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Ven 17 Mai 2019 - 19:04
Nakanoto est une belle ville, grande et cosmopolite mais toujours pourtant dans un écrin de traditions et isolée de de tout au milieu de la péninsule de Noto. C’est une sorte de paradoxe incroyable en fait qu’une ville accueillant une si prestigieuse université privée ainsi que tout un tas d’infrastructures touristiques attractives soit aussi loin de toute autre grande ville.
C’était avec ça que j’avais un peu de mal en fin de compte avec cette satané ville. En plus de savoir qu’elle était sans doute le siège de l’Enclave des sorciers, il y avait en plus un trop grand coté traditionnel qui commençait à m’énerver au plus haut point. On était bien loin de New-York et de sa culture pimp, chose qui aurait tout de même fonctionner parfaitement à Tokyo pour y être allé plusieurs fois. J'avais fondé mon club, le Hell’Night, depuis un moment même et il marchait relativement bien, pas autant que si je l’avais ouvert à Tokyo, mais il marchait du feu de Dieu. Toutefois, dès que ce n’était plus ce cadre, les endroits où je me rendis était bien plus, froids à ma présence.
Je m’étais rendu à quelques célébrations locales très en vogues, mais sans faire l’unanimité, loin de là même. Les locaux étaient très peu enclins à reconnaître mon style comme étant de bon goût, à cause de l’aspect beaucoup trop tape à l’œil ou simplement trop américain pour eux. Il me fallait donc renouveler un peu ma garde-robe, ce qui n’était pas pour me déplaire, après tout, on dit que le diable peut prendre n’importe quelle forme. J’avais développé un certain sens de la mode avec le temps et l’habitude de vivre parmi le gotha. C’était comme ça dans l’élite, il faut prendre soin des apparences à chaque instant. Ma méconnaissance relative de la culture asiatique fit de moi pour le moment un paria dans les soirées de la jetset nippone pour le moment, mais je comptai bien y remédier au plus vite.
Je me suis habillé de mon plus beau costume noir, un Versace fait sur mesure avec pantalon, chemise, gilet et veste assortis ensemble du plus bel effet. J’ai pris soin de prendre de bonnes chaussures se mariant parfaitement avec ce costume ainsi que d’habillé mes manchettes de bouton d’or et argent et de faire pendre la chaine de ma montre à gousset en argent de la poche du gilet. Je me saisis d’un grand manteau long velours côtelé marron ainsi que de mon haut-de-forme et d’une canne d’apparat sombre avec un crâne en argent en guise de pommeau. Je savais déjà où me rendre suite à quelques discutions intéressantes. Il y avait un tailleur traditionnel implanté dans le centre-ville, un véritable expert en kimono de haute couture à ce qu’il se disait de lui.
Je suis entré dans la boutique, Shoshiki no Iro, un nom des plus intéressant, qui inspirait une sorte de côté artistique. J'espérai alors que ce ne soit pas une sorte d’original trop frivole tandis que je poussai la porte pour entrer dans l’établissement. C’était une boutique avec beaucoup de tenues diverses de grande qualité à n’en pas douter, le tout baignant dans une lumière douce et tamisée. Cela change des grandes galeries clinquantes, mais à force, j’avais pris l’habitude de l’ostentatoires et du pimp, pour ne pas dire au flamboyant. Je me suis dirigé d’un pas souple et distingué en direction de l’homme que j’aperçu, ai ôté mon haut-de-forme pour le saluer avec un japonais tinté par mon fort accent.
Tibalt ▬ Bonjour mon cher. Je cherche à renouveler une garde-robe pour l’accomoder aux goûts local. Suis-je à l'adresse idéale ?
“Un client pas comme les autres”
© Etilya sur DK RPG
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Dim 19 Mai 2019 - 11:51
Akitsuna était fatigué. L’ennui pouvait être fatiguant. Parfois il regardait les informations voir si il y avait du nouveau concernant les enquêtes en cours néanmoins ça n’avait pas l’air d’avancer et ce n’était pas lui qui risquait d’aider à faire quoique ce soit. Parce qu’il était styliste et non détective privé. Pourtant il commençait d’avoir de nouveaux clients dans sa boutique mais il se demandait si c’était vraiment le style de vie lui convenant parfaitement. Peut-être qu’au bout de cinq siècles il avait envie de changement, de piment, quelque chose qui agiterait la monotonie de son existence. Ou alors… Ce vide profond venait du fait qu’il n’y avait pas de Rubbens en vue. Pas de livreur souriant lui faisant de grand coucou, pas de néerlandais s’asseyant à ses côtés, pas d’humain pour l’entraîner par le bras pour aller boire une bière – même si il n’aimait pas ça – dans un bar. En bref, le vampire était certain que si on le disséquait l’on trouverait un petit trou dans son cœur.
- Monsieur… Monsieur ?
Akitsuna cligna des yeux et pris la carte bleue que la jeune femme lui tendait machinalement.
