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Jeu 2 Mai 2019 - 5:15
« Vous n'êtes pas sérieux. »
« J'ai bien peur que si. »
L'actrice laissa retomber le journal sur la table, agacée. Elle croyait que ce serait une journée comme une autre où elle devrait juste supporter son agent, qui était encore plus imbuvable depuis le fiasco au théâtre, mais deux semaines s'étaient déjà écoulées, bon sang ... Au lieu de cela, elle devait composer avec une série de critiques sévères. C'était écrit noir sur blanc dans la section des arts du Nakanoto Daily. Non mais franchement ... qui diable approuvait ce genre de torchons ?
« Ils n'ont pas tout à fait tort, vous savez ... Vous ne vivez plus en France, Maria ... »
Qu'est-ce qu'il insinuait au juste ?! Elle avait toujours été très élégante ! Personne n'avait à lui dire comment elle devait s'habiller. Maria respectait les codes sociaux de ce pays et ne portait même pas de mini-jupe ou d'autres tenues scandaleuses de la sorte. D'accord, c'était en partie parce qu'elle ne pouvait pas exposer très longtemps sa peau aux rayons du soleil, mais ce n'était qu'un détail ! Même les talons de ses chaussures ne dépassaient jamais les cinq centimètres, malgré le fait qu'elle soit petite, et souvent même ils étaient à plat puisque c'était tout de même plus confortable ...
Comme si Owen n'avait pas déjà suffisamment poussé le bouchon, il lui tendit un bout de papier. Il lui avait déjà fait une liste, comme si elle était encore une gamine ... Eh bien pour la peine, Maria commencerait par la dernière adresse, juste pour l'enquiquiner. Tous ses efforts pour lui trouver le styliste le mieux recommandé en ville auraient alors été vains ! Elle voulait bien apprendre à porter correctement le kimono et tous les autres vêtements japonais en dehors du théâtre, au moins de temps en temps, cela n'était pas la première fois qu'elle y réfléchissait et déplorait ses échecs, mais pas à supporter des commentaires déplacés. Et elle voulait qu'il y ait de la couleur ! Au moins, il n'avait pas insisté pour l'accompagner, sinon, cette fois, elle se serait vraiment mise en colère.
Eh bien ... Elle ne savait pas trop comment son agent avait entendu parler de cette adresse, alors qu'elle même ne l'avait jamais vue. Cela devait faire partie des secrets du métier. Peut-être était-ce un nouveau commerce ? Ça expliquerait au moins pourquoi il se trouvait en queue de la liste, si le propriétaire n'était pas encore bien connu en ville. Enfin, il devait l'être quand même un peu, apparemment, sinon elle ne serait pas ici ! C'est confiante qu'elle ouvrit la porte. L'odeur des tissus frais était agréable. Maria fut un peu plus hésitante en reconnaissant immédiatement que le vendeur était un vampire. Mais en y réfléchissant un peu ... cela ne l'aurait pas étonnée que chaque nom sur cette maudite liste soit un vampire.
Maria adressa donc simplement un sourire très doux à l'homme qu'elle supposait être le propriétaire et elle s'inclina, gardant ensuite les mains croisées près de sa taille. Les nouvelles rencontres étaient toujours intéressantes. Bien sûr, cela dépendait souvent de si on la reconnaissait ou non. Au moins, il devrait reconnaître l'étincelle d'admiration qu'il y avait au fond de son regard, même si dans son coeur, c'était plutôt la détermination de faire en sorte que cet entretien se passe bien qui avait sans doute le dessus. Toujours les mêmes appréhensions.
« Bonjour, j'espère que je ne vous dérange pas, j'ai vu de la lumière et j'avais envie de voir de plus près vos créations ... »
La vitrine ne leur rendait tout simplement pas justice. De toute façon, ce type de vêtements n'était pas vraiment fait pour rester éternellement sur de simples mannequins froids et tristes, c'était ce que pensait Maria, en tout cas ... Bon sang. Ça lui faisait mal de l'avouer, mais Owen avait probablement raison : elle n'y connaissait rien du tout.
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Jeu 16 Mai 2019 - 15:13
Akitsuna avait fini par enfin ouvrir sa boutique dans les règles de l’art et commençait même à avoir quelques nouveaux clients, souvent des gens de passage dans la rue qui s’arrêtait pour faire un tour en boutique et repartait parfois avec une pièce prêt à porter. Heureusement qu’il y en avait, le japonais pensait aussi aux bourses moins riches de la classe moyenne. Bon, n’exagérons rien il ne faisait pas dans la charité et il n’y aurait pas de bas de gamme pour les plus modestes quoiqu’en y réfléchissant, les étudiants d’aujourd’hui serait de potentiels acheteurs de demain. Peut-être pourrait-il envisager de travailler quelques chutes de tissus pour des vêtements aux formes moins complexes mais ayant de jolis motifs. A voir suivant son carnet de commandes qui n’était pas remplit pour le moment.
