon, donnant l’impression qu’elle n’était pas déranger par cette visite nocturne. Ce qui était bien entendu faux. Mais cela aussi ne serait jamais admis.
A en juger par la voix enrouée de son mentor, la jeune femme brune mit de l’eau à bouillir afin de préparer du thé. Une Irina complètement éméchée était tout simplement une Irina hors du temps. Elle ne s’était sans doute pas protéger du temps désastreux de la soirée. Après avoir remplit la bouilloire, elle alla rapidement chercher une serviette dans la salle de bain puis alla ouvrir la porte et constata qu’elle avait raison. La chirurgienne était dans un état pitoyable. Trempée jusqu’à l’os, le maquillage défait sur ses joue, elle semblait n’être que l’ombre d’elle même.
Le visage lisse, elle s’empara de son téléphone et sélectionna le nom de son frère dans le répertoire. Cependant, elle ne posa pas le pouce sur l’écran. Il était bien tard. Ce n’était guère le moment. Pourquoi n’irait-elle pas le visiter prochainement? Elle avait une excellente excuse. Très soigneusement, la sorcière rangea l’anneau dans son étui de velour et le plaça dans son coffre avant de refermer celui-ci.
Alors qu’elle était sur le point de se glisser dans ses draps pour entamer une lecture nocturne, un pressentiment l’empêcha de se concentrer sur son grimoire. Elle se contenta alors de lancer un regard assombri vers la porte quand la sonnerie de l'interphone brisa le paisible silence qui régnait dans l’appartement. Une seule personne était assez folle pour ainsi la déranger à une heure pareille. Sans scrupule, la sorcière ignora dans un premier temps le son strident. Après de courtes secondes, Eiko se rendit à l’évidence. Elle n’allait pas profiter de sa soirée comme elle l’avait prévu. Que serait sa vie sans quelques rebondissement. Prenant malgré tout son temps, elle enfila ses chaussons et enfila son long peignoire de satin noir qui se marier parfaitement à son ensemble de nuit pour couvrir ses bras nus. Elle ne retournerait pas dans son lit de sitôt.
Elle ne glissa aucun mot lorsqu’elle décrocha le combiné à l’entrée. Cela n’empêcha pas son invitée de se présenter, la voix faible, tremblante, lui ordonnant simplement de lui ouvrir. Le Secret. Cette satanée sorcière portait bien son titre, elle était bien la seule à pouvoir commander la fille Tsukishima à sa guise. Elle ne l’admetterait jamais cela dit, encore moins devant la russe. Avant que cette dernière n’arrive sur son pallier, Eiko ralluma ses lampes dans le salon, donnant l’impression qu’elle n’était pas déranger par cette visite nocturne. Ce qui était bien entendu faux. Mais cela aussi ne serait jamais admis.
A en juger par la voix enrouée de son mentor, la jeune femme brune mit de l’eau à bouillir afin de préparer du thé. Une Irina complètement éméchée était tout simplement une Irina hors du temps. Elle ne s’était sans doute pas protéger du temps désastreux de la soirée. Après avoir remplit la bouilloire, elle alla rapidement chercher une serviette dans la salle de bain puis alla ouvrir la porte et constata qu’elle avait raison. La chirurgienne était dans un état pitoyable. Trempée jusqu’à l’os, le maquillage défait sur ses joue, elle semblait n’être que l’ombre d’elle même.
Eiko ▬ Tu vas mettre de l’eau partout. Je t'interdis de faire un pas de plus.Elle l’enveloppa dans le tissu moelleux avant de lui retirer ses chaussures. Non mais qu’est-ce qu’elle lui faisait faire? Eiko répéta son ordre et retourna dans sa chambre avec une nouvelle serviette et un pyjama chaud ainsi qu’une paire de chaussette. Elle n’avait pas touché la peau de son amie, mais il était clair qu’elle était gelée même si l’alcool pouvait lui donner l’illusion du contraire. L’air toujours aussi dur, Eiko revint auprès de la sorcière qui n’avait pas bougé quand même bien tanguait-elle sur ses pieds. Sans décrocher un mot, la japonaise lui ôta ses vêtements trempés afin de la réchauffer et lui fit enfiler une toilette sèche. Elle posa aussi la serviette non utilisée sur ses épaules pour sa chevelure dorée avant de l'accompagner sans douceur au canapé.
Eiko ▬ Assis.La sorcière revint quelques instants plus tard, une tasse de thé au citron fumante à la main et la lui offrit. Elle aurait parfaitement pu lui glisser quelques gouttes d’un remède afin qu’Irina décuve plus vite mais elle n’en fit rien, le petit flacon était simplement glisser dans sa poche. Elle finirait peut-être pas avoir pitié de son amie après tout. Toujours muette, Eiko s’attelait à sécher mêche par mêche la tignasse de sa visiteuse. Irina n’était pas venue à elle pour rien, si elle avait des choses à dire qu’elle le ferait, elle ne s’était jamais gênée pour cela d’ailleurs. Cependant, sous son masque glaciale, la jeune femme ressentait une légère inquiétude, elle n’avait jamais vu son mentor de cet état là. La détective lâcha un soupir, la nuit allait être longue.
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Jeu 10 Jan 2019 - 21:50
Je ne réalisais pas vraiment ce qui s’était passé, elle m’avait ordonné de me sécher je crois pour ne pas inonder son appartement, mais je n’en avais même pas la force. J’étais en dessous de tout. Eiko, ma protégée au coeur aussi dur que le mien, c’était d’une femme comme moi que j’avais besoin. Sous ses airs de petite peste à la carapace aussi dure que l’Orichalque, je savais que nous étions pareil. Deux femmes avec des drames trop gros pour elle qui s’étaient enfermées dans une coquille que rien ne pouvait atteindre. Je ne serais jamais allé chez quelqu’un pour avoir une tendresse niaise et mielleuse. J’avais besoin de la rigueur, le pragmatisme de mon amie pour me faire revenir en surface, moi qui sombrait dans l’abysse de mon passé en ce moment.