- Oui, pardons. Vous avez finalement choisi la rouge ?
La jeune femme rougie.
- Oui, mon mari est du même avis que vous, il trouve que ça me va mieux au teint.
Le mari non loin approuva de la tête. Le vampire fit un sourire de façade poli et encaissa le montant de la robe avant que le couple ne s’en aille. Juste après un autre homme entra, et Akitsuna était certain de ne l’avoir jamais croisé auparavant, on ne va pas se mentir la couleur de peau de l’individu aidait grandement à se souvenir de lui dans une ville où le type japonais restait majoritaire. Ses vêtements avaient dû couter cher et il portait un haut de forme. Tout comme lui il était de noir vêtu, sauf que le japonais portait un long kimono ouvert telle une veste par-dessus une chemise et un pantalon. Un détail attira son attention : la canne avec un crane argenté. Sérieusement ? Il se prenait pour un méchant de film cliché ? Soit.
« Bonjour mon cher. Je cherche à renouveler une garde-robe pour l’accomoder aux goûts local. Suis-je à l'adresse idéale ? »
Le vampire hocha la tête, comprenant sa phrase malgré un accent marqué :
- Bienvenu monsieur, et bien si vous cherchez quelques choses de traditionnel vous êtes en effet où il faut.
Bien que le japonais n’ait pas forcément la tête à tenir la discussion – en fait il se serait bien vu fermer le magasin, aller chez lui et se rouler en boule de façon inélégante – mais on ne gagnait pas sa vie prostré. Bizarrement, au vu du costume hors de prix du monsieur, il se doutait qu’il n’était pas venu pour un simple prêt à porté – ou alors il serait surpris. Ce n’était pas le moment de se louper ! Alors il s’avança avec politesse dans un léger bruissement de soie :
- Souhaitez-vous une commande personnalisée, je vous laisse faire un tour avant ?
Akitsuna se demanda d’où l’individu sortait. Etait-ce une célébrité ? Le vampire était vraiment largué. Il savait que son manque de sortie n’était pas bon pour le commerce, que normalement il devrait se montrer, aller dans des soirées huppées, tisser des liens mais le japonais faisait preuve d’une patience d’immortel. Après tout qu’importe s’il était reconnu des années plus tard, il serait toujours là. Le problème est qu’il avait l’impression qu’il aurait dû connaître ce dandy noir car on ne pouvait absolument pas le louper.
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Dim 19 Mai 2019 - 15:28
L’homme est assez élégant maintenant que je peux détailler son apparence de plus près, avec kimono noir ouvert. Il avait lui-même parcouru ma personne du regard, et sans broncher malgré l’évident jugement de valeur propre aux nippons. Il ne devait pas être un habitué des soirées mondaine ou du gotha pour ne pas saisir, à l’instar de tout japonais j’ai l’impression, l’idée du pimp à l’américaine.
Quoi qu’il en fût, il me signifiant d’un signe de tête que j'étais bien arrivé au bon endroit pour satisfaire à ma recherche. Toutefois, quelque chose clochait quelque peu dans tout ça. Soit il était fatigué, soit il avait des problèmes car je trouvais que pour quelqu’un dans sa situation, il affichait une mine basse à faire s’enfuir n’importe qui. Avec la façon dont on m’avait vendu l’établissement et son propriétaire je m’étais attendu à l’avoir déjà aperçu dans une soirée et ce ne fût pas le cas. J'avais une excellente mémoire des visages et ce mec avait en plus de ça une rare beauté, légère surnaturelle, comme une gravure de mode qu’on ne croise qu’une fois dans sa vie... C’est là que tout le reste a fait tilte dans mon esprit. L’ambiance tamisé en pleine après-midi, la beauté et le talent presque surnaturels, c’était sans doute un vampire. Je savais bien que la ville en avait en stock de ces créatures, comme un peu partout dans le monde, mais je ne me doutais pas que certaine s’accommodent d’être des stylistes. Le client qui me l’avait recommandé était un vampire, j’aurais dû me douter qu'il me renverrait vers un autre vampire.
L’air de rien, feignant ne rien avoir vu de spécial en lui, j’ai balayé du regard sa boutique avant de revenir fixer mon regard sur lui.
Tibalt ▬ Je dois bien avouer que je ne porte que du sur-mesure cher ami. Comme on dit de vous que vous êtes le plus expert des experts en kimono de la région, je pense que cela sera dans vos cordes.
Il n’avait pas un regard de chien battu, mais on ne pouvait pas dire non plus qu’il y avait en lui une flamme passionnée. Peut-être qu'il avait des soucis à gérer.
Je savais bien comment pensaient les gens et en un coup d’œil, je pouvais voir ce genre de choses. J’ai enlevé mon manteau pour le crocher quelque part, bien décidé à ce qu’il prenne mes mesures dans le but de me confectionner ce que je suis venu lui demander.