Comme toujours Akitsuna était très élégant, fait d’autant plus important qu’il devait représenter sa boutique. Alors cette fois il était vêtu d’un kimono court bleu nuit aux motifs floraux en guise de veste par-dessus une chemise noir et un jean brut bleu foncé qui avait dû coûter cher. Ses longs cheveux d’ébène étaient relevés en queue-de-cheval et son air était toujours aussi sérieux que d’habitude. Dans le magasin, l’ambiance était tamisée pour convenir aux yeux sensibles des vampires et les rayons avaient à présent des vêtements, tout comme les deux mannequins. Akitsuna n’avait évidemment pas fait tout cela en quelques jours, il y avait des vêtements datant de plusieurs années – pas trop non plus – qui n’avaient pas été vendus et certains qu’il avait confectionné en sachant qu’il comptait faire ses valises loin de sa famille.
A Nakanoto il n’avait pas encore de carnet d’adresses et était loin de la réputation des Fuusaki d’antan. Ici il n’était pas connu et puis il y avait peut être des vampires d’autres Familles. Il était un peu curieux d’en rencontrer, ne sachant pas comment était l’ambiance dans les autres. Ceci dit, pour les C ça n’avait sûrement pas beaucoup d’importances puisqu’ils ne dirigeaient pas. Akitsuna se souvient d’avoir aperçu un homme quelques jours auparavant qui avait regardé sa vitrine et la noter sur un papier. Mmh, il espérait qu’il n’y avait pas un genre de racket pour les nouveaux commerçants ici…
Une jeune femme – vampire visiblement – le sortie de ses pensées. Il l’aperçut regarder la vitrine avec appréciation elle aussi, et finalement entrer à l’intérieur.
« Bonjour, j'espère que je ne vous dérange pas, j'ai vu de la lumière et j'avais envie de voir de plus près vos créations ... »
Comme elle était polie – et level B tient… - Akitsuna s’inclina poliment :
- Bonjour. Non, vous ne me dérangez pas, le magasin est fait pour ça.
Si les clients ne pouvaient pas regarder les produits, ça n’aurait pas grand sens !
- Un vêtement en particulier vous tente ?
Il s’avança vers la jeune femme afin d’évaluer approximativement ses mesures. Assez bien faite mais menue, il songea qu’un vêtement trop ample la noierait à l’intérieur. Du ample certes mais il faudrait doser, ceinturée à la taille et que ce ne soit pas trop long. De plus elle avait les cheveux aussi blancs que lui les avaient noir et elle était aussi pâle que lui.
- Ici vous avez des kimonos traditionnels longs, courts. Ensuite vous avez ce qui s’en inspire dans cette partie.
Il désigna d’un geste gracieux quelques hauts, blazers, et robes. Akitsuna ne faisait pas de pantalon – il avait déjà beaucoup à faire ! – mais pouvait toujours réaliser une broderie décorative sur commande si on lui demandait.
- Tous les vêtements sont faits mains. Je dispose de quelques chaussures mais ce n’est pas la spécialité du magasin.
Pour ce qui était des chaussures, il y avait peu de choix, mais il avait investi dans de la qualité auprès de fournisseurs locaux, essayant d’avoir des pairs pouvant se marier avec ses vêtements.
- Ensuite je réalise des commandes personnalisées sur demande. Cela peut aller d’un ajout de broderie sur un vêtement que vous m’apportez à un vêtement de A à Z.
Le délai d’attente pouvait donc aller de quelques heures à quelques jours. Le vampire pensa avoir tout dit pour le moment.
- Je vous laisse regarder, n’hésitez pas à me dire si vous avez besoin de quoique ce soit.
Le vampire n’était pas du genre à rester coller à ses clients, il ne voulait pas les mettre mal à l’aise et son manque de sociabilité faisait qu’il avait du mal à détendre l’ambiance avec des conversations.
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Mer 19 Juin 2019 - 6:47
Waouh. Elle ne s'attendait pas à ce que le vendeur parle autant alors qu'elle lui avait juste posé une question très simple sur le fait que le magasin soit encore ouvert un moment ou non. Mais puisqu'il s'agissait d'une boutique tenue par un vampire, ça ne devait pas être si étonnant qu'il allonge les heures en dehors de l'horaire typique pour la région ... Avait-elle l'air si paumée que ça ? Maria restait une fille qui aimait faire les boutiques pourtant. Bon, en un sens, ce n'était pas une mauvaise chose ; on voyait qu'il savait gérer les petits nouveaux et comment mettre en valeur ses produits !