J’ai réalisé après coup qu’elle m’avait déshabiller pour que je me sèche tout en me passant une toilette sèche avant de me recouvrir à nouveau d’une serviette. J’étais comme une gamine à ce moment-là, ou comme certain de mes patients plutôt. Mais déchéance était pitoyable, lamentable et surtout totale.
Tandis qu’elle commençait à me sécher les cheveux avec soin, c’est là que j’ai éclaté en sanglots. Des larmes de joies ou de tristesse, ou un peu des deux peut-être, mais aucun sourire ne venait parer mon visage. Je n’étais de toutes façon pas une femme de sourire ou tout du moins de véritable sourire.
Irina ▬ Comment… comment j’ai pu...J’arrivais à peine à articuler à cause de mon corps transis de froid et de la peur qui serrait mon coeur m’empêchant pratiquement de reprendre mon souffle. Nous avions tous des secrets dans la vie et j’étais la première à être bien placé pour le savoir, mais Eiko était de loin la personne que j’estimais le plus en ce monde. Peut-être que c’était car je l’avais formé par le passé et un peu changé en une version de moi-même, une meilleure version. Avec le temps j’ai senti que quelque chose avait changé, mais je n’avais jamais utilisé mes pouvoirs pour savoir ce qu’elle pouvait bien me dissimuler. C’était sans doute la seule personne avec qui je n’avais pas songé m’autoriser cette liberté. Même avec mes propres filles je m’étais permise cela.
Irina ▬ Comment j’ai pu te cacher tant de chose sur moi… toi… ma seule amie dans ce monde...J’étais la pire des mères, mais aussi la pire des amies. J’aurai pu lui demander une faveur à l’époque et la convaincre de prendre mes filles sous la protection de sa famille plutôt que de me lancer dans une idée aussi bancale. Mais surtout, j’aurais dû lui avouer depuis longtemps des parts d’ombre de ma vie. Enfin, c’est comme ça que je voyais les choses à ce moment-là, mais la vérité était que j’avais depuis longtemps dépassé le taux d’alcoolémie pour perdre les idées claires que j’avais d’ordinaire. Eiko était tout sauf le genre de personne à tout vouloir savoir sur ses amis, ou en tout cas sur ce genre de choses. Mais je n’étais plus dans un jour où ma logique primait sur toute autre chose, bien au contraire. En ce jour, je ne pensais qu’à mes quatre enfants. Sur ces quatre enfants je n’en connaissais aucun et bien que Tomoe m’ait accepté, je ne pouvais pas me considérer comme sa mère. J’étais son bourreau, celle qui lui avait fait perdre sa soeur et donner l’illusion d’une famille s’était faite faucher bien trop tôt.
Irina ▬ Elle est vivante… Tomoe est vivante...Ce furent les dernier mots que j’ai pu prononcé dans autant de silence...
“Une amie...”
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Jeu 10 Jan 2019 - 23:03
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
La sorcière ne fit aucun geste pour encourager son amie à se confier ou bien pour la consoler, elle se contentait de lui sécher les cheveux. Une seule chose aurait pu mettre le Secret dans un tel état, il était extrêmement inhabituelle de la trouver ainsi, qu’elle se laisse submerger par ses émotions. Après tout, Irina-san était son mentor, celle de qui elle avait tout appris ou presque. Pourtant, ce qu’Irina n’aurait pu prévoir et arriver. Eiko savait bien des choses et n’avait pas eu la délicatesse ni le respect dont son amie avait fait preuve envers elle, elle ne s’était jamais gênée de lire en les lignes quant bien même ce qu’elle pouvait y déceler n’était guère intéressant. La sorcière du temps attendait patiemment pour entendre ce qu’elle savait sans doute déjà à moitié. Il ne lui manquait que la confirmation de la russe sur ce qui l’avait ainsi ébranlée exactement.
Dire qu’elle ne sentit pas son coeur se serrait lorsqu’elle découvrait la culpabilité de son sempai serait nier la vérité. Eiko n’avait qu’un seul secret personnel pour son amie et ce secret mourra avec elle et rien ne pourrait faire changer ce fait alors l’entendre ainsi regretter de ne pas lui avoir tout dévoilé… Le Secret était une personne complète, avec un coeur immense, difficile à atteindre mais une fois enveloppé par sa chaleur il était facile de la lire. L’amour. Ce sentiment avait un pouvoir qui dépassait l’entendement. Elle avait été épouse puis mère et cela par choix et s’était vue par sa faute ou non défaite de ses titres. L’amour… Une belle connerie. La japonaise avait peut-être pu devenir cela aussi mais le coup du sort lui avait épargner ces douleurs avant qu’elle ne puisse jamais s’en remettre. Si s’en remettrait-elle un jour. Nouvelle donnée à rajouter à la liste des choses qu’elle ne s’admettra jamais.
Lorsque Irina lâcha enfin la cause de son émoi, Eiko n’exprima aucune émotion. Elle n’était pas surprise, non. Seuls ses enfants étaient capables d’ainsi la déstabiliser. Satanée Secret, elle s’était en effet jouée d’elle. Elle se souvenait de la dure période où Irina devait faire face à sa peine, peine qui avait poussé Eiko a fuir loin d’elle. Si la tragédie n’était pas touchée son mentor, sans doute serait-elle rester entre ses mains mais cette tempête d’émotions d’elle pouvait alors dégager était tout bonnement insupportable. Le temps avait fait son oeuvre et elle parvenait à vivre au milieu des ouragans qui touchaient les personnes autour d’elle. Irina. Shinji.
Comme elle pouvait chérir l’absence totale de ce genre d’émotions dans sa vie. Il était déjà intenable de rester à distance de Shinji pour ne pas finalement laisser tomber le rideau et lui dévoiler ce qu’elle avait fait, et le Secret… cette maudite sorcière qu’elle considérait presque plus que sa propre mère.