Tibalt ▬ Dites-moi jeune homme, vous n’avez pas l’air dans votre assiette. Est-ce que tout va bien ?
Pour peu qu’il accepte de s’épancher un peu sur ses malheurs, j’aurai peut-être l'occasion de pouvoir faire d'autres tests de mes pouvoirs sur un vampire...
“Les tréfonds de son âme”
© Etilya sur DK RPG
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Mer 22 Mai 2019 - 0:06
Akitsuna le regarda accrocher son manteau. Oh, et bien son client comptait sûrement régler tous les détails de sa commande sans partir tout de suite.
« Je dois bien avouer que je ne porte que du sur-mesure cher ami. Comme on dit de vous que vous êtes le plus expert des experts en kimono de la région, je pense que cela sera dans vos cordes. »
Au moins, avait-il eu du flair sur ce coup là. M’enfin, il n’était pas bien difficile de voir que l’individu n’était pas un étudiant en quête de pièces dans son budget. Le vampire était même certain que l’inconnu était riche. Très riche. Tellement riche qu’il agissait à son aise en l’appelant « cher ami » ce qui dépassait le stade du « mon cher » d’un cran ou deux. Cela était agaçant. Akitsuna ne le connaissait pas, le mot « ami » était inapproprié. Etait-ce une faute de langage dû au fait que le dandy était étranger ? Non. Il y croyait guère, celui-ci usait de mots complexes malgré son accent et devait connaître la définition du mot « ami ». Toutefois se prendre la tête avec un client venu sur recommandation n’était pas bon pour les affaires alors il laissa couler pour cette fois. Le jeune homme d’apparence partit vers la caisse où il y avait aussi un mètre en tentant de faire la discussion.
- J’ignorais que j’avais déjà une réputation.
Ce qui était tout à fait vrai. Au final il n’aurait peut-être pas besoin d’aller en soirée. Il fouilla dans son tiroir et parmi quelques objets, dont une paire de ciseaux de couture, du fil et une aiguille, trouva deux mètres (un rigide et un mou), un crayon et son carnet de commandes. La question toutefois le déstabilisa un instant et il releva la tête. Mince, cela se voyait tant que ça ? Il retourna vers le client et, pour ne pas être impoli, décida de donner une réponse sans se montrer trop émotif :
- Simplement le décès d’une personne proche qui me revient en mémoire.
Après tout il pouvait en parler à un simple inconnu. Sans vraiment le vouloir il continua sa phrase, mue par le désir de se soulager un peu d'un poids en avouant :
- Cela date de plusieurs années. Je fais avec. Mais je m’en souviens comme si c’était hier. Parfois cela me revient en mémoire brusquement, et pas toujours dans des moments adéquats. Excusez-moi si j’ai pu vous paraître impoli.
Peut-être ce que voulait insinuer son client ? Toutefois même au meilleur de sa forme, Akitsuna n’était guère plus enjoué. Il songea vaguement à devoir recruter un vendeur digne de ce nom qui serait plus chaleureux. Ou une vendeuse. Il s’approcha avec les instruments de mesure et décida de changer de sujet.
- Vous êtes ici depuis longtemps ?
Il montra ses instruments de mesure.
- Vous permettez ?
Si l’individu se laissait faire, Akitsuna lui prit les mesures. Le mètre mou pour les mesures nécessitant de faire le tour du corps et le rigide simplement pour la taille. Il réalisa en notant celles ci qu'il avait omit une chose importante :
- Je m'appelle Fuusaki Akitsuna, et vous ?
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Jeu 23 Mai 2019 - 4:01
Il affichait une mine quelque peu circonspecte à l’idée d’avoir d'ores et déjà une certaine réputation, mais dans le milieu de la mode plus que tout autre, les rumeurs allaient vite. Il ne fallait pas plus d’une journée pour faire sensation à une soirée avec une tenue de haute couture et savoir d’où elle provenait dans la foulée. Finalement, je m’étonnais presque de sa réponse en le voyant un peu surpris. Pour un vampire il devait savoir que ce genre de choses allaient vite.
Tibalt ▬ Mais bien sûr que oui jeune homme ! Vos kimonos ont déjà fait forte impression à une population de gens très en vogue dans le milieu traditionnel. Si l’on rajoute à cela que malgré l’orientation cosmopolite de la ville, vous autres nippons demeurés incroyablement ancrés dans vos traditions, vous ne pouvez que faire un malheur par ici !Le fait est bien que les japonais soient d’une nature à rester centrés sur eux-mêmes et leur culture, comme s'ils étaient au-dessus du reste du monde. Plus que tous autres, ils restent de grands racistes à bien des égards. Un “homme” noir comme moi ici, dans ce pays, fait incroyablement tâche dans le paysage et alors que je ne suis ici que depuis un petit mois, on ne s’est pas fait prier pour me rappeler à chaque instant que j’étais un étranger. Cela m’allait bien de toute façon. Je n’étais pas là pour totalement m’imprégner de la culture, mais pour faire du business. Beaucoup de jeunes venaient de tout le japon, mais aussi de l’étranger et étaient de parfait client pour mon club. Un îlot d'occident dans cette mer sectaire d'orient ne ferait pas de mal pour ceux en mal du pays. Là où Big Dady T passe, on finit toujours pas encenser le lieu.