« Combien de temps est-ce que cela peut vous prendre pour faire une commande sur mesure ? »
Elle prit rapidement en note l'information sur son calepin et le remercia lorsqu'il lui laissa un peu de temps seule pour examiner les vêtements prêts à porter. Espérons qu'il n'ait pas vu sa liste ! Surtout s'il reconnaissait des noms de quelques compétiteurs ... Les kimonos étaient très jolis, mais elle n'était pas sûre de la couleur qui lui irait le mieux au teint. Elle devrait en essayer un ou deux, sans doute. Au moins pour faire bonne figure. Il devait bien y avoir des cabines d'essayage, si ? Hm ... Il lui faudrait sans doute se racheter aussi de la lingerie plus adéquate à ces vêtements légers ... La saison chaude approchait. Peut-être que son agent n'avait pas tort, finalement. Si elle s'imprégnait un peu plus des moeurs de la région, peut-être pourrait-elle enfin rencontrer quelqu'un qui saurait faire disparaître tous ses doutes ? Les plaisirs de la chair ne satisfont qu'un temps ... Laissant ainsi libre cours au fil de ses pensées, un petit soupir s'échappant de ses lèvres, elle finit toutefois par revenir près de cet homme typiquement japonais.
« Est-ce que ... Le magasin est toujours aussi vide ? »
Question fâcheuse que voilà. Cela pouvait avoir l'air d'une pique méchante ou même d'un commentaire moqueur, alors elle s'était efforcée de garder un ton très doux, presque timide. Libre à lui de croire ce qu'il voulait ! Elle était juste curieuse. Il avait l'air de travailler tout seul, déjà. Et puis ... Elle pouvait peut-être l'aider ? Si les gens savaient qu'une actrice faisait partie des clientes, ça allait certainement booster les ventes. Elle était prête à faire ce « sacrifice » même si cela compliquerait peut-être un peu ses déplacements jusqu'à la boutique. Elle aimerait pouvoir être utile sans avoir à jouer dans l'ombre, et tirer les ficelles d'une autre façon, pour une fois ...
Mais d'ailleurs, cette personne n'avait pas l'air de l'avoir reconnue ? Ou alors peut-être était-il trop poli pour lui demander de confirmer son identité ? Maria appréciait qu'on ne lui saute pas presque à la gorge, en tout cas, pour la forcer à acheter quelque chose. Il gagnait des points ce petit, mine de rien !
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Jeu 25 Juil 2019 - 12:21
Akitsuna regarda en biais le calepin de la jeune femme. Est-ce que c’était une liste de boutiques à faire ? Etrange. Toutefois il ne se permit pas de commenter, au moins pour le moment elle était ici et non ailleurs. Il fallait la conquérir avec son talent pour éviter qu’elle aille chez un concurrent. Mais le secret d’Akitsuna était de ne pas coller le client, lui-même n’aimait pas ça alors ce n’était pas pour l’infliger aux autres. Il répondit :
- Cela dépend de la complexité du modèle. Un kimono met quelques heures à être réalisé, surtout ceux plus modernisés, mais les broderies peuvent mettre plus de temps. Toutefois certains tissues possèdent déjà des motifs.
L’information fut notée dans le calepin et la jeune vampire partie faire le tour du magasin. Akitsuna repartit à la caisse, sortant d’un tiroir ses instruments de mesure. Le japonais n’avait aucunement l’idée d’avoir affaire à une actrice et pour cause : il n’était absolument pas cinéphile, regardant à peine la télé. Le cinéma ne l’intéressait pas et reconnaître des acteurs pour hurler béatement afin d’avoir un autographe encore moins. En fait il était même du genre à penser que c’était idiot d’utiliser le même acteur encore et encore et qu’il faudrait renouveler un peu tout ça. De plus les scénarii des blockbusters se ressemblaient tous : méchants caricaturaux voulant dominer le monde, héros qui se fait taper dessus, héros qui se relève, héros qui se trouve une copine, héros qui sauve le monde quitte à fracasser quelques bâtiments et en règle général, happy-end pour les personnages principaux. Le manque d’Asiatiques et d’homosexuels en rôles premiers dans le cinéma américain à grand succès faisait que, clairement, Akitsuna ne s’y retrouvait pas. Mais il ne se retrouvait pas non plus dans le cinéma de son propre pays. Surtout dans les combats où les personnages semblaient voler en tous sens, katana à la main et longues manches au vent où les scènes de suicides n’étaient pas rares. Son esprit de styliste tiquait sur les choix vestimentaires des combattants qui ne choisissaient guère quelque chose de pratique. Non vraiment, Akitsuna préférait lire. Mais avec la commande de Tibalt il allait plutôt passer son temps à coudre histoire d’en finir vite.
Rien que d’y penser son humeur s’assombrit légèrement. Il n’aimait pas cet individu aux origines mystérieuses qui avait osé prendre ses aises sur son territoire – délimité par le magasin – et sortant des chèques autant comme autant. Il avait beau aligner les zéros, le vampire était… un vampire et ses relations sociales faisait qu’il ne savait pas vraiment comment recruter. Qui recruter. Quelle race recruter. Il lui fallait un vendeur de jour et un autre couturier. La question de la jeune femme le sortie de cette réflexion intense sur l’embauche future.
