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Dim 28 Juin 2020 - 23:23
C'était qu'il y en avait du grabuge par ici. Au moins dans les quartiers chaudes, il y avait de l'ambiance, c'était peu de le dire. D'ailleurs, c'était peut-être pour ça qu'on les appelait « quartiers chauds ». La température frôlait la folie ! Je balançais mes jambes d'avant en arrière tandis que je regardais cette scène de bagarre digne d'un film en mangeant des chips. Je comprenais pourquoi Mike raffolait de ces cochonneries, encore plus lorsqu'il y avait un spectacle à disposition ! Allais-je intervenir ? J'étais pas non plus suicidaire. Quoique, ce point restait à vérifier ! J'avais l'habitude de traîner par ici, pour raisons professionnelles ou simplement pour respirer le bon air rempli de testostérones ou de drogues en tous genres. Je revenais tout juste de la pharmacie qui vendait illégalement les médicaments dont j'avais besoin pour calmer mes crises, moyennant finances. Il se trouvait qu'en voulant faire un somme, une sorte de guerre de clan avait explosé, pour je ne savais quelle raison. Mais je reconnaissais quelques membres et je devinais que ça devait concerner un trafic ou bien une question de territoire. L'un des deux camps ne semblait vraiment pas content de trouver des intrus sur leur site. Je mastiquais bruyamment, détournant mon attention de ces idiots pour regarder aux alentours. J'aperçus un gars se faufiler par l'arrière du bâtiment puis soudain, j'entendis deux coups d'éclat bien similaires à un feu ouvert. Oh oh, ça commençait à se corser. Je me relevais donc péniblement pour quitter mon poste d'observation histoire d'éviter les problèmes mais deux voitures de police firent rapidement leur apparition. Les contrebandiers finirent par tous disparaître dans un claquement de doigts, alertés par le bruit assourdissant de la sirène. Un policier sortit du véhicule en tirant un homme menotté à l'extérieur. Ils échangèrent quelques mots puis se dirigèrent tous les deux vers un entrepôt, certainement l'objet de la dispute.
Je rangeais donc mon paquet de chips dans ma veste et restais debout, les bras croisés, attendant le dénouement de cette sombre affaire. D'autres agents sortirent également, que j'avais d'ailleurs déjà croisé. Nakanoto était plutôt petit et je connaissais à peu près les bolides qui composaient le service supervisant la sécurité. Mon cher Nassim en faisait parti puisqu'il en était le lieutenant ! Par contre, j'étais bien incapable d'identifier cette tête blonde qui marchait pour rejoindre son collègue. Ah mais c'était qu'on recrutait dans les forces de l'ordre ! Et on s'emmerdait pas trop en plus ! Plutôt mignonne, la démarche assurée, queue de cheval et chemise. Une belle petite blonde, qui n'était sûrement pas japonaise. C'était fou ce nombre d'étrangers qu'on croisait ! Ils s'étaient tous passés le mot ? Même les membres de notre conseil n'était pas des natifs pour la plupart. M'enfin, ce n'était pas franchement quelque chose dont je me souciais.
Mes mains se rangèrent dans mes poches, alors que je les voyais déjà investir les lieux en recherches d'une trouvaille. A mon avis, le gars qui les accompagnait avait dû vendre la mèche pour intervenir aussi vite. D'habitude, ils étaient plutôt longs à la détente. Un rictus moqueur se fondit sur mon visage à cette réflexion. Ce n'était pas très fair play de ma part, puisque moi-même, je profitais de cette situation pleine de tension pour entreprendre mes vols. Les forces de l'ordre ne savaient plus où donner de la tête et c'était tout à mon avantage ! D'ailleurs, ça l'était également pour la pègre locale. Le marché noir connaissait un gros pique depuis quelques temps. Il y avait toujours des gens pour savoir se satisfaire de la misère des autres, et j'en faisais -un peu- parti, sans honte aucune les amis !
En bon intrépide, je pliais les genoux pour mieux bondir afin de me projeter dans le vide et atterrir sur une bordure de balcon, toujours les mains dans les poches. Mon équilibre ne connaissait aucune limite, sauf si le vent soufflait trop fort. Je décidais quand même d'emprunter les escaliers d'urgence mis à disposition pour descendre tranquillement les marches. Une fois en bas, j'allais à la rencontre de ces chers inspecteurs devant le bâtiment pris d'assaut.
-Bonjour messieurs les policiers, dis-je en agitant la main frénétiquement, et euh... Bonjour madame la policière et monsieur le prisonnier ! Bah dis donc vous êtes des rapides vous, j'ai même pas eu le temps de me servir !
Il ne leur fallait pas plus d'une seconde pour se retourner sur moi et me fixer comme si j'étais un tueur en série. L'un deux eut même le réflexe de mettre la main sur son arme, certainement pour dégainer en cas de geste suspect. Je plaçais donc mes mains devant moi en les secouant pour éviter de me faire tirer une balle dans la tête.
-Du calme, du calme ! Je blague ha ha ha !
Je me grattais l'arrière du crâne en affichant un grand sourire bien qu'un poil pas vraiment rassuré. Ils rigolaient pas ceux-là. Pourtant c'était drôle, non ?
-Pour votre information, je m'y connais pas trop en enquête, tout ça, tout ça, mais il me semble important de signaler que les coups de feu ont eu lieu derrière ce bâtiment. Et si vous avez besoin de moi en tant que témoin, sachez que je n'ai rieeeen d'autre à faire ! A part acheter de la pâtée à mon matou mais ça c'est encore autre chose.
Matou = lynx = Mike. J'avais envie de lui faire une petite blague et malgré les apparences, c'était bien plus important pour moi. Mais je pouvais bien les aider un peu, après toutes les crasses que je leur faisais subir.
Je rangeais donc mon paquet de chips dans ma veste et restais debout, les bras croisés, attendant le dénouement de cette sombre affaire. D'autres agents sortirent également, que j'avais d'ailleurs déjà croisé. Nakanoto était plutôt petit et je connaissais à peu près les bolides qui composaient le service supervisant la sécurité. Mon cher Nassim en faisait parti puisqu'il en était le lieutenant ! Par contre, j'étais bien incapable d'identifier cette tête blonde qui marchait pour rejoindre son collègue. Ah mais c'était qu'on recrutait dans les forces de l'ordre ! Et on s'emmerdait pas trop en plus ! Plutôt mignonne, la démarche assurée, queue de cheval et chemise. Une belle petite blonde, qui n'était sûrement pas japonaise. C'était fou ce nombre d'étrangers qu'on croisait ! Ils s'étaient tous passés le mot ? Même les membres de notre conseil n'était pas des natifs pour la plupart. M'enfin, ce n'était pas franchement quelque chose dont je me souciais.
Mes mains se rangèrent dans mes poches, alors que je les voyais déjà investir les lieux en recherches d'une trouvaille. A mon avis, le gars qui les accompagnait avait dû vendre la mèche pour intervenir aussi vite. D'habitude, ils étaient plutôt longs à la détente. Un rictus moqueur se fondit sur mon visage à cette réflexion. Ce n'était pas très fair play de ma part, puisque moi-même, je profitais de cette situation pleine de tension pour entreprendre mes vols. Les forces de l'ordre ne savaient plus où donner de la tête et c'était tout à mon avantage ! D'ailleurs, ça l'était également pour la pègre locale. Le marché noir connaissait un gros pique depuis quelques temps. Il y avait toujours des gens pour savoir se satisfaire de la misère des autres, et j'en faisais -un peu- parti, sans honte aucune les amis !
En bon intrépide, je pliais les genoux pour mieux bondir afin de me projeter dans le vide et atterrir sur une bordure de balcon, toujours les mains dans les poches. Mon équilibre ne connaissait aucune limite, sauf si le vent soufflait trop fort. Je décidais quand même d'emprunter les escaliers d'urgence mis à disposition pour descendre tranquillement les marches. Une fois en bas, j'allais à la rencontre de ces chers inspecteurs devant le bâtiment pris d'assaut.
-Bonjour messieurs les policiers, dis-je en agitant la main frénétiquement, et euh... Bonjour madame la policière et monsieur le prisonnier ! Bah dis donc vous êtes des rapides vous, j'ai même pas eu le temps de me servir !
Il ne leur fallait pas plus d'une seconde pour se retourner sur moi et me fixer comme si j'étais un tueur en série. L'un deux eut même le réflexe de mettre la main sur son arme, certainement pour dégainer en cas de geste suspect. Je plaçais donc mes mains devant moi en les secouant pour éviter de me faire tirer une balle dans la tête.
-Du calme, du calme ! Je blague ha ha ha !
Je me grattais l'arrière du crâne en affichant un grand sourire bien qu'un poil pas vraiment rassuré. Ils rigolaient pas ceux-là. Pourtant c'était drôle, non ?
-Pour votre information, je m'y connais pas trop en enquête, tout ça, tout ça, mais il me semble important de signaler que les coups de feu ont eu lieu derrière ce bâtiment. Et si vous avez besoin de moi en tant que témoin, sachez que je n'ai rieeeen d'autre à faire ! A part acheter de la pâtée à mon matou mais ça c'est encore autre chose.
Matou = lynx = Mike. J'avais envie de lui faire une petite blague et malgré les apparences, c'était bien plus important pour moi. Mais je pouvais bien les aider un peu, après toutes les crasses que je leur faisais subir.
Sacha Drexler#104517#104517#104517#104517#104517#104517
Humain - Civil
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Lun 27 Juil 2020 - 1:55
Un voleur charitable et une policière trouble
Feat Kaito Atsushi
C’est bien la première fois que l’on me reproche de faire un rapport trop exhausitf. Il va donc falloir que je sois plus synthétique à l’avenir. Il faut dire aussi que mon chef d’équipe ne sait pas ce qu’il veut, un coup il veut un maximum de détail pour ne pas avoir de faille pour la suite de l’enquête et les instances judiciaires, et maintenant il n’en veut pas autant.
Il n’y a réellement qu’à Renfield où on épouse les détails, comme source nécessaire d’apprentissage.
Malgré tout il décide de m’envoyer enfin sur le terrain. La formation obligatoire est enfin terminé, ce qui est une véritable délivrance. Elle a commencé chez nous, en Suisse, et s’est poursuivis ici durant une très longue semaine. C’est impressionnant la quantité gigantesque de documents et de capacités à valider pour être validée. Même Enzio est plus rapide en terme de paperasse. Ce service aurait beaucoup à apprendre de notre organisation. Après je ne suis pas là pour réorganiser le service, ni pour le révolutionner. Je ne suis là que pour récolter les informations dont on n’aurait pas connaissance malgré notre réseau ultradéveloppé.
Je vérifie une dernière fois ma mallette de policière. Quelle ironie … J’évolue en dehors des lois standard la majorité du temps et là je vais devoir aider à les faire respecter. Enzio doit bien s’amuser de m’avoir placer ici. Je lui jouerai un tour moi aussi, en temps et en heure. La vengeance est un plat qui se mange froid. Tout cela pour le bien de l’Ordre … et dire que je fais pourtant de la rétention d’information en parallèle.
Pour ma première affectation je me retrouve sur une fusillade et un potentiel trafic. Trafic de quoi, c’est une bonne question et cela sera la surprise. Enfin si tant est que je sois mise sur le trafic et pas cantonnée à la fusillade. Ce qui compte-tenu de ma faiblesse expérience sur le terrain, de manière officielle, n’est que d’une très faible probabilité.
Je rencontre tout de même l’un des lieutenant de la ville : Nassim Essaadi. Un homme au teint mat, aux cheveux et la barbe roux, bien adapté à la culture du pays tout en étant originaire du Maroc, d’après sa fiche d’état de service. Il fait quasiment 2m, 195 cm pour plus de précision, pour un poids de 102 kg. Ce qui le fait passé pour un géant en ville. C’est un homme important ici, et il faudra que j’apprenne à le connaitre rapidement. Je suis convaincue qu’il peut être une source d’information non négligeable. Même si cela est à son insu.
J’écoute les instructions, et je commence à relever les indices extérieurs en réalisant des photos. En théorie je devrais faire aussi un croquis de la scène, cependant je le ferai une fois rentrée. Après tout j’ai déjà mémorisé tout ce qu’il y avait, le faire de tête ne prendra pas longtemps. Un suspect est déjà menotté, oserai-je penser qu’ici les criminels sont peu difficile à trouver ? Non, je ne devrais pas généraliser.
Un garçon nous interpelle. Enfin un jeune homme, d’environ 165 ou 170 cm, les cheveux bruns et ébouriffés, des yeux couleurs noisettes. Ses vêtements sont classiques, chemise blanche, pantalon cintré et veste assortis. Ils n’attirent aucunement l’attention sur lui, à l’inverse des bandelettes de soin autour de ses bras et de sa nuque. Qui parle de ce type de soin, implique des blessures graves, peut-être pas mortelles pour autant. Son sourire illumine son visage, mais il ne m’inspire rien qui vaille.
Il lance donc une boutade, sur le fait qu’il n’a pas eu le temps de se servir. C’est donc un voleur, à minima.
Sa farce enclenche une réaction de forte suspicion de la part de mes collègues. Qu’il se contente de désamorcer en levant les mains devant lui. Quelque chose me laisse supposer qu’il est une épine dans les pieds du service depuis un moment, bien que n’étant peut-être pas encore fiché en tant que tel.
Il nous donne une information, pouvant être intéressante. Sauf que voilà, l’organisation lié à un sous-effectif évident laisse deviner que personne ne souhaite le suivre à l’arrière pour vérifier et prendre sa déposition. Mon supérieur m’ordonne donc, avec un sourire quelque peu mauvais et satisfait, d’y aller. Je vois. Dois-je en conclure que mon intégration rapide et mes habilitations me valent ce … bizutage de bas étage ? Soit. Cela ne m’empêchera en rien de faire correctement mon travail.