Il en vint finalement à répondre à ma remarque sur son apparence lasse et repris un peu de contenance pour répondre au pourquoi de cet état. C’était donc un décès remontant à un moment qui le mettait encore dans cet état. Du point de vue d’un vampire, cela pouvait faire des lustres. Peut-être que ce serait une corde à tirer pour orienter un vœu, pourquoi pas...
Tibalt ▬ Ne vous en faites pas voyons. Nous avons tous droit à nos moments de faiblesses. C’est humain...Je dis cela avec un large sourire faussement compatissant à son sujet, me fichant bien des états d’âme d’un autre vampire. Tout ce qui comptait, c’était les apparences et il ne fallait pas le braquer non plus.
Akitsuna ▬ Vous êtes ici depuis longtemps ?Si je lui faisais un peu de pub, peut-être que j’aurai la chance qu’il m’en fasse ne serait-ce qu’un petit peu et ainsi attirer dans mon antre quelques vampires en mal de quelque chose à obtenir pourquoi pas. Je n’avais rien accordé à des vampires depuis que j’avais décidé d’opter pour un système de services à rendre en retour. Cela pourrait être pourtant tellement intéressant d’avoir des vampires considérant avoir une dette envers moi...
Tibalt ▬ Un petit mois à peine. J’ai ouvert un night-club en plein cœur de la ville, le Hell’Night. N’hésitez pas à y faire un tour à l’occasion.
Il alla chercher ses instruments de mesure avant de revenir vers moi pour se mettre au travail.
Tibalt ▬ Bien entendu mon cher, faites, je vous en prie.J’avais l’habitude de l’exercice maintenant et je me suis prêté à ce petit jeu de mesures à prendre comme lors de tant d’autres fois avant. C’était une formalité loin d’être pénible à force de pratiquer. C’est alors que la glace se brisait un peu plus entre nous qu’il se présenta donc officiellement bien que son nom me fût connu.
Tibalt ▬ Wishmaker, Tibalt Wishmaker. Mais dans le gotha, on me connait un peu plus sous le sobriquet de Big Dady T.Je ne pouvais cependant pas en rester là et il fallait que je glane quelques informations sur lui et la situation en vielle pour en savoir plus. Après tout, il se racontait pas mal de choses énormes sur la ville depuis plusieurs mois déjà et mon ressentit à propos de la ville était encore flou. Une force invisible avait éveillée un intérêt étrange pour Nakanoto, une ville que j'ai en horreur depuis des siècles et je me demandais pourquoi.
Tibalt ▬ Dites-moi. J’ai cru voir quelques vidéos bien étranges trainer sur le net. Il y a un tournage d’un film sur fantastique ou quelque chose de la sorte ? Je ne puis croire que ces histoires de chevaliers ou de bêtes étranges puissent être sérieuses...
“Cousu de fil blanc”
© Etilya sur DK RPG
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Ven 24 Mai 2019 - 11:19
Akitsuna se fit légèrement songeur. Peut-être avait il marqué un membre influent de la mode ? Ou simplement qu’il avait peu de concurrents possédant un savoir ayant, littéralement, traversé les siècles. Il accepta l’information, tout cela ne pouvait qu’être bon pour lui. Quand au fait d’être humain, cela restait à voir. Peut-être était-ce surement vampire comme comportement, de se rappeler d’un deuil si ancien au contraire, une blessure qui ne guérissait pas, une écharde s’infectant dans un coin de son âme. Un nightclub ? Il jeta un regard à l’individu. Etait il sérieux ? Il déclina poliment, imaginant déjà la musique à fond et des corps se déhanchant imbibés d'alcool :
- Je me vois mal fréquenter un night-club….
Entre le pommeau tête de mort et le Hell’Night… Mmh… C’était surement cohérent avec le personnage… En effet. Une fois les mesures prises, Akitsuna les nota et indiqua de fait qu’il s’agissait donc d’un certain Tibalt Wishmaker – il se voyait mal l’appeler « Big Dady T. ». On aurait presque dit un surnom de mafieux. Si ça se trouve s’en était un… Un mafieux se baladerait il avait une telle canne, cela ne serait-il pas… trop voyant ? Le vampire partit ranger les deux mètres et retourna voir son client.