Dire qu’elle ne sentit pas son coeur se serrait lorsqu’elle découvrait la culpabilité de son sempai serait nier la vérité. Eiko n’avait qu’un seul secret personnel pour son amie et ce secret mourra avec elle et rien ne pourrait faire changer ce fait alors l’entendre ainsi regretter de ne pas lui avoir tout dévoilé… Le Secret était une personne complète, avec un coeur immense, difficile à atteindre mais une fois enveloppé par sa chaleur il était facile de la lire. L’amour. Ce sentiment avait un pouvoir qui dépassait l’entendement. Elle avait été épouse puis mère et cela par choix et s’était vue par sa faute ou non défaite de ses titres. L’amour… Une belle connerie. La japonaise avait peut-être pu devenir cela aussi mais le coup du sort lui avait épargner ces douleurs avant qu’elle ne puisse jamais s’en remettre. Si s’en remettrait-elle un jour. Nouvelle donnée à rajouter à la liste des choses qu’elle ne s’admettra jamais.
Lorsque Irina lâcha enfin la cause de son émoi, Eiko n’exprima aucune émotion. Elle n’était pas surprise, non. Seuls ses enfants étaient capables d’ainsi la déstabiliser. Satanée Secret, elle s’était en effet jouée d’elle. Elle se souvenait de la dure période où Irina devait faire face à sa peine, peine qui avait poussé Eiko a fuir loin d’elle. Si la tragédie n’était pas touchée son mentor, sans doute serait-elle rester entre ses mains mais cette tempête d’émotions d’elle pouvait alors dégager était tout bonnement insupportable. Le temps avait fait son oeuvre et elle parvenait à vivre au milieu des ouragans qui touchaient les personnes autour d’elle. Irina. Shinji.
Comme elle pouvait chérir l’absence totale de ce genre d’émotions dans sa vie. Il était déjà intenable de rester à distance de Shinji pour ne pas finalement laisser tomber le rideau et lui dévoiler ce qu’elle avait fait, et le Secret… cette maudite sorcière qu’elle considérait presque plus que sa propre mère.
Eiko ▬ Est-ce que tu voulais?Cette question était cruelle pourtant elle était juste car un enfant, la chair de sa chair, était l’ultime faiblesse que l’on pouvait avoir. Entre ses tremblements et l’angoisse qu’elle dégageait, il n’était pas aisé de comprendre ce qu’elle ressentait. Eiko avait appris qu’il fallait aller droit au but avec son mentor.
Eiko ▬ - Est-ce une bonne chose, pour toi? Ou pour elle que tu sois sa mère?Au risque de se prendre une gifle, elle posa quand même ses mots avec beaucoup de calme. Irina se la jouait coeur de pierre, mais Eiko savait parfaitement qu’elle se tuerait pour son sang. Tomoe. Pauvre enfant. A ne pas se méprendre, Eiko n’éprouva aucune empathie. C’était juste un constat des plus froids. N’était-ce pas plus facile pour l’une comme pour l’autre de ne pas connaître la vérité. Le déni était un excellent compagnon de vie.
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Ven 11 Jan 2019 - 13:53
Je tenais la tasse de thé entre mes doigts qui avaient du mal à la maintenir en place pendant qu’elle était toujours à me sécher les cheveux. Je commençais lentement à reprendre mes esprits, m’apercevant du genre de phrase absurde que je venais de dire à Eiko. Comme s’il est n’était au courant de rien. C’était quelque chose que je savais bien entendu depuis des années qu’elle ne se faisait pas prier pour sonder mon être avec certain de ses sorts. J’étais tellement paranoïaque et analytique que ses réactions ne pouvaient pas me tromper. Elle n’avait pas la retenue que j’avais pour elle c’était certain, mais tout le monde ne pouvait pas faire preuve de professionnalisme et de convenance après tout.
Je laissais aller mes pensées vers ma fille et mes autres enfants en repensant à tout ce qui s’était passé chez Tomoe la veille au soir. Je n’étais plus très sûre de ce que je devais faire finalement. Est-ce que je devais juste demeuré une mère biologique et m’effacer de sa mémoire ? Rester dans l’ombre après avoir révélé toute cette histoire ? Je pouvais encore faire marche arrière après tout, c’était dans mes pouvoirs et ce ne serait pas la première fois que j’osais interférer avec les souvenirs d’un proche.
C’est à ce moment-là que Eiko m’a balancé cette bombe en plein visage si je puis dire ce qui n’était pas des plus agréable. Cela me replongeant violemment dans ma tourmente. Le thé commencé à lentement faire de toutes petites bulles comme s’il était devenu pétillante tout en se teintant de plus en plus vers un noir profond. C’était une contamination bactérienne fulgurante qui frappait mon thé, signe que j’avais encore une fois laissé échappé en pensé mon sortilège délétère. Lorsque je m’en suis aperçu je l’ai posé toute de suite sur la table avant de recouvrir la tasse avec sa coupelle pour éviter le pire.
Je me suis retourné vers Eiko avec un air sombre et en lui empoignant le bras. Je n’avais sans doute jamais directement dirigé ce regard vers Eiko, mais elle l’avait sûrement déjà vu chez moi à l’encontre d’un criminel sorcier ayant mis en danger le secret.
Irina ▬ Comment tu peux me balancer ça avec autant d’indifférence ! Ce n’est pas parce que je n’ai jamais jamais pris la liberté comme toi de me sonder que tu peux te permettre de réagir comme une une sage qui sait tout !Je me suis calmé un instant, cette rage passagère étant suffisamment fulgurante pour me faire à nouveau redescendre des brumes de mon alcoolémie.
Irina ▬ Désolé de m’être emporté… si je m’analysais… je dirais qu’il fallait que cela sorte. J’ai toujours détesté ce côté sans respect de ses aînés au point de les sonder avec tes sorts chez toi...J’ai lâché mon étreinte sur son bras sans demander mon reste avant de finir de me sécher les cheveux, mais en lui faisant face. J’ai pensé rapidement à aller jeter le contenue de la tasse dans les toilettes et la rincer avec un antiseptique trouver dans sa salle de bain.