Je m’approche donc de lui en souriant très légèrement.
« - Bonjour monsieur. Pouvez-vous me montrer l’endroit d’où vous avez entendu, ou vu les coups de feu que vous nous signalez ? Et pouvez-vous me raconter depuis le début ce dont vous avez été témoin dans les détails ? »
Machinalement, comme le veut la formation rébarbative que j’ai reçu en accéléré, je sors un calepin et mon stylo plume fétiche. Prête à prendre des notes, du moins en apparence. Mentalement je suis prête à associer tous renseignements valables à l’image de ce jeune homme.
« - Pouvez-vous me décliner votre identité complète, avec nom, prénom, adresse postale et numéro de téléphone pour vous joindre si jamais nous avions besoin de renseignement complémentaire, s’il vous plaît. »
Enzio c’est vraiment pour toi que je suis ici faux-frère. J’espère au moins qu’il a eu le temps de faire le tour des installations et des troupes. Que l’on puisse avancer de ce côté-là. Oh et qu’il n’oublie pas d’aller chercher Lias à la maternelle à 17h aussi. Je lui enverrai un message au cas où.
Je rive mon regard sur le visage de mon interlocuteur, attendant ses réponses.
Il n’y a réellement qu’à Renfield où on épouse les détails, comme source nécessaire d’apprentissage.
Malgré tout il décide de m’envoyer enfin sur le terrain. La formation obligatoire est enfin terminé, ce qui est une véritable délivrance. Elle a commencé chez nous, en Suisse, et s’est poursuivis ici durant une très longue semaine. C’est impressionnant la quantité gigantesque de documents et de capacités à valider pour être validée. Même Enzio est plus rapide en terme de paperasse. Ce service aurait beaucoup à apprendre de notre organisation. Après je ne suis pas là pour réorganiser le service, ni pour le révolutionner. Je ne suis là que pour récolter les informations dont on n’aurait pas connaissance malgré notre réseau ultradéveloppé.
Je vérifie une dernière fois ma mallette de policière. Quelle ironie … J’évolue en dehors des lois standard la majorité du temps et là je vais devoir aider à les faire respecter. Enzio doit bien s’amuser de m’avoir placer ici. Je lui jouerai un tour moi aussi, en temps et en heure. La vengeance est un plat qui se mange froid. Tout cela pour le bien de l’Ordre … et dire que je fais pourtant de la rétention d’information en parallèle.
Pour ma première affectation je me retrouve sur une fusillade et un potentiel trafic. Trafic de quoi, c’est une bonne question et cela sera la surprise. Enfin si tant est que je sois mise sur le trafic et pas cantonnée à la fusillade. Ce qui compte-tenu de ma faiblesse expérience sur le terrain, de manière officielle, n’est que d’une très faible probabilité.
Je rencontre tout de même l’un des lieutenant de la ville : Nassim Essaadi. Un homme au teint mat, aux cheveux et la barbe roux, bien adapté à la culture du pays tout en étant originaire du Maroc, d’après sa fiche d’état de service. Il fait quasiment 2m, 195 cm pour plus de précision, pour un poids de 102 kg. Ce qui le fait passé pour un géant en ville. C’est un homme important ici, et il faudra que j’apprenne à le connaitre rapidement. Je suis convaincue qu’il peut être une source d’information non négligeable. Même si cela est à son insu.
J’écoute les instructions, et je commence à relever les indices extérieurs en réalisant des photos. En théorie je devrais faire aussi un croquis de la scène, cependant je le ferai une fois rentrée. Après tout j’ai déjà mémorisé tout ce qu’il y avait, le faire de tête ne prendra pas longtemps. Un suspect est déjà menotté, oserai-je penser qu’ici les criminels sont peu difficile à trouver ? Non, je ne devrais pas généraliser.
Un garçon nous interpelle. Enfin un jeune homme, d’environ 165 ou 170 cm, les cheveux bruns et ébouriffés, des yeux couleurs noisettes. Ses vêtements sont classiques, chemise blanche, pantalon cintré et veste assortis. Ils n’attirent aucunement l’attention sur lui, à l’inverse des bandelettes de soin autour de ses bras et de sa nuque. Qui parle de ce type de soin, implique des blessures graves, peut-être pas mortelles pour autant. Son sourire illumine son visage, mais il ne m’inspire rien qui vaille.
Il lance donc une boutade, sur le fait qu’il n’a pas eu le temps de se servir. C’est donc un voleur, à minima.
Sa farce enclenche une réaction de forte suspicion de la part de mes collègues. Qu’il se contente de désamorcer en levant les mains devant lui. Quelque chose me laisse supposer qu’il est une épine dans les pieds du service depuis un moment, bien que n’étant peut-être pas encore fiché en tant que tel.
Il nous donne une information, pouvant être intéressante. Sauf que voilà, l’organisation lié à un sous-effectif évident laisse deviner que personne ne souhaite le suivre à l’arrière pour vérifier et prendre sa déposition. Mon supérieur m’ordonne donc, avec un sourire quelque peu mauvais et satisfait, d’y aller. Je vois. Dois-je en conclure que mon intégration rapide et mes habilitations me valent ce … bizutage de bas étage ? Soit. Cela ne m’empêchera en rien de faire correctement mon travail.
Je m’approche donc de lui en souriant très légèrement.
« - Bonjour monsieur. Pouvez-vous me montrer l’endroit d’où vous avez entendu, ou vu les coups de feu que vous nous signalez ? Et pouvez-vous me raconter depuis le début ce dont vous avez été témoin dans les détails ? »
Machinalement, comme le veut la formation rébarbative que j’ai reçu en accéléré, je sors un calepin et mon stylo plume fétiche. Prête à prendre des notes, du moins en apparence. Mentalement je suis prête à associer tous renseignements valables à l’image de ce jeune homme.
« - Pouvez-vous me décliner votre identité complète, avec nom, prénom, adresse postale et numéro de téléphone pour vous joindre si jamais nous avions besoin de renseignement complémentaire, s’il vous plaît. »
Enzio c’est vraiment pour toi que je suis ici faux-frère. J’espère au moins qu’il a eu le temps de faire le tour des installations et des troupes. Que l’on puisse avancer de ce côté-là. Oh et qu’il n’oublie pas d’aller chercher Lias à la maternelle à 17h aussi. Je lui enverrai un message au cas où.
Je rive mon regard sur le visage de mon interlocuteur, attendant ses réponses.
"Premières informations ?"
Etilya sur DK RPG
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Lun 3 Aoû 2020 - 23:59
J'observais cette scène qui me laissait sincèrement perplexe. Il n'agissait d'une faute professionnelle que d'envoyer une seule personne s'occuper d'un témoin, quand bien même il avait l'air inoffensif, pour une question de sécurité. Ces agents ne respectaient pas le protocole. Bon, pas que je suivais les règles à la lettre, bien au contraire, j'étais plutôt du genre à les transcender. Mais j'avais pour schéma d'observer leurs habitudes, traçant chacun de leur trajet, reconnaissant les équipes de terrain, les circuits, les plaques d'immatriculation et également identifier leurs procédures rébarbatives pour mieux m'y soustraire. Mais c'était d'autant plus grave en ces circonstances tumultueuses que d'agir de cette façon. Franchement, pas étonnant que la police locale ne sache pas gérer la situation avec des andouilles de ce genre. Imaginez si j'étais un fou furieux prêt à l'embarquer derrière ce bâtiment pour lui trancher la gorge ? Ça aurait été tellement facile ! Enfin bref ! Je regardais cette tête blonde se diriger vers moi, armé d'un calepin et d'un stylo qu'elle fit cliqueter pour en sortir la mine.
Un court instant, je posais mes prunelles brunes sur elle. Je me demandais d'où elle sortait celle-là. Elle tranchait véritablement dans le décor, y'avait pas à dire ! Mais son sourire aimable m'invitait à lui rendre chaleureusement. Elle avait l'air gentil, d'une nature soignée et douce. Pas désagréable à l'oeil. Ces étrangers avaient vraiment un potentiel physique incroyable ! Je me décidais alors à répondre à son interrogatoire qui ne sortait pas véritablement de l'ordinaire. Je dirais même que c'était assez ennuyeux, bien que pertinent. Mais la pertinence ne m'inspirait pas vraiment, il me fallait plus de fantaisie pour donner de l'action ! Enfin, la pauvre, elle devait seulement faire son travail.
-J'étais en train de manger des chips sur le toit tranquillement en méditant à la vie, quand SOUDAIN... BOUM BOUM !
J'expliquais la situation tout en la mimant dans de grands gestes comme si j'incarnais le personnage d'une scène de théâtre. D'ailleurs, c'était peut-être une activité à laquelle je devais me mettre, moi qui adorais jouer la comédie.
-Des types sont sortis de nulle part pour rencontrer une autre bande et ils ont commencé à se friter ! Sûrement un règlement de comptes si vous voulez mon avis. Puis un autre est parti derrière ce bâtiment et il y a eu plusieurs coups de feu ! Bon, je n'ai as vu ce qu'il s'était passé à l'arrière parce qu'il aurait fallu que je fasse au moins quatre mètres de taille pour voir plus en hauteur ! Qui fait donc quatre mètres ici-bas ? A part les girafes.
Ce qui était chose impossible bien évidemment. De mémoire, je pensais que l'homme le plus grand au monde mesurait deux mètres et quelques. Puis la demoiselle se mit à me demander de décliner mon identité, pour des raisons de suivi d'enquête. Protocole oblige, mais autant vous dire que je n'étais pas décidé à céder sur ce point. Oh mais attendez, si je ne le faisais pas, je risquais de paraître suspect ??? Mais si je le faisais, ils auraient des informations sur moi et seraient plus susceptibles de me trouver s'ils m'attrapaient ! M'attraper ? Ha ha ha ha ! Quelle bonne blague ! Hm hm, soyons sérieux deux minutes. Rien ne m'obligeait de toute façon à accepter de figurer dans les rapports, ça aussi, ça faisait parti des lois. Il suffisait de mettre témoignage A-NO-NY-ME.
-Ma mère m'a toujours dit de ne pas donner mon nom ou bien des informations confidentielles aux inconnus, dis-je dans un sourire effronté, c'est une femme prévenante vous ne trouvez pas ? Mais pour vous je suis prêt à faire une exception madame... Madame ? Vous ne vous présentez pas dans la police ?
Je penchais la tête sur le côté, l'air malin, en rangeant les mains dans mes poches de pantalon dans un haussement d'épaules.
-Je m'appelle Kaïto, enchanté. Mais pour un soucis d'anonymat dans un monde qui préfère être mis en lumière, c'est bien tout ce que vous pourrez savoir. En attendant, vous avez des choses à voir plus importantes.
Je me détournais sans demander mon reste. Inutile d'insister, si elle devenait trop intrusive, je me contenterais de faire la sourde oreille ou de quitter les lieux sans demander mon reste. Dans ma vie, je n'avais jamais été trop coopératif.
-C'est par ici, suivez-moi, dis-je en tournant mon buste vers elle au trois quart, par contre vos collègues sont sacrément négligents. Vous avez de la chance que je ne sois pas un fou furieux qui vous emmène dans un endroit glauque pour vous faire des choses bizarres. Enfin qui sait ?
J'écarquillais grand les yeux telles des soucoupes, comme une interprétation qu'on verrait dans les films d'horreur incarnant des psychopathes avant d'éclater de rire de bon cœur.
-Ha ha ha ! Je regarde trop de films !
Mais lorsque nous arrivions, je m'arrêtais net de rire, l'odeur du sang me montant directement à la gorge dans un haut de cœur, me ramenant en même temps à un souvenir douloureux. Celui du meurtre que j'avais commis des années auparavant dans un excès de haine terrible. Je me mis à blanchir d'un coup, ne m'attendant pas vraiment à trouver autant de sang ici.
-Ah... C'est répugnant sérieux... commentais-je sans toutefois manquer d'humour en faisant une grimace dégoûtée, c'est pas sympa pour ceux qui vont devoir nettoyer !
Je m'emparais de mon paquet de chips pour en grignoter, histoire de me faire passer ce relent d'amertume tout en mastiquant bruyamment.
-Hm, qu'est ce que vous en pensez du coup, ça vous inspire ? Vue comme ça, on croirait presque à une œuvre de Picasso grandeur nature, avec un peu trop de rouge.
Un court instant, je posais mes prunelles brunes sur elle. Je me demandais d'où elle sortait celle-là. Elle tranchait véritablement dans le décor, y'avait pas à dire ! Mais son sourire aimable m'invitait à lui rendre chaleureusement. Elle avait l'air gentil, d'une nature soignée et douce. Pas désagréable à l'oeil. Ces étrangers avaient vraiment un potentiel physique incroyable ! Je me décidais alors à répondre à son interrogatoire qui ne sortait pas véritablement de l'ordinaire. Je dirais même que c'était assez ennuyeux, bien que pertinent. Mais la pertinence ne m'inspirait pas vraiment, il me fallait plus de fantaisie pour donner de l'action ! Enfin, la pauvre, elle devait seulement faire son travail.
-J'étais en train de manger des chips sur le toit tranquillement en méditant à la vie, quand SOUDAIN... BOUM BOUM !
J'expliquais la situation tout en la mimant dans de grands gestes comme si j'incarnais le personnage d'une scène de théâtre. D'ailleurs, c'était peut-être une activité à laquelle je devais me mettre, moi qui adorais jouer la comédie.
-Des types sont sortis de nulle part pour rencontrer une autre bande et ils ont commencé à se friter ! Sûrement un règlement de comptes si vous voulez mon avis. Puis un autre est parti derrière ce bâtiment et il y a eu plusieurs coups de feu ! Bon, je n'ai as vu ce qu'il s'était passé à l'arrière parce qu'il aurait fallu que je fasse au moins quatre mètres de taille pour voir plus en hauteur ! Qui fait donc quatre mètres ici-bas ? A part les girafes.