« Dites-moi. J’ai cru voir quelques vidéos bien étranges trainer sur le net. Il y a un tournage d’un film sur fantastique ou quelque chose de la sorte ? Je ne puis croire que ces histoires de chevaliers ou de bêtes étranges puissent être sérieuses… »
Heureusement qu’Akitsuna c’était un minimum renseigné sur ce sujet. Il semblerait que l’anonymat des vampires et des lycans était totalement en train de partir en cacahuète – pour être poli – mais ce n’était pas nouveau dans cette ville, cela datait d’au moins de 2017. Une de ses congénères l’avait mis au parfum, lui disant de faire attention car le japonais avait un physique assez surnaturel : quel humain avait des cheveux aussi longs, soyeux, impeccables ? Mais le styliste ne comptait pas être un agitateur, ni régler les problèmes il n’était pas formé pour, et donc n’avait rien à se reprocher envers ces mystérieux chevaliers. Cette fois, c’était à son tour d’être surpris que monsieur Wishmaker n’en ai eu vent au vu de son métier, ou alors il niait l’évidence car il n’aimait pas cela. Tiendrait-il dans cette ville ? Il répondit mystérieusement :
- Eh bien, peut-être que les temps changent.
Il l’observa, afin de voir sa réaction :
- Ou que quelqu’un à découvert comment faire des effets spéciaux extrêmement réalistes depuis un an en allant jusqu’à tuer quelques personnes ce qui serait pour le moins inquiétant et illégal évidemment.
Le vampire tâtait un peu le terrain, se demandant si Tibalt resterait plus longtemps que quelques mois à Nakanoto. Toutefois il ne voulait pas avoir l’air trop suspect et retourna à un sujet plus neutre :
- Je crois comprendre que vous vouliez des kimonos, néanmoins vous ne m’avez pas parlé des couleurs et des motifs. A moins que vous ne me laissiez le champ libre ?
Peut-être qu’à pars le fait de vouloir des vêtements traditionnels monsieur Wishmaker n’avait pas d’idée précise. Cela n’aiderait toutefois pas Akitsuna qui n’avait pas l’habitude de travailler pour des peaux noires : il ne savait pas ce qui irait parfaitement au teint de Tibalt… Dans le pire des cas il se renseignerait sur internet, au moins cette invention était elle utile. Il l’informa toutefois, reprenant une posture de styliste :
- De nos jours un kimono traditionnel ne se porte qu’en certaines occasions. Néanmoins il a été décliné en plusieurs versions et matières avec des manches plus ou moins amples, afin d’être porté ouvert – comme je le fais actuellement – ou avec une ceinture en cuir par-dessus d’autres vêtements plus moderne. Vous pouvez même en porter un court avec un pantalon de smoking.
Parler d’un sujet ne mettant ni en péril ses émotions secrètes ni sa race de vampire était un bon moyen pour lui d’entretenir une conversation cordiale sans se mouiller, comme si il faisait marche arrière après s’être montré mystérieux à sa question sur les « bêtes et les chevaliers ». Mais qu’on se le dise, Akitsuna ne savait pas d’où sortait ces chevaliers et en tant que vampire, n’aimait pas avoir ignoré ce fait.
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Ven 24 Mai 2019 - 13:52
L’expression de dégoût à peine voilée était bien plus révélatrice que ces quelques mots de politesse mal travestis. Mais il avait raison. Moi aussi je le voyais mal au Hell’s Night, que ce soit pour profiter de la musique ou de l’alcool, il n’avait pas vraiment l’air taillé pour le monde de la nuit dans ce style là en tout cas.
En tout cas il était d’humeur taquin à en juger par la façon dont il avait eu de répondre à ma perche tendue sur le sujet des vampires et des lycans. Il était évident qu’il était un minimum informé, mais contrairement à ce que j’aurais pensé entendre de la part de beaucoup de vampires, il n’a pas nié de prime abord. Il est allé à demi-mot dire que c’était peut-être une réalité du nouveau millénaire, comme si les temps changeaient vraiment... Le pire étant qu’il en fait évidemment des caisses lorsqu’il vient à parler de la thèse réaliste en parlant d’effets spéciaux et de meurtres, comme pour finalement souligner un peu plus le fait qu’il m’ait dit la vérité.
Soit il pensait que j’étais un mortel incrédule qui comme beaucoup ne peuvent tout simplement pas admettre le surnaturel comme pouvant exister, soit il voulait jouer un peu et voir si je n’étais pas du genre à quitter la ville bien vite comme beaucoup de riches devant l’inconnu. Si c’était sur ce terrain de jeu que voulait m’emmener le vampire, pourquoi pas.
Tibalt ▬ Il est vrai que cela est donc tout à fait saugrenu. Répondis-je en marquant faussement mon approbation d’un rire forcé.Là était également toute la question. Il était revenu sur le sujet des kimonos, comme si finalement le sujet sur lequel il avait rebondit était une pente trop glissante pour lui. Toutefois il n’avait pas tort pour autant. J’étais là pour me faire habiller avant tout et le jeu pourrais répondre après.