Je suis revenu m’installer dans le canapé pour faire face à Eiko. Ma mine était épouvantable… C’était pitoyable. Quel triste spectacle j'offrais à ma seule amie. J’ai pris une grande inspiration, car dans le fond sa question était tout à fait pertinante, c’est juste son énième façon de réagir avec le dédain de savoir par avance mon secret grâce à ses pouvoir qui ce soit n’est absolument pas passé. Il faut dire que j’étais plus chargée en vodka ce soir qu’un camionneur russe après avoir touché sa prime de noël.
Irina ▬ Hm.. une bonne chose… la bonne chose… question sans fin à mon sens. Il m’est impossible de sortir de ma subjectivation de la question. Mais comment savoir puisque tout mes choix ont conduit à faire tuer l’une de mes filles et... si je restais sur ce que je savais de moi, je suis la pire mère possible pour un enfant et je l’ai montré à quatre reprises… Mais admettons toutes les deux une chose. Je suis de loin le pire cauchemar possible sur cette terre pour quelqu’un qui voudrait s’en prendre à elle… Je ferai n’importe quoi pour elle, y compris m’effacer à nouveau de son bon souvenir...J’étais totalement incapable de réfléchir correctement à n’en pas douter. J’ai pris une très grande inspiration pour m’aider à me ressaisir et répondre enfin à sa question comme il se devait.
Irina ▬ hm.. Je ne pense pas que cela puisse impacter ma vie en générale, je suis bien trop professionnelle pour cela. De plus, pour l’instant il n’est question de rien d’autre que du fait que je sois sa mère biologique et rien d’autre ce qui ne change pas grand chose non plus. Je suis capable d’actionner des rouages où bon me semble en tant que Secret pour faciliter sa vie à n’en pas douter non plus. Sur un simple plan d’analyse factuel, c’est bon pour elle… mais émotionnellement parlant, seul l’avenir me le dira.Je commençais à vraiment avoir mal au crâne à cause de ce trop plein d’alcool et comme je ne me voulais pas finir par souiller son intérieur, je me suis redresser pour lui parler.
Irina ▬ Et si on mettait un terme au suspens, veux-tu bien me donner de quoi décuver que je puisse parler sans prendre des années pour le faire ?
“On a frôlé la catastrophe”
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Ven 11 Jan 2019 - 23:05
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Même ivre, la sorcière avait encore une sacrée poigne, Eiko était forcée de l’admettre. La brûlante envie d'aggraver la situation la fit frémir. Malgré l’effet boomerang, utiliser son sort de télépathie à cet instant précis était terriblement tentant. Mais elle n’en fit rien. Pas encore. La colère d’Irina était bien trop puissante pour qu’Eiko parvient à la contenir. Elle se contenta alors de garder son air stoïque et d’attendre que son mentor finisse de lui cracher son venin. Elle se trompait sur une chose cependant, sa disciple n'essayait pas de paraître “sage”, elle mettait seulement le doigt sur une vérité, l’une des plus immaculées. Cette question très cruelle n’était là que pour prévenir d’une terrible douleur que pourrait ressentir le Secret si sa fille ne l’acceptait pas.
Insupportable Irina, n’apprendras-tu jamais ? Eiko se voyait presque choqué par la pensée très axée sur l’amour qui naquit dans ses pensées. Reproduire les erreurs du passé, effacer de nouveau son souvenir de cette enfant était bien la pire chose à faire pour l’une comme pour l’autre. Combien même la gamine pouvait désirée tiré un trait sur sa mère biologique, accéder à sa demande serait un signe évident qu’Irina ne méritait pas d’être autre chose qu’un incubateur. Elle garda pour elle ses remarques cependant. Pour le moment. Quelle bêtise d’ainsi désirer ardemment protéger cette petite de cette façon, c’était bien pire que de tirer les ficelles dans l’ombre, comme le fait-elle elle-même pour son cadet adoré. Ah les sentiments, quelle invention parasitaire sécrétée par le coeur.
N’en déplaise à la chirurgienne, sa terrible confidante s’exécuta sans tarder afin de la soulager des effets dévastateurs de la boisson. Gracieusement, l'hôtesse sortie la fiole de sa poche pour la poser devant elle. Du même geste, elle saisit la coupelle, la sonda pour finalement la jeter dans la poubelle sans cérémonie. Pourquoi garder un tel objet, chargé par ce flot de ressentiments et de poison. Elle retourna à sa place et posa une nouvelle tasse devant son amie.
D’un mouvement fluide, Eiko glissa ses mains froides dans le dos d’Irina et l’attira contre elle, posant son menton sur son épaule. L’étreinte était raide, sans aucune forme de chaleur. Que la femme coincée dans l’étau de ses bras de fer tente ou non de lui échapper n’y changerait rien, chacun de ses muscles étaient comme inflexibles. L’instant dura un certain temps en silence avant qu’elle ne la libère aussi vite qu’elle ne l’avait enlacée. Comme pour sceller leur amitié, Eiko s'était laissé, pour la première fois entre ces mains, sans chercher à unir au moment, en surface tout du moins. N'importe qui interpréterait cela comme une marque de confiance, après l’excès de colère du Secret, il serait légitime qu'elle se venge. Mais elle ne le ferait jamais. Et cela Eiko le savait.
La sorcière poussa ensuite délicatement la tasse près de la potion, son habituel masque sur le visage.
Eiko ▬ C’est un traitement qui est entièrement réservé tu le sais bien. Tu aimes ça.Mensonges, bien entendu, cependant elle ne rajouta rien de plus laissant la jolie blonde vider sa tasse et sans doute la désinfecter. Eiko n’avait pas vu le thé changeait d’aspect, le simple geste de son amie pour le couvrir était suffisant pour qu’elle en comprenne le sens. Sans aucun signe de regret, elle se laissa glisser au fond du canapé, le visage face à la hauteur du plafond. Fujibayashi-sensei n’attendait aucune tendresse de sa part pourtant, elle ne cessait de mettre en évidence leur amitié. C’était épuisant d’essayer de comprendre les sentiments et les réactions qu’elle devait avoir pour convenir de la situation. Comme pour se concentrer sur la question, la sorcière clôt les paupières sans pour autant les ouvrir lorsque de sa compagne refit surface et pour reprendre son monologue tiré d’un opéra de Russie.