Ce qui était chose impossible bien évidemment. De mémoire, je pensais que l'homme le plus grand au monde mesurait deux mètres et quelques. Puis la demoiselle se mit à me demander de décliner mon identité, pour des raisons de suivi d'enquête. Protocole oblige, mais autant vous dire que je n'étais pas décidé à céder sur ce point. Oh mais attendez, si je ne le faisais pas, je risquais de paraître suspect ??? Mais si je le faisais, ils auraient des informations sur moi et seraient plus susceptibles de me trouver s'ils m'attrapaient ! M'attraper ? Ha ha ha ha ! Quelle bonne blague ! Hm hm, soyons sérieux deux minutes. Rien ne m'obligeait de toute façon à accepter de figurer dans les rapports, ça aussi, ça faisait parti des lois. Il suffisait de mettre témoignage A-NO-NY-ME.
-Ma mère m'a toujours dit de ne pas donner mon nom ou bien des informations confidentielles aux inconnus, dis-je dans un sourire effronté, c'est une femme prévenante vous ne trouvez pas ? Mais pour vous je suis prêt à faire une exception madame... Madame ? Vous ne vous présentez pas dans la police ?
Je penchais la tête sur le côté, l'air malin, en rangeant les mains dans mes poches de pantalon dans un haussement d'épaules.
-Je m'appelle Kaïto, enchanté. Mais pour un soucis d'anonymat dans un monde qui préfère être mis en lumière, c'est bien tout ce que vous pourrez savoir. En attendant, vous avez des choses à voir plus importantes.
Je me détournais sans demander mon reste. Inutile d'insister, si elle devenait trop intrusive, je me contenterais de faire la sourde oreille ou de quitter les lieux sans demander mon reste. Dans ma vie, je n'avais jamais été trop coopératif.
-C'est par ici, suivez-moi, dis-je en tournant mon buste vers elle au trois quart, par contre vos collègues sont sacrément négligents. Vous avez de la chance que je ne sois pas un fou furieux qui vous emmène dans un endroit glauque pour vous faire des choses bizarres. Enfin qui sait ?
J'écarquillais grand les yeux telles des soucoupes, comme une interprétation qu'on verrait dans les films d'horreur incarnant des psychopathes avant d'éclater de rire de bon cœur.
-Ha ha ha ! Je regarde trop de films !
Mais lorsque nous arrivions, je m'arrêtais net de rire, l'odeur du sang me montant directement à la gorge dans un haut de cœur, me ramenant en même temps à un souvenir douloureux. Celui du meurtre que j'avais commis des années auparavant dans un excès de haine terrible. Je me mis à blanchir d'un coup, ne m'attendant pas vraiment à trouver autant de sang ici.
-Ah... C'est répugnant sérieux... commentais-je sans toutefois manquer d'humour en faisant une grimace dégoûtée, c'est pas sympa pour ceux qui vont devoir nettoyer !
Je m'emparais de mon paquet de chips pour en grignoter, histoire de me faire passer ce relent d'amertume tout en mastiquant bruyamment.
-Hm, qu'est ce que vous en pensez du coup, ça vous inspire ? Vue comme ça, on croirait presque à une œuvre de Picasso grandeur nature, avec un peu trop de rouge.
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Dim 23 Aoû 2020 - 23:58
Un voleur charitable et une policière trouble
Feat Kaito Atsushi
Il … mangeait des chips ? Dois-je réellement noté ce genre de détails inutiles ? Boum ? Boum quoi ? Même mon fils est plus précis que lui. Est-ce réellement un témoin de quoique ce soit dans les environs ? Je prends pourtant scrupuleusement des notes sur ces dires, m’abstenant toute fois de noter ses gestes. Il n’y a pas de raisons de le faire, de plus la majorité de ces dires ne seront pas nécessaire pour l’enquête.
Du temps de perdu.
Il n’est peut-être pas seulement un voleur, mais aussi un comédien sans carrière. J’ai l’impression qu’il me joue un rôle, presque pour se couvrir. Il suffit de faire abstraction de son vocabulaire assez basique pour comprendre qu’il cherche de la fantaisie dans le secteur. Peut-être le frisson que transgresser la loi lui procure l’aide à la trouver ? Quatre mètre de haut … les girafes … Aller je vais lui sourire doucement et amicalement. C’est presque mignon cette remarque. S’il avait été un enfant, de l’âge de mes neveux ou de Lias j’aurai peut-être même ris.
Je le regarde d’abord incrédule, mon plume légèrement au-dessus de la feuille noircie d’encre de mon calepin. Plaît-il ? Sa maman ? Mais … On ne se ? Qu’est-ce que c’est que cet énergumène ! Il me prend pour une perdrix de l’année ? Pour quelqu’un née de la dernière pluie c’est ça ? Non mieux, c’est un canular. Mon regard se tourne autour de nous, ne trouvant aucuns collègues planqués, sortant de nulle part pour se payer ma tête.
Il veut donc jouer ?
Tout dans sa gestuelle me l’indique. Il penche la tête sur le côté, avec un sourire taquin aux lèvres, dissimulant ses mains dans les poches de son pantalon et haussant les épaules. Tout ceci n’est qu’un jeu pour lui, visiblement. Soit, on va jouer. Je ferme donc mon calepin et le range dans ma mallette. De toute façon je n’ai pas besoin de bout de papier pour me souvenir de ce qui se passe. Kaito hein ? Plus importante à voir ? Tu es ma fois bien plus intéressante que cette enquête. Je souris en coin.
« Votre mère est en effet prévenante et avisée, cependant elle a dû vous apprendre à faire appelle à la police lorsque cela est nécessaire.
On se présente uniquement sous le mot « agent », ou « lieutenant » ou parfois « commissaire ». Cependant pour vous je vais faire une exception. Vous pouvez m’appeler Sacha. Vous comprendrez que pour un soucis d’anonymat dans ce monde préférant la lumière, vous n’en saurez pas plus. »
J’accompagne ma réponse d’un clin d’œil. Je sais être taquine et visiblement c’est de cette façon que j’en apprendrai plus sur lui. Y compris à son insu. Il me propose donc de le suivre et en profite pour faire une remarque sur la négligence de mes collègues. Mon pauvre … je suis plus dangereuse qu’eux. Enzio y a veillé personnellement, en demandant à son épouse de me former. J’ignore encore si c’est un bon ou mauvais souvenir.
« On ne regarde jamais assez de films, cela nourri notre esprit. Et rassurez-vous, ce n’est pas parce que mes collègues me laisse vous suivre seule, que je suis une faible femme sans défense. Et puis vous n’êtes pas dangereux vous, enfin seulement pour les objets … n’est-ce pas ? »
Mon sourire reste taquin. Tu croyais vraiment que je n’avais pas perçu le troisième degrés de ta boutade d’entrée ? Chéri, voyons, tu as l’allure de quelqu’un qui veut rester incognito, tu ne donnes pas ton nom de famille ni coordonnées d’aucune sorte … Je sais encore additionner 1+1.
Il m’entraine donc sur la scène primaire du crime. Une fois arrivée, je crois qu’il n’y a bien que ma belle-sœur qui serait à l’aise avec autant de sang … Mon accompagnateur, Kaito, en a un haut le cœur, le rendant blanc comme un linge. Je réprime moi-même la sensation de nausée qui m’assaille à l’odeur ferreuse et à cette vue d’un brun rougeâtre. J’y arrive seulement parce que j’ai déjà vu bien pire dans nos laboratoire, à assister Enzio dans ses tests plus farfelus et avant-gardiste les uns que les autres. Mais surtout … J’ai fait bien pire dans nos laboratoires à tester sur des cobayes mes théories les plus folles et les résultats de mes recherches.
Je me tourne vers ce garçon étrange, avec un air d’inquiétude légère et de compassion. Il ne perd pas son mordant pour autant. Vraiment étrange individu. Parfait sujet d’étude.
« Ca va aller ? Peut-être que vous préférez retourner au près de mes collègues pour vous remettre de vos émotions ? »
Il refuse ma proposition et se met à manger des chips en faisant autant de bruit qu’un troupeau d’éléphant dans un magasin de porcelaine. Admettons comme hypothèse de travail que ce n’est que pour se remettre du choc et s’occuper les mains. Je peux me laisser à supposer qu’il désire cacher sa réaction profonde et son origine. Peut-être pas seulement dû à cette invraisemblable quantité de sang.
Ce qui je pense de cette scène ? Ce qu’elle m’inspire ? Que l’humanité pour laquelle l’Ordre se bat au quotidien ne vaut peut-être pas la peine d’être protégée. Après tout, il est clair qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des vampires pour tuer des humains, ils savent le faire eux-mêmes avec une aisance stupéfiante.
Il y a beaucoup plus de sang que je ne le supposais d’un prime abord. Mon regard balaye l’endroit lentement, toujours sans prendre de notes spécifique.
Je dirais qu’il y a eu … deux voir trois morts avec des blessés peut-être.
Des douilles se trouvent éparpillées un peu partout où je peux poser les yeux. Aucun soin de dissimulation.
Deux tailles de douilles minimum, donc au minimum il y a eu deux types d’armes peut-être plus.
Pas de corps. C’est ce qui me perturbe le plus.
Les malfaiteurs ont pris le temps d’emmener leurs morts et blessés, mais pas celui de récupérer leurs douilles. J’en déduis que les armes ne sont pas fichés, ou qu’ils peuvent se permettre de les jeter.
« Picasso a eu une période rosse, mais pas rouge, il n’appréciait pas cette couleur outre mesure. Je suppose qu’elle lui rappelait la guerre que son pays a subi et qu’il a dénoncé dans Guernica.
Pour être aussi franche que vous … cette scène m’inspire une chambre d’enfant non rangée. Certaines choses sont dissimulées dans le placard, d’autres n’ont pas eu le temps de disparaitre avant le retour des parents.
Il va y avoir beaucoup de travail de recherche ADN vu la quantité de sang présent. Combien de coup de feu précisément vous avez entendu ? Non parce que ‘BOUM’ ce n’est pas très précis … surtout avec autant de douilles.
Vous ne trouvez pas Kaito ? »
Du temps de perdu.
Il n’est peut-être pas seulement un voleur, mais aussi un comédien sans carrière. J’ai l’impression qu’il me joue un rôle, presque pour se couvrir. Il suffit de faire abstraction de son vocabulaire assez basique pour comprendre qu’il cherche de la fantaisie dans le secteur. Peut-être le frisson que transgresser la loi lui procure l’aide à la trouver ? Quatre mètre de haut … les girafes … Aller je vais lui sourire doucement et amicalement. C’est presque mignon cette remarque. S’il avait été un enfant, de l’âge de mes neveux ou de Lias j’aurai peut-être même ris.
Je le regarde d’abord incrédule, mon plume légèrement au-dessus de la feuille noircie d’encre de mon calepin. Plaît-il ? Sa maman ? Mais … On ne se ? Qu’est-ce que c’est que cet énergumène ! Il me prend pour une perdrix de l’année ? Pour quelqu’un née de la dernière pluie c’est ça ? Non mieux, c’est un canular. Mon regard se tourne autour de nous, ne trouvant aucuns collègues planqués, sortant de nulle part pour se payer ma tête.
Il veut donc jouer ?
Tout dans sa gestuelle me l’indique. Il penche la tête sur le côté, avec un sourire taquin aux lèvres, dissimulant ses mains dans les poches de son pantalon et haussant les épaules. Tout ceci n’est qu’un jeu pour lui, visiblement. Soit, on va jouer. Je ferme donc mon calepin et le range dans ma mallette. De toute façon je n’ai pas besoin de bout de papier pour me souvenir de ce qui se passe. Kaito hein ? Plus importante à voir ? Tu es ma fois bien plus intéressante que cette enquête. Je souris en coin.
« Votre mère est en effet prévenante et avisée, cependant elle a dû vous apprendre à faire appelle à la police lorsque cela est nécessaire.
On se présente uniquement sous le mot « agent », ou « lieutenant » ou parfois « commissaire ». Cependant pour vous je vais faire une exception. Vous pouvez m’appeler Sacha. Vous comprendrez que pour un soucis d’anonymat dans ce monde préférant la lumière, vous n’en saurez pas plus. »
J’accompagne ma réponse d’un clin d’œil. Je sais être taquine et visiblement c’est de cette façon que j’en apprendrai plus sur lui. Y compris à son insu. Il me propose donc de le suivre et en profite pour faire une remarque sur la négligence de mes collègues. Mon pauvre … je suis plus dangereuse qu’eux. Enzio y a veillé personnellement, en demandant à son épouse de me former. J’ignore encore si c’est un bon ou mauvais souvenir.
« On ne regarde jamais assez de films, cela nourri notre esprit. Et rassurez-vous, ce n’est pas parce que mes collègues me laisse vous suivre seule, que je suis une faible femme sans défense. Et puis vous n’êtes pas dangereux vous, enfin seulement pour les objets … n’est-ce pas ? »
Mon sourire reste taquin. Tu croyais vraiment que je n’avais pas perçu le troisième degrés de ta boutade d’entrée ? Chéri, voyons, tu as l’allure de quelqu’un qui veut rester incognito, tu ne donnes pas ton nom de famille ni coordonnées d’aucune sorte … Je sais encore additionner 1+1.