Tibalt ▬ C’est bien le problème. Je n’ai aucune idée de ce qui fait fureur chez vous autres japonais en ce moment. Et comme la ville dispose d’un certain nombre d’évènement culturels, ce n’est pas évident. Vous avez carte libre.Comme pour beaucoup d’autre vêtements, il y avait une infinité de combinaison de textile et motif possible et imaginable tout en s’accordant avec l’époque de l’année.
Tibalt ▬ Ecoutez, vous n’avez qu’à me faire un kimono en parfaite adéquation avec le style actuel pour le solstice d’été que vous fêtez je crois et ensuite pour les autres grands événements de l’année. Je vous prendrai également un kimono de soirée court pour porter avec un pantalon en effet, cela devrait avoir un certain effet. Pour ce qui est des motifs ou des couleurs, faites juste ce qui est de la dernière tendance actuelle.Il fallait que je revienne le titiller un peu au sujet de ces créatures. Le tout était de savoir un peu comment faire pour le forcer à argumenter sur le sujet.
Tibalt ▬ Peut-être pourriez-vous opté pour un motif de loup-garou et de vampire en ce cas si c’est ce qui fait un malheur en ville en ce moment.Le choix de mes mots était d’un rare cynisme bien qu’intérieur je me gaussai d’avoir trouvé un moyen habile de lui signifier à quel point même si cette histoire était vraie, je m'en riais grassement. J'avais rencontré bien peu de vampire avec des pouvoirs capables de m’atteindre, beaucoup n’ayant pas de pure magie ou pas d’un élément me faisait du mal.
“Pente glissante”
© Etilya sur DK RPG
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Jeu 30 Mai 2019 - 23:01
Mmh, l’individu n’avait pas l’air emballé par la théorie d’Akitsuna sur les effets spéciaux ni les changements, ou n’en avait cure. Tant mieux, le vampire n’avait pas envie d’être honni pour avoir bafoué la règle du silence. Toutefois, pourquoi continuer à se cacher ? Avec tout leur… mangas, livres, jeux, les mortels semblaient presque prêt à accueillir les vampires à bras ouverts. Quoique, si c’était pour avoir des groupies omnibulées par leur race… Non finalement restons ainsi. Après cette courte parenthèses mental, Akitsuna pris note de la commande qui n’en était pas vraiment une : carte blanche, du moment que ce soit moderne et aux bonnes mesures évidemment. Ça n’allait pas l’aider en ce qui concernait les couleurs allant au teint de Tibalt mais il trouverait surement quoi faire avec quelques exemples sur la toile. Quand à la modernité… C’était assez subjectif. Il aviserait, il était styliste après tout !
- D’accord, comme vous voudrez.
« Peut-être pourriez-vous opté pour un motif de loup-garou et de vampire en ce cas si c’est ce qui fait un malheur en ville en ce moment. »
Cela lui fit par contre jeté un coup d’œil en biais au propriétaire de nightclub. Le sarcasme et autres insinuations n’étant pas étranger au japonais, celui-ci sembla détecter l’un d’entre eux dans cette petite phrase. Ou c’était de l’humour. Qu’à cela ne tienne, Akitsuna ne se ferait pas déstabiliser par cette petite pointe et ce fit des plus sérieux :
- Je pense que c’est dans mes cordes, je pourrais vous faire un loup ou une lune rougeoyante. Mettre directement un visage serait de trop je pense. Surtout que vous avez déjà une cane avec un crane, je crains que cela ne fasse trop rappel.
Sans compter le haut de forme, le surnom et le nom de la boîte. Rajouter une tête de vampire ferait de mauvais goût, du moins de son point de vue. Akitsuna aurait presque envie de lui broder des armoiries vampires afin de répondre à la demande avec sérieux mais il doute que ce soit judicieux et qu’une Famille apprécie cette plaisanterie… idiote. Machinalement, le japonais regarda l’heure affichée à la caisse. Ah, c’était le moment ! Depuis son installation il avait remarqué qu’un arrêt de transport en commun devait se situer dans les environs et un groupe de jeunes filles l’empruntaient. Donc à peu près à cette heure-là… Ah voilà, bon timing. Il entendit avant de les voir le trio de demoiselles passer, s’arrêter devant la vitrine… Akitsuna lâcha à son interlocuteur :
- Et voilà mes admiratrices…
Celles semblèrent s’étonner de Tibalt qu’elles ne voyaient pas très bien comme il était de dos par apport à elles, et Akitsuna les salua poliment d’un signe de tête. Cela fut suffisant pour déclencher des rougissements et des petits gloussements. Pourtant, ça n’amusait pas vraiment le vampire qui en était profondément blasé, trouvant ce comportement puéril et totalement stupide.
- Pardonnez-moi, un réflexe.
Il alla ranger son carnet de commande.