Insupportable Irina, n’apprendras-tu jamais ? Eiko se voyait presque choqué par la pensée très axée sur l’amour qui naquit dans ses pensées. Reproduire les erreurs du passé, effacer de nouveau son souvenir de cette enfant était bien la pire chose à faire pour l’une comme pour l’autre. Combien même la gamine pouvait désirée tiré un trait sur sa mère biologique, accéder à sa demande serait un signe évident qu’Irina ne méritait pas d’être autre chose qu’un incubateur. Elle garda pour elle ses remarques cependant. Pour le moment. Quelle bêtise d’ainsi désirer ardemment protéger cette petite de cette façon, c’était bien pire que de tirer les ficelles dans l’ombre, comme le fait-elle elle-même pour son cadet adoré. Ah les sentiments, quelle invention parasitaire sécrétée par le coeur.
N’en déplaise à la chirurgienne, sa terrible confidante s’exécuta sans tarder afin de la soulager des effets dévastateurs de la boisson. Gracieusement, l'hôtesse sortie la fiole de sa poche pour la poser devant elle. Du même geste, elle saisit la coupelle, la sonda pour finalement la jeter dans la poubelle sans cérémonie. Pourquoi garder un tel objet, chargé par ce flot de ressentiments et de poison. Elle retourna à sa place et posa une nouvelle tasse devant son amie.
D’un mouvement fluide, Eiko glissa ses mains froides dans le dos d’Irina et l’attira contre elle, posant son menton sur son épaule. L’étreinte était raide, sans aucune forme de chaleur. Que la femme coincée dans l’étau de ses bras de fer tente ou non de lui échapper n’y changerait rien, chacun de ses muscles étaient comme inflexibles. L’instant dura un certain temps en silence avant qu’elle ne la libère aussi vite qu’elle ne l’avait enlacée. Comme pour sceller leur amitié, Eiko s'était laissé, pour la première fois entre ces mains, sans chercher à unir au moment, en surface tout du moins. N'importe qui interpréterait cela comme une marque de confiance, après l’excès de colère du Secret, il serait légitime qu'elle se venge. Mais elle ne le ferait jamais. Et cela Eiko le savait.
La sorcière poussa ensuite délicatement la tasse près de la potion, son habituel masque sur le visage.
Eiko ▬ Bois-le cette fois, tu sais que je hais le gaspillage.Oui, c’était vrai, quelqu’il puisse être d’ailleurs. Et perdre son temps était une chose qui l’hiritait haut plus haut point. Elle n’avait pas l’intention d’attendre plus longtemps désormais.
Eiko ▬ Pose-toi une seule question, baka. Est-ce que cette gamine a besoin de toi? Ignore tout le reste, concentre-toi sur ce simple fait.
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Sam 12 Jan 2019 - 17:01
Je m’étais emportée vis à vis de mon amie, ma seule amie, mais elle ne m’en tint pas rigueur une fois encore. J’étais froide et calculatrice, mais elle me connaissait suffisamment pour me savoir passionnée lorsque cela était important.
Il y avait quelque chose d’insondable chez mon amie, quelque chose de sombre qui l’avait brisée autant que moi par le passé, j’en étais certaine, mais je ne lui ai jamais demandé, pas plus que je n’ai cherché à savoir. Ce devait être quelque chose d’important pour qu’elle me serre ainsi dans ses bras. On aurait dit une sorte de robot maladroit, conçu pour broyer des choses, mais dans cette étreinte de fer qu’elle estimait la connaissant comme sans compassion ou chaleur, j’y voyais au contraire l’amie aimante qu’elle ignorait être. Enfin, l’amie aimante qu’elle s’efforçait de ne pas être, mais qu’elle demeurait en fin de compte à sa manière.
Elle m’avait ramené du thé et sorti la fiole contre l’alcool qu’elle avait depuis tout ce temps dans sa poche. Comme je la connaissais bien. J’ai déboucher le flacon pour en verser quelques gouttes dans mon thé avant de boire la première gorgée avec entrain. C’était en quelques instants déjà beaucoup mieux et d’ici une minute ou deux, tout les effets de l’alcool seraient un lointain souvenir.
Tomoe avait-elle vraiment besoin de moi ? C’était vraiment une question compliquée à aborder en fait. Nous vivons tous avec l’illusion du besoin au travers de nos désirs, mais dans l’ignorance de nos véritables besoins également. Elle avait vécu avec un vieil homme lui ayant tout légué à sa mort, était d’une rare intelligence et vivait seule parfaitement bien. Elle se fait de l’argent comme hackeuse ce qui paie ses factures et besoins divers ainsi que ses études à l’université de Nakanoto, ce qui n’était pas donné à cause de l’aspect privée de cette université.
Irina ▬ Elle se débrouille toute seule depuis des années déjà et à son jeune âge subvient à ses besoins pour payer des études à l’université déjà. Si on prend stricto sensu le terme de besoin… je pense pouvoir dire qu’elle vit parfaitement sainement sans éprouver le besoin de m’avoir moi. Toutefois, il y avait vraiment comme une sorte de… manque d’amour d’une mère chez cette petite..Je réfléchissais à cette chose simple, élémentaire et pourtant terriblement difficile. Est-ce qu’elle avait vraiment besoin de moi en tant que mère après tout ? Je n’en étais plus convaincue au fond de moi malgré toute la tendresse dont elle avait pu faire preuve à mon égard.