Il m’entraine donc sur la scène primaire du crime. Une fois arrivée, je crois qu’il n’y a bien que ma belle-sœur qui serait à l’aise avec autant de sang … Mon accompagnateur, Kaito, en a un haut le cœur, le rendant blanc comme un linge. Je réprime moi-même la sensation de nausée qui m’assaille à l’odeur ferreuse et à cette vue d’un brun rougeâtre. J’y arrive seulement parce que j’ai déjà vu bien pire dans nos laboratoire, à assister Enzio dans ses tests plus farfelus et avant-gardiste les uns que les autres. Mais surtout … J’ai fait bien pire dans nos laboratoires à tester sur des cobayes mes théories les plus folles et les résultats de mes recherches.
Je me tourne vers ce garçon étrange, avec un air d’inquiétude légère et de compassion. Il ne perd pas son mordant pour autant. Vraiment étrange individu. Parfait sujet d’étude.
« Ca va aller ? Peut-être que vous préférez retourner au près de mes collègues pour vous remettre de vos émotions ? »
Il refuse ma proposition et se met à manger des chips en faisant autant de bruit qu’un troupeau d’éléphant dans un magasin de porcelaine. Admettons comme hypothèse de travail que ce n’est que pour se remettre du choc et s’occuper les mains. Je peux me laisser à supposer qu’il désire cacher sa réaction profonde et son origine. Peut-être pas seulement dû à cette invraisemblable quantité de sang.
Ce qui je pense de cette scène ? Ce qu’elle m’inspire ? Que l’humanité pour laquelle l’Ordre se bat au quotidien ne vaut peut-être pas la peine d’être protégée. Après tout, il est clair qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des vampires pour tuer des humains, ils savent le faire eux-mêmes avec une aisance stupéfiante.
Il y a beaucoup plus de sang que je ne le supposais d’un prime abord. Mon regard balaye l’endroit lentement, toujours sans prendre de notes spécifique.
Je dirais qu’il y a eu … deux voir trois morts avec des blessés peut-être.
Des douilles se trouvent éparpillées un peu partout où je peux poser les yeux. Aucun soin de dissimulation.
Deux tailles de douilles minimum, donc au minimum il y a eu deux types d’armes peut-être plus.
Pas de corps. C’est ce qui me perturbe le plus.
Les malfaiteurs ont pris le temps d’emmener leurs morts et blessés, mais pas celui de récupérer leurs douilles. J’en déduis que les armes ne sont pas fichés, ou qu’ils peuvent se permettre de les jeter.
« Picasso a eu une période rosse, mais pas rouge, il n’appréciait pas cette couleur outre mesure. Je suppose qu’elle lui rappelait la guerre que son pays a subi et qu’il a dénoncé dans Guernica.
Pour être aussi franche que vous … cette scène m’inspire une chambre d’enfant non rangée. Certaines choses sont dissimulées dans le placard, d’autres n’ont pas eu le temps de disparaitre avant le retour des parents.
Il va y avoir beaucoup de travail de recherche ADN vu la quantité de sang présent. Combien de coup de feu précisément vous avez entendu ? Non parce que ‘BOUM’ ce n’est pas très précis … surtout avec autant de douilles.
Vous ne trouvez pas Kaito ? »
"Petit jeu?"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Dim 30 Aoû 2020 - 17:57
Ce n'était pas nouveau. Je savais très bien quel genre de réaction ahurie je suscitais quand je me mettais à faire le pitre. La pauvre petite n'allait pas pouvoir obtenir quelque chose de concret, du moins pas aussi facilement, tout dépendait de mon humeur et de ma bonne volonté finalement. Mais pour le moment, je ne comptais pas lui faciliter la tâche simplement parce que ça m'amusait. Quel être démoniaque j'étais pfuhuhu ! Mais contre toute attente, elle m'offrit un sourire qui se voulait certes poli mais loin d'être méprisant. Plutôt conciliant je dirais, même si elle se retenait de tous commentaires. Mais pour le coup, c'était assez rare que les gens fassent un effort pour passer outre l'idée reçue qu'ils me trouvaient stupide. D'habitude, les personnes que je rencontrais ne se gênaient pas pour me faire sentir à quel poiiiint ils m'étaient supérieurs, pauvre petit être abruti que j'étais, dans leur espèce d'arrogance. Au fond, s'ils savaient comme je prenais plaisir à les faire tourner en girouette pour mieux les duper, ils prendraient davantage de précautions face à moi. Hmmm. C'était plutôt intéressant en fin de compte, même si je savais pertinemment qu'elle se montrait plutôt conciliante parce que je lui inspirais sûrement pitié ou un truc du genre. Mais c'était l'intention qui comptait comme on dit ! En tout cas, je la trouvais plus intelligente que les autres, ça me changeait un peu. Mon impression se confirma lorsque son air incrédule finit par la quitter et qu'elle rangeait son carnet en signe d'abandon ou plutôt... en signe qu'elle avait compris mon petit manège et qu'elle souhaitait y donner suite.
Son expression changea, plus maline, alors qu'elle me fit un pied de nez en répondant à mes idioties. Elle me plaisait bien cette demoiselle. Agréablement surpris, je lui répondis alors dans un sourire plus sincère, elle qui ponctuait sa taquinerie d'un clin d'oeil.
-Très bien, Sacha-san, je respecterais alors votre décision.
Nous nous dirigions donc vers la scène du crime alors qu'elle commentait qu'on ne nourrissait jamais assez son esprit de films. Bah ! Ce n'était pas vraiment ma tasse de thé que de rester posé dans un canapé devant un écran, je n'y voyais pas tellement d'intérêt. En tout cas, je pris notes concernant son petit avertissement. Apparemment, la police scientifique connaissait des entraînements dans l'auto-défense. Étrange. A moins qu'elle n'ait choisi de se former elle-même, ce qui serait plus logique. J'accueillais toutefois sa perche en feignant l'ignorance de ses sous-entendus, comme si elle cherchait à en savoir plus sur moi en pensant que je ne m'apercevrais de rien. Toutefois, je fus ravi de constater ses tentatives d'avancer ses pions et de participer à cette mascarade. J'aimais bien les personnalités joueuses et éclairées. Mais ma petite Sacha, je n'étais pas non plus dupe au point de confirmer vos soupçons, en tout cas pas tout de suite. Tout dépendrait de vous.
-Ne vous leurrez pas Sacha-san. Pour ma part, aucun homme n'est dangereux pour un objet. Je dirais plutôt que ce sont les objets qui incarnent le danger, surtout quand un homme en dispose à sa guise et encore plus quand un autre homme dicte la conduite de celui qui le possède. Là se loge le danger. Vous qui regardez énormément de films, vous saurez en trouver des exemples révélateurs.
Ou la manière de faire de la pensée en subtilisant une remarque pour en faire une réflexion plus profonde sans valider son soupçon ni même le nier. Le ruse était un art ! Mais au delà de ma petite pirouette philosophique, je savais encore de quoi je parlais. Les objets qu'on m'incombait d'aller dérober faisait parfois figure d'une arme massive comme un dossier composé d'informations confidentielles, un bijou de valeur que les clients s'arrachent au point de tuer, des essais scientifiques dangereux, des plans de configuration de l'ennemi... Tous ces objets, aussi insignifiants soient-ils indépendamment de tout le reste, pourraient se révéler destructeurs à son échelle lorsqu'ils se trouvaient entre les mains d'une ou plusieurs personnes.
Une arme. Un bout de papier. Un virus. Une boîte. Un diamant. Un crayon. Une toile. N'importe quoi. Il y avait tellement à dire à ce sujet en vérité, moi qui y étais confronté depuis mon enfance, depuis que j'avais commencé ma carrière. J'avais vite fini par comprendre que les objets, étaient ceux qui nous contrôlaient plutôt que l'inverse. Ils envahissaient notre quotidien, dans chaque centimètre carré, ainsi que notre attitude et même notre esprit. Ironique n'est-ce pas ?
En attendant, j'essayais encore de ne pas tomber dans les pommes en voyant cette scène. La jeune femme eut la délicatesse de me proposer de rester en retrait mais j'avais encore une dignité ! Tout en finissant mon paquet de chips, j'attendais donc son verdict sagement. Voyons voir ce qu'elle avait dans le ventre cette madame, à part connaître le tableau symbolique de Guernica.
J'étais ma foi surpris qu'elle compare cette abomination à une chambre d'enfant mal rangée, même si je voyais où elle venait en venir. Hmmmmm. Sacha me demanda alors des précisions sur le nombre de coups de feu que j'avais entendus. Ils étaient précisément de deux.
-Quand je vous disais que les objets se révélaient dangereux entre les mains des hommes.
Je passais outre son interrogation intentionnellement, le temps d'arranger les rouages de mon cerveau. C'était plus grave que je ne le pensais. En effet, j'avais eu vent qu'une collision entre les deux clans Fuuji et Takahi allait éclater pour une raison que j'ignorais. J'avais pensé à une question de territoire comme à chaque fois mais ça me semblait plus hostile que ça. Comme le mentionnait la scientifique, il y avait beaucoup plus de cartouches que prévue. Mais de quoi s'agissait-il réellement ? Il manquait des éléments et ça ne me disait rien qui vaille. Quel était le réel objectif, au delà de la drogue qui d'après moi, servait seulement à masquer la raison véritable ? Il y avait également du sang, mais pas de corps. C'était bien louche. Plus louche que moi.
Je restais donc planté à ses côtés, assez songeur et l'air grave avant d'enfin lui répondre.
-Seulement deux coups bien audible Sacha-san, mon oreille ne m'a pas trompée. Peut-être que les enfants ont laissé des jouets en évidence pour brouiller les pistes de leur pitrerie en plus d'avoir mis un peu trop de peinture sur les murs pour que ce ne soit pas suspect. On ne peut pas faire autant de dégâts avec deux coups de feu, à moins que des snipers ne soient logés quelque part ce qui expliquerait le nombre de cartouches et la quantité de sang mais je n'ai vu personne aux alentours. Peut-être ont-ils utilisé des armes blanches également ? Enfin ça, ce sera à vous de le déterminer, il s'agit de votre terrain de jeu ha ha ha !
En tant que voleur professionnel, je me devais aussi d'être capable d'analyse sous peine de me retrouver dans l'embarras. Lorsque Ren était encore en vie, c'était moi qui planifiais l'organisation et les techniques puis c'était lui qui fonçait dans le tas en prenant un quart de mes recommandations en compte, ce qui nous mettait à chaque fois en position délicate. Je me mis à soupirer à ce souvenir. Cet homme était vraiment intenable par moment mais... Son manque de discipline me manquait. IL, me manquait terriblement.
-Le type dans la voiture vous a sûrement vendu la mèche, ce qui les a obligés à agir rapidement puisque votre intervention a été quasiment immédiate. Vous devez donc en savoir un peu plus que moi sur la raison qui les a poussée à faire ça et donc comprendre davantage pourquoi cette boucherie.
C'était plutôt ça qui m'intéressait plutôt que le reste. Ca pourrait impacter considérablement mes affaires, étant en étroite collaboration avec la pègre.
-Bah ! Vous allez avoir un sacré travail à faire. Est-ce que je peux quand même vous regarder ? Ca m'a toujours intrigué ! Promis, je serais trèèès discret ! Je peux même vous donner un coup de main !
Enfin ça, j'étais pas sûr que ce soit une bonne idée.
Son expression changea, plus maline, alors qu'elle me fit un pied de nez en répondant à mes idioties. Elle me plaisait bien cette demoiselle. Agréablement surpris, je lui répondis alors dans un sourire plus sincère, elle qui ponctuait sa taquinerie d'un clin d'oeil.
-Très bien, Sacha-san, je respecterais alors votre décision.
Nous nous dirigions donc vers la scène du crime alors qu'elle commentait qu'on ne nourrissait jamais assez son esprit de films. Bah ! Ce n'était pas vraiment ma tasse de thé que de rester posé dans un canapé devant un écran, je n'y voyais pas tellement d'intérêt. En tout cas, je pris notes concernant son petit avertissement. Apparemment, la police scientifique connaissait des entraînements dans l'auto-défense. Étrange. A moins qu'elle n'ait choisi de se former elle-même, ce qui serait plus logique. J'accueillais toutefois sa perche en feignant l'ignorance de ses sous-entendus, comme si elle cherchait à en savoir plus sur moi en pensant que je ne m'apercevrais de rien. Toutefois, je fus ravi de constater ses tentatives d'avancer ses pions et de participer à cette mascarade. J'aimais bien les personnalités joueuses et éclairées. Mais ma petite Sacha, je n'étais pas non plus dupe au point de confirmer vos soupçons, en tout cas pas tout de suite. Tout dépendrait de vous.
-Ne vous leurrez pas Sacha-san. Pour ma part, aucun homme n'est dangereux pour un objet. Je dirais plutôt que ce sont les objets qui incarnent le danger, surtout quand un homme en dispose à sa guise et encore plus quand un autre homme dicte la conduite de celui qui le possède. Là se loge le danger. Vous qui regardez énormément de films, vous saurez en trouver des exemples révélateurs.
Ou la manière de faire de la pensée en subtilisant une remarque pour en faire une réflexion plus profonde sans valider son soupçon ni même le nier. Le ruse était un art ! Mais au delà de ma petite pirouette philosophique, je savais encore de quoi je parlais. Les objets qu'on m'incombait d'aller dérober faisait parfois figure d'une arme massive comme un dossier composé d'informations confidentielles, un bijou de valeur que les clients s'arrachent au point de tuer, des essais scientifiques dangereux, des plans de configuration de l'ennemi... Tous ces objets, aussi insignifiants soient-ils indépendamment de tout le reste, pourraient se révéler destructeurs à son échelle lorsqu'ils se trouvaient entre les mains d'une ou plusieurs personnes.