- Il n’y a pas beaucoup d’activité.
Mais Akitsuna voyait là plusieurs facteurs :
- Dû à notre condition, je ne suis ouvert que le soir au coucher du soleil et avec les accidents causés par des Lycans pris de folie, les Humains craignent de sortir le soir venu. Je pense que le prix n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Il réfléchit et déclara :
- Toutefois je pense élargir ma gamme de produits prêt à porter en recrutant plusieurs couturiers et recruter un ou une vendeuse pour ouvrir le jour. Mais les relations sociales avec les humains ne sont pas mon fort.
Du moins avec toutes les races en fait. Avec son air impassible et son manque de conversation, l’on ne pouvait pas dire qu’Akitsuna soit l’être le plus chaleureux du monde.
- Avez-vous déjà repéré un ou des modèles qui vous inspirerait pour une commande sur-mesure ? Est-ce pour un évènement en particulier ?
Ainsi, si elle n’était pas inspirée, Akitsuna pourrait tenter de la conseiller.
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Lun 12 Aoû 2019 - 10:30
Maria battît des cils, à la fois surprise et un peu impressionnée, il fallait bien l'admettre. Il faisait tout cela tout seul ? Dans toutes les boutiques à succès qu'elle avait fréquenté jusqu'à maintenant, il y avait toujours au moins deux ou trois employés pour répondre à tous les besoins des clients ou encore à leurs questions. Mais en un sens, une approche différente n'était pas entièrement désagréable non plus, et il était normal qu'un nouveau commerce prenne un peu plus de temps à décoller. Surtout si son propriétaire avouait lui-même avoir de la difficulté à traiter avec les humains. Accepterait-il que l'une de ses clientes les fréquente ? Le devinerait-il seulement lui-même ? Maria préféra donc se concentrer sur les questions qui lui avaient été adressées. Elle était supposé être ici pour un but bien précis, pas pour taper la conversation !
« J'avais l'intention d'acheter un kimono en effet. On m'a recommandé de me soumettre à la mode locale et je dois dire que j'aime beaucoup ce que je vois ici, même si vous étiez la dernière adresse sur la liste qu'on m'a confié. »
Bien sûr, il n'avait pas à savoir qu'elle n'avait pas encore visité les autres. Cela ne ferait que le motiver davantage à la convaincre. Maria avait repéré une pièce franchement somptueuse : un tissu noir avec des motifs de fleurs rouges et dorés. C'était à la fois sobre et élégant. Mais peut-être le contraste soulignerait-il trop son teint pâle et ses cheveux blancs ? Telle un fantôme rodant dans les rues ... C'était toujours un peu compliqué pour elle de s'habiller. Peut-être était-ce pour cela qu'elle préférait le confort et la familiarité de ses tenues européennes. L'apparence n'était pas tout mais ... Cela avait son importance, pour une actrice en devenir.
« Je vais être franche avec vous. Mon nom est Maria Blanchet. Je travaille au théâtre. Nous avons déjà des costumiers, mais il me faut aussi quelques tenues qui conviennent à mon rang et au climat japonais ou encore pour de grandes soirées où je pourrais être invitée. J'aurais donc probablement à faire appel à vos services régulièrement, monsieur Fuusaki ... »
Cela serait bon pour son portfolio personnel, même si Maria ne doutait pas qu'un vampire, même de rang C, pouvait vivre suffisamment longtemps pour avoir déjà côtoyé d'autres membres du gratin de la société si c'était sa passion. Tout de même, si c'était le cas, pourquoi sa boutique venait-elle à peine d'ouvrir, ou d'ouvrir à nouveau, selon le point de vue ?
« Croyez-vous pouvoir être en mesure de relever ce défi ? »
Voila sans doute la meilleure qualité : la confiance en soi. Il ne pouvait pas la convaincre de choisir sa boutique si lui-même n'était pas confiant de pouvoir délivrer une marchandise de qualité. Elle commencerait par voir quels genres de conseils il lui donnerait par rapport à son tout premier achat. Et surtout, s'il était capable d'être honnête tout en gardant un certain tact. Serait-il à la hauteur de ses attentes tout comme la qualité de sa soie ? Même s'il devrait parfois supporter son comportement et ses caprices ? Était-il capable de composer avec ça, sans même la connaître vraiment encore ?