Irina ▬ Ma logique me dit qu’elle n’a pas besoin de moi. Je suis néfaste pour tout ce que je touche. J’excelle dans l’art de maîtriser les gens, les piéger, les torturer… mais je ne suis pas une bonne mère. Sakura est morte à cause de mes choix… Tomoe ne m’a pas connu mais garde des souvenirs primitif de moi et de mon amour pour elle… Sans compter les jumeaux… la logique me pousse à me dire que je ne suis pas qualifiée pour être sa mère… et pourtant je sens qu’elle a besoin de moi...J’ai eu une pensée pour mes jumeaux, eux qui avaient grandi dans l’absence totale d’amour maternelle de ce que j’avais pu saisir des conflits animant John et ses enfants en l’observant. Il portait sur lui les séquelles d’une vie offerte à son travail, ayant laissé de côté sa famille pour une cause plus grande. Finalement c’était tellement ironique toute cette histoire. Cela m’a décroché le premier sourire de toute la soirée.
Je basculais la tête en arrière, appuyée contre le dossier de son canapé et je commençais à rire doucement. Ce genre de petit rire nerveux, légèrement angoissant.
Irina ▬ Ah aha ah… Quelle ironie… après quarante ans… je retrouve le père de mes premiers enfants dans la tête de Tomoe… lui aussi ayant fait tout les mauvais choix pour élever nos enfants… et dire que je les pensais morts...
“Surprise d’outre tombe”
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Dim 20 Jan 2019 - 22:43
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Inutile de préciser qu’Eiko ne dévoila aucunement le soupçon de jalousie qui mourut en elle aussi vite qu’il naquit. Donc non seulement elle avait retrouvé sa fille, mais il y avait aussi le premier père de ses enfants dans l’histoire. Décidément, autour de Fujibayashi-san, beaucoup ne restent pas morts longtemps. Comme cette maudite humaine Alyssa. D’un revers imaginaire de la main, la sorcière balaya sans attendre ces premières pensées néfastes. Elle se contenta d’arquer un sourcil face au rire d’Irina, bien qu’il était évident que c’était plus nerveux qu’alimenté par un quelconque bonheur.
Malgré le mépris qu’elle pouvait avoir pour les élans d’affection qu’avait son mentor, elle avait en revanche parfaitement confiance en son instinct. Si au fond d’elle, le Secret sentait le besoin de son enfant, c’était une vérité. Ce qui la laissa en revanche perplexe était l’homme qu’elle avait mentionné. Après les dires de la Russe et l’implication de son paternel, son histoire s’était bien mal terminée, comme beaucoup de choses dans sa vie finalement. Dans ses douloureuses épreuves, Irina semblait pourtant parvenir à tirer son épingle du jeu et se jouer du destin que le sort lui réservait. Ce n’était pas plus mal, elle serait peut-être moins… Irina. Quoique…
Quoiqu'il en soit, poser toutes ces questions étaient usant, mais c'était le prix de l'amitié, sans quoi elle aurait, dès l'instant où la sorcière à la chevelure d'or avait pénétré chez elle, lu ses émotions sans états d'âmes. Il était vrai pourtant que ce soir, Eiko n'était pas d'humeur à jouer avec les sentiments, elle n'oubliait pas que son pouvoir avait un retour assez déplaisant pour elle.
Malgré le mépris qu’elle pouvait avoir pour les élans d’affection qu’avait son mentor, elle avait en revanche parfaitement confiance en son instinct. Si au fond d’elle, le Secret sentait le besoin de son enfant, c’était une vérité. Ce qui la laissa en revanche perplexe était l’homme qu’elle avait mentionné. Après les dires de la Russe et l’implication de son paternel, son histoire s’était bien mal terminée, comme beaucoup de choses dans sa vie finalement. Dans ses douloureuses épreuves, Irina semblait pourtant parvenir à tirer son épingle du jeu et se jouer du destin que le sort lui réservait. Ce n’était pas plus mal, elle serait peut-être moins… Irina. Quoique…
Eiko ▬ Retrouver le père de tes premiers enfants dans sa tête? Sois plus explicite.La gamine et lui se connaissaient? Il était donc à Nakanoto? La sorcière explora les différentes probabilités pour qu’une chose pareille se produise. Le monde était certes petit mais le temps était un facteur supplémentaire qui en règle général ne jouer en faveur de personne malgré les vertues que l’on s’aimait à lui donner.
Eiko ▬ L’as-tu vraiment retrouver ou est-ce juste une possibilité?Par cette question, il était une nouvelle fois évident qu’elle mettait son maître en garde. L’espoir est un poison qui ronge l’âme de sa victime. Et puis avec franchise si toute cette histoire n’allait pas dans la bonne direction, c’était elle qui en subirait les conséquences. Un coeur brisé, plus meurtrie qu’il ne l’était déjà. Comment cette femme tourmentée parvenait à exceller sur le plan professionnel? Est-ce la clé du succès après tout? Le chaos, maître de la vie privée ? Eiko elle-même était dans une situation similaire, à défaut de parler de chaos elle mentionnerait plutôt le néant, son plus fidèle amant.
Quoiqu'il en soit, poser toutes ces questions étaient usant, mais c'était le prix de l'amitié, sans quoi elle aurait, dès l'instant où la sorcière à la chevelure d'or avait pénétré chez elle, lu ses émotions sans états d'âmes. Il était vrai pourtant que ce soir, Eiko n'était pas d'humeur à jouer avec les sentiments, elle n'oubliait pas que son pouvoir avait un retour assez déplaisant pour elle.
Eiko ▬ Si jamais tu dois passer par des voies, disons moins standards pour en savoir plus sur lui ou cette petite, tu n’as qu’un mot à dire. N’oublie juste pas que mes honoraires sont plus chers pour toi.