Une arme. Un bout de papier. Un virus. Une boîte. Un diamant. Un crayon. Une toile. N'importe quoi. Il y avait tellement à dire à ce sujet en vérité, moi qui y étais confronté depuis mon enfance, depuis que j'avais commencé ma carrière. J'avais vite fini par comprendre que les objets, étaient ceux qui nous contrôlaient plutôt que l'inverse. Ils envahissaient notre quotidien, dans chaque centimètre carré, ainsi que notre attitude et même notre esprit. Ironique n'est-ce pas ?
En attendant, j'essayais encore de ne pas tomber dans les pommes en voyant cette scène. La jeune femme eut la délicatesse de me proposer de rester en retrait mais j'avais encore une dignité ! Tout en finissant mon paquet de chips, j'attendais donc son verdict sagement. Voyons voir ce qu'elle avait dans le ventre cette madame, à part connaître le tableau symbolique de Guernica.
J'étais ma foi surpris qu'elle compare cette abomination à une chambre d'enfant mal rangée, même si je voyais où elle venait en venir. Hmmmmm. Sacha me demanda alors des précisions sur le nombre de coups de feu que j'avais entendus. Ils étaient précisément de deux.
-Quand je vous disais que les objets se révélaient dangereux entre les mains des hommes.
Je passais outre son interrogation intentionnellement, le temps d'arranger les rouages de mon cerveau. C'était plus grave que je ne le pensais. En effet, j'avais eu vent qu'une collision entre les deux clans Fuuji et Takahi allait éclater pour une raison que j'ignorais. J'avais pensé à une question de territoire comme à chaque fois mais ça me semblait plus hostile que ça. Comme le mentionnait la scientifique, il y avait beaucoup plus de cartouches que prévue. Mais de quoi s'agissait-il réellement ? Il manquait des éléments et ça ne me disait rien qui vaille. Quel était le réel objectif, au delà de la drogue qui d'après moi, servait seulement à masquer la raison véritable ? Il y avait également du sang, mais pas de corps. C'était bien louche. Plus louche que moi.
Je restais donc planté à ses côtés, assez songeur et l'air grave avant d'enfin lui répondre.
-Seulement deux coups bien audible Sacha-san, mon oreille ne m'a pas trompée. Peut-être que les enfants ont laissé des jouets en évidence pour brouiller les pistes de leur pitrerie en plus d'avoir mis un peu trop de peinture sur les murs pour que ce ne soit pas suspect. On ne peut pas faire autant de dégâts avec deux coups de feu, à moins que des snipers ne soient logés quelque part ce qui expliquerait le nombre de cartouches et la quantité de sang mais je n'ai vu personne aux alentours. Peut-être ont-ils utilisé des armes blanches également ? Enfin ça, ce sera à vous de le déterminer, il s'agit de votre terrain de jeu ha ha ha !
En tant que voleur professionnel, je me devais aussi d'être capable d'analyse sous peine de me retrouver dans l'embarras. Lorsque Ren était encore en vie, c'était moi qui planifiais l'organisation et les techniques puis c'était lui qui fonçait dans le tas en prenant un quart de mes recommandations en compte, ce qui nous mettait à chaque fois en position délicate. Je me mis à soupirer à ce souvenir. Cet homme était vraiment intenable par moment mais... Son manque de discipline me manquait. IL, me manquait terriblement.
-Le type dans la voiture vous a sûrement vendu la mèche, ce qui les a obligés à agir rapidement puisque votre intervention a été quasiment immédiate. Vous devez donc en savoir un peu plus que moi sur la raison qui les a poussée à faire ça et donc comprendre davantage pourquoi cette boucherie.
C'était plutôt ça qui m'intéressait plutôt que le reste. Ca pourrait impacter considérablement mes affaires, étant en étroite collaboration avec la pègre.
-Bah ! Vous allez avoir un sacré travail à faire. Est-ce que je peux quand même vous regarder ? Ca m'a toujours intrigué ! Promis, je serais trèèès discret ! Je peux même vous donner un coup de main !
Enfin ça, j'étais pas sûr que ce soit une bonne idée.
Sacha Drexler#104732#104732#104732#104732#104732#104732
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Ven 11 Sep 2020 - 23:57
Un voleur charitable et une policière trouble
Feat Kaito Atsushi
Ainsi donc il n’a pas que de l’humour ? Un garçon cultivé avec de la repartie et, surtout, de la réflexion. Je peux lui reconnaitre cela, les objets ont en effet un grand pouvoir sur nous. La Lance d’Enzio, le symbole de ses responsabilités au sein de l’Ordre et la preuve de son rang me suffit comme preuve. C’est risible quand on y pense … L’Ordre se plie à la volonté d’une arme, de magnifique facture certes, mais seulement une arme. Et si je remonte plus loin dans mes souvenirs, il y a mon père avec sa hache à simple tranchant. Il dormait même avec, j’ignore encore aujourd’hui comment ma mère pouvait le tolérer.
« Je n’ai pas besoin de faire appelle à ma culture cinématographique pour être en accord avec vous. Il me suffit de me souvenir de mon père, entièrement dominé par l’un d’eux. »
C’est de l’amertume que j’ai en bouche. Si mes parents n’avaient pas travailler, corps et âme, pour ce maudit Ordre de fanatique, jamais ils ne seraient mort. Jamais je n’aurai tout perdu par deux fois. Mon miroir, mon double serait encore à mes côtés, nous serions heureux et surtout libre. Preuve est faite qu’il n’y a pas que les objets qui peuvent nous perdre. Il y a aussi la foi aveugle. Et elle est encore plus dévastatrice, impitoyable et sans distinction que n’importe quel objet ne pourrait le devenir.
Je réfrène un soupire de lassitude. Il va réellement falloir que je me rassemble avec moi-même pour enfin trancher et choisir mon camp. Être ainsi entre deux est épuisant, et ce n’est pas un bon exemple à offrir à Lias. Sa mère doit savoir ce qu’elle veut et comment elle le veut. Machinalement, comme j’en ai pris l’habitude je me passe la main droite sur le visage, avant de lui faire finir sa course dans mes cheveux … me décoiffant au passage.
Je m’accroupis et ouvre ma mallette pour mettre une paire de gant en nitrile et mes lunettes de protection. Je sors des kits de prélèvement en bâtonnet-coton, afin de relever du sang à différent endroit de cette … boucherie. Tout en faisant cela, j’écoute mon petit Kaïto. Ainsi il n’y a eu que deux coups de feux hein ? Peut-être y a-t-il des silencieux d’impliqué dans toute cette scène macabre ? Son hypothèse d’arme blanche est très improbable, néanmoins non écartable en l’état actuel des analyses. Il y a bien trop de sang pour que je puisse m’offrir le luxe de réfuter une hypothèse sans preuve tangible pour la soutenir.
« Une arme blanche … c’est peu probable, mais possible en effet. Néanmoins sans corps, il va m’être difficile tout comme au légiste, de déterminer la totalité des armes utilisées ici. Vous vous en doutez bien. »
Le type dans la voiture ? Mon coco je ne suis pas flic moi, juste analyste de la police scientifique. Je n’ai accès à aucun tuyaux, aucune information tant que je n’ai pas recueilli des indices sur les scènes de crime, quelque soit leur nature d’ailleurs. Ce n’est pas mon travail d’enquêter. J’analyse des indices, qui m’amènent à des faits, racontant ainsi une histoire quasiment certaine sur ce qui s’est passé. Aux enquêteurs de trouver la réalité collant le plus aux faits.
De toutes les manières, quand bien même j’aurai eu l’information du pourquoi du comment … je ne te dirai rien. Je suis persuadée que tu es un criminel, au moins aux yeux de la loi. Venant de débuter ici, je ne peux me permettre aussi bien pour mon plan B que pour l’Ordre de me faire trop remarquée. Enfin du moins, pas plus que je ne le suis déjà.
« Vous vous méprenez sur mon travail, Kaïto-san. Je ne suis pas enquêtrice, je suis analyste. La différence est significative. Je récolte des indices, les analyses et en tire des faits. Les détails de l’enquête ne sont pas de mon ressors. Si mes collègues ont eu un tuyaux sur ce qui se tramait ici, avant cette … boucherie comme vous dites, je n’en ai aucun retour.
Je vous concède que je m’amuse, seule face à mes prélèvements diverses, à imaginer les mobiles ayant donnés lieux à ce tableau macabre. Déterminer comment, quand et avec quoi sont mes bases de réflexions. Cela stimule mon esprit et m’aide infiniment à affiner mes résultats, notamment en faisant le tri entre les improbables et les plus probables. »
Tout en lui répondant, j’ai enfilé des sur-chaussures, puis j’ai commencé à prendre des photos de la scène. Beaucoup plus que nécessaire, mais dès que je saurai précisément qui, cela pourra éventuellement intéresser Enzio. Après tout, la pègre peut s’avérer parfois utile dans certains projets ou activités.
Je le regarde, d’abord sceptique. Me regarder travailler ? Toujours intrigué ? Me donner un coup de main ? Plaît-il ? C’est un voleur, très doué puisqu’il ne s’est certainement pas encore fait prendre par les services de police. Mais en réalité ce que tu souhaites mon petit, c’est mieux comprendre comment on prélève des indices, n’est-ce pas ? Dans le but de pouvoir mieux camoufler tes traces avec, si je pousse un peu la réflexion, des contre-mesures médico-légale ? J’apprécie beaucoup ta façon de faire, tout en finesse.
Très bien, après tout, je n’ai pas d’intérêt particulier à aider la brigade à t’arrêter, tes affaires ne me regardent pas car il n’y a qu’une infime probabilité que tu puisses agir contre l’Ordre et encore plus faible que tu lui nuises. Etant donné que tu m’amuses, apprend ce qui te plaira, cela m’importe peu. Mais cela sera à une condition. Le sourire taquin qui se trouve sur mon visage, ferait lever les yeux aux ciels d’Enzio. Il me réprimanderait sur la pente glissante que j’emprunte … mais j’aime les pentes glissantes et l’inconnu.
« Vous pouvez rester pour observer si cela pour vous intéresser et vous aider dans vos activités futures. Je n’y vois aucun inconvénient. Néanmoins je ne peux vous permettre de m’aider, l’intégrité des indices vous comprenez ? Il ne faudrait pas que vous contaminiez la scène de crime et que vous soyez suspecté à tord d’un crime que vous n’avez pas commis Kaïto-san.
Cependant … je souhaiterai quelque chose en échange. Accepteriez-vous de me faire découvrir la ville avec votre regard ? Je suis nouvelle ici, et j’avoue que je suis curieuse de connaître la ville d’un point de vue … disons plus original. Ce marché vous convient-il ? »
« Je n’ai pas besoin de faire appelle à ma culture cinématographique pour être en accord avec vous. Il me suffit de me souvenir de mon père, entièrement dominé par l’un d’eux. »
C’est de l’amertume que j’ai en bouche. Si mes parents n’avaient pas travailler, corps et âme, pour ce maudit Ordre de fanatique, jamais ils ne seraient mort. Jamais je n’aurai tout perdu par deux fois. Mon miroir, mon double serait encore à mes côtés, nous serions heureux et surtout libre. Preuve est faite qu’il n’y a pas que les objets qui peuvent nous perdre. Il y a aussi la foi aveugle. Et elle est encore plus dévastatrice, impitoyable et sans distinction que n’importe quel objet ne pourrait le devenir.
Je réfrène un soupire de lassitude. Il va réellement falloir que je me rassemble avec moi-même pour enfin trancher et choisir mon camp. Être ainsi entre deux est épuisant, et ce n’est pas un bon exemple à offrir à Lias. Sa mère doit savoir ce qu’elle veut et comment elle le veut. Machinalement, comme j’en ai pris l’habitude je me passe la main droite sur le visage, avant de lui faire finir sa course dans mes cheveux … me décoiffant au passage.
Je m’accroupis et ouvre ma mallette pour mettre une paire de gant en nitrile et mes lunettes de protection. Je sors des kits de prélèvement en bâtonnet-coton, afin de relever du sang à différent endroit de cette … boucherie. Tout en faisant cela, j’écoute mon petit Kaïto. Ainsi il n’y a eu que deux coups de feux hein ? Peut-être y a-t-il des silencieux d’impliqué dans toute cette scène macabre ? Son hypothèse d’arme blanche est très improbable, néanmoins non écartable en l’état actuel des analyses. Il y a bien trop de sang pour que je puisse m’offrir le luxe de réfuter une hypothèse sans preuve tangible pour la soutenir.
« Une arme blanche … c’est peu probable, mais possible en effet. Néanmoins sans corps, il va m’être difficile tout comme au légiste, de déterminer la totalité des armes utilisées ici. Vous vous en doutez bien. »
Le type dans la voiture ? Mon coco je ne suis pas flic moi, juste analyste de la police scientifique. Je n’ai accès à aucun tuyaux, aucune information tant que je n’ai pas recueilli des indices sur les scènes de crime, quelque soit leur nature d’ailleurs. Ce n’est pas mon travail d’enquêter. J’analyse des indices, qui m’amènent à des faits, racontant ainsi une histoire quasiment certaine sur ce qui s’est passé. Aux enquêteurs de trouver la réalité collant le plus aux faits.
De toutes les manières, quand bien même j’aurai eu l’information du pourquoi du comment … je ne te dirai rien. Je suis persuadée que tu es un criminel, au moins aux yeux de la loi. Venant de débuter ici, je ne peux me permettre aussi bien pour mon plan B que pour l’Ordre de me faire trop remarquée. Enfin du moins, pas plus que je ne le suis déjà.
« Vous vous méprenez sur mon travail, Kaïto-san. Je ne suis pas enquêtrice, je suis analyste. La différence est significative. Je récolte des indices, les analyses et en tire des faits. Les détails de l’enquête ne sont pas de mon ressors. Si mes collègues ont eu un tuyaux sur ce qui se tramait ici, avant cette … boucherie comme vous dites, je n’en ai aucun retour.