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Mer 21 Aoû 2019 - 19:00
« J'avais l'intention d'acheter un kimono en effet. On m'a recommandé de me soumettre à la mode locale et je dois dire que j'aime beaucoup ce que je vois ici, même si vous étiez la dernière adresse sur la liste qu'on m'a confié. »
Et bien, Akitsuna avait vu juste, il n’était bien en bas de la liste. Pourquoi l’avoir mis au fond tel un manant ? Si le vampire avait quelque fois des problèmes avec sa propre personne, se trouvant pathétique d’avoir échoué à sauver Rubbens, faire des vêtements restaient tout à fait dans ses compétences et ce n’était pas une capacité qu’il remettrait en cause. Cela était surement dû au manque de notoriété pour le moment, aussi ne pouvait-il pas lui en vouloir. Ou au contraire à un fantôme de « notoriété » passé. Son peuple n’étant pas forcément pour ceux ne faisant pas leur devoir de fécondation, il était tout à fait possible que celui ou celle en charge du carnet d’adresse de la demoiselle ne saute pas de joie à l’idée qu’elle rencontre un homme préférant uniquement les hommes. M’enfin, tout cela n’était que suppositions et éloignait Akitsuna du sujet qui les intéressait à savoir : la mode. Il haussa toutefois un sourcil septique car pour une ville japonaise, plusieurs nationalités s’y croisaient sans mal aussi bien jeunes que vieux, définir une tendance dominante serait ardu.
Elle dit s’appeler Maria Blanchet. Comme son nom était totalement inconnu d’Akitsuna, il ne réagit pas, notant simplement la consonance française. Ahlala, que ferait des level A et B sans C pour leur commander des accessoires, hein ? Si il se sentait de relever le défis ? Le styliste releva le menton fièrement, piqué dans son ego :
- Bien sûr, je serais à la hauteur.
Il ajouta :
- Dites-moi simplement ce qu’il vous faut.
Akitsuna analysa plus précisément la demoiselle.
- Vous avez un physique atypique, nous pouvons jouer avec cela en vous faisant porter des couleurs sombres qui feront un beau contraste et du rouge ou du bleu. Le rouge peut apporter un coté femme assurée ou le bleu un coté plus sage. Je vous verrais bien avec un chignon et des pics à cheveux.
Le styliste se sentait inspiré, des idées germaient en lui :
- Vous n’êtes pas obligé de porter un kimono traditionnel, peu de gens le font à part pour certaines occasions. De nos jours le kimono se porte dans des matières plus fluide, plus décalé, plus courts pour accompagner certains vêtement ou nous pouvons user des motifs sur des coupes de vêtements n’étant pas un kimono. Par exemple je pourrais vous faire un kimono court jusqu’à la hanche avec des manches légèrement plus courte pour que ce soit plus pratique, avec un haut sobre noir court lui aussi arrivant au-dessus du nombril et un pantalon taille haute pour que la peau soit cachée ce qui vous donnerait une allure mondaine et actuelle.
Mais il ne s’arrêta pas là, en pleine réflexion, pris son carnet et se mit à faire des croquis correspondant aux idées évoquées au fur et à mesure pour que ce soit plus parlant. Au fur et à mesure la page se remplissait de silhouette portant de possibles créations.
- Pour une apparence plus jeune et festive nous pouvons oser le rouge-orangé adoucie par des motifs fleuries en une robe courte fluide cintrée à la taille. Comme vous êtes plutôt menue, des robes trop longues ou des vêtements trop amples vous ferait disparaître en dessous.
Akitsuna montra ses dessins à Maria pour savoir si les concepts lui plaisaient.
- Qu’en pensez-vous ?
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Jeu 19 Sep 2019 - 17:57
Est-ce que tous les stylistes étaient comme ça ? Non, on raye et on recommence. Est-ce que tous les passionnés étaient comme ça ? Maria ne s'attendait pas à ce que Fuusaki-san lui propose tout de suite plusieurs idées de créations. Ce qu'il avait en boutique était déjà magnifique. Il faudrait peut-être qu'elle en prenne de la graine. Non pas qu'elle n'était pas passionnée par son art mais ... Au théâtre, elle avait tendance à faire plus confiance aux conseils de son agent qu'en son propre talent pour saisir les opportunités qui passent. Ses rôles étaient variés et elle se donnait à fond pour se mettre dans la peau du personnage, mais jusqu'à maintenant, aucun ne lui parlait vraiment au plus profond de son être, sauf peut-être quand elle avait eu son premier rôle, mais vu que la soirée s'était mal terminée ... Le souvenir lui laissait un goût un peu amer sur le bout de la langue. Il faut dire qu'on ne l'avait pas laissé remonter sur scène encore. Si même les humains la voyaient comme une chose fragile et délicate, incapable de surmonter le choc, où diable allait le monde ? Il fallait qu'elle s'impose un peu plus. Si cela commençait par choisir un styliste, eh bien, Maria était au bon endroit.