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Dim 20 Jan 2019 - 23:19
Je pris une nouvelle gorgée de son thé qui au demeurant délicieux était surtout revigorant grâce à la petite potion de dégrisement. Plus le temps passait, plus mon esprit redevenait clair et lucide et de fait, plus je commençais à comprendre ce que je faisais subir à mon amie. Je n’étais jamais venue à elle dans un tel état de toute l’histoire de notre amitié et encore moins à m'épancher autant sur mes sentiments. Elle s’était éloignée de moi après la naissance de Sakura et encore plus après Tomoe. J’avais vu ses regards, cette lassitude à observer mon bonheur béa si factice vu rétrospectivement. Il ne faut pas oublier que je suis devenue la plus jeune chirurgienne de russie à seulement dix-neuf an et que j’avais obtenue mon diplôme de psychologie en parallèle à mes années de médecine. Aussi, je voyais bien que le simple fait de voir le bonheur d’une mère était le problème véritable. Aujourd’hui tout autant, mes problèmes étaient venus de mes maternités. Bien que ne sachant vraiment quel drame elle avait pu connaître à ce niveau, c’était sans doute une partie du code permettant de percer à jour qui était véritablement Eiko. Aujourd’hui je venais parler de ma fille retrouvée ainsi que du père d’enfants dont je ne lui ai jamais parlé et dont elle ignore tout.
Je me suis installée bien droite dans mon assise, fit craquer ma nuque en l’inclinant légèrement sur le côté gauche. Elle était encore dubitative à l’écoute de ce que je venais de soulever comme mystère. Je connaissais bien les pouvoirs de mon amie, mais j’avais vraiment un doute quant à la possibilité qu’elle ait pu percevoir cela dans ma vie. J’ai pris une nouvelle gorgée de thé et me suis éclairci la voix.
Irina ▬ Ce n’est pas une possibilité Eiko-chan… C’est bien tristement un fait. Tomoe traînait avec un vieil homme parfois sur le campus de l’université, l’un de ses professeur. En m’intéressant à lui, j’ai redécouvert l’existence des changelins en ville vois-tu.Je ne savais même pas ce que Eiko pouvait bien savoir à ce sujet par ailleurs. La connaissant, elle avait très bien cerner le fait que bon nombre de personnes de la région pouvaient en être et n’avoir jamais fait remonter l’information à l’Enclave. Elle était aussi prompt à conserver les informations sensibles pour elle, tout comme je lui avais appris par le passé. L’information est pouvoir après tout.
Irina ▬ Lorsque j’ai discuté avec Tomoe hier, je lui ai dit de se méfier de cet homme. Je ne voulais pas lui parler trop directement des changelins. Mais la déformation professionnelle m’a rattrapé bien vite. Elle m’a fait un câlin et j’ai décidé de profiter de ce contact prolonger pour fouiller sa mémoire et ce qu’elle savait de cet homme.J’ai soupiré longuement fasse à ce que j’avais à dire à mon amie.
Irina ▬ Figure toi que c’est ma fille qui a fourni à cet homme une fausse identité pour lui permettre d’enseigner à l’université. En tant qu’ancien espion britannique changelin à la retraite… oui je sais… ça a l’air surréaliste mais c’est le cas… bref… ma fille a vu de vielles photos de lui jeune dans ses dossiers et je l’ai reconnu. Faut dire que ça fait presque quarante ans que je ne l’ai pas vu, donc maintenant qu’il a 67 ans, il avait beaucoup changé.Elle était vraiment touchante à sa manière. Elle me proposait son aide en tant qu’amie et c’était ce que j’aimais chez elle. De l’extérieur bien entendu on aurait pu penser à de l’extorsion avec cette augmentation de tarifs rien que pour ma personne. Mais je connaissais une partie du code pour décrypter Eiko. Ce qu’elle me disait au travers de cette majoration de ses honoraires, c’est qu’elle était prête à tout pour remplir sa mission, une forme de crédit spécial “carte blanche”.
Irina ▬ Je sors de l’Irish Pub qu’il a ouvert en ville il y a un mois de cela. Mais je compte bien aller me confronter à lui dès que possible. Il faut que je sache ce que sont devenus mes jumeaux…
A ce sujet Eiko-chan… je suis vraiment désolée d’être arrivé comme ça pour t’ennuyer avec mes histoires de mauvaises mère sachant que c’est vraiment pas une chose que tu apprécie...
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Dim 10 Fév 2019 - 19:51
Besoin d'une amie
Feat Irina Fujibayashi & Eiko Tsukishima
Bien que silencieuse, Eiko sauvegardait les informations sur l’homme dans un coin de son esprit. Quant bien même son mentor n’avait émis aucun souhait pour l’instant pour une enquête plus poussé sur le père de ses enfants, la détective notait cette affaire dans ses priorités. Il n’y avait là aucune sorte d'inquiétude ou autre sentiment qui la poussaient à une telle décision, non, elle aimait simplement avoir un savoir total à défaut du contrôle dans ce genre de situation. La gamine serait aussi à surveiller davantage, ses compétences pourraient lui être utile un jour ou l’autre. La sorcière veillerait seulement à taire ce détail à la mère de l'adolescente.
Elle décida cependant de ne pas user de ses pouvoirs sur la femme de l’est pour une période plus ou moins longue. D’une part, par simple respect, même si elle ne le montrait guère, elle en avait pour son mentor. D’autre part, par pur égoïsme, puisqu’elle ne désirait en aucun cas goûter aux émotions fortes qui ébranlaient Irina. Elle n’avait jamais été gênée par les élans de coeur de son unique amie, puisqu’elle s’en alimentait même parfois lorsqu’elle traversait des périodes particulièrements difficiles. Irina n’en aurait jamais conscience mais c’était bien en partie grâce à elle, malgré leur éloignement, qu’Eiko ne s’était pas complètement laisser sombrer et n’avait pas franchie la ligne. Alors qu’elle ne parvenait à ne plus rien ressentir si ce n’est le néant de sa vie, elle s’abreuvait de la moindre émotion du Secret mais aussi et surtout de son frère. S’en était presque devenu une habitude, à l’instar d’un toxicomane en manque de sa dose d’héroïne, elle s’était alimentée de l’essence même de ces deux âmes quelques années durant, en toute impunité, avec une immense discrétion, décuplant leurs sentiments, ce qui, pour Irina comme pour Shinji, avait aggravé les choses dans leur vie respective.