Je vous concède que je m’amuse, seule face à mes prélèvements diverses, à imaginer les mobiles ayant donnés lieux à ce tableau macabre. Déterminer comment, quand et avec quoi sont mes bases de réflexions. Cela stimule mon esprit et m’aide infiniment à affiner mes résultats, notamment en faisant le tri entre les improbables et les plus probables. »
Tout en lui répondant, j’ai enfilé des sur-chaussures, puis j’ai commencé à prendre des photos de la scène. Beaucoup plus que nécessaire, mais dès que je saurai précisément qui, cela pourra éventuellement intéresser Enzio. Après tout, la pègre peut s’avérer parfois utile dans certains projets ou activités.
Je le regarde, d’abord sceptique. Me regarder travailler ? Toujours intrigué ? Me donner un coup de main ? Plaît-il ? C’est un voleur, très doué puisqu’il ne s’est certainement pas encore fait prendre par les services de police. Mais en réalité ce que tu souhaites mon petit, c’est mieux comprendre comment on prélève des indices, n’est-ce pas ? Dans le but de pouvoir mieux camoufler tes traces avec, si je pousse un peu la réflexion, des contre-mesures médico-légale ? J’apprécie beaucoup ta façon de faire, tout en finesse.
Très bien, après tout, je n’ai pas d’intérêt particulier à aider la brigade à t’arrêter, tes affaires ne me regardent pas car il n’y a qu’une infime probabilité que tu puisses agir contre l’Ordre et encore plus faible que tu lui nuises. Etant donné que tu m’amuses, apprend ce qui te plaira, cela m’importe peu. Mais cela sera à une condition. Le sourire taquin qui se trouve sur mon visage, ferait lever les yeux aux ciels d’Enzio. Il me réprimanderait sur la pente glissante que j’emprunte … mais j’aime les pentes glissantes et l’inconnu.
« Vous pouvez rester pour observer si cela pour vous intéresser et vous aider dans vos activités futures. Je n’y vois aucun inconvénient. Néanmoins je ne peux vous permettre de m’aider, l’intégrité des indices vous comprenez ? Il ne faudrait pas que vous contaminiez la scène de crime et que vous soyez suspecté à tord d’un crime que vous n’avez pas commis Kaïto-san.
Cependant … je souhaiterai quelque chose en échange. Accepteriez-vous de me faire découvrir la ville avec votre regard ? Je suis nouvelle ici, et j’avoue que je suis curieuse de connaître la ville d’un point de vue … disons plus original. Ce marché vous convient-il ? »
"Echange"
Etilya sur DK RPG
Invité
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Sam 12 Sep 2020 - 1:01
Ooooh, ma petite Sacha avait l'air d'en avoir gros sur le cœur soudainement. Bon j'étais content qu'elle me donne raison mais tout de même, son expression devint si sinistre... Elle avait l'air de lui en vouloir à mort pour avoir ce genre de réaction. Bah ! On avait tous nos démons et je ne me voyais pas me montrer indiscret. J'avais des limites quand même. Son humeur semblait néanmoins s'être décomposée en deux secondes top chrono alors qu'elle se passait une main sur le visage puis sur le crâne, libérant quelques mèches rebelles de son chignon, lasse et lointaine dans son regard. Je préférais ne faire aucun commentaire, même si j'étais bien curieux tout à coup. Elle rebondit bien vite sur l'hypothèse que j'avais formulé, ne la validant pas mais ne la réfutant pas pour autant. Comme elle le disait, la tâche s'avérait complexe sans cadavres sous la main pour prouver quoique ce soit.
Je fus toutefois pris d'une envie de rire lorsqu'elle éprouva le besoin de m'expliquer son job.
-J'aurais essayé au moins !
Je lui fis un clin d’œil entendu. Évidemment que ce n'était pas son job mais elle pouvait avoir les oreilles qui traînaient. Enfin, rien ne disait qu'elle m'en aurait parlé de toute façon. Les flics et leurs histoires de confidentialité blablabla ! Enfin c'était surtout quand ça les arrangeait au final. Mais qui ne tente rien n'a rien ! Mais elle avait l'air plutôt sincère en disant ne rien savoir alors tant pis, je verrais ce que ça donne par la suite. J'étais cependant amusé de constater qu'elle mettait du cœur à l'ouvrage dans son ouvrage même si en soi, c'était assez glauque d'aimer faire ce genre de choses. Il fallait avoir les nerfs bien accrochés, ce n'était pas donné à tout le monde. Mais je comprenais ce qu'elle voulait dire. Après tout, c'était comme retracer toute une histoire à l'aide d'indices pour les mettre en cohérence et annoncer une trame avec ses circonstances.
-L'avantage avec les morts ou les indices, c'est qu'ils ne peuvent pas vous mentir, pourvu seulement que vous puissiez comprendre ce qu'ils cherchent à raconter.
C'était d'ailleurs pour cette raison que j'avais fait cramer l'intégralité d'un bâtiment lorsque j'avais éradiqué les assassins de Ren. Je ne voulais pas d'histoires, juste une fin. Aucune piste n'était remontée jusqu'à moi et j'avais pris grand soin que ça aille en ce sens. Il n'y avait que Kenshin qui était au courant parce que je savais pertinemment qu'il ne viendrait pas me trahir et aussi parce que j'avais éprouvé le besoin oppressant de lui en parler. Je ne me voyais pas me confier à quelqu'un d'autre que lui, qui m'avait sauvé dans les flammes de cet enfer où j'avais brûlé.
Je la laissais donc s'organiser comme elle avait si bien l'habitude de faire. Ca ressemblait à des gestes machinaux et mécaniques, nécessaires au bon déroulé du procédé d'analyse. Une multitude de photos fut prise alors que je la regardais s'exécuter avant qu'elle ne retourne son attention sur moi.
-Mes activités futures ? Vous pensez que j'ai l'étoffe d'un futur scientifique en herbe c'est ça ?
Je joignis mes deux mains, tout émoustillé avec des grands yeux ouverts, feignant surtout de comprendre là où elle voulait en venir une seconde fois. Ha ha ha ! Pourquoi aurais-je besoin d'effacer des traces que je ne laissais jamais ! Enfin, presque jamais. Une fois, j'avais oublié de reprendre mon sandwich sur le bord de la fenêtre mais grâce aux cieux -les pigeons et autres animaux mystiques-, il avait disparu avant de pouvoir mettre la main dessus !
Mais je reçus bien vite un refus, quoique poli et justifié. Je fis donc la moue quand elle invoqua les raisons pour lesquelles elle ne pouvait pas me laisser approcher la scène. Bah ça paraissait évident mais moi aussi j'avais envie d'essayer ! Mais à mon grand étonnement, un sourire malicieux se dessina sur sa bouche. Pourquoi tu me regardais comme ça ? Je fermais les yeux en levant la tête et croisant les bras, toujours avec un semblant d'air vexé sur le visage. J'ouvris un œil par la suite dans sa direction, alors qu'elle me proposait finalement un marché. Je finis par reprendre mon expression naturellement enjouée et je m'élançais dans un bond mesuré vers elle, de sorte que mon visage ne soit qu'à quelques centimètres du sien.
-Madame sait marchander on dirait, dis-je en plissant les paupières tout en reculant d'un coup comme d'un tourniquet, ouuiiiii ! Je suis d'accord ! Vous allez voir, je connais des coins su-per-bes ! On pourra même aller manger des churros !
Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais cette idée me faisait plaisir.
Je fus toutefois pris d'une envie de rire lorsqu'elle éprouva le besoin de m'expliquer son job.
-J'aurais essayé au moins !
Je lui fis un clin d’œil entendu. Évidemment que ce n'était pas son job mais elle pouvait avoir les oreilles qui traînaient. Enfin, rien ne disait qu'elle m'en aurait parlé de toute façon. Les flics et leurs histoires de confidentialité blablabla ! Enfin c'était surtout quand ça les arrangeait au final. Mais qui ne tente rien n'a rien ! Mais elle avait l'air plutôt sincère en disant ne rien savoir alors tant pis, je verrais ce que ça donne par la suite. J'étais cependant amusé de constater qu'elle mettait du cœur à l'ouvrage dans son ouvrage même si en soi, c'était assez glauque d'aimer faire ce genre de choses. Il fallait avoir les nerfs bien accrochés, ce n'était pas donné à tout le monde. Mais je comprenais ce qu'elle voulait dire. Après tout, c'était comme retracer toute une histoire à l'aide d'indices pour les mettre en cohérence et annoncer une trame avec ses circonstances.
-L'avantage avec les morts ou les indices, c'est qu'ils ne peuvent pas vous mentir, pourvu seulement que vous puissiez comprendre ce qu'ils cherchent à raconter.
C'était d'ailleurs pour cette raison que j'avais fait cramer l'intégralité d'un bâtiment lorsque j'avais éradiqué les assassins de Ren. Je ne voulais pas d'histoires, juste une fin. Aucune piste n'était remontée jusqu'à moi et j'avais pris grand soin que ça aille en ce sens. Il n'y avait que Kenshin qui était au courant parce que je savais pertinemment qu'il ne viendrait pas me trahir et aussi parce que j'avais éprouvé le besoin oppressant de lui en parler. Je ne me voyais pas me confier à quelqu'un d'autre que lui, qui m'avait sauvé dans les flammes de cet enfer où j'avais brûlé.
Je la laissais donc s'organiser comme elle avait si bien l'habitude de faire. Ca ressemblait à des gestes machinaux et mécaniques, nécessaires au bon déroulé du procédé d'analyse. Une multitude de photos fut prise alors que je la regardais s'exécuter avant qu'elle ne retourne son attention sur moi.
-Mes activités futures ? Vous pensez que j'ai l'étoffe d'un futur scientifique en herbe c'est ça ?
Je joignis mes deux mains, tout émoustillé avec des grands yeux ouverts, feignant surtout de comprendre là où elle voulait en venir une seconde fois. Ha ha ha ! Pourquoi aurais-je besoin d'effacer des traces que je ne laissais jamais ! Enfin, presque jamais. Une fois, j'avais oublié de reprendre mon sandwich sur le bord de la fenêtre mais grâce aux cieux -les pigeons et autres animaux mystiques-, il avait disparu avant de pouvoir mettre la main dessus !
Mais je reçus bien vite un refus, quoique poli et justifié. Je fis donc la moue quand elle invoqua les raisons pour lesquelles elle ne pouvait pas me laisser approcher la scène. Bah ça paraissait évident mais moi aussi j'avais envie d'essayer ! Mais à mon grand étonnement, un sourire malicieux se dessina sur sa bouche. Pourquoi tu me regardais comme ça ? Je fermais les yeux en levant la tête et croisant les bras, toujours avec un semblant d'air vexé sur le visage. J'ouvris un œil par la suite dans sa direction, alors qu'elle me proposait finalement un marché. Je finis par reprendre mon expression naturellement enjouée et je m'élançais dans un bond mesuré vers elle, de sorte que mon visage ne soit qu'à quelques centimètres du sien.
-Madame sait marchander on dirait, dis-je en plissant les paupières tout en reculant d'un coup comme d'un tourniquet, ouuiiiii ! Je suis d'accord ! Vous allez voir, je connais des coins su-per-bes ! On pourra même aller manger des churros !
Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais cette idée me faisait plaisir.
Sacha Drexler#104873#104873#104873#104873#104873#104873
Humain - Civil
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Lun 12 Oct 2020 - 2:28
Un voleur charitable et une policière trouble
Feat Kaito Atsushi
Bien sûr que, comme un enfant, il essaie. Après tout moi-même il m’arrive encore de le faire pour obtenir ce que je veux. Sauf que contrairement à maintenant, personne ne voit clair dans mon jeu … ce qui est carrément une assurance vie pour moi.
Ce garçon promet d’être très divertissant. Il comprend aisément que l’un des avantages de ce travail, ou de cette couverture dans les faits, est l’absence de mensonge. Les uns ne pouvant plus en proférer, les autres ne pouvant pas en faire. Une douce mélodie à mes oreilles. Pas besoin de faux-semblants, de surveiller ses arrières ou encore de tâter le terrain avant d’avancer. C’est reposant. Et ce petit Kaïto l’est aussi … à sa manière.
Un futur scientifique en herbe … mieux vaut entendre cela que d’être sourde ma parole ! Ce n’est pas un jeune homme mais un gamin que j’ai en face de moi. Il est mignon à agir ainsi, mais je ne suis pas duper pour autant. Il sait où je voulais en venir et il fait simplement mine de ne pas le comprendre. Qu’importe, ses activités plus ou moins légale ne me concerne en rien. Je note pourtant dans un coin de ma tête qu’il n’est pas impossible de faire appelle à ses services … une fois que j’aurai déterminé ce qu’il fait exactement comme travail dans l’illégalité. Cela peut toujours servir, on ne sait jamais.
Et le voilà qui fait la moue, enfin une fausse moue parce que je devine qu’il est tout sauf réellement vexé. Le voilà qui bondit vers moi comme un chat. Je sens mes lunettes glisser légèrement sur mon nez et je sais que je cligne plusieurs fois des yeux sous la surprise. Mais qu’est-ce qui lui prend ? Et puis ça fait bien longtemps qu’un homme n’a pas approché son visage aussi proche du mien … Pas depuis le père de Liais en fait. Une éternité donc.
Je sais marchander … oui je crois. Du moins je sais tout ce qu’il y a à savoir sur le marchandage dans la théorie, j’ai bien peu d’occasion de pratiquer. A vrai dire au sein de l’Ordre je ne fais pas de négociation ni de marchandage. Tout le monde sait qui je suis, quel est mon rang, ma filiation et mes fonctions. Il me suffit de demander, de requérir voire d’exiger ce qu’il me faut. Et personne n’irait risquer de me refuser ce que je requière, parce que bien souvent c’est de la part de mon frère que je viens. Aucun membre de l’Ordre, même ceux dont la conscience est morte depuis longtemps, ne souhaite contrarier Enzio. Ma position est à la fois confortable de ce fait, et extrêmement inconfortable aussi. La moindre erreur peut m’être fatale.