Ce qu'il lui fallait … Owen n'avait pas vraiment précisé ce qu'il attendait de ce rendez-vous, à part qu'elle puisse trouver quelqu'un pour lui donner des conseils sur la mode locale. À d'autres ! Il essayait de la remettre au pas. Sur ordre de son cher papa ? Ça, ça restait à voir. Il faudrait tirer cette histoire au clair pour voir où reposait la loyauté de cet homme qui avait un peu trop de pouvoir sur sa carrière pour que la Française ait l'esprit tranquille, à l'idée qu'il n'avait peut-être pas vraiment ses meilleurs intérêts à coeur. Enfin, ce n'était pas le bon moment pour réfléchir à tout ça, surtout qu'elle ne savait pas encore à quelle sauce elle allait le cuisiner sans qu'il ne devienne encore plus pénible que ce n'était le cas. Et surtout sans qu'on tente de l'interner derrière juste pour s'être rebellée contre sa destinée.
Le fait qu'elle soit un peu perdue et en pleine réflexion devait se lire sur son visage, car le Level C reprit la parole pour lui proposer quelques idées plus précises. Une moue dubitative s'étira sur les lèvres de l'actrice pendant quelques secondes, un style plus professionnel hein ? Cela ne collait tellement pas à sa vraie personnalité, alors elle ne s'était jamais coiffée de la sorte, mais si elle voulait rentrer un minimum dans le moule pour satisfaire les critiques, peut-être pouvait-elle au moins essayer … Ce ne serait jamais qu'une nouvelle peau à porter, une extension de son boulot. Tout le monde devait faire la part des choses pour faire preuve d'un peu plus de sérieux dans certaines situations pour ensuite mieux profiter d'un grain de folie. Et si ça ne lui convenait pas, rien en l'empêchait de revenir sur sa décision !
« Je dois avouer que ... Je n'en ai jamais porté alors ... »
Ses joues prirent une jolie teinte rouge. Elle replongea le nez sur le cahier, tournant les pages, le temps que son embarras passe, son visage légèrement dissimulé sous ses longs cheveux comme derrière un rideau de fils blancs. Cela faisait quoi, cinq ans au moins qu'elle vivait ici, pourtant, certains coutumes lui échappaient encore. Elle avait simplement placé plus d'importances sur d'autres choses puisqu'elle n'avait pas eu l'habitude de vivre seule ... Elle se mordit doucement les lèvres, troublée. Toutefois, ce ne fut qu'un petit instant passager et Maria releva bien vite la tête pour approuver le bon goût dont le styliste faisait preuve. D'autres auraient pris bien plus de pincettes pour éviter tout risque de la froisser, donc ils n'auraient certainement pas relevé les difficultés que pouvaient poser son physique, surtout lorsqu'on considère que cela faisait partie de son outil de travail et qu'elle était une artiste, mais pas lui, il se contentait d'énoncer des faits. Elle aimait porter des vêtements colorés, mais si cela devait être dans des tons neutres, alors, un motif pouvait compenser. Ils pouvaient commencer par cela alors et elle verrait bien si elle trouvait d'autres idées à lui proposer. En guise d'accessoires par contre, s'il avait des petits chapeaux, elle voulait bien en ajouter un à sa première commande ! L'accord était conclu.
« Vous étiez peut-être le dernier sur ma liste, et pour être franche je ne suis pas sûre qu'on m'aurait recommandé de passer ici même si je ne comprends pas bien pourquoi, mais moi je ne regrette pas d'être venue. Je n'ai jamais vu du tissu d'une telle qualité ! De toute façon, il n'y a rien de meilleur que défier les attentes des autres, je peux bien prendre mes propres décisions. Vous n'êtes pas d'accord ? »
Elle lui offrit un sourire charmant pour marquer sa sincérité. Ce n'était pas parce qu'elle était une Level B, et lui un Level C, qu'ils ne pouvaient pas converser de la manière la plus normale du monde. Nul besoin de courbettes et de flatteries ! De toute façon, elle était déjà conquise. S'ils devaient travailler ensemble sur le long terme, ce serait mieux s'ils pouvaient s'entendre un minimum et ça allait au-delà des formules de politesse. Elle espérait qu'il pourrait trouver des employés pour continuer son travail et faire sa place dans le milieu contre les autres concurrents.
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Lun 21 Oct 2019 - 16:34
Akitsuna se permit de souffler un peu, il avait pas mal parlé d’un coup et laissait le temps à la demoiselle de répondre à tout ceci. Voir même d’enregistrer toute les informations nécessaires à une futur demande. Elle n’avait donc pas testé les vêtements professionnels ? Cela pourrait être un bon début, du moins le japonais se dit qu’il devait bien y avoir des occasions où l’on demandait du sérieux, comme pour signer des papiers. Mais sérieux ne voulait pas dire sévère – à moins que ce soit ce que le client recherche – et il était possible d’ajouter de petites touches personnelles bien évidemment.
- Malheureusement je n’ai pas de petit chapeau, mais il y a surement dans la rue des boutiques où en trouver.