- J’ai réfléchi… Peut-être aurez-vous plus de chance d’en apprendre plus ou de connaître des symboles en contactant les « Chevaliers de l’Ombre ». En espérant que ce ne soit pas un… téléphone rose déguisé. Avouez que l’on pourrait s’y méprendre…. Cela me plairait bien d’avoir un « chevalier » servant…
Ses yeux reprirent un instant leur aspect mélancolique. Le seul qu’il aurait pu appeler ainsi était décédé parce que ces foutus stupides level A – il cligna des yeux et repris une expression neutre. Au bout d’un moment il allait bien falloir parler d’un sujet important : le prix.
- Cela vous fera 61000 yens. Ce qui équivalait à un peu moins de 500 euros.
Honnêtement Akitsuna ne pensait pas « Big Daddy » dans le besoin et il devait s’attendre à cette somme. Cela comprenait le tissu de qualité et bien sur le salaire du vampire.
- Il me faudra environs deux semaines pour les réaliser, avec des broderies discrètes pour ce tarif-là. Pour une broderie complète sur tout le kimono fait à la main, il vous faudra plus de budget et attendre au minimum un mois par pièce.
Vampire mais pas magicien.
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Ven 31 Mai 2019 - 2:05
Il a de l’humour le petit vampire et une certaine classe dans sa façon de rester digne et de ne rien vouloir laisser transparaître de la vérité. Il a été le premier à faire de l’humour et à vouloir jouer avec la vérité de ce qu’il se passe en ville, mais voilà qu’il reste stoïque face à ce retournement des choses et se permet de surenchérir. Il est vrai que la canne avec le crâne était peut-être de trop pour un japonais traditionnel, mais c’était une part de pimp qui n’était que plus amusante à arborer. Toutefois la proposition était bien évidemment ridicule en elle-même, ce n’était pas des styles qui allaient se marier avec le mien.
Tibalt ▬ Oubliez ça, c’est ridicule.C’est alors qu’il eut une tête, cette tête de quelqu’un qui attend quelque chose juste avant que cette chose ne se produise. Il se trouve que visiblement l’homme est plein de surprises et qu’il dispose d’un bon nombre d’admiratrices. J’ai jeté un coup d’œil furtif vers ces demoiselles qui n’avaient d’yeux que pour ce jeune vampire sans même connaître sa nature profonde de suceur de sang. J’étais certes mal placé pour juger sur l’espèce, mais c’était plus fort que moi après des siècles à voir des êtres étranges et sans scrupules tournoyer les uns autour des autres.
Pendant un instant je me suis demandé ce que ces filles pourraient bien souhaiter si je leur demandais, mais cela aurait été une mauvaise idée. Rien qu’à les voir, on pouvait savoir que ce qu’elles souhaiteraient était le styliste.
Tibalt ▬ Vous êtes tout pardonné rassurez-vous... Je comprends ce que c’est que d’être l’idole du coin. Ne rougissez pas d’être désiré à ce point.Les chevaliers des ombres sont toute une organisation de chasseurs de vampires à ce que j’avais compris, mais je n’avais pas pu en apprendre beaucoup plus sur eux. Tout ce que j’espérais, c’était qu’ils fassent bien leur boulot. Toutefois une question me taraudait l’esprit depuis que je suivais cette affaire dans le journal et les rebondissement et interviews de ce chef charismatique. Si ces gens avaient connaissance des sorciers, des changelins et des aberrations, que feraient-ils ?
Tout ce que j’espérais, c’était que devant l’ignominie évidente des sorciers, les chasseurs décideraient de les exterminer comme leurs ancêtres l’avaient fait pendant la grande chasse aux sorcières.
Le regard pétillant du styliste s’effaça à nouveau pour laisser place à de la mélancolie aussi soudaine que brève. A croire que ce décès n’était pas une affaire close. J’avais déjà vu ce genre de regard sans que ça n’en vienne aux larmes. On voyait ça dans des affaires de décès causés par une tiers personne qui n’avait pas eu de dénouement dans lequel les coupables étaient punis. Son trait d’humour vis-à-vis des chevaliers des ombres s’était retourné contre lui.
Il revint tout de suite au prix que cela allait me coûter sans me laisser le temps de pouvoir rebondir sur son attitude. C’était un prix pour le moins dérisoire et s’il avait un vrai talent, il aurait pu demander trois fois ce prix pour une seule pièce.
Tibalt ▬ Ecoutez, on va faire une chose. Je vais vous signer un chèque pour 100 000 yens tout de suite et j’attends une pièce pour la semaine prochaine, ou au plus tard deux semaines.J’ai sorti mon chéquier récemment sorti des presses de la banque nationale japonais où j’avais ouvert plusieurs comptes et transféré des fonds. J’ai rempli un premier chèque je lui ai tendu.
Tibalt ▬ Celui-ci sera donc pour votre première pièce. Confectionnez quelque chose au goût du jour, un kimono noir, long et avec un motif de flammes en bas s’élevant.J’ai continué d’écrire sur un nouveau chèque avec cette fois-ci 1 000 000 de yens en guise de chiffre avant de lui tendre également ce dernier.