Voilà le petit Kaïto qui recule d’un coup en … tournant sur lui-même ? Il me semblait que les nippons étaient des maîtres dans l’art de la retenue et de la maîtrise de soi. Ce jeune homme est un spécimen très singulier de ce point de vue. Je me demande bien d’où lui vient ce penchant extravertis. Une éducation à l’européenne peut-être ? Une volonté de se démarquer est aussi une possibilité. A moins que ça ne soit pour mieux se cacher ? Après tout il n’y a qu’en pleine lumière que l’on peut réellement passer inaperçu. J’en sais quelque chose.
Machinalement je replace mes lunettes et lui souris gentiment. J’ai terriblement hâte de le suivre à travers la ville. Je sais que je ne devrais pas, mais … mais il m’intrigue. Et j’ai l’étrange sensation que je peux être seulement moi, sans penser aux conséquences. Je verrai bien où cela m’emmènera. Comme ma mère le disait : dans une aventure c’est le voyage qui compte pas la destination.
« Je ne doute pas un instant que vous connaissez des coins superbes Kaïto. J’adore les churros, vous savez où on peut en trouver avec du chocolat dessus et peut-être une glace ? C’est terriblement bon. Mauvais pour la ligne mais c’est pour ça que c’est bon non ?
Peut-être que vous pourriez me faire découvrir des spécialités d’ici en même temps ? Je suis très gourmande. Mon entourage dit que je le suis trop. Mais on ne peut pas être trop gourmand pour moi. »
Je ne me souviens même pas du nombre de fois où j’ai pu être réprimandé à cause de toutes les cochonneries que j’aime manger. Fast-food, churros, barbe à papa, pomme d’amour, guimauve, nounours en guimauve et j’en passe … C’est facile de grignoter en réfléchissant. Après faut seulement éviter la balance quelques jours.
Je continue de faire mes relevés, ce n’est pas parce que la discussion m’intéresse que je dois négliger pour autant mon travail. C’est ma couverture et bien l’un des points d’entrée nous donnant accès à des informations de première main. Donc je ne peux rien négliger, sous peine de tarir cette source d’informations et d’avoir des problèmes avec l’Ordre dans la foulée.
« Surtout, n’hésitez pas à me faire sortir des sentiers battus. J’aime découvrir, et je suis en bonne condition physique. Rien ne me fait peur, donc s’il faut escalader des murs pour aller sur les toits … je suis totalement partante. »
Je lui fais un clin d’œil, sachant qu’il parlait dans sa déposition d’être sur un toit à manger ses chips. Voir la ville sous l’angle d’un nippon natif d’ici, criminel en sus, sera très instructif. J’aurai l’occasion de compléter la carte mentale de la ville que j’ai déjà commencé à me faire. C’est toujours utile ce type d’information, même s’il est rarement aisé d’anticiper leur utilisation. Néanmoins, une impasse, une rue parallèle ou une ruelle permettant de couper un chemin … tout pouvait être important. Aussi bien pour moi, que pour l’Ordre.
Je ressors mon carnet, y note mon numéro de portable, arrache la feuille et la tend à mon futur guide touristique. Il va lui falloir ce détail pour qu’on détermine quand et où l’on va se revoir.
« Tenez, c’est mon numéro de portable personnel. Pour que l’on puisse s’organiser pour cette visite de la ville. Entre nous … j’ai hâte. Je pense que cette visite sera inoubliable. »
Ce garçon promet d’être très divertissant. Il comprend aisément que l’un des avantages de ce travail, ou de cette couverture dans les faits, est l’absence de mensonge. Les uns ne pouvant plus en proférer, les autres ne pouvant pas en faire. Une douce mélodie à mes oreilles. Pas besoin de faux-semblants, de surveiller ses arrières ou encore de tâter le terrain avant d’avancer. C’est reposant. Et ce petit Kaïto l’est aussi … à sa manière.
Un futur scientifique en herbe … mieux vaut entendre cela que d’être sourde ma parole ! Ce n’est pas un jeune homme mais un gamin que j’ai en face de moi. Il est mignon à agir ainsi, mais je ne suis pas duper pour autant. Il sait où je voulais en venir et il fait simplement mine de ne pas le comprendre. Qu’importe, ses activités plus ou moins légale ne me concerne en rien. Je note pourtant dans un coin de ma tête qu’il n’est pas impossible de faire appelle à ses services … une fois que j’aurai déterminé ce qu’il fait exactement comme travail dans l’illégalité. Cela peut toujours servir, on ne sait jamais.
Et le voilà qui fait la moue, enfin une fausse moue parce que je devine qu’il est tout sauf réellement vexé. Le voilà qui bondit vers moi comme un chat. Je sens mes lunettes glisser légèrement sur mon nez et je sais que je cligne plusieurs fois des yeux sous la surprise. Mais qu’est-ce qui lui prend ? Et puis ça fait bien longtemps qu’un homme n’a pas approché son visage aussi proche du mien … Pas depuis le père de Liais en fait. Une éternité donc.
Je sais marchander … oui je crois. Du moins je sais tout ce qu’il y a à savoir sur le marchandage dans la théorie, j’ai bien peu d’occasion de pratiquer. A vrai dire au sein de l’Ordre je ne fais pas de négociation ni de marchandage. Tout le monde sait qui je suis, quel est mon rang, ma filiation et mes fonctions. Il me suffit de demander, de requérir voire d’exiger ce qu’il me faut. Et personne n’irait risquer de me refuser ce que je requière, parce que bien souvent c’est de la part de mon frère que je viens. Aucun membre de l’Ordre, même ceux dont la conscience est morte depuis longtemps, ne souhaite contrarier Enzio. Ma position est à la fois confortable de ce fait, et extrêmement inconfortable aussi. La moindre erreur peut m’être fatale.
Voilà le petit Kaïto qui recule d’un coup en … tournant sur lui-même ? Il me semblait que les nippons étaient des maîtres dans l’art de la retenue et de la maîtrise de soi. Ce jeune homme est un spécimen très singulier de ce point de vue. Je me demande bien d’où lui vient ce penchant extravertis. Une éducation à l’européenne peut-être ? Une volonté de se démarquer est aussi une possibilité. A moins que ça ne soit pour mieux se cacher ? Après tout il n’y a qu’en pleine lumière que l’on peut réellement passer inaperçu. J’en sais quelque chose.
Machinalement je replace mes lunettes et lui souris gentiment. J’ai terriblement hâte de le suivre à travers la ville. Je sais que je ne devrais pas, mais … mais il m’intrigue. Et j’ai l’étrange sensation que je peux être seulement moi, sans penser aux conséquences. Je verrai bien où cela m’emmènera. Comme ma mère le disait : dans une aventure c’est le voyage qui compte pas la destination.
« Je ne doute pas un instant que vous connaissez des coins superbes Kaïto. J’adore les churros, vous savez où on peut en trouver avec du chocolat dessus et peut-être une glace ? C’est terriblement bon. Mauvais pour la ligne mais c’est pour ça que c’est bon non ?
Peut-être que vous pourriez me faire découvrir des spécialités d’ici en même temps ? Je suis très gourmande. Mon entourage dit que je le suis trop. Mais on ne peut pas être trop gourmand pour moi. »
Je ne me souviens même pas du nombre de fois où j’ai pu être réprimandé à cause de toutes les cochonneries que j’aime manger. Fast-food, churros, barbe à papa, pomme d’amour, guimauve, nounours en guimauve et j’en passe … C’est facile de grignoter en réfléchissant. Après faut seulement éviter la balance quelques jours.
Je continue de faire mes relevés, ce n’est pas parce que la discussion m’intéresse que je dois négliger pour autant mon travail. C’est ma couverture et bien l’un des points d’entrée nous donnant accès à des informations de première main. Donc je ne peux rien négliger, sous peine de tarir cette source d’informations et d’avoir des problèmes avec l’Ordre dans la foulée.
« Surtout, n’hésitez pas à me faire sortir des sentiers battus. J’aime découvrir, et je suis en bonne condition physique. Rien ne me fait peur, donc s’il faut escalader des murs pour aller sur les toits … je suis totalement partante. »
Je lui fais un clin d’œil, sachant qu’il parlait dans sa déposition d’être sur un toit à manger ses chips. Voir la ville sous l’angle d’un nippon natif d’ici, criminel en sus, sera très instructif. J’aurai l’occasion de compléter la carte mentale de la ville que j’ai déjà commencé à me faire. C’est toujours utile ce type d’information, même s’il est rarement aisé d’anticiper leur utilisation. Néanmoins, une impasse, une rue parallèle ou une ruelle permettant de couper un chemin … tout pouvait être important. Aussi bien pour moi, que pour l’Ordre.
Je ressors mon carnet, y note mon numéro de portable, arrache la feuille et la tend à mon futur guide touristique. Il va lui falloir ce détail pour qu’on détermine quand et où l’on va se revoir.
« Tenez, c’est mon numéro de portable personnel. Pour que l’on puisse s’organiser pour cette visite de la ville. Entre nous … j’ai hâte. Je pense que cette visite sera inoubliable. »
"Projet"
Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Sam 17 Oct 2020 - 18:45
Quelle femme étonnante. Si je troquais ma peau contre ma fourrure de renard actuellement, je me serais bien laissé caresser le poil de sa main toute frêle. C'était l'un de mes points faibles que de me faire dorloter par la chaleur d'une présence même si je faisais toujours en sorte de rejeter un élan de tendresse à mon égard. Paradoxalement, je détestais ça. Mais ce n'était dû qu'à mon apitoiement sur mon propre sort. Depuis la mort de Ren, je ne supportais clairement pas un geste d'affection et encore moins une démonstration bienveillante. J'avais la farouche sensation que je n'y avais pas le droit, que je ne le méritais pas. Alors j'avais fait en sorte de creuser un fossé entre les autres et moi pour les tenir à bonne distance. Mon attitude frivole et désinvolte n'était que le bref reflet de ce détachement que j'entretenais, quitte même à laisser tomber mes relations dans le vide et me ronger jusqu'à l'âme. Je savais, pertinemment, que j'étais une personne auto-destructrice sur le plan psychologique. Je savais que je devais me faire aider et qu'une main tendue n'était pas de trop. Mais je m'y refusais catégoriquement, la culpabilité étant un sentiment si puissant qu'il incarnait chez moi, une punition que je devais seulement endurer sans me plaindre. C'était si douloureux. C'était surtout, plus fort que moi.
Sacha remit ses lunettes en place, certainement pour dissimuler sa surprise ambiante même si elle se reprit bien vite. Ca se voyait qu'elle n'était clairement pas d'ici. La plupart des japonais aurait eu tôt fait de me remettre à ma place, voir pire, tenter de m'humilier. Mais cette attitude, généralement, était pire qu'un carburant pour me motiver d'être encore plus insupportable. En tout cas, j'étais vraiment ravi qu'elle se montre aussi enthousiaste à tel point que ça me paraissait louche. Etrangement, j'avais la sensation que les rôles s'étaient inversés l'espace d'un instant. La salarié de la police scientifique se confondait à la place d'une petite fille qui avait l'air de vouloir découvrir le monde et pour qui l'idée de manger de simples churros semblait être comme une bouffée d’oxygène revigorante. Peut-être que ce n'était dû qu'à son métier compliqué et éprouvant ? Enfin elle ne m'avait pas donné l'impression d'être véritablement touchée par cette scène. Bien au contraire, ça avait même l'air de la détendre. Encore plus bizarre ! Les gens étaient tous un peu étranges de toute façon alors ce n'était pas pour m'étonner plus du moment qu'elle ne mangeait pas un bout de chair humaine sous mes yeux. Il y avait quand même des limites dans les trucs saugrenus. Mais bon, apparemment, elle était juste gourmande et je ne pouvais que hocher vivement la tête pour acquiescer.
-Vous êtes fine comme un cure dent voyons Sacha-san, vous pouvez bien vous permettre. Mais je vous assure que vous ne serez pas déçue. Il y a teeellement de spécialités ici que vous vous en éclaterez l'estomac !
Je me mis à éclater de rire, plutôt amusé par cette situation cocasse où nous discutions gentiment à côté d'une scène de crime. Ca n'arrivait pas tous les jours ! Mais elle semblait tout de même bien plus sérieuse que moi, qui avais presque déjà oublié où j'étais durant quelques secondes. La petite blonde continuait tranquillement ses relevés, imperturbable mais toujours aussi attirée par cette balade qui l'attendait. Elle m'envoya même un clin d'oeil en soulignant habilement que parcourir des toits ne la gênait pas c'est à dire là où je me situais plus tôt.
-Alors j'espère que vous serez prête parce que vous risquerez de transpirer si vous ne craignez pas l'endurance. Préparez vos plus belles baskets Sacha-san.
Alors alors, que pouvais-je bien lui réserver ? La perspective de lui faire faire une crise cardiaque était tentante mais je craignais d'y aller un peu fort. Mais ce serait tellement drôle à voir aussi alors pourquoi s'en priver ? Bien-sûr, je ne suis pas fou non plus, je ne voulais pas non plus la mettre en danger. Enfin, je verrais bien ! Elle me tendit donc un bout de papier avec son téléphone que je pris soin de mémoriser instantanément. C'était un comble, mais je perdais souvent mes affaires par ci et par là. Ha ha ha ! Une vraie bourrique je faisais parfois, alors j'enregistrais tout dans un coin de ma tête. On dirait pas comme ça, mais j'avais le disque dur plutôt conséquent.