Il n’était guère chapelier et ne préférait pas s’avancer dans un domaine dont il n’était pas expert. Et puis il ne portait pas de petit chapeau lui-même. Akitsuna était tout à fait d’accord sur le fait de défier les attentes des autres :
- Bien évidemment. J’ai moi-même défié, et déçu les attentes de ma famille fut une époque, ce qui est surement la raison de ma place dans cette liste. Si votre conseiller - ou du moins celui qui a fait la liste- à eut vent de cette affaire, il vous la racontera sans doute mais je préfère vous donner ma version.
Ce n’était pas une chose dont il aimait se vanter, néanmoins le japonais préférait largement conter ce fâcheux épisode lui-même plutôt que cela vienne de la bouche diffamatoire d’un autre qui allait allègrement l’insulter. Du moins était-ce ce que le vampire supposait, et il se trompait peut être sur toute la ligne à propos de son classement ! Akitsuna remis une mèche de ses cheveux sombres derrières son oreille et déclara :
- Les Fuusaki étaient connus au Japon, du moins parmi notre clan, pour avoir été couturier des parents de l’ancienne chef de clan Blackloy Ryan puis de celle-ci avant qu’elle ne perde la tête. Toutefois il y a environ 400 ans, j’eus l’idée saugrenue de m’enticher du fils unique de la famille de level B pour lequel je travaillais. Je vous passe les détails mais nous fûmes surpris dans une fâcheuse position et les level B me mirent tout sur le dos. Par vengeance il y eut des décommandes massives, notre réputation – et surtout la mienne – fut terni et nous sombrâmes de nouveau dans l’oubli.
Pas d’émotion, juste des faits. Les énoncer froidement ne lui faisait plus rien.
- Mais notre longévité fait que, bien évidemment, il y a des contemporains en vie de notre époque et cela peut encore dissuader les connaisseurs de cette histoire, surtout pour les familles ayant un fils. Ils pourraient craindre que je ne le détourne du droit chemin et avorte tous espoirs pour eux d’avoir descendance.
S’en était presque risible. Il haussa les épaules :
- Mais sachez bien que je ne vous raconte pas cela pour vous émouvoir, seulement je souhaite prendre de court les rumeurs éventuelles, surtout si l’on vous met en garde contre moi. Des concurrents jaloux pourraient faire resurgir cette histoire.
Il reprit son carnet de commande et pris à la place son mètre.
- Permettez-moi de prendre vos mesures afin que nous puissions finaliser tout cela.
Akitsuna s’approcha et commença de mesurer si possible la demoiselle.
- Je ne peux que vous encourager à voler de vos propres ailes. Au final satisfaire les autres ne nous conduit pas forcément au bonheur.
Mais le faire ne le garantissait pas non plus. Même si Akitsuna aimait son métier, les beaux drapés, donner des conseils de mode, réaliser des pièces uniques sur mesure, avoir des compliments, l’on ne pouvait pas dire que le vampire rayonnait. Peut-être car au final il se sentait seul une fois les clients partit.
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Lun 11 Nov 2019 - 18:12
Maria resta silencieuse pendant que le Level C lui racontait cette histoire. Son histoire. On aurait pu se poser la question, s’il ne l’avait pas précisé. Akitsuna Fuusaki était tellement froid et détaché en racontant ces faits ... Était-ce parce que cela remontait à quelques siècles ? Ou bien était-ce apparence ? Autre époque, autre vie ... Maria pinça légèrement les lèvres, un sourire plus amer. Pourquoi elle, était-elle incapable d'aller de l'avant ? Peut-être réussirait-elle à se contenter de ses petites victoires, si on arrêtait de la rabaisser plus bas que terre.
« Je vois. Si cela peut vous rassurer, cela ne me pose nullement problème. »
Maria se tenait debout devant lui, immobile, suivant ses instructions pour les mesures, bras étendus, si près, elle ne pouvait pas mentir ni cacher la moindre miette de ses expressions, non plus les battements de son cœur si serein. Elle lui disait la vérité. Non. Plus que cela … Elle savait. Oh, elle ne connaissait que trop bien le sentiment d'impuissance. Mais ce sentiment-là était un peu différent. Tout comme eux, étaient un peu différents. Différents de ce qu’on attendait d’eux, quoi qu’il en soit. Trouver un bon époux, ou une bonne épouse, et préserver leur lignée. Quoi qu'il en coûte.
Mais Maria ne suivrait pas cette voie. Jamais. Son père avait épousé une Level D. Alors, peut-être ne lui lancerait-il pas la pierre, si elle ne trouvait pas un homme qui lui plairait pour partager bien plus qu'une courte étreinte charnelle. Quand bien même c'était le cas, elle commençait à croire tout doucement qu'ils étaient faits pour se décevoir l'un et l'autre. Mais il avait promis. Il viendrait la voir, bientôt. Alors, elle saurait. En attendant, elle ne pouvait que continuer à découvrir un peu plus le monde des vampires, son monde, même de loin, et … Trouver comment mieux s'entourer, pour que sa forteresse - son cœur - soit inébranlable, quoi qu'il arrive.