Tibalt ▬ Et celui-ci est pour cinq pièces supplémentaire, une par mois en adéquation avec les saisons.Je ne savais pas vraiment s’il fallait lui mettre la pression à ce styliste, mais j’avais envie de m’amuser un peu et qu’il n’était pas à ce point sûr de lui visiblement.
Tibalt ▬ Et vous devriez faire quelque chose pour cette mine que vous arborez par moment. Vous savez, sortir permet de faire des rencontres, tout ce qu’il vous faut, c’est peut-être parler un peu.
“Parole d'argent”
© Etilya sur DK RPG
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Mar 4 Juin 2019 - 22:47
Bon, encore heureux le propriétaire de nightclub ne semblait pas vouloir rajouter dans sa panoplie un kimono aux couleurs lycanes ou vampiriques. Akitsuna en soupira intérieurement : le bon goût ne serait pas griffé par une création un peu plus loufoque que la norme. Bien. Le voilà rassuré. Quand au fait de rougir d’être l’idole du coin… Honnêtement, le vampire n’en rougissait pas et s’en serait passé : les émois de femmes entrant dans l’âge adulte, très peu pour lui. Mais cela, Tibalt n’était pas obligé de le savoir. Du moins, Akitsuna réfléchis qu’il s’était vendu en disant « chevalier » alors… Et bien cela fera un petit test de tolérance qui fut réussi, Tibalt ne s’en ému point. Au moins gagnait il de faite un point pour ça.
« Ecoutez, on va faire une chose. Je vais vous signer un chèque pour 100 000 yens tout de suite et j’attends une pièce pour la semaine prochaine, ou au plus tard deux semaines. »
- Pardon ?
Le japonais n’était pas bien certain d’avoir compris. Et pas certain d’être bien compris. L’argent, il commençait à en accumuler au bout de plusieurs siècles d’existence. Il n’était pas ultra riche mais ne vivait pas dans la misère loin de là. C’était du temps qui lui fallait pour réaliser les kimonos, surtout en étant seul employé – ou du sang histoire d’être requinqué. Toutefois avec l’argent en plus il pourrait se permettre d’ouvrir moins la boutique le temps de se mettre à l’ouvrage ou de trouver un employé. Rien ne semblait pouvoir arrêter le déluge de commandes qui venait soudain d’apparaître. Cinq ? Un par mois ? Typiquement le genre de personne qui croyait que l’on pouvait tout acheter et que plus il alignait les zéros, plus il irait vite. Akitsuna haussa un sourcil septique en le voyant faire.
« Et vous devriez faire quelque chose pour cette mine que vous arborez par moment. Vous savez, sortir permet de faire des rencontres, tout ce qu’il vous faut, c’est peut-être parler un peu. »
Et cette fois se referma. Est-ce que cet humain voulait lui apprendre la vie ? Akitsuna croisa les bras, sa main tenant le chèque. Ca n’allait pas se passer ainsi.
- Écoutez, je n’ai ni machine, ni employé, vous pouvez toujours m’ensevelir sous les chèques que cela ne changera pas le temps de conception.
Si cet individu se croyait tout permis parce qu’il avait des billets, le vampire allait le faire redescendre un peu.
- Non pas que je sois de mauvaises volontés, mais il m’arrive comme tout à chacun de manger et de dormir. Je ferais mon possible mais je vous ferais pars si la commande est impossible à réaliser dans les délais.
Il le regarda, le gratifiant d’un léger pincement de lèvre, et déclara froidement :
- De plus, je ne souhaite pas en parler. Ça ne me le ramènera pas.
Pourquoi raviver une vieille blessure pour rien ? Non, il ne voulait pas de compassion et encore moins de « je comprends » parce qu’il n’était pas certains que des humains puissent saisir le problème. Il ne voulait pas avoir l’air faible et misérable. Il ferait comme d’habitude, être impassible. A ce propos il alla reprendre le carnet afin d’indiquer les détails de la commande car finalement le premier kimono avait un motif de prévu. Des flammes. Décidément, il restait dans son image ce propriétaire de nightclub. Encore heureux, le rouge irait sûrement à son teint. Akitsuna osa même glisser subtilement :
- Je serais de toute façon trop occupé par le travail pour sortir.
Travailler beaucoup aidait à se changer les idées mais le risque était qu’il ne trouve pas le temps pour trouver de quoi « manger ». Néanmoins…. Prêt d’un nightclub il y aurait peut-être des personnes en état d’ébriété ou ayant consommés quelques substances les faisant planer… Ce qui était intéressant tant qu’il n’avait pas de source de sang régulier. Après avoir grimacé sur le sujet quelques minutes avant, cela ferait suspect de demander plus d’information alors le vampire déclara avec neutralité :
- Toutefois, des clients seraient peut-être intéressés. Si vous avez des flyers je pourrais en mettre au comptoir.
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