-Ne vous en faites pas trop pour ça, vous devriez même plutôt vous inquiétez du pourquoi cette balade vous sera inoubliable ha ha ha ! En attendant, vous avez encore du pain sur la planche. C'est ce que disent les occidentaux, non ? D'ailleurs, vous nous venez d'où ? C'est fou le nombre d'étrangers qu'on peut croiser à Nakanoto. Qu'est ce qui peut bien vous amener ici ?
Une manière simple d'en apprendre un peu plus sur son compte. Après tout, ça m'intriguait toujours de savoir que des personnes comme elle décidaient de vivre là alors qu'elle pourrait s'établir dans une plus grosse ville où ses capacités seraient davantage appréciées. Mais soudainement, j'entendis un craquement sourd qui me mit en alerte dans un réflexe qui se traduisait dans une contraction des épaules alors que je me fis violence pour ne pas faire volte face. Y'avait de ces habitudes bondissantes difficilement contrôlables ! Ce n'était pas l'un de ses collègues pour sûr, on les entendait jacasser devant l'entrepôt mais j'étais persuadé qu'on nous épiait. Peut-être était-il venu récupérer quelque chose d'important ici ou il s'agissait seulement d'un observateur chargé de rapporter ? Tranquillement, je vins faire une petite tape sur son épaule avant de lui murmurer doucement.
-On dirait que quelqu'un nous observe. Vous m'avez bien dit que vous saviez vous défendre, non ?
Sacha remit ses lunettes en place, certainement pour dissimuler sa surprise ambiante même si elle se reprit bien vite. Ca se voyait qu'elle n'était clairement pas d'ici. La plupart des japonais aurait eu tôt fait de me remettre à ma place, voir pire, tenter de m'humilier. Mais cette attitude, généralement, était pire qu'un carburant pour me motiver d'être encore plus insupportable. En tout cas, j'étais vraiment ravi qu'elle se montre aussi enthousiaste à tel point que ça me paraissait louche. Etrangement, j'avais la sensation que les rôles s'étaient inversés l'espace d'un instant. La salarié de la police scientifique se confondait à la place d'une petite fille qui avait l'air de vouloir découvrir le monde et pour qui l'idée de manger de simples churros semblait être comme une bouffée d’oxygène revigorante. Peut-être que ce n'était dû qu'à son métier compliqué et éprouvant ? Enfin elle ne m'avait pas donné l'impression d'être véritablement touchée par cette scène. Bien au contraire, ça avait même l'air de la détendre. Encore plus bizarre ! Les gens étaient tous un peu étranges de toute façon alors ce n'était pas pour m'étonner plus du moment qu'elle ne mangeait pas un bout de chair humaine sous mes yeux. Il y avait quand même des limites dans les trucs saugrenus. Mais bon, apparemment, elle était juste gourmande et je ne pouvais que hocher vivement la tête pour acquiescer.
-Vous êtes fine comme un cure dent voyons Sacha-san, vous pouvez bien vous permettre. Mais je vous assure que vous ne serez pas déçue. Il y a teeellement de spécialités ici que vous vous en éclaterez l'estomac !
Je me mis à éclater de rire, plutôt amusé par cette situation cocasse où nous discutions gentiment à côté d'une scène de crime. Ca n'arrivait pas tous les jours ! Mais elle semblait tout de même bien plus sérieuse que moi, qui avais presque déjà oublié où j'étais durant quelques secondes. La petite blonde continuait tranquillement ses relevés, imperturbable mais toujours aussi attirée par cette balade qui l'attendait. Elle m'envoya même un clin d'oeil en soulignant habilement que parcourir des toits ne la gênait pas c'est à dire là où je me situais plus tôt.
-Alors j'espère que vous serez prête parce que vous risquerez de transpirer si vous ne craignez pas l'endurance. Préparez vos plus belles baskets Sacha-san.
Alors alors, que pouvais-je bien lui réserver ? La perspective de lui faire faire une crise cardiaque était tentante mais je craignais d'y aller un peu fort. Mais ce serait tellement drôle à voir aussi alors pourquoi s'en priver ? Bien-sûr, je ne suis pas fou non plus, je ne voulais pas non plus la mettre en danger. Enfin, je verrais bien ! Elle me tendit donc un bout de papier avec son téléphone que je pris soin de mémoriser instantanément. C'était un comble, mais je perdais souvent mes affaires par ci et par là. Ha ha ha ! Une vraie bourrique je faisais parfois, alors j'enregistrais tout dans un coin de ma tête. On dirait pas comme ça, mais j'avais le disque dur plutôt conséquent.
-Ne vous en faites pas trop pour ça, vous devriez même plutôt vous inquiétez du pourquoi cette balade vous sera inoubliable ha ha ha ! En attendant, vous avez encore du pain sur la planche. C'est ce que disent les occidentaux, non ? D'ailleurs, vous nous venez d'où ? C'est fou le nombre d'étrangers qu'on peut croiser à Nakanoto. Qu'est ce qui peut bien vous amener ici ?
Une manière simple d'en apprendre un peu plus sur son compte. Après tout, ça m'intriguait toujours de savoir que des personnes comme elle décidaient de vivre là alors qu'elle pourrait s'établir dans une plus grosse ville où ses capacités seraient davantage appréciées. Mais soudainement, j'entendis un craquement sourd qui me mit en alerte dans un réflexe qui se traduisait dans une contraction des épaules alors que je me fis violence pour ne pas faire volte face. Y'avait de ces habitudes bondissantes difficilement contrôlables ! Ce n'était pas l'un de ses collègues pour sûr, on les entendait jacasser devant l'entrepôt mais j'étais persuadé qu'on nous épiait. Peut-être était-il venu récupérer quelque chose d'important ici ou il s'agissait seulement d'un observateur chargé de rapporter ? Tranquillement, je vins faire une petite tape sur son épaule avant de lui murmurer doucement.
-On dirait que quelqu'un nous observe. Vous m'avez bien dit que vous saviez vous défendre, non ?
Sacha Drexler#105065#105065#105065#105065#105065#105065
Humain - Civil
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Mer 11 Nov 2020 - 23:19
Un voleur charitable et une policière trouble
Feat Kaito Atsushi
Je souris largement en l’entendant me complimenté sur ma ligne. Oui je suis fine, mais je sais que je peux prendre facilement du poids. Cependant l’idée de goûter plein de nouveaux plats me réjouit d’avance. Et qui sait ? Par la suite je les ferai peut-être découvrir à mon fils. Il est tellement curieux lui aussi que je suis convaincue que ça va lui plaire.
« Ne vous en faites pas, je vais sortir mes meilleures baskets du dressing rien que pour vous ! »
Je termine mes relevés toujours souriante, à peine surprise par ses dernières questions. Je ne ressemble pas à une native, il est même surprenant qu’il ne s’interroge sur ma présence ici que maintenant. Voyons voir que puis-je lui raconter de plausible à ma venue ici ? Une demi-vérité. C’est toujours ce qu’il y a de plus simple et de plus facile à faire croire surtout, puisque tout n’est pas faux.
« Oui c’est effectivement ce qu’on dit parfois de pars chez moi. Je viens de Suisse, en Europe de l’Ouest, mais je suis née en Estonie au nord-est de l’Europe. Je ne peux pas parler pour les autres étrangers venus en ville, mais uniquement pour moi. J’ai trouvé cette opportunité de travail qui me permettait de changer de vie … et de me cacher. Il fallait que j’échappe à mon mari.
Et puis j’aime beaucoup l’ambiance des villes de taille moyenne comme Nakanoto. Ca me rappelle l’une des villes où j’ai grandi. Ca me fait me sentir chez moi quelque part. »
Volontairement, je laisse mon regard partir un peu dans le vague. Il peut envisager tous les scénarii qu’il souhaite. Le plus probable est qu’il pense que mon époux est un homme violent, qu’il me faisait du mal et donc que je me suis enfuis. Ce qui en un sens n’est pas totalement faux, j’ai fuis mon époux, mais parce que c’est un couard et un soumis. C’est moi la seule personne dangereuse de notre couple. L’avantage c’est qu’avec ma tête d’ange, personne ne suppose que je peux être dangereuse.
C’est facile de parler à ce jeune homme, sans forcément me confier pour autant. Je ne le connais pas, et je ne veux pas prendre le risque de mettre ma vie entre des mains que je ne peux pas maîtriser. Il y a des limites à ma bonne volonté et surtout à ma confiance en le premier venu.
Je range mes affaires tranquillement lorsqu’on entendu un craquement sourd. Le bruit vient de derrière moi, donc très certainement de l’un des entrepôts. Je me tends légèrement, essayant surtout de calmer les battements de mon cœur qui se sont accélérés d’un coup. Le jeune Kaïto me tape légèrement sur l’épaule et me murmure qu’on nous observe. Vraiment ? Je m’en étais aperçu en effet. Il y a des crétins qui n’ont vraiment aucune gêne ma parole ! En espérant bien sûr que ça ne soit que des petits curieux et rien de plus …
« En effet, je vous ai dit que je savais me défendre. Je n’ai pas grand-chose sur moi, mais … »
Je n’aime pas l’idée de devoir me défendre et le défendre en prime. Holga ne m’a pas forcément appris à gérer d’autres personnes. Ou plutôt à gérer une personne de ma taille. L’idée de base était que je sois apte à me défendre et à défendre Lias au besoin. Je fouille dans ma sacoche et en sort un de mes scalpel. C’est un tout petit outil mais … il est bien plus efficace qu’un couteau.
« J’ai un scalpel. La portée est moindre que celle d’un couteau, mais cela fait bien plus de dégâts. Et les mouvements d’auto-défendre que je connais peuvent me permettre d’atteindre notre intrus si nécessaire.
En espérant bien sûr ne pas avoir besoin d’en arriver là. Mais si jamais, restez près de moi, d’accord ? »
Je ferme ma mallette et me relève, avant de me tourner vers l’endroit d’où provenait le craquement sourd que l’on vient d’entendre. Mon arme improvisée est dissimulée à portée de ma main. Saint Michel fait que ce ne soit qu’un loubard de seconde zone, et surtout surtout pas une maudite sangsue.
« Ne vous en faites pas, je vais sortir mes meilleures baskets du dressing rien que pour vous ! »
Je termine mes relevés toujours souriante, à peine surprise par ses dernières questions. Je ne ressemble pas à une native, il est même surprenant qu’il ne s’interroge sur ma présence ici que maintenant. Voyons voir que puis-je lui raconter de plausible à ma venue ici ? Une demi-vérité. C’est toujours ce qu’il y a de plus simple et de plus facile à faire croire surtout, puisque tout n’est pas faux.
« Oui c’est effectivement ce qu’on dit parfois de pars chez moi. Je viens de Suisse, en Europe de l’Ouest, mais je suis née en Estonie au nord-est de l’Europe. Je ne peux pas parler pour les autres étrangers venus en ville, mais uniquement pour moi. J’ai trouvé cette opportunité de travail qui me permettait de changer de vie … et de me cacher. Il fallait que j’échappe à mon mari.
Et puis j’aime beaucoup l’ambiance des villes de taille moyenne comme Nakanoto. Ca me rappelle l’une des villes où j’ai grandi. Ca me fait me sentir chez moi quelque part. »
Volontairement, je laisse mon regard partir un peu dans le vague. Il peut envisager tous les scénarii qu’il souhaite. Le plus probable est qu’il pense que mon époux est un homme violent, qu’il me faisait du mal et donc que je me suis enfuis. Ce qui en un sens n’est pas totalement faux, j’ai fuis mon époux, mais parce que c’est un couard et un soumis. C’est moi la seule personne dangereuse de notre couple. L’avantage c’est qu’avec ma tête d’ange, personne ne suppose que je peux être dangereuse.
C’est facile de parler à ce jeune homme, sans forcément me confier pour autant. Je ne le connais pas, et je ne veux pas prendre le risque de mettre ma vie entre des mains que je ne peux pas maîtriser. Il y a des limites à ma bonne volonté et surtout à ma confiance en le premier venu.
Je range mes affaires tranquillement lorsqu’on entendu un craquement sourd. Le bruit vient de derrière moi, donc très certainement de l’un des entrepôts. Je me tends légèrement, essayant surtout de calmer les battements de mon cœur qui se sont accélérés d’un coup. Le jeune Kaïto me tape légèrement sur l’épaule et me murmure qu’on nous observe. Vraiment ? Je m’en étais aperçu en effet. Il y a des crétins qui n’ont vraiment aucune gêne ma parole ! En espérant bien sûr que ça ne soit que des petits curieux et rien de plus …
« En effet, je vous ai dit que je savais me défendre. Je n’ai pas grand-chose sur moi, mais … »
Je n’aime pas l’idée de devoir me défendre et le défendre en prime. Holga ne m’a pas forcément appris à gérer d’autres personnes. Ou plutôt à gérer une personne de ma taille. L’idée de base était que je sois apte à me défendre et à défendre Lias au besoin. Je fouille dans ma sacoche et en sort un de mes scalpel. C’est un tout petit outil mais … il est bien plus efficace qu’un couteau.
« J’ai un scalpel. La portée est moindre que celle d’un couteau, mais cela fait bien plus de dégâts. Et les mouvements d’auto-défendre que je connais peuvent me permettre d’atteindre notre intrus si nécessaire.
En espérant bien sûr ne pas avoir besoin d’en arriver là. Mais si jamais, restez près de moi, d’accord ? »
Je ferme ma mallette et me relève, avant de me tourner vers l’endroit d’où provenait le craquement sourd que l’on vient d’entendre. Mon arme improvisée est dissimulée à portée de ma main. Saint Michel fait que ce ne soit qu’un loubard de seconde zone, et surtout surtout pas une maudite sangsue.
"En danger ?"
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