« Pour être franche … Je finirai probablement mes beaux jours comme vous, pour avoir trop aimé. »
L'amour ne devrait pas être un crime. À condition que quelqu'un veuille d'elle, un jour, bien entendu, comme on veut d'un bien endommagé. Un petit sourire plus léger refit pourtant son apparition sur ses lèvres rieuses, le mètre à mesurer contre sa peau froide la chatouillait. Et puis, ça faisait du bien d’avouer franchement pour une fois ce qu’elle pensait, plutôt que derrière quelques paroles ambigües, un flirt innocent, un regard qui pouvait se croire égaré plutôt qu’intéressé. Mais lui, qu’en pensait-il ? S’il croyait récolter gloire et honneur, en mettant de l’avant ses créations de la sorte, il risquait plutôt de se retrouver au cœur d’un nouveau scandale, si elle en faisait l’objet. Les gens parleraient, quoi qu’ils fassent. Alors, ne valait-il pas mieux vivre de sa passion jusqu’à ce qu’ils s’y brûlent, ne laissant que des cendres derrière eux ?
« Je comprendrais si vous ne vouliez pas travailler avec moi. Dans le cas contraire, je vous recontacterai rapidement, ou mon agent le fera. »
Dans tous les cas, quelqu’un devrait passer pour récupérer les tenues et payer le travail accompli, mais le partenariat pourrait certainement décoller, à moins d’être complètement époustouflée par un autre. Elle ignorait tout de son clan. Alors le seul qui pourrait vraiment grincer des dents, c’était Owen, mais elle en faisait son affaire. Il allait devoir s’habitude à faire confiance à ses décisions, s’il voulait continuer de travailler pour la petite Blanchet.
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Lun 16 Déc 2019 - 14:39
Akitsuna se demanda s’il ne s’était pas fourvoyé. Au moins voilà qui était dit, elle ne l’apprendrait pas de la bouche de quelqu’un d’autre. Le vampire la mesura et notait les résultats au fur et à mesure dans son carnet avec un petit croquis pour savoir quelle mesure correspondait à quoi en écoutant la réponse, faisant attention de ne pas trop la toucher. Pas dérangé ? Tant mieux. L’ouverture d’esprit n’était pas inclus dans la majorité des Familles, et pour cause : cela ne servait pas à la reproduction de la race ! Mais Maria était jeune et avait peut-être trempée dans la société humaine aussi. En plus d’avoir ses propres problèmes.
- Alors j’en suis ravi, cela aurait été dommage après avoir décidé de ces quelques projets de vêtements.
Voilà qui était conclu pour le mieux. Sa seconde phrase était toutefois plus énigmatique… Finir comme lui d’avoir trop aimé ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? L’expression d’Akitsuna eut cette fois un air perplexe, puis il haussa un sourcil, ne sachant comment le prendre. Est-ce qu’il avait « fini » d’une certaine façon ? Seul, méfiant, frustré, froid peut être. Mélancolique, nostalgique, coincé sinon. Maria voyait elle là son avenir ? Akitsuna ne voulait pas croire qu’il était voué à rester ainsi, il avait juste du mal à assumer ses émotions, à aller vers les autres. Il tenta toutefois de se faire plus rassurant :
- Allons vous êtes encore jeune et le climat social n’est pas le même. Vous avez de plus déjà acquit une certaine conscience de la situation. Je ne suis pas si « fini » que cela, non ?
Le vampire n’était pas fâché et tentait même une petite pointe d’humour pour… alléger l’ambiance. Ne pas rester sur une ambiance morose.
- Je souhaite travailler avec vous, ne vous inquiétez pas. Sinon je n’aurais pas pris vos mesures, cela aurait été stupide de ma part.
Et puis, travailler avec quelqu’un de jeune fera un peu de changement s’il voulait rafraîchir sa collection. Si Maria souhaitait se libérer de la pression qu’on lui imposait un jour avec éclat, Akitsuna serait plutôt fier d’avoir aidé. L’ennui était l’un des cauchemars des anciens Vampires, et rester dans son coin à se morfondre n’allait pas l’aider. Le japonais remis le carnet et le mètre dans son tiroir après avoir ajouté quelques notes sur les idées qu’ils avaient décidés tout à l’heure. Il ajouta :
- Ce serait même un plaisir. Je pense que j’ai toutes les informations qu’il me faut pour cette commande et vous informerais de son avancée.
Il s’approcha de nouveau afin de ne pas rester à distance.
- Bonne fin de soirée alors ?
Akitsuna allait avoir du travail afin de faire de Maria la plus stylé des jeunes actrices quelque soit l’occasion. Autant s’y mettre dès maintenant.
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