Eiko comprit alors que toute cette agitation était que trop récente pour le Secret, il était donc parfaitement normal qu’elle peine à y faire face que que cela ne serait que pour un temps. Elle était déjà consciente de son pathétique état puisqu’elle s’excusait auprès de son hôte.
La tête reposant sur le canapé, Eiko dessina une ligne invisible sur la joue de la sorcière blonde du bout de l’index avant qu’elle ne s’empara de son menton afin qu’elle puisse planter ses prunelles dans les siennes. Ses iris balayaient les traits de son amie, Eiko était particulièrement pensive ce soir concernant la russe. Décidément, cette maudite femme avait une plus grande influence sur elle qu’elle ne pourrait jamais admettre.
Avant qu’elle ne tombe à son tour dans les griffes de leur tendre et complexe amitié, un détail la coupa. Une information qu’avait Irina. Elle avait parlait des changelins. Bien, elle partagerait ce qu’elle savait avec elle plus tard mais le savoir du Secret sur ce sujet serait indispensable pour la détective. Comme bien d’autre chose d’ailleurs, Eiko veillerait seulement à ce qu’elle ne le découvre jamais, au risque de se retrouver prise dans un odieux chantage. Irina n’avait jamais reculé devant rien pour obtenir ce qu’elle voulait et quand bien même cela faisait plusieurs mois qu’elle n’avait pas exprimer son désir de reprendre sa disciple dans son service, cette dernière avait pleinement conscience de la patience de son mentor. Cette conversation reviendrait un jour sur le tapis.
Tout comme ses enquêtes sur les lycans, Eiko avait fini par reconnaître la présence de changelins à Nakanoto. N’etant plus liée à leur, ce que l’on peut appeler, gouvernement, la détective n’avait eu aucun scrupule à taire se ce qu’elle avait découvert et cette fois-ci afin de ne pas être trop impliquée, elle s’était assurée d’obtenir le stricte minimum. Son indépendance était souvent mal vue par ses parents et même certains membres de l’Enclave.
Elle décida cependant de ne pas user de ses pouvoirs sur la femme de l’est pour une période plus ou moins longue. D’une part, par simple respect, même si elle ne le montrait guère, elle en avait pour son mentor. D’autre part, par pur égoïsme, puisqu’elle ne désirait en aucun cas goûter aux émotions fortes qui ébranlaient Irina. Elle n’avait jamais été gênée par les élans de coeur de son unique amie, puisqu’elle s’en alimentait même parfois lorsqu’elle traversait des périodes particulièrements difficiles. Irina n’en aurait jamais conscience mais c’était bien en partie grâce à elle, malgré leur éloignement, qu’Eiko ne s’était pas complètement laisser sombrer et n’avait pas franchie la ligne. Alors qu’elle ne parvenait à ne plus rien ressentir si ce n’est le néant de sa vie, elle s’abreuvait de la moindre émotion du Secret mais aussi et surtout de son frère. S’en était presque devenu une habitude, à l’instar d’un toxicomane en manque de sa dose d’héroïne, elle s’était alimentée de l’essence même de ces deux âmes quelques années durant, en toute impunité, avec une immense discrétion, décuplant leurs sentiments, ce qui, pour Irina comme pour Shinji, avait aggravé les choses dans leur vie respective.
Eiko comprit alors que toute cette agitation était que trop récente pour le Secret, il était donc parfaitement normal qu’elle peine à y faire face que que cela ne serait que pour un temps. Elle était déjà consciente de son pathétique état puisqu’elle s’excusait auprès de son hôte.
La tête reposant sur le canapé, Eiko dessina une ligne invisible sur la joue de la sorcière blonde du bout de l’index avant qu’elle ne s’empara de son menton afin qu’elle puisse planter ses prunelles dans les siennes. Ses iris balayaient les traits de son amie, Eiko était particulièrement pensive ce soir concernant la russe. Décidément, cette maudite femme avait une plus grande influence sur elle qu’elle ne pourrait jamais admettre.
Eiko ▬ Je t’aurais bien proposé de retourner dans ce pub pour l'obtenir les réponses que tu cherches mais je doute que tu tiens un second round ce soir. Tu dois vraiment être toute retournée pour t’être désolée de m’ennuyer avec tes histoires. Tu n’as pas cette délicatesse d’habitude, ce n’est peut-être pas si mal que tu retrouves un peu des tiens.
Avant qu’elle ne tombe à son tour dans les griffes de leur tendre et complexe amitié, un détail la coupa. Une information qu’avait Irina. Elle avait parlait des changelins. Bien, elle partagerait ce qu’elle savait avec elle plus tard mais le savoir du Secret sur ce sujet serait indispensable pour la détective. Comme bien d’autre chose d’ailleurs, Eiko veillerait seulement à ce qu’elle ne le découvre jamais, au risque de se retrouver prise dans un odieux chantage. Irina n’avait jamais reculé devant rien pour obtenir ce qu’elle voulait et quand bien même cela faisait plusieurs mois qu’elle n’avait pas exprimer son désir de reprendre sa disciple dans son service, cette dernière avait pleinement conscience de la patience de son mentor. Cette conversation reviendrait un jour sur le tapis.
Eiko ▬ Tu le savais? Je veux dire, avant tout ça, tu savais qu’il était un changelin? Et ta fille alors? Tient-elle plus de toi ou de son père? Je ne suis obligée de rien mais toi, toi tu devras faire un rapport sur … cette situation à l’enclave, qu’est-ce que tu vas faire?
Tout comme ses enquêtes sur les lycans, Eiko avait fini par reconnaître la présence de changelins à Nakanoto. N’etant plus liée à leur, ce que l’on peut appeler, gouvernement, la détective n’avait eu aucun scrupule à taire se ce qu’elle avait découvert et cette fois-ci afin de ne pas être trop impliquée, elle s’était assurée d’obtenir le stricte minimum. Son indépendance était souvent mal vue par ses parents et même certains membres de l’Enclave.
Eiko ▬ Ce ne sont pas mes affaires mais, sois vigilante, sur tous les plans.
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